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Inspirée, à la fois, par l’accent mis sur l’apprentissage du luxembourgeois et le quatrième volet de l’année culturelle, cette couverture vous invite à plonger dans les ultimes – et nombreux – temps forts de la programmation «Luxembourg et Grande Région – Capitale européenne de la Culture 2007». Répondant parfaitement à la logique transfrontalière de ce sujet, votre magazine s’intéresse aussi au Networking sur la Grande Région, qui, du QuattroPole à LELA, rassemble les villes de Luxembourg, Esch-sur-Alzette, Arlon, Longwy, Thionville, Metz, Trier et Saarbrücken dans un espace de travail précurseur, notamment en matière d’apprentissage des langues, en recourant aux méthodes les plus traditionnelles comme aux technologies d’information et de communication les plus avancées. Autre événement à noter précieusement dans vos tablettes: la 7e Nuit des Musées. La carte thématique en page 16 vous indiquera les différents centres d’art et lieux muséaux et les activités proposées pour ce 13 octobre 2007, jusqu’à 1 heure du matin. Andy Bausch, l’homme de cinéma le plus en vue du pays, nous propose, lui, de plonger dans les coulisses de son projet Entrée d’Artistes avec un portfolio qui vous fera revivre les plus grandes heures du jazz à Luxembourg ville. Historiquement, le Luxembourg et l’Autriche entretiennent des liens profonds qui ont su perdurer, grâce notamment à une très active communauté autrichienne que nous retrouvons dans la rubrique International Community. Dans la rubrique Passion Commune, Isabelle Linck, fonctionnaire au secrétariat général de l’Administration communale, nous livre ses violons d’Ingres pendant que le Nordic Walking s’invite dans les pages sport… Le mois d’octobre est, traditionnellement, particulièrement chargé en événements en tout genre. Cette édition en est le reflet. Bonne lecture! Paul Helminger Bourgmestre de la Ville de Luxembourg
Photo: Andres Lejona
2007: le sprint final
2007: the final sprint Inspired by both the emphasis on Luxembourgish language courses and the fourth segment of the Year of Culture, this edition invites you to delve into the many final highlights of the programme for “Luxembourg and Greater Region – European Capital of Culture 2007”. Fitting perfectly into cross-border thinking on this subject, your magazine is also interested in Networking in the Greater Region, which, from QuattroPole to LELA, links the cities of Luxembourg, Esch-sur-Alzette, Arlon, Longwy, Thionville, Metz, Trier and Saarbrücken to create a zone of groundbreaking work, for instance, in the field of language learning, ranging from the most traditional methods to IT and the latest communication technologies. Another event to be inscribed in your diaries is the 7th Museum Night. The thematic map page 16 will provide all the information on the various arts centres and museums and the activities being staged on 13th October 2007, right through to one o’clock in the morning. Andy Bausch, the most high-profile cinema personality in the country, is offering us a glimpse behind the scenes of his project Entrée d’Artistes, with a portfolio taking you back to the heyday of jazz in Luxembourg City. Luxembourg and Austria share deep historical links which have endured the test of time, particularly thanks to a very active Austrian community, featured in the “International Community” chapter section. In the “Passion Commune” article, Isabelle Linck, a civil servant in the Secrétariat Général of the City of Luxembourg, introduces us to her hobby, while there is an invitation to go “Nordic Walking” in the sports’ pages… October is traditionally a particularly busy month with a great variety of events. This edition reflects that. Happy reading! Paul Helminger Bourgmestre de la Ville de Luxembourg
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Sommaire The Magazine includes portraits, interviews, stories and a portfolio.
Magazine
Rendez-Vous presents the Highlights of events, exhibitions and the Cin math que programme.
6 Final Cut Le quatrième volet de Luxembourg 2007 s’abattra dès le 29 septembre. Une ultime rafale, conduite jusqu’au 8 décembre, qui porte en elle de multiples aspirations à la pérennisation.
22 Grenzenlose Metropole Es sind ehrgeizige Ziele, die im Rahmen der überregionalen städtischen Netzwerke QuattroPole und LELA verfolgt werden. Damit sie nicht als virtuelle Luftschlösser an den Belangen der Bürger vorbeischweben, sind die politisch Verantwortlichen bemüht, sie mit konkreten Inhalten zu füllen.
38 Mozart on the Moselle 162 nationalities live in Luxembourg… Including 600 Austrians.
44 Moien Initiés par la Ville de Luxembourg, présents depuis un quart de siècle déjà, les cours de langue et de culture luxembourgeoises partent plus que jamais à la rencontre des résidents ne parlant pas le luxembourgeois et désireux de goûter aux délices de la V.O.
Highlights 67 Spectacles et loisirs Une sélection des événements du mois.
96 Expositions Une sélection des expositions du mois.
110 Cinémathèque Les différents cycles, les événements live, et le programme du week-end en détail.
���� 50 Quand ������ le ��� ����������� jazz est là Largement empreinte de musique, l’œuvre d’Andy Bausch s’était épisodiquement frottée au jazz, mais n’avait jamais osé l’intrusion frontale. C’est désormais chose faite avec Entrée d’Artistes, un produit à la croisée des aspirations du «premier réalisateur luxembourgeois». Entre documentaire et reconstruction, cette réalisation s’offre un regard sensible et passionné sur les belles années du swing et leurs légendes locales. 03_Sommaire.indd 4
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Find the monthly features in Rubriques.
Vademecum is a pocket size day-to-day agenda.
Rubriques 16 ��������������� Art in the City Le 13 octobre, les musées du Luxembourg invitent le spectacle vivant dans leurs murs. Un soir de toutes les folies pour découvrir de nombreuses expositions, profiter des visites guidées et réaliser des rencontres inédites.
30 City News Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses... Les temps forts de l’actualité citadine.
62 Sports
Vademecum 06 Agenda Concerts, théâtre, danse, cinéma... Classement jour par jour.
40 Expositions Musées, galeries, institutions... Une sélection des expositions du mois.
52 Listing, cartes, adresses utiles Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.
Le Nordic Walking est devenu, en quelques années, l’un des sports-santé les plus populaires en Europe, grâce notamment à sa simplicité technique et à un matériel peu coûteux.
118 Adresses utiles Musées, institutions, théâtres, discothèques… Guide pratique.
120 Passion commune Près de trois ans après son initiation à la cinétique particulière de la danse indienne, Isabelle Linck nous livre sa conception esthétique de la culture made in India. Morceaux choisis d’un parcours vers un absolu de grâce et de beauté.
122 Luxembourg utile Les initiatives se multiplient dans la Capitale… L’automne investit la ville.
128 Courrier des citoyens Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville permettent aux résidents ou utilisateurs de la Ville de Luxembourg d’obtenir, rapidement, des réponses qualifiées. Voici une sélection de problématiques abordées via ce service.
130 Prochainement Chaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.
La Ville de Luxembourg est responsable de l’organisation scolaire des groupes de l’éducation précoce ainsi que des classes de l’éducation préscolaire de l’enseignement primaire. A cet effet, elle gère quelque 29 bâtiments dédiés à l’enseignement primaire, 34 à l’éducation préscolaire et 22 à l’éducation précoce. Certains de ces bâtiments accueillant une, deux ou les trois filières. En cette rentrée 2007, près de 5.200 inscriptions ont été enregistrées dans ces établissements, dont 3.462 dans les classes de primaires, 1.189 en préscolaires, 489 en classes précoces et 33 en classes d’accueil spéciales, représentant 60% d’enfants de nationalité non luxembourgeoise. En terme de classes, la ville gère ainsi 11 classes d’accueil spéciales, 262 classes d’enseignement primaire, 84 classes d’éducation préscolaire et 31 classes d’éducation précoce. Les chiffres concernant les inscriptions étant sensiblement les mêmes que ceux enregistrés pour l’année 2006. Seules les classes d’éducation précoce enregistrent 70 inscriptions supplémentaires en cette rentrée 2007.
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Luxembourg 2007
Final Cut Le quatrième volet de Luxembourg 2007 s’abattra dès le 29 septembre. Une ultime rafale, conduite jusqu’au 8 décembre, qui porte en elle de multiples aspirations à la pérennisation.
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i sa carte de visite avance un titre de
Coordinateur projets socioculturels, Steph Meyers n’est, dans les faits, rien de moins que le bras droit, avec Nancy Braun, du Coordinateur général de 2007, Robert (Roga) Garcia. Fort d’une vision d’ensemble sur le passé comme le futur de l’année événement, c’est en toute légitimité que cette cheville ouvrière jette les premières esquisses d’un bilan, sans pour autant hypothéquer tout ce qu’il reste encore à découvrir. Steph Meyers: «Bien que nous ne soyons qu’aux trois quarts de notre action, on peut déjà affirmer que de nombreux points de suspension ont été levés. Nous avons, bien évidemment, parfois été appelés à prendre en compte les demandes, les réactions du public. Mais, dans la plupart des cas, il s’agissait d’adaptations de l’ordre du ‘bon sens’. En aucun cas nous n’avons eu à effectuer de remise en question profonde du programme tel qu’il avait été initialement conçu», se réjouit-il. Et Steph d’enchaîner, sans ambages, sur une quatrième saison précisément porteuse des grandes aspirations de 2007: «Elle aura forcément une saveur particulière, parce que ce sera la dernière. Elle s’inscrira à la fois dans une certaine continuité, mais elle développera également ses propres arguments. A commencer par la fête d’automne et le World MeYouZik Festival.
Famille KuttenKass d’Erpeldange / Hungry Planet
Photo: Peter Menzel
Natacha Atlas Nous allons essayer de proposer un autre regard sur les cultures au travers de cet événement qui proposera aussi bien des têtes d’affiches reconnues, Natacha Atlas en tête, que de belles découvertes». Une manifestation éminemment populaire, conçue in-house (en collaboration avec le Comité de Liaison et d’Action des Etrangers, le Luxembourg City Tourist Office et le Théâtre des Capucins, ndlr.), comme esquisse ‡ 04_lux 2007.indd 7
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Photo: Joachim Gern
DirActor’s Cut
DirActor’s Cut
Le Luxembourg City International Film Festival assurera des projections à la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg et dans le complexe Utopolis (Kirchberg). Outre le développement d’un panorama de longs métrages internationaux inédits au Luxembourg, une carte blanche sera offerte à plusieurs acteurs –réalisateurs invités. A vivre également au fil de ces cinq jours: un ciné-concert illustré par une partition originale interprétée par l’Octuor de France, sous la direction du compositeur Antonio Coppola, une programmation scolaire, une rétrospective Jacques Tati, la projection d’Aurore (2005) de l’acteur réalisateur Nils Tavernier en sa présence… La guest-list des acteursréalisateurs participants est à découvrir sur le site officiel de l’événement: www.diractorscut.com. Plus d’infos dans nos pages Highlights. Du 10 au 14 octobre 2007, Cinémathèque municipale, Utopolis. www.diractorscut.com
The Luxembourg City International Film Festival will present screenings at the Luxembourg City Cinémathèque, as well as at the Utopolis multiplex (Kirchberg). Besides the selection of a variety of international feature films never before shown in Luxembourg, several guest actor-directors will be given carte blanche to display their creativity. Other key events on the five-day programme include: a cinematic concert with an original score performed by the Octet of France under the direction of composer Antonio Coppola; a schedule of scholastic events; a Jacques Tati retrospective; the screening of Aurore (2005) by the actor-director Nils Tavernier, who will be present... The full guest list of participating actor-directors is available on the festival’s official website: www.diractorscut.com. See our Highlights section for further information. 10th to 14th October 2007, Cinémathèque municipale, Utopolis. www.diractorscut.com
Dani Levy
‡ d’un quatrième volet dont l’horizon dépasse, déjà, la fatidique échéance du 8 décembre.
2007 commence en 2008 Si le slogan est à porter au crédit du Coordinateur général, il est aujourd’hui tellement entonné que l’on devine une équipe partagée entre le souci d’assurer le courant et le court terme et celui de préparer le terrain de l’après 2007. Le bilan de 1995 – lorsque Luxembourg fut pour la première fois Capitale européenne de la Culture – qui donna naissance à des structures aujourd’hui aussi emblématiques que le Casino Luxembourg – Forum d’Art Contemporain, ou l’exemple réussi de Lille 3000, structure permanente née au lendemain de Lille 2004 et dont l’action est aujourd’hui largement saluée ont, il est vrai, de quoi faire des émules. Steph Meyers: «Nous avons, au cours de l’année, essayé de poser un autre regard sur la culture, de nous imposer, également, une certaine exigence. Mais surtout, nous nous sommes efforcés de combler des manques. Certaines de ces carences ne pourraient être comblées en l’espace d’une seule année. Aussi réfléchissons-nous, c’est vrai, à des actions susceptibles de dépasser le cadre strict de 2007». A commencer par l’un des projets les plus commentés: DirActor’s Cut. S’il est une initiative frappée des spéculations les plus folles c’est bien ce Luxem-
bourg City International Film festival. Programmé du 10 au 14 octobre, le concept innovant (les acteurs devenus réalisateurs, voir également Highlights, ndlr.) n’a pas été choisi au hasard. Steph Meyers: «Dans un pays qui dispose notamment de sa propre industrie cinématographique, la création d’un véritable festival international au Luxembourg apparaissait sinon comme quelque chose de logique, tout au moins comme une forte demande. Pour en définir l’angle, nous sommes partis à la recherche d’un thème susceptible de nous permettre d’atteindre une certaine mondialité. Nous ne voulions pas d’un festival communautaire, d’autant qu’il en existe déjà, comme à Villerupt, d’excellents sur la Grande Région. Même si nous n’avons pas la prétention de nous hisser à la hauteur des principaux festivals internationaux, nous voulions un angle fort et pertinent. Qu’un acteur, parfois reconnu, prenne le risque de se remettre en question, de repartir de zéro dans un nouveau corps de métier, c’est un challenge fascinant. Il était donc légitime qu’un festival s’y intéresse. C’était aussi la possibilité, pour nous, de disposer d’un champ de prospection planétaire et, ne nous le cachons pas, d’éventuellement profiter de la présence d’acteurs parfois reconnus venus défendre, ici, un projet personnel». Une ambition visiblement proportionnelle aux défis à relever pour en assurer l’exécution: «Avec ce projet, nous avons dû apprendre à composer avec des personnalités parfois exigeantes et des calendriers perpétuellement remis en question. Sur
Trans(ient) City nous avons, comme pour DirActor’s Cut, payé le prix de l’innovation. On a vraiment l’impression, avec l’installation de pièces parfois imposantes dans la sphère publique, de défricher. Occuper l’espace urbain est parfois extraordinairement compliqué sur un plan législatif et organisationnel. Les démarches sont souvent très longues, il faut convaincre les interlocuteurs publics et privés... Mais il y aura, je crois, dans ce projet, une certaine vocation pédagogique. On aura fait le travail pour nos successeurs sur ce point, même si je ne peux que saluer, au passage, ce qui a déjà été entrepris avant nous, comme Sous les ponts le long de la rivière par le Casino».
Accrochages Réalisé en présence de Momoyo Kaijima et de Yoshiharu Tsukamoto, fondateurs de l’atelier Bow-Wow, ainsi que d’un représentant de la Fondation de l’architecture, ce nouveau volet de l’aventure Trans(ient) City, dont différentes réalisations font déjà partie de l’environnement naturel de la capitale, atteindra, via Urban Lab 3, le stade ultime de son développement et de sa réflexion. Du néon géant de Rirkrit Tiravanija dans les anciens abattoirs aux projections signées Apolonija Sustersic et Bik van der Pol dans la Cour du couvent de Bonnevoie, cette série d’expérimentations urbaines supplémentaires s’apprête à rencontrer résidents et ‡
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Déi lescht Rees Déi lescht Rees CAPEL, in conjunction with OMEGA 90, has decided to take on board the difficult task of talking to children about death. “A fear of inflicting hurt or trauma, not knowing how to approach the subject, these are both obstacles to communication about a process that is nevertheless inexorable. A child’s view on life can however show itself to be surprising and very constructive, since it encapsulates things in a simple and logical manner”. This thematic presentation will be conducted through a range of methods (stagecraft, literature, music and cinema) and will also include hosting a series of conferences. 9th October to 11th November, Rotonde 2. www.capel.lu
Photo: © FEZ
Parler de la mort à des enfants, un challenge qu’a choisi de relever le CAPEL, en partenariat avec OMEGA 90. «Ne pas vouloir blesser ou traumatiser, ne pas savoir comment l’aborder, sont autant de barrières au dialogue sur un processus pourtant inéluctable. Le regard des enfants peut cependant se révéler étonnant et très productif, car ils savent formuler les choses simplement et logiquement». Cette exposition thématique s’appuiera sur un dispositif pluridisciplinaire (arts de la scène, littérature, musique et cinéma) et accueillera également un cycle de conférences. Du 9 octobre au 11 novembre, Rotonde 2. www.capel.lu
‡ visiteurs dans son exploration d’un hypothétique futur de la ville. Mais pour beaucoup, c’est autour des expositions que pourrait se jouer ce dernier virage avant la ligne d’arrivée. Véritable surprise de la rentrée, l’exposition Douleur Exquise de Sophie Calle joue les prolongations à la Rotonde 1, jusqu’au 30 septembre. Steph Meyers: «Avec l’été que l’on a connu, beaucoup de personnes sont parties chercher le soleil. Nous voulions qu’elles aient la possibilité, à leur retour, de voir cette exposition. Nous avions envie de lui laisser sa chance et nous sommes surtout heureux de pouvoir le faire, de nous offrir ce luxe de chahuter un peu les calendriers». Pour lui succéder sur le site, Hou Hanru et Global Multitude. Steph Meyers: «Ce commissaire est une personnalité mondialement reconnue dans le monde de l’art. Plusieurs des pièces présentées aux Rotondes le sont aussi. Ce sera une exposition majeure, un regroupement d’artistes du monde entier avec les œuvres fortes du moment». Au titre des lieux découverts avec l’année culturelle, l’Espace Paul Wurth s’apprête, lui aussi, à créer l’événement via Hungry Planet, une exploration de la vie quotidienne et de l’alimentation conduite autour du monde par le photographe américain Peter Menzel et l’auteure Faith D’Alusio. Une semaine d’emplettes étalées devant des familles issues de 24 pays. Steph Meyers: «Il est important de souligner que ce n’est pas seulement une exposition à vocation ‘esthétique’. Au travers de ces portraits, beaucoup de messages passent. Manger, c’est le premier acte social au monde. Personne ne s’était
lancé, de cette manière, dans un tel inventaire. L’aspect familial de ce travail est également important. Le repas n’est pas, ici, abordé comme un acte individuel, mais comme une pratique collective, familiale. Outre l’ancrage territorial qui est important pour nous, et que l’on avait déjà développé dans l’exposition de Martin Parr, l’introduction dans l’exposition de trois familles luxembourgeoises – une famille très ‘moderne’, une autre plus traditionnelle et une plus ‘rurale’– permet non seulement d’établir des spécificités, mais d’appréhender le contraste qui existe au sein d’un même pays. La superposition avec, par exemple, des familles américaines est saisissante».
Mais encore… Dans ce survol nécessairement rapide, Steph Meyers n’oublie pas l’en-cours: «On retrouvera, dans ce quatrième trimestre, des rendez-vous déjà bien installés comme Ni vu ni connu qui connaît, d’édition en édition, un succès grandissant; le CAPEL présentera sa dernière intervention autour du thème très sensible de la mort, Dei Lescht Rees, – ce qui est un défi très audacieux lorsque l’on connaît les tabous qui entourent ce sujet –; All We Need se poursuit; la Kufa déroulera son excellent programme sur la création roumaine, sans oublier les Rainy Days à la Philharmonie… Il est d’ailleurs important de souligner, dès à présent, l’excellent travail des insti-
tutions au cours de cette année. On attend d’ailleurs beaucoup de la rétrospective Cloaca de Wim Delvoye au Casino (voir également Carte thématique et Highlights, ndlr.)». Glenn Ligon et la Super Cloaca au Mudam, un Macbeth dans une Tour Vagabonde stoppée Place Guillaume, une nouvelle création d’Heiner Goebbels au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg… La trêve estivale semble déjà loin pour l’équipe 2007.
Direction l’EXIT En marge d’une rentrée sur tous les fronts, l’équipe 2007 affiche un sourire radieux à la simple évocation de son QG bis, EXIT07. Lové entre les deux Rotondes, ce bar et sa scène ont réussi le difficile pari de l’unanimité. Une programmation réussie et une atmosphère positive en ont fait un lieu tellement prisé qu’une pétition garnie circule déjà pour implorer sa survie après 2007. Steph Meyers: «Nous sommes forcément touchés par les marques d’affection qui entourent son existence et son avenir. Mais nous ne pouvons fournir aucune garantie, sa pérennisation n’est d’ailleurs pas dans notre cahier des charges. Ce fut en tout cas très bénéfique pour notre identité comme pour le quartier. EXIT07 est l’exemple précis d’une adaptation rapide à une demande, la logique des cycles et des soirées thématiques ayant parfois été pensée quelques semaines seulement avant leurs ‡
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Photo: © CAPEL
Migration des jeux et jeux des migrants
‡ déroulements. Nous avons, par exemple, pris récemment la décision de sortir EXIT07 de l’aspect uniquement musical pour remédier au manque évident de graphisme dans le calendrier événementiel. Lors de la session Be My Guest du graphiste Christophe Pfeiffer nous présenterons le projet Graphythm, réparti sur trois soirées, les 5, 12 et 19 octobre (voir également pages Highlights et Vademecum, ndlr). Il y aura aussi bien un concours sur le thème des badges qu’une soirée costumée très festive où il faudra venir déguisé… en filtre photoshop». Si son œil pétille à ces évocations, Steph n’oublie pas qu’il est déjà temps de passer le relais. Sans amertume? «Nous espérons avant tout que, comme ce fut le cas après 1995, l’année culturelle 2007 aura permis de fournir les éléments nécessaires à une réflexion globale sur la culture, qu’elle génèrera des prises de décisions en matière d’orientations, de pérennisation d’initiatives ou de structures. Nous espérons qu’il sera possible d’établir ce que l’année culturelle a apporté. Mais avant de parler de bilan, nous réfléchissons à une fête de clôture que l’on espère très festive. Nous aimerions tendre la main une dernière fois à notre ville partenaire, Sibiu, et remercier encore les institutions culturelles du Luxembourg et de la Grande Région avant de remettre le flambeau à ceux qui nous succèderont en 2008: Liverpool et Stavanger». Alexis Juncosa
Final Cut T
he fourth session of Luxembourg 2007 will get underway on September 29. A final fling running through to December 8 that carries with it a multitude of hopes of permanency. Although his visiting cards state that he is coordinator for sociocultural projects, Steph Meyers is in fact nothing less than the righthand man, together with Nancy Braun, of the 2007 Coordinator General, Robert (Roga) Garcia. On the strength of his global overview of both the past and future of this event year, it is quite fitting for this kingpin to make the first attempt at a review of its success, without in any way wishing to prejudge the remaining part of it. “Although we are only three quarters of the way through our programme, we can already be assured that a number of doubts have been allayed. We have of course sometimes had to respond to wishes or reactions expressed by the public but in the majority of cases these were simply ‘common sense’ modifications. There was never an instance where we had to completely rethink the programme as it had originally been designed.” Steph Meyers notes with satisfaction before going on to a forthright analysis of a fourth season carrying forward the major aspi-
rations of 2007. “This period will of necessity feel different by virtue of being the last one. Alongside a certain degree of continuity, it will make the most of its own strengths, starting with the Autumn Festival and the World ‘MeYouZik’ Festival. We all be seeking to use the festival to provide a different viewpoint on cultures through an event which will be graced by a number of high profile artists, led by Natacha Atlas: there will be so much to discover.”
2007 begins in 2008 The event is sure to draw crowds and was conceived in-house (editor’s note: in cooperation with the Comité de Liaison et d’Action des Etrangers, the Luxembourg City Tourist Office and the Théâtre des Capucins) providing a foretaste of a fourth festival season that one can already see will exert an influence beyond the fateful date of December 8. Even if the slogan should be credited to the Coordinator General, it is nowadays so often heard that one senses a team torn between the urge to ensure the success of the ongoing and short-term issues, on the one hand, and the
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Global Multitude
A l’heure des plus criants débats sur la mondialisation, l’emblématique commissaire Hou Hanru a choisi d’inviter, pour s’attaquer au thème des migrations en tant que facteur de diversité culturelle, des artistes du monde entier. Ils témoigneront – directement, ou au travers de leurs œuvres –, de cette évolution. Un véritable événement sur la scène de l’art, plusieurs des pièces présentées à la Rotonde 1 ayant fait l’actualité mondiale du genre. Avec la participation de: Adel Abdessemed, Jennifer Allora, Guillermo Calzadilla, Huang Yong Ping, Jimmie Durham, Maria Thereza Alves, Pascale-Marthine Tayou , Shen Yuan, Fiona Tan… Du 23 octobre au 2 décembre, Rotonde 1. Infos disponibles dans nos pages Highlights
At a time of strident debate on globalisation, the iconic art curator Hou Hanru has chosen to invite artists from all over the world to tackle the subject of migration as an element of cultural diversity. They will give their accounts of this evolution, either in person or through their works. This is an event of great significance in the art world, many of the pieces being presented in Rotonde 1 having made a worldwide impact within their genres. Among the artists featured are: Adel Abdessemed, Jennifer Allora, Guillermo Calzadilla, Huang Yong Ping, Jimmie Durham, Maria Thereza Alves, Pascale-Marthine Tayou , Shen Yuan, Fiona Tan… 23rd October to 2nd December, Rotonde 1. Further information in our Highlights section.
Photo: © I Kalkinnen - Collection MAMCO, Genève
Global Multitude
Adel Abdessemed, Habibi, 2004
desire to lay the groundwork for what comes after 2007, on the other. The success achieved in 1995 – when Luxembourg was for the first time European cultural capital – giving rise to what today are such landmark facilities as the Casino Luxembourg – Forum d’Art Contemporain, or indeed the successful example of Lille 3000, a permanent structure created as a follow-up to Lille 2004 and whose work is widely praised, are precedents that call for emulation. Steph Meyers: “Over the course of the year we have sought to look at culture in a different way, at the same time imposing certain demands on ourselves. Some shortcomings could not be rectified within a single year. We are, it is true, considering some projects that could go beyond the strict timetable of 2007.” And we begin with one of the most controversial projects.
DirActor’s Cut If ever there was a madly speculative venture, it would have to be the Luxembourg City International Film Festival. Running from 10 to 14 October, this innovative concept (editor’s note: actors turned directors, see also under
Highlights) was no random choice. Steph Meyers comments, “In a country which has its own film industry, it seemed quite logical to institute a genuine international film festival in Luxembourg, or at least it was something for which there was a strong demand. In seeking our approach, we were trying to find a theme that would have global appeal. We did not want a community festival, particularly since in the region around Luxembourg there are already such excellent ones as that at Villerupt. Even if we have no pretensions to achieve the standard of the major international festivals, we wanted to have a powerful and pertinent approach. It is a fascinating challenge for an actor, often a famous one, to take the risk of reassessing his own skills and to start from scratch in a new trade. Accordingly, it was quite legitimate for a festival to focus on this challenge. It also gave us the possibility to explore films from all over the planet and, we make no secret of the fact, might also allow us to profit from the presence of a famous actor or two prepared to speak out, here, in defence of a personal project.” The ambition expressed in these words is clearly on a par with the challenge involved and the work to be done to achieve it. “This project has forced us to
learn to deal with personalities who are sometimes very demanding and with timetables in a constant state of flux.”
The price of innovation «In the case of Trans(ient) City, as with DirActor’s Cut, we have paid the price of innovation. When staging what are sometimes very large-scale events in public areas, one really has an impression of breaking new ground. Occupying an urban space is sometimes extraordinarily complicated from a legislative and organisational point of view. The administrative procedures are often lengthy and you have to persuade people in both the private and public sectors. However, I believe that this project will achieve a certain pedagogical impact whereby we will have prepared the way for our successors as far as this aspect is concerned, even though I must in passing pay tribute to what was achieved before us, such as Sous les ponts le long de la rivière by the Casino.” Staged in the presence of Momoyo Kaijima and Yoshiharu Tsukamoto, ‡ 13
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Total Theatre
La réunion de cinq théâtres issus des cinq régions, une fédération autour d’un projet dont l’ambition n’est pas seulement calée sur le principe de Grande Région. Chacune de ces structures (Théâtre National du Luxembourg, Centre Dramatique National de Thionville (F), Théâtre de la Place - Liège (B), Theater Trier (D), Staatstheater Saarbrücken (D)) présentera sa conception de «l’ambition artistique régionale dans un contexte européen». Pour défendre les couleurs nationales, le TNL a choisi Now here and nowhere, une création signée Nico Helminger, mise en scène par Frank Hoffmann. Du 20 septembre au 21 octobre dans les lieux participants. www.totaltheatre.eu
This collaboration of 5 theatre companies from 5 different regions is a joint venture whose scope reaches beyond the concept of the Greater Region. Each of these organisations (Théâtre National du Luxembourg, Centre Dramatique National de Thionville [F], Théâtre de la Place – Liège [B], Theater Trier [D] and Staatstheater Saarbrücken [D]) will present its interpretation of regional artistic aspiration in a European context. Representing Luxembourg, TNL has chosen to perform Now here and nowhere, a piece by Nico Helminger, directed by Frank Hoffmann. 20th September to 21st October at participating venues. www.totaltheatre.eu
Photo: Bohumil Kosthoryz
Total Théâtre
‡ founders of the Bow-Wow workshop, as well as in the presence of a representative of the architecture foundation, this new instalment of the Trans(ient) City adventure, earlier manifestations of which are already part of the natural environment of the capital, will attain with Urban Lab 3 the peak of its development and debate. From the giant neon lighting by Rirkrit Tiravanija in the former slaughterhouses to Apolonija Sustersic’s and Bik van der Pol projections in the courtyard of the Bonnevoie convent, this further series of urban experimentation provides a forum bringing together residents and visitors to explore a possible future guise of the city.
On display For many people, however, this last lap before the finish line will take the form of a visit to an exhibition. A real surprise in this post-holiday period is that the exhibition Douleur Exquise by Sophie Calle, has been granted an extended run at Rotonde 1 until September 30. Steph Meyers: “Given the kind of summer we have had, many people went elsewhere in
search of the sun. We wanted to give them the opportunity on their return to see this exhibition. We wanted to grant it this opportunity and we are especially happy that it was possible and that we could afford the luxury of bending the timetable a little.” Due to follow Douleur Exquise at this venue is Hou Hanru with Global Multitude. Steph Meyers: “ This is a person with a global reputation in the world of art, as are a number of the works exhibited at the Rotundas. It will be a major exhibition bringing together artists from across the world and hotly discussed contemporary works.” On the subject of venues at which to discover the Year of Culture, the Espace Paul Wurth is also preparing its event contribution in the form of Hungry Planet, an exploration of daily life and food from around the world pictured by the American photographer Peter Menzel and the author Faith D’Alusio. A week of food purchases spread out in front of families from 24 different countries. Steph Meyers comments, “It is important to stress that this is not only an aesthetic exhibition. These portraits transmit a plethora of messages. Eating is the primary social act throughout the world yet no one has ever undertaken this kind of inventory. The family aspect
of this work is also important. Here, meals are not approached as an individual act but as a shared event, a family one. Beyond the territorial link which is important for us, and which has already been examined in the exhibition by Martin Parr, the inclusion in the exhibition of three Luxembourg families - a very ‘modern’ family, one more traditional family and one more’rural’ – not only allow their specific features to be shown but also clarifies the contrasts that exist even within a single country. The comparison with, for example, American families is really striking.”
And that is not all… In what is inevitably a rapid overview, Steph Meyers does not forget what is already under way. “This fourth quarter will include events that are already well and truly launched, such as Ni vu ni connu which is experiencing ever greater success from performance to performance. The CAPEL will stage its final presentation on the very sensitive topic of death, Dei Lescht Rees, - a very daring choice in the light of the taboos associated with the subject. All We Need is still
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Photo: © Richard Stöhr
Dance! BigDance Hamburg 2005
running; the Kulturfabrik in Esch will continue its excellent programme on Romanian creativity, not to mention the Rainy Days at the Philharmonie… It is moreover important to emphasise at this point in time the excellent work carried out by the institutions over the course of this year. Much is indeed expected of a retrospective exhibition Cloaca by Wim Delvoye at the Casino (editor’s note: see also Carte thématique and Highlights).” Glenn Ligon and the Super Cloaca at the Mudam, a performance of Macbeth in the unique setting of a “Wandering Tower” set up in the Place Guillaume, a new piece by Heiner Goebbels at the Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg… for the 2007 team, the summer truce already seems long ago.
Off to EXIT While coping up with the post-holiday renewal of activity on all fronts, the 2007 team positively glows at the mention of its ancillary headquarters, EXIT07. Slotted in between the two rotunda buildings, this bar and its stage have managed against high odds to achieve unanimity. Successful programming and a
positive atmosphere have made it such a popular spot that a strongly supported petition is already circulating pleading for its retention beyond 2007. Steph Meyers comments, “We are of course touched by the expressions of affection in relation to its existence and its future. However, we cannot give any guarantee – after all, its permanent retention is not mentioned in our project specifications. It was in any case highly beneficial both to our identity and to this quarter of the city. EXIT07 is an ideal example of rapid adaptation to a need, the logic behind the rotation of events and the thematic evenings sometimes having been thought through just a few weeks before they actually took place. We have, for example, taken the decision to extend the horizons of EXIT07 beyond the simply musical in order to remedy an obvious shortfall in graphical arts within the calendar of events. During the session Be My Guest hosted by the graphic artist Christophe Pfeiffer, we will present the Graphythm project spread over three evenings, October 5,12,19 (editor’s note: see also the Highlights and vademecum pages). There will also be a competition on the theme of badges and a very festive fancy dress evening where
everybody has to come dressed up as a... Photoshop filter.” Although his eye twinkles at the thought of these events, Steph is well aware that it is already time to hand over. Without bitterness? “Above all, we hope that, as was the case after 1995, the cultural year 2007 yields the preconditions for a wide ranging examination of culture and will give rise to discussions on which approaches to stress and which initiatives and structures should be maintained in the longer term. We hope that it will be possible to determine what the cultural year achieved. Before speaking in terms of its outcome, however, we are now considering a closing celebration which we hope will prove very festive. We would like to have a last handshake with our partner city Sibiu and once again thank the cultural institutions in Luxembourg and its surrounding region before passing on the torch to those who will succeed us in 2008: Liverpool and Stavanger.”
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Photos: Andres Lejona
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Art in the City Le 13 octobre, les musées du Luxembourg invitent le spectacle vivant dans leurs murs. Un soir de toutes les folies pour découvrir de nombreuses expositions, profiter des visites guidées et réaliser des rencontres inédites. On October 13th, Luxembourg’s museums invite you to live events within their walls. One single night with a multitude of types of entertainment and the opportunity to discover numerous exhibitions, take advantage of guided tours and enjoy some unusual encounters.
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7th Museum Night, 13th October 2007 from 6 P.M.: a very special evening with a programme whose quality is matched only by its variety. Judge for yourself! 7ème Nuit des Musées, Le 13 octobre 2007 à partir de 18h: une soirée très spéciale au contenu aussi hétéroclite que qualitatif. Jugez plutôt.
u Casino LuxembourgJerry Frantz – République libre de Clairefontaine L’artiste luxembourgeois, proclamateur et inaugurateur de la «République libre de Clairefontaine», montrera des performances en relation avec ce projet aux multiples facettes: lecture solennelle de la Constitution, représentation de l’hymne national et un bureau des passeports permanent. Traumkapitän La formation Traumkapitän, apparue récemment sur la scène musicale luxembourgeoise avec un premier concert impressionnant, mélange pop, rock, noise et jazz de manière expressive et expérimentale. Line-up: Christian Clement (piano, voix); Chris Belardi (percussion); Luc Caregari (basse); Christian Neyens (machines, orgues); David Fettmann (saxophone) et Olivier Lefèvre (cello) COSMOPHONE rassemble Su-Mei Tse et Karin F. pour un set hybride teinté d’humour. Elles proposeront ainsi un mélange surprenant de genres où rock, noise, electro, musique traditionnelle et autres sons étranges s’entremêleront.
et de retours. Avec: Diana Aldea: comédienne, metteur en scène – Cluj, Roumanie; Raluca Iani: danseuse, comédienne au Théâtre National de Sibiu - Iasi, Roumanie; Andreea Vizitiu: danseuse, chorégraphe, comédienne – Nancy, France; Damien Briançon: danseur, comédien – Strasbourg, France; Jérémie Gassmann: musicien - Nancy, France; Romain Réot: musicien, scénographie – Nancy, France. Vania Lecuit, Janos Nadasi, Maurizio Spiridigliozzi: Musique tsigane Les musiciens Vania Lecuit (violon), Janos Nadasi (piano) et Maurizio Spiridigliozzi (accordeón) interpréteront la musique tsigane, la musique traditionnelle des Roms. What Magdalena Said (Michael Stewart, R-U 1993) Documentaire sur l’intolérance des pays de l’Europe de l’Est envers leur population tsigane. À l’élection de la Miss Tchécoslovaquie en 1993, Magdalena Babicka proclamait qu’elle voulait purifier sa ville de tous les habitants ayant la peau mate, et le public l’en applaudissait. Le film nous emmène dans la ville à Magdalena’s pour y explorer le monde dans lequel elle a grandi et l’expérience des Roms tchèques en danger de perdre leurs domiciles et leur citoyenneté. Suivi d’une session questionréponse avec le metteur en scène Michael Stewart.
v Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean Wim Delvoye - Super Cloaca Alimentation de la Super Cloaca de Wim Delvoye, exposée au Mudam dans le cadre de la rétrospective Cloaca 2000-2007 au Casino Luxembourg - Forum d’art contemporain. La Chapelle de Wim Delvoye, commande spécifique passée à l’artiste par Mudam, demeure accessible au public. Forming in white L’artiste norvégien Jan Wanggaard façonne en public une sculpture monumentale en savon - un présentoir pour les produits cosmétiques “Tamanohada Soap Corporation”, 100% naturels, vendus en Europe exclusivement au Mudam. L’artiste pose la question de la perception des objets quotidiens et de leurs matériaux: peut-on appréhender les objets de notre environnement proche au-delà de leur vocation utilitaire et en concevoir leur potentiel créatif et artistique? Mais aussi: Braderie au Mudam Shop, Best of Playlist 2006-2207 au Mudam Café... Un médiateur Mudam, présent dans chaque salle, se fera un plaisir de vous fournir réponses et explications.
w Musée Dräi Eechelen Maxim Ladid Maxim Ladid étudie depuis 2005/06 chez Thomas Duis à la Musikhochschule Saar. Lauréat à l’âge de 15 ans du Premier Prix en piano avec Grande Distinction, il a participé au „6. Münchner Klavierpodium der Jugend 2006“, où il a été récompensé de 6 prix spéciaux. Cette année, il a reçu le premier prix à la 11th International Taipei Youth Chopin Piano Competition à Vienne. Il jouera des extraits du cycle „Unter dem Regenbogen“ par Alexander Mullenbach. Zaclama! La compagnie Zaclama! présente une petite création originale proche du théâtre ambulant autour de plusieurs personnages fantastiques qui se retrouvent par circonstance hasardeuse au milieu du musée Dräi Eechelen. Désorientés dans cet environnement qui leur est tout à fait inconnu, ils se mettent à la recherche de leur propre identité. Pendant leurs efforts à s’adapter à cette nouvelle situation, ils font des découvertes intéressantes sur le Luxembourg, sa population et son identité. Une importante source d’inspiration sont les masques larvaires du carnaval de Bâle. Ce sont des masques entiers, formes simplifiées de la figure humaine. D’expression neutre, ils nécessitent un jeu physique, qui va directement à l’essentiel et qui peut montrer le corps marqué par le comportement, le tempérament, les états et les grandes émotions. Pour chaque masque il y a un corps, une dynamique, un caractère à trouver.
y Musée national d’histoire et d’art ARTh: Improvisation libre Lors d’improvisations spontanées, les musiciens et artistes d’ARTh font résonner le moment, l’espace, les images et le public. La lumière et l’ambiance de la salle Kutter prêteront leurs impulsions pour des images sonores et des fragments de textes pleins de contraste et de couleur.
U Musée national d’histoire naturelle - ‘natur musée’ Dustin O’Halloran Concert de piano solo. O’Halloran, musicien originaire de Los Angeles, s’est formé aux musiques de Beethoven, Debussy, Chopin et Satie avant de devenir l’une des têtes pensantes du groupe Devics. Il a également réalisé une chanson pour la bande son du film Marie-Antoinette de Sofia Coppola. Il jouera des pièces de son dernier album, Piano Solos. Liquid Penguin Ensemble: Insects Musique électronique. En 1997, le compositeur Stefan Scheib et la metteur en scène Katharina Bihler ont formé le «Liquid Penguin Ensemble» à Sarrebruck. Leurs productions, installations, performances et autres projets pluridisciplinaires sont souvent réalisés en collaboration avec des acteurs, plasticiens, designers et autres. Cette performance a choisi comme objet d’analyse et moteur vrombissant les développements compositeurs du monde des insectes. Des enregistrements de chants de locustes, cigales et autres insectes (avant tout des forêts tropicales vierges), mises à disposition par le zoologue Prof. Dr, Heiner Römer (Graz), y sont utilisés comme matériau de base pour relever le défi d’une communication possible avec l’écouteur. Imitation et simulation, spéculation et traduction, tentatives de dialogue et transformation – autant de méthodes expérimentales qui aideront à imaginer, à l’aide de sons instrumentaux, vocaux et électroniques, les musiques et les amours qui se forment dans la brousse.
Comment se déplacer? Une navette de bus, organisée par Routemaster asbl, est mise à disposition gratui tement pour les visiteurs de la Nuit des Musées. Les départs ont lieu toutes les 15 minutes. Parking recommandé: Glacis Ligne: Centre - Glacis - Drei Eechelen - Kirchberg - Glacis – Centre Emplacement des arrêts: Roosevelt quai 1 (près du bureau des passeports) – Hamilius quai 3 (aller vers Glacis) – Grand Théâtre – 3 Eechelen (près du bâtiment Schumann) – Kirchberg Kennedy (devant Auchan direction Trêves) – Grand Théâtre – Hamilius quai 4 (retour du Glacis)
x Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg La Smalah Les danseurs et comédiennes évolueront dans et autour d’une caravane. Ils explo reront cet univers réduit, intime et quotidien, toujours à la recherche de cette diver sité dans les détails d’un quotidien fait de croisement, de rencontres, de départs
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Belles de nuit Outre le lancement historique d’une exposition monographique autour du projet Cloaca (Wim Delvoye), la Nuit des Musées du 13 octobre prochain mêlera, pour la 7e fois, performances innovantes et balades au pas de charge d’une collection à l’autre. A vos baskets.
B
ien qu’inscrite dans le contexte particulier de l’année culturelle, cette 7e édition de la Nuit des Musées ne débordera pas de son cadre fondateur. Le 13 octobre prochain, ce sera donc un événement dans l’événement, comme l’explique Jo Kox, le coordinateur du groupement «d’stater muséeën»: «Nous avons choisi de maintenir le principe d’une manifestation des musées, pour les musées, à l’intérieur des musées. Conceptuellement parlant, il aurait été compliqué d’intégrer d’autres lieux propres à 2007, comme les Rotondes ou l’espace Paul Wurth, par exemple, sans sortir de ce qui fait l’identité même de notre regroupement d’institutions culturelles». Scindée certes, distanciée non, comme en atteste l’exceptionnelle programmation proposée cette année. A commencer par l’exposition Cloaca 2000-2007, visible dès le 30 septembre, et dont le retentissement risque de déborder amplement du cadre transfrontalier. Jo Kox: «C’est la première fois que toutes les pièces de ce projet seront réunies. Cette réalisation est, très clairement, dans le top 3 des expositions du Casino depuis son lancement, avec la collection Anton Herbert et Manifesta II. Wim Delvoye vient à Luxembourg alors qu’il est à l’apogée du projet. Dans cette rétrospective, on pourra aussi bien découvrir les différentes évolutions de ses machines, ainsi que l’ensemble des travaux parallèles: dessins, maquettes, portails… assister à l’alimentation, à la digestion et à l’expulsion de Super Cloaca, ainsi qu’acheter les produits dérivés grâce à une boutique dédiée installée au Casino Luxembourg». Un événement d’autant plus emblématique qu’il a été conçu en étroite collaboration: «Le ‘natur musée’ assurera l’appro visionnement en enzymes, le Mudam mettra en route, en exclusivité mondiale, la Super Cloaca, nous en aurons, de notre côté, trois en activité permanente...». Pour ceux qui, malgré un intérêt mondial autour du sujet, n’auraient jamais entendu parler de Cloaca, Jo Kox dis-
pose d’un ‘pitch’ des plus expéditifs: «Wim Delvoye a réussi, au travers de ses machines, à reproduire le fonctionnement du corps humain. C’est l’un des rêves de l’humanité, à cheval entre l’art et la science», explique-t-il.
Le plein de sensations De 3.000 visiteurs pour la première édition au triple l’an passé, cette Nuit des Musées risque, une fois de plus, de friser l’engorgement. Une rançon du succès que l’on doit à deux catégories parfaitement distinctes de visiteurs. Jo Kox: «La moitié des participants sont des habitués du paysage muséal luxembourgeois. Ils pourront se permettre, ce soir-là, de ne s’intéresser qu’à l’événementiel. L’autre moitié, d’après nos relevés, ne fréquente les institutions que lors de la Nuit des Musées. Ceux-là devront faire des choix». Et ils seront compliqués cette année. En effet, outre les collections permanentes, le public pourra découvrir le travail de Glenn Ligon sur les migrations au Mudam, plonger dans l’univers des Tziganes au Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, découvrir l’authentique Trésor des Barbares au Musée national d’histoire et d’art, arpenter la diversité des milieux naturels de la Grande Région au ‘natur musée’… ou sauter sur le programme spécial concocté par la nuit (voir son détail dans les pages précédentes). Jo Kox: «Il est difficile de tout citer. Il y aura aussi bien le concert piano solo de Dustin O’Halloran – à qui l’on doit une chanson sur la BO du film Marie Antoinette – au ‘natur musée’ que la prestation dansée autour d’une caravane de la compagnie La Smalah (Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg), Jerry Frantz dévoilera un nouveau volet de son projet de République libre de Clairefontaine au Casino Luxembourg… On pourra enfin en acquérir la citoyenneté grâce à un bureau des passeports». Et y retourner, lorsque tout sera fermé, pour finir traditionnellement la nuit dans les caves du même Casino. A l’affiche, cette année, une séduisante mixture musicale, Cosmophone, dont la nature même de ses instigatrices, Su-Mei Tse et Karin F. ne peut que garantir une fin de marathon en forme d’apothéose.
Photo: MNHA / Tom Lucas
Alexis Juncosa
«La Nuit des Musées» 2004 au Musée national d’histoire et d’art.
La Nuit des Musées, Le 13 octobre 2007 à partir de 18h. Organisation: «d’stater muséeën», Groupement des musées de Luxembourg-Ville. Préventes: 10 € pour adultes, 5 € pour adolescents de 12 à 18 ans. La prévente sera ouverte à partir du 1er octobre 2007 dans les musées participants et au Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II). Caisse du soir: 12 € pour adultes, 6 € pour adolescents de 12 à 18 ans. Entrée gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. www.nuit-des-musees.lu
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Night Attractions O the historic launch of a descriptive pre-
Photo: Rémi Villaggi
n this coming 13th October, as well as
François Boisrond Sur le motif, 2006. Acrylique sur toile Commande et Collection Mudam
sentation of the Cloaca project (Wim Delvoye), the 7th Museum Night will present a blend of innovative performances and guided strolls from one collection to the next. So, on with your walking shoes! Although it is presented within the special framework of the Year of Culture, this 7th Museum Night will remain faithful to the original format. Jo Kox, co-ordinator of the “d’stater muséeën” group, describes the coming 13th of October as an event within an event, “We chose to keep the criterion of a presentation of the museums, for the museums, within the museums. Conceptually speaking, it would have been difficult to integrate the other sites linked particularly to 2007, such as the Rotondes or the Paul Wurth area, without moving away from everything that forms the identity of our group of cultural institutions.” Individual – definitely, unconnected – definitely not; as this year’s exceptional programme bears witness. Starting with the Cloaca 2000-2007 exhibition, which opens on the 30th September, and whose impact is sure to be felt beyond the cross-border setting.
Saturate your senses Jo Kox explains, “This is the first time that all the items comprising this project have been brought together. It is, alongside the Anton Herbert collection and Manifesta II, quite clearly, one of the top three exhibitions held in the Casino since its inception. Wim Delvoye is in Luxembourg as head of the project. With this retrospective view, the evolution of his machines and all the associated pieces of work – drawings, scale-models, apertures... which help the alimentation, digestion and elimination of the Super Cloaca, can be discovered. Vacuum-sealed packs of the end result can be purchased at a special boutique in the Casino Luxembourg.” Having been developed in close collaboration with the other museums makes the project even more iconic “The ‘natur musee’ is supplying the enzymes, Mudam, in a world exclusive, will set the Super Cloaca in motion, and we, on our side, will have three Cloaca functioning permanently…”. For anyone who has never heard anything about the Cloaca, despite world-wide interest, Jo Kox has a concise description, “With his machines, Wim Delvoye has managed to reproduce a model of the functioning of the human digestive system. It is one of mankind’s dreams, to link science and art,” he explains.
3,000 visitors in the first year, three times as many at last year’s Museum Night. This year promises, yet again, to verge on saturation. Victim of its own success, which it owes to two distinct categories of visitor. Jo Kox expands, “Half of the visitors know the Luxembourg museums well. On this evening, they can afford to focus on the special exhibits. The other half, according to our surveys, come only on Museum Night. This latter group has to be selective.” And the choices will be difficult this year. In fact, outside the permanent collections, the public will be able to get to know Glenn Ligon’s work on migration at the Mudam, plunge into the world of the gypsy at the Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, explore authentic Trésors des Barbares at the Musée national d’histoire et d’art, discover the diversity of the natural environment within the Greater Region at the ‘natur musée’… or opt for the special programme set up on the night. The details are set out on the preceding pages.
Musical mixture As Joe Kox explains, “It is difficult to mention everything. The pianist, Dustin O’Halloran who composed a song for the original soundtrack of Marie Antoinette, will be performing a concert at the ‘natur musée’. At the Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, the dance company La Sma lah will perform around a caravan. Jerry Frantz will present a new addition to his project République Libre de Clairefontaine at the Luxembourg Casino. To round it off, you can acquire citizenship at a passport office.” And, following tradition, go back there when it’s all over to round off the evening in the cellars of that same Casino. Top of the bill this year, a seductive musical mixture from Su-Mei Tse and Karin F. of Cosmophone, who will turn this closing session of a marathon evening into a crowning glory. Night at the Museums, 13th October, beginning at 6p.m.: “d’stater muséeën”, Luxembourg City Museum Group. Advance sales: Adults 10 €; 12-18 years 5 €. Advance wsales available from 1st October 2007 in the participating museums and from the Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II). Evening box office: Adults 12 €; 12-18 years 6 €. Entrance free for children under 12 years. www.nuit-des-musees.lu
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Mobilität
Grenzenlose Metropole Es sind ehrgeizige Ziele, die im Rahmen der überregionalen städtischen Netzwerke QuattroPole und LELA verfolgt werden. Damit sie nicht als virtuelle Luftschlösser an den Belangen der Bürger vorbeischweben, sind die politisch Verantwortlichen bemüht, sie mit konkreten Inhalten zu füllen.
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Erstes Treffen zu sechst für das Netzwerk LELA im September 2007
Photo: Andres Lejona
och dürfte nicht allen der immerhin
rund 9 Millionen Einwohner der Großregion Saar-Lor-Lux-Trier klar sein, was genau sich hinter den Bestrebungen der beiden grenzüberschreitenden Initiativen verbirgt. Einen Teil davon leben sie jedoch bereits in ihrem Alltag, in dem es selbstverständlich ist, in den benachbarten Städten einzukaufen, zu arbeiten oder kulturelle Veranstaltungen zu besuchen. Dieses positive Miteinander bewusst in den Köpfen der Bürger zu verankern, ist ein Anliegen von QuattroPole und LELA. „Wir erleben seit den letzten 15 Jahren, dass Städte weltweit immer mehr an Bedeutung gewinnen und ihre Rolle zunehmend selbstbewusst ausüben. Sie verkörpern den Gedanken einer modernen, partizipativen Demokratie. Das Konzept der Nationalstaaten ist dagegen etwas in den Hintergrund gerückt“, erklärt der DPAbgeordnete und Bürgermeister der Stadt Luxemburg, Paul Helminger. Aktiver Standortwettbewerb gilt heute deshalb nicht länger nur für Länder, sondern auch für Städte, die sich mit ihren jeweiligen wirtschaftlichen Vorzügen und Leistungen zu profilieren versuchen. Kleinere Städte haben in diesem Konkurrenzkampf meist die ‡ 23
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QuattroPole au concret
- die Arbeitsgruppe „Migration, Partizipation und Citoyenneté“ plant für 2008 u.a. eine europäische Fachtagung über Migration, Integration und Arbeitnehmermobilität - die AG „Informationstechnologien“ hat in Zusammenarbeit mit im grenznahen Bereich ansässigen Telekommunikationsfirmen das Hochgeschwindigkeitsdatennetz QuattroNet initiiert (www.quattronet.net) - die AG „e-Learning in der Sprachausbildung“ beschäftigt sich mit der Konzeption von Weiterbildungskursen in der Erwachsenenbildung vor allem im Sprachbereich (www.elearning.lu) - die AG „Tourismus“ lancierte u.a. eine gemeinsame Marketingkampagne unter dem Motto „Vielfalt ganz nah“ und organisiert Pressereisen sowie Info-Programme und „Au-Pair-Austausch“ für Mitarbeiter der vier verschiedenen Verkehrsämter - die AG „Kultur“ unterstützt u.a. das Kulturportal der Großregion (www.plurio.net) sowie grenzüberschreitende Kulturprojekte - die AG „Energietouren“ informiert u.a. über innovative Möglichkeiten der Planung, des Bauens und Umbauens unter energetischen und ökologischen Gesichtspunkten. Jede Quattropole-Stadt bietet jedes Jahr eine Energietour an, bei der besonders interessante Objekte und Projekte präsentiert werden - die AG „Öffentlichkeitsarbeit“ kümmert sich um Pressearbeit und den gemeinsamen Internetauftritt der vier Städte (��������������������� www.quattropole.org��)
- le groupe de travail Migration, participation et citoyenneté a prévu pour 2008 un colloque européen consacré à la migration, à l’intégration et à la mobilité de la force de travail - le groupe de travail Technologies de l’Information, en collaboration avec des opérateurs de télécommunication présents dans les régions frontalières, est à l’initiative du réseau de données à haut débit QuattroNet (www.quattronet.net) - le groupe de travail e-learning pour l’apprentissage des langues est actif dans le domaine de la conception de cours de formation continue pour adultes, notamment dans le domaine des langues (www.elearning.lu) - le groupe de travail Tourisme a lancé entre autres une campagne marketing commune placée sous le slogan «Tout près, tout autre», tout en organisant des voyages de presse ainsi que des programmes d’information et d’échanges «au pair» s’adressant au personnel des Offices de Tourisme des quatre villes - le groupe de travail Culture soutient entre autres le projet plurio, le portail culturel de la Grande Région (www.plurio.net), ainsi que différents projets culturels transfrontaliers - le groupe de travail Visites de constructions à économie d’énergie fournit entre autres des informations sur les nouvelles solutions innovantes en matière de conception, de construction et de transformation de bâtiments, en termes d’économie d’énergie et d’écologie. Chaque ville QuattroPole propose une fois par an un Energietour comprenant la présentation de bâtiments et de projets présentant un intérêt particulier - le groupe de travail Communication est en charge des relations avec la presse et du site Web commun des quatre villes (www.quattropole.org) Illustrations: Elisa Kern (xGraphix)
QuattroPole konkret
Trier Luxembourg
Saarbrücken Metz
‡ schlechteren Karten, es sei denn sie schließen sich zu einer virtuellen Metropole zusammen. Genauso wie es Trier, Luxemburg, Metz und Saarbrücken in dem vor fünf Jahren initiierten Projekt QuattroPole mit Erfolg getan haben. „Alle vier haben z.B. im Bereich Kultur, Wirtschaft oder Tourismus viel zu bieten. Einzeln verfügen sie allerdings nicht über die kritische Masse, um sich gegenüber den großen städtischen Zentren zu behaupten. Die Idee von QuattroPole besteht darin, unsere Potenziale zusammen zu führen und zu unterstreichen, wo wir uns ergänzen. Es soll eine Metropole entstehen, die das Vakuum zwischen Paris und dem Ruhrgebiet ausfüllen kann“, schildert Paul Helminger begeistert.
Vorreiterrolle Dabei geht es vor allem darum, den Menschen vor Ort das Gefühl zu vermitteln, dass es 24
sich lohnt, über den eigenen nationalen oder regionalen Tellerrand zu schauen. „Das Problem der Großregion ist, dass ihr Fokus immer stark auf den Institutionen liegt. Bei QuattroPole und LELA setzen wir uns dagegen als Bürgermeister zusammen und schauen, was wir konkret für die Bewohner unserer Gegend tun oder anregen können. Ein Beispiel dafür war bei QuattroPole unser erfolgreiches Bemühen, nicht den Anschluss an den TGV Est zu verlieren. Bei LELA geht es vorrangig darum, unsere regionale Mobilität gemeinsam in den Griff zu bekommen und so die Leistungsfähigkeit unserer Region zu stärken. Da ist vor allem im Ausland Lobbyarbeit gegenüber den nationalen und regionalen Autoritäten gefragt“, so der Politiker. In Luxemburg gehört ein systematisches Angehen von grenzüberschreitenden Themen dagegen schon eher zum politischen Alltag. Nicht zuletzt deshalb weil das Großherzogtum als wirtschaftlicher Motor der Region ein
Magnet für Tausende von Pendlern und Grenzgängern ist. So wundert es nicht, dass die Stadt Luxemburg innerhalb der Netzwerke eine Vorreiterrolle spielt, die einerseits von den Nachbarländern anerkannt wird, andererseits aber auch eine besondere Verantwortung bedeutet.
Teil eines Ganzen Zu den gemeinsam erörterten Schwerpunkten gehören Mobilität, Transport, Wohnen, Arbeit, Schule und Kultur. Man vergleicht Initiativen, Potenziale sowie Möglichkeiten der Zusammenarbeit, um das Leben für die Menschen über die Grenzen hinweg zu erleichtern. Ganz konkrete Formen nimmt diese Kooperation im Netzwerk LELA an, bei dem für Luxemburg-Stadt, Esch/Alzette, Longwy und Arlon sowie seit kurzem auch Metz und Thionville im Hinblick auf Arbeitsmarkt, ‡
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Metropole live Im Kulturbereich ist ein eigenes Kulturfestival für Kinder geplant mit dem Ziel Sprachbarrieren abzubauen und die Mobilität zu fördern. Vorgesehen ist auch die Inszenierung eines Theaterstücks mit Kindern aus den vier QuattroPole-Städten und dem Theater Trier. Ferner soll es regelmäßig einen QuattroPole-Tag in einer der vier Städte geben. Der Auftakt dazu soll 2008 in Luxemburg stattfinden.
Metropole live Dans le domaine culturel, il est prévu d’organiser un festival s’adressant spécialement aux enfants et ayant pour objectifs de réduire les barrières linguistiques et de promouvoir la mobilité. En plus, une pièce de théâtre sera montée avec le concours d’enfants des quatre villes QuattroPole et du Théâtre de Trèves. De même, il est prévu d’organiser régulièrement une journée QuattroPole dans l’une des quatre villes, en commençant par Luxembourg en 2008.
‡ urbanistische Erschließung und Mobilität, besonders in punkto Schienenverkehr, genaue Entwicklungsprognosen erstellt werden. „Luxemburg nimmt wegen seiner Vielsprachigkeit für Arbeitssuchende eine besondere Position ein. Gleichzeitig erleben wir, dass sich die Grenzgänger kaum in unsere Gesellschaft integrieren lassen. Aber wie sollen wir als Gemeinschaft funktionieren, wenn die Menschen, die hier arbeiten, kein Zugehörigkeitsgefühl zu unserem Land haben? Natürlich sollen die über 100 000 Grenzgänger nicht alle Luxemburger werden, aber wenn wir ihnen durch unsere grenzüberschreitenden Projekte vermitteln können, dass sie Teil eines Ganzen sind, dann erhalten sie vielleicht auch einen anderen Bezug zu der Welt, in der sie arbeiten“, wünscht sich Paul Helminger. Ein konkreter Anfang für das Überwinden sprachlicher Barrieren ist eine Online-Lernplattform, auf der Luxemburgischunterricht für Frankophone und Deutschsprachige angeboten wird. Künftig sollen auch Deutsch- und Französischsprachkurse dazu kommen. In verschiedenen Arbeitsgruppen werden neben der Konzeption von grenzüberschreitenden Weiterbildungsmöglichkeiten weitere interessante Maßnahmen und Projekte entwickelt, die das
Leben im QuattroPole-Raum in allen Facetten beleuchten (s. auch Kasten 1). „Wer Europa in seiner ganzen Vielfalt in ein paar Tagen entdecken möchte, der hat in Luxemburg und den angrenzenden Regionen reichlich Gelegenheit dazu“, sagt Paul Helminger nicht ohne Stolz. Besonders freut ihn dabei natürlich, „wenn Menschen erkennen, dass LuxemburgStadt dank seiner kulturellen Infrastrukturen mehr bietet als nur eine Möglichkeit zum Geld verdienen.“ Vibeke Walter
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Métropole sans frontières L es réseaux de villes transfrontaliers QuattroPole et LELA poursuivent des objectifs ambitieux. Pour éviter qu’ils ne passent à côté des besoins des citoyens tels des châteaux en Espagne virtuels, les responsables politiques s’efforcent de leur donner des contenus concrets. Il est probable que tous les habitants de la Grande Région Sarre-Lor-Lux-Trèves, qui sont tout de même près de 9 millions, ne connaissent pas encore clairement ce qui se cache derrière les efforts des deux initiatives transfrontalières. �ependant, ils en vivent déjà une partie au quotidien, car il est naturel de faire ses courses, de travailler ou de fréquenter des manifestations culturelles dans les villes voisines. Un des objectifs de QuattroPole et LELA est d’ancrer cette vie commune positive de façon consciente dans les têtes des citoyens.
Combler un vide De nos jours, la concurrence active des emplacements ne vaut plus que pour les pays,
mais également pour les villes qui essaient de s’imposer avec leurs avantages économiques et leurs prestations respectifs. La plupart du temps, les plus petites villes sont désavantagées dans cette compétition, sauf si elles se regroupent en une métropole virtuelle. �’est justement ce que Trèves, Luxembourg, Metz et Sarrebruck ont fait avec succès grâce au projet QuattroPole initié il y a cinq ans. «Les quatre villes ont beaucoup de choses à offrir, par exemple, dans les domaines de la culture, de l’économie ou du tourisme. Cependant, toutes seules, elles ne disposent pas de la masse critique qui leur permet de s’imposer face aux grands centres urbains. L’idée de QuattroPole consiste à réunir nos potentiels et à souligner nos points complémentaires. Nous voulions créer une métropole qui puisse combler le vide entre Paris et la Ruhr», explique Paul Helminger, député DP et bourgmestre de la ville de Luxembourg, avec enthousiasme. Il s’agit avant tout de donner aux gens sur place le sentiment qu’il vaut la peine d‘oser un regard de l’autre côté de la frontière nationale ou régionale. «Le problème de la
Grande Région est qu’elle met toujours fortement l’accent sur les institutions. En revanche, chez QuattroPole et LELA, les maires se réunissent et débattent de ce qu’ils peuvent faire concrètement ou proposer pour les habitants de notre région. Un exemple est l’effort couronné de succès de QuattroPole pour ne pas perdre la connexion au TGV Est. L’objectif principal de LELA est de gérer ensemble notre mobilité régionale et de renforcer ainsi la performance de notre région. Surtout à l’étranger, il faut effectuer un travail de lobbying vis-à-vis des autorités nationales et régionales», estime l’homme politique.
Partie d’un tout Au Luxembourg, une approche systématique des thèmes transfrontaliers fait déjà partie du quotidien politique. Et ce, notamment parce qu‘en tant que moteur économique de la région, le Grand-Duché attire des milliers de migrants et de frontaliers. Il n’est donc pas surprenant que la ville de Luxembourg joue le rôle de pion-
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LELA: Zukunft in Zahlen
LELA: l’avenir en chiffres
In einer im September vorgestellten Analyse wurden aktuelle statistische Angaben z.B. über die Anzahl der Grenzgänger (momentan 130 000) präsentiert. 45% kommen aus der Gegend Longwy-Villerupt, Thionville-Cattenom, Metz-métropole und Arlon. Allein 28 500 Arbeitsplätze befinden sich in Luxemburg auf Belval, der Cloche d‘Or und dem Kirchberg. 2020 wird mit 210 000 Grenzgängern gerechnet; die genannten Viertel in Luxemburg werden dann 85 000 Arbeitsplätze aufweisen. In punkto qualifizierter Beschäftigungsmöglichkeiten wird es die Region LELA/Metz-Thionville dann künftig mit französischen Großstädten aufnehmen können (www.lela.lu)
Une analyse présentée en septembre réunit des données statistiques actuelles dont par exemple le nombre de frontaliers (actuellement 130 000). 45% viennent de la région Longwy-Villerupt, Thionville-Cattenom, Metz-métropole et Arlon. Au Luxembourg, rien que Belval, la Cloche d’Or et Kirchberg accueillent 28 500 emplois. D’ici 2020, on s’attend à ce que le nombre de frontaliers atteigne 210 000; les quartiers du Luxembourg qui viennent d’être cités accueilleront alors 85 000 emplois. Du point de vue de l’offre d’emplois qualifiés, la région LELA/Metz-Thionville sera alors capable de concurrencer les grandes villes françaises (www.lela.lu).
Wallonie
Luxembourg
Arlon Longwy
Luxembourg
RhénaniePalatinat
Esch sur Alzette Sarre
Lorraine
Ursprünglich entstand das Netzwerk LELA zwischen den Städten Luxemburg, Esch, Longwy und Arlon. Es wird gerade ausgebaut. A l’origine, le réseau LELA était construit autour des villes de Luxembourg, Esch, Longwy et Arlon. Il est en cours d’élargissement.
nier au sein de ces réseaux reconnus par les pays voisins, avec en outre une responsabilité particulière.� Parmi les principaux points discutés ensemble se trouvent la mobilité, le transport, le logement, le travail, l’école et la culture.� ������ Cette coopération prend des formes très concrètes dans le réseau LELA, qui établit des pronostics de développement concrets pour LuxembourgVille, Esch/Alzette, Longwy et Arlon et, depuis peu, également pour Metz et Thionville, en tenant compte du marché du travail, de l’aménagement urbain et de la mobilité, en mettant l’accent sur le trafic ferroviaire. «Grâce à son multilinguisme, le Luxembourg occupe une position particulière pour les personnes qui sont à la recherche d’un travail. En même temps, nous constatons que les frontaliers s’intègrent peu dans notre société. Mais, comment pouvons-nous fonctionner comme société, quand les gens qui travaillent ici n’ont pas le sentiment d’appartenir à notre pays ? Bien évidemment, les plus de 100.000 frontaliers ne doivent pas tous devenir Luxembourgeois, mais grâce à nos projets transfrontaliers, nous pou-
vons leur faire prendre conscience qu’ils font partie d’un tout. Ils auront peut-être ainsi une relation différente avec le monde dans lequel ils travaillent». Pour dépasser les barrières linguistiques, l’une des réalisations concrètes n’est rien d’autre qu’une plate-forme éducative en ligne qui propose des cours de luxembourgeois.� Dans plusieurs groupes de travail, outre la conception de possibilités de formation continue transfrontalières, d’autres mesures et projets intéressants sont conçus. Ils illuminent la vie dans la région QuattroPole de toutes ses facettes. «Celui qui veut découvrir l’Europe dans toute sa diversité en l’espace de quelques jours dispose d’amples possibilités au Luxembourg et dans les régions limitrophes», dit Paul Hel minger, non sans fierté.������������������������� ������������������������ Il est particulièrement heureux «quand les gens reconnaissent que grâce à ses infrastructures culturelles, la ville de Luxembourg a plus à offrir qu’une simple possibilité de gagner de l’argent». Plus d‘informations sur www.quattropole.org et www.lela.lu 29
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City News
Regards sur la ville Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement. Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news are related through these pages, real windows that open up to the capital in motion.
Les trésors cachés de Luxembourg Un étonnant pont suspendu, une suite royale en l’honneur d’un maharaja, une somptueuse cave à vin enfouie dans les entrailles caverneuses de l’ancienne ville forteresse, une fontaine souterraine faisant référence à Tristan et Iseult… Tous ces lieux extraordinaires ne sont pas sortis de l’imagination de quelque romancier inspiré par Jules Verne, mais le fruit d’un travail que le photographe Marc Wilwert et ses collègues journalistes Luc Marteling, Claude Feyereisen et Marc Thill ont mené dans le «ventre secret» du Luxembourg, et répertorié dans un récent ouvrage: Top Secret – Auch das ist Luxembourg! Seize chapitres très informatifs, richement illustrés, offrent ainsi un voyage inédit en Terra Incognita Luxemburgensia, dans des lieux étonnants souvent méconnus du grand public. Passionnés par leurs découvertes, les auteurs redéfinissent le mot «stupéfiant» au travers d’un ouvrage explorant la face cachée du Luxembourg, un pays fascinant à bien des égards. Luxembourg’s hidden treasures An amazing suspension bridge, a royal suite in honour of a Maharaja, a sumptuous wine cellar hidden away in the cavernous depths of the ancient fortress city, an underground fountain with references to Tristan and Isolde… These extraordinary places have not sprung from the imagination of some novelist inspired by Jules Verne but are the results of the work of photographer Marc Wilwert and his fellow journalists Luc Marteling, Claude Feyereisen and Marc Thill. They have delved into the “secret entrails” of Luxembourg and itemised these “hidden treasures” in a new work: Top Secret – Auch das ist Luxembourg! Sixteen highly informative, richly illustrated chapters offering an unprecedented trip through Terra Incognita Luxemburgensia, into amazing places often little known to the public. Passionate about their discoveries, the authors redefine the word “amazing” throughout a publication which reveals the hidden face of Luxembourg, a fascinating country from any angle. Top Secret – Auch das ist Luxemburg! Photos: Marc Wilwert. Textes: Claude Feyereisen, Luc Marteling, Marc Thill. 112 pages, plus de 100 photos. Prix: 19 euros. 30 07_City News.indd 30
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City News
Photo: © Handicap International
C’est extra! Dans la même veine que les très exclusifs Colette à Paris ou Patta à Amsterdam, Luxembourg accueille depuis début septembre un lieu alliant la créativité et le design pointu dédiés à un mode de vie actif et urbain. Extrabold, «clear and distinct to the eye» (en anglais dans le texte) reflète le concept du magasin ouvert par trois jeunes graphistes – streetartists, proposant un choix éclectique et méticuleux d’articles dans des domaines touchant à l’art, les livres et les modes urbaines. Les passionnés pourront y dénicher une large sélection de beaux ouvrages s’adressant aux professionnels et étudiants des disciplines créatives (graphistes, publicitaires, illustrateurs, artistes urbains, photographes…), des bandes dessinées, un espace habillement streetwear avec des séries et des pièces exclusives d’artistes et de marques de renommée internationale (Sixpack, Stüssi, Flying Fortress…). Un espace galerie complète l’univers de la boutique, avec toujours pour fil conducteur le streetart. Ce dernier étant éphémère par essence, les artistes y étant accueillis se chargeront par ailleurs de (re)peindre l’un des murs de l’endroit à chaque exposition. Ce concept store interactif inédit à Luxembourg se voit enfin un «outil», un lieu où graphistes et amateurs éclairés de streetart pourront s’inspirer, se rencontrer et découvrir les dernières nouveautés et tendances ayant trait à leurs domaines. Really different! In the same vein as the highly exclusive Colette in Paris or Patta in Amsterdam, Luxembourg has, since early September, been home to a business which combines creativity and up-to-the-minute design dedicated to fashion for active city life. Extrabold – clear and distinct to the eye – reflects the spirit of the shop opened by three young “street artists” offering an eclectic, carefully selected choice of articles in the areas of art, books and city fashion. Enthusiasts will be able to discover a wide selection of attractive works of interest to both professionals and students in the fields of creative art (graphic art, advertising, illustration, urban art, photography …) and comic books. There is an area of casual dress with a range of off the peg clothing or exclusive garments by artists and famous international brands such as Sixpack, Stüssi or Flying Fortress. A gallery area completes the boutique with the theme streetart omnipresent. This latter being transitory by nature as the guest artists take on the (re)painting of one of the walls of the premises every time there is a new exhibition. This interactive concept store is unique in Luxembourg and can be viewed as a “tool”, a place where graphic artists and streetart inspired amateurs can glean ideas, meet and discover the latest trends and fashions relevant to their artistic domains. Extrabold, 24 avenue de la Liberté, Luxembourg. www.extrabold.eu
Alors qu’un processus international est en cours afin d’interdire les bombes à sous-munitions (BASM), les citoyens luxembourgeois sont invités début octobre à participer à la traditionnelle Pyramide de chaussures initiée par Handicap International, qui célèbre aussi cette année ses 25 ans de création et ses 10 ans de présence à Luxembourg. Si le but de la manifestation est d’intensifier la mobilisation de l’opinion publique pour l’interdiction des bombes à sous-munitions, notamment par la signature de pétitions, il s’agit également de le sensibiliser aux véritables enjeux que ces armes représentent. En déposant leurs chaussures, symbolisant la dévastation, les membres arrachés et les milliers de vies fauchées, les citoyens manifestent également leur solidarité ainsi que leur engagement dans la lutte contre les BASM et l’application du Traité contre les mines antipersonnel. En plus de sa dimension militante, elle est un véritable moment festif et convivial, proposant des expositions, des concerts, des stands artisanaux et de nombreuses animations pour les enfants. Shoes against landmines While an international process is underway to prohibit the use of cluster bombs, Luxembourg citizens are invited, at the beginning of October, to help build the traditional “Shoe Pyramid”, originally begun by Handicap International. This organisation is celebrating 25 years since its foundation and the 10th anniversary of its Luxembourg branch. If the aim of the demonstration is to strengthen and mobilise public opinion towards the prohibition of cluster bombs, in particular by signing petitions, it is just as much a move to raise awareness of the true dangers that these weapons represent. By donating their shoes, symbolising the devastation, the torn limbs, and the thousands of lives destroyed, people are also demonstrating their solidarity and commitment to the fight against these mines and support for the enforcement of the Treaty against anti-personnel mines. As well as the militant aspect, the demonstration has a festive and convivial side with exhibitions, concerts, stands offering craft products and numerous activities for children. Samedi 6 octobre, 10-18h, Place d’Armes, Luxembourg. www.handicap-international.lu
Photo: Etienne Delorme
Des chaussures contre les mines
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City News
Sunset Bonnevoie Faisant partie intégrante de Trans(ient) City, le projet Sunset cinema intègre le volet Community Life, conçu notamment pour revitaliser les espaces urbains. Ainsi, la Cour du Couvent de Bonnevoie va connaître une nouvelle vie jusqu’à la fin de cette année culturelle, au travers de Sunset cinema, initié par Apolonija Sustersic et Bik van der Pol. La programmation de Sunset cinema débute au coucher du soleil. En dehors des projections, la structure elle-même crée, par sa présence, un espace urbain plein de promesses et d’attentes. Les films sont choisis en collaboration avec Filmreakter, le cinéclub de Luxembourg. D’autre part, Sunset cinema invite le cinéclub à présenter les travaux de ses membres, qu’ils soient récents ou anciens et offre un espace public de projection fait pour et par les habitants, un espace pour développer des ateliers aussi bien que des programmations libres. Le projet se veut aussi un générateur et une plateforme de création, de contribution, de restitution et de diffusion. Liesbeth Birk et Jos van der Pol, vivent et travaillent à Rotterdam et réalisent une oeuvre en prise avec l’élargissement des notions d’interaction et de collaboration. Leur travail questionne d’une part la réactivation de la mémoire dans le présent et d’autre part la connaissance et l’histoire, créant ainsi le potentiel nécessaire à un dialogue et à une discussion sans cesse renouvelés et une meilleure compréhension des situations qui nous entourent. Sunset Bonnevoie As an integral part of Trans(ient) City, the project Sunset cinema incorporates the element Community Life, developed particularly to revitalise inner city areas. Thus, until the end of this year, Apolonija Sustersic and Bik van der Pol’s project Sunset cinema – whose programme begins at sunset - will breathe fresh life into the courtyard of the Couvent de Bonnevoie. Beyond the film showings, the very structure creates an urban space full of promises and expectations, simply by its existence. The films have been chosen in consultation with Luxembourg’s cinema club, Filmreaktor. For its part, Sunset cinema has invited the cinema club to give showings of its members’ recent or past works. It provides a public platform for the projection of works for and by the local population, and an area to develop workshops as well as less formally structured activities. The project envisages being a generator of, and platform for, creation, contribution, restoration and diffusion. The work of Liesbeth Birk and Jos van der Pol, who live and work in Rotterdam, is concerned with extending ideas of interaction and collaboration. On one hand, their work questions the reactivation of memory in the present and, on the other, knowledge and history. Thus creating the potential for dialogue and discussion which are constantly renewed, and enabling better understanding of the situations around us. Sunset Cinema, du 28 septembre au 2 décembre. Cour du Couvent, Luxembourg-Bonnevoie.
Pour la cinquième fois consécutive, l’association Europa Donna organise sa traditionnelle course contre le cancer du sein. Soutenue, entre autres, par la Ville de Luxembourg, le Ministère de la Santé, le Ministère de l’Egalité des Chances et le Département ministériel des Sports, l’initiative permet avant tout aux participants d’être solidaires des femmes atteintes d’un cancer du sein et de leur famille, afin de briser l’isolement qui touche souvent les malades. Outre des parcours de jogging et de Nordic Walking balisés et sécurisés à travers le parc de la Ville (près du Glacis), des stands d’information et de sensibilisation d’association et de magasins spécialisés, de petites restaurations, une crèche et une table ronde ayant pour thème Le parcours des femmes: comment le faciliter? figurent également au programme de la journée. Run for life For the fifth year in succession, the association Europa Donna is organising its traditional race in support of breast cancer research. Supported by, amongst others, the Ville de Luxembourg, the Ministry of Health, the Ministry for Equal Opportunities and the Ministerial department for Sport, the scheme allows participants to show support for women suffering from breast cancer, and their families, in order to break down the isolation which often affects them. In addition to the Nordic Walking and jogging tracks marked out and fenced off in the city park (near the Glacis), information and awareness stands for associations and specialist shops, snack bars, a crèche and a round table with the theme The path women travel: how can it be made easier? (Le parcours des femmes: comment le faciliter?) all make up the day’s programme. Course contre le cancer du sein, samedi 6 octobre. Inscription et remise des dossards à partir de 8h30, Parking du Glacis. www.europadonna.lu
Photo: ©Apolonija Sustersic & Bik van der Pol
Courir pour la vie
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City News
Photo: Patrick Muller
Rencontres improvisées
Collections automnales La Foire d’Automne est, sans nul doute, devenue une référence en matière de savoir-faire artisanal et de compétences techniques. Sur 33 000 m2, quelque 480 exposants en provenance de 10 pays présentent les dernières tendances du secteur du bâtiment, de l’aménagement et de la décoration d’intérieur. Fidèles participantes, les Chambres des Métiers de Luxembourg, de Trèves et de la Sarre seront présentes, ainsi que les artisans de la région de Trèves (pour la 22e fois) et les membres de la Fédération Luxembourgeoise de l’Ameublement (FEDAM). Nouveautés cette année dans le cadre de l’année culturelle: deux expositions, Europom 2007 organisée avec la Fondation Hëllef fir d’Natur sur le thème de la pomme et Parallel Nippon, L’architecture au Japon de 1996 à 2006, montée en collaboration avec l’Ambassade du Japon et le projet Mind & Matter, salon à part entière, réunissant sur 2300 m2, la richesse créative et la diversité des métiers d’art et de la création issus de tous les pays européens. Le Salon des Solutions pour tous s’inscrit également dans le cadre de la foire, le but de l’asbl Handicap International est de sensibiliser le public à la problématique du handicap. Autumn Collections Without a shade of doubt, the Autumn Fair has become a reference standard for skilled craftsmanship and technical expertise. 480 exhibitors from 10 countries fill the 33 000 m2 to present the latest developments in the building sector, renovation and interior design. Long-term participants, the Chambres de Métiers of Luxembourg, Trier and the Saar will be there, alongside craftsmen from the Trier region (for the 22nd time) and members of the Fédération Luxembourgeoise de l’Ameublement (FEDAM). The Year of Culture has inspired two new exhibitions: Europom 2007, organised with the Fondation Hëllef fir d’Natur on the theme of the apple, and Parallel Nippon, Japanese Architecture from 1996 to 2006, set up with the collaboration of the Japanese Embassy. A completely separate exhibition area covering 2300 m2 houses Mind and Matter, displaying the rich creativity and diversity of artistic craftsmanship and creation from all the countries of Europe. The Salon des Solutions pour tous also has a place at the Fair. The aim of the non-profit making organization, Handicap International, is to make the public aware of the problems associated with a handicap. Du 13 au 21 octobre. Rens: www.luxexpo.lu
C’est au cours d’une soirée de l’automne 1977 et afin d’expérimenter d’autres formes théâtrales, que Robert Gravel se mit à imaginer un jeu théâtral, calqué sur les règles du populaire hockey sur glace, qui verrait s’affronter deux équipes d’improvisateurs. En face de lui, il y avait Jean Pierre Ronfard, Benoît Gravel et Yvon Leduc. C’est ainsi que le 21 octobre 1977, après avoir réussi à convaincre douze comédiens de se lancer dans l’aventure, Gravel organisa le premier match d’improvisation théâtrale. Ce concept s’est développé avec beaucoup de succès au Québec d’abord, puis dans le monde francophone essentiellement. Dans le cadre de l’année culturelle, la Ligue d’Improvisation Luxembourgeoise a invité des pays de référence, parmi les meilleures équipes du monde, pour quatre jours d’un tournoi international. Des comédiens professionnels venant du Québec, de France et de Belgique vont ainsi s’affronter à Luxembourg, Arlon (B) et Florange (F), au travers de ce «sport culturel» de haute voltige devant un public qui pourra voter pour les meilleures équipes, le tout devant des arbitres impitoyables promettant des soirées anniversaires exceptionnelles. Improvised encounters One autumn evening in 1977, while experimenting with other forms of theatre, Robert Gravel began to imagine a theatrical game based closely on the rules of the popular sport of ice hockey, which would see two teams of improvisational actors confronting each other. Opposite him were Jean Pierre Ronfard, Benoît Gravel et Yvon Leduc. Thus, on the 21st of Octobre, 1977, after convincing twelve actors to take part in the adventure, Gravel organised the first contest of theatrical improvisation. This idea developed with considerable success, firstly in Québec, then mostly throughout the Frenchspeaking world. Within the Year of Culture, the “Ligue d’Improvisation Luxembourgeoise” has invited the foremost participating countries, whose teams are amongst the best in the world, to a four-day international contest. Professional actors from Québec, France and Belgium will confront each other in Luxembourg, Arlon (B) and Florange (F) in this high flying “cultural sport” in front of an audience which will vote for the best teams. All this, before merciless judges, promises some exceptional festival evenings. Le 25 octobre, 20h30: Match de gala (Luxembourg – Québec), dimanche 28 octobre à 20h30: Match Québec- France. Abbaye de Neumünster, Luxembourg. Programme complet et résa: www.theatreinfo.lu
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City News
Nouveautés en bref… Avant la ruée vers les magasins pendant les fêtes de fin d’année, les amateurs qui souhaitent prendre un peu d’avance sur le calendrier pourront assouvir leurs envies shopping durant toute la journée du dimanche 28 octobre prochain. News in brief… Before the end of year rush to the shops, enthusiasts who want to get ahead of the calendar can indulge in shopping during the whole of Sunday 28th October. Déco revue et corrigée pour le Restaurant Wengé. L’ambiance y est toujours chaude, le wengé toujours à l’honneur, mais les hôtes peuvent désormais profiter lors de leurs agapes, d’une nouvelle disposition plus aérée des tables, de la nouvelle vaisselle blanche, des fauteuils ronds et des banquettes couleur ficelle. Service toujours impeccable. The Restaurant Wengé has a new decor and layout. The ambiance is as warm as ever, the Wengé always holds the place of honour, but guests can now enjoy their reunions in a new spacious table-setting with new white porcelain, round armchairs and straw-coloured benches. The impeccable service remains unchanged. Reprise des cours de karaté pour adultes et enfants (dès 4 ans), Zenergym (yoga), self defense, body move (tae bo), chez Zenergy kids (83, Parc d’Activités, Capellen). Karate courses for adults and children (4 years and over) have begun again. Also available are, Zenergym (yoga), self defence, body move (tae bo) and dance for children from 4 to 8 years at Zenergy kids (83, Parc d’Activités, Capellen). Rens. et inscriptions: 691 29 66 18, zenergykids@ gmail.com ou www.zenergykids.com
Le restaurant Wengé a changé de visage
De l’histoire d’un média Quelles sont les raisons qui ont poussé des industriels français à créer une station radiophonique au Luxembourg? Qu’est-ce qui explique le succès de celle-ci? Comment la radio au puissant émetteur a-t-elle été accueillie par le monde politique européen? En s’appuyant sur de nombreuses archives, notamment diplomatiques et administratives, le Luxembourgeois David Dominguez-Muller retrace dans le récent ouvrage Radio Luxembourg Histoire d’un média privé d’envergure européenne, le développement de RTL Group, compagnie audiovisuelle luxembourgeoise de ses débuts à la fin des années 70 marquées par un estompage des velléités d’ingérence politique. RTL Group est actuellement le numéro 1 de l’audiovisuel en Europe. Cette entreprise dont les origines remontent à la fin des années 20 du siècle dernier trouve en effet ses racines au Grand-Duché de Luxembourg. En 1933 Radio-Luxembourg prend son envol et cette station «périphérique» au centre de l’Europe connaîtra un rayonnement progressif. L’auteur David Dominguez Muller a fait ses études en Histoire à l’Université de la Sorbonne-Paris IV. Media history What stimulated French industrialists to set up a radio station in Luxembourg? How can its success be explained? How was the radio, as a powerful broadcasting tool, received by the political world of Europe? In the recently published work Radio Luxembourg Histoire d’un média privé d’envergure européenne, Luxembourg’s David Dominguez-Muller traces the development of the RTL group through archive material, especially diplomatic and administrative records. He follows the Luxembourg audiovisual company from its beginnings in the late 70s, marked by an obscuring of the tendencies to political interference, to its current position as the leading audiovisual company in Europe. The roots of this enterprise, whose origins go back to the late 1920s, in fact lie in the Grand-Duchy of Luxembourg. In 1933, Radio-Luxembourg took off and this “marginal” station at the heart of Europe was to know a progressive rise. The author, David Domingues-Muller, studied history at the University of the Sorbonne-Paris IV. Radio Luxembourg Histoire d’un média d’envergure européenne, éditions L’Harmattan, Paris. www.editions-harmattan.fr
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International Community 162 nationalities live in Luxembourg, including 600 Austrians 162 nationalités cohabitent à Luxembourg, dont 600 Autrichiens
Grüß Gott! With ties both culturally and historically to the Grand Duchy, the Austrian presence in Luxembourg has made a visible influence in music, design, the arts and diplomacy.
I
Christine Stix-Hackl, Austrian Ambassador Christine Stix-Hackl, Ambassadrice d’Autriche
Photos: Andres Lejona
t may be relatively small and landlocked,
but Austria has a geographical footprint that borders eight other countries and gathers influences from them all. It lays claim to musical icons from Mozart to Beethoven and Schubert to Strauss (just to name a few) and has popular associations as diverse as the Viennese Waltz to alpine skiing. Historically, it cradled a dynasty that reigned for more than 600 years (“Österreich” is German for “Eastern Empire”) and at one time included over 51 million people speaking 16 different languages. The result today is a cultural mix that has absorbed elements from its eastern borders of Slovakia and Hungary, across its southern borders with Slovenia and the Tyrolean Alps, west across to Switzerland, Lichtenstein and north to Germany and the Czech Republic. The influences of all can be seen in Austria’s art, its architecture and even in the Turkish-inspired coffee served in Vienna’s trademark cafés. (Legend has it that sacks of coffee beans were left from the retreating Ottoman forces and a military officer later used the stockpile to open the first coffee house.) Here in Luxembourg, the local Austrian community nurtures the traditions of its cultural heritage as well as showcasing its diversity ‡ 39
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Espace artistique
Art Space Marita Ruiter, owner and founder of Galerie Clairefontaine, has exhibited art of diverse styles and compositions since the gallery’s debut in 1988. She has also initiated projects unique to the local art community: “Photomeetings Luxembourg” offer intense hands-on workshops, lectures and exhibits (photographic art is often featured in her second gallery, Espace 2). Another of her creative collaborations is with artist Roland Schaul’s “The Portrait Society” project, where patrons can choose to “own” one of the 504 artist portraits now exhibited at the Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster. “It is an interactive and intelligent way of recognising those artists who may have been forgotten.” This month, Espace 1 will feature art from the worldfamous “Gugging” House of Artists, who are in fact residents of the Lower Austrian Psychiatric Hospital. “This exhibition of Art Brut is honest, unpretentious and a premiere event for Luxembourg.” D.F.A.
Marita Ruiter, propriétaire et fondatrice de la Galerie Clairefontaine, a exposé des œuvres d’art et des compositions de styles divers depuis les débuts de la galerie, en 1988. Elle a également donné le coup d’envoi à des projets uniques en leur genre et propres à la communauté artistique locale: «Photomeetings Luxembourg» propose d’intenses ateliers pratiques, des conférences et des expositions (l’art photographique est souvent représenté dans sa deuxième galerie Espace 2). Autre collaboration créative, celle avec l’artiste Roland Schaul, pour le projet «The Portrait Society» où des mécènes peuvent choisir de «posséder» l’un des 504 portraits d’artistes actuellement exposés au Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neümunster. «Il s’agit de reconnaître d’une façon intelligente et créative des artistes qui peuvent être tombés dans l’oubli ». Ce mois-ci, Espace 1 présentera des œuvres de la Maison des Artistes de «Gugging» célèbres dans le monde entier, des artistes qui sont en fait des pensionnaires de l’hôpital psychiatrique de Gugging en Basse-Autriche. «Cette exposition d’Art Brut est honnête, sans prétention et constitue une première pour Luxembourg».
Dr Marita Ruiter, director of Galerie Clairefontaine Dr. Marita Ruiter, directrice de la Galerie Clairefontaine
‡ “There are advantages to living in a small country!” says Austria’s new Ambassador to Luxembourg, Christine Stix-Hackl. She is proud of not only the musical and artistic legacy of her native Vienna, but also the role it has played on the international diplomatic stage. “Austria’s geography has made it easier to act as a platform for dialogue, for diplomacy.” Situated close to the emerging eastern European nations and the western Balkans, its capital city, Vienna, has become an important leader in ensuring stability and security in the area. “Our neutrality aids in fostering this dialogue with our border countries.” This also translates to the global stage. After New York and Geneva, Vienna is the third headquarters of the Secretariat of the United Nations. It is often chosen to host superpower summit meetings and it is headquarters to many influential organisations, such as OPEC (Organisation of the Petroleum Exporting Countries) and the International Atomic Energy Agency. Like Luxembourg, Austria is ethnically rich. “It’s interesting to look in the phone book and see that German-sounding names are no longer
dominant. You see everything – Czech, Slovenian, Croatian – a total mix.” In fact, there are six officially-recognised ethnic groups in Austria and some claim “official language” status in a few regions: Croatian and Hungarian, for example, are spoken in Burgenland as is Slovene in Carinthia. This blending of different influences is obvious in the cuisine as well as language. Goulash is guylas in Hungary and Wiener schnitzel translates to ízek in Czech. Confections have been borrowed from Bavaria and Bohemia, and have their own provincial spin. Skiers in the Vorarlberg are likely to see a creamy mound of Germknödel served up on the slopes. Tourists can sample a soufflé of Nockerln in Salzburg and the famous Sacher torte in Vienna. From Apfelstrudel to Tyrolian dumplings – the culinary diversity found within this one small country is astounding. “The real point is that when all these cultures overlap, there is also something unifying.” Ambassador Stix-Hackl makes clear that one of the ways Austria is celebrating this cultural diversity is through the arts, with a goal to be
“proactive as well as innovative.” Bringing the historical as well as the modern into focus Beethoven but also Falco, the Vienna Waltz as well as Alpine New Wave. Austria also has one of the most dynamic youth musical education programmes, hosting international festivals and competitions dedicated to inspire and encourage young people in the musical arts. In Luxembourg this idea is being carried out at the Philharmonie, under the dedicated direction of Austrian Matthias Naske. On offer is a diverse youth programme of local concerts and workshops. The Philharmonie also participates in the “Rising Stars” partnership, where amateur musicians are selected to perform in prestigious venues like New York’s Carnegie Hall and London’s Barbican Centre. For her part, Ambassador Stix-Hackl is happy to foster the cultural cooperation between Austria and Luxembourg. “I know this country well,” she says, referring to her six years of service here as Advocate-General at the Court of Justice. “It is a pleasure to live in such a multinational city!” Deborah Fulton Anderson
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A Little Night Music
Petite musique de nuit
With a third season of concerts about to begin and a new music festival about to be launched, Matthias Naske is enthusiastic about the future of the Philharmonie. Ticket sales, up almost 20%, clearly indicate that the Director-General’s artistic agenda is popular: a diversity of programmes (from world music to jazz to classical), a high calibre of performances and a growing musical outreach to entice the next generation, from toddlers to teens. “More than half of our projects involve programmes dedicated to young people’s workshops and concerts.” It is a concept Naske is deeply committed to, after spending seven years directing the influential Jeunesses Musicales Austria in Vienna, which UNESCO considers “the most important youth culture organisation in the world.” Naske came to Luxembourg as part of the earliest planning stages of the Philharmonie, to its initial launch as a concert house. He has seen it gain international recognition (receiving plaudits from Italian maestro Ricardo Muti as well as from London’s Barbican) and equally important, from the local community. “A concert house touches everyone... and the audience contributes to the success of a concert much more than they realise. It’s all about communication!” D.F.A.
Alors qu’une troisième saison musicale est sur le point de commencer et qu’un nouveau festival de musique va être lancé, Matthias Naske ne cache pas son enthousiasme quant à l’avenir de la Philharmonie. L’augmentation de 20 % des ventes de billets donne une idée de la popularité de l’agenda artistique concocté par son directeur général: une grande variété de programmes (de la world music au jazz en passant par la musique classique), des performances de haut niveau et un univers musical encore plus étendu afin d’attirer la nouvelle génération, des tout petits aux adolescents. «Plus de la moitié de nos projets proposent des programmes dédiés au jeune public». Matthias Naske s’implique profondément dans ce concept, après avoir passé sept années à la direction des très célèbres Jeunesses Musicales Austria à Vienne. Il est arrivé au Luxembourg à l’occa sion des premières étapes de la création de la Philharmonie, lors de son lancement en tant que salle de concert. Il a été le témoin de la reconnaissance croissante de cette organisation au niveau international et, tout aussi important, du public local. «Une salle de concert touche tout le monde.... et le public contribue plus au succès d’un concert qu’il ne le croit. Tout est affaire de communication!»
Matthias Naske, Director General, Luxembourg Philharmonie Matthias Naske, Directeur général, Philharmonie du Luxembourg
Grüß Gott! E
n raison de liens à la fois culturels et historiques avec le Grand-Duché, la présence autrichienne au Luxembourg a exercé une influence visible dans le domaine de la musique, du design, des arts et de la diplomatie. Bien qu’étant un pays relativement petit et enclavé, l’Autriche étend son empreinte géographique sur huit pays et rassemble leurs influences. Elle peut s’enorgueillir d’avoir donné naissance à des icônes du monde musical comme Mozart ou Beethoven, en passant par Schubert ou Strauss (pour n’en citer que quelques-uns) et d’être associée à des activités aussi diverses que la valse viennoise ou le ski alpin. Sur le plan historique, le pays fut le berceau d’une dynastie qui régna pendant plus de 600 ans et qui comptait à une époque plus de 51 millions d’habitants parlant 16 langues différentes.
Le résultat est un mélange culturel ayant absorbé les éléments venus des huit frontières du pays et qui a influencé l’art, l’architecture et la gastronomie – jusqu’au café d’inspiration turque servi dans les cafés si typiques de Vienne. (La légende veut que des sacs de grains de café furent abandonnés lors de la retraite des forces ottomanes en 1683 et qu’ils furent utilisés lors de l’ouverture du premier café viennois). Au Luxembourg, la communauté autrichienne locale est déterminée à continuer à faire vivre les traditions de son patrimoine culturel, mais aussi à mettre en avant sa diversité. «Il y a certains avantages à vivre dans un petit pays!», explique Christine Stix-Hackl, la nouvelle ambassadrice d’Autriche au Luxembourg. Elle est fière non seulement de l’héritage musical et artistique de Vienne, sa ville natale, mais aussi du rôle que cette dernière a joué sur la scène diplomatique internationale.
«La configuration géographique de l’Autriche lui a permis de devenir plus facilement une plateforme de dialogue, de diplomatie». Comme le Luxembourg, l’Autriche est riche d’une grande diversité, avec six groupes ethniques et langues officiellement reconnus comme le croate, le hongrois et le slovène. «Lorsque toutes ces cultures se mêlent, cette rencontre a également un effet d’unification». L’Autriche célèbre notamment cette diversité culturelle au travers des arts, en mettant fortement l’accent sur l’éducation musicale et les festivals internationaux afin d’encourager les jeunes artistes. L’ambassadrice Christine Stix-Hackl est heureuse de revenir au Luxembourg (elle a travaillé durant six ans comme avocat général à la Cour de Justice) pour mettre en place une «coopération culturelle, des échanges académiques comme des accords économiques ou industriels entre nos deux pays». 41
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Excellence in Design
L’excellence dans le Design
Framed examples from 20 years of design projects fill the walls inside the stylish Rose de Claire Studio in Limpertsberg. The gallery of creative work includes striking graphics, posters, expositions and promotions of every genre. Shelves are filled with illustrated lexicons on architecture and displays of glossy art books -all part of the portfolio of the award-winning design team headed by Albert Seyser. “We have a responsibility to meet aesthetic standards of excellence... and finding solutions is a daily challenge!” This dedication extends to every project, from the ubiquitous “Luxembourg Lion” logo selected for all the local ministries, to the small but clever packaging of 2 euro coins for a local bank. “The design can often be as important as the content. If the design is flat, then the content is affected as well.” For their sensitive work on the exhibition “Exilland Luxembourg” with the Centre National de Litterature, Rose de Claire was awarded the prestigious Reddot-award 2007 for Communication Design. D.F.A.
Des exemples encadrés de 20 ans de projets de design recouvrent les murs du Studio Rose de Claire au Limpertsberg. De saisissant dessins, des affiches, des expositions et des publicités en tout genre... les étagères sont pleines de lexiques illustrés d’architecture et de livres d’art fascinants, tous faisant partie du portefolio de l’équipe lauréate de prix de design dirigée par Albert Seyser. «Nous avons la responsabilité de faire coïncider une esthétique d’excellence… et de trouver des solutions à des défis quotidiens!». Ce dévouement s’applique à chaque projet, de l’omniprésent logo «Luxembourg Lion», choisi pour tous les ministères locaux, au petit mais ingénieux emballage de pièces de 2 euros pour une banque locale: «Le design peut souvent être aussi important que le contenu. Si le design n’a aucun intérêt, alors le contenu en est affecté également». Rose de Claire a été récompensé par le prestigieux Red-dotAward 2007 catégorie Communication Design pour l’exposition «Exilland Luxembourg» réalisée avec le Centre National de Littérature.
Albert Seyser, Director of Rose de Claire, Design Albert Seyser, Directeur de Rose de Claire, Design
Austria Facts
FOR MORE INFORMATION: Embassy of Austria HE Christine Stix-Hackl Ambassador of the Republic of Austria to Luxembourg 3, rue des Bains L-1212 Luxembourg Tel 47 11 88, Fax 46 39 74 luxemburg-ob@bmeia.gv.at AUSTRIA IN LUXEMBOURG: Österreich-Verein Luxembourg asbl President: Mr Peter Stadler Tel 59 03 11- 213, Fax 59 03 11-8206, pstadler@pt.lu Luxemburgisch-Österreichische Vereinigung asbl Secretary General: Mr Guy Greivelding Tel 23 66 05 42, Fax 23 66 06 33 rscholer@pt.lu Les Amis de l’Autriche President: Mr René Federspiel (Tel 31 00 97)
AUSTRIAN ARTISTS IN LUXEMBOURG: 01.10-03.11.07 The Artists of Gugging Galerie Clairefontaine Espace 1 (see Adresses utiles) 16-17.10.07 Concert: “This is How They Do It In New York” Elisabeth Lohninger, jazz vocalist Brasserie INOUÏ 67 Grand Rue, L-8510 Redange Tel 26 620 231 www.inoui.lu 23.10.07 Vienna Art Orchestra “Duke Ellington’s Sound of Love” 20h, Philharmonie Luxembourg www.philharmonie.lu 24.10.07 Cleveland Orchestra Franz Welser-Most, Conductor Programme of Mozart and Brukner 20h, Philharmonie Luxembourg ABOUT AUSTRIA: Population: July 2007 (est.): 8,199,783 Capital: Vienna Government: Federal Republic National Day: 26 October (1955)
Head of state: President Heinz Fischer Head of government: Chancellor Alfred Gusenbauer Geography: Borders Czech Republic, Germany, Hungary, Italy, Liechtenstein Slovakia, Slovenia, Switzerland FAMOUS AUSTRIANS: Johannes Brahms, composer Hermann Maier, skier Sigmund Freud, scientist Falco, composer and singer Adolf Loos, artist Johann Strauss, composer Anna Sacher, chef Bruno Kreisky, politician Arnold Schwarzenegger, actor, California Governor Karl Kraus, author The Trapp Family, Sound of Music film Daniel Swarovski, Swarovski Crystal Josef Haydn, composer HOW DO YOU SAY? Greetings! Good morning! Goodbye! Grüß Gott! Guten ������������������������������ Morgen! Auf Wiedersehen!
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Langue
Moien Initiés par la Ville de Luxembourg, présents depuis un quart de siècle déjà, les cours de langue et de culture luxembourgeoises partent plus que jamais à la rencontre des résidents ne parlant pas le luxembourgeois désireux de goûter aux délices de la v.o.
L
es demandes proviennent aussi bien de
femmes au foyer désireuses de com prendre la langue que leurs enfants vont être amenés à utiliser, que d’entreprises souhaitant que leurs collaborateurs obtiennent des connaissances dans la langue nationale, ou de particuliers intéressés par le processus de nationalisation actuellement engagé par le biais de la réforme de la constitution et qui demande une maîtrise minimum du luxembourgeois», avance Jean-Paul Blau, chef de Service d’un BiergerCenter (centre d’accueil des citoyens) au cœur du dispositif. Rien que l’an passé, pas moins de 557 personnes issues de 67 nationalités ont ainsi profité de cette formule pensée en 1982.
Photo: Andres Lejona
Une réflexion initiale C’est à cette date que Henri Neyen, assistant social, responsable du Service d’Accueil des Etrangers, rencontre l’approbation du Collège Echevinal de la Ville de Luxembourg. Jean-Paul Blau: «Il agissait alors de répondre à la demande de nombreuses mères de famille en quête de cours de luxembourgeois pendant la journée. C’est sur ce public que s’est basée une réflexion initiale finalement pas si éloignée de ce que nous pratiquons aujourd’hui encore». Axé sur la convivialité, l’apprentissage se base autant sur un vocabulaire conversationnel usuel que sur les traditions, coutumes et références propres au pays. Lorenzo Depalma, assistant social au Bierger-Center: «L’apprentissage du luxembourgeois est, ici, pensé dans sa globalité, tout part de l’échange. Chaque chargé de cours a pour consigne de s’adapter à ses «élèves» pour répondre au mieux aux attentes du groupe. Nous disposons, depuis l’an passé, d’une dizaine de chargés de cours diplômés permanents sur cette fonction. Ils s’appuient, ‡ 45 09_cours lux.indd 45
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«Une école d’apprentissage civique» wann ech glift!
en schéinen owend!
merci vilmolls
Outre les très prisés cours matinaux, des sessions en soirée et même sur le temps de midi sont assurées. Le tarif annuel pratiqué (30 € pour résidents, 45 € pour non-résidents) ne souffre d’aucune comparaison. Renseignez-vous à l’adresse suivante: Bierger-Center/Info-Conseils, Centre Hamilius, 51 boulevard Royal. Tél.: 4796-2751, 8-17h, adresse e-mail: Bierger-Center@vdl.lu ou sur le site Internet www.vdl.lu.
ech hun dech gaer stupp!
“A school for civic awareness” schéinen weekend tip top
As well as the over-subscribed morning courses, evening and lunch-hour sessions are available. The low charge of 30 € for residents and 45 € for non-residents is unbeatable. Information ��������������������������������������������������������������� is available from: Bierger-Center / Info-Conseils, Centre Hamilius, 51 boulevard Royal. T 4796-2751, 8-17h, e-mail: Bierger-Center@vdl.lu, internet site www.vdl.lu.
non di kass
äddi
‡ dans leur enseignement, sur l’ouvrage Lëtzebuergesch fir all Dag, qui leur sert de fil conducteur. Mais chacun y apporte sa petite touche personnelle, ses références», explique-t-il. Scindées en six lieux d’enseignement répartis sur la ville (Beggen, Bonnevoie, Cents, Cessange, Gare, Grund), ces 32 classes sont également sous-divisées en quatre niveaux d’enseignement. JeanPaul Blau: «Cela va du néophyte à celui qui veut vraiment approfondir la langue et la culture luxembourgeoise, mais il y a une donnée commune à tous: le dialogue. Il est permanent entre l’élève et le chargé de cours, c’est primordial. En aucun cas l’objectif n’est d’assurer des cours magistraux durant lesquels l’élève serait passif. On cherche, avant tout, à donner le goût de la langue, on n’est pas à l’école», souligne-t-il. Fort de la nouvelle dynamique promue, l’an dernier, par l’échevin Xavier Bettel, le dispositif vient de clôturer plus que dignement les inscriptions 2006-2007. Un gage de confiance pour ses animateurs. Lorenzo Depalma: «Nous avions, autrefois, des classes établies d’après les langues maternelles: les germanophones d’un côté, les francophones, anglophones ou lusophones, par exemple, d’un autre. Il a été décidé, l’an passé, de renoncer à cette distinction pour revenir à un système plus général. Et les témoignages de cette première année sous
Illustration: Elisa Kern (xGraphix)
wéi geet et?
t’as flott!
la nouvelle formule sont très positifs». Différents niveaux d’études, différentes catégories socioprofessionnelles participent ainsi, dans un même élan, à deux sessions hebdomadaires de 100 minutes auxquelles se mêlent plusieurs visites. Jean-Paul Blau: «Il est important que les participants se rendent aussi à des événements et dans ces lieux qui font l’identité luxembourgeoise. Que ce soit la Photothèque, les musées, la Vieille Ville, l’Hôtel de Ville et la Chambre des Députés, la Philharmonie… L’an dernier, nous nous sommes aussi bien rendus au Musée des Tramways de la Ville de Luxembourg qu’à la Moselle et au Centre d’Information sur l’Europe à Schengen». Jamais statique, cet enseignement d’une langue plus vivante que jamais poursuit ainsi ses efforts en direction de ses utilisateurs. Outre les constantes «initiatives tournées vers la clarification, la modification voire l’extension des possibilités offertes aux nouveaux migrants», le Bierger-Center envisage de se pourvoir de deux sessions annuelles ou de cours spéciaux pour les candidats à la naturalisation, «ce qui devrait leur permettre d’éviter d’attendre avant de pouvoir introduire leur demande», explique Jean-Paul Blau. «Nos cours devraient, prochainement, être soutenus par différents nouveaux supports». Alexis Juncosa
Moien C
ourses initiated by the Ville de Luxem- bourg over a quarter of a century ago to help non-Luxembourgish speaking residents savour the language and culture of their adoptive country are attracting more and more people. “Course applications come as much from mothers who want to learn the language which will be their children’s vehicular language at school, as from business organisations wanting their employees to have a knowledge of the national language. Private individuals who are applying for Luxembourg nationality, affected by the present reform to the constitution, and which requires a minimal knowledge of the language, comprise a further group.” Explains Jean-Paul Blau, Head of the Bierger-Center (the citizens’ information and assistance centre) which is at the heart of this project. In the past year alone, no fewer than 557 people, from 67 nationalities, took advantage of this service which began in 1982. This is the date that Henri Neyen, social worker in charge of the Information Service for Foreigners, gained the support of the Luxembourg City Council. Jean-Paul Blau ‡
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Apprendre en ligne Le Groupe de travail «e-Learning pour l’apprentissage des langues» de QuattroPole coordonne, en partenariat avec l’Université du Luxembourg et le ministère de l’Education nationale de Luxembourg, la réalisation de cours d’apprentissage des langues luxembourgeoise, française, et allemande sur Internet. Les résultats de ces travaux sont accessibles à l’adresse suivante: www.elearning.lu
Learning “on-line” In partnership with the University of Luxembourg and the Ministry of Education, the QuattroPole work group “e-Learning for language learning” co-ordinates Luxembourgish, French and German courses on the Internet. Key into www.elearning.lu/ to access the results of these initiatives.
‡ continues, “At the time, it was a matter of answering the needs of a considerable number of mothers who wanted daytime courses in Luxembourgish. Based on this population group, an initial plan developed which is, in the end, not so far removed from what we still have today.”
A friendly approach With a lively, friendly approach, the course revolves around normal vocabulary for daily conversation as well as traditions, customs and information relating specifically to this country. Lorenzo Depalma, social worker at the BiergerCenter adds, “Here, learning Luxembourgish is viewed as a whole. Everything is grist to the mill. Each teacher has the task of adapting to his/her “students” and meeting the requirements of the group to the best of his/her ability. As of last year, there are a dozen permanent, qualified teachers of Luxembourgish. In the classes, they use ‘Lëtzebuergesch fir all Dag’ which serves as a guide. Every teacher adds his/her own personal touch and their own particular knowledge.” Split up over six teaching sites throughout the city (Beggen, Bonnevoie, Cents, Cessange, Gare, Grund), the 32 classes are further subdivided into four teaching levels. Jean-Paul Blau emphasises “The groups range from complete begin-
ners to those who want a deeper knowledge of the Luxembourg language and culture. However, all the classes have one point in common – dialogue. It is continuous between the student and the teacher. It is a basic essential. The aim has never been to provide didactic courses during which the students remain passive. Above all, we are trying to encourage an interest in the language; we are not at school.” he says. Strengthened by the new approach put forward last year by Councillor Xavier Bettel, the project has just completed its enrolment for 2007-08 with a more than respectable number of students - a vote of confidence for the teachers. “Previously, we organised the classes according to the students’ mother tongue: for example, German-speakers in one group; English-, French-, Portuguese-speakers in another. Last year, we decided to abandon that split and move to a more general grouping and the results have been very positive,” explains Lorenzo Depalma. Thus, people with different levels of educational, and a range of socio-professional backgrounds take part at the same rate in twice-weekly sessions of 100 minutes, which include a number of excursions. JeanPaul Blau expands, “It is also important for the course participants to attend events and visit places which forge Luxembourg’s identity. It could be a visit to the Photothèque, the museums, the Old City, the Town Hall and the Parliament,
the Philharmonie… Last year we went to the Luxembourg Tramway Museum - Musée des Tramways de la Ville de Luxembourg, as well as to the Moselle and the European Information Centre at Schengen - Centre d’Information sur l’Europe à Schengen. ” This teaching approach to a language whose daily use is constantly developing, is one of constant change in response to the requirements of its students. Beyond the regular “ programmes designed to explain, modify or even extend the options open to new immigrants,” the Bierger-Center envisages petitioning for either twice-yearly sessions, or courses specifically tailored to applicants for naturalisation, “which would enable them to submit their applications earlier,” explains Jean-Paul Blau. “In the near future, our courses ought to be backed by some new organisations.”
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Quand le jazz est là Largement empreinte de musique, l’œuvre d’Andy Bausch s’était épisodiquement frottée au jazz, mais n’avait jamais osé l’intrusion frontale. C’est désormais chose faite avec Entrée d’Artistes, un produit à la croisée des aspirations du «premier réalisateur luxembourgeois». Entre documentaire et reconstruction d’un pan presque oublié de la mémoire collective luxembourgeoise, cette réalisation s’offre un regard sensible, largement documenté et passionné sur les belles années du swing et leurs légendes locales. On vous avait déjà vu à l’œuvre avec le blues, le rock, même certaines musiques amérindiennes… Comment avez-vous bifurqué jusqu’au jazz? L’idée m’est venue lors du tournage de mon précédent documentaire sur Leslie Kent (Leslie Kent, a tale of sex, booze and the blues (2006), ndlr.). Je m’étais rendu chez un collectionneur qui m’avait alors présenté l’un des vieux ouvrages de la CLT. Certains parlaient des chanteurs luxembourgeois de variété, d’autres de la loterie nationale… Celui-ci traitait du jazz au Luxembourg. Il comportait de nombreuses photos ainsi qu’un répertoire d’artistes… J’ai su en moins de dix secondes que ce serait le sujet de mon prochain documentaire. Il y avait quelque chose de fascinant dans ces témoignages d’une époque si particulière. Comment vous êtes-vous attaqué au sujet? Je ne connaissais, bien évidemment, tous ces précurseurs du jazz luxembourgeois que de nom. Sur Internet, ils sont quasiment inexistants. J’ai alors prospecté auprès de différentes personnes, j’ai organisé les premiers entretiens. J’ai très rapidement réalisé que j’allais trouver de la matière, des anecdotes, des personnages assez extraordinaires. Il est, pour autant, difficile d’al-
ler trouver le Fonds de Soutien à la production avec un tel projet, sans avoir d’apport concret sur le contenu même du documentaire… D’autant que la plupart de ces icônes ont aujourd’hui disparu… Il ne reste, effectivement, que des représentants de la deuxième génération. De la première, seul Johnny Horne et Camille Back peuvent encore témoigner. Johnny Horne fut un chanteur de charme emblématique des débuts de Télé Luxembourg en 56, l’orchestre Jean Roderes assurant deux prestations hebdomadaires à l’antenne, pendant six ou sept ans. Comment avez-vous défini les contours de la période étudiée? J’ai choisi de partir de la fin des années 20, une époque pour laquelle le jazz n’était encore, à Luxembourg, qu’une attraction de foire. C’est pourtant de ces prémices que sont nées des légendes comme Johnny Glesener, Andy Felten… Ils furent les premiers à comprendre que quelque chose se passait. J’ai exploré ce phénomène jusqu’au milieu des années 60. Une époque difficile pour ces musiciens qui, face à l’arrivée du ‘beat’, la démocratisation des supports de diffusion, ont commencé à perdre de leur aura, de leurs privilèges de musiciens de ‡
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Orchestre Glesener La formation Johnny Glesener en 1952 au Richelieu Bar à Strasbourg. Ray Dalano (accordéon), Johnny Glesener (piano), Andy Felten (basse), avec Lily Colin, la femme de Johnny, au micro. The Glesener Orchestra The Johnny Glesener Band in 1952 at the Richelieu Bar in Strasbourg. Ray Dalano (accordeon), Johnny Glesener (piano), Andy Felten (bass), with Johnny’s wife, Lily Colin, at the mike.
(page précédente) Portrait Johnny Nimax, 1939 En 1960, le clarinettiste et chef d’orchestre Johnny Nimax, alors âgé de 37 ans, meurt dans un accident de voiture. Portrait of Johnny Nimax, 1939 In 1960, at the age of 37, the clarinettist and orchestra leader, Johnny Nimax, died in a car accident.
‡ scène. Ils se sont alors sentis en rupture avec l’arrivée du rock, avec le goût du public. C’était une fin toute désignée pour mon travail documentaire… Est-ce que le Luxembourg a connu un âge d’or du genre? Il fut le même que sur l’ensemble du continent. Il coïncida avec l’arrivée et la présence des Américains à la fin de la guerre. Les GI avaient un grand besoin de se défouler au son de leur musique. La plupart des établissements luxembourgeois s’étaient alors dotés d’orchestres. Pour les musiciens, c’était le rêve. Il y avait de la demande dans les ambassades, les bases américaines, les cabarets… pendant ces deux ou trois années de présence militarisée, ils furent extrêmement sollicités. Quels étaient, à Luxembourg, les hauts lieux du phénomène? Il y en avait de nombreux. L’Hôtel Alfa, le Pôle Nord, l’Apollo, le Charly’s, l’Hôtel International… Quand on parle avec ceux qui ont connu cette époque, on retrouve cette même passion
pour une période au cours de laquelle ‘il y avait quelque chose dans l’air’. Une ambiance unique, une forme d’euphorie collective qui aurait gagné la ville… Maintenant, il est compliqué de démêler le faux du vrai, le souvenir du fantasme. Mais il est certain qu’au regard du conservatisme de l’époque, le contraste devait être saisissant… D’autant qu’il ne faut pas oublier qu’une partie de cette histoire s’est déroulée pendant la guerre. Des musiciens avaient, au cours de cette période, été menacés d’emprisonnement, simplement pour avoir eu l’audace de jouer des airs américains. Certains auraient, d’après des témoignages recueillis, contourné le problème en apposant des paroles allemandes à ces mêmes airs américains. Il s’agissait d’un inventif et courageux pied de nez. Des anecdotes de ce genre, j’en ai collectionné beaucoup pendant cette production… Vous travaillez régulièrement sur le passé luxembourgeois, sur certains pans du patrimoine. Peut-on parler d’une certaine forme de nostalgie dans votre approche documentaire?
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Photo: Theo Mey (Photothéque de la Ville de Luxembourg)
GI parlant à Tom Dallimore / Perle Mesta Après la guerre, les orchestres luxembourgeois jouaient surtout à l’ambassade et sur les bases américaines de la région. Ici: Andy Felten (basse), Tom Dallimore (trompette) en compagnie de l’ambassadrice des EtatsUnis Perle Mesta. GI chatting to Tom Dallimore / Perle Mesta After the war, Luxembourg bands played predominantly at the American Embassy and military bases in the region. Here, Andy Felten (bass), Tom Dallimore (trumpet) with the American Ambassador, Pearl Mesta.
Sans aucun doute. Mes documentaires sont d’ailleurs, et je le regrette, beaucoup moins vus que mes œuvres de fiction. S’il y a une certaine forme d’urgence dans mon travail, c’est aussi parce que j’ai pris conscience qu’avec chaque jour qui passe, on perd un peu de notre mémoire et un peu des documents susceptibles de l’illustrer. Les particuliers n’ont pas nécessairement connaissance des politiques de conservation telles qu’ils en existent auprès du CNA ou de la Photothèque de la Ville de Luxembourg par exemple. Et pourtant, je suis persuadé que de nombreux trésors dorment encore dans des greniers… C’est, par exemple, au cours d’une conversation avec le fils de Jean Roderes que j’ai appris que son père avait filmé, en super 8, certains moments de cette époque. J’ai accumulé tellement de documents que je risque d’ailleurs de souffrir d’une certaine frustration. J’aimerais sortir un disque composé d’enregistrements originaux, un livre d’anecdotes et de photos… mais le temps et l’argent me manquent.
Plus le temps passe, plus vous semblez soucieux de remonter dans le temps. N’avez-vous pas peur, au final, d’atteindre les limites de la recherche documentaire? Clairement, si! Plus on va chercher loin, moins on a de chances de trouver de supports vidéos ou sonores.. Je pense pourtant que mon prochain documentaire pourrait être sur la Belle Epoque. Je ne voudrais pas avoir à me reposer uniquement sur les deux ou trois minutes de film que tout le monde connaît et que l’on a vu tant de fois. Aussi, je réfléchis à de nouveaux dispositifs techniques qui me permettraient de contourner l’obstacle. Peut-être que l’on incrustera des acteurs dans des décors réalisés à partir de cartes postales ou de photos de l’époque… Je ne suis pas, et personne ne l’ignore, un puriste du documentaire. J’aime réinterpréter, essayer de faire revivre ces époques dans des décors que j’espère les plus proches possible d’une certaine réalité historique. Cela demande beaucoup d’inventivité, mais le résultat est concluant. Propos recueillis par Alexis Juncosa. Légendes photos: Andy Bausch.
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L’orchestre Johnny Nimax Fernand Tribou, Carlo Bock, Johnny Nimax, Roby Feller, Roger Braun et Andy Felten posent pour une photo de promotion en 1951. The Johnny Nimax Orchestra 1951, Fernand Tribou, Carlo Bock, Johnny Nimax, Roby Feller, Roger Braun and Andy Felten pose for a promotional photo.
In the presence of jazz W idely influenced by music, Andy Bausch’s work has occasionally flirted with jazz but has never dared direct contact. That has all changed with Entrée d’Artistes, a crossroads in the ambitions of the “leading Luxembourg film director”. Somewhere between documentary and reconstruction of an almost forgotten segment of the Luxembourg collective memory, this film offers a well-documented and impassioned but sensitive view of the golden years of swing and the local legendary figures. We have already seen your treatment of blues, rock and even some Amerindian music… What led you to Luxembourg’s jazz scene? The idea came to me during the filming of my previous documentary on Leslie Kent (Leslie Kent, a tale of sex, booze and the blues (2006), ndlr.). I went to a collector who showed me one of the old pieces of the CLT. Some of them were about Luxembourg variety performers, others were about the national lottery… This one focussed on jazz in Luxembourg. It consisted of a lot of photos and a list of artists…
I knew within ten seconds that this would be the subject of my next documentary. There was something fascinating in the evidence pertaining to such a special era. How did you approach the subject? Of course, I knew the founders of jazz in Luxembourg only by name. There’s virtually nothing about them on the Internet. So I had to ask around and set up the first interviews. It became obvious very quickly that I was going to find material, anecdotes and some extraordinary characters. However, it isn’t easy to get financial backing for this kind of project without even having any definite subject matter for the documentary… Particulary as most of the iconic figures are no longer with us… There are really only some of the second generation left. Only Johnny Horne and Camille Back remain to represent the first generation. Johnny Horne was typical of the crooners at the beginning of Luxembourg television in 1956, when Jean Roderes and his orchestra broadcast twice-weekly for six or seven years.
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Felten, Glesener & Co: slapstick Andy Felten, Johnny Glesener, Theo Makowsky (premier rang), les piliers de la musique populaire au Luxembourg - ici déguisés en comiques de cinéma muet -, étaient adeptes du slapstick. Felten, Glesener & Co: slapstick Andy Felten, Johnny Glesener, Theo Makowsky (front row), pillars of Luxembourg popular music seen here dressed as comic actors of the silent screen, were masters of slapstick.
How did you define the parameters of the period in question? I decided to start at the end of the 20s, an era when jazz was still just a fairground event in Luxembourg. However, legends such as Johnny Glesener and Andy Felten grew out of these early beginnings. They were the first to realise that there was something in the air. I tracked this phenomenon up to the mid-60’s and the start of a difficult time for these musicians who, faced with the arrival of “beat”, and the liberalisation of music diffusion, began to lose their mystique and their privileged status as stage performers. They felt supplanted in popular musical taste by the arrival of rock music. It was a ready made end for my documentary work … Was there a “golden age” of jazz in Luxembourg? It was the same as everywhere else in Europe, coinciding with the arrival of the Americans at the end of the war. The GIs really needed to let their hair down with their own music. Most of the Luxembourg clubs had house bands and it
was a dream situation for the musicians. They were offered gigs in the embassies, American bases, cabarets… During the couple of years of military presence, the musicians were in great demand. In Luxembourg, which were the top establishments? There were a lot. The Alfa Hotel, Pôle Nord, Apollo, Charly’s, International Hôtel… When you talk to people who know the period, you find the same passion for an epoch when there was “something in the air” – a unique atmosphere, a kind of collective euphoria which took over the city … Now, it’s difficult to unravel fact from fiction, memory from fantasy. But one thing is certain, alongside the conservatism of the era, the contrast must have been stunning. In particular, it must be remembered that some of this story took place during the war, a period when musicians risked imprisonment just for daring to play American music. According to some sources, a few musicians got around this by setting German lyrics to American music. It was a creative and brave way to ‡ 55
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‡ get one over on the occupying forces. I collected a stack of similar anecdotes during this project. Your work frequently features Luxembourg’s past, certain sections of the Luxembourg heritage. Could you say there is an element of nostalgia in your approach to documentaries? Without a doubt. Moreover, I regret that my documentaries attract far smaller audiences than my fictional works. If there is a feeling of urgency in my work, it’s because I have realised that with every day that passes a little of our memory and a little of the documentary proof is lost. Private citizens, are not necessarily aware of conservation policies such as those of the CNA or the Photothèque de la Ville de Luxembourg for example. But I’m sure that there are a lot of treasures slumbering in attics… For example, during a conversation with Jean Roderes’ son, I learned that his father had filmed some of this period on Super 8. I have gathered so much documentation that I feel I’ll fall prey to some kind of frustration. I would like to bring out a
disc of original recordings, a book of anecdotes and photos… But I lack the time and the money. The more time passes, the more you seem anxious to go back in time. Are you not concerned that, in the end, you’ll reach the limits of documentary research? Well, obviously, yes! The further back you search, the less chance there is of finding proof such as video or sound recordings… However, I think my next documentary topic might be the Belle Epoque. I wouldn’t want to have to rely on the couple of minutes of film that everyone knows and that everyone has seen so often. In addition, I’m considering new techniques which will help me get round the problem. Perhaps you could set the actors in scenery recreated from postcards or photos of the time … I’m not, as everyone is well aware, a documentary purist. I like to reinterpret the eras, to try bring them to life in settings which, I hope, are as close as possible to the historical reality. That requires a lot of inventiveness, but the result is convincing.
Jean Roderes Au milieu des années 50, l’orchestre Roderes se produisait au Cabaret Chez Nous tous les soirs. A l’origine de ses grands succès il y avait notamment sa musique hawaïenne, avec des tubes comme Cigarettes & Whiskey. Jean Roderes (piano), Eddie Honken (guitare), René Klein (batterie) et Johnny Horne (chant et basse). Jean Roderes In the mid-50s, the Roderes Orchestra performed nightly at the Cabaret Chez Nous. The heart of its great success lay in its Hawaiianinspired music with hits like Cigarettes & Whiskey. Jean Roderes (piano), Eddie Honken (guitar), René Klein (percussion) and Johnny Horne (vocals and bass).
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Andy Felten à la Foire Andy Felten était l’entertainer de la Schueberfouer. Dans les années 40, il y avait plusieurs dancings où les gens allaient se remuer aux rythmes des orchestres luxembourgeois. Andy Felten at the “Foire” Andy Felten was the Schueberfouer entertainer. In the 40s, there were a number of dance floors where people went to tap their feet to the beat of the Luxembourg orchestras.
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Portrait de Johnny Horne Le chanteur-charmeur Johnny Horne, né en 1916 à Rotterdam, s’installe à Luxembourg directement après la guerre. Il y vit toujours. Portrait of Johnny Horne Crooner Johnny Horne was born in Rotterdam in 1916. He still lives in Luxembourg where he moved immediately after the war. 58 10_portfolio.indd 58
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Orchestre Dallimore dans les années 50 L’orchestre le plus populaire des débuts des années 50 au Luxembourg. Johnny Dell (piano), Johnny Nimax (clarinette), Willy Hülsemann (batterie), Tony Meyer (saxophone), René Schmitt (accordéon) et le chef d’orchestre Tommy Dallimore (trompette). The Dallimore Orchestra in the 50s The most popular orchestra in Luxembourg in the early 50s. Johnny Dell (piano), Johnny Nimax (clarinet), Willy Hülsemann (percussion), Tony Meyer (saxophone), René Schmitt (accordeon) and orchestra leader Tommy Dallimore (trumpet).
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Orchestre Dallimore à la Villa Louvigny, 1937 Tony Meyer (clarinette), Andy Felten (clarinette), Theo Makowsky (batterie), Fred Gehlen (clarinette), Johnny Glesener (piano) et l´anglais Tommy Dallimore (trompette). Les piliers de la musique luxembourgeoise des décennies à venir sont déjà rassemblés dans le Tom Dallimore Orchester, premier orchestre de la jeune station de radio en 1937: Radio Luxembourg. Ils assureront deux émissions par jour. The Dallimore Orchestra at the Villa Louvigny, 1937 Tony Meyer (clarinet), Andy Felten (clarinet), Theo Makowsky (percussion), Fred Gehlen (clarinet), Johnny Glesener (piano) and Englishman Tommy Dallimore (trumpet). The Tom Dallimore Orchestra was the leading orchestra of the 1937 fledgling radio station - Radio Luxembourg. With its twice daily broadcasts, it brought together musicians who were to be pillars of the Luxembourg music scene for decades to come.
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Photo: Tony Krier (Photothèque de la Ville de Luxembourg)
Pôle Nord, la nuit, 1960 Une nuit en 1960, le Pôle Nord, l’un des derniers piliers de la musique de danse au Luxembourg. Il fut barbarement détruit il y a quelques mois seulement. Pôle Nord, at night, 1960 An evening in 1960, the Pôle Nord, one of the last bastions of dance music in Luxembourg. In an act of barbarity, it was pulled down just a short time ago. Fiche technique: rattlesnake pictures presents
Entrée d´Artistes Swing, musetten a fuesmusik A film by Andy Bausch (80min 16:9 HD color/bw 2007) Interviews: Johnny Horne, Camille Back, René Klein, Josy Nuss, Fausti Cima, Mesy Faber, Bob Scholer, Carlo Bock, Eugène Bozzetti, Marcel Di Prospero, Ray Gudendorf, Carlo Willems, Marcel Weydert, Evelyne Hornemann... With archival footage of Tom Dallimore, Jean Roderes, Johnny Glesener, Buby Reinsch, Andy Felten, Tony Meyer, Camille Back, The outsiders, Josy Nuss, Ria Martin, Toto Radrizzi a.o.
Archive images RTL tele letzebuerg, Centre National de l‘Audiovisuel, Filmimages Paris Photos de la Photothèque de la Ville de Luxembourg Collection Dr.Henri Kugener, Batty Fischer, Théo Mey, Tony Krier, Pierre Bertogne, August Jungblut, Collection Tony Vaccaro... Photos archives privées Roger Spautz, Lily Nimax, Marcel Weydert, Leo Devaquet, Me Evelyne Horne, René Klein, Ray Gudendorf, René Nuss, Carlo Bock, Bob Scholer, Eugène Bozzetti, Marcel Di Prospero, Carlo Willems, Pierre Goergen, Mesy Faber... Actuellement à l’affiche du Ciné Utopia (www.utopolis.lu) 61
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Sport
Nordic attitude Le Nordic Walking est devenu, en quelques années, l’un des sports-santé les plus populaires en Europe, grâce notamment à sa simplicité technique et à un matériel peu coûteux.
Photos: Andres Lejona
C
’est au détour des chemins champê- tres que vous pourrez croiser ces drô- les de randonneurs affublés de sticks un peu semblables à ceux utilisés par les fondeurs. A priori, le Nordic Walking surprend, et la plupart des néophytes penseront plutôt à un effet de mode venu des grands froids. Pourtant, la discipline ne cesse de faire des émules tant chez les sportifs occasionnels – seniors compris – que chez les plus confirmés, et pour cause. Hormis la simplicité d’apprentissage, la pratique de la marche nordique procure une foule d’avantages aujourd’hui reconnus par le corps médical pour ses vertus thérapeutiques et physiologiques sur l’ensemble du corps. Danièle Engels, monitrice patentée et adepte de la première heure nous le confirme sans détour: «J’ai fait connaissance du Nordic lors d’un stage organisé en Allemagne en 2001. J’avoue, qu’au premier abord, je n’étais pas vraiment attirée et qu’à l’époque la méconnaissance qui entourait la discipline n’était pas stimulante. Pourtant, suite à cette formation, une fois les bienfaits identifiés, je me suis très vite employée, avec une poignée de moniteurs, à faire la promotion de ce sport. Il faut dire que les avantages sont multiples et que les répercussions sur l’intégralité de l’organisme sont sans appel. Imaginez une activité en pleine nature reproduisant le phénomène naturel de la marche sollicitant jusqu’à 90% des muscles tout en diminuant les chocs articulaires inhérents à la marche ou à la course à pied, favorisant une perte de poids accélérée, fortifiant le système cardio-vasculaire et le système immunitaire, tout en permettant d’augmenter les performances physiques, sans limite d’âge, le tout adapté au rythme de chacun et dans une ambiance de convivialité». Pour l’heure, aucune fédération n’a vu le jour sur le sol luxembourgeois. Mais au regard de l’enthousiasme certain suscité par l’exercice, le Service des sports de la Ville de Luxembourg a mis en place il y a quelques années, des séances ‡ 63
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‡ d’initiation qui ont largement dépassé l’ambition initiale: aboutir à des programmes mieux adaptés aux besoins des différents pratiquants. Ainsi, quatre sessions hebdomadaires sont organisées sur quatre sites aux accents bucoliques, s’adressant à des débutants recherchant plutôt une activité physique récréative, aux sportifs confirmés en quête d’entraînement alternatif complet. Notons enfin qu’il est fortement recommandé de s’initier préalablement au Nordic Walking afin d’en optimiser les effets bénéfiques, ce que Danièle Engels et la vingtaine de moniteurs feront avec le sourire dans une ambiance décontractée et ludique: «Quelles que soient les attentes des pratiquants, une petite initiation à l’utilisation des sticks est nécessaire afin d’exploiter au maximum les qualités de la discipline. Les entraînements se font en groupe en respectant les désidérata de chacun. Aucune prédisposition physique n’est requise, ce qui en fait un sport de détente idéal. Une fois acquise la technique spécifique à l’utilisation des bâtons, il est très facile de varier les efforts, allonger les distances, augmenter la vitesse, pour ceux qui éventuellement désirent une préparation plus douce, mais tout aussi intense que via d’autres sports stimulant le système cardio-vasculaire». Un sport vert et visiblement propre à l’addiction, les curieux de la première heure deviennent rapidement des initiés convaincus et convaincants. Lim Sung Jin La marche nordique s’inscrit dans le cadre du programme Sports pour tous. Des initiations sont organisées durant toute l’année à partir de huit ans sur les sites de Kiem, Baumbusch, Kockelscheuer et Bonnevoie. L’inscription est fixée à 30 euros par an pour les habitants de Luxembourg ville et 60 euros pour les non résidents. Renseignements: www.vdl.lu Service des sports: T 4796-2583.
Le Nordic Walking en bref…
Nordic Walking in short…
Né officiellement en 1997 en Finlande, le Nordic Walking s’impose très rapidement comme le sport-santé le plus complet en Allemagne dès 1999. Il contaminera rapidement le reste de l’Europe. Associé à une bonne utilisation des sticks (technique ALFA), l’exercice sollicite 90% des muscles tout en respectant l’équilibre naturel du corps afin d’améliorer le bien-être, la souplesse, l’agilité et la tonicité.
Officially founded in Finland, Nordic Walking has gained ground rapidly and has been considered as the “healthsport” in Germany since 1999. The rest of Europe is rapidly following suit. Linked to the correct use of sticks (ALFA technique), the exercise uses 90% of the body’s muscles while maintaining the natural balance of the body to improve well-being, suppleness, agility and muscle tone.
Nordic Attitude I n just a few years, Nordic Walking has
become one of the most popular “healthsports” in Europe, thanks mainly to simple techniques and inexpensive equipment. Along winding country paths you may well encounter strange ramblers rigged out with sticks very similar to those used by cross-country skiers. Generally, Nordic Walking is not what you would expect and the uninitiated may think of it as some sort of fashion from the frozen north. However, it is rightly gaining a following as much amongst occasional sportsmen and women as the more seasoned, regular sporting enthusiasts. The technique is easily mastered and once you are over the initial stages, the range of therapeutic and physiological benefits of this sport on the whole body are now recognised by the medical fraternity. Danièle Engels, certificated instructor who has been practising the sport since its early days,
confirms this unconditionally, “I discovered Nordic Walking at a course in Germany in 2001. Admittedly, I was not really attracted to it at first and, at the time, the lack of information did nothing to encourage me. However, after that course, once the benefits had been pointed out, I got involved in promoting the sport along with a handful of other instructors. You have to admit that there are a host of advantages and the effects on the entire body are undeniable. Imagine an activity out in the open air reproducing the natural phenomenon of walking, using 90% of your muscles but minimising the shock effect on the joints which normally accompanies walking or running, accelerating weight loss, strengthening the cardio-vascular system and the immune system, while increasing your physical performance, having no age limit, all adapted to the rhythm of the individual and in a pleasant, friendly atmosphere.”
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Adresses utiles Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg… Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif.
Musées
CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN 41, rue Notre-Dame (Centre) T 22 50 45, F 22 95 95 www.casino-luxembourg.lu info@casino-luxembourg.lu lu-ve 11-19h, je 11-20h, sa-di 11-18h
MUSEE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM 3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg) T 45 37 85 1, F 45 37 85 400 www.mudam.lu info@mudam.lu lu-di 11-18h, me 11-20h
MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ART Marché-aux-Poissons (Vieille ville) T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 1 musee@mnha.etat.lu ma-di 10-17h, je 10-20h
KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH 14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE 25, rue Münster (Grund) T 46 22 33 1, F 47 51 52 www.mnhn.lu musee-info@mnhn.lu ma-di 10-18h
VILLA VAUBAN GALERIE D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 18, avenue Emile Reuter (Centre) www.vdl.lu Fermée pour rénovation
Théâtre
MUSEE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville) T 47 96 45 00, F 47 17 07 www.musee-hist.lu musee@musee-hist.lu ma-di 10-18h, je 10-20h
GRAND THEATRE 1, Rond-point Robert Schuman (Glacis) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu grandtheatre@vdl.lu
THEATRE DES CAPUCINS 9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu capucins@vdl.lu
THEATRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL 143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66 www.tol.lu
Cinémas
CINEMATHEQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu cinematheque@vdl.lu
THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG 194, route de Longwy (Merl) T 2644 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu
CINE UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg) T 22 46 11 www.utopolis.lu
THEATRE DU CENTAURE 4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu
UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg) T 42 95 95 (Standard) www.utopolis.lu
Lieux de spectacles
CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMÜNSTER 28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu contact@ccrn.lu
CONSERVATOIRE DE MUSIQUE de la ville DE LUXEMBOURG 33, rue Charles Martel (Merl) T 47 96 55 55 (Standard) T 47 96 54 32 (Réservations) F 44 96 86 www.vdl.lu cml@vdl.lu
DEN ATELIER 54, rue de Hollerich (Hollerich) T 49 54 66 1
PHILHARMONIE 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 26 32 26 32, F 26 32 26 33 www.philharmonie.lu
ROTONDES 62, rue de Bonnevoie (Gare/Bonnevoie) T 26 62 2007 www.luxembourg2007.org
SANG A KLANG Rue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal) www.bluesclub.lu
Informations touristiques
LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE 30, place Guillaume II (Centre) T 22 28 09, F 47 48 18 www.lcto.lu
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Discothèques
Sports pour tous
Barbarella 36, rue Joseph Junck (Gare) T 49 57 36
Le programme Sports pour tous mis en place par le service des Sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités sportives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes et jeunes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours organisés dans les différents quartiers de la ville. Les cours sont conçus de manière évolutive afin de tenir compte des aptitudes physiques individuelles des participants. Ils sont dirigés par des moniteurs de la Ville de Luxembourg. L’inscription peut se faire tout au long de l’année.
Byblos Club 58, rue du Fort Neipperg (Gare) T 24 87 33 21 L’Elite 75, route d’Esch (Hollerich) T 44 29 31 Fashion Club 1, rue Joseph Heintz (Hollerich) T 26 18 71 87
Organisateurs d’événements
Melusina 145, rue de la Tour Jacob (Clausen) T 43 59 22
lu-ve 8-17h
Muko Muko 14, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)
ESPACE PAUL WURTH/ LX5 1, rue de l’Acièrie, Luxembourg www.luxembourg2007.org; www.lx5.net
Vip Room 19, rue des Bains (Centre ville) T 26 18 78 67
Rens.: Service des Sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24. Hotline: 691 98 24 63
FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE 1, rue de l’Aciérie (Hollerich) T 42 75 55, F 42 75 56 www.fondarch.lu lu-je 9-12h30, 14-17h (bureau) lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)
UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN 10, rue de Cessange L- 3347 Leudelange T 621 355 355 www.lucilin.lu
INFO-VIDEO-CENTER 5, avenue Marie-Thérèse (Centre) T 44 74 33 40 ma-di 13-18h
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURg 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 22 99 01 1 T 47 08 95 1 (Réservations) F 22 99 98 www.opl.lu
Piscines
BONNEVOIE Rue des Ardennes (Bonnevoie) lu, ve, sa 8-20h30. ma, je 7-20h30. di 8-12h. T 47 96 28 89
Billetterie LUXEMBOURG TICKET 1, rond-point Robert Schuman (Glacis) Réservation et vente par téléphone: T 47 08 95 1 F 47 08 95 95 lu-ve 10-18h30 www.luxembourgticket.lu Points de vente en ville: Grand Théâtre (Glacis) Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II) Conservatoire de Musique (Merl) Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund) Rotondes (Gare/Bonnevoie) Pavillon Grand-Ducal (Gare)
CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) ma-ve 8-21h30. sa 8-20h. di 8-12h. T 47 96 25 50
PERTE/VOL DE CARTES DE CREDIT (24h/24)
Côté pratique IMPOSITIONS communales
White 21, rue des Bains (Centre ville) T 26 20 11 40 SOLISTES EUROPEENS LUXEMBOURG T 46 27 65, F 22 98 14 www.sel.lu
ETat civil Hôtel de Ville 42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30 F 47 36 53 Lu–ve 8–17h, Sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes
BIERGER-CENTER Centre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00 F 26 27 09 99 Bierger-center@vdl.lu Lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recherches d’adresses, vignettes de stationnement résidentiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales etc. Naturalisations: T 47 96 26 40 / 4186 . Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51
9, bd F.D. Roosevelt T 47 96 26 84 F 22 91 36 Lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30 Taxes communales
RECETTE COMMUNALE Bâtiment administratif Rocade 3, rue du Laboratoire L-1911 Luxembourg T 47 96 20 20 F 22 03 36 lu-ve 8h30-11h45, 13h30 -16h30 Recette communale (Encaissement des factures)
OFFICE SOCIAL 24, côte d’Eich L-1450 Luxembourg Tél.: 47 96 23 57 Fax: 46 92 01 lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30 Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics
BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE CENTRE E. HAMILIUS CENTRE AQUATIQUE D’COQUE 2, rue Léon Hengen (Kirchberg) lu 12-22h. ma-ve 8-22h. sa 8-18h30. di 9-13h30. T 43 60 601
CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGO GIQUE ET DE LOISIRS 4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach) T 47 96 24 42 www.vdl.lu
51, bd Royal (Centre) T 47 96 27 32 http://bimu.vdl.lu bibliotheque@vdl.lu ma-je 15-19h, me 10-12h, 15-19h, ve 13-18h, sa 15-1h7
American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10 Diners Club: 22 76 36
PERTE DE TELEPHONES MOBILES (24h/24) Luxgsm: 80 02 43 21 Vox: 80 06 16 06 Tango: 80 07 77 77
URGENCES Urgences médicales, pompiers:112 (24h/24) Pompiers - ambulance: 44 22 44 Police grand-ducale: 113 (24h/24)
Pour faire apparaître votre établissement dans ce listing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées complètes à l’adresse suivante: news@rendez-vous.lu
Photos: Raymond Faber, Villa Vauban, Date: 12. 11. 1994, Réf. 1994/151 nég.17, © Copyright Photothè que, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger | Olivier Minaire | © Patrick Fabre & Sean Hudson | Carlo Hommel, Cinéma Utopolis, Date: 27. 05. 1999, Réf. 1999/133 nég. 12, © Copyright Photothèque, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger, © Patrick Fabre & Sean Hudson | Olivier Minaire | RGBretouche | Philippe Hurlin | Jean Huot | G. G. Kirchner | barth&design
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Passion commune
La voie de la perfection Près de trois ans après son initiation à la cinétique particulière de la danse indienne, Isabelle Linck nous livre sa conception esthétique de la culture made in India. Morceaux choisis d’un parcours vers un absolu de grâce et de beauté.
F
érue d’art et esthète devant l’Eternel, Isabelle n’a jamais cessé sa quête du «beau». Intarissable sur les courants artistiques orientaux, lectrice boulimique sur le sujet, elle ne se lasse pas de contempler le monde sous toutes ses coutures. De la linguistique aux peintures les plus obscures, de la cuisine aux chorégraphies ancestrales, elle n’a de cesse de se nourrir littéralement des richesses de contrées méconnues. Son parcours académique ne laisse d’ailleurs pas de place au doute: diplômée de l’Université de Strasbourg en arts plastiques et danseuse depuis près de vingt ans, cette toucheà-tout insatiable semble pourtant enfin avoir trouvé sa voie, la discipline qui résume le plus fidèlement son idéal artistique: la danse indienne. Il faut souligner que, dans la plupart des civilisations indianisées, la danse est un élément essentiel, bien plus que dans la majorité des autres cultures. La danse est par essence une manifestation prépondérante, sinon centrale, de l’art de vivre indien et que les figures des principales formes d’art sont représentées en positions de danse, comme le précise Isabelle: «J’ai commencé la danse vers l’âge de seize ans, à l’époque où les possibilités au Luxembourg se limitaient au modern jazz. Quelques années après cette 120
phase d’initiation, j’ai découvert ma passion pour la danse contemporaine, ceci grâce au travail sensible et libérateur de Madame Claire Lesbros et, à l’époque, je me suis également produite sur scène avec cette asbl appelée Les Tournesols. Actuellement, je prends des cours de danse contemporaine au 3CL (centre de création chorégraphique Luxembourg), selon l’offre du marché. Toutefois, à côté des différents cours de danse que j’ai pu prendre, je me sentais toujours très attirée vers une esthétique moins rigide que le jazz et plus structurée que le contemporain. D’origine indienne et passionnée d’orient, je me suis naturellement tournée vers mes propres racines. Aujourd’hui, la danse indienne occupe une place dominante dans mon équilibre personnel et participe pleinement à mon édification, tant sur le plan plastique qu’humain. En fait, elle incarne la communion entre différentes formes d’expression, la littérature, la musique, la philosophie, l’apparat, les us et coutumes et, bien entendu, la danse modelée par la tradition». Son aventure hindoue commence après avoir enfin trouvé le bon contact, à savoir sa gourou Madame Jayakumari Guneratnam, dite Bupsy. Impressionnée après ses premiers cours, entre autres, par une représentation scénique de Bha-
ratanatyam, par cette démonstration associant grâce et force, Isabelle n’aura de cesse de se plonger dans cet univers si particulier où les danses religieuses côtoient les mythes et le rythme lancinant des tambours. Dans la discipline, les muscles et les articulations sont fortement mis à contribution, mais de façon statique, une manière de façonner le corps et les mains en particulier. Plus sophistiqué techniquement que les danses à la mode et codifié à l’extrême, l’apprentissage de ces danses requiert une implication totale et un investissement personnel sans faille, ce qui est loin de déplaire à notre «devadâsî» (servante de la divinité, ndlr.) en herbe: «Je prends des cours de danse indienne une à deux fois par semaine. Le Bharatanatyam est l’une des plus importantes danses de l’Inde du sud, elle est originaire du Tamil Nadu. Dans cette discipline, on travaille aussi bien l’expression (bhava) que la musique (raga) ainsi que le rythme (tala). Outre les bénéfices physiques que je retire de cette formation, les aspects spirituels et culturels résonnent en moi tout autant. Ainsi, en plus de l’apprentissage des mouvements vus avec Bupsy, je m’emploie avec dévotion à étudier les différentes facettes de la littérature, du cinéma et de la religion hindi et asiatiques indissociables de ce que
Passion commune
Photos: Andres Lejona / Collage: xGraphix
Isabelle Linck est attachée au secrétariat général de la Ville de Luxembourg depuis près de huit ans. Dans ce cadre, elle est notamment en charge des diverses problématiques administratives et logistiques propres à la voie publique telles que les marchés, foires et autres manifestations festives, ainsi que divers dossiers ayant trait à la circulation. Elle apprécie sa charge «avant tout pour la diversité du travail, les contacts humains et la dynamique que cette dernière génère».
représente la danse pour ces peuples. L’idéal est de trouver un accord entre le corps et l’esprit, un équilibre entre la plastique inhérente à cet art millénaire et un bien-être en tant qu’individu. D’ailleurs, cette recherche de stabilité se retrouve dans la nature dans laquelle la danse indienne puise son inspiration, un compromis entre la force pure et la finesse, entre le corps et l’esprit. A ce titre, chaque posture est un réel défi qui me stimule personnellement».
Equilibre, force et sérénité Pour l’heure, loin de se reposer sur ses acquis, Isabelle prépare son entrée en scène (ghungroo pooja) en danse indienne qui se tiendra en octobre à Saarbrücken, une occasion de se tester au sein d’un ensemble, mais également une opportunité de se produire sur scène en solo et de gagner ainsi ses premières armes dans le microcosme régional en qualité de danseuse de bharatanatyam confirmée. Un nouveau jalon de l’interminable voie contemplative vers l’ultime sublime, la perfection dans le geste. Lim Sung Jin
The path to perfection A lmost three years after her introduction
to the unique dynamics of Indian dance, Isabelle Linck describes her own aesthetic impression of culture from the sub- continent. Selected extracts from a journey towards an apotheosis of grace and beauty. A keen lover of Indian and Oriental arts, Isabelle Linck spent a great deal of time searching for the art form that would allow her to satisfy her drive for perfection. An accomplished dancer, she naturally turned towards Indian dance as the true embodiment of her aesthetic ideal. Her Hindu adventure began after she finally met the right person: her guru, Mrs Jayakumari “Bupsy” Guneratnam. Having been impressed during her first few lessons by, amongst other things, a theatrical Bharatanatyam display – a demonstration of combined grace and strength – Isabelle was determined to delve further into this marvellous world where religious dances are interwoven with mythology to the throbbing rhythm of the drums. This discipline is very demanding on muscles and joints, although in a static fashion – as a means of shaping the body, particularly the hands. More technically sophisticated than modern dances and extremely
codified, the study of these dances requires total dedication and complete personal involvement, which does not discourage our future “devadâsi” (editor’s note: “servant of God” in Sanskrit) in the least: “Indian dance today plays a central part in my personal balance and contributes fully to my development, on both physical and human levels. In fact, it forms the link between different types of expression: literature, music, philosophy, ceremony, customs and of course traditionally derived dance”. This is a quest that does not end with the physical; a spiritual impetus that guides each of her steps, even though her exploration is conducted through a shaping of the body: “I take dance classes three times a week; besides the physical benefits of this training, I find that the spiritual and cultural aspects affect me just as much. So, as well as learning dance moves with Bupsy, I am committed to studying the different facets of Hindi and Asian literature, cinema and religion, which are indivisible from that which is represented by dance within these cultures. The ideal is to reach a harmony of body and spirit, a balance between the inherent physical side of this age-old art form and one’s well-being as an individual”. 121
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Couleurs d’automne
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L’achat de ticket de bus par sms, le service Call-a-Bus, les déplacements en vélo, et les navettes circulant en ville… La mobilité est au coeur des préoccupations de la rubrique avec pléthore d’initiatives déployées pour faciliter le quotidien des personnes se déplaçant dans la Capitale luxembourgeoise. Bus ticket sales by SMS, the Call-a-Bus service, getting around by bicycle and new shuttle bus routes in the city… Mobility is what this section is all about, as we report on the wide range of initiatives being implemented to improve daily life for those travelling around the capital city.
Illustrations: Vera Capinha Heliodoro (xGraphix)
SMS4ticket Lancé lors de la Semaine de la mobilité 2007, le système SMS4ticket permet l’achat de billets pour les autobus municipaux par SMS. En envoyant un SMS avec le message «a» au numéro 64 222, vous pouvez acquérir un billet courte durée par téléphone mobile. Un message confirmant la validité du ticket, ainsi que l’heure du début et de la fin de la validité, vous parvient sur votre GSM. En montant dans le bus, vous montrez simplement l’écran de votre portable comme preuve de payement. Le prix d’un ticket SMS est de 1,50 €, auquel il convient d’ajouter le prix de la communication (0,25 €). Lorsque le client aura acheté dix tickets, il recevra un bonus de deux tickets gratuits, de sorte que le prix du ticket acheté par SMS est identique à celui du ticket-papier. Le coût des tickets achetés par SMS sera rajouté sur la facture mensuelle de l’opérateur mobile. Le ticket virtuel a la même durée de validité que le billet courte durée, à savoir deux heures.
SMS4ticket Launched as part of Mobility Week 2007, the SMS4ticket system allows you to purchase city bus tickets by SMS. By sending an SMS containing the letter “a” to the number 64 222, you can obtain a short-term ticket through your mobile phone; you are sent a text message in reply, confirming the start and the end of your ticket’s validity. As you board the bus, you need simply show the screen of your mobile phone as proof of payment. An SMS ticket costs €1.50, along with the cost of the text message itself (€0.25). Once a customer has purchased ten tickets, he or she will receive a further two tickets free, so that the price of tickets by SMS works out exactly the same as that of conventional tickets. The cost of tickets purchased by SMS is added to the monthly bill from the customer’s mobile network provider. These virtual tickets are valid for the same length of time as standard shortterm tickets, i.e. 2 hours. 123
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Park&Bike
Call-a-Bus Call-a-Bus est un service de bus sur demande, donnant aux usagers la possibilité de prendre l’autobus au moment de leur choix et ce, du lundi au samedi entre 9h et 20h. Au moins 45 minutes avant le départ souhaité, le client appelle au tél.: 47 96 47 97, et indique l’heure de départ ainsi que l’arrêt de départ et d’arrivée sur le territoire de la ville. Le bus, dont le retard maximum sera de dix minutes, emmènera éventuellement d’autres passagers en chemin. Le trajet emprunté ne sera donc pas nécessairement le plus direct. Le prix d’un trajet en Calla-Bus est de 5 €. Adresses utiles: AVL - Bureau des Abonnements Centre Aldringen (sous-sol) L-1118 Luxembourg Tél: 47 96 29 78, autobus@vdl.lu, www.vdl.lu Mobilitéitszentral Tél: 24 65 24 65, www.mobiliteit.lu Call-a-Bus Call-a-Bus is an on-demand bus service allowing customers to be picked up by a bus whenever they choose, from 9am to 9pm, Monday to Saturday. At least 45 minutes before the desired travel time, the customer makes a telephone call to the number 47 96 47 97, specifying the departure time and the bus stops to be used for both collection and drop-off within the city. The bus, which will arrive within no more than 10 minutes of the specified time, may well also be picking up other passengers along the way, meaning that it will not necessarily take the most direct route. One Call-a-Bus journey costs 5 €. Contacts: AVL - Bureau des Abonnements Subscriptions Department Centre Aldringen (basement) L-1118 Luxembourg Tel: 47 96 29 78, autobus@vdl.lu, www.vdl.lu Mobilitéitszentral Tel: 24 65 24 65, www.mobilitéit.lu
Le projet Park&Bike vous permet de déposer votre vélo dans une consigne à vélo sécurisée installée dans les parkings P&R. Après votre arrivée en voiture, vous pouvez utiliser votre vélo pour rejoindre votre destination. Cette offre est actuellement disponible dans les parkings Bouillon et Stade. Park&Bike The Park&Bike project allows you to store your bicycle at one of the secure lockups installed at Park&Ride (P&R) parking areas. Having made the first part of your journey by car, you can then pick up your bike and cycle into town. This system is already in operation at the Bouillon and Stade parking areas.
Gare Shopping Shuttle A l’instar du City Shopping Bus circulant entre le Champ du Glacis et le centre-ville, la Ville vient d’introduire le Gare Shopping Shuttle. Le trajet du bus est le suivant: place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduc et boulevard Roosevelt, et pour revenir: Pont Adolphe, avenue de la Liberté et place de Paris. Le bus circule à une cadence de douze minutes, le lundi de 13h30 à 18h, du mardi au samedi de 10h30 à 18h. Les utilisateurs pourront ainsi facilement se déplacer entre le centre-ville et la gare pour effectuer leurs emplettes. Le Gare Shopping Shuttle est gratuit. Railway Station Shopping Shuttle Following the success of the City Shopping Bus running between the Champ du Glacis and the city centre, the City has recently introduced the Gare Shopping Shuttle service to the railway station. The new bus takes the following route: Place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduct and boulevard Roosevelt. On the return journey: Pont Adolphe, avenue de la Liberté and Place de Paris. The bus runs every 12 minutes, Mondays from 13:30 to 18:00, Tuesdays to Saturdays from 10:30 to 18:00. Passengers will therefore be able to travel easily between the railway station and the city centre for their shopping. The Gare Shopping Shuttle is a free service.
Navettes scolaires spécifiques au Limpertsberg Afin de réduire le trafic au Limpertsberg, la Ville de Luxembourg a mis en place, avec le concours de l’Ecole Française, une navette qui évoluera entre le Champ du Glacis et le site de l’Ecole Française, en passant par l’avenue de la Faïencerie. Les parents d’élèves n’auront donc plus besoin de traverser le quartier résidentiel du Limpertsberg. La navette gratuite fonctionnera du 17 septembre 2007 au 27 juin 2008 de 8h10 à 8h20 pour l’aller, ainsi qu’à 12h45 et à 16h15 pour le retour vers le Champ du Glacis. Dedicated school shuttle buses on the Limpertsberg In order to reduce traffic on the Limpertsberg, the City of Luxembourg, with the support of the Ecole Française, has launched a shuttle bus that will travel between the Champ du Glacis and the site of the Ecole Française, by way of avenue de la Faïencerie. Parents of the school’s pupils will therefore no longer need to cross the Limpertsberg’s residential district. This free shuttle bus will run from September 17th 2007 to June 27th 2008, from 08:10 to 08:20 from the Champ du Glacis to the school, then at 12:45 and again at 16:15 returning from the school to the Champ du Glacis.
Grand marché dominical des Glacis Le dimanche 14 octobre 2007 aura lieu, de 10h à 18h, un grand marché à la partie supérieure des Glacis, à hauteur du rond-point Schuman. Au-delà de l’alimentaire et des fleurs, ce grand marché dominical proposera également des vêtements, du textile, de l’outillage ainsi que de la brocante. Sunday market on the Glacis On Sunday October 14th, a large market will be held from 10am to 6pm on the upper part of the Glacis, near the Schuman roundabout. Besides food and flowers, this large Sunday market will also offer clothing, textiles, tools and equipment, as well as second-hand and antique stalls.
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«Sports pour tous»: nouveau programme pour les plus de 55 ans La saison Sports pour tous 2007/2008 redémarre le 1er octobre 2007 avec une nouveauté: le programme AKTIV 55 + spécialement élaboré pour correspondre aux exigences des adultes de plus de 55 ans. Tous les cours organisés dans le cadre de ce programme visent les personnes actives de 55 ans et plus, et sont spécialement adaptés au niveau des intensités cardio-pulmonaires. Ils se déclinent en trois activités: jogging, musculation et autodéfense. - Jogging soft: entraînement d’endurance en aérobie respectant un rythme doux à raison de 6’50’’/km. Le terrain sera choisi en fonction des personnes qui participent au cours. La technique de course à pied est enseignée de manière évolutive afin de faciliter la participation éventuelle à une course populaire. Le groupe sera organisé à différents niveaux d’intensité, adaptés aux performances des participants. - Musculation soft sur machines: cours adapté individuellement aux participants et qui vise avant tout une amélioration des capacités musculaires au niveau des muscles du tronc et des jambes. Chacun aura un plan d’entraînement individuel qui sera établi avant le début du premier cours. - Cours d’autodéfense: savoir se défendre et apprendre les techniques de base de l’autodéfense sont les buts de ce nouveau cours. Les séances comprennent également des exercices de musculation et d’étirement spécifiques qui sont exécutés partiellement en position couchée. La participation au programme AKTIV 55 + est payante: le tarif est de 30 € par saison pour les habitants de la Ville de Luxembourg et de 60 € pour les habitants des autres communes. Nouvelles inscriptions: Service des Sports: e-mail sports@vdl.lu, tél: 47 96 44 00, fax: 45 41 60.
“Sports for all”: new programme for the over 55s The Sports For all 2007/2008 (Sports pour tous 2007/2008) programme starts up again on the 1st October, 2007 with a new feature. The programme AKTIV 55 + is specially designed to fit the needs of adults over 55. All the courses organised within this programme are aimed at the active over-55s and are specifically adapted to an appropriate level of cardiovascular intensity. The three activities are jogging, body-building and self defence. - gentle jogging: aerobic endurance training maintaining a gentle rhythm of 6’50” min/km. The ground will be selected according to the requirements of the participants. Running techniques will be taught gradually, aiming at building participants performance to a public race standard. The group will be organised at different levels of intensity according to the participants’ abilities. - gentle body-building on machines: the course is tailored to each individual and is aimed mainly at improving the strength of trunk and leg muscles. Each person will have an individual training programme, drawn up prior to the start of the first session. - self-defence: the aim of this new course is to know how to defend yourself and to learn basic self-defence techniques. Sessions will also include body-building and stretching exercises, some of which are carried out lying down. Enrolment fees for the programme AKTIV 55 + are 30€ for the season for those living in Luxembourg city and 60€ for people living in other boroughs. New enrolments: Service des Sports: e-mail sports@vdl.lu. Phone: 47 96 44 00. Fax: 45 41 60.
Hotcity Au mois de juillet 2007 la Ville de Luxembourg a lancé Hotcity, il s’agit d’une plateforme Wi-Fi constituée de 48 antennes dispersées aux quatre coins de la capitale. Informez-vous sur la procédure de connexion et d’inscription sur le site Internet de Hotcity: www.hotcity.lu. Hotcity In July 2007, Luxembourg City initiated “Hotcity”, a wireless network consisting of 48 antennae spread across the capital. Check out details of connections and subscription on the Hotcity Internet site: www.hotcity.lu
Heures d’ouverture du bureau d’accueil du LCTO A partir du 1er octobre 2007, le bureau d’accueil du Luxembourg City Tourist Office à la Place Guillaume II se met à l’horaire d’hiver: du 1er octobre 2007 au 31 mars 2008 le bureau sera ouvert du lundi au samedi de 9h à 18h et les dimanches de 10h à 18h. www.lcto.lu Opening hours for the LCTO information office From the 1st October 2007, the information office of the Luxembourg City Tourist Office on Place Guillaume II will change to a winter timetable. From October 1st 2007 to March 31st 2008, the office be open from 9a.m. – 6p.m., Monday to Saturday and from 10a.m. – 6p.m. on Sundays. www.lcto.lu
Ouverture dominicale Mantelsonndeg Le dimanche 28 octobre 2007, les magasins de la ville haute et du quartier de la Gare seront ouverts de 14h à 18h à l’occasion du traditionnel Mantelsonndeg, le dimanche des manteaux. L’origine de cette journée d’ouverture remonte à l’époque où les gens de la campagne se rendaient en ville le dimanche précédant la Toussaint pour acheter un nouveau manteau. Veuillez consulter le site Internet de l’Union commerciale de la Ville de Luxembourg: http:// cityshopping.lu Sunday opening “Mantelsonndeg” On Sunday 28th October, shops in the upper city and in the railway station area will be open from 2p.m. to 6p.m. for the traditional “Mantelsonndeg”, Coat Sunday. This tradition stems from the time when country folk would come to the city on the Sunday before All Saints’ Day to purchase new coats. For details, check the ‘Union commerciale de la Ville de Luxembourg’ Internet site: http:// cityshopping.lu
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Courrier des citoyens Mobilité Pierre Mathieu, 26 Août 2007, 14h36
Moderateur1, 27 Août 2007, 08h58
Projet de vélos en libre-service dans notre capitale
Re: Projet de vélos en libre service dans notre capitale
Je propose que la ville propose la même initiative que celle qui vient d’être lancée à Paris: www.velib.paris.fr. Cela permettra au plus grand nombre d’avoir accès de façon pratique et commode à un vélo pour se déplacer en ville, profiter des parcs... et avec l’avantage d’un coût très raisonnable. Ce sera de plus un excellent moyen de promouvoir le sport, la praticité du vélo, le confort et aussi de promouvoir parallèlement les pistes cyclables de notre ville... On peut aussi reprendre le projet mené plus près de chez nous, à Esch-sur-Alzette.
Cher Pierre Mathieu, Vous serez heureux d’apprendre que la Ville de Luxembourg projette de mettre en place un système de location de vélos en 2008. Pour faire plus ample connaissance avec ce système, nous vous invitons à venir le découvrir en avant-première lors de la semaine de la mobilité (15-23 septembre 2007) à notre stand à la Place d’Armes. Seb, 27 Août 2007, 10h38 Re: Projet de vélos en libre service dans notre capitale
Excellente initiative de la part de la ville de Luxembourg, je ne peux que la féliciter. D’ailleurs, je reviens de Lyon où le système est, selon moi, bien meilleur qu’à Paris au niveau de la simplicité de la tarification. Il faudra s’en inspirer!
Participez, vous aussi, à ces forums en vous rendant à l’adresse suivante: http://forum .vdl .lu
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Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville de Luxembourg permettent aux résidents ou utilisateurs de la ville d’échanger sur des thématiques telles que l’urbanisme, la culture, les sports, le shopping, l’université… Voici une sélection de messages collectés.
Mobilité Pierre Mathieu, 29 Août 2007, 22h41
Loll, 30 Août 2007, 10h55
Pierre Mathieu, 30 Août 2007, 19h02
Proposition d’un système de fonctionnement pour les vélos en libre-service
Re: Proposition d’un système de fonctionnement pour les vélos en libre-service
Re: Proposition d’un système de fonctionnement pour les vélos en libre-service
Un abonnement gratuit mène automatique ment à cette situation où les gens gardent un vélo chez eux ou qu’ils ne prennent pas soin de ces vélos. Vu que ces vélos servent à se déplacer dans la ville (et non de faire des excursions dans la ville/pays), on en a rarement besoin plus qu’une ou deux heures par jour pour se déplacer.
La formule que je propose permet justement d’éviter que les usagers gardent le vélo chez eux. Que l’abonnement soit gratuit ou non, cela ne changera rien aux soins que les usagers porteront aux vélos. Le fait qu’il soit payant pourrait d’ailleurs avoir l’effet pernicieux où les usagers se diraient «Vu que je paie, j’ai plus de libertés, dont celle d’être moins vigilant quant au matériel». Si des personnes ont envie d’aller dans le Grund, d’y boire un verre, de remonter, de faire un tour en ville, cela peut très facilement faire cinq à six heures d’utilisation. Un abonnement gratuit est nécessaire pour être vraiment incitatif et efficace. La solution de la caution par pré-autorisation sur la carte bancaire est une solution très dissuasive et de fait, absolument efficace contre toute tentative de dégradation ou de vol.
Je me réjouis de ce projet mené par la ville. Vous voyez ainsi que je sais reconnaître les bonnes initiatives de la municipalité. Je me permets d’apporter un point pour une réelle efficacité du projet, que la ville soit encore plus agréable à vivre et que les gens soient encore plus incités à laisser la voiture au garage. Il faudrait permettre aux habitants de la ville d’avoir un abonnement à l’année gratuitement. Pour éviter que les gens ne les gardent chez eux, mettez en place un système de caution. L’utilisateur donne une caution de 150 euros par le biais d’une préautorisation sur la carte bancaire comme le font la plupart des loueurs de voitures. Un système juste, efficace et qui protège aussi d’éventuels abus. J’incite franchement la municipalité à aller dans ce sens.
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Prochainement Sur cette page, retrouvez à chaque parution, les manifestations (fêtes, foires, concerts, festivals...) qui vont ponctuer l’actualité dans les prochains mois.
En couverturE Photographie Andres Lejona
est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg. COMITE DE REDACTION Corinne Briault, Georges Fondeur, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Géraldine Knudson, Christiane Sietzen REDACTION Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Téléphone 29 66 18-1 E-mail info@rendez-vous.lu Corinne Briault corinne.briault@rendez-vous.lu Alexis Juncosa alexis.juncosa@rendez-vous.lu
Dimanche 9 décembre “I am a mistake” – Jan Fabre / Troubleyn / Chantal Akerman / Wolfgang Rihm Fermez les yeux, ouvrez vos écoutilles! La nouvelle production danse - film musique de Jan Fabre/Troubleyn/Chantal Akerman/Wolfgang Rihm est un événement phare du festival de musique nouvelle “Rainy days” explorant les univers sonores nocturnes, noirs et mystérieux. Cette profession de foi de Jan Fabre mêlant danse, film et musique, est dédiée à ses maîtres subversifs Luis Buñuel et Antonin Artaud. Philharmonie, Luxembourg
Jusqu’à novembre Festival Live at Vauban Festival original, dont la première édition s’est tenue en 1995 lorsque Luxembourg fut pour la première fois ville européenne de la Culture et qui se déroule sur plusieurs mois. Live at Vauban insuffle un vent de fraîcheur et rassemble diverses formes de musiques amplifiées. www.liveatvauban.lu
Les 8 et 9 novembre 2007 Nederlands Dans Theater Choreographies by Jirí Kylián, Paul Lightfoot and Sol León and Alexander Ekman. World premiere. Dans le cadre de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007. Grand Théâtre, Luxembourg. (Photo: Sharon Mor Yosef)
SECRETARiat DE REDACTION Delphine François, Nathalie Lemaire SUIVI DE production Rudy Lafontaine, Christelle Néant DIFFUSION Rudy Dropsy (-28) diffusion@nico.lu PHOTOGRAPHIE Etienne Delorme, Andres Lejona ILLUSTRATION Elisa Kern, Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit COLLABORATIONS Deborah Fulton Anderson, Lim Sung Jin, Vibeke Walter Mise en page xGraphix, M&V Concept
Samedi 17 novembre IAMX Androgyne et glamour, ce phénomène musical distille une électro pop eighties, tantôt sombre, tantôt groovy mais toujours sexy. Den Atelier, Luxembourg. Du 2 au 10 novembre Musiques volantes Sortir des sentiers battus pour dénicher la perle rare, tel est le leitmotiv du festival qui, pour sa douzième édition, programme des groupes qui osent se délester des modèles trop convenus, mais foule également des terrains d’expressions des arts numériques, électroniques et vidéo. Le festival déploie cette année, un itinéraire musical (Apparat, Taxi Taxi!, Pierre Bastien -en photo) qui devrait passer par Paris, Nancy, Poitiers, Metz et Luxembourg (le 3/11). Programme complet et lieux: www.musiques-volantes.org
DIRECTION ARTISTIQUE Guido Kröger, Elisa Kern (xGraphix)
De novembre 2007 à février 2008 Winterlights Festivités d’hiver de la ville avec une panoplie de manifestations: concerts Gospel, expositions, cortège de la Saint Nicolas, ventes dominicales…
ABONNEMENTS Recevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à l’adresse suivante: rendez-vous@vdl.lu (objet du mail: abonnement) ou par téléphone: 47 96 41 14. PUBLICITE TEMPO S.A. Téléphone 29 66 18-1 E-mail info@tempo.lu Web www.tempo.lu paraît onze fois par an. Tirage 35.000 exemplaires Impression Imprimerie Centrale S.A. Imprimé sur papier cyclus Prochaine parution 31 octobre 2007
Les 23 et 24 novembre Philippe Decouflé – Sombrero Dans Sombrero, un mélodrame en trois actes, Découflé nous convie dans son jardin des délires. Il invite dans sa danse, les «sombres héros» de son histoire, ceux qui ont marqué sa mémoire. Grand Théâtre, Luxembourg
Les 8, 9 et 11 décembre Le Bal Masqué & Les Mamelles de Tirésias Surréalisme français et absurde belge se rencontrent sur la scène luxembourgeoise. Un opéra bouffe et une cantate profane où sous la simplicité apparente de la bouffonnerie se cache le regard tendre de Poulenc sur la nature humaine. Grand Théâtre, Luxembourg
Du 30 novembre au 24 décembre Marché de Noël Concerts de Noël en plein air, stands, artisanat, vin chaud et ambiance Place d’Armes. www.winterlights.lu
Samedi 8 décembre Fête de clôture 2007 Entre rêve et réalité, des personnages fantasques et merveilleux vous guident à travers la ville et vous transportent au travers de leurs histoires et légendes dans un grand final musical pour clore l’année culturelle. (Photo: ouverture 2007 Cie Carabosse. Sylvie Monier. Nantes 31 déc)
Organisateurs / producteurs Pour être annoncés dans les pages Highlights et Vademecum, vos événements doivent parvenir à la rédaction exclusivement via le lien www.rendez-vous.lu/agenda et dans le respect des délais suivants: Edition Novembre 2007: avant le jeudi 4 octobre Edition Décembre 2007: avant le jeudi 1er novembre Edition Janvier 2008: avant le jeudi 29 novembre Tous les événements seront, dans la limite de l’espace disponible et de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de Vademecum (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte. Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité. Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous © Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S.A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.
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