Paperjam Janvier 2003

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Dossier 30 pages:

i o w - H o w : Corporate Business Card ■ B C E Nouveau départ ■ Know -How : Voyages d'affaires ■ Bilan 2002 ■ Know -How : Serveurs


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paperJam #01.2003

Une fin d'année, un bilan. C 'e st de tradition dans tous les m édias. Tout d'abord, soyons un peu honnêtes, parce que les bilans perm et­ tent, à peu de frais, de rem plir de l'espace, dans des tem ps où l'actualité n'est pas fo rcé ­ m ent la plus riche. Mais ceci posé, ce n'est pas qu 'u n réflexe bête et m échant. On y découvre des bégaiem ents de l'histoire plutôt intéressants. Le 11 mars 2002, le FMI rendait public son rapport sur le Luxem bourg. On y parlait d'un secteur "solide, e fficie n t e t bien surveillé". On n 'y détectait "aucune faiblesse m ajeure qui p o urrait p ro vo q u e r des risques systém iques". Par contre, on attirait l'attention sur le risque de "réputation pays" et on y appelait l'État à mener une "politique budgétaire plus pruden­ te fondée su r des projections prudentes de la croissance tendancielle". En octobre 2002, le Statec publiait l'évalua­ tion définitive de la croissance économ ique luxem bourgeoise p o u r l'année 2001. Résultat? 1 % contre 3,5% prévus. Pour 2002, on prévoit une quasi-stagnation. L'appel à la prudence lancé quelques m ois plus tô t a un écho. La 'réputation pays' elle aussi a connu ses actualités. Entre un 2e livre de Denis Robert et un rapport de l'Assem blée Nationale françai­ se, l'im age a été pour le moins égratignée. Ici en tout cas, les prem ier m ouvem ents se font sentir. Nouveau logo, nouvelles infrastructures culturelles, les autorités semblent décidées à agir. Nous verrons bien les conséquences en 2003, avant le bilan il faut espérer... ■ paperJam 01.2003

Edito C03


Vient de paraĂŽtre!

292 p a g es - 1 0 euro e n k io sq u e Vous pouvez ĂŠgalement commander votre exemplaire sur


paperJam #01.2003 Actualité: 012 -> La marque Luxembourg Les entreprises entretiennent leur image, développent leur(s) marque(s). Pourquoi ne pas appliquer le même raisonnement à un pays ?

0 1 2 -^ L a m a rq u e L u x e m b o u rg

016 La formation repensée Plus de souplesse et de réactivité: tel est le credo de la toute nouvelle PwC Academy 018 Raval Europe en terre promise Plus que jamais, Luxembourg ouvre ses fron­ tières aux projets industriels étrangers. Le der­ nier en date vient d'Israël et pourrait montrer la voie à d'autres 0 20 Mangrove: Est-Ouest En un mois de temps, Mangrove Capital Partners a annoncé deux accords avec deux entreprises du secteur de l'investissement 022 BCE 2.0 Le Broadcasting Center Europe évolue: nou­ velle identité visuelle, mais également nouvelle organisation interne et nouveaux produits

Usefull: 022 040 045 050 052 055 056

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Bilan: 2002, année zéro ? Flashback People IT&Software Agenda BusinessWebDirectory Cam pagnes

Coverstory: 058 -> Den neie Feierkrop: le gang de la

presse court toujours y T

I I

I

Le Feierkrop, c'est le journal satirique indépen­ dant du Luxembourg. Il fêtera bientôt ses 10 ans. L'occasion de rencontrer une partie des auteurs! 064 -> Expression plus libérée ? La loi sur la liberté d ’expression dans les médias est en cours d ’actualisation

paperJam 01.2003

Sommaire C05


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Opérationnel Dossier "Espace et Workflow”: 072 L'odyssée de l'espace L'organisation de l'espace est devenue un enjeu clef, surtout en période de conjonctu­ re moins favorable. A prendre très au sérieux 078 -> Etre souple, être adaptable On s'est organisé sur le papier. Maintenant, il faut organiser son espace pour optimiser son fonctionnement. 086 -> Souplesse et technologie ...ou comment miniaturisation et communi­ cation permettent de découvrir de nouvelles applications toujours plus performantes 092 Le bien être à la loupe Etre bien dans son bureau, c'est un moyen d'être plus efficace. Quelques règles sont à respecter...

paperüam KnowHow: 098 -> Vous prenez les cartes? Les notes de frais... un vrai casse-tête pour la comptabilité d'une entreprise. Et si un petit bout de plastique était capable de rendre les choses plus simples? 104 -> Les voyages d'affaires L'organisation de ses déplacements profes­ sionnels peut être contraignante. Mais il est possible de la confier à des sociétés spé­ cialisées. Tour d'horizon

110 -> Serveurs d'entreprise Un système d'information, c'est une grande construction, faite de nombreuses briques. L'une d'entre elles, c'est le serveur...


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121 -> MultimĂŠdia Ipod, Leica

122 -> Art de vivre Diamants, champagne

124 -> Objets Chaussures, maroquinerie

125 R esto-N ew s Restos, recette

126 -> Club paperJam @ Bar des Capucins

paperJam 01.2003

Sommaire 009


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illustrations H! rédaction J e a n -M ic h e l G au d ro n

jean-michel.gaudron@mke.lu

ont contribué à ce numéro: J a c q u e s Dém arqué, Laurent Husser, D avid Laurent

département commercial “tempo!” A u relio A ng iu s, Ju ng A e D e scam ps, Fra n cis G a sp a ro tto , A n n e -G a ë lle L efo rt, P hilip pe Raïssis

administration S té p h a n ie S im on com position/mise en page M a rc B erens.R una E gilsdottir,

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diffusion Luxem bourg M e ssa g e rie s Paul Kraus

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paperJam 01.2003 l ’ O U T S

01 1


La marque -> Les entreprises entretiennent leur image, développent leur(s) marque(s). Celles ci font partie de leur actif et nécessitent une attention permanente. Pourquoi ne pas appliquer le même raisonnement à un pays? TEXTE VINC EN T

012 A ctualité

paperJam 01,2(

RUCK

PHOTO FREDERIC

Dl GIROLAM O (BLITZ)


Une marque, à quoi ça sert, en fait? À beaucoup de choses. C'est, de manière condensée, un résumé de l'entreprise, un message envoyé vers l'environnement pour s'y faire reconnaître et choisir... entre toutes. D'après les derniers chiffres, on estime que chacun d'entre nous est en effet soumis à 3.000 messages de marques jour, soit près de 3 par m inute en moyenne (si l'on com pte que l'on dort 8 heures par jour). Une telle masse de messages oblige à bien penser sa comm uni­ cation, à la rendre... ‘marquante’, à frapper l'esprit pour rentrer dans l'imaginaire du potentiel consom ­ mateur. La marque attire le consom m ateur: elle lui donne envie d'acheter. La marque sim pli­ fie le choix: elle guide l'individu dans une multitude de références, la marque est garantie de qualité. La marque valorise: son image déteint sur l'individu qui la porte sur lui ou qui l'utilise. Dans un tel environnement, on peut réutiliser le mot d'un publici­ taire luxembourgeois: "Si on ne p e u t pas estim er le retour sur investissement d'une bonne com ­ munication, on peut par contre très bien estimer le coût d'une non­ communication. .. " Sous-entendu: la m ort et la disparition; une marque qui ne s'entretient pas, qui ne réussit pas à rester présente dans l'esprit des consommateurs disparaîtra, entraînant derrière l'en­ treprise qui en est propriétaire. En effet, une marque, au même titre qu'un être humain, doit s'en­ tretenir. Et de la bonne manière. Il ne suffit pas d'être connu, il faut également être appréciée dans ses bons groupes cibles... La réflexion marketing sur la marque doit être stratégique, attachée aux diffé­ rentes décisions de l'entreprise, puisque, en l'occurrence, fond et forme se doivent d'être en adéqua­ tion.

NICH ES R ESTR E IN TE S Pourquoi vouloir appliquer ce raisonnement à un pays? Pour la simple raison qu'un pays, surtout comme le Luxembourg, dépend aujourd'hui en grande partie d 'in ­ vestisseurs étrangers, et que son image est l’un des critères - plus ou moins déterminants il est vrai de choix pour l'implantation d'une

entreprise. Le travail sur la marque est d'autant plus impératif que, de par sa nature, le Grand-Duché se trouve avoir des moyens de plus en plus limités pour modifier ses 'caractéristiques produits'. En effet, avec l'unification euro­ péenne en cours, le pouvoir poli­ tique a moins de moyens pour adapter l'environnement légal local afin d ’attirer entreprises et argent. Les niches de souveraineté se trouvent de plus en plus limitées, encadrées par des directives. Cette restriction de plus en plus grande est en partie rattrapée par une d'autres caractéristiques du territoire et de son organisation: un position centrale en Europe, plutôt bien desservie par ses liaisons rou­ tières. Une administration réduite, capable d'être souple et réactive quand il s'agit d'attirer une entre­ prise (voir article page 018). Mais ici encore, c'est une raison pour bien penser à travailler son image, pour améliorer son attractivité. Si l'on remonte les années, le Luxembourg est passé du statut de territoire industriel, avec les industries sidérurgiques lourdes en place, à celui de territoire de la finance, avec le développement des banques pendant les années 80. Aujourd'hui, le Luxembourg ambitionne de changer son image. Pourquoi?

UNE MAIN D ’O EU VR E A SEDUIRE On peut trouver plusieurs sources à cette volonté. Tout d'abord, sur les dernières années, le Luxembourg a vu une série de scandales financiers et la publica­ tion de livres et de rapports jeter une lumière trouble sur un pays jusque là discret... Les deux der­ niers, à savoir la publication par Denis Robert de deux livres sur Clearstream et le Luxembourg, et le rapport d'une commission d'en­ quête du Parlement Français pri­ vait le Grand-Duché d'un certain anonymat. Les ambitions de diversification économique reposent également sur une bonne image, qui permette cette fois-ci non pas d'attirer des investisseurs, mais de la main d'œuvre qualifiée, que le niveau de salaire élevé du pays ne suffit pas à lui seul à intéresser (étant donné qu'il est également garanti dans d'autres pays).

Le tout débouche sur un certain nombre d'actions qui, même indé­ pendantes dans leur décision, créent les moyens d'un change­ ment. Une 'politique' événemen­ tielle: cet été, le Tour de France est parti de Luxembourg, ce qui a donné lieu à une exposition média­ tique positive qui aurait coûté lar­ gement plus cher si elle avait été purement publicitaire.

EVITER C ONFUSION ET C AC O P H O N IE La ville de Luxembourg est dorénavant dotée d'un 'réseau' de Musées densifiés: musée d'histoire et d'art de la ville de Luxembourg, musée d'histoire naturelle, et un Musée d 'A rt Moderne est en construction. Après des années de 'diète', une grande salle de concert, la Coque, vient d'être ouverte, et d'autres sont en chan­ tier ou projet: une salle 'classique' au Kirchberg, et une 'Rockhalle' sur le site d'Esch-Belval. Sans oublier le lancement d'une univer­ sité.. ., le tout complété par la créa­ tion d'un 'nouveau' logo pour représenter le Luxembourg, affran­ chi de l'ancienne imagerie, pariant sur la modernité et Internet. Le problème a été également constaté par Katja Rausch de SAS - Strategy Advertising Systems lors d'une récente conférence sur le thème de la marque au Musée d ’ Flistoire de la Ville de Luxembourg. Le "capital marque" qui suit son propre cycle de vie demande plus que jamais une vraie "gestion du capital marque". Par ailleurs, l’identité d'une marque, et de force d ’un pays, doit aller au-delà de la simple identité graphique - surtout au moment de sa présentation offi­ cielle. Dans le cas du Luxembourg, Katja Rausch regrette le fait que le travail graphique ait précédé une réflexion de fond sur la stratégie de communication. Pour SAS, l’ab­ sence d ’un axe de communication cohérent risque indéniablement le détournement et le cannibalisme d ’image car la co-existence une nouvelle identité visuelle avec une ancienne voix risque fort la confu­ sion et la cacophonie. Dit en d ’autres termes, il sem­ blerait que la couche superficielle ait été mise avant le travail de fond... ■ paperJam 01.2003

Actualité 013




La fou ,ation -> Plus de souplesse et de réactivité: tel est le credo de la toute nouvelle PwC Academy TBCTE JEA N -M IC H EL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAM O (BLITZ)

Proposer des services de formation de plus en plus performants semble être actuellement dans l’air du temps. C ’est ainsi que PricewaterhouseCoopers Luxembourg lance une nouvelle ligne de services: PwC Academy, opérationnelle depuis peu, et qui se base sur la structure existante du PwC Learning & Education Institute, mais cherche à aller bien plus loin encore. "Il n'est pas question de se lim iter au seul p ro ­ gramme de formations tel que repris dans notre cata­ logue, mais d 'offrir un maximum de flexibilité et de proposer un assemblage de cours sur mesure pour des besoins très spécifiques" explique d ’entrée Christophe Pittie, Associé chez PwC Luxembourg, en

charge du développement de cette ‘nouvelle’ acti­ vité. Le projet était en gestation depuis quelques temps déjà, et au fil de l'expérience accumulée avec le Learning & Education Institute - dont le succès se traduit par une hausse de 30% du chiffre d'affaires d'une année sur l'autre -, un réel besoin s'est fait res­ sentir de la part des entreprises clientes, pour un autre type de services en matière de formation. Outre le contenu technique des cours et le déjà classique conseil en Ressources Humaines, le champ d'activi­ tés de PwC Academy s'étendra sur trois autres nou­ veaux piliers: l'infrastructure, l'outsourcing et l’audit et conseil en formation. ->


-> "Pour ce qui est de l'infrastructure, nous nous basons sur un concept réellement innovant, de maniè­ re à offrir un environnement vraiment différent du cadre de travail habituel" explique Olivier Mortelmans, Associé et Market Leader chez PwC Luxembourg et instigateur de la PwC Academy. Pour y parvenir, un designer d'origine allemande, mais opérant aux PaysBas, s'est chargé de la conception des espaces de formation, en collaboration avec un cabinet d'archi­ tectes luxembourgeois. "Une dizaine de salles sera disponible, au final, avec des thèmes différents: l'espa­ ce ne sera pas utilisé de la même façon selon que les cours seront plutôt techniques ou plutôt de type soft skills, et selon le nombre de personnes qui y participe­ ront" précise-t-il. La partie “outsourcing" consiste, pour sa part, à offrir à des sociétés la possibilité d ’administrer pour leur compte tout ou partie de la fonction formation. Pour ce faire, PwC s ’appuie sur un “Learning Management System" qui n’est autre qu’un logiciel dédié, également utilisé au sein de la société et qui offre des spécificités qui vont de l’inscription en ligne à une formation à la génération de rapports financiers en passant par la réservation de salles de cours. Les conseillers RH et les formateurs maison sont, par ailleurs, en mesure de réaliser un véritable "audit form ation“ au niveau des entreprises clientes, afin de mesurer l'efficacité des pratiques de formations exis­ tantes, et, évidemment, les améliorer. “C'est dans ces missions de conseil que le client se découvre des nou­ veaux besoins constate Bernard Dubois, Associé res­ ponsable du conseil en RH chez PwC Luxembourg. C'est alors à nous de faire preuve d'un maximum de réactivité afin de lui apporter une réponse adaptée, et nous faisons appel à des formateurs que nous aurons pris soin de tester auparavant, afin de les 'accréditer'. Car on peut être le plus grand spécialiste dans un domaine technique, si on n 'a pas un grand sens péda­ gogique, le message ne passera pas". Dans l'organigramme de la PwC Academy, une dizaine de professionnels, de la formation, dont plu­ sieurs spécialistes en ingénierie pédagogique, inter­ viennent activement, mais ce sont entre 50 et 100 spé­ cialistes qui sont susceptibles d'être opérationnels, des 'internes' directement isus de chew chez PwC Luxembourg que des externes venant de structures tierces. Et, outre le programme déjà existant, une réflexion permanente est menée, en étroite collabora­ tion avec les sociétés clientes, afin de définir de nou­ veaux cours spécifiques qui s'adaptent aux besoins de chacun. “On se rend compte que la demande est très glo­ bale a pu noter Isabelle Faber, Manager, qui, depuis plusieurs mois, défriche le terrain auprès des clients afin développer l'image de ce nouveau service et de mieux cerner leurs attentes. Même si certaines socié­ tés possèdent en interne des salles de formation, elles éprouvent le besoin, parfois, d'aller voir un peu ailleurs, et de pouvoir isoler quelques temps leurs employés de leur habituel environnement. Il peut bien sûr exister des solutions de repli au niveau des hôtels, par exemple, mais il n 'y a alors pas forcément les structures péda­ gogiques adaptées". Même si l'offre de formation est susceptible de tou­ cher tout type de secteurs d'activités, en particulier en ce qui concerne les techniques de management, aux­ quelles se trouvent confrontés de plus en plus de cadres qui n'ont pas nécessairement le bagage de

connaissances nécessaires pour bien les assumer, c'est évidemment le secteur financier qui, de fait, ali­ mente la majorité de l'activité de la PwC Academy. De quoi faire de l'ombre à l'Institut de Formation Bancaire, Luxembourg et la future Luxembourg School of Finance ? “Il est évident qu’il pourra y avoir des simili­ tudes sur un certain nombre de cours, quoique, de par notre mission et notre concept, nous ne nous voyons pas du tout en concurrents directs ni de l ’IFBL, ni de la LSF, tient à nuancer M. Mortelmans. Nous avons pour principe, dans notre approche, d'anticiper et d'accom ­ pagner étroitement les développements qui se font sur la place. Nous sommes ainsi en mesure de proposer plus rapidement des formations très pointues dans des domaines précis". Devant le constat que bon nombre de cadres de haut niveau sont souvent amenés à trouver, dans d'autres centres financiers im portants (Londres, Francfort, Zurich) les supports de formation néces­ saires à leurs métiers, alors que le Luxembourg appa­ raît, , comme un centre de compétences européen reconnu dans de nombreux domaines du secteur financier, PricewaterhouseCoopers Luxembourg entend bien contribuer à positionner davantage le pays dans cette position d'excellence internationale. “C ’est pour cette raison q u ’une attention toute parti­ culière sera accordée à ce public bien spécifique puisque nous avons négocié des collaborations avec des écoles de commerce de renom qui proposeront des cursus à Luxembourg" conclut Jean-Denis Henrotte, responsable des programmes et de la péda­ gogie. Tout cela sans oublier les technologies nouvelles, comme le e-learning, qui est, pour l'heure, testé en interne, et qui pourrait bien, prochainement, venir s'ajouter à la palette des services offerts dans le cadre de la PwC Academy. ■

“Certaines sociétés éprouvent le besoin, parfois, de pouvoir isoler quelques temps leurs employés de leur habituel environnement” ISABELLE FABER, MANAGER PWC LUXEMBOURG paperJam 01.2003

Actualité 017


-> Plus que jamais, Luxembourg ouvre ses frontières aux projets industriels étrangers. Le dernier en date vient d'Israël et pourrait montrer la voie à d'autres TEXTE JEA N -M IC H EL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAM O (BLITZ)

entera promise Un nouvelle industrie internatio­ nale qui s'installe à Luxembourg, c'est toujours un petit événement. Au mois de janvier, dans la zone industrielle de Foetz, ce sera le cas de Raval Europe, société d ’origine israélienne, active dans la fabrication de systèm es de valves de sécurité pour réservoirs

018 Actualité

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automobiles. Raval est filiale du groupe Raviv, spécialisé, lui, dans la fabrication par injection de co m ­ posants plastiques, et qui réalise, à Luxembourg, sa prem ière implantation loin de son kibboutz d'origine. Le 23 octobre dernier, une convention a été signée avec le ministère de l'Economie luxem­

bourgeois offrant à Raval une aide financière destinée à faciliter son implantation. Il s'agit là d'un exemple typique de ce qu'est la politique de diver­ sification et de développem ent économ ique mené par le Luxembourg depuis les années 60 (époque de la création du Board


-> o f Industrial Development), mais fortement relancée dans la continuité de la crise sidérurgique du milieu des années 70 (lire aussi, dans notre dossier "Industrie" de l'édition paperJam 04.2002,l'a r­ ticle consacré à ce sujet). “Créer de nouveaux gisements de valeur ajoutée perm et de rédui­ re les risques conjoncturels et structu re ls" e xp liq u e Georges Schm it, Secrétaire général du ministère de l'Economie, et ancien président de la SNCI, entre 1995 et octobre 2002. "Nous avons donc besoin de technologies nou­ velles, que ce soit à p a rtir de sources endogènes ou bien de transfert de technologies. Il est d o n c im p o rta n t d 'id e n tifie r les technologies disponibles e t les pays susceptibles d'en être expor­ tateurs". Outre sa position géographique très centralisée, le Luxembourg ne manque pas d'atouts (neutrali­ té commerciale, approche multiculturelle, productivité et coûts unitaires com pétitifs, ...) et ne ménage pas ses efforts pour le faire savoir. Si les principales “zones de chalandise" dem eurent l'Amérique du Nord (Canada et Etats-Unis), la Corée du Sud et le Japon (le m inistère de l'Economie dispose d'ailleurs de bureaux de représentation à San Francisco, New-York, Seoul et Tokyo), les zones géographiques cibles privi­ légiées sont aussi, actuellement, les pays nordiques, l'Italie du Nord et Israël.

5,5 M ILLION S D 'E U R O IN VE S TIS C'est donc dans ce cadre que les prem iers c o n ta c ts ont été noués avec le groupe Raviv, il y a à peine un an, à une période où l'entreprise é ta it déjà à la recherche d'une im plantation en Europe pour y développer son site de production destiné au marché automobile. “Etre au cœ ur de ces marchés cible était une nécessite confirm e M ichel Antoine, M anaging d ire cto r de Raval Europe. Nous avions déjà des contacts avancés en France et en Allemagne, mais le Luxembourg, qui n 'é ta it pas nécessairem ent plus a ttra ctif su r le strict plan financier, avait d ’autres atouts à

faire valoir. Je pense notam m ent à l'a sp ect linguistique, l'anglais étant une langue usuelle ici, mais aussi culturel, qui n'est pas à négliger. La culture israélienne tend plus naturellement vers une approche germanique plu tô t que latine. De même, nous avons pu bénéficier d'un support de ser­ vices associés très présent, convi­ vial et performant". Une certaine simplicité législa­ tive et la possibilité d'une installa­ tion très rapide perm ettant de répondre à un carnet de co m ­ mandes déjà bien rempli ont fait le reste, et c'est dans le cadre du projet EcoStart que la zone indus­ trielle de Foetz a été choisie. Raval a ainsi investi les anciens locaux de 1 300 m2 de Thomas & Betts (spécialisée dans la concep­ tion et la fabrication de connec­ teurs et com posants é le ctro ­ niques), abandonnés depuis août 2000 suite à la délocalisation des activités prônée par la maison mère américaine, le groupe Tyco. Dès le mois de janvier 2003, donc, une fois les locaux adaptés, une quinzaine d'em ployés fera tourner les premières lignes de production hautement autom ati­ sées. D'ici au mois de mars, cinq lignes seront opérationnelles et, dans un horizon de deux ans, ce sont quelque 60 personnes qui y travailleront. Le m ontant global de l'investissement: s'élève à 5,5 m il­ lions d'Euro. “Vu d'Israël, Luxem bourg a bien souvent un aspect de paradis financier, un peu comme l'e st le Liechtenstein. Or, dès les premiers contacts, nous avons été p lu tô t séduits p a r l'approche globale du pays et sa grande réactivité" témoigne Michel Antoine, satisfait d'avoir pu mener à bien, et rapi­ dement, ce dossier crucial. Raval Europe s'est même gardé une grande marge de manœuvre non négligeable, puisque l'actuelle surface dont dispose la société est susceptible d'être triplée sur le même site.

DE LA S U ITE DANS LES IDÉES ? "Notre politique de diversifica­ tion a toujours été menée avec la même assiduité et la m êm e constance ces dernières années. Mais peut-être que la perception

vis-à-vis du public a été moindre en raison du formidable essor de la place financière, qui a un peu occulté le reste remarque Patrick Nickels, Conseiller de direction au ministère de l'Economie. Outre nos visites de prospections éco­ nomiques, nous mettons égale­ m ent en œuvre tout un réseau d'information, qui com prend aussi bien des institutionnels tel que notre Board of Econom ie Development, que des contacts au sein d'entreprises à même de nous indiquer leur connaissance d'un certain nombre d'initiatives ou de projets en amont ou en aval de leur propre activité, suscep­ tibles de nous intéresser". Bien sûr, dans le cadre des plans de financem ent, les banques sont directement concer­ nées, mais d'autres acteurs privés peuvent également avoir un rôle im portant à jouer. C 'e st par exemple le cas de la société de conseil Schneider Consulting, spécialisée dans le recrutement et les ressources humaines pour les secteurs finance, IT et industrie, mais qui est également active dans la recherche d'opportunités d 'im p la n ta tio ns industrielles en Europe. "Nous sommes particuliè­ rement dirigés vers les sociétés présentes dans des pays exté­ rieures à l'U n io n européenne, notam m ent aux Etats-Unis et en Israël explique Daniel Schneider, Associé de Schneider Consulting. Nous identifions les projets de développem ent, en pa rticu lie r dans les secteurs technologiques, industrie et des sciences de la vie - nous coopérons d'ailleurs sactivement avec le CRP Santé - et nous conseillons alors les sociétés intéressées par une telle implanta­ tion. Et il ne s'agit pas d'intervenir uniquement à ce stade-là, mais bien à assurer un suivi ultérieur dans la vie de la société". Schneider Consulting a ainsi activement contribué à l'im planta­ tion de Raval au Luxembourg, assurant notam m ent la partie recrutement du personnel. Et son intervention pourrait bien, prochai­ nement, être à nouveau sollicités, le groupe Raviv, ou bien d'autres sociétés proches aux actio n ­ naires, n'excluant pas, en cas de réussite de cette première expé­ rience "continentale" d 'y dévelop­ per d'autres activités dans un proche avenir. ■ paperJam 01.2003

Actualité 019


a a rove w

-> En un mois de temps, Mangrove Capital Partners a annoncé deux accords avec deux entreprises du secteur de l'investissement. VINCENT RUCK

PHOTO ANDRES

LEJO N A (BLITZ)

Prenons les choses dans un ordre chronologique. Le 25 octobre, Mangrove annonçait son associa­ tion avec Draper, une grande entre­ prise américaine de Capital Risque. Cette société - Draper Investment Company en version complète - est la dernière entreprise d'une dynas­ tie de 'capitaux-risqueurs' améri­ cains (la première génération a été initiée avec William H. Draper, qui fut, en son temps, le premier VC de la côte ouest des États-Unis en 1958). Parmi ses derniers investisse­ ments, on peut signaler DeltaKnot, une entreprise spécialisée dans l'identification numérique sécurisée, et Skyper, qui elle se positionne sur le marché des solutions nouvelles générations de partage de res­ sources, dans le domaine de la communication mobile. C'est du fait de la collaboration avec Mangrove que Draper a déci­ dé d'installer ses bureaux euro­ péens au Luxembourg. En même temps que l'annonce de leur accord, les deux structures ont fina­ lisé leur premier investissement conjoint dans Matscape, une socié­ té qui édite des logiciels bancaires dans le domaine de l’asset manage­ ment, en utilisant des concepts avant-gardistes provenant de la finance comportementale. Parallèlement, Draper et Mangrove étudient le lancement de fonds communs. Dans le cas de Matscape, Mangrove a fait en sorte que la société s'installe au Luxembourg, alors que son origine est belge. Seconde annonce: l'accord d'un partenariat avec la société Wl Harper Group, installée, quant à elle, en Asie. La société se présente comme spécialisée dans la création de liens entre la Silicon Valley et "the Greater China Region", autrement dit la Chine, Hong Kong et Taiwan. Parmi les investissement de l'entre­ prise, on trouve des sociétés

020 Actualité

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comme Bookoo, qui développe une plate-forme de publication sur Internet, ou bien encore DivXNetworks qui développe les infrastructures pour équiper les réseaux TCP/IP existant de solu­ tions permettant la diffusion de vidéo à haut débit, avec une qualité proche de l'image DVD. Ces deux accords sont compa­ rables. D'un côté, Mangrove pourra servir de 'relais' européen à des investissements américains de Draper, en leur trouvant des parte­ nariats et / ou des débouchés com­ merciaux, jouant sur les leviers que sont ses autres partenaires et les entreprises dans lesquelles des investissements ont été faits. De l'autre, Wl Harper pourra servir de la même manière de relais pour les entreprises 'de Mangrove', en favo­ risant leur développement en Asie. On peut en profiter pour noter quelques nouvelles d'une autre société dans laquelle Mangrove a des parts: Primesphere. En collabo­ ration avec 3C Communications (du groupe Tele2), Primesphere a ainsi adapté Web2Pay, une solution de paiement par Internet, aux besoins

des opérateurs de réseaux sans fil Wi-Fi. C'est l’aéroport d'Oslo qui est le premier à avoir adopté cette solu­ tion. Le fonctionnement est le suivant: le PDA ou le PC portable détecte la présence d'un réseau Wi-Fi et la connexion / configuration se fait automatiquement. Ensuite, le passa­ ger choisit la durée de sa connexion et paie directement via une carte de crédit sur le site Web2Pay. Enfin Web2Pay génère un reçu correspon­ dant à l’achat et autorise la connexion. Gary Kneip, PDG de Primesphere explique la complémentarité entre les deux sociétés: "Primesphere s ’occupe du développement tech­ nique de la plate-forme tandis que 3C Communications prend en char­ ge sa commercialisation et la gestion d ’un des réseaux de paiement par cartes de crédit les plus complets d ’Europe. Web2Pay, l ’interface Web de ce réseau de paiement, a été conçu pour répondre aux besoins des marchands du monde virtuel : commerces, banques, sociétés de distribution de cartes de crédit, casi­ nos en ligne, etc. " ■


C R E A T E U R

RENAULT MEGANE

A U T O M O B I L E S

58

jo u rn a lis te s

22

pays

d é c e rn e r

a u to m o b ile s

europé ens à

la

v ie n n e n t

N o u v e lle

de de

M égane

le tit r e prestigieux de « V o itu re de l'A nnée 200 3 ». Au

t o ta l,

30

nouveaux

m odèles

é ta ie n t en c o m p é titio n . Les m embres du ju r y o n t été sensibles au design expressif de la N o uvelle M égane et ont

p a rtic u liè re m e n t app récié

les

q u a lité s actives du m odèle ainsi que sa s écurité

passive

très élaborée.

w w w . r e n a u l t . lu

On passe des années à défier les codes automobiles. Et on nous cite en exemple.

Renault Mégane. Voiture de l'Année 2003.

Essence : consommation moyenne (1/100 km) de 6,8 à 8. Emission C 02 (g/km) de 162 à 191. Diesel : consommation moyenne (1/100 km) de 4,6 à 5,4. Emission C02 (g/km) de 120 à 144.


-> Broadcasting Center Europe se renouvelle. Nouvelle identité visuelle, mais également nouvelle organisation interne et nouveaux produits TEXTE VIN C EN T RUCK PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAM O Le Broadcasting Center Europe avait fait la 'une' d'une certaine actualité, au début de l'année 2002, à l'occasion du départ de Luc Wagner, son ancien directeur général, et de son remplaçant Alain Flammang, nommé quelques mois auparavant CEO de la division technique de RTL Group, division qui rassemble aujourd'hui Broadcasting Centre Europe, CBC (Cologne Broadcasting Centre), et London Playout Centre. Un certain nombre de per­ sonnes se demandaient à l'époque ce que l'entité allait devenir au sein d'un groupe devenu plus Allemand que Luxembourgeois, avec la crainte de la voir - qui sait - un jour fermer ses portes et être délocali­ sé, loin du Grand-Duché. Cette inquiétude avait d'ailleurs été entretenu par un certain nombre de départs successifs dans les sphères dirigeantes de l'entreprise. Aujourd'hui, BCE tourne la page et le fait savoir. Partie la plus visible: un changement complet d 'identité visuelle. Le nouveau symbole de l'entreprise est directe­ ment inspiré de la corporate Identi­ ty de RTL Group (sigle et couleurs). Exit, en revanche, la représentation du bâtiment RTL au Kirchberg, plu­ tôt complexe et difficilement lisible. Les services sont organisés en quatre secteurs: Production & Post-production, Broadcast TV et Radio, Fil & Tape Operations et

022 A ctualité

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enfin Telecom Solutions. Dans le domaine du Broadcast, BCE a choisi il y a déjà un certain temps "passage de la cassette au fichier", dixit Eric Anselin, responsable Sales & Business Administration. Autrement dit, BCE ne diffuse plus pour ses clients des cas­ settes, mais des fichiers numé­ riques, stockés dans ses locaux. "Aujourd'hui, nous avons 120.000 éléments numérises, soit 30.000 heures de programmes au total. Il y a non seulement des films, mais également des éléments plus petits: clips, publicités" explique-til. Le codage, fait selon la norme mpeg-2, permet une liberté dans les supports de diffusion des images. L'activité principale reste encore le 'play-out', la diffusion d'un signal pour les chaînes de télévision clientes, mais permet également une 'dégradation' de l'information stockée pour une dif­ fusion sur Internet aux normes mpeg-4, windows media player, real media, quicktime, ou toute autre normes de média vidéo élec­ tronique qui pourrait apparaître ultérieurement. Cette capacité est directement à l'origine d'un nouveau service de BCE, intitulé "Tape2File“ . Il est destiné au marché B2B de l’audio­ visuel des distributeurs. Jusqu'à présent, une maison de production souhaitant vendre un film à un dif­

(BLITZ)

fuseur devait 'arroser' le marché avec une cassette vidéo de ses productions, les envoyer, puis recontacter les prospects pour obtenir le retour d'information. En collaboration avec un partenaire français - E-VOD - il permet aux producteurs d'envoyer une URL pour les inviter à voir les films pro­ posés. En jeu? Tout d'abord des écono­ mies de production de cassette et / ou de DVD. Ensuite, la possibilité pour les entreprises clientes de savoir exactement qui a vu quel film, quand, pendant quelle durée, et tous les actes associés, comme par exemple la commande d'un support physique pour le visionna­ ge - toujours possible, mais sur demande uniquement. Les produc­ teurs peuvent ainsi mieux savoir qui contacter, au bon moment, amélio­ rant ainsi leur contact commercial. Le seul impératif technique est, du côté client, d'avoir une liaison de type ADSL, pour des questions de confort de visionnage. Il est à noter que l'on peut imagi­ ner sans problème un tel service, d'ici à quelques années lorsque la technologie aura évolué, se voir 'dégradé' pour devenir accessible au grand public. En plus, donc, de ses activités de Broadcast pour ses chaînes client, le BCE semble se préparer pour le Narrowcast, auprès des internautes, pour ces mêmes chaînes. ■


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Un an dans le rétroviseur... De l'introduction de l'Euro, vécu dans l'enthousiasme certain d'une année qui commence, jusqu'au dou­ loureux retour à la réalité économ ique qui ne prévoit qu'une croissance extrêm ement limi­ tée, voire nulle pour le Luxembourg en 2002. L'année qui tire doucem ent à sa fin aura été m ouvementée et riche en émotions. Pour quel bilan? Un retour à la case départ, des am bitions perdues, dans le marasme écono­ m ique m ondial... Tém oins de grands m ouvements industriels (Arcelor, SES Global, Clearstream , Cerametal...); de projections ou de paris sur l'avenir (le débat des 700.000 habitants, la réh a bilitation des friches industrielles d'Esch-Belval, de nouvelles implantations d'entreprises, ...); de form idables aventures humaines (Romain Bausch à la tête de SES G lobal; Jean-C laude Juncker, prem ier ministre et européen convaincu; Georges Lentz; le patron discret de B o ffe rd in g ;...) ou bien des échecs plus ou moins retentissants (le laborieux démarrage de eLuxembourg,

024 Actualité

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les faillites de MBS ou d'Aurora, ...); et des chers disp a ru s (Pierre Werner, Jan Stenbeck), paperJam s'e st efforcé, to u t au long de ces m ois écoulés, d'être à la fois au plus proche de l'actualité, mais en l'o b ser­ vant aussi avec un certain recul dicté par notre rythm e de publication mensuel. Contrairem ent à l'année dernière, nous nous som m es seulement contentés de tirer un bilan de l'année 2002, mais les interroga­ tions n'en dem eurent pas m oins vivaces pour l'année 2003 qui arrive... C om m ent le pays va-t-il “digérer" le brutal ralentissem ent de la croissance après tant d'années d 'o p u ­ lence? Le program m e eLuxem bourg va-t-il enfin percer? Les prem iers services de l'UM TS rencontreront-ils le succès prom is? Les élections sociales de l'autom ne aurontelles un parfum particulier en ces tem ps de m arché de l'em ploi hypertendu? Autant de questions do n t nous nous efforce­ rons de suivre les réponses de près, voire de les anticiper, avec le souci d'innover et d'évoluer en permanence.


Euro, an I -> La monnaie européenne est devenue réalité le 1er janvier Devenue réalité virtue lle en dé ce m b re 1996, lorsque fu t dévoilé le graphism e des billets; puis réalité économ ique le 1" ja n ­ vier 1999, en tant que m onnaie scripturale, l'Euro est enfin deve­ nue une réalité to u t court au 1“ ja n vie r 2002, p o u r 12 États membres de l'Union. 46 m illions de billets (sur un total de 14,5 m illiards) et 120 m illio n s de pièces (sur 50 milliards) ont été "attribuées" pour le Luxem bourg, un pays où le "m ulti-devises" a toujours été activem ent pratiqué, ce qui explique en grande partie que tout se soit plutôt fa it en douceur. "Légalem ent", le franc luxem ­ bourgeois datait de 1918, année où cette dénom ination fu t utilisée pour la prem ière fois dans la

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législation. Mais l'utilisation d'un système monétaire décimal au g ra n d -d uch é rem onte à 1803 avec l'introduction du franc ger­ minal de l'an XI im porté de la révolution française. Le flo rin (1916), le franc belge (1832), le thaler (1842) et le mark (1871) seront, to u r à tour, in tro d u its dans le pays, mais ni le thaler ni le mark n'on t jam ais eu de cours légal, la population continuant à utiliser le franc belge com m e unité de com pte. Avec l'Euro, c'e st donc tout une page de l'histoire du pays qui s'est tournée. Et le risque inflationniste craint par de nom ­ breux observateurs a, som m e toute, été limité: en février, le Statec e stim ait que l'e ffe t du passage à la m onnaie européen­

JANVIER

ne sur l'In d ice des prix à la consom m ation se lim itait à une fourchette de 0,1 à 0,15 point de pourcentage. Une évaluation revue à la hausse en ju ille t, autour de 0,4% , mais dans la lignée de ce qui a été observé partout en Europe. A noter, enfin, qu'au titre du scé­ nario de production décentrali­ sée de billets, la BCL s'e st vu confier la production de 30 m il­ lions de billets de 100 Euro desti­ nés à être mis en circulation dans 7 des Etats de la zone Euro (le Benelux, la France, la Finlande, la Grèce et le Portugal). La réalisa­ tion technique a été confiée à une société finlandaise, la BCL ayant en charge le contrôle de qualité de ces billets. ■

2 002

02/01: RTL Group cède sa participation dans deux radios suédoises, Lugna Favoriter et WOW 105,5 à Modem Times Group. ... 04/01: Le Groupe Dexia annonce la création de Dexia Pension Fund, première 'ASSEP' (Association d'Epargne Pension) présentant une structure à compartiments multiples. ... 11/01: Ouverture d'une nouvelle liaison aérienne pour Cargolux: destination Penang, la 'Silicon Valley' de la Malaisie. ... 22/01: Présentation, à Paris, du rapport parlementaire français sur le Luxembourg, qui présente le pays comme un paradis bancaire au sein de l'Union européenne et un obsta­ cle à la lutte contre le blanchiment.... 22/01: Début de l'affaire Kralowetz, du nom du gérant de la société de transport inter­ national United Cargo Lux GmbH, interpellé suite à une perquisition sous commission rogatoire allemande dans les bureaux de la société, à Luxembourg. ... 30/01: Lancement de Tango TV, première télé commerciale luxembourgeoise concurrente de RTL. ... 31/01: La plate forme d'Internet banking Tmiweb' cesse ses activités après à peine un an d'existence. ■ paperJam 01.2003

Actualité 025


Dessine-moi une ville... -> La reconversion des friches d'Esch-Belval a désormais un visage Depuis le 8 février 2002, on sait enfin quel cabinet d 'a rc h i­ tectes présidera aux destinés de la rénovation des friches in d u s­ trielles de Esch-Belval. Il s'a g it du Néerlandais Jo Coenen & Co., dont le jury a p articulière­ m ent apprécié la qualité urbanistique du projet, son respect de l'e n v iro n n e m e n t et son aspect novateur. Les 120 hectares de terrains disponibles, qui seront propriété définitive de la société de déve­ loppem ent A gora d 'ic i à la fin de l'année 2002, seront divisés en cinq éléments, avec notam m ent un q u a rtie r d 'h a b ita tio n (pour 7.000 ha b itan ts), des p ô le s d 'a ctivité s dans le secteur te r­ tiaire (pour 30.000 em plois) et la très attendue Cité des sciences,

pour un to u t qui se veut “ville du troisièm e m illénaire" qui s 'a rti­ culera autour de deux ch e m i­ nées "d 'o rig in e " qui resteront en l'état. Certains projets d 'im p la n ta ­ tion ont déjà été dévoilés: DexiaBIL, par exemple, installera un com plexe adm inistratif de huit bâtim ents, dom iné par une to u r de 70 m ètres de haut. La ca p a ­ cité de l'ensem ble, qui co m p lé ­ tera l'a c tu e l siège so cia l de Luxem bourg, aura une capacité totale de 3.000 postes de travail. Début des travaux pour le pre­ mier trim estre 2003 et prem iers e m m énagem ents p ro g ra m m é s en 2005. Autre annonce o fficie lle : la c o n s tru c tio n d 'u n co m p le xe musical (salle de concert rock,

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s tu d io s , e sp a ce m u ltim é d ia ) approuvée d é finitivem ent par le g o u v e rn e m e n t début novem bre. "Les m arques d ’in ­ té rê ts s o n t n o m b re u se s ta n t p o u r ce q u i concerne le G rand Duché que l ’étranger, p a rtic u ­ liè re m e n t Allem agne, Hollande, B e lg iq u e e t F ra n ce " p ré cise R obert Kocian, C o nseiller de directio n de Agora, au sujet des a u tre s p ro je ts en c o u rs de négociation. Les prem iers travaux en vue du dép la cem e n t de la voie fe r­ rée d ’A rbed sur le site de Esch Belval do ive n t d é b ute r au pre­ m ier trim e stre 2003 et un p ro ­ g ra m m e d ’in fo rm a tio n du pu b lic sera alors mis en place. Sur dix ans, l'E ta t d o it y investir 1,25 m illiard d'E uro. ■

FEVRIER

2 00 2

01/02: Clearstream International est en voie de passer définitivement sous pavillon allemand, après l'annonce de l'intention du rachat, par Deutsche Bôrse, des 50% détenus par l'autre actionnaire, Cedel, pour un montant de 1,6 milliard d'E uro.... 02/02 : Tango TV on air ! C'est parti pour la première chaîne commerciale luxembourgeoise con­ currente de RTL. ... 08/02: La Commission européenne envoie un avis motivé au Luxembourg lui demandant de ne plus imposer un système obligatoire de bonus-malus pour l'assurance responsabilité civile autom obile.... 08/02: Fujitsu Ltd. annonce une réorganisation de ses activités de services et de Consulting: DMR Consulting Luxembourg sera intégrée au sein de Fujitsu Consulting au 1er avril. ... 12/02: RTL Group annonce l'extension de son réseau de régie publicitaire "on-line", IP-Web.net, vers un neuvième pays, l'Espagne, via l'intégration de Antena 3 Network, la filiale spécialisée en ventes en ligne de la chaîne ibérique Antena 3. ... 18/02: Première cotation en Bourse de Arcelor, né de la fusion des trois grands sidérurgistes européens Aceralia, Arbed, et Usinor. ... 22/02: Le gouverne­ ment luxembourgeois annonce son intention de plaider le dossier du bonus-malus devant la Cour de Justice des Communautés Européennes (voir 08/02) ... 22/02: La SNCI lance un nouveau prêt dit 'de démarrage' ayant pour but de pallier l’insuffisance de fonds propres pour les jeunes créateurs ou de repreneurs d ’entreprises. ■

026 Actualité

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. S a t i e de r é c e p t i o n U t o p o l i s .

. 4 5 , bd J . F . K e n n e d y

B . P . 2 5 5 1 ........... L - 1 0 2 5 L u x e m b o u r g . . .

T é l : + 3 5 2 2 6 0 9 4 1 9 1 ...........F a x : + 3 5 2 2 6 0 9 4 1 9 2 .


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Le FMI positif, mais mesuré -> Luxembourg n'a pas à se plaindre de l'évaluation annuelle du Fonds monétaire international Un peu avant les fêtes de Noël 2001, H orst Kohler, D irecteur général du Fonds monétaire inter­ national, avait rendu une ultime visite à la Banque centrale du Luxem bourg dans le cadre du tra­ d itio n n e l "Financial S e cto r Assessm ent Program " qui y a été réalisé. C 'est le 11 mars 2002 que l'institution a rendu son verdict, sous la form e d 'un rapport de cinq pages pour lequel le pays n'a pas trop à rougir, en particu­ lier son secteur financier. De quoi justifier le sourire de Luc Frieden lors de la présentation publique de ce rapport (photo). Il est en effet qualifié de "soli­ de, efficient e t bien surveillée" et p o u r lequel "aucune faiblesse majeure q u i p o u rra it provoquer

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des risques systémiques n'a été identifiée", même si une vigilance accrue, en matière de contrôle transfrontalier, notam m ent, est demandée, en raison du "risque de réputation" auquel le pays est particulièrement sensible. Les spécialistes du FMI n'en tiren t pas m oins quelques signaux d'alarm e, en perspective, notamment, d ’une croissance à venir qui s'annonce forcém ent moins forte que celle vécue au cours de la dernière décennie, recommandant à l'Etat de mener "une p o litiq u e budgétaire plus prudente fondée sur des p rojec­ tions prudentes de la croissance tendancielle e t axée sur le renfor­ cem ent du système de sécurité sociale".

MARS

Le F onds M onétaire ju g e n o ta m m e n t so u h a ita b le "d 'a d o p te r une stratégie volon­ tariste en m atière de réform e du m arché du travail et du m arché des biens p o u r accroître /'adap­ ta bilité e t l'e fficie nce de l'é c o ­ nomie, e t de co n tin ue r de sou­ te n ir le se cte ur financier en le surveillant efficacem ent". Outre la prévision - certes non dram atique - d'un déficit du budget de l'adm inistration centrale dès 2002, le FMI e sti­ me "nécessaire d 'am é lio rer la gestion des a ctifs dans le se c­ te u r p u b lic ", ainsi q ue de m odérer les salaires dans la période à venir afin de rétablir les marges de bénéfices. ■

2 0 0 2

01/03: Le franc luxembourgeois est définitivement retiré de la circulation, cédant sa place à l'Euro. ... 06/03: Easynet ouvre un POP (Point Of Presence) au Luxembourg. ... 18/03: La Commission européenne introduit un recours devant la Cour de Justice européenne contre le Luxembourg pour non-communication des mesures nationales de transposition de la Directive 98/5/CE sur l'établissement des avocats.... 18/03: Annonce de la mise en place d'un label qualité destiné aux sites de commerce électronique. ... 21/03: La Commission européenne introduit un recours devant la Cour de Justice européenne contre le Luxembourg concernant son système oblig­ atoire de bonus/malus pour l'assurance responsabilité civile automobile. ... 26/03: Feu vert du ministère de l’Environnement pour la réouverture de la Kulturfabrik à Esch-sur-AIzette. ... 28/03: A Kourou, Astra 3A le treiz­ ième satellite de la flotte, est lancé et mis en orbite à 23,5°Est avec succès. ... 31/03: Le patrimoine global net des organismes de placement collectif au Luxembourg atteint le niveau record de 967,73 milliards d'Euro. ■

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Actualité 029


Clearstream spricht deutsch -> Les actionnaires de Clearstream approuvent la prise de contrôle à 100% de Deutsche Bôrse Le troisième essai a donc été le bon. Après l'échec, en novembre 2000, d'un rapprochem ent avec la Bourse de Londres, dans le cadre d'un projet iX m ort-né, puis celui du rachat manqué, il y a un an, du Liffe, le marché à term e et de produits dérivés de Londres (finalement tom bé entre les mains d'Euronext), Deutsche Bôrse est parvenue à réaliser un gros coup avec la prise de contrôle à 100% de la cham bre de règlem entcompensation Clearstream, dont elle ne détenait jusqu'alors que 50%. Le 1er février 2002, la proposi­ tion d'un rachat des autres parts, propriété de Cedel International, avait été était lancée. Elle a été concrétisée le 16 avril, avec l'an­

nonce d 'un e appro b a tio n de 83,2% des actionnaires de Cedel (les deux tiers, au m inim um , étaient requis), l'opération se chif­ fran t au to ta l à 1,74 m illiard d'Euro. Cette acquisition com plète la panoplie des services offerts par Deutsche Bôrse, qui com prenait déjà une plate-form e de négocia­ tion, avec un marché action et un marché à terme (Francfort détient 50% d'Eurex, le leader mondial en la matière). Vu du côté de Clearstream , ce tte o ption est jugée "la p lu s pragm atique, rationnelle et prom etteuse" par André Roelants, nouveau CEO de la société, qui a succédé à André Lussi, em porté par le séisme qui a suivi la parution du livre

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“R é vé la tio n $ “ au printe m p s 2001. Q uid de l'a ve n ir de Clearstream à Luxembourg? M. Roelants a, sem ble-t-il, pris cer­ taines p ré cautions préalables, avec n o tam m e nt l'a cq u isitio n d 'un nouveau siège social, au K irchberg, a b rita n t quelque 3.000 postes de travail, et qui devrait com m encé à être occupé à partir du 2è trim estre 2003. "Une place financière telle que le Luxem bourg ne p e u t pas se per­ m ettre de voir réduite les activi­ tés de Clearstream" a-t-il préci­ sé. A vec près de 1.200 em ployés, il est vrai que la socié­ té fait, de surcroît, partie des quinze principaux em ployeurs au grand-duché. ■

AVRIL

2 0 0 2

08/04: Annonce d'un partenariat entre SES Global, Alcatel et Gillat Systems pour la création d'une société commune de services de communication large bande par satellites. ... 11/04: Arcelor signe avec Nippon Steel Corporation et TataSteel un accord de coopération technique destiné fournir à l’industrie automobile indienne des solutions acier efficaces et d ’améliorer l’efficacité et les performances des trois partenaires. ... 19/04: Signature d'un accord de principe pour la fusion d'Andersen Luxembourg au sein de Ernst&Young Luxembourg. ... 24/04: Christian Heinzmann informe le comité de direction de Luxair de son intention de quitter son poste de directeur général pour prendre les commandes de la Société nationale des chemins de fer belges. ... 29/04: Regroupement des activités des sociétés Exceed et Topics sous la même bannière d'Alti. ... 30/04: Heinzmann II, le retour: une semaine après l'annonce de son départ, le directeur général de Luxair, victime de pressions politiques et syndicales, renonce à son nouveau poste à la SNCB 30/04: Le "World Competitiveness Yearbook 2002" de l'Institute for Management Development (IMD) de Lausanne positionne le Luxembourg comme le troisième pays le plus compétitif au monde derrière la Finlande et les Etats-Unis. ■

030 A ctualité

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ll

wrrs, doucement

mais sûrement

-> La téléphonie mobile de 3e génération est en gestation, loin de la délirante euphorie de l'année 2000 C 'e st en to u te discrétion que le Luxem bourg a procédé à l'a t­ tribu tio n des licences d 'e xp lo ita ­ tion des réseaux téléphoniques UMTS de 3* génération. Alors que le gouvernem ent avait ouvert la porte à quatre opérateurs pour un "concours de beauté", trois, seulement, ont été candidats et, finalem ent, sélectionnés. Le 22 mai, Tango, O range et l'Entreprise des P&T (par ordre de mérite) ont ainsi obtenu leur ticket, soit, to u t de même, deux ans après que le gouvernem ent ait arrêté les principes de base de l'in tro d u ctio n de l'UM TS au G ran d -D u ch é. Un q u atrièm e acteur, C egecom , a u ra it bien aimé être de la partie. M ais faute du soutien d'un partenaire "expé­ rim enté" - m ais aussi financière­

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ment bien armé, on le devine l'opérateur alternatif a déclaré forfait dès le 29 mars, jo u r d ’ou­ verture de la consultation. Initialement, la sélection des candidats aurait dû être bouclée avant l'été 2001 et les services être d isp o n ib le s d é b u t 2002. Mais les lenteurs adm inistratives (le règlement grand-ducal fixant le cahier des charges a été pro­ mulgué le 14 décem bre... 2001) et surtout le brutal ralentissem ent de la vague Télécom en ont d é ci­ dé autrement. Et maintenant ? Du cô té des opérateurs, la discrétion reste de mise et l'in c e rtitu d e dem eure toujours quant aux possibilités de déploiem ent du réseau, lequel nécessite un nombre plus im por­ ta n t d 'a n te n n e s que p o u r le

MAI

GSM. Tango espère to u jo urs la n ce r les prem iers services pour la fin janvier, s'appuyant sur l'expérience déjà acquise en Suède, alors que les P&T conti­ nuent de développer leurs appli­ cations en interne. Orange, pour sa part, a établi une présence physique dans un centre d 'a f­ faires à Luxembourg et travaille aussi a ctive m e n t au projet. "C 'est aux opérateurs concernés de faire preuve d ’im agination et de p riv ilé g ie r le p a rta g e des infrastructures. II faut à tout prix p la ce r la concurrence non pas su r le terrain des équipements, mais des services offerts" pré­ vie n t le m inistre François Biltgen. Imagination pour les uns et patience pour les autres, à chacun sa croix... ■

2 002

03/05: Le Luxembourg succède à la Lituanie pour la présidence du Conseil de l'Europe pour une durée de six mois. ... 06/05: Nouveau refus de la part de l'Institut Luxembourgeois de Régulation d'approuver les modalités de l'offre tech­ nique et tarifaire d'interconnexion des P&T pour l'année 2002: un expert externe est nommé pour faire avancer le dossier. ... 07/05: Deux projets sur les huit primés dans le cadre du concours interrégional de Business Plans "1,2,3 Go !" sont luxembourgeois: Xena Recruitment Software (logiciel multi-fonctionnel destiné à faciliter le recrutement et la gestion des ressources humaines) et Micro-Macro Material Modeling (modélisation numérique de matériaux composites) ... 08/05: Le conseil d'administration de Luxair donne son feu vert définitif pour la poursuite du mandat de M. Heinzmann.... 08/05: Conséquence de la nomination de Francis Mer en tant que ministre des Finances du nouveau gouvernement français: le Luxembourgeois Joseph Kinsch se retrouve seul à la présidence du Conseil d'Administration d'Arcelor.... 13/05: Selon les données publiées par le Statec, les prévisions de croissance du PIB au Luxembourg sont revues à la baisse: 3,5% contre les 5% prévus initialement, et à peine 3% envisagés pour 2003. ... 22/05: Le Tribunal de grande instance de Nanterre condamne Le Figaro à verser 1 Euro de dommages et intérêts à Clearstream Banking ... 29/05: Le Statec pub­ lie le classement annuel des entreprises luxembourgeoises selon le nombre d'employés au 31 décembre: le groupe Arbed (7.020 employés) domine toujours loin devant le Groupe Cactus (3.680), Goodyear (3.590), les CFL (3.220) et Dexia-BIL (3.070). ■ paperJam 01.2003

Actualité 031


Un géant s'en est allé -> Européen avant l'heure, Pierre Werner a profondément marqué l'histoire politique du Luxembourg Il est des homm es dont on se d it qu'ils sont immortels tant leur charism e et l'a ctio n qu 'ils ont mené marquent les esprits. Pierre Werner est de ceux-là, et l'annon­ ce de son décès, le 24 juin 2002, à l'âge de 88 ans, lui a définitive­ ment ouvert les p ortes de la reconnaissance éternelle. Les hommages ont été una­ nimes - que ce soit parmi ses alliés politiques ou bien ses adversaires - p o u r saluer la mémoire de ce grand homm e d'Etat visionnaire, m inistre des Finances entre 1953 et 1974 et Président du Gouvernement entre 1964 et 1974, puis entre 1979 et 1984. "Quand un hom m e pa rt p o u r toujours, sa m ort serre les hommes qui l ’entourent dans un gouffre. Quand un grand homm e

décède, ce gouffre est particuliè­ rem ent béant. Pierre Werner était un grand hom m e" a résumé le prem ier m inistre Jean-C laude Juncker lors de l'homm age rendu à la Chambre des députés. Pierre Werner aimait à dire qu'il a épousé la politique par profond attachem ent à son pays. C 'est ensuite son sens de l'anticipation qui l'a amené à consacrer son énergie à jeter les bases du déve­ loppement de la Place financière luxembourgeoise avec le succès que l'on sait. Mais Pierre Werner, c'est aussi un des acteurs essentiels dans le rayonnem ent européen du Luxembourg. On lui doit ainsi la présence, au Grand-Duché, de la BEI, de l’Office des publications des Com munautés européennes

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ou bien encore de l'In s titu t Eurostat. Son a c tio n e u ro p é e n n e a connu, par ailleurs, un certain couro n n e m e n t en 1970, lors­ q u 'il présida ainsi un groupe d 'é tu d e s spécial qui é ta blit les prém ices d 'u n plan par étapes de l'u n io n é c o n o m iq u e et m o n é ta ire au sein de la C om m unauté européenne. Un "Plan W erner", ad o pté en mars 1971, qui débouchera, près de 30 ans plus tard, sur l'E u ro ... Au Luxem bourg, on n 'ava it pas attendu son décès pour s'en rap p e le r: en m ars 2001, la B a nque C e n tra le du Luxem bourg avait déjà baptisé de du nom de Pierre W erner son im m euble to u t récem m ent rénové. ■

JUIN

2 0 0 2

01/06: Indexation des salaires et traitements de 2,5%. ... 07/06: Concrétisation juridique de la fusion entre les compag­ nies d'assurances-vie luxembourgeoises CGA Vie, GeneraLife et Fortis Luxembourg Vie, désormais réunies sous la seule entité Fortis Luxembourg Vie.... 11/06: Plusieurs dizaines d'emplois sont menacés à la suite de l'annonce de l'intégration programmée de la Banque Ferrier Lullin (Luxembourg) S.A. au sein de UBS (Luxembourg) S.A 13/06: Présentation du plan d'action national pour l'emploi 2002, qui met notamment l'accent sur le renforcement des mesures destinées à aug­ menter le taux de participation au marché de l'emploi des travailleurs âgés de plus de 55 ans et des femmes, ainsi qu'une application efficace de la loi-cadre sur la formation continue. ... 14/06: Les comptes 2001 de l'Entreprise des P&T, qui affichent un net recul des bénéfices sont approuvés par le gouvernement: le montant du dividende reversé s'élève à 23 millions d'Euro alors que 22,6 autres millions sont affectés au fonds de réserve de l'entreprise. ... 15/06: Le début de la fin pour le cabinet d'audit Andersen, que la justice américaine a jugé coupable dans l’affaire de la faillite retentissante d'Enron, en décembre 2001. ... 17/06: Les CFL présentent leurs résultats 2001: chiffre d'affaires (359,17 millions d ’Euro) et trafic voyageur en hausse, mais activité fret en fort déficit. ... 22/06: Premier trimestre 2002 difficile pour Arcelor, qui affiche une perte nette de 24 millions d'Euro (contre un bénéfice de 186 millions d'Euro pour la même période de l'année précédente) et un chiffre d'affaires de 6,824 milliards d'Euro, en chute de 7%. ■

032 Actualité

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Nous trions, et nous savons p O U t

L e tri sélectif et la collecte des em ballages sont entrés dans notre vie quotidienne. Ce qui devient jou r après jo u r une habitude est une contribution précieuse à la préservation de la qualité de l'environ nem ent que nous laisserons à nos enfants et petits-enfants en héritage. A v e c VALORLUX et grâce aux co m m u n e s pa rticipa n te s ce sont au jourd'h ui plus de 60 kg par habitant et par an de d échets d 'e m b alla g e s qui suivent les filières de recyclage. E n se m b le , nous pouvons faire m ieux et nous savons p o u r qui !

VALÄRLUX Le recyclage nous concerne tous. Lig n e spéciale co m m u n e s: 37 00 06-20 Fax: 37 11 37 e -m a il: m e s s a g e @ v a io riu x .iu h t tp ://w w w .v a lo r lu x .lu


le conte n’est plus bon -> Le prestigieux cabinet international n'a pas survécu à l'affaire Enron. À Luxembourg, c'est Ernst&Young qui a en tiré profit Il aura suffi d ’un seul scandale financier, certes énorm e, pour jeter à terre un colosse de près de 90 ans. La m onstrueuse faillite de Enron (11 milliards de dollars de pertes), les m alversations qui l'o n t entouré auront été fatales à Andersen, référence m ondiale en m atière d 'a u d it et de conseil, im pliqué de près dans le dossier, et déclaré coupable par le dépar­ tem ent de la Justice américaine. 85 000 em ployés présents dans 84 bureaux aux quatre coins du m onde se retrouvent du jour au lendemain com m e pestiférés, et to u t le réseau se voit démantelé en l'espace de quelques mois, chaque entité se voyant fusionné avec les a utres principa u x acteurs du marché, Deloitte &

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Touche et Ernst & Young en tête. À Luxembourg, Andersen était présent depuis 1979, et em ployait quelque 400 profes­ sionnels de 16 nationalités diffé­ rentes. Le 19 avril 2002, un accord de principe pour une alliance avec Ernst&Young était annoncé, et le 1* juillet, le dra­ peau Ernst&Young flottait définiti­ vement devant les locaux de feu Andersen Luxem bourg au Kirchberg. "C 'e st une fusion d'égal à égal" tient à préciser Ken Hay, le CEO de la nouvelle entité forte de quelque 600 employés, qui vise com m e objectif "d'être numéro un ou deux dans tous les dom aines d 'a c tiv ité que nous couvrons dans un horizon de trois ans".

J UI LLET

Au jo u rd 'h u i, le "nouveau" Ernst&Young com pte 580 sala­ riés, répartis sur les deux sites e xistant (celui de E&Y à M unsbach et d'A ndersen au Kirchberg) d o n t 35 nouveaux recrutés depuis le 1“ juillet. Q uant aux conséquences sociales, elles ont été relative­ ment limitées, puisque le plan social qui a touché une cinquan­ taine de personnes ne concer­ nait pas des employés directe­ ment liés au marché luxembour­ geois; mais faisant partie d'une structure IT internationale basée à Luxembourg et chargée du développem ent de programmes inform atiques internationaux pour usage interne au groupe Andersen. ■

2 002

03/07: Les députés luxembourgeois se prononcent en faveur du permis à points à Luxembourg et d'une comptabilité "virtuelle" pour les automobilistes étrangers circulant au grand-duché. ... 03/07: La Bourse de Luxembourg annonce un premier semestre "record" avec un total de 25.109 lignes de cotation, qui se répartissent en 17.767 obligations, 270 actions, 5.577 OPC, ainsi que 1.495 warrants et autres valeurs. ... 06-07/07: Pour la première fois dans l'histoire du Tour de France, une ville étrangère - en l'occurrence Luxembourg - accueille le grand départ de l'épreuve pour la seconde fois. ... 08/07: Les actionnaires de Luxair décident de racheter, au prorata de leur participation, les 12,11% cédés par RTL Group, ce qui barre la route à SAT Flugbetrieb, une société de leasing d'avions, qui était prête à débourser douze millions de dollars pour entrer dans le capital de la compagnie aérienne luxembourgeoise. ... 08/07: Incarcération de Peter Friederich, l'ambassadeur de la Suisse au Luxembourg, accusé d'avoir blanchi au Grand-Duché plusieurs centaines de millions de francs suisses et falsifié des documents.... 08/07: Mise en faillite de la société Aurora, qui souhaiter dévelop­ per une plate-forme de convergence numérique (TV payante, Internet, jeux interactifs) 10/07: Les députés adoptent enfin la loi relative à l'agrandissement et à la modernisation de l'aéroport du Findel, et confèrent la gestion du nouvel aéro­ port à une société privée. Le projet d'extension se chiffre à la modique somme de 324,33 millions d'Euro, et permettra l'accueil de 4 millions de passagers par an, contre 1,6 million actuellement.... 19/07: L'ILR décide d'approuver les modal­ ités techniques de l'offre d'interconnexion pour l'année 2002 (RIO-2002) telles que proposées par l'Entreprise des P&T, mais en refuse toujours les modalités tarifaires. Un avertissement est par ailleurs prononcé à l'encontre des P&T. * paperJam 01.2003

A ctualité 035


MilNcom pleure son guide -> Jan Stenbeck, décédé à Paris, laisse derrière lui un solide empire dans le monde des médias et télécommunications Apprécié des uns pour son côté visionnaire et son énergie entrepreneuriale qui n ’avait d ’égale que son im agination; d étesté des autres qui ne voyaient en lui q u ’un despote industriel régnant sans partage sur son empire, Jan Stenbeck suscitait toutes sortes de senti­ ments, sauf l’indifférence. Terrassé, à l'H ôpital américain de Neuilly, par une crise car­ diaque, le 19 août 2002, à l'âge de 59 ans, il laissera néanmoins le souvenir marquant d'un patron certainement hors norme, qui a tenté beaucoup de co u p s de poker et les a en grande partie gagnés. Héritier du groupe Kinnevik à la m ort de son père, à la fin des années 70, et seul maître à bord après en avoir écarté ses deux

sœurs, Stenbeck n'est certes pas ce q u ’on pourrait appeler un 'self made man'. Mais son inventivité et sa grande déterm ination lui ont permis de faire tom ber un grand nombre de barrières et d'acquérir une réputation de businessman intraitable. Le m onopole de la télévision publique en Scandinavie fu t le premier à tom ber sous ses coups de boutoir. Sa chaîne com m er­ ciale, TV3, ém ettant à partir de... Londres, arriva jusqu'en Suède, en 1987, via le satellite Astra 1A de la SES, dont il fut, du coup, un des prem iers et p rin cip a u x actionnaires "privés", détenant 10% du capital jusqu'en 1990. Plus rien, dès lors, n'arrêta S tenbeck, que l'on retrouve notam m ent à l'origine de la créa­ tion du groupe Tele2, présent

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au jo u rd 'h ui dans 21 pays en Europe, ou bien du développe­ m ent, à partir de 1995, du q u o ti­ dien g ra tu it d 'in fo rm a tio n s Metro, aujourd'hui diffusé dans 15 pays et tiré à plus de 4 m il­ lions d'exem plaires... Entre L u xem bourg et Stenbeck, les liens étaient bien plu s que p ro fessionnels, puisque c'e st au Grand-Duché, dans une résidence hautem ent su rve illé e à Bertrange, que l'hom m e d'affaires vivait depuis une bonne dizaine d'années. “Un hom m e avec un charisme énorm e e t un visionnaire com m e il n 'e n existe pas bea uco u p " reg re tte Je a n -C la u d e Bintz, a d m in istra te u r-d é lé g u é de Tango-Tele2 à Luxembourg, et qui l'aura côtoyé pendant 13 ans. ■

A O Û T - S EPT EM BRE

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13/08: pas de vacances pour RTL Group, qui annonce le rachat, pour 170 millions d'Euro, des actifs du groupe alle­ mand Holtzbrinck, notamment 47,3% de participation dans la chaîne commerciale n-tv, leader de l'information en Allemagne. ... 15/08: Un accord de financement est signé entre le ministère de l'Economie, la U.S. Export-Import Bank et Cargolux en vue du financement d'un douzième Boeing 747-400F. Montant de la facture: approximativement 150 millions d'Euro, ... 09/09: André Roelants, CEO de Clearstream International, est nommé membre du Comité exécutif de Deutsche Bôrse, dont il devient vice-président. ... 12/09: En dépit d'un bénéfice net en repli de 15,3% (125,2 millions d'Euro), en raison des charges liées à l'acquisition de SES Americom, SES Global renforce, au pre­ mier semestre 2002, sa position de leader mondial avec un chiffre d'affaires de 721,1 millions d'Euro (+58,5%) et un résultat d ’exploitation de 298,4 millions d’Euro (+16,2%). ... 13/09: Lancement à Luxembourg de K Bridge, nouveau fonds de pension international de type association d’épargne-pension, à l’initiative de Kaupthing hf. Reykjavik et Kaupthing Services S.A. Lausanne. ... 23/09: Cerametal était une des dernières entreprises "700%" luxembour­ geoises d'envergure mondiale. Ce n'est plus le cas après l'annonce de la fusion avec les Autrichiens de Plansee Tizit, en vue de créer, à Luxembourg, Ceratizit, un des leaders mondiaux dans la fabrication des produits en carbure.«

036 Actualité

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créez

noëlisez

1N Noëliser : façon m oderne de créer o un m om ent de joie en fam ille et de le rendre encore plus fort en invitant du Crémant Gales autour du sapin.

animez fêtez rassemblez


Une main de fer dans un gant de ve lo urs... l'Alfa 156 est une meneuse qui sait prendre soin de son monde. Son équipement de série rem arquable et sa finition soignée mettent en a va n t une a utre de s e s q u a lité s :

L 3 fO T C 6

dO persuasion

la beauté. Derrière la calandre m ythique, 0)65 m otor'sations hautes perform ances essence ou turbodiesel, de 115 à 250 ch, dévoilent encore un autre a to ut: la puis­ sance. Boîtes de vitesses m écaniques à 5 ou 6 rapports ou boîte séquentielle Selespeed, la technologie Alfa Romeo place aux bouts de vos doigts un autre aspect m a jeur: la sérénité. Nous vous invitons à venir essayer l'Alfa 156 chez votre conces­ sionnaire pour vous permettre de découvrir l'atout cœ ur d'Alfa Rom eo: le plaisir de conduire.

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^Retour à l'ordinaire -> La croissance du PIB ne sera que de 1% pour 2002. Le Luxembourg tombe de haut après l'euphorie de la fin du XXè siècle “Un pays, p o u r être heureux, n'a pas besoin d'une croissance de 8%". Le premier m inistre JeanClaude Juncker, dans ces mêmes colonnes (paperJam 03.2002, page 149), tenait à relativiser le poids des fortes perform ances économ iques du Luxembourg de ces dernières années (minimum de 6% de croissance annuelle du PIB en volum e entre 1997 et 2000). Bien lui en a pris, à la lec­ ture de l'estim ation d'octo b re des com ptes nationaux publiés par le Statec le 3 octobre 2002, limitant à 1 % une croissance 2001 encore estimée à 3,5% cinq m ois plus tô t. Un peu plus tard, la Com mission européenne tablera même sur 0,1 % p o u r l'année 2002. Autrem ent dit, rien... La faute à qui? "A u nouveau monolithism e de la structure éco­

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nomique, concentrée su r les ser­ vices financiers" tra n ch e le Statec, qui constate la baisse réelle de 2,7% en term es de valeur ajoutée de ce secteur, alors que le reste de l'économ ie affiche une progression de 3,8% . Le recul de la croissance des e xp o rta tio n s (de 2 ,5 % , entre 1999 et 2000 à 1,2% entre 2000 et 2001) et la hausse des im por­ tations (de 2,6% à 4,5% ) n'on t rien arrangé au tableau. Pour autant, les discours o ffi­ ciels refusent de céder à une que lco nq u e m orosité. Henri G rethen tie n t à relativiser le constat de faiblesse du secteur financier, estim ant q u 'e n son sein, certaines activités sont en croissance. "Il faut m aintenant aller à /'encontre de l'évolution globale e t favoriser davantage la

O C T O B R E

d ive rsificatio n économ ique. L 'attitude du NIM BY (“N ot In M y BackYard") d e vra it être remise en question" tranche le ministre de l'Economie. Jean-Claude Juncker, qui a certes noté que “la situation est d ’une certaine gravité", garde la tête froide et met en avant les e xcé d en ts budgétaires pour 2001 qui se chiffreront à 6,1% du PIB, sot le taux le plus élevé des 12 pays de la zone Euro. Il annonce par ailleurs de pro­ chains "im portants investisse­ m ents am éricains à Luxembourg". Quoi qu'il en soit, la façon dont le pays saura gérer cette phase pour le moins particuliè­ re sera cla ire m e n t un des enjeux majeurs des années à venir. ■

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02/10: Le tribunal d'arrondissement de Luxembourg déclare la faillite de l'agence de communication Made By Sam's. ... 04/10: Bofferding reçoit le prix européen de l'environnement pour son procédé de brassage Merlin qui permet des économies d ’énergie de près de 40% au niveau de la salle de brassage et de 20% au niveau des besoins énergétiques de toute l’entreprise. ... 07/10: Inauguration officielle de la Luxembourg School of Finance, en présence du premier Ministre Jean-Claude Juncker. Début des cours prévue pour janvier 2003. ... 10/10: A 647,38 points, l'Indice LuxX de la Bourse de Luxembourg atteint son plus bas niveau depuis sa création, en janvier 1999. ... 15/10: Conséquence inat­ tendue d'un accident mortel survenu sur l'autoroute Luxembourg-Arlon: une utilisation massive des téléphones mobiles sature complètement le réseau LuxGSM, hors service plusieurs heures. ... 19/10: Dans son discours d’ou­ verture de la Foire internationale d’automne, le ministre de l’Economie, Henri Grethen a confirmé samedi que la crois­ sance restera en retrait des attentes, mais a demandé à ne pas céder à la panique et de faire une analyse objective de la situation. ... 25/10: Quelque 620 manifestants de Greenpeace, venus d'une trentaine de pays, occupent, toute la journée, les 28 stations service appartenant au groupe Esso à Luxembourg. Les militants écologistes reprochent au groupe pétrolier américain ExxonMobil son "rôle décisif dans le rejet du protocole de Kyoto" par les Etats-Unis. ■

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A ctualité 039


Derniers efforts avant la fin de l'année -> On ne s'est pas arrêté au mois de novembre, on continue toujours de travailler...

Projet de loi sur les OPC: vers un large consensus Depuis le temps qu'on en p arle... Le projet de loi n°5033 concer­ nant les organismes de placement collectif a enfin été déposé le 8 octobre 2002. Le texte, qui vise à transposer en droit luxembour­ geois deux directives euro­ péennes qui ont, elles-m êm es, rem is au goût du jo u r les précé­ dentes dispositions datant de décembre 1985 (lire aussi notre article consacré aux fonds d'in­ vestissement dans notre dossier "Le fu tu r de la p la c e fin a n c iè ­ re", paperJam 10.2002, page 084). Rappelons que le législateur a souhaité écrire un tout nouveau texte plutôt que de m odifier la loi existante au Luxembourg depuis mars 1988, laquelle avait déjà fait du pays un pionnier en matière d'OPC. Un avantage concurren­ tiel conservé, du reste, jusqu'à ce jour. Dans ses grandes lignes, ce projet

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de loi, établi en étroite collabora­ tion entre l'ALFI, l'A BBL et la CSSF, élargit le cham p des activi­ tés des sociétés de gestion et les autorise à effectuer, à côté de la gestion collective pour com pte d ’OPC, des activités de gestion discrétionnaire pour le com pte d ’investisseurs individuels et ins­ titutionnels, y com pris les fonds de pension. En outre, le projet de loi confère à ces sociétés de ges­ tion conform es aux nouvelles directives un ‘passep o rt euro­ péen’ et introduit les prospectus sim plifiés qui pourront être utili­ sés librem ent com m e docum ent de com m ercialisation dans les Etats membres. En ce qui concerne les place­ ments des OPCV M harm onisés, le projet de loi étend la gam me des actifs dans lesquels ceux-ci peuvent placer leurs avoirs et per­ met sous certaines conditions des placem ents en dépôts, en instru­ ments financiers dérivés, en ins­ trum ents du marché m onétaire et en parts d ’OPCV M et d ’autres OPC. Le texte adm et égalem ent sous certain es co n ditions les OPCV M reproduisant un indice reconnu.

En moins d'un mois, deux avis importants ont été rendus: celui de la Cham bre de Com m erce et celui du Conseil d'Etat. Dans les deux cas, la réaction à cette dém arche législative est large­ ment positive. "La Cham bre de C om m erce approuve l'approche adoptée p a r les auteurs du p ro ­ j e t d e loi de transposer d eux directives p a r le bia is d'une nouvelle lo i su r les O P C " note la prem ière, qui estime qu'il est "dans l'intérêt de la p la c e fin a n ­ cière q u e ce p ro jet de loi entre en vigueur le p lu s rapidem ent p o ssib le", notam m ent en raison de la très gran d e quantité d'OPCVM concernés par le texte. Du côté de la haute juridiction, le discours est similaire: "Au vu de l'im portance d es activités consi­ dérables de la p la c e fin a n ciè re d ans le do m a in e d es fo n d s d 'in ­ vestissem ent, le C onseil d 'E ta t estim e q u 'il est urgent et p r i­ m ordial qu e le législateur a d o p ­ te le p ro je t de loi dans des d éla is a u s si ra p p ro ch és q u e possible". Il est à prévoir que le texte, parti­ culièrem ent technique (et qui "présente u ne stru ctu re d'en-


sem b le claire et a p p ro p rié e ", note le Conseil d'Etat), ne ren­ contre que très peu d'avis défavo­ rables quant au fond, seule la form e de certains articles étant peut-être amenée à être retouchée. "Le Conseil d'E tat p a rta g e l'opi­ nion des m ilieux professionnels intéressés qui vo ien t dans ce p ro je t de loi un élém ent im por­ tant, voir l'essentiel, de l'arsenal ju rid iq u e de la p la c e fin a n ciè re à l'horizon 2004" rappelle l'avis de la haute juridiction.

Sybari Software : gamme complète pour Systemat

La gam m e com plète de l'entrepri­ se de logiciels am éricaine Sybari Software est désorm ais distribuée en Belgique et au Luxembourg par l'intermédiaire de Systemat. Sybari développe A ntigen, un logiciel de pointe qui protège les systèmes de m essagerie électro­ nique des virus inform atiques et autres attaques m alveillantes. G râce à cet accord, System at com plète son offre de produits de protection sur le m arché du Belux. Le contrat pourrait éven­ tuellem ent être étendu à d'autres pays, entre autres la France et le Portugal. Via cet accord signé avec Sybari Software, Systemat vise notam ­ m ent les entreprises d'au moins 25 employés. "L'accord p a s sé avec System at est une étape im por­ tante dans l'éla rg issem en t de nos activités en B elgique e t au L u xem b o u rg ", estim e p o u r sa part Scott Lehmann, D irecteur de la Com m unication EMOA chez Sybari Software.

Des moyens en plus pour la BEI A u 1er janvier 2003, le capital de la B anque E uropéenne d ’investissem ent, établie au Kirchberg, sera augm enté, pas­ sant de 100 milliards à 150 mil­ liards d ’Euro. D ans le m êm e temps, il est prévu que le pour­ centage du capital souscrit à ver­ ser par les Etats m em bres soit rabaissé de 6% à 5% et de couvrir le financem ent découlant de cette

augm entation de capital entière­ m ent par un recours à des réserves supplémentaires dispo­ nibles de la Banque. Cette augm entation de capital fait suite à celle déjà réalisée le 1er ja n v ie r 1999, qui avait, à l’époque, porté le capital souscrit de l’institution de 62,013 mil­ liards à 100 milliards d ’Euro. Elle se ju stifie tout naturellement par la progression de l’activité de la Banque au cours des dernières années et en vue de l’évolution probable des prêts, notamment au regard des besoins de finance­ m ent suscités par la préparation des pays candidats d ’Europe cen­ trale et orientale, de Malte et de C hypre et par les besoins de financem ent accrus dans d ’autres dom aines com m e par exemple le soutien à l ’économ ie de la connaissance. Au niveau du Luxembourg, la contribution passe de 124,67 mil­ lions à 187,016 millions d’Euro, soit quelques 0,1247% du capital total.

ment ou la dém ission de la victi­ me); la répression, inévitable, mais qui ne doit pas intervenir de manière précoce. Le gouvernem ent estime que c ’est par le partenariat social, le dia­ logue social et la création d ’un point de contact pour les victimes, pourquoi pas sous-traitée, sous le contrôle de l’Inspection du Travail et des Mines, à des personnes ou associations spécialisées. A noter qu ’avant la fin de l’année 2003 doit être transposée en droit national une directive européenne dédiée à la lutte contre la discri­ mination dans l’emploi, ce qui pourrait alors servir de base pos­ sible à un élargissement législatif.

Médiateur: la Chambre de Commerce s'interroge C ’est au tour de la Cham bre de Commerce d ’ém ettre un avis sur l’institution d ’un M édiateur au Luxem bourg, ju g é e nécessaire surtout au regard de l’augm enta­ tion de la population. Il en décou­ le en effet une augm entation cor­ rélative de la bureaucratie et de la technocratie au sein de l’adm inis­ tration publique, "avec le risque de dépersonnaliser les rapports

Aide aux énergies renouvelables : près de 2 000 subventions accordées

Harcèlement moral: quatre étapes pour y remédier

Dans le cadre de la proposition de Loi po rta n t m odification des délégations de personnel, le Gouvernem ent a pris position sur le texte, et en particulier sur le thèm e du harcèlem ent moral, du m obbing, du stress en général. Plutôt que de légiférer sans délai, le G ouvernem ent propose préférentiellement un plan d ’action qui se déclinerait en quatre étapes: la sensibilisation (prise de conscien­ ce générale systém atique au niveau national et sectoriel, mais surtout au niveau des entreprises); la prévention, par une am éliora­ tion du clim at de travail, sujet à aborder dans le cadre du débat sur la responsabilité sociale des entreprises (actuellem ent en cours au niveau de l’UE et que le M inistre du Travail et de l’Emploi doit lancer prochainem ent au niveau national); la médiation, qui doit com penser obligatoire­ m ent le désavantage d ’une approche se limitant à une législa­ tion purem ent répressive et qui est constitué par une intervention tar­ dive (souvent après le licencie­

En juillet 2001, le Luxem bourg mettait en œ uvre une législation instituant un régim e d ’aides pour la prom otion de l’utilisa­ tion rationnelle de l’énergie et la m ise en valeur des énergies renouvelable. Cinq mois plus tard, une prim e d ’encourage­ ment écologique pour l ’électri­ cité produite à partir de l ’éner­ gie éolienne, hydraulique, solai­ re, de la biom asse et du biogaz. Un an après, le bilan est plutôt encourageant, à la lum ière des prem ières statistiques établies. A la dem ande du député dém o­ crate Em ile C alm es, le secrétai­ re d ’Etat à l’environnem ent Eugène Berger a en effet rendu public les chiffres faisant état d ’un succès d e cette réglem en­ tation : En date du 25 octobre, 2.408 dem andes ont ainsi été introduites au total, dont 2 358 concernant le règlem ent grandducal du 17 ju ille t 2001 insti­ tuant un régim e d ’aides pour la prom otion de l’utilisation rationnelle de l’énergie et la m ise en valeur des sources d ’énergie renouvelables.

Sur ces 2.358 demandes, 260 sont actuellement en cours d ’évalua­ tion, alors que 163 autres sont en attente de la fourniture d ’infor­ mations supplémentaires. 1.863 subventions ont déjà été accor­ dées et 72 refus ont été exprimés. 13 des dossiers subventionnés concernent la biom asse (les chau­ dières à bois) et 288 concernent l’énergie solaire active (répartis en 99 dossiers pour l’énergie solaire active photovoltaïque et 189 pour l’énergie solaire active thermique). Pour ce qui est des 50 demandes pour la prime d ’encouragement écologique, 39 prim es ont été accordées, les 11 autres dossiers étant encore en cours d ’évalua­ tion. Ces 50 dossiers ont concer­ né les capteurs solaires photovoltaïques (20 dossiers), les installa­ tions fonctionnant au biogaz ( 13 dossiers) et les centrales hydro­ électriques ( 17 demandes). En dernier lieu, le secrétaire d'Etat a également précisé qu’au­ cune demande relative à l’énergie éolienne n'a été transm ise à ses services.

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entre l ’E ta t et se s cito yen s" craint-elle. À ses yeux, afin d ’éviter tout risque de C om m erce estim e q u ’afin d ’éviter tout risque de partialité du M édiateur, celui-ci doit être une personne politique­ ment neutre et indépendante, et q u ’il conviendra de solliciter uni­ quem ent par voie écrite, et non pas forcément par voie orale, ceci afin de conserver une trace de la dém arche en cas de mauvais fonc­ tionnem ent des services de médiation. Tout com m e la C ham bre des Employés Privés - qui, pour sa part, est carrément opposée au projet (lire paperJam 11.2002, p age 046) -, la C ham bre de C om m erce s ’oppose au droit d ’initiative législative que le législateur veut accorder au M édiateur, mais elle n ’en n ’esti­ me pas moins qu’il devrait être du devoir du M édiateur d ’attirer l’at­ tention de la C ham bre des Députés sur la nécessité d ’élabo­ rer ou d ’am ender une loi dans un domaine déterminé. Q uant à la question épineuse du statut du Médiateur, la Cham bre s’interroge sur la com patibilité du statut de fonctionnaire avec l’im ­ partialité sans faille qu’exige la fonction de médiateur, de même q u ’elle s ’oppose à l’opportunité donnée à un M édiateur issu du secteur privé, de se voir attribuer un poste dans l’adm inistration gouvernementale en cas de cessa­ tion de son mandat.

IPv6: premiers travaux pour la task force À l'initiative de l ’ISOC (Internet Society), la task force IPv6 a tenu sa prem ière réunion de tra­ vail début novem bre, dans le but d e rassem bler les p rincipaux acteurs du m arché p o u r entam er la réflexion sur les avantages que p o u rraien t am en er l'IP v 6 au L uxem bourg et de m ettre en com m un les connaissances sur le sujet. D e cette prem ière réunion, à laquelle n ’a pas p articip é de représentant de l ’Entreprise des P&T, est ressortie la nécessité de préparer l'avènem ent de cette nouvelle technologie en appor­ tant une form ation adéquate aux op érateurs. "La p lu p a r t des intervenants se sont m ontrés très intéressés à déployer l'IP vô dans des environnements profession­ nels. Certains y voient une avan­ cée p a rtic u liè re m e n t a p p ré­ ciable en matière de sécurité et d 'a u th en tifica tio n des u tilisa ­ teurs" a com m enté Jean Larock, In fo rm ation A n aly st à l'O b serv ato ire des N ouveaux M édias, qui a toutefois m is en

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garde contre les aspects de pro­ tection de la vie privée décou­ lant de l’am élioration de la sécu­ rité, le risque étant q u ’une adres­ se IP, devenue identifiant pro­ bant, ne soit pas utilisé à des fins com m erciales ou politiques inavouables... Prochaine réunion: le 7 février 2003, dans laquelle devrait être précisé les conditions de m ise en oeu v re des d ifféren ts projets évoqués.

Radios à Luxembourg : c’est reparti pour 10 ans !

le pour s'installer dans de nou­ veaux locaux plus fonctionnels au 13, avenue G aston D iderich à Luxembourg. Au cours des dernières années, A rchitext annonce avoir connu une forte croissance et travaille aujourd’hui avec une grande par­ tie des banques, assurances et sociétés de services de la place. Sa m éthode de travail se base sur une approche m odulaire: pour chaque étape du travail à effec­ tuer, la société fait ainsi appel aux meilleurs spécialistes disponibles sur le marché, via un vaste réseau de quelque 350 collaborateurs indépendants, lesquels sont tous spécialisés dans un domaine parti­ culier du processus de création (traducteurs, rédacteurs, jo u rn a­ listes et réviseurs).

10% de chez Deloitte sur la Touche... Les dégâts collatéraux accom pa­ g nant l'actuelle m utation des métiers de la consultance et de l'audit ont fait 60 nouvelles vic­ times: c'est le nom bre d'employés de D eloitte & Touche Luxembourg, touchés par un plan social annoncé à fin novembre. Confrontée, d'une part, au renfor­ cement de la législation relative à l ’indépendance entre les diffé­ rentes activités q u ’elle offre et, d'autre part, à la forte contraction de la dem ande pour certains ser­ vices de conseil et d ’assistance, la

L'Université de Luxembourg enfin dans les textes...

Le gouvernement a approuvé, au début du mois de novembre, le renouvellem ent d'autorisations d'émettre pour des radios à réseau d'émission et de radios locales. Sont ainsi renouvelées pour une durée de dix ans les autorisations d'ém ettre des radios à réseau Latina, DNR, ARA et Eldoradio, et pour cinq ans, les autorisations d'émettre des radios locales sui­ vantes: Radio Amizade, Radio Classique Bergem, Radio Gudd Laun, Radio Challenger, Radio Belle Vallée, Radio LRB, Lora, Radio Sym pa, Lokalradio vu M iedernach et Radio WAKY.

Nouvelle adresse pour Architext

Architext, société spécialisée en communication écrite, organisa­ trice, notamment, de séminaires relatifs à Information M apping (une méthode rédactionnelle stan­ dardisée pour analyser, structurer et présenter des informations), a dém énagé. Etablie depuis 1998 à Dondelange, elle a rallié la capita­

Cela aura pris du tem ps, mais le Conseil de gouvernem ent a enfin approuvé les principes d ’un pro­ je t de loi p ortant création de l’Université de Luxembourg. Un texte très attendu depuis le tem ps que le sujet est en cours de dis­ cussion, voire de négociations (lire notre article qui lui est consacré dans n otre édition paperJam 06.2002, page 084). L'objectif, lui, n'a pas changé: créer dans le pays une université qui réponde enfin aux exigences du m onde académique moderne, au travers d'une structure qui se veut spécialisée alliant recherche et enseignem ent, de taille réduite mais à rayonnem ent international. In terdisciplinarité; sym biose entre enseignem ent et recherche;

coopération internationale; m obi­ lité des étudiants et des cher­ cheurs; m ultilinguisme; accom pa­ gnem ent des étudiants: voici les principes fondateurs de l’Université de Luxembourg, am e­ née à organiser des formations ini­ tiales, avancées et doctorales, structurées sur trois niveaux: "b a ch elo r", "m aster" et doctorat ("PhD"). La structure ju rid iq u e de l’U niversité de Luxem bourg devrait être celle d ’un établisse­ ment public jouissant de l’autono­ m ie fin an cière, adm inistrative, pédagogique et scientifique; ses enseignem ents et sa recherche seront organisés en facultés et en centres interdisciplinaires.


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P E O P L E firm e n'a eu d'autre choix que d'envisager ces changements fon­ dam entaux d'ordre structurels. Au niveau international, quelques "retouches" avaient déjà été prati­ quées ces derniers tem ps. A Luxem bourg, les associés de D eloitte & Touche ont, à leur tour, décidé de recentrer les services à caractère non récurrent de la firm e et de réajuster la taille de certaines de ses entités. Une opération qui conduit donc à la suppression de 60 em plois soit près de 10% de ses effectifs et la m ise en œ uvre d ’un plan social signé le 26 novembre, et qui a perm is de sauver 10 em plois par rapport à ce qui était initiale­ ment envisagé. U ne cellule d'ac­ com pagnem ent spécialisée a par ailleurs été mise en place pour les salariés licenciés. Deloitte & Touche, prévoit, en de jolis term es, que ce resserrem ent de ses effectifs devrait "renforcer sa capacité à délivrer des ser­ vices non récurrents m ieux inté­ g rés, b én é ficia n t d es a touts d ’une fir m e m ultidisciplinaire a x é e s u r la q u a lité, to u t en g a ra n tissa n t une a d éq u a tio n appropriée entre les capacités de la fir m e e t les réalités fu tu re s d ’un m arché en p rofonde trans­ fo rm a tio n Pour l'heure, les restructurations annoncées ne concernent que la branche consultance, les autres activités (audit, expertise com p­ table, fiscalité, ...) étant toujours portées par un marché en crois­ sance.

Le marché du travail luxembourgeois sous le regard de Bruxelles

Com m ission suggère une amélio­ ration de ses outils de suivi et de la vérification de l'impact réel des mesures et réformes introduites. Il en va de même pour la qualité du travail ou les écarts de salaires entre les homm es et les femmes.

OPC : fort recul en septembre Du côté des organismes de place­ m ent collectif, la situation n ’a guère été em ballante au cours du m ois de septembre, où le patri­ m oine global net s’est limité à 835,59 milliards d ’Euro, en repli de plus de 4% par rapport au mois d ’août, et de 10% depuis le début de l’année, où ce patrimoine était encore de 928,45 milliards. Il est, concrètem ent, retombé au niveau qui était le sien fin septembre 2001.

Le chiffre le plus marquant du m ois est celui du désinvestisse­ m ent net en capital, qui s ’est élevé à 3,18 milliards d ’Euro; Il avait déjà été de 2,858 milliards au cours du mois de juin. Depuis, les chiffres avaient indiqué un retour à des niveaux d'investisse­ m ents nets plus conséquents (1,78 milliard en juillet et 3,47 milliards en août). Le nom bre d ’organismes de pla­ cem ent collectif pris en considé­ ration, lui, est de 1.960 contre 1.954 en août, pour un total de 7.814 unités sont actives sur la place financière. A u 30 septembre 2002, 25% de O PC luxembourgeois sont d ’ori­ gine suisse, 18,1% des Etats-Unis et 17% d ’A llem agne. L’Italie, avec 10,6%, est le dernier pays à afficher une part de marché à deux digits.

Changement de fonction ou changement d'entreprise? Adressez-nous un message (avec photo si possible): par e-mail à press@paperjam.lu ou par courrier: paperJam, People, BP 728, L-2017 Luxembourg

People P a trie k Za na s est le nouveau C ountry General Manager de U nisys B e lg iq u e e t Luxe m b ou rg . Il remplace, à ce poste, Robert Lam botte, qui quitte la société après 17 années co u ­ ronnées de succès, qui l'ont notam m ent amené à faire de l'entité belge et luxem bourgeoise une des filiales les plus flo rissantes de Unisys. Américain de nationalité et résidant bruxellois, Patriek Zanas est titulaire d 'une licence en Science Business A dm inistration et maîtrise parfaite­ ment le français et le néerlandais. Sa carrière entamée en 1983 dans le sec­ teur industriel s'e st poursuivie dans le dom aine des services financiers et des assurances. Il a notam m ent créé, en 1995, le départem ent IT Consulting de Business Consulting à Bruxelles. A com pter du 1er janvier 2003, il occupera également la fonction de Managing Principal G lobal Industries Continental Europe, Commercial.

Mouvement interne chez O exia-B IL: G uy B erte m e s, en charge des relations avec la presse, change de cap. Il est désormais en charge d'analyses et de la mise en place de procédures d'am élioration de productivité dans le réseau d'agences de la Banque.

Le g ro u p e s a in t-p a u l L uxe m b ou rg a procédé à un§ restructura­ tion au niveau d e ses organes dirigeants: M. le vicaire général Mathias Schiltz cède sa place de président du com ité exécutif à C h arle s R u pp e rt, 61 ans (photo), lequel est également nom mé vice-président du conseil d'adm inistration. A dm inistrateur de la société depuis 1987, M. Ruppert s'e st n o t­ am m ent illustrée dans le secteur financier. On lui d o it notamment le rapport actuariel (qui porte son nom) sur la réform e des pensions, réalisé en juillet 1975, pour le Conseil économ ique et social, et l'étude sur les incidences des fluctuations des cours de change sur le calcul et le paiement des pen­ sions aux travailleurs m igrants entre les Etats m em bres des Communautés européennes (1979). Banquier de 1979 à avril 2002 à la KBL, membre du com ité de direction dès 1989, adm inistrateur-directeur à partir de 1993, il fut pendant plusieurs années

La Comm ission européenne vient de faire paraître son analyse des progrès accomplis au cours de la 5è année de mise en œ uvre de la stratégie européenne pour l'em­ ploi (SEE). U n docum ent qui repose sur les plans d'action natio­ naux pour l'emploi soumis par les Etats m embres au printemps. En ce qui co ncerne le Luxembourg, le rapport a notam ­ m ent souligné la nécessité de prendre des mesures pour aug­ m enter sensiblement le taux d'em ­ p loi des travailleurs âgés, de m êm e que les mesures adoptées pour augm enter le taux d'emploi des fem m es devraient également "être com plétées et renforcées p o u r éviter que sa progression n e ra len tisse s u r un m arché d'em ploi m oins dynam ique". Bruxelles a égalem ent mis en avant une autre priorité : celui des jeunes sans qualification profes­ sionnelle, pour lequel la

président de l'A B BL et président de la European Bank Academ y Luxembourg.

L’emploi salarié intérieur au ralenti

Il est également m embre du Conseil d 'Etat depuis 1988.

Le gouvernem ent a reconduit, pour un mandat de cinq ans, M. P ierre Gehlen, président du tribunal d'arrondissem ent, com m e président du conseil d 'a d m in i­ stration de rétablissem ent public de ra d io d iffu s io n s o c io c u ltu re lle (100.7).

Iom ega B en e lux, filiale du leader global dans le stockage porta­ ble fiable des données, vient d'engager Filip J o ly en tant que nouveau m em bre du Sales Support Team du Benelux. Agé de 37 ans, il est à la tête d 'une expérience de 15 ans en vente et en m arketing dans différentes sociétés du secteur IT et graphique co m m e HP, Havlange Bonté et Xerox. Dans ses nouvelles fonctions, M. Joly va renforcer les relations avec le canal des revendeurs pou r répondre efficacem ent aux besoins crois­

A u fur et à mesure de la publica­ tion des différents indicateurs économ iques du Statec, la dégra­ dation de la situation générale apparaît de plus en plus au grand jour. D ernier exemple en date: celui de la croissance de l’emploi salarié intérieur (travailleurs fron-

sants du marché du Benelux.

Le B énin vient d 'é ta b lir un consu la t à Luxem bourg, établi à H owald. C 'e s t à M. C a rlo A re n d q u 'o n t été confiées les fo n ctio n s de c o n s u l d e la R é p u b liq u e du B énin.

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taliers inclus, mais excluant les personnes occupées aux institu­ tions internationales établies au Luxembourg, ainsi que les rési­ dants travaillant dans les pays limitrophes). Certes, les voyants sont toujours au vert, mais aux 6,4% observés lors du prem ier tri­ m estre 2001 a succédé une perfor­ m ance plus modeste de 4% pour 2002. Ce ralentissement est per­ manent depuis 2001. La croissance est, certes, restée plus importante chez les fronta­ liers (+7%) que chez les résidants

(+2,3% ), mais dans cette dernière catégorie, la progression était encore de 12% l’année précéden­ te. Par pays, les taux d’accroisse­ m ent s ’élèvent, en moyenne sem estrielle, à respectivem ent 9,1% (A llem agne), 7,1% (Belgique) et 6,3% (France). Fin ju in 2002, le nombre de sala­ riés était de près de 269.200 per­ sonnes, soit 8.900 salariés (dont 5.600 frontaliers) de plus que fin ju in 2001.

Hengen fait bonne impression

L 'an n ée 2002 aura été sy n o n y ­ me de n o u v e a u té s pour l'Im p rim e rie H en g en , q u i a p ro céd é à de nom breux in v es­ tis s e m e n ts en é q u ip e m e n ts m o d ernes. "Cela fa i t 10 ans q u e n o u s so m m es d a n s nos a ctu els locaux de la C loche d 'O r et il était tem ps d 'in ve stir d a n s le p r o g rè s" c o m m e n te G ust H engen, D irecteur g én é­ ral de la société d o n t les o ri­ g in e s histo riq u es rem o n ten t à 1946, année de la créa tio n par R ay m ond Z ierden de l'im p ri­ m erie du m êm e nom . L a tra n s ­ fo rm a tio n en Im p rim e rie H en g en date de 1991, an n é e à la q u elle M . et M m e H engen ont d éfin itiv em en t repris l'a f­ faire, M . H engen étan t alo rs déjà, d epuis 1977, g é ra n t-a s so ­ cié. Il y a deux ans, l'in tro d u ctio n de l'im pression d ig itale avait c o n stitu é une p rem ière étape de m o d ern isatio n . C ette année, l'im p rim erie et passé au sy stè ­ m e d e "C om puter to P la te " (c'est-à-d ire l'exposition d ire c ­ te d es d o n n ée s d'une im age sur les p la q u es d'im p ressio n , sans l'in term éd iaire d'un film ) et a n o ta m m e n t fa it l'a c q u is itio n d 'un S p eed M aster CD , ("u ne g ra n d e p re m iè re à L u x e m ­

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bourg" se réjo u it M. H engen) 4 c o u le u rs , qui p e rm e t une im pression sur des cartons ju s ­ q u 'à 1,9 m m d 'é p a is s e u r, et avec une qu alité optim ale ren ­ due po ssib le p ar le fait que le p ap ier est conduit sur coussin d 'air to u t au long du processus d'im p ressio n . "Nous avons éga­ lem ent investi dans un p lo tte r g râ ce a u q u el les épreuves cali­ brées so n t identiques à 99% à l'im pression fin a le. Cela p e rm e t au c lie n t de p o u v o ir ju g e r d irectem en t su r le site d e la q u a lité d u tra va il, e t n ous apporte beaucoup p lu s de fl e x i­ b ilité ". A u tre av a n tag e, non n ég lig eab le: celui de pouvoir, du m ê m e coup, augm enter la c a p a c ité d 'im p re ss io n de

200%... D isposant de locaux de près de 900 m 2, l'Im prim erie H engen am éliore ainsi, conséquem m ent, sa capacité de production, m ais aussi - et surtout - de productivi­ té. "Le b u t d e ces investisse­ m ents n'est p a s nécessairem ent d e devenir p lu s grand. A vec 30 personnes, nous avons déjà une ta ille b ien raisonnable. N ous souhaitons, en revanche, être p lu s fle x ib le et p lu s perform ants dans ce q u e nous fa iso n s déjà" conclut M. Hengen.

Compliance: PwC plaide pour une meilleure reconnaissance

Selon une étude m enée par PricewaterhouseCoopers ("R eg u la to ry C om pliance: A d d in g Value - a R eview o f Future Trends"), en Europe et, en particulier, au Luxem bourg, la fonction com pliance au sein des institutions financières (qui assu­ re le respect des règles déontolo­ giques d'une institution et assure les règles de conduites édictées par le législateur), doit évoluer pour devenir un élém ent essentiel de la gestion globale des risques. "Cette im p o rta n ce stra tég iq u e croissante d o it s'a cco m p a g n er d'une application généralisée et unifiée de la 'regulatory com ­ p lia n ce' et d'une intégration dans la culture d'entreprise, afin de répondre aux a tten tes du C o m m ittee of European Securities Regulators", explique T hierry B londeau, A ssocié en charge de l’activité réglementaire au sein de P ricew aterhouse­ Coopers Luxembourg. A u Luxem bourg, l'activité de compliance est particulièrem ent suivie de près et le pays s'est même doté, début 2001, d'une association dédiée, l'A LC O (A ssociation L uxem bourgeoise des C o m pliance O fficers du Secteur Financier), dont l'idée de la création rem onte à l'automne 1999, encouragée, ensuite, par les autorités officielles telles que l'A ssociation des B anques et B anquiers, Luxem bourg, l'A ssociation L uxem bourgeoise des Fonds d'investissem ent ou la C omm ission de Surveillance du Secteur Financier. Récemment, la CSSF a sondé cer­ tains acteurs de la place quant aux pratiques des établissem ents de crédit en m atière de compliance. Les réponses à ce questionnaire, qui étaient attendues pour le 25 octobre dernier, devraient per­ mettre à la CSSF de développer des principes de bonnes pratiques qui pourraient être repris dans une circulaire à venir. "Pour que la fo n c tio n com plian­ ce p u isse effectivem ent contri­ b uer au développem ent des acti­ vités com m erciales, et ne p a s être considérée com m e un obstacle à ce développem ent, il est essentiel que la direction des banques et autres professionnels d u secteur

fin a n c ie r a cco rd e une p la c e im p o rta n te à la com pliance, confirm e Em m anuelle Henniaux, directrice spécialisée en régle­ m entation bancaire a u sein de Pw C Luxem bourg. La fon ctio n doit bénéficier d e ressources suf­ fisa n te s et d'un sta tu t approprié, p o u r p o u v o ir ex erc er une influence significative dans l'or­ ganisation ". Le rapport "R egulatory C om pliance: A d ding Value - a Review o f Future Trends " est dis­ ponible intégralement sur le site w ww .pwcglobal.com/lu.

Nouvel engagement pour BGL Investment Partners Vous avez dit crise? Peu de temps après avoir m isé sur la société de capital-risque allem ande SW GmbH (voir paperJam 11.2002, page 046), B G L Investm ent Partners a réalisé une nouvelle prise de participation de 5 m il­ lions de dollars dans Coller International Capital IV L.P, un fonds du gestionnaire d'investisse­ m ent européen C o ller C apital, spécialisé en prises de participa­ tions secondaires dans le capital risque, dans les financem ents mezzanine ainsi que dans les buy­ out. BIP rejoint ainsi des douzaines d ’investisseurs prestigieux d'en­ vergure mondiale qui ont déjà fait confiance à C oller Capital. Cet investissement renforce, élargit et rééquilibre par la même, son por­ tefeuille Private Equity au profit de ses actionnaires.

Arcelor: 3e trimestre dans les normes

A m élioration des m arges; pro­ gression des synergies; réduction de l’endettement: tel est le résumé très synthétique du troisième tri­ mestre 2002 du groupe sidérur­ gique Arcelor, au term e duquel le chiffre d'affaires consolidé du


groupe s’est élevé à 6,44 milliards d'Euro (+3% à périm ètre com pa­ rable par rapport à la même pério­ de de 2001), pour un résultat net consolidé pro form a (part du Groupe) a été de l'ordre de 50 mil­ lions d ’Euro. Pour les n eu f prem iers mois de l'année, le chiffre d ’affaires consolidé s'établit à 20,14 mil­ liards d'Euro, en repli de 2% à périmètre com parable par rapport à l'année précédente. Le résultat net consolidé pro form a (part du Groupe), en revanche, accuse une forte baisse à 143 millions d'Euro (contre 442 m illions pour la même période de 2001 ). "// ne reflète p a s l ’inversion de tendance observée aux deuxièm e et troisièm e trim estres, due à l ’évolution p o sitiv e des p rix m oyens de vente ainsi q u ’aux efforts accrus en matière de gains de gestion" tient à relativiser Joseph K insch, président du C onseil d'A dm inistration d'Arcelor. Le résultat opérationnel du G roupe illustre d'ailleurs ce der­ nier point, puisqu'il a été de 243 m illions d ’Euro, soit 3,8% du chiffre d ’affaires contre 132 m il­ lions (2,1% du chiffre d ’affaires) un an plus tôt. L 'endettem ent financier, lui, a chuté de 6,51 mil­ liards à 6,04 milliards. Les ventes du groupe sur la pério­ de ont été réalisées pour 74% dans l’Union Européenne, pour 13% en A mérique du Nord, pour 6% en Amérique du Sud et pour 7% dans le reste du monde. Devant les incertitudes liées aux perspectives de reprise écono­ mique à court term e, la prudence reste de m ise chez A rcelor. Néanm oins, le groupe table sur une évolution positive de ses résultats et confirm e la poursuite d ’une politique rigoureuse d ’adaptation de l’offre aux stricts besoins du marché.

Cegedel élargit son périmètre

La Com pagnie grand-ducale d'électricité a participé, avec suc­ cès, aux côtés de RWE Plus AG, à un appel d'offres de la municipali­ té de Wuppertal en vue d'une ouverture partielle du capital de la "W uppertaler Stadtw erke A G " à des sociétés privées. L'offre de

Cegedel, portant sur une part de 13,3%, a été retenue par la com­ m ission mandatée par la Ville de faire une recom mandation sur le choix de partenaires et par le conseil de surveillance de la " W uppertaler Stadtw erke ", société dont les activités de distri­ bution couvrent 236.000 clients dans les secteurs de l'électricité, du gaz naturel, de la chaleur et de l'eau. Parallèlement, il est prévu que RWE Plus AG prendra une participation de 20%. La décision finale sera prise par le conseil com m unal de W uppertal le 16 décembre 2002. "Cette acquisition constitue en outre une nouvelle étape des efforts de diversification entre­ p r is depuis un certain nom bre d'années dans les dom aines des énergies et des services (cogéné­ ration, chaleur, énergies renou­ velables, g a z naturel, fa c ility m anagem ent et télécom m unica­ tions) " commente-t-on du côté de chez Cegedel, pour qui cette prise de participations constitue une grande première.

P aul R e ckin g e r, président de la Cham bre des Métiers, a été élu à la m i-novem bre nouveau président de l'U EAPME, l'U nion européenne de l'artisanat et des petites et m oyennes entrepri­ ses, organisation internationale qui com p te plus de 70 organisa­ tions m em bres (fédérations nationales intersectorielles, fédérati­ ons sectorielles européennes, autres membres associés qui sou­ tiennent les PME ...) et représente plus de 7 des 19 millions d'entreprises de l'U nion européenne.

A la suite du mouvement périodique de personnel au sein du ministère des Affaires étrangères, ont été nom m és les membres de la d é lé g a tio n lu xe m ­ b o u rg e o ise à la C o m m is s io n a d m in is tra tiv e b elg o -lu xe m b o u rg e o ise (CABL). M. Georges Santer, ambassadeur, Secrétaire général au ministère des Affaires étrangères et du Com m erce extérieur est nom m é président de la délé­ gation luxembourgeoise. M. P ierre G ram egna, ambassadeur, directeur des Relations économ iques internationales est nom mé membre et M. P a trick E ngelberg, conseiller de légation, est nom mé aux fonctions de secrétaire de la délégation luxem bourgeoise.

A u d io v is io n , leader sur le marché de l'ingénierie audiovisuelle, et Luc W agner, ancien Directeur Général de Broadcasting Center Europe et consultant indépendant depuis 2002, annoncent leur collaboration dans le domaine du Broadcasting

EMC, leader mondial du marché des réseaux de stockage de données, a

Dresdner Bank Luxembourg: licenciements allégés

nom mé W ille m H e n d ric k x au poste de Regional Manager pour le Benelux. Il succède à ce poste à Arnaud Christoffel, qui devient responsable d es gros clients d ’EMC (les global acounts) en Europe. Willem Hendrickx était déjà en charge des activités d ’EMC aux Pays-Bas, où il conserve d ’ailleurs ses fo n c­ tions de Country Manager, au même titre que Bruno Borremans, pour la Belgique et le Luxembourg. En sa qualité de directeur régional, Willem H endrickx aura sous ses ordres une équipe de 250 personnes.

Le Conseil d'Adm inistration du C e ntre virtu e l de la co n n a is ­ sa nce s u r l'E u ro p e a son président: M. L ucien E m e rin ge r, l'an­ cien directeur général de l’O ffice des publications officielles des Com m unautés européennes. ■

Les négociations ont parfois du bon. Après plusieurs semaines de discussion entre la direction, la délégation du personnel de la D resdner Bank à Luxembourg (groupe A llianz) et le syndicat A leba, le plan de licenciement prévu de quelque 130 employés devrait être ramené, dans un pre­ m ier tem ps, à un maximum de 50 personnes. Une "perform ance" rendue possible à travers, entre autre, la réduction du temps de travail, les départs en préretraite, les congés sabbatiques, départs volontaires et licenciements pro­ tégés par des mesures sociales négociées. N éanm oins, en fonction de l’évo­ lution de la situation financière de la banque au cours de l’année 2003, une seconde phase de licen­ ciem ents pourrait être envisagée en cours d ’année, sur les mêmes bases que celles établies dans ce prem ier plan social. En 2001, la D resdner Bank Luxembourg avait pourtant obte-

paperJam 01.2003

Actualité 047


nu le meilleur résultat de son his­ toire, dans un contexte écono­ mique et politique m ondial déjà bien difficile.

Banque de Luxembourg: auf wiedersehen Deutsche Bank ! La D eutsche Bank n'est plus actionnaire de la B anque de Luxembourg. Souhaitant se déles­ ter de ses participations m inori­ taires non stratégiques, elle a trou­ vé, fin novembre, un accord avec la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM), pour rachat de sa participation qu'elle détenait depuis 1978. La BFCM , c'est la maison mère du Crédit Industriel et Comm ercial (CIC), lui-même actionnaire du Crédit Industriel d ’Alsace et de Lorraine (CIAL Strasbourg). La Banque de Luxembourg est donc désormais détenue à 28,95 % par la BFCM et 71,05% par le CIAL, son actionnaire majoritaire depuis 1969. "Avec le C IC et le CIAL, le Crédit Mutuel, groupe m ulti-régional et multi-marques, apportera à la B anque de L uxem bourg une continuité opérationnelle et des p erspectives de développem ent importantes à partir d ’un ancrage fo r t au Luxembourg" explique-ton du côté du Boulevard Royal.

Mediacoat : pour apprivoiser les médias Il y a quelques semaines, la socié­ té M ediacoat a dém arré ses activi­ tés. Les deux associés, Carlo Schneider et Carlo Rock, présen­ tent leur société com m e un concept innovateur: "nous ne nous positionnons pa s à la m êm e place sur la chaîne de valeur que les autre agences de communication. " Leur spécialité? Aider les entre­ prises dans leur communication avec la presse. "Nos compétences nous rendent capables de vendre du 'contenu' à nos clients, et de la compréhension de ce qu'attendent les journalistes et les médias. Autrement dit, nous savons com ­ m entform uler un message et com ­ m ent le placer. Dans un ralentis­ sem ent économique, les budgets publicitaires diminuent fortem ent. Et un bon relationnel presse peu t am ener des retombées très inté­ ressantes." La société a pour am bition de pouvoir accompagner les entre­

048 Actualité

paperJam 01.2003

prises sur le Grand-Duché mais égalem ent dans de nom breux pays européens. Autre corde à son arc: la formation et l'accompa­ gnem ent des clients face aux médias. "Rares sont les personnes à savoir se comporter de la bonne manière fa c e à une caméra. Nous pouvons fa ire un training caméra / micro / conférence de presse. D es fo rm a tio n s 'techniques'. Enfin, nous pouvons intervenir également dans un contexte de communication de crise. Nous nous somm es organisés p our pou­ voir être à disposition des nos clients pour les soutenir à n'im­ p o rte quel m oment, n'im porte quelle heure."

Millicom se sépare de MACH Le grand nettoyage continue dans les participations de M illicom International Cellular qui, plus que jam ais, se concentre sur son activité première d'opérateur de téléphonie m obile. A insi, son petit joyau de société de clearing international pour GSM , MACH (acronym e de M ultinational Automated Clearing House) a-t-il été revendu à A dvent International, société de private equity. Montant de la transaction: pas m oins de 95 millions d'Euro payés rubis sur l'ongle. La maison mère de MACH, MIC Systems B.V, était contrôlé à 83% par M illicom International Cellular S.A. et 17% par Industriförvaltnings AB Kinnevik.

L’ ’’euro-tnternet” se dessine Europe Online et BT Broadcast Services ont signé, fin novenbre, un accord de coopération straté­ gique en vue de construire le mar­ ché de l'Internet par bande large, DSL et des services multimédias à grande échelle tant par câble que par satellite à travers toute l'Europe et au niveau mondial. BT Broadcast, qui n'est autre que la branche satellite de British Telecom, mettra à disposition des capacités satellites et des services de transmission, d’uplink et des infrastructures pour le développe­ ment commun du marché visé par les deux partenaires. ■

Une manette actionnée par la main de S.A.R. le Grand-Duc Henri, et c'est tout un bâtiment qui s'illumine progressivement, dévoilant le logo TWINerg, puis l'incroyable agence­ ment de tuyauteries métalliques que n'aurait certainem ent pas renié Renzo Piano, l'architecte concep­ teur du Centre Georges Pompidou (Beaubourg) à Paris: la société de communication Act'in Luxembourg n'a pas lésiné sur les moyens - ni sur les idées - pour l'habillage audio­ visuel de l'inauguration officielle de la centrale électrique Turbo-GazVapeur (TGV) d'Esch-sur-Alzette, le 15 novembre dernier. Opérationnelle depuis un peu plus de 6 mois, cette centrale assure à elle seule près d'un tiers de la pro­ duction électrique nécessaire pour le Luxembourg. Concrètement, TW INerg résulte d'un partenariat fortement ancré entre la Belgique et le Luxembourg, puisque si Electrabel est l'actionnai­ re majoritaire (65% ), choisi au terme d'un appel d'offres internatio­ nal lancé en 1996, le capital est complété par Arbed (Groupe Arcelor) et Cegedel, à la tête de 17,5% chacun. Selon les termes d'un accord commercial signé en janvier 1999, les deux actionnaires luxembourgeois se voient d'ailleurs ‘rétrocéder’ 100 MW chacun de la production de la centrale, le solde entre 150 et 175 MW - étant récu­ péré par Electrabel, soit pour son propre usage, soit pour être revendu sur le marché européen. D'un coût de construction approxi­ matif de 150 millions d'Euro (là où une centrale de type nucléaire atteint les 2 milliards d'Euro), la centrale d'Esch fonctionne selon un principe de double turbine alignées sur un même axe: une turbine ali­ mentée par gaz naturel et une secon­ de alimentée par vapeur d'eau pro­ venant, pour l'essentiel, des "rejets" de la première turbine. Ce système

"couplé" permet à l'ensemble de l'installation d'atteindre un rende­ ment énergétique de 57% (pour 100 unités de combustible injectés, 57 unités de combustible exploitables en ressortent) là où une simple tur­ bine à gaz ne dépasse pas 40%. Le tout avec des rejets de dioxyde de carbone et de dioxyde d'azote négli­ geables et aucun rejet de dioxyde de soufre. 18 personnes, au total, sont employés sur le site, mais le fonc­ tionnement de la centrale n'est assu­ rée que par... deux personnes, constituées en 6 équipes qui se relaient 24/24 heures, le reste du personnel étant attelé à la mainte­ nance et à l'administration. Si l'objectif premier de cette centra­ le était la production d'électricité, sa conception lui permet également de soutirer une partie de la chaleur pro­ duite pour des applications de chauffage urbain ou industriel, ce qui a pour effet mécanique de forte­ ment améliorer le rendement du site, qui peut ainsi "monter"jusqu'à 75%. Seul problème: il n'y a, pour l'heure, aucun client potentiel susceptible de profiter de cette disposition. Une situation que l'organisation écolo­ giste Greenpeace n'a pas manqué de dénoncer, reprochant aux instances gouvernementales de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires pour améliorer cette situation. Ce à quoi le ministre de l'Economie Henri Grethen, présent cet aprèsmidi pour l'inauguration officielle de la centrale, a rappelé que, dans un tel cas de figure, l'augmentation du rendement de la centrale se ferait au détriment du rendement de produc­ tion de l'électricité. "A la limite, on pourrait même complètement renon­ cer à la production d'électricité pour utiliser abusivement la centra­ le comme grande chaudière. Une telle approche ne ferait économique­ ment et écologiquement pas de sens " a-t-il précisé.


écialiste luxembourgeois la f o r m a t i o n en f i n a n c e m

l a n c e les s e r v i c e s de s on

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Software Le demier cri Packard Bell / Wave Systems: Home PC sécurisé Packard Bell, la marque grand public de N EC C om puters International, a présenté, en coopération avec Wave Systems Corp., développeur de solutions et de services informatiques pour un com m erce via Internet sûr et fiable, le prem ier PC fam ilial sécurisé au monde. Le Packard Bell Secure PC est ainsi équipé d'un lecteur de cartes à puce Wave Systems TrustEdge de nouvelle génération, perm et­ tant de conserver en toute sécurité les numéros de carte bancaire et d'identification personnelle, des mots de passe, ainsi que d'autres données. L'accès aux PC est alors réservé aux seuls utilisateurs autorisés. Les autres services de ce 'Trusted PC' engloberont la m essagerie sécurisée, les fichiers chiffrés et les achats sécurisés sur l'Internet. 10.000 exemplaires sont dispo­ nibles chez les détaillants en Belgique, au Luxem bourg, en France et aux Pays-Bas. Au Belux, cet ordinateur est vendu sous la dénomination de Internet Dream Machine. Packard Bell Secure PC Internet Dream M achine ; P rocesseur AMD Athlon XP 2200 + ; RAM 256 DDR ; Disque dur 60 GB ; DVD DVD CD-RW ; Carte gra­ phique Nvidia G eforce 4 M X440 avec sortie tv 64 MB DDR RAM. Prix de vente conseillés: 1.399 Euro (écran 17") ; 1.749 Euro (écran 15" TFT) et 2.049 Euro (écran 17" TFT) www.packardbell.be

MySAP CRM sur les Tablet PC La mise sur le marché du Tablet PC de M icrosoft suscite déjà quelques initiatives logiciels. SAP sera ainsi l'un des prem iers four­ nisseurs à proposer son applica­ tion my SAP CRM , pour la ges­ tion de la clientèle, sous le nou­ veau systèm e d'exploitation Windows XP Tablet PC Edition. Le but est de pouvoir traiter et créer plus rapidement et plus aisé­ ment des données produit, passer com mande, collecter des signa­ tures numériques et générer des

050 Actualité

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confirm ations de com mande à distance. Il faudra néanmoins être un peu patient, le lancem ent de cette application étant program mé pour le début de l’été 2003, date à laquelle le support du Tablet PC sera intégré en série dans mySAP CRM.

Xerox passe à la vitesse supérieure

Nom de code : Phaser 7300 de Xerox. Particularité : se révèle être l’imprimante couleur A3 la plus rapide de sa catégorie, avec un début de 30 pages/minute en couleurs et 37 pages/minutes en monochrome. C e modèle com­ plète les deux copieurs couleur A4 Phaser 8200 et Phaser 6200 déjà disponibles depuis quelques temps sur le marché. Avec un processeur cadencé à 500 MHz et une résolution maximale de 2400 dpi, la Phaser 7300 imprime des documents couleur d ’excellente qualité en un temps record. Grâce à la technologie “single pass”, la Phaser 7300 est à même de transférer une image couleur sur le support d ’impres­ sion d ’une traite, contrairement aux imprimantes pour groupes de travail traditionnelles qui le font en quatre temps. Elle emploie, également, le mode Draft et les fonctionnalités Run Black, qui perm ettent d ’économi­ ser du toner et donc de réduire le coût total de détention (le TCO) de l’im primante Outre des papiers de bureau cou­ rants, le copieur accepte des sup­ ports très variés tels que des éti­ quettes, des transparents et des médias spéciaux; et ce pour des formats allant ju sq u ’au 328 x 914 mm. Disponible à partir de 4.430 EUR (HTVA).. www. xerox.com / officeprinting

Epson Stylu TM C42 Plus: l’impression sèche Voici le m odèle qui succède à l’Epson Stylus C42U X, et se révèle être un équipem ent inté­

ressan t p o u r les u tilisa te u rs débutants (connexion in stan ta­ née à un M ac ou un PC en Plug& Play incorporé à l’in terfa­ ce U SB), à un prix avantageux, de surcroît. Plus rapide que son p réd éc esse u r (ju s q u ’à do u ze p ag e s/m in u te en n& b e t six p ag e s/m in u te en c o u leu r),elle affiche une réso lu tio n m axim ale d e 2.8 8 0 dpi* et g én è re des im prim és secs dès leur so rtie de la m achine, grâce à l'encre sp é­ ciale Epson Q uickD ry. Le sy stèm e d ’im p ressio n est c o m p o sé d e deu x ca rto u c h e s d ’encre n oire et d ’une cartouche trois couleurs, et u tilise la tech­ nologie V ariable S ized-D roplet, qui p erm et de rep ro d u ire des textes aux contours nets et bien contrastés p ar l ’utilisation de six form ats de g o u ttele ttes d iffé­ rents : des petites p o u r rep ro d u i­ re des subtiles nuances et des g rosses p o u r couvrir de grandes surfaces. C es réservoirs d ’encre peuvent être utilisés de m anière optim ale pour 330 pages en n& b et 180 pages environ en couleur. Prix : 85 Euro (TT C ) w w w .epson.be

Dedigate: nou­ veau service SmartDatacenter Dedigate, société spécialisée dans l'hébergement dédié et géré, pré­ sente SmartDatacenter, un nou­ veau service destiné à délivrer un niveau de redondance inégalé et à am éliorer de m anière sensible la d isp o n ib ilité d'une activité Internet hébergée dans un envi­ ronnem ent inform atique clustérisé qui se distingue par une archi­ tecture séparée géographiquement sur deux centres de données. A insi, une part du cluster est ins­ tallé dans un centre de données hyper sécurisé, dans un lieu, tan­ dis que l'autre part est placée dans un endroit séparé. La synchronisa­ tion des applications et des don­ nées s ’effectue via une ligne de com m unication dédiée ayant un débit de 100Mb ou 155Mb. Ce nouveau service répond n otam m ent aux exigences des applications Internet critiques des banques, assurances, places de marché en ligne, et autres sys-

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M e ttre à jo u r , a jo u te r ou p u b lier d es co n ten u s su r sites w eb, en to u te sim p licité: c ’est ce q ue p ro p o se l ’ap p licatio n M ac ro m e d ia C o n trib u te , qui fo n ctio n n e avec n 'im p o rte quel site H TM L. Ce p ro d u it p e rm e t aux d év e­ lo p p eu rs w eb de d élég u er la m ain ten an ce d es c o n ten u s w eb to u t en p ro té g ean t le d esig n , le code et les fo n ctio n n alités des sites. E x p lo itab le en q u elq u es m in u tes, il rep o se su r d es clés c ry p tées et d es p e rm issio n s de g roupe. La m ise à jo u r d es co n ten u s se fait en tro is é tap es : il s u ffit à l’u tilisa te u r d e se p la c e r su r la p ag e q u 'ils s o u h aiten t m o d ifier, de l'éd iter, p u is d e p u b lie r leurs m o d ific a tio n s su r le site de p ro d u c tio n . C o n trib u te s 'in ­ té g re é g a lem e n t avec M icro so ft

W ord et E x cel, de m a n ière à ce q u e le s u tilis a te u rs p u is s e n t faire g lisse r d es fic h ie rs W ord o u E xcel su r une p ag e p o u r que le co n ten u soit ajo u té to u t en co n serv an t le fo rm a tag e d 'o rig i­ ne intact. L es u tilisateu rs p eu ­ v e n t en v o y e r d es p a g e s p a r e m ail p o u r le s fa ire v a lid e r av a n t le u r p u b lic a tio n . L es p ag es w eb p eu v e n t ég alem en t être m ises à jo u r h o rs ligne et p u b liées ultérieu rem en t. M a c ro m e d ia C o n trib u te sera d isp o n ib le p o u r W indow s d ès le m o is de décem b re, au prix de 105 E u ro 105. , d ’ab o rd en v er­ sio n an g laise, puis en v ersio n s fran çaise, allem an d e et ja p o n a i­ se, e n 200 3 . Il sera ég alem en t d isp o n ib le p o u r M ac O S X en 2 003, en atten d an t u n e future in tég ratio n su r O p era S oftw are. w w w .m acro m ed ia.co m


tèmes transactionnels. L'accès perm anent aux applica­ tions et aux données est assuré par une technologie de redondance intelligente, portant sur le routage et la répartition des charges, s'ap­ puyant sur des fournisseurs de com m unication différents sur chaque site. A u lieu de utiliser des solutions traditionnelles telles que BGP4 (B order G ateway Protocol) ou H SRP (H ot Standby R outer Protocol), Dedigate introduit sa propre technologie G lobalTD S (G lobal T raffic D istribution System) pour assurer la fiabilité et l'efficacité de ce nouveau servi­ ce. G lobalTD S perm et notam ­ ment la déviation automatique du trafic Internet lorsque certaines routes sont encom brées ou défaillantes. www.dedigate.com

Dell: PowerConnect disponible au Benelux

toute nouvelle technologie USB D irect-P rint développée p ar Epson. C e développem ent est concrétisé par l'EPSON Stylus Photo 895, L'im pression 'sans ordinateur' est rendue possible par la carte m ém oire de l'appareil numérique, que l'on introduit dans le compar­ tim ent PCM CIA de l'imprimante. La technologie repose sur un m ode spécial de gestion de la m ém oire, que la m ajorité des appareils num ériques utilisent. Appareil photo et imprimante se servent de com mandes d'impres­ sion brevetées par EPSON pour communiquer. Lorsqu'un appareil num érique et une im prim ante supportant USB DIRECT-PRINT sont reliés par un cordon USB, l'envoi des com mandes d'impres­ sion des photos à partir de l'appa­ reil est une opération très simple. Les utilisateurs qui connaissent bien le fonctionnem ent de l'écran LCD de leur appareil peuvent se servir de celui-ci pour toutes les fonctions, de la prise de vue à l'im pression, en passant par le contrôle des images, le réglage du form at et le choix du nombre d'exem plaires, tout cela sans recourir à un ordinateur ni à un logiciel spécial.

Nouveaux moniteurs Sharp: le LCD encore plus net La gam m e de com m utateurs Ethernet PowerConnect de Dell a été présentée aujourd’hui, au Benelux, sa gam me de com m uta­ teurs conçue pour répondre à la dem ande croissante des petites et grandes entreprises en m atière de produits réseau fiables à des prix abordables. Ces com mutateurs connectent les systèm es et envoient directem ent aux ordinateurs concernés les inform ations qui leur sont desti­ nées, ce qui perm et d'éviter de dif­ fuser ces inform ations à l'en­ semble des systèmes du réseau. La gam m e de com m utateurs Pow erConnect est p articu lière­ m ent adaptée aux entreprises connectant des groupes de clients à des serveurs ou installant des com m utateurs LA N /W A N dans/avec leurs succursales. www.dell.com /networking.

De l’image au papier en direct Pouvoir passer directem ent d'une im age stockée sur un appareil photo num érique à son tirage papier: c'est ce que propose la

S h arp E lectro n ics B enelux attaque le début de l'hiver avec le lancem ent de deux nouveaux m oniteurs: le LL -T1520 (15 7 3 8 cm ) et le L L -T 1620 (1 6 7 4 0 cm ). L a sobriété du design est encore m ise en avant, et même les haut-parleurs sont incorpo­ rés dans le b o îtier extra-p lat duq u el est in tég ré égalem ent une entrée analogique et num é­ rique (D VI-I). G râce à l ’A SV (A dvan ced S uper V iew ), il offre une im age parfaite depuis chaque angle de visio n (170°, horizontalem ent com m e verticalem ent) grâce à l’agencem ent spécial des m olé­ cules de cristaux liquides propre à cette technologie. En outre, la technologie B lack TFT prévient les reflets gênants sur l’écran, en les atténuant de 70% : les so u rces lum in eu ses situées à p roxim ité de l’écran ne provo-

KM-4030: le nouveau multifonction départemental de Kyocera Mita

Du n o u v eau é g a lem e n t chez K yocera M ita, avec le lance­ m ent d u K M -4030, un copieur num érique m ultifo n ctio n avec fonctionnalités de fax, de scan­ n er et d ’im pression en réseau en option. S ’ajoutant aux populaires K M 2530 et K M -3530, le K M -4030 assure 40 copies(ou im pressions ou scans) par m inute en qualité im age 600 dpi (p o u r le copiage) ou 1.200 dpi (im pression rapi­ de) et propose une gam m e co m ­ p lète d ’o p tio n s de fin itio n . E quipé du p ro cesseu r le plus rapide, il présente un tem ps de ‘prem ière co p ie’ le plus court de sa catégorie, avec m oins de 3,9

seco n d es. L e co n stru c teu r annonce un cycle de m aintenan­ ce de 500.000 pages. Le K M -4030 p eut être, de sur­ cro ît, équipé du nouveau fax K M -N etw ork Fax, qui perm et de transm ettre et de recevoir des télécopies directem ent à partir du PC de l ’utilisateur. La trans­ m ission et la réception directes signifient que les docum ents ne d oivent pas être im p rim és et peuvent être envoyés ou reçus directem ent à partir d u /su r le PC, par e-m ail. Les docum ents reçus p ar fax peuvent être sauve­ gardés sur le PC en form at .PDF ou .TIFF. w w w .kyoceram ita.be

q u en t p lu s de scin tillem e n ts in d é sirab les et il n ’est p lu s n écessaire d ’en te n ir com p te lo rsq u ’on se p o sitionne face à l ’écran. En étant parv en u à réduire la v itesse de c o m m u ta tio n des pixels à 25 m illisecondes m ax i­ m um , le rendu des im ages an i­ m ées est g randem ent am élioré, l'im pression de flou qui se m ani­ feste souvent su r les écrans LCD ordinaires étan t supprim ée. D urée de vie annoncée du systè­ m e d e rétro-éclairage: 50.000 heures. A utre ato u t : la présence d ’une entrée Prix de vente co n seillés LLT1520: EU R 699 et LL-T1620: EU R 799 w w w .sharp.be ■

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Actualité

051


paperJamAgenda

L’Agenda Vous organisez une conférence, une form ation, un événem ent? Envoyez vos inform ations à press@paperjam.lu

L'OLAP propose les séminaires sui­ vants: - Comment mieux utiliser la composante humaine dans vos négociations, les 9 et 10 décembre. - Comment gérer les clients difficiles, les 11 et 12 décembre, - Techniques de présentation, les 11 et 18 décembre, - L'hôtesse d'accueil performante, le 13 décembre - Comment recruter des collabora­ teurs efficaces, les 16 et 17 décembre - Le plan de formation, le 18 décembre - Communiquer pour convaincre, pour vendre mieux et plus, les 19 décembre et 20 décembre - Comment gérer efficacement les conflits, les 19 et 20 décembre Infos: Christian Weiland, Office luxem­ bourgeois pour la productivité, 17 boulevard Royal L-2449 Luxembourg, tél 48 98 48 1, fax 40 39 72, form. continue@olap. lu, www.olap.lu

Une ultime formation informatique est au programme du CRP Gabriel Lippmann pour la fin de l'année, mais l'année 2003 démarrera assez fort: - VBA appliqué à Excel, les 9 et 10 décembre - Internet de A à Z, les 7, 8 et 9 janvier 2003 - Initiation à XHTML les 13, 14 et 15 janvier 2003 - Création de sites web avancés, les 16 et 17 janvier Infos: CRP Gabriel Lippmann - Centre de formation, 162a avenue de la Faïencerie L-1511 Luxembourg, 47 02 64, 47 02 67 648 (fax), www. crpgl. lu/formations

Les dernières formations en infor­ matique de PHM pour cette année 2002..., et les premières pour 2003 - Access Introduction, les 06 et 08

052 Actualité

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janvier 2003 - Access Intermediate, les 9 et 11 décembre, les 13 et 15 janvier 2003 - Access Advanced, les 9 et 11 décembre - Excel Introduction, les 9 et 11 décembre, les 13 et 15 janvier 2003 - Excel Intermediate, les 18 et 20 décembre, les 20 et 22 janvier 2003 - Excel Advanced, les 27 et 29 janvier 2003 - MS-Project Introduction les 27 et 29 janvier 2003 - PowerPoint Introduction, le 23 décembre, le 17 janvier 2003 - PowerPoint Intermediate, le 24 décembre, le 24 janvier 2003 - Windows Introduction le 10 janvier 2003 - Word Introduction, les 7 et 9 janvier 2003 - Word Intermediate, les 10 et 12 décembre, , les 21 et 23 janvier 2003 - Word Advanced, , les 28 et 30 janvier 2003 Infos: PHM, 24 rue Jean l'Aveugle L1148 Luxembourg, tél 46 02 02, fax 46 03 02, info@phm.be, www.phm.be

L'Observatoire des nouveaux médias, dans le cadre de la Medienakademie, présente les 9 et 11 décembre une formation consacrée au Content management et multilinguisme. Au programme: les clés d'une bonne ges­ tion du contenu dans un contexte multi plate-forme et multilingue. La première journée abordera les constats et enjeux de la publication sur le Web; la gestion de contenu dans une architecture web; les fonc­ tionnalités de la gestion de contenu; les apports d'XML; les architectures et choix alternatifs possibles et les offres logicielles. La seconde journée, dédiée à la gestion multilingue et mul-

ticontexte, abordera la problématique de l'organisation de l'information en vue de faciliter sa publication;du rôle de chacun des acteurs de la chaîne de publication (auteur, éditeur, graphiste, traducteur, .,.); le profiling et la person­ nalisation; ... Infos: Jean Larock (jean.larock@tudor.lu); Tél 54 55 80-425; Inscriptions: Gaëlle Belenchia (42 59 91 350); info@medienakademie-luxembourg. lu.

Quelques formations proposées par Telindus: - Prise en charge d'une Infrastructure réseau avec MS Windows 2 0 0 0 , du 9 au 13 décembre - Implémentation et Administration des services d'annuaires MS, du 16 au 20 décembre, - Conception d'une stratégie de migration vers MS Windows 2 0 0 0 , les 16 et 17 décembre, - Conception d'une infrastructure pour les services d'annuaires MS Windows 2 0 0 0 , du 18 au 20 décembre, - Programmation MS Access 2 0 0 0 , du 11 au 13 décembre, - Présentation d'ASP.Net, du 9 au 11 décembre, - Mandrake: administration de ser veurs, du 9 au 13 décembre, - Novell Netware 5.1 : administration avancée, du 16 au 20 décembre, - Implémentation et maintenance d'une infrastructure Domino v.5 accélérée, du 16 au 20 décembre, - Word 2 0 0 0 : les bases, les 18 et 19 décembre Infos: Marie-Christine Henry, tél 53 28 201, fax 45 09 11, formation@telindus.lu, www. formation, telindus. lu

P w C A C A D E M Y propose ses forma tions: - Normes IAS 32 et 39 sur les instru ments financiers (9 décembre) - Administration de "hedge funds" (10 décembre) - TVA sur les opérations immobilières (11 décembre)


paperJamAgenda

- Nouvel accord de Bâle : vue d’en semble et implications pratiques (12 décembre) - Introduction aux normes IAS (12 décembre) - Préparation de rapports financiers (13 décembre) - Gestion de la force de vente (13 décembre) - Techniques de présentation (9 et 10 décembre) Infos: Jean-Denis Henrotte ou Karine Roche, tél 49 48 48 60 07, fax 49 48 48 69 01, karine. roche@lu.pwcglobal. com, www.pwcglobal.com/lu

Au programme des séminaires de la Chambre de Commerce: - Logistique et système d'information, le 9 décembre, - Audit et mesure de la performance logistique, le 10 décembre, Infos: Chambre de Commerce, 31 boulevard Konrad Adenauer L-1115 Luxembourg-Kirchberg, tél 42 39 39 220/225, fax 43 83 26, formcont@cc.lu, www.cc.lu

Au programme des formations et rencontres Spiral: - Architecture et sécurité des réseaux, du 9 au 12 décembre, - Rencontre thématique Sécurité et logiciel libre, le 18 décembre Infos: Marylène Martin, tél 42 59 91 246, fax 42 59 91 301, sitec@sitec.lu, www.spiral.lu

Dans l'agenda des formations de HR Services: - Administration du personnel: départ d'un salarié, les 10 (français), 11 (anglais) et 12 décembre (allemand), - Droit du travail en période de ralen tissement économique, le 16 décembre (en Allemand), - Aperçu sur salaires et sécurité sociale, les 17 (français), le 18 (en anglais) et le 19 (en allemand);

- Cours d'introduction pour les nou veaux salariés, les 7 (français), 8 (anglais) et 9 (allemand) janvier 2003, - Recrutement au Luxembourg, les 14 (français), 15 (anglais) et 16 (aile mand) janvier 2003, Infos: Diane Ries, 8 rue Notre-Dame L-2240 Luxembourg, tél 26 27 17 22, fax 26 27 17 26, info@hrservices.tu, www. hrservices. lu

les dirigeants d'entreprise à faire des déclarations de conformité de leurs comptes de résultats, permettra d'en mesurer l'impact sur les sociétés européennes et d'évoquer les pro­ blèmes de conflits d'intérêt entre diri­ geants et auditeurs. Infos: Carine Muller au 459945205, email: conferences@meetincs.lu; MeeTincS 11, rue Beatrix de Bourbon L-1225 Luxembourg.

Les prochains séminaires proposés par la Chambre des Employés Privés: - Persönlichkeitsentwicklungstraining, les 11 et 18 décembre, - Stressmanagement und effiziente Stressbewaltigung, le 13 décembre Infos: Chambre des Employés Privés, 13 rue de Bragance L-1255 Luxembourg, tél 44 40 91 600, fax 44 40 91 650, formation@cepl.lu, www.cepl.lu

Le buzz de décembre du site de SAS (Strategy Advertising Systems) concernera la publicité et le père Noël: communication mythifiée ou mythe. Un thème abordé par Katja Rausch, directeur adjoint SAS. Pour le mois de janvier, place à "Web to Web, entrez dans la Toile" ou comment les “réseaux de compé­ tences" sont les organisations vir­ tuelles du futur les mieux adaptées à la réussite des projets Internet, par Frédéric Mosland, consultant indé­ pendant NTIC vivant et travaillant à Paris. Info s: Katja Rausch, Romain Seiwerath, SAS - Strategy Advertising Systems 41, parc Lésigny L-5753 Frisange, tél 23 67 65 65, fax 23 67 65 67, sas@sas.lu, www.sas.lu

La fiscalité luxembourgeoise et internationale sera le thème central de la journée de conférence organisée le mercredi 11 décembre 2002 par MeeTincs. Parmi les principaux points abordés: quelles sont les implications des nouvelles directives européennes sur la fiscalité de l'épargne? Que rete­ nir de l'arrêt Schneider du conseil d'Etat français? Comment les nonrésidents sont ils désormais imposés? De quelle manière l'imposition des sociétés va-t-elle progresser au vu des propositions européennes? Quelles sont les perspectives du bud­ get de l'Etat à moyen terme? Que retenir des changements apportés par la réforme fiscale 2002 en matière de fiscalité des individus et des entre­ prises locales? Quelles sont les élé­ ments clés des mesures fiscales des­ tinées à faciliter l'accession à la pro­ priété immobilière? De plus, une présentation de la loi américaine Sarbanes-Oxley, qui oblige

FUSE - Esprit d'Entreprise (Fondation des Universitaires en Sciences Écono­ miques) organise un séminaire les 17 et 18 janvier 2003 dans les locaux de la Chambre des Métiers. Au program­ me: "création et développements d'entreprise". Conseils pratiques; aspects financiers et stratégiques; coaching; ressources humaines seront des thèmes abordés, alors que des prises de contact individuelles et des tables rondes avec des experts seront organisés durant ces deux jours. Programme complet et inscription sur www.fuse.lu. ■

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A ctualité 263


paperJam BusinessWeb-Directory

Les nouveautés du Web luxembourgeois

L 'ag e n ce de co m m u n ica tio n C m i crea tive c o m m u n ica tio n entre dans l'hiver bien au chaud un nouveau site Internet (l'adres­ se w w w .cm i.lu est inchangée) toujours réalisé en technologie Flash, offrant un aperçu de ses produits m ulti-su p p o rts et réali­ sations, m ais aussi des News. Accueilli par une déclinaison de gris, de blanc et de m agenta, de papier froissé et d ’un shaker qui s ’agite au ryth m e des in g ré ­ dients qui s ’ajoutent, le visiteur se laisse guider par la recette gagnante: 50% A d ve rtisin g & Design e t 5 0 % M u ltim e d ia Production, ce qui correspond à l'équilibre de l’activité de l’agen­ ce.

aérée; systèm e de navigation m odifié et sim plifié: il faut se réhabituer à un environnem ent qui avait déjà deux ans d 'e xis­ tence. L’ancienne ru b riq u e "Actualités", rebaptisée "Salle de presse", est désorm ais su b d ivi­ sée en plusieurs sous-rubriques afin de m ieux m ettre en évidence les différents types d 'a ctu a lité du gouvernem ent. L'un des points clé concerne l'utilisation d 'un nouveau m oteur de recherche, plus perform ant, qui perm et de m ieux cib le r ses requêtes. Seules les "archives" 2002 sont, p o u r l'heure, d is p o n ib le s , les années 1999, 2000 et 2001 étant amenées à être progressivem ent intégrées dans la base de d o n ­ nées. Pour ce qui est des autres rubriques, l’ensem ble du co n te ­ nu de l’ancien site est d isp o ­ nible.

LES P EIN TU R ES LA C O U R S 'A F F IC H E N T iÆ r-

G O U VE R N EM EN T.LU : PLUS CLAIR E T PLUS PER FO R M AN T :£ S S £

©s

Dans le cadre du développem ent de la charte de norm alisation de la présence de l’Etat sur Internet, le site du gouvernem ent a fait peau neuve, d é b ut novembre. Nouvelle m ise en plage, plus

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mérite les soins d'un professionnel

On peut être une entreprise a rti­ sanale fam iliale et être présent de fo rt belle manière sur le web. C 'est le cas pour les Peintures Lacour (www.lacour.lu), société plu s q ue tren te n a ire , dont Synapse vient de réaliser le site Internet. Sobre et inform atif, il perm et une vision des activités de peinture intérieure ou e xté ­ rieure, m ais aussi de revê te ­ m ents de sol, agrém entée de

p h o to s illustrant quelques réali­ sa tio n s, avec un d e s c rip tif détaillé en légende. La tra d itio n ­ nelle rubrique "co n ta cts" perm et, en outre, de recevoir, sur sim ple dem ande, offres et devis néces­ saires à la réalisation de projets de travaux ou d'am énagem ent.

L'IM M O B ILIER EN Q U E L Q U E S C LIC S

_ i f è |jg&£S£ËS? à

il! i |!j Mi

CMI S O IG N E SO N E -L O O K

A u tre ré ce n te ré a lisa tio n de Synapse: le site de Eurobatitech (w w w .e u ro b a tite ch .lu ), sp é cia li­ sée dans les annonces im m o b i­ lières du Luxem bourg m ais aussi de l’étranger: achat, ventes ou bien locations, on peut trouver des offres p o u r des a p p a rte ­ m ents, des m aisons, des m eu­ blés, m ais aussi des lo ca u x a d m in istra tifs et com m erciaux et des garages. Le site est encore un peu "léger" p o u r ce qui est du vo lu m e d 'a n n o n ce s d isp o n ib le (guère plus de 5 dans le m eilleur des cas, m ais bien souvent... 0), m ais ne peut que s ’enrichir au fil du tem ps. La rubrique "C ontacts" permet, en outre, d 'o b te n ir des infos sur les cadastres verticaux. ■



paperJamCampagnes

Les Campagnes C om m e chaque mois, retrouvez les nouvelles cam pagnes, com m uniquées par les agences, dans paperJam . Agences, n'hésitez pas à nous les envoyer, accom pagnées de leur fiche technique, à press@ paperjam.lu

Orbite Com m unication

M SN de ISDN

Agence: Orbite Conseil Client: P& T Luxembourg Art Director: Christian Delcoigne Graphiste: Yves Paillo Copywriter: Fabrizio Zanier, Christian Delcoigne Pho­ tographe: Yves K ortum Account M anager: Sim one N illes Support: Presse, affichage

Agence: Orbite Conseil Client: O rbite C om m unication A rt Director: Christian D elcoi-gne Photographe: Frank W eber C opyw riter: Fabrizio Zanier, C hristian D elcoigne Support: Presse

Jobsearch

Telecran incentive

Bernard M assard

Noël

A gence: Binsfeld C o m m u n ica­ tio n C lient: B ern ard -M assard Support: Presse écrite et afficha­ ge abribus A rt Director: Frank K aiser C oncepteur-R édacteur: Frank K aiser G raphiste: M iriam R o sn er P h otograp h e: A lain R ichard A cco u n t M anager: F rédérique T h eisen , C laude Sauber

Agence: m illenium Client: Caves G ales s.a. Supports: Presse, Ra­ d io, P O S A rt D irector: Irena C rnkovic C opyw riter: M ichael Soldi Photographe: Stock A c­ cou n t M anager: C hristophe M athgen, Claude M oes

C M D Halloween M in istère de la S a n té p ou r le S id a.

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Agence: Orbite Conseil Client: Telecran Art Director: Christian D elcoigne G raphiste: Yves P aillot C opyw riter: Fabrizio Zanier, Christian Delcoigne Pho­ tographe: Frank Weber Account Manager: Bob Gillen Support: Presse

Fortis L-Fund Active Click Euro

LE S ID A TU E, L A S O L IT U D E AU SSI.

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A gence: Inter C o m m u n icatio n C lient: C M D Support: affihage A bribus AD: G hislain G iraudet C opy/concept: Patrick Thonnard M odélisation 3D: Seb Kostka A c­ count: A lain Cunisse

A bout You

Agence: Orbite Conseil Client: Jobsearch / eleven A rt Director: Christian Delcoigne Graphiste: V éronique Cano, Y ves Paillot Photographe: Frank W eber C opyw riter: Fabrizio Z anier A ccount Manager: Bob Gillen Support: Presse

066 A ctualité

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Agence: Binsfeld Comm unication C lient: BG L S upport: Presse écrite et affichage A rt Director: M iriam R osner C oncep triceR édactrice: F rédérique Buck Gra-phiste: M iriam Rosner A c­ count M anager: F rédérique Theisen, M arc Binsfeld

Agence: C om ed Client: M inistère de la Santé - Le Sida M édias: presse / affich ag e A ccou n t M anager: C arlos D ickes A rt Director: P ierre Servais Copy­ w riter: L u cien C zu g a P h oto­ graphe: Stock shots Agence: G rey W orldwide L ux­ em b o u rg C lient: P ricew aterhouseCoopers Luxem bourg Sup­ port: Presse, brochure, m icrosite www.aboutyou.lu


to creative learning. PwC ACADEMY is a multilingual and professional entity dedicated to human capital development and learning. Building on PricewaterhouseCoopers' position as a thought leader, we derive our strengths from the experience of our trainers, the flexibility of our training-related products and services, our capabilities in terms of competency management, the design of our training facilities and our expertise in the implementation of IT-based learning management systems. We felt time was ripe to integrate this diversity of strengths into one single offering and deliver its unparalleled value to the benefit of our clients.

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le gang delà presse court toujours -> Le Feierkrop, c'est le journal satirique indépendant du Luxembourg. Il fêtera bientôt ses 10 ans. L'occasion de rencontrer une partie des auteurs! ENTRETIEN MIKE KOEDINGER

ET VIN C EN T RUCK

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PHOTOS DAVID

LAURENT (BLITZ)


Cet entretien a été réalisé le 20 Novembre, avec une partie de l'équipe du Feierkrop: René Clesse, Jacques Drescher, Guy W. Stoos e t Christian Schubert. En o c to b re 2003, Den Neie F eierkrop fê te ra ses dix ans. Vous ê te s à n o tre co n n aissan ce le seul titre lu x e m b o u rg e o is q u i v it e x c lu s iv e m e n t de ses ventes. La p u b lic ité e s t q u a sim e n t in e xista n te au DNF, vous ne b é n é ficie z pas de l'a id e de l’État à la presse e t vous n ’ê te s pas non plus l’organe de presse d ’une in s titu tio n . A u jo u rd ’hui vous vendez ch aque vendredi près de 14.000 exem plaires de v o tre jo u rn a l s a tiriq u e in d é p e n d a n t. C o m m e n t e xp liq u e z-vo u s ce succès? Nous aurons 10 ans en 2003, mais nous sommes issus d'une tradition. Au XIXe siècle, il y avait déjà des jo urnaux satiriques au Luxem bourg. Même le Tageblatt, après la guerre, avait un titre à part, qui a bien fonctionné jusque dans les années 50. C'est ensuite devenu un supplément, avant de disparaître, faute de rédacteur. Il n'y a ensuite plus rien eu jusqu'en 1984, et la naissance du Feierkrop au Zeitung vum Letzebuerger Vollek (1), à part la rubrique Lândchen du Land, qui n'est d'ailleurs pas très satirique. Il y avait une lacune dans le paysage de la presse au Luxembourg, il m anquait un journal satirique. Au Zeitung, c'é ta it une rubrique d'une page, qui paraissait le vendredi. On savait qu'il y avait un intérêt car les ventes étaient plus im portantes ce jour-là. Le lance­ ment du DNF a été une aventure, mais on savait ce que l'on faisait. Plus exactement, on savait que ça fonc­ tionnerait, mais pas forcém ent à ce point là. il ne faut pas oublier que nous avons tous été ou sommes enco­ re des journalistes dans d'autres journaux, donc nous croyons savoir ce qui est im portant dans l'actualité politique. Comprenez bien: nous ne faisons pas de la satire pour faire de la satire. Nous faisons des choix politiques. Il y a une demande pour ça au Luxembourg, dans toutes les classes sociales. Les gens qui nous lisent viennent de toutes les couches sociales.

Enfin, notre succès dépend beaucoup de l'actualité politique. Aujourd'hui, nous tirons 14.000 exemplaires et en vendons 10.000. Les années d'élection, nous en vendons 12.000. Pour l'avènement au trône, nous en avons imprimé 20.000 et vendu 14.000! C'est par rap­ port a l'actualité politique que les gens se demandent souvent ce que l'on va écrire. Probablement çà les rend curieux et fait q u ’ils achètent notre journal. Votre fond e st cla ire m e n t a n ticlé rica l. En 10 ans p o u rta n t la so cié té a évolué... Est-ce encore p e rti­ nent, a u jo u rd 'h ui, d 'ê tre a n ticlé rica l? Mais un journal satirique doit être anticlérical! S'il n'est pas anticlérical, il n'est pas satirique! Le Luxembourg est un pays très contrôlé par l'Eglise et son parti affilié, il est très imprégné par la culture catholique, et dans un tel contexte il est normal qu'il y ait un fort courant anticlérical. Oui, m ais la so cié té a évolué. L 'in flu e n ce de l'Eglise n 'a -t-e lle pas dim inuée? Non, il suffit de voir la dernière convention signée avec le gouvernement. La ministre de l'Education Anne Brasseur assoit et stabilise l'influence de l'Eglise dans l'éducation. La société a tourné le dos a l’Eglise, mais elle reste là dans les institutions... Il y a encore des baptêmes, des communions, des mariages, des enter­ rements organisés selon les rites du culte catholique. Au Luxembourg les curés sont des fonctionnaires de l'État! Partout où il y a une initiative de gauche qui est lancée et qui fonctionne, l'Eglise imite; elle veut avoir une présence à tous les niveaux de la société. Vous êtes d o n c indépendant, m ais indépendant ne ve u t pas d ire neutre e t vos p o sitio n s so n t le plus souvent "anti": a n ti-systè m e , a n ti-p o u vo irs, a n ti­ con so m m a tio n. D ’un cô té c 'e s t l’expression d ’une gauche rad ica le a lors que de l’a utre on p o u rra it cro ire que vous jo u e z p a rfo is la ca rte de l’am biguï­ té pop uliste. -> paperJam 01.2003

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-> Nous ne sommes pas populistes, nous sommes populaires! Charlie Hebdo aussi a des titres raco­ leurs! Il faut bien définir le terme de populiste. ADR est un parti populiste. Il est de droite, il tente de plai­ re au peuple, mais il est dirigé contre lui, contre les femmes, contre les immigrés. Lui est populiste. Nous, nous ne nous moquons jamais d'un groupe, mais nous critiquons par contre des personnes de la vie publique, à des rangs plus élevés que les nôtres. On ne se moque pas de catégories professionnelles ou autres, de la zone bleue, des policiers, des gen­ darmes. On peut critiquer l'un d'entre eux, pour une chose qu'il a faite, mais pas à cause de son apparte­ nance à une catégorie. Nos choix ne sont pas gra­ tuits. Certains politiciens nous disent: c'est bien ce que vous faites, nous on comprend, mais le 'peuple1, estce qu'il a les moyens de comprendre? Ce n'est pas notre problème, c'est le CSV qui est responsable du niveau de l'éducation qui résulte d ’une certaine façon de sa politique scolaire qu’il mène depuis des décennies, et c'est le risque de la satire que de ne pas être comprise. Il y a certaines choses que nous ne nous permet­ tons pas. Par exemple, concernant l'accident de Luxair, nous devions le traiter. Mais d ’habitude nous ne parlons pas d ’accidents de voitures ou d ’avions. On a laissé passer une semaine et nous avons traité non pas l'accident en lui-même, mais la manière dont les médias ont traité l'accident. Nous avions bien eu quelques idées... On s'était dit que si l'avion était tombé sur Tony Tintinger, cela aurait été mar­ rant, ça aurait fait une énorme tache de graisse sur la commune de Niederanven. On aurait pu se poser la question pourquoi la Grande-Duchesse était arrivée seule au Findel. Peutêtre voulait elle faire une fugue ? Mais pouvait-on faire une blague aussi gratuite? De toute manière elle aurait été mal comprise dans le contexte de cet accident. C o m m e n t fo n c tio n n e z-vo u s? On se voit à quelques-uns une fois par semaine, dans une espèce de conférence de rédaction. Puis

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nous avons régulièrement des contacts télépho­ niques... et par e-m ail. D'une certaine manière, nous sommes une entreprise virtuelle... C 'est un concept qui devrait plaire à paperJam! L o rs d ’ une in te rv e n tio n p u b liq u e au cin é m a U topia il y a q u e lq ue s années, vous résum iez Lu xe m b o u rg p a r "un p e tit pays avec des p e tits p o litic ie n s , des p e tits a vo ca ts et, donc, des p e tits sa tiriq u e s ". Vraie c o m p lic ité ou fa u sse m od e stie ? Nous sommes des satiriques! Nous sommes donc fatalem ent en désaccord avec ce que les soi-disants décideurs nous proposent au niveau de la politique, de l’économie ou de la vie culturelle. Ils valent ce qu'ils valent, mais on doit travailler avec l'actualité politique qui nous est proposée. Nous essayons d'être le plus bête et le plus m échant possible. C'est comm e ce que Bernard Shaw disait à propos du dentiste: ça doit faire un peu mal! Si on n'appuie pas là où ça fait mal, ce n'est pas intéressant. C e rta in s tro u v e n t que vous n 'ê te s pas un jo u rn a l de q u a lité ... Certains ne nous aim ent pas. Le contraire serait d'ailleurs déplorable. C'est un reproche hypocrite que de nous reprocher notre niveau de qualité. Prenez le Canard Enchaîné en France! Ceux qui nous accusent de ne pas être à son niveau sont les mêmes qui ne le lisent pas. Nous, nous le lisons! Et si l'on regarde l'histoire du Canard, on voit que les critiques qu'on nous fa it aujourd'hui ont été faites au Canard depuis sa fondation en 1915... Attendons quelques décennies, nous verrons bien où nous en serons. A u jo u rd 'h u i, vo u s ê te s en situ a tio n m o n o p o lis ­ tiq u e , su r le m arch é de la sa tire ... Comme Mike Koedinger est en situation de m ono­ pole sur certains autres marchés de la presse au Luxembourg... La satire, c'e st un métier, il faut savoir le faire. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux colla­ borateurs. On pratique la politique du carnet de chèques... on peut facilement acheter les gens ->


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“Un autre grand moment a été une caricature où l'on voyait Jean-Claude Juncker en train de se branler. Il a d'ailleurs réagi en la critiquant, alors qu'il paraît qu'il ne nous lit pa s...”

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-> avec de l'argent... Non, c ’est une blague, soyons sérieux! En fait, au Luxembourg, tout le monde connaît tout le monde, on sait qui a une plume. Tout le monde sait également que nous sommes un jour­ nal de gauche. Il y a des personnes qui travaillent au Wort et qui ont de bonnes plumes, qui savent écrire des choses marrantes, mais leur approche ne nous correspond pas. Quand le Wort se moque de quelque chose, c'e st du spectacle de danse contemporaine organisé pour les prisonniers à la prison de Schrassig, des prisonniers. Quand nous, nous nous moquons de quelqu'un, c'est des puis­ sants, en l’occurrence du Ministre de la Justice. Vos inform ations sont souvent basées sur des sources internes. En fo n ctio n n a n t de cette m anière-là, ne courrez-vous pas le risque de vous faire manipuler? C’est un risque auquel s’exposent tous les journa­ listes. Si une information nous arrive de source ano­ nyme, soit on ne la publie pas, soit on sait à qui télé­ phoner pour la vérifier. Nous ne sommes pas isolés, nous sommes invités aux conférences de presse, aux déjeuners avec les fractions parlementaires, en tant que Feierkrop. Il est vrai que rien n'est innocent, mais ce n'est pas parce que quelqu'un nous envoie une information par intérêt égoïste que son information n'est pas intéressante. Il est fâché, il nous dit quelque chose, pourquoi ne le publierait-on pas? Le fait est que certaines personnes estiment qu'un journal satirique est fait pour déverser tous ses pro­ blèmes. Quelqu'un est touché par quelque chose un jour, et son premier réflexe est d'écrire au Feierkrop\ On ne publie pas tout, on jette énormément. Et puis il suffit de savoir observer et de connaître les gens. On peut mettre les mots dans la bouche d'une personne que l'on connaît bien, au point que certains croient que nous avons des micros dans les pièces. Toutes nos 'victimes' sont des êtres humains,

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ils ont leurs failles. Si Fernand Weides (3) s'énerve, on peut le décrire sans y être, on le connaît depuis telle­ ment d'années que l'on connaît ses tics, et ceux de nombreux autres.

"Attiser, enflam m er m ais aussi brûler et faire m al“ , c ’e s t le rôle du tisonnier, on p e u t le lire sur vo tre site Internet. Q uelles so n t les lim ite s que vous vous défendez de transgresser? Certains a ffirm e n t que ce que vous é crivez e st faux. Une des rubriques que l'on préfère, c'est notre rubrique 'ragots', qui ne sont qu'un traitem ent sati­ rique de faits. Si quelqu'un affirme que ce que l'on dit est faux, il faut voir. Il est libre de nous faire un pro­ cès, il a un droit de réponse, avec le risque pour lui que nous répondions à sa réponse... Il y a une habi­ tude de ne pas vouloir polémiquer avec un journal satirique. En France, Giscard n'a pas voulu répondre au Canard Enchaîné sur la polémique des diamants de Bokassa - le vrai. Giscard a perdu les élections à cause de ça. Si un journal publie des mensonges, il est facile de répondre. Ce qui est faux est faux. En 9 ans, à une ou deux exceptions près, personne ne nous a jamais attaqué en justice pour autre chose que pour des petits détails, comm e le choix de certains sobriquets. On demande alors aux juges de se transformer en critiques littéraires... de revenir aux tem ps de l’Ancien Régime, à la censure. Les plaignants ont d'ailleurs toujours le même avocat. Est-ce un pur hasard ? Nous avons une grande affection pour ce personnage rocambolesque. Avez-vous déjà re g re tté d ’a vo ir publié une c o n tri­ bution? Nous sommes aujourd'hui à une autre étape... On se demande si on ne devrait pas devenir encore plus méchant. On est rentré dans une espèce de routine, la satire doit choquer... C'est vrai qu'il y a toujours ->


-> un problème quand on connaît les personnes sur lesquelles on écrit, mais on doit le faire. Au Luxembourg, la dimension humaine compte toujours. Quelle est la c o n trib u tio n d o n t vous êtes le plus fie rs? Au début du DNF, nous avions révélé que qu'un membre du parti d ’extrêm e-droite Nationalbewegong employait des Portugais, alors qu'il était lancé dans une campagne contre les travailleurs immigrés. Sinon, pour nos 5 ans, nous avons fait un supplé­ ment 'Luxemburger Bild'. C ’était quand l’imprimerie St. Paul imprimait une partie du tirage du Bild alle­ mand. Nous avions réussi à bien imiter son style, son écriture. Nous avons fait de longues lectures de ce journal, qui est fait très intelligemment. Nous aimons bien les numéros spéciaux. Ce serait intéressant d'en avoir plus, mais cela demande beaucoup d'efforts. Un autre grand moment a été une caricature où l'on voyait Jean-Claude Juncker en train de se bran­ ler. Il a d'ailleurs réagi en la critiquant, alors qu'il paraît qu'il ne nous lit pas... Certains doivent le lire pour lui! Le contexte était celui-ci: il venait de décla­ rer que comme il était politicien, il n'avait pas eu les moyens d'entretenir une femme de ménage; c'est pourquoi il s'était marié. On a donc publié le dessin de Jean-Claude Juncker en train de se branler, puisque, selon ses dires, il n'a pas épousé une femme, mais une femme de ménage. D 'autres te m p s fo rts d ans l'a ctu a lité ? Oui! La révélation du pré-accord dans la conven­ tion régissant les rapports entre l'État et l'Eglise. Le document publié était la base de négociation. Et puis il y a eu l'affaire du Palais. Maria-Teresa avait fait un entretien confidentiel avec les journalistes, tous les supports étaient invités sauf nous (4). Personne n'a rien publié sauf nous. Et cette histoire a fait le tour du monde. Même la presse japonaise en a parlé...

Y 'a -t-il des personnages que vous appréciez p a r­ ticulièrem ent? Avant, il y avait Viviane Reding. Santer était un bon vivant rigolo. Juncker et Frieden sont ceux qui revien­ nent le plus souvent. Frieden n'est presque plus humain. Juncker, lui, est plus sympathique, plus intelligent, donc quelque part plus dangereux, puisque nous pensons qu'il est du mauvais côté. Pour la caricature, le préféré, c'est Bokassa (5). Certains d ise n t que p o u r vraim ent être un p e rso n ­ nage public, il fa u t passer dans le Feierkrop... Il paraît, oui... Certains fonctionnaires viennent nous voir et demandent pourquoi ils n'y sont pas. Tout simplement parce qu'ils ne sont pas suffisam­ ment importants! Il faut dire que la lecture des autres journaux est ennuyeuse, il n'y a que le Feierkrop pour s'amuser en lisant: nous écrivons ce que les autres n'écrivent pas. Au point que certains surnoms sont passés dans le langage courant. Un jour, dans le Tageblatt, il y a eu un titre sur Jean Portante, sauf qu'il était écrit 'Importante', qui est son sobriquet chez nous. Personne n'a rien remarqué dans la rédaction, même pas le correcteur! Une fois Maurice Molitor, alors qu'il présentait le journal, a interrogé Erna Hennicot-Schoepges en lui parlant de la CSFaul (6) pour se reprendre ensuite... On vous lisant, on se d it q u 'é crire d o it être am u­ sant... C'est du boulot, ce n'est pas que marrant. ■

(1) Le quotidien communiste luxembourgeois. (2) C'est Jacques Drescher, un des fondateurs du DNF, qui tenait cette rubrique. (3) Patron de la radio socio-culturelle. (4) et paperJam! (5) Sobriquet pour Jean-Claude Juncker. (6) CSFaul pour la CSV, le parti chrétien-social. Jeu de mot intraduisible sur le thème de "Faul", paresseux.

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-> La loi sur la liberté d'expression dans les médias est en cours d'actualisation. Il faut dire que depuis 1869, un bon toilettage s’imposait TEXTE JE A N -M IC H E L GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC

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Dl GIROLAM O (BLITZ)


Dire que le p ro je t de loi su r la liberté d 'e xp re s­ sion dans les m édias é ta it très attendu est un d o u x e u p hé m ism e ... C o n su lté sur la nécessité de to ile tte r et rem ettre au g o û t du jo u r la loi du 20 ju ille t 1869 sur la presse et les divers m oyens de pu b lica tio n, le C onseil de Presse é tablit, le 18 d é cem bre 1997, un p rem ier d o cu m e n t de syn th è ­ se recensant les in su ffisa nce s et les lacunes d 'un te x te plus que séculaire, et à m ettre en avant les q u e s tio n s de va nt être ab o rd é e s par une régle­ m entation fo rcé m e n t plus m oderne. De là, il aura fallu atte nd re avril 2000 pour que la C ham bre des Députés fasse m ention des tra ­ vaux en co u rs du groupe de travail in te rm in isté ­ riel chargé de tra n sfo rm e r les revendications fo r­ m ulées par le C onseil de Presse en un te xte de loi; le 21 d é ce m b re 2001 p o u r le ce projet de loi so it a d o p té par le Conseil de gouvernem ent et le 5 fé vrie r 2002 p o u r que le m inistre délégué aux C o m m u n ica tio n s, F rançois Biltgen, le dépose devant les d é p uté s luxem bourgeois. Le sujet se m b la it d 'a u ta n t plus urgent que d e u x a ffa ire s assez re te n tis s a n te s ava ie n t défrayé la chro n iq u e , m e tta n t directem ent en cause la profession de jo u rn a liste : l'affaire Marc Thom a, to u t d 'a b o rd , jo u rn a liste à RTL Radio, p o u rs u iv i par 63 fo n c tio n n a ire s de l'A d m in is tra tio n des Eaux et Forêts qui estim aient a voir été to u ch é s dans leur honneur au cours d 'u n e é m ission diffu sée en novem bre 1991 et dans laquelle le jo u rn a liste s 'é ta it co n ten té de cite r un e x tra it d 'u n a rticle de presse paru dans le q u o tidien Tageblatt sous la p lum e de Josy Braun. C ondam né dans un p rem ier te m p s par les ju ri­ d ic tio n s lu xe m b o u rg eo ise s à verser un franc sym bo liqu e et à payer les frais de procédure au m o tif q u 'il ne s 'é ta it pas d ista n cié du texte cité en référence, M arc T hom a a, ensuite, obtenu gain de cause, en m ars... 2001, auprès de la Cour e uropéenne des Droits de l'H o m m e à Strasbourg qui a reconnu, en la m atière, une violation de l'a r­ tic le 10 (liberté de l'e xp re ssio n ) de la Convention européenne des D roits de l'H o m m e (CEDH). L'autre d o ssie r sensible, to u jo urs en cours d 'in s tru c tio n , co n ce rn e Rob Roemen, rédacteur en ch e f du L ë tzeb u e rg er Journal, poursuivi par le M ichel W o lte r suite à la p u b lica tio n d 'in fo rm a ­ tio n s c o n c e rn a n t une am ende fiscale d o n t a été sujet l'a ctu e l m inistre de l'Intérieur.

R E S P E C T D E S D R O IT S DE L 'H O M M E Le d ro it de cita tio n , d 'u n e pa rt et la p rotection des sources d 'in fo rm a tio n , d 'a u tre part: voilà deux des p rin cip a u x piliers su r lesquelles d o it se ba se r la n o u ve lle lé g is la tio n , q u i s 'in s p ire , d 'aille urs, de ce fa m e u x a rticle 10 de la CEDH, qui inclus, d a n s le co n c e p t de lib e r té d 'e xp re s­ s io n " la lib e rté d 'o p in io n et la liberté de recevoir ou de co m m u n iq u e r des in fo rm a tio n s ou des idées, "sans q u 'il p u isse y a v o ir ingérence d 'a u to ­ rités p u b liq u e s e t sans co n sid é ra tio n de fro n ­ tières".

La re co n n a issa n ce d 'u n e p ro te c tio n des sources jo u rn a listiq u e s est donc un des points principa u x du projet de loi. Il peut perm ettre à un journaliste, entendu com m e tém oin, de refuser de révéler des in fo rm a tio n s identifiant une source sans que ce refus ne puisse entraîner des sanc­ tions pour refus de tém oignage. C ette protection n 'est, to u tefo is, pas invocable dès lors q u 'il s'a g it de la prévention, de la poursuite ou de la répres­ sion de crim es co n tre les personnes, de tra fic de stupéfiants, de b lanchim ent d'argent, de te rro ris­ me ou d 'a tte in te s co n tre la sûreté de l'État. Ce d ro it est, par ailleurs, reconnu principa le ­ m ent au journaliste. D 'autres ne peuvent s'en prévaloir q u 'à co n d itio n d 'a vo ir obtenu l'in fo rm a ­ tion su sce p tible d 'id e n tifie r une source jo u rn a lis­ tique dans le cadre de leurs relations pro fe ssio n ­ nelles avec le journaliste. Q u'on ne s 'y m éprenne pas pour autant: la liberté d 'exp re ssio n dans les m édias lu xe m b o u r­ geois n 'est pas à prop re m e n t parler en danger et il convient de rem ettre le nouvel énoncé de la loi dans un co n te xte de m odernisation plus que de prévention d ’un q u e lco nq u e risque de censure ou de bâillonnem ent. "La m entalité, l'é p oq u e , voire la façon d 'e n v i­ sager la d ém ocratie éta ie nt toutes autres en 1869" co n sta te Je a n -C laude Wolff, président de l'A sso cia tio n Luxem bourgeoise des Journalistes, qui a suivi de près l'é la b ora tio n du projet de loi. Pourtant, il dem eure une certaine m entalité un peu conservatrice en m atière de liberté d 'e xp re s­ sion. En p a rta n t du p rin c ip e que to u t a p lu tô t pas trop m al fo n ction n é ju sq u e -là , p o u rq u o i vouloir changer ?" L'une des in te rro g a tion s majeures qui dem eu­ re en suspens au regard du texte, et pour laquel­ le l'avis que d o it encore rendre le Conseil d 'E ta t et à p artir duquel po u rro n t com m encer les tra ­ vaux p a rle m e n ta ire s de la C o m m issio n des M édias et des C om m u n ica tio n s présidée par le d é p u té c h ré tie n -so cia l Laurent Mosar, réside dans la resp onsabilité civile à laquelle sont sou­ mis ta n t l'é d ite u r que le collaborateur, estim és so lid a irem e n t resp o n sa b le s de to u t pré ju d ice causé par une p u b lica tio n , sur la base des articles 1382 et 1383 du code civil. Bien évidem m ent, co ntrairem ent à ce que cra i­ gnent bon nom bre d 'a vis rendus sur le projet (lire l'e n cad ré page 069), le but n'est certainem ent pas d 'a c c o rd e r une "im m unité jo u rn a listiq u e " à l'in sta r de celle e xista n t p o u r les d ip lo m a te s... "Il est évident que su r la base de la d é fin itio n des d ro its e t devoirs des journalistes, no tam m e nt en m atiè re de vé ra cité des faits ra p p o rté s e t d 'éth iq u e , s 'il devait y a vo ir un m anquem ent, il est no rm a l que le jo u rn a liste so it alors rendu res­ p onsable de ses écrits. Il convient néanm oins de p a rfa ite m e n t bien d é fin ir le cadre" prévient M. W olff. Du reste, le projet de Loi prévoit, dans le cadre des a ttrib u tio n s du Conseil de Presse, organe chargé de sta tu er sur l'o b te n tio n d 'u n e carte de journaliste, la création d 'u n e C om m ission des plaintes, "chargée de rece vo ir e t tra ite r les

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-> p laintes ém anant des p a rticu lie rs e t c o n ce r­ nant une info rm a tio n contenue dans une p u b li­ cation co m m uniquée au p u b lic p a r voie d 'un m édia". Seul bém ol à ce tte d isposition: "il p e u t être créé un C om m ission des p la in te s” , sousentendu q u 'e lle n 'e st en rien obligatoire ni a u to ­ m atique...

A N T I-C O N S T IT U T IO N N E L ? L'utilisa tion du bon m ot à sa bonne place a aussi to u te son im p orta n ce dans la réflexion sur les p o ssib ilité s d 'exo n é ra tion en m atière de responsabilité pénale et civile. Ainsi, lorsque l'article 23 du te xte de loi estim e que le nonrespect des d ro its et d evoirs d 'u n jo u rn a liste est "n o ta m m e n t“ co n sid é ré com m e une faute au sens des fam eux a rticles 1382 et 1383 du code civil, le m ot "notam m ent" n'est pas sans poser un problèm e de com préhension et d 'in ­ te rp ré ta tio n , p u is q u 'il n 'e s t pas e xclu sif et ouvre d o n c la po rte à to u te autre faute qui n'est to u tefo is pas dé fin ie ... "En théorie, cela p o u rra it vo u lo ir dire q u 'u n jo u rn a liste p o u rra it m êm e être p o u rsu ivi en ju s ­ tice p o u r a v o ir d it ou é c rit la vérité" s'in q uiète Jean-C laude W olff, qui tie n t to u t de m êm e à nuancer l'id é e que d 'a u cu n s voudraient m ettre en avant: celle du caractère anti-co n stitu tio n ne l de d isp o sitio n s su sce p tibles de violer le p rinci-

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Un journaliste, c'est quoi ? Contrairement à la définition faite dans la loi du 20 décembre 1979 relative à la reconnaissance et à la protection du titre professionnel de journaliste, celui-ci n'est plus défini par référence à la détention d'une carte professionnelle, délivrée par le Conseil de Presse, mais plus généralement en fonction de l'activ­ ité professionnelle réellement exercée, consistant en "la collecte, l'analyse, le commentaire et le traitement rédactionnel d'information", et ceci auprès ou pour le compte d'un éditeur. Cette définition s'inspire de la recommandation du Conseil de l'Europe, adoptée par le Comité des min­ istres le 8 mars 2000. Ainsi, l'exercice de la profession de journaliste, et par extension l'exercice de la liberté d'expression à des fins professionnelles, n'est pas subordonnée à la détention d'une carte dont la délivrance est liée à des critères posés par le législateur et contrôlés par un organe professionnel. Pourquoi, dès lors, maintenir le principe de la carte de journaliste? "Elle peut présenter une certaine utilité, puisqu'elle permet au journaliste de s'identifier et lui facilite ainsi l'accès aux événements e t conférences de presse" justifie le législateur dans son exposé des motifs... *

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pe d 'é g a lité des cito ye n s de va nt la loi. "Il faut a vo ir à l'e s p rit que ce texte n 'e s t pas un texte su r les jo u rn a liste s, m ais p lu s gén éra le m en t s u r la lib e rté d 'exp re ssio n dans les m édias. Cela co n ce rn e to u t typ e d 'e x p re s s io n dans les m édias, e t to u che d o n c aussi bien les tribunes libres, les courriers des lecteurs, voire les p u b lic ité s " tie n t à nuancer Je a n -C la u d e W olff. Le ch a m p d 'a p p lic a tio n de la loi s'é te n d en effet à to u te personne qui s'e xp rim e p a r la voie d 'un m édia, la liberté d 'e xp re ssio n e xista n t au p ro fit de to u t individu, q u 'il s'e xp rim e rég u liè ­ rem ent dans les m édias ou q u 'il exerce ce tte lib e rté de fa ço n irré g u liè re, sp o ra d iq u e et accessoire. Il n 'e m p ê ch e que, to u t de m êm e, dans les m édias, ce so n t p rin cip a le m e n t les jo u rn a liste s qui s 'e x p rim e n t... Et c 'e s t aussi p o u r cela que la p lu p a rt des d iscu ssio n s to u rn e n t a u tou r de la fo n c tio n de jo u rn a liste , de son sta tu t, voire de l'a m é n a g e m e n t de son co n tra t de travail. C ar une des d is p o sitio n s prévues par le nouveau te x te de loi, e t qui est déjà en vigueur dans les pays voisins, a tra it au p rincipe de "clause de conscience"', un jo u rn a liste peut faire va lo ir ce tte "clause" dans le cas où la ligne é d ito ria le de son m édia aurait changé (dans le cas, par exem ple, de prise de c o n trô ­ le d 'u n nouvel actionnaire) et q u 'il ne s o u h a ite ­ rait pas la cautionner. Il p o u rra it alors d é m is ­ sionner, m ais en ayant la p o ssib ilité de to u ch e r des in d e m n ité s co m m e s 'il é ta it licencié. C ette clause de co n scie n ce est un "d ro it im p o rta n t" aux ye u x d e A id e n W h ite , S e c ré ta ire g é n éra l de la F é d é ra tio n Internationale des Jo u rn a liste s; R a pporteur à l'o c c a s io n du c o llo q u e o rg a n isé , fin s e p ­ tem bre, à M on d o rf, par la p résidence lu xe m ­ bourgeoise du co m ité des m inistres du Conseil de l'E u ro pe sur le thèm e "Les m édias dans une société d é m o cra tiq u e : q u e l éq u ilib re entre la lib e rté d 'e xp re ssio n e t la p ro te c tio n des d ro its hum ains?". "Nous avons besoin de davantage de s o lid a ri­ té p ro fe ssio n n e lle e t d 'u n espace p ro fe s s io n ­ nel où n ous p u issio n s réso u d re nous-m êm es nos d ile m m e s é th iq ue s" a va it-il expliqué, résu­ m ant c e tte "é th iq u e jo u rn a lis tiq u e " en trois p rincipe s de base: le resp e ct de la vérité, le besoin d 'ê tre in d é p e n d a n t et enfin la prise de c o n scie n ce des co n sé qu e n ce s que peuvent entraîner les p u b lica tio n s. “La p ré s o m p tio n d ’in n o ce n ce e t la lib e rté d 'in ­ fo rm a tio n s o n t des d ro its co ncurrents, m ais on n'a pas e n co re trouvé d 'é q u ilib re satisfaisant" a -t-il égalem ent co n staté , s'in te rro g e a n t sur la p e rtin e n c e , m êm e d 'u n tel é q u ilib re : "Inévitablem ent, les m édias, s'ils fo n t le u r tra­ vail, re p o u sse ro n t les lim ite s du se cre t dans ce dom aine, p a rtic u liè re m e n t lo rsqu e l'in té rê t du p u b lic le d e m ande". Où l'o n reparle, do n c, du p rin cip e d 'a u to ré g u lation, M. W hite e stim a n t q u 'il n 'e st pas besoin de lois p o u r rég le m e n ter l'é thiqu e , pla id a n t plu tô t, en revanche, p o u r un systèm e de ->


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-> c o -ré g u la tio n , p e rm e tta n t une autorégulation appuyée par des sa n ctio n s ju rid iq ue s. Il est largem ent rejoint, su r ce volet, par Alvin Sold, D irecteur du T ageblatt à Luxem bourg, mais aussi pré sid e n t d 'h o n n e u r et m em bre du Bureau de l'A s s o c ia tio n e uropéenne des é d ite urs de jo u rn a u x. "D o it-o n vraim ent nous rap p e le r nos responsabilités, à nous l'é n o rm e m ajorité de jo u r­

nalistes e t d 'é d ite u rs conscients de le u r devoir d 'in fo rm e r ? Sous p ré te xte q u 'il y a p a rm i nous, com m e dans to u te au tre branche d 'a c tiv ité s humaines, quelques irresponsables ? Faites donc confiance aux fo rce s saines q u i p e rm e tte n t à la presse de s'autoréguler, M esdam es e t m essieurs les p o litiq u e s ", Le m essage est on ne peut plus cla ir... ■

A V I S

Les discussions seront serrées... En attendant le très attendu avis du Conseil d'Etat, la Chambre des fonctionnaires et employé publics, la Chambres des Employés privés; la Chambre des Métiers, les autorités judiciaires (la Cour supérieure de Justice, des Parquets des Tribunaux d'arrondisse­ ment de Diekirch et de Luxembourg et le Procureur général d'Etat) la Chambre de Commerce et la Chambre de Travail ont planché sur le sujet et rendu leurs propres avis. M orceaux choisis... C ham bre des fo n c tio n n a ire s e t e m ployés p u b lics - La Chambre demande que la presse subventionnée soit enfin contrainte à faire preuve d'un minimum de respect et d 'objectivité, notam m ent en matière de traitem ent de com m uniqués de presse par exemple. Il est en effet inacceptable que tel quotidien ne pub­ lie pas un com m uniqué d'une organisation syndicale ou autre - qui ne lui plaît pas, ou le publie en version tronquée ou déformée. - Au regard du Code Civil, le projet est inacceptable puisqu'il crée deux catégories de citoyens: les citoyens ordinaires qui tom bent sous le régime de la "culpa levissima" et les journalistes qui obtiennent un traitem ent particulier. C ham bre des e m p lo yé s p rivés -Le texte ne se limite pas à poser les conditions d'exercice du droit [de réponse], mais impose une procédure tellem ent rigide à l'exercice du droit, que son échec paraît probable. Ainsi le droit de réponse sem ble-t-il se transform er en un droit précaire, voire hypothétique. Notre Chambre professionnelle ne peut approuver cette évolution. Le projet ne peut pas renforcer les droits des uns en affaiblissant ceux des autres - Notre Chambre s'oppose énergiquement à la courte prescription à laquelle le projet de loi entend soumettre l'exercice de l’action en responsabilité civile de droit com m un, cela d'autant plus que le délai de six m ois com m ence à courir à partir de la date de la première mise à disposition de l'inform a­ tion au public. (...) [Cela] revient à mettre à néant la voie de recours de droit com m un, et à violer le droit

le plus élémentaire des citoyens, celui d 'obtenir répa­ ration d'un préjudice subi. Parquet du T ribunal d 'a rro n d isse m e n t de D ie kirch - Toute la question est de savoir si le projet parvient à concilier d ’une part, la protection des sources qui n’est pas une fin en elle-même et qui ne doit pas en fait aboutir à une im punité et une mise hors du sys­ tème pénal du journaliste professionnel et d ’autre part, un traitem ent égal des citoyens devant la loi pénale. (...). Le but de la loi ne peut et ne doit pas être celui de favoriser le journaliste qui, à un degré quelconque (auteur ou complice) est présumé s ’être rendu coupable d ’une infraction à la loi pénale (sous réserve de la proportionnalité des moyens d ’investi­ gation à mettre en oeuvre). P arquet du T ribunal d 'a rro n d isse m e n t de L u xem bourg - Le droit de protection des sources tel que formulé constitue donc une entrave inédite aux pouvoirs d'enquête de la justice, donc à sa capacité à identifi­ er et à sanctionner les auteurs d ’infractions pénales. Il s’agit d'un prix qui paraît im portant et dont il n’est pas certain q u ’il soit proportionné par rapport aux avantages escomptés. P ro cu re u r général d 'E ta t - Une (...) observation générale (...) concerne la clarté et la précision de la rédaction du projet [et] le carac­ tère vague ou com plexe de certaines notions et for­ m ulations ou la maladresse et l’incongruité de l’a­ gencement de certains textes engendrant des inter­ prétations nécessairement divergentes. Cham bre de C om m erce - La Chambre de Commerce s’oppose à l’article 5 [le principe de "clause de conscience", NDLR] qui con­ stitue une grave entrave au pouvoir de direction de l’employeur, éditeur d'une publication. C ham bre de Travail - Notre chambre a le regret de constater que les médias s'oligopolisent de plus en plus au détrim ent du pluralisme de sorte que les journalistes se voient de plus en plus entravés dans leur liberté d'inform er l'opinion publique. ■ paperJam01

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Dossier “Espace et Workflow": 072 -> L'odyssée de l'espace L'organisation de l'espace est devenue un enjeu clef, surtout en période de conjonctu­ re moins favorable. A prendre très au sérieux 078 -> Etre souple, être adaptable On s'est organisé sur le papier. Maintenant, il faut organiser son espace pour optimiser son fonctionnement. 086 -> Souplesse et technologie ...ou comment miniaturisation et communi­ cation permettent de découvrir de nouvelles applications toujours plus performantes 092 Le bien être à la loupe Etre bien dans son bureau, c'est un moyen d'être plus efficace. Quelques règles sont à respecter...

paperJam KnowHow: 098 Vous prenez les cartes? Les notes de frais... un vrai casse-tête pour la comptabilité d'une entreprise. Et si un petit bout de plastique était capable de rendre les choses plus simples? 104 -> Les voyages d'affaires L'organisation de ses déplacements profes­ sionnels peut être contraignante. Mais il est possible de la confier à des sociétés spé­ cialisées. Tour d'horizon 110 Serveurs d'entreprise Un système d'information, c'est une grande construction, faite de nombreuses briques. L'une d'entre elles, c'est le serveur...


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s p a c e est e l' e d n o ti a n -> L'organis lef, s urtout e c u je n e n u d evenue c tu re m oins n jo n o c e d x période è s au sérieu tr re d n re p favorable. A TEXTE JEA N -M IC

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GIR OL AM O FR ÉD ÉR IC Dl LA U R EN T ET

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paperJam Q u ’y a -t-il de plus viva n t q u ’une entreprise? Deux entre­ prises, peut-être... S urtout lors­ q u ’elles sont amenées à fusion­ ner. Mais avant m êm e d ’en arri­ ver à c e tte e xtré m ité , to u te structu re , q uelle q u ’elle soit, connaît dans son existence, des é ta pe s de ch a n ge m e n ts, de réorganisations, de réflexions intenses sur la façon d ’organi­ ser au m ieux son espace, que ce soit dans un m êm e volume, ou bien dans l’utilisation propre de ce volume. Si, en des tem ps d 'op u le n ce pas si éloignés, la rationalisation des coûts liés à l'espace n'était pas forcém ent à la mode, il n'en est plus rien, a u jo u rd 'h u i, ce qui, p arfois, peut am ener à se retrouver en face de solutions acceptables sur un strict plan budgétaire, m ais non recevables d ’un point de vue organisationnel. Au m êm e titre que la question de savoir qui de la poule ou de l’œ uf est venu en premier, la liai­ son chronologique entre l’orga­ nisation interne et le w orkflow (lire aussi notre article sur le sujet page 086) peut se poser. "L’organisation interne est clai­ re m e n t née du w o rk flo w ” tra n ch e Hervé Schroeder, M em bre de la Direction de P&T C onsulting, et responsable du d é p a rte m e n t T élé co m s & Conseils. Les deux élém ents so n t é troitem ent liés e t toute e n tre p rise d o it a v o ir ce tte approche en tête dans tous les projets d ’am énagem ent q u ’elle m ène ". Ainsi, en fo n ction de la nature des flux d ’inform ations qui cir­ culeront dans l’entreprise, que ce soit une inform ation interne ou bien provenant de l’extérieur, le type d ’organisation de l’espa­ ce à prévoir sera radicalem ent différent: il po u rra être p h y ­ sique, physique et virtuel, rela­ tionnel et procédural, et p o u r­ quoi pas, à l’extrêm e, avoir un im pact sur le m odèle écono­ m ique de l’entreprise. C ’est donc l’ensem ble des vecteurs de com m unication qui

D ossier Espace e t W orkflow

doit être révélateur de l’organi­ sation telle q u ’on l’imagine: cela va du dirigeant qui a quelque chose à dire sur l’organisation jusqu'aux personnels qui vivent cette organisation au quotidien, en passant aussi par les clients, pour qui l’organisation doit évi­ dem m ent répondre à leurs attentes. "L’aspect de la com m unica­ tion autour de l ’organisation est, dès lors, une com posante fo n ­ dam entale estim e Hervé Schroeder. P our autant, il ne faut pas que la problém atique soit attaquée sous l ’angle de la seule organisation p o u r l'organi­ sation, ou bien du seul flux d 'in ­ formation. Il faut évidem m ent que le m ode de fonctionnem ent concret soit en phase avec le m odèle théorique établi".

T O U T LE M ONDE ES T C O N C E R N É Pour ce qui est de faire en sorte que la pratique rejoigne la théorie, M ichel B ialkow ski, Procurement & Facility Manager chez Ernst&Young Luxem ­ bourg, a eu tout le loisir de s ’y atteler à l'occasion de la fusion concrétisée avec Andersen au cours de cet été. "La réflexion a

été m enée au niveau du M anagem ent Com mitee e t de l ’Intégration Com mitee afin de déterm iner de quelle façon il fal­ lait concevoir la répartition des tâches entre deux bâtim ents assez éloignés, celui d ’Ernst à M unsbach et celui d ’Andersen au Kirchberg. Il fallait bien déter­ m iner qui irait où, com m ent et p o u r qu o i faire". Au sein de cette Firme "m ultim étie rs" par excellence, les besoins en espace n'étaient évi­ dem m ent pas les mêmes pour des fonctions plutôt adm inistra­ tives (fiscalité, Dom iciliation, ...) - que l’on peut qu a lifie r de sédentaire - et des fonctions plus "mobiles" com m e l’audit ou les business advisory services. Les premières ont finalem ent été co n ce ntré e s sur M unsbach, alors que les secondes, nécessi­ tant plus de déplacem ents vers des clients se trouvant en ville, ont été regroupées au Kirchberg. Cela to m b a it p lu tô t bien, puisque le bâtiment d ’Andersen s o rta it de gros travaux de réaménagement, antérieurs à la d écision de fusion, m ais qui avait déjà pris en com pte cer­ tains éléments de la problém a­ tique. "On y a réfléchi pendant un an e t on a privilégié le par- ->

“Un bureau, un espace de travail, ce doit être évolutif dans tous les sens” SYLVIANE FRICK K&F FURNITURE

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D ossier Espace e t W orkflow

-> tage de l ’espace e t des bureaux" e xp liq u e M ario Reinert, architecte 'interne' à la société, qui a initialisé et super­ visé les tra n sfo rm a tio n s du début à la fin. Au p rix de lo ca ­ tion m ensuel de 30 Euro le m ètre carré, il fallait de toute façon optim iser les espaces. On a ainsi opté p o u r des petits bureaux mobiles, disposant de façades verticales que l ’on p e u t abaisser ou relever selon que l ’on souhaite s ’isoler ou bien travailler en groupe avec ses vis-à-vis" explique-t-il. Le tout a été com plété par un système d ’archivage centralisé dans lequel chacun peut y déposer les docum ents qu 'il souhaite, professionnels, mais aussi personnels, et y définir les conditions d'accès. Cela oblige, certes, à savoir exactem ent ce dont on a besoin lorsqu’on va récupérer un dossier, mais cela réduit presque à zéro l’encom ­ brement sur le poste de travail.

Typiquem ent, à p a rtir du m om ent où l’on se penche sur la nécessité de m odifier un tant soit peu une organisation, stru c­ turelle ou fonctionnelle, l’un des principes fondam entaux à res­ pecter est de ne pas exclure les utilisa te u rs fin a u x des réflexions. Dans le cas de la fusion entre deux structures, il est par exemple im portant de m ettre sur pied des réunions préparatoires m élangeant des représentants des deux entités, choisis au hasard, afin que cha­ cun expose ses besoins, ses envies, et surtout, ce q u ’il sou­ haite absolum ent ne pas retrou­ ver com m e dysfonctionnem ent ou "d éfa u t de c o n c e p tio n ". “Une telle démarche p e rm e t de gagne beaucoup de tem ps à tous les niveaux et évite aussi que chacun reste su r des p ré ju ­ gés souvent erronés vis-à-vis de l ’autre a pu constater Michel Bialkowski. Du coup, de l'idée initiale q u i était de se dire ‘on est

‘Trop souvent le problème est pris à l'envers, et on imagine d'abord toute une ‘usine à gaz’ avant de vraiment se pencher sur le concept de réorganisation” NICOLAS VIANNAY P&T CONSULTING

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condam nés à devoir vivre et tra va ille r en se m b le ', on est passé à 'on est très contents d 'y ê tre '". Bien évidem m ent, les fusions ne sont pas non plus les seuls cas dans lesquels des réorgani­ sations sont menées. "À p a rtir du m om e n t où l'o n constitue un g roupe de travail p o u r un tel projet, il faut non seulem ent a ssocier les donneurs d ’ordre, m ais a u ssi les u tilisa te u rs c o n firm e N icolas Viannay, M em bre de la direction de P&T Consulting, Chef du départe­ m en t in fo rm a tiq u e et SIG. Toutes les faces de la pyram ide doivent être réunies afin d ’avoir un d ialogue le p lu s efficace possible. Il est vital d ’im p liq u er un m axim um de gens, ca r m êm e si on a beaucoup d ’idées s u r q u o i faire e t co m m e n t le faire, au final, c ’est su r le terrain que se fera la différence". A u -d e là de c e tte partie "interne" de l’organisation, il convient égalem ent d ’im pliquer les clients et fournisseurs, qui sont des élém ents à part entiè­ re dans la circulation des infor­ m ations. Le w o rkflow , après tout, ne se confine pas en envi­ ronnem ent clos. "Et m êm e si c e tte in fo rm a tio n p e u t être structurée de m anière fo rt d iffé ­ rente en interne, à p a rtir du m om e n t où elle so rt de l ’entre­ prise, il est indispensable q u ’el­ le s o it p arfaitem ent com prise p a r le client" insiste M. Viannay.

M O D È LE U N IV E R S E L P osez la q u e stio n à to u s ceux qui touchent de près ou de loin aux problèm es d ’am é­ na g em e n t de l’espace, la réponse sera unanime: rationa­ liser et exploiter au m aximum l’e sp a ce d isp o n ib le , sans perdre de vue, bien évidem ­ ment, les aspects fonctionnels. "Ju sq u ’à il y a peu, dès q u ’on p e n s a it bureau, on p e n sa it table, e t c ’est tout. Ça reste ->


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paperJam -> p e u t-ê tre vrai dans certains bureaux de direction, mais un bureau, un espace de travail, ce d o it être é vo lu tif dans tous les sens" e stim e Sylviane Frick, A dm inistrateur délégué e t d ire c tric e co m m e rcia le chez K&F Furniture, société spécialisée dans l'am énage­ m ent de l'espace et le m ob i­ lier de bureau. De plu s en plus de gam m es de p ro d u its p ro ­ p o se nt des structures en hau­ teur, avec des casiers am o­ vibles e t des facilités de p o u ­ v o ir ‘d ip s e r ’ des câblages p o u r l ’électrification. On sait que p lu s une société est gran­ de, p lu s il faut p e n ser à utiliser du m o b ilie r très polyvalent. Nous avons, dans certaines banques, des m obiliers instal­ lés q u i o n t déjà bougé 15 fois en presque a utant d ’années. Cela nécessite une très gran­ de facilité dans le m ontage et le dém ontage des p ie d s et des plans de travail". Ne pas se lim iter au seul présent, m ais avoir un œil, et m êm e plus, vers un avenir à m oyen et long term e: tel est aussi une dém arche pleine de bon sens. M ais elle im plique aussi une grande ouverture d 'esp rit. Vouloir, par exemple, centraliser un m axim um d 'in ­ fo rm a tio n s au sein d 'u n e même base de données part d 'un très bon sentim ent, et a pour o b je ctif de sim plifier un bon n o m b re de pro ce ssu s organisationnels. "M ais on a p a rfo is te n d a n ce à o u b lie r qu 'a u départ, l'in fo rm a tio n, il faut bien la p re n d re quelque p a rt e t la saisir. S i on ne pense pas clairem ent d é fin ir à q u i d o it être dévolu ce genre de tâches, c ’e st to u t le m o d è ­ le q u i s 'é c ro u le " p ré vie n t Hervé Schroeder, qui insiste sur l'universalité du m odèle envisagé: "il d o it vivre en p e r­ manence, e t l'o n ne d o it pas oublier, lo rs q u 'o n m e t en œ uvre un cha n ge m e n t, de savoir g é re r '!'a p rè s'". ■

D ossier Espace e t W orkflow

P O I N T S

F A I B L E S

Les erreurs à ne pas commettre, vues par Nicolas Viannay et Hervé Schroeder (P&T Consulting)

P&T C onsulting, société créée en 1996, est détenue à 51% par l'E ntreprise des P&T Luxem bourg et à 49% par W ilbri SA, une société d ’investissem ent, est active dans la mise en œuvre de systèm es d ’inform ations. Outre un service de conseil aux entre­ prises, elle est égalem ent active dans la conception de solutions globales dans les dom aines de l’ingénierie en té lécom m unica­ tions & sécurité de l’inform ation, Systèm es d ’inform ations g é o ­ graphiques et en e-technologies. En quelques années d 'e x p é ri­ ence sur le terrain, Nicolas Viannay, Chef du départem ent inform atique et SIG et Hervé Schroeder, M em bre de la Direction et responsable du départem ent Télécom s & C onseils ont identifié quelques points faibles récurrents dans le processus de réflexion mené par les entreprises soucieuses d 'o r­ ganiser - ou réorganiser - leur espace. "Il n 'e st p a r exemple pas souhaitable de ne se focaliser que su r les aspects techniques, m êm e avec l'a p p u i de budgets colossaux, sans jam ais p e n se r à définir, dans le même temps, un m odèle d'organisation q u i puisse pe rm e ttre le développem ent, dans les m eilleures co n d itio ns

possibles, les outils que l'o n veut m ettre en place tém oigne ainsi M. Viannay. Il dem eure encore un gap très im p orta n t entre l'o rg a n i­ sation, d'une part, et la technolo­ gie, d'autre part. Trop souvent le p roblèm e est en fait pris à l'e n ­ vers, e t l'o n im agine d 'a b o rd toute une ‘usine à g a z’ avant de vraim ent se pe n che r su r le co n ­ cept. Souvent, aussi, l'entreprise est attachée à des processus très normalisés, si bien que lo rsqu 'il s 'a g it de valider un co n ce pt d if­ férent, cela p e u t être m al perçu. Il y a donc, aussi, to u t un travail d'apprentissage et d 'éducation à entreprendre". Pourtant, aux yeux d'H ervé Schroeder, les solution sont sou­ vent à portée de main: "les entre­ prises pourraient résoudre un très g ra n d nom bre de problèm es sans d e vo ir envisager un seul change­ m e n t technologique. Dans 95% des cas, il su ffit d 'a d a p te r la façon de travailler su r la base m êm e de l ’existant, ça marche très bien aussi !" Et Nicolas Viannay de conclure: "Il n ’est pas forcém ent nécessaire de travailler beaucoup su r la forme, mais bien plu s sur le fond. A u final, cela donne quelque chose q u i n ’est pas forcém ent sexy, mais qui rép o n d à ce d o n t on a réellem ent besoin". ■

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Dossier; Espace e t W orkflow

Une e n tre p rise évolue. Elle em bauche, elle réduit ses effectifs, elle externalise, elle rapatrie en in te rn e c e rta in s de ses services. M alheureusem ent, on trouve rarem ent la même souplesse dans un bâtim ent. Ou plus exactem ent, on ne le trou va it pas. L 'art et la m anière de co n ­ struire et de penser un lieu de travail a bien changé durant la dernière décennie. Les bureaux individuels, adieu. Les bureaux 100% nomades, adieu égalem ent. On est arrivé aujourd'hui dans une période où le besoin en souplesse a été inté­ gré, mais où l'o n reconnaît égalem ent le besoin d 'a p p ro p ria tio n d 'u n 'territo ire ' par le travailleur.

A D A P T E R L 'E S P A C E À L 'O R G A N IS A T IO N N ico Bechen, de DB A sso cia te s, explique: "Q uand on pa rle de flexibilité d 'u n bâtim ent, on ne d o it pas c o m p re n d re ‘co m m e n t faire ren tre r 25 personnes là où il y en avait 20 auparavant. Ce n 'e s t pas de la réd u ctio n d'esp a ce s." Le fa it est cependant que les entreprises veulent que leurs locaux perm ette la souplesse nécessaire... "Cette souplesse, c 'e s t no tam m e nt q u 'u n bâtim ent soit adapté à un 'business co n tin u ity plan '. A utrem ent dit, que si l'e n tre p rise d o it se p riv e r d 'un étage sur trois p o u r une que lco nq u e raison, elle puisse le faire. Que les em placem ents, les espaces, p u is­ se n t fa cile m e n t e t rap id e m e n t faire la jointure, être adaptés. Il e st cla ir que selon q u 'o n parle d'une salle de m arché q u i d o it être de reto u r 'up and run n in g ' après 15 m inutes, ou d'au tre s processus q u i pe u ven t a tte nd re 8 heures avant d 'être à n ou­ veau opérationnels, rien n 'est en com m un, su rto u t pas le coût. " F lexibiliser, c 'e s t une h isto ire d 'a rg e n t. De réduction de coûts. Le but de l'opération est à l'a rriv é e de d im in u e r le c o û t du b â tim e n t. N om breux so n t ceux qui confessent, à demi mot ou très clairem ent, que les am énagem ents 'au p ro fit' des e m ployés sont un corollaire positif, m ais pas dé cle n che u r dans la démarche. "Le ch o ix de bureaux p o u r une entreprise dépend de plusieurs critères rem arque Jean-P ierre Lequeux, M anaging D irector de DTZ Consulting. Tout d 'a ­ b o rd l'im age. Certaines vo u d ro n t aller dans un ‘h a n g a r’, d ’autres dans une m aison de maître. D'autres veulent a vo ir une adresse prestigieuse. Etre su r le b o u le vard Royal à Luxem bourg est valorisant... Enfin viennent l ’accès routier, la p ro x i­ m ité de restaurants ou m agasins, la perform ance au m ètre carré des bureaux, le niveau technique d u bâtim ent,... E t une fois que l'o n a établi l'é q u i­ lib re entre ces critères, il faut encore trouver qu e l­ q ue chose d 'a d a p té s u r le m archéI Actuellem ent, beaucoup de bâtim ents p ré se n te n t les m êm es caractéristiques! Le fa it est que su r les 5 p ro ch a i­ nes années, l'o ffre va croître fortem ent, e t donc le niveau d 'exige n ce des clients va augm enter." A lors q u 'a u jo u rd 'h u i, le critère principal reste quelquefois la sim ple d isp o n ib ilité d'espaces. "Il y

a quelque temps, tout se louait sim plem ent parce que la surface était libre. A vo ir le bon nom bre de m ètres carrés é ta it suffisant. Les choses chan­ gent", renchérit Marc Clees, General M anager de DTZ. Plusieurs typ e s d'esp a ce s existent aujourd'hui dans les im m eubles de bureaux. Un certain nom ­ bre des postes sont encore fixes, attribués à des fo n ctio n s sédentaires, ne nécessitant pas de d é p la ce m e n t. "À q u o i s e rt d 'im p o s e r à un employé q u i passe 100% de son tem ps de travail au bureau de se p rive r de son espace personnel? s'interroge N ico Bechen. Les personnes souvent absentes du bureau, elles, se voient de plus en plus m is dans des espaces non attribués, les fameux bureaux virtuels. Un téléphone que l'o n p e u t co n fig ure r p o u r rece vo ir ses appels. Une prise réseau p o u r b rancher son ordinateur p o rta ­ ble, un taux entre les personnes présentes e t le nom bre de places disponibles m énageant une marge de sécurité, e t 'le to u r est joué".

P O U V O IR S 'IS O LE R Mais fo rce est de co n state r que l'on ne peut pas fournir que des open space et ces deux types de bureaux. C 'e st pourquoi l'on a vu apparaître des nouvelles 'catégories'. Tout d'abord les aires de concentration. Ces bureaux, de petite taille, pour 1 ou 2 personnes, ne sont pas non plus attribués; "Ils peuvent être aménagés de manière conviviale. Dans certains, nous m etto n s m êm e des sofas, p o u r que les gens p u isse n t se détendre, réfléchir, précise N ico Bechen M is so n t réservés aux m om ents nécessitant une grande concentration. L'autre catégorie est bien entendu la salle de réunion, m ais de tailles variées et / ou m odulable en fonction des réservations. Etre isolé, protégé. Certaines entreprises réussisent à gérer la nécessité de souplesse et de discretion. La gestion du bruit, de l’acoustique est un des p ro b lè m e s p rin cip a u x des bureaux ouverts, et d onc égalem ent un des freins m ajeurs à leur adoption. Certaines entreprises spécialisées proposent à leur client des meubles ‘hauts’, p ou­ vant créer des espaces ‘ferm és, mais sans m urs’. Le travailleur à son poste de travail se retrouvera dans un bureau, isolé de l’environnem ent et de ses perturbations. La plupart du tem ps, les espa­ ces libérés - on peut plus facilem ent optim iser l’e ­ space de c e tte m anière - so n t rendus aux em ployés sous form e de coins cuisine, coins papiers, coins détente... 7/ est cla ir q u 'il y a de la résistance à ces n ou­ veaux m odes d'organisation de l'espace. Il faut comm uniquer, form er les gens p o u r com prendre e t a d o p te r ces bouleversem ents. Et il ne faut pas être dogm atique. Q uelqu'un râle ca r il ne pourra p lu s a ccro ch e r la photo g ra p hie de sa fem m e ou de ses enfants? ’’Mais q u 'o n l'autorise à les m e tt­ re en fo n d d'écran, p a r e xem ple” , explique Nico Bechen. -»

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D ossier Espace e t W orkflow T E M O I G N A G E

Le discours et la pratique

Pour Jean-Pierre Lequeux, Managing director de DTZ (photo), les règles du jeu vont rapidement changer dans le domaine de l'immobilier: "Certains bâtiments ont presque poussé trop loin la flexibilité. Le système devient si com­ plexe que les charges explosent. " De plus, la structure de la demande va changer: "Il faut être clair, les gros con­ sommateurs d'espaces sont en train de largement réduire la voilure. Les PMEs, même si elles résistent mieux, cherchent également à réduire les coûts. Fatalement, les loyers vont devoir baisser... Il y aura un gros nettoyage sur le marché ces deux prochaines années! " Sans oublier que les exigences des entreprises évolu­ ent. "Il y a eu des enquêtes faites en Allemagne, d ’où il ressort que 80% des innovations dans les entreprises ‘high tech’ sont issues de réunions informelles. Or 80% des surfaces sont des surfaces formelles! s'étonne Marc Clees, de DTZ Consulting Les nouveaux bâtiment - ou la réorganisation des bâtiments actuellement occupés devront donc satisfaire ces nouveaux besoins. “Il est clair qu'un déménagement ou une réorganisation doit d'abord permettre d'économiser de l'argent. Nombreuses person­ nes se rendent compte que pour améliorer leur résultat, plutôt que d'augmenter le chiffre d'affaires, il vaut mieux faire baisser ses charges. Et l'immobilier est un poste où l'on peut encore faire de grands progrès. Sans compter les gains non-mesurables. Une satisfaction du personnel accrue, ça vaut combien? Une meilleure rétention du per­ sonnel, ça vaut combien? C'est un gain réel, mais très dif­ ficile à quantifier. " Et quoi qu'il en soit, ces nouvelles manières de tra­ vailler et de définir son espace doivent être partagés par toute l'entreprise. Jean-Pierre Lequeux insiste: "On a vu le cas, dans une entreprise de services chez laquelle nous intervenons, un exemple frappant. Le responsable d'un service a préféré conserver son bureau privé. Celui d'un autre service a bien voulu passer au ‘desk sharing', comme tout le monde. Devinez dans quel service les employés n'ont pas adopté le nouveau système?“ ■

P R O D U C T IV IT E “Q uand les clients nous app elle nt e t que l'o n se p e nche su r l'entreprise, nous parto n s de son orga­ nisation. Il faut veiller à quelques m esures de bon sens, d é crit Gérald M erveille, Senior C onsultant chez DTZ C onsulting. P ar exemple, si les co m m u ­ nications entre deux services so n t im p orta n tes et régulières, si des personnes doivent vo ir plusieurs fois p a r jour, a u tan t m ettre les deux services p ro ­ ches l'u n de l'autre. Pas la peine d 'o b lig e r les gens à p a rc o u rir to u t un bâtim ent, ou d e vo ir fran ch ir 5 étages! On d o it co m p re n d re le fo n ction n e m e nt du client, m esurer un certain n o m bre de param ètres organisationnels, e t ensuite trou ve r une solution. Cela p e u t para ître é v id e n t m ais l ’espace est rarem ent organisé de m anière rationnelle. " F rédéric S im on, d ire c te u r des ve n tes chez Espace C oncept, explique: “P o u r certains clients, en p lu s d 'u n am énagem ent efficace en term es de p ro d u ctivité , il d o it véhiculer une im age. C 'e st un m essage en soi. " Une agence de com m unication veillera à avoir des locaux 'in', m odernes, agréa­ bles à vivre, en acco rd avec le niveau de qualité q u'e lle offre dans ces services. “C 'e st une vitrine, ils veulent p ro p o se r de beaux environnem ents", renchérit Joëlle Sw azina, a rch ite cte d 'in té rie u r égalem ent chez Espace C oncept. C ette entreprise offre un service global en am énagem ent d ’espa­ ces tertiaires. Elle intervient très souvent en co lla ­ b o ra tio n avec des so c ié té s de F acility M anagem ent, pour o p tim ise r l’environnem ent de travail, le gardant à la dim ension de l'être humain, et ce en offrant un m ob ilie r adapté. "En p lu s des zones de travail à p ro p re m e n t parler, il y a égale­ m en t les zones de s u p p o rt q u i se développent, continue Joëlle Swazina. Les 'coffee corners', les endroits p o u r des réunions inform elles, des zones de recyclage, de sto cka ge de docum ents, les zones te ch n iq u e s..." M ais les am énagem ents intérieurs sont aussi soutenus par les m eubles en eux-m êm es qui évo­ luent (voir article page 092). "On voit apparaître des m eubles qui, su r une surface m inim ale, p e r­ m e tte n t de rece vo ir to u t 'l'en viro n n em e n t' in fo r­ m atique. L'écran, l'u n ité centrale, clavier, souris... to u t en m énageant encore un espace de travail. Ces m eubles 'o ptim isé s' nous p e rm e tte n t de p e n ­ se r a u tre m e n t l'a m é n a g e m e n t intérieur, détaille M. Sim on." Les gains de place engendrés par ce typ e de m obilier sont, souvent, redistribués à de nouveaux espaces com m uns, d ’où une plus grande co n vi­ vialité dans les bureaux, une m eilleure am biance favorisant un esprit créatif. R ich a rd N ico la s, a d m in is tra te u r-d é lé g u é d 'E clyp se G roup, confirm e: "Avec ces nouvelles organisations, la surface que l'o n occu p e n 'e st p lu s d é te rm in é e p a r le niveau h ié ra rch iq u e. " Le bureau individuel fixe, de par sa 'nouvelle rareté', devient un vé rita b le luxe. Il d o it donc être opérationnellem ent ju stifié : l'accueil régulier de ->


ne vous manque pas quelque chose?

eCabinet : le cerveau "C haque jo u r, nos co p ie u rs, im p rim a n te s e t fa x p ro d u is e n t des

Jusqu'au m o m e n t où nous avons fa it la découverte de l'eCabinet.

m o n ta g n e s de papier. Logique e t in é v ita b le , d irez-vous, si on veut

Comme son nom l'ind iq ue , il s'agit d'un e arm oire électronique qui

q ue l'e n tre p ris e tou rn e . Oui, m ais les tiro irs du bureau de Louis aussi

archive a u to m a tiqu em en t sous form e num érique et classe tou t ce qui

sont pleins d 'in fo rm a tio n s v ita le s pou r la société. Et que dire de

passe sur le réseau d 'entreprise: une télécopie, une lettre, une photo

Jeanine, qui m a îtrise c o m m e personne l'a rt de to m b e r sur le bon

num érisée, un site visité ... C'est gén ia le m en t pensé. Il suffit d'un clic de

site, où l'o n tro uve to u t de su ite l'in fo rm a tio n vo ulu e ? Ce sont des

souris pour parcourir l'h isto riq ue de votre entreprise. Nos clients aussi

collègues co m p éte nts e t dévoués. M ais q uel d o m m a g e que toutes

vo ien t la différence. Jusqu'ici, lorsqu'ils nous appelaient pour avoir une

ces don né e s soient dispersées dans tous les coins!

précision, nous devions noter leur question e t les rappeler... après avoir

L'a nnée derniè re , la fusion nous a a m e n é d 'u n seul coup un paquet

passé quelques heures à chercher dans le 'ko t aux archives'.

de n o u vea u x co lla b o ra te u rs... e t de n o u ve lle s in fo rm a tio n s . Une

Maintenant, nous les m e tto n s sagem ent en ligne d'a tte nte , cherchons

vache n 'y a urait pas re tro u v é son veau. La firm e resse m blait à un

le docum ent voulu dans l'eCabinet et leur donnons la réponse sur-le-

b o lide sans pilote.

champ. Vous avez d it gain de productivité?"

Pour p lu s d 'in fo rm a tio n s , a p p e le z le 0 8 0 0 -9 6 0 2 7

- Un e m ployé de bureau a en m oyenne e ntre 3 e t 5 armoires à archives - Il passe 60% de son tem ps à travailler sur des documents, papier ou électroniques - M e ttre la m a in sur un docum ent papier dure en m oyenne 17 m inutes

nashuate

L'eCabinet retrouve un docum ent électronique en quelques secondes - L'eCabinet a une capacité d'archivage de 25 m illions de pages

Cabinet.

Save everything. Find anything.



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D ossier Espace e t W orkflow

-> clie n ts ou prospects, ou la nécessité d'une co n fid e n tia lité poussée. Le m anagem ent n'a d o n c pas - a priori - à être épargné par les nou­ velles rép a rtitio n s de l'e sp a ce de travail. M ais Nico Bechen rem et en perspective: "Un source d 'é co n o m ie p e u t égalem ent to u t sim ple­ m en t être la d im in utio n du turn over du p e rso n ­ nel des entreprises. Un m eille u r environnem ent de travail, p lu s agréable, p lu s sain, e t les em ployés se ro n t m oins enclins à aller chercher ailleurs. " Dem ain, d a n s l'o rg a n is a tio n de l'e sp ace , nom breuses sont les personnes à parier sur le d éve lo pp e m e nt du télétravail, to u t en étant co n ­ scient des d ifficu lté s organisationnelles asso­ ciées. “Cela va p re sq u e devenir un im p éra tif d'effica cité . Entre les em bouteillages e t les con­ d itions clim atiques difficiles, p o u rq u o i donc p e r­ dre du te m p s dans les déplacem ents? Le tout est de ne pas p e rd re le c o n ta c t humain. On ne pourra ja m ais travailler 'à tem ps c o m p le t' chez soi, m ais une bonne p a rtie de la jou rn é e p o u rra it être gagnée. "

ÉDUQUER Au Luxem bourg, on reco u rt à des entreprises de Facility M anagam ent à p artir de tailles sou­ vent m oindres que dans d'au tre s pays: “Par exemple, en France, vous ne faites pas de FM en d e sso us d e 4 0 0 ou 5 0 0 p e rsonnes. Au Luxem bourg, on co m m e n ce à travailler dès 150 personnes , exp liq u e Richard Nicolas". Le but, dans ces structures, est non seule­ m ent d 'am é lio rer une situation, mais également d e p e rm e ttre à l'e n tre p ris e de progresser: "G énéralement, q u a nd une entreprise de FM intervient, c 'e s t com m e faire une p hoto. C 'est ponctuel. Nous, nous voulons m ettre en place les o u tils e t les dém arches internes dans le b u t de pé re n n ise r les a ctio n s de progrès, e t ce grâce à un transfert de connaissances. C 'e st du co n ­ seil, m ais égalem ent de l'e n cad re m e n t p o u r les 'p etite s' opérations. Prenons l'exem ple de l'in ­ ventaire im m obilier. La so lution A : on le fait. La solution B, celle que nous p référons: nous m ontrons au clie n t c o m m e n t faire l'o p éra tio n , nous la faisons une fois, e t après il p e u t le faire lui-m êm e. Cette app ro ch e créé une relation différente avec le c li­ ent, il se re n d co m p te de la valeur ajoutée a p p or­ tée... e t d'ailleurs, très souvent, p a r m anque de d isponibilité, il p ré fè re ne pas faire to u t luimême. C ar il est alors co n scie n t des co m p é te n ­ ces techniques q u i s o n t dem andées, du temps nécessaire e t d o n c des coûts. Par extension, nous serons sollicités su r d 'a u ­ tres dom aines que ce lu i p o u r lequel nous étions concernés à l'origine. “ ■

Les photos du dossier ont été réalisés à l’imprimerie Victor Buck, à Leudelange.

Les pros de l'espace Voici une liste non exhaustive d'entreprises qui peuvent vous aider à construire votre espace... Une liste plus complète est disponible sur www.paperjam.lu DB Associates 203, route d'Arlon; L-1150 Luxembourg Tél.: 44 66 11-1; Fax: 44 66 11-200 www.dbassociates.com DTZ Consulting 37, rue des Scillas; L-2529 Howald Tél.: 26 48 49-1; Fax: 26 48 49-49 www.dtzconsulting.lu Eclypse Group 393, route de Longwy; L-1941 Luxembourg Tél.: 26 02 39-1 ; Fax: 26 02 39-39 www.eclypse-group.com EGB Consulting 10, rue Sainte Zithe; L-2763 Luxembourg Tél.: 48 99 99-1; Fax: 49 20 90 www.egb-luxem bourg.com Facility Management S.A. BP 25; L-5801 Hesperange Tel.: 26 09 09-1 ; Fax: 26 09 09-420 www.facility-m anagem ent.lu Lux FM 21, rue Glesener; L-1631 Luxembourg Tel.: 26 488 488; Fax: 26 488 488 Paul Wagner et fils S.A. 43, rue du Père Raphaël, B.P. 134 L-1013 Luxembourg Tel.: 48 19 91-1; Fax: 49 61 48 www.pwagner.lu Architectes Architect-Consult 5, rue de l'AIzette; L-7210 Walferdange Tel.: 33 34 85; Fax: 33 34 86 www.architect-consult.lu Espace Concept z.i. "um Monkeler"; 68, rue Romain Fandel L-4419 Esch sur Alzette Tél.: 26 55 37-1; Fax: 26 55 37-37 www.espaceconcept.lu Moreno Architecture 18, rue de l'Aciérie; L-1112 Luxembourg Tél.: 26 48 27 75; Fax: 26 48 27 76 ■

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Photographie d ’entreprise

H uit photographes spécialisés à votre se rvice Eric Chenal Frédéric Di Girolamo Laurent Hamels David Laurent Andres Lejona Fabrice Mariscotti Olivier Minaire Pascal Volpez



W o rk flo w

on n t miniaturisati e m m o c u O -> p e rm e tte n t de n o ti a ic n u m et c o m ons velles a p p lic a ti u o n e d r ri v u o déc perfo rm an te s toujours plus T (BL ITZ ) DA VID LA U R EN T R UC K PHO TO TEXTE VIN C EN

e O p é r a tio n n

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200 3 pap er Jam 01.


paperJam Il est loin le te m p s des machines à écrire et des murs de pierre, épais de plusieurs dizaines de centimètres, séparant chaque bureau. A u jo u rd 'h u i, on parle sans arrêt de souplesse, de réac­ tivité , de 're-engeneering' des processus. Une grande partie du progrès dans ce dom aine a été rendu possible par l'arrivée de nouvelles technologies. On parle de l'in fo r­ matique, bien sûr, mais cela va bien plus loin. En effet, c'e st plus le d é p lo ie m e n t de nouvelles normes de com m unication et la m iniaturisation de certains disp o ­ sitifs technologiques qui perm et­ tent de penser à de nouveaux usages.

LE RÊVE DU S A N S PAPIER Beaucoup de m onde rêve du bureau vide de to u t papier. D'un processus de travail purem ent numérique, délaissant le support solide pour un travail sur écran uniquem ent. Si on en est encore loin aujourd'hui, on voit cepen­ dant to u s les term inaux d 'im ­ pre ssio n é vo lu e r et p ro p o se r sans cesse de nouvelles options. "En fait, p ré cise M. M inet, co n su ltan t chez Nashuatec, la tendance est de m ettre de plus en p lu s d 'o p tio n s dans les m achines, p o u r en fa it lim ite r le n o m b re d 'é q u ip e m e n ts . A u jo u rd 'h u i, les m u ltifo n c tio n nels pe u ven t être à la fois p h o to ­ copieuses, scanners, fax, e t ce n 'e s t pas term iné!" Cette évolution est possible grâce au gain en puissance et à l'am élioration des capacités des systè m e s d 'in fo rm a tio n . Si, auparavant, l'o rd in a te u r était à la lim ite de l'a u tis m e avec son environnem ent, il est aujourd'hui hyper-connecté, vers le réseau externe - Internet - m ais égale­ m ent interne - Intranet. Ce sont les technologies qui perm ettent ainsi le d é v e lo p p e m e n t des bureaux nom ades et les nou­ velles org a n isa tio n s, abordées dans l'a rticle précédent. Un e xe m p le ? Sun M icrosystem s perm et, dans les systèm es q u 'il peut m ettre à d is­

Dossier: Espace e t W orkflow

position, un processus d 'activa ­ tion du poste de travail par intro­ duction d'une carte personnelle. A ussitôt reconnue, elle permet de retrouver, sur son écran, la configuration que l'on avait lais­ sée à la dernière connexion: logiciels et docum ents, interface graphique, tout. Mais to u t ceci ne fait pas d is­ paraître le papier. Il change la nature des im pressions, mais ne supprim e pas le réflexe de l'im ­ pression papier. "A ujourd'hui, on im prim e des docum ents plus complexes, ou ne pouvant être présentés autrem ent que sous form e papier. On p e u t notam m ent im aginer des docum ents issus de p lu ­ sieurs applications. Auparavant, cela pouvait être fastidieux et com pliqué. A ujourd'hui, on est capable de faire ce que nous appelons du 'd ocu m e n t b u il­ ding', explique M. M inet. On envoie plusieurs fichiers in fo r­ m atiques, e t à p a rtir de la machine, on pourra les 'ordon­ ner'. Un bon exem ple e st le co n tra t de vente. On p e u t envoyer un fichier Word sp é ci­ fique, e t dem ander qu'à l'im ­ pression y so it ajouté un d o cu ­ m ent sauvegardé sur la m achi­ ne, en local. Il s'a g it habituelle­ m e n t de d o cu m e n ts so u ve nt imprimés, sans personnalisation: les c o n d itio n s générales, un avenant, que sa is-je ..."

M. Vincent Huyghebaert, res­ po n sab le du F acility M ana­ gem ent chez Océ, défend l’exis­ tence dans de grandes struc­ tures d ’un ‘print service’: "Il est cla ir q u ’il y a une explosion du nom bre d ’im prim antes réseau, des m achines ‘m u ltifo n c tio n s ’. Avec cette explosion de matériel, ce qui a égalem ent explosé, c ’est le nom bre de versions de drivers, le nom bre de modèles de toner, e t une gestion des coûts p a r for­ cém ent très transparente. " La solution? M. Fluyghebaert préconise, pour les entreprises ayant un minimum de 300.000 im pressions par, à ce n tra lise r leurs impressions: "L’intérêt d ’un tel système, c ’est de p o u voir y effectuer to u t le travail de p ro ­ duction. Une m ultifonctionnelle n ’e st pas faite p o u r cela. C entraliser la production, c ’est p o u vo ir vérifier e t gérer un niveau de qualité des impressions. Un des problèm es q u i existe dans l ’im p re ssio n , c ’e st q u ’à p a rtir d ’un m êm e docum ent, le résul­ tat, su r deux m achines d iffé ­ rentes, p e u t être - lui aussi - très différent. Nous proposons, p o u r éviter des erreurs fâcheuses, un logiciel q u i ré-envoie vers la p e r­ sonne ayant demandé l ’im pres­ sion une version PDF du fichier, ce q u i lui perm et de vérifier que sa m ise en page ne sera pas ‘d é tru ite ’. En plus, les services de reprographie peuvent aussi ->

Le développement de l’informatique n’a pas fait disparartre le besoin d’imprimer...

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Dossier: Espace e t W orkflow

-» in fo rm e r e t a id e r les employés dans la création de leurs docum ents. " L'ère du papier est loin de s'arrêter! "On aura toujours d 'im ­ p rim er à la demande, précise M. Minet, mais les m achines s'e nri­ chissent de fonctions 'hardware' p o u r se personnaliser en fonc­ tion de l'environnem ent. On p e u t y m ettre des perforatrices, des agrafeuses... S u r ce rta in s plateaux, p o u r éviter que chacun p arte avec des feuilles q u i ne vous appartienne pas, on a m is p a r exem ple en place des trieuses! 'chacun' a le sien: vo tre im p re ssio n sortira dans un bac bien précis, qui n 'est pas celui du voisin. Si le docum ent est sensible, il pourra être sécurisé: son im pression ne sera lancé qu'une fois que vous vous trouvez à côté de la m achi­ ne, e t que vous y ayez entré votre code personnel. " M. Huyghebaert confirm e l'in ­ térêt de bien qualibrer le nombre de m achines au p ro ra ta du nombre d ’em ployés: “Il ne faut pas plus de 50 personnes p a r machine p o u r un em ploi de type ‘o ffic e ’. A ve c les o p tio n s de sécurité p o u r ne lancer l ’im pres­ sion q u ’une fois le dem andeur arrivé à côté de l ’im prim ante, ce n o m bre d ’u tilisa te u rs est gérable. " Puisque le p a p ie r reste si

im portant, il y a des critères de choix pour une m achine. Pour choisir sa puissance et sa vite s­ se d 'im p re ssio n . M. M inet explique sa règle des '3V': “Il y a trois types de volum e. L ‘occasionnel: la m achine ne fait rien du tout, et d o it to u t d 'un coup s o rtir 1.000 copies. Il y a le volum e d 'e n ch a în e m e n t: la m achine d o it être capable de sauter d'une fonction à l'autre. Il y a le volume conflictuel: recevoir un fax de 30 pages, p e n da n t que je ph o to co p ie 500 feuilles e t que j'e n im prim e 350! Quelles so n t les priorités?'' D'où l'intérêt certaines fo is de 's im p lifie r' les m u ltifo n c tio n s : "Certaines entreprises, continue M. Minet, o n t p a r exem ple intérêt à séparer le fax, ca r ces d o c u ­ m ents so n t urgents e t critiques p o u r la bonne m arche des e ntre­ prises. D'autres choisissent de m ettre une m achine avec fo n c­ tion de scanner. Nos m achines so n t actuellem ent capables, p a r exemple, d'envoyer directe m e n t à un po ste précis les docum ents scannés. On ch o isit m êm e sous quel form at e t avec quelle quali­ té on va les recevoir." Et les d é ve lo pp e m e nts à ve n ir so n t encore plus com plexes. Dans la même veine en effet, Nashuatec propose aujourd'hui des outils qui vont vers la num é­ risation, à l'entrée, de to u s les

“À volume d’information égal, le volume de copies diminue... ” PHILIPPE MINET NASHUATEC

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do cu m e n ts entrants. "Nous p o u ­ vons in s ta lle r la so lu tio n que nous appelons e -ca b in e t sans to u che r au reste du réseau. Elle p ro p o se une solution de d o cu ­ m en t m anagem ent 'all included'. On se ren d com pte que de n o m ­ breux docum ents, à un m om ent ou à un autre, devro n t être scan­ nés. E t que p lu s on a tte nd p o u r le faire, p lu s cela devient co û ­ teux. Ici, to u t est fa it 'à l'origine', e t p e rm e t des recherches en full text, ou avec des m ots clés. On p e u t inclure dedans égalem ent les e-m ails reçus su r une boite professionnelle. Nous l'in té gro n s dans nos offres, co m m e une o p tio n d 'u n m ultifonctionnel. " Intérêt d'un e telle technologie, et de ses cousines proposées pa r les autres fa b ric a n ts de m até rie ls? E viter des te m p s m orts dus à l'intervention hum ai­ ne. Un e xem ple pe u t être, par exem ple, l'envoi direct, via un m essage électronique, de tous les fax entrant. Plus de visite chaque quart d'heure au fax, il arrive 'livré tel quel' dans sa b o ite de réce p tio n . A utom atiquem ent. Autre avantage de tels outils, c 'e s t qu'au prix de l'investisse­ m ent dans des solutions de sau­ vegarde et de d u p lica tio n de données à un endroit sécurisé, on peut garantir une m eilleure co n tin uité du service en cas de sinistre grave. “Si tous les mails, e t tous les docum ents so n t sau­ vegardés su r un e-cabinet, e t d u pliqués en externe p o u r sau­ vegarde, un incendie ne m ettra pas en p é ril votre entreprise. Vos inform ations seront toujours dis­ ponibles, rien ne sera perdu, si ce n 'est depuis la dernière d u p li­ cation. " On a beau dire, le docum ent p apier a de beaux jours devant lui: "On voit toujours une aug­ m entation du nom bre de copies im p rim é e s. En fait, à volum e d 'in fo rm a tio n égal, le nom bre de copies dim inue. M ais dans les entreprises, le nom bre d 'in fo r­ m ations disponibles double tous les cin q ans. Au total, on a plus d'im pression. " Et si il a de beaux jours devant lui, on d o it d ’autant plus pren- ->


WHY NOT USE NEXT YEAR’S DESKTOP LICENSING FEES FOR THIS YEAR’S SALARIES? Wouldn’t you rather spend your IT budget on innovative technology and people, instead of innovative licensing plans? S top p o uring money down the desktop drain. D iscover the a lte rn a tive at S U N .C O M / W H Y N O T

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©2002 Sun Microsystems, Inc. A ll rights reserved. Sun, Sun Microsystems and the Sun logo are trademarks or registered trademarks of Sun Microsystems, Inc. in the United States and other countries.


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Les tendances: sans fil, convivialité... Le sans-fil, vous connaissez? Les téléphones portables oui. M ais le sans-fil dans un contexte profession­ nel est encore plus rare. La technolo­ gie était en cause: quand elles exis­ taient, leur coût était trop élevé. Avec l'a p p a ritio n de norm es com m e Bluetooth ou Wi-fi, des innovations sont possibles. Stefano Moreno, archi­ tecte, explique son approche: “Il faut c réer des espaces conviviaux. Ils doivent être esthétiques, c'e st un m in­ imum. Mais ils doivent également être fonctionnels. Avec l'apparition du sans fil, on va pouvoir donner une m obilité interne aux entreprises. Un de nos client a ainsi décidé d'équiper, à terme, ses employés avec des ordinateurs portables sans fil, et de déployer un réseau GSM interne à l'entreprise. Autrem ent dit, le téléphone m obile de chaque employés deviendra son télé­ phone interne... il sera a c tif avec son extension quand il sera dans les locaux de l ’entreprise." ■

-> dre en com pte le co û t et sa ge stio n. M. H u yg h e ba e rt explique: "Quand on regarde les budgets des entreprises q u i so n t équipées d ’im prim antes couleur, il y a souvent une répartition des coûts entre couleur e t n o ir & blanc de 50 - 50. Avec évidem ­ m ent beaucoup m oins de copies couleur... D ’où l ’intérêt de m ettre en p la ce des systèm es de contrôle, p o u r éviter les déra­ pages. N ous p ro p o s o n s quelques outils p o u r éviter les problèm es. La prem ière, c ’e st de ne pas p ro p o s e r dans les bureaux des machines trop co m ­ plexes, e t diffé re n te s. Il vaut mieux, à n otre avis, a vo ir 30 machines identiques, que cha­ cun saura u tilis e r p a rc e que simples, q u ’une trenteaines de machines, de 4 m odèles d iffé ­ rents, avec de n o m b re u ses options. Pour les travaux co m p li­ qués, autant investir dans une machine spécialisé, dans la ce n ­ tralisation de la p ro d u ctio n de docum ents com plexe... L’autre m oyen est la m ise en pla ce d ’un logiciel de suivi des im pressions. Nous pouvons suivre tous les services demandés à toutes les machines. On p e u t les structu re r ju s q u ’à une division, ju sq u 'à une personne. "

Les nouvelles technologies diminuent l’espace de travail nécessaire pour un poste de travail

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ET LES NOUVELLES TECHNOS? Bon, le papier, donc, se modifie. Mais à côté, des technologies nou­ velles apparaissent. Il y a le sans-fil (voir encadré) et tout ce qui relève de l'in fo rm a tiq u e ... On n 'a pas besoin de la même surface avec un ordinateur portable qu'avec un ordi­ nateur doté d'un écran 17 pouces. Un écran plat, lui non plus, n'occupe pas autant de volume qu'un écran à tube cathodique. Voici des techno­ logies qui diminuent le nombre de centimètres carrés nécessaires au poste de travail. Et qui perm ettent d 'in tro d u ire une grande m obilité dans l'organisation du travail. A utre m oyen d 'a sso u p lir son fo n ction n e m e nt, l'a d o p tio n des technologies de visioconférence. Au Luxembourg, la société Viasolutions propose ses services. La société d'origine française propose produits et services qui peuvent avoir leur intérêt dans le cadre d'entreprises m ulti-sites, à échelle nationale ou internationale. Parmi toutes les pos­ sibilités offertes, le webconferencing est intéressant, car permettant, via une interface web, d'interagir sur des docum ents à plusieurs. Chacun se trouve capable de s'exprim er par un chat, de m anipuler des d o cu ­ ments, les m ontrer à un groupe. Pour des entreprises de plus petites tailles pouvant avoir besoin de recourir à la visioconférence, il est égalem ent possible, à L uxem bourg-ville, de louer une salle. Cette dernière est hébergée dans le centre d'affaires Ateac, à l'Espace Kennedy au Kirchberg. La salle est disponible, prête à être louée en fonction des besoins des entreprises. Elle est reliée avec envi­ ron 500 salles réparties dans 50 pays. Ce service n'est pas réservé aux clients du centre, qui il faut le remarquer est considéré par cer­ taines personnes com m e une bonne alternative à toute la problématique de gestion de l'espace et des te ch ­ nologies...En effet, le concept de 'business center' implique une dis­ ponibilité des dernières technolo­ gies, de la souplesse, sans avoir à gérer la logistique afférente... La charge est externalisée, louée pour être efficace. Une solution pour cer­ tains. ■


WHY NOT MAKE COMPUTERS MANAGE THEIR OWN COMPLEXITY? A s data centres become more complex, there are two choices: Create computers that are simpler to manage. Or convince one out of every two college graduates to become a systems adm inistrator. A simpler way is at S X J N .C O M / W H Y N O T

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tre n m oyen d 'ê u t s 'e c , u a re r. .. d an s son bu t à re s p e c te n o -> Etre bien s s le g rè Q u elq u e s plus efficace. IC TEXTE JEA N -M

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paperJam Dossier: Espace et W orkflow D'une m anière générale, on passe presque autant de tem ps su r son lieu de travail que dans le douillet c o n fo rt de son p e tit chez-soi. Et pour certains cadres dirigeants, c 'e s t m êm e le bureau qui constitue, presque, la résidence principale. Il convient d o n c de faire en so rte que le co n fort et les c o n d itio n s dans lesquels on exerce son activité soient o p tim a u x .

UN ESPACE À PENSER La réflexion peut s'e ng a g e r dès le com m ence­ ment, avant m êm e que l'e sp ace n'existe. "Quand on pense à la co n ce p tio n d 'u n espace de travail, on pense essentiellem ent au m ob ilie r remarque Je a n -P au l Z ig ra n d , fo n d a te u r du ca b in e t A rch ite cte-C o n su lt à W alferdange. C 'e sf do m ­ mage, c a r la réflexion devrait a lle r beaucoup plus loin, y co m p ris avec les architectes. On fait trop souvent le ra cco u rci a rch ite cte = mur, alors que nous p ouvons a m ener b e aucoup dans la réflexi­ on e t la co n ce p tio n d 'u n environnem ent de tra­ vail". À ses yeux, l'im p o rta n t est de ne pas se retrouver p risonnier de son mobilier. Il peut en effet arriver que ce rta in s ch o ix de meubles se fassent sur un seul asp e ct esthétique (ou b ud­ gétaire), à charge ensuite, pour l'utilisateur, de se débrouiller avec, sans aucune prise en com pte préalable de l'h a rm o n ie de l'espace ou sa fo n c ­ tionnalité. La réflexion est d 'a u ta n t plus pertinente lors­ q u 'o n se penche sur le principe même de l'e rg o ­ nomie, qui est d 'é tu d ie r scientifiquem ent les co n d itio ns de travail et les relations entre l'h o m ­ m e et la m achine. Or, la m achine, c 'e s t un fait, a pris une im p orta n te prépondérante dans l'e n vi­ ronnem ent de travail. "Du coup, on p e rd la n o ti­ on de ce q u 'e s t l'ê tre h um ain regrette M. Zigrand. Or, un être humain, c 'e s t un réceptacle q u i re ç o it tous les rayonnem ents, qu 'ils soient électrom agnétiques ou autres. Il faut donc le p ré ­ m un ir de to u t ça e t a d a pte r l'agencem ent des choses en conséquence. M ais il faut aussi é co u ­ te r ses intu itio n s e t ne pas se m on tre r trop terre à terre". Et peut-être, aussi, fa u d ra it-il plus te n ir co m p ­ te du c o n te x te local: "Les p ro m o te u rs to u t com m e les sociétés d ’a gencem ent o n t souvent des m odèles prédéfinis, q u ’ils ap p liq u en t in d if­ férem m ent à Milan, Luxem bourg ou Bruxelles. On ne jo u e pas assez avec le d é co r q u ’on a sous la main " A u jo u rd 'h u i, il e st d ifficile pour une société, quel que so it son standing (mais ce sera d 'au ta n t plus le cas lorsque ledit standing sera élevé) de faire quelque ch o se de laid, voire de tro p sim ple. M ais cela ne veut pas dire pour autant de faire n ’im porte quoi. “Je connais une société qui a installé un très g ra n d m u r d'ea u dans le hall d 'a c ­ cueil. Du coup, le p e rso n n e l q u i est à la réce p ti­ on a des p ro b lè m e s de santé en raison de la trop

grande hum idité am biante" tém oigne M. Zigrand. D'autres principes basiques sont égalem ent à prendre en co m p te dans les premières ébauches d'un e idée, d 'un concept, com m e par exem ple celui de ne pas prévoir l'am énagem ent d'angles (qu'ils soient aigus ou obtus) dans un espace; chercher à éviter de m ettre un bureau sous une structure lourde de typ e poutre; ou bien encore de tenir co m p te des vertus apaisantes de l'élé­ m ent "eau" dans un bureau (un aquarium par e xem ple..., m ais sans tom ber dans l'extrêm e du cas précédem m ent cité). "Et puis la présence de plantes vertes, p a r exemple, p e u t-ê tre très im portante dans un milieu où il y a des écrans d'ordinateurs, ca r certaines absorbent les ondes électrom agnétiques" rappel­ le M. Zigrand, qui plaide sans relâche pour une prise en co m p te plus attentive du bien être de l’être humain au niveau de l’environnem ent de travail.

UNE FOULE DE DÉTAILS Bien co n se ille r l'a g e n ce m e n t d 'u n bureau, avoir un œil sur une foule de détails auxquels on ne pense pas fo rcé m e n t: c 'e s t le rôle de Véronique De Roeck, ergonom e de métier, et de to u te l'é q u ip e q u i l'e n to u re au sein de l'A ssociation pour la santé au travail du secteur financier (ASTF), qui regroupe un dem i-m illier d'entreprises actives dans le secteur financier, soit quelque 35.000 em ployés au Luxembourg. Son intervention est toujours menée en étroite collaboration avec l'entreprise, afin de déterm iner les besoins et les priorités dans l'action à entre

“Il faut aussi écouter ses intuitions et ne pas se montrer trop terre à terre” JEAN-PAUL ZIGRAND ARCHITECTE

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Le saviez-vous ? L’Association de la santé au travail du secteur financier (ASTF) a édité, en 2001, un CD Rom très complet intit­ ulé "Risques et prévention dans le secteur financier", élaboré avec l'Inspection du Travail et des Mines, sur l'initiative de l'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail. Ce CD reprend tout ce qu’il est important de connaître en matière d ’ergonomie, d'environnement, de sécurité et de santé. Voici quelques exemples de "bonnes pra­ tiques" en usage extraites de ce riche outil de travail. De quoi être parfois bien surpris... - Dans un bureau in d ivid u e l, selon différentes références, il est conseillé de prévoir 8 m2 par person­ ne ; 10 à 12 m2 par personne pour un bureau en groupe (4 à 6 personnes) et 15 m2 par personne dans un bureau paysager. - Chaque personne doit disposer d ’un m ètre en p o si­ tion assise derrière son bureau et, au total, bénéficier de 1,5 m2 d ’espace libre. Un espace de 58x60 cm est également nécessaire en-dessous du bureau pour per­ mettre des changements de positions des membres inférieurs. - Si on installe une armoire à porte battante dans un bureau, l’espace libre p e rsista n t se calcule de la façon suivante: profondeur de l'armoire + largeur de la porte + l’espace d ’utilisation (50 cm) + l’espace de passage qui dépend du nombre de personnes circulant dans le bureau (60 cm pour un bureau avec une personne; 80 cm pour 2 à 5 personnes ; 93 cm de 6 à 20 personnes et 125 cm pour plus de 20 personnes). - Le clavier, pour un poste de travail sur écran, doit être dissocié de l’écran afin de pouvoir le déplacer selon les besoins. Il d o it pouvoir être incliné. L’espace devant le clavier doit être suffisant (entre 10 et 15 cm) pour per­ mettre un appui pour les mains et les avant-bras (en repos). - Pour un travail de bureau sédentaire, il convient de maintenir une température de l ’air en hiver entre 20° ET 24°, et entre 22° e t 26° en été. La température de ray­ onnement (qui reflète la température des parois, pla­ fonds, planchers, fenêtres et baies vitrées) ne doit pas différer de plus de 2 à 3° de la température de l’air. - La hauteur du siège peut varier e ntre 48 cm e t 53 cm selon la norme DIN 4551, et doit être réglable en hauteur pour permettre d ’obtenir un angle de 90° entre les jambes et les pieds, à la hauteur des genoux et entre les cuisses et le corps. - La profondeur m inim ale du plan de travail requise pour un travail sur écran est de 80 cm (DIN 4543-1 Ziff 3.1), suffisante pour un écran 15” . Pour des écrans de 17” et plus, une profondeur de 100 à 110 cm est recommandée. Cette profondeur est garantie grâce à la forme trapézoïdale de certains modèles de bureaux. ■

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-> prendre et ce, que ce soit au m om ent d 'im a ­ giner à quoi ressem blera un fu tu r espace de tra ­ vail ou bien au m om ent d 'un e réorganisation d 'un environnem ent déjà existant. "On rem arque que les p o in ts su r lesquels se p la ig n e nt le p lu s les gens, ce so n t les questions liées à la clim atisation ou bien au siège co n sta ­ te M m e De Roeck. Mais bien souvent, les cau­ ses d 'u n certain m al être au bureau s o n t à rech e rch e r dans le stress ou bien une mauvaise organisation du travail". Et de co n state r que, trop souvent, les entreprises procèdent d 'ab o rd à leurs am énagem ents et réorganisations inter­ nes, avant, ensuite, de se to u rn e r vers elle, co n ­ sta ta nt q u 'il y a des d éfauts dans le fo n ctio n n e ­ m ent de l'ensem ble. Là encore, certaines règles de base so n t à respecter, ou, to u t du m oins, à être prises en co m p te au m axim um des possibilités: l'espace séparant un bureau d 'u n e arm oire; la position du regard de l'u tilisa te u r d 'écran parallèle aux fenêtres; la largeur des voies de circulation; ... Autant de points qui peuvent paraître dérisoires pris individuellem ent, m ais qui, considérés dans leur ensem ble, peuvent fo rte m e nt changer la vie d 'un em ployé de bureau. Il en va de m êm e pour to u tes les questions liées à l'éclairage p o u r un poste de travail sur écran (la norm e est d 'a v o ir un éclairem ent d 'e n ­ viron 500 Lux p o u r un po ste de travail dédié à du seul e l'encodage, m ais ça peut m onter ju s­ q u 'à 750, voire 1.000 Lux pour des zones de travail "m ixtes"), où la question se pose de m ettre en place des éclairages directs, in d irec­ ts, ou d irects-in d irects, afin d 'é vite r au m axi­ mum les reflets. Problèm e: co m m e n t faire dans le cas de bureaux paysagers, où les postes sont orientés "dans to u s les sens" ? Le com prom is d evient alors un a rt... "Il faut aussi te n ir co m p te des aspects p sy­ chologiques, com m e p a r exem ple ne pas instal­ le r un bureau q u i tourne le dos à une p o rte ou bien tro p p rè s d 'u n m ur" note M m e De Roeck, qui n 'ou b lie pas non plus de bien cerner chaque profil d 'u tilisa te u r: la personne e st-elle les yeux rivés sur son écran to u te la journée? Ou bien at-elle aussi une fo n ctio n de rencontre avec des clients ? Auquel cas la co n ce ptio n de son bureau sera forcém ent différente. Avec com m e co n stat celui que les architectes, au m om ent de la co n ce ptio n des lieux, donnent parfois la part belle à l'e sp ace d 'a ccu e il des clients (ce qui est fo rt louable, en soi), au détrim ent, donc, de l'e ­ space de travail des em ployés . En d e h o rs d e s p re s c rip tio n s ty p e s de l'In spe ctio n du Travail et des Mines, Il n 'existe pas, en la m atière, de réelles norm es luxem ­ bourgeoises, ce qui o b lig e les intéressés à jo n ­ gler entre celles en vigueur en Allem agne, en Belgique ou en France. "Les norm es allem andes so n t en général privilégiées, ca r elles so n t plus explicites" reconnaît M m e De Roeck.


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paperJam D ossier Espace et W orkflow SOUPLESSE ET SOBRIETE Un exemple en matière de “flou artistique" ? La directive européenne (90/270/CEE) précise que la chaise de bureau soit "stable et adaptable". Il faut ensuite se tourner vers la norme DIN 4551 pour lire que "la chaise d o it reposer sur le sol p a r 5 points au m oins avec freins p o u r être stable". En matière de chaise, K&F Furniture, spécialisée dans l'am énagem ent de l'espace et le mobilier de bureau, en connaît un rayon. "Elle reste un des élé­ m ents essentiels du mobilier, puisque c ’est tout de m êm e avec lui que l ’em ployé est en contact tout au lo n g de la jo u rn é e " e xp liq u e Sylviane Frick, Adm inistrateur délégué et directrice commerciale de K&F, qui note aussi que la vie de bureau est bien plus sédentaire q u ’il y a quelques années, de sorte que le "mal du siècle" (le dos...) est d ’autant plus présent. G énéralem ent, K&F présente deux ou trois m odèles de sièges et dem ande à ce q u ’il soit testé par des personnes aux physiques ‘extrêm es’, du plus petit au plus grand et au plus gros. Il est alors possible de décliner l’offre sur plusieurs modèles pour que chacun y trouve son com pte. Bien sûr, il faut être prêt à y m ettre le prix. Car les fauteuils sont en général faits à 60% à la main, ce qui explique leurs tarifs assez élevés: il faut com p­ ter pas m oins de 300 Euro pour un bon siège de base, mais ça peut m onter jusque 1 200 Euro pour des sièges haut de gam m e du style bureau type Herman Miller Aeron, qui représente le nec plus ultra (il a même été nomm é ‘Design de la Décennie’ par le Magazine Business Week). "Clairement, si on d o it envisager de faire des économies, il vaut mieux les faire sur les bureaux que sur les chaises“ estime Mme Frick. Dans la catégorie au-dessus, on peut com pter les sièges de direction, en matériaux luxueux, qui peuvent coûter ju sq u ’à 2.500 Euro, "mais il s ’agit là to u t autant d ’une question de statut e t de prestige que de c o n fo rt” note la directrice commerciale de K&F. Pour le reste de l’am énagement intérieur d ’un espace de travail, m ieux vaut, à l’origine, prévoir trop petit que trop large: il sera toujours plus facile d ’ajouter une table par ci ou un espace de range­ ment par là que de devoir s ’encom brer de mobilier superflu, qui occupe, de surcroît, un très coûteux mètre carré. Quant aux tendances en vogue actuellement, même si elles restent fortem ent liées aux choix de chaque client, elles sem blent surtout marquées du sceau de la sobriété, avec de lignes plus souples, plus pures, mais aussi m oins "farfelues" qu’il y a quelques années. "Avec un souci propre à tout le m onde: être capable de m ettre un maximum de personnes dans un m inim um d ’espace" constate Mme Frick. Il n’y a donc pas q u ’en matière de ressources humaines que la polyvalence est un maître mot. Le m obilier aussi doit en faire preuve... ■

P R E V E N T I O N

L’école du dos de l’ASTF

“Au départ, lo rsqu ’on propose aux gens de leur appren­ dre à bien régler leur chaise, ça fait p lu tô t rigoler". Véronique De Roeck ne s ’arrête pas à ce genre de détails, fort heureusement. Car à l'usage, le constat est clair: les gens ne savent que trop rarement tirer un parti optimal de leur chaise... C ’est pour ça que sont organ­ isées ces "écoles du d o s“ , des mini-séminaires de 90 minutes au cours desquels sont abordées des questions liées à l’anatomie, mais aussi à la manipulation du siège et, plus largement, à l’utilisation de l’ensemble du poste de travail. “Ces form ations se font par groupe de 15 personnes maximum, ou bien sont dispensées directem ent sur le poste de travail habituellement occupé p a r l ’employé. Auparavant, elles duraient une dizaine d ’heures au total, mais nous avons évolué vers une formule plus synthé­ tique" com m ente l’ergonome de l'ASTF. Dans le cadre des actions de prévention chaque "tra­ vailleur désigné" dont la présence est obligatoire au sein de chaque entreprise, peut intervenir dans la matière de sécurité et de santé en faveur des employés et de l'em ­ ployeur. “Il s ’a git d'un responsable p o u r tout ce qui est program m e de santé au travail. Il reçoit une formation ini­ tiale de 48 heures et sert ensuite de relais auprès de nous. Mais on constate que cette disposition n ’est pas toujours appliquée" regrette Mme De Roeck. Enfin, l'ASTF mise beaucoup sur les techniques de relax­ ation pour venir en aide aux employés trop stressés. Ainsi, des massages anti-stress sont proposés au sein même de l'entreprise: une séance de 15 minutes, qui se pratique assis, au travers des vêtements usuellement portés, et qui agit sur la nuque, les épaules, le dos, les hanches, les bras, les mains et même le cuir chevelu. A la carte, également, des cours de Tai Chi et de Qigong (arts chinois). Renseignements: ASTF; 22 80 90 1; www.astf.lu ■

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Opérâtionn&l C07



paperJam KnowHow: Business Card

-> Les notes de frais... un vrai casse-tête pour la comptabilité d'une entreprise. Et si un petit bout de plastique était capable de rendre les choses plus simples? TEXTE VINCENT R UCK PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAM O (BLITZ)

Le 1" janvier dernier, l'Euro faisait son apparition dans nos p o rte s m onnaies. On p o u vait enfin to u c h e r les b ille ts, les pièces. Les habitants du petit G ran d -D u ch é p o uvaient enfin laisser échapper un soupir de soulagem ent: fini la m anipulation fastidieuse et malaisée de trois devises: le franc (belgo-) luxem ­ bourgeois, le franc français et le d e u tsch e m ark allem and. On allait pouvoir visiter la Grande Région sans la m oindre 'contrainte m onétaire'. Cette situation inconfortable n 'est pourtant pas universelle... à peine une douzaine de pays sont, fin a le m e n t, concernés. H eureusem ent, les achats en liquide ne sont plus une o bliga­ tio n . Les cartes de paiem ent so n t largem ent répandues et perm ettent un paiem ent efficace et sécurisé. L'individu se trouve donc 'so ulag é '... Adieu la d iffici­ le m anipulation des traveller's checks, des liasses de billets soigneusem ent cachées au fond d'une poche, d 'un sac, d'une veste... Vive la carte, donc! Mais pas uniquem ent pour l'individu. Pour l ’e ntreprise égalem ent. L'adoption de ce que l'on peut désigner par carte 'in stitutio n n e l­ le' (à l'o p po sitio n de la carte 'personnelle') a un intérêt certain en term es de gestion.

FACILITER LA GESTION C 'e st évidem m ent le critère principal. Dans de nombreuses

entreprises, la gestion des notes de frais est lourde et coûteuse. Lourde à gérer pour l'em ployé: conserver les ticke ts et factures; rem plir ses notes de frais; ne rien égarer; perdre du tem ps à re m p lir de la paperasse... Lourde à gérer pour l'entreprise, aussi: vérifier les notes de frais; leur validité; saisir les inform a­ tions dans le système de gestion com ptable... Voilà qui prend du te m p s et augm ente les nombre d 'e rre u rs p o ten tie lle s. Sans co m p te r l'in co n vé n ie n t pour l'em ployé de devoir - souvent a va n cer les som m es néces­ saires. Le raisonnem ent est éga­ lem ent valable à l'inverse: l'en­ treprise n'est plus obligée de fo u rn ir du cash à ses employés pour to u s leurs déplacem ents... Pour faciliter cette gestion, les différents intervenants ont a d o p té les relevés é le c tro ­ niques, perm ettant une intégra­ tion rapide - sinon autom atique - des dépenses associées à une carte dans le système d 'in fo rm a ­ tion. Cette gestion perm et ainsi d e fa ire un tri entre des dépenses purem ent business location de véhicule, paiement d 'un e nuit d'hôtel ou d'un res­ taurant - mais également de per­ m ettre un tri rapide et transpa­ rent avec d 'a u tre s dépenses engagées par les collaborateurs. En effet une carte, quand bien même elle est classifiée 'd 'e n tre ­ prise', est attribuée à un individu particulier. De fait, le débit des som m es est fa isa b le sur un c o m p te personnel. Les em ­ ployés peuvent ainsi utiliser -» paperJam

oi.2003 O pérationnel 099


paperJam KnowHow: Business Card -> la carte d'entreprise pour des dépenses personnelles, et béné­ ficie r ainsi d'un avantage supplé­ mentaire. À noter que pour certains achats, com m e ceux de billets (train ou avion), il est également proposé des cartes 'virtuelles', qui perm ettent de com m ander directem ent auprès d'un e agen­ ce de voyages les d iffé re n ts titres de transports. Les services de relevés éle ctro n iq u e s sont bien entendus to u jo urs d isp o ­ nibles dans de tels contextes. En plus du gain de tem ps, la réception sous form e numérique et structurée des dépenses des différentes cartes de crédit d'une entreprise perm et de rendre l'analyse de ces dépenses plus fines. En effet, on peut y trouver détaillées la catégorie de dépen­ se, l'entreprise où la dépense s'est effectué, et toute une série d 'a u tre s in fo rm a tio n s. A utant d 'o u tils pour, u ltérieurem ent, perm ettre l'analyse com p ta b le et mettre en avant des postes sur lesquels négocier... Il est en effet plus sim ple de dem ander une réduction à un hôtel en sa ch a nt quel ch iffre d'affaires lui est fourni chaque année et quel prix il pratique... Les bénéfices in d ire c ts ainsi générés peuvent être très im por­ ta n ts. M. Jan V anderm eulen, D irecteur C o rp o ra te Services chez Am erican Express, présen­ te la situation com m e win-w in: "Nous pouvons égalem ent leur d o n ne r qu e lq ue s in d ica tio n s

consultatives sur les dépenses via des benchm arks su r les frais d ire c ts ..." Autrement dit: on sait quel est le taux de réduction moyen accordé au m arché... et l'on peut se situer!

N E X T

S T E P

En attendant la puce Les cartes à puces, dans le

ADOPTION ET USAGE

d o m aine des cartes de créd it, ne so n t pas les m odèles les plus répandus. On connaît et utilise la

Si, sur le papier, l'in té rê t d'une carte de crédit n'est pas à démontrer, les entreprises doivent pour autant les adopter. Pour M. Jan Vandermeulen, il n’y a pas de grandes d ifficu lté s à les convaincre: "Nous estimons que sur le top 100 des entreprises luxembourgeoises, nous en avons 90% dans notre portefeuille. Les grandes structures les adoptent sans d ifficulté, m êm e si nous devons procéder à un dém archa­ ge 'actif' de nos cibles. Un des freins est l'angoisse de devoir gérer des cas de fraudes ou de p e rte s... S ur le BeLux, nous avons environ 4.000 sociétés, p o u r 80.000 cartes. Par an, nous avons 3 à 4 fois des p roblèm es... C'est m oins que marginal!" L'adoption se fait d 'au ta n t plus facilem ent que le Luxembourg, de par sa taille, voit ses cadres régulièrem ent en d éplacem ent. Les diffé re n ts chiffres cités le confirm e: on voyage plus au Luxembourg que dans les autres pays. D'après les différents acteurs, la concurrence sur le m arché luxembourgeois est réelle, mais->

ca rte à puce, on connaît et utilise la ca rte de créd it, m ais le m élange des deux n'a été opéré qu'en France. Les prochains développem ents se feront, à term e, au tou r de l'in té g ra ­ tio n de la puce dans la carte, ainsi que de nouveaux services asso­ ciés. La prem ière étape sera, bien entendu, l'am élioration de la sé cu ­ rité de la transaction. Plus de sécurité, d o n c m oins de risque de fraude. D'autre services sont égalem ent im aginables, m êm e si leur dé ve lo pp e m e nt n 'e st pas encore entam é et risque de durer plusieurs années, le systèm e étant com plexe. G uido Van den Zegel, D irecteur M arketing d'A m erican Express, liste quelques p o ssib il­ ités: "On p e u t im aginer, grâce à la puce, de d é ve lo pp e r des systèm es de 'e -ticke tin g '. On p e u t égale­ m e n t im aginer que la carte puisse

Au Luxembourg, on voyage plus que dans les autres pays d’Europe

p a ye r certains p ro d u its en 'points fid é lité ', payable via la p u ce q u i les s to cke ra it... " Ceci posé, les puces ne sont pas les seules perspectives de développem ent. Diners a ainsi récem m ent in tro d u it un systèm e d'ave rtisse m e n t par SM S pour des dépenses supérieures à 100 Euro, po u r certaines catégories d 'a ch a ts - les achats sur Internet en font partie. ■

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paperjam KnowHow: Business Card -> pas pour autant exacerbée. Visa et M astercard représentent, d'après le Cetrel, près de 99% des c a rte s d istrib u é e s au Luxem bourg (toutes cartes confondues, d onc y inclus les cartes p e rso n n e lle s...). Ceci posé, le positionnem ent plutôt haut de gam m e de Diners Club International et Am erican Express ne voue pas ces cartes à une d if­ fusion large... Chez Am erican Express, on estime la proportion de cartes 'corporate' et 'business' à environ 35% du to ta l. Pour Visa et Mastercard, le chiffre tom be à 5% . Diners International, de son côté, fournit des chiffres pour le Benelux: plus de 150.000 cartes (6.000 pour le Luxembourg), y inclus 25.000 cartes 'corporate'. Les dépenses dépassent 650 m il­ lions d'Euro avec la carte. À un niveau global, les dépenses se répartissent com m e suit entre les diffé re n te s catégories: voyage aérien: 46% ; hébergement: 23% ; repas: 11%; location de voiture: 8%, le solde pour des dépenses diverses. Le voyage est d onc un élément im portant dans l'u tilisa ­ tion d'une carte. G uido Van den Zegel, Directeur M arketing d'Am erican Express, renforce par ce tte im portance l'in té rê t budgétaire d'une carte pour une PME: "Nous faisons une différence entre les cartes Business e t les cartes Corporate, réservées aux entre­ prises ayant p lu s de 10 voya­ geurs, avec un budget ‘Frais de Voyages e t R eprésentation’ de 75.000 Euro p a r an. Les PME, donc, b é n é fic ie n t d 'u n e carte sp é cifiq u e dans laquelle s o n t inclus des services à des tarifs qu'elles n'auraient pas p u obtenir elles-mêmes. Nous som m es à ce m om e n t là une espèce de 'co op é ra tive de vente'. Les grandes entreprises, elles gèrent les négociations de p rix en inter­ ne. Pas la peine que nous nous en occupions. " Le constat est le même chez Diners, d ix it Jean-M arie Spies, Luxem bourg C ountry Manager, qui insiste particulièrem ent sur la fa c ilita tio n de la gestion: "Un co u rtie r a a d o p té la so lu tio n Diners il y a quelques années... Il

avait environ p o u r 8 m illions de dollars de budget voyage. Pour to u t gérer, il em ployait 17 employés à temps plein, et les em ployés atte nd a ie n t 3 à 5 semaines. Aujourd'hui, avec notre solution, il p e u t gérer 25 millions de budget de déplacem ent avec 40% de personnel en moins, et les employés sont remboursés en 48 heures. " C'est ici aussi qu'intervient une différence entre Diners International et Am erican Express. Les premiers pratiquent ainsi régulièrement le co-branding de leurs cartes. Au Luxem bourg, c'e st le Club Monnet qui a ouvert le bal il y a quelques mois: dorénavant, tous les membres du club sont déten­ teurs d'une carte Diners. En fait, leur carte de membre est, ellemême, une carte Diners. Ouvert il y a à peine quelques semaines, l'agence S electour Gyga Voyages (voir page 105) offre également une carte co brandée. “A utom atiquem ent, explique Yves Cochet, nous offrons une carte Diners Club aux adhérents Selectour. Cela perm et de faciliter la gestion des dépla­ cements, que ce soit p o u r les PM E m ais aussi les grands comptes. On se charge, p a r ce biais là, de mieux optim iser les coûts liés à un voyage. Les règle­ ments des dépenses de voyages

sont ainsi automatisés auprès de l'a g en ce Selectour, avec une garantie de p a ie m e n t différé moyen de 45 jours, avec, en plus, une assurance décès-invalidité''. Quoi qu'il en soit, le marché de la carte 'corporate' semble encore promis à de grands jours, chaque acteur ayant à cœur de proposer de nouvelles opportuni­ tés de développem ent sur les mois et les années à venir. ■

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A V O I R

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P A S

Où les trouver? Les bureaux de Diners Club International: 18 rue de l'eau L-1449 Luxembourg Tél.: 46 95 43 Fax.: 22 11 02 http://www.dinersclub.lu A m e rican Express peut être contacté au 26 20 19 21 ou sur www.americanexpress.lu. On peut également contacter toute agence de la BGL, distributeur d ’AmEx au Luxembourg. Visa e t M astercard, de leur côté, ne proposent pas la possibilité d'une adhésion directe. Celle-ci se fait via les banques, en charge de la comm er­ cialisation de leurs offres. ■

Chez American Express, on estime la proportion de cartes 'corporate1et 'business' à environ 35% du total. Pour Visa et Mastercard, le chiffre tombe à 5% paperjamoi.2oo3Opérationnel 106


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-> L'organisation de ses déplacements professionnels peut être contraignante, Mais il est possible de la confier à des sociétés spécialisées. Tour d'horizon TEXTE JEA N -M IC H EL GAUDRON

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Opérationnel

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PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)


paperjam KnowHow: Voyages Luxem bourg, p la te -fo rm e internationale, par excellence, pour de nombreuses entreprises, q u 'el­ les soient industrielles ou tertiaires; terre d'accueil de bon nombre de filiales ou succursales de grou­ pes m ultinationaux; point d'ancrage sur le vieux co n tin e n t p o u r des grands acteurs extra ­ européens... La position géographique et économ i­ que privilégiée du pays font que les principaux cad­ res dirigeants sont fréquem m ent amenés à se déplacer hors du pays, que ce soit pour retourner auprès de la maison mère, visiter prospects, clients ou fournisseurs, ou bien encore pour participer à [d e s m anifestations et des congrès. Savoir bien organiser ses déplacem ents d'affaire peut donc s'avérer être une activité essentielle dans un c o n te xte aussi ouvert que celui du Luxembourg. Après la grosse dépression qui a suivi les évé­ nements du 11 septem bre, inutile de dire combien cette activité s'est trouvée fortem ent ralentie. Entre les annulations des réservations en cours et la nonconcrétisation des déplacem ents en projet, les pro­ fessionnels du voyage d'affaires n'ont pas été à la fête. "Il e st évident q u 'il y a actuellem ent une certai­ ne position d'attentism e dans le domaine des voya­ ges d'affaires, mais d 'u n autre côté, on a aussi con­ staté qu'au début de l'année 2002, notre activité générale a été meilleure que p o u r la même période que 2001. Ca prouve bien que le traumatisme du 11 septem bre a été oublié. Mais le ralentissement éco­ nomique, lui, est toujours là" constatent, de con­ cert, A ntoinette et Yves Cochet, Directeurs de Selectour Gyga Voyages, toute nouvelle agence ouverte cet autom ne à Luxembourg, mais qui dis­ pose déjà de deux bureaux à Metz (depuis 1995) et à Thionville (depuis 1997) dans lesquels l'activité i "voyages d'affaires" représente entre 15% et 30% du chiffre d'affaires. À Luxem bourg, qui représente la première im plantation du réseau Selectour (premier réseau français com ptant quelque 540 agents indépen­ dants) hors des frontières hexagonales, l'objectif est d'arriver rapidem ent à équilibrer l'activité entre les voyages “vacances" et le business travel. "Nous com ptons déjà une certaine clientèle luxembourge­ oise dans notre agence de Thionville expliquent M. ^ e t Mme Cochet. Le po ten tie l est donc im portant, sur ^ place, et l'a p pu i que nous avons avec le réseau Selectour, mais aussi celui du groupe Accor, nous donne quelques opportunités tarifaires intéressan­ tes. Nous avons notam m ent développé un concept de 'voyage à la carte' q u i attire déjà beaucoup de monde. Il est vrai que trop souvent, les brochures et les produits des agences de voyages se ressem­ b le n t beaucoup".

I

JONGLER AVEC LES TARIFS Typiquement, l'intervention d'une agence de voyages dans le cadre d'une demande de type "business“ se décline en deux axes majeurs: de manière la plus basique qui soit, cela peut se limiter à s'o ccup e r de la réservation d'un sim ple billet d 'a-

C ' E S T

A U S S I

DU

B U S I N E S S

Le succès des Incentives Ce n'est plus vraiment du business à 100%, mais ce n'est pas non plus une activité d'agrément. De plus en plus de sociétés se lancent dans l'incentive, domaine encore mal connu au Luxembourg mais qui connaît un développement non néglige­ able. "C'esf vraiment un métier à part pour une agence comme la nôtre" constate José Dhur, General manager de Travel Pro, chez qui une équipe est spécialement dédiée sur ce créneau. "Dans le cadre de séjours de motivation ou de séminaires, il faut savoir combiner un temps pour le business et un temps pour les activités de détente qui sont souvent destinés à resser­ rer les liens au sein d'une entreprise". En la circonstance, la flotte de bus de Sales-Lentz offre à Travel Pro une facilité supplémentaire. Le modèle Star Vision, avec 33 sièges répartis en trois rangées, à la manière de ce qui se fait dans les avions ou le modèle Gala Vision, qui ajoute le confort d'une véritable salle de café, peuvent ainsi typiquement con­ venir pour ce genre de voyage. Chez Selectour Gyga Voyages, on regarde aussi d'un œil très intéressé l'enthousiasme grandissant pour les incentives. “Cela entre clairement dans le créneau des voyages d'affaires, esti­ ment Antoinette et Yves Cochet, Directeurs de la société, mais on doit les dissocier des séminaires ou congrès, qui n'ont pas cette approche ludique qui caractérise les incentives. Là aussi, avoir déjà un bon réseau en place permet de mieux répondre aux attentes". ■

vion et à sa livraison directe au client, souvent via un service de coursier (pour les très gros volumes de réservations, certains opérateurs peuvent instal­ ler directem ent chez le client une im primante pilotée à distance qui permet l'im pression des billets direc­ tement sur place). Mais la vision globale que possèdent les agen­ ces peut également leur permettre de prendre en com pte tout l'aspect hébergement et déplacements sur place. "Notre activité prem ière reste le voyage touristique haut de gamme. Il nous est donc aisé d'adapter ces prestations dans le cadre du tourisme d'affaires qui nécessite une grande valeur ajoutée" remarque M. Cochet. Cette recherche de valeur ajoutée se traduit également par la fourniture, pour tout client Selectour, d'une carte et d'un com pte Diners Club qui aide à une meilleure gestion des dépenses et coûts liés aux déplacem ents profes­ sionnels (voir aussi notre article consacré aux business cards, page 098). Plus des trois quarts de l'activité de Selectour Gyga Voyages se concentre sur les destinations long-courrier, notam m ent la Chine, les Etats-Unis, l'Afrique du Sud ou le Brésil..., ce qui ne lui interdit évidemment pas d 'ag ir sur des demandes court ou m oyen courrier. Présente en France et au Luxembourg, l'agence dispose, de surcroît, d'un atout supplémentaire: celui de pouvoir jongler entre les avantages tarifaires propres à chacun des pays. Politique de prom otion “étrangère" oblige, un billet Air France acheté au Luxembourg sera toujours moins cher qu'un même billet acheté en France, ->

paperjamoi .2003O pérationnel 105


paperjam KnowHow: Voyages -> alors que, de la même façon, il sera plus intéres­ sant d'acquérir un billet Lufthansa en France plutôt qu'au Grand-Duché. "Et puis il y a toujours plus de choses dans trois têtes que dans une seule note Mme Cochet. Ainsi, entre Luxembourg, Metz et Thionville, on aura toujours moyen de trouver la meilleure solution tant en termes d'organisation que de tarifs".

LE SERVICE A UN COÛT Au Luxem bourg, le m arché du "Business Travel" a connu, il y a un an, un im portant m ouve­ m ent de concentration, avec la reprise de Travel Pro par le groupe Sales-Lentz, le principal em ploy­ eur du pays de ce secteur d'activités (près de 450

S E R V I C E S

Le carré gagnant de Yves et Antoinette Cochet [Selectour Gyga Voyages]

"Un service efficace en matière de voyages d'affaires doit répondre à quatre exigences indispensables. En premier lieu la réactivité: être capable, dans le quart d'heure, de fournir une réponse à une demande de disponibilité et de prix. Il faut aussi être perspicace: on sait qu'un client affaires peut très bien aller ailleurs que chez nous s'il y trouve un meilleur prix. Il est donc nécessaire de savoir se servir au mieux des outils qui sont à notre disposition, quand on sait que dans la billetterie aérienne, il y a foison de tarifs pour une même des­ tination voire un même vol. Si on ne trouve pas le meilleur, on perd le client. Il faut également savoir apporter un bon conseil et ne pas hésiter à risquer de perdre un client simplement pour lui avoir donné une orientation qui ne correspond pas nécessaire­ ment à ce qu'il a demandé au départ, mais que nous esti­ mons être meilleure pour lui. Il n'est pas question pour nous de vendre pour vendre, ça ne sert à rien! L'important est que le client revienne régulièrement par la suite. Enfin, il est évident qu'il faut savoir être disponible 24/24 heures, sachant qu'un client peut très bien avoir un problème en Journée à l'autre bout du monde et que nous devons être capables, ici, en pleine nuit, de le résoudre". *

106 O pérationnel paperjam01.2003

personnes avant le rapprochem ent). Une alliance stratégique qui a redonné un nouvel élan à Travel Pro, dont la clientèle est passé de 260 sociétés en com pte en novem bre 2001 à 340 un an plus tard, sur un m arché pourtant de plus en plus exigeant. "Il y a quelques années, les sociétés étaient m oins regardantes s u r leurs dépenses analyse José Dhur, General m anager de Travel Pro à Luxembourg. Elles n'hésitaient pas à voyager en prem ière classe ou en classe affaires. Il y a désorm ais une toute autre ‘Travel P olicy' au sein des entreprises, e t on analyse, avec les clients, les m eilleures façons de m ieux s'organiser to u t en dépensant moins. Nous tenons autant à gagner de nouveaux clients qu'à satisfaire au m axim um ceux q u i nous font déjà co n ­ fiance". Travel Pro s'e st égalem ent im pliqué dans la création de G lobalStar Travel M anagem ent, créé au m ois de juillet: un regroupem ent de près de 600 agences privées à travers le m onde perm ettant d'assurer un su p p ort com m un international à tous leurs clients, associé à une qualité de service supérieure. "Bien évidem m ent, cette qualité a un co û t prévient M. Dhur. En apparence, les tarifs des co m ­ pagnies 'low c o s t' so n t très attractif, mais il faut voir ce q u 'il y a derrière. Le service à b o rd e t le co n fort so n t minimaux, e t il n 'y a aucune alternative en cas d'annulation d 'u n vol. On ne p e u t pas vraiment p a r­ ler d'alternative p o u r les voyages d'affaires". En revanche, à propos d'alternative, Travel Pro a lancé, cet été, le service "Business Vision" qui n'est rien d'au tre que la m ise à disposition d'un véhicule autom obile luxueux de 7 places, avec chauffeur. À bien y réfléchir, la dém arche est très intéressante dans le cadre de déplacem ents relati­ vem ent courts pour lesquels il n 'existe pas toujours forcém ent une liaison aérienne. Cette lim ousine, to u t confort, est équipé du der­ nier cri en m atière de télécom m unications et d 'in ­ form atique, perm ettant de travailler et de co m m u ­ niquer avec le m onde extérieur. Et pour l'aspect détente: m ini-bar, m achine à café, téléviseurs et même console de jeu Playstation II... La période de mise à disposition "de base" est de 15 heures, pour un tarif de base de 550 Euro, avec un supplém ent de 30 Euro par passager ou par heure supplém en­ taire. "Le chauffeur vient vous chercher à votre dom icile ou à votre bureau. Il p e u t passer chercher d'autres personnes égalem ent en passant. À p a rtir de là, ju sq u e votre destination finale, vous avez tout le loisir d 'o c c u p e r votre tem ps utilem ent" résume M. Dhur.

AVIONS-TAXI: "PAS UN LUXE" Il n'en reste pas m oins que dans la grande m ajorité des cas, l'avion représente le moyen de transport "business" le plus largem ent utilisé. On le sait, la com pagnie aérienne Luxair exploite un maximum de créneaux porteurs, avec des vols réguliers à destination des principaux centres ->


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paperjam KnowHow: Voyages -è financiers voisins. Mais un vol sur une ligne “régulière" n'a pas que des avantages: horaires de vols im muables; délais d'em barquem ent peu sou­ ples et consignes de sécurité de plus en plus con­ traignantes depuis les attentats du 11 septembre: com bien de te m p s perdu pour ce genre de voya­ ges d'affaires? Faute de pouvoir disposer d'une flotte d'avions propre à l'entreprise, une solution souple et flexible dans la mise en œuvre de déplacem ents profes­ sionnels peut être l'appel aux com pagnies d ’avions-taxi. Parmi elles, Abelag, qui fut, dans les années 60, une des pionnières en matière d'aviati­ on d'affaires, elle a com m encé ses activités de taxi aérien en 1969 et dispose d'un term inal privé sur l'aéroport de Bruxelles depuis 1971. En 2000, la com pagnie a contribué à la création de W estlink, une structure com m une avec les Belges de SkyService (basés à Courtrai) et les Français de Prest'Affaire (à Lille) pour ce qui con­ stitue désorm ais le prem ier opérateur de "business aviation" sur le Benelux et le nord de la France. À Luxem bourg, elle dispose d'un bureau de représentation depuis octo bre 1997 et a décidé d 'intensifier sa présence au prix d'une politique c o m m e rcia le p lu s a p p uyé e d epuis quelques semaines. “M êm e si nos avions sont basés à Bruxelles, ce n 'e st pas un pro b lè m e d'en m ettre un à disposition d 'u n clie n t luxem bourgeois intéressé, sans lui faire subir le p rix du positionnem ent" expli­ que Hervé Leitat, Directeur général adjoint chez Abelag. "Typiquement, nous servons une clientèle de hauts dirigeants am enés à se rendre su r p lu ­ sieurs sites différents en un laps de temps très rap­ proché. La très grande flexibilité de notre activité p e rm e t de ne pas être prison n ie r d ’une quelconque contrainte horaire et de ne pas avoir forcém ent besoin de rechercher des solutions de repli su r des hôtels". Sans c o m p te r que dans un avion-taxi, au con­ fo rt adapté, il est égalem ent possible de travailler to u t au long du vol, dans des conditions de confort optim ales, sans oublier une totale discrétion, puis­ que dans un aéroport, le transit des passagers de ce type d'avions ne se fa it pas aux mêmes endro­ its que pour les lignes régulières. "Il y avait, auparavant, une connotation 'luxe' à l'aviation d'affaire. Mais on se rend com pte que ce n 'est pas du to u t du luxe ! Nous contribuons vrai­ m ent à une am élioration de la productivité d'une entreprise" estim e M. Leitat. Abelag dispose d'un e flo tte com posée de 1 Cessna C itation 500 (turbo-jet pouvant emmener 6 passagers avec un rayon d 'a ctio n de 1 800 km), 2 Learjet 35 (pour 6 ou 7 passagers sur 3 200 km), 1 Learjet 45 (8 passagers / 3 400 km) et 1 Falcon 2000, prestigieux "salon volant" pouvant emmener 8 passagers sur 5 800 km. Et depuis fin novembre, la com pagnie dispose d 'un Cessna Citation Excel (8 passagers / 3 200 kms) offrant une stand up cabine. Cet avion va perm ettre d ’offrir encore plus de d isponibilité au Learjet 45, lequel rem porte un vif succès auprès du marché.

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Dans l'ensem ble, l'heure de vol est tarifée dans une fourchette allant de 2.500 Euro à 4.000 Euro. Pas un “luxe", certes, mais un investissement tout de même conséquent. "Mais en ces périodes de difficultés économ iques, les gens so n t de plus en plus conscients de la valeur du temps. Ici, lorsqu'un client arrive, un quart d'heure après, il d écolle..." rappelle M. Leitat Et si le tem ps vous manque pour courir après une place de stationnem ent en ville, sachez que certaines agences proposent une visite "sur site" de leurs conseillers comm erciaux, y com pris pen­ dant les week-ends, afin de définir tranquillem ent le profil d'un fu tu r voyage. ■

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paperjam KnowHow: Serveurs

-> Un système d'information, c'est une grande construction, faite de nombreuses briques. L'une d'entre elles, c'est le serveur... TEXTE VINC EN T RUCK PHOTO LAURENT ANTO N ELLI (BLITZ)

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paperjam KnowHow: Serveurs

Voici une lapalissade: l'in fo rm a tiq u e est pa rt­ o u t dans l'e n tre p rise. Mail, site Internet, co m p ta ­ bilité, listin g s de clie n ts e t p ro sp e cts... Une gran­ de partie des in fo rm a tio n s d 'u n e entreprise, q u 'e l­ les soient im portantes, a n e cdo tiq u e s ou critiques, est stockée e t/o u m anipulée sur un serveur. D'où l ’im portance de bien le 'ch o isir'. Un systèm e d 'in fo rm a tio n , par définition, est co n stitué de plusieurs élém ents. Infrastructure réseau, logiciels, serveurs, p o stes clie n ts... Ne parler que du serveur a -t-il, dès lors, de l'im p o r­ tance? Pour M. Boulanger, sales consultant chez Telindus, pas vraim ent: "Le besoin vient 'du haut'. On ch o is it une a p p lica tio n en fo n ction de son business. C 'e st ensuite que l'o n ch o isit son ser­ veur. La m achine est définie p a r les besoins op é rationnels." David Klein, responsable te ch ni­ que chez Lineheart, confirm e: "le m atériel, la p lu ­ p a rt du tem ps, n 'e s t pas im portant, pas d éterm i­ nant. On sé lectionne un lo g icie l ou un langage de développem ent. E t c 'e s t en fo n ctio n de ces choix que la p la te -fo rm e sera choisie. "

PARTIR DU BUSINESS M. B o u la n g e r co n tin u e : "N ous avons une a p p ro ch e p ro je t des besoins de nos clients. Nous m etto n s de la valeur ajoutée dans la relation avec eux e t la co n stru ctio n d 'u n e arch ite ctu re q u i leur s o it adaptée. N o tre o p tiq u e e st d 'a lle r en p ro fo n ­ deur, de rép o n d re aux p ro b lè m e s des clients. De fait, la so lu tio n finale e st so u ve nt très différente de celle envisagée initialem ent. La conclusion d'une vente p e u t p re n d re 8 m ois de travail. ” M. Pierre Hénin, M anaging D irector chez Sun M icrosystem s Luxem bourg, va dans le même sens: "il y a des b e soins de base, com m e le servi­ ce Web, la m essagerie, des bases de données, la

sécurisation de l'environnem ent inform atique ou des a pplicatifs p lu s spécifiques. Dans une pe tite société, on choisira d 'u tilis e r un ‘appliance ser­ ve r’, p o u r re m p lir une fo n ction spécifique. Dans d 'a u tre s e n tre p rise s, avec des b e so in s p lu s grands, plu s com plexes, on adoptera une infra­ structure beaucoup p lu s m odulaire p e rm e ttan t une m ontée en puissance plu s aisée avec une fle­ xib ilité accrue. " David Klein développe: “Si l'o n p re n d l'exem ­ p le des sociétés du dom aine m édical, elles p e u ­ vent avoir besoin de systèm es capables de gé re r des bases de données d'im age, p o u r les radios. Le systèm e d o it non seulem ent être capable de sto cke r une grande quantité de données, mais égalem ent de les retro u ve r rapidem ent. Il faut aussi p o u v o ir s'adapter. Peut-être com m encer avec un serveur q u i stocke e t fait tourner les a p p li­ cations en m êm e tem ps, quitte à évoluer p a r après e t séparer les tâches. Il faut bien co m p re n ­ dre qu 'une ap p lica tio n p re n d du tem ps de calcul, et donc ralen tit fatalem ent la m achine. En théorie, il e st toujours m ieux de spécialiser les machines. C oncrètem ent, il faut être capable de s'a d a p te r à la réalité des entreprises. " Un serveur n 'e st pas un investissem ent ponc­ tuel. Chez Telindus, on propose des co n tra ts de suivi: "nous p ro p o so n s régulièrem ent ce que j'a p ­ pellerais une m aintenance proactive. Une infra­ structure e st vivante. On p e u t a n ticip e r des p ro ­ blèmes, com m e un espace disque insuffisant. " Le ch o ix d 'u n serveur se fa it sur plusieurs critères. Pierre Hénin: ""O n parle souvent de benchm arks p o u r évaluer les machines. Mais je n ’a i que très rarem ent vu le choix d'un e m achine ne se faire que su r un benchm ark. On a d'autres critères, e t le benchm ark se rt à se rassurer quant à la validité de son choix. " -»

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paperjam KnowHow: Serveurs EVALUER UNE MACHINE Un serveur, donc, n'est rien s'il n'est pas adap­ té au client, à son entreprise. Cependant, il faut bien en choisir un. Pour effectuer le choix, M. Haux, directeur com m ercial de Telindus, s'appuie sur 3 critères: "il y a le coût, la perform ance e t la disponibilité de la m achine. Il ne faut pas surdim ensionner une machine, mais néanmoins consi­ dérer son p o ten tie l d'évolution. " A ce stade, une définition - brève - des termes s'im pose... Le coût, souvent désigné par son acronyme, le TCO (Total Cost o f Ownership). On y regroupe toutes les dépenses associées à l'équi­ pement: achat, form ation, m aintenance... La performance: quelle est la puissance néces­ saire? La capacité de stockage? La puissance de calcul? La vitesse de transfert de données? ...

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La disponibilité: quel est le coût d 'un crash de la m achine dans le business process de l’entreprise? Com bien de te m p s le client peut-il 'vivre' sans son serveur? 2 m inutes? 2 heures? 2 jours? "Il y a d if­ férents rythm es d ’volution de la technologie, ajoute M. Boulanger, Dans l'o rd re de rapidité d'évolution, on retrouve les dekstops, les portables, les serveurs à base Intel, les serveurs unix e t enfin les solutions propriétaires. “ Un autre critère d'évaluation est l'utilisation de standards ouverts. M. Pierre Hénin explique: "un système d'in fo rm atio n a souvent des interactions complexes. L'unité de calcul, élabore en m ém oire centrale des inform ations provenant de l'environne­ m en t de stockage. Ce flux d'inform ation souvent ini­ tié p a r le biais de l'applicatif, va faire appel à des fonctionnalités du systèm e d'exploitation q u i gère les interfaces d 'en tré /sortie (I/O) via des gestion- -è

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Parts de marché des constructeurs de serveurs dans le monde, 1er trimestre 2002.

Les chiffres d istin g u en t HP et C om paq en dépit de la fusion. Source: G artner Groupe, Jo urnal du Net.

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paperjam KnowHow: Serveurs -> naires de p ilo te s p o u r a ccé d er à des données disposées e t form atées su r un m édia de stockage selon un systèm e de fich ie r (file-system) spécifique. La gestion du flux d'inform ations à travers de m ultiples chem ins d 'accè s vers le sous-systèm e de stockage (souvent au sein d 'un réseau de stockage, SAN) est souvent pris en charge p a r un ‘m iddlew a­ r e ’ dédié. C et exem ple illustre bien l'avantage d'un e approche ‘in te g ra te d -sta ck’ dans lequel Sun im plém ente tous les m aillon de cette chaîne de com m unication selon des standards e t des normes non propriétaires. Il n 'est pas du rôle de l'utilisateur de devoir jo u e r à l'intégrateur. L'acce p ta tio n de ces norm es 'ouvertes', non propriétaires e t de référentiels d'intégration co m ­ muns, dans le dom aine du développem ent d 'a p p li­ cations o n t favorisé l'a d o p tio n unanime de l'envi­ ronnem ent de développem ent et d'exécution d 'a p ­ plications m ulti-p la te fo rm e inventé et largem ent évangélisé p a r Sun: J2E E (Java 2 Enterprise Edition). Les a pplicatifs q u i suivent les règles de J2EE so n t capables de fonctionner entre eux, q u 'im p o rte leurs éditeurs, fabricants respectifs ou plateform e d'exécution. " Évolution, évolution... ''En plus de sa puissance objective, un systèm e vaut p a r sa capacité à m on­ ter en charge, à évoluer. À su p p orte r des nouveaux développem ents. L 'architecture évolue avec l'a p ­ p lic a tif q u ’elle fait tourner. Dans des applications graphiques, dans les bases de données d'image, les capacités de stockage e t les tem ps de recher­ che p o u r trouver une im age doivent rester adaptés, explique M. Boulanger. On ne p e u t pas se conten­ ter de vendre une m achine en fonction de nombre de Mégahertz. " Pierre Hénin ne d it pas autre chose: “Un ser­ veur, ce n 'e s t pas un processeur. Ce n 'e st pas une masse de mém oire. C 'e st un ensem ble qui d o it être bien balancé. Un serveur puissant c'e st un p ro ce s­ seur rapide, un tem ps de latence de la mém oire excessivem ent lente e t un backbone très puissant p e rm e ttan t une m onte en charge linéaire. Il n 'y a aussi une tendance vraim ent de fo n d dans le sec­ teur, c 'e s t de vouloir baisser le TCO. Pour cela, on passe p a r la standardisation, p a r la consolidation, la dim inution du nom bre de m achines p a r exemple. Nous proposons ainsi, su r nos serveurs, la possibi­ lité p o u r les clients de crée r des machines virtuel­ les. Capables d 'a d a p te r dynam iquem ent leurs allo­ cations de ressources aux besoins des entreprises. L'applicatif, le stockage, pe u ven t avoir des puis­ sances réservées su r une m êm e machine, et c'est l'a d m in istra teu r q u i d é cide des proportions entre chaque activité. Par exemple, dans une banque que nous équipons, le ralentissem ent économ ique a entraîné une refonte de leur déploiem ent inform a­ tique, en adaptation avec leur activité. Ils n 'ont eu q u 'à faire quelques réglages p o u r satisfaire leurs ‘nouveaux’ besoins, sans avoir à changer de m achi­ ne. Il faut bien com prendre que ce que coûte le m atériel à cô té du p rix du déploiem ent de toute la solution, ce n 'e st rien!"

DES CHALLENGERS? Lorsque l'on regarde les parts de m arché des serveurs au plan m ondial, on note une séparation entre quelques grands ensembles. Les solution M icrosoft, celles de typ e Unix et les solutions p ro ­ priétaires (de typ e AS 400 d'IBM ). Linux et M acO s X Server sont deux nouveaux arrivants sur ce m arché. Le prem ier a eu une pré­ sence m édiatique fo rte ces dernières années. Le m odèle de l'O pen Source rend les licences d 'u tili­ sation gratuite. Sur certaines catégories de ser­ veurs, l'O S au pingouin s'e st im posé rapidem ent. M. Haux de Telindus le reconnaît: "Beaucoup de personnes p a rle n t de Linux. On com m ence à ren­ co n tre r de nom breuses entreprises q u i envisage son adoption, m ais l'a p p ro ch e est prudente. On est encore à l'é ch elle de l'essai, pas de la diffu si­ on à grande échelle, pas su r des a pplications cri­ tiques. Linux a la réputation de ne rien coûter, mais encore ici, il ne faut pas o u b lie r qu 'u n ser­ veur n 'e s t qu 'u n e p a rtie d ’un investissem ent g lo ­ bal. Encore une fois, on ne p e u t pas m ettre une application critiq ue su r un m atériel, une solution q u i n'a pas fa it ses preuves. " Apple, de son côté, est le dernier venu sur le marché du serveur. Il y a quelques mois, la firm e à la pom m e a lancé son nouveau systèm e d 'e x p lo i­ tation, basé sur un noyau Unix, décliné entre ->

“Un serveur, ce n’est pas un processeur. Ce n’est pas une masse de mémoire. C’est un ensemble qui doit être bien balancé” PIERRE HÉNIN SUN MICROSYSTEMS

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paperjam KnowHow: Serveurs une version 'u tilisa teu r' et une version 'serveur'. “ Jusqu 'à présent, M acintosh n 'était pas spéciale­ m ent bien vu dans les services IT des entreprises. A vec MacOs X, en version 'd e skto p ' e t 'serveur', le regard a changé. Il ne s 'a g it plu s d 'un système p o u r 'grand p u b lic '... C 'e st un systèm e p ro fe s­ sionnel, e t donc, autom atiquem ent, les in fo rm a tici­ ens nous regardent autrem ent note David Klein. En Allem agne, p a r exemple, la Citibank a fait basculer la m oitié de ses serveurs vers X Server. Ce qui auparavant é ta it inim aginable. Dans ce type d 'e x­ emple, il faut bien être conscient que les dévelop­ pem ents e t les a p p lica tio ns mises en œuvre sont faits sur mesure. On e st loin du 'plug a nd play', et que quel que so it le systèm e d'exploitation. Au

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Luxem bourg, il e st d ifficile de d ire quel a ccu e il a été fait. P o u r le m om ent, p artout, il y a un ralen­ tissem ent des investissem ents. Les anciens ser­ veurs ne s o n t pas changés s'ils réussissent à to u r­ ner, m êm e lentem ent. " C om m e effleuré plus haut, une chance des nouveaux en tra n ts pe u t être, m algré to u t, la structu re de co û ts qui leurs sont associés. Linux, on l'a déjà dit, est bas é sur un m odèle Open Source, avec licences gratuites. M acO s X Server, installé sur X-Serve, est livré avec un nom bre in fi­ ni d 'u tilis a te u rs ... au c o n tra ire des s o lu tio n s M icrosoft, ta rifa n t les co û ts en fo n ction des u tili­ sateurs... L 'an n o n ce de futures batailles sur ce m arché? ■

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Quelques prestataires Voici une liste partielle d'entreprises à même de vous aider et vous accompagner dans le choix de vos serveurs... Liste complète sur www.paperjam.lu dans le Who's who des entreprises. Fabricants de solutions Bull Luxem bourg S.A. 163, rue du Kiem - L-8030 Strassen - Tel.: 45 69 45-1 Fax: 45 80 17 - www.bull.lu

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Telindus S.A. 81-83, route d'Arlon - L-8009 Strassen Tel.: 45 09 15-1 - Fax: 45 09 111 - www.telindus.lu

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EMONDE

LES ALBUMS DE L'ANNÉE G O O D S P E E D Y O U R B LA C K EM PER OR, YA N Q U I U XO (DIST. PIAS) Les o ra g e s m a g né tiqu e s en d ire c t d e M o n tréa l, p a r le co lle ctif fa n to m a tiq u e G o o d sp e e d y o u r B la ck E m peror. Il y a que lq ue s m ois, en c o n c e rt à L u xe m b ou rg , ils o n t té ta n isé un aud itoire ravi. G ra nd e s p lag e s in stru m en tales où so uffle un ve n t so litai­ re, b ru its in du strie ls, vio lo n g rin çan t, g u ita re s a p o ca lyp tiq u e s c ré e n t d e s d isq u e s au ch a rm e véné ne u x et délétère.

A L A IN B A S H U N G , L 'IM P R U D E N C E (D IST. U N IV E R S A L ) E T L E C A N T IQ U E D E S C A N T IQ U E S (D IST. W A G R A M ) P osa n t à la m anière d 'u n baron n oir d e la p é rio d e fin d e siècle, im b ib é d 'é th e r à la Je an Lorrain, re sp ira nt d e s efflu ve s d e lau­ d an um , A lain B ash u ng p la n e su r un m o n o lith e q ui navigue d a n s d e s e s p a c e s in finis. S 'y c ro is e n t e xp é rim e n ta tio n s sonores, vitu o s ité jazz, v io lo n s m é d usa nts, c h o c d e m o ts a hu ­ rissan ts ("j'a i vu le cie l to u rn e r au vio le t / e t les fille s se faire a im e r") e t ra d iatio n s d e T chernobyl. C h acu n e d e c e s ch an son s p e rd s o n sa ng en je ts sans fin, en d e s d ue ls so no re s superbes. Les c h a n ts les p lu s b ea ux s o n t les p lu s dése spé ré s. Et p o u r­ ta n t, les 30 m in u te s du C D d u C a ntiq u e d e s C a ntiq u es, enre­ g istré au m o m e n t d u ré ce nt m ariage d e B ashung, avec la d é n o m m é e C h lo é M o n s e s t su p e rb e d e jo ie sensuelle. Un ch a n t d 'a m o u r b ib liq u e inaltérable q u i e xp rim e d é sirs e t te n ­ dre sse im m ense, su r fo n d d e b o u cle é le ctro n iq u e répétitive.

F R A N K S IN A TR A , IN H O L Y W O O D (D IST. W A R N E R ) S ix C D re cu eillen t la p lu p a rt d e s ch a n so n s q u e S in atra a in ter­ p ré té p o u r le c in é m a d e l'â g e d 'or. N &B inégalé, Techn ico lo r fla m b o ya n t, co u vra n t les années 194 0-19 6 4, les film s p o u ­

Pour sa première exposition personnelle de photographies cou­ vrant les années 1993 à 2002, le Luxembourgeois Christian Aschman nous donne certaines clefs de son univers. Ses travaux dans certains magazines comme Têtu et Madame Figaro, mon­ trent bien l'écart qu'il peut allègrement sauter, sans se laisser tom ­ ber dans un genre trop défini. Entre images homo érotiques et objets provenant de l'enfance, entre nature morte composée (Flower) et énergie saisissante (Splash), il réussit à donner à chaque fois un avis personnel, à brouiller les pistes que l'on sou­ haite sans cesse emprunter, pour expliquer un peu facilement la création artistique. Dans la vision photographique de Christian Aschman, il y a de la force et de la puissance. De la poésie égale­ ment, comme une oscillation entre tendres et aimables travaux personnels et commandes plus dures pour le monde des maga­ zines. "Ce n'est pas une rétrospective. J'ai cherché à montrer mon uni­ vers, en présentant aussi bien des images très intimistes et mon travail public, dans la mode et la publicité. C'est une juxtaposition d'images hétéroclites. Installées différemment, elles voudraient dire autre chose. Elles changent de sens, comme si je jouais avec des phrases. " La spontanéité des images prises dans la vie courante - un camion qui ressemble à une Matchbox, une maquette d'avion, un terrain de handball vide - ne permet pas d'identifier un lieu ou un pays quelconque. De temps en temps, on reconnaît un endroit, une fête dérisoire à Luxembourg ou une vue de Lisbonne. Enfin, on s'attachera à une image: une vue de toits, prise de l'apparte­ ment de l'artiste, régulièrement, comme un carnet de notes, capté au jour le jour. Des tons pastel, une délicatesse de composition. En revanche, sur l'autre mur d'exposition, en face, un nageur musculeux plonge spectaculairement. Les couleurs claquent, le flou se mue en ondes d'énergie. Contraste, toujours et encore. Exposition ju s q u 'a u 22 décem bre chez stephane ackerm ann agence d 'a rt co n tem porain (134 rue A dolphe Fischer. Tél. 48 38 87).

v a ie n t ê tre c o m p a g n o n s d e te lle s c h a n s o n s , d e te lle s m u siq ue s. S ou s to ile n oire, d e s b ala d es c o m m e I fall in love... e t d e s é cla ts sw in g c o m m e I d id n 't k n o w ... se ro n t d e s d ia ­ m a n ts p arfa its p o u r ce rta in e s soirées e nchanteresses.

K A R E N A N N , L A D IS P A R ITIO N (DIST. EMI) N o tre c h o ix d e cœ u r. A v e c B e n ja m in B io la y a u x c o m ­ m a n de s, K aren A nn d é v o ile un s e c o n d a lb u m rê ve ur e t m é la n ­ c o liq u e . Q ue c h a n te t-e lle su r fo n d d e g u ita re a c o u s tiq u e ? "J 'a im e rê ve r d ’un ca rn a va l / d 'u n e a u ro re A rra n g e m e n ts

m a tin e t n u it d e d é s e s p o ir au b o rd d e s larm e s, le d is q u e de K aren A n n s 'a c c ro c h e à l'â m e . C o m b ie n d e fo is é co u té e , c o m ­ b ie n d e fo is é m u p a r c e tte D isp a ritio n en c h ic e t c h a rm e ?

IN T E R P O L , T U R N O N T H E B R IG H T L IG H T S (D IS T.V IR G IN ) Le re to u r s e c e t s o m b re d e s a m b ia n c e s n e w w a v e . C o m m e si e n fin o n re tro u v a it les z é b ru re s a rg e n té e s d e s n éo ns, les fu m é e s d e s c ig a re tte s en v o lu te s b le u e s, le s c o s tu m e s n o irs e t le s c h e m is e s b la n c h e s . B ien d a n s l'a ir d u te m p s , d é ta ­ c h e m e n t, a ir m a la d if e t é lé g a n ­ c e su ra n n é e . L e s n e w y o rk a is d 'In te rp o l o n t re d é c o u v e rt les b ie n fa its d u fr o id e t d e la d é p re s s io n .

120 Time Off paperjam 01.2003

b o ré a le ". m a n ia q u e s ,

m é lo d ie s in a lté ra b le s , c h a n t e n tre réveil a m o u re u x au p e tit

Interpol


paperJamTimeOff

D a n s la s é rie d e s o b je ts m y th iq u e s d u X X e s iè c le , l'a p p a re il p h o to L e ic a e s t u n b e l e x e m p le . A p p a re il f é tic h e d 'H e n r i C a r tie r B re s s o n , J e a n L o u p S ie ff, R a y m o n d D e p a rd o n , le M in c a r n e c o m m e a u c u n a u tre le p ro lo n g e m e n t d e l'œ il d u p h o to g r a p h e . D e p u is l'in v e n tio n d u U r-L e ic a e n 1 9 1 4 p a r O s k a r B a r n a c k , d iffé re n te s v e rs io n s s o n t a p p a ru e s , un s y s tè m e c o m p le t s 'e s t m is e n p la c e e t la lé g e n d e s 'e s t in s ta llé e . U n d e s ig n h o r s d 'â g e , u n e s o lid it é é p r o u v é e , u n e e ffic a c ité re d o u ta b le . C o m b ie n d e p h o to s c é lè b re s o n t e lle s é té p ris e s a v e c u n L e ic a M ? A u p r in te m p s d e rn ie r, la fir m e a lle m a n d e a m o d e rn is é s o n a p p a re il, p o u r c ré e r u n M 7 , q u i c o n s e rv e le s c a r a c té r is tiq u e s p rin c ip a le s d e s e s p ré d é c e s s e u rs (té lé m è tre , v is e u r d 'u n e g r a n d e c la rté ), t o u t e n in c lu a n t q u e lq u e s n o u v e a u té s . L 'o b tu r a te u r , tr è s s ile n c ie u x e s t c o m m a n d é é le c tr o n iq u e m e n t. L e te m p s d e p o s e e s t m a in te n a n t d é te rm in é p a r l'o u v e rtu re d u d ia p h ra g m e . L e c o d a g e D X , q u i p e r m e t la le c tu re im m é ­ d ia te d e la s e n s ib ilité d 'u n f ilm f a it s o n a p p a r itio n , c o m m e un p e tit in te rru p te u r, q u i é v ite d e s d é c le n c h e m e n ts in te m p e s tifs . B re f, il s 'a g it

d e c o n tin u ité d a n s la q u a lité , d e lé g e rs c h a n g e m e n ts q u i n e fe r o n t q u e f a c ilite r le s p ris e s d e v u e . É v id e m m e n t, le s o p tiq u e s s o n t t o u t a u s s i re m a rq u a b le s , q u e c e s o it le S u m m ic ro n h a b itu e l 1 :2 /5 0 e t le S u m m ilu x 1 : 1 ,4 /5 0 e t le s a u tre s o b je c tifs d e la s é rie M , g ra n d -a n g le s e t té lé o b ­ je c tifs . L e s a m a te u rs d 'a p p a r e ils p lu s a m a te u rs s e ro n t ra v is d 'e s s a y e r le s n o u ­ v e a u x c o m p a c ts a rg e n tiq u e s C 2 e t C 3 . Le p re m ie r, ré s e rv é a u x im a g e s le s p lu s c o u r a n te s e s t é q u ip é d 'u n z o o m 3 5 - 7 0 m m e t d 'u n a u to fo c u s m u lti-z o n e s , d o n c é v o lu é . L e C 3 e s t u n v ra i p e tit b ijo u , a v e c s o n g ra n d a n g le 2 8 - 8 0 m m , s o n c o r p s a rg e n té , d é s ig n é p a r le b e r lin o is A c h im H e in e e s t d 'u n e p u r e té re m a rq u a b le . L 'a c c e s s o ire id é a l p o u r le s v o y a g e s o u le s p h o t o s im p ro v is é e s , d 'a u ta n t p lu s q u e l'a u to fo c u s a c tif n e la is s e rie n a u h a s a rd . Q u a n d o n s a it q u e c e rta in s p h o to g ra p h e s d e m o d e u tilis e n t c e t y p e d e c o m p a c t p o u r c e rta in s s h o o tin g ...

Leica M7, C2 et C3 en vente chez les détaillants sélectionnés, www. leica-camera. com paperjam 01.2003

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Â

En q u e lq u e s in sta n ts, o n c o m p re n d la p a s s io n d e M a d a m e Je a n n e R assel p o u r le s d ia m a n ts . U n b u re a u s p a ­ c ie u x , clair, o ù l'a ir e t le s o le il c irc u le n t. La c la rté , te rm e e sse n tie l p o u r un d ia ­ m a n t.

"La lumière entre dans un dia­ m ant et doit ressortir de toutes les facettes, p ou r briller de milles feux ".

C h e z D ia m o n d S e le c tio n , rien n 'e s t la issé au h a sa rd . Le p ro fe s s io n n a lis m e e s t d e rigueur.

"Souvent, mes clients sont un peu hésitants devant les pierres. Je leur sélectionne une série, selon leurs désirs, p ou r leur m ontrer les nuances, qui sont infimes p our un non-initié mais qui jaillissent quand on les analy­ se de près. Chaque pierre est différen­ te, j'a i une vraie fascination pou r elles. Certes, c'est mon travail mais je le

conçois plus com m e une passion. " D û m e n t d ip lô m é e d u fa m e u x D ia m o n d H ig h C o u n c il In s titu te o f G e m m o lo g y d 'A n v e rs , e lle o p è re d e s c h o ix , q u i ré p o n d e n t a u ta n t à d e s ju g e m e n ts d ra c o n ie n s d e q u a lité , q u 'a u cœ ur. T o ute s les rè g le s d ia m a n ta ire s s o n t re s p e c té e s s c ru p u le u s e m e n t.

"Chaque pierre, à partir d'un certain seuil, est dotée d'un certificat très pointu, résul­ tat d'une large batterie de tests et de mesures. C 'est m on nom que j'engage à chaque fois. " C e s c ritè re s d e q u a lité , les q u a tre C , d é lim ite n t trè s rig o u re u ­ s e m e n t la q u a lité d 'u n d ia m a n t. E lles c o n s is te n t d a n s la m e s u re d u p o id s (C arat), d e la p u re té (C la rity), d e la c o u le u r (C o lo u r) e t d e la ta ille (C ut). C h a c u n e d e c e s p ie rre s e s t à la fo is u n iq u e , d a n s s e s s p le n d e u rs e t d a n s

L e s c h a m p a g n e s K ru g , c 'e s t u n p e u c o m m e d é c o u v r ir u n te m p s q u e l'o n n 'a p a s c o n n u . U n te m p s d 'a v a n t, d 'e x c e lle n c e , d e c iv ilis a tio n a u x g o û ts ra ffin é s . D e p u is 1 8 4 3 , d a te d e la f o n d a tio n d e c e tte m a is o n , c e s c u v é e s n 'o n t c e s s é d 'ê t r e d e s e x e m p le s d 'e x c e lle n c e s , à l'in s ta r d u C h â te a u Y q u e m d a n s le b o r d e la is . En rè g le g é n é ra le , le c h a m p a g n e e s t u n v in d e c o m p o s itio n , K ru g n 'é c h a p p e p a s à la rè g le . L e c h o ix d e s c u v é e s , d e s p a r c e lle s q u i e n tre n t e n c o m p te p o u r c r é e r la G ra n d e C u v é e re s te l'a p a n a g e d e s d e s c e n d a n ts d e la fa m ille K ru g . O n n 'é v o q u e ra q u e b riè v e m e n t c e rta in s g ra n d s p rin c ip e s d e la m a is o n , c o m m e le p a s s a g e e n fû t s d e c h ê n e , u n m û ris s e m e n t p ro lo n g é , d e s s o in s d e c a v e s a tte n ­ t ifs . L e re s p e c t d u te m p s (p rè s d e 6 a n s e n tre u n e r é c o lte e t s o n a rriv é e s u r u n e ta b le !) e s t p rim o rd ia l, g a g e d e q u a lité q u i fa it p e r d u re r le s c a ra c té ris tiq u e s d e c e c h a m p a g n e . P lu s ie u rs t y p e s d e b o u te ille s e x is te n t é v id e m m e n t c o m m e le K ru g R o s é , u n e p r o d u c tio n

"lyrique",

q u a lifié e d e le s e x c e p tio n n e ls m illé s im e s . L e 1 9 8 8 c o m m e rc ia lis é a c tu e lle m e n t e s t e x e m p la ire d e fra îc h e u r e t d e ro n d e u r. L e K ru g C lo s d u M e s n il e s t u n v in u n iq u e , c o m ­ p o s é c o n tr e to u te s le s rè g le s c h a m p e n o is e s d 'u n s e u l d o m a in e . U n c é p a g e C h a rd o n n a y , a u x c a ra c té ris tiq u e s h a b itu e lle s , é le v é e s a u ra n g d e g ra n d v in . K ru g C o lle c tio n e s t u n c h a m p a g n e h o r s -n o rm e , a n c ie n , d a ta n t d e 1981 d 'u n e g ra n d e c o m p le x ité . L a G ra n d e C u v é e re p ré s e n te le fe r - d e - la n c e d e la m a rq u e . B o u te ille c a r a c té ris tiq u e , a u c o r p s p lu s m a s s if, h a b illa g e ro u x . E t v in d 'u n e ra re é lé g a n c e , c o m m e u n c h a n t d 'E lla F itz g e ra ld , c o m m e u n d is q u e C a p ito l d e F ra n k S in a tra . C o m m e u n e s o iré e o ù la s o ie s e fr o is s e e t le s b a is e rs s 'é c h a n g e n t. P o u r c e s s o iré e s , K ru g a c ré é t o u t s p é c ia le m e n t u n c o ff r e t c h a r m a n t, c o m p o s é d 'u n e d e m i- b o u t e ille d e G ra n d e C u v é e e t d e d e u x v e rre s tu lip e s . P a r c e q u 'o n n 'a p a s t o u jo u r s e n v ie d a n s c e s m o m e n ts - là , d e b o ire ju s q u 'à p lu s s o if. J u s te u n e iv re s s e lé g è ­ re, u n a v a n t- g o û t d e p a r a d is , à la F ra n c is S c o tt F itz g e ra ld . L e s m u rm u re s d e l'o r c h e s tr e d e l'h ô te l n o u s p a rv ie n n e , l'a ir e s t lé g e r, le s o d e u r s s e n s u e lle , le s re g a rd s t r o u b la n t s e t la s o ie se d é n o u e ...

Les champagnes Krug et le coffret sont disponibles chez les meilleurs cavistes. 122 Time Off paperjam 01.2003

s e s im p e rfe c tio n s , c a r c o m m e to u t p ro d u it n atu re l, le d ia m a n t n 'e s t ja m a is e n tiè re m e n t pur. C 'e s t c e q u i fa it s o n c h a rm e e t s o n p rix ! E nfin , D ia m o n d S e le c tio n p ro p o s e un s e rv ic e h o rs d u c o m m u n , p o u r c ré e r d e s b ijo u x , d e s b a g u e s e t d e s c o llie rs , fa b riq u é s p a r u n d e s jo a illie rs les p lu s re n o m m é s d e la p la c e a n v e rs o is e , le to u t à d e s p rix in té re s s a n ts . O n é v o q u e q u e lq u e fo is le s fo rc e s m y s té rie u s e s d e s m in é ra u x . En fa c e d e s d ia m a n ts , o n re ste a d m ira tif. D 'a ille u rs , n o tre e x p e rte l'e x ­ p liq u e a is é m e n t. "Q u a n d j'é tu d ie une p ie rre , c 'e s t u n b e a u m o m e n t d 'a p a i­ s e m e n t, c o m m e u n e m é d ita tio n ." En q u e lq u e s o rte , un d ia m a n t c 'e s t l'é te r­ n ité à p o rté e d e m a in ...

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WESTON? J'AIME...

Q u a n d o n p a rle d e la B o h è m e ,

Il en va de l'élégance comme de la culture. On la devine à des détails non ostentatoires. Les chaussettes hideuses sont une piste et les chaussures en mauvais état une autre. Porter de vraies chaussures, c'est une passion, qui s'attrape un jour comme ça. On connaît certains amateurs qui n'hésitent pas à soigner amoureuse­ ment leurs souliers. La marque française J.M Weston est née en 1927, mais l’entreprise familiale existait déjà en 1891. Allier le savoir-faire artisanal aux techniques de bottier américains était un gage, il est largement réussi. Choix des peaux, des matières, traite­ ment de tannage unique, soin de l'assemblage font des chaussures Weston des amies sans faille pour celui qui les possède. Le choix d'un tel objet essentiel de sa garde-robe nécessite de longues réflexions. Couleurs, pointure, largeurs (jusqu'à 7 différentes), cuir divers (des plus exotiques, en lézard ou en crocodile jusqu'au plus classiques, chevreau et box), tous ces éléments concourent à don­ ner une satisfaction inégalée aux acheteurs de la marque. Les maîtres artisans qui œuvrent dans la manufacture de Limoges sont le gage de techniques de fabrication éprouvées. Chez Weston, on insiste sur la technique du cousu Goodyear, qui assure imperméa­ bilité, tenue et confort à la chaussure. D'ailleurs, une Weston ne s'use pas infiniment, elle supporte des remontages successifs et des réparations, qui lui redonnent vigueur. Les modèles étaient jus­ qu'à présent d'un classicisme avéré. Qui ne se souvient de ses années lycées et de ceux qui portaient le mocassin mythique ? Mais la marque a su négocier en beauté son renouveau, avec le designer Michel Perry. Styliste reconnu dans le monde de la chaus­ sure, il a créé des modèles affinés, d'un dandysme remarquable, comme avec ses magnifiques bottines lacées en chevreau et un demi-chasse en box. Ces souliers, avec leur bout finement allongé ou canard donne un nouveau chic irrésistible. A ces récentes créa­ tions s'ajoutent un mocassin et une bottine courte, décontractées, en veau velours et une série intitulée Néo-British, qui fait contraster des lignes jusqu'à présent connu et une interprétation contem porai­ ne. Ou fasciner de nouveaux amateurs... J.M . W eston (Tél. + 32 (0) 2514 3 9 6 9 - 5 2 Av. L o u is e 1050 B ru xelles~ B ) e t (+33 (0)1 4 5 62 2 6 4 7 - 114, Av. d e s C h a m p s E lysé e s 75008 P a ris-F )

a rg e n t m a s s if. É tu is m a lin s , a v e c

to u t u n im a g in a ire s e m e t en

u n e d o u b lu r e d e c o u le u r v iv e

b ra n le . P a s s io n d e la

(b le u , ro u g e ) f o n t d e c e s o b je ts

M itte le u ro p a , a m b ia n c e v ie n n o i­

d e s c o m p a g n o n s c h a r m a n ts .

se, C a s a n o v a q u i s 'y a rrê te , p o u r

U n e a u tre lig n e d e m a ro q u in e rie

n e p lu s e n re p a rtir. L a m a rq u e

s e s ig n a le p a r s e s q u a lité s

M o n t B la n c s 'e s t in s p iré e d e c e

lu x u e u s e s . 4 8 1 0 E a s ts id e e s t p lu ­

th è m e p o u r re n o u v e le r n o n s e u ­

t ô t ré s e rv é s a u x b u s in e s s m e n

le m e n t u n e g a m m e d e s ty lo s

s o u c ie u x d e le u r a p p a r e n c e e t

a d m ira b le s m a is a u s s i u n e lig n e

d e s o u tils q u i le u r s e rv iro n t q u o t i­

d e m a ro q u in e rie . D 'u n n o ir p ro ­

d ie n n e m e n t. L 'é tu i p o u r o rg a n i­

fo n d , le c u ir d 'a g n e a u u tilis é ra p ­

s a te u r é le c tro n iq u e , le s a c p ilo te ,

p e lle la c o u le u r d e l'e n c re d e

le p o r te - d o c u m e n ts e t le re m a r­

C h in e . U n e d o u c e u r a u to u c h e r,

q u a b le s a c p o u r o rd in a te u r p o r ­

q u i n e s 'e s to m p e p a s a v e c le

t a b le T ra ve l L in e (ah, so n

te m p s , p u is q u e c e s p ro d u its

P o w e rb o o k g lis s é b ie n à l'a b ri!)

a c q u iè re n t u n e c e rta in e p a tin e .

f o n t d a n s le h a u t d e g a m m e s a n s

D 'a ille u rs , o n re c o n n a ît le s v ra is

c o n c e s s io n s a u x fio ritu re s .

e s th è te s à le u rs é lé m e n ts u n p e u

S o b rié té , é lé g a n c e , s o in s d e

p a s s é s , lé g è re m e n t u s é s p a r d e s

fa b ric a tio n e t e s th é tiq u e s o m b re

u tilis a tio n s in n o m b ra b le s . L e s

fo n t d e to u s c e s p ro d u its d e s

s ty lo s e t ro lle r d e c e tte s é rie o n t le b el a v a n ta g e d 'a llie r c o m p a c i­ té , ro n d e u r d e s fo r m e s e t m o d e r­ n is m e , e n p a r tic u lie r le m o d è le e n tiè re m e n t e n a c ie r o u c e lu i en

124 Time Off paperJam 01.2003

a c h a ts d e c h o ix .

Disponible chez Eug Hoffman (12 Av. de la Porte Neuve. Tél. 22 6620)


Suprêmes de faisan rôtis aux chicons caram élisés

C ette recette nous est proposée par Jean-Charles Hospital, chef des cuisines du Wengé. À 33 ans, ce jeune bourguignon dom ine son sujet avec l’assurance d ’un ancien mais avec un enthousiasm e de chaque instant, faisant revivre le terroir en utilisant ses pro d u its dans des recettes innovantes. Les vins du Rhône sont ses préférés, particulièrem ent le Saint-Joseph. Pour l’atm osphère, c ’est au Lagura q u ’il aime aller et il pratique le squash pour évacuer son trop-plein d ’énergie. W engé15, ru e L o u v ig n y 2 6 2 0 10 58

P a s c a l B r a s s e u r (W e n g é e t l'A u tr e T ra ite u r ) o u v r e e n d é c e m b r e e t à l ’ a d r e s s e d u M u s é e d ’ H is to ir e , s o n n o u v e l é ta b lis s e m e n t : « L 'A u tr e ... à T a b le » . C 'e s t o u v e r t d e 1 0 à 1 7 h d u m a r d i a u d im a n c h e e t o n y s e r t p o ta g e s , s a la d e s e t s a n d w ic h s a u p a in M a n o u c h e r (u n e e x c lu s iv it é p o u r le G ra n d -D u c h é ) . L’Autre à Table

14, rue du Saint-Esprit 29 24 07 O rg a n is é p o u r la p re m iè re fo is d a n s le c a d re d ’ E x p o g a s t, le S a lo n du C h o c o la t a d é b u té p a r u n é to n n a n t o rg a n is é c o n jo in te ­

"chocolat show"

m e n t p a r la L u x e m b o u rg

F o ire In te rn a tio n a le d e e t le F a s h io n G e n iu s

In s titu te d e F e rn a n d o G u z z m a n . V in g tq u a tre c h a p e a u x e n c h o c o la t, c ré a ­ tio n s o rig in a le s d e s é tu d ia n ts in te rn a ­ tio n a u x d e F e rn a n d o , o n t é té p ré s e n té s a u c o u r s d u d é f ilé , c e r t a i n s

“bibis"

L e ju ry , p ré s id é p a r la c h a r m a n te e t c o m p é te n te D o m in iq u e R iz z i d u J â n g e li d e M o n d o r f- le s - B a in s a d é c i­ d é d 'a c c o r d e r le t it r e à R o d o lp h e C h e v a lie r q u i p ré c è d e s u r le p o d iu m X a v ie r L o rm e a u e t A n d ré K le in .

Le C lu b 5, vous c o n n a is s e z ? F a n a t iq u e s d u c o n c e p t , ré jo u is s e z vous! C h a r le s M ü n c h e n e t S é b a s tie n S a r ra s o n t d e n o u v e a u s u r la b r è c h e a v e c n i p lu s n i m o in s q u ’ u n e c o p ie c o n f o r m e d u C lu b b ie n c o n n u d e la r u e C h im a y e n v ille , a v e c , b ie n e n t e n d u , e t e .a . u n f e s t iv a l d e c a rp a c c io s . . . C e s e ra a v a n t N o ë l d a n s l'e n c e in t e d e la p is c in e m u n ic ip a le d ’ E s c h - s u r - A I z e t t e s e p t jo u r s s u r s e p t e t n o n - s t o p d e 11 h à 2 3 h (1 h p o u r le s d rin k s ). Club 5, Place des

Sacrifiés, Esch-sur-AIzette U n e id é e c a d e a u e t c e n ’ e s t p a s u n h a s a r d s i le J a z z , l ’A r t p ic t u r a l e t le V in , d o n t l'o n p e u t d ir e q u ’ ils s o n t t o u s t r o is is s u s d e l'H is t o ir e e t d e la C u lt u r e , s ’ u n is s e n t a v e c a u t a n t

é ta n t s a n s n u l d o u te tr è s h a u te c o u ­ tu r e . À l'is s u e d e la p r é s e n t a t io n , le P r ix d u P u b lic a in s i q u e le P r ix d u J u r y P r o fe s s io n n e l o n t é té a t t r ib u é s à L iiy K ra c k , je u n e c r é a t r ic e h o lla n d o - lu x e m b o u r g e o is e . S a n d r a M a d is s ’ e s t v u e r e m e t tr e le P r ix d u J u r y d e la P r e s s e . L e s je u n e s c r é a te u r s , a fin d ’ a c q u é r ir c e rta in e s t e c h n iq u e s in d is p e n s a b le s a u t r a v a il d u c h o c o ­ la t , a v a ie n t f a i t u n s t a g e c h e z O b e r w e is d o n t le s t a n d r iv a lis a it d e g o u r m a n d is e s a v e c c e lu i v o is in d e la M a is o n N a m u r. I n té re s s a n t c o n ­ c o u r s a u s s i q u e c e lu i d e M e ille u r S o m m e lie r o rg a n is é le lu n d i s u iv a n t.

P r o p o r t io n s p o u r 4 p e r s o n n e s

suprêmes de faisan 1 petit lobe de foie gras de canard (environ 300 g.) 4 chicons de belle taille 1 boite 1/16 de brisures de truffes huile de truffe noire (facultatif) 2 échalotes 2 baies de genièvre 1 dl. d’huile d’arachide 40 g. de beurre 3 dl. de crème fraîche 1 dl. de vin blanc sec 20 g. de s u c r e r o u x cristallisé Persil plat 4

d 'h a r m o n ie d a n s c e c o ff r e t ré a lis é par le s caves K r ie r F rè re s et C a t h e r in e L h o ir. Le T r ip t y q u e “ E n g lis h W a lk ” p e in t p a r c e t t e a r t is ­ t e à l'in s p ir a t io n J a z z is t e a é té c h o i­ s i p a r le s f r è r e s K r ie r p o u r l ’ é m o tio n m u s ic a le e t s e n s u e lle q u e c e t t e o e u v r e f a i t re s s e n tir. Caves Krier

frères 1, montée Saint-Urbain, Remich 23 69 60-1 J o a q u im R o d r ig u e s d e l’ e s p a c e re s ­ t a u r a n ts d u C ity C o n c o r d e a o u v e r t à O lm u n n o u v e a u « B e im S p u e n ie r» . B ie n e n te n d u , le s s p é c ia lité s e s p a ­ g n o le s e t p o is s o n s s o n t à l ’ o r d re d u jo u r . L ’ é ta b lis s e m e n t e s t f e r m é le d im a n c h e s o ir. Beim Spuenier 4, rue

Dans une poêle antiadhésive, chauffer l'huile et 20 g. de beurre, faire colorer les suprêmes assaisonnés environ 2 min. sur chaque côté. Réserver au chaud et couvert d’une feuille de papier d’alu sur une grille à four. Pour la sauce, dégraisser la poêle et faire colorer les écha­ lotes ciselées et les baies de genièvre écrasées. Déglacer au vin blanc. Réduire de moitié, ajouter la crème et le jus de truffe. Laisser mijoter 5 min. Assaisonner. Passer au chi­ nois fin et réserver au chaud. Faire légèrement caraméliser le sucre dans une grande poêle antiadhésive, ajouter le beurre et les chicons grossiè­ rement tronçonnés, assaisonner et râper 1/2 de noix de muscade. Laisser 3 min. à feu vif. Terminer la cuisson des suprêmes sur leur grille dans le four préchauffé à 210° pendant 4 à S min. Dresser les chicons au milieu de chaque assiette très chau­ de, parsemer de brisures de truffe (facultatif, quelques gouttes d'huile de truffe) et voiler de fines lamelles de foie gras assaisonné. Disposer les suprêmes sur le tout. Napper le pourtour d’un cordon de sauce. Décorer d’une belle branche de persil plat.

de Capellen 30 00 09 paperjam 01.2003

Time Off 125



paperJamThr C ’est sous la houlette de Pascal Magro, notre hôte d ’un soir, que le Club paperüam a tenu sa réunion du mois de novembre. Laissons-lui la parole. "Faisons un p e tit tour de France, com m ençant en guise de mise en bouche avec un Marsannay blanc, le Clos m onopole de René Bouvier. Suivons avec un champagne de la maison Mailly, sur la comm une de Mailly, classée en grand cru. C ’est assez rare il n ’y en a que 17! Les grandes cuvées sont situées su r les communes bénéficiant de ce classement. Particularité de ce champagne, c ’est un extra dry. Il n ’y a donc pas eu de d'ajout de liqueur d ’expédition rajoutée au champagne avant de le m ettre sur le marché. Cela donne un vin assez sec, assez vif, avec des notes d ’aubépi­ ne e t d ’abricot, se m ariant bien avec le foie gras et le saumon fumé. Avec les rillettes, c ’est un pouilly fumé 2001, aro­ matique, avec beaucoup de fraîcheur, exotique, un peu pamplemousse, un p eu orange, un beau gras et une belle longueur en bouche. Com me nous sommes en club restreint, p re sq u ’en famille profi­ tons de faire une petite dégustation à l ’aveugle avec une bouteille mystère. " Cette dernière proposition a généré de chaudes discussions et c ’est par le biais du condrieu qu’un des participants finit par découvrir q u ’il s ’agissait d ’un vin de cépage viognier. "Avec la tartine aux champignons, on continue avec un domaine de L’Hortus blanc, cépage clai­ rette vigny blanc, d ’une robe jaune d ’or, arômes de vanille, un p e tit p eu de sous-bois, un peu épicé également. Il a fait un passage de 12 m ois en fût neuf. Belle persistance et longueur, très beau gras, un côté un peu réglisse. Un rem arquable vin de pays. Passons en Bourgogne, au début de la Côte de Beaune, p o u r accom pagner ta tartine de boeuf fumé, avec un p in o t n o ir sur une appellation Ladoix 1er crû les Joyeuses 1998, notes de mûres et de cassis, franc e t vif en bouche, bien équilibré entre l ’alcool et l ’acidité, finale et rétrolfaction de sous-bois. C ’est un vin qui a entre 15 e t 18 mois de fût neuf. Après 4 ans, le fût disparaît et seule persiste la rondeur. La tartiflette est servie avec un vin peu connu de la vallée du Rhône m éridionale le rasteau, cépage grenache, millésime 1999, de chez M ichel Chapoutier, un vigneron scrupuleux e t a tte ntif à la qualité. Terminons avec un gew ürztram iner vendanges tar­ dives sur le dessert chocolaté, grang cru Vorbour 2000 de chez René Muret, propriétaire à Rouffach, aux arômes friands, pleins de fruits si typiques du gewürztraminer. Ce jeune millésime a déjà une belle structure. De superbes notes p o u r terminer cette soirée. "

A n to in e tte C o c h e t (S é le c to u r G y g a V o y a g e s )

R ic h a rd D i D o m e n ic o (IN G )

L a u re n c e D e lm o n t (E M A A )

J a c q u e s P iro u x (B G L )

J

H e rv e S c h r o e d e r (P & T C o n s u ltin g )

C la u d e J o n n ia u x (M e rc u ry I n t e r a c tif

F ré d é ric M o re a u (M a rc o m In te rn a tio n a l)

X

H e le n a R o to n d i (E IF )

C o le tte W in a n d y (IB M )

paperJam 01.2003

Time Off 127


L'Espadon, vous invite à découvrir ses

"Menus accords Vins & Mets "ainsi que sa carte de spécialités gastronomiques. Charles Vassol

c r u jr v x a HOTEL LA CASCAD E - RESTAURANT L'ESPADON 2, rue de Pulverm ühl L-2356 L U X E M B O U R G Tél. +(352) 42 87 36 Fax. +(352) 42 47 88 e-mail : charles@le-relais-gourmand.com

la

G

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i l

V

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M e n u s p é c ia l " R é v e il l o n du N o u v e l A n " - N o m b r e u s e s s o i r é e s " M u s ic L i f e - G r a n d c h o ix de v in s i t a l ie n s

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128 Tim eO ff-D irectory

paperJam 01.2003


paperJam Index Index des entreprises et institutions citées Cet index reprend l'ensem ble des 318 entreprises, organisations et institutions citées dans cette édition. Les annonceurs sont signalés en gras.

Entreprises et institutions

no. de pages

C egedel

46, 47

C e ntre virtu e l de la 3C C o m m u n ica tio n s

20

co n n a issa n ce su r l'E urope C eram etal

A ABBL

4 0, 45

D T Z C onsu lting 47 24, 36

C e ra tizit

36

C FL

32

C G A Vie C h am bre de C o m m e rce

D re sd n e r B an k Luxem bourg

32 41, 53, 69

E asyn e t E clyp se G ro up

A be la g

105

A ce ra lia

26

C h am bre de Travail

69

E con o com L uxem bourg

AD R

60

C h am bre d e s d é p uté s

65

EDS

A go ra

26

C h am bre d e s E m p loyé s privés

A ir France

105 30

e t e m p loyé s pub lics

ALFI

40

C h am bre d e s M étiers

Alti

30

C h arlie H e bdo

100

A nd e rsen

32

A n d e rs e n L u xe m b o u rg

30, 33, 73

A pp le

121

ARA

42

A rb ed A rc e lo r

2 6, 31, 46 2 4 , 2 6 , 3 0 , 3 1 , 32, 47

69 47, 53 60

C le a rstre am C le a rstre a m B anking C le a rstre am Inte rn atio n al C lub 5

E lectrabel E M C B enelux E M C Info rm a tio n S ystem s

E ntreprise d e s P& T

C ircuit M ultim e d ia M a rke t & S yste m H ouse

E G B C onsu ltin g E ldoradio

C h am bre d e s fo n ctio nn aire s

A lca te l

A m e rica n E xpress

53, 69

116 24, 30 31 26, 36 125

Esso E urobatitech

CMD

56

E uronext E urope O nline

CM I

55

A rch ite xt

42

C o de x

27

E urop ea n B ank

C o lle r In te rn atio n al C apita l

47

A ca d e m y Luxe m b ou rg

C o lo g n e B ro ad castin g C e nte r

22

E urostat

C orned

56

69

A sso cia tio n lu x e m b o u rg e o ise d e s C o m p lia n ce o ffice rs

46

C o m m ission europ ée n ne

2 6, 37, 45

C o m paq

112

65

C o m p u te r B usine ss C e nte r

116

ASTF

93

C o nse il d 'E ta t

A teac

91, 95

A sso cia tio n lu x e m b o u rg e o ise d e s jo u rn a lis te s

A ud io visio n

47

A u ro ra

24, 33

A W S SA

116

66

C o nse il de Presse

66

d e s D roits de l'H om m e

29 65

C réd it Ind u strie l d 'A lsace

B an q ue ce ntra le du L uxe m b ou rg

32

e t de Lorraine

B an q ue de L uxe m b o u rg

48

C ré d it Industriel

B a n q u e fé d é ra tive du C ré d it M utuel

48

e t C o m m e rcial

48

B an q ue F e rrie r Lullin L uxe m b ou rg

32

C R P G abriel L ippm ann

52

BCL

25

C R P Santé

19

BEI B eim S p u e n ie r B e rna rd M a ssa rd

BGL B G L Investm ent P a rtne rs

32, 41 125

CSV

56

Blitz

84

48

40, 46

116

D Dal Notaro D atacenter DB A ssociate s

79

D edigate

50

B oo ko o

20

Dell

50

B o u rse d e L on dres

30

D e lo itte & Touche

42

D e ltaK n ot

20

D en neie F eieirkrop

58

B T B ro a d ca st S ervices B ull L uxe m b ou rg

c

C a ctus C a lso n W a g o n lit Tra ve l C a rg o lu x

C a ve s K rie r

d e s J o u rn a liste s

69

F oire s In te rn atio n ale s à Luxe m b ou rg

125

F o nd s m o n éta ire international

29

F orm

23

Fo rtis

56

Fo rtis L uxe m b ou rg V ie

32

F ujitsu C o n su ltin g

26

F ujitsu Ltd.

26

F ujitsu S ie m e n s C o m p ute rs FUSE

116 53

G ales 128 33

37

B ro a d ca stin g C e n te r E urop e

83

60

B o fferding

B o u rse d e L uxe m b ou rg

F a cility M a n a g e m e n t S A

56

101 <16, 132

B in sfe ld C o m m u n ica tio n B lue M a ch ine s In te rn atio n al

CSSF

E xxon M o bil

F é dé ra tion Internationale

C o u r de ju stice C o u r e u ro p ée n ne

B

E xceed E xell

4 1, 4 5, 66

C o nse il de l'E urope

d es C o m m u n au tés europ ée n ne s

30, £

E space C o nce p t

83

d e s é d ite u rs de jo u rn a u x

î

E rnst & Young Luxe m b ou rg

A rch ite ct-C o n su lt A sso cia tio n e uro p é e n n e

31, 32, *

E pson

3 3, 37 22, 25, 47 48

D e utsch e B ank

116

D e utsch e B orse D exia D e xia BIL

D iam ond C onsu lting 31 109 2 5, 36 1 1 8 ,1 2 5

48 2 6, 30 25 26, 31, 45

2

D ia m o n d S electio n

122

D in e rs C lu ib Inte rn atio n al

103

D ivX N e tw o rks

G e n e ra Life G illa t S yste m s G lo ba l M e d ia S ystem s G oo d ye a r G re y W o ld w id e Luxem bourg G ro up e C actus G ro up e S aint-P a ul

H H a vla ng e B onté High Tech C o nsu ltin g H oltzbrin ck HP HR S ervices

20

D M R C o nsu ltin g

26

C e de l

2 6, 30

DNR

42

IBM B elgium

C e ge co m

2 9, 31

D ra p e r Inve stm e nt C o m p an y

20

IFBL

paperJam 01.2003

IflCfOX 129


paperJam ILR Im ibeb Im prim erie H engen

Im prim erie Schlim m é Im prim erie Zie rd en

In Vino Veritas Index 2003 In d u striförvaltn in gs A B K innevik Infodata Inspection du T ra va il e t d e s M ines

31 25 48 131 48 44 4 47 116 94

Institut de form a tion b ancaire, Luxe m b ou rg

17

m an ag em en t d eve lo pm en t Intel Inte r C om m u n icatio n Iom ega Benelux ISO C

M ont B lanc M o re no A rch itectu re

M ovies M usée d 'a rt m oderne M usée d 'h isto ire e t d 'art de la ville M usée d 'h isto ire naturelle

N 36 81, 87 30

n-tv

Nashuatec

Institute for

30 115 56 45 42

N ippon S teel C orp oratio n

o

56

K & F Furniture K aupthing hf R e ykja vik K aupthing S ervices S A L au sanne K BL K innevik K ralow etz K yocera Mita

O rb ite C o m m u n icatio n O rb ite C onseil

P ackard Bell

p a p e rJa m

73 50 8, 24, 60, 68, 82, 96, 102

d 'a rro n d isse m e n t de L uxe m b ou rg

125 60 Le Canard E nchaîné 31 Le Figaro 128 Le Relai G o u rm a n d 121 Leica 65 L etze bu erge r Jo urna l L etze bu erge r Land 59 L etze bu erge r V ollek Z e itun g 59 111 L ineheart 42 L oka lra d io vu M ied erna ch L ondon P la you t C e nte r 22 42 L ora Radio S ym p a 105 Lufthansa L ug na Fa voriter 25 83 L ux FM L uxa ir 3 0 ,3 3 , 60, 105 Luxaviation 105 L uxe m b ou rg S ch o o l o f Fin a nce 17, 37 60 L uxe m b urge r W o rt L uxG S M 37

P eintu res L aco ur PHM P lansee Tizit C o op e rs P rim esphere

M acrom edia M ade By S am 's M agasin C o le tte M angrove C apita l P artners M astercard M BS M ediacoat M ediation M eeTincs M etro

Michel Lem oigne M icrosoft M illenium M illicom M inistè re de l'E co no m ie M inistè re de la S anté M inistè re d es A ffa ire s é tran g ère s

paperJam 01.2003

16, 46, 55, 56, 57 20

Prolingua

95

PwC A ca d e m y

52

T e le cran Ince n tive T h o m a s & B etts Topics T ra ve l Pro T re e Top T rib u n a l d 'A rro n d isse m e n t

69 46

u 32 47 45 25 42 36 26

U B S L uxe m b o u rg U n isys B elux U n ite d C a rg o Lux U n ive rsité de L uxe m b ou rg US E x p o rt-lm p o rt B an k U sin o r

V 34 123 103 67

Va lo rlu x V in sm o se lle V isa

R Radio A m iza de Radio B elle Vallée Radio C h a lle n g e r Radio C la ssiq ue B ergem Radio G ud d Laun Radio Latina Radio LRB Radio so cio cu ltu re lle 100.7 Radio W A K Y Raviv

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Prochains dossiers à paraître # 02.2003: A uto m o bile

105, 108 50 53 33 19 103, 105, 107 36

Parution: 16.01.2003 Réservation: 27.12.2002 tt 03.2003: H o rs -S é rie P u b & M édia Parution: 13.02.2003 Réservation: 27.01.2003

94 90

51 20 1 9 ,2 6 ,7 0

# 04.2003: S o lutio n s IT p o u r le s e c te u r financier

Parution: 13.03.2003 Réservation: 21.02.2003


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