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Transmission d’entreprise

Matthias Pastor a fait appel à Spuerkeess pour la reprise de la société Capfloor. Il est aujourd’hui gérant-associé de cette PME luxembourgeoise.

Donner le goût de l’entrepreneuriat

Contenu sponsorisé par SPUERKEESS

Faire perdurer l’activité des PME luxembourgeoises passe notamment par la transmission d’entreprise. Une démarche qui a permis à Matthias Pastor de reprendre la société Capfloor.

Monsieur Pastor, pouvez-vous présenter votre entreprise Capfloor ? Capfloor Lux, située à Windhof, est spécialisée dans la fourniture et la pose de revêtements de sols souples : dalles, moquette en rouleaux, vinyle, linoléum, caoutchouc et parquet. La société a été créée par Luc Masson en septembre 2004 et s’est imposée comme un des leaders dans ce domaine d’activité. Aujourd’hui, notre équipe se compose de 16 poseurs et de quatre collaborateurs pour la partie développement de projets, commandes, livraisons, etc. Nous réalisons, auprès des entreprises au Luxembourg majoritairement, mais également dans la Grande Région, tous types de projets, du plus petit jusqu’au bâtiment complet. Nous intervenons dans le milieu hospitalier (salles blanches, blocs opératoires), le secteur bancaire, les bureaux d’architectes (aménagement de bureaux), l’hôtellerie, les laboratoires, etc. Nous avons également des contrats-cadres avec des institutions. Notre plus gros projet de 65.000 m2 se situe au Kirchberg et nous avons également procédé à la pose d’un revêtement pour une maison de soins sur une surface de 22.000 m2. Quel est votre parcours au sein de cette société ? J’ai rejoint Capfloor en 2013 en tant que manutentionnaire en contrat à durée déterminée. Finalement, le métier de poseur m’a plu et j’ai commencé à prendre des chantiers sous ma responsabilité. Face à la demande croissante, le volet administratif n’a cessé d’augmenter. L’entreprise avait besoin d’un commercial supplémentaire capable d’assurer le suivi des chantiers et connaissant le personnel. J’ai assuré cette fonction pour ensuite devenir responsable commercial. J’ai donc géré l’ensemble des équipes

Eva Krins (Maison Moderne) Photo

et chantiers jusqu’au jour où le cédant m’a proposé de racheter l’entreprise. Je suis officiellement dirigeant-associé depuis le mois d’octobre.

Pour quelles raisons avez-vous décidé de reprendre cette entreprise qui se trouvait entre les mains de votre ancien patron ? J’ai eu l’opportunité de reprendre la société, ce qui a impliqué énormément de travail et de réflexion. Je n’étais pas destiné à gérer une entreprise, mais je ne pouvais pas passer à côté de cette opportunité. Je connais l’entreprise depuis près de 10 ans, et j’avais envie de la voir évoluer et lui permettre de perdurer. Le fait d’y travailler, de connaître la clientèle, ainsi que l’ensemble des équipes était bénéfique. La transition s’est faite naturellement.

Pour racheter Capfloor, vous vous êtes tourné vers Spuerkeess. Qu’avez-vous trouvé chez cette dernière ? Ni moi ni la société n’étions clients de la banque auparavant. En me tournant vers Spuerkeess, j’étais à la recherche de conseils, d’un accompagnement et de financements. J’ai bénéficié de l’écoute et de l’attention de Johny Basher. Nous avons longuement discuté. Il a su m’écouter et m’apporter des solutions financières. En tant que jeune entrepreneur, il est toujours compliqué d’acquérir une société. J’ai pu trouver chez Spuerkeess les outils

« J’ai pu trouver chez Spuerkeess les services et les outils adéquats pour racheter l’entreprise. »

et les services adéquats pour ce rachat. Je tiens à les remercier. C’est une grande satisfaction que Johny et la banque aient accepté de me suivre dans mon projet. C’est une fierté de pouvoir continuer à travailler avec eux aujourd’hui.

Quelles ont été les grandes étapes de votre collaboration ? L’étape la plus importante à mes yeux concernait la présentation de mon projet au tout début du processus. Je cherchais à le vendre et à montrer une grande crédibilité. Il s’agit en effet d’un secteur et d’un métier à part, et mon jeune âge pouvait freiner les autres banquiers. La phase la plus belle et satisfaisante était celle de la signature. Entre ces deux étapes, huit mois se sont écoulés. Durant cette période, nous avons bien évidemment parlé de chiffres, de moyens de financement, de business plan, et nous avons réalisé des calculs pour nous assurer que la société puisse perdurer pendant toute la durée de l’emprunt.

Quels conseils donneriez-vous à d’autres employés qui, comme vous, souhaitent reprendre une entreprise ? Si l’opportunité se présente, il faut la saisir, mais c’est une démarche accompagnée de doutes, d’hésitation et de réflexion. Il faut être motivé, avoir la volonté d’être indépendant, le goût d’entreprendre, l’envie de relever des nouveaux défis. Il faut s’assurer de la pérennité de l’entreprise et ne pas perdre de vue les emplois et les collaborateurs. Je conseille aux jeunes entrepreneurs de se lancer, mais ne pas le faire la tête baissée. Il est primordial de bien s’entourer, d’être conseillé et de prendre le temps de la réflexion. Pour moi, le projet a abouti deux ans après la proposition du cédant. Il est important de garder une bonne relation avec le cédant qui transmet une société prospère et il revient au repreneur de la faire perdurer et évoluer. Ce sera une belle aventure qui nous attend, moi et mes équipes. 3 QUESTIONS À

JOHNY BASHER

Business Transfer Corporate Banking Spuerkeess

« Notre objectif est que la transmission se déroule de manière sereine. »

Pourquoi Spuerkeess a décidé de soutenir le projet de Matthias Pastor ? Tout d’abord, il s’agit d’une société saine existant depuis plusieurs années. Ensuite, le cédant a préparé le successeur à reprendre les rênes. Enfin, Matthias avait à cœur d’entreprendre et était attentif aux conseils. Il avait pris le temps de mûrir son projet. Nous y avons cru avec lui et voulions l’accompagner. Notre rôle était de l’informer sur les étapes à réaliser pour la structuration du projet, mais aussi de trouver les moyens les plus adaptés pour financer la transaction. Nous accompagnons le repreneur de A à Z et trouvons la solution idéale pour lui et l’entreprise.

Comment avez-vous répondu aux défis rencontrés ? Chaque transmission s’accompagne de nombreuses discussions et négociations. Il peut aussi exister des moments de frustration. Notre rôle est de guider le client, lui montrer les problématiques et opportunités, et de s’assurer que la relation de confiance entre le cédant et le repreneur soit maintenue. Un autre défi est de ne pas recourir à du jargon financier et juridique pouvant effrayer le repreneur. En outre, nous avons des produits spécifiques, comme le prêt classique et le prêt subordonné, parfaitement adaptés à ce cas de figure. Notre objectif est que, la transmission se déroule de manière sereine.

À quoi le cédant et le repreneur doivent-ils veiller ? Pour le banquier, les points fondamentaux sont l’écoute, l’enthousiasme et la curiosité. Nous ne pouvons pas guider et financer un client si nous ne le comprenons pas. Il est également important de ne pas perdre de vue l’objectif : la transmission / acquisition de l’entreprise dans les meilleures conditions possibles. Le cédant et le repreneur ne doivent donc pas avoir peur d’être transparents vis-à-vis du banquier. Avoir une vision et la volonté d’entreprendre est crucial pour le second. Et, bien évidemment, être préparé, de céder pour le premier. Nous conseillons de nous prendre à bord dès le début du projet.

Besoin de conseils en transmission d’entreprise ? Contactez Johny Basher : johny.basher @spuerkeess.lu

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