Paperjam octobre 2024

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Business zu Lëtzebuerg

Lëtzebuerg, tomorrow

05. – 13. 10.2024

Un festival pour célébrer la Lusophonie et ses traditions musicales

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Chaque mois, Paperjam vous donne rendez-vous en kiosque pour découvrir le magazine.

« Célébrer les idées et les réussites, célébrer les personnes et les communautés qui les portent. » Depuis juin 2000, cette devise reste au cœur de Paperjam.

Aujourd’hui, à l’occasion de l’inauguration de la saison marquant son 25e anniversaire, Paperjam a choisi de mettre en lumière la #NextGen en présentant 100 acteurs clés qui façonneront le Luxembourg de demain (lire p. 20).

Pour marquer cet événement, nous avons décidé d’imprimer ce numéro à 300.000 exemplaires et de le distribuer, en plus de notre réseau habituel, à tous les foyers du Luxembourg.

25 plus

Bienvenue à nos nouveaux lecteurs. Permettez-nous de nous présenter. Paperjam, c’est avant tout un journalisme économique indépendant et influent.

Parmi nos sujets de prédilection : #Strategies (entrepreneurs et entreprises), #FinanceForward (le développement de la place financière : fonds, banques, private equity, fintech, assurances…), #ClimateEmergency, #TechandAI, #NextGen, #Politics (politiques, idées et opinions ; finances publiques, élus et hauts fonctionnaires), #TheFutureofWork (leadership et ressources humaines),

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#Spaces (architecture, immobilier, logement, espaces de travail), #PersonalStories (santé, patrimoine, fiscalité…) et #Foodzilla (gastronomie, afterwork, culture, décoration, style…).

Paperjam aspire également à mener des débats sociétaux de premier plan et à devenir une vitrine pour les grandes idées (philosophie, psychologie, justice fiscale…).

En outre, Paperjam.lu proposera une couverture continue de l’actualité en intégrant à la fois le journalisme de solutions et le journalisme de service. Les suppléments de Paperjam, sous le label Paperjam Extra, se concentreront sur divers secteurs, professions et meilleures pratiques des organisations luxembourgeoises.

Paperjam, c’est une rédaction indépendante de 20 journalistes sous la direction de Thierry Labro, rédacteur en chef. Votre actualité nous intéresse : écrivez-nous à press@paperjam.lu.

Aux lecteurs habitués, fidèles et nouveaux, bonne découverte des 100 profils #NextGen, et bienvenue dans notre écosystème.

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EDITORIAL

Welcome to the Paperjam ecosystem

‘Celebrate ideas and successes, celebrate the people and communities behind them.’ Since June 2000, this motto has remained at the heart of Paperjam.

Today, to celebrate the inauguration of its 25th anniversary season, Paperjam has chosen to shine the spotlight on #NextGen by presenting 100 key players who will shape the Luxembourg of tomorrow (see p. 20).

To mark this event, we have decided to print 300,000 copies of this issue and distribute it, in addition to our usual network, to every household in Luxembourg.

Welcome to our new readers. Allow us to introduce ourselves. Paperjam is first and foremost independent and influential business journalism. Our focus areas include: #Strategies (entrepreneurs and companies), #FinanceForward (the development of the financial centre: funds, banks, private equity, fintech and insurance), #ClimateEmergency, #TechandAI, #NextGen, #Politics (politics, ideas and opinions; public finance, elected representatives and senior civil servants), #TheFutureofWork (leadership and human resources), #Spaces (architecture, real estate, housing and workspaces), #PersonalStories (health, wealth, tax) and #Foodzilla (gastronomy, afterwork, culture, decoration and style).

Paperjam also aims to lead leading societal debates and become a showcase for big ideas (philosophy, psychology, tax justice, etc.).

In addition, Paperjam.lu will o er continuous news coverage by integrating both solutions journalism and service journalism. Paperjam’s supplements, under the Paperjam Extra label, will focus on various sectors, professions and best practices in Luxembourg organisations.

Paperjam is an independent editorial team of 20 journalists headed by editor-in-chief Thierry Labro. We are interested in your news: write to us at press@paperjam.lu.

To our loyal readers, regular and new, enjoy discovering the 100 #NextGen profiles, and welcome to our ecosystem.

MIKE KOEDINGER

Publishing Director

Founder and CEO of Maison Moderne, publisher of Paperjam

Rédacteur en chef THIERRY LABRO

POLITIQUE

08 LUC EMERING

« Il faut des députés qui sont sur le terrain »

14 POLITRADAR

Une politique écologique pragmatique

ENTREPRISES

10 MARC-OLIVIER LIFRANGE

« L’IA, c’est comme la Bourgogne ! »

PLACE FINANCIÈRE

12 HIND EL GAIDI

« Notre objectif est un réseau ferroviaire de la nance »

20 à 92

#NEXTGEN LA NOUVELLE VAGUE

Raphaël et Carmen Maroldt n’avaient pas imaginé prendre progressivement les rênes de Maroldt.

Impliqué depuis son enfance dans Demy Schandeler, Jason Schandeler entend moderniser l’entreprise familiale.

98 CLUBLETTER

FOODZILLA

104 NEWS

Clovis Degrave, l’ascension d’un chef

106 THÈME DU MOIS

Save the déj !

108 E

Célébrer les derniers jours de l’été

110 E E E

Curry vert thaï à la courge butternut de Debbie Kirsch

112 U U E

Les immanquables du mois

114 S E

Dans le vestiaire de Carlo Schneider

116 N ES

Poignets d’automne

118 MA MAISON

Habiter à la Celula 120 BI IE

Les coups de cœur de Valentina Verri

122 S

Ces innovations qui s’imposent

134 #Under50

Librairie Diderich

La chaise Catifa Carta, l’un des coups de cœur de Valentina Verri.

ADVERTORIAUX

18 Banque Populaire

ALC – Succursale du Luxembourg

Une nouvelle banque locale de proximité

48 Aldi

Manger de la qualité à prix abordable

« Il faut des députés qui sont sur le terrain »

Luc Emering, 28 ans, a été élu député pour le DP aux dernières élections législatives. Il est aussi premier échevin de la commune de Dippach et s’occupe de la ferme familiale située à Sprinkange, aux côtés de plusieurs membres de sa famille.

Après un premier mandat en 2018, pourquoi vous êtes-vous représenté aux communales de 2023 ?

Au niveau communal, c’était assez clair pour moi de rester engagé dans ma commune de Dippach. On était têtes de liste avec Max Hahn, j’ai doublé mon score, et je suis maintenant premier échevin, puisqu’il est devenu ministre de la Famille, donc j’ai repris son poste.

On vous a proposé deux fois d’être candidat aux législatives de 2023, mais vous aviez décliné au début. C’est finalement Xavier Bettel qui vous a convaincu ?

Oui, je n’étais pas contre l’idée de faire la campagne nationale, mais il y avait beaucoup de choses à régler avant. J’étais encore président des Jeunes Agriculteurs, et cela faisait seulement un an que j’avais pris la succession de mon père à la ferme. En soi, m’engager oui, mais le timing était très compliqué pour moi.

C’était important pour vous de représenter le monde agricole à la Chambre ?

Oui, et si on veut une représentation de la population, avec toutes ses facettes, il faut avoir des députés qui sont sur le terrain.

Quelle est la situation des agriculteurs du pays ? Nos prix pour nos produits laitiers, viandes, céréales, sont les mêmes que nos confrères européens. Sauf que nos structures sont beaucoup plus petites. Si on regarde juste à 50 kilomètres d’ici en France ou en Belgique, c’est un autre monde. La guerre en Ukraine a un grand impact notamment sur le marché du blé et les importations de blé ukrainien. L’autre problème pour moi, c’est le ministère de l’Environnement qui doit valider nos demandes de projet.

C’est-à-dire ?

C’est une des plus grandes catastrophes pour le monde agricole, avec les procédures, les délais, et le jugement au cas par cas car il n’y a pas de

règlement. Et on n’est pas les seuls à le dire, l’artisanat ou l’industrie disent la même chose, les gens en ont assez d’être face à des fonctionnaires qui veulent leur expliquer comment leur métier fonctionne.

Il y a aussi moins de jeunes qui sont dans l’agriculture ?

Le métier est en grande perdition, chaque année on a en moyenne une cinquantaine d’exploitations qui ferment contre environ 15 qui sont reprises. Ces 25 dernières années, on a perdu quasiment la moitié des exploitations du pays, et si ça continue comme ça, dans 25 ans, il n’y en aura plus.

Vous évoluez dans l’agriculture biologique, les objectifs du gouvernement pour 2025 sont d’atteindre 20 % du total des exploitations alors qu’en 2022 on était à 6,9 %, était-ce un objectif trop ambitieux ?

UN MÉTIER EN PERDITION

Aujourd’hui, nous sommes un tout petit peu en dessous de 10 %. C’était bien d’avoir un objectif, mais son grand problème était qu’il était fixé au niveau de la surface, donc beaucoup de fermes gérées de manière conventionnelle prennent certaines surfaces qui n’ont pas un potentiel de rendement très haut, et convertissent juste cette surface-là. Il faudrait faire un nouveau plan et c’est ce qu’on a visé dans l’accord de coalition, qui est basé sur les marchés.

« Ces 25 dernières années, on a perdu quasiment la moitié des exploitations du pays. Si on continue ainsi, dans 25 ans, il n’y en aura plus », pointe Luc Emering, qui travaille également au sein de la ferme familiale Dudel Magie.

La demande a baissé aussi ? Oui, au niveau européen, pour la première fois ces deux dernières années, il y a eu plus de fermes qui se sont reconverties vers le conventionnel que de conversions vers le bio.

Journaliste
IOANNA SCHIMIZZI
Photo GUY WOLFF

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«

L’IA, c’est comme la Bourgogne ! »

De l’IA générative arrive dans vos solutions ?

OpenAI a englouti plus de 13 milliards de dollars. Le plus grand éditeur juridique mondial, Thomson Reuters, a un turnover de 12 milliards, le nôtre est beaucoup plus bas… Pas un seul éditeur juridique ne peut développer from scratch ses propres algorithmes.

Du coup ?

Nous lançons Lexia dans la semaine du 23 septembre. Je peux poser quelques questions en langage naturel et lui donner des instructions. Il répond. Et à tout moment, j’ai une petite flèche qui m’indique la source sur laquelle il s’est basé. J’ai deux listes : le rappel du ou des textes qui ont servi à la réponse, et une autre qui invite à lire d’autres textes pour compléter le point de vue. Ce qui me rassure est que lorsqu’il ne sait pas, il répond qu’il ne sait pas.

À partir de quelle(s) technologie(s) ?

Deepl, qui nous rend pas mal de services. Et Gemini, de Google, qui a fait son apprentissage sur la toile et nous le faisons tourner exclusivement sur nos datas belges – pour Lexnow – et luxembourgeois. Nous sommes dans un environnement circonscrit. Nos datas sont de trois natures : législation, jurisprudence et doctrine. La di érence va venir de la doctrine. C’est comme la Bourgogne : tout le monde a du chardonnay, c’est l’algo. Entre un chablis, un meursault et un bâtardmontrachet, ça donne des choses très di érentes, dans la même région et avec le même cépage.

Comment la solution gère-t-elle la question de la langue, quand même cruciale pour des avocats, non ?

Gemini et Deepl o rent une solution qui n’est pas bloquée par la langue.

Comment la solution sera-t-elle proposée au marché ?

Ce sera une option gratuite à ceux qui ont un abonnement à Lexnow, aujourd’hui à peu près

Le 23 septembre, le CEO de Legitech Marc-Olivier Lifrange et Lexnow lanceront leur module d’intelligence artificielle générative au bénéfice des professionnels du droit.

5.000 utilisateurs au Luxembourg. Je peux accéder à une bibliothèque et à un moteur de recherche, c’est classique, tout le monde sait comment ça fonctionne. Et Lexia sera une troisième porte d’entrée.

Mais l’outil de traduction assure que le texte est traduit avec précision ?

Il y a toujours un disclaimer. Pour la traduction, celui qui traduit trahit. Ce n’est pas parfaitement exact et, comme le disait Bill Gates, « good is good enough ». L’avocat doit quand même toujours vérifier. Je suis avocat, je lis un article de doctrine qui me dit que je peux interpréter la loi de telle manière. Le droit n’est pas une science exacte, mais une science humaine. Si tout le monde était d’accord sur l’interprétation des lois, voire des jurisprudences, les tribunaux seraient moins encombrés. Le juge va donner la vérité judiciaire !

L’autre aspect qui intéresse ces publics, c’est le volume de contenu qui est traité par la solution ?

Legitech est un éditeur qui a une position majeure : avec 14 revues, les codes et la production d’une trentaine de livres par an, la masse critique permet de proposer Lexia.

Sur la législation, nous sommes exhaustifs. Sur la jurisprudence, c’est tout ce qui est publié par l’État et tout ce que nous recevons de nos auteurs depuis la création de Legitech, en 2006. Quant à la doctrine, nous avons la nôtre. Depuis quelques mois, les bêtatesteurs nous disent qu’ils ont une vue plus claire pour préparer avis et conclusions. C’est important dans les matières techniques, comme le droit du travail, fiscal ou des fonds d’investissement.

L’étape suivante, ce sera un chatbot ? Lexchat, oui. Qui va se baser sur ce qui se passe ici, dans Lexia.

Photo MARIE RUSSILLO
UNE MASSE CRITIQUE

« Notre objectif est un réseau ferroviaire de la finance »

Un an après son lancement, l’initiative Catapult: Future Foundation, présidée par Hind El Gaidi, a rassemblé les acteurs de la Place autour d’un projet de plateforme sécurisée pour l’échange de données et d’informations.

Comment est née l’initiative Catapult: Future Foundation, lancée en octobre 2023 ?

Elle émane du Haut Comité de la place financière, qui entend favoriser le développement et le déploiement de plateformes technologiques servant des objectifs mutualisés comme atout compétitif pour le Luxembourg. Les principaux métiers de la Place sont représentés au sein de notre comité de pilotage. Il est important de noter que nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère des Finances et le régulateur, qui soutiennent cette démarche.

Quels résultats avez-vous obtenus ?

Après une première phase nécessaire pour accorder nos violons, nous nous sommes entendus sur l’objectif de créer un « réseau ferroviaire de la finance », une plateforme sécurisée pour améliorer les échanges d’informations dans des contextes propices à la mutualisation. Ce réseau a pour vocation d’accueillir di érents « wagons », c’est-à-dire des applications qui répondent à des besoins divers de mutualisation.

Cette plateforme doit-elle remplacer les systèmes en place ?

Non. Une plateforme utile doit intervenir plus tôt dans la chaîne de valeur et avoir une portée plus large. Il s’agit de procurer un flux de données partagées, auditables et anonymisées pour alimenter les solutions qui existent aujourd’hui.

Quel genre de données ?

Vous ciblez donc les acteurs institutionnels plutôt que retail ?

Photo de la Luxembourg place utile valeur large. les l’onboarding écosystème concentrons la un

Oui, nous nous concentrons sur les marchés financiers, et plus particulièrement la gestion d’actifs. C’est le dénominateur commun des di érents métiers représentés au sein de notre comité.

Quid de la mutualisation des procédures

Know Your Customer (KYC), dont il est question depuis des années ?

Il y a beaucoup de confusion à ce sujet. Nous n’avons pas pour mission de standardiser les procédures KYC : nous ciblons les échanges d’informations des processus de due diligence, dont le KYC est un aspect parmi beaucoup d’autres.

Quelles sont les prochaines étapes de votre projet ?

Il s’agit d’échanger les informations nécessaires lors de l’onboarding des investisseurs institutionnels, comme les cartes d’identité ou les preuves de résidence, mais aussi des documents de due diligence entre prestataires qui interviennent fréquemment dans cet écosystème de gestionnaires d’actifs, banques, cabinets d’avocats, auditeurs et autres acteurs du secteur.

Un groupe de travail définit actuellement les critères requis pour cette technologie, qui doivent être revus

Un groupe de travail définit actuellement les critères requis pour cette technologie, qui doivent être revus et validés par le comité de pilotage fin septembre. Ensuite, un appel à candidatures sera ouvert pour une durée de deux mois. Les candidats doivent être basés au Luxembourg ou s’y installer lorsqu’ils commenceront à travailler avec nous. Suivra un programme intensif pour les candidats présélectionnés. Un jury choisira le gagnant, qui recevra une contribution financière.

EXPERTE EN ACTIFS PRIVÉS Hind El Gaidi, 38 ans, dirige le bureau luxembourgeois d’ICG, un gestionnaire d’actifs britannique coté. Cette Marocaine d’origine siège aussi au comité exécutif de la Luxembourg Private Equity & Venture Capital Association (LPEA).

À quel horizon ?

L’idée est de passer rapidement à un produit minimum viable (minimum viable product, MVP), pour avoir une application concrète à tester et à utiliser. Les étoiles sont alignées, à nous de capitaliser sur l’élan actuel.

Journaliste GUILLAUME MEYER GUY WOLFF

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Pouvoir d’achat

Logement

Mobilité

Éducation

Sécurité

PolitRadar

2023 - 2028

Aides aux familles

Digitalisation

CHANGEMENT CLIMATIQUE

Accès à la santé

ENVIRONNEMENT

Une politique écologique pragmatique

Arrivé au pouvoir à un moment de greenbashing en Europe comme au Luxembourg, beaucoup dans l’opposition craignaient que les questions environnementales passent à l’arrière-plan pour le gouvernement Frieden. Ce qu’a toujours réfuté le Premier ministre. Les faits.

Dans le passage consacré dans l’accord de coalition à la protection de la biodiversité et des écosystèmes, à l’exploitation des ressources naturelles et à la lutte contre la pollution de l’environnement, on pouvait lire l’engagement d’intensi er les e orts dans tous ces domaines tout en évitant que « des procédures fastidieuses, des conditions excessives et une bureaucratie dissuasive n’entravent les progrès dans d’autres domaines importants. La politique de protection de la nature ne doit pas devenir une politique d’entrave que les citoyens considèrent comme arbitraire. Le gouvernement s’engage pour une protection de l’environnement avec les citoyens qui garantit une sécurité de planification et qui suit des procédures rapides, claires, intelligibles et justes. » Le 19 juin, les trois ministres concernés par la politique du logement –le ministre des Affaires intérieures

Léon Gloden, le ministre du Logement

« Pour la coalition, l’économie, les a aires sociales et l’écologie sont étroitement liées. Nous souhaitons parvenir à un meilleur équilibre entre ces trois questions », indiquait Luc Frieden lors de sa première déclaration gouvernementale le 11 novembre. Un « en même temps » façon luxembourgeoise en quelque sorte.

La priorité du gouvernement dans ses premiers jours, c’était le logement et la crise du secteur de la construction. Ce qui faisait craindre à la députée déi Gréng Sam Tanson que la philosophie de Luc Frieden consiste à opposer logement et protection de la nature. «  Une vision  », disait-elle au sortir des débats sur la déclaration gouvernementale. Crainte justi ée ?

Une protection de l’environnement en mode « macro »

Claude Meisch et le ministre de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité Serge Wilmes – présentaient le plan du gouvernement pour faciliter et accélérer la réalisation de logements. Un plan qui constitue la suite du premier paquet de relance pour le logement et de la table ronde organisée avec l’ensemble du secteur de la construction.

La liste des espèces protégées révisée Parmi les mesures annoncées, il y avait la nouvelle approche retenue par l’exécutif en matière de protection de l’environnement. Une véritable « révolution copernicienne » qui voit le gouvernement substituer à l’approche « micro » actuellement pratiquée une approche « macro », une approche « susceptible de réduire sensiblement les travaux d’études à mener, d’accélérer la réalisation des constructions et d’économiser ainsi les ressources d’ordre nancier et humain, tout en axant les e orts en matière de protection de l’environnement sur des projets écologiques d’envergure, qui permettent de générer des plus-values certaines pour l’environnement », détaillait Serge Wilmes.

Concrètement, le système d’évaluation et de compensation sera révisé. Tout comme le sera la liste des espèces protégées. Désormais, le statut de protection sera limité aux seules espèces menacées,

rares ou vulnérables au niveau national, ainsi qu’aux espèces protégées au niveau européen. Globalement, à l’intérieur des périmètres constructibles, les mesures compensatoires – en résumé, les mesures d’atténuation face à la destruction de l’habitat des espèces protégées ou encore des zones de chasse – seront supprimées. En contrepartie, des mesures compensatoires seront introduites sur les terrains appartenant à l’État. À savoir l’interdiction des pesticides, l’augmentation des surfaces sous exploitation biologique ou sous contrat biodiversité de 200 hectares par an durant cinq ans. Un service de conseil en matière de protection et de création d’environnements naturels sera institutionnalisé auprès de l’Administration de la nature et des forêts a n d’aider les maîtres d’ouvrage.

Des mesures qui n’ont pas soulevé pour l’instant plus d’émotions que cela.

6,65 milliards d’euros pour le climat

Dans l’accord de coalition, on trouve également l’expression de la volonté de respecter les engagements pris au niveau international et la réa rmation du soutien au Plan national intégré en matière d’énergie et de climat (Pnec). Une volonté qui se traduisait dans le premier budget de la coalition voté le 25 avril. Le ministre des Finances, Gilles Roth, annonçait une augmentation des dépenses pour la mise en œuvre du Pnec. Dépenses qui passent de 2,22 milliards en 2023 à 2,47 milliards cette année et à 2,68 milliards en 2025. Le budget alloué pour la période 2024 à 2027 au Fonds climat et énergie atteint pour sa part 1,5 milliard. Le budget reprenait l’engagement de conduire « une politique climatique et environnementale ambitieuse, pragmatique et socialement équitable. Les citoyens seront impliqués dans la transition énergétique et auront la possibilité d’opter pour un mode de vie durable indépendamment de leur situation nancière » ainsi que l’accélération du déploiement des énergies renouvelables « en mobilisant des investissements massifs ».

Un Pnec ambitieux

Tous ces engagements avec les enveloppes y a érentes étaient repris le 11 juin dans le discours sur l’état de la Nation. Le discours

Mardi 20 février 2024

Comme la date du « jour du dépassement » au Luxembourg. Jour qui symbolise le moment où la demande en ressources naturelles dépasse la capacité de la Terre à les régénérer pour l’année en cours, entraînant ainsi une utilisation des ressources à crédit. En 2023, pour le Luxembourg, ce jour tombait le 14 février. Un progrès donc, mais un progrès insu isant de l’aveu même du gouvernement. Surtout si l’on considère que le GrandDuché est le deuxième pays à atteindre ce moment après le Qatar où ce jour est tombé cette année le 11 février. Les États-Unis n’atteindront ce jour que le 14 mars.

Le Luxembourg est pénalisé en grande partie en raison de la très importante consommation d’énergie carbonée portée par les résidents et par les frontaliers estime Greenpeace. Qui critique au passage la culture de la voiture qui règne dans un pays qui en compte 600 pour 1.000 habitants. Dans la Grande Région, le « jour du dépassement » interviendra le 23 mars en Belgique, le 2 mai en Allemagne et le 7 mai en France.

ni, les ministres étaient à la manœuvre pour mettre en place les mesures annoncées. Depuis le 11 juin, les annonces se sont multipliées.

La mise à jour du Pnec était adoptée par le gouvernement le 17 juillet. Avec quatre objectifs clés : 55 % de réduction des émissions de gaz à e et de serre d’ici 2030 par rapport à 2007 ; arriver à la neutralité climatique d’ici 2050 ; une part des énergies renouvelables dans la consommation nale brute d’énergie à 37 % en 2030 et atteindre au titre de l’e cacité énergétique l’objectif de -42 % – soit 36.949 GWh – en 2023.

Pour y arriver, le gouvernement mise d’abord sur une simpli cation de l’action administrative pour accélérer plus rapidement les projets de décarbonation ainsi que sur des aides à destination des entreprises comme des particuliers.

Une transition subsidiée

Sur le front des allocations, les aides Klimabonus « Wunnen » et « Mobilitéit » sont prolongées jusqu’en juin 2026 avec des ajustements « pour plus d’équité sociale ». Pas question de faire des économies insistait Serge Wilmes lors de la présentation du détail des aides. « Le Klimabonus ‘Mobilitéit’ coûtait 80 millions d’euros par an en 2024. Avec le nouveau régime, la dépense va descendre à 45 millions d’euros. Et cet argent dépensé en moins pour ce régime sera redirigé pour nancer les autres régimes, comme l’assainissement énergétique où, là, les chi res ne sont pas encore au niveau que l’on souhaite. » Et de rajouter que l’objectif reste d’arriver à 49 % de véhicules électriques en 2030. Le régime d’aides à la protection du climat et de l’environnement pour les entreprises contenu dans le projet de loi 8386 évolue également. Doté d’une enveloppe de 412,4 millions d’euros – soit 60 millions de mieux que le régime actuel –, il exclut totalement les énergies fossiles et surfe sur la vague de la simpli cation administrative décidée par le gouvernement. Le ministre de l’Économie Lex Delles espère que ce nouveau cadre permettra de faciliter le déploiement du futur réseau de transport d’hydrogène, sa grande priorité. « Je suis convaincu qu’un pays qui n’investit pas dans l’hydrogène, que ce soit dans les infrastructures de production ou dans les solutions d’approvisionnement, est un pays qui n’aura plus d’industrie demain. On a besoin d’hydrogène au Luxembourg et cela fait partie de notre stratégie de décarbonation », insistait-il en présentant ce plan.

Le régime de boni cation d’impôt pour les investissements afin de soutenir les entreprises dans leur transition écologique et numérique avait été mis à jour en début d’année. Ce nouveau cadre concerne les investissements et les dépenses e ectués par les entreprises dans le cadre de la transformation digitale et de projets de transition écologique et énergétique ainsi que – c’était la grande nouveauté – les dépenses e ectuées par les entreprises dans le cadre de cette transformation. Le taux de la boni cation d’impôt s’élève à 18 %.

Une politique climatique avec les citoyens

La politique environnementale du gouvernement se veut sociale. Les ajustements des Klimabonus « Wunnen » et « Mobilitéit » en fonction des revenus et du pouvoir d’achat en témoignent.

Tout comme en témoigne la mise en place d’un train de mesures destinées à atténuer – voire à compenser – l’expiration programmée et progressive du plafonnement des prix de l’énergie. Si le plafonnement du prix de l’électricité est maintenu jusqu’en 2025, sa disparition au 1er janvier se traduira par une hausse de 60 % selon les dernières données du Statec. Ce qui a incité le gouvernement à mettre en place un système d’aides pour les ménages sous la responsabilité du ministre de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil, Max Hahn. Ces aides, selon le Premier ministre, « couvriront la moitié de l’augmentation des tarifs prévue pour 2025 ». Dans le détail, la prime énergie pourra être en fonction des revenus triplés et la limite de revenus marquant le seuil jusqu’à laquelle la prime énergie peut être touchée est augmentée. La participation de l’État au nancement de la hausse des frais d’énergie des structures d’hébergement pour personnes âgées est reconduite pour 2025. « En contrepartie, les prestataires béné ciant de cette participation s’engagent à ne pratiquer aucune hausse des prix pendant la période visée, à l’exception des hausses dues à une adaptation des tarifs à l’indice du coût de la vie », précise le ministère. L’enveloppe a ectée à ces mesures est de 50 millions d’euros. Une dernière mesure avait été annoncée lors du discours sur l’état de la Nation et qui n’a pas encore été transcrite dans la loi : le pré nancement des installations photovoltaïques. Le dossier est sur la table du ministre des Finances et devrait se conclure cet automne.

C’est l’objectif de réduction des émissions de gaz à e et de serre d’ici 2030 par rapport à 2007 que se fixe le gouvernement. Engagement formalisé dans la dernière révision du Plan national intégré en matière d’énergie et de climat (Pnec).

Nos précédents #PolitRadar

Une nouvelle banque locale de proximité

Banque Populaire s’implante au Luxembourg. Son ambition est d’y développer un service de proximité à destination d’une clientèle privée et professionnelle composée de résidents et de frontaliers francophones, « avec la volonté de financer l’économie luxembourgeoise », témoignent Emmanuel Frantz et Gabriel Biedermann, à la tête de cette nouvelle succursale.

En mai 2023, l’enseigne Banque Populaire a fait son apparition sur le marché luxembourgeois, sous la forme d’une succursale de Banque Populaire ALC (Alsace Lorraine Champagne). « Nous avons repris les activités de la banque BCP Luxembourg, présente au Luxembourg depuis 1967 et qui dispose déjà de plus de 20.000 clients établis, privés et professionnels. Banque Populaire était l’un des actionnaires historiques de BCP et, depuis plus d’un an, nous avons donc décidé de reprendre l’activité à 100 % sous la marque Banque Populaire ALC, une institution bien connue en France avec plus de 800.000 clients à son actif », explique Emmanuel Frantz, Directeur du Territoire du Luxembourg de Banque Populaire ALC.

Un réseau d’agences locales Dès à présent, la banque couvre une large partie du territoire au travers de 5 agences physiques situées à Bonnevoie, Luxembourg-gare, Esch-sur-Alzette, Di erdange et Ettelbruck, auxquelles s’ajoutent une agence dédiée aux

Photo Eva Krins (Maison Moderne)
Gabriel Biedermann, Directeur de Territoire adjoint et Emmanuel Frantz, Directeur Territoire du Luxembourg.

professionnels et le siège administratif à Bertrange. « A l’avenir, notre volonté est de nous ancrer sur le territoire luxembourgeois. Nous allons évidemment continuer à travailler avec notre clientèle actuelle, essentiellement lusophone, tout en visant une nouvelle cible composée de résidents et de frontaliers francophones », con e Gabriel Biedermann, Directeur de Territoire adjoint.

D’ici la n de l’année, l’agence Luxembourg-Gare va être transférée rue Emile Reuter, à proximité de la Place de l’Etoile. « Cette agence va devenir notre vitrine à Luxembourg-ville avec un espace pour la clientèle privée au rez-de-chaussée et un nouvel espace pour la clientèle professionnelle à l’étage. Notre agence d’Ettelbruck va également être rénovée. Au-delà de cette volonté de nous implanter localement, nous investissons énormément dans l’humain et la formation. L’équipe compte une soixantaine de collaborateurs, dont 6 nous ont rejoints depuis le début de l’année. Nous allons poursuivre ces recrutements », poursuit Gabriel Biedermann.

Un chargé de clientèle dédié Banque Populaire ALC propose une o re bancaire très éto ée et dans l’air du temps (collecte et gestion de l’épargne, crédits, moyens de paiement, gestion de patrimoine…). « En France, Banque Populaire est une banque

coopérative détenue par ses clients, et dont le but est d’injecter de l’argent dans l’économie locale, au travers d’un ancrage régional très fort. Avec notre succursale luxembourgeoise, nous arrivons avec la même volonté de nancer l’économie luxembourgeoise. Nous disposons d’un potentiel de croissance important auprès d’une clientèle qui cherche justement une banque de proximité, à taille humaine. Notre modèle est celui qui prévaut dans tout le réseau français. Chaque client, privé ou professionnel a un chargé de clientèle attitré à sa disposition, qu’il peut joindre par téléphone ou par mail, si nécessaire », partage Emmanuel Frantz. Son chargé de clientèle est son seul interlocuteur qu’il ait des besoins en placement, en nancement, en assurances…

Au service de l’économie luxembourgeoise

Chez Banque Populaire, chaque client, privé ou professionnel a un chargé de clientèle attitré  »

Emmanuel Frantz

Directeur Territoire du Luxembourg

Banque Populaire ALC, Succursale du Luxembourg

5 AGENCES....

Ettelbruck

Bertrange

Bonnevoie

Esch-sur-Alzette Di erdange

Une présence locale

Le réseau Banque Populaire compte 5 agences physiques au Luxembourg : Bonnevoie, Luxembourg-gare, Esch-sur-Alzette, Di erdange et Ettelbruck. D’ici fin 2024, l’agence de la gare déménagera rue Emile Reuter (Place de l’Etoile). Le siège administratif est à Bertrange

Pour assurer son développement, la succursale luxembourgeoise peut s’appuyer sur le savoir-faire développé depuis des décennies par Banque Populaire. « Nous nous sommes dotés d’outils informatiques de haut niveau, d’une application bancaire et d’un site internet qui ont largement fait leur preuve en France. Aujourd’hui, nous arrivons avec de nouveaux services, au travers d’une o re monétique (terminaux de paiement) et de paiement en ligne à destination des commerçants par exemple, détaille Emmanuel Frantz. Plus largement, la naissance de cette succursale provient d’un besoin exprimé par nos clients, nombreux à avoir une relation économique avec le Luxembourg, et de la volonté de Dominique Garnier, Directeur Général de Banque Populaire ALC. Nous sommes là pour investir dans le temps. »

Frantz

Directeur Territoire du Luxembourg 49 ans

Franco-luxembourgeois

Toute sa carrière chez Banque Populaire en France. Depuis 2023, il rejoint les équipes du Luxembourg.

Gabriel Biedermann

Directeur Territoire du Luxembourg adjoint 45 ans

Résident luxembourgeois depuis 10 ans.

Toute sa carrière chez Banque Populaire en France. Depuis 2023, il rejoint les équipes du Luxembourg.

Emmanuel

#NEXTGEN

La nouvelle vague

Le Luxembourg de demain, c’est eux.

Ils ont la tête pleine d’idées et une envie folle de les réaliser. Leur point commun ?

Ils ont moins de 40 ans et représentent la #NextGen du Luxembourg. Qu’ils soient commerçants, restaurateurs, avocats, entrepreneurs de start-up, entrepreneurs sociaux, organisateurs d’événements, investisseurs en capital-risque, artisans ou repreneurs d’entreprises familiales, ces 100 femmes et hommes constituent le nouveau visage du Luxembourg. Et vous gagneriez à les connaître.

Paperjam vous invite non seulement à découvrir ces 100 profils au fil des pages de ce magazine – que nous avons choisi d’imprimer à 300.000 exemplaires –, mais aussi à voter et ainsi participer au prix « Coup de cœur des lecteurs ».

Sur nos réseaux sociaux, sous Paperjam Next, vous trouverez leurs portraits vidéo.

Textes : Emilio Naud, Ioanna Schimizzi et Rebeca Suay. Selfies réalisés avec l’assistance de Guy Wol . Un projet éditorial coordonné par Marie-Jo Gutenkauf, supervisé par Thierry Labro et initié par Mike Koedinger.

Pour voter, c’est par ici

Luxembourg’s future is them. They are brimming with ideas and have an overwhelming desire to realise them. What do they have in common? They are all under 40 and represent the #NextGen of Luxembourg. Whether they are shop owners, restaurateurs, lawyers, startup entrepreneurs, social entrepreneurs, event producers, venture capitalists, craftsmen or successors of family businesses, these 100 women and men constitute the new face of Luxembourg. And you would do well to get to know them.

Paperjam not only invites you to discover these 100 profiles throughout the pages of this magazine, which we chose to print in 300,000 copies, but also to vote and thus participate in the “Readers’ Favourite” award. On our social media under Paperjam Next, you will find their video portraits.

Texts by Emilio Naud, Ioanna Schimizzi and Rebeca Suay. Selfies taken with the assistance of Guy Wol . An editorial project coordinated by Marie-Jo Gutenkauf, supervised by Thierry Labro and initiated by Mike Koedinger.

To vote, click here

EMILIE ALLAERT

Luxembourg Blockchain Lab

Hyperactive, Emilie Allaert saisit toutes les opportunités qui se présentent à elle pour les transformer en succès. À 36 ans, cette Française originaire de Lille est depuis 2022 à la tête du Luxembourg Blockchain Lab, mais elle a également créé sa société Digital Minds (dont l’objectif est d’aider les petites et moyennes entreprises à trouver les solutions d’IA qui correspondent à leurs besoins), est au comité scienti que d’Idea et trouve encore le temps d’enseigner à l’Université du Luxembourg. « J’ai toujours aimé évoluer sur une approche multidisciplinaire, entre la nance, l’informatique et le réglementaire. Lorsque la Lhoft s’est créée en 2017, je me suis dit que c’était peut-être l’opportunité pour moi de faire quelque chose où j’aurai un vrai impact, d’implémenter des solutions qui apporteraient quelque chose au pays et à l’industrie nancière, et avec son CEO, Nasir Zubairi, nous avons ensuite pensé à créer une spin-o dédiée à la blockchain », explique-t-elle.

« J’ai toujours aimé évoluer sur une approche multidisciplinaire. »
“Our ambition is to build up the largest collection of AI agents in biotechnology.”

MATHIEU KLOP, MAXIME ALLARD & RICK SCHNEIDER

Helical

Helical is the story of three childhood friends: Maxime Allard, Mathieu Klop and Rick Schneider, now aged between 28 and 29. They all had a passion for science, and hesitated between engineering and medicine for their higher education. Allard and Schneider chose tech, Klop medicine. But the idea of creating a company together did not go away, and last April they announced the launch of their startup Helical. “Our aim is to democratise basic AI models for

pharmaceutical and biotech companies,” explains Schneider, Helical’s CEO. “ Our ambition is to build the largest collection of AI agents in biotechnology, helping pharmaceutical companies seamlessly integrate basic models into their research processes and reshape their drug discovery process.” As proof of the interest in their company, Helical raised €2.2 million at the end of June, in particular to recruit new sta and accelerate its development.

BAPTISTE AUBRY

Baptiste Aubry est associé chez A&O Shearman. Cet expert en réglementation nancière aide ses clients à naviguer dans les complexités de la conformité et des transactions nancières, en équilibrant l’expertise humaine et les outils technologiques. À 36 ans, il dirige une équipe de huit collaborateurs et intègre des technologies avancées pour optimiser les processus. Pour Baptiste, les technologies sont utiles pour poser des questions et résoudre certains problèmes, mais elles ne peuvent pas remplacer l’expérience humaine pour des décisions stratégiques complexes. « La compréhension des aspects propres à chaque client et la complexité de la réglementation requièrent une expérience humaine que la technologie ne peut pas absorber ou produire. » Ses valeurs de respect et d’écoute sont centrales dans son leadership : « L’écoute, tant de nos clients que de nos collaborateurs, est essentielle pour résoudre des problèmes. »

« L’artisanat, c’est ma passion »
« Parfois, l’expérience humaine manque à la technologie. »

ALEXA BALLMANN

Fédération des artisans

Alexa Ballmann est une gure de l’artisanat luxembourgeois. Gérante de deux instituts de beauté qui portent son nom, elle est aussi vice-présidente de la Fédération des artisans et membre du comité de la Chambre des métiers. « L’artisanat, c’est ma passion », dit-elle. Après des études « classiques », elle s’est tournée à 19 ans vers l’esthétique, suivant sa véritable vocation pour devenir indépendante à 26 ans. Depuis l’ouverture de son premier institut en 2011, elle n’a cessé d’innover, intégrant nutrition et bien-être mental à ses soins. Elle explique que leur « objectif est de résoudre les problèmes des clients, pas seulement de les relaxer » en travaillant sur « la problématique » de chacun. Consciente que le monde ne « s’arrête pas », les formations pour elle et son équipe sont indispensables. Première femme et plus jeune membre du bureau exécutif de la Fédération, elle apporte une perspective nouvelle à l’âge de 39 ans : « On n’est pas encore fatigués de changer les choses », conclut-elle en souriant.

“We want to help women better understand their bodies.”

JOËLLE BARTHEL

Flo Health

“Technology can really help women get to know their bodies better,” says Joëlle Barthel, 34, brand and creative director at Flo Health. The firm’s menstrual cycle tracking application has already been downloaded 360 million times and has 60 million monthly users. The Luxembourger started at Flo Health four years ago in London, before returning to Luxembourg, where she manages the marketing team, social networks and advertising campaigns. Her mission is to

lift the stigma around women’s health and educate users. With over ten years’ experience in femtech, Barthel worked at Elvie and Unilever before joining the new unicorn. Working remotely, she has integrated the values of transparency and motivation into her team. “I started alone”, she says, and today their marketing campaign is one of the most influential. Her ambition is to continue to develop Flo Health while bringing femtech opportunities back to Luxembourg.

TOM BAUMERT

Luxembourg Confederation « Une personne est plus motivée si elle peut s’organiser dans la journée », déclare le directeur de la Luxembourg Confederation, Tom Baumert, qui à 39 ans dirige une organisation patronale avec 1.800 membres dans les services, le commerce et les transports. « Nous défendons les intérêts de nos entreprises, c’est du lobbying  », explique-t-il. Tom gère une équipe de 23 employés et valorise la liberté et la confiance. « Je donne une liberté maximale et je crois dans les compétences, pas dans l’âge », souligne-t-il. Avant ce poste, Tom a travaillé à la Chambre de commerce, responsable du projet House of Entrepreneurship et des start-up. Depuis décembre 2021, il se concentre sur le contact avec les membres et adapte son management selon les profils. « On ne peut pas gérer tout le monde de la même façon », dit-il. Innovateur, Tom « se croit loin du traditionnel ». « Je m’intéresse aux technologies et aux nouveautés en stratégie et marketing et j’essaie de les implanter au jour le jour  », conclut-il.

« Je suis loin du traditionnel, surtout dans notre écosystème. »

WLTP: 17,8-23,0 kWh/100 km et CO₂ : 0 g/km. Chiffres préliminaires. Sous réserve de certification finale. Informations environnementales : polestar.com

Donnons priorité à la sécurité.

ANNE & FRANÇOISE BECK

Molitor Joaillier Horloger

« Notre grand-père, qui a 92 ans, est toujours présent et actif au sein de la bijouterie. C’est lui qui nous a donné envie de continuer l’aventure familiale », expliquent Anne et Françoise Beck, de l’horlogerie -joaillerie Molitor. Pour les deux jeunes femmes de 30 et 32 ans, « notre objectif n’est pas de tout changer, nous avons la chance d’avoir un vrai savoir-faire, nous sommes 16 salariés. Mais nous essayons, en créant notre boutique en ligne cette année 2024, ou en privilégiant des bijoux créés à partir de matières premières éthiques, d’impulser de nouveaux développements à l’entreprise que notre grand-père, maître-horloger, a créée en 1954 », précisent-elles. L’horlogerie-joaillerie Molitor, qui est aussi présente dans les secteurs de la cristallerie et des arts de la table, est par ailleurs fournisseur o ciel de la Cour depuis 1967.

« Notre objectif n’est pas de tout changer, nous avons la chance d’avoir un vrai savoirfaire. »
« J’ai toute confiance en cette future génération et en les prochaines aussi. »

PHILIPPE BECK

n artn r

À 34 ans, Philippe Beck, co-associé de l’agence Oxygen & Partners, ne se prédestinait pas à travailler dans le secteur des relations publiques. « J’ai étudié les sciences politiques, l’histoire et le droit à Genève et Londres, je me destinais à la diplomatie, nationale ou internationale », explique-t-il. Et c’est en rencontrant, au détour d’une conférence, Claude Sauber, son futur associé et par ailleurs déjà bien ancré dans le paysage de la communication au Luxembourg en tant que directeur-associé de Binsfeld, que Philippe Beck s’est lancé et ils ont créé ensemble Oxygen & Partners, spécialisée dans la communication de crise, en 2015. « Nous avons 26 ans d’écart et nous sommes très complémentaires. Pour moi, ce n’est pas une question de génération mais d’ouverture d’esprit, de curiosité, de abilité. J’ai toute con ance en cette future génération et en les prochaines aussi, chaque génération a ses façons et ses manières de faire. »

“The aim is for Luxembourg not to lag behind the US or China.”

BENKEL

r a a t rtifi ia in

“I started writing code when I was 6 or 7. When I was very young, I was interested in science, the planets and so on, and I had a dream of going to Silicon Valley, where the future is forged. I worked there for ten years. I also knew that sooner or later I would return to Europe, and covid-19 speeded things up a bit.” That, in a nutshell, is the story of Leo Benkel, 34, a Frenchman now at the head of two companies: Pure Lambda, founded in 2020, and The Artificial Business, which he co-founded in recent months with serial entrepreneur Thomas Friedrich (EarthLab Luxembourg). At PureLambda, he brings his expertise to companies that want to achieve engineering excellence and stimulate sustainable growth, while The Arti cial Business aims to replicate ChatGPT’s capabilities within a product installed directly at a company. “That way, the data doesn’t leave the company, and there are no more GDPR issues,” says Benkel. The young man is also an instructor at the House of Training, helping companies to prepare for AI. “The aim is for Luxembourg not to lag behind the US or China in the eld, we need the country to be on the front line too.”

LEO

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FANNY BERVARD

En 2019, Fanny Bervard a fondé Romantico Romantico : une bijouterie proposant des créations élégantes et accessibles, avec des pièces made in Luxembourg. Diplômée en mode et en gestion d’entreprise, sa marque de bijoux plaqués or et argent doit répondre à un manque de bijoux accessibles sur le marché. Pour Fanny, « il était important de créer quelque chose pour ceux qui commencent à travailler et veulent acheter des pièces de qualité sans dépenser une fortune  ». À 33 ans, Fanny a déjà marqué son empreinte. Alors qu’elle travaillait encore à temps plein, elle a débuté en « upcyclant » des bijoux vintage. Ce qui distingue sa marque, c’est l’accent mis sur les relations humaines. Elle souligne : « Nous créons des liens authentiques avec nos clients. C’est un service que les grandes chaînes ne peuvent o rir. » Pour Fanny, ses pièces la représentent ainsi que son amour pour l’Italie et la dolce vita, et o rent « un mode de vie à ses clients ».

« Mes clients font partie du succès de la marque. »

« Oser déranger pour faire bouger les choses. »

LAURENCE BERVARD

Reporter

En 2017, Laurence Bervard, 37 ans, a cofondé Reporter, un média d’investigation avec une idée claire : « Je trouvais qu’il y avait un manque accru de recherche, d’investigation et de médias qui osaient publier des dysfonctionnements et des abus », explique Laurence, évoquant ses motivations. Frustrée par les limitations des deadlines et les orientations politiques, elle a décidé de fonder avec Christoph Bumb et Laurent Schmit une plateforme qui ose « mettre le doigt dans

la plaie ». L’atout de Reporter réside dans l’absence de pression économique ou politique : « On n’a jamais cette pression de vouloir plaire à un groupe de lecteurs ou à un parti. » Cette liberté permet à Laurence et à son équipe de dix journalistes de se concentrer sur des enquêtes plus en profondeur. Regardant vers l’avenir, elle espère pouvoir encore mener des recherches et continuer à écrire malgré ses responsabilités de management.

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THIERRY BIWER ir t

« Passionné par la gestion d’entreprise et ses défis. Cela m’a permis de découvrir le secteur la distribution médicale. Nous avons l’opportunité de fournir des solutions qui béné cient non seulement au bien-être des patients, mais aussi au personnel soignant », con e Thierry Biwer, 33 ans, directeur commercial de MedirelMedtech (e ectif de 12 personnes) depuis septembre 2022, et également actionnaire de sa société ATO Interior Design qu’il a créée en 2020. Faisant partie de cette nouvelle génération d’entrepreneurs, Jean-Marc Ho mann, 32 ans, directeur de Medirel-Medtech depuis début 2022, estime que si « la doctrine au Luxembourg était de faire des études pour sécuriser un emploi stable, aujourd’hui, la plupart des emplois ne garantissent plus cette sécurité, et la NextGen en a pris conscience. Ils préfèrent lancer un projet, voir s’il fonctionne, le détruire si nécessaire, et en rebâtir un nouveau. »

« Pas-

sionné par la gestion d’entreprise et ses défis. »

« Écouter ceux qui ne nous ressemblent pas, c’est enrichissant et ça ouvre l’esprit. »

in r o r n

Caroline Bocklandt a étudié le droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas, et a obtenu deux LLM à Berlin et Londres. D’origine belge, elle commence sa carrière chez Cli ord Chance à Luxembourg avant de rejoindre le cabinet Elvinger Hoss Prussen. Caroline met l’accent sur l’écoute, l’égalité, la diversité et le respect dans son environnement de travail. Cette mère de deux enfants incarne un équilibre vie privée-vie professionnelle, montrant que la progression en cabinet d’avocats est possible pour une femme, tout en permettant une vie de famille. Tout comme sa génération, l’avocate promeut liberté et exibilité au travail, s’engageant dans des associations et des projets divers. Passionnée par les dé s et l’apprentissage constant, cette femme de 34 ans aspire à évoluer davantage en interne.

« Le respect des équipes et l’égalité des chances sont au cœur de notre entreprise »

o t ri r n a

Aline Bourscheid et Clovis Degrave ont uni leurs compétences pour reprendre l’Hostellerie du Grünewald en 2017. Aline, Luxembourgeoise, a suivi un parcours en communication événementielle à Paris, tandis que Clovis, Français, a perfectionné ses compétences dans plusieurs restaurants après des études à l’école hôtelière. Ensemble, le couple a structuré son entreprise pour assurer une gestion exemplaire des ressources humaines, des horaires et de la rémunération. Leurs projets – tous des coups de cœur – incluent le développement de concepts innovants, tels que le Grünewald Chef’s Table, un restaurant gastronomique avec une cuisine au comptoir. Pour l’automne, les deux trentenaires reprennent un nouvel établissement au Biergerkraeiz. Leur objectif ? Transformer positivement l’horeca et faire changer la vision des gens sur les métiers du secteur.

PRASH CHANDRASEKHAR

Amazon

Prash Chandrasekhar, an executive at Amazon, is a dynamic leader passionate about social impact. After travelling the world for his studies and work, the Indian-born man settled in Luxembourg to focus on his family and career. Inspired by leaders who have revolutionised well-established sectors, such as Je Bezos with online retail, the Amazon product leader manages a programme that helps small and medium-sized businesses optimise their e ciency and improve their outcomes and is active in the rm’s sta delegation. Chandrasekhar says that at Amazon, he is surrounded “by people hungry for impact”. Amongst its 16 leadership principles, he feels particularly close to “bias for action” and “success and scale bring broad responsibility”. Outside of work, the 39-year-old is active in promoting Luxembourg as a hub for business and talent through his platform The Luxembourg Mind.

“Take the first step towards your goal and adopt a ‘just do it’ attitude.”

ALEXANDRE JORGE CLARO, TOM MICHELS,

SAMUEL FABER

Salonkee

D’un outil digital pour faciliter la prise de rendez-vous dans les salons de coi ure et de beauté à la création de l’entreprise en 2017, Salonkee a aujourd’hui développé « un outil tout-en-un (agenda, paiement, marketing, statistiques, RH, etc.) spécialement conçu pour répondre aux besoins de ce secteur », explique Samuel Faber, CFO et cofondateur de l’entreprise de 220 salariés. Quatre autres cofondateurs sont à la tête de Salonkee : Tom Michels, (CEO), Alexandre Jorge Claro (CSO) [notre photo], Andre Stehle et Gilberto Fernandes. L’entreprise a annoncé en 2023 sa deuxième levée de fonds, de 28 millions d’euros. « Avec l’arrivée et la montée en puissance de l’IA, je pense que la connaissance technique sera moins décisive, mais les compétences humaines seront plus importantes », ajoute Alexandre Jorge Claro.

« Avec l’IA, les compétences humaines seront plus importantes. »
« On est jeunes, motivés et luxembourgeois. »

FÉLIX CLEMENT

LëtzeBurger

&

Félix Clement (24 ans) et Pol Miller (25 ans) sont les visages audacieux derrière LëtzeBurger, fondée en 2018. «  On voulait faire quelque chose de légal et de grand », expliquent-ils. Leur aventure commence sans recettes ni expérience, mais avec une détermination inébranlable. « On ne savait pas cuisiner, mais on avait une idée et l’envie  », disent-ils. Grâce à un mentor, chef du Café Bel Air, ils ont appris les secrets des meilleurs burgers, des frites et des pains de

LëtzeBurger

qualité supérieure. Aujourd’hui, « on est numéro un sur le marché », a rme Pol. Leur succès repose sur des produits 100 % locaux, de la viande luxembourgeoise aux pains. Leur objectif ? Conquérir les grands supermarchés, « des locaux xes et élargir notre gamme », dévoile Félix. Pour re éter leur philosophie entrepreneuriale, Félix cite Zig Ziglar : « Il ne faut pas être excellent pour commencer, mais il faut commencer pour être excellent. » « Il faut le faire, essayer », conclut Pol.

ANALIA CLOUET

an ai i n

Analia Clouet est la secrétaire générale de la Banque Rai eisen depuis cinq ans. Arrivée au Luxembourg en 2010 après des études de droit en France et en Allemagne, cette Française de 37 ans s’est rapidement intégrée. Première Française à occuper ce poste, elle a relevé un dé audacieux dans une banque très luxembourgeoise. « C’était un pari audacieux, la Banque Rai eisen est très locale. » « Le métier de banquier est un petit peu ancestral mais justement, on y tient. » Pour Analia, la tradition est cruciale dans ce métier : « L’épargne de toute une vie d’une personne doit aller dans des institutions très stables et solides. » Elle prône une évolution équilibrée entre tradition et modernité, intégrant les cryptomonnaies et les nouvelles technologies de paiement. « Le secteur des banques devra rajeunir… vraiment aller chercher la décision à tous les niveaux décisionnels, impliquer plus de personnes diverses entre hommes et femmes, mais aussi tous les pro ls. »

« Il faut s’ouvrir, ça c’est évident. Mais restons aussi ancrés. »
« Il ne faut pas essayer de copier, mais de trouver ce qui fait sens pour soi. »

JULIE CONRAD

Julie Conrad Design Studio

« Je travaille dans l’éco-design, en prenant soin de la matière qu’on utilise, de la manière de produire et de comment les choses sont transportées », déclare Julie Conrad, creative director et product designer chez Julie Conrad Design Studio. La Luxembourgeoise fait aussi de l’illustration et du graphisme. Depuis dix ans, elle conçoit des produits allant de petits objets à des installations pour des entreprises, des particuliers et dans la culture, toujours le plus durables possible. Celle qui est aujourd’hui vice-présidente de la Fédération Design Luxembourg a démarré son parcours en revenant au Grand-Duché après ses études, déterminée à voir ce qui se passait dans son pays natal. « Petit à petit, des projets se sont enchaînés », dit-elle. Depuis un an, Julie travaille seule, mais collabore avec un réseau conséquent. « Cela me laisse plus de exibilité dans les projets que j’accepte ou non  », explique-t-elle.

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Plus d’infos

« Pour réussir en entrepreneuriat, il faut un engagement et une passion quasi illimités. »

PIERRE PEREIRA

DA SILVA

Foozo

Originaire de Rio, Pierre Pereira da Silva a déménagé à Paris à 17 ans pour étudier l’économie. L’homme de 36 ans arrive au Luxembourg dans un fonds d’investissement axé sur les projets renouvelables, dont il devient chef de projet. En 2017, Pierre cofonde Foozo, une entreprise de livraison de repas. « Apporter de la joie à ses clients », tel est l’objectif de Foozo. Sous sa direction, Foozo est devenu le leader du marché luxembourgeois dans les frigos connectés et a observé une croissance de 50 % en 2023. Passionné par le secteur alimentaire, l’entrepreneur a su transformer les dé s en opportunités, malgré une période di cile pendant la crise du Covid-19. Le Brésilien travaille presque 14 heures par jour, car « à mon niveau, les responsabilités sont énormes et elles n’attendent pas ». Ses valeurs ? La collaboration, l’environnement et la recherche de l’excellence.

JANA DEGROTT

Jana Degrott is a passionate advocate for diversity in leadership. She trained as a jurist before founding PowHer (formerly We Belong Europe) to normalise the presence of people of colour in positions of power across Europe.

Inspired by Michelle Obama, the 30-year-old aims to equip women and minorities with the tools to remain in leadership roles despite the challenges. One of her new initiatives, Lead Soulfully, supports female politicians by providing coaching to help them stay in their positions. Another initiative--Real Impact Hub--focuses on creating an inclusive society where everybody can reach their full potential, regardless of gender or disability.

Her commitment focuses on reducing inequalities and including women, minorities and people with disabilities, with the aim of transforming Luxembourg society. How does she describe her generation? “Creative, risk taking and hungry for impact.” For the future, Degrott envisions herself in the European Parliament or in a ministry, such as the Ministry of Equality and Gender.

“Listening, respect, and inclusive leadership are my values at work.”
« Si on perd la passion avec un client, on ne travaille plus avec lui. »

JULIE

DIDIER & MAURICE

DELCOURT

Yuzer Group, Super8

« Léguer aux générations futures une planète où il est encore possible de jouer dehors. »

ILANA DEVILLERS

« Si ce que je fais n’a plus de sens pour moi, je n’hésiterai pas à m’en séparer. » À 31 ans, Ilana Devillers est la cofondatrice et co-CEO d’Eco Prisme Distribution, une entreprise de chimie verte qui développe des produits écologiques pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments, des bateaux et des véhicules. Eco Prisme Distribution travaille « avec des entreprises pour fournir des solutions écologiques et e caces ». Passionnée par l’impact environnemental, Ilana a débuté sa carrière entrepreneuriale au lycée et a fondé plusieurs start-up comme Food4All. Elle valorise la loyauté, la communication transparente, l’honnêteté et le respect. « Pour moi, le respect de la nature, des personnes et de l’environnement est essentiel », souligne-t-elle. Ilana a connu des succès et des échecs, notamment avec sa start-up Swoople (F4A) : « J’ai mené cette entreprise au succès puis à la faillite, ce qui m’a appris des leçons précieuses. » Son conseil aux entrepreneurs : « L’entrepreneuriat n’est pas facile, mais il faut persévérer. Tu vas te prendre des murs, mais il faut te relever et continuer. »

« Nous avons réalisé et nous réalisons encore un grand travail de digitalisation. »

DIDIER

CDCL Groupe

À 34 ans, Max Didier est la troisième génération à la tête de CDCL Groupe (Compagnie de construction luxembourgeoise). « En 2018, à la n de mon doctorat en génie civil, j’avais le choix de soit poursuivre une carrière académique, soit d’intégrer l’entreprise familiale et j’ai choisi cette deuxième option car il y a plus de challenges  », explique celui qui est aujourd’hui administrateur délégué du groupe, aux côtés de Jean-Marc Kie er, président du conseil d’administration. « Il y a moins de dix ans, nous utilisions encore le fax pour envoyer les commandes aux fournisseurs, nous avons réalisé et nous réalisons encore un grand travail de digitalisation. Au niveau technique et pour nos produits également, on regarde comment implémenter des solutions d’intelligence artificielle. » Pour tenter d’endiguer la crise du logement du pays, Max Didier estime notamment qu’il faut réaliser davantage de partenariats public-privé, « mais aussi utiliser de nouveaux matériaux, et réussir à construire plus vert, plus durable ».

« C’était logique de combiner notre passion avec l’entrepreneuriat » : à 33 ans, Julie Didier et Maurice Delcourt sont les managing partners de Yuzer Group, une agence de marketing et de production vidéo. Ces amis de longue date ont uni leurs forces après leurs études en Suisse. « On voulait faire quelque chose de nouveau », con e Julie. Fondée en 2018, Yuzer Group se spécialise dans les projets marketing innovants, répondant à une demande de combinaison entre marketing et vidéo. En 2020, ils ont cofondé Super8, une agence de production vidéo et photo, pour offrir des solutions visuelles de haute qualité pour tout type d’acteurs. « Nous tenons toujours compte de la perspective du client, c’est crucial », souligne Maurice. Leur approche se distingue par une grande liberté et une passion palpable : ils choisissent uniquement les projets qui les passionnent. Et les projets qu’ils n’aiment pas ? Ils ne les font pas. MAX

“ For Essembl, we’re very young and super hyped about it. We see huge potential.”

VIKTOR DUFOUR

Essembl

Valentin and Viktor Dufour have ventured into the entrepreneurial world with their startup, Essembl. The two freelancers cofounded Essembl, an AI fashion advisor, launched this year. The app has already garnered 100,000 users. They emphasise the importance of a strong personal relationship in their business partnership, which they see as both an advantage and a challenge. Despite the bureaucratic hurdles in Luxembourg, the siblings remain

VALENTIN DUFOUR

Essembl, Skandal Agency &

dedicated to fostering innovation and leveraging their international experiences. As representatives of their generation, Valentin and Viktor aim to integrate the fast-paced, ever-evolving nature of technology with a balanced, fulfilling work environment. The two brothers strive to bring the energy and drive seen in American startups to Europe, promoting a culture of responsibility, excitement and mental wellbeing in their team.

CARLA DUPONT

Converginvest Capital Partners

Associate director au sein du fonds d’investissement IK Partners à Paris, Carla Dupont, 28 ans, a gardé un pied au Luxembourg puisqu’elle est également membre du CA de Converginvest Capital Partners, family office issu du cabinet Arendt&Medernach (dont son père Philippe est un des associés cofondateurs), aux côtés, notamment, d’Alain Kinsch ou de Guy Harles. Elle estime faire partie de cette nouvelle génération « en termes de connectivité, de résilience et j’essaie d’amener un peu de fraîcheur dans des métiers qui sont peut-être un peu old school. Mais je crois qu’il y a une nouvelle génération dans la nouvelle génération. Moi, je fais encore partie de celle qui bosse dur mais ça me plaît, car j’adore mon métier. La nouvelle génération qui va venir est un peu dans le mindset ‘si ça ne va pas on change’, même si le marché du travail est extrêmement dynamique, ça ne durera pas forcément. Donc il faut trouver un juste équilibre. »

« Je crois qu’il y a une nouvelle génération dans la nouvelle génération. »

GENNA ELVIN

Tadaweb

Genna Elvin has an atypical background combining law and psychology. Originally from New Zealand, the entrepreneur rst ventured into the startup world with a solar energy project for the Marshall Islands. Then, driven by a passion for creating innovative connections, Elvin cofounded Tadaweb to develop technology for the benefit of humanity. Young, female and foreign, her pro le was quite unique when she started in Luxembourg. Inspired by the empathetic leadership of New Zealand’s former PM Jacinda Ardern, the 35-yearold encourages flexibility and human respect in her company. Elvin is determined to grow Tadaweb and support the startup ecosystem in Luxembourg, which is improving and expanding year by year. She was recently appointed president of Pulse, the association representing startup. Her main motivation? Meeting the expectations of all the people who believed in her.

« J’ai su toute ma vie que je voulais entrer dans l’entreprise familiale. »

PAUL ERNSTER

Ernster

“I never thought I would create a technology company.”

À 30 ans, Paul Ernster incarne la relève dynamique de l’entreprise familiale fondée il y a 135 ans au Luxembourg. Premier de ses frères à intégrer l’entreprise, en 2018, il a mené des projets ambitieux comme l’ouverture du magasin à la Cloche d’Or et la rénovation de la papeterie en ville. Devenu directeur financier et administratif en 2021, l’entreprise a renforcé sous son impulsion ses librairies et papeteries, mais aussi sa maison d’édition.

Paul valorise le respect des collaborateurs, qu’il connaît tous par leur nom et prénom. Son management est basé sur l’écoute, l’entraide et la valorisation des erreurs comme opportunités d’apprentissage. Porté par une vision ambitieuse, l’homme qui symbolise la cinquième génération d’Ernster rêve de créer une logistique de pointe et d’exporter les succès de l’entreprise au-delà des frontières.

LUC FALEMPIN

Tokeny

Luc Falempin a étudié au Canada et en France, obtenant un master en nance et marketing et un MBA en e-business. Passionné par l’entrepreneuriat et attiré par la liberté et les opportunités o ertes par internet, il se lance dans l’aventure. Luc valorise la transparence, la convivialité et l’innovation dans son entreprise, cherchant à révolutionner le secteur financier avec des solutions technologiques modernes. Son entreprise, Tokeny, utilise la blockchain pour rendre des actifs nanciers illiquides plus liquides et permettre une collaboration sécurisée et fiable. Pour son management, la confiance, l’apprentissage continu et l’entraide sont essentiels, favorisant la liberté d’initiative et la collaboration en équipe. Le CEO aspire à devenir un leader mondial dans son domaine.

« On ne doit pas oublier d’écouter les mentors. »

AXELLE FEIDER

Banque internationale à Luxembourg (Bil)

Cheffe d’orchestre, c’est ainsi que se dé nit Axelle Feider, 30 ans, responsable du département des entreprises nationales au sein de la Bil. « On est là pour soutenir les entreprises nationales, familiales ou non, qui ont un ancrage au Luxembourg. Et en tant que responsable d’équipe, j’aide à guider les différents relationship managers dans la gestion de leurs portefeuilles. Notre but est d’être vraiment très proches des sociétés, d’avoir un partenariat de con ance entre elles et nous . » La jeune femme voit «  tous les jours comment la nouvelle génération fonctionne, elle est très motivée, très dynamique, quelques fois impatiente, et je m’inclus dedans. Je pense qu’on ne doit pas oublier d’écouter aussi les mentors, les personnes avec beaucoup d’expérience, car si nous avons la chance de pouvoir évoluer, créer, dans un écosystème économique qui fonctionne aussi bien qu’au Luxembourg, c’est grâce à l’ancienne génération qui l’a construit. »

« Je préfère créer mes propres règles que suivre les règles. »
« La

seule fois où le succès vient avant le travail, c’est dans le dictionnaire. »

LAURA & LIONEL FERBER

Ferber hair&style

Lionel et Laura Ferber ont tous deux repris Ferber hair&style après diverses expériences académiques et professionnelles. Ensemble, les gérants ont fondé le Barbershop en 2013. Ils ont également lancé un site web de produits capillaires. Leur projet commun le plus ambitieux est la Hair’cademy, un espace de formation destiné à améliorer les standards de la profession. Les deux trentenaires veulent revaloriser les métiers de l’artisanat, car après tout, ils « font le plus beau métier, en rendant les gens beaux et en leur apportant une nouvelle con ance ». Leur complémentarité et leur vision moderne ont aidé à digitaliser et à faire grandir l’entreprise, tout en gardant une certaine proximité avec leurs clients. Les valeurs de la fratrie ? Qualité, famille et travail d’équipe.

“Our values: innovation, quality and e iciency.”

STEFANO FLORIO

Flowey

Stefano Florio has an academic background in management and nance in Luxembourg. After working at KPMG for several years, the 31-year-old joined the family business Flowey in 2020, where he holds the position of administrative and nance manager and is a member of the management committee. “I have always lived with the company, which was founded a few years before I was born, and my entire family works there.” Flowey specialises in cleaning products, particularly for car wash stations.

Florio values sustainability, innovation and quality in his products. He is motivated by increasing the company’s value and international expansion. The man who will be leading the family business in ve years has introduced changes in work exibility and horizontal sta management.

ILAN FREISING

i o

Ilan Freising a un parcours atypique marqué par des expériences internationales et une passion pour l’entrepreneuriat. Après un début de carrière dans l’événementiel, le jeune homme de 32 ans poursuit des études en business et nance à Luxembourg, Séville, Londres, Lisbonne et Taipei. Rejetant les grands groupes, il se lance dans les start-up, travaillant pour CrossLend puis Pledg avant de rejoindre Fiveoffices, dont il est aujourd’hui head of sales et managing director France. Ce passionné valorise l’impact au quotidien et la création d’un environnement de travail sain et motivant. « J’ai puisé dans le meilleur de mes expériences passées, en en soustrayant le pire. Je veux faire la di érence » Ce qui le motive chaque jour ? L’envie de tout créer à partir de zéro. Celui qui voudrait créer sa propre entreprise regrette le manque d’un environnement start-up vibrant au Luxembourg, comme c’est le cas à Paris, à Berlin ou en Suède.

« Le

rôle de toute génération, c’est de remettre en cause la génération précédente. »

« Ma génération veut un impact, pas seulement du profit. »

AMANDINE GILLET

Amandine Gillet, 37 ans, a travaillé en Chine, au Canada et en Australie avant d’arriver au Luxembourg. « ‘Connect the dots’ c’est ma vie. Le conseil nous permet de voir beaucoup de paramètres et d’être entre un socle d’expériences acquises et d’inconnues qui forment une balance dont j’ai besoin. Pour moi, nous avons un peu les avantages de l’entrepreneuriat sans les inconvénients, parce que derrière, j’ai une marque qui est Deloitte. » Partner depuis deux ans, cette ingénieure en informatique de formation est encore très active « dans la partie livraison de projets, mais je considère que je dois être capable de faire trois choses : conseiller mon client, guider mes équipes et les aider si elles ont un problème », ajoute cette Française qui possède aussi les nationalités australienne et luxembourgeoise. Pour elle, « le rôle de toute génération, c’est de remettre en cause la génération précédente, sinon on n’évolue pas. Et je pense que dans la nouvelle génération, il y a plus de valeurs et cela a un impact dans tout. »

GAUTHIER GOSSELIN &

GEORGES

KARANATSIOS

Axiomatic

Aged 36 and 38, Gauthier Gosselin (CFO) and Georges Zahlen (CEO) run Axiomatic, which specialises in acquiring companies with succession problems. “We buy to keep, to develop and build on solid foundations,” says Zahlen. Founded in 2015, Axiomatic specialises in taking over companies, often family businesses, in which the children are unable or unwilling to continue. Axiomatic, which now has six employees, o ers a neutral alternative, allowing owners to transfer their “baby” safely. The duo, with a shared background in mergers and acquisitions, share a long-term vision and don’t do turnarounds to resell, but to ensure continuity. Their inclusive and democratic leadership values “all ideas, no matter where they come from,” while following the ABC model of “not becoming arrogant, bureaucratic or complacent”.

“We buy to keep and to develop something beautiful.”
« On a toujours mangé sainement et c’est ce qu’on veut transmettre à nos enfants.»

LYNN & GOY GROSBUSCH

Grosbusch

« Nous préférons faire une chose à 300 % que de tout faire moyennement bien.  » C’est ainsi que Lynn (39 ans) et Goy Grosbusch (37 ans) incarnent, èrement, la quatrième génération de la société familiale Grosbusch, spécialisée dans l’importation et la distribution de fruits et légumes. Lynn, responsable des initiatives éducatives, a créé la Grosbusch Academy pour sensibiliser les enfants à une alimentation saine. Goy occupe le poste de CEO depuis 2019 et garantit la

pérennité et l’innovation continue de l’entreprise. Avant de reprendre l’entreprise, le frère et la sœur ont fait des stages pour savoir s’ils étaient passionnés ou non. Quasiment nés parmi les fruits et légumes, ils l’étaient. Inspirés par leurs parents et grands-parents, ils ont entrepris de moderniser l’entreprise. En 2017, ils ont lancé la marque Grosbusch et introduit des ateliers de découpe, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à leur o re tout en respectant ses racines profondes.

Offrir la qualité au meilleur prix

Pour leurs achats du quotidien, les consommateurs luxembourgeois privilégient la qualité, tant en termes de fraicheur que d’origine. Pour satisfaire ces exigences, certaines enseignes veulent proposer le meilleur choix en rappelant que qualité et meilleur prix vont parfaitement de pair.

Pour les consommateurs luxembourgeois, la qualité est une priorité. Ces derniers sont attentifs à la fraicheur des produits ainsi qu’à leur origine. « Au Luxembourg, le pouvoir d’achat est tel que les citoyens attachent une grande importance au fait que les aliments (fruits, légumes, viandes, poissons et produits laitiers) sont d’une fraicheur irréprochable. Par ailleurs, l’origine locale d’un produit représente un gage de qualité. Les consommateurs privilégient les producteurs et fournisseurs luxembourgeois et de la Grande Région. C’est une manière pour eux de soutenir l’économie locale », explique Benoit Denis, Director Category & Marketing chez ALDI Luxembourg. Cette exigence concernant la fraicheur et le caractère local est ancrée dans les habitudes des Luxembourgeois qui sont prêts à payer le juste prix pour que la qualité soit garantie.

Proposer le juste prix sans négliger la qualité

Aux yeux de certains, un prix bas équivaut à une qualité inférieure. « Nous nous battons contre ce stéréotype.

Benoit Denis, Director Category & Marketing chez ALDI Luxembourg.
Photo Marie Russillo (Maison Moderne)
Contenu sponsorisé par ALDI
Commerce

Il est possible de pratiquer d’excellents prix sans sacri er la qualité. Chez ALDI, notre structure et notre mode de fonctionnement nous permettent de proposer des prix bas ».

Discounter dans l’âme, ALDI Luxembourg a mis en place une o re pensée pour répondre à la majorité des besoins du consommateur. « Notre assortiment couvre quasiment l’entièreté des besoins quotidiens d’une famille luxembourgeoise. Nous avons d’une part nos marques propres qui représentent une alternative intéressante aux marques A en termes de rapport qualité/ prix. D’autre part, nous ajoutons les marques luxembourgeoises préférées des consommateurs, en nous alignant sur les prix les moins chers du marché ».

Pour satisfaire la clientèle portugaise, ALDI Luxembourg complète également son assortiment par des articles originaires du Portugal, tant pour ses marques propres que les marques A.

Collaborer avec des partenaires locaux

Pour répondre aux attentes des clients, l’enseigne met donc en avant les références locales et régionales tout en privilégiant la fraicheur des produits. Depuis quelques années, ALDI Luxembourg a intégré une composante locale et propose plusieurs références de viande de bœuf fraiche issue de l’agriculture luxembourgeoise particulièrement appréciée des consommateurs « Ce bétail est élevé au Luxembourg. Nous avons élargi notre gamme de fruits et légumes en introduisant la vente à la pièce pour répondre aux attentes des consommateurs. Nous travaillons pour cela avec un partenaire local reconnu qui nous fournit des produits du pays et de la Grande Région ». Parmi ses autres partenaires, l’enseigne collabore aussi avec Panelux pour alimenter son rayon boulangerie. L’o re s’y est éto ée avec l’intégration de produits frais (articles bio ou pains traditionnels) livrés quotidiennement. En n, dans le rayon des produits laitiers (crème, yaourts et lait), ALDI Luxembourg aligne des marques luxembourgeoises telles que Luxlait

CHIFFRES CLÉS

18

magasins au Luxembourg

80 % de l’assortiment est composé de produits Private Label

20 % sont des marques A, internationales, locales, portugaises ou de la Grande Région

250 articles sont issus du commerce local, spécifiques au marché luxembourgeois

ou D’faïr Mëllech qui rencontrent beaucoup de succès auprès des clients.

O rir des gages de qualité

Pour garantir la qualité de l’assortiment et permettre aux consommateurs d’acheter en toute sérénité, l’enseigne a mis en place plusieurs gages de qualité. « Le label ATC (ALDI Transparency Code) o re la possibilité de scanner un QR Code sur toutes les références de viande en magasin pour découvrir l’ensemble de la lière, du producteur jusqu’à la mise en rayon. Nous utilisons aussi de l’a chage pour aider le client à repérer facilement les articles d’origine luxembourgeoise ou portugaise. Nous travaillons avec des labels bio pour nos marques propres et avons développé des standards stricts en interne pour garantir la qualité de ces articles ».

La priorité : convaincre les consommateurs

L’objectif d’ALDI Luxembourg est de convaincre de la qualité de ses produits de marque propre qui représentent une alternative crédible aux marques A internationales et locales. « Nous voulons nous positionner comme une option intelligente avec une o re de qualité à prix abordable, d’où notre slogan Ëmmer Clever. Nous optimisons le parcours client en implantant notre nouveau concept de magasin qui améliore l’expérience d’achat dans nos magasins  pour mettre en valeur le frais ».

LES PRODUITS

Viande

La viande de bœuf proposée en rayon est issue de l’agriculture locale et suit un circuit 100% luxembourgeois.

Fruits et légumes

Disponibles à la pièce, les fruits et légumes de la Grande Région sont fournis par le partenaire local Grosbusch.

Pain

Avec l’aide de son partenaire Panelux, des produits frais, articles bio et pains traditionnels se trouvent chaque jour en magasin.

Produits laitiers

Les produits laitiers, (crème, yaourts et lait) proposés sont produits par des acteurs locaux comme Luxlait ou D’faïr Mëllech.

FRAIS ET LOCAUX D’ALDI

GREGORY HAENTGES

Asport, Stitch

Depuis l’ouverture du premier magasin Asport en 1986 à Ingeldorf, fondé par leur mère Mariette Wickler, le groupe familial a connu de nombreux développements et possède actuellement près de dix points de vente à travers le pays basés sur di érents concepts : Asport, Asport Cycling, Hixx, Scoop86, Stitch et le dernier-né Absolute Teamsport. À 30 et 28 ans, Gregory et Marie-Lou Haentges forment la deuxième génération à la tête des magasins (leur père Marc, cofondateur, est accidentellement décédé en juin 2023 à 58 ans). Le premier étant en charge des enseignes dédiées au sport et Marie-Lou est la gérante de Stitch, boutique dédiée au streetwear et aux sneakers. Si la jeune femme a réalisé un master en business à Munich, son frère Gregory a lui intégré très tôt l’entreprise familiale. « Cela fait 13 ans que je suis dans la société, je voulais travailler avec mes mains donc j’ai réalisé un apprentissage en mécanique. »

« Je

voulais travailler avec mes mains. »

« Je ne m’arrête jamais. »

ANNE

HARLES

Alavita

À 34 ans, Anne Harles incarne la nouvelle vague d’entrepreneuses luxembourgeoises avec sa chaîne de magasins bio, Alavita. Ayant repris l’entreprise en 2018, Anne a transformé la petite épicerie en une chaîne florissante de quatre magasins et un restaurant. « Mon rêve était de devenir entrepreneuse dans le monde de l’alimentation », con e-t-elle. Inspirée par un mode de vie sain inculqué dès l’enfance, Anne propose des produits locaux et biologiques de haute qualité, répondant ainsi à une demande croissante de transparence et de proximité. « Nous avons réussi à créer une belle communauté autour de notre entreprise », explique-t-elle, soulignant l’importance de l’écoute et de l’empathie dans son style de leadership. Visionnaire et déterminée, elle ambitionne d’élargir encore l’empreinte d’Alavita au Luxembourg, tout en restant fidèle à sa mission : « Nourrir sainement le Luxembourg. »

Anne Harles se distingue par sa capacité à motiver ses équipes. «  Je ne m’arrête jamais ; mon équipe sait qu’il y a toujours quelque chose de nouveau à venir », dit-elle.

PHILIPPE HARLES

Arendt & Medernach

Philippe Harles a rejoint Arendt & Medernach après des études en droit à Bruxelles et un LLM à Londres. Séduit par l’approche entrepreneuriale et la position stratégique du cabinet dans l’écosystème luxembourgeois et international, l’avocat avait en tête de travailler dans ce cabinet, qui partage ses valeurs : intégrité, travail d’équipe et respect, esprit innovateur et entrepreneurial.

« Laurent Schummer, pour lequel j’ai travaillé pendant dix ans, était un vrai mentor, je lui en suis reconnaissant.  »

L’associé veut lui aussi inspirer ses équipes et les futures générations d’avocats, un investissement qu’il juge primordial. Philippe cherche à contribuer au développement économique du Luxembourg. L’homme de 37 ans remarque qu’il y a beaucoup de jeunes passionnés qui ont envie d’avancer. « La façon de travailler change un peu, mais l’implication est la même entre les générations. »

“Stay hungry, stay foolish.”
« Ici, il y a des opportunités pour les plus jeunes, quels que soient les domaines. »

SAMANTHA HAUW

Atoz

« J’ai intégré Atoz n 2011, à l’époque je n’avais aucune idée préconçue du Luxembourg. L’entreprise n’était pas loin du stade de la start-up et pour un cabinet d’avocats il avait un positionnement assez unique avec la scalité comme cœur de métier, ce qui m’a beaucoup intéressée », explique Samantha Hauw. Cette Française âgée de 36 ans, formée notamment à l’Edhec de Lille, est devenue partner d’Atoz le 1er janvier. « Sincèrement, c’est une consécration, et cela caractérise la mentalité ici au Luxembourg: il y a des opportunités pour les plus jeunes, quels que soient les domaines. » Pour Samantha Hauw, « le Luxembourg est plus connu et exposé auprès des plus jeunes, par rapport à il y a 10-15 ans, aujourd’hui on ne peut pas se reposer sur nos acquis de place nancière, on doit continuer à se moderniser, suivre la compétitivité, et je crois que la nouvelle génération a conscience de ça, elle est plus alerte sur ce qu’il se passe ».

NICOLAS HAVÉ

Have Films

Nicolas Havé is the founder of the video production company Have Films and of the Sunset Cinema open-air cinema series. The 26-year-old entrepreneur started out right at the end of secondary school, turning his passion for video into a business. “When I was 18, I realised that I could make a living from my passion,” he says. Have Films is a video production company specialising in television commercials, image films, video content and recording. The company stands out for its ability to adapt to new trends and o er high-quality original productions. Sunset Cinema, which is celebrating its fourth edition, is winning over audiences with screenings across various communes during the summer months. “Open-air cinema o ers a unique experience, ” explains Havé. With international ambitions for Havé Films and a desire to extend Sunset Cinema to the capital, he is trying to make a lasting mark on the local cultural scene.

“If an idea sparks a passion in me, I want to prove to myself that I can do it.”
“ I want to continue working on my projects independently, regardless of the sector.”

FELIX HEMMERLING

Kodehyve, Luxembourg Open Air (LOA), Wagmi GP, Nø Cap Ventures

Felix Hemmerling has founded companies in technology, nance, real estate and event management. At 28, the entrepreneur is the co-founder and CEO of Kodehyve, a B2B real estate software provider, and a partner at Wagmi GP, a decentralised web3 fund manager. The business and finance graduate from Singapore also manages the Luxembourg Open Air festival and Nø Cap Ventures, his venture capital fund. “I wouldn’t say our generation is

the best generation, ” he says. “ Every generation has had problems and motivated people who want to move something in the world.” Inspired by several entrepreneurial figures like Warren Buffett, he values transparency and honesty within his companies. He believes Luxembourg is very supportive of startup creation. Hemmerling, who wears many hats, considers himself lucky to be in such a favourable ecosystem for starting businesses.

INSPIRE

INTERNATIONALCAN

LUXVISUAL SCHLAESSEREI

Pour nous, l’entrepreneuriat est constitué d’une large gamme de projets di érents, qui tous stimulent et diversifient l’économie du Luxembourg. Nous sommes aux côtés de tous les entrepreneurs grâce à nos programmes financiers. Vous avez un projet d’entreprise que vous souhaitez réaliser? Alors n‘hésitez pas à nous contacter. Plus d’infos sur snci.lu I / snci

PEINTURESCHULTZE

Plus d’infos

LUXAI
GRADEL
ANNEN
AMBÉIWENGERECK
JOSYJUCKEM
“Luxembourg should focus more on itself.”

LAURENT HENGESCH

Ilavska Vuillermoz Capital (IVC)

Co-founder, with Alain Wildanger, of Ilavska Vuillermoz Capital in 2019, Laurent Hengesch, 34, began his career as a business developer at Carey Group, before joining Warburg Bank as head of business development. IVC has rapidly become a leading alternative investment company in Luxembourg, managing one of the fastest growing ntech investment funds in Europe. Employing around ten people, the company has invested in more than 20 companies in recent years, including N26, Solaris, Qonto and Teylor, and last March launched its climatetech fund. “We’re in the process of planning something very special, but I can’t divulge anything yet,” con des Hengesch. He believes that “Luxembourg should focus more on itself and start developing its own economic agenda. We should stop following others and start leading again.”

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« Je voudrais travailler autour de la défense du climat. »

« Les agences n’o rent pas tout à fait ce que je voulais faire. »

RACHEL HOFFMANN

Rachel Ho mann transforme le design visuel et spatial au Luxembourg avec Studio Abricot, qu’elle a fondé. Spécialisé dans les visuels et le design spatial multidisciplinaire, le studio a été créé en 2022 à son retour au Luxembourg après des études à Munich et des expériences en design et communication spatiale à Paris et Genève. À 27 ans, la jeune entrepreneuse travaille sur des projets variés, comme la promotion de la pierre, en analysant comment les informations sont placées. « On se pose vraiment la question de la manière dont on choisit le médium pour transmettre les informations. »

NICOLAS HENTGEN

Haltra

Pour Nicolas Hentgen, 32 ans, Une vérité qui dérange , le documentaire réalisé par l’ancien vice-président des États-Unis Al Gore a été une révélation.

« J’étais adolescent à l’époque, et je me suis dit que je voudrais travailler autour de la défense du climat. » Engagé auprès de déi Gréng dans les dernières campagnes électorales, il est aujourd’hui diplômé en changement climatique et directeur d’investissements chez Haltra – groupe familial d’investissement durable, gestionnaire de patrimoine et d’impact. Il fait aussi partie d’une entité « Next Gen » de Lalux, son père étant Pit Hentgen, l’actuel président de Lalux.

« Nous sommes six jeunes de 30 à 40 ans, nous n’avons pas de rôle opérationnel, mais nous participons à certaines réunions sur des sujets pertinents », précise-t-il. Il siège par ailleurs au CA de la Fédération luxembourgeoise de basketball – créée par son aïeul Aloyse Hentgen.

Au Luxembourg, «  il y a très peu d’agences pour faire ce genre de design ». Rachel se distingue sur le marché local en offrant une approche unique et spécialisée. Initialement, elle hésitait à rejoindre une agence, mais a vite compris qu’elle voulait répondre à des questions complexes et multidisciplinaires qui «  analysent comment les spectateurs comprennent les informations données ».

“My aim is to continue to promote the [Luxembourg financial] centre for many years to come.”

CHRIS HOLLIFIELD

Luxembourg for Finance

Head of business development at Luxembourg for Finance since October 2018, Chris Holli eld, 38, arrived in the grand duchy after meeting his Luxembourger wife... in China, during his studies. “If you look around – apart from London, which I miss from time to time, but English politics are what they are – and compare it with Paris or Frankfurt, the Luxembourg marketplace and its multiculturalism, its very international spirit, make it a really exciting city, ” con des the Brit. “Our job is to advise ntech and nancial companies looking to develop cross-border business via platforms based in Luxembourg. My missions are also to develop the Luxembourg ecosystem and create synergies with other key financial centres, with a particular focus on the Chinese and African markets, and my aim is to continue to promote the [Luxembourg nancial] centre for many years to come.”

EKATERINA IURAGA

KPMG Luxembourg

Ekaterina Iuraga, originally from Russia, got to know Luxembourg thanks to her Erasmus year, spent in Trier during her bachelor’s studies. “ I really liked the country, not only its culture and diversity, but also its dynamic economy,” explains Iuraga, aged 32. She is continuing her master’s degree at the University of Luxembourg in entrepreneurship and innovation, “and I haven’t left for ten years, I feel really at home here”. Iuraga, who has since acquired Luxembourg nationality, joined KPMG Luxembourg when she graduated in 2015. She is now a business & leadership skills team leader, “and I have the impression that the new generation of which I am a part, Gen Z, has priorities and objectives that are di erent from those of previous generations, such as work-life balance, of course, but also having jobs that have meaning.”

“I really liked the country, both its diversity and its dynamic economy.”

ALEXANDRA KAHN

Genaveh

Après des études de gestion et de nance qui l’ont notamment amenée à travailler à Hong Kong, Alexandra Kahn, 33 ans, est rentrée en Europe. « J’avais envie d’entreprendre et depuis toujours je suis passionnée par la pâtisserie. Un jour, mon père qui travaille au Luxembourg (Daniel Kahn, ndlr) a appris que la chocolaterie Genaveh était en vente, et n 2017 je l’ai rachetée. Ce qui est drôle, pour la petite histoire, c’est que c’est mon grand-père qui à l’époque avait importé la marque Leonidas au Luxembourg ! » Depuis la reprise de la chocolaterie, la jeune Française a fait passer l’e ectif de cinq à vingt personnes, possède une trentaine de revendeurs dans la Grande Région, en région parisienne (au Bon Marché à Paris, entre autres), mais aussi à l’international. « Et nous avons gardé le savoir-faire et l’atelier à Steinfort, que nous avons agrandi. Le but est de rester artisanal, avec des produits au maximum équitables et sains ».

« C’est

mon grand-père qui a importé la marque Leonidas au Luxembourg. »

« On ne fabrique pas de nouveaux tissus, il en existe déjà tellement.»

DEBBIE KIRSCH

«  Après une licence en biologie, j’ai poursuivi un master en sustainable business and innovation, et c’est à l’occasion de mon stage de n d’études que j’ai réalisé au sein d’une ONG en Inde que j’ai eu le déclic : créer une marque de vêtements de mode durables avec des producteurs locaux. » Pour Debbie Kirsch, 30 ans, la création de sa marque Devï était donc une évidence il y a six ans. Aujourd’hui, la jeune Luxembourgeoise travaille avec plus de 100 artisans en Inde, au Maroc et en Turquie. « Je me rends deux à trois mois par an sur place, j’habite chez eux, je regarde les conditions de travail. Le but, ce ne sont pas les vêtements, mais leur impact, leur histoire. Nous sommes à 100 % dans le recyclage, on ne fabrique pas de nouveaux tissus, il en existe déjà tellement », insiste-t-elle. La marque vend plus de 3.000 pièces chaque année, et l’objectif pour les prochaines années est de se développer dans d’autres pays, comme les États-Unis, l’Allemagne ou les Pays-Bas.

« Nous

devons nous lancer et créer des choses, surtout ici au Luxembourg. »

ANNE KNEPPER

Public House

« Je veux une cuisine transparente et responsable », dit Anne Knepper, chef, propriétaire et co-fondatrice de Public House, en soulignant l’importance de l’utilisation de produits locaux et saisonniers. Ayant étudié l’économie, elle a choisi de suivre sa passion pour la cuisine après avoir travaillé dans une cuisine pendant ses études. « Je me suis sentie plus épanouie en cuisine qu’en étudiant mes livres. » Inspirée par la durabilité et la transparence, la jeune cuisinière de 27 ans s’e orce de créer une expérience culinaire authentique. « Je ne vends pas des mensonges. Si je dis que c’est local et saisonnier, c’est la vérité. » Son objectif est de rendre la ne cuisine accessible à tous, tout en promouvant un environnement de travail inclusif et respectueux. « Je veux briser les règles toxiques de l’industrie et donner une voix aux femmes en cuisine.  » Avec Public House, Anne Knepper a transformé une idée en un projet ambitieux. «  Ce qui avait commencé comme un pop-up de neuf mois s’est transformé en un contrat de trois ans. »

LEONHARD KOSSMANN

Fundvis

Leonhard Kossmann, 29, is CEO of Fundvis, a startup specialising in workflow automation for the investment fund industry. “ Luxembourg is the world’s second largest nancial centre, but many processes are still manual,” he says. “I like building products that help others solve problems.” This mentality led him to co-create Fundvis in 2022 with a co-founder from the fund space. Together, they saw a clear opportunity: to simplify administrative management and compliance through an intuitive platform that centralises administrative and compliance tasks. Fundvis is “creating a desktop co-pilot, trained on company-specific data, to automate repetitive and administrative tasks.” He sees Fundvis’ future as a European leader in financial automation that helps SMEs install and use its solutions within a week.

“Our generation is looking for things that touch them, with soul.”
“We are creating a cockpit for fund managers.”

CHARLOTTE & LAURENE KROON

Kroon 02

Sisters Charlotte and Laurene Kroon, aged 28 and 30 respectively, are the founders of Kroon 02, a high-quality accessories brand launched in 2022. “We sell in a dozen countries,” explains Charlotte. Laurene adds: “ We have complementary skills. Charlotte is in charge of creation, while I manage operations and customer relations. ” Their project, which began as an opportunistic pop-up store, quickly grew into an international brand. “Our grandparents had a fashion boutique, and it was always a childhood dream for us,” they recall. Charlotte and Laurene value lightness and nostalgia in their creations. “Our products re ect a soul, a personal touch that customers can feel,” explains Charlotte. “Our generation is looking for things that touch them, with a soul,” says Charlotte. Their collaboration has created a unique brand. “We’ve learnt not to take things personally and to separate the business from the private,” concludes Laurene.

« On s’attaque à la littératie numérique, il y aura toujours de nouvelles technologies à maîtriser. »

MARA KROTH

GoldenMe

GoldenMe, cofondée par Mara Kroth (et Johannes Heuschkel), est une organisation à but non lucratif créée pour lutter contre l’isolement social des personnes âgées à travers l’inclusion numérique. Née de l’Ideation Camp de l’Université du Luxembourg en 2018, GoldenMe avait pour but de connecter les personnes âgées préretraitées et retraitées. Pendant la pandémie de Covid-19, l’organisation s’est adaptée en o rant des cours en ligne. Mara Kroth a compris que l’inclusion numérique est essentielle à l’inclusion sociale : «  La pandémie nous a ouvert les yeux sur l’importance des compétences numériques. » GoldenMe organise des cafés smartphone et des ateliers de cybersécurité pour aider les personnes âgées à devenir autonomes digitalement. Les cours s’adaptent aux nouvelles technologies telles que l’IA et même les fake news. « Nous essayons toujours de nouvelles choses pour aider les gens à voir les avantages du numérique et pour les motiver. » Pour Mara, la concurrence est béné que : « Plus vous faites et prouvez que de nouvelles choses fonctionnent, plus les autres peuvent en faire de même. »

CHRIS LEESCH

Cactus

Chris Leesch a suivi des études en management d’entreprises dans le sud de la France, tout en poursuivant une carrière sportive. Après plusieurs stages, le jeune homme de 29 ans intègre le groupe familial Cactus en 2019 où il est aujourd’hui project manager et responsable du changement. Ce pilote moto de haut niveau combine sa passion pour le sport avec sa carrière professionnelle. Chris valorise l’esprit d’équipe et la gestion du changement. Sa génération, impatiente, souhaite évoluer, progresser vite et avoir un impact. Le jeune manager souhaite continuer à apprendre et à évoluer dans sa carrière tout en contribuant au développement de l’entreprise à laquelle il est lié. « Je veux amener mes compétences là où on en a besoin. Que ce soit dans l’entreprise familiale ou ailleurs. »

« Nous devons o rir des produits beaux, intemporels et durables. »

STÉPHANE LENERT

Marbrerie Bertrand

L’entrepreneuriat était une voie toute tracée. Il y a quatre ans, Stéphane Lenert, a repris Marbrerie Bertrand, une entreprise familiale centenaire spécialisée dans le design et l’architecture de la pierre, qui achète, traite et installe des pierres. « J’ai toujours su que je voulais gérer ma propre entreprise », con e-t-il. Depuis, il a modernisé les systèmes de gestion et améliore les processus de production et l’infrastructure de l’entreprise avec des logiciels plus performants. « Nous avons restructuré notre o re pendant le Covid, c’était un dé énorme », dit-il. À 32 ans, il valorise une gestion participative et veut « connaître les avis divergents avant de décider ». Cet optimiste prévoit d’étendre et diversi er ses activités tout en maintenant un haut niveau de qualité et d’intégrité : « Nous voulons o rir des produits pour le siècle à venir. Construire pour cinq ou dix ans est un gaspillage de ressources. » Stéphane ne se limite pas à la gestion quotidienne ; cet organisateur de soirées techno prépare une exposition d’art sur la pierre pour la n de l’année.

“We decided to create something that felt like us.”

ANTOINE

LESCH

Soin, Are We Friends?

« L’élément essentiel pour atteindre un but : faire partie d’une équipe forte. »

At the head of Soin, 24-year-old Antoine Lesch is an entrepreneur who is revolutionising the local landscape with his clothing brand and as creative director of Olliewood Skateshop. “ I started in 2017 with hoodies for my friends, just for fun. People started to recognise us. I then started selling them on Instagram.” His brand has been sold in pop-up stores and boutiques like Stitch in Luxembourg, and has even attracted attention in Dublin. “I wanted to represent Luxembourg’s youth,” the ones who have stayed, he explains. “I had no real plan, it was ‘learning by doing’ and I didn’t listen to anyone but myself. ” He also co-founded Are We Friends?, a craft beer born out of his passion for sharing moments with friends. “The idea came from chatting with friends over a beer. We decided to create something that felt like us.” For Lesch, innovation comes from the heart. “ I do what I feel, without listening to critics,” he says. His future plans include expanding his creative studio and extending the scope of his beer.

Legal & Tax, Regulatory and Investor Services

PIT LINSTER

Banque de Luxembourg

Pit Linster a suivi ses études au Luxembourg, avant de se rendre à Paris et à Londres pour obtenir deux masters en gestion nancière et scalité, et en comptabilité. Recruté par pur hasard à la Banque de Luxembourg en 2014, Pit a occupé divers postes jusqu’à celui de head of entreprises & entrepreneurs. Pit valorise les relations humaines, et il s’e orce de maintenir une atmosphère de travail positive et proactive en étant compréhensif et à l’écoute de son équipe. L’homme de 35 ans est motivé par l’accompagnement des dirigeants d’entreprises locales et leur contribution au développement économique du Luxembourg. « Résoudre leurs problématiques réelles, c’est ça qui me fait vibrer. » Pit est attaché à l’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale, valorisant la flexibilité et la tolérance dans le monde du travail.

« Le plus important, c’est d’être à l’écoute de son équipe, car c’est notre capital. »

« Le succès, ce n’est jamais quelque chose d’une personne, c’est le produit d’une équipe. »

PHILIPPE LINSTER

House of Startups

Philippe Linster a suivi un parcours académique en droit et gestion d’entreprise à Strasbourg, complété par un master en comptabilité, contrôle et audit. Passé par la Banque de Luxembourg, le trentenaire y a géré un portefeuille d’entreprises avant de rejoindre la House of Entrepreneurship, participant au projet Investor Care Platform. En janvier 2020, Philippe devient CEO de la House of Startups, supervisant plus de 175 start-up. « C’était un coup de chance, mais la chance se mérite. » Celui qui siège dans plusieurs conseils d’administration croit fermement à la cocréation et au leadership collaboratif, où chaque membre de l’équipe est inclus dans les processus décisionnels. Ce qui augmente la motivation et la confiance. Envieux de développer l’écosystème entrepreneurial luxembourgeois, le CEO ne voit pas sa génération comme ayant fait plus ou moins que les autres générations, « c’est un discours journaliste pour faire du bruit ».

LOUIS LINSTER

Léa

Louis Linster a grandi dans le restaurant familial. Après des études d’économie en Suisse, le jeune homme de 34 ans revient pour aider sa mère, trouve sa place au restaurant et décide de devenir chef en cuisine. Sa mère a toujours été un modèle pour lui. Inspiré par ses voyages en Asie, Louis intègre des saveurs asiatiques dans une cuisine française moderne et légère. Celui qui se dit à la fois entrepreneur et artiste explique : « On met beaucoup de nous dans nos plats et parfois, une cuisson parfaite est l’a aire de quelques secondes. » Avec sa femme, ils gèrent le restaurant en innovant constamment le menu pour o rir une expérience renouvelée. Louis valorise l’écoute et l’inclusion de son équipe, puisqu’ils passent beaucoup de temps ensemble. Motivé par l’amélioration continue et la satisfaction des clients, le chef se questionne quant au futur de la restauration et du personnel.

“I’m not a party animal, I just like getting people together.”
« Ma touche en cuisine est di érente de celle de ma mère. »

LOUIS LOSCHETTER

Skandal Agency, Ultraschall Collective

Louis Loschetter, 26, is already a pillar of the Luxembourg events scene. He is co-founder of the marketing outfit Skandal Agency and Ultraschall Collective, which transforms Luxembourg night outs into genuine cultural experiences. The Luxembourger juggles several hats: entrepreneur, event organiser and booker for DJ Nosi. “My day-to-day life is hard to describe,” he admits. It all started in 2018, when he was organising events during his studies. “After covid, we refocused our activities on electronic music and made the business o cial,” he explains. Loschetter doesn’t “organise events for money, but to create unique experiences ” and “make Luxembourg more attractive to young people”. For him, the future is all about growth: “I’d like to see Ultraschall organise an annual festival and make Skandal the best marketing and social networking agency in Luxembourg.” His advice to young entrepreneurs? “Surround yourself with the right people and don’t be afraid to take risks.”

« Je trouve ça très cool de travailler avec d’autres générations. »

RAPHAËL & CARMEN

MAROLDT

Maroldt

« Je trouve ça très cool de travailler avec d’autres générations, cela apporte des visions différentes, et puis les salariés nous connaissent depuis que l’on est petits donc nous avons une relation particulière avec eux », expliquent Carmen et Raphaël Maroldt, nouvelle génération de l’entreprise familiale éponyme, créée en 1902 et spécialisée dans la vente de matériaux de construction, carrelages, sanitaires, etc. « Notre père Christian est encore très présent. Nous nous répartissons les tâches

à nous trois entre l’administratif, les ressources humaines ou la communication pour moi », explique Carmen, 30 ans. « Et de mon côté, je m’occupe principalement du côté technique, de l’organisation des chantiers », complète Raphaël, 27 ans. Aucun des deux ne se prédestinait à reprendre l’entreprise familiale qui possède aujourd’hui un e ectif d’environ 150 personnes, « mais nous avons trouvé notre place et nalement on ne se verrait pas faire autre chose ».

DAVIDE MARTUCCI

Next Gate Tech

« Next Gate Tech apporte une technologie innovante à une industrie qui en avait besoin », explique son cofondateur et CEO, Davide Martucci, 38 ans. Cette ntech se spécialise dans l’automatisation des opérations des fonds d’investissement en utilisant des technologies de pointe comme le machine learning, l’IA, le data management et le cloud.

« L’entrepreneuriat,

« Au Luxembourg, il y a des milliers de personnes qui manipulent des Excel pour traiter les données et faire des rapports réglementaires », explique-t-il, soulignant les ine cacités du secteur avant l’arrivée de sa ntech en 2019. « Nous avons un avantage compétitif fort et continuons à croître en signant avec des grands noms de la finance. » Avec une équipe de 40 personnes, il se voit comme un leader passionné, apportant énergie et positivité. « Mon rôle est de partager une vision, de donner de la passion et de motiver mon équipe. » Pour lui, être NextGen signi e adopter des méthodes de travail di érentes et intégrer des nouvelles technologies et façons de faire dans des secteurs traditionnels.

ce n’est pas un sprint, c’est un marathon. »

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LES LÉGENDES

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MAX MERSCH

Fabric Ventures

“We never stopped believing in our original theory, we were always convinced that it was going to work. But did we ever doubt that we would be able to raise funds? Yes, we did.” For Max Mersch, 30, “from the rst day I started working in a venture capital fund, my aim was to create my own fund and invest in it, and here we are. The aim is to continue for at least the next ten years, we’re motivated”, explains the Luxembourger, who co-founded Fabric Ventures in 2016, with Richard Muirhead. This venture capital fund specialises in what is known as web3, which is based on blockchain, cryptocurrency and other technologies. Fabric Ventures raised €125 million in 2022, with the next round expected in 2025.

« Cette passion a évolué en une vocation. »
“We never stopped believing in our original theory.”

PABLO & ELENA MOITZHEIM

Optique Moitzheim

« Grandir dans l’univers de l’optique a façonné notre passion pour ce domaine. Cette passion a évolué en une vocation, et prendre la suite de l’entreprise familiale est devenu une évidence », racontent Elena et Pablo Moitzheim, 29 et 30 ans. Cinquième génération à la tête d’Optique Moitzheim, ils travaillent aux côtés de leur père Jacques et de la quarantaine de salariés de l’entreprise –Elena poursuit actuellement son brevet de maîtrise à Cologne pour rejoindre pleinement la direction. « Nous avons

pour ambition de développer la fabrication de nos montures sur mesure pour créer des collections à part entière  », expliquent-ils, notamment grâce à leur atelier situé à Luxembourg-ville. Optique Moitzheim possède actuellement quatre boutiques dans le pays. « Nous croyons fermement que la digitalisation est devenue incontournable. Cela inclut l’utilisation de machines plus performantes, la création d’une présence en ligne plus forte et l’amélioration de nos services numériques. »

EMMANUELLE MOUSEL

r n t rna

« Quand j’étais petite je voulais devenir vétérinaire, mais finalement les études étaient à mon goût trop centrées sur le laboratoire, et mon père (Paul Mousel, associé-cofondateur d’Arendt & Medernach, ndlr) m’a dit ‘Manou, je te vois faire du droit’. J’ai donc commencé des études de droit un peu par défaut parce que je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire et ça m’a fascinée dès le premier cours », raconte Emmanuelle Mousel, aujourd’hui partner chez Arendt & Medernach, au sein des départements Banking & Financial services et Insurance & Reinsurance law. À 38 ans, elle fait partie de cette nouvelle génération d’associés du cabinet d’avocats, comme Philippe Harles notamment. « Ceux qui ont construit la place nancière s’en vont et maintenant il faut la cultiver, savoir où l’on veut aller, assurer la compétitivité et l’attractivité du pays. Il faut aussi comprendre les besoins des nouvelles générations qui vont arriver, ou qui sont déjà sur le marché du travail, et qui ont d’autres attentes. »

« Ceux qui ont construit la place financière s’en vont et maintenant il faut la cultiver. »
“Empowering my team is crucial; it drives motivation and achievement.”

GEORGES NILLES

Georges Nilles has a solid and international background in economics and management, having studied in Germany, Australia, Vienna, Lisbon and New York. The 37-year-old, after experience with entrepreneurship and consulting, joined Revolut in 2019, rst as head of France and Benelux and then with global responsibilities as head of growth marketing & operations.

Nilles values empowering his team, problem-solving, and maintaining exibility and purpose in the workplace.

“What matters is the end product and that the work is getting done, but how is less important. ” He emphasises the importance of integrating technology and innovation to improve solutions. Nilles aspires to work on meaningful projects with a positive impact, re ecting his belief in the importance of mission-driven work environments.

Georges has recently left Revolut and is looking for new endeavors which are yet to be determined.

YANNICK OSWALD

an ro a ita artn r

Yannick Oswald a étudié le génie industriel à Bruxelles et à Buenos Aires. Après avoir découvert sa passion pour la technologie et l’investissement grâce à un documentaire TV, il a rejoint un investisseur à New York. Puis, accepté pour un MBA à la Columbia University, l’homme de 36 ans choisit nalement de rejoindre Mangrove Capital Partners, une rme de capital-risque. Aujourd’hui, le partner s’occupe principalement des investissements en Europe. Yannick est également impliqué dans le réseau mondial des investisseurs en capital-risque Kau man Fellows. Le créateur du blog Opportunities Everywhere se lamente : « Il y a tant d’entreprises intéressantes, mais hélas, pas assez de temps pour se consacrer à chacune d’entre elles. » Yannick offre quelques conseils pour commencer un business : « Trouvez un problème précis qui vous passionne chez un public spéci que, puis lancez-vous. Avoir une idée ? C’est bien, mais pas su sant. »

« Mon objectif ?

Diriger une entreprise d’investissement technologique couronnée de succès. »

“I wanted to give myself the chance to follow my dream.”

TAHEREH PAZOUKI

Magrid Learning Solution

Tahereh Pazouki combines a background in computer science with a PhD in psychology obtained in Luxembourg. After completing an entrepreneurship programme at the London Business School, the founder created Magrid Learning Solution to ful l her dream of improving early childhood mathematics education. Inspired by her professors and the support of her academic environment, the Iranian-born entrepreneur embarked on her venture without fear of failure.

Today, Pazouki aims for global expansion of her company, advocating values of inclusivity, diversity and innovation. Her daily motivation comes from the tangible impact of her work, reinforced by positive feedback from clients worldwide and her teams. The 33-year-old defines her generation as globally minded, inclusive, agile and persistent.

« Ma fille, c’est mon mentor. »

1000Deeg

Maxi Pesch, diplômée en communication et médias et en réalisation de lms, travaille pour la radio publique 100,7. Cette année, elle lance son podcast « Dausend Deeg », motivée par sa passion pour le journalisme et son engagement en tant que mère d’une petite fille de trois ans. Ce podcast explore l’importance des 1.000 premiers jours de la vie des enfants pour construire un avenir durable et équitable, un sujet qu’elle considère peu abordé dans les médias locaux. Maxi apprécie l’autonomie et la liberté créative que lui o re le podcast. Valorisant l’objectivité et l’empathie, la journaliste souhaite sensibiliser le public luxembourgeois à travers ses recherches sur la conciliation entre parentalité et carrière professionnelle. Maxi cherche à développer son podcast pour sensibiliser sur l’importance des premières années de la vie des enfants.

« Cette nouvelle génération va apporter de la diversité, beaucoup de créativité . »

LOU PHILIPPS

Valerius Gallery, Young Luxembourgish Artists (YLA)

« Je pense que cette nouvelle génération va apporter de la diversité, beaucoup de créativité. Avec l’essor des réseaux sociaux, la visibilité en ligne peut aller très vite, alors qu’auparavant, il fallait faire de la publicité di éremment et cela coûtait cher. Et c’est une génération qui ose plus, qui prend plus de risques, et au Luxembourg, ce n’est pas si di cile de se lancer, il y a beaucoup d’aides, et tellement de choses que l’on n’a pas encore dans le pays », explique Lou Philipps, 31 ans. Et c’est dans cette optique que la jeune femme, directrice de Valerius Gallery depuis 2019, aux côtés de Gérard Valerius, a cofondé avec ce dernier Young Luxembourgish Artists (YLA) en 2021. « Il n’existait pas de lieux d’exposition pour les jeunes artistes dans le pays, notre but est d’utiliser notre expertise et notre réseau pour donner de la visibilité aux jeunes artistes ainsi qu’un soutien nancier par la vente de tableaux à nos collectionneurs », précise Lou Philipps.

PATRICK RAHME

All Square

À 36 ans, Patrick Rahme transforme l’industrie du golf avec All Square, une plateforme, type marketplace, qui permet aux golfeurs de se connecter, d’acheter des voyages et des équipements. « Le golf, c’est ma passion depuis que je suis petit  », confie-t-il. Champion national luxembourgeois, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat à 25 ans. « J’ai toujours eu une passion pour l’entrepreneuriat. »

DAVID & PHILIPPE RAUSCH

DRP Architecture & DRP Group

« Notre idée était de combiner nos deux parcours et d’offrir une approche pluridisciplinaire à nos clients  », expliquent David et Philippe Rausch, 35 ans. Les deux frères ont donc créé leurs sociétés en 2019, aujourd’hui devenues

DRP Architecture et DRP Group, spécialisées en architecture, promotion et agence immobilière, ainsi que DRP Senses, une société en charge de la fabrication et de l’installation de meubles intérieurs et extérieurs, a n de proposer un service complet de A à Z à

« Notre idée était de combiner nos deux parcours et d’o rir une approche pluridisciplinaire à nos clients. »

leurs clients. Ceci aux côtés de leur troisième associé, Romain Weynand. Les deux frères ont la charge de l’opérationnel : « Je m’occupe du cabinet d’architecture et de la conception pendant que Philippe est responsable de la direction du développement immobilier ainsi que de l’agence », ajoute David. DRP Group a un e ectif de 11 personnes, et l’objectif pour les années à venir est de « rester innovants en proposant d’autres typologies de construction, des systèmes atypiques pour le Luxembourg ».

« Il y a 10 ans, le golf était très dépassé par les technologies. »

Patrick a également créé Avocado Technology, une entreprise qui aide les PME à réaliser leurs projets numériques. « On sélectionne nos projets pour qu’ils aient vraiment du potentiel.  » Récemment, il a repris le restaurant du GolfClub Grand-Ducal avec son frère, intégrant une nouvelle dimension à ses activités. « Il y a beaucoup de synergies entre tout ce que je fais. » En matière de leadership, Patrick privilégie un style moderne et digitalisé. « Nous attirons des jeunes qui veulent travailler pour nous et surtout qui restent avec nous. »

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MIKE

REIFFERS

& NICOLAS

SPEECKAERT

All Eyes On Me

« Les entreprises avaient du mal à recruter et à attirer des talents », et pour cela, « on a développé une plateforme qui permet aux entreprises de mettre en avant du contenu dynamique », expliquent les cofondateurs de All Eyes On Me, Nicolas Speeckaert, 34 ans, et Mike Rei ers, 36 ans. La plateforme utilise des vidéos, des photos et des textes pour présenter les entreprises de manière transparente et humaine. Leur mission est de promouvoir les entreprises et le pays en mettant en avant ce que c’est vivre au Luxembourg : stabilité politique, qualité de vie, dynamisme économique et transports publics gratuits. « Beaucoup de gens ne connaissent pas bien le Luxembourg et plus nous mettons en avant ses attraits, plus nous attirons de talents », précise Nicolas. En combinant marketing digital et job board, All Eyes On Me (AEOM) vise à proposer non seulement un travail, mais un style de vie. Maison Moderne est actionnaire de AEOM.

« Mon sta passera toujours avant le reste. »
« On

est là pour promouvoir les entreprises et le pays. »

LOU REITER

Le Pain Quotidien

Lou Reiter a fait des études de gestion hôtelière à Amsterdam. Après une expérience en Thaïlande, l’homme de 32 ans revient au Luxembourg pour travailler comme maître d’hôtel. Ayant soif d’indépendance et d’entrepreneuriat, Lou décide de lancer sa propre entreprise, Le Pain Quotidien, en 2023. Charles Delvaux, son premier patron, l’a inspiré par sa gestion bienveillante du personnel. Ce qui se répercute dans son approche de management : en mettant un point d’honneur sur le bien-être de ses employés et la création de valeur plutôt que sur le pro t. Lou croit fermement en l’importance de traiter le personnel avec respect et de répondre à ses besoins, ce qui se re ète dans le succès de son entreprise et la satisfaction de ses employés. « Ma génération, elle ne veut plus travailler 80 heures par semaine pour un salaire de misère. » Son but dans 10 ans ? Ouvrir un restaurant non franchisé, pour plus de liberté. Ou encore un hôtel-boutique, mais dans le sud de l’Europe.

ALEXANDRE RODERICH

Alexandre Roderich is the founder of Naomi Capital, an investment startup. Roderich has always had an entrepreneurial spirit: his career began at secondary school with the organisation of events attracting up to 1,000 people. He went on to create the Goosty meal delivery platform, which he sold after a year. “We received an offer we couldn’t refuse,” he explains. Today, at the age of 25, he invests in startups and local businesses through Naomi Capital. “I founded Naomi as a personal vehicle for investing in startups which we believe in.” The aim is also to give back and provide the help that he did not receive himself. He plans to raise other funds to create a more formal and less private investment vehicle. For Roderich, “being surrounded by the right people is crucial,” recognising the importance of his associates and friends in his success.

“Why wait? If there’s an opportunity, we might as well seize

it right away.”

« De moins en moins de gens s’engagent dans l’artisanat. »

CHAREL

ROEMEN

Carrosserie Roemen

Président de la Jonk Handwierk, Charel Roemen, 33 ans, est la troisième génération à la tête de la carrosserie éponyme créée en 1936, aux côtés de son frère Daniel, 47 ans. « L’entreprise compte aujourd’hui un effectif de cinquante personnes, nous avons modernisé notre façon de travailler, nous avons informatisé notamment de nombreuses procédures pour gagner en e cacité, mais nous voulons garder notre savoir-faire », explique Charel Roemen. Les trois quarts des salariés ont moins de 40 ans, «  et nous anticipons les départs à la retraite des anciens, qui sont comme des oncles pour moi, pour que les jeunes qui prendront la relève soient bien formés et aient le même esprit de travail ». Et si son entreprise parvient à embaucher, le président de la Jonk Handwierk fait le constat que « de moins en moins de gens s’engagent dans l’artisanat, on voit beaucoup de sociétés disparaître, ou être intégrées dans d’autres », regrette-t-il.

PIT

ROMERSA

Thalus Water

De l’eau dans une brique de carton, c’est le concept de Thalus Water, créée en 2020 par Pit Romersa, Luxembourgeois de 38 ans, éducateur de formation. La principale source de la marque se situe à Dorsten, en Allemagne. « Je voulais que notre produit reste régional. Aujourd’hui, nous distribuons environ 200.000 boîtes chaque année. » L’entreprise utilise des emballages Tetra Pak et a obtenu la certi cation B Corp en février dernier. En 2021, Pit Romersa a créé en parallèle Mizu, et le concept Mizu Tea House, fruit de la collaboration entre le magasin de thé Tea and More de Dudelange de son père Marc, et Thalus Water, qui s’inspire de l’art japonais du thé. « Après avoir été présents au sein d’un bar éphémère sur le toit du Graace Hôtel à Bonnevoie, nous avons ouvert cet été un pop-up au Creutz (&) Friends, rue du Marché-aux-Herbes », ajoute celui qui se dé nit comme un social entrepreneur et travaille avec de nombreuses associations comme Care Luxembourg.

« Aujourd’hui, nous distribuons environ 200.000 boîtes chaque année. »

SAM SALES

Sales-Lentz

Sam Sales a étudié la corporate nance et le management en Allemagne puis à Londres et Boston. Pendant la pandémie, le jeune homme de 30 ans est revenu au Luxembourg et a intégré l’entreprise familiale, Sales-Lentz. Après un an, Sam a fondé Fleetlab, un logiciel de gestion des flottes de minibus, et a récemment lancé LetzRide, une plateforme B2C qui propose des véhicules de mobilité à la demande.

Le CEO de Sales-Lentz incarne la quatrième génération de leadership, digitalisant l’infrastructure de l’entreprise, mais aussi tous ses processus de A à Z. Sam met en avant quatre piliers : l’innovation, la durabilité, l’efficacité business et la croissance des employés, favorisant un environnement de travail collaboratif et résilient. Ses ambitions pour le futur ? « Créer une mobilité plus verte et plus e cace pour nos clients. »

« Ne pas avoir peur de se jeter à l’eau et de résoudre les problèmes. »

JASON SCHANDELER

Demy Schandeler

Jason Schandeler a étudié la gestion d’entreprise à Heidelberg et a obtenu un master en management international et entrepreneuriat. Il rejoint l’entreprise familiale en 2022. Actuellement attaché de direction, le jeune homme de 27 ans gère aussi Mécanauto, une société de pièces automobiles. Depuis son enfance, Jason a toujours été impliqué dans l’entreprise familiale. Appréciant la gestion rapide et exible permise par une petite entreprise familiale et cherchant à instaurer un climat de travail agréable et motivant, il met un point d’honneur à gagner la confiance des employés et à leur apporter le sourire. Pour l’avenir, le représentant de la quatrième génération souhaite moderniser l’entreprise tout en respectant ses valeurs traditionnelles. « On veut montrer que malgré nos 75 ans, nous sommes modernes, ouverts et motivés. »

« Si on gagne une fois la confiance des employés, ils restent. »
« 1.000 chambres à l’horizon 2026. »

CAMILLE & JEAN

SCHOLTÈS

Jumbo Hotel

L’entrepreneuriat est un peu inscrit dans l’ADN de Jean et Camille Scholtès. Lui est un arrière-petit- ls d’Eugène Scholtès, fondateur des établissements éponymes d’électroménager en 1922, et est également le frère du chef Louis Scholtès (voir ci-contre). Son épouse Camille, 34 ans, est elle aussi une descendante de plusieurs grands entrepreneurs lorrains. « Nos parents respectifs nous ont toujours soutenus dans notre projet et nous avions certainement moins peur de nous lancer vu nos héritages entrepreneuriaux familiaux »,

con rme Jean Scholtès, 38 ans. Tous deux sont aujourd’hui à la tête de Jumbo Hotel, qui propose un large panel de services liés à l’hôtellerie et dont les principales activités résident dans l’acquisition et l’exploitation d’hôtels. Démarrée en 2015 avec l’acquisition du Mandarina Hotel situé à Strassen, leur activité concerne aujourd’hui 20 établissements à travers l’Europe et entre 150 et 200 salariés. « Nous devrions avoir environ 1.000 chambres à horizon 2026, contre 500 actuellement », ajoute Camille Scholtès.

LOUIS SCHOLTÈS

La Lorraine

Louis Scholtès, formé à l’école Ferrandi à Paris, a un parcours riche en expériences dans des établissements prestigieux comme le Ritz. Une fois au Luxembourg, le chef a fait ses armes dans plusieurs restaurants, avant de revitaliser des établissements à Clervaux. Plus récemment, Louis a dépoussiéré la brasserie La Lorraine, au cœur de Luxembourg. Passionné par l’entrepreneuriat et la gastronomie, Louis se distingue par une approche managériale participative et proposant un environnement de travail respectueux. L’homme de 34 ans aspire à exporter le savoir-faire luxembourgeois tout en maintenant des standards élevés de qualité et de créativité culinaire. En cuisine, sa philosophie repose sur le respect des produits locaux et bios, et la création d’assiettes en fonction des saveurs et non des couleurs. Le directeur culinaire espère un soutien un peu plus important des politiques et autorités dans les années à venir.

“The world is moving fast. People are connected all the time.”

CASTENDYCK & STEVE VERMEER

Lionstone Partners

Steve Vermeer and Henry SchröderCastendyck both studied in Luxembourg before pursuing higher education abroad. Vermeer worked in the Netherlands before launching his first company in Luxembourg in 2014. SchröderCastendyck worked in finance in Frankfurt and later at PwC and Deloitte in Luxembourg. In 2019, they launched, with the help of Jeff Burmeister, Lionstone Partners, a residential real estate fund focused mainly on Luxembourg and the Netherlands. Their company values transparency, ethics and responsibility towards their investors. The two men in their 30s are motivated by daily challenges and the potential to create impactful real estate projects. They see their future in Luxembourg, hoping to continue developing their fund and contributing to solving the housing crisis. Holidays abroad? Yes, but not without their company laptop, because work is 24/7. “We need to be flexible and available online for our investors, but that’s our choice.”

« Les personnes qui m’inspirent, ce sont celles qui ont vécu des choses. »

CORINNE SEMEDO FURTADO

Heals Confi an onfi an o

« Celui qui dirige, c’est celui qui distribue le savoir. »

« La santé mentale, c’est très important pour moi. Je n’ai pas de problèmes à dire que j’ai fait une dépression par exemple. Et c’est pour cela que j’ai voulu créer mon entreprise autour de ces sujets, du développement personnel  », explique Corinne Semedo Furtado. La jeune femme de 30 ans a été, pour la petite histoire, première dauphine à l’élection de Miss Luxembourg 2013, et a inauguré n juin dernier sa salle de danse Con dance Complex à Steinsel. « J’ai une formation de danseuse au Conservatoire de Luxembourg et j’ai aussi travaillé comme assistante sociale en psychiatrie, donc j’ai voulu allier tout cela et créer ma société Con dance. Je collabore aussi avec d’autres partenaires dans une approche holistique, autour du reiki ou de la sophrologie.  » Les personnes qui inspirent Corinne Semedo Furtado, « ce sont celles qui ont vécu des choses et qui expliquent comment elles ont réussi. On entre dans une société où l’on parle davantage des émotions, et c’est une bonne chose. »

“Gen Z needs

flexibility in our working style and timeline.”

AVANTI & LEO SHARMA

Workshop4me

Avanti and Leo Sharma are both involved at Workshop4me, a non-pro t organisation. Leo is the co-founder and vice president of technology, while Avanti leads business development and coaching, inspiring young minds to embrace coding and technology. Their motivation to start Workshop4me stemmed from a desire to share their passion for coding and to provide a platform for children, especially girls, to learn and create with technology. Their core values emphasise doing the right thing, empowering others through education. The siblings envision expanding their impact globally and integrating more advanced technologies and ethical considerations into their curriculum. Their approach to work-life balance is uid. Gen Z believes in short, productive bursts of work rather than traditional nine-to- ve schedules, allowing for greater creativity and e ciency.

« Il faut savoir tirer le bon de chaque échec et rebondir. »

BERTRAND SMETS

Smets

Bertrand Smets est diplômé en architecture de l’ULB, avec un master en Suisse. Après une brève carrière dans la construction, l’entrepreneur lance une entreprise de restauration de voitures. Celui qui souhaitait apporter sa pierre à l’édi ce rejoint l’entreprise familiale en tant que chief digital officer en 2019. Depuis, Bertrand se concentre sur l’innovation technologique et la gestion des nouvelles opportunités, apportant une vision moderne et avant-gardiste. L’homme de 38 ans se distingue par son souci de la satisfaction client et sa gestion humaine. Cette dernière « peut être tellement grati ante et frustrante à la fois, car chaque talent a des besoins di érents ». Le CDO se voit faire grandir l’entreprise et lancer de nouveaux projets technologiques dans les années à venir, avec une IA spéci que.

DAVIDE SORVILLO

Satori, Umami, Bonne Nouvelle, Public House et Skandal Agency

It’s hard to describe everything Davide Sorvillo does. At just 26 years of age, he is what is known as a serial entrepreneur. “You can’t say I’m short of ideas, ” he concedes with a smile. “I’d already tried to launch two applications, but it wasn’t the right time, but I knew I wanted to be an entrepreneur, to be free in my activity.” But the Italian-Luxembourger has found the right timing with the Satori microbrewery, Umami events service, Bonne Nouvelle bar, Public House restaurant and last but not least the marketing agency Skandal Agency--cofounded with Louis Loschetter and Valentin Dufour (also featured in this NextGen magazine)--all successes for which he launched himself with various young partners. Each time with the same concept: “We’ve never taken out a loan from a bank to expand,” Sorvillo said. “We reinject profits into the businesses, but I know it’s a privilege to be able to do that.”

“I knew I wanted to be an entrepreneur, to be free in my activity.”

LISA ET TOM STEFFEN

ro t n

En l’espace de 35 ans, le nom Ste en est devenu incontournable dans le milieu de la boucherie et plus globalement de la gastronomie. Fondée par le père, Frank, la Maison, qui est aujourd’hui devenue un groupe, a vu Tom, 38 ans, et Lisa, 28 ans, prendre la suite. « Quand il y a des vagues, il faut sortir sa planche de surf ! » C’est un peu le leitmotiv dans la famille, qui a su traverser plusieurs crises, dont celle du Covid-19, en se diversi ant. Aujourd’hui, le Groupe Ste en, ce sont six boucheries, trois restaurants, deux take-away

et un service traiteur, pour un total de 270 employés. Si Tom, CEO (« chief entrecôte o cer »), et Lisa, COO, sont aujourd’hui à la tête du groupe familial, «  notre papa est encore partiellement impliqué dans l’entreprise, ce qui est compréhensible après avoir l’avoir construite de toutes pièces, mais il nous fait confiance pour la gestion quotidienne  », confie la jeune femme. Reprendre une entreprise familiale, «  c’est une chance, je ne vais pas m’en cacher. Que je peux, par mon comportement, honorer ou non », con e son frère.

« Quand il y a des vagues, il faut sortir sa planche de surf ! »

MISCH STROTZ

Neon Internet

After several unsuccessful entrepreneurial ventures, Misch Strotz did not give up. Passionate about innovation and digital media, Strotz has always sought to push boundaries. His latest company, Neon Internet, operates without external investors, allowing for complete freedom in experimentation and innovation. The company’s open and decentralised culture re ects his commitment to remote work and international collaboration.

“We are the only generation that grew up with this mixture of moving into the digital world, and it’s exciting. It’s like being the captain into these waters.” The CEO puts aside the suit and tie, aiming to do things the American way, in a more open and informal manner. The 33-yearold embodies the spirit of the disruptor--at least in Luxembourg. His vision is to remain agile, digital first and techno-optimistic.

“I love creating, changing the rules of the game and bringing my ideas to life.”

TOBIAS STÜBER

Flibco.com

“We’ve found a good balance between being playful and professional.”

Tobias Stüber studied economics in Germany and the United States. The 37-year-old began his career at the Max Planck Institute before joining Flibco in 2018. A disruptor at heart, he has introduced modern work practices with great success. “Our absenteeism rate is close to zero thanks to the four-day work week, and the results speak for themselves.” Under his leadership, the company has quadrupled its revenue in six years. The German is inspired by Thomas Sattelberger and his motto, “Ich halte nicht die Klappe” (I won’t shut up). The politician challenges, advises and helps him. Nevertheless, the CEO remains attentive to the opinions of younger people and mentors them in turn.

Stüber has created an environment where he gives his “experts” exibility, responsibility and trust, allowing them to work freely. “E ciency does not require long hours in the o ce.”

GÉRARD THEIN

Bonaria Frères

Gérard Thein, diplômé en ingénierie en Allemagne, a débuté sa carrière chez Paul Wurth avant de rejoindre l’entreprise familiale en tant que directeur technique. Passionné par sa ville, l’eschois est engagé dans de nombreux conseils et initiatives de la ville d’Esch-sur-Alzette. L’homme de 39 ans rêve d’une « House of Artisans » pour mettre en lumière l’artisanat des PME locales. Mais son implication va au-delà de l’entrepreneuriat et s’étend aussi aux domaines culturel et sportif, desquels il tire son énergie. Le désormais directeur général de Bonaria Frères a modernisé son entreprise grâce à la digitalisation. Sa motivation quotidienne est nourrie par sa responsabilité envers ses 150 employés et leur bien-être. Le ambeau de la quatrième génération se voit dans les prochaines années comme un caméléon, s’adaptant aux situations pour toujours aller de l’avant.

« Les 150 familles avec qui je travaille, ce sont elles qui me motivent chaque jour. »
“Since I was little, entrepreneurship has been part of my DNA.”

GIACOMO TRENZ

Arca Properties

After studying international business in Croatia (whose parents are from), Giacomo Trenz returned to Luxembourg and founded his rst company at the age of 25, launching a peanut production line, Drink n’Joy. Facing the challenges of covid-19, the 30-year-old turned to real estate and founded Arca Properties, specialising in high-quality temporary housing for businesses. He values responsibility and autonomy in his employees. “We aim for high standards but allow mistakes so that ultimately, we can learn today to do better tomorrow.”

Trenz rmly believes in merging intergenerational skills, combining the experience of older individuals with the quick execution of younger ones. A visionary, he aims to create a multinational organisation by combining services, physical products and technologies.

Giacomo has recently resigned as the CEO of Arca Properties.

LOLA VALERIUS

Lola Valerius

À 33 ans, Lola Valerius est à la tête de sa propre chocolaterie à Esch-sur-Alzette, fondée en 2021. Architecte de formation, elle a radicalement changé de carrière après avoir obtenu son diplôme en pâtisserie à Paris. « Je ne voulais plus faire un master en architecture. J’ai décidé qu’il fallait faire autre chose », explique-t-elle. Issue d’une famille d’entrepreneurs, elle a toujours su qu’elle créerait sa propre entreprise. « Pour moi, c’était une évidence. » Sa chocolaterie se distingue par son design unique et ses produits faits maison avec des ingrédients de haute qualité, saisonniers, travaillés « au maximum avec la matière première luxembourgeoise. Tout est fait maison, made in Luxembourg », précise-t-elle. Ses chocolats, notamment ses bonbons colorés, sont le re et de sa créativité et de son engagement envers l’innovation et la durabilité. « J’aimerais encourager les jeunes qui ont des idées, qui ont des visions, à se lancer », conclut-elle.

“I want to make sustainable development easier for brands.”

«  Tout est fait maison, made in Luxembourg. »

HEIDI VAN DYCK

Heidi van Dyck, 30, is founder and CEO of Athena Studio, a fashion tech startup that “makes creative processes more data-driven ” and helps brands combine sustainability and financial goals. With her dual skills in data science and fashion, the 30-year-old launched Athena Studio in 2023 to transform collection design and “optimise without disrupting creativity”. Her passion for sustainable fashion motivated her: “I love everything about fabrics.” Based in Luxembourg, Athena Studio takes advantage of its central position in Europe to collaborate with brands, with no direct competition in an underdeveloped fashion tech ecosystem. She explains that she has not had any real competition with her optimisation approach in the product development phase. In 2023, she decided to go for it getting a promotion at her previous job. “There’s always a reason not to do it, so you just have to go for it.”

Athena Studio

CLÉMENTINE VENCK

Cocottes

Clémentine Venck, 36 ans, est la directrice générale de Cocottes, entreprise de nourriture saine et prête à manger qu’elle a rejointe il y a dix ans. Passionnée par la restauration, elle a forgé son parcours en Italie et à New York avant de revenir en Europe.

« Ce qui m’a agréablement surprise au Luxembourg, c’était le terrain de jeu dans la restauration et le nombre de restaurants et de bars  », confie Clémentine. Après des établissements classiques, elle a trouvé sa place chez Cocottes, alignée avec ses valeurs. « Il y a une exigence vraiment haute, mais on le fait avec beaucoup de générosité et de passion. »

Pour elle, l’atout majeur de Cocottes réside dans des repas salés équilibrés et innovants, dèles à des valeurs comme le partage, l’égalité des chances et l’engagement environnemental. « C’est une aventure humaine. On a commencé à quinze, maintenant on est 260, avec presque 10 % présents depuis 10 ans et 26 % depuis plus de cinq ans », explique-t-elle.

« On

adore créer, on adore casser la routine, mais surtout rester fidèles à nos valeurs. »

« Parmi mes projets, mon objectif est de moderniser notre entreprise et sa structure. »

CAMILLE

CWA

« Je n’ai pas étudié la restauration, j’ai appris sur le tas  », déclare Camille Wagner, gestionnaire de deux restaurants du groupe familial CWA. En 2021, elle a ouvert son premier restaurant, un italien, qui est également le premier restaurant du groupe CWA. « Je pensais que ce ne serait pas si di cile d’ouvrir un restaurant. J’avais tort, c’est très dur, mais j’adore ça. » À 25 ans, Camille, l’aînée de trois enfants, travaille étroitement avec son père. « J’aime travailler avec mon père.

Il est ouvert à nos idées », dit-elle. Son rôle dépasse la gestion des restaurants, elle participe à divers projets familiaux, dont un magasin de décoration intérieure et une boutique de fleurs. «  J’aime apprendre et participer à de nouvelles choses », partage-t-elle. Camille se concentre sur les ressources humaines et la gestion de 30 employés. Avec l’expérience, son style de leadership est devenu «  plus autoritaire  ». «  Il faut montrer la bonne direction. »

WAGNER

LILY WANG

Expon Capital

Lily Wang studied in China, the United States, and Paris. After working in London, the nance and mathematics graduate moved to Luxembourg in 2019 to join the investment firm Expon Capital and made partner in 2023. Drawn by Luxembourg’s cultural and professional diversity, Wang values humility, listening and collaboration.

The 31-year-old aims to support women working in nance, stating, “I want to both have a mentor and be a mentor to someone else”. Her ambition is to continue supporting and seeing the companies she invests in prosper. Born in China, she de nes her generation as open-minded, adept at using new technologies, capable of working from anywhere, and supportive of ESG. In the future, Wang hopes to see entrepreneurs with more diverse backgrounds.

“The courage to be di erent.”

MIAO

WANG

Miao Wang, funds partner at A&O Shearman since May 2023, is rede ning the standards of the nancial sector in Luxembourg at the age of 38. “I think the courage to be di erent is essential,” she says, referring to her unique background. Born in Beijing, Miao worked in Hong Kong before moving to Luxembourg for family reasons. Her job? To set up investment funds so that managers can invest. “We are trying to introduce AI more and more into our day-to-day work, but some tasks, such as strategic advice, simply cannot be replaced by AI.” Wang, who manages 30 people, stands out for her maternal leadership style, inspired by her role as a mother: “ I love to see my team growing.” What does she love about her job? “ Every transaction is different, every customer is different. There’s always a comfort zone with fundamental knowledge, but every day brings its own challenges.”

« L’aspect financier va devoir, dans le futur, aller avec l’environnemental et le social. »

EMILE WEBER JR.

“There are many paths that lead to success.”

Emile Weber Jr., septième génération, a rejoint l’entreprise familiale en 2023 après une expérience dans l’audit. Actuellement membre du comité de direction, le titulaire d’un MBA de Bruxelles a joué un rôle clé dans les partenariats avec Uber et Webtaxi. Emile contribue à la rédaction de mémoires techniques pour les appels d’offres publics, garantissant ainsi des emplois et des standards élevés de qualité et de satisfaction des employés. Inspiré par son grand-père – qui a débuté avec une simple calèche ramenant le courrier des gens, pour atteindre une entreprise de plusieurs centaines d’employés –, le jeune homme de 27 ans valorise le respect et l’écoute dans la gestion de l’entreprise.

Emile souhaite préparer l’entreprise pour les défis futurs en matière de durabilité et de responsabilité sociétale, apportant une perspective nouvelle sur les tendances des nouvelles générations et les technologies. « Le Luxembourg doit s’adapter pour le monde de demain a n de rester attractif. »

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CHARLINE WENGLER

Après des études d’éco-gestion à Paris et de marketing à Londres, Charline Wengler a rejoint l’entreprise familiale pour y créer un département marketing tout en y menant des projets de digitalisation. Respectueuse des valeurs familiales, sa génération privilégie l’environnement, la culture positive et la proximité avec les collaborateurs. Charline encourage à tester sans peur, à rester motivé et à croire en ses valeurs. Dans 10 ans, la jeune femme de 31 ans se voit stabilisant et perfectionnant l’œuvre de son père, avec notamment une nouvelle vinothèque en collaboration. Motivée par la diversité et la préparation de l’avenir, elle cherche à rendre le vin accessible, cassant les codes du secteur. « Le plus important, ce n’est pas toujours le résultat, mais le chemin pour y arriver  », conclut-elle, prônant patience et courage.

« Équilibrer tradition et innovation est crucial pour notre succès. »

Souveraineté: le cloud en confiance et en conscience

À travers le cloud public, les entreprises accèdent à de nouveaux leviers d’innovation et de compétitivité. L’enjeu, avec l’adoption de ces solutions, est de veiller à garantir leur souveraineté numérique.

Depuis le 1er juillet 2024, le Groupe POST Luxembourg a regroupé sous l’entité DEEP l’expertise de ses 4 filiales EBRC, Elgon, Digora et les activités B2B de POST Telecom et se positionne ainsi comme partenaire de référence en termes de services numériques proposés sur le marché luxembourgeois et à l’international. Fort de sa position sur le marché télécom et ICT, la nouvelle entité articule ses services et solutions autours de sept domaines technologiques parmi lesquels le Cloud, la Cybersécurité et l’Intelligence Artificielle (IA) jouent des rôles clés. « Héberger ses actifs numériques dans le cloud public ou encore profiter de technologies avancées des grandes plateformes, comme l’IA, soulève de nouvelles questions, commente Philipp Jäggi, Head of Cloud au sein de DEEP. Si les solutions Cloud constituent des leviers incontournables d’innovation, comment garantir que l’utilisateur qui y a recours ne s’expose pas à un risque de perte de maîtrise sur ses propres données ou encore ne s’engage dans une relation de dépendance vis-à-vis d’une technologie ou d’un fournisseur tiers ? »

Les principaux fournisseurs de cloud public ne sont pas européens et donc pas forcément soumis à l’en-

semble des obligations légales que leurs utilisateurs, au Luxembourg ou ailleurs. Il est dès lors légitime de se demander si la confidentialité, l’intégrité et la sécurité des données déployées auprès d’un de ces fournisseurs peuvent être garanties. Comment s’assurer que les données ne seront pas utilisées pour, par exemple, entraîner d’autres modèles d’intelligence artificielle ?

« Il est important de rester connecté aux dernières évolutions technologiques et numériques. Notre rôle est d’aider chaque organisation à en profiter de manière coordonnée et conforme aux réglementations qui prévalent dans leurs pays », poursuit Philipp Jäggi.

Toute entreprise doit pouvoir accéder à ces solutions technologiques en étant assurée de disposer de garanties suffisantes de conformité et de résilience. « Pour cela, diverses approches innovantes peuvent être envisagées. Une solution à privilégier est de combiner la robustesse d’un cloud souverain et le dynamisme du cloud public », explique Philipp Jäggi.

La souveraineté numérique implique de garder le contrôle, sur ses données et son environnement. «Au départ d’un environnement maîtrisé, établi et opéré sur le territoire luxembourgeois, nous aidons nos clients à s’ouvrir aux solutions proposées par les grands acteurs du cloud public. En mettant en œuvre une approche transparente et sécurisée, nous leur permettons d’appréhender le cloud en confiance et en conscience. » www.deep.eu/cloud

CONTACT

Contactez les équipes DEEP par téléphone au 8002 4000 (+352 2424 4000 depuis l’étranger). Rendez-vous sur notre site web www.deep.eu et notre page LinkedIn DEEP

1, rue Emile Bian - L-1235 Luxembourg deep.eu

DEEP accompagne les entreprises à exploiter tout le potentiel du Cloud.
“It’s never too late to pursue your passion.”

KATHLYN CLAIRE WOHL

Infiiorata

“More and more ower shops are closing their doors because the profession of orist can no longer exist in the traditional way.” This is not the case for Kathlyn Claire Wohl, 29, who is breathing new life into the oral world with In iorata, her botanical design studio founded in 2021, where she is founder. She is trying to renew the profession of orist and attract young people to the eld.

“ I’m a floral artist, I use flowers as a means of communication to convey

emotions,” she explains, “ owers have more power than we imagine.” After leaving university and completing a threeyear apprenticeship as a orist, Wohl chose a non-traditional path. Today, she “creates oral installations for companies such as Uniqlo and car garages, transforming their spaces into works of art”. She uses local, seasonal plants. Inspired by her grandmother and a passion for nature, Wohl also includes fruit and vegetables in her arrangements.

PIT ZENS

Pit Zens a poursuivi une formation en gestion hôtelière aux Pays-Bas et un master en gestion nancière à Londres. Après quelques années dans l’industrie hôtelière et un passage dans un Big Four, il décide de se lancer à son propre compte pour créer une entreprise alignée avec ses valeurs et sa vision. Son entreprise de pressing, Klin, se distingue par une culture d’entreprise centrée sur l’humain, avec une relation donnant-donnant entre employeurs et employés. « Notre industrie est physique, il faut montrer son appréciation envers nos collaborateurs. » Pit valorise l’engagement et la flexibilité, cherchant toujours à contribuer positivement à la société et à l’environnement. Le père de famille de 35 ans aspire à équilibrer vie professionnelle et personnelle, tout en restant très impliqué dans l’évolution de son business. Après l’incendie qui a frappé l’usine n juillet, le CEO remercie tous ceux qui leur ont été solidaires, « nous avons pu nous relever en un temps record. »

« J’avais envie de créer quelque chose qui va durer. »

Investir dans l'avenir avec Voltmax: Le photovoltaïque qui rapporte!

À l’ère d’une hausse des coûts énergétiques et d’une dégradation constante de l’environnement, l’installation de panneaux photovoltaïques est un investissement qui sera rentable plus tôt que vous ne le pensez.

L’énergie positive pour votre maison et installez des panneaux solaires sur le toit.

La maison de notre client satisfait dans la commune de Junglinster avec une installation de 12,250 kWc. À une période de hausse des coûts énergétiques et de dégradation continue de l’environnement, l’installation de panneaux photovoltaïques est un investissement qui sera rentable plus tôt que vous ne le pensez. Grâce aux subventions et aux aides de l’État, vous pouvez commencer dès aujourd’hui à épargner et à prendre soin de votre avenir !

Subventions élevées

Tout d’abord, le gouvernement et les communes proposent des subventions attractives qui réduisent considérablement les coûts d’investissement dans les installations. Grâce à eux, investir dans des panneaux photovoltaïques devient plus accessible et les économies dues à la baisse des factures d'électricité seront visibles dès les premiers mois après le lancement du système. De plus, installer du photovoltaïque n'est pas seulement un pas vers des économies, mais aussi une décision seront consciente qui contribue à la protection de l'environnement et à l'avenir de nos enfants.

Installateur vérifié

Si vous recherchez un partenaire ayant fait ses preuves qui réalisera manière professionnellle l'ensemble du processus d'installation, Voltmax est la réponse à vos besoins. Voltmax est une entreprise renommée qui a déjà réalisée de nombreux projets avec succès sur le marché luxembourgeois. Son offre comprend non seulement l'installation de panneaux photovoltaïques, mais également l'installation de stockage d'énergie, de pompes à chaleur, de climatisation et une gamme complète de services électriques. Voltmax est un gage de qualité, de fiabilité et de ponctualité. En Europe, elle a déjà realisée plus de 7 000 installations sur les toits de maisons familiales et a travaillé pour plus de 400 entreprises. En choisissant de coopérer avec la société Voltmax, vous pouvez être sûr que l’installation sera réalisée avec le plus grand soin et que vous pourrez profiter de l’énergie gratuite provenant de votre toiture pendant de nombreuses années. Elle utilise des solutions éprouvées de fabricants renommés, en mettant l'accent sur la qualité à un prix raisonnable. Les équipes travaillant chez Voltmax sont aussi capables de parler dans de nombreuses langues. Il n’y a ainsi pas de difficultés à communiquer.

Une énergie positive au quotidien !

Profitez des subventions disponibles et commencez à épargner tout en prenant soin de l’environnement. Faites confiance à la société Voltmax qui a fait ses preuves et choisissez un avenir plein d’énergie propre. Contactez-nous pour en savoir plus et fixer un rendez-vous une consultation gratuite. Votre avenir commence maintenant !

VOLTMAX SARL

47 Rue Mathias Tresch, L-2626, Luxembourg

a.sosna@voltmax.lu, info@voltmax.lu

661 770 871, 691 986 312

Visiter www.voltmax.lu

Une culture d’entreprise qui fait la différence

Chez Baloise, l’audace et l’authenticité sont valorisées. Nous cherchons des collaborateurs voyant au-delà des chiffres et des contrats d’assurance, et percevant des vies et des familles à protéger.

diversité chez Baloise Luxembourg,

DIVERSITÉ ET COMMUNICATION : LES CLÉS DE LA COHÉSION

Le décor est posé, c’est dit: chez Baloise, penser autrement n’est pas seulement encouragé, c’est essentiel pour la réussite de la Compagnie.

Un des catalyseurs de cette réussite, c’est la diversité. ”Avec plus de vingt nationalités représentées, chaque voix compte chez nous. Nous veillons à ce que chacun se sente bien et entendu, car ce sont ces diversités qui enrichissent notre travail quotidien et façonnent notre approche des défis” affirme Christine Theodorovics, CEO de Baloise Luxembourg.

Se sentir bien, cela passe d’abord par une communication claire. C’est important de savoir pourquoi on fait les choses et donner du sens à nos actions. Ensuite, le feedback est un élément clé. Une pratique encouragée en continu dans l’entreprise et

via des temps dédiés formalisés. ”On oublie parfois l’impact de simples mots comme ‘merci’ ou ‘bravo’. Pourtant, ces petites attentions ont un poids immense. Au-delà des célébrations de fin de projet et des débriefings pour évaluer ce qui a bien fonctionné et ce qui peut être amélioré, ces mots peuvent réellement transformer la journée de quelqu’un. Ils ne sont pas juste des politesses, mais des gestes qui renforcent la motivation et l’engagement au quotidien” déclare Laurence Fransen, Director Head of Human Resources & General Services de Baloise Luxembourg.

DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ POUR TOUS Baloise accorde une grande importance à l’accueil et à la formation. Ainsi dès leur arrivée, ses nouveaux collaborateurs bénéficient d’un parcours de formation personnalisé pour leur donner les moyens de réussir.

La
de gauche à droite: Filip Volders, Stephan Hersperger-Cremer, Laurence Fransen, Laurent Heiles, Christine Theodorovics, Elenore Bertoncini, Benoît Piccart

”Nous croyons fermement que grandir individuellement, c’est grandir ensemble. C’est pour cela qu’on investit continuellement dans nos équipes à travers des programmes de formation avancés et des opportunités de mentorat” explique Laurence Fransen.

Baloise a aussi mis en place des matrices de compétences dont peuvent bénéficier tous les collaborateurs et qui permettent d’identifier les aptitudes clés à développer, ainsi que des temps dédiés pour parler développement.

”Les métiers de l’assurance ne sont plus les mêmes, on parle de plus en plus d’UX, de CX designer, de data scientist…il y a quelques années ces métiers n’existaient même pas. Avec les parcours de formation que l’on offre, Baloise prépare ainsi ses collaborateurs non seulement à répondre aux exigences actuelles, mais aussi à anticiper les besoins futurs du marché” poursuit Laurence Fransen.

Passer d’expert à leader est un cheminement qui nécessite un apprentissage continu et ciblé. Baloise a compris l’importance de ce processus et a mis en place des outils pour accompagner ses managers dans cette transition. Elle a par exemple recours à la méthode ”Insights” pour permettre à ses leaders de se connaître davantage. En comprenant leurs forces et axes d’amélioration, ils sont mieux équipés pour s’adapter aux différentes personnalités avec lesquelles ils travaillent. Cette approche leur permet de se perfectionner en tant que leaders et de créer des équipes plus cohésives et efficaces.

Baloise n’hésite pas non plus à remettre au goût du jour des initiatives qui ne datent pas d’hier mais qui fonctionnent: l’équipe volante. ”Chez nous, l’ennui n’a pas sa place. Imaginez des équipes qui naviguent d’un service à l’autre, apprenant et participant à divers projets. Au sein de notre équipe volante, nos collaborateurs ne sont pas cantonnés à un seul rôle; ils évoluent constamment, ce qui enrichit leur parcours professionnel et renforce leur polyvalence” explique Laurence Fransen.

L’INNOVATION COMME ADN

L’innovation n’est pas simplement un mot à la mode, c’est une partie intégrante de l’ADN de Baloise. ”Nous cultivons un environnement où l’expérimentation est encouragée. Nous n’avons pas peur de tenter de nouvelles approches, d’explorer des idées audacieuses, et de les arrêter si elles ne produisent pas les résultats escomptés. Ce

processus d’essai et d’erreur est essentiel à notre progrès. Parfois, cela fonctionne parfaitement, parfois nous apprenons de nos échecs. Mais dans tous les cas, nous avançons parce que chaque tentative nous rapproche de l’excellence” explique Jonathan Kalfa, Head of Innovation.

C’est bien connu, les meilleures idées viennent souvent des collaborateurs. Baloise l’a bien compris et c’est dans cet esprit qu’elle organise prochainement un Hackathon, un événement dédié à l’exploration de nouvelles idées et à la recherche de solutions innovantes pour répondre aux besoins des clients. Pendant ce Hackathon, les équipes seront encouragées à sortir des sentiers battus, à collaborer de manière créative et à proposer des améliorations concrètes pour ses services. ”Cet événement n’est pas seulement une occasion de faire chauffer les méninges, mais aussi de renforcer notre culture de l’innovation en engageant activement nos collaborateurs dans la construction de l’avenir de la Compagnie. En offrant un espace où l’expérimentation est valorisée, nous permettons à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice, tout en anticipant les évolutions du marché et en restant à la pointe des attentes de nos clients” ajoute Christine Theodorovics.

LA CONFIANCE SE CONSTRUIT EN CRÉANT

DES LIENS HUMAINS FORTS

Pour finir, la collaboration et la confiance, ça se construit et ça passe par des interactions humaines authentiques.”On a une

petite équipe transversale composée de collaborateurs issus de divers départements de l’entreprise et dont la mission est simple mais cruciale: créer des occasions pour que nos équipes se rencontrent autrement, en dehors des réunions habituelles”. L’équipe organise ainsi des événements variés, comme des petits-déjeuners informels, des déjeuners avec le CEO, ou des apéritifs avec le Comité Exécutif. Ces moments de rencontre permettent aux collaborateurs de se découvrir sous un autre angle, de tisser des liens solides, et de renforcer la confiance mutuelle. ”Pour que des équipes puissent collaborer efficacement, il est essentiel qu’elles se voient, échangent et partagent des expériences communes. Il en est de même quand on s’engage pour Octobre Rose, quand on récolte des cadeaux de noël pour les plus démunis, on crée un impact mais surtout on crée des liens forts, le tout dans une ambiance positive. Parce ce que ce qui fait qu’on a envie de rester dans une compagnie, c’est avant tout l’humain et l’ambiance” conclut Elénore Bertoncini, Head of Communications and CEO Office.

BALOISE www.baloise.lu

8, rue du Château d’eau L-3364 Leudelange

Kick-off du Hackathon avec Jonathan Kalfa, Head of Innovation

”Nous croyons fermement que grandir individuellement, c’est grandir ensemble. C’est pour cela qu’on investit continuellement dans nos équipes à travers des programmes de formation avancés et des opportunités de mentorat” explique Laurence Fransen.

Baloise a aussi mis en place des matrices de compétences dont peuvent bénéficier tous les collaborateurs et qui permettent d’identifier les aptitudes clés à développer, ainsi que des temps dédiés pour parler développement.

”Les métiers de l’assurance ne sont plus les mêmes, on parle de plus en plus d’UX, de CX designer, de data scientist…il y a quelques années ces métiers n’existaient même pas. Avec les parcours de formation que l’on offre, Baloise prépare ainsi ses collaborateurs non seulement à répondre aux exigences actuelles, mais aussi à anticiper les besoins futurs du marché” poursuit Laurence Fransen.

Passer d’expert à leader est un cheminement qui nécessite un apprentissage continu et ciblé. Baloise a compris l’importance de ce processus et a mis en place des outils pour accompagner ses managers dans cette transition. Elle a par exemple recours à la méthode ”Insights” pour permettre à ses leaders de se connaître davantage. En comprenant leurs forces et axes d’amélioration, ils sont mieux équipés pour s’adapter aux différentes personnalités avec lesquelles ils travaillent. Cette approche leur permet de se perfectionner en tant que leaders et de créer des équipes plus cohésives et efficaces.

Baloise n’hésite pas non plus à remettre au goût du jour des initiatives qui ne datent pas d’hier mais qui fonctionnent: l’équipe volante. ”Chez nous, l’ennui n’a pas sa place. Imaginez des équipes qui naviguent d’un service à l’autre, apprenant et participant à divers projets. Au sein de notre équipe volante, nos collaborateurs ne sont pas cantonnés à un seul rôle; ils évoluent constamment, ce qui enrichit leur parcours professionnel et renforce leur polyvalence” explique Laurence Fransen.

L’INNOVATION COMME ADN

L’innovation n’est pas simplement un mot à la mode, c’est une partie intégrante de l’ADN de Baloise. ”Nous cultivons un environnement où l’expérimentation est encouragée. Nous n’avons pas peur de tenter de nouvelles approches, d’explorer des idées audacieuses, et de les arrêter si elles ne produisent pas les résultats escomptés. Ce

processus d’essai et d’erreur est essentiel à notre progrès. Parfois, cela fonctionne parfaitement, parfois nous apprenons de nos échecs. Mais dans tous les cas, nous avançons parce que chaque tentative nous rapproche de l’excellence” explique Jonathan Kalfa, Head of Innovation.

C’est bien connu, les meilleures idées viennent souvent des collaborateurs. Baloise l’a bien compris et c’est dans cet esprit qu’elle organise prochainement un Hackathon, un événement dédié à l’exploration de nouvelles idées et à la recherche de solutions innovantes pour répondre aux besoins des clients. Pendant ce Hackathon, les équipes seront encouragées à sortir des sentiers battus, à collaborer de manière créative et à proposer des améliorations concrètes pour ses services. ”Cet événement n’est pas seulement une occasion de faire chauffer les méninges, mais aussi de renforcer notre culture de l’innovation en engageant activement nos collaborateurs dans la construction de l’avenir de la Compagnie. En offrant un espace où l’expérimentation est valorisée, nous permettons à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice, tout en anticipant les évolutions du marché et en restant à la pointe des attentes de nos clients” ajoute Christine Theodorovics.

LA CONFIANCE SE CONSTRUIT EN CRÉANT

DES LIENS HUMAINS FORTS

Pour finir, la collaboration et la confiance, ça se construit et ça passe par des interactions humaines authentiques.”On a une

petite équipe transversale composée de collaborateurs issus de divers départements de l’entreprise et dont la mission est simple mais cruciale: créer des occasions pour que nos équipes se rencontrent autrement, en dehors des réunions habituelles”. L’équipe organise ainsi des événements variés, comme des petits-déjeuners informels, des déjeuners avec le CEO, ou des apéritifs avec le Comité Exécutif. Ces moments de rencontre permettent aux collaborateurs de se découvrir sous un autre angle, de tisser des liens solides, et de renforcer la confiance mutuelle. ”Pour que des équipes puissent collaborer efficacement, il est essentiel qu’elles se voient, échangent et partagent des expériences communes. Il en est de même quand on s’engage pour Octobre Rose, quand on récolte des cadeaux de noël pour les plus démunis, on crée un impact mais surtout on crée des liens forts, le tout dans une ambiance positive. Parce ce que ce qui fait qu’on a envie de rester dans une compagnie, c’est avant tout l’humain et l’ambiance” conclut Elénore Bertoncini, Head of Communications and CEO Office.

BALOISE www.baloise.lu

8, rue du Château d’eau L-3364 Leudelange

Kick-off du Hackathon avec Jonathan Kalfa, Head of Innovation

Paperjam Experts Fintech Contenus sponsorisés

Fintech today and tomorrow

Banque, assurance, l’ensemble de l’écosystème des services financiers est bouleversé par les fintech. Le Luxembourg, qui entend se positionner comme leader de la fintech doit prendre en compte les évolutions réglementaires et anticiper les opportunités. Les vidéos d’experts de ce Grand Dossier vous éclairent sur cette thématique.

«Identifier les opportunités derrière chaque réglementation» avec Nadia Manzari Fintech Today avec Cathrine Foldberg Møller Simmons & Simmons

Fintechs and legal profession – perfect symbiosis? avec Luther

Gen AI Bootcamps

Boostez la productivité de votre entreprise

2024

18.10 Généraliste/tous métiers

29.11 Généraliste/tous métiers

2025

30.01 Généraliste/tous métiers

12.02 Focus Marketing/Communication

19.03 Focus RH/Paie

03.04 Focus Finance/Risk

07.05 Focus Juridique

25.09 Focus Service client

15.10 Focus SupplyChain/Logistique

05.11 Focus Marketing/Communication

Passez à la vitesse supérieure avec nos formations percutantes sur l’IA Générative ! En seulement une demi-journée, plongez dans le monde de l’IA et découvrez comment elle peut révolutionner votre quotidien professionnel. Nos sessions sont conçues pour vous fournir des compétences concrètes et prêtes à l’emploi.

Ne manquez pas cette opportunité

Ces 4 heures de formation intensive vous donneront les clés pour intégrer rapidement l’IA Générative dans vos processus. Résultat: un gain de productivité et un impact visible sur votre activité.

Partner Programme

13h45-14h00 Accueil

14h00-14h20 Activité Ice-Breaker

14h20-15h00 Keynote inspirante et interactive avec démos d’outils

15h00-16h30 Atelier Prompting

16h30-16h45 Pause café & échanges 16h45-17h30 Workshop collectif 17h30-18h00 Wrap-Up et Q&A Session

Limité à 75 participants par session

« Notre ambition est de développer chaque collaborateur/rice. »
Chloé Philibert (Arendt & Medernach)

Chers membres,

En octobre, le Paperjam Club propose trois événements et le premier GenAI Bootcamp pour booster la productivité des entreprises… et il y aura dix séances jusqu’à l’été 2025 !

• Le 10 octobre se tiendra la table ronde Green transition : du diagnostic aux mises en pratique, ou comment relever le défi de la transition écologique et environnementale et affiner sa stratégie pour maximiser ses impacts. Sur scène, les participants issus des secteurs financier, immobilier, industriel et des services échangeront sur les meilleures pratiques pour conjuguer développement durable et performance économique.

• Le 17 octobre, les intervenants du 10x6 New risks, new opportunities aborderont les nouvelles menaces qui surgissent dans un monde en mutation rapide, mais surtout les formidables opportunités à saisir. Avec des intervenants provenant de secteurs d’activité différents, cet événement illustrera la diversité des défis à relever.

• Le 22 octobre aura lieu une table ronde pour réunir la profession juridique, Empowering Legal Leaders: Navigating risks and seizing new opportunities. Devant une audience composée de leurs conseillers, des directeurs juridiques partageront leurs principaux enjeux dans un contexte de plus en plus réglementé.

Pour obtenir le programme 2025 du Paperjam Club, contactez-nous par email à club@paperjam.lu.

À très bientôt.

Michel
« L’IA joue déjà actuellement un rôle très important. »

Laurent Peusch (Adem)

Le Club en 4 chi res

1.800

C’est le nombre d’entreprises membres qui composent le premier club d’a aires du Luxembourg.

22.000

C’est le nombre de personnes qui font partie de la communauté active du Paperjam Club et avec lesquelles vous aurez l’opportunité d’interagir.

1 Chloé Philibert (Arendt & Medernach)

2 Laurent Peusch (Adem)

3 Naouelle Tir (Prolingua)

4 Elisa Magi, Aurélie Marchione (BearingPoint Luxembourg) et Pierre Schneider (Chambre des métiers)

5 Rémi Fouilloy (Morgan Philips), Sonia Orlowski et Louise Baarslag (Banque Degroof Petercam Luxembourg), Christopher Frères (Luxembourg Stock Exchange) et Adel Nabhan (Banque Degroof Petercam Luxembourg).

6 Amandine Galtier (Banque de Luxembourg) et Céline Martin (Talogy)

7 Simon Gorbutt (LFF)

8 Salomé Sery, Laurence Fransen, Elénore Bertoncini et Brigitte Koerner (Baloise Assurances Luxembourg)

9 Cathy Schwartz, Carolina De Leon Brooks (List) et Hélène Mayer (Chambre des métiers)

100

C’est le nombre d’événements où chaque membre pourra puiser de l’inspiration sur scène ou lors du contact direct avec d’autres membres.

200

C’est le nombre de modules de formation ouverts à l’ensemble des salariés des entreprises membres.

Devenez membre

Le Paperjam Club est ouvert à toutes les entreprises, les institutions luxembourgeoises et de la Grande Région, quels que soient leur secteur d’activité et leur taille.

1 Alexandre Zambeaux, Aurélie Zambeaux, Sara Pereira (Luxembourg for Finance) et Maxime Lieser (UBS)

2 Pedro Castilho (Verbalius), Laurent Peusch (Agence pour le développement de l’emploi), Nathalie Thunus (SFC Conseil), Sven Mol (Probiotic Group), Yoliana Bayona (Deal Productions), Zach Traer (Talkwalker), Chloé Philibert (Arendt & Medernach), Daniel Meyer (Fujitsu), Simon Gorbutt (LFF), Marc Blau (Centre de gestion du personnel et de l’organisation de l’État), Laurence Fransen (Baloise Assurances Luxembourg), Naouelle Tir (Prolingua), Alexandre Massol (Stëftung Hëllef Doheem), Stéphanie Kitoskis (Paperjam Club) et Laurent Derkum (Banque Rai eisen)

3 Cristelle Bretnacher (Cristelle Bretnacher) et Vanessa Rousset (Apleona Luxembourg)

4 Noelia Garcia Magalhaes (Taleo Consulting)

5 Stéphanie Rouge (Vanksen)

6 Matthias Maes (CGDIS)

7 Frédéric Robert et Pascal Robert (Microtis)

Un collectif qui s’engage pour la société

Le bureau d’études de Kockelscheuer n’a pas choisi sa devise Engineering the Future Together au hasard. Pour développer et aménager durablement le territoire, il faut combiner les talents et les disciplines.

Schroeder & Associés prend part au développement du Luxembourg depuis plus de 60 ans. Même si on ne perçoit pas les études de stabilité, les réflexions au niveau des infrastructures ou l’accompagnement des services, c’est le fruit du travail d’équipe de nos collaborateurs qui proposent une vision à 360° dans des prestations intégrées.

« Nos activités nous permettent de développer durablement le territoire au bénéficie de ceux qui y vivent ou y travaillent. Les enjeux environnementaux, sociétaux et sociaux sont clairs; ils sont nos chevaux de bataille », explique Thierry Flies, administrateur-délégué.

Cette stratégie Schroeder 2030 nécessite un engagement collectif, assumé par le Conseil d’Administration à 15 ingénieurs-associés – tous issus des rangs internes – et un Comité de Direction où chacun porte la devise Engineering The Future Together.

Martine Schummer : « Nos missions s’accomplissent dans le partage des expériences et des compétences. C’est une forme d’intelligence collective qui est aussi un moteur d’action organisée ».

Serge Welscher: « Avec nos différents métiers et expertises, nous pouvons jouer sur plusieurs terrains à la fois. Tout est lié dans un projet abordé avec une vision globale ».

Paul Weydert : « Il y a chez nous de la réflexion, de l’innovation, des idées qui se matérialisent. Le ‘Together’, c’est le travail en interne avec l’ensemble des parties prenantes, clients, partenaires; nous sommes tous porteurs de projets ».

Martine Schummer, Thierry Flies, Paul Weydert et Serge Welscher : une direction engagée pour un avenir durable.

Agenda Oct.-Nov.

ACADEMY

02.10 Formations avancées : - Public speaking (1/3)

- Booster sa productivité personnelle (1/3) - Booster son middle management (1/6)

Webinar : Scale up : la liquidité est roi

08.10 Formations avancées : - Public speaking (2/3) - Booster sa productivité personnelle (2/3) - Booster son middle management (2/6) 09.10 Webinar : Développer sa « market intelligence » grâce à l’intelligence artificielle (IA)

Journée de workshops Octobre

O the record : Marcom 16.10 Webinar : Elevator pitch : Comment convaincre votre audience 18.10 GenAI Bootcamps Paperjam Academy x HUB Institute

Journée de workshops Novembre NEW

SOCIAL

04.10

Thank-God-It’s-Friday: HR Lunch

09.10 Let’s Taste: From microbreweries to Allstars: Lëtzebuerger Béier 11.10

Thank-God-It’s-Friday: - Marketing Lunch - Leadership Lunch 18.10

TALKS, SHOWS & AWARDS

10.10

Green transition : du diagnostic aux mises en pratique

PwC Luxembourg – Crystal Park Building

General partner : PwC Luxembourg

Avec la participation de

• Laetitia Hamon (Luxembourg Stock Exchange)

• Sandra Huber (IKO Real Estate)

• Christophe Timmermans (SolarCleano)

• Pascal Moisy (ArcelorMittal)

17.10

10x6 New risks, new opportunities

Kinepolis Kirchberg

Avec la participation de

• Bettina Steinbrügge (Mudam)

Déjeuner Carrousel Thank-God-It’s-Friday: Marketing Lunch

• Stéphanie Noël (Victor Buck Services)

• Tobias Stüber (flibco.com)

• Matthieu Bracchetti (Virtual Rangers)

• Pascal Rapallino (Verona International)

• Angélique Bartolini (Ville de Luxembourg)

• Luc Neuberg (ALRiM)

• Félicie Weycker (Fonds Kirchberg)

• Madhumalti Sharma (Whorkshop4Me)

• Heike Carl Zatterstrom (Boson Energy)

Consulter le programme et s’enregistrer

22.10 Empowering Legal Leaders: Navigating risks and seizing new opportunities

Cercle Municipal General partners : BIL, Knokke Heist

With the participation of

• Gregory Surply (Franklin Templeton)

• Elise Fournier (Goodyear Operations SA)

• Fabrice Magar (Cargolux Airlines International)

7 TABLES RONDES — Digital Assets Ecosystem — Paperjam Trend Makers 2026 — Cybersecurity Resilience

9 PAPERJAM 10×6

— Future of Work

— Entrepreneurs and Venture Capital

— The CX Revolution

ART & CULTURE

Découvrez les nouveaux rendez-vous culturels :

— Paperjam Club × Philharmonie

— Paperjam Club × Grand Théâtre

— Paperjam Club × les rendez-vous du business et de l’art

SPORTS & WELL-BEING

— Paperjam Running Club

— Paperjam Yoga Club

— Paperjam Biking Club

DÉCOUVREZ LE FUTUR

5 SHOWS & AWARDS

— Paperjam HR Leaders 2025

— The 2025 Finance Awards

AUJOURD’HUI

LE PROGRAMME 2025 DU PAPERJAM CLUB EST DISPONIBLE

DÉCOUVREZ L’AGENDA

Obtenez votre exemplaire imprimé : club@paperjam.lu

Welcome to

PAPERJAM

Clovis Degrave, l’ascension d’un chef

Après l’Hostellerie du Grünewald et Grünewald Chef’s Table, Clovis Degrave se lance dans un nouveau projet : redonner de sa superbe au Boos K’fé, qui renaîtra de ses cendres en novembre. Retour sur son parcours.

Clovis Degrave est un pragmatique. La tête bien vissée sur les épaules, il a 15 ans quand il entre à l’école hôtelière, attiré par la gestion et le management. « J’aimerais vous raconter une belle histoire, vous dire que cette passion m’a été transmise par ma grand-mère, mais ça n’est pas du tout comme cela que ça s’est passé », plaisante-t-il, avant de préciser : « L’école peut aussi ouvrir des portes, susciter des vocations. Mes années d’études et ce que j’y ai expérimenté m’ont donné accès au monde de la gastronomie, m’ont apporté des connaissances, des savoirfaire. C’est bien aussi de souligner que la cuisine n’est pas forcément une vocation, un truc inné reçu en héritage. L’envie, le travail, la détermination sont une autre voie pour y arriver. » Il arrive à Luxembourg et intègre la brigade du Sud, aux côtés de Christophe Petra. Le restaurant gastronomique des Rives de Clausen vient de perdre l’étoile récemment décrochée. Il a 22 ans quand il succède à Petra : « Un pari risqué, mais qui a fonctionné. Évidemment, à cet âge, j’avais encore beaucoup de choses à apprendre, mais je crois que c’est un métier où on n’en nit jamais de se réinventer, d’apprendre de nouvelles techniques,

de se perfectionner. » En 2017, avec sa compagne Aline Bourscheid, il reprend l’Hostellerie du Grünewald, avant de se lancer en 2023 dans un nouveau projet : Grünewald Chef’s Table. S’il n’a de cesse de vouloir grandir, Clovis Degrave sait que la patience est la mère de toutes les vertus. « Cela ne sert à rien de se précipiter. Pour mener à bien un projet, il est nécessaire d’avoir toutes les forces en mains, humaines et nancières. » Pragmatique, toujours. Son nouveau projet ne déroge pas aux valeurs qu’il prône. En novembre, le Boos K’fé reprendra de sa superbe d’antan. Le couple a entrepris de redonner à ce haut lieu des nuits luxembourgeoises ses lettres de noblesse. « J’aimerais y faire revenir la clientèle d’avant 2017. Je veux gommer l’image clubbing pour remettre l’expérience gustative au cœur de cet établissement. » Bien sûr, on continuera à y danser les weekends, hommage à cette institution de plus de 100 ans à Bridel, mais l’impulsion est ailleurs. Ainsi, Clovis et son équipe travaillent sur une carte d’in uence brasserie, mais chic, avec quelques inspirations fraîches et audacieuses.

Boos K’fé 31 Rue Biergerkraeiz, 8120 Bridel Kopstal

Journaliste SARAH BRAUN
Photos Guy Wol , GluFree, Kaell, Chinchin, Ceruzzi, Kaito, Luxorino, Chok Dee, Lux Boba
C’est très jeune, à 15 ans, que Clovis Degrave découvre qu’il a des a inités avec la cuisine.

THE NEW BRUNCH TO BE

AU GLUFREE

Les endroits où l’on peut bruncher ont toujours le vent en poupe comme en témoigne le succès de cette adresse. Si les pancakes sont vraiment excellents, leur valeur ajoutée est à n’en pas douter leur recette « noglu », ultra moelleuse et généreuse. Tout est fait maison et garanti sans gluten, des pancakes aux autres douceurs, en passant par les sandwichs.

80, rue de Bonnevoie, Luxembourg (Bonnevoie)

JOUE-LA COMME AU JAPON

CHEZ KAITO

Voici une adresse qui ravira les passionnés de culture nipponne autant que les a cionados de ramens. La carte oscille entre gyozas et ramens, parfaitement exécutés. Les bouillons sont savoureux, les nouilles (élaborées à partir de blé Hokkaido) à la consistance exquise et cuites à la perfection. C’est un sans-faute pour cette seconde adresse de Dali Zhu, du Lao Tse à Moutfort.

29, rue du Fort Elisabeth, Luxembourg (Gare)

Lesbonnes nouvelles

UN BISTROBRASSERIE DE COMPÉTITION

AU KAELL

Amateurs de cuisine traditionnelle, franche et savoureuse ? Direction Kaell, à Warken, un bistro-brasserie dont l’approche moderne ravira vos papilles. Tout est fait maison, à partir de produits de saison et luxembourgeois autant que faire se peut ! Bon à savoir, l’adresse est kids friendly !

18A, rue de Welscheid, Warken

POUR LES FANS DE STREET FOOD

CHEZ LUXORINO

Exit les tacos, panini et autres panzerotti. En cette rentrée, la hype de la street food sera la schiacciata –un pain généreux aussi moelleux que croustillant – ou ne sera pas. Côté garniture, on est sur du produit authentique et de qualité. Il est possible de composer soi-même sa recette ou de se laisser inspirer par les recettes signature Luxorino.

42, avenue de la liberté, Luxembourg (Gare)

UN RESTO CHINOIS À PARTAGER

AU CHINCHIN

Un restaurant chinois en mode sharing is pairing ? C’est le pari fou (et réussi) de Chinchin. La carte est plutôt classique, quoique mâtinée d’audace, et s’accompagne surtout d’une belle déclinaison de cocktails. À goûter absolument : les nouilles udon – délicieuses – et, évidemment, les dumplings, à partager !

7, rue du Saint-Esprit, Luxembourg (Ville haute)

BUBBLE TEA & MORE À LUX BOBA

La tendance du bubble tea ne semble pas près de se faire détrôner. En témoigne cette nouvelle adresse qui propose cette boisson typique à base de perles de tapioca, mais également un excellent café vietnamien.

À goûter absolument, le salted milk co ee, au lait concentré et crème salée – fou –, accompagné de bubble wa es, ultra régressives.

7-14, avenue du Rock’n’Roll, Esch-Belval

DU SOLEIL DANS L’ASSIETTE

C’est à Fausto Chiapello que l’on doit la carte du Ceruzzi, nouvelle adresse du groupe Come. Si la carte fait la part belle aux in uences méditerranéennes, elle irte toutefois avec le pays du Soleil levant, comme en atteste la présence de sushis. L’adresse a été pensée pour satisfaire la clientèle business. On aime également le cadre, coloré et très instagrammable. Un succès annoncé.

2A, rue Eugène Ruppert, Luxembourg (Cloche d’Or)

THAI ALL DAY

AU CHOK DEE

Avec une formule lunch entrée-plat au rapport qualité-prix imbattable à 14,50 euros, Chok Dee se dirige indubitablement vers un beau succès, d’autant que les plats changent toutes les semaines. La carte est complétée par des suggestions classiques ultra bien maîtrisées, notamment le pad thaï, notre préféré ! Bon à savoir, on peut y manger de 11 h à 20 h non-stop, et ça, c’est vraiment top !

23, rue des Capucins, Luxembourg (Ville haute)

Laliste du mois

Save the déj !

En quête d’une bonne table pour un business lunch gourmand et discret ? Ne cherchez plus, voici les meilleures adresses du pays.

UM PLATEAU

À la faveur de l’ambiance feutrée de sa terrasse en hiver – sûrement l’une des plus belles de la capitale –, Um Plateau s’est imposé comme l’une des adresses incontournables pour les business lunches. Sa formule en trois services à 32 euros et son service voiturier ne sont pas non plus étrangers à sa renommée. Une valeur sûre.

6, plateau Altmünster, Luxembourg (Grund)

notamment son o re « Art of Lunch », vraiment ra née. En n, le cadre tamisé et chic se prête parfaitement au jeu du business lunch.

15, rue de Limpach, Mondercange

TERO BISTRO 17

LUCILIN

Adresse récente, maintes fois testée et approuvée, Lucilin trouve également naturellement sa place dans la liste des établissements en vue pour les déjeuners pro. Menu business lunch à 38 euros en trois services (33,5 euros entrée plat ou plat dessert), service impeccable et cadre discret, Lucilin cultive l’art de recevoir en toute élégance.

en trois services, est véritablement blu ante de ra nement ; le service, lui, est discret et impeccable.

1, rue de la Forêt, Dudelange

SCHMELZ

Hors de la capitale, le restaurant Naga a su convaincre une clientèle dèle grâce à des atouts indéniables. À commencer par sa carte fusion, exécutée avec maestria, qui ravit les papilles les plus exigeantes et

Niché à l’abri des regards rue du Nord, Tero House 17 est un lieu incontournable pour les événements business, du simple tête-à-tête au team building. Son restaurant Tero Bistro 17 séduit pour son concept farm to the table, soit une cuisine bistronomique, fraîche, locale et engagée, aussi simple que ra née.

17, rue du Nord, Luxembourg (Ville haute)

27-29, rue Notre-Dame, Luxembourg (Ville haute)

PARC LE’H

À Dudelange, cette table semigastronomique conjugue les atouts. On s’y rend pour son cadre bucolique, en pleine forêt, pour une vraie pause à l’heure du déjeuner. La formule lunch, à 26,50 euros

Idéalement située au cœur de Belval, l’adresse séduit autant pour son cadre que pour la qualité de ses prestations. La cuisine est franche et généreuse, d’in uence luxembourgeoise, en toute simplicité, le personnel accueillant et e cace. Chaque semaine, le chef décline trois suggestions pour ravir les appétits et palais les plus exigeants.

4, Ënnert den Héichiewen, Esch-sur-Alzette

Photos
Damien Schleich, Marie Russillo (Maison Moderne), Matic
Zorman et Schmelz

Générateur de business depuis plus de 25 ans

Actuellement en kiosque à 10€

COMMANDEZ-LE sur eshop.maisonmoderne.lu

Afterwork

Célébrer les derniers jours de l’été

La rentrée vous donne le cafard ? On a compilé pour vous les meilleures soirées pour célébrer les derniers jours de l’été indien.

THE RAVE

@MELUSINA

LA DER DES DER DU SUMMER BAR

@LA KUFA

Tout l’été, la Kufa vous a fait danser tous les jeudis au son de DJ sets de qualité. Pour la dernière de la saison, c’est Choolers Division qui prendra possession des platines pour un set abstract hip-hop électro DIY. Ou comment dire au revoir à l’été avec classe.

Jeudi 26 septembre, 20 h 30-21 h 30 114, rue de Luxembourg, Esch-sur-Alzette

LA BOUM BY LES APRÈS-MIDI CHOUCHOU

@CHOUCHOU

Une fois n’est pas coutume, le mythique thé dansant se métamorphosera en une régressive boum qui durera jusque tard dans la nuit. Playlist variée, ambiance chaleureuse et surprises émailleront cette soirée comme Chouchou en a le secret

Samedi 19 octobre, à partir de 23 h 41, rue de Bouillon, L-1248 Hollerich, Luxembourg

À n’en pas douter, l’événement hard techno de la rentrée. The Rave –organisé par le désormais iconique collectif Black Thunder – revient pour une huitième édition tonitruante avec un line-up démentiel : Messiahs Black, Vecordia et, surtout, le grand retour de Peligre.

Vendredi 11 octobre, à partir de 22 h 145, rue de la Tour Jacob, Luxembourg (Clausen)

EXTRAVAGANZA

@HITCH

Dîner, boire des coups et danser : telle est la baseline des désormais incontournables soirées

Extravaganza, organisées les jeudis par l’établissement le plus festif du Glacis, le Hitch. Le plus ? Chaque semaine, un nouveau DJ est convié derrière les platines.

Jeudi 3 octobre, à partir de 19 h 21-25, allée Schae er, Luxembourg (Limpertsberg)

END OF SUMMER PARTY

@BONDS

À la question « comment achever son été en beauté ? », nous vous répondons : direction le Bond pour un summer closing de qualité. Tapas, musique cool et bonne ambiance. Il ne reste qu’à convoquer le soleil pour pro ter une dernière fois des deux superbes terrasses, un cocktail à la main.

Samedi 28 septembre, à partir de 16 h 2, place de Nancy, Luxembourg (Merl)

2000 PARTY

@DEN ATELIER

Événement récurrent au succès retentissant, les soirées années 2000 attirent toujours du public. Cette nouvelle édition ne faillira pas et comblera les fans de Riri, Lady Gaga, Shakira ou des White Stripes.

Samedi 28 septembre, à 22 h 54, rue de Hollerich, Luxembourg (Hollerich)

ART QUIZZ DINNER

Mettez vos connaissances de l’art à l’épreuve avec une soirée quiz dans une ambiance gourmande et bon enfant. Au programme, menu élaboré par Concierge Taylor Made, quiz, « gin to » et Dj set de DJ AlwaysWeekend. Un événement unique en son genre !

Vendredi 18 octobre, à partir de 19 h 21A, avenue Gaston Diderich, Luxembourg Belair

SOIRÉE FLAMM’ À VOLONTÉ

@G.A.N.G

G.A.N.G vous propose de tester –voire de carrément repousser – vos limites avec une soirée Flamm’ à volonté. Pourquoi choisir quand on peut absolument TOUT goûter ? Une soirée gourmande en perspective dans l’ambiance chaleureuse du food court le plus cool du pays.

Vendredi 27 septembre, de 18 h à 22 h Route d’Arlon, Bertrange

Photos Marie Russillo, Guy Wol , Shutterstock, Chouchou, Art Quizz Dinner

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Curry vert thaï à la courge butternut

Ce plat simple et réconfortant est une invitation au voyage tout en restant à la maison. Il convient aussi aux personnes végétariennes.

Debbie Kirsch

Fondatrice de Devï Studios, Debbie Kirsch aime voyager. Pas étonnant qu’elle propose ici un curry thaï, l’Asie étant une de ses régions de prédilection.

Ingrédients

• 1 courge musquée (butternut) moyenne, pelée, épépinée et coupée en cubes d’environ 2 cm

• 40 cl de lait de coco

• 2 cuillères à soupe de pâte de curry vert thaï

• 1 poivron rouge tranché

• 1 poivron jaune tranché

• 1 oignon émincé

• 2 gousses d’ail émincées

• 1 cuillère à soupe de gingembre frais râpé

• 1 cuillère à soupe de sauce soja (ou de sauce de poisson pour une option non végétarienne)

• 1 cuillère à soupe de cassonade

• Le jus d’un citron vert

• Une poignée de feuilles de basilic frais hachées

• Une poignée de feuilles de coriandre fraîche hachées

• Du riz cuit, pour servir

BESOIN D’IDÉES E E E ES

1

Chau ez une grande poêle ou un wok à feu moyen. Ajoutez un peu d’huile végétale et remuez pour recouvrir l’intérieur de la poêle. Ajoutez l’oignon émincé, l’ail émincé et le gingembre râpé dans la poêle. Cuire deux à trois minutes jusqu’à ce que le mélange soit parfumé. Incorporez la pâte de curry vert thaï et cuisez-la encore une minute jusqu’à ce qu’elle soit aromatique. Ajoutez les cubes de courge musquée et mélangez pour les enrober de pâte de curry. Versez le lait de coco et mélangez bien. Portez le mélange à ébullition et laissez mijoter environ 15 à 20 minutes, jusqu’à ce que la courge soit tendre.

2

Une fois que la courge est tendre, ajoutez les poivrons tranchés. Faites cuire encore cinq minutes jusqu’à ce que les poivrons soient juste ramollis. Incorporez la sauce soja (ou la sauce de poisson), la cassonade et le jus de citron vert. Goûtez et recti ez l’assaisonnement si besoin.

3

Retirez la casserole du feu et incorporez les feuilles de basilic et de coriandre hachées. Servez le curry vert thaï à la courge chaud, sur du riz cuit. Déposez des feuilles de coriandre et des quartiers de citron vert si désiré. Dégustez votre curry vert thaï savoureux et réconfortant !

Journaliste

La nouvelle plateforme immobilière qui place vos désirs au premier plan. Bingo.lu

Cinéma à l’italienne

Les immanquables du mois

Tous les mois, Paperjam sélectionne les événements à ne pas rater de la scène culturelle luxembourgeoise.

À la frontière française, Villerupt accueille le Festival du lm italien. À l’a che de cette 47e édition : un hommage à Marcello Mastroianni, une plongée dans la thématique du travail, et une mise à l’honneur de la créatrice Caroline Labadie aka Sentenza.

Festival du film italien de Villerupt, du 25 octobre au 11 novembre

Bob Dylan, en personne

Quoi de mieux que de voir les légendes de la musique sur scène ? Le mythique

Bob Dylan revient au Luxembourg, sept ans après son dernier spectacle au Grand-Duché. À 83 ans, il poursuit sa tournée Rough and Rowdy Ways en Europe et fait un stop à la Rockhal. Le concert est un événement sans téléphone, pour une expérience plus intense.

Le 28 octobre, à la Rockhal

Dimanche artistique au Kirchberg

Le temps d’une journée, les entreprises du Kirchberg qui collectionnent de l’art contemporain (Arendt, BEI, Clearstream…) ouvrent leurs portes au public. L’occasion de découvrir dans une ambiance festive à la fois des espaces de bureaux et des œuvres habituellement inaccessibles.

Private Art Kirchberg, le 29 septembre

Du soleil dans les oreilles

Le festival Atlântico est l’occasion de découvrir la richesse des musiques venues des pays de langue portugaise. Brésil, Cap-Vert, Portugal… sont riches de talents qui, le temps de quelques jours, voyagent vers le Luxembourg pour partager leur musique et leur passion. À ne pas manquer : un concert avec Simone Menezes et le photographe Sebastião Salgado, Dino D’Santiago ou encore MARO.

Du 8 au 12 octobre, à la Philharmonie

Cathédrale humaine

Après avoir présenté 10.000 gestes la saison dernière, Boris Charmatz revient au Luxembourg avec Liberté Cathédrale. Il s’agit de sa première pièce pour la troupe du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch, dont il a pris la direction. Il a conçu cette chorégraphie comme « une tempête de gestes, une cathédrale sans murs, dont l’architecture est humaine ».

Liberté Cathédrale, les 4, 5 et 6 octobre, au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg

PLUS DE CULTURE SUR

Photos Guy Wol , Daryan Dorneles, et Tanztheater Wuppertal Pina Bausch

« Mes tenues de sport sont les seuls vêtements pour lesquels je privilégie la technicité des matières et la praticité à l’élégance. J’aime cette tenue fluide qui n’entrave pas mes mouvements et ses couleurs sombres et sobres. »

« Pas de place au laisser-aller chez moi. Pendant la crise sanitaire, alors que tout le monde ne portrait plus que des joggings, j’ai recommencé à porter des cravates ! Vous ne trouverez d’ailleurs pas de t-shirt dans mon dressing. Même pour un afterwork, je ne laisse rien au hasard, à l’instar de cette association d’un pantalon assez chic et de cette utility jacket en daim fauve. J’adore les bandanas ; je possède d’ailleurs une collection assez impressionnante.  »

« Je mixe un costume bleu lumineux à une chemise rose clair. Historiquement, le rose n’est pas une couleur féminine, mais au contraire très virile, dans la lignée du rouge : le rose a ainsi longtemps été la couleur réservée aux gentlemen. Je ne sors pas trop en club, mais j’aime fréquenter les bars à cocktails et cette tenue est tout à fait adaptée, chic et élégante sans être trop extravertie. Évidemment, on retrouve un bandana dans une nuance de bleu plus clair.»

Dans le vestiaire

Costume, chemise et chaussures sur mesure Monokel Berlin
Short et t-shirt de District Vision et baskets Reebok
Veste, pantalon et chemise sur mesure Monokel Berlin. Chaussures de chez Joseph Cheaney et bandana Fumagalli 1891

#GALA #BUSINES�

« Là, j’aime sortir le grand jeu, avec un tuxedo en velours bleu nuit, dont les reflets ont des nuances vertes. Une fois n’est pas coutume, je porte une chemise blanche, rayée ton sur ton. Smoking oblige, je porte également des boutons de manchette et un nœud papillon, vert, qui rappelle les reflets du costume. Pas de ceinture – jamais avec du sur-mesure – mais des bretelles vertes. Aux pieds, je joue la carte de la simplicité élégante avec des souliers noir vernis. »

Smoking et chemise sur mesure Monokel Berlin, bretelles de chez John Henric, ceinture large Auerbach, boutons de manchette de Codis Maya & Montblanc, chaussures Arterton et nœud papillon Será Fine Silk

Founder & General manager

Tailor-Made / directorship.lu

« 99,99 % de ma garderobe est faite sur mesure : c’est pour moi une évidence, si je veux que mes vêtements tombent parfaitement. Quand mon tailleur a créé ce costume, il m’a dit : ‘Je t’ai fait un costume de mariage.’ J’aime qu’il soit très chic avec son double boutonnage et son revers assez large. Je l’associe avec une chemise à très fines rayures – sur mesure également – dont j’aime le col Kent. Ma tenue pour travailler doit véhiculer un certain sérieux, mais je me refuse à tomber dans l’austérité. Je joue également sur les accessoires : ici, j’ai choisi une cravate orange à motif et une pochette dans les mêmes tonalités.»

Carlo Schneider

Costume, chemise et chaussures sur mesure Monokel Berlin. Cravate de Shibumi et pochette Fumagalli 1891

Montres

Poignets d’automne

Il y en a pour tous les goûts dans la sélection de ce mois-ci : montres sportives, à grandes complications et habillées se côtoient pour égayer les poignets en cette rentrée.

SUB 300T

Sharkhunter

Clive Cussler

Doxa célèbre avec cette plongeuse le 93e anniversaire de l’écrivain et explorateur Clive Cussler. Au programme : boîtier de 42 mm étanche à 300 mètres et réserve de charge de 38 heures. Signe distinctif : un cadran noir décoré d’une rose des vents. Série limitée de 93 exemplaires en vente uniquement sur le site Doxa.

2.890 euros

Tudor Black Bay Ceramic Blue

Tudor est de retour dans le monde de la course automobile avec la Tudor Black Bay Ceramic Blue, un garde-temps paré aux couleurs de l’équipe de Formule 1 Visa Cash App RB. Sur la ligne de départ : boîtier de 41 mm, le calibre maison MT5602-1U o rant 70 heures de réserve de marche et deux bracelets hybrides cuir et caoutchouc.

5.030 euros

Streamliner

Concept Minute

Repeater Tourbillon Blue Enamel

H. Moser & Cie combine répétition minute et tourbillon volant dans un boîtier de 44,2 mm rehaussé par un cadran émail grand feu bleu. La répétition minute est une complication qui sonne l’heure à la demande grâce à de petits marteaux à trébuchet frappant des timbres spéci ques. Marteaux ici visibles sur le cadran. 50 exemplaires produits.

278.000 euros

Breguet Classique

Double Tourbillon « Quai de l’Horloge » 5345

Breguet propose un double tourbillon mû par un mouvement de 740 pièces logées dans un boîtier en or rose de 46 mm de diamètre et 16,8 mm d’épaisseur. Le cadran de la montre est en saphir, ce qui permet d’admirer le mécanisme en marche. Le anc vertical de la carrure est gravé des 12 index en chi res romains. Bracelet en caoutchouc bleu nuit.

643.000 CHF

Hublot Classic Fusion Essential Grey Vol. 3

Chez Hublot, les Essential Grey sortent une fois par an à la même période. L’idée ? Se détacher de la temporalité imposée par la mode en proposant un seul modèle annuel, sobre, gris. Cette année cependant, deux tailles seront disponibles, 42 mm et 45 mm, en titane avec bracelet caoutchouc intégré au boîtier. Simple. Beau.

8.800 euros

Frederique

Constant Highlife

Chronograph Automatic

Pour les 25 ans de la gamme Highlife, la manufacture produit deux variations inédites de son modèle sport, le Chronograph Automatic. Deux modèles de 41 mm, un plaqué or rose et cadran bleu nuit et l’autre –une version limitée à 1.888 exemplaires – en acier avec cadran opalin et compteurs verts. Les modèles sont fournis avec plusieurs bracelets.

3.995 euros or rose / 3.495 euros acier

Photos Doxa, Tudor, H. Moser & Cie, Breguet, Hublot et Frederique Constant

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Habiter à la Celula

Maria Spada et Martin Dieterle ont transformé le garage de l’ancienne laiterie de Bettembourg pour y habiter.

L’endroit est atypique : l’ancienne laiterie de Bettembourg, la Celula, transformée en un ensemble mixte d’espaces pour professionnels et en logements. À l’arrière, dans la cour, se tenait en bordure de parcelle l’ancien garage des camions. C’est ici que Martin Dieterle et Maria Spada ont choisi d’habiter. « J’étais alors chef de projet pour le bureau d’architecture d’Aristide Gambucci, qui avait le projet de rénovation de tout cet ensemble. Nous avons divisé l’ancien garage en cinq unités d’habitation et avons choisi d’acheter l’une d’elles », précise Martin Dieterle.

« À l’époque, aucune banque ne nous a accordé de crédit, car pour elles, l’hypothèque n’était pas possible... », se remémore Maria Spada. Ils ont donc rénové avec peu de moyens, utilisant au maximum ce qui était présent, avec sensibilité et bon sens. Dans l’espace de vie, on retrouve des luminaires extérieurs de la laiterie, de vieux tuyaux qui étaient déjà là ; dans la salle de bain, une ancienne cuve de lait sert de baignoire...

« Les seuls éléments que nous ayons ajoutés, hormis le mobilier, sont le meuble multifonctionnel qui articule l’entrée et nous sert à la fois de penderie, de buanderie

et de cuisine, et un grand bloc en bois au premier étage qui abrite la salle de bain et les chambres », précise Maria, qui a dessiné ces deux éléments.

Ils ont également ajouté une ouverture à l’arrière pour apporter plus de lumière naturelle et coupé une partie de la dalle de l’étage pour profiter de toute la généreuse hauteur du bâtiment. « Puis le mobilier est venu s’ajouter au fur et à mesure, car chacun de ces objets a une histoire qui nous est propre », conclut Martin.

Photos
Eva Krins

4

1 Martin et Maria vivent avec leurs enfants dans cette maison depuis maintenant plus de 20 ans.

2 Pour articuler l’espace, Maria a dessiné le meuble de la cuisine, qui sert aussi de buanderie et de penderie.

3

L’ancienne cuve de lait a été ajustée et transformée en baignoire, conservant ainsi l’esprit des lieux.

4

Une partie de la dalle a été supprimée pour agrandir l’espace. Un arbre y a même été planté en lieu et place d’un ancien trou dans le sol.

5 À l’étage, un bloc en bois a été ajouté dans l’espace et permet de combiner espace TV sur la face antérieure, chambres pour les enfants et salle de bain à l’intérieur, et chambre pour les parents sur le dessus.

6 D’anciens éléments du garage ont été aussi conservés et directement réutilisés dans la maison, comme cet ancien tableau électrique.

Les coups de cœur de Valentina Verri

« Cette chaise est une évolution du modèle Catifa 53 dessiné en 2001. Pensée selon un processus circulaire, sa coque est fabriquée à partir de dérivés du papier, avec des liants en résine naturelle. À la n de son cycle de vie, elle peut être réduite en charbon végétal. Une chaise en phase avec mes valeurs. »

Catifa Carta (2024)

Lievore Altherr Molina Arper

« La simplicité et la sobriété de la suspension Aplomb m’ont conquise au premier regard, sa matérialité en ciment et aluminium me fait penser à l’Arte Povera ; les nouvelles versions colorées sont élégantes et originales. »

Suspension Aplomb (2014/2024)

Lucidi et Pevere Foscarini

« Ces parfums d’intérieur sont une vraie expérience olfactive qui me fait replonger dans les souvenirs d’été et de voyages. La forme octogonale du acon se réfère au dôme de la cathédrale de Florence. »

Parfums d’intérieur (depuis 1983)

Dr. Vranjes Firenze

« Ce canapé me rappelle vraiment les altane, les terrasses en hauteur typiques de Venise. Ce que j’adore de ce canapé, c’est la section ovale des pieds en bois. »

Canapé Altana (2024)

Monica Armani Lago

« Cette marque basque est spécialisée dans la production de mobilier en placage bois, un placage naturel issu de forêts gérées de façon responsable. La collection Aura présente des lignes épurées qui rappellent le design scandinave, son style est intemporel. J’adore le fait que ces meubles puissent entièrement être con gurés suivant ses propres préférences. »

Valentina Verri

Cette architecte rejoint en 2011 STDM architectes et urbanistes dont elle devient partner en 2023. Au fil du temps, elle se spécialise dans le vivre ensemble et est devenue une interlocutrice privilégiée pour les projets de logements collectifs. Sa recherche s’articule en outre dans le domaine de l’architecture durable.

Collection Aura (2011)
Angel Martí & Enrique Delamo Treku
Photos Arper, Lago, Mato, Foscarini, Dr. Vranjes Firenze et Bohumil Kostohryz
Journaliste CÉLINE COUBRAY

Ces innovations qui s’imposent

Malheur aux constructeurs qui dotent les voitures de technologies jugées sans intérêt… et bonheur aux autres, mis en avant dans l’index spécial de J.D. Power basé sur les feed-back de 90.000 automobilistes.

Avec 584 points sur 1.000, Genesis  1 domine encore le classement des marques premium et des marques innovantes devant Lexus (535) et BMW (528). Hyundai en fait autant pour les marques grand public en matière d’innovation pour une cinquième année consécutive, avec un score de 518, devant Kia (499) et GMC (439).

Les marques ont aussi été classées en quatre catégories pour 31 innovations.

Le Toyota Sequoia  2 est le modèle grand public qui a reçu le prix de la commodité

pour sa technologie de rétroviseur à caméra.

Le Genesis GV70 est le modèle haut de gamme qui a reçu le prix de l’automatisation émergente pour l’alerte de trafic transversal avant –technologie qui vaut le prix – dans la catégorie grand public au Kia Carnival.

La BMW iX  3 reçoit le prix de l’énergie et de la durabilité dans le segment haut de gamme pour la conduite à une pédale.

La BMW X6  4 reçoit le prix de l’infodivertissement et de la connectivité dans le segment haut de gamme pour la clé numérique basée sur le téléphone, tout comme le Santa Fe de Hyundai dans le segment grand public.

Photos Genesis, Toyota et BMW
Journaliste THIERRY LABRO

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Nos coups de cœur Bingo.lu

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Maison à Lintgen

Spacieuse maison avec vue sur la vallée de l’Alzette, située à Lintgen, construite en 2013 sur 7a90ca, avec 411 m² de surface totale et 220 m² habitables.

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Très belle propriété au cœur de Mersch, rénovée en 1991 et 2013, située dans une rue calme sur un domaine arboré de 17a42ca, avec étang et pergola.

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Belle maison dans un quartier résidentiel près du centre-ville, o rant 158 m² répartis sur trois niveaux, avec un living spacieux, une cuisine équipée et une terrasse avec jardin.

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Maison jumelée de 147 m² à Erpeldange (Bous), rénovée en 2007, avec un design unique sur trois niveaux et un confort moderne.

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Immobilier

Appartements à vendre

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Appartement exceptionnel de 78 m² au rez-de-chaussée d’une résidence moderne à Bascharage, alliant confort et élégance pour un cadre de vie paisible et fonctionnel.

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Duplex très lumineux et spacieux de 94 m² au dernier étage d’une petite résidence soignée à Mersch.

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Appartement d’environ 101 m² à Luxembourg-Bonnevoie, alliant confort moderne et tranquillité, rénové en 2018 avec des matériaux de qualité.

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Duplex à Luxembourg-Centre

Duplex à Neudorf, près de l’aéroport et le centre-ville, dans une résidence moderne o rant les avantages de la vie urbaine.

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Penthouse à Weimershof

Superbe penthouse duplex situé à Luxembourg-Weimershof, dans une rue résidentielle à proximité de toutes les commodités du quartier du Kirchberg.

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Splendide appartement atypique d’une chambre près du palais grand-ducal, avec vue sur les toits et couchers de soleil.

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Duplex lumineux et moderne de 171 m², situé dans une rue calme et bien desservie par les transports en commun.

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Spacieux et aéré, ce duplex de 3 chambres à Bridel, situé au dernier étage d’une résidence de 4 unités, o re 188 m² de surface et est proche de toutes les commodités.

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Penthouse dans un quartier résidentiel paisible de Cessange, o rant 76 m² habitables, une terrasse de 96 m² et une surface pondérée de 108 m².

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Appartement à Kirchberg, au deuxième étage, o rant un séjour lumineux avec terrasse, cuisine séparée et salle de bains avec baignoire et douche.

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Appartement spacieux de 82 m² Strassen, proche des commodités et transports.

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Appartement duplex entièrement meublé de 115 m², situé aux 3e et 4e étages d’une petite résidence avec ascenseur de 4 unités.

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Appartement 1 chambre avec grand balcon et vue dégagée, au 4e étage d’une résidence récente, avec parking inclus. 68 m²

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Appartement 1 chambre avec terrasse et emplacement de parking, situé au rez-de-chaussée d’une élégante résidence.

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Aerdbier

79,5-312,58 m2

Steinsel

710.923 €-2.766.892 €

ARKEO

101,05-124,95 m2

Mersch 6

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Bei der Bamschoul

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Wasserbillig 3

676.200 €-1.058.518 €

Downtown

60,41-118,64 m2

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FARADAY

34,08-112,67 m2

Gasperich 27

450.000 €-1.700.000 €

Flora

59,95-96,94 m2

Beggen 5

633.085 €-1.039.396 €

Giulia

50,14-71,04 m2 Merl 3

689.914 €-1.228.302 € IDESYA

76,9-85,5 m2 Belval 2

750.402 €-783.048 €

Luxembourg Finance 2035

18h30 - 22h30 | Kinepolis Kirchberg

Pour rester une place financière internationale, Luxembourg applique un processus de transformation continue. À l’horizon 2035, le paysage financier luxembourgeois aura fortement évolué, sous l’e et de l’ innovation technologique, de l’évolution des attentes des clients, et influencé par les nouvelles tendances mondiales. À quoi ressemblera notre place financière dans une dizaine d’années ? Dix experts exprimeront un avis sur l’avenir des métiers de la finance au Luxembourg.

Avec la participation de Professor Gilbert Fridgen (SnT), Ala Presenti (Moniflo), Candi Carrera (36 Square Capital, Spain), Stéphanie Delperdange (Independent Director), Simon Schwall (OKO), Emilie Allaert (Digital Minds Sàrl), Markus Sauerland (NowCM Luxembourg), Claude Marx (CSSF) Isabelle Delas (LuxFLAG) et Nicoletta Centofanti (Luxembourg Sustainable Finance Initiative).

Immobilier

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Bureaux à vendre et à louer

Bureau à Bonnevoie

Beau local commercial de 160 m² à vendre à Bonnevoie, lumineux et spacieux, comprenant une grande salle de réunion, une kitchenette et des toilettes, proche du tram, de la gare et du centre.

160 m2

Bonnevoie

900.000 €

Bureau à Merl

Bureau à Clausen

Bureau à Strassen

Bureau élégant de 92 m² à Luxembourg-Merl, au premier étage d’une résidence de luxe, parfait pour dynamiser votre activité.

92 m2

Merl

1.100.000 €

Belle surface de 223 m², actuellement divisée en 10 bureaux avec cloisons en verre, modiable en espace ouvert.

223 m2

Clausen

1.550.000 €

Belle surface de bureaux au rez-de-chaussée d’une petite résidence à Bereldange.

50 m2

Bereldange

390.000 €

Bureau à louer à Luxembourg

Belle surface de bureaux au 3e étage avec ascenseur, comprenant un hall, 4 bureaux, une grande salle de bain, une cuisine séparée et une grande cave.

115 m2

Centre-ville

3.600 € / mois

Espace bureau à Kehlen

Une surface de bureaux de 295 m² au rez-de-chaussée à Kehlen, divisible en deux espaces : 102 m² pour 1.734 €/ mois et 193 m² pour 3.281 €/mois.

295 m2

Kehlen

4.425 € / mois

Espace bureau à louer à Luxembourg

Superbe bureau meublé de 70 m², disponible immédiatement, au 4e étage avec ascenseur, rue des Capucins, Luxembourg-ville.

70 m2

Centre-ville

2.825 € / mois

Espace bureau à louer à Luxembourg

Superbe bureau-appartement de 40 m², entièrement rénové en 2022, disponible immédiatement. Situé au 1er étage avec ascenseur, rue Philippe II, Luxembourg-ville.

40 m2

Centre-ville

2.300 € / mois

10 x6 New risks, new opportunities

18h30 - 22h30 | Kinepolis Kirchberg

L’environnement économique et politique présente un mix dynamique de nouveaux risques et d’opportunités prometteuses. S’adapter à l’évolution des conditions du marché et garder une longueur d’avance est primordial pour réussir. Les entreprises au Luxembourg doivent notamment accélérer leur transformation numérique, prioriser la durabilité, rester vigilantes et prendre les mesures nécessaires en matière de cybersécurité, et s’adapter rapidement aux changements réglementaires.

Avec la participation de Bettina Steinbrügge (Mudam), Stéphanie Noël (Victor Buck Services), Tobias Stüber (flibco.com), Matthieu Bracchetti (Virtual Rangers), Pascal Rapallino (Verona International), Angélique Bartolini (Ville de Luxembourg), Luc Neuberg (ALRiM), Félicie Weycker (Fonds Kirchberg) et Madhumalti Sharma (Workshop4Me).

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Téléphone 20 70 70 E-mail press@paperjam.lu

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ÉDITION OCTOBRE 2024

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L’histoire de la Librairie Diderich s’écrit depuis 1945

À Esch-sur-Alzette, la Librairie Diderich résiste au temps, depuis 1945. Aujourd’hui à sa tête, la petite-fille de la fondatrice, Anne Diderich, aussi présidente de la Fédération des libraires, emploie 19 salariés et s’attache à garder son commerce à la page.

À quel âge avez-vous su que vous deviendriez libraire et pourquoi ?

Au départ, je voulais devenir architecte, mais au lycée j’ai quand même visé une section plutôt économique et comptable. Mes parents m’ont demandé si j’étais intéressée par la librairie, car à ce moment-là ils envisageaient quelques transformations. Moi j’y ai grandi, j’ai passé mon enfance dans ce magasin, j’y ai travaillé en tant qu’étudiante pour gagner mon argent de poche. Après avoir pris ma décision, j’ai débuté des études pour reprendre le commerce, j’ai fait des stages à Paris et en Allemagne, dans de grandes librairies. C’est là que j’ai vraiment su que c’était ce que je voulais faire.

Votre quotidien correspond-il à ce que vous espériez ? Oui, parce que c’est toujours varié. Je suis à la fois directrice et libraire. Le temps me manque, mais je savais à quoi m’attendre. J’ai été épaulée par mon papa pendant plusieurs années.

Quels sont les plus grands challenges auxquels votre entreprise fait face ?

Rester attractif, car la concurrence est aussi bien sur le web qu’en physique.

Notre atout est de faire venir les gens, les accueillir. Proposer un lieu chaleureux et du conseil. Maintenir une présence physique, avec une approche plus personnelle que l’on ne trouve pas sur internet.

Comment voyez-vous votre entreprise dans cinq ans ?

C’est à la fois long et court. Nous avons constamment les yeux ouverts, pour être prêts à nous adapter a n que le magasin reste attractif. Dans les années à venir, la commune a des projets pour réaménager la ville, notre dé sera de nous adapter et de voir l’in uence que cela aura sur les clients.

Un message pour les décideurs politiques ?

Il ne faut pas oublier que les commerces sont le poumon d’une ville. Comme les professions libérales et les artisans. Il ne faut pas perdre l’équilibre face aux centres commerciaux et faire attention à ce que les villes ne deviennent pas des cités dortoirs. Car il n’y a rien de plus chouette que de se balader dans une petite ville qui est vivante, avec ses commerces.

« Ne pas perdre l’équilibre face aux centres commerciaux. »

LIBRAIRIE DIDERICH

Collaborateurs

19. L’été, la librairie emploie des étudiants en job d’été. Ils étaient cinq cette année. Dirigeant

Anne Diderich

Fondateur

L’entreprise a été fondée en 1945 par Marie Diderich-Pierre, la grand-mère d’Anne. Elle a ensuite été reprise par ses parents. Celle qui est aussi présidente de la Fédération des libraires y travaille depuis 33 ans, et l’a reprise il y a 12 ans.

Il y a sept ans, la librairie a été agrandie et a ouvert un espace de restauration appelé « Um Eck ».

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