Rendez-vous11-2007

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Alors qu’il s’apprête à souffler sa première bougie, Rendez-Vous, le city magazine publié par Mike Koedinger Editions pour le com­pte de la Ville de Luxembourg, poursuit sa progression. Avec plus de 22.000 abonnés et un tirage mensuel de 33.000 exem­ plaires, Rendez-Vous est devenu le principal support véhiculaire de l’actualité de la Ville ainsi que le principal vecteur de son image de marque. La reconnaissance du monde professionnel nous est également assurée. En effet, Rendez-Vous City Magazine Luxembourg vient d’intégrer la liste des meilleurs travaux de corporate publishing. Sélectionné par la plus importante association du genre en Europe, aux côtés de 81 autres publications de 14 pays européens, on lui reconnaît ainsi «une approche qualitative et créative dans les domaines du journalisme, de la mise en page, de la photographie, de l’illustration et de la fabrication». Nous y voyons un encoura­ gement qui nous conduit non seulement à poursuivre les efforts engagés, mais également à réfléchir à de nouvelles améliorations à découvrir prochainement. Pour l’heure, les trois grands thèmes de la présente édition sont consacrés à la mise en valeur du patrimoine historique et archi­ tectural de la Ville, à l’importante problématique du recyclage des déchets et à une vénérable institution culturelle, le Conserva­ toire de musique, déjà centenaire. Dans la rubrique International Community, nous vous présente­ rons la communauté libanaise qui, bien que trop peu visible, occupe un rôle important dans la vie économique, sociale et culturelle de la Ville. L’invité de Passion Commune est Luc Ewen, informaticien au CAPEL (Centre d’Animation Lédagogique et de Loisirs), pas­ sionné de photographie et inventeur du Tortuga 5, un ingénieux appareil basé sur le principe antique de la Camera obscura. Sans oublier toutes vos rubriques habituelles, les points forts de l’activité culturelle, le coin sportif consacré au patinage de vitesse, les nouvelles du monde du commerce ainsi que les actualités pratiques de la Ville. Je vous souhaite une bonne lecture! Paul Helminger Bourgmestre de la Ville de Luxembourg

Photo: Luc Deflorenne

Bientôt un an!

One year already! On the verge of celebrating its first anniversary, Rendez-vous, the City magazine published by Mike Koedinger Editions on behalf of the Luxembourg City Council, continues to grow steadily. With more than 22,000 subscribers and a monthly circulation of 33,000 copies, Rendez-Vous has become the main medium for city council news and the primary vehicle for its corporate image. We have also been accepted by the business world. In fact, Rendez-vous City Magazine Luxembourg recently made the list of the best corporate publications. Selected by the largest asso­ ciation of its kind in Europe, alongside 81 other publications from 14 European countries, it was described as having “a quality and creative approach in the fields of journalism, layout, photography, illustration and production”. This encouraged us to pursue our efforts and prompted thoughts about new improvements to be made in the near future. This edition highlights three major themes: the city’s historical and architectural heritage, waste recycling, an important issue and the Conservatoire de musique, a venerable cultural institu­ tion of more than 101 years of existence. In the International Community section, we discuss the Lebanese community which, although barely visible, plays an important role in the city’s economic, social and cultural life. Passion Commune’s guest is Luc Ewen, computer scientist at the CAPEL (Centre d’Animation Pédagogique et de Loisirs), a keen photographer and the inventor of Tortuga 5, an inge­ nious device based on the ancient principle of camera obscura. Let’s not forget all your usual sections, cultural highlights, the sports section devoted to speed skating, news from the world of commerce and practical city news. I hope you enjoy reading all about it! Paul Helminger Mayor of Luxembourg City Council

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Sommaire The Magazine includes portraits, interviews, stories and a portfolio.

Rendez-Vous presents the Highlights of events, exhibitions and the Cin math que programme.

Magazine 8 Erbe verpflichtet Seit 1994 sind die Festungsanlagen sowie Teile der Luxemburger Altstadt in der UNESCO-Liste des Weltkulturerbes aufgeführt.

24 Le géant vert Si la politique de recyclage atteint, à Luxembourg, des résultats record, l’effort est en proportion.

38 Two for the Road 162 nationalities live in Luxembourg…. Including 250 Lebanese.

44 Mesure conservatoire

Highlights 67 Spectacles et loisirs Une sélection des événements du mois

94 Expositions Une sélection des expositions du mois

108 Cinémathèque Les différents cycles, les événements live, et le programme du week-end en détail

Honorable centenaire, la plus importante école de musique du Grand-Duché tient, dans un contexte en pleine mutation, à affirmer sa vigueur. Petit tour du Conservatoire en compagnie des instances dirigeantes.

50 Terrains de «je» A la fois champ d’expérimentation, espace de réflexion et de proposition, le projet Trans(ient) City sait se montrer, selon la nature de l’objet posé dans l’espace public, décalé, surprenant, ludique ou projectif. Michel Zavagno a arpenté les contours de cette intervention protéiforme. 03_Sommaire.indd 6

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Find the monthly features in Rubriques.

Vademecum is a pocket size day-to-day agenda.

Rubriques 18 Carte thématique Programme d’art public Trans(ient) City arrive au terme de son développement. Hou Hanru, son prestigieux concepteur, revient sur ses contours et aspirations.

32 City News Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses... Les temps forts de l’actualité citadine.

62 Sports Nouveau venu parmi les très populaires sports de glisse, le short-track commence timidement à s’imposer sur les pistes luxembourgeoises.

Vademecum 06 Agenda Concerts, théâtre, danse, visites thémathiques, programmes cinéma... Classement jour par jour

36 Expositions Musées, galeries, institutions... toutes les expositions du mois

48 Listing, cartes, adresses utiles Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.

116 Adresses utiles Musées, institutions, théâtres, discothèques… Guide pratique.

118 Passion commune Photographe atypique, inventeur éclairé et poète pictural, Luc Ewen est l’incarnation de l’autodidacte.

120 Luxembourg utile Les initiatives se multiplient dans la Capitale pour tous ceux qui s’y déplacent.

126 Courrier des citoyens Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville permettent aux résidents ou utilisateurs de la Ville de Luxembourg d’obtenir, rapidement, des réponses qualifiées. Voici une sélection de problématiques abordées via ce service.

128 Groupes politiques Les partis représentés au Conseil Municipal a l’occasion de se positionner autour d’un thème choisi.

130 Prochainement Chaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.

Les lieux dédiés aux cultes des morts sont apparus très tôt dans l’Histoire de l’humanité. La Ville de Luxembourg compte treize cimetières: Bonnevoie, Cessange, Festchenhof, Hamm, Hollerich, Limpertsberg (Belle Vue et Notre Dame), Merl, Neudorf, Rollingergrund, Weimerskirch et Bons-Malades, pour une superficie totale de quelque 27 hectares, le plus important étant le cimetière de Merl couvrant quelque 11 hectares 62. 58 personnes travaillent au Service des cimetières, chargées d’accompagner la famille dans les démarches (concessions, inhumations, transports…), mais également de l’entretien des plantes, des allées et chemins, des ornements… Afin qu’ils soient agréables aux recueillements et aux souvenirs, quelque 11.000 bulbes de tulipes, 3.000 rosiers et 3.000 pensées sont notamment plantés chaque année dans les cimetières de la Ville pour environ 1.400 bulletins d’enterrements émis annuellement sur son territoire. Service des Cimetières, tél.: 47 96 26 46 ou 47 96 26 33.

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UNESCO-Weltkulturliste

Erbe verpflichtet Seit 1994 sind die Festungsanlagen sowie Teile der Luxemburger Altstadt in der UNESCO-Liste des Weltkulturerbes aufgeführt. Damit lässt sich das Image des Landes besonders im Ausland aufwerten.

E

s gibt Menschen, die spöttisch behaup-

Photos: Olivier Minaire

ten, die Silhouette der Luxemburger Altstadt erinnere sie an die Landschaften von Spielzeugeisenbahnen. Fast zu pittoresk, um wahr zu sein und geradezu zeitlos altmodisch. Andere wiederum, meist alteingesessene Luxemburger, aber auch ausländische Gäste geraten regelrecht ins Schwärmen beim Blick vom „Bockfelsen“ oder der „Corniche“ hinunter in das Alzette-Tal, in das sich die Stadtviertel Clausen, Grund und Pfaffenthal schmiegen. Nicht umsonst bezeichnete der Luxemburger Dichter Batty Weber die ­­„­Cor­niche“ einst als „schönsten Balkon Europas“. Historisches Flair ist in den verwinkelten Gassen, abends gepaart mit international angehauchtem Nachtleben in den zahlreichen Pubs und Bars, allgegenwärtig. Schlägt man den hier entlang führenden “Wenzel-Rundweg” ein, erhält man in nur rund 100 Minuten einen Einblick in die 1000-jährige wechselhafte Geschichte der Stadt Luxemburg (s. Kasten S.14). Die früheren Besatzer hinterließen vor allem architektonische Spuren im Stadtbild, sozusagen ein erstes europäisches Gemeinschaftswerk, abwechselnd erdacht und erbaut von Festungsingenieuren aus Spanien, Frankreich, Österreich, den Niederlanden und Deutschland. Dieses Bollwerk, auf dem der obere Teil von Luxemburg-Stadt angesiedelt ist, ist in seiner historischen Bedeutung so einmalig, dass es zusammen mit Teilen der Altstadt 1994 von der UNESCO in die Liste des Weltkulturerbes aufgenommen wurde. Zu diesem Zeitpunkt waren allerdings nur noch Reste der einst so imposanten Anlage vorhanden. Als die Luxemburger 1867 endlich ihre Souveränität wieder erlangt hatten, begannen sie mit dem Abriss der Festung, der in weit größerem Ausmaß erfolgte als vom Londoner Vertrag verlangt. ‡

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‡ Er ermöglichte das Wachstum der Stadt und förderte ihre Industrialisierung erheblich. Das wichtigste Resultat, vor allem im Hinblick auf den weiteren Verlauf der Geschichte und der beiden Weltkriege, bestand in der internationalen Festlegung, dass Luxemburg weder von Frankreich noch vom Deutschen Reich „geschluckt“ würde und so ein eigenständiger Staat entstehen konnte.

Trügerische Idylle Der idyllische Anblick trügt also, und Luxemburg ist sich der Symbolik der Festungsan-lagen, dem „Ergebnis eines Kreislaufs von Zerstörung und Wiederaufbau“, der nicht zuletzt auch die Identität des luxemburgischen Volkes mitbestimmte, durchaus bewusst. Heute gilt das Großherzogtum zu Recht als das Kernland eines vereinten Europas, wohl wissend, dass besonders seine Hauptstadt, die über Jahrhunderte hinweg eine zentrale Rolle in der europäischen Geschichte spielte, dabei nach wie vor eine besondere Position einnimmt. Der vom „Service des Sites et Monuments Nationaux“ des luxemburgischen Kulturministeriums gestellte Antrag auf Aufnahme ins Weltkulturerbe der UNESCO

Starke Nachfrage

Une demande soutenue

Die UNESCO-Liste des Welterbes umfasst momentan 851 Denkmäler in 141 Ländern. Davon sind 660 Kultur- und 166 Naturdenkmäler. Weitere 25 Denkmäler gehören sowohl dem Kultur- als auch dem Naturerbe an. Die Liste beruht auf der UNESCOKonvention zum Schutz des Kultur- und Naturerbes der Welt, die inzwischen 184 Staaten unterschrieben haben. Der ihr zugrunde liegende internationale Vertrag wurde 1972 in Stockholm verabschiedet und trat 1975 in Kraft. In der Konvention verpflichten sich die Staaten, das auf ihrem Gebiet befindliche Welterbe selbst zu erfassen, zu schützen und zu erhalten. Außerdem sichern sie sich dabei internationale Zusammenarbeit und gegenseitige Hilfe zu. Auf der Internet-Seite des Welterbezentrums (www.unesco.org/whc) werden jeden Monat über zwei Millionen Zugriffe registriert. Sie ist damit das im Internet am stärksten gefragte Programm der UNESCO.

La liste du patrimoine mondial de l’UNESCO recense actuellement 851 sites dans 141 pays. 660 sont des sites culturels, 166 des sites naturels. 25 autres entrent dans ces deux catégories à la fois. La liste repose sur la convention de l’UNESCO sur la préservation du patrimoine culturel et naturel mondial, signée à ce jour par 184 états. Le traité international fondateur, signé en 1972 à Stockholm, est entré en vigueur en 1975. Cette convention prévoit que les états membres s’engagent à préserver le patrimoine mondial sur leur territoire. En outre, ils bénéficient ainsi d’une coopération internationale et d’une aide mutuelle. Plus de deux millions de connexions sont enregistrées chaque mois sur le site Internet du centre du patrimoine mondial (www.unesco.org/whc). Il s’agit en effet du programme de l’UNESCO le plus demandé sur l’Internet.

unterstreicht den Willen, sich zum Erhalt und Schutz dieser wichtigen historischen Überreste und ihrer mahnenden Wirkung zu verpflichten. Allerdings bedeutet dies, sich hin und wieder auch kritischen Fragen stellen zu müssen. Schließlich rücken die auf der Liste des Weltkulturerbes aufgeführten Stätten aus ihrer lokalen Nische in einen überregionalen Blickwinkel. “Die UNESCO schafft den Unterzeichnerstaaten ein internationales Forum, auf dem sie ihr nationales Erbe präsentieren können, und sie koordiniert den zur Erhaltung nötigen Wissenstransfer. (Die Unterzeichnerstaaten) allein entscheiden, welche Objekte sie für die Aufnahme vorschlagen, und es ist das Welterbe-komitee – wiederum gewählte Vertreter der Staaten -, das letztlich über die Aufnahme entscheidet“, beschreibt Dr. Roland Bernecker, ehemaliger Kulturreferent der deutschen UNESCO-Kommission, die Vorgehensweise.

Ungehörte Warnungen Erstmals erleben mussten die Luxemburger diese mögliche „Einmischung“ im Jahr 2001

als der Standort für die „Cité judiciaire“ bestimmt wurde. Obwohl die Stadt Luxemburg mehrere Alternativen vorgeschlagen hatte, so z.B. die Fläche rund um die „Rocade de Bonnevoie“, beharrte das Parlament auf den Platz St. Esprit, auf dem sich inzwischen die trotzigen Gerichtsgebäude im Rohbau drängen. Damals hatten zwei UNESCO-Experten vor einer derartig engen Bebauung und einer potentiellen Beeinträchtigung des Stadtbilds gewarnt. Sie rieten, den Platz lieber multifunktional zu nutzen und so das Zentrum zu beleben. „So one must question the wisdom of making this extension a judiciary centre, the exclusive and specialised nature of which would result in a dead area at night“, bemängelte der Engländer Sherban Cantacuzino damals in seinem Gutachten. Sein Kollege Michel Jantzen stellte unmissverständlich fest: “La solution la plus compatible avec l‘inscription sur la liste patrimoine mondial serait la recherche d‘un autre emplacement.“ Da das Plateau du St. Esprit jedoch nicht zum Weltkulturerbe gehört, sondern „nur“ in der sogenannten Pufferzone („zone tampon“) liegt, verhallten die Warnungen ungehört und blieben bislang ohne Konsequenz seitens der UNESCO, die im Zweifelsfall auch Stätten von ihrer Liste streichen kann. ‡

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Découvrez votre patrimoine: Luxembourg, une ville s’expose Discover heritage: Luxembourg, a City on Show Kulturerbe entdecken: Luxemburg, eine Stadt im Museum

EXPO TEMPORAIRE

MUSÉE d’HISTOIRE de la VILLE de LUXEMBOURG Ouvert mardi à dimanche, de 10.00 à 18.00 heures, jeudi jusqu’à 20.00 heures, fermé le lundi. 14, rue du Saint-Esprit L-2090 Luxembourg Tél.: (+352) 4796 4500 www.mhvl.lu


‡ Die Möglichkeit sich einem außereuropäischen Publikum zu öffnen und bekannt zu machen, ist wohl eines der wichtigsten Motive der Bewerbung für die UNESCO-Liste: „Die UNESCO und das von ihr unterstützte Weltkulturerbe ist ein internationales System, das Luxemburg dazu verhelfen kann, über nationale oder europäische Grenzen hinaus seine Identität zu stärken. Außerdem bietet es Strukturen, dank derer Luxemburg konkrete Beziehungen zu anderen Weltkulturerbe-Stätten innerhalb der Großregion pflegen und gemeinsame Projekte aufbauen kann“, erklärt der amerikanische Politologe Harlan Koff, der seit einem Jahr an der Universität Luxemburg lehrt, und Mitorganisator des internationalen Kolloquiums „Regards croisés sur le patrimoine“ (s. Kasten 4) ist.

Wanderer zwischen den Welten Dem Amerikaner, dessen Arbeitsschwerpunkte auf europäischer und vergleichender Politikwissenschaft sowie Immigration und Integration liegen, kommt die multikulturelle Atmosphäre seiner Wahlheimat sehr entgegen.

„Ich habe mein Forschungsgebiet sozusagen tagtäglich vor Augen“, schmunzelt er. In den USA geboren, teilweise in Italien aufgewachsen, in Frankreich, Italien und den USA beruflich tätig, mit familiären russisch-ukrainischen Wurzeln und mit einer Mexikanerin verheiratet, ist er selbst ein Wanderer zwischen den Welten. Wie so viele seiner Mitbürger hierzulande. „Für mich war Luxemburg immer synonym für Europa. Das Bild, das man sich im Ausland macht, hat sich bewahrheitet. Ich erlebe die Stadt und ihre vielen Sprachen als sehr international und finde, es gibt ein beeindruckendes Kulturangebot. Die ganze Welt ist hier willkommen, allerdings öffnen sich die Luxemburger nicht immer so einfach der Welt, was wohl mit ihrer Geschichte zusammenhängt. Ein Ziel unseres Kolloquiums ist es daher, Luxemburg noch stärker in den internationalen Diskurs über die Bedeutung des kulturellen Erbes zu integrieren und diese auch hierzulande ins Bewusstsein zu rücken“, so Harlan Koff. Das Kolloquium umfasst drei Schwerpunkte: gezielte Fortbildungsveranstaltungen für Journalisten, öffentliche Rundtischgespräche und eine Kampagne zur Promotion Luxemburgs und der Großregion. Dass sich Luxemburg mit der UNESCO-Auszeichnung „patrimoine mon-

dial“ touristisch gut vermarkten lässt, weiß man vor allem beim Luxembourg City Tourist Office (LCTO) zu schätzen. 100 000 Besucher verzeichnen allein die Kasematten, wichtiger Teil der verbliebenen Festungsanlage, alljährlich. Die 150 Fremdenführer der Stadt wurden geschult dies den in- und ausländischen Gästen besser vermitteln zu können. „Wir integrieren das Label gezielt in alle unsere werberelevanten Auftritte, besonders im Ausland. Auf unsere Initiative hin wurde z.B. den Schildern entlang der Autobahn der Zusatz ´Luxembourg Ville Patrimoine mondial´ mit dem entsprechenden Logo beigefügt“, sagt LCTO-Direktor Roland Pinnel. Im Rahmen des Kolloquiums wird er einen Workshop zum Thema „La communication visuelle touristique de la Ville de Luxembourg en tant que destination de patrimoine mondial“ leiten. Und dabei erneut deutlich machen, dass sich das historische Vermächtnis einer Stadt gut mit ihrem Anspruch nach einem modernen Tourismuskonzept verbinden lässt. Vibeke Walter

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Weltkulturpolitik

Politique culturelle mondiale

Der Begriff des „kulturellen Erbes“ (héritage) wurde im 18. Jahrhundert von dem Bischof von Blois Henri-Baptiste Grégoire geprägt. Am 14. Mai 1954 wurde er in der Haager Konvention zum Schutz von Kulturgut bei bewaffneten Konflikten festgeschrieben. Die UNESCO-Welterbeliste kann als erster Ansatz einer Weltkulturpolitik betrachtet werden: „Die herausragenden Manifestationen des kulturellen Schaffens des Menschen und die großartigen Naturlandschaften dieser Erde gehören nicht eigentlich den Staaten, auf deren Territorium sie sich befinden, sondern der gesamten Menschheit. Sie sind ein gemeinsames Erbe auch für künftige Generationen.“ www.unesco-heute.de

C’est à l’évêque de Blois, Henri-Baptiste Grégoire, que l’on doit la notion d’«héritage culturel», apparue au 18e siècle. Le 14 mai 1954, elle fut intégrée à la Convention de La Haye sur la protection du patrimoine culturel en cas de conflit armé. La liste du patrimoine mondial de l’UNESCO peut être considérée comme la première mise en œuvre d’une politique culturelle mondiale: «Les manifestations des œuvres culturelles de l’homme et les paysages naturels d’exception n’appartiennent pas, en fait, aux états sur le territoire desquels ils se trouvent, mais à l’ensemble de l’humanité. Ils constituent un héritage commun pour les générations futures». www.unesco-heute.de

UNESCO: Obligation d’inscription D epuis 1994, les fortifications, telles que

celles d’une partie de la Vieille Ville de Luxembourg, figurent au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cela présente l’avantage de valoriser l’image du pays, en particulier à l’étranger. Certains affirment plaisamment que la ­Vieille Ville de Luxembourg leur rappelle les paysages au milieu desquels évoluait le petit train électrique de leur enfance: presque trop pittoresque et, à la vérité, quelque peu vieillotte et intemporelle. D’autres, en revanche, généralement des Luxembourgeois de souche, mais également des visiteurs étrangers, ne tarissent pas d’éloges en admirant, depuis le «Bockfelsen» ou la «Corniche», la vallée de l’Alzette où se blottissent les quartiers de Clausen, Grund et Pfaffenthal. Ce n’est pas sans raison que le poète luxembourgeois Batty Weber a un jour décrit la «Corniche» comme «le plus beau balcon d’Europe». L’histoire est omniprésente dans les ruelles tortueuses, où souffle le soir le vent d’une vie

nocturne internationale très animée dans les pubs et les bars. Il suffit d’emprunter le «circuit Wenzel» pour avoir, en 100 minutes, un aperçu des 1.000 ans d’histoire mouvementée de la Ville de Luxembourg (voir encadré page 15).

Idylle trompeuse Les occupants des siècles passés ont surtout laissé leur empreinte dans l’architecture de la ville, en quelque sorte une réalisation eu­ro­­pé­ enne avant l’heure, avec ses conceptions changeantes et les œuvres de spécialistes des fortifications venus d’Espagne, de France, d’Autriche, des Pays-Bas et d’Allemagne. Ce bastion implanté au sommet de la Ville de ­Luxembourg a une importance historique unique qui lui valut, en 1994, d’être classé au patrimoine culturel de l’UNESCO en même temps que certaines parties de la Vieille Ville. A cette époque ne subsistaient pourtant que des restes de la citadelle, autrefois si imposante. Lorsque

les Luxembourgeois obtinrent enfin leur souveraineté en 1867, ils commencèrent à démolir les fortifications, allant bien au-delà des exigences du traité de Londres. Cela permit à la ville de s’étendre et stimula considérablement son industrialisation. Le résultat le plus important, en particulier lorsque l’on songe à l’histoire plus récente et aux deux guerres mondiales, est que le Luxembourg n’a pas été absorbé par la France ni par le Reich et qu’il a, de ce fait, émergé comme un état à part entière.

Avertissements restés sans suite Ce spectacle idyllique est également trompeur, et Luxembourg est pleinement ­consciente du symbolisme des forteresses, «résultat d’un cycle de destruction et de reconstruction» qui a également contribué, en particulier, à l’identité du peuple luxembourgeois. Aujourd’hui,

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Geschichte zu Fuß

A travers l’histoire à pied

Auf verschiedenen Spazierwegen lässt sich das Weltkulturerbe auch zu Fuß eindrucksvoll entdecken. So auf dem kulturhistor-ischen „Wenzel-Rundgang“, der durch die ältesten Viertel der Stadt vorbei an zahlreichen geschichtlich bedeutsamen und architektonisch interessanten Bauwerken führt. Auf dem „Vauban-Rundgang“ geht es zu den strategisch wichtigen Punkten der Festungsanlagen. Er vermittelt gleichzeitig Einblick in das Schaffen des nach ihm benannten französischen Festungsingenieurs Sébastien Le Prestre de Vauban, dem bedeutendsten Festungsbaumeister unter Ludwig XIV. Informationen und Broschüren beim „Luxembourg City Tourist Office“ unter Tel. 22 28 09 oder www.lcto.lu

Plusieurs parcours permettent de découvrir le patrimoine culturel à pied. C’est notamment le cas du circuit culturel et historique «Wenzel» qui, passant par les quartiers les plus anciens de la ville, conduit aux monuments les plus marquants du point de vue historique et architectural. Le circuit «Vauban» conduit aux emplacements stratégiques des fortifications. Il permet en outre de découvrir l’œuvre du spécialiste français des fortifications auquel il doit son nom, Sébastien Le Prestre Vauban, le plus célèbre du règne de Louis XIV. Informations et brochure: Luxembourg City Tourist Office, tél.: 22 28 09 ou sur www.lcto.lu

le Grand-Duché fait figure, à juste titre, de cœur d’une Europe unifiée, sachant parfaitement que sa capitale, qui a joué pendant des siècles un rôle central dans l’histoire européenne, a toujours occupé une place à part. La demande d’inscription au patrimoine culturel de l’UNESCO adressée par le Service des sites et monuments nationaux du ministère de la Culture du Luxembourg atteste la volonté d’inciter à conserver et à protéger les parties historiques restantes. Cependant, cela impose parfois de poser des questions critiques. Après tout, les sites figurant au patrimoine culturel troquent leur statut local contre une dimension suprarégionale. «L’UNESCO offre aux états signataires un forum international pour la présentation de leur patrimoine national, et coordonne le transfert de connaissances nécessaire à sa préservation. Les états signataires seuls décident des sites à proposer, et c’est le Comité du patrimoine mondial – composé d’élus des différents états – qui prend la décision finale», explique

le Dr Roland Bernecker, ancien expert culturel de la commission allemande de l’UNESCO. En 2001, les Luxembourgeois ont dû, pour la première fois, se soumettre à cette «ingérence» potentielle lors du choix du site d’implantation de la «Cité judiciaire». Bien que la Ville de Luxembourg ait proposé plusieurs alternatives, telles que la zone qui entoure la «Rocade de Bonnevoie», le parlement militait en faveur de la Place Saint-Esprit, où les arrogants bâtiments du tribunal en étaient au gros œuvre. Deux experts de l’UNESCO avaient alors averti du risque pour l’image de la ville que représentait une telle densité de construction. Ils préconisaient plutôt une utilisation multifonctionnelle de la place, afin d’animer le centre-ville. “So one must question the wisdom of making this extension a judiciary centre, the exclusive and specialised nature of which would result in a dead area at night.” («Il convient de s’interroger sur le bien-fondé de la transformation de cette extension en centre judiciaire. Du fait de sa nature exclusive et spécialisée, toute animation serait absente le soir»),

signalait l’Anglais Sherban Cantacuzino dans son rapport d’expertise. Son collègue Michel Jantzen est on ne peut plus clair: «La solution la plus compatible avec l’inscription sur la liste du patrimoine mondial serait la recherche d’un autre emplacement». Le Plateau du Saint-Esprit n’y figurant pas mais se trouvant «seulement» dans ce qui est convenu d’appeler la «zone tampon», ces avertissements n’ont pas été entendus. A ce jour, cela n’a pas eu de conséquence, mais le risque fut réel de voir l’UNESCO, au titre du doute, rayer des sites de sa liste.

Carrefour entre des mondes différents S����������������������������������������������� ’ouvrir et se faire connaître auprès du public hors d’Europe constitue l’une des principales motivations de la demande d’inscription sur la liste de l’UNESCO. «L’UNESCO et le patrimoine mondial sont un système international ‡ 15

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qui peut aider Luxembourg à renforcer son ‡ ������������������������������������������ identité au-delà des frontières nationales et européennes. En outre, il offre des structures grâce auxquelles ­ la capitale peut entretenir des relations concrètes avec d’autres sites de la région figurant au patrimoine mondial, et développer des projets communs», explique le politologue américain Harlan Koff, enseignant depuis un an à l’Université de Luxembourg et coorganisateur du colloque international «Regards croisés sur le patrimoine» (voir encadré ci-dessous). L’Américain, dont le travail porte sur la politique européenne et comparée, ainsi que l’immigration et l’intégration, est particulièrement sensible à l’ambiance pluriculturelle de sa patrie d’adoption. «J’ai, pour ainsi dire, mon sujet d’étude constamment sous les yeux», plaisante-t-il. Né aux Etats-Unis et ayant passé une partie de son enfance en Italie, il exerce en France, en Italie et aux Etats-Unis. Avec ses ra­cines russo-ukrainiennes et marié à une

Mexi­caine, il vit lui-même au carrefour de mondes différents. Tout comme bon nombre de ses concitoyens ici. «Pour moi, Luxembourg a toujours été synonyme d’Europe. L’idée que l’on s’en fait à l’étranger s’est confirmée. Avec la multiplicité de ses langues, la ville m’apparaît très internationale et d’une richesse culturelle impressionnante. Le monde entier est ici bienvenu. Pourtant, les Luxembourgeois ne s’ouvrent pas toujours si facilement au monde, probablement en raison de leur passé. L’un des buts de notre colloque est donc de renforcer la position de Luxembourg dans le discours international sur l’importance de l’intégration au patrimoine culturel, mais également dans la conscience collective d’ici», ajoute Harlan Koff. Le colloque comprend trois axes: l’organisation de stages de formation continue pour les journalistes, des débats publics et une campagne de promotion de Luxembourg et de la région. Le Luxembourg City Tourist Office (LCTO) a parfaitement conscience que l’ins-

cription de ­Luxembourg au patrimoine mondial de l’UNESCO représente un argument commercial de poids pour le tourisme. A elles seules, les Casemates, élément important de ce qui reste de la forteresse, sont visitées chaque année par quelque 100.000 personnes. Les 150 guides de la ville ont été formés pour mieux faire connaître le patrimoine culturel aux visiteurs nationaux et étrangers. «Ce label est intégré de manière ciblée dans toutes nos manifestations publicitaires, en particulier à l’étranger. Par exemple, le logo et la mention Luxembourg Ville – Patrimoine mondial» ont été ajoutés à notre initiative sur les panneaux de signalisation de l’autoroute», déclare Roland Pinnel, directeur du LCTO. Dans le cadre du colloque, il dirigera d’ailleurs un atelier sur le thème «La communication visuelle touristique de la ville de Luxembourg en tant que destination du patrimoine mondial». Une manière de plus d’affirmer que le patrimoine historique d’une ville peut se marier parfaitement à une conception moderne du tourisme.

Experten-Treffen

Rencontre d’experts

Nachdem im Mai 2005 in Quebec mit viel Erfolg das erste internationale Kolloquium zum Thema „Journalisme et patrimoine mondial“ veranstaltet wurde, findet jetzt vom 10. bis 18. November die zweite Auflage in Luxemburg im Rahmen des Kulturjahrs 2007 statt. Das interdisziplinär ausgerichtete Treffen erfolgt unter dem Motto „Regards croisés sur le patrimoine“ und wird von der Stadt Luxemburg, der Universität Luxemburg, der kanadischen Universität Laval (Inhaberin des UNESCO-Lehrstuhls für das kulturelle Erbe) sowie der „Organisation des Villes du patrimoine mondial“ (OVPM) organisiert. Die Schirmherrschaft übernimmt Großherzogin Maria Teresa, UNESCO-Botschafterin des guten Willens. Internationale Experten werden die Bedeutung des kulturellen Erbes aus verschiedenen Blickwinkeln beleuchten, seinen Einfluss auf das politische, wirtschaftliche und soziale Leben darstellen sowie 26 Journalisten aus der ganzen Welt in dieser spezifischen Thematik schulen. Zwei öffentliche Rundtischgespräche finden am 14. November ab 9 Uhr in der Abbaye Neumünster statt. Die Themen: „Les différentes conceptions disciplinaires du patrimoine matériel et immatériel“ sowie „Identité et patrimoine“. Eine weitere Vortragsveranstaltung gibt es am 15. November ebenfalls ab 9 Uhr in der Universität Luxemburg (Campus Kirchberg) über „Les discours respectifs des mouvements de conservation du patrimoine et des mouvements environnementalistes: distinctions et convergences“. Informationen und Einschreibungen T 46 66 44 62 70, harlan.koff@uni.lu, www.uni.lu

Suite au succès rencontré en mai 2005 par le premier colloque international organisé sur le thème «Journalisme et patrimoine mondial», une deuxième édition a lieu du 10 au 18 novembre à Luxembourg dans le cadre de l’Année de la Culture 2007. Cette rencontre interdisciplinaire intitulée «Regards croisés sur le patrimoine» est organisée par la Ville de Luxembourg, l’Université de Luxembourg, l’Université canadienne de Laval (titulaire de la chaire du patrimoine culturel de l’UNESCO), ainsi que l’ Organisation des Villes du Patrimoine Mondial (OVPM). Elle est patronnée par la Grande Duchesse Maria Teresa, Ambassadrice honoraire de l’UNESCO. Des experts internationaux exposeront l’importance de l’héritage culturel selon différents points de vue, son influence sur la vie politique,économique et sociale, et initieront 26 journalistes du monde entier à cette thématique particulière. Deux débats publics seront organisés le 14 novembre à partir de 9 heures à l’Abbaye de Neumünster sur les thèmes suivants: «Les différentes conceptions disciplinaires du patrimoine matériel et immatériel» et «Identité et patrimoine». Une autre conférence aura lieu le 15 novembre, également à partir de 9 heures, à l’Université de Luxembourg (Campus Limpertsberg) sur le thème: «Les discours respectifs des mouvements de conservation du patrimoine et des mouvements environnementalistes: distinctions et convergences». Les 5 et 6 novembre, l’Université de Luxembourg organise en outre au Centre Jean Monnet de Kirchberg une conférence avec des scientifiques étrangers sur la cohésion sociale en Europe, ainsi qu’en Amérique du Nord et du Sud. L’entrée est gratuite; les participants sont cependant invités à s’inscrire préalablement. Informations et inscriptions au 46 66 44 62 70, harlan.koff@uni.lu, www.uni.lu

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At all best restaurants in the world


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Trans(ient) in the City Il ne vous reste plus que quelques jours pour profiter de ce programme d’intervention dans l’espace public. Retrouvez également, dans les pages suivantes, l’interview de son concepteur, Hou Hanru, ainsi que le portfolio de Michel Zavagno. Only a few days are left, so take the opportunity and experience this programme of installations interfering with the urban landscape. This issue also features an interview with its designer, Hou Hanru, as well as Michel Zavagno’s portfolio. U

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Photos: Andres Lejona 18

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Trois angles pour une même garantie: une balade divertissante et surprenante Three angles for the same guarantee: an amusing and surprising stroll

u Sipan / Olaf Nicolai Place Auguste Laurent - Limpertsberg v Le Pentagone Européen “Safe & Sorry Pavillon” / Bert Theis automne / Herbst 2007 Place de l’Europe - Kirchberg w Instant / Simone Decker automne/ Herbst 2007 Rue Mohrfels - Pfaffenthal x Oracle / Justin Bennett Rue de Trèves - Cents y LUXtower 007 / Périphériques Plateau du Rahm – Rue de Trèves - Cents

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U Temporary Autonomous Zone / Didier Fiuza Faustino Untitled 2007 (The Sun Is Gone) / Rirkrit Tiravanija Anciens abattoirs municipaux - Hollerich V Grandes Lignes / HeHe Passerelle couverte Rotondes - Gare W Casino Sindicalizado / Carlos Garaicoa Casino Syndical - Bonnevoie Le Marché à 1 euro (The Window Is The World) / Surasi Kusolwong Coopérative de Bonnevoie - Bonnevoie X Red Sea Saw / Carl Michael Von Hausswolff Façade Ateliers CFL - Gare

at URBAN LAB: Agence Multiplicity, Milan / Université Bilgi ­d’Istanbul Espace Paul Wurth - Restitution: 12-25.11.2007 ak Sunset Cinema / Apolonija Sustersic & Bik Van Der Pol Cour du couvent - Bonnevoie Visite guidée gratuite en bus d’une sélection d’installations Le 4 novembre et le 2 décembre 2007, 15h. Départ Place des Rotondes, 62 rue de Bonnevoie. Retour vers 17h. Rés.: 47 08 95 1 - www.luxembourgticket.lu (Gratuit)

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La culture comme réponse Elément probablement le plus visible de l’année culturelle, le programme d’art public Trans(ient) City arrive au terme de son développement. Hou Hanru, son prestigieux concepteur, revient sur ses contours et aspirations.

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onçu «afin de présenter de manière directe

cément porteuse lorsqu’on la transpose dans le contexte luxembourgeois. Hou Hanru: «J’ai com­mencé à travailler sur ce projet il y a plus de deux ans. Ma première démarche fut de m’imprégner du concept même de Capitale Européenne de la Culture. Cela m’a renvoyé à ce questionnement sur l’identité de l’Europe. Ce n’est plus un espace traditionnel basé sur des concepts uniquement culturels ou ethniques. L’Europe existe au travers d’une grande diversité. Il y a, en son sein, différents modèles économiques ou sociaux, une diversité que l’on retrouve dans l’espace urbain. La représentation du Luxembourg tourne autour de cette image de ville bancaire, alors que ce pays dispose notamment d’un formidable patrimoine, notamment industriel. Ce fut véritablement le centre de production de centaines d’industries lourdes. C’est à cette caractéristique que l’on doit la présence historique de nombreuses communautés, attirées par un besoin évident de main-d’oeuvre. Quand on se penche de plus près sur l’Histoire, on constate d’ailleurs que la population luxembourgeoise ‘de souche’ n’existe pas! Il me semblait donc nécessaire de nous interroger sur la manière dont ces différentes composantes sociales pourraient atteindre, dans une Europe en pleine transition, une certaine mixité dans l’espace urbain, dans un pays dont la capitale, elle-même ville de transition, semble pourtant en manque de mixité sociale».

la vision inhérente à cet évènement particulier qu’est l’année culturelle au grand public», Trans(ient) City a, d’emblée, réussi son premier pari: intriguer, susciter des commentaires. Prenant ici la forme d’un sac géant, là d’une piste de danse, imposant de jouissives pistes de pétanque à l’austérité d’une rue du Limpertsberg, illuminant un quartier de la gare qui ne semblait demander que ça, Trans(ient) City s’appuie avant tout sur un constat. Hou Hanru: «Quand on observe la ville en Occident, on ne peut qu’être frappé par un incroyable phénomène de privatisation de l’espace. L’objectif de Trans(ient) City n’est pas seulement d’améliorer la qualité esthétique et culturelle de l’espace urbain luimême, mais aussi de redonner une qualité publique à ces espaces. En outre, je suis convaincu que l’art ne doit pas s’en tenir aux espaces formels que sont les musées, les galeries. Ces pièces doivent permettre au grand public de commencer à comprendre l’art contemporain, de rentrer en dialogue avec lui». Critique d’art, enseignant, commissaire d’exposition, ce Chinois récemment posé à San Francisco ne compte plus ses interventions à l’échelle du globe. Mais si l’on ne devait retenir qu’un fil d’Ariane à une carrière très ‘universelle’, il faudrait certainement chercher du côté, précisément, de la migration, de l’échange, de la mutation. Une réflexion for-

Photo: Etienne Delorme

Un programme en trois phases Déployée sur une année, cette intervention a connu trois phases de développement: URBAN LAB, un laboratoire permanent de recherche de la réalité et de l’histoire urbaine, une série de projets artistiques conçus comme des points de repères (URBAN LANDMARKS) et COMMUNITY LIFE, un versant attaché aux espaces urbains isolés ou abandonnés. Une approche tridimensionnelle à l’évidente complémentarité. Hou Hanru: «Alors qu’URBAN LANDMARKS est très ‘physique’, COMMUNITY LIFE a quelque chose de plus ‘souple’. On y croise des performances, des collaborations avec la population… On espère partager des expériences, comme dans un magasin, un restaurant, un cinéma…URBAN LAB est davantage un espace de réflexion théorique. J’ai notamment été très agré­ablement surpris par ce volet. Il est le moins ‘direct’ pour la population, mais il est très porteur. La relation ‡

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Culture as a response T

he Trans(ient) City public art programme, probably the highest profile aspect of the year of culture, is coming to the end of its development. Hou Hanrou, its prestigious desi­­ gner, talks about its windings and aspirations. Designed “in order to present the vision inherent to this special event, i.e. the year of culture, directly to the general public”, Trans(ient) City has straightaway succeeded in achieving its first objective, which is to intrigue people and give rise to comments. Taking the form of a giant bag here and a dance floor there, imposing brilliant petanque rinks on the austere road in Limpertsberg and illuminating an area of the station which seemed to be crying out for it, Trans(ient) City is primarily based on a finding. “When you observe towns in the west, explains� Hou Hanrou, you ���������������������������� can’t fail to be struck by an incredible phenomenon of privatisation of the space. The aim of� Trans(ient) City is not only to improve the aesthetic and cultural quality of the urban space itself, but also to give back a public quality to these spaces. Moreover, I am convinced that art should not be confined to formal spaces, such as museums and galleries. These pieces should enable the general public to begin to understand contemporary art and enter into a dialogue with it.”

‡ avec la Fondation de l’Architecture est, à ce

titre, exemplaire. J’espère sincè­re­­ment que le dialogue réalisé avec cette structure pourra provoquer certaines réactions et dégager des perspectives. Certains projets furent conçus comme temporaires, d’autres devraient pouvoir survivre à l’année culturelle». Une aspiration à la pérennité avec, pour argument massue, la cohésion sociale: «Il faut rester dans la discussion, c’est un sujet extrêmement sérieux et urgent. Il y a, même à Luxembourg, des endroits que l’on estime ‘difficiles’ ou dangereux. Il faut précisément s’interroger sur ce que l’on peut y amener, la culture étant une réponse. Mettre un cinéma dans le quartier de Bonnevoie, travailler avec des associations locales, c’est déjà une réponse. Le projet n’a pas cherché à être ‘impressionnant’. L’aspect spectaculaire n’est pas dans l’impact immédiat, mais dans la durée». Alexis Juncosa

Photo: Etienne Delorme

Various social components This Chinese art critic, teacher and exhibition curator, who recently moved to San Francisco, no longer considers his inter­ventions in global terms. However, if you had to choose only one vital thread in an extremely ‘universal’ career, you should cer­tainly look to the area of migration, change and mutation, a reflection which inevitably becomes key when you transpose it to the context of Luxembourg. “I started work on this project over two years ago, continues Hou Hanrou. My first approach was to immerse myself in the very concept of the European Capital of Culture. This prompted me to this questioning about the identity of Europe. It is no longer a traditional space based on solely cultural or ethical concepts. Europe exists through a great diversity. Within it, there are various economic and social models, a diversity which is reflected in the urban space. The representation of Luxembourg revolves around this image as a banking city, despite the fact that this country has a fantastic heritage, particularly an industrial one. It was actually the centre of production for hundreds of heavy industries. This characteristic is the reason behind the historic presence of

a number of different communities, since they were attracted by a clear need for labour. When you look closer at the history of it, you also find that there is no ‘native’ Luxembourg population as such! It therefore seemed necessary to me that we consider how these various social components could, at a time when Europe is experiencing a great amount of transition, come together to some degree in the urban space, in a country whose capital, which is itself a city of transition, seems so lacking in social mixing.”

A three-phase programme Spread over one year, this intervention has seen three development phases, namely URBAN LAB, a permanent laboratory for research on reality and urban history, a series of artistic projects designed as landmarks (URBAN LANDMARKS) and COMMUNITY LIFE, an aspect dedicated to isolated or disused urban spaces. This three-dimensional approach has an obvious complementarity. “Whereas URBAN LANDMARKS is very ‘physical’, comments Hou Hanrou, COMMUNITY LIFE has something more ‘flexible’ about it. Performances interweave with collaborations with the population. We hope to share experiences, like in a shop, a restaurant or a cinema. URBAN LAB is more a space for theoretical reflection. I was pleasantly surprised by this aspect in particular. It is the least ‘direct’ for the population, but it is extremely key. In this regard, the relationship with the Architecture Foundation is exemplary. I sincerely hope that the dialogue created with this structure will provoke certain reactions and bring out points of view. Some projects were designed to be temporary, and others should be able to survive the year of culture.”

An urgent matter The sledgehammer argument for this aspiration for continuity is social cohesion. “We have to keep talking, it’s an extremely serious and urgent matter. Even in Luxembourg, there are places which are considered ‘rough’ or dangerous. We have to actually ask ourselves what we can contribute, since culture is a response. Putting a cinema in the Bonnevoie district or working with local associations is already a response. The project has not sought to be ‘impressive’. The spectacular aspect is not in the immediate impact, but in the long-term.”

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Recyclage

Le géant vert Si la politique de recyclage atteint, à Luxembourg, des résultats record, l’effort est en proportion. Du décideur jusqu’à l’utilisateur: une chaîne en mouvement depuis plus d’une génération.

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Photos: Etienne Delorme

ctif au service de la Ville dès la fin des années 70, Marcel Lamy a connu ­ toutes les étapes d’une politique de recyclage engagée, si l’on s’en réfère aux pays voisins, avec une certaine précocité. Rappel historique par l’actuel Chef du service Hygiène de la Ville de Luxembourg: «Tout a plus ou moins commencé en 1980 avec les premières collectes sélectives. Via ces premières bulles, nous recyclions déjà le papier, le carton, les bouteilles… Ces ‘mini centres de recyclage’ sont apparus en réponse à un certain ‘boom’ de la société de consommation». Une expérience initiale qui, d’emblée, connut un succès au-delà de toute attente: «Nous avions commencé par en acquérir une demi-douzaine, mais ces bulles furent rapidement victimes de saturation. Nous avons donc dû en acheter d’autres». Une politique poursuivie jusqu’à nos jours, le territoire de la capitale disposant désormais de quelque 75 unités, soit près d’un container pour 1.000 habitants. Une formule miracle? «Non. Elles sont très utiles, nous nous en rendons compte au travers des six relevés hebdomadaires que nous ‡  25

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Recyclage: les bons réflexes

Recycling: good reflexes

Au-delà des ‘bulles’, de la collecte sélective en porte-à-porte et du recours au Centre de recyclage, c’est dès l’acte d’achat que se joue la question du recyclage. La démarche la plus importante est donc d’essayer de limiter au maximum les déchets, d’être beaucoup plus critique dans sa politique d’achat. En évitant les produits inutilement emballés, en choisissant des matériaux 100% propres, en renonçant aux produits jetables et aux produits à usage unique par exemple. Au bureau, cela peut être: utiliser la photocopieuse avec discernement ou choisir du papier recyclé. Eviter des déchets, c’est ne pas avoir recours au recyclage.

In addition to ‘banks’, selective kerbside waste collections and using the Recycling Centre, you should bear in mind the issue of recycling every time you make a purchase. The most important thing is therefore to try to limit waste as far as possible and be a lot more critical about what you buy, for example by avoiding products with unnecessary packaging, choosing 100% clean materials and rejecting disposable or single-use products. In the office, this might mean using the photocopier judiciously or opting for recycled paper. Avoiding waste means it doesn’t need to be recycled.

‡  assurons, mais elles présentent également quelques inconvénients. Il y a d’abord le bruit lié à leur utilisation, mais aussi un phénomène d’abandon de déchets à leur proximité. Il serait, en conséquence, difficile de trouver de nouveaux endroits pour des bulles supplémentaires, car nous nous efforçons de les éloigner, autant que possible, des habitations. Or, les capacités en termes de voirie ne sont pas extensibles. Ce n’est donc qu’un outil dans notre arsenal». Autre dispositif engagé très rapidement et qui dispose aujourd’hui d’un important know-how, la collecte en porte-à-porte. Marcel Lamy: «Outre le processus de collecte des ‘sacs bleus’ que connaissent bien les résidents, nous mettons à la disposition des collectivités ou des syndicats de propriétaires des containers verts pour la collecte du verre et des containers bleus pour le carton. C’est un service certes payant, mais qui ne coûte qu’un quart de la taxe dédiée aux déchets non recyclables». Et l’on voit déjà se profiler une ligne directrice qui fait, aujourd’hui encore, le succès de la logique de recyclage à Luxembourg. Entre incitation financière et facilitation de la démarche, une fine équation construite pas à pas. Marcel Lamy: «Prenons l’exemple des déchets

encombrants. Nous procédions, auparavant, à leur enlèvement quatre fois par an. Mais cela posait de nombreux problèmes d’accumulation de déchets sur la voirie, de fouilles sélectives par des particuliers ou des brocanteurs… Ainsi, depuis 10 ans, nous assurons ce service à titre individuel, sur simple demande téléphonique. Imaginons que vous vouliez vous débarrasser d’un vieux lit, d’un sommier ou, dans le cadre d’un déménagement, de vos vieux meubles. Il vous suffit alors de nous appeler et de convenir d’un rendez-vous. Notre conseiller vous proposera généralement un créneau sous 48 heures. Il est important de préciser que ce service est non seulement gratuit, mais que le nombre d’interventions à domicile n’est pas limité». Rien qu’en 2006, 6.805 enlèvements ont ainsi été réalisés, avec pour toute restriction la condition de déposer les objets en pas de porte. Mais si même cette condition ne pouvait être remplie? Marcel Lamy: «Si vous avez besoin que l’on démonte une armoire avant de l’enlever, ou que l’on aille chercher la machine à laver au grenier, il faudra alors passer par un tarif incitatif. Nous mettrons à votre disposition trois techniciens et un véhicule pour 60 euros par quart d’heure de travail effectif».

Multiplier les formules «afin d’éliminer toutes les excuses» relatives à un traitement inapproprié des objets encombrants ou des matériaux recyclables, Marcel Lamy reprend le slogan avec, dans sa manche, des chiffres qui parlent d’euxmêmes: «En 2006, nous avons récolté au total 72.000 tonnes d’ordures, dont 28.000 ont été recyclées, soit près de 40% du total des ordures ménagères!» Un résultat à faire pâlir d’envie nombre d’ensembles urbains, même si le taux zéro de déverse sauvage n’existe pas. Marcel Lamy: «D’après les analyses des flagrants délits, il s’agit, dans une très grande majorité de cas, de personnes résidant hors de la capitale et qui viennent s’en débarrasser ici, parce que chez eux c’est beaucoup moins simple». Là où Marcel Lamy peut afficher une grande satisfaction, c’est éga­ lement dans le taux de «propreté» des déchets déposés, cette «propreté» étant relative aux déchets non recyclables englobés dans le processus et qui, en Allemagne par exemple, représentent un véritable problème de traitement. Marcel Lamy: «Le ramassage, notamment, des sacs bleus tous les 15 jours, nous permet d’affirmer que le tri est bien fait par les résidents. Ces sacs prennent la direction de la société Valorlux qui va ‡

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PETIT FLACON EST DEVENU GRAND...

Les producteurs, importateurs et distributeurs de produits emballés œuvrent pour le développement durable en permettant d’économiser les matières premières. Grâce à eux et à vous, près de 9 000 tonnes de plastique – soit un canard de 41 m de haut – ont été collectées et recyclées au Luxembourg ! Cela représente 7 500 tonnes de pétrole qui n’ont pas été puisées dans les ressources de la planète. www.valorlux.lu

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Et les emballages renaissent

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‡ en assurer le traitement et le recyclage. En ce qui concerne les déchets organiques de jardinage, ils sont également collectés tous les 15 jours, de début mars à la mi-décembre. Ces collectes de compostés de porte en porte ont représenté, en 2006, 525 tonnes, auxquelles il faut ajouter 4.341 tonnes relevées dans des conteneurs fixes de 12 et 20 m3. Tout ceci prend ensuite la direction du service des parcs de la Ville de Luxembourg». Pour parfaire ce tour d’horizon d’une politique de recyclage ‘au volume’, impossible de ne pas évoquer sa pièce maîtresse: le Centre de recyclage.

105.000 utilisateurs en 2006 Ouvert le 17 juin 1987, le Centre de recyclage, à deux pas du stade, de la route d’Arlon et de la Caserne des pompiers, est l’un des points de passage obligés des résidents de la Ville de Luxembourg. Depuis cette date fondatrice, la structure a connu de nombreuses évolutions. Marcel Lamy: «Nous avions l’idée de créer une plateforme centrale, d’offrir la possibilité d’y

déposer toutes les fractions de matière. Au lancement, ces fractions étaient au nombre de sept. Aujourd’hui, nous en sélectionnons une cinquantaine! Sur l’ancien site, il était parfois compliqué de se garer. Nous avons choisi, en 1994, de le fermer et de mettre en place un système de caddies. C’est un peu l’antithèse du supermarché: l’usager décharge son coffre et se déleste des déchets grâce à un système très étudié de containers. En 1999, nous avons réalisé un toit, ainsi qu’un espace supplémentaire de dépose rapide, destiné aux détenteurs de ‘monocharges’ telles que des déchets de chantier ou de jardinage». Trier le verre blanc séparément du verre teinté, trier les bouchons, les sacs plastiques, les éléments préformés pour arriver à une «présentation uniforme des déchets»… une discipline parfois complexe pour les néo-arrivants, mais qui prend tout son sens en une simple visite au Centre, lorsque la collecte se transforme en containers généreusement achalandés. Marcel Lamy: «En 2006, nous avons accueilli 105.000 utilisateurs. Le Centre de recyclage a permis, à lui seul, le traitement de 8.483 tonnes de déchets». Une amplitude d’ouverture impressionnante de 75 heures par semaine (du lundi au samedi, de 7h à 19h30, ndlr.), deux équipes

de neuf personnes spécialement formées à la gestion et l’accueil d’un centre de recyclage… un dispositif qui, bien que parfaitement rodé, nécessite une sensibilisation permanente. Marcel Lamy: «Nous connaissons, à Luxembourg, une situation particulière. Chaque année, de 13 à 15% des habitants changent d’adresse et 10.000 nouveaux habitants arrivent. C’est autant de personnes à sensibiliser à nouveau. Et puis, n’oublions pas que si la ville compte 82.000 résidents environ, chaque jour c’est près de 200.000 personnes qui sont en ville, et y apportent leurs propres déchets! C’est eux aussi qu’il faut convaincre». Un jeu de sensibilisation qui commence avec les plus jeunes: «Nous travaillons régulièrement avec les écoles. Nous accueillons en moyenne, chaque année, 60 à 70 visites de classes. Nous venons d’ailleurs de mettre la touche finale à une salle d’instruction qui nous permettra de recevoir ces groupes dans de meilleures conditions. Les bons réflexes doivent être appris dès le plus jeune âge. Car ne l’oublions pas, le recyclage est un acte avant tout volontaire». Alexis Juncosa Centre de Recyclage, 48, route d’Arlon. Autobus: Ligne 7, arrêt Service d’incendie

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Un numéro unique: 47 96 36 40 Depuis près d’une génération, la Ville de Luxembourg offre aux ménages et aux entreprises des conseils en matière de déchets. Considérant la multitude d’informations, de possibilités de collecte et d’autres prestations du Service d’Hygiène, même un spécialiste éprouve des difficultés à avoir une vue d’ensemble. Voilà pourquoi le conseiller en matière de gestion des déchets et les responsables «déchets» du Service d’Hygiène de la Ville et du Centre de recyclage sont à votre disposition. Ils répondront, sur simple appel au 47 96 36 40, à toutes les questions concernant la prévention, le tri, le recyclage, l’évacuation des déchets, la collecte des objets encombrants ainsi que la propreté sur le territoire de la Ville.

47 96 36 40, a unique number For more than a generation, Luxembourg City Council has been offering management advice waste to households and businesses. Given the array of information, waste collection options and other services provided by the Sanitation Service, even an expert would have problems seeing the full picture. For this reason, the waste management adviser and “waste” managers from the City Council’s Sanitation Service and the Recycling Centre are on hand to help you. By simply calling 47 96 36 40, you can get the answers to any question you may have about prevention, sorting, recycling, waste disposal, collecting bulky items and keeping the city tidy.

Green Giant T

he fact that recycling policy has achieved record results in Luxembourg is due to the vast amount of effort put in. From decision-makers to users, this chain has been evolving for more than a generation. Marcel Lamy has seen every stage in a recycling policy which began very early on, if you compare it with neighbouring countries. The present Head of Luxemburg City Council’s Sanitation Service reminds us of the background. “It all started in around 1980 with the first selective waste collections. Using these early banks, we were already recycling paper, card, bottles, etc. We started off buying half a dozen, but they quickly reached saturation point, so we had to buy more.” The capital now has roughly 75 units, i.e. about one container for every 1,000 inhabitants. “They are very useful, but they also have their disadvantages, such as noise and the fact that people dump rubbish

nearby. As a result, new locations for extra Consequently, for the past 10 years, we have banks are hard to find. However, they are only provided this service on an individual basis in one of the weapons in our arsenal.” Another response to a straightforward telephone request. mechanism which quickly came into use, and Let’s say you want to get rid of an old bed, couch which is now down to a fine art, is kerbside or your old furniture. Just call us, and our adviser collections, as Marcel Lamy explains: “In addi- will generally offer you a slot within 48 hours. tion to the process of collecting ‘blue bags, This is a free, unlimited service.” Increasing the which residents are well acquainted with, we options available “so that there is no excuse” for provide groups or residents’ associations with the inappropriate treatment of bulky items or green containers for collecting glass and blue recyclable materials is a formula which works. containers for card. It is not a free service, of “In 2006, we collected 72,000 tonnes of waste in course, but it only costs a quarter of the tax on total, of which 28,000 tonnes were recycled, i.e. non-recyclable waste. A fine equation between roughly 40% of total household waste!, explains financial incentive and ease of use has gradu- Marcel Lamy. Picking up blue bags every fortally built up. Let’s take the example of bulky night, in particular, enables us to see that resiwaste, continues Marcel Lamy. We used to col- dents sort their waste very well. We collect them lect it four times a year. However, that posed a in the same way as we do for organic garden number of problems in terms of waste accumu- waste. These kerbside collections of compostalating on the public highway and scavenging ble materials represented 525 tonnes in 2006, by individuals or second-hand goods dealers. not to mention the 4,341 tonnes collected in

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Un service complet

A complete service

S’il est au service des privés, le Service d’Hygiène l’est aussi pour le commerce et les entreprises. Le Centre de recyclage accueille ainsi les gérants de petits commerces, générateurs de nombreux déchets. Toute une gamme de tarifs incitatifs est à leur disposition. La collecte des déchets, par ces services, reste indiscutablement beaucoup moins chère qu’une pratique de l’incinération. Infos: 47 96 36 40

Although it is on hand to help individuals, the Sanitation Service is also there for commerce and businesses. The Recycling Centre welcomes managers of small businesses which generate a lot of waste. A complete range of incentive prices is available to them. Waste collection using these services is still unquestionably much cheaper than incineration. Info: 47 96 36 40

12 and 20 m3 fixed containers.” To complete this panorama of a “voluminous” recycling policy, we have to mention its masterpiece, the Recycling Centre.

105,000 users in 2006 Opened on 17 June 1987, the Recycling Centre is one of the inevitable dropping off points for residents of the city of Luxembourg. “We had the idea of creating a central platform and providing the opportunity to dump all materials there, explains Marcel Lamy. Today, we select about 50 different types! It’s rather like the antithesis of a supermarket, i.e. users unload their boots and dump their waste using a carefully-designed system of containers. In 2006, we received 105,000 users. The Recycling Centre alone enabled 8,483 tonnes of waste to be pro-

cessed.” With impressive opening times of 75 hours per week (Monday to Saturday, 7 a.m. to 7.30 p.m. - Editor’s note) and two teams of nine people trained specifically in the management and reception of a recycling centre, this mechanism requires ongoing awarenessraising. “We have a specific situation here in Luxembourg, comments Marcel Lamy. Every year, 13 to 15% of the population change their address and 10,000 new inhabitants arrive. We have to raise the awareness of all of these people all over again. In addition, let’s not forget that although there are about 82,000 residents in the city, roughly 200,000 people come into the city every day, and bring their own waste! We also need to win them over. Let’s not forget that recycling is voluntary.” Recycling Centre, 48, Route d’Arlon. Bus ������������ Line 7, ��������� “Service incendie” 31

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City News

Regards sur la ville Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement. Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news are related through these pages, real windows that open up to the capital in motion.

Photo: Etienne Delorme

Travaux d’intérieur Cure de jouvence terminée pour Abitare. Après avoir totalement reconfiguré ses espaces, l’enseigne accueille ses clients depuis fin septembre dans trois bâtiments. Les nouvelles collections et nouvelles marques, variées et originales, s’exposent sur les 3.500 m2 entièrement remodelés et offrent un choix éclairé et audacieux des dernières tendances en matière de mobilier et de décoration. Les trois espaces abritent ainsi des ambiances différentes et des produits complémentaires, répondant à toutes les demandes: du mobilier réalisé essentiellement à partir de teck, au design ethnique, à la création contemporaine et mobilier d’extérieur, en passant par les meubles de salons et séjours, cuisines et salles de bain ainsi que les collections spécifiquement destinées aux adolescents. Internal work Abitare’s regeneration cure is now over. After totally redesigning its premises, they have been welcoming their customers back into three buildings since the end of September. The new varied and original collections and brands are displayed fully remodelled in the 3,500 m2 space, offering an enlightened and audacious choice of the latest trends in furniture and decoration. The three spaces evoke different ambiences and offer complementary products that can meet any demand: from furniture made essentially from teak, to ethnic design, to contemporary creation and outside furniture, via living-room, kitchen and bathroom furniture as well as collections specifically intended for adolescents. Abitare, 1 rue Nennig, Luxembourg, Dommeldange.

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City News

Best of Europe… Pour la première fois, deux magazines luxembourgeois Rendez-Vous City Magazine Luxembourg et Flydoscope, publiés par Mike Koedinger Editions, apparaissent dans la sélection des meilleurs travaux de corporate publishing, et se font les ambassadeurs du Grand-Duché aux côtés de 81 autres publications de 14 pays européens. Représentant la plus importante association de corporate publishing en Europe et récompensant une approche qualitative et créative dans les domaines du journalisme, de la mise en page, de la photographie, de l’illustration et de la fabrication, le Forum Corporate Publishing, fondé en 1999, compte aujourd’hui 70 membres issus d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse. Les travaux sélectionnés sont publiés dans l’ouvrage Best of Europe – Corporate Publishing in Dynamic Markets, qui offre, sur 200 pages, une description du marché national de chaque pays et dédie une double page à chaque magazine sélectionné. Edité par Forum Corporate Publishing e.V. / European Institute of Corporate Publishing, l’ouvrage peut être commandé via: info@forum-corporate-publishing.de. Best of Europe… For the first time, two Luxemburg magazines, RendezVous City Magazine Luxembourg and Flydoscope, published by Mike Koedinger Editions, have appeared in the selection of the best work of corporate publishing, representing the Grand Duchy next to 81 other publications from 14 European countries. Representing the most significant corporate publishing association in Europe and promoting qualitative and creative approaches in the fields of journalism, payout, photography, illustration and manufacturing, Forum Corporate Publishing, founded in 1999, now has 70 members from Germany, Austria and Switzerland. The selected work is published in Best of Europe – Corporate Publishing in Dynamic Markets, which is over 200 pages provides a description of the national market of each country, devoting a double page to each magazine selected. Edited by Forum Corporate Publishing e.V. / European Institute of Corporate Publishing, it can be ordered via: info@forum-corporate-publishing.de. Best of Europe – Corporate Publishing in Dynamic Markets, 200 pages, 49 €.

Détecter les causes des accidents domestiques ou de la vie quotidienne permet d’effectuer un grand pas dans leur prévention ou, tout du moins, de minimiser les risques. Paru en Belgique l’année dernière, adapté au Grand-Duché, le Guide luxembourgeois Sécurité et Prévention apporte plus de 10.000 conseils, trucs et astuces, check-lists à suivre, afin d’éviter ou de limiter ces dangers liés à la vie quotidienne. Que faire en cas d’intoxication? Comment éviter brûlures et incendies? Qui sont les professionnels de la sécurité au Luxembourg? Quels sont les conseils pratiques à suivre lors d’un voyage en bus, une promenade en forêt?… Autant de questions auxquelles le guide apporte des réponses, offrant à chacun la possibilité de ne plus jamais dire «Ah ... si j’avais su!». Partenaire du Guide luxembourgeois Sécurité et Prévention, Fortis Assurances Luxembourg s’est engagée, lorsque l’ouvrage sera acquis via son réseau, à reverser cinq euros du prix de vente au profit de la Croix Rouge Luxembourgeoise. In complete safety Detecting the causes of accidents in the home or in daily life is a big step towards preventing them or at least minimising the risks. The Luxemburg Safety and Prevention Guide, whose original version appeared in Belgium last year and which was adapted to the needs of the Grand Duchy, provides more than 10,000 bits of advice, tricks, tips and check-lists to follow in order to avoid or limit the dangers linked to daily life. What to do if you get poisoned? How to avoid burns and fires? Who are the safety professionals in Luxembourg? What practical advice should be followed when travelling by bus, walking in a forest? Answers to all such questions are given in the guide, offering everybody the chance never to have to say again «If only I’d known!». As a partner of the Luxemburg Safety and Prevention Guide, Fortis Assurances Luxembourg has committed itself to giving five euros from the sales price of each guide, if purchased via its network, to the Luxemburg Red Cross.

Photo: Andres Lejona

En toute sécurité

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City News

Le retour du Jah Bar Voici le nouvel épisode de la saga lancée par les ineffables Steve, Jean-Claude et Louis. On les avait quittés, des projets plein la tête, voilà plus d’une année lors de la fermeture du Pulp, les revoilà qui proposent une suite au Jah Bar, le pendant rock du mythique club, au travers d’un bar du même nom. Repartis pour de nouvelles aventures, ces trois spécialistes du zinc luxembourgeois, définitivement passés du côté nocturne de la force, ont choisi de sortir des sentiers battus par la galaxie des bars lounge fleurissant dans la capitale. La déco, épurée mais chaleureuse, mélange le brut du béton et de l’acier, adouci par des lumières bleues derrière le comptoir, le tout collant parfaitement à la musique principalement rock et pop distillée au Jah Bar. Concerts programmés les jeudis en soirée, et DJ’s aux commandes les week-ends. Que la force soit avec eux! The return of the Jah Bar Now for the new episode of the saga launched by those indescribable guys Steve, Jean-Claude and Louis. We left them more than a year ago, their heads full of plans when Pulp closed. Now they’re back with a follow up to the Jah Bar, the rock counterparts of the mythical club, with a bar sporting the same name. Having gone off on new adventures with these three Luxembourg bar specialists, who have definitively been taken over by the forces of the night, have chosen to leave the beaten track of lounge bars that are already flourishing in the capital. The decoration, spare but warm, mixes the cacophony of concrete with steel, softened by blue lights behind the bar, all perfectly harmonising with the mainly rock and pop music distilled at the Jah Bar. Concerts every Thursday evening and DJ’s in charge on week-ends. Way to go guys! Jah Bar, 19-21 rue de Hollerich, Luxembourg Parking réservé devant le Passage Fitness tous les soirs à partir de 20h, dans la limite des places disponibles). www.jahbar.lu

L’utilisation rationnelle de l’énergie est devenue aujourd’hui une problématique incontournable. Ainsi, prendre en compte l’aspect énergétique lors d’un investissement, d’une nouvelle construction ou d’une rénovation est devenue une priorité s’inscrivant dans la politique de la Ville de Luxembourg. En dehors du rôle précurseur qu’elle occupe en assainissant ses propres bâtiments et en construisant selon des critères énergétiques poussés, la Ville opte, depuis cet automne, pour un nouveau service pour le secteur résidentiel: le Conseil en énergie. Ce dernier informe, soutient et guide, au travers d’une aide technique, les personnes et sociétés qui construisent et assainissent dans le secteur résidentiel. Le but étant d’augmenter le nombre des constructions de bonne qualité énergétique, en l’occurrence les standards basse énergie et maison passive, pour lesquels une assistance technique poussée est offerte. De plus, une consultation pour une rénovation des installations de chauffage, ou pour un investissement dans des installations solaires, voire simplement pour faire baisser sa consommation en énergie est également possible. Le Conseil en énergie intervient ainsi tout au long de l’élaboration du projet immobilier (conseils sur l’orientation de la construction, les matériaux, l’isolation…), de l’avant-projet des plans, jusqu’aux rendez-vous avec les architectes et maîtres d’œuvres et les visites de chantier. Ce Conseil en énergie peut être considéré comme complémentaire aux aides accordées par l’Etat et vise, tout comme la politique de la Ville, à intensifier les efforts faits en matière d’économie d’énergie et d’utilisation rationnelle de celle-ci. Saving energy The rational use of energy has become a problem that cannot be ignored. Taking energy into account when making an investment, undertaking a new construction or carrying out renovation has become a priority in the policy of the City of Luxembourg. In addition to its precursor role in renovating its own buildings and constructing according to progressive energy criteria, since this autumn the City has opted to provide a new service for the residential sector: energy advice. This involves informing, supporting and guiding people and companies with building projects by providing technical assistance and cleaning up the residential sector in order to increase the number of buildings with high quality energy, in this particular case by keeping energy use low and providing a passive house for which extensive technical advice is offered. Consultations for renovating heating installations, investing in solar installations or simply reducing energy consumption is also possible. So energy advice is provided right through a property project (advice on the direction of the construction, materials and insulation etc), from the pilot study of layouts to meetings with architects and contractors and site visits. This energy advice can be considered as complementary to the aid granted by the State and, like the City’s policy, aims to intensify efforts made to save energy and use it rationally. Rens: à partir du 12 novembre: energieberodung@vdl.lu Conférence pour architectes, promoteurs, hommes de l’art: le 22/11, 14h. Conférence pour particuliers: le 22/11, 19.30, 3, rue du Laboratoire, 1 er étage, Luxembourg. Résa. pour la conférence nécessaire: T: 47 96 24 86 ou energieberodung@vdl.lu

Photo: Etienne Delorme

Economiser son énergie

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City News

Comme une star Quelle femme n’a jamais eu envie de connaître toutes les petites astuces utilisées par les professionnels du maquillage pour sublimer sa beauté? Un nouveau concept, qui va faire des heureuses, vient de voir le jour à Luxembourg: l’académie de maquillage de Céline C. Dans une ambiance raffinée, sont proposés différents cours adaptés à toutes les femmes, qu’elles soient fashion victims, actives, seniors, débutantes… Les cours sont dispensés individuellement ou en groupe, l’académie proposant notamment des cours after work, à suivre entre amies avant de se lancer à l’assaut des nuits festives. Un espace onglerie et un espace vente de cosmétiques de marques exclusives et de marques bio viennent compléter l’offre. Like a star What woman has never wished to know the little tricks used by professional make-up artists to enhance her looks? A new concept to put smiles on female faces has just been created in Luxembourg: the make-up academy of Céline C. In a sophisticated atmosphere a variety of courses are offered adapted to all women whether fashion victims, busy women, seniors, beginners etc. The courses are given individually or in groups, with the academy offering in particular after work courses which can be taken by friends before hitting the parties. A nail care space and a cosmetic sales space for exclusive brands and bio brands complete the picture. Celine C. 17 Boulevard Royal, Luxembourg. Rens.: 26 26 24 44, www.celinec.lu

Comme il est désormais de tradition et ce, pour la quatrième année consécutive, la Fête des Vins et Crémants de Luxembourg investit le Knuedler à la fin du mois de novembre. Sous un chapiteau somptueusement décoré, la Commission de Promotions des Vins et Crémants de Luxembourg, regroupant tous les vignerons et viticulteurs luxembourgeois, fera découvrir aux amateurs les arômes du Riesling, du Pinot Gris et de bien d’autres spécialités, telles que les vendanges tardives ou le vin de glace. De nombreux ateliers tournant autour du «plaisir gustatif», animés notamment par des sommeliers, initieront les visiteurs aux associations réussies entre les vins et crémants luxembourgeois avec la cuisine asiatique, les créations de desserts ou les sélections de fromages. La Wine Academy donnera lieu à plusieurs dégustations journalières agrémentées de commentaires de grands sommeliers, dont le meilleur du Luxembourg sera désigné. Les plus petits ne seront pas oubliés puisqu’un atelier de dégustation les initiera aux sensations olfactives et gustatives en leur faisant comparer différents jus de raisin, avant la venue prévue de Saint Nicolas. De nombreuses découvertes qui seront autant d’idées à piocher pour les fêtes de fin d’année. Making the rounds of vines In the tradition that it has become, for the fourth consecutive year, the Festival of Luxemburg Wines and Crémant Wines takes over the Knuedler at the end of November. Under a sumptuously decorated marquee, the Commission for the Promotion of Luxemburg Wines and Crémant Wines, grouping together all Luxembourg winegrowers, will allow wine lovers to discover the aromas of Riesling, Pinot Gris and lots of other specialities such as late grape harvests or ice wine. Several workshops on «the pleasure of taste», organised especially by wine merchants, will initiate visitors into successful marriages between Luxembourg wines and crémant wines and Asian cuisine, dessert creations or selections of cheeses. The Wine Academy will organise several daily wine tastings spiced with commentaries from the big wine merchants, including the best in Luxembourg. The little ones will not be forgotten either as a taste workshop will initiate them into olfactory and taste sensations by getting them to compare different grape juices before the planned arrival of Santa Claus. So a range of discoveries and ideas to draw on for year’s end parties. La fête des vins et crémants, les vins et crémants de fêtes, du 29 novembre au 2 décembre. Place Guillaume II (Knuedler), Luxembourg. www.vins-cremants.lu

Photo: Etienne Delorme

La ronde des vignes

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Nouveautés en bref… Du cadeau pour les plus petits aux articles de décoration les plus raffinés, en passant par les T-shirts, HelloBeluga ouvre son espace aux créateurs inventifs et indépendants. Agencé et initié dans l’esprit concept store, la boutique offre un large choix d’objets originaux à offrir ou pour donner du style à son intérieur (5, Côte d’Eich, Luxembourg). News in brief… From gifts for kids to the most sophisticated articles of decoration via T-shirts, HelloBeluga opens its space to inventive and independent creators. Designed to be initiated into a concept store framework, the boutique offers a wide choice of original objects to be given as gifts or to style one’s own home (5, Côte d’Eich, Luxembourg).

Jeux de sociétés

Se définissant comme un atelier floral, A fleur de peau personnalise désirs et envies aux travers de créations florales, alliant un juste dosage entre originalité, composition et beauté naturelle des fleurs grâce au savoir-faire de Cindy, l’artiste florale y œuvrant. Fleuriste événementiel, A Fleur de Peau propose également des prestations trendy pour les fêtes à thème et prévoit de mettre en place des ateliers pour enfants. Ouverture le 30/11, Spécial fêtes de fin d’année (324, rue de Rollingergrund, Luxembourg. Rens.: 27 28 18 91). Defining itself as a floral workshop, A fleur de peau personalises desires and hopes with floral creations, perfectly matching originality, composition and the natural beauty of flowers thanks to the expertise of Cindy, the floral artist working on them. As an events florist, A Fleur de Peau also offers trendy services for theme parties and plans to set up workshops for children. Opening on 30/11, Special year end parties (324, rue de Rollingergrund, Luxembourg. Rens.: 27 28 18 91).

Photo: Etienne Delorme

Mullebutz prend de l’ampleur. La boutique dédiée au bio s’installe dans des locaux plus vastes et offre une gamme plus élargie de cosmétiques et de produits frais, avec un espace à température constante spécialement dédié aux fruits et légumes. Mullebutz privilégie toujours le haut de gamme et les produits de qualité proposés par les producteurs indépendants. La boutique développera dans un proche avenir les livraisons à domicile (1, Rue Auguste Charles, Luxembourg. Rens.: 29 02 91). Mullebutz is expanding. The organic shop is setting up in bigger premises and offering a wider range of cosmetics and fresh produce in a space with a constant temperature specially dedicated to fruits and vegetables. Mullebutz always gives priority to the top of the range and quality products offered by independent producers. The shop will offer home deliveries in the near future (1, Rue Auguste Charles, Luxembourg. Rens.: 29 02 91). HelloBeluga offre une large gamme d’objets originaux pour donner offre du style son intérieur. HelloBeluga uneàlarge gamme d’objets originaux.

Dernier volet de la trilogie initiée par le Centre d’Animation Pédagogique et de Loisirs de la Ville de Luxembourg (CAPEL) dans le cadre de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007, le 36e Congrès International des Ludomobiles se déroule cette année à Luxembourg. Année culturelle oblige, il est placé sous le thème Migration des Jeux – Jeux des Migrants. Voyageant avec les joueurs, s’adaptant parfois même aux systèmes économiques, les jeux ne connaissent pas de frontières. Ils ignorent les barrières linguistiques, culturelles et géographiques et forment un support communicatif non négligeable. Organisé en étroite collaboration avec le Service National de la Jeunesse (SNJ), ce congrès accueille quelque 250 professionnels de la pédagogie du jeu et de la culture, venus de toute l’Europe, qui participeront à des tables rondes, ateliers, discussions, échanges pratiques ou théoriques concernant les différences des cultures du jeu, les influences des populations migratoires sur les jeux traditionnels, la création de nouveaux jeux et le rôle intégratif du jeu. Board games The 36th International Ludomobile Congress, the latest offering in the triad from the City of Luxemburg Pedagogical and Leisure Organisation Centre (Centre d’Animation Pédagogique et de Loisirs = CAPEL) takes place in Luxembourg this year as part of the Luxembourg and Greater Region, European Capital of Culture 2007. Because of the Year of Culture, this year’s theme is The Migration of Games – Migrant Games. Games know no frontiers. They travel with players, sometimes even adapt themselves to economic systems. Unaware of linguistic, cultural and geographic barriers, they provide a considerable amount of communication support. Organised in close collaboration with the National Youth Service (Service National de la Jeunesse = SNJ), this congress welcomes 250 pedagogical professionals of games and culture from all over Europe who will participate in round tables, workshops, discussions, practical or theoretical exchanges relating to differences in game cultures, the influence of migratory populations on traditional games, the creation of new games and the integrating role of games. Migration des Jeux – Jeux des Migrants 36e Congrès International des Ludomobiles. Du 14 au 18 novembre, Luxembourg. www.capel.lu

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Jester by Marcel Wanders, photo by Edland Man

Boutique

Firstfloor Centre commercial Langwies 2 L-6131 Junglinster T: (+352) 26 78 28 88 F: (352) 26 78 28 90 E: infos@firstfloor.lu www.moooi.com


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International Community 162 nationalities live in Luxembourg, including 250 Lebanese 162 nationalités cohabitent à Luxembourg, dont 250 Libanais

Two for the Road: Lebanon Award-winning film director Beryl Koltz and film editor Amine Jaber share a passion for film-making. They met while working on separate projects and discovered, by chance, a shared cultural heritage.

F

Film director Beryl Koltz and film editor Amine Jaber Photos: Andres Lejona

or Beryl Koltz, her connection to the country of Lebanon is elusive, but nonetheless distinctive. Its influences are “still to be played out” in her life, but her desire to go to Beirut and discover its secrets and its contrasts is strong. “It is something that is abstract but, at the same time, very important to me. I really want to go to Lebanon and absorb what is there!” Beryl was born in Paris, but grew up in Luxem­bourg (her mother is Lebanese and her father is Luxembourgish). She studied Film Arts in Brussels and Paris, and currently writes and directs short films and documentaries in Luxembourg. Her latest short film, Starfly (a sur­ real fictional piece that she wrote and directed in 2005 in collaboration with Samsa Film), won top awards at numerous International Film fes­ tivals. It was also screened at the Museum of Modern Art in New York. Her chief editor for ‡ 39

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Un pied dans chaque monde

A Foot in Both Worlds

En tant que directeur de la Banque de l’Europe Méridionale Luxembourg, Amine Bechara apprécie les opportunités com­ merciales que le Luxembourg propose. «Il y a de nombreuses ressemblances entre la façon de faire les choses au Luxembourg et au Liban. Ce sont des petits pays où le facteur humain joue un rôle important. Amine est fier de son pays d’origine («Un si beau pays, avec tant de ressources naturelles») et affiche l’optimisme caractéristi­ que des Libanais. «Ils se relèveront toujours. On le voit dans les rues de Beyrouth: si une bombe explose un jour, le lendemain le quartier est reconstruit. Les magasins sont ouverts. Ils travaillent trois fois plus dur dans les moments difficiles». Amine et sa famille retournent souvent au Liban. «Mes trois fils adorent retourner au pays. Ils revoient leurs cousins, ils font du jet-ski, et ils apprennent même l’arabe». Même après 23 ans passés au Luxembourg, les liens avec le Liban restent solides. «Je crois que les Libanais sont condamnés à vivre dans les deux mondes à la fois, avec un pied sur chaque continent».

As Director of Banque de l’Europe Méri­ dionale Luxembourg, Amine Bechara appreciates the business opportunities in Luxembourg. “There are similarities between the Lebanon and Luxembourg style of getting things done. Both are small countries and both rely on the human factor – knowing with whom to connect within the system to get things done!” Amine has pride in his home country (“It is so beautiful – so many natural resources.”), and carries the typical opti­ mism of the Lebanese character. “They will always stand up again. You see it in the streets of Beirut – if a bomb explodes one day, the next day the area is rebuilt. Shops open. They work triple-hard in times of adversity.” Amine and his family often return to Lebanon. “My three boys love it – they reunite with their cousins, they jet-ski and they are even picking up Arabic.” Although Luxembourg has been his home for 23 years, the tie to Lebanon remains strong. “I think we Lebanese are bound to live in both worlds – a foot on either Continent.” D.F.-A.

Amine Bechara, Directeur, BEMO Europe Amine Bechara, Director, BEMO Europe

‡ the piece was her friend and collaborator, Amine Jaber. “Amine and I work well together, but the relationship between a director and an editor is not an easy one. I think my Lebanese side comes out in the editing room – I am very impatient! I know exactly what I want!” Amine smiles in agreement. After ten years of film editing experience, he knows what it is like to negotiate with directors. His focus is what moves the film story along, what is necessary and what is not. He does not go to the set, for example, because he does not want to lose this perspective. “I relate absolutely to the film, but not to the shooting of it. Beryl may have spent all day setting up and filming a complicated shot. She doesn’t want to see it later on the editing room floor.”

Contrasting images Beryl describes the process in more emotional terms: “It can be so depressing in this little editing room – and the work is so intense. So we make a lot of noise! We sing, we scream. One time we even climbed on the editing table to spiritually

connect with the machine.” Amine calmly adds: “It is a process with a lot of compromise. You have to pick your battles carefully.” Of the two friends and filmmakers, Amine’s roots are grounded closer to Lebanese soil. Both his parents are Lebanese, and though the fam­ ily left Beirut when Amine was only eight years old, he has visited it many times. He also speaks Arabic and has carried this influence into his other artistic work – Arabic calligraphy – which has been exhibited in various venues in ­Luxembourg. Amine’s memories of Beirut are vivid. It is a place that, he believes, is not easily defined or understood until actually experienced. “It is not an Arab country; it is not a Western country. It has influences from everywhere.” The result can be a bit unsettling at first glance. “There are all these contrasting images hitting you at once. You might think it a bit bizarre. You may have to ask yourself what is going on here.” “It’s a country of in-betweens,” says Beryl. “It is on the border of Asia and Africa; it hosts all this diversity of religions – Muslim and Christian, and within that Roman Catholic, Greek Catholic, Maronite Catholic, Greek Orthodox and more.” In fact, there are 17 recognised reli­

gious sects in Lebanon. Larger than the popula­ tion in country is the number of emigrants who have left – some for economic reasons, some because of the civil war that divided the country in the mid-1970s.

At home nowhere and everywhere “We have always been a nation of travellers,” says Amine. “There is a saying that we are at home nowhere and everywhere.” As for Beryl, this sense of being apart and uprooted is often translated into her screenplays. There are themes of social isolation and of individuals being on the fringe of society in much of her work. Back in the editing room, Beryl and Amine have established a rapport that works. “Amine is very intuitive and I do trust him,” says Beryl. “He sometimes gives me a heart attack, though, because he cuts too much out. I call him the Terminator!” In the end, the two collaborators talk, argue, negotiate and, most importantly (and very Lebanese) they go to lunch to strike a com­ promise.

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Préserver les Sustaining liens familiaux Family Ties Nayla Medawar et son mari ont une vue spectaculaire sur la ville qui est la leur depuis 35 ans. Nayla vient d’une grande famille libanaise de Beyrouth (certains y vivent encore), ville qu’elle a quittée en 1972 quand elle s’est installée en Europe avec son mari Roland. «A l’époque, Beyrouth était encore un endroit où il faisait bon vivre». Une situation bien différente en 1976, avec les bouleversements de la guerre civile au Liban. Nayla se souvient du stress qu’elle a connu quand elle essayait d’obte­ nir des informations sur sa famille au Liban. «La journée entière, je passais d’un opérateur à l’autre. Il m’est arrivé d’aller à Arlon ou à Trèves pour essayer d’obtenir une communication». Il était parfois difficile et dangereux de se rendre dans son propre pays. Faute d’accès à l’aéroport de Beyrouth, il fallait prendre un bateau depuis Chypre et entrer dans le pays par le port de Jounie. Malgré tout cela, Nayla affirme que le caractère libanais reste inébranlable: «Ils ne perdent pas espoir, ils n’ont pas peur de réessayer encore et encore. Il faut que la vie continue!».

Nayla Medawar and her husband have a spectacular view over the city that they have called home for 35 years. Nayla is from a large Lebanese family in Beirut (some are still living there), which she left in 1972 when she married her husband Roland and moved to Europe. “It was when Beirut was still a beautiful place to live.” A few years later in 1976 it was a different story, with the upheaval of the civil war in Lebanon. Nayla remembers the stress of trying to get any information in Luxem­ bourg about her family still living in Leba­ non. “I would spend all day going from one international operator to another, sometimes even going to Arlon or Trier and trying to connect from there.” Travelling to her country was sometimes dangerous and complicated. Since they did not have access to Beirut Airport, they would take a boat from Cyprus and enter through the port at Jounie. Through all of this, Nayla says that the Lebanese character remains resolute: “They are not hopeless, they are not afraid to try again and again. Life has to go on!” D.F.-A.

Nayla Medawar, résidente au Limpertsberg Nayla Medawar, Limpertsberg resident

Deux pour la route: Liban L

a réalisatrice Beryl Koltz et le monteur Amine Jaber partagent une passion pour le cinéma. Ils se sont rencontrés alors qu’ils travaillaient sur des projets différents et se sont découvert un héritage culturel commun. Le lien entre Beryl Koltz et le Liban est aussi indescriptible que particulier. «C’est quelque chose d’abstrait mais de très important pour moi. J’ai vraiment envie d’aller au Liban et d’absor­ber ce qui s’y trouve!». Beryl est née à Paris mais a grandi au ­Luxembourg (sa mère est libanaise et son père est luxem­bourgeois). ���������������������������� Aujourd’hui, elle écrit des scénarii et elle réalise des courts-métrages et des documentaires. Son dernier court-métrage, Starfly, a remporté de nombreux prix décernés par des festivals internationaux importants. Son collaborateur en charge du montage pour ce film, Amine Jaber, est aussi son ami. «Amine et moi travaillons bien ensemble, mais la relation entre un réalisateur et un monteur n’est jamais facile. Je crois que mon côté libanais ressort particulièrement dans la salle de montage: je suis très impatiente!». Amine laisse échapper un sourire entendu. Après dix années d’expérience en montage de films, il

sait comment négocier avec les réalisateurs. «Je m’investis à fond dans le film, mais pas dans l’action de filmer. Beryl aura peut-être passé la journée sur un plan difficile. Elle ne veut pas le retrouver ensuite par terre dans la salle de montage, abandonné». Des deux amis cinéastes, Amine est celui dont les racines sont plus proches du Liban. �������� Ses sou­ venirs de Beyrouth sont particulièrement nets. C’est un endroit qu’il juge difficile à décrire. «Ce n’est pas un pays arabe ni un pays occidental. Il subit des influences du monde entier». Le résul­ tat peut être un peu dérangeant au premier abord: «on est frappé par toutes ces images contrastées qui vous submergent en même temps». Beryl et Amine font remarquer que leurs deux familles sont parmi les nombreux émigrants qui ont quitté le Liban – certains pour raisons économiques, d’autres pour fuir la guerre civile qui a déchiré le pays au milieu des années 1970. «Nous avons toujours été une nation de voyageurs, note Amine. Il y un proverbe qui dit que notre foyer est à la fois partout et nulle part». Amine et Beryl espèrent continuer à travailler ensemble. En vrais Libanais, ils «se disputent, crient, font beaucoup de bruit», mais finissent par faire des compromis, souvent autour d’un bon repas. 41

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Lettres pour le Luxembourg

Letters to Luxembourg

C’est en 1949, à 19 ans, qu’Albert Samaha s’est inscrit dans un club de correspondance pour améliorer son français. «Je voulais aussi découvrir le caractère des Européens, je voulais échanger des idées». Originaire de la région montagneuse de Balbeck, Albert vivait alors à Beyrouth, où il poursuivait des études pour enseigner la chimie et la métallurgie. Sa correspondante était une Luxembourgeoise chaleureuse du nom de Jeannine. Elle n’avait que 15 ans à l’époque, et Albert lui a écrit régulièrement pendant cinq ans. Ils se sont finalement rencontrés alors qu’il suivait une maîtrise à Bruxelles. Une année plus tard, ils étaient mariés et de retour à Beyrouth. «C’était le paradis, ma femme aimait le pays tout autant que moi». Tout cela a changé en 1975. Son école a fermé, et les conditions de vie se sont détériorées. Lorsque les bombes ont commencé à tomber sur l’ambassade de France, où travaillait Jeannine, le couple s’est décidé à retourner au Luxembourg. Depuis 1992, Albert enseigne l’arabe et organise des voyages dans son pays, où Jeannine et lui possèdent un appartement.

In 1949, 19-year old Albert Samaha joined a Pen Pal Club to improve his French. “I was also curious about the character of Europeans, the culture – I wanted to exchange ideas.” Originally from the mountainous region of Balbeck, Albert was in Beirut studying toward a teaching degree in chemistry and metallurgy. His pen pal turned out to be a congenial Luxembourger named Jeannine (only 15 years old at the time) whom Albert wrote to steadily for five years. They finally met when he was completing his Masters degree in Brussels. One year later they were married and returned to Beirut. “It was a paradise then – my wife loved the country as much as I.” All of that changed in 1975. His school closed and the living conditions deteriorated. Only when the bombs started falling on the French Embassy where Jeannine worked did they decide to move back to Luxembourg. Since 1992, Albert has been teaching Arabic and leading small tours to his country, where he and Jeannine still have an apartment. D.F.-A.

Albert Samaha, professeur d’arabe Albert Samaha, Arabic language teacher

Lebanon Facts

FOR MORE INFORMATION

Embassy of Lebanon H.E. Ambassador Fawzi Fawaz 2, Rue Guillaume Stocq Brussels, Belgium Tel: +322 645 7760 - 645-7765 Fax: +322 645 7769 ambassade.liban@brutele.be About “Starfly”

Viewable online at: www.la-boheme-films.com ABOUT LEBANON

Population: 3.925.502 (07/2007 est.) Capital: Beirut Geography: Middle East, bordering the Mediterranean Sea, between Israel and Syria

Languages: Arabic (official), French, English, Armenian Government: Republic National Day: Independence Day, 22 November (1943) Chief of State: President Emile Lahud Head of government: Prime Minister Fuad Siniora Ethnic groups: Arab 95%, Armenian 4%, other 1% note: many Christian Lebanese do not identify themselves as Arab but rather as descendants of the ancient Canaanites and prefer to be called Phoenicians Religions: Muslim 59.7% (Shi’a, Sunni, Druze, Isma’ilite, Alawite or Nusayri), Christian 39%, other 1.3% Note: 17 religious sects recognised

FAMOUS LEBANESE

Kahlil Gibran, poet (the Prophet), artist, sculptor and philosopher Mika, pop singer Carlos Ghosn, CEO of Nissan and Renault Charles Malek, philosopher and diplomat Nicolas George Hayek,� CEO and founder of Swatch group Fairuz, singer Elissa, singer Jamie Farr, actor (MASH), Lebanese/ American Paul Anka, singer, Lebanese/Canadian Hassan Kamel Al-Sabbah: inventor HOW DO YOU SAY?

Hello! Welcome! Thanks! Goodbye! Marhvaba! Ahlen! Yislamo! ��������� Maa Essalama!

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Conservatoire

Mesure conservatoire Honorable centenaire, la plus importante école de musique du Grand-Duché tient, dans un contexte en pleine mutation, à affirmer sa vigueur. Entre revendications et satisfecit, petit tour du Conservatoire en compagnie des instances dirigeantes.

E

Photos: Andres Lejona

n tant qu’école, nous voulons rendre l’enseignement musical accessible à un grand nombre d’enfants. Mais il est, pour nous, également prioritaire de détecter les plus doués et ceux qui se destinent à une carrière professionnelle, de les diriger vers un enseignement adapté». Deux objectifs fièrement brandis par Fernand Jung, le directeur d’un Conservatoire de musique qui, du faîte de la rue Charles Martel, revêt quasi quotidiennement des allures de fourmilière. Créée avec la loi du 22 mai 1902 qui évoquait sa création et l’arrêté grand-ducal du 11 mars 1904 relatif à son exécution, l’entité Conservatoire de musique devra attendre jusqu’en 1906 et l’importante donation d’une mécène, Eugénie Dutreux-Pescatore, pour voir le jour. Logé dans le bâtiment qui abrite aujourd’hui le musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, le Con­ servatoire prit rapidement en charge jusqu’à 400 élèves. Fernand Jung: «Dans les premières années, la démarche fut expérimentale. Le pays disposait déjà d’une grande tradition d’orchestres d’harmonie, il y avait, de fait, un besoin réel de création d’un Conservatoire. A la fin des années 70, l’institut fonctionnait via différentes annexes, éparpillées dans la ville. Personne ne ‡ 45

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‡ connaissait plus personne», rappelle-t-il. Au

même moment, la courbe des inscriptions atteignit de tels sommets que la construction d’un bâtiment dédié s’imposa. Porté par le directeur de l’époque, Josy Hamer, le projet fit son chemin auprès des décideurs, qui portèrent le bâtiment actuel sur les fonts baptismaux en 1984. Une véritable révolution pour cette structure soucieuse d’étendre son influence audelà des frontières. Alain Wirth, directeur adjoint du Con­servatoire: «La création de ce bâtiment s’est également inscrite dans l’idée qu’il manquait une salle de concert intermédiaire d’environ 600 personnes. Nous avons eu, sur ce point, la chance de découvrir une salle à l’acoustique excellente!». Un atout majeur pour l’ensemble du paysage culturel luxembourgeois, comme l’explique Fernand Jung: «Il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Il n’y avait pas encore la Philharmonie, le Grand Théâtre était en travaux… Avant le lancement de ces grandes institutions, l’auditorium du Conservatoire cons­tituait la seule grande salle de spectacle. Tout s’est passé ici pendant six à sept années, que ce soit l’Orchestre Philharmonique, les Solistes Euro­péens, les Soirées de Luxembourg… Ce n’est que plus tard que d’autres ensembles urbains ont suivi la même voie. Dans

Inscriptions

Enrolment

Elles se déroulent début septembre, les dates sont publiées dans les journaux locaux. Elles se font en fonction des places disponibles dans les différentes matières, suivant les horaires des enseignants. Des examens d’admission sont organisés dans les matières suivantes: solfège 2e, 3e, 4e et 5e année, jazz, chant et art lyrique, diction et art dramatique, danse classique, danse jazz, batterie. Les élèves détenteurs d’un bulletin ou certificat délivré par un autre conservatoire luxembourgeois et attestant la réussite d’un cours de solfège sont d’office admis au cours de l’année suivante. Les élèves des écoles de musique du GrandDuché ou d’un cours de musique organisé par l’UGDA sont exempts de l’examen d’admission, dans la mesure où ces cours fonctionnent selon le programme harmonisé au niveau national.

Enrolment takes place at the beginning of September, and the dates are published in local newspapers. Enrolment depends on the places available in the various subjects, according to teachers’ timetables. Entry examinations are held in the following subjects: 2nd, 3rd, 4th and 5th year music theory, jazz, voice and opera, speech and drama, classical dance, jazz dance and percussion. Students with a report or certificate issued by another Luxembourg conservatory stating that they have passed a music theory course are automatically allowed into the following year. Students from music schools in Luxembourg or a music course organised by the UGDA are exempt from sitting the entry examination, provided that these courses operate according to the harmonised national programme.

les 10 à 15 dernières années, de nombreuses communes ont ouvert des écoles de musique, jusqu’à la constitution de l’offre que l’on connaît aujourd’hui».

L’offre, précisément Regroupées au sein des départements Théorie Musicale, Instruments à claviers, Instruments à cordes, Instruments à vent, Percussion et jazz, Chant, Théâtre et Danse, les différentes disciplines nécessitent, au total, pas moins de 5.000 cours hebdomadaires. Un chiffre impressionnant qui en cache d’autres. Fernand Jung: «Plus de 2.700 élèves sont actuellement inscrits, auxquels il faut ajouter les auditeurs libres. Nous disposons d’un corps de près de 140 enseignants». Un état des lieux que prolonge Alain Wirth: «Nous accueillons toujours près de 150 grandes manifestations par an. La musique est certes majoritaire, mais cette programmation est à l’image de la diversité qui existe dans nos murs. Nous assurons un enseignement dans plus de 90 disciplines, il ne faut pas l’oublier!». Réparti, à l’échelle européenne, selon différents schémas directeurs, l’apprentissage musi-

cal au Conservatoire a su composer avec la diversité d’utilisateurs fréquentant les lieux. Fernand Jung: «Nous avons une longue tradition d’enseignement autour du système franco-belge, dont était issue, pendant de longues années, la majorité de nos professeurs. Mais nous nous sommes également fixé l’ambition de nous adapter à notre public. Aussi, parce que l’enseignement du solfège est, en Allemagne par exemple, très différent, nous leur offrons des cours de réorientation». Alain Wirth: «Nous profitons de l’apport d’enseignants qui ont étudié partout en Europe, et même aux Etats-Unis. Ils contribuent à la variété de l’enseignement et des méthodes».

Côté pédagogie L’une des grandes forces du Conservatoire est, indéniablement, de placer les élèves en situation. Alain Wirth: «Ils ont notamment la chance de pouvoir faire partie de différents orchestres (orchestre symphonique des élèves, orchestre préparatoire, orchestre d’harmonie, ndlr.), ce qui leur permet d’être rapidement confrontés à la pratique d’ensemble. Ils ont aussi la possibilité d’évoluer au sein de différents ensembles (clarinettes, accordéons, cors,

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cuivres, flûtes, percussions, saxophones, trombones, ensembles à doubles anches…) ou au sein d’un Big Band…». Sans oublier le phénomène européen des chorales, qui a également gagné le Luxembourg. Alain Wirth: «L’engouement autour des Pueri cantores est, par exemple, très impressionnant. Nous avons la chance, là aussi, de disposer d’enseignants idéalistes qui se sont voués à la cause». Autre atout à mettre au crédit du Conservatoire, la présence permanente, in situ, de formations et musiciens reconnus. Fernand Jung: «Outre le fait que la Fanfare Grand-ducale ait ses quartiers dans nos locaux, nous disposons de nombreux enseignants très actifs sur la scène nationale et internationale, le seul exemple du jazz étant très éloquent. C’est indéniablement très motivant pour certains élèves». Des élèves naturellement attentifs aux succès de leurs prédécesseurs. Alain Wirth: «S’il est vrai que les raisons d’une carrière médiatique sont parfois surprenantes, nous sommes toujours étonnés du nombre de grands musiciens issus de notre institution. Cela tient à la politique de la maison qui veut que l’on incite les musiciens les plus talentueux à rejoindre rapidement les plus grandes écoles». A Fernand Jung d’attirer l’attention sur la bonne réputation du lieu: «Il n’est pas rare

qu’à peine sortis du conservatoire, certains de nos étudiants accèdent directement en troisième ou quatrième année d’études supérieures. Dans la théorie, notre supérieur est équivalent à un bac+1. Dans la pratique, nos diplômés accèdent très vite à un Master universitaire».

De la théorie à la pratique Des collaborations prestigieuses (Conservatoire Tschaikowsky de Moscou, Conservatoire Rimsky-Korsakov de St. Petersbourg…) et des résidences (Orchestre des Jeunes de l’Union européenne, Orchestre Saar-Lor-Lux, Orchestres de Conservatoire…) qui ne négligent pas pour autant la nécessité d’une entraide nationale et protéiforme. Alain Wirth: «Nous multiplions les collaborations avec différentes struc­tures nationales, dont la Philharmonie, le Grand Théâtre… Ce sont de belles opportunités pour toutes nos sections. Comme la danse qui, à elle seule, représente quelque 350 élèves ou la centaine d’étudiants en théâtre». Et pour l’avenir? «Au cours des dernières années, l’enseignement musical a pris une ampleur au niveau national. Nous pré-

parons notamment les enseignants pour les petites écoles. Nous venons d’ouvrir de nouvelles branches comme la Musique Assistée par Ordinateur, nous entreprenons de nombreuses démar­ ches en musique contemporaine, avec notamment deux classes de composition qui fonctionnent très bien, nous continuons à défricher en matière d’ana­lyse musicale…», explique Alain Wirth. Une série d’initiatives qui ne fera pas oublier que de nouveaux défis se profilent: «Outre notre clientèle de base, nous continuons à chercher de nouveaux publics, à nous adapter aux évolutions sociétales. Avec la réorganisation des structures scolaires, nous allons, par exemple, devoir nous caler sur une sortie plus tardive des élèves». Un problème repris au vol par Fernand Jung: «L’apprentissage de la musique n’occupe pas une place assez importante dans l’enseignement général. Lorsque l’on voit l’engouement national au niveau de la musique, il nous semble important de se pencher à nouveau sur la question. La musique est un outil très efficace d’intégration, de socialisation, il est dommage de ne pas l’exploiter davantage». Alexis Juncosa Conservatoire de musique, 33 rue Charles Martel, ­Luxembourg. Autobus: Ligne 12, arrêt Conservatoire. T 47 96 55 55 ou 47 96 52 03 www.conservatoire.lu 47

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Conservatory Measures A

t the venerable age of 101, Luxem-­ bourg’s largest music school is keen to prove, amid massive changes, that it is still fighting fit. Claims and satisfaction in the company of its management team as we go on a mini-tour of the Conservatory. “As a school, we want to make musical education accessible to a large number of children. However, one of our top priorities is also to identify the most gifted and those who are destined for a professional career, and steer them towards the appropriate education.” These two objectives are proudly brandished by Fernand Jung, the Director of a Music Conservatory which, from the top of Rue Charles Martel, takes on the almost daily appearance of an ants’ nest. Founded by the law of 22 May 1902, which mentioned its creation, and the Grand-Ducal decree of 11 March 1904 concerning its implementation, the Conservatoire de Musique had to wait until 1906 and a significant donation from the patron Eugénie Dutreux-Pescatore to come into being. Housed in the building which is home today to the Luxembourg City History Museum, the Conservatory quickly took in around 400 students. “In the early years, points out Fernand Jung, it was an experimental approach. The country already had a long tradition of wind orchestras, so there was a genuine need for a Conservatory. By the end of the 1970s, the institute operated via different annexes, which were scattered throughout the city.

Nobody knew who anybody else was.” At the same time, enrolment numbers reached such heights that a dedicated building needed to be built. Supported by the director of the day, Josy Hamer, the project made its way to the decision-makers, who offered up the current building in 1984.

Exactly what is on offer This represented a veritable revolution for this structure which was keen to extend its influence beyond our borders. Alain Wirth, the Conservatory’s deputy director, takes up the story: “This building was also created with the idea in mind that there was no medium-sized concert hall for about 600 people. In this regard, we were fortunate enough to discover a hall with excellent acoustics!” It was a major asset for the entire cultural landscape of Luxembourg, as Fernand Jung explains: “You have to think back to the context at the time. There was no Philharmonic yet and the Grand Theatre was a building site. Before these major institutions were launched, the Conservatory’s auditorium was the only large entertainment venue. Everything happened here for six or seven years, whether it be the Philharmonic Orchestra, the Solistes Européens or the Soirées de Luxembourg. It was only

later that other urban entities followed the same path. In the past 10 to 15 years, a number of towns have opened music schools, until we have the offer which we know today.” Divided into the music theory, keyboard instruments, string instruments, wind instruments, percussion and jazz, voice, drama and dance departments, the various disciplines require no less than 5,000 lessons a week in total. Quite an impressive figure, but there are many similarly impressive figures. “Over 2,700 students are enrolled at present, points out Fernand Jung, and that figure doesn’t include those registered to sit in on lectures. We have a teaching staff of around 140.” A state of affairs which Alain Wirth expands upon: “We still hold about 150 major events each year. Mostly music, of course, but this programme mirrors the diversity which exists within our walls. Don’t forget that we teach over 90 disciplines!”

Teaching Divided, at European level, according to different blueprints, music training at the Conservatory has had to take into account the diversity of the users who go there. “We have a long tradition of teaching according to the Franco-Belgian system which, over many years, has produced most of our teachers, comments Fernand Jung. However, our aim is also to adapt ourselves to our

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audience. Consequently, because the teaching of music theory is very different in Germany, for example, we offer them reorientation lessons.” “We benefit from the input of teachers who have studied throughout Europe, and even in the United States. They contribute to the variety of the teaching and methods,” adds Alain Wirth. Undeniably, one of the Conservatory’s great strengths is that it puts its students in real-life situations. “In particular, continues Alain Wirth, they have the opportunity to play with various orchestras (students’ symphony orchestra, preparatory orchestra, wind orchestra, editor’s note), which enables them to come into contact with ensemble playing very quickly. They also have the opportunity to move within various ensembles (clarinets, accordions, horns, brass section, flutes, percussion, saxophones, trombones, double reed ensembles, etc. editor’s note) or within a Big Band.” Not to mention the European phenomenon of choirs, which has also reached Luxembourg. “The craze for Pueri Cantores, for example, is very impressive, comments Alain Wirth. Again, we are lucky enough to have idealistic teachers who are devoted to the cause.” Another of the Conservatory’s trump cards is the permanent on-site presence of famous groups and musicians. “Besides the fact that the Fanfare Grand-ducale is based here, we have a number of teachers who are extremely active on the national and international scene, jazz being a prime example. This is undeniably extremely moti-

Divisions

Sections

La division inférieure s’adresse aux élèves débutants (dès sept ans). La division moyenne offre un enseignement complet dans les matières principales, avec pour objectif l’acquisition de bonnes connais­ sances techniques et d’interprétation. Le diplôme final y relatif atteste un bon niveau de musicien amateur. La division moyenne spécialisée offre un enseignement plus exigeant et plus intensif. Les intéressés doivent faire preuve d’une motivation et d’un engagement plus conséquents. Le diplôme de 1er prix atteste d’un très bon niveau instrumental, mais également d’une culture musicale de base. Il s’agit d’un diplôme donnant accès aux études supérieures. La division supérieure s’adresse aux étudiants souhaitant se perfectionner ou entamer une carrière professionnelle.

The lower section is aimed at new students (age seven and up). The middle section offers complete teaching in the core subjects, with the aim of acquiring good knowledge of techniques and interpretation. The relevant final diploma indicates a good level as an amateur musician. The specialist middle section offers more demanding and more intensive teaching. Those concerned must demonstrate greater motivation and commitment. The 1st prize diploma indicates a very good instrumental level, but also basic musical knowledge. It is a diploma which gives access to higher education. The upper section is aimed at students wishing to improve or embark on a professional career.

vating for some students, adds Fernand Jung. Students who are naturally mindful of their predecessors’ success. “Although it is true that the reasons for a career in the public eye are sometimes surprising, we are always amazed at the number of great musicians who have graduated from our institution, comments Alain Wirth. This is down to the house policy which decrees that we should encourage the most talented musicians to join the best schools as soon as possible.”

From theory to practice Fernand Jung takes the opportunity to point out the school’s good reputation. “It isn’t unu­sual for some of our students straight out of the Con­ servatory to go straight into the third or fourth year of higher education. In theory, our higher diploma is equivalent to A-levels plus one year of higher education. In practice, our graduates go onto university Masters courses very quickly.” Prestigious collaborations (Moscow Tchaikovsky Conservatory, St. Petersburg Rimsky-Korsakov Conservatory, etc.) and residencies (European Union Youth Orchestra, Saar-Lor-Lux Orchestra, Conservatory Orchestras, etc.) ensure that the need for national and protean co-operation is not overlooked. “We collaborate with many Alain different national structures, continues ������

Wirth, including the Philharmonic and the Grand Theatre. These offer good opportunities for all our sections, such as dance, which represents approximately 350 students by itself, and the hundred or so drama students.” So what about the future? “In recent years, music education has grown nationally. In particular, we prepare tea­ chers for the smaller schools. We have recently opened up new branches such as ComputerAssisted Music, we are doing a lot in the field of contemporary music, particularly via two composition classes, which are working very well, and we are continuing to pioneer musical analysis, explains Alain Wirth. A series of initiatives which will not mean that the emergence of new challenges is overlooked. In addition to our core clientele, we are continuing to seek out new audiences and adapt to changes in society. With school structures being reorganised, we are going to have to adapt to students leaving later, for example. Fernand Jung seizes upon this issue: Learning music does not have a sufficiently important place in general education. When you look at the national passion for music, it seems important to us that the issue is re-examined. Music is a highly effective tool when it comes to integration and socialisation, so it is a shame that it is not put to better use.” Conservatoire de Musique, 33, Rue Charles Martel, ­Luxembourg. Bus Line 12, Conservatory stop. Tel. 47 96 55 55/47 96 52 03 www.conservatoire.lu 49

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A la fois champ d’expérimentation, espace de réflexion et de proposition, le projet TRANS(IENT) CITY (lire par ailleurs) sait se montrer, selon la nature de l’objet posé dans l’espace public, décalé, surprenant, ludique ou projectif. Michel Zavagno a arpenté les contours de cette intervention protéiforme, domptant l’objet en le replaçant dans son contexte géographique.

My space. Both an experimental field and a reflection and proposition space, the TRANS(IENT) CITY project (see article in this issue) can appear, according to the nature of the object placed in the urban landscape, displaced, surprising, playful or projective. Michel Zavagno has surveyed the contours of this protean intervention, taming the object by placing it back in its geographic context.

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Sport

Ice… speed Nouveau venu parmi les très populaires sports de glisse, le short-track commence timidement à s’imposer sur les pistes luxembourgeoises. Associant de réelles aptitudes athlétiques à de grisantes accélérations, la discipline a tout pour séduire les sportifs en quête de sensations.

E

Photos: Andres Lejona

ncore méconnu du grand public et loin de l’engouement qu’il suscite chez nos voisins néerlandais, le shorttrack rassemble pourtant toutes les qualités d’un sport moderne: agilité, vivacité, souplesse et surtout, rapidité. Les virtuoses de la discipline accomplissent d’ailleurs régulièrement des prouesses remarquables dans ce domaine; il n’est pas inhabituel de les voir couvrir une distance d’un kilomètre en moins d’une minute trente chrono. Esthétiquement, l’exercice relève plutôt du ballet impeccablement ajusté, requérant une fluidité sans faille, la beauté du mouvement métronomique est d’ailleurs totalement dédiée à la performance, l’ensemble donne à regarder un spectacle étonnamment gracieux. Pourtant, malgré tous ses atouts, la discipline peine à se faire une place sur le sol luxembourgeois, d’abord parce que le Club Hiver Sport Luxembourg ne jouit d’un accès limité à la patinoire de la ville que depuis mars 2006. Mais surtout à cause de préjugés menant la vie dure ‡ 63

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‡ au benjamin des sports de glace. Gisèle Greth, secrétaire du club: «Suite à la fermeture de la patinoire de Remich où nous étions précédemment basés, nous n’avons pu dégager qu’une plage horaire le dimanche, ce qui a eu comme conséquence d’amoindrir largement notre effectif. Aujourd’hui, nous comptons vingt-cinq membres. Nous espérons prochainement attirer de nouvelles recrues, et ainsi augmenter la fréquence des entraînements. Il faut également admettre que le short-track reste la plupart du temps dans l’ombre des disciplines reines de la glace telles que le hockey ou le patinage artistique. Beaucoup voient toujours le patinage de vitesse comme une pratique monotone, voire ennuyeuse, et en définitive sont souvent surpris par son côté puissant et spectaculaire lors d’une initiation». Ajoutons à ces bienfaits incontestables la possibilité de pratiquer à tous âges et dans la plus parfaite mixité. Les plus jeunes pourront commencer à fendre l’air glacé dès six ans, les seniors, quant à eux, ne seront limités que par leurs capacités physiques. L’association propose des initiations tous les dimanches à la patinoire de Kockelscheuer, sous la direction de leur entraîneur Steve Narducci et d’un personnel d’encadrement qui vous fournira le matériel et les protections adéquates. Pour l’heure, les courageux organisateurs planchent sur de nouveaux projets: quelques stages en périodes de congés scolaires et surtout, un championnat open qui devrait se tenir dans le courant du mois d’avril 2008. Lim Sung Jin Les entraînements de short-track se tiennent de septembre à avril tous les dimanches de 17h15 à 19h45 sur le site de la patinoire de Kockelscheuer. Parallèlement, de nombreux stages et autres activités sont également pris en charge par le Club Hiver-Sport Luxembourg durant les congés scolaires. Renseignements: Mme Gisèle Greth: 23 69 81 81 ou 26 66 05 88, gregis@pt.lu

Le Short-track en bref

Short-track in brief

Sport de démonstration aux Jeux olympiques de Calgary en 1988, le short-track a très rapidement rencontré un réel succès au Canada, en Corée du Sud et en Chine, pays qui dominent actuellement la compétition mondiale. La particularité de la discipline tient dans l’association d’une vitesse élevée sur une piste ovale de seulement 111.12 mètres de long, obligeant les pratiquants à défier constamment la force centrifuge afin de venir flirter avec les 60 kilomètres par heure requis au meilleur niveau.

A demonstration sport at the Winter Olympics in Calgary in 1988, short-track became popular very quickly in Canada, South Korea, and China, the country that currently dominate world competition. The particular feature of the discipline in linking high speed on an oval track of only 111.12 metres in length, forces practitioners to constantly defy the centrifugal force so as to try to reach the 60 kilometres an hour required at the highest level.

Ice… speed A

newcomer among highly popular board sports short-tracks has gradually started to make its presence felt on Luxembourg tracks. Combining real athletic ability and heady acceleration, the sport has everything to seduce sporty types in search of sensations. Still unknown to the general public over here compared to the keen interest it excites in the Dutch, short-track nevertheless brings together all the qualities expected of a modern sport: agility, flexibility and above all, speed. The experts in the sport regularly achieve remarkable feats in this area. It is not unusual to see them cover the distance of a kilometre in less than minute and a half, remarkable as that may sound. Aesthetically, the exercise is rather like an impeccably balanced ballet, requiring unfailing flexibility, metronomic beauty of movement and a total dedication to the performance, the whole an astonishingly graceful spectacle.

In spite of all short-track’s assets the discipline has found it hard to gain ground in ­Luxembourg, first because the Luxembourg Winter Sport Club has not had access to the city’s skating rink since March 2006. But also because of prejudice that has made life difficult for the latest arrival in ice sports as confirmed by Mrs Gisèle Greth, the club’s secretary: “Following the closure of the Remich rink where we used to go, we were only able to obtain an hourly slot on Sundays, which resulted in considerably reducing our membership. Today we have 25 members and we expect soon to draw new recruits and thus increase the frequency of training. It should also be admitted that short track still remains in the shadow of leading ice sports like hockey or artistic skating. Many people still see speed skating as monotonous or even boring and are actually quite surprised when being introduced to it that it is powerful and spectacular.”

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Adresses utiles Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg… Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif.

Musées

CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN 41, rue Notre-Dame (Centre) T 22 50 45, F 22 95 95 www.casino-luxembourg.lu info@casino-luxembourg.lu lu-ve 11-19h, je 11-20h, sa-di 11-18h

MUSEE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM 3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg) T 45 37 85 1, F 45 37 85 400 www.mudam.lu info@mudam.lu lu-di 11-18h, me 11-20h

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ART Marché-aux-Poissons (Vieille ville) T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 1 musee@mnha.etat.lu ma-di 10-17h, je 10-20h

KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH 14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE 25, rue Münster (Grund) T 46 22 33 1, F 47 51 52 www.mnhn.lu musee-info@mnhn.lu ma-di 10-18h

VILLA VAUBAN GALERIE D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 18, avenue Emile Reuter (Centre) www.vdl.lu Fermée pour rénovation

Théâtre

MUSEE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville) T 47 96 45 00, F 47 17 07 www.musee-hist.lu musee@musee-hist.lu ma-di 10-18h, je 10-20h

GRAND THEATRE 1, Rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu grandtheatre@vdl.lu

THEATRE DES CAPUCINS 9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu capucins@vdl.lu

THEATRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL 143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66 www.tol.lu

Cinémas

CINEMATHEQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu cinematheque@vdl.lu

THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG 194, route de Longwy (Merl) T 2644 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu

CINE UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg) T 22 46 11 www.utopolis.lu

THEATRE DU CENTAURE 4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu

UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg) T 42 95 95 (Standard) www.utopolis.lu

Lieux de spectacles

CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMÜNSTER 28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu contact@ccrn.lu

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE de la ville DE LUXEMBOURG 33, rue Charles Martel (Merl) T 47 96 55 55 (Standard) T 47 96 54 32 (Réservations) F 44 96 86 www.vdl.lu cml@vdl.lu

DEN ATELIER 54, rue de Hollerich (Hollerich) T 49 54 66 1

PHILHARMONIE 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 26 32 26 32, F 26 32 26 33 www.philharmonie.lu

ROTONDES 62, rue de Bonnevoie (Gare/Bonnevoie) T 26 62 2007 www.luxembourg2007.org

SANG A KLANG Rue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal) www.bluesclub.lu

Informations touristiques

LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE 30, place Guillaume II (Centre) T 22 28 09, F 47 48 18 www.lcto.lu

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Discothèques Barbarella 36, rue Joseph Junck (Gare) T 49 57 36 Byblos Club 58, rue du Fort Neipperg (Gare) T 24 87 33 21 L’Elite 75, route d’Esch (Hollerich) T 44 29 31 Fashion Club 1, rue Joseph Heintz (Hollerich) T 26 18 71 87

Organisateurs d’événements

Melusina 145, rue de la Tour Jacob (Clausen) T 43 59 22

lu-ve 8-17h

Muko Muko 14, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)

ESPACE PAUL WURTH/ LX5 1, rue de l’Acièrie, Luxembourg www.luxembourg2007.org; www.lx5.net

Vip Room 19, rue des Bains (Centre ville) T 26 18 78 67

Sports pour tous Le programme Sports pour tous mis en place par le ser­­­­vice des Sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités spor­tives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes et jeunes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours organisés dans les différents quartiers de la ville. Les cours sont conçus de manière évolutive afin de tenir compte des aptitudes physiques individuelles des participants. Ils sont dirigés par des moni­teurs de la Ville de Luxem­bourg. L’inscription peut se faire tout au long de l’année. Rens.: Service des Sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24. Hotline: 691 98 24 63

Côté pratique PERTE/VOL DE CARTES DE CREDIT (24h/24) IMPOSITIONS communales

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FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE 1, rue de l’Aciérie (Hollerich) T 42 75 55, F 42 75 56 www.fondarch.lu lu-je 9-12h30, 14-17h (bureau) lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)

SOLISTES EUROPEENS LUXEMBOURG T 46 27 65, F 22 98 14 www.sel.lu

UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN 10, rue de Cessange Leudelange T 621 35 53 55 www.lucilin.lu

INFO-VIDEO-CENTER 5, avenue Marie-Thérèse (Centre) T 44 74 33 40 ma-di 13-18h

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURg 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 22 99 01 1 T 47 08 95 1 (Réservations) F 22 99 98 www.opl.lu

Piscines

BONNEVOIE Rue des Ardennes (Bonnevoie) lu, ve, sa 8-20h30. ma, je 7-20h30. di 8-12h. T 47 96 28 89

Billetterie LUXEMBOURG TICKET 1, rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) Réservation et vente par téléphone: T 47 08 95 1 F 47 08 95 95 lu-ve 10-18h30 www.luxembourgticket.lu Points de vente en ville: Grand Théâtre (Limpertsberg) Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II) Conservatoire de Musique (Merl) Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund) Rotondes (Gare/Bonnevoie) Pavillon Grand-Ducal (Gare)

ETat civil Hôtel de Ville 42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30 F 47 36 53 Lu–ve 8–17h, Sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes

BIERGER-CENTER Centre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00 F 26 27 09 99 Bierger-center@vdl.lu Lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recherches d’adresses, vignettes de stationnement résidentiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales, etc.

9, bd F.D. Roosevelt T 47 96 26 84 F 22 91 36 Lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30 Taxes communales

RECETTE COMMUNALE Bâtiment administratif Rocade 3, rue du Laboratoire L-1911 Luxembourg T 47 96 20 20 F 22 03 36 lu-ve 8h30-11h45, 13h30 -16h30 Recette communale (Encaissement des factures)

OFFICE SOCIAL CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) ma-ve 8-21h30. sa 8-20h. di 8-12h. T 47 96 25 50

Naturalisations: T 47 96 26 40 / 41 86 Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51

24, côte d’Eich L-1450 Luxembourg Tél.: 47 96 23 57 Fax: 46 92 01 lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30 Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics

BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE CENTRE E. HAMILIUS CENTRE AQUATIQUE D’COQUE 2, rue Léon Hengen (Kirchberg) lu 12-22h. ma-ve 8-22h. sa 8-18h30. di 9-13h30. T 43 60 601

CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGO­ GIQUE ET DE LOISIRS 4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach) T 47 96 24 42 www.vdl.lu

51, bd Royal (Centre) T 47 96 27 32 http://bimu.vdl.lu bibliotheque@vdl.lu ma-je 15-19h, me 10-12h, 15-19h, ve 13-18h, sa 15-1h7

American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10 Diners Club: 22 76 36

PERTE DE TELEPHONES MOBILES (24h/24) Luxgsm: 80 02 43 21 Vox: 80 06 16 06 Tango: 80 07 77 77

URGENCES Urgences médicales, pompiers:112 (24h/24) Pompiers - ambulance: 44 22 44 Police grand-ducale: 113 (24h/24)

Pour faire apparaître votre établissement dans ce listing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées complètes à l’adresse suivante: news@rendez-vous.lu Photos: Raymond Faber, Villa Vauban, Date: 12. 11. 1994, Réf. 1994/151 nég.17, © Copyright Photothè­ que, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger | Olivier Minaire | © Patrick Fabre & Sean Hudson | Carlo Hommel, Cinéma Utopolis, Date: 27. 05. 1999, Réf. 1999/133 nég. 12, © Copyright Photothèque, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger, © Patrick Fabre & Sean Hudson | Olivier Minaire | RGBretouche | Philippe Hurlin | Jean Huot | G. G. Kirchner | barth&design

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Passion commune

Photographe atypique, inventeur éclairé et poète pictural, Luc Ewen est l’incarnation de l’autodidacte. Véritable ovni dans le microcosme de la photographie luxembourgeoise, il nous révèle la nature d’un art oscillant entre maturité débridée et onirisme.

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ès sa plus tendre enfance, Luc Ewen savait qu’il s’aventurerait dans les méandres de la création artistique. Malgré une destinée apparemment toute tracée, l’enfant devenu adulte n’aura de cesse de matérialiser sa conception du réel, ses fantasmes, ses visions. C’est son grand-père, facteur de son état et initiateur de la première heure, qui guidera ses premiers pas de photographe et lui donnera, d’une certaine manière, le goût de l’expérimentation qui confère à son œuvre cette tonalité toute particulière: «A l’époque, mon grand-père habitait à côté de l’importateur principal de la marque Agfa. Tous les jours, il récupérait la plupart des matériaux invendus. De pellicules usagées en produits chimiques divers jetés pêle-mêle, il a longtemps sondé les différents effets que ses mélanges improvisés offraient au regard. Je me souviens avoir été fortement impressionné par ses premiers montages et les résultats de ses épreuves. Dès que j’en ai eu l’occasion, je me suis inspiré de cette veine artistique décalée qui correspond à mes propres attentes créatives.

Aujourd’hui encore, je cherche des alternatives de création, de la manipulation de produits, afin d’obtenir les effets les plus singuliers, le détournement de certains objets. La complexité est évidemment de mettre le moins de distance possible entre l’objet et la photographie, capturer une réalité et lui conférer un cachet irréel». De ce canevas se dégage une œuvre tout à fait originale, empreinte de poésie inattendue, et d’une volonté métaphysique particulière de refléter le réel, le temps qui s’écoule inexorablement. Inspiré de littérature, nourri d’œuvres picturales, le travail de Luc Ewen laisse transparaître çà et là des effluves apocalyptiques chers à Jérôme Bosch, un goût certain pour la déformation de fragments captés sur la pellicule, une appétence pour la sincérité dans l’image et la liberté de création sans impératif temporel ou artificiel. C’est d’ailleurs dans cette optique que notre concepteur de génie a créé un instrument à la mesure de sa quête, baptisé Tortuga 5. Un ingénieux appareil élégamment habillé de bois noble qui ren-

Photos: Andres Lejona / Collage: xGraphix

Alchimiste iconoclaste

ferme une mécanique dont la simplicité n’a d’égal que les surprenants effets qu’il en retire. Se basant sur le principe ancien de la Camera obscura, Luc Ewen a su étendre le procédé à une vision panoramique, l’œuvre du temps et de la lumière faisant le reste. Une nouvelle fois, l’artiste poursuit son éternel fil rouge, l’idée de l’éphémère imprimant lentement le film, la représentation inédite et naturelle de plusieurs vues simultanément, un paradoxe dont le père de ce sténopé raffole: «J’ai vu dans ce mécanisme une opportunité d’exprimer une illustration du temps qui m’est précieuse. N’étant pas intéressé par la photographie de représentation, j’ai eu l’idée de créer un outil qui me permettait de capturer une réalité physique palpable, sans pour autant me limiter à un unique point de vue ou à un instant précis. Le Tortuga 5 permet de prendre des clichés moyennant une période d’exposition très longue, généralement de plusieurs heures. Ainsi, lentement, les différents points de vue se combinent et donnent à voir une réalité brute, mais

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Passion commune Depuis plus de dix ans, Luc Ewen met ses talents de graphiste et de créatif au service du Centre d’Animation Pédagogique et de Loisirs (CAPEL). Il est notamment en charge, avec ses collaborateurs, de l’illustration des projets pédagogiques de sensibilisation dédiés à la jeunesse sur des thèmes aussi divers que les sciences, la santé et la culture.

déformée». Un paradoxe en soi donc, au paroxysme de l’instant T durant lequel l’éphémère côtoie l’intemporel. Que les curieux se rassurent, si vous n’avez pas eu la chance d’admirer les plus belles épreuves qui ont été exposées et largement plébiscitées dans le cadre de la galerie Nei Liicht à Dudelange en 2003, vous pourrez vous aventurer au cœur de l’œuvre de Luc Ewen via deux sites Internet remarquables. Ceux qui se sentent une âme d’artiste pourront s’offrir l’un des derniers exemplaires encore disponibles du sténopé en édition limitée, bien entendu. Pour l’heure, l’artiste se consacre à la préparation d’une exposition à Saint-Brieuc en Bretagne, qui se tiendra dans le courant du mois de janvier. Mais avant cela, rendez-vous en novembre sur le site des Rotondes. Deux occasions de se confronter à la photographie d’une autre manière et d’apprécier une œuvre libre, sincère et livrée sans concessions. Lim Sung Jin www.tortuga.lu

Iconoclastic alchemist A typical photographer, enlightened inventor

and pictorial poet, Luc Ewen is the embodiment of the self-taught man. A veritable UFO in the microcosm of Luxembourg photography, he reveals to us the nature of an art oscillating between unbridled maturity and hallucination. From a very early age, Luc Ewen knew that he would venture through the twists and turns of artistic creation. Despite a conventional destiny apparently all mapped out, the child turned adult was to endeavour constantly to make his conception of reality, his fantasies and his visions materialise. It was his grandfather, a postman by trade and his earliest mentor, who was to guide his first steps in photography and give him a certain taste for experimentation, which is what gives his work that unique tone. “At the time, my grandfather lived next to the main importer of

Agfa products. Every day, he salvaged most of the unsold materials. Used films in various chemicals thrown higgledy-piggledy, he spent a long time exploring the different effects that his improvised blends made on the eye. I remember that I was extremely struck with his early montages and the results of his experiments and, as soon as I had the opportunity, I took inspiration from this warped artistic vein, which corresponds to my own creative expectations. Even today, I look for creative alternatives, from manipulating products in order to obtain the most extraordinary effects to misappropriating certain objects. The impossible challenge is obviously to put the least possible distance between the object and the photograph, capture a kind of reality and give it an unrealistic character.”

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Luxembourg utile

Coloration orange Avant les fêtes de fin d’année, la couleur orange domine en ville, au travers des monstres et sorcières qui investissent les vitrines. Pour faciliter le quotidien de tous ceux qui se déplacent dans la Capitale, la Ville multiplie les initiatives, de l’achat de ticket de bus par sms, au service Call-a-Bus, jusqu’au Gare Shopping Shuttle. Shortly before Christmas time, the town is covered in orange. All sorts of strange creatures, monsters and sorceres are taking over window displays. To facilitate the day-to-day life for the mere mortals moving in and around the capital, the City has initiated some useful services that range from buying bus tickets by sms to a Call-a-Bus service and a Gare Shopping Shuttle.

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Luxembourg utile

Illustration: Vera Capinha Heliodoro (xGraphix)

Call-a-Bus Call-a-Bus est un service de bus sur demande, donnant aux usagers la possibilité de prendre l’autobus au moment de leur choix et ce du lundi au samedi entre 9h et 20h. Au moins 45 minutes avant le départ souhaité, le client appelle au tél. 47 96 47 97 et indique l’heure de départ ainsi que l’arrêt de départ et d’arrivée sur le territoire de la ville. Le bus, dont le retard maximum sera de dix minutes, emmènera éventuellement d’autres passagers en chemin. Le trajet emprunté ne sera donc pas nécessairement le plus direct. Le prix d’un trajet en Call-a-Bus est de 5 euros. Adresses utiles: AVL - Bureau des Abonnements Centre Aldringen (sous-sol) L-1118 Luxembourg Tél. 47 96 29 78, autobus@vdl.lu, www.vdl.lu Mobilitéitszentral Tél. 24 65 24 65, www.mobilitéit.lu

Call-a-Bus Call-a-Bus is a bus service on demand, providing users with the chance to take the bus whenever they want, from Monday to Saturday between 9 a.m. and 8 p.m. At least 45 minutes before the desired departure time the customer calls 47 96 47 97, indicating the departure time as well as the departure and arrival stops within the city limits. The bus, whose maximum delay is ten minutes, may take other passengers along the route. The route taken will therefore not necessarily be the most direct. The price of a Call-a-Bus journey is 5 euros. Useful addresses: AVL – Subscription Office Centre Aldringen (basement) L-1118 Luxembourg Tel. 47 96 29 78, autobus@vdl.lu, www.vdl.lu Mobilitéitszentral Tel. 24 65 24 65, www.mobilitéit.lu 121

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Luxembourg utile

Gare Shopping Shuttle SMS4ticket Lancé lors de la Semaine de la mobilité 2007, le système SMS4ticket permet l’achat de billet pour les autobus municipaux par SMS. En envoyant un SMS avec le message «a» au numéro 64 222, vous pouvez acquérir un billet courte durée par téléphone mobile. Un message confirmant la validité du ticket, ainsi que l’heure du début et de la fin de la validité, vous parvient sur votre GSM. En montant dans le bus, vous montrez simplement l’écran de votre portable comme preuve de payement. Le prix d’un ticket SMS est de 1,50 euro, auquel il convient d’ajouter le prix de la communication (0,25 euro). Lorsque le client aura acheté dix tickets, il recevra un bonus de deux tickets gratuits, de sorte que le prix du ticket acheté par SMS est identique à celui du ticketpapier. Le coût des tickets achetés par SMS sera rajouté sur la facture mensuelle de l’opérateur mobile. Le ticket virtuel a la même durée de validité que le billet courte durée, c’est-à-dire deux heures. SMS4ticket Launched during the 2007 mobility week, the SMS4ticket system enables you to buy municipal bus tickets by SMS. You can obtain a short-term ticket on your mobile phone by sending an SMS with the message «a» to 64 222. A message confirming the validity of the ticket as well as the time validity will then be sent to your mobile. When boarding the bus you simply show the screen of your mobile as proof of payment. The price of an SMS ticket is 1.50 euro plus the price of the SMS (0.25 euro). A customer buying ten tickets receives a bonus of two free tickets. So the price of the SMS ticket is identical to that of the paper ticket. The cost of the tickets bought by SMS will be included in the monthly bill from your mobile operator. The virtual ticket has the same period of validity as the shortterm ticket, i.e. two hours.

A l’instar du City Shopping Bus circulant entre le Champ du Glacis et le centre-ville, la Ville vient d’introduire le Gare Shopping Shuttle. Le trajet du bus est le suivant: Place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduc et boulevard Roosevelt, et pour revenir: Pont Adolphe, avenue de la Liberté et Place de Paris. Le bus circule à une cadence de douze minutes, le lundi de 13h30 à 18h, du mardi au samedi de 10h30 à 18h. Les utilisateurs pourront ainsi facilement se déplacer entre le centre-ville et la gare pour effectuer leurs emplettes. Le Gare Shopping Shuttle est gratuit. Gare Shopping Shuttle Just like the City Shopping Bus running between the Champ du Glacis and the town centre, the city has just introduced the Gare Shopping Shuttle. The bus route is as follows: Place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduc and boulevard Roosevelt and on the return: Pont Adolphe, avenue de la Liberté and Place de Paris. The bus runs every twelve minutes, Monday from 1.30 p.m. to 6 p.m. and Tuesday to Saturday from 10.30 a.m. to 6 p.m allowing users to move easily between the town centre and the train station to do their shopping. The Train Shopping Shuttle is free.

Heures d’ouverture du bureau d’accueil du LCTO Depuis le 1er octobre 2007 le bureau d’accueil du Luxembourg City Tourist Office à la Place Guillaume II s’est mis à l’horaire d’hiver: du 1er octobre 2007 au 31 mars 2008, le bureau est ouvert du lundi au samedi de 9h à 18h et les dimanches de 10h à 18h. www.lcto.lu Opening hours of the LCTO reception office From 1st October 2007 the Luxembourg City Tourist Office reception office at Place Guillaume II is on a winter schedule: from 1st October 2007 to 31 March 2008, the office is open Monday to Saturday from 9 a.m. to 6 p.m. and on Sundays from 10 a.m. to 6 p.m. www.lcto.lu

Modifications des tournées du Service d’Hygiène Modifications des tournées d’enlèvement des ordures ménagères, du papier, du verre, des déchets de jardinage et des sacs bleus des collectes Valorlux à l’occasion de la Toussaint et du Jour des Morts (Allerséilen): - lundi 29.10 avancé au samedi 27.10 - mardi 30.10 avancé au lundi 29.10 - mercredi 31.10 avancé au mardi 30.10 - jeudi 01.11 avancé au mercredi 31.10 - vendredi 02.11 remplacé par samedi 03.11 Le jeudi 1er novembre 2007, le centre de recyclage à la route d’Arlon restera fermé. Le vendredi 2 novembre 2007, le centre de recyclage sera ouvert. IMPORTANT: Toutes les modifications à l’occasion des jours fériés sont reprises dans les bulletins trimestriels INFO édités par la Ville et distribués à tous les ménages. Changes to sanitation service rounds Changes to the rounds for removing household rubbish, from paper to glass, garden waste and blue bags for the Valorlux collections on All Saints Day and All Souls’ Day (Allerséilen): - Monday 29.10 moves forward to Saturday 27.10 - Tuesday 30.10 moves forward to Monday 29.10 - Wednesday 31.10 moves forward to Tuesday 30.10 - Thursday 01.11 moves forward to Wednesday 31.10 - Friday 02.11 replaced by Saturday 03.11 The recycling centre on the route d‘Arlon will be closed on Thursday 1st November 2007. The recycling centre will be open on Friday, 2nd November 2007. IMPORTANT: All holiday changes will be reported in the quarterly INFO bulletins edited by the City and distributed to all households.

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Conférence „Das Geschlecht spielt eine Rolle - auch für Männer“

Conférence „Kinder brauchen Männer Männer a Jongen an der Erzéiungsaarbecht“ Conférence sur le thème des hommes dans les professions éducatives par l’expert et auteur allemand Tim Rohrmann; table ronde autour du thème des hommes dans le monde socioéducatif à Luxembourg. Langue: luxembourgeois/allemand, traduction française. Jeudi 22 novembre à 18h30 au Centre culturel de Bonnevoie, 2, rue des Ardennes, Luxembourg-Bonnevoie. Rens.: Christiane BertrandSchaul, Déléguée à l’égalité entre femmes et hommes. Tél.: 47 96 41 18, cbertrand@vdl.lu Conference “Children need men - Männer a Jongen an der Erzéiungsaarbecht” Conference on the topic of men in educational professions by the German expert and author Tim Rohrmann; a round table on the subject of men in the Luxemburg socio-educational environment. Language: luxembourgish/German, translation into French. Thursday 22 November at 6.30 p.m. at the Bonnevoie Cultural Centre, 2, rue des Ardennes, Luxembourg-Bonnevoie. Information: Chris­tiane Bertrand-Schaul, Delegate for Equality between Men and Women. Tel.: 47 96 41 18, cbertrand@ vdl.lu

Le sexe joue un rôle bien plus important dans notre quotidien que ce que nous avons tendance à croire. Ce sont surtout les hommes qui sont souvent loin d’admettre ce fait. Dans le contexte du plan d’action communal pour l’égalité entre femmes et hommes de la Ville de Luxembourg, l’éditeur du magazine allemand switchboard, formateur et ingénieur, Andreas Haase, plaide pour une vue plus sensible aux différences entre les sexes. Il évoquera également comment l’égalité entre femmes et hommes peut devenir partie intégrante de la pratique administrative. Conférence dans le cadre de la journée internationale de l’homme. Langue: luxembourgeois/allemand. Mercredi 7 novembre à 17h au Centre culturel de Bonnevoie 2, rue des Ardennes, Luxembourg-Bonnevoie. Rens.: Christiane BertrandSchaul, Déléguée à l’égalité entre femmes et hommes. Tél. : 47 96 41 18, cbertrand@vdl.lu Conference “Gender plays a role – including for men” Gender plays a more important part in our daily life than we tend to believe. It is mostly men who are unwilling to admit this. In the context of the communal action plan for equality between men and women in the City of Luxembourg, the editor of the German magazine switchboard, trainer and engineer, Andreas Haase, pleads for a more responsive approach when it comes to the differnce between genders. He will also relate how equality between men and women can become an integral part of administrative practice. This conference forms part of International Men’s Day. Language: Luxembourgish/German. Wednesday 7 November at 5 p.m. at the Bonnevoie Cultural Centre 2, rue des Ardennes, Luxembourg-Bonnevoie. Information: Christiane Bertrand-Schaul, Delegate for Equality between Men and Women. Tel.: 47 96 41 18, cbertrand@ vdl.lu

Nuit du roman policier “Sisters in Crime” Suspense et ambiance morbide garantis lors de la Nuit du roman policier allemand. Lecture par les auteures allemandes Stephanie Koch, Eva Maaser, Gise Klönne et Almuth Heuner du réseau international “Sisters in Crime”. Langue: allemand. Vendredi 23 novembre à 20h à la Bibliothèque du Cid-femmes, 14 rue Beck, 2e étage, Luxembourg. www.cid-femmes.lu Night of the detective novel «Sisters in Crime» Suspense and morbid atmosphere are guaranteed during the Night of the German detective novel. Reading by German authors Stephanie Koch, Eva Maaser, Gise Klönne and Almuth Heuner from the international “Sisters in Crime” network. Language: German. Friday 23 November at 8 p.m. at the Bibliothèque du Cid-femmes, 14 rue Beck, 2nd floor, Luxembourg. www.cid-femmes.lu

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Courrier des citoyens Mobilité Loll, 13 Septembre, 11h21

Loll, 13 Septembre, 13h25

Call2Park/Parking résidentiel

Re: Call2Park/Parking résidentiel

Moien Ech wollt mol froen wei den Call2Park mat der „carte-horloge“ ze gebrauchen as. D.h. waat zielt? Den virtuelle Parkticket oder d’Auerzeit op der «carte-horloge»?

Merci fir dei schnell Äntwert. Ech froen leiwer no, ier een Agent municipal mir een pecht, well “carte-horloge” ofgelaaf as, an den virtuellen Ticket dann och net mei gülteg as. Mee wann ech daat elo richteg verstaan hun, as et egal waat ech op der „carte-horloge“ agestallt hun, haaptsaach et huet een en gültegen Parkticket.

Moderateur 1, 13 Septembre, 12h34 Re: Call2Park/Parking résidentiel

Eng carte-horloge kritt jo nëmmen deen, deen och eng vignette de stationnement résidentiel huet. D‘carte-horloge ass nëmme valabel a Kombinatioun mat der Vignette. Mat der carte-horloge kënnt Dir jo gratis parken während 2 Stonnen an dene Quartier‘en wou Är Vignette net gëllt. Wann Dir méi laang stationnéiert, da musst Dir bezuelen, an dann kënnt Dir dat dee Moment mat Call2Park maachen. Mir hoffen dass dës Explikatioun Äer Fro beäntwert.

Moderateur 1, 13 Septembre, 16h23 Re: Call2Park/Parking résidentiel

Wann Dir Äer carte-horloge fir 2 Stonne gratis Stationnéieren astellt, da kann Dir een ticket nokafen, sief et bei engem horodateur oder ee virtuellen ticket per sms. Wann deen Ticket (wat fir een och emmer) am Auto läit, spillt d’carte-horloge keng Roll.

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Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville de Luxembourg permettent aux résidents ou utilisateurs de la ville d’échanger sur des thématiques telles que l’urbanisme, la culture, les sports, le shopping, l’université… Voici une sélection de messages collectés.

Culture Bouneweger, 10 Septembre, 13h07 MUDAM, MNHA & MHVL

Ugaangs September hat ech Frënn aus Baden – Würtemberg op Besuch. Mir sin den 1. Dag duerch d‘Stad gaangen an den 2. Dag hu mer di 3 uewegenante Muséë besicht. Am MNHA hu mer virun allem de Viichtener Mosaik bewonnert, an den Deel mat den Taken an den Héilen huet besonnesch bei engem vu menge Gäscht groussen Androck gemaach. Am MHVL stoung d‘Festungsgeschicht mee och aner Elementer aus der Geschicht vun der Stad um Programm. De Panorama-Lift huet extragudd bei menge Frënn „age schloen“. Eisen Tour um Kierchbierg hu mer ënnerbrach mat enger laanger Visite am MUDAM. Meng Gäscht waren hellop begeeschtert vun där Ambiance, déi een am MUDAM emfängt, wann een erageet. Si hu font, datt de Bau vu baussen éischter onscheinbar ausgeséich. ‡

‡  (Mir waren awer wéinst dem Chantier fir de Festungsmusée an och aus Zäitmangel net ganz ronderem getrëppelt!). Den Interieur allerdéngs – an do waren di 5 Leit sech eens - ass enorm réusséiert, accueillant an „anspruchsvoll“. Et ass mir wichteg, op deser Plaz d‘Andréck, déi vu Leit vu bausse beschriwwe gin, ze rapportéiren. Mir Lëtzebuerger hunn nach ze vill „a priori-ën“ besonnesch wat de MUDAM ugeet... an dofir deet d‘Begeeschterung vu Visiteur-ën extra gudd. Gällt?!? Zugudderläscht: ech hat et och net verpasst fir Dënschdesowes meng Gäscht an de Restaurant „La Serre Bleue“ (Rotonde 1) ze féieren. Do huet net nëmmen dat begeeschtert, wat mer um Teller haten... De Kader ass exceptionnell, flott an emol eppes anescht. Mat bäschte Gréiss, e Bouneweger

Participez, vous aussi, à ces forums en vous rendant à l’adresse suivante: http://forum .vdl .lu

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Groupes politiques

De quelle manière pourrait-on améliorer la mise en valeur du patrimoine historique de la ville de Luxembourg et plus particulièrement les vestiges de ses fortifications et de ses vieux quartiers inscrits, depuis 1994, sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco?

Photo: Olivier Minaire

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L’histoire en héritage

Groupes politiques

Chaque mois, Groupes politiques offre une tribune libre aux partis représentés au Conseil communal de la Ville de Luxembourg. Entièrement consacrés à l’initiative et à la force de proposition, ces espaces d’expression permettent aux partis d’exprimer leurs points de vues sur les thèmes importants de la Ville.

LSAP Les vestiges et les fortifications ont été restaurés de manière exemplaire. Le nouveau plan lumière et la nouvelle signalétique, lorsqu’ils seront enfin mis en place, permettront de contribuer à une mise en valeur de qualité de ces trésors historiques. Je pense cependant que l’Etat et la Ville devront faire des efforts pour rendre les quartiers historiques de la ville, tels que la Vieille ville et le Grund, plus attrayants. Rénover les bâtiments historiques ne suffit pas. Une réflexion globale devrait être menée afin de réorganiser ces espaces et leur redonner leur caractère de quartier populaire qu’ils avaient jadis. Pour le LSAP, il faudrait tout d’abord repeupler ces quartiers en créant des logements abordables. En effet, de nombreux logements sont actuellement utilisés pour des bureaux ou des administrations étatiques. Depuis des années, nous plaidons au conseil communal pour l’introduction de mesures qui inciteraient les propriétaires à affecter leurs immobiliers à des logements plutôt qu’à des bureaux. Comme il s’agit de quartiers centraux, il ne faudrait cependant pas les transformer en cités-dortoirs et il faudrait veiller à la mise en place d’un bon mix entre logements, commerces et loisirs. De cette manière, ces quartiers offriraient une qualité de vie qui attirerait principalement une population dynamique et urbaine, ce qui donnerait un coup de jeune à la ville. Le City-Management devra jouer, à mon avis, un rôle crucial dans la revalorisation de ces quartiers, qui ne passe pas simple-

ADR ment par des rénovations de façades et des jeux de lumières, mais nécessite un travail de fond, ayant pour objectif d’attirer la population. Je pense aussi que l’organisation d’événements culturels ou populaires de qualité permettrait de rendre le Grund et la Vieille ville plus attrayants. En effet, mieux valent quelques bons événements choisis, qu’une quantité d’animations diverses risquant de donner l’impression d’une kermesse permanente. Marc Angel mcangel@chd.lu

Pour un centre historique actif, convivial et habité. Il importe de mettre en valeur notre patrimoine historique tant pour la vie quotidienne des Luxembourgeois que pour l’attrait touristique de la cité. Protéger son patrimoine, lui rendre son authenticité, mais aussi réinvestir le centre historique de la Ville, faire venir de nouveaux résidents, affirmer sa fonction de lieu d’échanges en lui donnant vie doivent être les préoccupations majeures de la politique à mener. Le centre historique de la ville ne vit que le jour. A partir de 18 heures, ce centre se trouve quasiment déserté de ses habitants. Le nouveau centre doit être actif, convivial et habité. Il importe dès lors, dans le cadre d’un projet urbain spécifique à définir, de dessiner la trame du centre historique de demain et d’arrêter un plan d’action dans le but de le compléter pour améliorer la qualité de vie et le confort résidentiel de ses habitants actuels et d’en séduire de nouveaux. Il faut notamment prévoir la création d’un centre commercial avec un supermarché ainsi que cela est prévu au Centre Hamilius, aménager des jardins de poche et créer un stationnement résidentiel dans le cadre d’une extension du Parking Knuedler actuel, cette extension étant réservée aux seuls résidents effectifs. La Ville se doit également de prévoir une aide pour permettre l’accessibilité aux logements vacants situés au-dessus des commerces. Jacques-Yves Henckes jhenckes@chd.lu

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Prochainement

En couverturE Photographie Andres Lejona

Sur cette page, retrouvez à chaque parution, les manifestations (fêtes, foires, concerts, festivals...) qui vont ponctuer l’actualité dans les prochains mois. est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg. COMITE DE REDACTION Corinne Briault, Georges Fondeur, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Géraldine Knudson, Christiane Sietzen

Samedi 8 décembre Fête de clôture 2007 Entre rêve et réalité, des personnages fantasques et merveilleux vous guident à travers la ville et vous transportent au travers de leurs histoires et légendes dans un grand final musical pour clore l’année culturelle. (Photo: ouverture 2007 Cie Carabosse. Sylvie Monier. Nantes 31 déc)

Dimanche 4 novembre Walter Trout And The Radicals La légende vivante du blues rock. Support act: Little John and the Cadillacs Den Atelier, Luxembourg

Mercredi 7 novembre Chris Potter’s Underground Le jeune Chris Potter figure aux EtatsUnis parmi les meilleurs saxophonistes de jazz de sa génération. Philharmonie, Luxembourg

Vendredi 16 novembre Adam and The Weight La perle du songwriting américain avec le fondateur du fameux groupe Live. Den Atelier, Luxembourg

Vendredi 7 décembre Maroon 5 Révélé en 2002 avec leur tube interplanétaire This Love, Maroon 5 sort cette année un nouvel opus et repart en tournée, avec dans ses bagages, une cascade de récompenses. Plutôt hybrides aux débuts du groupe, mélangeant sonorités Rock et R’n’B, les mélodies du récent album restent toujours efficaces mais sont beaucoup plus dansantes. Rockhal, Esch-Sur-Alzette

Les 8, 9 et 11 décembre Le Bal Masqué & Les Mamelles de Tirésias Surréalisme français et absurde belge se rencontrent sur la scène luxembourgeoise. Un opéra bouffe et une cantate profane où sous la simplicité apparente de la bouffonnerie se cache le regard tendre de Poulenc sur la nature humaine. Grand Théâtre, Luxembourg

Dimanche 9 décembre I am a mistake – Jan Fabre / Troubleyn / Chantal Akerman / Wolfgang Rihm Cette profession de foi de Jan Fabre mêlant danse, film et musique, est dédiée à ses maîtres subversifs Luis Buñuel et Antonin Artaud. Philharmonie, Luxembourg

Les 14 et 15 décembre Frédéric Flamand – Humberto & Fernando Campana Après l’impressionnant Body / Work / Leisure de Frédéric Flamand en 2005, le chorégraphe belge revient avec les frères Campana, pour une toute nouvelle création présentée en première mondiale à Luxembourg, dans le cadre de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007. Grand Théâtre, Luxembourg

REDACTION Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Téléphone 29 66 18-1 E-mail info@rendez-vous.lu Corinne Briault corinne.briault@rendez-vous.lu Alexis Juncosa alexis.juncosa@rendez-vous.lu DIRECTION ARTISTIQUE Guido Kröger, Elisa Kern (xGraphix) SECRETARiat DE REDACTION Delphine François, Nathalie Lemaire Vendredi 14 décembre Viktoria Tolstoy Très appréciée de ses confrères suédois (Arne Domnerus, Putte Wickman et Svante Thuresson), la chanteuse avait déjà conquis le public luxembourgeois en 2005 lors de son passage au cours du festival Printemps Musical. Dans le cadre du Festival Live at Vauban. Conservatoire de Musique, Luxembourg

SUIVI DE production Rudy Lafontaine, Christelle Néant DIFFUSION Rudy Dropsy (-28) diffusion@nico.lu PHOTOGRAPHIE Luc Deflorenne, Etienne Delorme, Andres Lejona, Olivier Minaire ILLUSTRATION Elisa Kern, Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit COLLABORATIONS Deborah Fulton Anderson, Lim Sung Jin, Vibeke Walter Mise en page xGraphix, M&V Concept

Du 30 novembre au 24 décembre Marché de Noël Concerts de Noël en plein air, stands, artisanat, vin chaud et ambiance Place d’Armes. www.winterlights.lu

ABONNEMENTS Recevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à l’adresse suivante: rendez-vous@vdl.lu (objet du mail: abonnement) ou par téléphone: 47 96 41 14. PUBLICITE TEMPO S.A. Téléphone 29 66 18-1 E-mail info@tempo.lu Web www.tempo.lu paraît onze fois par an. Tirage 35.000 exemplaires Impression Imprimerie Centrale S.A. Imprimé sur papier cyclus Prochaine parution 29 novembre 2007

Les 12 et 13 janvier Cendrillon Conte de fées en quatre actes, d’après le conte de Perrault (Livret de Henri Cain), adapté pour les enfants. Histoire simple, heureuse et touchante, ce conte a inspiré de très nombreuses adaptations à la scène lyrique, chorégraphique, dramatique et même à l’écran. Grand Théâtre, Luxembourg

De novembre 2007 à février 2008 Winter Lights Festivités d’hiver de la ville avec une panoplie de manifestations: concerts Gospel, expositions, cortège de la Saint Nicolas, ventes dominicales…

Organisateurs / producteurs Pour être annoncés dans les pages Highlights et Vademecum, vos événements doivent parvenir à la rédaction exclusivement via le lien www.rendez-vous.lu/agenda et dans le respect des délais suivants: Edition décembre 2007: avant le lundi 5 novembre Edition janvier 2008: avant le jeudi 29 novembre Edition février 2008: avant le jeudi 27 décembre Tous les événements seront, dans la limite de l’espace disponible et de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de Vademecum (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte. Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité. Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous © Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S.A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

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