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Business zu Lëtzebuerg
How can I ensure effective management of my assets?
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Co-construisons l’influence
À l’heure des crises climatiques, sociales et technologiques, repenser l’influence devient une urgence. Comment la transformer en une force émancipatrice, capable d’unir et de construire, plutôt qu’en un levier de domination ? De nombreux penseurs, souvent issus du XXe siècle, ont exploré cette question essentielle. Emmanuel Levinas, par exemple, nous invite à faire de l’influence une responsabilité. Influencer ne consiste pas à imposer sa vision, mais à répondre à un appel éthique : celui des travailleurs, des consommateurs et des générations futures. L’entreprise devient alors un espace où l’altérité est reconnue et où les produits et services créés répondent aux besoins authentiques des individus plutôt qu’à une quête e rénée de profit.
Cette perspective s’enrichit des modèles contemporains comme le leadership serviteur de Robert K. Greenleaf et la théorie U d’Otto Scharmer. Ces approches pragmatiques redéfinissent le rôle du leader : il n’est plus celui qui impose, mais celui qui écoute, facilite et inspire. Il s’e ace pour laisser émerger l’intelligence collective, libérant ainsi le potentiel de tous.
Ces visions trouvent des échos dans la pensée d’Hannah Arendt, pour qui le pouvoir véritable est le fruit de l’action collective et du dialogue. Dans le monde économique, cela résonne puissamment : une entreprise ne prospère durablement qu’en cultivant un dialogue permanent entre ses parties prenantes. L’influence véritable ne consiste pas à manipuler des marchés ou des esprits, mais à bâtir un espace où chacun peut contribuer, s’exprimer et agir librement.
Ce numéro spécial célèbre celles et ceux qui, par leur vision et leurs actes, transforment le pouvoir – politique, économique ou social – en un espace luxembourgeois de dialogue et d’innovation collective. Dans un combat quotidien et conscient, puisque ces concepts ont souvent été jugés trop déconnectés des logiques productivistes dans lesquelles nous baignons.
L’influence de demain, la vraie, se construira ensemble : un acte de responsabilité, d’écoute et de création au service du bien commun.
Rédacteur en chef THIERRY LABRO
Sommaire Janvier 2025
POLITIQUE
08 SANDRA HECK
“There is a social impact of
sport”
14 POLITRADAR
Les chantiers de la santé
ENTREPRISES
10 THOMAS SEGRÉTAIN
« C’est un honneur d’être d’utilité publique »
PLACE FINANCIÈRE
12 NADIA MANZARI
« Je ne crois pas qu’on soit à la traîne sur les cryptos »
84 ENJEUX Getting ahead of reporting rules
86 The unintended consequences of disclosure rules
Les seventies au goût du jour chez Mélanie Trinkwell
CLASSEMENT
20 PAPERJAM TOP 100
22 VERS LE TOP 10 DU TOP 10
24 UN JURY ENGAGÉ
AUTOUR DE JULIE BECKER
26 CLASSEMENT DE 1 À 10
50 CLASSEMENT DE 11 À 100 Elephant de Karen Chekerdjian.
122 MOBILIER
Les coups de cœur de Cyril Carrée
124 DRIVE
Sportives en rouge et noir
134 #Under50
Au Pain de Mary
Advertoriaux
46 ATOZ
20 ans de succès dans la relation client
48 NEXTENSA
Allier durabilité et convivialité
Découverte de la maison de 1970 de Mélanie Trinkwell.
Un fauteuil Elephant
“There is a social impact of sport”
Sandra Heck was appointed a member of the Luxembourg Commission for Cooperation with Unesco in November. Born in Germany, she works as a sport scientist at the Institut national de l’activité physique et des sports in Luxembourg and explains her new role.
You were appointed a member of the Luxembourg Commission for Cooperation with Unesco in November. Is this a new job for you? No, I would say it’s a new mission, in addition to my job at the Institut national de l’activité physique et des sports (Inaps), where I work on the specific subject of the social impact of sport & international collaboration.
Why do you think you have been chosen?
I work here in the division of sport management and social impact. Unesco’s work, of course, fits with social impact and my specialty is social impact. A second part of my work involves cooperation, so I already work with other national and international institutions [World Health Organization, Inter-Ministerial Committee for Equality between Women and Men, International Olympic Academy Participants Association, editor’s note].
What is the Luxembourg Commission for Cooperation with Unesco?
The Luxembourg Commission for Cooperation with Unesco is part of a global network and its mission is to promote Unesco’s objectives, programmes and actions in Luxembourg. These commissions aim to associate government bodies, public and private institutions, the university and school sector, and NGOs with Unesco projects concerning culture, science, education and communication.
How exactly does it work?
What is particularly interesting for me is that this commission responds to Unesco’s requests. So as Unesco represents di erent nations, if they have a request for us, we will be part of the working group helping and preparing what Unesco requires Before my appointment I have already contributed to--in the name of the sport ministry and Inaps together with the ministry for gender equality and diversity - the United Nations special request about
‘violence against women and girls, its causes and consequences’.
Why is this organisation really useful?
Because Unesco is a longtime and powerful institution, founded in 1945. It’s strongly related to sustainable development goals and international initiatives. I think the fact that it’s powerful and that it’s uniting so many di erent stakeholders from di erent countries is quite unique.
What are your goals as part of this commission?
I want to help [people] to understand that this subject of sport is about society and not just losing calories or attracting spectators in the stadiums. There is really a social impact--which is the core of my work.
Are there specific sports-related topics in Luxembourg?
SPORT IS ABOUT SOCIETY
I want to help people to understand that this subject of sport is about society and not just losing calories or attracting spectators in the stadiums. There is really a social impact--which is the core of my work.
Yes. For instance, after the Olympic Games in Paris, Luxembourg signed an agreement on sustainable development and sport. There are di erent topics, like equality and inclusion, health and nutrition. `I already have worked ten years ago on the ecological impact on sport events, and now it all fits together in the sustainability content on which I now work. I think there is still a lot to do in di erent areas. Unesco unites i.a. education, science and culture, and I believe that sport can benefit all these parts too.
Journaliste IOANNA SCHIMIZZI
Photo EVA KRINS
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« C’est un honneur d’être d’utilité publique »
Européen a irmé depuis toujours, Thomas Segrétain entend saisir à bras-le-corps sa mission au Centre européen des consommateurs où, début novembre, il a succédé à Karin Basenach au poste de directeur.
Après sept années passées à la Commission européenne, pourquoi rejoindre le Centre européen des consommateurs (CEC) ?
L’Europe a toujours représenté un objectif de carrière. Au Luxembourg, je suis dans la mise en œuvre concrète de ce qui est fait au niveau des institutions.
Comment présenter les activités du CEC à quelqu’un qui n’en aurait jamais entendu parler ?
Nous sommes là pour aider à résoudre les problèmes de consommation à dimension transfrontalière. Au Luxembourg, nous sommes exposés à ce sujet plus souvent qu’ailleurs.
Vous succédez à Karin Basenach, qui était en fonction depuis le début des années 2000. Quels sont vos premiers chantiers ?
Grâce à Karin, le centre fonctionne parfaitement bien. La dynamique d’équipe est bonne entre les onze salariés, les chi res le sont aussi. Fin octobre, nous comptions 3.756 questions ou litiges déposés auprès de nos experts, tous polyvalents. Une évolution favorable. L’an dernier, nous avons atteint la somme de 800.000 euros de montants sauvegardés, soit l’argent « redonné » aux consommateurs ayant saisi le CEC. En 2017, c’était 340.000 euros. C’est un honneur d’être d’utilité publique. La priorité est d’assurer la continuité.
Quelle est la force n° 1 du CEC ?
Son réseau, dont le vingtième anniversaire sera célébré l’an prochain. Créé il y a 35 ans, le CEC Luxembourg l’a précédé. C’est l’un des plus anciens. La collaboration se fait avec nos collègues des États membres, ainsi que la Norvège, l’Islande et le CEC du Royaume-Uni. Les CEC voisins viennent vers nous autant que nous allons vers eux. Il y a de grandes entreprises dans le pays, beaucoup de questions nous sont adressées.
Comment ont évolué les règles européennes de défense des droits des consommateurs ces dernières années ?
La Commission européenne se tient au plus près de ce qui nous traverse. L’AI Act a un impact, le DMA et le DSA ont un impact. Des études sont en cours sur ce que l’on a déjà en matière de droit, comment l’améliorer, vers quoi on se dirige. L’agenda du consommateur européen touche à sa fin l’année prochaine. L’objectif de la Commission européenne est d’en proposer un nouveau, comme cela est mentionné dans la lettre de la présidente Ursula von der Leyen aux commissaires.
Le millefeuille réglementaire européen que dénoncent la plupart des entrepreneurs est-il une réalité pour le CEC également ?
Le but de la législation n’est pas de nous embêter, mais de faire en sorte que l’on soit protégé.
L’EUROPE AU CŒUR
Originaire de Nantes, Thomas Segrétain, 35 ans, s’est converti à l’Europe lorsqu’il était étudiant, par le biais d’un Erasmus en Allemagne. Il fut un temps assistant parlementaire au Sénat français, avant de rejoindre la Commission européenne en qualité de policy o icer (handicap, puis tourisme), à partir de 2017.
Quel poids pèse le CEC auprès de la Commission européenne, qui, par ailleurs, est l’un de ses principaux financeurs ?
Nous avons un très bon contact avec la représentation de la Commission européenne. Le réseau, lui, est un interlocuteur pour les sujets essentiels à chaque échelon national.
Quels défis reste-t-il à relever ?
Le plus important, à mes yeux, est de continuer à informer les consommateurs sur les droits dont ils disposent pour se protéger.
Interview PIERRE THÉOBALD
Photo EVA KRINS
#TopTalent #Innovators
« Je ne crois pas qu’on soit à la traîne sur les cryptos »
Le nouveau règlement européen sur les marchés de crypto-actifs (MiCA) entrera complètement en vigueur le 30 décembre. Pour l’avocate Nadia Manzari, ce cadre permettra à la Place d’attirer des acteurs recherchant la stabilité.
Quels sont les objectifs principaux du MiCA ?
Il s’agit d’encadrer tout ce qui touche aux cryptoactifs, comme les cryptomonnaies et les tokens. Le MiCA met en place un cadre légal pour l’émission de ces actifs et clarifie leur couverture.
Comment percevez-vous cette réglementation ?
Ce cadre légal est bienvenu. Il arrive déjà un peu tard ! Il permettra d’éliminer les mauvais acteurs et renforcera la confiance des consommateurs, mais aussi des institutionnels qui travaillent avec des prestataires en crypto. Pensez au scandale FTX aux États-Unis : zéro gouvernance, zéro contrôle… Ce cas renvoie à la nécessité du MiCA.
La Place est-elle prête pour l’échéance du 30 décembre ?
Oui, pour ceux qui se sont préparés à temps. Le régulateur a sensibilisé les acteurs dès le début, les invitant à engager le dialogue. Ceux qui ont travaillé en amont sur leur conformité et leurs dossiers seront prêts.
Et les autres ?
La période transitoire prévue par le texte doit permettre aux autres de continuer à opérer jusqu’en juillet 2026, mais sans bénéficier du passeport européen.
Comment le MiCA va-t-il impacter la compétitivité de la Place ?
Comme pour d’autres réglementations, le MiCA permettra au Luxembourg d’attirer les acteurs internationaux sérieux, qui recherchent un cadre réglementaire stable et transparent. La communication proactive du régulateur et la stabilité du secteur financier luxembourgeois sont des atouts majeurs. La réputation du Luxembourg en matière de conformité et d’innovation jouera également en sa faveur.
Je réponds honnêtement : elle est exigeante et très rigoureuse. Mais une fois la licence obtenue, la majorité des acteurs apprécient l’accessibilité et la disponibilité du régulateur, facilitant des interactions fluides et constructives. Mes clients me disent souvent qu’ils ne visent pas une procédure accélérée, mais la stabilité. C’est justement l’approche luxembourgeoise.
Au-delà des monnaies numériques, comment ne pas rater les opportunités liées à la blockchain et à la tokénisation, par exemple ?
Le Luxembourg a adopté rapidement des lois sur la blockchain et semble bien placé pour tirer parti de la tokénisation, notamment dans le secteur des fonds. Par le passé, nous avons été le premier pays d’Europe à implémenter la directive sur les services de paiement (DSP1) et à réglementer une plateforme de crypto-échanges. L’enjeu est de rester à l’écoute des évolutions et de maintenir une collaboration étroite entre acteurs et régulateurs.
Le Luxembourg est-il toujours aux avant-postes, aujourd’hui ?
DIX-SEPT ANS À LA CSSF
Quand des clients étrangers vous interrogent sur la procédure de licence au Luxembourg, que répondez-vous ?
Avocate à la Cour, Nadia Manzari est experte en droit des technologies, en réglementation financière et en conformité. Elle a travaillé pendant dix-sept ans à la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF).
Pas comme il y a quinze ans, mais je ne crois pas non plus qu’on soit à la traîne. Avec un cadre européen de plus en plus contraignant et dans un environnement de plus en plus complexe, le Luxembourg s’en sort bien.
Le marché est-il prêt pour l’échéance du 30 décembre ?
Un article à découvrir dès maintenant sur paperjam.lu.
Journaliste GUILLAUME MEYER
Photo NADERI PHOTOGRAPHY
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Les chantiers de la santé
Le
secteur de la santé va-t-il mal ?
Pas selon l’OCDE, qui a publié le 19 novembre son étude State of Health in the EU 2024. Un rapport basé sur les statistiques nationales ainsi que sur des enquêtes européennes. Mais des motifs d’inquiétude persistent : les délais d’attente et la pénurie de personnel. État des lieux.
Journaliste MARC FASSONE
Que disent les chi res ? D’abord, que l’espérance de vie au Luxembourg reste parmi les plus élevées de l’UE à 83,4 ans. 1,9 an de plus que la moyenne de l’UE, classant le Luxembourg, ensemble avec la Suède, juste derrière l’Italie, l’Espagne et Malte. Et si on vit plus longtemps, on vit également plus longtemps en bonne santé. En 2023, les femmes âgées de 65 ans pouvaient espérer vivre 9,8 années supplémentaires en bonne santé – la moyenne de l’UE étant de 9,2 ans –, tandis que les hommes pouvaient espérer vivre 9,7 années supplémentaires en bonne santé, soit plus de 0,8 an au-dessus de la moyenne de l’UE. La mortalité au Luxembourg (860 décès pour 100.000 habitants) est inférieure de 20 % à la moyenne européenne (1.073 décès pour 100.000 habitants) en 2021, avec une mortalité par maladie de l’appareil circulatoire et une mortalité par cancer parmi les plus faibles d’Europe. Pour la même année, les taux de mortalité évitable par prévention (133 décès pour 100.000 habitants) et par
traitement (55 décès pour 100.000 habitants) sont parmi les meilleurs d’Europe. De bons chi res à mettre à l’actif des politiques de prévention, estime l’OCDE. De bons chi res à mettre également à l’actif des dépenses publiques. Des dépenses qui, à 4.316 euros par habitant contre 4.182 euros un an plus tôt, se situent parmi les plus élevées de l’UE, où la moyenne atteint 3.533 euros, même si elles représentent une part relativement faible du PIB du Luxembourg à 5,6 %. Ce qui permet d’o rir à la population une très bonne couverture de santé : en 2022, les dépenses des ménages consacrées aux soins de santé représentent 1,7 % des dépenses totales des ménages contre 3,2 % en moyenne européenne. Dernier chi re : 61 % de la population est plutôt confiante dans la capacité du gouvernement à gérer des crises.
Attente et disponibilité
Ce n’est pas pour autant que la mission du ministre de la Santé, Martine Deprez, sera de tout repos.
Cependant, les motifs d’inquiétude ne manquent pas. L’OCDE en 2023 en ciblait deux « majeurs » et récurrents : les délais d’attente pour les soins médicaux et la dépendance du système vis-à-vis des professionnels étrangers.
Pour ce qui est des délais d’attente pour les soins médicaux, « en particulier pour les soins spécialisés, les tests de diagnostic, les services hospitaliers d’urgence et les soins oncologiques », un certain nombre de solutions ont été installées au fil des années. « Le triage des patients et les parcours de soins dans les services d’urgence, ainsi que la décentralisation des services de diagnostic dans quatre centres hospitaliers, visent à réduire les délais d’attente », détaille l’OCDE. Cela dit, en 2023, seul 0,5 % des résidents luxembourgeois a déclaré avoir eu des besoins en soins médicaux non satisfaits, que ce soit en raison du coût, de la distance à parcourir ou des délais d’attente en 2022. Ce pourcentage atteint 2,2 % en moyenne au sein de l’UE. Il en va de même pour les besoins en soins dentaires non satisfaits : 0,8 % contre 3,4 % en moyenne dans l’UE.
La question de l’accès à la santé recouvre également le volet financier. La prise en
charge des dépenses de santé par l’État représentait en 2023 environ 85 % de la facture. Mais les délais de remboursement, s’ils se réduisent – on est passé d’une moyenne de 56 jours à 46 jours –, restent longs. Face à cette situation, le gouvernement parie sur la digitalisation et sur l’essor du système du paiement immédiat direct (PID). Le PID a, en novembre, séduit plus de 600 des 2.762 médecins conventionnés du pays. 20 % des prestations sont réglées avec ce système.
La stratégie de transformation numérique globale du système de santé cible les solutions de télémédecine pour le suivi médical à distance des patients et l’établissement d’un registre numérique des professionnels de santé. Parmi les points de progression, il y a la digitalisation des systèmes IT hospitaliers dont l’interopérabilité reste perfectible, selon les observateurs. L’OCDE insiste pour sa part, en matière de santé numérique, sur l’interconnectivité des bases de données nationales qui doit être stimulée afin d’augmenter l’efficacité en situation de crise.
L’inquiétante dépendance du système vis-à-vis de l’étranger
Le deuxième motif d’inquiétude est lié à la dépendance du système vis-à-vis de l’étranger. Pour faire face à cette dépendance structurelle, le pays a créé de nouveaux programmes d’enseignement et de formation –dont la plateforme healthcareers.lu lancée en 2022 – et cherche également à attirer davantage de personnes vers les professions médicales et infirmières. En attendant, selon la Fondation Idea, en 2023, 44 % des créations nettes d’emploi sur un an dans le secteur ont été pourvues par des frontaliers alors qu’ils ne représentent que 30 % de l’emploi dans ce secteur.
Selon la dernière étude de la Copas, « face au vieillissement de la population, les besoins en personnel soignant augmentent considérablement et continueront à croître dans les années à venir ». La Copas chiffre ces besoins : en 2026, plus de 150 postes équivalents temps plein (ETP) actuellement occupés dans le secteur des aides et des soins seront vacants en raison des départs à la retraite, dont plus de 100 concernant les infirmiers et aides-soignants. Dans la
La santé en chiffres
Fin 2022, selon le Statec, 936.254 personnes étaient protégées par l’assurance maladie-maternité. En 2023, le pays comptait 99 pharmacies ouvertes au public, 5 pharmacies hospitalières et 13 hôpitaux offrant 2.667 lits, soit 4,2 lits pour 1.000 habitants. Selon la Confédération des organismes prestataires d’aides et de soins (Copas), le secteur de la santé employait alors un peu plus de 15.000 personnes, dont 2.762 médecins conventionnés, selon les chiffres du ministère de la Santé, et 4.344 aides-soignantes diplômées et 6.100 infirmières.
prochaine décennie, ce chiffre pourrait même dépasser un besoin de 200 ETP par an. D’ici cinq ans, insiste la Copas, il faudra pourvoir 900 postes d’infirmiers. Un chiffre hors de portée du système éducatif luxembourgeois qui, pour l’année scolaire 20232024, a diplômé 68 personnes au titre du BTS infirmier. Pour bien souligner ces tensions, les heures supplémentaires ont explosé dans les secteurs social et de santé. De 240.486 en 2021, elles sont passées à 387.714 en 2022 et 362.359 en 2023.
Le grand débat est ici de savoir s’il faut créer un master en médecine au sein de l’Université, condition sine qua non pour exercer. Il viendrait compléter le bachelor lancé en 2020 et dont la première remise de diplôme a eu lieu le 15 décembre 2023. 13 étudiants avaient alors été diplômés. L’accord de gouvernement prévoit que le bachelor soit évalué avant de passer à l’étape supérieure. Le résultat de cette évaluation
est attendu pour la fin 2025. Une fois la décision prise, le master pourrait débuter en 2027. Il faudra alors que l’Université et le secteur hospitalier coopèrent, car la formation des futurs médecins doit se faire au sein d’un établissement hospitalier.
Un inventaire des programmes de prévention
Un troisième dé attend le gouvernement : la prévention. Concernant les facteurs de risque pour la santé, les adultes au Luxembourg présentent des résultats légèrement meilleurs que la moyenne européenne en ce qui concerne l’activité physique, le surpoids et l’obésité. Toutefois, ils consomment moins de fruits, consomment plus d’alcool et ont augmenté leur consommation de tabac entre 2012 et 2020. Pour l’activité physique, la consommation de fruits et celle de boissons sucrées, les adolescents se distinguent au Luxembourg par des valeurs moins favorables que la moyenne européenne. De façon générale, des e orts restent à déployer en matière de prévention du tabagisme, de consommation d’alcool ou de certaines habitudes alimentaires, indique l’OCDE. Sur ce point, l’accord de coalition prévoit un inventaire des programmes nationaux et des programmes de dépistage actuellement en place et leur évaluation. En outre, l’accord de coalition propose d’introduire à partir de l’âge de trente ans une o re de bilans de santé réguliers chez le médecin généraliste ou le médecin référent.
Chantiers législatifs en cours Depuis sa prise de fonction, le ministère de la Santé a déposé plusieurs projets de loi. Dont le projet 8399 portant création de l’établissement public « Centrale nationale d’achat et de logistique » (Cnal). Le ministère poursuit également la procédure liée au projet de loi 8333 transposant une directive européenne concernant la lutte contre le tabagisme, texte déposé le 20 octobre 2023. Deux textes actuellement en commission. Le projet de loi 8331 sur la déclaration obligatoire de certaines maladies dans le cadre de la protection de la santé publique a pour sa part été retiré de l’ordre du jour. Tout comme le projet de loi 8013 sur les
associations de médecins déposé le 30 mai 2022 et retiré de l’ordre du jour de la Chambre des députés le 28 février 2024. La création de la Centrale nationale d’achat et de logistique vise à adresser la problématique de la pénurie de médicaments. L’idée est de mutualiser l’achat, de l’optimiser, de réaliser des économies d’échelle et de disposer d’un espace de stockage qui remplacerait des espaces qui se trouvent actuellement dans les hôpitaux. Cette structure n’a pas vocation à approvisionner les pharmacies, mais pourrait cependant o rir des possibilités en cas de rupture de stock, selon le ministère de la Santé. Une fois le texte voté, la centrale devrait être opérationnelle dans les six à sept ans. Ce projet va de pair avec celui de l’Agence luxembourgeoise des médicaments et produits de santé (ALMPS). Cette future agence, placée sous l’autorité du ministre de la Santé, n’est pas un organisme de tutelle pour la recherche, mais un organisme gérant la part réglementaire relative à la mise sur le marché de médicaments, équipements et services. Son but est de garantir un haut niveau de sécurité sanitaire de tous les produits de santé tout au long de leur cycle de vie. Le projet de loi 7523 portant création de cette agence a été adopté en Conseil de gouvernement le 20 décembre 2019. Il est actuellement toujours examiné en Commission.
D’autres chantiers vont être ouverts dans les semaines qui viennent. Au premier rang desquels la couverture universelle des soins de santé (CUSS) pour laquelle l’accord de coalition prévoit la création d’une base légale et la réforme du service de la santé scolaire. Le ministère souhaite également accélérer sur le dossier de la création de maisons de naissance. Projet qui attend une analyse con ée à un conseil scienti que par l’ex-ministre de la Santé, Paulette Lenert (LSAP), sur la mise au point d’un cadre pour toutes les naissances aussi bien en milieu hospitalier qu’en extra-hospitalier.
160,7
Soit, en millions d’euros, le déficit probable de l’assurance maladie-maternité. Déficit qui ferait passer le solde global cumulé de 961,7 millions actuellement à 763,1 millions. Soit 15,4 % des dépenses courantes estimées pour 2025, seuil qui reste supérieur à la limite de 10 % fixée dans le Code de la sécurité sociale. Face à des dépenses qui progressent plus vite que les recettes, Martine Deprez, l’actuelle ministre de la Santé, a souhaité entamer des discussions avec les parties prenantes pour trouver des solutions permettant de pallier cette situation.
Nos précédents #PolitRadar
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Qui sera le dixième lauréat du Paperjam Top 100 ? De Romain Bausch en 2006 à Julie Becker en 2022, chacun de ces hommes et de ces femmes de l’industrie, de la technologie ou de la finance a émergé des réflexions d’un jury de premier plan et indépendant comme étant « le décideur économique le plus influent au Luxembourg ». Influent pourquoi ? Pour partager sa vision du futur, pour partager le chemin que le pays devrait emprunter, pour partager un optimisme pragmatique au service d’une destinée collective. Ambition collective et de première importance.
VERS LE TOP 10 DU TOP 10
Depuis 2006, Paperjam célèbre, tous les deux ans, le décideur le plus in uent du Luxembourg dans les secteurs économique et nancier. Cet événement phare a mis en lumière une grande diversité de lauréats, issus de la banque, de l’industrie et d’autres domaines-clés, re étant la richesse et l’évolution du dynamisme économique luxembourgeois.
2006
Romain Bausch
Romain Bausch, directeur général de SES, a été désigné lauréat du premier Top 100 de Paperjam, en 2006, reconnaissant son influence majeure dans le secteur des télécommunications par satellite.
2014
Pierre Ahlborn
Pierre Ahlborn est administrateur délégué de la Banque de Luxembourg depuis 2000. Également au conseil d’administration de Bank CIC Switzerland, il préside le conseil d’administration de la Philharmonie depuis 2012 et est trésorier de la Croix-Rouge depuis 2006.
2016
Marc Giorgetti
Marc Giorgetti est gérant de Félix Giorgetti, entreprise de construction et de promotion immobilière qui a mis en lumière Gridx. Entrepreneur de l’année par EY Luxembourg en 2023, il préside le Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics.
Michel Wurth
Michel Wurth, ancien président de la Chambre de commerce, est membre du conseil d’administration d’ArcelorMittal, où il a joué un rôle-clé dans la fusion ArcelorMittal. Il est actif dans divers conseils stratégiques.
Norbert Becker
Norbert Becker est un entrepreneur luxembourgeois, cofondateur d’Atoz Tax Advisers et de Compagnie de Banque Privée. Il a présidé l’Administration des biens du Grand-Duc et siège aux conseils d’administration de Lombard International et de PayPal Europe.
Ernst Wilhelm Contzen
Ernst Wilhelm Contzen a dirigé Deutsche Bank Luxembourg de 1999 à 2014 et présidé l’ABBL de 2009 à 2014. Reconnu pour son rôle-clé dans le secteur bancaire, il a également été président du conseil d’administration de KBL European Private Bankers.
Gaston Reinesch
Gaston Reinesch est gouverneur de la Banque centrale du Luxembourg depuis 2013. L’ancien directeur général au ministère des Finances siège au Conseil des gouverneurs de la BCE et au FMI. Il a marqué la stabilité financière et la politique monétaire au Luxembourg.
Michèle Detaille
Michèle Detaille est présidente de la Fedil depuis 2019 et administratrice indépendante chez HLD et Luxempart. La dirigeante du groupe Alipa siège à la BCL et à Business Europe.
Julie Becker
Julie Becker est CEO de la Bourse de Luxembourg depuis 2021 et fondatrice du Luxembourg Green Exchange, dédié aux titres durables. Ancienne cadre de Dexia et de la BEI, elle siège aux conseils de LuxCSD et de l’Institut luxembourgeois des administrateurs.
Top 100 Jury et méthodologie
UN JURY ENGAGÉ AUTOUR DE JULIE BECKER
Des hommes et des femmes. Qui, chaque jour, partout, œuvrent à dessiner un futur prospère et durable à notre économie ouverte aux quatre vents, sensible à la géopolitique et directement touchée par toute crise. Ce sont ces influenceurs qu’un jury a regardés, depuis le début de l’été, pour une dixième édition qui conserve une méthodologie éprouvée, jusqu’à dégager un Top 100 puis un Top 10 et finalement un lauréat pour succéder à Julie Becker.
« Toutes les contributions des candidats ont été prises en considération, au-delà de leur activité professionnelle, notamment l’engagement dans des associations ou des fédérations professionnelles, et la contribution à toute une industrie, au-delà de la société qu’ils représentent. » Julie Becker, lauréate du dernier Top 100 en 2022, est devenue Julie Becker, présidente du jury de la dixième édition, de cette liste des décideurs économiques les plus influents du pays, née d’une idée de Carlo Schneider au début des années 2000.
Depuis la publication, dans l’édition d’août-septembre de Paperjam, d’une liste de 1.000 personnalités issues du Paperjam Bible, le jury, toujours de sept personnes, presque autant de femmes que d’hommes, s’est réuni à plusieurs reprises dans la plus grande discrétion et respectant la plus stricte confidentialité. Au cours de ce délicat exercice qui consiste à finaliser une première liste de 100 personnalités, puis à s’acheminer tout doucement vers un top 10 voire un lauréat, les discussions ont été riches, confrontant des univers parfois très différents entre les membres du jury, ce qui rend leurs décisions encore plus pertinentes. Tandis que certains prônaient la reconnaissance d’un entrepreneur ayant transformé son secteur, d’autres défendaient une figure plus discrète mais ayant influencé des politiques économiques globales. Certains défendaient une certaine idée de la Place tandis que d’autres veillaient au respect des équilibres, entre les secteurs, entre les hommes et les femmes, entre les entrepreneurs et ceux qui, à la tête de plus grandes structures, exercent un leadership déterminant sur l’avenir de leur secteur.
Une photographie à un instant T Comme tous les deux ans, ce Paperjam Top 100 n’a pas vocation à mettre à l’honneur un décideur ou une décideuse pour
Photo EVA KRINS ET GUY WOLFF
Journaliste THIERRY LABRO
Philippe Glaesener, Georges Krombach, Julie Becker, Caroline Lamboley, Manou Hoss, Paul Konsbruck et Laurent Probst (absent le jour du shooting) lors de la finalisation de leur décision.
AUTOUR
saluer son mérite sur l’ensemble de sa carrière mais de mettre en lumière, à un moment donné, ceux qui sont en prise avec la réalité économique du pays via leur in uence. Étaient donc éligibles ceux qui, par leurs fonctions ou leurs activités, exercent une in uence tangible sur l’économie et la politique au Luxembourg. « Nous avons décidé d’exclure les représentants de
Le jury
Julie Becker
La CEO de la Bourse de Luxembourg depuis avril 2021 est la lauréate sortante du Paperjam Top 100.
Manou Hoss
Managing partner d’Elvinger Hoss, elle accompagne les grands acteurs juridiques du business.
Philippe Glaesener
Senior vice president chez SES Space & Defense, spécialisé en solutions spatiales.
Paul Konsbruck
Visionnaire chez LuxConnect, il développe l’excellence des centres de données luxembourgeois.
Georges Krombach
Directeur commercial de Landewyck Tobacco, il façonne les stratégies de croissance.
Caroline Lamboley
Fondatrice de Lamboley Executive Search, experte en recrutement de dirigeants talentueux.
Laurent Probst
Associé chez PwC Luxembourg, il innove dans la transformation digitale et l’innovation.
« Une source de motivation pour continuer à performer. »
la fonction publique dès lors qu’ils sont plutôt des décideurs ‘politiques’ qui peuvent certainement donner une belle impulsion à l’économie de notre pays, mais ils ne sont pas des décideurs ‘économiques’ au sens strict du terme avec une contribution financière mesurable au PIB du GrandDuché », explique la présidente du jury, Julie Becker.
Les anciens lauréats du Paperjam Top 100 ne peuvent plus y gurer même s’il semble assez évident qu’ils continuent pour la plupart de laisser leur empreinte sur les choix stratégiques pris par les entreprises et par le pays. Les membres du jury étaient également exclus de ce classement, tout comme les employés et responsables de Maison Moderne –société éditrice de Paperjam.
Le travail minutieux du jury, mené jusqu’à cet automne, qui a pu compter sur le support du fondateur et CEO de Maison Moderne, Mike Koedinger, et par son assistante stratégique, Marie-Jo Gutenkauf, a mené à cette photographie de la dynamique actuelle de l’économie luxembourgeoise. Traverser les portraits de ces 100 personnalités su t à se rendre compte des orientations et des messages que le jury a voulu faire passer dans ce classement. Au-delà d’un simple titre, cette distinction célèbre la capacité d’un individu à inspirer et à transformer notre époque. Elle rappelle que l’économie est avant tout une a aire d’impact humain et de vision.
JULIE BECKER
CEO de la Bourse de Luxembourg Lauréate 2022
Comment avez-vous accueilli votre nomination ?
Je l’ai considérée comme une reconnaissance de l’importance de la finance durable et du rôle que les femmes peuvent jouer dans la finance. J’ai été sollicitée par de nombreuses jeunes dirigeantes et entrepreneures pour les conseiller, ponctuellement ou plus régulièrement, pour les accompagner dans leur évolution de carrière.
Elle vous a donné une responsabilité particulière ? Oui, de maintenir et de justifier son statut d’influenceur économique. Ça a aussi été une source de motivation pour continuer à performer et innover. Et initialement cela a créé un extraordinaire élan de fierté et de solidarité de tous les collaborateurs de la Bourse.
Mais a-t-elle été source d’opportunités aussi ?
Cette reconnaissance a aussi renforcé ma visibilité et a généré des opportunités professionnelles, comme des invitations à des conférences, des panels de discussion et des o res de collaboration avec d’autres leaders économiques. Elle a certainement joué dans mon invitation à m’exprimer au dialogue de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies sur le financement du développement en septembre 2023.
Carole Muller
CEO de Fischer, présidente de la Luxembourg Confederation et membre du CA de LuxConnect, Carole Muller jongle entre responsabilités professionnelles et vie familiale. Véritable leader, la dirigeante place ses équipes au cœur de son succès, convaincue que l’union fait la force.
« Déterminée, dotée d’une intelligence émotionnelle et véritable team player », voilà comment Carole Muller se décrit après un instant de réflexion. Mais c’est surtout cette dernière qualité que la CEO de Fischer revendique avec le plus de ferveur. « Je ne peux pas fonctionner sans mes équipes. Si elles n’étaient pas là, je n’assumerais pas toutes ces responsabilités », confie celle qui, depuis 2014, pilote un réseau de 65 boulangeries et encadre plus de 400 employés.
Ses responsabilités, loin de se limiter à la gestion d’une entreprise, s’étendent également à des contributions de poids.
La présidence de la Luxembourg Confederation et un siège au comité d’administration de LuxConnect occupent une part significative de son quotidien. À cela s’ajoute son rôle de mère de deux enfants. Un emploi du temps de marathonienne, que l’entrepreneuse aborde avec une énergie débordante : « Je ne ferais pas tout cela si je ne pouvais pas le gérer. »
« Le stress est inévitable, il faut l’accepter », confie la dirigeante. Plutôt que de l’appréhender comme un frein, cette pression devient un véritable moteur : « Cela me donne une énergie supplémentaire. » Et elle rappelle régulièrement à ses équipes que cette dynamique fait partie intégrante du jeu. Le mot d’ordre reste cependant clair : trouver un équilibre durable, sans jamais sacrifier la santé physique ou mentale. Pour y parvenir, la femme d’affaires a ses rituels. Trois fois par semaine, une paire de baskets et une heure à courir suffisent à « vider sa tête », quel que soit le temps. « C’est le sport idéal : je pars pour une heure, je me ressource et je reviens prête à continuer la journée. » La couture, plus calme, devient parfois un autre refuge, un autre moyen de décompresser.
Carole Muller transpose aussi sa quête d’équilibre entre vie personnelle et professionnelle dans ses engagements. « Le cadre légal au Luxembourg est encore trop rigide, trop ‘one size fits all’. Si nous voulons intégrer les jeunes générations et répondre à leurs attentes, il faut assouplir certaines règles. »
Autre challenge auquel fait face le pays, selon la présidente de la Luxembourg Confederation : le recrutement. « Aucun secteur n’est épargné par cette pénurie, et ce
n’est pas propre au Luxembourg. » C’est précisément pour défendre ces enjeux que l’intéressée a décidé de se porter candidate à la tête de l’organisation patronale qui regroupe 1.800 entreprises issues des secteurs des services, du commerce et du transport. « J’aime défendre des idées, je fais de la politique, mais d’une autre manière. »
Le sexisme, la cheffe d’entreprise l’a combattu toute sa vie. « Je veux que chaque petite fille et chaque petit garçon puissent se dire que l’on peut tout accomplir si l’on s’en donne les moyens. » Le genre ne doit plus être un critère déterminant dans le choix d’un poste : seules les compétences, la motivation et la capacité à réaliser du bon travail doivent primer. Sa présence, pour la deuxième année consécutive, dans le classement des dix personnalités économiques les plus influentes du Luxembourg – après une septième place en 2022 – ne se limite pas à une simple reconnaissance de son parcours. Carole Muller y voit avant tout l’occasion de se positionner comme un role model.
« Négociatrice hors pair, Carole Muller est capable de tirer les bonnes conclusions dans l’intérêt de tous. »
JULIE BECKER
Bien qu’honorée, cette dernière avoue ne pas totalement saisir la raison de sa présence dans ce classement. « Je me doute que ce n’est pas en tant que CEO de Fischer que je suis là. Certaines personnes jamais mentionnées dans ce classement ont pourtant de l’influence. Ce n’est pas parce que l’on ne se trouve pas sur cette liste que l’on n’est pas influent . » Pour la gérante, l’essentiel reste de « faire entendre sa voix et défendre ses intérêts ».
Et ses rêves ? À tout juste 44 ans, elle n’en a guère. « Je suis très contente là où je suis. » Quant à l’idée de succéder à Julie Becker pour cette 10e édition du Top 100 : « Honnêtement, je serais bouche bée. Je remercierais probablement toutes les personnes qui m’ont soutenue et m’ont permis d’en arriver là. »
3 dates clés
2010
Carole Muller rejoint l’entreprise familiale Fischer. Elle en devient la directrice en 2014. La CEO gère aujourd’hui 65 boulangeries et environ 400 employés. 2015
La dirigeante intègre le conseil d’administration de LuxConnect, garant de la sécurité numérique et de la connectivité du Luxembourg à l’échelle internationale.
2022
Journaliste HUGO HIRSCH
Portrait DAVID LAURENT
Elle est élue présidente de la Luxembourg Confederation, l’organisation patronale qui représente 1.800 entreprises issues des secteurs des services, du commerce et du transport.
Pit Hentgen
Pit Hentgen est un habitué du classement : 10e en 2006, 5e en 2014, 6e en 2018, 17e en 2022, 20e en 2023 et 2e en 2024.
Pour lui, avoir de l’influence, c’est avoir quelque chose à dire et une vision pour la société luxembourgeoise.
Tout le monde connaît la carrière de Pit Hentgen. Un parcours ponctué de grands noms comme autant de lieux d’influence : Lalux – qui reste la Luxembourgeoise pour beaucoup –, la Banque centrale du Luxembourg, Saint-Paul, BIP Investment Partners, la Fondation de Luxembourg, l’Automobile Club Luxembourg, Lafayette, la Spuerkeess, le Commissariat aux assurances, l’Association des compagnies d’assurances et de réassurances du Grand-Duché de Luxembourg, Doctena, Vauban Participations, la Fondation Ste Zithe, pour ne citer que les plus emblématiques.
En 2006, lors de sa première apparition dans le décile supérieur du classement des décideurs économiques les plus influents du Luxembourg, le Paperjam Top 100, il confie avoir été surpris. « Je ne me voyais pas forcément là. Avec les années, je ne veux pas dire qu’on s’y habitue, mais c’est moins une surprise. »
Cette distinction, il l’attribue avant tout à « la reconnaissance du positionnement de notre groupe et à son interaction avec la société luxembourgeoise. En tant qu’assureurs, nous contribuons au fonctionnement de la société. Nous rendons possible la prise de risque, qui est essentielle dans tout développement. Présent dans tous les ménages, vous êtes forcément connu par un large public. Je suis probablement plus visible que d’autres par mon rôle, mon caractère ou ma nature. Mais cette reconnaissance est celle des personnes qui m’entourent. C’est aussi de la fierté. Mais là, maintenant, je me dis : ‘pourvu que je ne sois pas dans le haut du classement’, parce que je serais très gêné ». Pourquoi ? « D’autres personnes que je respecte beaucoup, qui ont des rôles similaires au mien, le méritent autant. Je ne me suis jamais considéré comme étant supérieur aux autres… »
Pas une stratégie personnelle
Un homme d’influence à son corps défendant… Développer un réseau d’influence n’a jamais été « une stratégie personnelle ». « Cela a plutôt découlé de ma manière d’être, de mon intérêt pour les autres et pour un certain nombre de sujets. Tout est lié. Au fil des années, dans une ambiance d’émulation permanente, vous constituez plusieurs réseaux et un noyau dans lequel vous échangez avec vos proches. Et, dans mon
cas, vous finissez par pouvoir avoir de l’influence sans vraiment l’avoir cherché. Après, lorsque vous avez des convictions, que vous faites face à des sujets jugés essentiels, alors vous entreprenez des démarches actives pour être entendu. Pas écouté, entendu. »
Alors, c’est quoi l’influence, selon Pit Hentgen ? « L’influence, c’est être écouté par les personnes qui participent à la prise de décision. Et pour être écouté, il faut avoir des choses à dire. Et pour cela, il faut avoir une vision pour la société. Lorsqu’on a de bons arguments, ils sont toujours pris en compte d’une manière ou d’une autre. » L’influence, Pit Hentgen la conçoit comme extérieure à l’entreprise, parce que dans celle-ci, « nous avons un pouvoir qui découle directement de notre fonction ». Et d’ajouter : « Vous pouvez avoir de l’influence sur les personnes qui ont un pouvoir, une autorité naturelle, et ça me convient tout aussi bien que d’exercer un pouvoir qui me serait attribué. L’influence est de nature plus subtile que le pouvoir. L’influence me convient mieux que le pouvoir. »
Au service de la société
“Behind this discreet and undisputed businessman lies a great philanthropist, a patron of the arts and a passionate sports enthusiast.”
PHILIPPE GLAESENER
Parcours
L’influence, elle s’applique évidemment à la sphère économique, pour la défense des intérêts du secteur de l’assurance. Mais elle est aussi, et surtout selon Pit Hentgen, sociétale. Sa cause ? « La solidarité dans notre société est quelque chose que je trouve essentiel, surtout face au développement marqué des tendances individualistes, où on demande la solidarité sans vouloir la donner. » Via la fondation La Luxembourgeoise, son groupe a participé à la reprise des activités de Caritas au sein de Hëllef um Terrain. « Une reprise qui a permis de continuer à assurer cette solidarité de notre société envers les plus défavorisés. Donc ça, c’est très cohérent avec nos valeurs. C’est de la solidarité exercée sous une autre forme. »
Pit Hentgen est né en 1961. Après un passage par la BGL, il rejoint en 1998 le groupe familial, La Luxembourgeoise. Il est actuellement administrateur délégué de la compagnie financière La Luxembourgeoise et président de Lalux. Il siège dans de nombreux conseils d’administration et est impliqué dans plusieurs associations caritatives.
Passionné de sport
Jusqu’à ses 40 ans, Pit Hentgen a pratiqué le volleyball et participé à de nombreuses compétitions. « Un univers parallèle à l’univers professionnel. »
Rattrapé par la culture
Si la musique l’a toujours accompagné, il s’est ouvert à l’art en général, « sans être un collectionneur », et à l’architecture. Une ouverture due à la construction du siège de Lalux à Leudelange, qu’il a personnellement supervisée.
Portrait JESSICA THEIS
Journaliste MARC FASSONE
Françoise Thoma
She leads Luxembourg’s largest mortgage lender. The CEO of Spuerkeess prioritises frequent and rapid reprioritisation, listening carefully to her 1,870 employees and embracing honest self-reflection.
It’s not her first time in the top 10. The jury voted Françoise Thoma into second place in 2022 and 2020 and fifth place in 2016, the year she was named CEO of the state savings bank Spuerkeess. It struck many as an unusual move at the time, since she trained as a lawyer and originally joined the bank’s legal department. But Thoma likes to embrace change.
So what has changed since the last Top 100 ranking? “I’d say the environment, which was already quite challenging two years ago, has become even more challenging,” Thoma said in an interview. “We have two wars going on right now close to Europe and, of course, the economic circumstances have been very challenging for a lot of people,” a reference to “high interest rates” and Luxembourg’s housing market. “Also, regulatory pressure has not really diminished. It’s rather still increasing. That puts a lot of pressure on the teams, not only in small and medium-sized banks, but in the economy generally.”
Indeed, the geopolitical and economic situation has influenced Thoma’s leadership style. These days, “teams really want you to be close to them. They want you to give them direction. To have an open ear and to be empathetic.” It also requires “flexible resilience” or the ability to reset priorities “in quite a quick manner.”
In her 2016 Top 100 profile, Thoma said that becoming CEO of a bank is not an end in itself, but it’s a new start every day. Does she still agree with that? “Yes, absolutely. Maybe it’s even more true than it was before.... When you become CEO, you have not reached the end of your trajectory. You start the journey, and you have to evolve almost every day and adapt to new situations. So back in 2016, we believed that the environment was challenging. No doubt it was. But if we had known at that time what was [waiting for] us eight years later, we probably would have said, ‘oh, that’s incredible!’”
Career advice for younger people
For anyone at the outset of their career, regardless of the sector, “the first thing you should ask yourself is, ‘what kind of life do I want to live? Do I want to sit in an office? Do I want to be out in nature? Do I feel better in a team or do I prefer to work indi-
vidually? What should my day look like?’ These are the framework questions I think you have to ask yourself, because some jobs fit into this framework and some others don’t.”
“The most important of all is do something that you like and that you think you will be able to like at least over the medium term,” Thoma advised. “Today, I think no one does the same job for their whole life, but you should at least like it over the medium term.”
“Then try things. Do internships. Because there’s so many possibilities today, and in order to really see what the job looks like, I think you have to try it. Companies are much more open today to taking on young people for shortterm traineeships. So go out there and have a look at what might interest you, and then take decisions.”
« Bikeuse hors norme, banquière pur sang, baroudeuse des champs de lavande de la Provence, Françoise Thoma est avant tout une business leader très humaine qui défend ses équipes contre vents et marées. »
GEORGES KROMBACH
Finally, “don’t think you made a mistake when something doesn’t please you and you have to change what you wanted to do,” said Thoma (pictured in the bank’s executive board room, where she has a meeting “almost every day”). “I think the greatest success you can have is when in the morning you feel good about going to start your job. And when at night, when you come home, you have the impression that you accomplished something positive. And if you have that double impression, most of the time, then you are in the right place, and you have a great career.”
Strategic review
What’s next for Thoma? The bank is launching a “rethink of our strategic orientations for the next years.” The refresh “will not be anything revolutionary” but “will be an evolution” and aims to keep Spuerkeess “at the centre of the Luxembourgish economy and society.”
Journalist AARON GRUNWALD
Photographer JESSICA THEIS
Brief bio
Françoise Thoma has been Spuerkeess CEO since 2016, after serving as secretary general for five years. She joined the bank’s legal department in 1999.
Previous experience She was a member of the Council of State, Luxembourg’s quasiupper legislative chamber; law clerk at the European Court of Justice; and attorney at Bonn & Schmitt. She earned law degrees from Harvard Law School and Paris II PanthéonAssas University.
Board mandates Thoma currently serves on the boards of Cargolux, Enovos, Luxair, the Luxembourg Stock Exchange and SES.
Claude Strasser
At the helm of Post Group for 12 years, Claude Strasser has implemented a profound transformation of the publicly owned company. With more than 4,000 employees, the CEO of Post nevertheless welcomes his ranking with modesty.
“What I like most about my job is being able to use my influence to benefit the people who work for us. And if I can do something for the lower-paid, I’m happy to do it.” The CEO of Post Group pauses and continues. “We talk a lot about the talent that needs to be attracted, but there is also a part of the population that is not doing so well and that needs help. In Luxembourg, we don’t talk much about the middle class that is struggling to make ends meet; we sometimes forget about them, even though we all need them. We see this when we recruit in these lower-paid job categories.”
Does that make Claude Strasser a social activist? The boss of the incumbent postal services operator responds that he has always wanted to be in the heart of society. In the heart of the city too, referring to the location of its head office. “The building is not in competition with the CFL. I have always wanted to be in contact with the general public. The choice to set up in the Gare district was conscious. It was here or in Cloche d’Or.”
Gare district HQ
At the same time, Strasser--a quadrilingual skiing and golf enthusiast, cook and wine lover--took advantage of this interview to sweep away the negative clichés about the Gare district. “In six to seven years in this neighbourhood, we have not had any serious incidents to report. There are places to avoid at night, but overall, there are many small restaurants, local shops that create a nice atmosphere. If everyone leaves the neighbourhood, the situation will not improve. With the arrival of 1,000 Post employees and the ongoing development projects, I am convinced that this area has a bright future. The central train station, the tram, all this makes it an ideal location. I have lived in Brussels and London, and the controversies here are greatly exaggerated.”
Reflecting on his career, Strasser notes that “the most important thing is maintaining relationships and network, which takes time and is built over time. This network cannot be limited to Luxembourg, it must be international.” And if stakeholders worry about the country falling behind in the digital or ecological and environmen-
tal transitions, the CEO of Group Post puts things into perspective: “We often have the impression of being behind when there are new developments. But in reality, the progress made by other countries is not always as significant as we think.”
And the most important thing, with its network--including the minister of the economy who supervises the group, its partners, customers and employees, is to “make people understand the diversity of our activities”.
Driving change
“Claude Strasser embodies change in the most positive sense.”
“My primary motivation in joining Post was to make things change. The future of Post was not set in stone even then, and this is even more true today. Many levers had to be activated to keep Post relevant, and this requires influencing things within the company to motivate teams and convince them of the need to change. We also have to influence our partners and customers externally to make them understand that we are much more than a historic operator. There is often a negative connotation associated with this term, and we are working to change that image not only through marketing, but especially through the substance of our actions. I have never encountered any major obstacles from ministers, whether the current one or his predecessors, that would have prevented us from evolving as we wanted.”
PAUL KONSBRUCK
As with many leaders, the source of his influence is knowledge. “I read a lot. Never enough, but a lot. But above all, I am well surrounded by directors specialised in their fields and a general secretariat.”
Post Group
With revenues approaching €1bn in 2023, Post Group now generates more than 50% of its revenues from IT, with its tech business rebranded this year as Deep. It is also active in postal and financial services.
The unicorn
Recently visiting Portugal, Claude Strasser picked out a figure: 8, like the number of unicorns. “On a Luxembourg scale, just one or two would be enough to change the perception of the ecosystem,” he imagines.
Financial inclusion
Journalist THIERRY LABRO
Photographer EDOUARD OLSZEWSKI
“Post Finance is essentially financial inclusion for individuals… and increasingly for businesses. But for us, it’s a challenge to find a viable long-term economic model, especially in an environment of low interest rates.”
René Winkin a rejoint la Fedil en 1991 et en est le directeur depuis décembre 2015. C’est dire s’il connaît bien cette fédération, qui a pour mission de défendre les intérêts des entreprises industrielles du pays, et si son réseau est dense…
René Winkin
Pour la deuxième année consécutive, René Winkin se place dans les dix premières places du Top 100. « Contrairement à d’autres personnes du classement, c’est ma mission et mon métier d’être influent au quotidien, et c’est normal pour nous d’aspirer à l’être », commente le directeur de la Fedil depuis 2015. Cette fédération créée en 1918 se définit elle-même comme étant « la voix de l’industrie luxembourgeoise ».
Deux ans après son premier classement dans le top 10, qu’y a-t-il donc de différent dans la manière dont René Winkin exerce son influence ? « Ces deux dernières années, nous n’avons pas changé de positionnement, qui est d’être influents, constructifs, explicatifs et pas trop revendicatifs. Mais il y a eu plusieurs changements depuis 2022 : j’ai un nouveau directeur en la personne de Georges Rassel, qui a remplacé Michèle Detaille au printemps. Cela ne change pas grand-chose, il est dans la continuité de ce qui s’est fait auparavant. Il y a eu les élections européennes et nationales, également, donc les interlocuteurs ont changé en partie. »
Lex Delles, qui était déjà aux manettes du ministère des Classes moyennes, a repris les ministères de l’Économie, des PME et de l’Énergie depuis les dernières élections législatives de 2023. « Auparavant, c’était Franz Fayot, du LSAP, qui était ministre de l’Économie. Nous avons très bien travaillé avec lui, mais disons que son parti est assez proche de l’OGBL, donc sur certains sujets, on pouvait ressentir une certaine pression. »
Quid de la nouvelle coalition DP-CSV ? « Dans l’accord de coalition, il est écrit que certains chantiers doivent avancer, comme la simplification et l’accélération de certaines procédures, le logement, l’énergie et la modernisation du droit du travail. Il y a des choses définies à l’avance. Quand on anticipe certains sujets, ils sont déjà sur la roadmap du gouvernement. Cela rend notre travail plus facile, car nous avons moins besoin de convaincre qu’il faut s’attaquer à ces chantiers, les fonctionnaires savent plus ou moins ce qui est attendu de leur part, vers où ce gouvernement veut aller. Ça, c’est certainement un changement dans les deux dernières années, parce que nous avons moins besoin d’être influents pour convaincre que quelque chose doit être fait,
on peut déjà passer à l’étape d’après et voir comment on pense le faire ou y contribuer. »
À bientôt 57 ans – René Winkin est né le 30 décembre 1967 –, le directeur de la Fedil est aussi à l’aise sur les sujets de l’industrie, de l’énergie, de la géopolitique ou de la politique européenne. « Il faut être en veille permanente, et je suis en contact à la fois avec nos membres industriels, mais aussi les politiques et syndicats de notre pays, ainsi que les parlementaires et commissaires européens qui représentent le Luxembourg à Bruxelles. »
René Winkin se rend quasiment une semaine par mois à l’étranger, « la plupart du temps à Bruxelles et quelquefois dans d’autres villes européennes. Je me déplace principalement dans le cadre de BusinessEurope (une confédération patronale européenne dont il est membre du comité exécutif, ndlr) dont la Fedil est membre. S’y ajoutent mes déplacements pour voir les matchs de football de Liverpool, mais ça, ce sont les week-ends », confirme en riant ce père de trois enfants.
« Le plus fin connaisseur et actif supporter de l’industrie luxembourgeoise. »
LAURENT PROBST
Et le directeur de la Fedil se sent-il assez écouté et suivi ? « Sur le plan national, sur les sujets où le gouvernement luxembourgeois peut agir et où il n’y a pas d’intérêts divergents, cela marche plutôt bien. Je n’ai pas l’impression que les hauts fonctionnaires ou les ministres arrivent à des conclusions complètement différentes des nôtres lorsque nous voyons, étudions un sujet et qu’il y a un besoin d’action. Quelque part, nous portons le même agenda : celui du développement économique du pays, des entreprises qui doivent se débrouiller sur un marché dans un contexte international pas forcément facile. Le seul bémol que je mettrais serait en ce qui concernerait l’organisation, qui reste toujours un peu en silo. Certains devraient élargir leur spectre d’action. »
Fidèle à la Fedil
Journaliste IOANNA SCHIMIZZI
Portrait EDOUARD OLSZEWSKI
Né le 30 décembre 1967 à Ettelbruck, René Winkin a rejoint la Fedil dès 1991, après des études en sciences économiques, gestion d’entreprise et relations internationales effectuées à Strasbourg. Il y a occupé les postes d’attaché économique, puis de conseiller, avant d’être nommé secrétaire général en 2006. Il a également été responsable du département des affaires industrielles et a assuré le secrétariat général du Groupement pétrolier luxembourgeois (GPL) pendant vingt-trois ans. René Winkin représente les intérêts de l’industrie luxembourgeoise dans plusieurs organes consultatifs et décisionnels nationaux et européens.
Gérard Hoffmann
Figure discrète mais incontournable, le CEO de Proximus Luxembourg est un acteur clé de l’écosystème tech du pays, qu’il fait rayonner grâce à son réseau international. Doctorat à Stanford, premières armes à l’Arbed : deux expériences fondatrices.
Gérard Hoffmann ne fait pas mentir sa réputation de travailleur discret. « Get shit done », lit-on sur une pancarte posée en évidence dans le bureau du CEO de Proximus Luxembourg. Le sexagénaire s’est approprié la formule attribuée à l’entrepreneur tech américain Aaron Levie. Dans la bouche du Luxembourgeois, il faut la comprendre ainsi : « Créer de la valeur et obtenir des résultats d’abord, communiquer ensuite. »
S’il soigne sa discrétion, ce père de cinq enfants (âgés de 11 à 31 ans) ne passe pas inaperçu. D’abord par sa taille (presque deux mètres), ensuite et surtout par son rôle pivot dans l’écosystème tech au Luxembourg. Gérard Hoffmann est partout, il connaît tous les acteurs et a l’oreille du gouvernement. Cet habitué du Paperjam Top 100 a été retenu cette année pour la première fois dans la liste des dix décideurs économiques les plus influents du pays.
Influence « plutôt informelle » « Figurer dans le Top 10 est un honneur et une surprise », réagit l’intéressé, qui reconnaît une certaine influence (« comme toute personne occupant un poste de dirigeant »), mais la relativise : « La mienne est plutôt informelle, basée sur mon réseau et mon expérience. Je constate que les gens m’écoutent dans les différentes instances où je suis actif et que mes propositions sont souvent retenues. »
L’ingénieur formé en Suisse est titulaire d’un doctorat en génie électrique de l’Université de Stanford, établissement prestigieux situé au cœur de la Silicon Valley. Une expérience fondatrice pour cet amoureux des États-Unis : « J’y ai notamment développé un réseau précieux, qui m’est encore utile aujourd’hui. » L’idée d’implanter Google au Luxembourg est ainsi née d’une discussion, en 2015, entre Gérard Hoffmann et l’un de ses anciens camarades, employé du géant technologique. Dix ans plus tard, « le projet reste d’actualité », assure son initiateur.
L’expérience de Stanford l’incitera aussi, de retour au pays, à prendre une part active à la création de l’Université du Luxembourg. Engagement qu’il prolongera en siégeant au conseil de gouvernance de l’institution pendant 20 ans et en contribuant à la création du Centre interdisciplinaire pour la sécurité, la
fiabilité et la confiance (SnT), un pôle d’excellence en recherche.
L’homme fort du numérique au Luxembourg a également pour lui de s’être frotté à l’industrie lourde. Entre ses études à Stanford et son arrivée chez Telindus pendant la décennie 1990, le jeune diplômé travaille à l’Arbed, puis TrefilArbed, et enfin ArcelorMittal. Une expérience fondatrice là encore, à l’entendre : « Sur le plan du management, d’abord, j’ai appris à gérer une entreprise dans toutes ses dimensions. J’ai eu des mentors exceptionnels : Joseph Kinsch et Michel Wurth. À cette époque, j’ai eu la chance de participer à une étude prospective sur l’avenir du Luxembourg. Cette expérience m’a profondément marqué. »
« Gérard Hoffmann est une personne d’une dévotion et d’un engagement remarquable. »
PAUL KONSBRUCK
Sentiment de responsabilité C’est là le commencement de son engagement pour le pays. La liste des organes dans lesquels Gérard Hoffmann est actif est aujourd’hui longue : ICT Luxembourg, Fedil, Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace (GLAE)… sans oublier la Chambre de commerce, dont il préside le groupe de travail sur l’intelligence artificielle.
« Au fil de mon parcours, j’ai toujours été guidé par ma passion pour la technologie, mes convictions européennes et mes liens étroits avec les États-Unis », confie le dirigeant. « En même temps, j’ai toujours ressenti une responsabilité envers le Luxembourg. Mon engagement dans ces différentes associations s’explique par la volonté de contribuer au développement économique du pays, en formulant des messages et des stratégies. La petite taille du Luxembourg facilite les échanges et permet d’obtenir des résultats rapidement. »
Un vœu
Si Gérard Hoffmann pouvait exercer une influence déterminante sur un seul sujet, ce serait l’investissement dans l’innovation et les start-up : « Avec sa place financière, le Luxembourg pourrait devenir un hub pour l’investissement dans les start-up européennes, en s’inspirant du modèle américain. Cela attirerait également des entreprises technologiques. C’est là où le bât blesse partout en Europe. » Mieux communiquer Comment ? « En continuant à développer un écosystème favorable à l’innovation, avec du capital-risque et du capitalinvestissement, des outils juridiques adaptés et une communication plus proactive sur les atouts du pays. »
Portrait JESSICA THEIS
Journaliste GUILLAUME MEYER
Président de l’Union des entreprises luxembourgeoises, vice-président de la Fédération des artisans et dirigeant de Reckinger Alfred, Michel Reckinger jongle entre ses fonctions avec une vision humaine et une ambition technologique, porté par la passion de bâtir un avenir durable.
Michel Reckinger
« Je ne crois pas que mon nom restera dans les annales pour je ne sais quoi, je suis un travailleur au quotidien qui essaye de faire avancer les choses. » Celui qui se décrit avant tout comme un « père de famille » et « entrepreneur et artisan de cœur » incarne, à 57 ans, une vision pragmatique et engagée dans la conduite des entreprises au Luxembourg. Président de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) et vice-président de la Fédération des artisans (FDA) depuis 2021, Michel Reckinger jongle habilement entre ses fonctions, tout en dirigeant depuis 2001 l’entreprise familiale Reckinger Alfred, fondée en 1911 et spécialisée dans les techniques du bâtiment.
L’ingénieur de formation se passionne pour les dossiers complexes. « Être à la pointe de la technologie, c’est essentiel. Nous avons été parmi les premiers au Luxembourg à installer des pompes à chaleur et des panneaux photovoltaïques. »
Convaincu que son métier doit évoluer face aux défis environnementaux, il transpose cette vision aux actions de l’UEL. « Être président de l’UEL, c’est représenter les entreprises auprès du gouvernement, notamment sur le droit du travail, la fiscalité et la sécurité sociale, mais aussi porter leur voix lors des tripartites. »
Son rôle dépasse la simple représentation. L’UEL offre une plateforme permettant de faire évoluer le pays sans se plonger dans les clivages d’un parti politique. « Être président de l’UEL, c’est aussi un engagement politique, mais neutre, pour garantir la pérennité économique. » Cette neutralité est essentielle pour celui qui veille à distinguer clairement ses différents rôles. « Quand je suis à l’UEL, je ne porte pas la casquette d’entrepreneur, et inversement. »
Sous sa présidence, l’UEL a traversé des crises majeures : la pandémie de Covid-19, la flambée de l’inflation et les impacts économiques de la guerre en Ukraine. « Lors des tripartites, nous avons souvent dû éviter le pire. » Malgré ces défis, Michel Reckinger conserve une vision optimiste. « Ce que je peux faire au quotidien, c’est essayer d’influencer, de travailler des sujets pour que cette vision d’un meilleur monde se fasse. »
Son parcours, marqué par sept ans de présidence à la FDA, lui a permis d’ame-
ner une perspective nouvelle à l’UEL, historiquement dominée par des industriels. « Avoir un artisan à la tête de l’UEL, c’était inédit. Cela a donné une légitimité supplémentaire aux PME, souvent sousreprésentées. » Toujours engagé, il continue de s’impliquer dans les dossiers techniques, notamment ceux liés aux énergies renouvelables. Pour l’ingénieur et artisan, chaque poste occupé s’inscrit dans une vision à long terme. « Dans tout ce que je fais, il n’y a pas de fin. J’espère pouvoir léguer la société aux futures générations pour qu’elles puissent continuer à la faire évoluer. »
« Il conjugue tradition, innovation et engagement pour le Luxembourg. »
CAROLINE LAMBOLEY
À la tête d’une entreprise de 350 salariés, l’entrepreneur met un point d’honneur à maintenir un esprit familial. « Une entreprise familiale, c’est une vision à long terme. Tout reste dans l’entreprise pour une évolution saine. » Le chef d’entreprise valorise également les relations de proximité avec ses équipes. « J’aime avoir de bonnes relations avec mes collaborateurs, et je crois que tous mes collaborateurs ont ce sentiment de faire partie de cette famille Reckinger. » Depuis ses débuts, Michel Reckinger n’a jamais craint d’« être sur la front line ». « Dès un très jeune âge à l’université, j’étais président du cercle des étudiants. » Pourtant, il reste attaché à une vertu essentielle : « Il faut rester humble. » Cette humilité et cette passion sont les moteurs de son engagement, tant à l’UEL que dans son entreprise familiale ou à la FDA.
Décideur par trois
Fondée en 2000, l’UEL regroupe les chambres et fédérations patronales, assurant 80 % de l’emploi et 85 % du PIB. Michel Reckinger en est le premier président artisan depuis 2021.
La FDA réunit 8.500 entreprises et 102.500 salariés dans des secteurs comme la construction, l’alimentation ou la mécanique. Michel Reckinger en est viceprésident depuis 2021, après sept ans de présidence.
Sous sa direction, l’entreprise Reckinger Alfred est passée de 70-80 à 350 employés et a obtenu plusieurs labels, dont celui d’« Entreprise socialement responsable », engagement pris en 2016.
Portrait JESSICA THEIS Journaliste REBECA SUAY
Maxim Straus
À 43 ans, dont près de la moitié passée au sein de la compagnie de fret aérien, le CFO de Cargolux, Maxim Straus, n’en finit plus de se rendre incontournable dans l’écosystème luxembourgeois. Tout en discrétion…
Entre « surprise » et sentiment de reconnaissance, son cœur balance. « Je me suis penché sur les critères de sélection du jury pour mieux comprendre », sourit Maxim Straus, 45e en 2022, à l’évocation de sa présence haut perchée dans le classement de Paperjam cette année. Une réaction sur la retenue, bien à son image.
Verbe facile, sens du contact à l’avenant, le CFO (nommé dès 2016) de Cargolux, 43 ans, s’excuserait presque d’attirer la lumière sur lui. « Rien de feint », assure un proche collaborateur croisé dans les étages du QG de l’entreprise, à Sandweiler. « Ce qui le caractérise, c’est l’humilité, poursuit, entre deux portes, notre témoin. Dans ma carrière, j’ai rarement rencontré un dirigeant avec autant de valeurs. Mais il ne lui viendrait jamais à l’idée de mettre cela en avant. »
« Responsabilisé »
L’histoire de Maxim Straus s’écrit depuis toujours au côté de Cargolux. Il y a posé pour la première fois ses enthousiasmes dans le cadre d’un stage de fin d’études de son diplôme postgrade en management international, en 2005. « J’aimais les finances, mais sans intention de rallier une banque. Je voulais combiner la finance avec du concret, des assets physiques », rembobine cet « ex » de HEC Lausanne. « J’étais curieux, je revenais d’un échange à Boston, je souhaitais de l’international. J’ai commencé par regarder dans l’industrie. Cargolux a retenu ma candidature. Très tôt, on m’a responsabilisé. Dès mes premiers pas, j’ai été associé à de gros projets. J’ai beaucoup appris, rapidement. »
Passionné
Maxim Straus ne peut s’empêcher de se dévisser le cou quand, au-dessus de la tête, glisse tout là-haut un avion percutant les nuages, et qu’il en perçoit le ronron vrombissant. « Je n’étais pourtant pas un passionné d’aviation, c’est venu au fil du temps », consent-il. « Ce qui me passionne dans mon métier, c’est que cela change tous les jours », développe ce mari et père de trois enfants qui se qualifie lui-même d’« ambitieux et efficace », manière d’affirmer une détermination et son goût pour la multitude de casquettes qu’implique son job de CFO.
Le voici tour à tour grand argentier, stratège, inspirateur, vigie… Multipliant les
jetons de présence, ici dans le secret du conseil d’administration de la Chambre de commerce, qu’a présidée Luc Frieden (« Il m’a beaucoup enseigné »), là au sein du Luxembourg Centre for Logistics and Supply Chain Management, de l’Université du Luxembourg, dont il est membre de l’advisory board. Sans oublier son rond de serviette à la table des compagnies XXL de ce monde, dans le cadre de l’International Air Transport Association (IATA). « L’influence que l’on a aide à provoquer des décisions politiques et économiques allant dans le sens de ce qui est bon pour la société », résume-t-il. Le terme société étant, ici, à entendre au sens large…
Fierté
“A global affairs virtuoso: mastering diplomacy, navigating skies, and financing freight.”
PHILIPPE GLAESENER
Retour au business. Cargolux, à présent, ce sont près de 4.000 collaborateurs et plus de 3 milliards de chiffre d’affaires généré, « avec une profitabilité confirmée depuis plus de dix ans ». La compagnie transporte à l’année plus de 1 million de tonnes de marchandises vendues, via 85 bureaux dans une cinquantaine de pays autour du globe. Peu après son arrivée, en 2005, l’entreprise avait célébré la mise en service de son quinzième avion. Aujourd’hui, ce sont 30 appareils 747 – dont quatre via une filiale établie en Italie – qui effectuent le ballet aérien journalier.
« Je suis fier de ce que Cargolux est devenu. Auparavant, il s’agissait d’une compagnie cargo luxembourgeoise. Ce n’est plus le cas, nous sommes une multinationale, fière de son ancrage luxembourgeois. Un pilier de l’économie nationale qui exporte le drapeau partout dans le monde et qui garantit que le Luxembourg soit connecté. La perception nous concernant a un peu changé… » Décarbonation, gestion des crises internationales et compétitivité de l’Europe figurent au rang de ses priorités à l’agenda. « Quand une crise secoue la planète, on en ressent l’impact immédiatement », observe Maxim Straus. Ici, partout, et incontournable.
Journaliste PIERRE THÉOBALD
Portrait JESSICA THEIS
Au long cours
Jeune… et déjà vieux. Jeune (43 ans), compte tenu de ses fonctions. Vieux chez Cargolux. Déjà bientôt 20 ans de longévité ! Arrivé encore étudiant dans la maison en 2005, Maxim Straus a vite franchi les étapes, devenant tour à tour manager aircraft financing en 2010, directeur Corporate finance & Strategy projects en 2013, puis viceprésident Corporate development & Strategy alliances en 2014. Il occupe le poste de CFO depuis l’été 2016, lorsqu’il a pris la suite de l’actuel CEO, Richard Forson. À seulement 35 ans…
Christophe Goossens
Christophe Goossens est le chef d’orchestre de deux entreprises : RTL Luxembourg, le média phare dont il est CEO depuis 2017, et Broadcasting Center Europe (BCE), société faisant également partie de RTL Group et dont il a pris les rênes en 2021.
« Être authentique, aimer le contact humain et s’entourer des personnes meilleures que soi. » Le leitmotiv posé, Christophe Goossens valorise la confiance et l’autonomie envers ses employés, ses équipes « passionnées et brillantes ».
Ce quarantenaire s’attache à développer deux structures distinctes : RTL, acteur bien connu du paysage médiatique luxembourgeois, et BCE, fournisseur de solutions technologiques au rayonnement européen. Après un passage dans les télécommunications, l’entrepreneur lance MPulse avant de mettre un pied dans les médias en prenant la tête d’Eldoradio. Station manager pendant quelques années, Christophe Goossens devient directeur opérationnel pendant quelques mois avant d’être finalement nommé CEO.
Pour le CEO de RTL Luxembourg, garantir un journalisme indépendant reste une priorité. Selon lui, « la confiance envers nos médias est vitale, surtout à une époque où la désinformation prolifère. C’est à travers un journalisme déontologique et du fact checking que nous préservons cette relation essentielle ». La convention de missions de service public que le CEO a signée avec l’État jusqu’en 2030 illustre une collaboration efficace entre le secteur public et un acteur privé, permettant à une petite nation comme le Luxembourg de bénéficier de contenus de qualité tout en profitant du savoir-faire d’un grand groupe.
Tout en promouvant la langue luxembourgeoise, le groupe média s’adapte au multilinguisme du pays avec RTL Today, la radio anglophone, et RTL Infos, un site d’informations francophone. Aller se risquer à emprunter d’autres langages est un défi de taille dans lequel l’IA aura sûrement un rôle à jouer. « Un assistant indispensable permettant aux journalistes de se concentrer sur le cœur de leur métier en garantissant des contenus fiables. »
En réponse aux évolutions des habitudes de consommation, Christophe Goossens a renforcé l’offre en direct de RTL TV, notamment en matière de sport et de culture, tout en modernisant les grilles de programmes et les formats pour s’adapter aux besoins des audiences. Le fan de radio maintient une forte présence de ce média qui a su se réinventer en profitant des nouvelles technologies face à la concurrence.
Malgré sa position dominante sur le marché audiovisuel, l’entrepreneur passionné rejette l’idée d’un monopole de RTL, soulignant la concurrence des plateformes numériques ou des réseaux sociaux. Avec la diversité des contenus et leur facilité d’accès, « notre mission principale est de convaincre notre audience de nous accorder du temps ».
Sous sa direction, BCE s’impose comme un partenaire incontournable pour des clients comme Arte ou France Télévisions. Une transformation d’envergure est orchestrée pour répondre aux besoins des marchés européen et africain. L’accent est mis sur l’adoption de technologies innovantes, notamment le cloud et l’intelligence artificielle. Cette transition vers des solutions plus agiles et centrées sur les produits place BCE parmi les leaders technologiques du secteur. « Réinventer constamment nos méthodes de travail et nos offres est indispensable pour rester pertinents dans un secteur en mutation rapide. »
« Subtil mélange de Don Vito Corleone, Rupert Murdoch et de John de Mol, il a su redorer le blason de la télé luxembourgeoise avec une main de fer dans un gant de velours. »
GEORGES KROMBACH
L’engagement de Christophe Goossens dépasse largement le cadre de ses fonctions de CEO. Le membre du conseil d’administration de la Fedil contribue au développement économique et technologique du Luxembourg. L’homme de 48 ans est actif également au Conseil de presse et à l’Association luxembourgeoise des médias d’information (Almi). Celui qui fait aussi partie de l’Operations Management Committee de RTL Group se dit plus actif qu’il y a deux ans, où il avait fini à la 22e place du podium du Top 100.
L’entrepreneur souhaite des réinventions constantes, tant chez RTL que chez BCE. Cependant, quand on lui demande si les valeurs inscrites sur le mur derrière lui –audience-centric, bold, ambitious, creative, trustful – sont toujours d’actualité, il répond sans se retourner : « Oui, elles font partie de notre métier. »
Journaliste EMILIO NAUD
Portrait EDOUARD OLSZEWSKI
Chiffres
marquants
411 personnes sont sous la direction de Christophe Goossens dans ses diverses fonctions.
79 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023 au Luxembourg pour RTL Group
Source : Rapport annuel RTL Group 2023, page 126
55 % des résidents utilisent RTL Luxembourg comme première source d’information
Source : Étude Medialux
S’il dit s’être orienté vers l’assurance « par hasard », Marc Lauer en est devenu l’un des leaders les plus influents. À la tête du groupe Foyer, qu’il a intégré il y a 20 ans, il a contribué à améliorer la culture d’entreprise du premier groupe financier à capitaux privés du pays.
Marc Lauer
Fort de 35 ans de carrière dans le monde de l’assurance, le CEO du groupe Foyer est aussi vice-président de l’Association des compagnies d’assurances et de réassurances (Aca) et a participé aux grandes évolutions du secteur, gardant toujours un œil sur l’environnement qui l’entoure pour prendre les décisions les plus efficaces. Influenceur, certes. Mais Marc Lauer se dit aussi « influencé au quotidien par les collaborateurs. Influencer signifie aussi motiver, orienter les gens dans une direction pour faire croître l’entreprise ». Une ouverture aux autres essentielle, selon lui, et qui complète la rigueur que ses pairs lui attribuent.
Le Luxembourgeois, qui fêtera ses 60 ans en janvier, n’était pourtant pas prédestiné à devenir l’une des figures de l’assurance du pays. Pilote, astronaute, coureur à vélo ou à moto… Des rêves de petit garçon dont il se souvient encore. Un peu plus âgé, après ses études, il a finalement choisi de s’orienter vers le secteur bancaire. Mais c’était sans compter sur cet échange avec Victor Rod, qu’il décrit comme un mentor, qui lui a suggéré de s’engager dans des études d’actuaire. « Je ne suis donc pas comme Obélix, tombé dès petit dans la marmite de l’assurance. J’y suis arrivé un peu par hasard », plaisante-t-il. Il a ainsi commencé sa carrière au Commissariat aux assurances en 1989, avant de rejoindre le premier groupe financier à capitaux privés du pays, Foyer, comme COO pendant dix ans, poussé par François Tesch, un autre modèle pour lui. Il a finalement pris la tête de la compagnie – devenue SON foyer – en 2014, « parce que c’est la plus belle », glisse-t-il. Au sein de ce pilier de l’assurance, qui emploie environ 800 personnes, celui qui est aussi président du CA de l’INDR a considérablement contribué à faire évoluer la culture d’entreprise et l’ employer branding . Si l’excellence, la rigueur et l’intégrité font partie des valeurs qui le guident au quotidien, il est aussi décrit par ses collaborateurs comme un leader « qui aime les gens », « qui veut faire grandir son entourage ». « Être entouré par tant de gens talentueux qui me font confiance est quelque chose qui me rend fier », confie-t-il. Sur le podium du Paperjam Top 100 en 2022, Marc Lauer a aussi fait avancer sa compagnie sur la voie de
l’innovation. « Cela me tient à cœur. Je crois qu’aujourd’hui, nous sommes une des sociétés les mieux digitalisées du Luxembourg. »
Administrateur dans plusieurs organisations (LFF, Profil, Bourse de Luxembourg…), Marc Lauer fait également partie des membres fondateurs de l’Institut luxembourgeois des actuaires. Témoin des grands changements dans le secteur, il se souvient de l’époque où une quinzaine d’acteurs de l’assurance opéraient sur le marché, puis de la consolidation qui s’est ensuivie. Ce fervent défenseur d’« un peu moins de réglementation » salue l’agilité du secteur de l’assurance, « qui a évolué et se réinvente pratiquement tous les dix ans. C’est remarquable ». S’il est plus proche de la fin de sa carrière chez Foyer que du début, cela n’empêche pas ce « visionnaire » d’identifier quelques belles opportunités à venir. « Face au vieillissement de la population, si le système de sécurité sociale touche à ses limites et que l’État ne peut plus tout supporter, il y a de la place pour de la prévoyance personnelle dans le futur », prévoit celui qui se décrit luimême comme « intègre », « énergique » et « très peu patient ».
« Leader hors pair. Que ce soit côté régulateur ou côté industrie, Marc assure sur tous les sujets. »
MANOU HOSS
Amateur de voyages et golfeur passionné – « mais non talentueux », plaisante-t-il –, le père de famille passera le relais à son adjointe, Marie-Hélène Massard, en avril, mais conservera son mandat à l’Aca. « C’est quelque chose que j’ai toujours aimé, parce que c’est un peu la projection de mon métier du passé, lorsque j’étais chez le régulateur. C’est un peu un deuxième amour que j’ai continué à cultiver. Et c’est aussi là où je peux, en tant que membre d’un lobby, prendre de l’influence… »
Bio express
1965
Né le 16 janvier 1965 à Luxembourg, Marc Lauer est détenteur d’une licence en sciences actuarielles et d’une licence en sciences économiques de l’Université libre de Bruxelles.
1989
Il entre au Commissariat aux assurances dont il devient membre du comité de direction en 1995.
2004
Portrait JESSICA THEIS
Il rejoint le groupe Foyer comme COO, puis en devient administrateur délégué en avril 2014. En avril 2025, il quittera ses fonctions et sera remplacé par l’actuelle CEO adjointe, Marie-Hélène Massard.
Journaliste MAËLLE HAMMA
Partner -led model
20 ans de succès dans la relation client
Tout au long de cette année, ATOZ Tax Advisers a célébré fièrement son 20e anniversaire — un jalon important qui offre l’opportunité de réfléchir à sa vision stratégique, à ses réalisations clés et à ses axes de croissance futurs.
Fondée en 2004 par un groupe d’experts ambitieux se lançant dans l’aventure entrepreneuriale, ATOZ visait à s’imposer comme un leader indépendant dans le domaine du conseil fiscal. Cette vision a rapidement trouvé un écho auprès des clients, permettant à l’entreprise de connaître une croissance régulière même dans des conditions de marché difficiles. Ces périodes d’incertitude ont servi de catalyseurs pour la réinvention, permettant à ATOZ de s’adapter en permanence et d’élargir son offre de services pour répondre aux besoins évolutifs de ses clients.
Se diversifier pour répondre aux besoins des clients
ATOZ propose une gamme complète et intégrée de solutions fiscales directes et indirectes, ainsi que des services de finance d’entreprise, de prix de transfert et d’ESG, à la fois pour les clients locaux et internationaux. Ce parcours a notamment inclus l’ajout de solutions spécialisées dans le financement de l’aviation grâce à ATOZ Aviation Finance et de compétences en services de contentieux fiscal. Plus récemment, avec l’acquisition de Deveco, l’équipe propose désormais des solutions ESG, consolidant ainsi son engagement en faveur de la durabilité et des pratiques commerciales responsables.
Fatah Boudjelida et Keith O’Donnell, Managing Partners d’ATOZ.
Contenu sponsorisé par ATOZ
Photos
Eva Krins (Maison Moderne)
Du point de vue de l’administration d’entreprise, parallèlement, LTCO a été fondée en 2012 pour se concentrer sur l’assistance en matière de conformité fiscale. En 2018, LTCO est devenue ATOZ Services, offrant aujourd’hui un ensemble complet de services d’administration et de gestion pour les fonds d’investissement alternatifs.
« Nous n’avons pas peur d’investir et de développer nos solutions pour offrir à nos clients les options les plus récentes en fonction des tendances et des besoins du marché. Nous ne devons jamais perdre de vue que nos clients sont au cœur de notre activité et la clé de notre succès continu », déclare Keith O’Donnell, Managing Partner d’ATOZ. « Aujourd’hui encore, 20 ans après le début de notre aventure, notre objectif est de maintenir notre leadership en matière d’expertise tout en élargissant continuellement nos compétences », ajoute Fatah Boudjelida, Managing Partner - Operations.
Une approche internationale en plein essor Cette année, ATOZ a ouvert un nouveau bureau à Dubaï. Comme pour chacune de leurs décisions commerciales, les discussions visant à développer des opérations transfrontalières, en particulier à Dubaï, ont été lancées pour répondre aux besoins de l’ensemble du cycle de vie d’une entité d’investissement : de la planification fiscale à la planification de sortie, en passant par la conception et la mise en œuvre, l’accent est mis sur les institutions financières, les fonds de capital-investissement et les family offices.
« Nous avons déjà 20 ans d’existence et, en regardant vers l’avenir, nous visons une croissance continue. L’ouverture de bureaux transfrontaliers était l’étape logique suivante pour
CHIFFRES CLÉS
400
Nombre d’employés au sein du groupe ATOZ
15
Nombre d’associés, propriétaires uniques d’ATOZ Tax Advisers
12
Pour la 12e année consécutive, depuis 2013, ATOZ est primé Best Workplaces Luxembourg par ses employés, selon une enquête interne menée par Great Place to Work.
52
ATOZ est membre fondateur de Taxand, le plus grand réseau indépendant de fiscalistes au monde, avec plus de 3 000 collaborateurs dans 52 pays à travers le monde.
notre entreprise, en reconnaissant que les nouveaux et les clients existants bénéficient d’un soutien local, axé sur le partenariat, en complément de nos services mondiaux », commente Fatah Boudjelida.
De plus, ATOZ est membre fondateur du réseau Taxand, créé en 2005. Cette alliance mondiale réunit plus de 3 000 spécialistes dans 52 pays, offrant des conseils fiscaux sur mesure aux entreprises de toutes tailles. Cette expertise internationale permet à ATOZ de répondre aux besoins complexes de sa clientèle diversifiée.
Une stratégie fondée sur des valeurs essentielles : intégration, excellence, innovation, respect, intégrité
Les différentes entités au sein du groupe ATOZ permettent d’offrir une large gamme de services adaptés aux profils des clients, aux projets et aux trajectoires de
croissance. L’ambition d’ATOZ est d’accompagner ses clients de A à Z avec une gamme complète de services d’experts, disponibles individuellement ou sous forme de solutions groupées. Au cœur de cette stratégie se trouve un modèle robuste « partner-led », une rareté dans le secteur aujourd’hui, où les associés restent profondément impliqués dans les relations clients tout au long de leur cycle de vie. ATOZ est fier d’avoir étendu son cabinet à 15 associés, augmentant ainsi la profondeur de l’expertise disponible pour les clients. Cet engagement envers l’excellence garantit aux clients un service de la plus haute qualité, tandis qu’une culture de l’innovation favorise l’amélioration continue et le développement de solutions de pointe. Le respect des clients et de leurs besoins spécifiques favorise des relations fortes et collaboratives, et un engagement sans faille envers l’intégrité sous-tend chaque interaction, garantissant la transparence et la confiance. Ensemble, ces valeurs créent un cadre global qui non seulement répond aux attentes des clients, mais les dépasse, renforçant ainsi la position d’ATOZ en tant que leader du secteur.
Mettre en avant l’esprit d’équipe
Malgré sa croissance organique impressionnante, ATOZ continue de donner la priorité au capital humain comme fondement de son modèle d’entreprise. L’entreprise se réjouit de l’expertise technique de ses membres, essentielle pour gérer des dossiers clients complexes.
Depuis 2013, ATOZ est reconnue comme l’un des meilleurs lieux de travail au Luxembourg, distinction attribuée sur la base des retours des employés dans le cadre d’une enquête menée par le Great Place to Work Institute. Le bien-être de ses employés est primordial ; ATOZ favorise une culture de reconnaissance, d’apprentissage continu et d’innovation.
Alors qu’ATOZ célèbre son 20e anniversaire, l’entreprise reste déterminée à évoluer et à améliorer ses offres, veillant à répondre aux besoins de ses clients aujourd’hui et à l’avenir.
POUR PLUS D’INFORMATIONS, SCANNEZ ICI
Immobilier
Allier durabilité et convivialité
Proposer un complexe immobilier singulier, ESG compliant et offrant de multiples services est le pari que Nextensa s’est lancé avec le site Moonar.
Contenu sponsorisé par NEXTENSA
Sur le marché de l’immobilier, en pleine reprise, la durabilité et l’ESG sont incontournables. Investisseur et promoteur, Nextensa a placé ces aspects au cœur de sa stratégie. « Nous sommes présents au Luxembourg, en Autriche et en Belgique où l’actif le plus représentatif de cette stratégie est le site de Tour & Taxis que nous avons repositionné. Nous affichons les mêmes ambitions ici. Notre portefeuille de 650 millions € d’actifs nous pousse à procéder à des arbitrages pour choisir les immeubles qui répondent à nos objectifs. Notre but est d’y réaliser des développements ESG compliant avec de hauts standards d’exigence », explique William Moulin, Head of Luxembourg Nextensa.
Revaloriser le patrimoine architectural À deux pas de l’aéroport, l’entreprise a décidé de revaloriser le site historique EBBC. Déjà propriétaire d’un des bâtiments, Nextensa est aujourd’hui en possession de cinq des six immeubles du site. « Le départ d’un important locataire nous a poussés à envisager l’avenir de ce complexe. Nous avions le choix entre le relouer en l’état, le vendre ou repositionner l’actif en ligne avec notre stratégie.
William Moulin, Head of Luxembourg Nextensa
Photo Olivier Dessy
Nous avons sélectionné cette option, notre but étant de repenser les fonctions des immeubles et de concrétiser nos engagements ESG ».
L’investisseur et promoteur a également décidé de conserver la signature architecturale pour la mettre en valeur. « Cette dernière nous a fait penser aux films de science-fiction des années 70. De par la proximité avec l’aéroport, nous avons souhaité souligner le côté lunaire. Nous avons donc opté pour le nom Moonar et le cosmonaute comme emblème, tant à l’entrée du site que dans nos communications. Nos bâtiments portent également un nom en lien avec l’espace : Astral, Boson, etc. ».
Satisfaire les exigences environnementales Pour répondre à sa stratégie ESG, Nextensa a procédé à la rénovation énergétique des cinq bâtiments, réalisée dans un site occupé à plus de 50 %. Pour relever ce défi, l’entreprise a pu compter sur l’adhésion des locataires au projet. « Nous partageons en effet les mêmes obligations. Nous n’avons perdu aucun occupant, ce qui représente notre plus grande victoire. La commercialisation est aussi un succès puisque nous sommes à un taux de remplissage de 80 %. Nous avons poussé cette rénovation au maximum en remplaçant les façades et les châssis, en isolant par l’intérieur et en intégrant de nouvelles techniques HVAC et des LED afin de répondre aux enjeux environnementaux actuels ». Le site est en cours de certification, le niveau BREEAM Excellent est visé.
Encourager les interactions
Afin de traduire les critères sociaux et de gouvernance, le site Moonar a été repensé pour s’articuler autour de l’idée d’un campus. Il propose aujourd’hui pléthore d’évènements (course Pink October en soutien de la lutte contre le cancer du sein, collecte de jouets pour la Croix Rouge pour Noël, différents afterworks dont la Xmas party avec live band, concours de babyfoot etc.) et de services aux occupants qui sont essentiellement des entreprises, à l’exception d’une crèche. « Nous voulions pallier le fait d’être excentré en déployant une importante offre de services, ce qui est particulièrement apprécié par les jeunes générations.
MOONAR EN CHIFFRES
28 000
m2 pour l’ensemble du site
6
bâtiments dont 5 appartenant à Nextensa
50 bornes de recharge en sous-sol + 1 000
parkings pour les occupants
1 300
m2 d’espaces de services
Notre souhait était de mettre à disposition les parties communes à tous les locataires. Nous avons donc repensé les halls d’entrée pour encourager les échanges entre occupants et accentuer le caractère social ».
Centre névralgique du complexe, le bâtiment A comprend non seulement un café, mais abrite également la conciergerie ainsi que l’ensemble des boites aux lettres des locataires. L’immeuble B héberge quant à lui un restaurant avec terrasse et une gaming room pour offrir des moments ludiques. Dans le futur, un espace pourrait être mis à disposition des associations et asbl. « Dans le bâtiment C, peu de changements ont été opérés en termes de services. Dans l’immeuble D en revanche, nous avons installé une salle de réunion atypique : une brainstorm room. En soussol, un espace fitness équipé d’appareils connectés et disposant aussi d’une salle dédiée aux cours collectifs devrait voir le jour au printemps. Des vestiaires offriront la possibilité aux sportifs de se changer avant leur séance ou avant de prendre la direction de la forêt voisine ».
De son côté, le bâtiment E dispose d’un rez-de-chaussée accueillant avec d’une part un espace café autonome. Muni de distributeurs de smoothie/ soupes et de produits pour le petitdéjeuner, ce dernier peut être privatisé pour des évènements d’entreprise. D’autre part, le hall abrite des « bubbles », des écrins idéaux pour les réunions informelles et les entretiens. Un espace cocooning devrait prochainement compléter cette gamme de services.
« Enfin, pour renforcer le côté convivial, les aménagements extérieurs ont été repensés. Du mobilier urbain et des terrains de pétanque sont en cours d’installation tandis que l’esplanade a été rehaussée pour faciliter l’accès aux PMR et offrir la possibilité de rejoindre directement les transports en commun », conclut William Moulin.
Alain Kinsch Fernand Ernster
Alain Kinsch est une figure majeure de l’économie luxembourgeoise. Managing partner d’EY Luxembourg de 2009 à 2020, il a marqué le secteur par son expertise et sa vision stratégique. Vice-président du Conseil d’État et président de la Bourse de Luxembourg depuis 2022, il siège aussi aux conseils de Aperam, PaypalEurope, Groupe Foyer et OCSiAl. Passionné d’aviation, il pilote des avions à ses heures perdues. Engagé dans l’éducation, la recherche et l’innovation, il incarne l’excellence et le dynamisme luxembourgeois, en affaires comme dans la société.
11 13 François
12
Mousel
Entré chez PwC en 2005 et managing partner de PwC Luxembourg depuis juillet 2023, François Mousel a commencé en audit avant de rejoindre la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) en 2009 comme conseiller senior. De retour chez PwC en 2013, il devient associé en 2015 et se distingue par son expertise en transformation stratégique et conseil. Président de la Fondation PwC, il soutient des initiatives éducatives et sociales. Il a également contribué au développement du secteur en tant que membre du jury d’examen des « réviseurs d’entreprises ».
Fernand Ernster est le directeur général des librairies Ernster, entreprise familiale fondée en 1889 par son arrière-grand-père. Diplômé en économie et en droit, il rejoint l’entreprise en 1984 et en prend la direction en 1989. Sous sa gestion, le réseau Ernster s’étend à 10 magasins et devient un acteur majeur de la culture au Luxembourg. En 2023, il est élu président de la Chambre de commerce et administrateur de l’UEL, où il défend les intérêts des entreprises luxembourgeoises. Passionné de littérature, il illustre l’alliance de la tradition et de la modernité.
À SUIVRE Une
relève ambitieuse
À travers des rôles de leadership dans des secteurs variés – finance durable, droit, technologie, formation, ou encore mobilité – ces personnalités incarnent le renouveau et l’innovation dans le tissu entrepreneurial et institutionnel du Luxembourg. Qu’ils aient fondé leurs propres entreprises, accédé à des postes de direction clé ou contribué activement à la modernisation de leurs organisations, ces leaders s’imposent comme des acteurs essentiels, tout proches d’intégrer le cercle prestigieux du Top 100 des décideurs du pays. Leur parcours illustre non seulement leur ambition, mais aussi leur capacité à relever les défis contemporains avec dynamisme et créativité.
Ce groupe symbolise une relève prometteuse, déterminée à marquer durablement l’économie et la société. Raymond Ackermann (CEO, Accumalux), Maxime Allard (Founder, Helical), Alexa Ballmann (Directrice Institut Alexa Ballmann, Viceprésidente FDA), Géraldine Becker (Becker & Associés, Membre Comité d’Audit – Croix Rouge), Paul Ernster (CFO, Ernster), Miriam Eisenmenger (CEO, Automobile Club [ACL]), Lionel & Laura Ferber (Junior Partners, Ferber), Jacques Graas (Partner, A&O Shearman), Laetitia Hamon (Head of Sustainable Finance, Luxembourg Stock Exchange), Anne Harles (Gérante, Alavita), Felix Hemmerling (Founder, Kodehyve, LOA), Mélanie de Jamblinne (Deputy director, Luxembourg Art Week), Thierry Kauffman (Partner, Elvinger Hoss Prussen), Muriel Morbé (CEO, House of Training), Emmanuelle Mousel (Partner, Arendt & Medernach), Mike Reiffers & Nicolas Speeckaert (Founders, Skeeled & All Eyes On Me), Misch Strotz (CEO, Neon Internet), Cindy Tereba (CTO, Chambre de Commerce), Astrid Wagner (Partner, Arendt & Medernach), Georges Zahlen & Gauthier Gosselin (CEO, Axiomatic)
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Jean-Marc Ueberecken
Jean-Marc Ueberecken est managing partner d’Arendt & Medernach depuis 2014, dirigeant le plus grand cabinet d’avocats du Luxembourg. Expert en droit des sociétés et fusions-acquisitions, il accompagne multinationales, institutions financières et entrepreneurs. Diplômé de l’Université catholique de Louvain et du King’s College London, il est membre du barreau luxembourgeois depuis 1998. Ancien professeur à l’Université du Luxembourg, il s’engage aussi dans la promotion de l’excellence juridique et l’innovation dans le secteur financier.
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Jacques Elvinger
Jacques Elvinger est un avocat renommé, spécialisé en droit commercial, des sociétés, bancaire et financier. Associé chez Elvinger Hoss Prussen, il dirige le département de gestion d’actifs et de fonds d’investissement. Membre du Haut Comité pour le développement de la place financière, il siège également au comité consultatif de la CSSF pour les gestionnaires de fonds. Ancien membre du conseil d’administration de l’Alfi, il enseigne à l’Université du Luxembourg. Admis au barreau en 1984, il est trilingue en anglais, français et allemand.
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Béatrice Belorgey
Béatrice Belorgey est une figure éminente du secteur bancaire luxembourgeois. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle débute sa carrière chez BNP Paribas en 1986 en tant qu’analyste crédit. Après avoir occupé divers postes au sein de la banque, elle devient en 2013 directrice de BNP Paribas Banque Privée France. En juillet 2020, elle est nommée présidente du comité exécutif de BGL BNP Paribas et responsable des entités de BNP Paribas au Luxembourg. Son parcours illustre une expertise solide et un engagement constant envers l’excellence bancaire.
17 Laurent Schonckert
Laurent Schonckert est dirigeant d’entreprises. Après des études en droit et en sciences économiques à l’Université de Nancy, il rejoint le groupe Cactus en 1984, où il occupe divers postes avant d’être nommé administrateur-directeur en 2002. Parallèlement, il a eu une carrière de footballeur, jouant pour l’Union Luxembourg de 1979 à 1992 et comptant 18 sélections en équipe nationale entre 1984 et 1987. Il a été jusqu’à mars 2024 vice-président d’Unicef Luxembourg, reflétant son engagement dans des causes caritatives.
18
Camille Fohl
Camille Fohl est une figure emblématique du secteur bancaire luxembourgeois. Diplômé en économie appliquée de l’Université catholique de Louvain, il débute sa carrière en 1980 chez Lux-Development, avant de rejoindre la Banque Générale du Luxembourg en 1987. Il occupe ensuite des postes exécutifs au sein des groupes Fortis et BNP Paribas, supervisant les activités de retail banking en Europe centrale, de l’Est et en Asie. En 2017, il est nommé président du conseil d’administration de la Spuerkeess.
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Olivier Coekelbergs
Olivier Coekelbergs est le country managing partner d’EY Luxembourg depuis juillet 2020. Avec plus de 20 ans d’expérience, il a servi des fonds de private equity et des general partners à travers le monde. Avant sa nomination actuelle, il a dirigé la pratique private equity d’EY Luxembourg et a été vice-président de la Luxembourg Private Equity & Venture Capital Association (LPEA). Diplômé en audit et comptabilité des Facultés universitaires catholiques de Mons en 1999, il est reconnu pour son expertise en évaluation d’actifs illiquides et en application des normes IFRS et US GAAP.
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Carlo Thelen
Carlo Thelen est le directeur général de la Chambre de commerce depuis janvier 2014. Titulaire d’un master en sciences économiques de l’Université catholique de Louvain, il rejoint la Chambre de commerce en 1996 en tant que conseiller économique. Il devient membre du comité de direction en 2003, puis occupe les postes de directeur des a aires économiques, directeur des a aires internationales et économiste en chef. Parallèlement, il est secrétaire général de l’Œuvre nationale de secours GrandeDuchesse Charlotte, s’engageant activement dans des initiatives sociales et culturelles.
Philippe Dupont
Philippe Dupont est un avocat reconnu, cofondateur du cabinet Arendt & Medernach. Spécialisé en droit bancaire et financier, il se concentre sur la réglementation bancaire, le financement structuré et les litiges financiers. Membre du Barreau de Luxembourg depuis 1986, il est également conciliateur et arbitre au Centre international pour le règlement des di érends relatifs aux investissements. Il enseigne le droit des valeurs mobilières à l’Université du Luxembourg et est membre du Haut Comité de la place financière.
Classement
Le top 5 féminin
Derrière Carole Muller, qui succède à Julie Becker, comme lauréate du Top 100 de Paperjam, Françoise Thoma est sur la troisième marche du podium. Trois autres femmes sont dans la partie supérieure du classement : Béatrice Belorgey, de BGL BNP Paribas, à la 16e place, Isabelle Faber, de Post, à la 30e place et Isabelle Lentz, de Munhowen, à la 31e place.
Les Européens
Luxembourg, acteur historique et incontournable de l’architecture européenne est le cœur des institutions européennes, qui contribuent à sa visibilité internationale. Parmi les tops personnalités influentes et attachées au pays :
Nadia Calviño (Présidente, Banque européenne d’investissement), Shiva Dustdar (Head of division, innovation finance advisory, Banque européenne d’investissement), Anne Calteux (Head of representation, Commission européenne), Pierre Gramegna (Directeur général, European Stability Mechanism), Kalin Anev Janse (Member of the management board & CFO, European Stability Mechanism)
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Richard Forson
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Jean-Louis Schiltz Christian Strasser
Jean-Louis Schiltz est un avocat et homme politique luxembourgeois. Il est associé principal chez Schiltz & Schiltz et professeur honoraire à l’Université du Luxembourg, spécialisé en droit des technologies et de l’innovation. De 2004 à 2009, il a été ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, ministre des Communications et ministre de la Défense dans le gouvernement de Jean-Claude Juncker. Il siège également aux conseils d’administration de RTL Group et de CLT-UFA, et est vice-président de la Fedil. S’il a tourné le dos à la politique, il reste un passionné et un bon connaisseur de technologie.
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Pit Reckinger
Pit Reckinger est un avocat reconnu, associé chez Elvinger Hoss Prussen. Spécialisé en droit bancaire, financier et des sociétés, il conseille banques, compagnies d’assurance et entreprises sur des transactions réglementaires et corporatives. Président de l’ordre des avocats du Barreau de Luxembourg jusqu’à septembre 2024, il enseigne à l’Université de Luxembourg sur le sujet de la libre prestation de services au sein de l’Union européenne. Engagé dans le secteur philanthropique, il préside la Fondation André Losch.
Richard Forson est un dirigeant d’entreprise spécialisé dans l’aviation. Il a débuté sa carrière chez South African Airways, occupant divers postes financiers de 1990 à 2003. De 2003 à 2006, il a été directeur financier du groupe Qatar Airways. En 2012, il rejoint Cargolux Airlines International en tant que vice-président exécutif et directeur financier, avant d’être nommé présidentdirecteur général par intérim la même année en remplacement de Dirk Reich. Après une période en tant que directeur financier, il est nommé CEO en août 2016, poste qu’il occupe actuellement.
Christian Strasser est une figure éminente du secteur financier. Titulaire d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université de Nancy-2, il débute sa carrière en 1994 à la Banque internationale à Luxembourg (Bil), où il occupe divers postes-clés, notamment en ressources humaines et en retail banking. En 2015, il rejoint Lalux Assurances en tant que membre de la direction, puis est nommé directeur général en janvier 2016. Depuis mars 2023, il préside l’Association des compagnies d’assurances et de réassurances (Aca), reflétant son engagement dans le développement du secteur assurantiel luxembourgeois.
Antoine Clasen
Adel Al-Saleh
Antoine Clasen est le directeur général des Caves BernardMassard, principal producteur de vins e ervescents au Luxembourg. Issu d’une famille à la tête de l’entreprise depuis 1921, il a débuté chez Pictet à Genève, puis chez PwC en corporate finance. En 2011, il rejoint le groupe Vasco/Carlsberg Importers en Belgique pour dynamiser la marque Bernard-Massard. De retour au Luxembourg en 2013, il devient directeur commercial, puis directeur général en 2016, succédant à son père Hubert. En 2022, il a été élu président de la Fédération des jeunes dirigeants pour un an.
Paul Giorgetti
Paul Giorgetti est le gérant de l’entreprise familiale Félix Giorgetti, spécialisée dans la construction générale et la promotion immobilière. Diplômé en ingénierie civile de l’École polytechnique fédérale de Zurich, il rejoint l’entreprise en 1986 aux côtés de son frère Marc. Ensemble, ils développent l’entreprise, qui emploie aujourd’hui environ 3.000 collaborateurs au Luxembourg et à l’étranger. Paul supervise les aspects opérationnels, tandis que Marc gère les fonctions économiques et financières.
Adel Al-Saleh est le directeur général de SES depuis février 2024. Avec plus de 30 ans d’expérience dans des postes de direction au sein d’entreprises leaders en informatique et télécommunications, il a précédemment été PDG de T-Systems, filiale de Deutsche Telekom, de 2018 à 2024. Avant cela, il a dirigé Northgate Information Solutions et occupé divers postes de direction chez IMS Health et IBM. Diplômé en génie électrique de l’Université de Boston et titulaire d’un MBA de l’Université Florida Atlantic, il est de nationalité américaine et britannique.
Claude Seywert
Claude Seywert est le CEO du groupe énergétique Encevo depuis 2018. Diplômé en physique de l’École polytechnique fédérale de Zurich et titulaire d’un PhD en aéronautique du California Institute of Technology, il débute sa carrière chez McKinsey & Co à Cologne. Il rejoint ensuite ArcelorMittal, où il dirige les usines à froid de Florange. En 2012, il intègre Creos Luxembourg en tant que directeur général, avant de prendre la tête d’Encevo. Depuis décembre 2021, il est également président de la Fondation des Hôpitaux Robert Schuman.
Culture et attractivité du pays
Ces leaders et créateurs, par leur travail et leur vision, renforcent l’identité culturelle du Luxembourg et contribuent à positionner le pays comme une destination incontournable sur la scène internationale, que ce soit aux rencontres de la photographie d’Arles, à la première place de « La Liste » des meilleurs restaurants du monde pour Cyril Molard, en passant par Andrea Mancini & Every Island à la Biennale de Venise.
Ainhoa Achutegui (Directrice, Abbaye de Neimënster), Clovis Degrave & Aline Bourscheid (Maison B, Chef’s Table, Hostellerie du Grünewald), Martine Feipel & Jean Bechameil (Artistes plastique), Tania Brugnoni (Directrice, MNAHA), Stephan Gehmacher (Directeur général, Philharmonie Luxembourg), Josée Kirps (Directrice, Archives nationales de Luxembourg), Tom Leick-Burns (Directeur artistique et General Manager des Théâtres de la Ville de Luxembourg), Louis Linster (Chef de Cuisine, Restaurant Léa Linster), Andrea Mancini & Every Island (Biennale de Venise 2024), Cyril Molard (Chef de cuisine, Ma Langue Sourit), Christian Mosar (Directeur, Konschthal Esch), Kevin Muhlen (Directeur, Casino), Florence Reckinger-Taddeï (Let’z Arles, membre du CA du Mudam, Présidente Amis des Musées), Alex Reding (CEO, Luxembourg Art Week), Bettina Steinbrügge (Directrice générale, Mudam), Olivier Toth (Directeur, Rockhal), Su-Mei Tse (Artiste)
30 Isabelle Faber
Isabelle Faber est une professionnelle luxembourgeoise spécialisée en communication et ressources humaines. Depuis avril 2020, elle est directrice des Ressources humaines, des Relations publiques et de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE) chez Post Luxembourg. En mars 2022, elle a rejoint le comité exécutif de Post, renforçant ainsi son rôle stratégique au sein de l’entreprise. Avant cela, elle a fondé et dirigé l’agence de communication Leitmotif de 2016 à 2020. Elle a également été conseillère et responsable de la communication à la Cour grand-ducale de 2010 à 2016. En 2021, elle a été élue présidente de l’association Women in Business, témoignant de son engagement en faveur de la promotion des femmes dans le monde professionnel.
Isabelle Lentz est une figure influente du secteur de la restauration et des boissons au Luxembourg. Diplômée de l’École hôtelière de Lausanne, elle a géré l’hôtel Le Châtelet de 2007 à 2012. En 2012, elle rejoint le groupe familial Brasserie Nationale, où elle occupe divers postes, notamment chief commercial o icer. En septembre 2023, elle est nommée CEO de Munhowen, filiale de distribution du groupe. Engagée dans la promotion de l’industrie, elle est administratrice de la Fedil depuis 2024 et membre du conseil d’administration de la Brasserie Nationale depuis 2021.
33
31 32 Isabelle Lentz François Pauly
François Pauly est un banquier de renom avec plus de 35 ans d’expérience dans le secteur financier. Diplômé de l’ESCP Europe en 1987, il débute sa carrière chez Dexia, occupant divers postes de direction au Luxembourg, en Italie et à Monaco. En 2004, il devient administrateur délégué de la banque privée Sal. Oppenheim. En 2011, il est nommé directeur du comité de direction de la Banque internationale à Luxembourg, puis président du conseil d’administration en 2014. En juin 2021, il est nommé CEO du groupe Edmond de Rothschild, jusqu’en mars 2024. Il siège aujourd’hui au conseil de surveillance d’UBP.
Robert Goeres
Robert Goeres est le directeur de Goeres Horlogerie, une entreprise familiale fondée en 1956. Après des études d’horlogerie en Suisse et aux États-Unis, il rejoint l’entreprise au début des années 1990, puis fonde sa propre société, Synchrone. En 2001, il reprend la direction de Goeres Horlogerie. Expert assermenté auprès de la Cour supérieure de justice, il est également membre élu de la Chambre de commerce depuis 2016 et vice-président de la Chambre de commerce suisse pour la Belgique et le Luxembourg.
Albert Moro
Albert Moro est un avocat luxembourgeois reconnu, associé au sein du cabinet Cli ord Chance depuis 2000. Spécialisé en droit des a aires, il conseille des entreprises sur des questions complexes de droit commercial et financier. Engagé dans la profession, il a été élu vice-bâtonnier de l’ordre des avocats du Barreau de Luxembourg en septembre 2022 et est devenu bâtonnier en septembre. Il est également membre du comité d’experts sur le droit privé européen au sein du Conseil des barreaux européens (CCBE) et cofondateur de l’Association luxembourgeoise pour l’étude du droit de la concurrence.
Jos Sales
Jos Sales est associé du groupe d’entreprises SLG depuis 1993. Cette entreprise familiale de troisième génération est active dans le transport de personnes, la mobilité et le tourisme au Luxembourg et dans la Grande Région. SLG est pionnière dans les technologies de motorisation alternatives, visant à développer des solutions innovantes et durables. Employant plus de 2.000 personnes, Jos Sales accorde une importance particulière à l’engagement social et sociétal. Il préside également Study-Help, une association soutenant des étudiants en Roumanie dans leurs études supérieures.
36 Eric Lux
Eric Lux est un homme d’a aires luxembourgeois. Diplômé de la Business School de Lausanne en 1993, il débute sa carrière comme consultant en ingénierie des processus et gestion de la qualité. En 1997, il prend la direction d’Ikodomos Holding, développant l’entreprise en un acteur majeur de l’immobilier au Luxembourg. En 2008, il cofonde avec Gerard Lopez Genii Capital, une société d’investissement et de conseil financier. Eric Lux est également connu pour son implication dans le projet Chaplin’s World en Suisse, un musée dédié à Charlie Chaplin.
Tom Wirion
Tom Wirion est le directeur général de la Chambre des métiers du Grand-Duché de Luxembourg depuis février 2014. Titulaire d’une maîtrise en droit de l’Université d’Aix-Marseille et d’un master of arts in European political and administrative studies du Collège d’Europe de Bruges, il a été avocat au Barreau de Luxembourg de 1994 à 1999. Il rejoint ensuite la Chambre des métiers en tant que conseiller juridique, puis devient directeur adjoint en 2009. Engagé dans la promotion de l’artisanat, il siège également au Conseil économique et social et au comité exécutif de l’Union des entreprises luxembourgeoises.
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38 Philippe Seyll
Philippe Seyll est un acteur-clé du secteur financier. Diplômé en ingénierie mécanique, informatique et gestion de l’Université libre de Bruxelles et de l’Institut supérieur industriel de Bruxelles, il débute sa carrière chez Swift en 1989. Il rejoint ensuite la banque Indosuez Luxembourg, puis Bank of New York à Londres. En 2005, il intègre Clearstream, où il occupe divers postes de direction, notamment CEO de Clearstream Fund Services. Il est également président du conseil d’administration de Kneip et membre du conseil de l’ABBL.
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Laurence Zenner
Laurence Zenner est une ingénieure civile des constructions diplômée de l’Université de Liège. Elle débute sa carrière en 1995 en tant qu’ingénieure R&D chez Astron Buildings. En 1999, elle rejoint les CFL, occupant divers postes, dont secrétaire générale et responsable qualité du groupe. En 2018, elle devient CEO de CFL Cargo. Depuis juillet 2023, elle est administratrice déléguée et CEO de Creos Luxembourg, ainsi que membre du comité exécutif d’Encevo. Elle est également chargée de cours associée à l’Université du Luxembourg.
40 Keith O’Donnell
Keith O’Donnell est un expert fiscal irlandais basé au Luxembourg, avec plus de 35 ans d’expérience. Il est associé fondateur et managing partner d’Atoz Tax Advisers Luxembourg, cabinet spécialisé en fiscalité internationale. Keith préside le chapitre luxembourgeois de l’International Fiscal Association (IFA) et la Commission fiscale de l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi). Il est également vice-président du comité fiscal de Digital Europe et membre du conseil consultatif institutionnel de la Banque et Caisse d’Épargne de l’État (BCEE). En outre, il siège au conseil d’administration de l’INREV et de Taxand. Diplômé en droit, il est conseiller fiscal et expert-comptable agréé en Irlande et au Luxembourg.
Leyers
43 Michèle Eisenhuth
Sa longue carrière au sein de la Banque Internationale à Luxembourg (Bil) a porté Marcel Leyers de la banque de détail vers les services aux entreprises et aux entrepreneurs, devenant responsable du corporate and institutional banking (CIB) en 2011. En 2013, il a intégré le Comité exécutif de la banque et, en mai 2019, a été nommé président du Comité exécutif (CEO). Sous sa direction, la Bil a traversé avec succès des périodes complexes, notamment la pandémie de Covid-19 et une transformation informatique majeure. En mai 2024, Marcel Leyers a quitté la direction opérationnelle pour assumer le rôle de président du CA de la Bil, succédant à Jing Li, qui est devenue vice-présidente.
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41 Georges Rassel Marcel
Georges Rassel, CEO d’Encevo de 2015 à 2022, a joué un rôle-clé dans la transition énergétique du Luxembourg. En parallèle, il est membre actif du conseil d’administration de la Fedil (Fédération des industriels luxembourgeois), où il contribue à la promotion de l’innovation et de la durabilité dans l’industrie. Ingénieur en électrotechnique, il a également dirigé Creos, la filiale d’Encevo dédiée à la distribution d’énergie. Son leadership stratégique et son engagement envers les énergies renouvelables ont marqué sa carrière.
Michèle Eisenhuth est membre du comité exécutif de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) depuis plusieurs années. Avocate de formation et experte en droit bancaire et financier, elle joue un rôle stratégique dans la supervision et l’évolution du cadre réglementaire au Luxembourg. Forte d’une carrière de plus de 20 ans dans la finance, elle contribue à renforcer la réputation du Luxembourg comme centre financier européen, en intégrant des standards internationaux de conformité et en favorisant l’innovation réglementaire.
Les fonctionnaires
Si le pays a toujours su se réinventer, il le doit au moins autant à des politiques visionnaires qu’à une administration engagée et forcément particulière compte tenu de la taille du pays et de ses ambitions.
Serge Allegrezza (Ancien Directeur, Statec – Président, Post), Sasha Baillie (CEO, Luxinnovation) (future Maréchale de la Cour grand-ducale), Bob Feidt (Conseiller économique du Premier ministre), Luc Feller (Premier Conseiller, ministère des Finances – Commissaire Gouvernement Spuerkeess), Alex Folscheid (Premier Conseiller, ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse), Nina Garcia (Directrice de la Défense, ministère des A aires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur), Mario Grotz (Director general for industry, technology and research, Ministry of Economy), Tim Kesseler (Conseiller personnel du Grand-Duc héritier), Bob Kie er (Directeur du Trésor, Secrétaire général, ministère des Finances, Président CA BGL BNP Paribas), Jens Kreisel (Recteur, Université de Luxembourg), Eva Kremer (Directrice, SNCI), Nicolas Mackel (Permanent representative of Luxembourg to the EU), JeanPaul Olinger (Managing director, Administration des contributions directes), Anne-Catherine Ries (Conseillère de direction 1re classe, SMC), Isabelle Schlesser (Directrice, Adem), Françoise Schlink (Chef de cabinet de Lex Delles, Premier conseiller de gouvernement), Michel Scholer (Chef de cabinet du Premier ministre, Premier conseiller de gouvernement), Tom Théobald (CEO, Luxembourg for Finance), Marc Wengler (Directeur général, CFL), Félicie Weycker (Président, Fonds Kirchberg), Maureen Wiwinius (Conseiller, ministère des Finances)
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Roland Kuhn
Je rey Dentzer a succédé à Marcel Leyers en mai dernier au poste de CEO de la Banque internationale de Luxembourg (Bil). En janvier 2024, il avait déjà été promu directeur général adjoint, travaillant en étroite collaboration avec Marcel Leyers, pour superviser les transformations en cours et définir le plan stratégique quinquennal. Depuis janvier 2020, il était chief of Luxembourg market & corporate and institutional banking (CIB) et membre du comité de direction, dirigeant les principales activités de la banque sur le marché domestique. Il est titulaire d’un diplôme en économie et gestion des a aires de l’Université Louis Pasteur à Strasbourg, et d’un diplôme de 3e cycle en gestion de la Surrey European Management School en Angleterre.
45 Je rey Dentzer
Yves Stein
Après avoir commencé sa carrière à la Banque Générale du Luxembourg, le nouveau président de l’ABBL a occupé les fonctions de group CEO private banking chez Fortis, puis de CEO Wealth Management pour BNP Paribas (Suisse). Entre 2018 et 2022, Yves Stein a été conseillé indépendant en stratégie et transformation d’établissements financiers, puis il a intégré Edmond de Rothschild (Europe) en tant que membre du conseil de surveillance avant d’être nommé CEO en 2019.
Roland Kuhn est l’administrateur délégué de Kuhn Construction depuis 1975, c’est la plus ancienne entreprise de construction du Luxembourg, fondée en 1897. Ancien président de la Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg de 2007 à 2017, M. Kuhn préside également la Fédération des entreprises luxembourgeoises de construction et de génie civil depuis 1997. En 2020, il a été nommé président du Conseil pour le développement économique de la construction (CDEC). M. Kuhn siège en outre dans les conseils d’administration de Luxexpo The Box, de la CroixRouge et de CapitalatWork.
47 Stéphanie Damgé
Ex-KPMG, Stéphanie Damgé est directrice de l’association Jonk Entrepreneuren Luxembourg (JEL), une organisation dédiée à la promotion de l’éducation entrepreneuriale auprès des jeunes. Sous sa direction depuis 2012, JEL a élargi son impact en introduisant des programmes innovants visant à développer les compétences entrepreneuriales des étudiants, de l’école primaire à l’université. Membre du conseil d’administration du Fonds National de la Recherche (FNR) et de la fondation Idea, elle est aussi à la tête de la House of Entrepreneurship.
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Guy Ho mann
Guy Ho mann est président du conseil d’administration de la Banque Rai eisen depuis 2016, après avoir été CEO de la banque de 2007 à 2016. Il a également présidé l’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg (ABBL) de 2018 à 2021, où il a défendu les intérêts du secteur bancaire tout en promouvant la durabilité et l’innovation financières. Avec plus de 30 ans d’expérience, il a contribué à la modernisation de Rai eisen et à l’adaptation de l’industrie bancaire luxembourgeoise aux défis numériques.
Katia Panichi Sophie Laguesse
Katia Panichi est associée et membre du comité de direction du cabinet d’avocats luxembourgeois Elvinger Hoss Prussen depuis 2006. Ses domaines d’expertise incluent le droit des sociétés, les fusions et acquisitions, les marchés de capitaux, le financement structuré et la titrisation. De 2012 à 2015, elle a dirigé les opérations asiatiques du cabinet depuis le bureau de Hong Kong. En septembre 2022, elle a été nommée au comité de direction, aux côtés de Sophie Laguesse et sous la direction de Manou Hoss. Katia est également membre du comité exécutif de la LPEA. Elle est titulaire d’un LLM en droit international des a aires du King’s College London et d’une maîtrise en droit des a aires internationales de l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Cli Konsbruck
Cli Konsbruck est directeur général de Post Telecom, une division-clé de Post Luxembourg, depuis 2016. À ce poste, il supervise la transformation stratégique du service postal, intégrant des solutions digitales et logistiques innovantes pour répondre aux défis du commerce électronique et des nouvelles attentes des clients. Avec une formation en gestion et une carrière riche en responsabilités au sein de Post, il est reconnu pour son leadership axé sur la modernisation et l’e icacité opérationnelle.
#Tech100
Sophie Laguesse est partner et membre du Management Board du cabinet d’avocats Elvinger Hoss Prussen, l’un des principaux cabinets de conseil juridique au Luxembourg. Experte en droit des sociétés et en fiscalité internationale, elle accompagne des clients institutionnels dans la structuration de transactions complexes et la conformité réglementaire. Avec une carrière dédiée à l’excellence juridique, elle joue un rôle-clé dans le développement stratégique du cabinet et le renforcement de sa réputation internationale.
Les régulateurs
Gardiens de la transparence, de l’équité et de la sécurité dans des secteurs stratégiques tels que la finance, les télécommunications, l’énergie, ou encore la protection des données, ils garantissent que les règles établies sont respectées, protègent les consommateurs, assurent une concurrence équitable entre les acteurs économiques et veillent à la stabilité des systèmes qu’ils supervisent.
Pierre Barthelmé (Président, Collège de l’Autorité de la concurrence), Cindy Bauwens (Directrice, Alia), Thierry Flamand (Directeur général, Commissariat aux assurances), Tine A. Larsen (Présidente, Commission nationale pour la protection des données), Claude Marx (Directeur général, CSSF), Luc Tapella (Directeur, Institut luxembourgeois de régulation)
F o l l
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T h e e t s A s
L u x e m b o u r g C a p i t a l M a r k s o c i a t i o n
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c o m n g g r o
c m u n i t y . D e d i c a t e d t o f o s t e r i n g o w t h a n d
L u x x p e r t s
C M A c o n n e c t s i n d u s t r y e p e r t s , i n s t i t u
r e g u l a t o r y b o d i e s , p r o m o t i n g L u e m b o u r g a s
h u b f o r c a p i t a l m a r k e t s i n E u r o p e .
r e g u x e m b o h u b .
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T h r o u g h i t s w o r k i n g g r o u p s a n d e v e n t s , L u x C M A c h a m p i o n s
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b e s t p r a c t i c e s , r e g u l a t o r y i n s i g h t s , a n d s u s t a i n a b l e f i n a n c e
b e s s , a n d e
i n i t t s t o a
i n i t i a t i v e s , u s i n g m e m b e r s i n s i g h t s t o a d a p t t o t h e m a r k e t ’ s
e v o n c i a l l
e v o l u t i o n i n a n e v e r - c a n g i n g f i n a l a n d s c a p e .
W i t a n d k n o l e d g e s h a r i n g
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C M A p l a y s a p i v o t a l r o l e i n s t r e n g t h e n i n g L u x e m b o u r g ’ s
r a t e g i c p o s i t i o n w i t h i n g l o b a l c a p i t a l m a r k e t s .
B E C O M E A M E M B E R ?
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c o m m o n i n e r e s t s o f a l l
N N O V A T I O N
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L u x e m b o u r g ’ s c a p i t a l m a r k e t s ,
s t a k e h o l d e r s o f t h e
p r i m a r y c a p i t a l m a r k e t s
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52
Gilles Feith
Gilles Feith est, depuis 2020, CEO de Luxair, où il dirige les opérations stratégiques de la compagnie aérienne nationale luxembourgeoise. Précédemment, il a occupé le poste de chef de cabinet du ministère de la Défense et de directeur général au sein du Centre des Technologies de l’Information de l’État (CTIE). Ingénieur de formation, il est reconnu pour ses compétences en gestion de projets complexes et en transformation organisationnelle, ayant modernisé plusieurs entités publiques avant de rejoindre Luxair.
Les référents
Ils incarnent des référents dans leurs domaines respectifs, dont l’histoire et les réalisations ont marqué le Luxembourg et, souvent, bien audelà. Ces leaders sont les piliers de la transformation luxembourgeoise, ayant non seulement contribué à la prospérité économique, mais aussi inspiré les générations futures à poursuivre leur œuvre. Leur héritage est un rappel du potentiel du pays.
Charles-Louis Ackermann (Président CA, Accumalux), MarieJeanne Chèvremont-Lorenzini (Independent Director), Hubert Clasen (Président, Caves BernardMassard), Hugues Delcourt (Président, Maison Moderne), Robert Dennewald (Président du CA de Contern), Yves Elsen (Président, Université de Luxembourg), René Elvinger (Chairman, Cebi Group), Pierre Kihn (ancien CEO, O ice Freylinger), Bob Kneip (Président, Kneip Management), Claude Kremer (Founding partner, Arendt & Medernach), Jacques Lanners (Administrateur indépendant Board member, Ceratizit), Georges M. Lentz Jr. (Administrateur-délégué, Brasserie Nationale [Bo erding]), Paul Mousel (Founding partner, Arendt & Medernach), André Prüm (Professor in law, Université de Luxembourg), Guy Rollinger (Fondateur, Groupe Guy Rollinger), Jean-Jacques Rommes (Président du conseil scientifique, Fondation Idea), Raymond Schadeck (Administrateur indépendant, Chairman for Unature, Board member for Lunex, Board member for World Society for Forests and Parks for Public Health), Thomas Seale (Independant director, Seale Advisory), Georges Schmit (Administrateur de diverses sociétés), Jean-Claude Schmitz (Président du comité de direction, Rotarex), Jacquot Schwertzer (Vice-chairman, Luxempart), Marc Solvi (CEO de Paul Wurth, Président de Ingénieurs et Scientifiques du Luxembourg), François Tesch (Administrateur délégué, Foyer Finance), Carlo Thill (Chairman, Cardi Lux Vie), Denise Voss (Chairwoman, LuxFlag)
53
Jean-Marc Goy
Jean-Marc Goy est président de l’Association of the Luxembourg Fund Industry (Alfi), une organisation qui promeut le développement de l’industrie des fonds d’investissement au Luxembourg. Ancien conseiller principal pendant 20 ans à la CSSF, il apporte une expertise approfondie en droit financier et en réglementation. En tant que président de l’Alfi, il est au cœur des initiatives visant à renforcer l’attractivité du Luxembourg en tant que centre d’excellence pour les fonds d’investissement.
54 Jean Muller
Diplômé de HEC Lausanne, Jean Muller est directeur général des Moulins de Kleinbettingen, une entreprise familiale historique et leader dans la production de farines au Luxembourg. Sous sa direction, les Moulins de Kleinbettingen ont renforcé leur position en intégrant des innovations technologiques pour améliorer la qualité et la traçabilité de leurs produits. Visionnaire, Jean Muller œuvre pour la durabilité et le développement de circuits courts, contribuant à une agriculture locale et responsable.
55 Xavier Buck
Xavier Buck est président et cofondateur de EuroDNS, une société spécialisée dans la gestion des noms de domaine et les services DNS. Il a également participé à la création de Datacenter Luxembourg et d’autres entreprises technologiques au Luxembourg, consolidant leur rôle dans les services internet et cloud comme EmailTree. Actuellement, il concentre ses e orts sur le développement de solutions numériques performantes et sécurisées.
#Tech100
Classement
Un top 100 renouvelé
Le top 100 a été bien chahuté par le jury, cette année, puisque 42 des 100 personnalités dans cette liste n’y étaient pas il y a deux ans. Certains avaient déjà été salués auparavant. Il y a exactement 17 nouvelles femmes, emmenées par Isabelle Faber (Post) et 25 nouveaux hommes, le premier entrant étant le managing partner d’Arendt & Medernach, Jean-Marc Ueberecken.
56
Katia Gauzès
Katia Gauzès est managing partner de Cli ord Chance, l’un des cabinets juridiques internationaux les plus influents du pays. Avocate spécialisée en droit des sociétés et des fusions-acquisitions, elle conseille des institutions financières et des entreprises multinationales sur des transactions complexes. Membre de plusieurs organisations professionnelles, elle contribue activement à l’évolution du cadre juridique luxembourgeois.
57
Tom Oberweis
Tom Oberweis est président de la Chambre des métiers du Luxembourg depuis 2013. Il y défend les intérêts des artisans et promeut l’innovation dans le secteur. Par ailleurs, il est le dirigeant de la Pâtisserie Oberweis, une entreprise familiale renommée spécialisée dans la haute pâtisserie et les services traiteur. La Maison Oberweis, aujourd’hui accompagnée par la troisième génération, a célébré son 60e anniversaire cette année.
59
Fernand Heinisch
Fernand Heinisch est associégérant chez Voyages Emile Weber, une entreprise familiale luxembourgeoise spécialisée dans le transport de personnes et le tourisme. Il a rejoint l’entreprise en 1986, occupant divers postes jusqu’en 2007, année où il est devenu associé-gérant. Il est responsable des domaines du tourisme et des aspects commerciaux. Depuis 2010, il préside également l’Union luxembourgeoise des agences de voyages (Ulav).
58
Nico Arend
Nico Arend est administrateur délégué de la société Arend & Fischbach, une entreprise luxembourgeoise spécialisée dans les installations techniques et électriques. Sous sa direction, l’entreprise a développé des solutions innovantes dans les domaines de l’énergie et des infrastructures durables. Actif dans le secteur industriel, il est également impliqué dans des initiatives visant à promouvoir la durabilité et l’innovation technologique au Luxembourg.
#UnusualSuspects
60
Georges Eischen
Georges Eischen est associégérant de La Provençale, une entreprise familiale spécialisée dans la distribution alimentaire en gros. Après avoir obtenu un bachelor of Business Administration en comportement organisationnel et marketing à la Miami University en 1993, il rejoint La Provençale la même année. Depuis décembre 2012, il codirige l’entreprise aux côtés de Jo Studer et Je Arendt, supervisant une équipe de 1.700 employés et assurant la livraison quotidienne de 35.000 articles dans la Grande Région. En juillet 2022, il est élu président de la Fédération luxembourgeoise de l’alimentation et de la distribution (FLAD).
Presse
Évolutions technologiques, transformations des habitudes de consommation et pression croissante sur les modèles économiques traditionnels reconfigurent l’écosystème de la presse au Luxembourg, où la pluralité garantit que le débat soit nourri d’opinions di érentes. Acteurs traditionnels, pure players, radios et télévision s’y côtoient, s’y rencontrent et partagent leurs visions.
François Aulner (Journaliste, RTL), Armand Back (Rédacteur en chef, Tageblatt), Christoph Bumb (Founder & editor in chief, Reporter.lu), Jean-Claude Franck (Rédacteur en chef, Radio 100,7), Annick Goerens (Journaliste, RTL), Roy Grotz (Chef de l’Information, RTL Radio), Luc Laboulle (Rédacteur, d’Lëtzebuerger Land), Caroline Mart (Rédactrice en chef adjointe, RTL Télé Lëtzebuerg), Luc Marteling (Directeur de l’information, RTL), Maurice Molitor (Journaliste, 100.7), Jean-Lou Siweck (CEO, Radio 100,7), Véronique Poujol (Journaliste, Reporter.lu), Michèle Sinner (Journaliste, RTL), Bernard Thomas (Journaliste, d’Lëtzebuerger Land)
Registration duties for real estate acquisitions
Luxembourg’s Finance Minister proposed the reduction by 50% of the taxable basis for registration duties applicable to real estate acquisitions between 1st October 2024 and 30th June 2025.
On 9th October 2024, Luxembourg’s Finance Minister submitted the draft 2025 budget law to the Luxembourg Parliament. The main tax measure is the reduction by 50% of the taxable basis for registration and transcription duties applicable to real estate acquisitions between 1st October 2024 and 30th June 2025.
The key features of the measure are:
• The registration and transcription duties rates remain untouched, but the tax base is reduced by 50%.
• The notarial deed must have been signed between 1st October 2024 and 30th June 2025.
• The real estate asset must be acquired either to be used as main residence of the buyer or to be rented as housing.
• The rental for housing purposes or the use as main residence must take place within 2 years of the acquisition. The delay is extended to 4 years where the construction is not finished upon acquisition.
• Minimum rental or occupation period is of 2 years to retain these benefits.
• The reduction must be requested in the notarial deed. Where the notarial deed has been signed between the 1st October and the entry into force of the law, a written request must be addressed to the tax authorities and a written commitment to meet the requirements must be signed in presence of the tax officer.
• Other tax credits already available against real estate registration duties will remain applicable and apply cumulatively.
The draft budget law also foresees an increase of the maximum amount of the CO 2 tax credit applicable to self-employed, employees and pensioners from 168 to 192 euros.
Through this draft budget law, the government continues the implementation of its 2023-2028 program which already translated earlier this year into specific tax measures for the real estate sector and tax cuts for companies as well as individuals.
Scan the QR code for more info.
Left to right: Ali Ganfoud, Senior Counsel, Gaëlle Felly, Daniel Riedel and Pol Mellina, Partners in the BSP Tax Department.
Les conquérants
Les Luxembourgeois qui ont réussi à bâtir des carrières internationales incarnent l’ouverture et l’ambition d’un pays petit par sa taille, mais grand par son influence. Ces figures, comme Jean-Marc Gales (CEO de Wrightbus), Mike Krack (Team leader Aston Martin), ou encore Philippe Schaus (Chairman & CEO Moët Hennessy), illustrent une expertise luxembourgeoise qui s’exporte dans des secteurs variés tels que l’automobile, le sport automobile, le luxe, ou encore l’immobilier, comme François Trausch qui a mis son expertise dans le domaine de l’immobilier, combinée à une vision stratégique à l’échelle mondiale au service de géants tels que GE Capital Real Estate et Allianz Real Estate, où il a piloté des portefeuilles immobiliers complexes dans des marchés diversifiés. D’un autre côté, des artistes comme Vicky Krieps démontrent la capacité du Luxembourg à produire des talents culturels capables de briller sur les scènes cinématographiques internationales. Enfin, des icônes comme Jean-Claude Biver mettent en lumière la créativité et l’audace luxembourgeoises dans des industries aussi compétitives que l’horlogerie de luxe.
61 Marie-Hélène Massard
Marie-Hélène Massard est une dirigeante spécialisée dans le secteur de l’assurance. Diplômée de l’École nationale de la statistique et de l’analyse de l’Information (ENSAI) et d’un DESS en systèmes d’information et contrôle de gestion de l’Institut de gestion de Rennes, elle commence sa carrière chez Axa en 1996. Après des postes en France, elle rejoint en 2008 le comité exécutif d’Axa Pologne, dirigeant le marketing pour l’Europe centrale et de l’Est, puis les marchés particuliers et PME. En 2012, elle devient directrice générale d’Axa Luxembourg, puis CEO d’Axa Wealth Europe en 2016. De 2016 à 2018, elle préside l’Aca. Après un passage chez Axa Banque France, elle rejoint le Groupe Foyer en mai 2024 comme directrice générale adjointe, succédant progressivement à Marc Lauer. Active dans des associations professionnelles, elle est membre de la CFCI et de la FFCEL.
62 Nicki Kayser
Nicki Kayser est l’associé-gérant du bureau luxembourgeois de Linklaters LLP depuis le 1er mai 2022, succédant à Patrick Geortay. Il a rejoint le cabinet en 1997 et a été nommé associé en avril 2006. Spécialisé en marchés de capitaux et en droit bancaire, il conseille sur des opérations de financement, y compris les émissions de titres de créance, les produits dérivés et les financements structurés. Membre du conseil d’administration de l’Association luxembourgeoise des juristes de droit bancaire (ALJB), il siège également au comité des marchés de capitaux de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF).
63
John Psaila
John Psaila est l’associé-gérant de Deloitte Luxembourg depuis 2018. Il a débuté sa carrière chez Deloitte en 1995 en tant que junior, puis a rejoint le bureau luxembourgeois en 2001. Promu associé en 2008, il a intégré le comité exécutif en 2015 en tant que responsable de la réputation et des risques. Réélu en 2021 pour un second mandat de quatre ans, il supervise une équipe de 2.300 professionnels. Originaire de Malte, il est membre de l’Association of Chartered Certified Accountants (ACCA) et du Luxembourg Institute of Auditors.
65
Gilles Dusemon
Gilles Dusemon est associé chez Arendt & Medernach, où il se spécialise dans les fonds d’investissement alternatifs, notamment en private equity et infrastructure. Avocat au Barreau de Luxembourg depuis 1997, il est coprésident du groupe de travail Private Equity et Venture Capital de l’Alfi et membre fondateur de la LPEA. Il siège également au comité juridique d’Invest Europe. Actif dans la structuration de fonds transfrontaliers, il joue un rôle-clé dans le développement du secteur au Luxembourg.
64 66
Nasir Zubairi
Nasir Zubairi est CEO de la Luxembourg House of Financial Technology (Lhoft) depuis 2016. Avec plus de 27 ans d’expérience dans les services financiers, il a travaillé chez ICAP, HSBC et RBS avant de se tourner vers la fintech en 2011. Diplômé de la London School of Economics, il a fondé plusieurs start-up dans les paiements et les prêts. Membre des conseils de la British Chamber of Commerce et de la British Luxembourg Society, il a été fait o icier de l’ordre de Mérite du Luxembourg en 2022.
#Tech100
Classement
Une présence féminine renforcée
Avec 22 femmes contre 17 dans le classement précédent, le jury s’est inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs.
John Penning
John Penning est directeur général de Luxempart depuis 2020, après avoir rejoint l’entreprise en 2017. Il siège aux conseils d’administration de Foyer Finance, Foyer SA et Atenor. Cofondateur en 2009 de Saphir Capital Partners, il a précédemment travaillé comme senior manager en finance d’entreprise chez Deloitte Luxembourg. Diplômé en sciences politiques de l’Université libre de Bruxelles, il détient un MBA conjoint des Universités d’Otago et de Caroline du Nord.
#UnusualSuspects #PaperjamFinance
67
Max Leesch
Max Leesch est président et administrateur délégué de Cactus, la chaîne de supermarchés. Il a succédé à son père, Paul Leesch, en 2001, poursuivant l’expansion de l’entreprise. Sous sa direction, Cactus a diversifié ses formats de magasins, notamment avec l’introduction des Cactus Shoppi en 2008. En 2023, l’entreprise a annoncé un partenariat avec les CFL, aboutissant à l’ouverture du premier magasin CFL Cactus Shoppi à la gare centrale de Luxembourg.
68 Octavie Dexant
Octavie Dexant est une dirigeante française spécialisée dans le secteur de l’assurance. Diplômée de Sciences-Po Paris en finance et stratégie, elle commence sa carrière chez PwC France avant de rejoindre Allianz France. En 2010, elle intègre Axa, occupant divers postes stratégiques, dont ceux de directrice des projets spéciaux chez Axa Partners et directrice générale adjointe du partenariat global entre Axa et ING. En janvier 2022, elle devient directrice générale d’Axa Luxembourg et d’Axa Wealth Europe. Vice-présidente de l’Aca depuis juin 2022, elle est aussi membre active de la Sécurité Routière Luxembourg et de l’IMS.
69
Serge Weyland
Serge Weyland est directeur général de l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi) depuis janvier 2024. Avec plus de 25 ans d’expérience, il a été CEO d’Edmond de Rothschild Asset Management (Luxembourg) de 2017 à 2023 et responsable des institutions financières à la Bil de 2014 à 2017. Il a également dirigé la couverture régionale pour Caceis Bank Luxembourg de 2010 à 2014. Expert en fonds d’investissement, il copréside le Digital Forum de l’Alfi.
Santé
Comme le rappelait encore la Chambre de commerce dans son avis sur le budget 2025, le Luxembourg va devoir faire face au vieillissement de la population et à des besoins croissants en soin de santé à assez court terme. Les patrons des hôpitaux et des laboratoires vont avoir un rôle central à jouer.
Dr. Marc Berna (Directeur général, Groupe Hôpitaux Robert Schuman), Dr. Jean-Luc Dourson (CEO, Bionext), Dr. Martine Goergen (Directrice générale, Centre hospitalier de Luxembourg), Dr. René Metz (Directeur général, Centre hospitalier Emile Mayrisch), Prof. Dr. Ulf Nehrbass (CEO, Luxembourg Institute of Health [LIH]), Dr. Stéphane Tholl (CEO, Laboratoires réunis Luxembourg), Dr. Philippe Turk (Président, Fédération des hôpitaux luxembourgeois), Dr. Paul Wirtgen (Directeur général, CHDN)
70 Francesca Prym
Francesca Prym est CEO et membre du conseil d’administration d’UBS Asset Management (Europe) depuis février 2019. Elle a rejoint UBS en 2016 comme directrice de la conformité et des risques opérationnels. Avant cela, elle a été responsable des risques chez MDO Services (de 2008 à 2013) et directrice générale de SMBC Nikko Investment Fund Management (de 2013 à 2016). Elle siège également au conseil d’administration de l’Alfi, contribuant activement à la régulation et au développement des fonds.
71 Patrick Hansen
Patrick Hansen est CEO de Luxaviation, l’un des leaders mondiaux de l’aviation privée, qu’il a fondé en 2008. Sous sa direction, l’entreprise gère une flotte de plus de 250 avions et exploite 24 terminaux VIP, employant 1.300 personnes. Diplômé de l’ICHEC Bruxelles et titulaire d’un MBA en finance de l’Université McGill, il a débuté sa carrière dans la banque à Londres et Moscou avant de lancer plusieurs entreprises. Patrick Hansen est également cofondateur de Saphir Capital Partners et Edison Capital Partners.
72 Luc Rodesch
Luc Rodesch est un banquier spécialisé dans la gestion de patrimoine. Diplômé en sciences économiques appliquées de l’Université de Louvain, il débute en 1990 à la Banque Générale du Luxembourg comme analyste financier. En 2000, il est nommé directeur du département de la banque privée. Depuis 2005, il est membre du comité exécutif de la Banque de Luxembourg, chargé de la banque privée pour tous les marchés. Entre 2010 et 2015, il préside le Private Banking Group Luxembourg au sein de l’ABBL. Expert reconnu, il promeut une approche patrimoniale durable et sur mesure, répondant aux exigences croissantes des clients internationaux.
73
Frank Rückbrodt
Frank Rückbrodt est le chief executive o icer (CEO) de Deutsche Bank Luxembourg depuis janvier 2021. Il a rejoint Deutsche Bank en 1999, occupant divers postes de direction, notamment en tant que chief operating o icer (COO) pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Il a également siégé aux conseils d’administration de Deutsche Bank en Espagne et en Italie. En 2023, sous sa direction, Deutsche Bank Luxembourg a enregistré une augmentation de 56 % de son bénéfice net, atteignant 291 millions d’euros.
74
David Capocci
David Capocci est managing partner de KPMG Luxembourg depuis octobre 2020, réélu en janvier 2024 pour un second mandat. Expert en private equity et immobilier avec plus de 20 ans d’expérience, il a dirigé le secteur des investissements alternatifs au sein de KPMG. Sous sa direction, la firme a renforcé sa position sur le marché luxembourgeois. Titulaire d’un MBA de l’Université d’Édimbourg et de l’ENPC, il est actif dans des organisations comme l’Alfi et la Luxembourg-American Chamber of Commerce.
75
Claude Wagner
Claude Wagner est directeur général de Batipro Matériaux, leader au Luxembourg dans la distribution de matériaux de construction, qu’il a fondé en 1992. Sous sa direction, l’entreprise s’est étendue à la Belgique avec l’acquisition de Kroell en 2013 et a repris la chaîne Bâtiself, préservant 170 emplois. En 2016, il a été nommé Entrepreneur de l’année par EY Luxembourg. En parallèle, il a diversifié ses activités avec des investissements dans la distribution d’articles de sport, notamment Citabel et Intersport.
76 Stéphanie Jauquet
Stéphanie Jauquet est une entrepreneuse belge établie au Luxembourg depuis plus de 25 ans. Après des études en gestion hôtelière, elle débute comme responsable de salle au restaurant La Fourchette à droite, puis dirige le Wengé pendant dix ans. En 2008, elle ouvre son propre établissement, Um Plateau. En 2014, elle lance la chaîne de traiteurs Cocottes, qui compte aujourd’hui 16 boutiques et 260 employés. En 2019, elle est élue Business Woman of the Year par la Bil. En 2023, elle inaugure G.A.N.G., un espace de restauration à la Belle Étoile. Cette année, elle a terminé un mandat de cinq ans au conseil d’administration de la Fondation Sommer, dédiée à l’éveil culturel des jeunes.
#FemaleFounders
Lapo Civiletti
Lapo Civiletti est le CEO du groupe Ferrero depuis le 1er septembre 2017, devenant ainsi le premier dirigeant externe à la famille fondatrice. Avant cette nomination, il a dirigé les opérations de Ferrero en Europe centrale et orientale. Sous sa direction, Ferrero a poursuivi son expansion mondiale, notamment par l’acquisition de la division confiserie de Nestlé aux États-Unis en 2018. Diplômé de l’Université Bocconi de Milan, M. Civiletti apporte une expertise significative en gestion et en stratégie internationale.
Stéphane Pesch
Stéphane Pesch est le CEO de la Luxembourg Private Equity & Venture Capital Association (LPEA) depuis le 1er septembre 2020. Il a rejoint la LPEA en octobre 2019 en tant que directeur de la Stratégie, après 14 ans d’expérience dans le développement commercial et les ventes au sein du centre financier luxembourgeois, notamment dans des entreprises de services en private equity. Sous sa direction, la LPEA a atteint 500 membres en octobre 2023, reflétant une croissance significative de l’association.
Emanuele Vignoli
Emanuele Vignoli est le CEO de HSBC au Luxembourg depuis mars 2022. Il a rejoint HSBC en 2005 et a occupé divers postes, notamment celui de directeur général et responsable régional de la gestion mondiale des liquidités et du cash management pour le Royaume-Uni et l’Europe internationale. Avant HSBC, il a travaillé chez ABN AMRO et Citibank dans les domaines de la banque transactionnelle, de la stratégie et de la gestion du changement. Sous sa direction, HSBC Luxembourg continue de renforcer ses services en banque privée, gestion d’actifs et services de titres.
80
Amal Choury
Amal Choury est la fondatrice et directrice générale d’e-Kenz, société de conseil en informatique spécialisée dans les solutions SAP et les services cloud fondée en 2008. Consultante SAP, puis dans les filiales espagnoles du groupe Dyckerho à partir de 2000. Elle devient en 2003 responsable du département Informatique du Groupe Ciments Luxembourgeois, avant d’assumer le rôle de CIO chez Eurobéton en 2006. En juillet 2023, Amal Choury est nommée présidente d’ICT Luxembourg, la confédération représentant le secteur des technologies de l’information et de la communication au Grand-Duché. #Tech100
81
Frédéric Surdon
Frédéric Surdon est le directeur général et administrateur délégué de Société Générale Luxembourg depuis le 19 octobre 2023. Il a rejoint le groupe Société Générale en 1995, occupant divers postes, notamment responsable mondial des financements d’actifs jusqu’en août 2023. Membre du conseil d’administration de Société Générale Luxembourg depuis 2019, il est titulaire d’un MBA de l’Essec et d’un diplôme d’ingénieur en génie civil de l’ESTP.
82
Philipp von Restor est le CEO de l’Institut luxembourgeois des administrateurs (ILA) depuis le 1er mars 2023. Avant cette nomination, il a occupé le poste de directeur général adjoint chez Luxembourg for Finance pendant près de quatre ans. Il siège également aux conseils d’administration de la Luxembourg Sustainable Finance Initiative et de l’agence de labellisation des fonds LuxFlag. Auparavant, il a été conseiller du comité de direction, responsable de la communication et secrétaire du conseil d’administration de l’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg (ABBL).
83 Philipp von Restor
Corinne Lamesch
84
Tatiana Fabeck
Sustainable impact
Corinne Lamesch est la directrice générale adjointe et conseillère juridique principale (general counsel) de l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi) depuis le 16 septembre 2024. Elle possède plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie des fonds au Luxembourg. Après avoir débuté sa carrière en 1998 en tant qu’avocate chez A&O Shearman et Cli ord Chance, elle a rejoint Fidelity International en 2008, où elle a été nommée responsable du Luxembourg en 2017. Membre du conseil d’administration de l’Alfi depuis 2017, elle en a été la présidente de juin 2019 à juin 2023.
Tatiana Fabeck est une architecte reconnue pour ses contributions significatives à l’architecture contemporaine au Luxembourg. Diplômée de l’École spéciale d’architecture de Paris en 1994, elle fonde son propre cabinet, Fabeck Architectes, en 1996. Parmi ses réalisations notables figurent la Maison des sciences humaines à Belval et le projet « Vivre sans voiture » à Luxembourg, qui a remporté le premier prix en 2011. En 2020, elle a été nominée pour le prix Mies van der Rohe, une distinction européenne prestigieuse en architecture. Tatiana Fabeck est également active dans des associations professionnelles, ayant été vice-présidente du Luxembourg Center for Architecture (Luca) de 2013 à 2019 et présidente de la Fondation Valentiny depuis 2014.
#FemaleFounders
Fondations, ONG, acteurs discrets, mais engagés au service de la cohésion de la société, de la durabilité, de l’égalité hommesfemmes ou du développement de l’écosystème d’innovation, ils ont en commun une énergie à nulle autre pareille.
Marina Andrieu (Managing director, Wide), Nicoletta Centofanti (CEO, Luxembourg Sustainable Finance Initiative), Romain Poulles (Administrateur délégué, PRO Group), René Closter (Fondateur et Président, Luxembourg Air Rescue), Patrick De la Hamette (Fondateur, Digital Inclusion), Pierre Delandmeter (Président du CA, Handicap International), Isabelle Delas (CEO, LuxFlag), Marc Elvinger (Président, Friendship International Luxembourg), Sophie Glesener (Directrice, SOS Village d’Enfants), Tonika Hirdman (Directrice générale, Fondation de Luxembourg), Philippe Linster (CEO, House of Start-Ups), Emile Lutgen (Director, L’œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte), Claudia Monti (Présidente, HUT), Hedda Pahlson-Moller (Co-Founder de Tiime et Board member deToniic), Daniela Ragni (Directrice, André Losch Fondation), Michel Simonis (Directeur général, Croix Rouge), Sandra Visscher (Executive director, Unicef Luxembourg)
Embracing Generative AI at Ashurst
In the ever-evolving landscape of legal services, few technologies have sparked as much excitement and potential as generative AI (‘GenAI’).
This innovative technology promises to revolutionise the way lawyers work. However, it’s important to recognise that GenAI is not a one-size-fits-all solution, nor a magic-bullet. It is designed to support lawyers, not replace them, with the human element and final assessment remaining integral to law firm work and client relationships.
TRANSFORMING WORKFLOWS
Global law firm Ashurst has been proactive yet balanced in integrating GenAI, understanding that clients still expect a high-touch, relationship-led approach. Earlier this year, Ashurst conducted extensive trials of three different GenAI platforms. These trials involved over 400 people across 23 offices in 14 countries, evaluating the potential value and impact of GenAI in a legal context. The outcomes of these trials were detailed in
Ashurst’s VoxPopulAI report and guided the firm’s decision to partner with Harvey, a leading provider of AI solutions for legal and professional services. These integrations have had a profound impact on various aspects of Ashurst’s work. Tasks such as document translation, review, preparation of executive summaries, certain aspects of legal due diligence, drafting of signing or closing check lists, newsletters, market research, and other routine tasks have become much more time-efficient for our lawyers, freeing up lawyer time to focus on the highest-value work and ultimately delivering enhanced client experiences. Advanced AI-based technologies play a supporting role in the drafting, review, translation of documents, while all complex analysis, interpretation and decision-making processes remain in the hands of the lawyers.
SUCCESS IN LUXEMBOURG
The benefits are seen clearly by Partners in Ashurst’s Luxembourg office. Not only has AI been successful for routine legal tasks, but Harvey has also enabled the provision of more tailored analysis in formats that best suit clients’ needs. These efficiencies have been transformative, not only from a cost and time efficiency perspective, but also from an improved client experience.
Ashurst remains committed to maintaining the highest ethical standards. With the appropriate safeguards in place and always under strict human supervision, Ashurst ensures that the use of AI does not compromise the quality-of-service delivery. Instead, it continues to enhance customised solutions for its clients.
Jerry Grbic
Jerry Grbic est le CEO de l’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg (ABBL) depuis le 1er avril 2022. Avant cette nomination, il a dirigé Fortuna Banque en tant que CEO à partir de 2015. Sa carrière bancaire a débuté en 1996 à la Banque internationale à Luxembourg (Bil), où il a occupé divers postes, notamment dans l’analyse de crédit et le développement commercial. En 2008, il a rejoint Banque Degroof Luxembourg pour développer le marché local.
Mark Tluszcz
Mark Tluszcz, né en 1966, est cofondateur et CEO de Mangrove Capital Partners, société de capital-risque créée en 2000. Sous sa direction, Mangrove a investi dans plus de 120 entreprises, dont Skype et Wix.com, générant des retours exceptionnels. Mark est président de Wix. com depuis 2016 et siège aux conseils de plusieurs entreprises technologiques. Avant Mangrove, il a passé dix ans chez Arthur Andersen. Diplômé de l’Eckerd College, il est reconnu pour son approche audacieuse en investissement.
Ferd Feidt
Ferd Feidt est le directeur général de Bétons Feidt. Architecte diplômé de l’Institut supérieur d’architecture de la communauté française (ISACF)-La Cambre, il a débuté sa carrière en tant qu’architecte indépendant de 1994 à 1996. Il a ensuite rejoint Bétons Feidt en 1996 en tant que directeur, avant de devenir CEO en 2003. L’entreprise a renforcé sa présence avec 14 sites répartis dans trois pays. Ferd Feidt est également administrateur de Carrières Feidt et de Recyfe, reflétant son engagement dans le secteur de la construction et du recyclage.
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Marianne Welter
Marianne Welter est directrice générale d’Arthur Welter Transports, une entreprise familiale fondée en 1962. Après un apprentissage en transport en Allemagne de 1986 à 1989, elle rejoint l’entreprise, où elle assume diverses responsabilités, notamment au sein du service A rètement et Logistique. Sous sa direction, l’entreprise a étendu ses activités à l’international, employant environ 770 personnes et exploitant une flotte de 800 véhicules. Marianne Welter est également présidente du Groupement Transports de la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC).
Classement
Les hashtags émergents
Dans le top 100, on retrouve trois #FemaleFounders, six #UnusualSuspect, un #NextGen, trois #PaperjamFinance, #Tech100, issus de nos autres classements.
Powering your business strategy
Our multidisciplinary teams are strategically located across the world, enabling us to advise our clients wherever they do business. Whether investing, funding, or defending, we explore every angle to establish the best course of action, delivering exceptional advice through our global network of top-tier lawyers.
89 Robert Glaesener
Robert Glaesener est reconnu pour ses contributions dans le secteur technologique. Après des études à HEC Paris et un MBA à la Harvard Business School, il débute sa carrière chez Mars en 1993. En 2000, il cofonde Internaxx, une banque en ligne issue d’une jointventure qu’il dirige jusqu’en 2010. Il rejoint Talkwalker en 2010, une entreprise spécialisée dans l’analyse des médias sociaux, qu’il transforme en une société internationale employant plus de 450 personnes et qui a été revendue en 2024 au géant Hootsuite. En 2022, il cofonde également Fiveo ices, une plateforme immobilière. Il siège également au CA de Governance. com et est membre de la Fedil depuis 2019.
90
Patrick Mischo
Patrick Mischo est o ice senior partner au bureau luxembourgeois d’A&O Shearman, issu de la fusion entre Allen & Overy et Shearman & Sterling en 2024. Expert en droit fiscal international, il accompagne depuis plus de 20 ans des clients en private equity, immobilier et infrastructures sur des transactions complexes et la structuration fiscale. Admis au barreau en 2001, il est diplômé de Sciences-Po Paris, de l’Université Panthéon-Sorbonne et du King’s College London. Il est actif au sein de l’Alfi et de la LPEA.
Classement
30
Avec 30 représentants sur 100 personnes, la nance et l’assurance dominent le classement du Top 100 comme elles dominent l’économie luxembourgeoise quand on parle de PIB. Le deuxième secteur le plus représenté est celui du monde du droit avec 14 représentants.
91
Ananda Kautz
Ananda Kautz est responsable de l’innovation, des paiements et du numérique à l’ABBL depuis août 2020, et membre du comité de direction depuis janvier 2022, où elle supervise également les finances durables et l’équipe informatique. Elle a débuté chez PwC en 2006 avant d’occuper des postes de direction chez ING, notamment en stratégie, transformation digitale et paiements. Diplômée de l’Essec, de l’Université Paris Dauphine et de Concordia, elle a complété sa formation à l’Insead en technologies financières.
92
Christine Theodorovics
Christine Theodorovics est la directrice générale (CEO) de Baloise Assurances Luxembourg depuis juin 2023. Elle possède plus de 24 ans d’expérience dans les services financiers, ayant occupé des postes de direction chez Swiss Life, Zurich Insurance Group et Axa, où elle était chief strategy o icer jusqu’en août 2022. Elle est également membre non exécutif des conseils d’administration d’Athora Deutschland et de Hansard Global Plc, ainsi que membre du conseil de fondation de SOS Villages d’Enfants Suisse. Christine est titulaire d’un doctorat en administration des a aires de l’Université de Gloucestershire au Royaume-Uni.
93 Christianne Wickler
Christianne Wickler est administratrice déléguée du Pall Center, enseigne de distribution promouvant la consommation responsable et les produits locaux. En 1982, à 22 ans, elle transforme une station-service d’Oberpallen en un centre commercial diversifié, employant aujourd’hui 250 personnes. Présidente du conseil d’administration de Cargolux de 2021 à 2023, elle se concentre désormais sur ses activités commerciales. Engagée localement, elle soutient des initiatives écologiques et valorise les circuits courts.
94 Diana Senanayake
Diana Senanayake est la managing director d’IQ-EQ Luxembourg et CEO régionale pour l’Europe continentale depuis août 2022. Avec plus de 26 ans d’expérience dans les services financiers, elle a occupé des postes de direction chez BNP Paribas Securities Services en Asie du Sud-Est et chez RBC Investor & Treasury Services. Sous sa direction, IQ-EQ a renforcé sa présence en Europe, notamment au Luxembourg, en France, aux Pays-Bas, en Suisse, en Belgique et à Chypre. Elle est également membre de l’équipe de gestion mondiale du groupe.
#UnusualSuspects
95 Goy Grosbusch
Goy Grosbusch, né le 14 janvier 1987 à Luxembourg, est le CEO de Grosbusch, une entreprise familiale spécialisée dans l’importation et la distribution de fruits et légumes. Après des études en administration des a aires et en informatique, il rejoint l’entreprise en 2012, occupant successivement les postes de chef de produit, directeur Marketing et Support, avant de devenir CEO en 2018. Goy Grosbusch est également administrateur de la Fédération luxembourgeoise de l’alimentation et de la distribution (FLAD) depuis 2022.
#UnusualSuspects #NextGen
96 Kamel Amroune
Kamel Amroune est le fondateur et CEO de The Dots, une agence de marketing, spécialisée dans le secteur technologique. Avant de créer The Dots en août 2021, il a occupé le poste de CEO chez Farvest (de janvier 2018 à février 2021), où il a cofondé l’événement ICT Spring. Sous sa direction, The Dots a lancé des initiatives telles que le Metaverse Month en mai 2022, explorant l’impact du métavers sur le monde des a aires. En novembre 2023, il a cofondé Nexus 2050, un événement technologique international.
97 Laurent Loschetter
98
Laurent Loschetter est un entrepreneur reconnu pour ses contributions dans les secteurs de l’informatique et de l’événementiel. En 1986, à l’âge de 18 ans, il fonde DSL Data Service Luxembourg, une entreprise spécialisée dans les infrastructures informatiques. En 1995, il cofonde la salle de concert Den Atelier, qui devient un acteur majeur de la scène musicale. Il est également l’organisateur du festival Rock-A-Field, qui a attiré des artistes internationaux de renom. En septembre 2017, il est nommé président du conseil d’administration de la radio publique 100,7, poste qu’il occupe jusqu’en novembre 2019. Parallèlement, il est membre du conseil d’administration du Mudam de janvier 2016 à décembre 2021, contribuant au développement du musée d’Art moderne.
Catherine Pogorzelski Marc Hengen
Catherine Pogorzelski est associée chez DLA Piper et global co-chair pour le secteur Investment Management & Funds. Elle a rejoint le bureau luxembourgeois en 2014, où elle a été managing partner pendant dix ans, contribuant à en faire une équipe de plus de 100 professionnels. En mai 2024, elle a cédé la direction pour se concentrer sur des projets internationaux. Spécialiste reconnue, elle conseille sur la structuration de fonds d’investissement alternatifs dans le private equity, l’immobilier et la dette.
#UnusualSuspects #FemaleFounders
100
Marc Hengen est administrateur délégué de l’Association des compagnies d’assurances et de réassurances (Aca) depuis 2013. Juriste de formation, il a rejoint le comité de direction de l’ACA en 2010. Il est également membre du Haut Comité de la place financière, du comité exécutif de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL), secrétaire général de l’Association des gestionnaires de réassurances (Agere) et trésorier d’Insurance Europe. Avant l’Aca, il a occupé des postes de direction chez Axa Luxembourg et Winterthur Europe Assurances.
99
François Dorland
François Dorland est directeur général (CEO) d’Agora depuis août 2021, où il supervise des projets d’urbanisme majeurs comme Belval et Metzeschmelz. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Strasbourg, il a débuté sa carrière dans le secteur bancaire en France avant de rejoindre le Luxembourg, où il a occupé des postes de direction chez Deloitte et IBM. Spécialiste de la gouvernance et des processus collaboratifs, il a également exercé des mandats d’administrateur-conseil.
Les biographies ont été rédigées par THIERRY LABRO
« Bounce » : un atout pour financer vos projets
L’accès au financement reste un défi majeur pour les entreprises. La garantie « Bounce » lancée par la Mutualité de Cautionnement, offre un soutien supplémentaire pour faciliter l’octroi de financements.
Le financement est souvent perçu comme une difficulté majeure, en particulier pour les jeunes entreprises dépourvues d’un historique financier et pour celles issues de secteurs durement affectés par les crises, comme l’HORECA ou l’événementiel.
Pour surmonter cet obstacle, des dispositifs sont mis en place au Luxembourg afin de renforcer le tissu entrepreneurial, tels que les aides étatiques et les organismes de soutien, qui facilitent l’accès au financement. Parmi les aides publiques disponibles, des programmes spécifiques tels que les « SME Packages » proposent des conditions avantageuses aux PME.
En complément des financements bancaires traditionnels, des solutions alternatives sont offertes par Microlux et la SNCI.
Deux institutions jouent un rôle clé en matière de garanties pour l’accès au financement : la Mutualité de Cautionnement et la Mutualité des PME. Ces organismes apportent les garanties nécessaires pour compenser le manque de sûretés ou diversifier les risques des entrepreneurs.
Ces mécanismes permettent aux entreprises d’obtenir, en moyenne, 30 à 35 % de financements supplémentaires. Ils stimulent également la création d’emplois et contribuent à la dynamisation de l’économie nationale.
Dans ce cadre, la Mutualité de Cautionnement, qui propose des garanties depuis 1969, a récemment introduit la garantie « Bounce ». Ce produit couvre jusqu’à 80 % d’un financement bancaire, dans la limite de 150.000 euros, et jusqu’à 50% pour des montants supérieurs. La garantie est plafonnée à 500.000 euros par demande et peut s’étendre sur une durée maximale de dix ans. L’offre est valable jusqu’à fin 2026.
Outre la garantie « Bounce » , la Mutualité de Cautionnement propose également des cautionnements pour le préfinancement des aides et des garanties locatives bancaires.
La demande de garantie est généralement formulée par le conseiller bancaire, bien que les entrepreneurs aient également la possibilité de contacter directement la Mutualité de Cautionnement pour discuter de leurs projets.
Enfin, pour maximiser leurs chances de succès, les entrepreneurs sont invités à bien se préparer et à se renseigner sur les aides disponibles. À cet effet, la Mutualité de Cautionnement propose une large gamme de services au sein de la House of Entrepreneurship, un espace dédié à l’accompagnement des entreprises, où les porteurs de projets peuvent obtenir des conseils, des programmes de soutien et des informations essentielles sur le financement et l’entrepreneuriat en général.
EN SAVOIR PLUS www.cautionnement.lu/ Mutualité de Cautionnement
Tél : ( +352 ) 42 39 39 - 878
Email : cautionnement@houseofentrepreneurship.lu 14, rue Erasme L-1468 Luxembourg-Kirchberg
Christophe STEIN, CEO, Mutualité de Cautionnement
The changing regulatory landscape in 2024
Regulatory overview of the financial sector in Luxembourg: retrospective of the main regulatory texts, impact on the fund industry and challenges for the various players.
Affairs,
The past year has been marked by significant regulatory developments in the financial sector in Luxembourg, the biggest business centre of the European fund industry. Luxembourg remains the European leader in terms of investment fund assets domiciled and administered, but also held in custody and supervised by the depositary with more than €5.5 trillion1
DORA
As a reminder, DORA creates a regulatory framework on operational resilience by moving from IT risk management to digital operational resilience, with a broader and more proactive approach.
Financial entities must demonstrate that they can recover from any serious operational disruption related to Information and Communication Technologies (ICT).
DORA applies to entities in the financial sector as well as to ICT service providers operating within the European Union in the financial services sector.
The 5 pillars of digital operational resilience are:
1. An ICT risk management system
2. Management and reporting of ICT incidents and cyber threats
3. Digital operational resilience testing
4. Management of the risks associated with ICT service providers
5. Cybersecurity information sharing
From 17 January 2025, DORA will have an impact on companies, which will have to maintain an information register with a list of all ICT contractual agreements and the
Jean-Pierre GOMEZ, Head of Regulatory & Public
Societe Generale Securities Services Luxembourg
identification of contracts that cover CIFs (Critical Important Function), while distinguishing between ICT services that cover critical or important functions and those that do not.
AIFMD 2.0
Changes have been made to the Alternative Investment Fund Managers Directive (AIFMD) with two novelties for Alternative Investment Funds (AIFs):
• Loan Origination Funds (LOFs) aimed at granting loans;
• The choice of two LMTs (Liquidity Management tools) among the 9 proposed for open-ended AIFs and UCITS.
AIFMD 2.0 must be transposed into local law by April 2026 at the latest.
ELTIF 2.0 REGULATION
After a tough start in 2015, the ELTIF regulation has grown significantly, going from 57 ELTIFs with around €2.7 billion in assets under management in 2021 2 to 77 ELTIF funds by the end of 20223
Today we have more than 100 ELTIFs with assets under management estimated at €13.6 billion. Since the 26th of October 2024, ELTIFs subject to the new ELTIF 2.0 regime have had to comply with the Regulatory Technical Standards (RTS), namely the redemption policy and LMTs. ELTIF 2.0 abolishes the minimum subscription amount for retail investors, offers a wider choice of investments with the possibility of investing in shares of Undertaking for Collective Investments (UCIs) and provides easier access to the product.
SFDR
The Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), which came into force in March 2021, requires fund managers to publish detailed reports on their portfolios’ sustainability and encourages them to incorporate ESG criteria into their investment processes.
The labelling of financial products, including UCIs, is to be considered as part of a likely SFDR 2.0 to align with the European Green Taxonomy. The CSSF has validated ESMA's guidelines published in its Final Report in May 2024 on the use of ESG or sustainability-related terms in the name of UCIs.
The CSRD (transposed by EU member states since July 2024) remains the foundation stone of the European Green Deal with two key elements for companies: double materiality and carbon footprint.
OVERHAUL OF CSSF CIRCULAR 02/77
At a local level, Circular CSSF 02/77 is replaced by Circular CSSF 24/856 on investor protec-
tion. It is applied in the event of an error in the calculation of the Net Asset Value (NAV), a failure to comply with the investment rules or other errors at the level of a UCI for Undertakings for Collective Investment in Transferable Securities (UCITS), Part II UCIs, Specialised Investment Fund (SIFs) and Investment Companies in Risk Capital (SICARs). The latter comes into force on 1 January 2025.
US T+1
On the international market (outside the EU), the most remarkable change is the modification of the transaction settlement cycle in the USA and Canada from May 2024. European UCITS buying North American
“
As the digital boost continues, the challenge is to reconcile regulatory compliance obligations with new technologies. ”
JEAN-PIERRE GOMEZ Head of Regulatory & Public Affairs, Societe Generale Securities Services Luxembourg
securities had to adapt their liquidity management, driving them to operate differently to avoid any active infringement when faced with a subscription or redemption cycle in T+5/T+3 and with a transaction date that has changed from T+2 to T+1. Europe should follow in 2027.
EMERGING TRENDS AND REGULATORY CHALLENGES
Regulatory trends in Luxembourg's financial sector include an increased focus on sustainable finance, with additional regulations to strengthen transparency and ESG information disclosure.
All of these regulations have a profound impact on the UCI industry. Fund managers need to factor in these growing compliance
costs, adapt their practices and strengthen their compliance systems. Financial institutions are anticipating these new requirements by strengthening their compliance teams, working closely with local and European regulators, and setting up training programmes to raise staff awareness regarding the new regulatory measures.
As time goes on and the digital boost continues, the challenge is to reconcile regulatory compliance obligations with new technologies. Fintechs, which provide niche financial services through innovative solutions, can effectively combine IT applications and the regulatory environment.
The Regulator, as a stakeholder in these developments in the financial sphere, is therefore developing regulations in such a way as to strengthen investor protection and instil confidence.
NEW CHALLENGES AND OPPORTUNITIES
Regulation is sometimes also synonymous with commercial opportunity. For instance, the AIFM Directive, transposed into Luxembourg law in July 2013, saw the emergence in Luxembourg of depositaries that did not have the status of banking institutions. To date, 16 Professionals of the Financial Sector (PFS) Specialists Art 26-1 act as professional depositaries of assets other than financial instruments4. On the other hand, a bank is still needed to hold the cash and ensure the safekeeping of financial instruments . SFDR also enables us to differentiate ourselves through a responsible and sustainable management of the UCIs, and to capture the interest of investors concerned about ESG issues.
However, the greatest challenge remains to work on solutions to facilitate IT integration: combining numerous legal texts with a fast-evolving technology is still complex at times.
1 Source: ALFI
2 Source European Commission Factsheet: 2021 CMU package - European Long-Term Investment Funds)
3 Source: European Rating Agency Scope
4 Source: CSSF
Financial regulation
Getting ahead of reporting rules
Growing requirements around environmental, social and governance (ESG) investment criteria, stricter anti-money laundering rules and the ever-faster digitalisation of finance are pushing regulatory compliance teams and investment fund managers to rethink and revamp their processes and products. Standardisation, transparency, automation and sustainability are increasingly essential. This special report examines the impact, so far, of the EU’s Sustainable Finance Disclosure Regulation on Luxembourg funds and the potential reforms on the horizon, looks at how to reconcile ESG and competitiveness, aims to clarify the guidelines on ESG terminology and fund naming, and profiles five promising regtech startups.
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The unintended consequences of disclosure rules
The EU’s Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) was designed to clarify green investment standards. Yet, its impact on greenwashing and fund categorisation is under scrutiny as market players and experts call for improved transparency and recategorisation aligned with sustainable practices.
In their study on the SFDR’s impact on the European fund market, Emiris, Harris and Koulischer found that close to 50% of funds by assets initially opted to classify themselves as green funds (Article 8 or 9) upon the regulation’s introduction. In subsequent quarters, ‘green’ funds saw positive inflows totalling 10% of their assets, compared with a modest 2% growth for brown (Article 6) funds.
Since its implementation in March 2021, SFDR has required financial firms to disclose how they integrate sustainability risks and manage adverse impacts. However, doubts have emerged regarding its effectiveness against greenwashing. A 2022 review launched by the European financial services commissioner Mairead McGuinness called for input on the regulation’s clarity and its ability to promote genuine sustainability.
In a study conducted with Marina Emiris of the National Bank of Belgium and Joanna Harris of the Chicago Booth School of Business, François Koulischer, a finance professor at the University of Luxembourg, assessed the SFDR’s initial impact by combining central bank data with figures from the data provider Morningstar. “We looked at the first phase of the SFDR, covering its beginnings in 2021,” Koulischer notes. “Our sample runs up to the third quarter of 2022, with new rules introduced in January 2023 that brought quite a few changes.”
By analysing fund classification and investor behaviour, the study found substantial fund flows towards the ‘green’
categories, Articles 8 and 9, in contrast with Article 6 funds, which make no sustainability claims. “These results suggest that investors responded positively to the SFDR’s enhanced transparency requirements for green funds,” he observes.
Investor behaviour and fund classification
SFDR’s framework mandates funds to report under one of three categories— Article 6, 8, or 9—based on their sustainability criteria. The study found that many funds with existing sustainability ratings moved into Articles 8 or 9, though some funds without prior green credentials also used these classifications. This surge toward green categories reflects investor enthusiasm but may not always align with the underlying assets’ sustainability.
Koulischer notes that while green funds attracted more inflows, the classification did not always prompt funds to align their strategies with sustainable practices. “Some funds reduce their emissions after reclassifying to Article 8, but others in Article 8 or 9 do not reduce emissions more than those in Article 6,” he says. The
Photo Marie Russillo (archives)
Journalist GUILLAUME MEYER
research underscores how institutional investors show greater responsiveness to Article 8 and 9 classi cations, bene ting from added security.
A core issue identi ed by Koulischer is the misinterpretation of SFDR categories. SFDR’s intention was not to de ne green investment products but rather to establish disclosure criteria. Yet, many market players view Articles 8 and 9 as green labels, causing confusion among investors and accusations of greenwashing. “There is a di erence between a ‘green fund’ and an Article 8 or 9 fund,” Koulischer argues. “An unintended consequence of the SFDR is that it has strongly changed the market for labels and categorisations, even though this was not the initial aim.”
While Koulischer acknowledges the demand for categorisation, he also emphasises that SFDR’s design needs re nement. “If the market interprets it as a categorisation, then we need to be serious about this categorisation.” Addressing this requires balancing clarity with realistic standards, which is challenging given the complex de nitions of ‘green’ and ‘sustainable’.
Timing and potential revisions ahead
The SFDR regulation predated the Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), which requires companies to disclose sustainability data, causing timing issues for implementation. Koulischer suggests a more logical sequence would have been to start with corporate disclosures, followed by financial intermediary and investor requirements.
Looking forward, the European Sustainable Investment Forum (Eurosif) has suggested re ning SFDR classi cations, potentially creating distinct “sustainable” and “transition” categories (see sidebar). The “sustainable” category would restrict its investment focus to assets that are currently green, whereas the “transition” category would include assets that are currently brown but are on a transition path to become sustainable. While Koulischer nds this approach promising, he warns that practical implementation could be fraught with challenges.
ALFI: “EMPOWERING INVESTORS”
The SFDR’s objectives align with stakeholder interests, but challenges remain in its application. For instance, feedback gathered by the European Commission in 2024 highlighted the need for improvements, including voluntary product categorisation to aid transparency.
“There is a difference between a ‘green fund’ and an Article 8 or 9 fund.”
“How do you implement this? It will be very di cult… Take sustainable funds. So you would require them to have an exclusion strategy. But what are the criteria? If, for instance, we stipulate a maximum of 5% turnover in controversial activities, such as armaments, does that not create an incentive for companies to slightly disinvest to remain just below the threshold, or to engage in structuring?” he asks, underscoring that “the devil is in the details on this kind of issue.”
The real risk, he argues, is that ESG rules may be circumvented, with rms exploiting thresholds. “Moving forward with SFDR regulation is essential, but the more precise we are, the more we open the door to this type of arbitrage,” he cautions.
Serge Weyland, CEO of the Association of the Luxembourg Fund Industry, stresses the need to support transition investments. “There are two main issues: one, an approach that allows for transition, as many companies are still on the path to meeting all sustainability requirements.” Capital markets, Weyland argues, should be used to foster these transitions. However, he cautions that the current framework lacks clear guidelines for reporting and product labelling. Another priority for Weyland is investor empowerment. “It is essential to simplify this for investors, especially retail investors who are often confused by the ESG landscape,” he notes. In fact, the complexity is a ecting even institutional investors, who struggle to measure the impact of their investments accurately.
THE IMPORTANCE OF OPTIONALITY
A central theme in Alfi’s perspective is balancing investor protection with flexibility. Weyland points to “empowering investors” as a guiding principle. “We have overprotected investors in Europe, discouraging them from investing, including in ESG,” he contends. “Many clients reject ESG filters on Mifid [investment suitability] questionnaires because they perceive them as restrictive.”
Alfi advocates for greater transparency and choice. “It’s optionality,” Weyland concludes. “We must give investors a clear, understandable view of ESG impacts while allowing them free choice. Simplifying the regulation in a way that empowers investors is essential for the future.”
FRANÇOIS KOULISCHER Finance professor University of Luxembourg
Navigating SFDR disclosures
The Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) seeks to balance transparency with avoiding over-regulation by requiring basic sustainability risk disclosures at the product level, though complex templates and overlapping entity-level requirements can cause confusion, says Antoine Peter, senior manager at Arendt Regulatory & Consulting.
Words KANGKAN HALDER
“Introducing more minimum rules risks hampering innovation in terms of fund and ESG strategies.”
How does SFDR aim to address overregulation while ensuring transparency in sustainable investments?
At the product level, mandatory disclosures under the SFDR have remained relatively limited, requiring a blanket explanation of how sustainability risks are integrated into investment decisions and whether adverse impacts have been considered. Even the EU Taxonomy disclosures only require a disclaimer. However, the situation becomes more complicated when products promote environmental or social (E/S) characteristics or make sustainable investments, triggering additional transparency requirements. These requirements must be comparable and harmonised, often leading to reliance on rigid and complex templates, which can feel like overregulation.
In what ways do light green (article 8) and dark green (article 9) fund classifications empower investors to make informed choices?
ANTOINE PETER Senior manager
Arendt Regulatory & Consulting Arendt Regulatory
Entity-level disclosures often overlap with product-level disclosures, resulting in seemingly repetitive information and confusion regarding the level at which speci c data should be interpreted--whether at the fund level or asset manager level. Furthermore, SFDR disclosures are combined with requirements from other regulatory texts, such as the CSRD, which can lead to repetition or, in some cases, repeated disclosures that still di er in substance.
Article 8 and article 9 classi cations are useful as they display different levels of ESG ambition from the outset and they can serve, and are in practice often used, as an initial high-level screen of an investment product’s ESG ambition. However, they must not be viewed as an easy quick x to allow investors to immediately ensure that their investment decisions will align with their expectations; the SFDR templates have to be read in detail and these can be lengthy and technical documents. Funds with varying levels of ambition (in terms of commitments) but also varying types of ambition (in terms of underlying ESG topics considered) will be disclosing under the same category, so investors must carry out a detailed analysis. Some article 8 funds will consider the principal adverse impacts, others will not, some will partially commit to making sustainable investments, others will not. The landscape is much more complex and granular than the basic article 8/9 dichotomy.
What trends have you observed in fund inflows related to ESG classifications
since the SFDR was implemented?
Although fund inflows into articles 8 and 9 investment products have slowed in recent years, they still account for a significant market share of 59.2%, with combined assets totalling €6trn. SFDR classifications, and more importantly, ESG labels, have played a critical role in driving these fund inflows. However, as mentioned earlier, analysing fund flows based solely on their SFDR categorisation can be misleading, as it may obscure underlying disparities.
Do you think the SFDR primarily serves as a transparency tool or a labelling mechanism, and how does this impact investor empowerment?
The current market practice is that SFDR disclosures are used as both a powerful transparency tool and a de facto labelling mechanism. This affects investor empowerment when the analysis stops at just categorisation.
What potential misunderstandings could arise for investors regarding the SFDR classifications, and how can they be addressed?
A big area for potential misunderstanding is that investors expect the funds that they have chosen to align exactly with their particular expectations and understanding of what ESG means for them and with their concerns and priority areas, even if this isn’t the case for the product they have selected. This is quite often the case since the SFDR categories are not prescriptive and any funds promoting E/S characteristics have to prepare article 8-compliant disclosures.
Preparing article 8 disclosures in no case guarantees that minimum sectoral exclusions are applied, for example, or that a specific thematic is followed. The design of article 8 funds and their underlying promoted E/S characteristics are very flexible.
How can we ensure that the pursuit of ESG objectives does not compromise the competitiveness of financial products?
In September 2024, the European Fund and Asset Management Association issued a market insights report highlighting that overall, the performance of sustainable
“ Investors vary widely in their ESG priorities, as some prioritise environmental impact, while others focus on social issues or governance. Harmonising these interests within the scope of EU regulations can be difficult. ”
equity Ucits is comparable to that of non-sustainable equity Ucits, suggesting an absence of substantial performance tradeoffs. In other words, investors do not need to sacrifice a part of their financial returns by choosing a sustainable product.
Efama noted that, on average, sustainable equity funds are generally more cost-effective compared to non-sustainable equity Ucits, a trend supported by existing literature. This conclusion is confirmed even when the comparison is limited to active Ucits only.
How can fund managers effectively demonstrate their commitment to ESG principles and avoid accusations of greenwashing?
Greenwashing is a very complex issue that has prompted several enforcement actions in recent months--Wisdomtree, Invesco, DWS, etc.--as well as several regulatory clarifications, notably with two European Securities and Markets Authority reports on greenwashing in which the regulator attempted to define greenwashing.
There are two levels of greenwashing in practice: First is transparency. This first step is about the need to say what you do and do what you say. Be as clear and precise as possible about what a product does-or does not do--and then duly implement the approach and report on it accordingly. Several cases of greenwashing to date were still brought up for lack of transparency and because this initial first step was not properly tackled.
Second comes credibility. This second step is about offering credible ESG products that appeal to investors while delivering real-world (or real portfolio composition) impacts. The other greenwashing cases that were brought up in the fund industry to date derive from this principle, which is much more subjective and not covered in the SFDR at this stage--since it remains primarily a transparency rule.
Victor Louvet and Justine Beaufils from the law firm Linklaters shared insights on sustainable finance terms and the Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) during the 2024 edition of Luxflag Sustainable Investment Week.
Journalist LYDIA LINNA
Green, sustainable, article 6, 8 or 9, environment, ESG, ecological transition, climate impact--there’s no shortage of terms that attempt to portray funds as sustainable or good for the environment. But how can we know if these funds are really helping to tackle climate change in a measurable and concrete manner?
The name of a fund is a piece of “crucial information” for investors, said Justine Beau ls, associate in the investment funds practice of Linklaters, during a presentation at Lux ag’s Sustainable Investment Week in October. It’s often the first thing they hear about when it comes to a fund, and it’s important that the name be as clear as possible--and avoid misleading investors.
The European Securities and Markets Authority in November 2022 launched a consultation on guidelines on fund names that used ESG and sustainability-related terms. The consultation, which lasted four months and closed in February 2023, collected input from market players like asset managers and NGOs. Esma then took the feedback into consideration and amended the guidelines, explained Beau ls, issuing its final report in December 2023. The final fund naming guidelines were
“It just feels like it’s time to bring SFDR into the 21st century.”
published by Esma in May 2024. Translations into all o cial EU languages were published in August 2024 and the guidelines for new funds began to apply on 21 November 2024, with a further six-month transition period for existing funds.
Supervisory authorities issue opinion on SFDR
In September 2023, the European Commission launched a consultation on the Sustainable Finance Disclosure Regulation with the aim of gathering feedback from public bodies and stakeholders. Following this process, the European Supervisory Authorities on 18 June 2024 issued a joint opinion on the assessment of SFDR.
A “universal” issue with SFDR is the complexity and usability of templates, said Victor Louvet, investment funds counsel at Linklaters. “Everyone agrees that they are a little confusing and di cult to engage with.” Retail investors in particular can easily get lost in the technical jargon.
VICTOR LOUVET Investment funds counsel Linklaters
A second issue is that SFDR was originally meant to be a “disclosure regulation,” as its name suggests, where funds had to disclose sustainability-related information. But categories like article 8 or article 9 are
Photo Emmanuel Claude/Focalize/Linklaters
Application of Esma guidelines to ESG terms in fund names
Sustainability-related terms
Transition-related terms - and investments must be on a clear and measurable path to social or environmental transition
Impact-related terms - and investments must be made with objective to generate positive, measurable social or environmental impact alongside a financial return
Environmental terms
Social terms
Governance terms
"ESG" or other names using a mix of environmental, social and governance terms
- no minimum proportion specified but the product must "invest meaningfully" in sustainable investments
Paris-aligned benchmark (PAB)
Climate transition benchmarch (CTB)
PAB exclusions
PAB exclusions
CTB exclusions
CTB exclusions
The conditions of the above rows will apply on a cumulative basis, depending on the terms used
being used more and more as quality labels, which is not what the regulation is meant to do. Investing in article 9 fund, for instance, doesn’t mean anything alone: investors still need to look at the strategy and the percentages of sustainable investments. “There’s a big risk of greenwashing.”
A third problem is how templates are populated--this depends on who fills these out, said Louvet. For two funds that are categorised as article 8 funds, for example, you can have two templates that have different levels of clarity and quality of information. Templates are meant to facilitate comparisons, but sometimes the disclosures are just too different.
Another critique relates to digitalisation. “The way the disclosures are made are a little bit antiquated,” he said. “We’re talking about tokenisation, e-trading, alternative strategies being pitched to younger and younger retail investors--and then you have these kinds of SFDR disclosures that look a little bit old-school. It just feels like it’s time to bring SFDR into the 21st century.”
Suggestions
One of the suggestions from the European Supervisory Authorities is to reconsider the
categories, noted Louvet. These would be “real categories”: a “sustainable” category with a focus on sustainable investments and clear and objective minimum criteria; a “transition” category with a focus on transition investments and a mix of key performance indicators; and “non-categorised products” for products that don’t fulfil the conditions to fit into other categories.
There’s also the proposal to assign sustainability indicators for financial products--an A-E gradient along the lines of what you might see when it comes to nutritional information on a food product at the supermarket. “The goal here is really to help investors understand what they’re investing into.” To make things simpler, the digitalisation of these formats could also play a role, making it easier for everyday investors to engage with.
“Another point that’s closely related to this is to tailor disclosures to the particular investor. Currently, those templates that are being used, they apply across the board,” explained Louvet. The idea would be to have one type of disclosure for retail investors, telling them what they need to know and what they are capable of understanding--and another disclosure for
professional investors that includes more details. The supervisory authorities also emphasised the need for more clarity when talking about sustainable investments.
“Currently, there are two notions that coexist next to each other, which is: the term ‘sustainable investments’ under SFDR, which is principle-based; and the term ‘taxonomy-aligned’ under the taxonomy regulation, which is science-based. These two terms coexist; they interact with each other, but they’re not the same,” said Louvet. “Here, the push is to have a combined term, something that avoids this confusion and really emphasise the link between the SFDR and taxonomy so that the concepts work together.”
Increased transparency around adverse sustainability impacts and principle adverse impacts will also be the important, the ESAs said in their joint opinion.
Finally, “extensive consumer testing” will be needed,” concluded Louvet. “Ask people how they feel about these templates. Do they understand? How can it be improved?” The opinion doesn’t lay out a fully formed plan as to what SFDR will look like, but “where things could go,” he said. “This is going to be a space to closely monitor.”
5 regtech startups to watch
These promising startups, all founded in Luxembourg, are focussed on streamlining compliance and risk management processes, bringing institutional-level tools to a wider user base and solving real-world pain points.
Journalist AARON GRUNWALD
1
Brainframe Technologies
“At Brainframe, we believe e ective governance, risk and compliance (GRC) management is the backbone of every successful company,” says Davy Cox, founder and CEO. “With regulations like Nis2, Dora and GDPR, smart leaders recognise the need for a streamlined approach.”
Founded in 2015 and “currently fully bootstrapped”, its platform centralises “document management, risk management, KPI tracking, control mapping, planning and more.” It has “more than 500 users on [its] platform every month” including BDO, Doctena and Rsecure. The Eureka moment? “The keyword is ‘pain’: no solution o ered an e icient central management for all my CISO daily activities, because Word & Excel was the default at the time--and surprisingly still is for more than 90% of companies.”
2
Cascade
“Cascade addresses antimoney laundering laws and regulations allowing companies to e iciently perform their duties,” says Acia Baghdadi, sales and marketing manager. Its platform “applies an integrated 360° approach to the lifecycle of the client, fund or company from onboarding, through ongoing monitoring, covering all types of business relationships and serves multiple sectors.” Founded in 2019, it was backed by the Luxembourg Business Angel Network and Luxembourg Digital Fund; has partnerships with Acuris Risk Intelligence, BDO, Dow Jones, Neterium and Palana; 15 employees; and “more than 100 clients with users in 25 countries”. The Eureka moment? The cofounders saw “that there is a need for a complete and a ordable AML platform, that is suitable to SMEs.”
Avec nous, libérez tout votre potentiel numérique.
ICT - Telco - Mobile - IA
Proximus NXT Luxembourg accompagne toutes les organisations dans leur transformation digitale, en fournissant des solutions ICT, mobile & de télécommunications, ainsi que des services de support sur mesure.
Ensemble avec nos partenaires et clients nous cocréons des opportunités et permettons la croissance d'une manière sûre et durable.
Grâce à notre expertise unique en matière de services informatiques de nouvelle génération et de connectivité avancée, nous aidons nos clients à réaliser leurs ambitions et à concrétiser leur vision.
Avec eux et nos partenaires, nous mettons en œuvre des solutions souveraines et fiables leur permettant de travailler plus efficacement.
3
FundsQ
“FundsQ streamlines third party risk management for financial institutions with an all-in-one solution, simplifying due diligence, scoring, compliance and strategic decision-making, turning third parties into assets for growth,” according to David Kiener, co-founder & CEO. Founded in 2016, today it has seven employees and he says that “between 1,500 and 2,000 companies use our platform.” Customers include the Paris-headquartered asset manager La Française and Luxembourg-based Lemanik Asset Management. The Eureka moment? “A discussion around a co ee with some compliance o icers in Luxembourg” which led to the desire to facilitate oversight “in a world where the delegation of activities is the norm but requires precise, constant and formalised monitoring.”
4
Scorechain
Its technology helps users address regulations such as the EU’s Markets in Crypto-Assets Regulation (Mica) and anti-money laundering (AML) and countering the financing of terrorism (CFT) “requirements related to blockchain and digital assets,” says Nessim Medjoub, head of marketing at Scorechain. Founded in 2015, the firm currently has 17 employees and serves “more than 350” customers, “from crypto companies to established banks like Caceis and DZ Bank.”. Medjoub reckons: “With Mica set to become fully applicable by the end of the year in Europe, and the US presidential election signalling potential pro-crypto sentiment, we anticipate significant market opportunities as regulatory clarity fosters growth and mass adoption of digital assets.”
GUILLAUME VIEIRA DE CARVALHO Co-founder Smart Oversight
“The idea for our startup came from my experience in a Big 4... many SME financial players did not find anti-money laundering tools adapted to their needs”
5
Smart Oversight
“We support SMEs in tackling the challenge of complying with heavy AML regulations at a fair cost,” says Guillaume Vieira de Carvalho, co-founder. Smart Oversight operates the So Comply Online Service, which helps regulated entities meet their anti-money laundering and counter-terrorism financing obligations. Founded in 2017, today it has four employees, a partnership with Proximus Luxembourg and “around 150” customers. The Eureka moment? “The idea for our startup came from my experience in a Big 4. I realised that many SME financial players did not find anti-money laundering tools adapted to their needs and that solution publishers were focussing on the international banking and insurance market. That is why we decided to launch Smart Oversight.” Asked where he saw the firm one year from now, Vieira de Carvalho replied: “One year is too short [term]. We are already working on the next year’s plan.”
Photo
Apple and Luxembourg case law's lessons: document all functions performed!
In recent months, European and Luxembourg case law has shown the importance of properly documenting the reality of functions performed in a given jurisdiction to avoid unpleasant tax surprises.
At European level, the Court of Justice of the European Union sided on 10 September 2024 with the European Commission in the Apple State aid case (case C-465/20P). For the Court, it was very important to establish where the functions of Apple Inc. employees acting as directors of the Irish entities were performed. There was no proof of decisions taken and no employees in the offshore head office, whereas the Irish branches had many employees and multiple functions. Hence, the Court ruled that the European Commission was right to allocate the entities’ income to these Irish branches.
At Luxembourg level, several court cases have dealt with the non-recognition of foreign branches. In some cases (see, e.g., 47267 and 49145C), there was no (or no consistent) legal documentation establishing the existence of a fixed place of business: for example, the address was not clearly identifiable, or the rent was not effectively paid. In another case (46470), the permanent establishment as such was recognised but the profits were not allocable to it because there was no evidence of the functions being performed there.
All these cases show the importance to properly document board discussions and decisions and to ensure that legal documentation is matched by economic reality.
Bien s’entourer pour avancer, Make it Happen !
GOTOfreedom est le cabinet de recrutement luxembourgeois des PME qui souhaitent évoluer avec leur temps. Nous les faisons passer du « Super Artisanat » au mode corporate en dénichant des entrepreneurs pragmatiques.
Pour Jérôme Carbonnelle, les PME ont besoin d’une gestion stratégique des talents pour se développer.
Un sourire franc, une poignée de main ferme et un esprit entrepreneurial aiguisé, Jérôme Carbonnelle, Partner chez GOTOfreedom, a passé la majeure partie de sa carrière à contribuer au développement d’entreprises « financières » ou indépendantes et à les faire grandir. Cette expertise, il la met au profit des fondateurs, repreneurs et dirigeants de PME familiales ou financières en quête d’un effet de levier, d’un rebond, d’un nouveau souffle et de nouveaux défis à relever. À la tête du pôle PME de GOTOfreedom, il conseille les entrepreneurs, dirigeants locaux et board members et les aide à bien s’entourer.
Avec son service dédié aux PME, GOTOfreedom confirme son ancrage local et donc luxembourgeois... En effet, notre engagement auprès des dirigeants, c’est notre façon d’apporter notre contribution à l’économie du pays et à son développement. C’est aussi une démarche qui est alignée avec nos convictions d’impact tant pour les dirigeants, que pour les futures recrues et leur écosystème. En tant que premier cabinet de recrutement luxembourgeois certifié B Corp, cela revêt une grande importance pour nous. Les PME représentent 70% des entreprises luxembourgeoises. Elles sont et font l’économie réelle. Les aider à recruter de manière durable est essentiel pour assurer leur performance.
Un cabinet de chasse de tête peut avoir de l’impact sur le développement économique de Luxembourg
Notre écosystème luxembourgeois est aujourd’hui peu « setup-pé » pour les entrepreneurs et actionnaires dirigeants. Il l’est beaucoup plus pour les initiatives pilotées par de grandes entreprises, car le cadre incitatif leur est nettement favorable. Pourtant, qu’elles soient financières ou familiales, générer des revenus pérennes est l’enjeu numéro 1 des PME qui souhaitent rester dans le « game ». Elles doivent également affiner leur positionnement et mettre en œuvre une professionnalisation accrue pour s’adapter à un environnement en rapide mutation. Celles-ci ont avant tout besoin de talents capables de mettre en œuvre une ligne de conduite générant des revenus pour nourrir leurs ambitions et le change management à opérer.
Quant aux PME financières qui dépendent de groupes importants, les économies qu’elles permettent de réaliser ne suffisent plus à leur apporter de la visibilité à l’échelle du groupe. Cela implique d’augmenter leurs capacités en change management, mais surtout de réaliser du chiffre tout en respectant un cadre de contrôle interne fort. Notre challenge est donc de dénicher des entrepreneurs pragmatiques comprenant le tissu économique luxembourgeois et son ouverture exceptionnelle pour soutenir et faire grandir les entreprises locales.
Les PME ont besoin d’entrepreneurs pragmatiques
L’une des difficultés rencontrées est notre « vivier de cerveaux », essentiellement constitué de personnes travaillant dans les PME financières. Ces personnes ont de fortes capacités, elles peuvent souvent émettre le souhait d’avoir plus d’impact, mais elles évoluent dans une matrice que leur impose le groupe. Nous sommes faces à deux chemins de carrière différents. Certes, réconciliables par les capacités intellectuelles des personnes concernées, mais ce n’est pas chose aisée, car elles devraient faire preuve de pragmatisme et d’une vraie remise en question pour répondre aux besoins concrets de l’entreprise. Comme ça a été le cas chez l’un de nos clients, explique Jérôme Carbonnelle, certaines situations exigent une prise d’autonomie immédiate. L’entreprise a alors tendance à choisir une personne ayant déjà une expérience significative dans son industrie.
Chez GOTOfreedom, nous avons la chance d’avoir la double compétence : expertise reconnue dans le monde de l’«asset management value chain » et développement
d’entreprises indépendantes. C’est un atout considérable pour mener à bien ce type de mission déterminante pour l’avenir économique des petites et moyennes entreprises.
Notre rôle est de faire passer un cap à l’entreprise dans le respect de ce qui a été construit
Ce rôle de conseiller indépendant se nourrit d’un intérêt certain pour l’histoire de l’entreprise : affect, valeur et business. Quand l’ADN de l’entreprise est clair, nous pouvons trouver et rassembler des personnes dont les fondations sont proches. C’est crucial pour qu’elles puissent construire un socle
«
Nous sommes certes des recruteurs, mais surtout des entrepreneurs, nous venons du business. »
JÉRÔME CARBONNELLE Partner
de confiance sur lequel la suite de l’histoire pourra être bâtie. Nous prenons aussi soin de bien identifier les compétences internes. En matière de recrutement, dupliquer n’apporte que peu alors que la complémentarité permet d’avancer. Enfin, nous recevons les confidences des dirigeants sur l’avenir de l’entreprise, leurs rêves, leurs ambitions… Est-ce que nous parlons de vision ou plutôt d’inspiration, je ne sais, nous confie Jérôme Carbonnelle, mais c’est de la possible adéquation sur ces sujets que naissent de nombreux « souffles de croissance ».
Vous comprendrez donc que l’identification de futurs candidats se fera autour des qualités humaines. Nous recherchons avant tout des « caractères » avec un socle de compétences techniques complémentaires. Il n’est pas rare que nos clients adaptent certains de leurs critères de recherche à la rencontre d’un candidat qui certes, ne répond pas à l’ensemble de leurs
attentes, mais qui, par contre, peut leur apporter bien plus. Je pense notamment à un recrutement réalisé pour une PME dans une industrie concurrentielle. Même s’il ne correspondait pas au profil auquel pensaient initialement les dirigeants, le candidat placé a été choisi pour la confiance qu’il inspirait et l’expertise acquise dans de grands groupes étrangers. Même s’il ne correspondait pas au profil auquel pensaient initialement les dirigeants, le candidat placé a été choisi pour la confiance qu’il inspirait et l’expertise acquise dans de grands groupes étrangers. Le match se joue sur les fondamentaux.
Un plan d’action pour faire passer les entreprises familiales du « Super Artisanat » au mode « Corporate »… Nos clients sont des PME de diverses importances et des fondations qui ont comme défi de perdurer, d'évoluer, mais qui n'ont pas toutes un management du 21e siècle. Ils se rendent compte avoir besoin de sang neuf, d’idées neuves et d’un cadre corporate avec une gouvernance qui représente le socle stable sur lequel bâtir avant d’entamer un processus d’effet de levier. C’est ici que se joue notre plus-value d’entrepreneurs qui travaillent avec des entrepreneurs
Notre objectif : atteindre le perfect match En plus d’offrir à nos clients une bonne vision du marché, nous restons impliqués dans chaque étape du recrutement. Certes, nous procédons à la présentation des candidats, mais sommes aussi présents en tant que conseillers indépendants à chaque rencontre, interview, présentation de business plan... Notre objectif est de nous assurer que la feuille de route de l’ambition soit respectée, que les discours de « super artisans » et « corporate » soient bien alignés. Lorsque le candidat et le dirigeant s’entendent sur les fondamentaux et que la vision est partagée, nous arrivons au « perfect match ». Il reste alors à trouver un accord sur les aspects financiers. Accord qui généralement se conclut sans difficulté.
GOTOFREEDOM
Jérôme Carbonnelle
Jerome.carbonnelle@ gotofreedom.eu
Tel. +352 20 40 32 60
URL : www.gotofreedom.eu
« L’IA dans 10 ans : un rôle central dans la finance durable »
Nouvelle année, nouveaux événements… Au programme, célébrations, réflexions et networking.
Ainsi, le 23 janvier, ne manquez pas le Paperjam Brand Manager 2025. Cette deuxième édition célébrera des Brand Managers reconnus par leurs pairs dans cinq catégories. Un rendez-vous unique pour rassembler la communauté.
Ensuite, le 28 janvier, avec le Paperjam 10x6 - The Future of Work, nous explorerons les défis de demain et décernerons aussi les 5 premiers HR Leaders Awards. M. le ministre Georges Mischo prononcera le discours d’ouverture.
Le 13 février, une table ronde réunira experts et entrepreneurs sur les thèmes de la valorisation et de la transmission d’entreprise. Optimisation, gestion des risques… un échange à ne pas manquer pour tout dirigeant.
Retrouvez aussi les événements Art & Culture et les activités Sport & Well-Being : “Ombra” d’Alain Platel au Grand-Théâtre le 18 janvier et le Paperjam Yoga Club dès le 8 janvier
Enfin, la Paperjam Academy inaugurera ses Advanced Trainings Premium le 6 février avec un module pour trouver son style de management, conçu pour perfectionner leadership et stratégie.
L’équipe du Paperjam Club vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.
À très bientôt,
Michel Grevesse-Sovet Director Paperjam Club
« Le retour du protectionnisme : une influence positive sur le marché »
1 Laurent Pulinckx (Bourse de Luxembourg).
2 Thibault Thiel, Isaline Carlier et Safira Stroobants (Delhaize Luxembourg).
3 Laura Vandenhende, Olga Dabbous (KPMG), Victoria Döringer, Raoul Mulheims et Sonia Cia Colomina (Finologee).
4 Luc Rasschaert (Wealins).
5 Klaudia Majerus (Home-In) et Rita Rivas (CDCL).
6 Steve Bra (Luxfly Indoor Skydive) et Luke Guerin (KR International Recruitment).
7 Robert Williams (Value & Risk), Johanna Lindberg et Jade Bajai (BIL).
Le Club en 4 chi res
1.800
C’est le nombre d’entreprises membres qui composent le premier club d’a aires du Luxembourg.
22.000
C’est le nombre de personnes qui font partie de la communauté active du Paperjam Club et avec lesquelles vous aurez l’opportunité d’interagir.
100
C’est le nombre d’événements où chaque membre pourra puiser de l’inspiration sur scène ou lors du contact direct avec d’autres membres.
150
C’est le nombre de modules de formations ouvertes à l’ensemble des salariés des entreprises membres.
Devenez membre
Le Paperjam Club est ouvert à toutes les entreprises, les institutions luxembourgeoises et de la Grande Région, quels que soient leur secteur d’activité et leur taille.
1 Professeur Docteur Gilbert Fridgen (SNT) et Serge Weyland (Alfi)
2 Nathalie Gérard (Natalys Interior Design), Astrid Mayrhofer (Am Consulting), Olivier Gourdange (Fujitsu) et Mirko Persuric (Travel Pro American Express GBT).
3 Guillaume de Raigniac (Fondamental), Aymeric Leclercq (United International Management) et Emmanuel Starck (Fondamental).
4 Orlando Pinto (Sopinor).
5 Alain Ruttiens (Neuron) et Marie-Carmen Gonzalez (European Investment Bank).
6 Dorothée Ciolino (Norton Rose Fulbright).
7 Hélène Weydert (Hélène Weydert Avocat), Line - Candide Onoue- Oliveira et Agathe Brun (Intelsat).
8 Esther Pierard (Paperjam Club), Marc Baertz (Inowai), Nicolas Newhouse-Ameille (Nato Support and Procurement Agency), Marco Paternò Castello (CFE Finance), Kevin Muhlen (Casino Luxembourg), Luc Provost (B Medical Systems), Steve Braff (Luxfly Indoor Skydive), Frédérique Bouchet (Bhappa Consulting), Ingvi Halldorsson (Gategroup-Supply Chain), Virginie Laurent (Paperjam Club), Xavier Galloro (Baker Tilly), Michel Grevesse-Sovet (Paperjam Club), Laurent Fierens Gevaert (British American Tobacco Belgium) et René Jost (Luxcontrol).
Deux avancées majeures dans sa stratégie de durabilité
La durabilité, tout comme l’innovation et la diversification, fait partie de l’ADN de BESIX RED. L’entreprise poursuit son engagement vers un avenir durable en franchissant deux étapes clés : la publication de son premier rapport ESG et le lancement de son ESG Advisory Board. Ces initiatives reflètent la stratégie de BESIX RED pour devenir un acteur de premier plan dans l’immobilier durable, en alliant innovation, transparence et conformité aux normes européennes les plus exigeantes, notamment la CSRD et la Taxonomie Européenne.
Un premier rapport ESG
En septembre dernier, BESIX RED a publié son premier rapport ESG, une étape majeure dans sa démarche de gouvernance durable. Ce rapport met en lumière :
• Son engagement pour le développement durable, en particulier la réduction de son empreinte écologique ;
• Sa conformité aux réglementations européennes (CSRD, Taxonomie) ;
• Sa vision de transparence accrue, essentielle pour inspirer confiance dans un secteur en mutation.
Deux objectifs principaux :
1. Conformité : répondre aux exigences des nouvelles régulations européennes (CSRD et ESRS).
2. Transparence : offrir une vision claire et accessible de ses pratiques, projets, et ambitions futures.
Lancement de l’ESG Advisory Board
Pour aller plus loin, BESIX RED a constitué un ESG Advisory Board rassemblant des experts reconnus. Ce conseil accompagne l’entreprise dans ses décisions stratégiques en matière de durabilité, avec pour missions :
• Aligner les pratiques sur les standards internationaux (BREEAM, WELL) et la Taxonomie Européenne ;
• Répondre aux défis de la transition énergétique tout en générant une réelle valeur pour les occupants, les partenaires, et l’environnement.
• Améliorer la performance ESG globale de ses projets (circularité, biodiversité, gestion de l’eau et des déchets, etc.) ;
Le conseil aborde des questions stratégiques telles que :
• Comment optimiser les projets pour qu’ils respectent les critères de la Taxonomie Européenne ?
•
• Comment allier durabilité environnementale et rentabilité économique ?
Laurent Sempot, Sustainability & ESG Manager
« Cette initiative ne se limite pas à aligner nos projets aux exigences réglementaires nationales ou européennes ; elle vise également à anticiper les tendances, favoriser des pratiques nouvelles, et à renforcer la crédibilité de nos actions auprès de nos partenaires et parties prenantes. A mes yeux, le conseil est un moteur d’innovation et la démonstration de la volonté du Groupe BESIX à participer à la transition écologique. »
Gabriel Uzgen CEO de BESIX
RED
« Ce n’est que le début d’un parcours ambitieux. Devenir une entreprise plus durable est un effort collectif, qui exige de l’innovation et de l’amélioration continue. Nous sommes fiers du chemin parcouru, mais nous savons qu’il reste encore beaucoup à accomplir. »
ACADEMY
10.01 Webinar
Agenda Jan.-Fév.
SOCIAL
Boostez votre croissance sans perdre le contrôle grâce à Scaling Up
21.01 Journée de workshops
29.01 Webinar
De l’Automatisation à l’IA : Le Futur de vos Processus Métiers
30.01 Gen AI Bootcamps
Paperjam Academy x HUB Institute
06.02 Advanced Trainings
Trouver son style de management
12.02 Webinar
Scaling Up : Développer le potentiel de votre entreprise, de manière sereine et durable
Gen AI Bootcamps
Paperjam Academy x HUB Institute Marketing/Communication
27.02 Journée de workshops
HR Lunch
11.02 O the record: Marcom
26.02 Paperjam Art & Culture Cinq grands procès de l’art
Paperjam Yoga Club Mixte
Paperjam Art & Culture “Alter Ego” of Alfonso Losa & Patricia Guerrero
TALKS, SHOWS & AWARDS
23.01
Paperjam Brand Manager 2025
Gotham
Lead Partner : O ice Freylinger
Deuxième édition des Awards “Paperjam Brand Manager of the Year”. Le lancement du concours aura lieu lors du MMMediashow du 23 octobre 2024. Il s’agira de récompenser les Brand Managers élus par leurs pairs dans 5 catégories : Institutionnel, Retail & Hospitality, Services, Place Financière, et Brand Manager of the Year. Une soirée festive réservée aux Brand Managers avec de nombreux échanges !
28.01
Paperjam 10x6 - The Future of Work – incl. Paperjam HR Leaders 2025
Kinepolis Kirchberg
Lead Partners : Jobs.lu; Pluxee; Prolingua
Avec la participation de M. le Ministre Georges Mischo (Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire), Delphine Berlemont (PwC Luxembourg), Julien Bossu (CDCL), Magali Maillot (A&O Shearman), Tun Di Bari (Dussmann service) et Caroline Buhagiar Klass (HSBC).
Acquérir une autre entreprise ? Céder votre entreprise ou une partie de celle-ci ? Sur scène, des experts en transmission d’entreprises échangent sur l’optimisation de la valeur et de la gestion des risques avec des entrepreneurs qui ont cédé leur activité.
L’art de célébrer ses collaborateurs
Quand un traiteur d’exception transforme vos événements en moments inoubliables. Dans un monde professionnel en constante évolution, où les défis se multiplient et où l’engagement des collaborateurs devient un atout clé, savoir reconnaître et valoriser ses équipes n’a jamais été aussi essentiel.
Organiser des événements d’entreprise pour ses collaborateurs, c’est bien plus qu’une simple formalité. C’est une opportunité unique de faire transpirer la gratitude de l’employeur tout en renforçant les liens internes et en construisant une culture d’entreprise solide. Et pour transformer ces moments en expériences mémorables, il est crucial de s’entourer de prestataires d’exception, à commencer par un traiteur événementiel de renom.
L’importance des événements pour la cohésion et l’engagement des équipes
Organiser des événements pour ses collaborateurs est devenu un levier stratégique pour les entreprises. Ces instants privilégiés offrent bien plus qu’un cadre festif. Ils constituent une occasion de remercier, de motiver et de récompenser les efforts collectifs. Voici quelques bienfaits directs :
1. Renforcer le sentiment d’appartenance
Lorsqu’un employeur investit du temps et des ressources dans l’organisation d’évé nements, cela envoie un message clair : les collaborateurs comptent. Cet effort démontre une reconnaissance tangible, renforçant ainsi leur attachement à l’entreprise.
2. Améliorer la communication interne
Les événements permettent aux équipes de se connecter dans un cadre informel, favorisant des échanges plus authentiques.
Ces moments d’interaction réduisent les barrières hiérarchiques et encouragent une meilleure communication au sein de l’organisation.
3. Stimuler la motivation et la productivité
Un collaborateur reconnu et valorisé est plus susceptible d’être motivé. Des études montrent que des salariés heureux sont également plus performants, ce qui se traduit par une amélioration globale des résultats de l’entreprise.
4. Construire une culture d’entreprise solide
Les moments partagés lors d’événements marquent les esprits et contribuent à créer des souvenirs collectifs. Cela renforce les valeurs et l’identité de l’entreprise, indispensables à une culture d’entreprise forte.
Le rôle clé d’un traiteur événementiel de prestige
Pour que l’événement reflète la gratitude de l’entreprise et laisse une empreinte durable, chaque détail compte. Parmi eux, le choix du traiteur est sans doute l’un des plus cruciaux. Car si l’ambiance et les discours marquent les esprits, ce sont souvent les expériences gustatives qui laissent un souvenir impérissable.
L’art de sublimer vos événements grâce à la gastronomie
Un traiteur de renom ne se contente pas de proposer des plats ; il raconte une histoire, il propose une expérience. Sur le marché luxembourgeois, particulièrement exigeant, certains traiteurs événementiels se démarquent par leur capacité à allier excellence culinaire et personnalisation.
1. Une cuisine qui séduit tous les sens
La qualité des mets servis est essentielle. Opter pour un traiteur haut de gamme, c’est garantir des produits frais, locaux, et une présentation impeccable. Les collaborateurs, plongés dans une expérience sensorielle, ressentiront l’attention et la considération que leur porte l’entreprise.
2. Des menus personnalisés pour refléter vos valeurs
Chaque entreprise est unique, et ses événements devraient l’être aussi. Un traiteur d’exception saura adapter ses prestations à vos besoins : des options végétariennes, véganes ou encore sans allergènes, le tout servi avec créativité et raffinement.
3. Un service irréprochable
Au-delà des mets, c’est l’ensemble de l’expérience qui doit séduire. Un service attentif et chaleureux est primordial pour garantir le succès de votre événement.
Un reflet de votre gratitude et de vos ambitions
Faire appel à un prestataire de choix pour vos événements, c’est envoyer un signal fort. C’est dire à vos collaborateurs que vous êtes prêt à investir dans leur bien-être et leur satisfaction. À travers la qualité des prestations, l’entreprise communique subtilement ses valeurs et son engagement envers l’excellence.
Inspirations pour des événements réussis
Pour ceux qui souhaitent marquer les esprits, voici quelques idées d’événements où un traiteur d’exception jouera un rôle central :
1. Les soirées de gala Élégantes et raffinées, elles permettent de remercier vos collaborateurs dans un cadre prestigieux. Un cocktail dinatoire, suivi d’un repas gastronomique, est parfait pour transformer une soirée en un moment magique.
2. Les team-buildings gourmands Associez activités d’équipe et expériences culinaires. Pourquoi ne pas organiser un atelier de dégustation de vins ou de préparation de cocktails animé par le traiteur ?
3. Les célébrations saisonnières Fêtes de fin d’année, barbecue d’été ou encore soirée de lancement d’un nouveau projet, ces événements prennent une toute autre dimension lorsqu’ils sont accompagnés d’une restauration digne des plus grands établissements.
4. Les journées portes ouvertes internes Invitez les familles de vos collaborateurs à découvrir leur lieu de travail et partagez un buffet ou un brunch savoureux qui met tout le monde à l’aise.
Le choix du bon partenaire : un investissement pour l’avenir
Sur un marché comme celui du Luxembourg, où la qualité et la distinction priment, il est essentiel de bien choisir son traiteur. Ne regardez pas seulement le coût, mais évaluez l’expérience globale que ce prestataire peut offrir. Un traiteur événementiel de renom est avant tout un partenaire stratégique, capable de trans-
former un simple rassemblement en un souvenir marquant pour chacun. Pour les entreprises soucieuses de se positionner comme des employeurs de choix, l’investissement dans un événement de qualité est bien plus qu’un simple geste. C’est une preuve concrète de leur engagement envers ceux qui participent à leur réussite au quotidien.
Conclusion : Une gratitude qui se savoure En organisant des événements d’entreprise pour leurs collaborateurs, les employeurs reconnaissent non seulement leurs efforts, mais investissent aussi dans l’avenir de leur organisation. Avec l’accompagnement d’un traiteur événementiel de prestige, ces occasions deviennent des instants magiques, empreints de reconnaissance et de convivialité. Et si, finalement, le vrai succès d’un événement résidait dans sa capacité à laisser une empreinte émotionnelle aussi durable que la qualité des mets servis ? Avec un prestataire d’exception, vous avez l’assurance que cette empreinte sera gravée dans les mémoires.
Et vous, quand organisez-vous votre prochain événement mémorable ?
Save the Date pour un dîner de charité le 05/07/2025 : « Sensual Charity Fine Art ». Plus d’informations sur le lien : sensual-charity.com/fr/
STEFFEN TRAITEUR
8, route d’Arlon L-8410 Steinfort Luxembourg
Tél. (+352) 399 650 300
Fax. (+352) 399 650 606 traiteur@steffen.lu
www.steffentraiteur.lu
Steffentraiteur
steffentraiteur
Groupe Steffen
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PAPERJAM
Charles Biwer, l’électron libre
À peine sa résidence achevée chez Bonne Nouvelle, le voilà reparti pour de nouvelles aventures : Lisbonne l’attend, pour un take-over de Pastaria. Charles Biwer est décidément partout. Interview entre deux vols.
Charles Biwer incarne une nouvelle vague de chefs intrépides. Après des débuts dans la data et le business, il sent très vite que cette voie ne lui conviendra pas. Il s’ennuie ferme quand une de ses amies, une che e française, lui propose de passer derrière les fourneaux à ses côtés le temps de quelques jours. Le déclic se fait là, lorsqu’il intègre pour la première fois une brigade. « J’y ai trouvé quelque chose que je n’avais encore jamais rencontré dans le monde du travail : la simplicité, la franchise. Ici, on se dit les choses tout de suite, sans prendre de gants. C’est parfois dur, c’est vrai, mais j’aime cette honnêteté dans les rapports humains », explique le Luxem–bourgeois. Ensuite, tout s’enchaîne. Il passe un an chez Nhomade, où il apprend aux côtés de ses pairs. Il laisse libre cours à sa créativité. « J’aime beaucoup faire découvrir les produits luxembourgeois, et notamment le Kachkéis, qui me donne matière à créer de nombreuses recettes », s’amuse-t-il. Il poursuit les expériences avant de se décider à tracer son propre chemin : retour au bercail, à Luxembourg, où il se réjouit de se confronter à un public cosmopolite et averti. Depuis
septembre, il a lancé son entreprise de chef à domicile, projet longuement mûri et, surtout, en parfaite adéquation avec ses valeurs, parmi lesquelles la liberté de cuisiner où bon lui semble. Chaque mission, chaque résidence, même éphémère, est une aventure humaine et culinaire, l’opportunité d’échanger, de s’adapter et de se réinventer. « Je déteste la routine. La résidence, c’est l’antithèse parfaite : nouveaux lieux, nouveaux visages, nouvelles inspirations. » Sa vision de la gastronomie ? Simplicité et plaisir au service des clients, une cuisine intuitive qui se nourrit de ses souvenirs d’enfance, des trésors du terroir luxembourgeois, de ses voyages et expériences, cherchant à conjuguer création gastronomique et relations humaines. Mais il ne s’arrête pas là : il rêve aussi d’événements gastronomiques dans des lieux atypiques, où l’art culinaire rencontre l’exceptionnel. Une quête d’équilibre pour Charles Biwer, qui confesse ne faire aucun compromis sur l’essentiel : préserver un équilibre entre passion et vie personnelle. « Nous sommes une génération qui veut vivre pleinement. Et, pour moi, cela passe par la cuisine, par le partage. »
Photos Naderi Photography, Shutterstock, Boho, Ikoï, Ma Langue
Sourit, Mont-Dorf et Bois
d’Arlon
Charles Biwer a de l’appétit pour les nouvelles aventures.
Journaliste SARAH BRAUN
THÉO KOPP
EN FINALE DE LA SAN PELLEGRINO
YOUNG CHEF EUROPE DE L’OUEST
Théo Kopp, chef de partie de Ma Langue Sourit, vient de remporter la prestigieuse compétition San Pellegrino Young Chef Europe de l’Ouest, avec une version revisitée de la potée lorraine, un plat traditionnel de sa région natale. Une interprétation moderne et audacieuse du patrimoine culinaire lorrain qui a séduit le jury par son authenticité et son innovation et qui le mènera à la nale mondiale de Milan en 2025 ?
L’ART DE VIVRE
À LA JAPONAISE
THÉRÂPIE
À la croisée entre espace holistique et mets ns, ThéRâPie propose une expérience résolument en dehors des sentiers battus : cérémonie du thé et ses wagashis, pause détente dans le Iyashi Dôm ou atelier céramique. Un concept store qui mérite résolument de s’y attarder.
32, rue du curé, Luxembourg (ville haute)
Lesbonnes nouvelles
NOUVELLE ADRESSE EN VUE À ESCH
BOHO
L’ancien Belvédère a trouvé repreneurs en les personnes de Guy Gardula et Karim Nezreg qui ambitionnent de faire de cette adresse iconique d’Esch-sur Alzette un restaurant semi-gastronomique à la faveur d’une équation éprouvée et validée : déco bohème tendance et produits du terroir en circuit court.. 52, rue du Stade, Esch-sur-Alzette
UNE NOUVELLE SAISON
POUR LE MONT-DORF
La seule bonne raison d’aimer l’hiver ? Pouvoir s’adonner sans commune mesure à sa passion pour le fromage et notamment dans le restaurant éphémère du Casino 2000 qui porte si bien son nom. Au menu : raclette, tarti ette et fondue. Bref, l’autre pays du fromage.
5, rue Flammang, Mondorf-les-Bains
LA NOUVELLE VIE D’AL BACIO
VIVE TOMI’S ITALIAN BURGERS
En lieu et place de l’institution italienne se trouve désormais Tomi’s Italian Burgers, un concept imaginé par… Mino et Tonio (les fondateurs de Al Bacio, ndlr) ! Ils ont troqué leur trattoria pour revisiter le burger à la sauce italienne – évidemment –, avec de bons produits et beaucoup d’amour. C’est validé !
24, rue Notre-Dame, Luxembourg (ville haute)
HOT POT CHINOIS RENCONTRE BBQ CORÉEN
GUO GUO JU DAO
Résolument, la cuisine asiatique a le vent en poupe dans la capitale cette année. En témoigne l’ouverture de Guo Guo Ju Dao, qui propose une expérience culinaire singulière, à mi-chemin entre le hot pot chinois et le barbecue coréen. Les bouillons sont savoureux, mitonnés à partir d’ingrédients frais.
54, avenue de la Liberté, Luxembourg (gare)
SPOT LUNCH AU KIRCHBERG
IKOÏ
Ikoï va très vite s’imposer comme l’adresse qui vous transporte au Japon le temps d’un déj’. Ce spot cosy revisite en e et l’art du bento avec style : saveurs authentiques mâtinées d’une touche moderne et cadre minimaliste. Bref, un lieu parfait pour les épicuriens en quête d’évasion. À découvrir sans attendre !
44, avenue John F. Kennedy, Luxembourg (Kirchberg)
NOUVEAU REPRENEUR
POUR LA BRASSERIE G AU GOLF DU BOIS D’ARLON
C’est avec son ls Hugo que Cyrille Schneider (Brasserie Beaulieu, Bonnevoie) vient de reprendre les commandes de la Brasserie G au Golf du Bois d’Arlon. Au menu : une cuisine conviviale et gourmande où brillent les incontournables belges à l’instar des croquettes de crevettes grises et les boulets liégeois. Route de Virton, Arlon
Tables de fêtes, des épiceries qui font mouche
Envie de surprendre vos papilles ou celles de vos proches ?
Découvrez où shopper du goût et des idées avec une touche de magie festive dans ces épiceries fines.
La plus authentique :
La Cave de la Grocerie
Cette épicerie gourmande propose, depuis cet hiver, une sélection de vins bio, naturels et en biodynamie, en plus de sa sandwicherie « dvitsch » et de son épicerie fermière qu’on ne présente plus. La Grocerie enrichit ainsi son o re pour les amateurs de vins authentiques, puisque les vins sont importés directement auprès d’une sélection de 150 vignerons indépendants.
12, rue Münster, Luxembourg (Grund)
La plus fromagère : L’Épicerie du Cœur
de Meule
Évidemment, vous y commanderez votre plateau de fromages, mais pas seulement. Les lieux condensent des merveilles de ra nement, et notamment une crème crue de la baie du mont Saint-Michel qui sera une folie en accompagnement d’un excellent saumon fumé. À noter : une superbe sélection de chocolats d’exception, ainsi que des biscuits et pâtes à tartiner de la maison belge Dandoy.
1, rue de la Fontaine, Bertrange
La plus « plaisir d’o rir, joie de recevoir » :
Amuse-Bouche
Cette épicerie ne d’exception conjugue savamment plaisirs du palais et arts de la table pour transformer vos dîners de fêtes en véritables moments de célébration. Découvrez une collection inédite de corbeilles gastronomiques, des vins et champagnes rigoureusement
sélectionnés parmi les plus grandes maisons, et des créations chocolatées d’une nesse inégalée. À noter également : une belle sélection de compositions sans alcool.
195-197, rue de Di erdange, Sanem
La plus ra inée : L’Épicerie
du Fin Gourmand
Pensée comme l’extension la plus parfaite du restaurant Le Fin Gourmand, cette épicerie ne propose des repas festifs à emporter, pour des fêtes sans stress : foie gras au Tokaji, saumon fumé maison, entrées et plats chauds. Pauline et Nicolas Szele y allient saveurs locales et internationales, parfaites pour sublimer vos fêtes avec des produits d’exception et des créations gourmandes. 20, rue de l’Église, Mondercange
La plus solidaire :
Kaf Lokal
Parce que fêtes de n d’année rime aussi avec solidarité, on aime beaucoup cette épicerie qui met en avant des acteurs de l’économie sociale et solidaire au Luxembourg. On y trouve aussi bien des produits locaux, régionaux et équitables que des créations émergentes ou des co rets cadeaux pour gâter ses proches.
49, rue de l’Alzette, Esch-sur-Alzette
La plus incontournable :
Kaemp -Kohler
Une société familiale qui a pignon au Grand-Duché et qui a su s’imposer comme une valeur sûre au l des années. Des produits traiteurs aux paniers gourmands, en passant par les vins et des produits d’exception – à l’instar du caviar Petrossian, Kaemp -Kohler –, c’est l’assurance de trouver la crème de la crème en un seul et même lieu !
10, rue du Curé, Luxembourg (ville haute)
Photos
La Grocerie, Cœur de Meule, Guy Wol (Archives)
Journaliste SARAH BRAUN
Afterwork
Des nuits qui brillent
Ce mois de décembre s’annonce comme un festival de moments uniques. Préparez votre agenda, ces dates vont faire vibrer vos nuits.
Journaliste SARAH BRAUN
DO YOU RAVE? x ROCKHAL
CHRISTMAS DINNER AND SHOW x BOSQUE FEVI
Plongez dans l’ambiance festive de Noël avec Elvis et Céline – rien que ça ! Le temps d’une soirée exceptionnelle, le Bosque FeVi vous propose de vivre un moment d’anthologie avec les légendaires Elvis Presley (incarné par Steven Pitman) et Céline Dion (interprétée par Alexandra Darby), qui vous transporteront au cœur des grands concerts de Las Vegas. Un dînerspectacle mémorable.
Le mercredi 18 décembre, à partir de 18 h 30 Bosque FeVi – Park Gaalgebierg, Esch-sur-Alzette
La nuit techno ultime vous attend ! Rejoignez la Rockhal pour célébrer la n de la saison avec Black Thunder Collective. Découvrez une production spectaculaire en 360° et un line-up dément : Airod, Caravel, H ! Dude, Louisa Pitz, et Messiahs Black. Une soirée électro hard techno à ne pas manquer.
Le samedi 21 décembre 2024, de 23 h à 6 h Rocklab – 5, avenue du Rock’n’Roll, Esch-sur-Alzette
NOVA NYE x LUXEXPO
Réinventez votre Nouvel An avec Nova Nye, qui vous fait la promesse d’une nuit dédiée à l’électro underground : musique et connexion artistique seront au centre de l’expérience. Rendez-vous à LuxExpo pour célébrer la nouvelle année dans une ambiance de folie.
Le mardi 31 décembre 2024, de 21 h à 5 h LuxExpo The Box –10, circuit de la Foire internationale, Luxembourg (Kirchberg)
ZANZIBAR MOONLIGHT GALA x NAGA
Élégance et mysticisme pour le réveillon au Naga, avec un dîner gastronomique en six services, des animations et DJ-sets. Une ambiance magique pour célébrer le passage à la nouvelle année dans une atmosphère ra née. Sur réservation.
Le mardi 31 décembre 2024, à partir de 19 h Naga –15, rue de Limpach, Mondercange
LAST DAY BEFORE X-MAS PARTY x BRASSERIE K116
La magie de Noël s’invite à la Brasserie K116 avec un événement en plein après-midi ! DJ Fritz et DJ Petz seront aux platines pour une ambiance musicale des plus cool, le tout accompagné de plats savoureux, de boissons festives et d’une atmosphère chaleureuse et conviviale. Une célébration parfaite pour plonger dans l’esprit de Noël !
Le mardi 24 décembre 2024, de 14 h à 20 h Brasserie K116 –116, rue de Luxembourg, Esch-sur-Alzette
THE GREAT GATSBY x PARC LE’H
Plongez dans l’univers des Années folles à l’occasion de la SaintSylvestre, avec une soirée inoubliable inspirée de The Great Gatsby, et sublimée par un menu semi-gastronomique et des animations musicales. Glamour, ra nement et esprit festif garantis. Sur réservation.
Le mardi 31 décembre 2024, de 19 h à 3 h Le Parc Le’h –1, rue de la Forêt, Dudelange
Un grand classique des desserts revisité dans une présentation ra inée, tout en restant simple à réaliser. Le genre de recette qu’on adopte une fois essayée.
TIPS
Corinne Kox
Ingrédients
Pour la pâte sablée :
• 200 g de farine
• 150 g de beurre frais
• 40 g de sucre glace
• 40 g de poudre d’amande et/ou de noisette
• 2 jaunes d’œufs
• 1 pincée de sel
• 1 à 2 gousses de vanille
Pour le fond de tarte :
• 60 g de sucre en poudre
• 1 à 2 gousses de vanille
• 2 œufs
• 250 cl de crème fraîche ou 250 g de fromage blanc
• 1 pomme coupée en fine tranches
Pour la pomme caramélisée :
• 50 g de beurre
• 10 g de cassonade
• 1 pomme
Pour les pommes en rose :
• 1 à 3 pommes
• 1 citron
• 10 cl de verjus
Pour la pâte sablée :
Préparer la pâte le jour d’avant, la conserver au frigo. Le jour J, étaler la pâte dans le moule à tarte. Cuire à 170 °C pendant 20 minutes.
Pour le fond de tarte :
Mélanger le sucre, les œufs et la vanille. Ajouter la crème fraîche ou le fromage blanc. Conserver au frais. Pour les pommes caramélisée, faire fondre le beurre et la cassonade. Ajouter la pomme coupée en nes tranches. Quand c’est prêt, disposer les morceaux de pomme caramélisés sur le fond de tarte, étaler les lamelles de pomme fraîche dessus et verser la crème. Enfourner à 170-180 °C pendant 30 minutes.
Pour les pommes
en rose :
Gérante de L&R Kox à Remich, elle incarne la deuxième génération de ce domaine viticole, qui n’hésite pas à innover et à tenter, entre autres, l’aventure de la polyculture.
Choisir des pommes acidulées auprès des producteurs locaux, si possible avec une pellicule rouge permettant d’avoir une belle coloration des pommes en rose.
TIPS
Couper les pommes en nes tranches. Chau er les lamelles avec du jus de citron et du verjus, puis les disposer roulées sur elles-mêmes en roses. Les enfoncer dans la crème de la tarte. Enfourner à 170-180 °C pendant 5 à 10 minutes. Réduire le reste du mélange de jus de citron et verjus dans la casserole. Étaler avec un pinceau sur la tarte sortie du four.
Pour une version végane, utiliser de l’huile de colza ou de tournesol au lieu du beurre pour la pâte sablée et sans œuf. Pour la crème, utiliser une base de lait végétal, de sucre, de fécule de maïs, d’agar-agar et de vanille. entre autres, l’aventure
BESOIN D’IDÉES DE RECET�ES ?
Journaliste CÉLINE COUBRAY
Culture
Les immanquables du mois
Tous les mois, Paperjam sélectionne les événements à ne pas rater de la scène culturelle luxembourgeoise.
Journaliste CÉLINE COUBRAY
Grand classique revisité
Le livre d’Antoine de Saint-Exupéry est adapté dans une mise en scène extraordinaire où les performeurs voltigent dans les airs pour un spectacle unique et enchanteur, plein d’émerveillement et d’émotion pour les fêtes de n d’année.
Le Petit Prince, du 27 décembre au 5 janvier, au Grand Théâtre
Hommage
Cette année marque le 125e anniversaire de Jean-Pierre Beckius. À cette occasion, une exposition monographique lui est dédiée, permettant de découvrir un vaste corpus d’œuvres de ce peintre luxembourgeois connu pour être le « peintre de la Moselle ».
Jusqu’au 1er juin, à la Villa Vauban
À l’ombre de l’arbre
Alain Platel revient à Luxembourg avec cette pièce qui fait dialoguer de manière créative chœur, danse et musique. La scène est dominée par un arbre gigantesque imaginé par l’artiste Berlinde De Bruyckere à l’ombre duquel le performeur TK Russel chante et évolue comme point d’articulation avec les danseurs. Le tout est accompagné par l’OPL dont la musique ajoute une couche supplémentaire de sens.
Ombra, les 17 et 18 janvier, au Grand Théâtre
Incroyable talent
La troupe guinéenne Circus Baobab, naliste de « La France a un incroyable talent » en 2022, émerveillera les spectateurs avec des acrobaties aériennes et des portés époustou ants dont la narration est articulée autour de l’urgence sociale et environnementale liée à l’eau.
Yé !, les 4 et 5 janvier, au Escher Theater
Joyeux anniversaire, Sir !
Le grand chef d’orchestre Sir Simon Rattle célèbre ses 70 ans et fait escale à la Philharmonie à l’occasion de deux concerts. Le premier mêlera Boulez, Georges Benjamin et Brahms. Le second sera plus jazzy, avec une composition de Mark-Anthony Turnage et le guitariste John Sco eld, puis un concerto de Beethoven avec le London Symphony Orchestra.
Les 15 et 16 janvier, à la Philharmonie
PLUS DE CULTURE SUR
Photos Broadway Entertainment Group, Koen Broos, Oliver Helbig, Metlili et François Beckius
#BUSINESS
« Chic, fun, colorée et pleine de joie, cette tenue est totalement à mon image : un iconique 501 déniché dans une give box, un blazer solaire Escada chiné chez PardonMyCloset, une chemise XXL récupérée à la Philharmonie et une cravate en wax dénichée chez Saladany à Esch. J’adore ces escarpins Carven, que j’ai trouvés sur Vinted. À l’exception du jean et de la cravate, tout est de seconde main – preuve que l’élégance n’a pas de prix ! »
« Pour moi, fête rime résolument avec paillettes ! Mon choix ? Un short en cuir Marc Jacobs, une veste Sisley et un collier avec plastron doré déniché à Lisbonne. Mes bottines transparentes Azurée ajoutent une touche glamour, de même que le sac en velours des années 1970. Une tenue fidèle à mon mantra : cheap but chic. »
#GALA
« Ce look est une ode à mes inspirations : Kenzo, Galliano et Lacroix. Je porte un bustier chiné lors d’un videdressing aux Rotondes, associé à un jupon plissé japonais signé IYD, un clin d’œil à l’audace de Comme des Garçons, et un caftan marocain en hommage à mes origines. Un sac en perles vintage et des escarpins Christian Lacroix viennent compléter cette silhouette élégante. »
Bustier et sac : vintage, jupon : IYD, caftan et escarpins : Christian Lacroix
Dans le vestiaire de Fatima
Short : Marc Jacobs, veste : Sisley, bottines : Azurée, sac : vintage, turban : Paloma Germain
#AFTERWORK
« Mélanger les imprimés est un vrai jeu pour moi. J’associe une veste japonaise, une chemise Karl Lagerfeld, une cravate 90s et une jupe noire, le tout sublimé par mes Louboutin en mesh transparentes. La pièce maîtresse ? Un sac vintage extravagant, qui fonctionne vraiment comme un téléphone. Une fois de plus, toutes les pièces qui composent ce look sont issues de la seconde main, sauf les souliers : un de mes meilleurs investissements. »
Je l’appelle ma tenue ‘effort’. Même pour une virée rapide, je ne sors jamais sans une touche de couleur. La plupart des pièces qui composent mon dressing sont issues de la seconde main, ce qui me permet de soutenir de petits créateurs locaux, comme ce kimono signé Pièce Unique, une talentueuse créatrice de Metz. En clin d’œil à ma journée ‘flemme’, j’ai transformé la ceinture en turban pour dompter mes cheveux. Je complète ce look avec un jean vintage Levi’s 501 – un indispensable de mon dressing –, des ballerines en velours, sac en cuir et une boucle d’oreille en plexi pour la touche finale.»
Levi’s 501, ballerines, mini-sac
Veste, cravate, jupe et sac à main : vintage, chemise : Karl Lagerfeld vintage, chaussures : Louboutin
Montres
Une montre en hiver
Moderne ou vintage, maritime ou aérien, jouant avec la lumière ou bien la couleur, il y en a pour tous les goûts dans notre sélection de garde-temps valant le détour.
Journaliste MARC FASSONE
Bell & Ross BR-X5 Blue Lum
Bell & Ross joue avec la lumière avec la Blue Lum : à la nuit tombée, le boîtier s’illumine. Pour y parvenir, les ingénieurs de Bell & Ross ont mis au point un matériau nouveau, le LM3D, un composant luminescent réalisé à partir de bres de quartz et de matière luminescente di usant une lumière vive et teintée. Édition limitée à 500 exemplaires.
Après le blanc pour le jour, le noir pour la nuit et le bleu pour l’océan, la Classic Worldtimer Manufacture est dotée d’un boîtier vert pour les forêts. En boîte acier (718 exemplaires) ou or rose 18K (36 exemplaires) de 42 mm, le calibre permet de lire, au l de son disque des 24 heures, les fuseaux associés aux 24 villes de référence, complété d’une date par aiguille.
4.395 euros (acier) 18.995 euros (or rose)
Tudor Pelagos
FXD GMT
Développée avec la Marine nationale française pour ses forces aéronautiques, la Pelagos FXD GMT est dotée pour la première fois d’une fonction GMT qui permet d’a cher trois fuseaux horaires simultanément, dont le fameux Zulu Time, l’appellation militaire du Universal Time Coordinated (UTC), l’heure de référence des pilotes. Le boîtier est en titane.
4.580 euros
H. Moser & Cie
Endeavour Chronograph Compax
Fruit d’une collaboration entre H. Moser & Cie et Massena LAB, l’Endeavour Chronograph Compax se veut un hommage aux chronographes des années 1940. Boîtier en acier de 40 mm, réserve de marche de 60 heures et étanchéité à 30 mètres au programme de ce garde-temps en édition limitée à 100 exemplaires.
26.600 euros
ZRC Securicode
Pour ses 120 ans, ZRC dévoile une nouvelle collection : la Securicode, qui se veut une réinterprétation de la montre emblématique de la marque, la Grands Fonds S1, montre produite pour la Marine française de 1958 à 1986. Trois modèles aux accents vintage déclinés dans di érents matériaux inaugurent la gamme. Point commun : un boîtier de 39 mm étanche jusqu’à 300 mètres.
De 2.490 à 3.290 euros
Tissot Stylist
Tissot relance la Stylist, modèle de 1965 dont la particularité était l’adoption d’un boîtier coussin et d’aiguilles épurées. Le boîtier de 32 mm sur 7 mm d’épaisseur abrite un mouvement maison quartz et o re une étanchéité à 50 mètres. Disponible avec un cadran bleu dégradé ou un cadran argenté.
À partir de 275 euros
Photos Bell & Ross, Tudor, ZRC, Frederique Constant, H. Moser & Cie et Tissot
Les seventies au goût du jour
Mélanie Trinkwell et sa famille se sont installées dans un quartier résidentiel d’Hettange-Grande. Après avoir vécu à Paris, ils choisissent de rejoindre l’est de la France, dont ils sont originaires, pour se rapprocher de leurs familles.
Lui est astrophysicien, elle a ouvert son atelier de conception d’espaces intérieurs, M Well Studio, en 2011. Ils ont le coup de foudre pour cette maison des années 1970 et ses split-levels à l’intérieur. « Il s’agit d’une maison conçue par l’architecte Roger Schott, qui a travaillé aux côtés de Claude Parent sur la centrale de Cattenom », précise Mélanie Trinkwell. Dès l’entrée, on est happé par la grande baie vitrée qui ouvre la perspective vers le jardin à l’arrière. « Nous avons conservé beaucoup d’éléments qui étaient déjà présents dans la maison, comme la charpente apparente, le lambris, certaines peintures », ajoute-t-elle. Le mobilier qu’elle a choisi
Journaliste CÉLINE COUBRAY
au fur et à mesure donne du caractère, l’ajout des papiers peints apporte du dynamisme. Çà et là, on découvre également des meubles que Mélanie a elle-même dessinés. Les couleurs sont utilisées avec délicatesse, créant des univers cohérents et harmonieux.
La circulation de la maison s’articule autour d’une cheminée centrale en pierres de Bourgogne, dont le foyer est encaissé, o rant une assise informelle sur des marchesbancs disposées autour de l’âtre.
Dans la cuisine, entièrement revue pour répondre aux besoins de la famille, l’éclectisme est aussi de mise, mais tout en conservant une grande cohérence.
Photos Eva Krins
1 Mélanie Trinkwell a aménagé sa maison à son image, chaleureuse et vivante.
2 L’humour se trouve aussi dans les accessoires de la maison.
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Dans le salon, elle n’a pas hésité à choisir du mobilier de couleur, tout en assurant une harmonie douce et enveloppante.
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Dans la cuisine aussi, on trouve un ensemble d’objets hétéroclites qui lui donnent du caractère.
5 Comme c’était à la mode dans les années 1970, la cheminée est logée dans un foyer encaissé par rapport au niveau de la maison.
Les coups de cœur de Cyril Carrée
Fauteuil Elephant (2021)
Karen Chekerdjian - Tacchini
« Deux défenses latérales qui s’étendent entourées de quatre pieds bien ancrés dans le sol nous transmettent une sensation harmonieuse de force et de puissance : un éléphant qui est prêt à vous accueillir. »
Table Goutte d’eau (1970s)
Ado Chale - Chez Ado Chale
« Cette table d’inspiration brutaliste est composée d’un épais plateau en aluminium coulé, posé sur un piètement tripode en métal noirci qui la fait flotter. Le plateau imposant gravé d’un sillon infini laissé par une goutte d’eau lui donne beaucoup de poésie. »
Chaise Broadway – modèle 543 (1993)
Gaetano Pesce - Bernini
« Cette création emblématique de Gaetano Pesce est un parfait témoignage du design postmoderne. Cette chaise questionne les notions de l’assise, tout en gardant une forme fluide et dynamique. Elle nous invite à nous asseoir. »
Vase Tulumba (2022)
Studio Biskt - Chez Studio Biskt
« Ce vase en céramique au design unique incarne la volonté des créateurs de rapprocher industrie et artisanat. Né d’un un processus industriel, il prend vie des mains de son créateur. Perpétuel va-et-vient entre la cohérence de l’usage et le design de la forme. »
Tip of the Tongue (2013)
Michael Anastassiades
Chez Michael Anastassiades
« Ce globe en verre opalin semble juste posé en équilibre sur le bord d’un cylindre en laiton massif ou en nickel poli. Cela confère à cette lampe un sentiment d’équilibre précaire mais permanent. »
Cyril Carrée
Formé à Saint-Luc, puis la Cambre de Bruxelles, l’architecte développe également une forte sensibilité pour l’aménagement intérieur. Il dirige le bureau PetitCarrée Architectes depuis 2017 avec son associé Michel Petit.
Photos PetitCarrée architectes, Bernini, Silvia Rivoltella, Ado Chale, Studio Biskt et Michael Anastassiades
Journaliste CÉLINE COUBRAY
1 rue des Eglantiers L-8043 Strassen 00352 445512 - info@maisondulit.lu
Sportives en rouge et noir
La beauté de leurs lignes charme toujours beaucoup plus que leurs motorisations de plus en plus vertes. Soyons fascinés par leur autonomie…
Journaliste THIERRY LABRO
TOYOTA CELICA
Au rallye du Japon, le vice-président de Toyota, Yuki Nakajima, a confirmé l’arrivée d’une huitième génération de Celica, sans dire à quoi elle ressemblerait. Les paris prédisent une déclinaison de la FT-Se de Gazoo Racing. Sportive. Et pour la première fois électrique.
ALPINE A110
PORSCHE TAYCAN GTS
1963. Sans le savoir, Porsche installe dans l’imaginaire des amateurs de ses bolides un « GTS » pour toujours à la 904. Aujourd’hui, la gamme Taycan y a droit elle aussi, en berline et en Sport Turismo. Jusqu’à 515 kW de puissance d’overboost en utilisant le Launch Control. L’autonomie a également été améliorée de plus de 120 kilomètres et atteint actuellement jusqu’à 628 kilomètres selon le procédé de mesure WLTP.
Le 22 novembre, Alpine a présenté son Art Car 2024 lors d’une soirée de lancement à Paris. La quatrième édition est une A110 monochromatique, designée par le photographe Mathieu Cesar, spécialiste du noir & blanc. Une féline au moteur à 300 ch, 0-100 km/h en 4,2 secondes, rapport poids puissance de 3,7 kg/ch.
Photos Porsche, Toyota, Alpine
Nos coups de cœur Bingo.lu
La plateforme immobilière Bingo.lu o re un vaste choix de biens en vente ou en location au Luxembourg. Découvrez notre sélection d’o res préférées disponibles en ce moment.
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Au Pain de Mary, la recette, c’est la rigueur
Après une carrière dans la coi ure, Maryline Roux a suivi son compagnon Manuel Ramiro Dias Da Costa – boulanger venu de Reims, en France – dans l’aventure entrepreneuriale. Ensemble, ils ont ouvert la boulangerie-pâtisserie artisanale
Au Pain de Mary à Gasperich, en 2013.
Pourquoi avoir choisi de lancer votre activité ici ?
L’opportunité s’est présentée après la fermeture de la boulangerie autrefois installée ici, chez Monsieur Bock. Elle a d’abord fermé avant d’être reprise, puis a de nouveau fermé. L’emplacement était déjà bien connu, ce qui n’est pas forcément plus facile.
Votre quotidien ici correspond-il à ce que vous attendiez ?
Il y a toujours des surprises –bonnes ou moins bonnes ! La boulangerie est restée fermée un an avant nous. Certains clients ont pris l’habitude d’aller ailleurs, chez Smatch ou chez Auchan, qui a ouvert depuis. Puis dans un quartier comme le nôtre, nous n’avons pas le passage d’une galerie marchande, donc la qualité de nos produits et la réputation sont deux éléments encore plus importants. Il faut beaucoup travailler : c’est la règle, dans l’artisanat.
Quels sont les défis auxquels votre entreprise est confrontée ?
Le recrutement, et c’est ce qui pourrait nous faire arrêter notre activité un jour. Certaines exigences des candidats, comme ne pas travailler le week-end, ne correspondent pas à notre
activité. De jeunes apprentis dans l’artisanat de bouche partent aussi vers la production industrielle et perdent en compétence. C’est problématique, car un degré dans une chambre de pousse ou un gramme dans une recette peuvent tout changer. L’artisanat demande rigueur et motivation. La guerre en Ukraine nous a aussi impactés, avec de fortes augmentations des prix sur la farine, le beurre, les œufs, le chocolat plus récemment, en plus des prix de l’énergie, de l’indexation… Bientôt, des travaux auront lieu dans la rue. On espère que l’accès des clients sera facilité.
Comment voyez-vous votre entreprise dans cinq ans ?
Nous avons 60 ans, donc nous serons sûrement en retraite ! Ce sera dur de lâcher.
Un message pour les décideurs ?
Il est vrai que nos métiers sont souvent di ciles et qu’il faut avoir le goût de l’e ort. Mais il faudrait motiver les jeunes à aller vers les métiers manuels et rappeler qu’ils ne sont en rien dégradants ! Au contraire, ce sont des savoir-faire qui risquent de disparaître…
« L’artisanat demande rigueur et motivation. »
AU
PAIN DE MARY Fondateurs
Manuel Ramiro Dias Da Costa et Maryline Roux Collaborateurs 19, dont les patrons Située dans la rue de Gasperich, la boulangerie-pâtisserie ouverte en 2013 propose, en plus du pain et des gâteaux, de la chocolaterie, des sandwichs et pâtisseries salées, mais aussi un service de traiteur. Ses boulangers-pâtissiers suivent les tendances et proposent des gâteaux personnalisés. Ils ont aussi développé quelques spécialités : biscuits, confitures de lait, glaces maison…
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