Rendez-vous 11-2008

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Photo: Julien Becker

Novembre en fanfares Le développement durable est plus qu’un terme dans l’air du temps. Pour la Ville, il s’agit d’un défi qu’elle entend relever, que ce soit en termes d’actions concrètes sur le terrain ou d’efforts entrepris en matière de sensibilisation. L’élaboration d’une stratégie globale en la matière et la coordination des efforts de tous les services municipaux incombe à Pierre Schmitt, délégué à l’environnement de la Ville. Le tissu associatif très dense dont dispose la capitale contribue, lui-aussi, à cette qualité de vie dont nous avons fait l’une de nos priorités. La Ville de Luxembourg compte ainsi pas moins de 15 fanfares et harmonies, avec plus de 800 membres. Portraits de cinq d’entre elles dans cette édition. Ce Rendez-vous de novembre vous présente également, sous un angle culturel totalement différent, la saison du Théâtre des Casemates, ce petit joyau créé par le grand Tun Deutsch et qui soufflera ses 45 bougies l’an prochain. Un théâtre également à l’honneur dans les pages du portfolio, la photographe luxembourgeoise Véronique Kolber ayant choisi de jeter un regard insolite dans les coulisses du Grand Théâtre, lors d’une récente création de Robert (Bob) Wilson, le metteur en scène le plus en vue du théâtre expérimental. Dans la rubrique International Community vous avez rendez-vous avec la communauté marocaine du Luxembourg, qui le 18 novembre célèbrera son indépendance, obtenue en 1956. Du côté de vos pages Etats de service, Alex Goergen, le chef du service des Sports, vous donnera un aperçu sur les activités diverses et variées de ce département qui assure la gérance et la maintenance des différentes installations sportives de la Ville (halls omnisports, piscines, terrains des sports), organise les cours Sports pour Tous pour jeunes, adultes et aînés ainsi que les SDS Sport-Wochen et collabore et assiste lors des grands événements sportifs comme l’ING Europe Marathon ou le Skoda Tour de Luxembourg. Au cœur de cette vaste offre, l’initiative Sports pour Tous se tourne notamment vers les aînés. Dans cette édition, vous découvrirez ainsi des cours de self-défense pour séniors, qui offriront à ceux qui en ont le plus besoin confiance et maîtrise.

A November Spectacular Sustainable Development is more than just a term in vogue. The City believes that it is a challenge to be taken up, through both concrete action on the ground and commitment to increase public awareness. The creation of a global strategy on the subject and the coordination of the action taken by all municipal departments falls on Pierre Schmitt, the City Environment Officer. The breadth and richness of the associative sector also contribute to quality of life in the capital, which we have made one of our priorities. The City of Luxembourg also counts no less than 15 brass bands and wind instrument groups, with more than 800 members between them. This edition paints the portrait of five of them. This November edition of Rendez-vous also presents a totally different cultural angle on the season in the Théâtre des Casemates, that gem of culture created by the great Tun Deutsch, which will be 45 next year. The theatre is also in the limelight in the portfolio – the Luxembourg photographer Veronique Kolber having selected the Grand Theatre for an unusual angle on a visit backstage during a recent work by Robert (Bob) Wilson, the experimental theatre director currently most in the public eye. The International Community column features the Moroccan community of Luxembourg, which will celebrate its independence, granted in 1956, on 18th November. Turn to your Etats de Service page for an overview by Alex Goergen, Sports Officer, of the various and diversified activities of the department, which is responsible for the management and maintenance of the different sporting facilities in the City (Multipurpose Sports Halls, Swimming Pools and Sports Stadiums), and for organising the Sport pour Tous, for youngs, adults and senior citizens, along with the SDS Sportsweeks. It also collaborates with and provides assistance for major sporting events such as the ING Europe Marathon or the Skoda Tour de Luxembourg. At the heart of this vast programme, the Sports for All initiative is particularly geared towards senior citizens. This means that, in this edition, you will discover self-defence classes for senior citizens, offering confidence and skill to those who most need it.

Bonne lecture! Happy Reading! Paul Helminger Bourgmestre de la Ville de Luxembourg

Paul Helminger, Mayor of the City of Luxembourg

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Sommaire City Agenda The pocket size day-to-day agenda

Rubriques Find the monthly features in Rubriques

8 City News

Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses... Practical information, shopping news, new addresses and places to discover...

6 Agenda

Concerts, théâtre, danse, visites thématiques, Classement jour par jour.

34 Expositions Musées, galeries, institutions... toutes les expositions du mois.

48 Listing, cartes, adresses utiles Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.

64 International Community: Maroc 162 nationalities live in Luxembourg… including 460 Morrocans 162 nationalities cohabitent à Luxembourg dont 460 Marocains

70 Défense naturelle

Le programme Sports pour Tous propose des cours d’autodéfense aux 55 ans et plus. Natural Defence

Sports pour Tous programme propose self-defence classes for people aged 55 and over.

Highlights The highlights of events, exhibitions and the movie programme

126 Etat de service

Rencontre avec Alex Goergen du Service des Sports

Encounter with Alex Goergen, from the Service des Sports

128 Adresses utiles

Musées, institutions, théâtres, discothèques... Guide pratique.

75 Spectacles & Loisirs Concerts, danse, théâtre, opéras...

102 Expositions

130 Prochainement

Chaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.

Musées, galeries, institutions...

116 Cinéma

L’actualité à la Cinémathèque. Les sorties dans les salles de cinéma de la capitale.

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Sommaire

Photo: Andrés Lejona

Magazine Photo: Julien Becker

The Magazine includes portraits, interviews, stories and a portfolio

Begegnung mit dem Kasemattentheater in Bonneweg

Discover new worlds Meeting with The Casemates Theatre in Bonnevoie

The city of Luxembourg is actively encouraging a more sustainable approach to development

La Ville se met au vert La Ville de Luxembourg favorise activement une approche plus durable du développement

Photo: Véronique Kolber

20 Green grows the city

42 Auf Entdeckungsreise

Photo: Véronique Kolber

30 Départ en fanfares

52 Les acteurs de l’ombre

Le Grand Théâtre, qui célèbre cette année sa cinquième saison, a ouvert ses coulisses à la photographe Véronique Kolber

Actors behind the scenes The Grand Théâtre, which celebrates its fifth season this year, opened its wings to the photographer Véronique Kolber

Les fanfares sont au plus près du quotidien des quartiers. La photographe Véronique Kolber est partie à la rencontre de quelques uns de ces musiciens

Let the band commence The brass bands are part of the daily life of the city’s districts. The photographer Véronique Kolber set off to meet some of the musicians

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City News

Regards sur la ville Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement. Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news can be found on the following pages, displaying the capital in motion. Textes: Corinne Briault. Photo ci-contre: Fabrizio Maltese

Jocelyn Biscarrat, représentant le Luxembourg, a remporté le concours européen du meilleur cuisinier Adecco. Representing Luxembourg, won the Adecco Best Chef in Europe competition.

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City News

C o n c o u r s | C o M P E T I T I ON

La recette gagnante! The winning recipe! Haut lieu de l’apprentissage culinaire, l’Institut Paul Bocuse à Lyon a accueilli au mois de septembre dernier le premier concours de cuisiniers Adecco Europe, présidé par un jury international de professionnels devant départager six candidats venus de France, d’Italie, de Grande-Bretagne, de Norvège, de Suède et du Luxembourg. Concentration, minutie, créativité… Jocelyn Biscarrat, le candidat représentant le Luxembourg, s’est imposé comme le vainqueur de l’épreuve et a remporté le prix du meilleur cuisinier Adecco d’Europe. Second de cuisine au Château de Bourglinster, Jocelyn avait déjà remporté la première édition du concours lux­ em­bourgeois en 2005. «Ces concours sont très enrichissants car ils permettent de rencontrer d’autres collègues, des professionnels confirmés, d’apprendre pas mal de choses et d’avoir des points de repères et de comparaison par rapport à son travail et à celui des autres». A l’instar de nombreux concours gastronomiques, l’épreuve imposait une liste de produits aux candidats, qui devaient, dans un temps imparti, réaliser un plat. «Nous pouvions laisser libre cours à notre imagination pour la recette. Nous étions notés sur la présentation sur une assiette imposée, l’esthétique, le goût, la propreté du plan de travail…». Ce qui a séduit le jury? «Un poulet aux fines herbes cuit à basse température, capuccino de petits pois et écume de lard, mille feuilles de pommes de terre aux girolles et laque de porto». Son deuxième prix en poche, le talentueux jeune cuisinier souhaite continuer sur sa lancée «et pourquoi pas me présenter à d’autres prestigieux concours internationaux pour me faire connaître et reconnaître de mes pairs et peut-être, dans quelques années, ouvrir mon propre établissement au Grand-Duché».

A landmark in culinary training, the Institut Paul Bocuse in Lyon hosted the first Adecco Europe cookery competition in September, presided over by an international panel of professionals judging six candidates from France, Italy, Great Britain, Norway, Sweden and Luxembourg. Concentration, precision, creativity… Jocelyn Biscarrat, the candidate representing Luxembourg, emerged as the winner and scooped the Adecco Best Chef in Europe prize. Sous-chef at the Château de Bourglinster, Jocelyn had already won the first Luxembourg competition in 2005. “These competitions are very enriching because they provide an opportunity to meet other colleagues and established professionals, to learn all sorts of things and to have points of reference and comparison with regard to one’s work and that of others”. Following the example of countless cooking events, the competition gave a list of products to the candidates, who had to create a dish within a set period of time. “We could give free rein to our imagination for the recipe. We were marked on the presentation of a given dish, the aesthetics, the taste, the cleanliness of the work surface…”. So what pleased the panel? “A roast chicken with herbs cooked on a low heat, green pea cappuccino topped with bacon froth, thin slices of potato with girolles and a port glaze”. With a second prize under his belt, the talented young chef wants to keep up his momentum “and why not enter other prestigious international competitions to get myself known and recognised by my peers and maybe, in a few years, open my own establishment in the Grand Duchy”.

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Photo: VdL

Photo: VdL

City News

Arômes de Riesling, Pinot Gris et autres spécialités à découvrir. Flavours of Riesling, Pinot Gris and other specialities to be discovered.

Une multitude de sports offerts par la Ville. A multitude of sports offered by the City. Service d e s Sp o rts | S P O RTS DE PA RTM E NT

K n u e d ler

S h o ppi n g

La ronde des vignes

Marché du dimanche

Get active!

Wine fair

Sunday market

Revoici venu le temps de la Fête des Vins et Crémants du Luxembourg. Investissant le Knuedler à la fin du mois de novembre, sous un chapiteau somptueusement décoré, la Commission de Promotions des Vins et Crémants de Luxembourg, regroupant tous les vignerons et viticulteurs luxembourgeois, fera découvrir aux amateurs les arômes du Riesling, du Pinot Gris et bien d’autres spécialités. Ateliers tournants autour du plaisir gustatif, dégustations journalières, rencontres avec de grands sommeliers devraient également figurer au programme. Du 27 au 30 novembre, Place Guillaume II (Knuedler), Luxembourg. www.vins-cremants.lu

Photo: Confédération luxembourgeoise du commerce

Rendez-vous incontournable tous les troisièmes dimanches du mois pour les amateurs d’achats dominicaux, le Glacismaart s’installe Place des Glacis le 16 novembre de 10 à 17h. Fleurs, fruits et légumes, jambons, poulets rôtis, ce grand marché du dimanche est également ouvert aux brocanteurs, marchands de vêtements et textiles; la journée se veut résolument festive et conviviale. A côté des étals des marchands de tous styles où les plus grands peuvent s’approvisionner tranquillement, un programme ludique est prévu pour les enfants. Infos: www.vdl.lu

Now an unmissable event on the third Sunday of every month for lovers of Sunday shopping, Glacismaart will be held in Place des Glacis on 16th November from 10 am to 5 pm. In addition to flowers, fruit and vegetables, hams and roast chickens, this huge Sunday market is also open to second-hand goods dealers and clothing and textiles traders; the day is always festive and lively. Alongside all types of market stalls where adults can stock up at their leisure, a programme of games is on offer for the children. Info:www.vdl.lu

Bougez-vous!

It’s that time again – the Fête des Vins et Crémants is returning to Luxembourg. Occupying the Kneudler at the end of November, under a sumptuously decorated tent, the Commission de Promotions des Vins et Crémants de Luxembourg (Luxembourg Commission for the Promotion of Wines and Sparkling Wines), bringing together all the Luxembourg winegrowers and winemakers, will introduce wine lovers to the flavours of Riesling, Pinot Gris and plenty of other specialities. Workshops based on the pleasure of tasting, daily wine tastings, and encounters with high-profile wine keepers should also be on the programme. From 27th to 30th November, Place Guillaume II (Knuedler), Luxembourg. www.vins-cremants.lu

Le service des sports a renouvelé son traditionnel programme Sports pour Tous 2008/2009 et propose sur deux brochures distinctes de recenser toutes les activités proposées par le service ainsi que les infrastructures sportives de la Ville de Luxembourg. Complémentaire aux activités scolaires et parascolaires offertes par les associations sportives et les centres de remise en forme, la brochure Sports pour Tous évolue dans un esprit de non-compétitivité et répond à une demande particulière d’un public qui veut pratiquer un sport dans un cadre plus détendu. Elle s’adresse à toutes les catégories d’âge avec un programme Parents & enfants, Sports pour jeunes, adultes et aînés. Cette multitude de sports offerts par le service des sports entre parfaitement dans la politique de mouvement d’Stad beweegt sech de la Ville de Luxembourg. Sports pour tous 2008/2009. Service des Sports T 47 96 25 83, www.vdl.lu The Luxembourg sports department has renewed its traditional Sports pour Tous 2008/2009 programme and is providing two separate brochures to identify all the activities offered by the department as well as the sporting infrastructures in the City of Luxembourg. Complementary to the school and after-school activities offered by sporting associations and fitness centres, the Sports pour Tous brochure functions in a spirit of non-competitiveness and responds to a specific demand from a public that wants to engage in sport in a more relaxed setting. It is aimed at all age categories with a Parents & children programme, Sports for young people, adults and seniors. This multitude of sports offered by the Luxembourg city sports department fits perfectly into the d’Stad beweegt sech movement policy of the City of Luxembourg. Sports pour Tous 2008/2009. Service des Sports (Luxembourg sports department) Tel: 47 96 25 83, www.vdl.lu

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Place d’Armes Ann. Rendez-vous:Mise en page 1

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P l a c e

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L’ e n v i e , l e r ê v e , l e v o y a g e . . . Le rendez-vous, la romance, la fête... La qualité, le ser vice, le sourire... Délicieusement luxueux...

« Le Place d’Armes », premier hôtel design du Grand-Duché, deviendra début 20 09 une luxueuse enclave de paix c o n f o r ta b l e m e n t i n s ta l l é e

w w w. g raph icr ea. be

au coeur même de Luxembourg.

18 Place d’Armes • L-1136 Luxembourg • T. +352 621 45 49 45 • F. +352 22 07 63 • info@hotel-leplacedarmes.com • www.hotel-leplacedarmes.com Contact : Alain BORGUET, Directeur Général. • A partir du 01/01/09 : T +352 27 47 37 • F +352 27 47 38


Photo: INgrid

City News

Une trentaine d’établissements présentés. Around thirty establishments presented. E d iti o n | B OO K S

Luxembourg… vu des bars Luxembourg… as seen from the bars A l’instar d’autres grandes métropoles, Luxembourg possède également toute une série de bars tendance, de lounges cosy ou de clubs branchés qui sont autant d’invitations à faire la fête, à se détendre ou à se relaxer. La capitale luxembourgeoise est devenue un lieu de prédilection des architectes et des designers, qui ont su créer la bonne ambiance adaptée à toute heure, toute occasion et toute humeur. Luxembourg on the rocks... Bars and Lounges de Kyra Colbach et Lena Coleen Klages (éditions Schort­ gen) offre avec plus de 200 photos de Claudine Bosseler, un aperçu des 30 plus actuels établissements, chics, sympas et uniques, aux styles divers et variés, répartis sur l’ensemble du pays. Les prises de vues sont complétées par des brèves descriptions, les cocktails maison, toutes les adresses et informations importantes. Luxembourg on the Rocks, bars and lounges. En allemand, français, anglais. www.editions-schortgen.lu

Following the example of other large cities, Luxembourg also has its fair share of trendy bars, cosy lounge bars and fashionable clubs that invite you to party, take it easy or relax. The Luxembourg capital has become a popular location for architects and designers, who have created a good atmosphere suited to any hour, any occasion and any mood. Luxembourg on the rocks... Bars and Lounges by Kyra Colbach and Lena Coleen Klages (éditions Schortgen publishing house), with more than 200 photos by Claudine Bosseler, gives an insight into the 30 trendiest establishments – chic, cool and unique, with diverse and varying styles – spread out across the country. The photos are accompanied by short descriptions, house cocktails, any addresses and important information. Luxembourg on the Rocks, bars and lounges. In German, French and English. www.editions-schortgen.lu

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City News

H o t cit y

Couverture étendue Extended coverage

Photo: Burotrend – USM

Infrastructure-Wifi permettant d’accéder à Internet, grâce à un réseau de points disséminés dans la ville, Hotcity étend sa couverture à de nouveaux quartiers et est disponible désormais au Kirchberg, Limpertsberg, Grund et LuxExpo et devient payant dès le 11 novembre. Avec de nombreuses fonctionnalités disponibles, les détenteurs d’un ordinateur portable enregistrés sur Hotcity peuvent trouver aisément un commerce, un café, un restaurant, un distributeur de billets… le tout en quelques clics. www.hotcity.lu

Un design intemporel pour la maison ou le bureau. A timeless design for the home or office. B u r o tre n d

Partenaire design

Illustration: Maxime Pintadu / INgrid

Design partner

Wi-Fi infrastructure providing access to the Internet, thanks to a network of hotspots all over the city, Hotcity is further extending its coverage to new areas and is now available in Kirchberg, Limpertsberg, Grund and LuxExpo and will soon be subject to a fee. With numerous functionalities available, those who have a portable computer registered on Hotcity can easily find a shop, a café, a restaurant, a ticket dispenser…all in a few clicks. www.hotcity.lu

Depuis plus de 40 ans, USM, créateur de meubles pour l’habitat privé ou professionnel, n’a cessé d’évoluer et jouit aujourd’hui d’une notoriété mondiale. Avec des matériaux de haute qualité, un design intem­porel et une configura­ tion modulaire de ses systèmes d’aménagement, USM est recon­nu aujourd’hui comme un des classiques du design contem­porain. Dans un but perpétuel de développement, USM a décidé en partenariat avec la société Burotrend d’ouvrir en exclusivité au Luxem­bourg, un show-room où l’esprit des systèmes d’aménagement USM estprésenté sur 70 m2. Burotrend 103, Grand-Rue, Luxembourg T 621 27 32 88

For more than 40 years, USM, furniture designer for private residences and office spaces, has continued to evolve and today enjoys worldwide recognition. With high-quality materials, a timeless design and a modular configuration of its layout systems, USM is recognised as one of the classics of contemporary design. Constantly seeking development opportunities, USM has decided, in partnership with the company Burotrend, to open exclusively in Luxembourg a showroom in which USM layout systems are presented over 70 m2. Burotrend 103, Grand-Rue, Luxembourg Tel 621 27 32 88

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Photo: Sabina Sarnitz

City News

Une centaine d’artistes présentent la richesse de l’Afrique. A hundred artists showcase the richness of Africa. Afrika Afrika!

Cirque nouvelle génération New generation circus Chaque année, la capitale luxembourgeoise accueille des cirques de renommée internationale au début de la période hivernale. Ce sont cette fois toutes les couleurs de l’Afrique qui réchauffent les Glacis: Afrika! Afrika! investit la ville. Le spectacle, renouvelant complètement le genre, regroupe plus d’une centaine d’artistes (chanteurs, danseurs, musiciens…) venue d’une vingtaine de pays d’Afrique, reflétant toute la richesse de la créativité et des traditions culturelles de ce continent et entraînant les spectateurs dans un univers fascinant, énergique et coloré. Jusqu’au 13 novembre, Place des Glacis, Luxembourg. www.e-ticket.lu

Every year, the Luxembourg capital welcomes circuses of international renown at the start of the winter season. This time, all the colours of Africa are heating up the Place des Glacis: Afrika! Afrika! is coming to town. The show, which breathes new life into the genre, brings together more than a hundred artists (singers, dancers, musicians…) and cultural traditions from the continent, enticing spectators into a fascinating world, full of energy and colour. Until 13th November, Place des Glacis, Luxembourg. www.e-ticket.lu

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NOUVELLE CITROËN DISTINGUEZ-VOUS

Véhicule illustré: C5 Tourer Exclusive (options: peinture métallisée et Pack détection plus Exclusive, accessoire: jantes en aluminium)

Choisiriez-vous l’élégance d’une berline, ou la praticité d’un break? Choisiriez-vous l’esthétisme ou la commodité d’un grand coffre? Le plaisir de piloter ou le confort? Et pourquoi faudrait-il faire un choix? Ne peut-on pas imaginer la synthèse idéale qui vous procurerait tous ces avantages? Et pourquoi se contenter d’imaginer, quand on peut l’obtenir? Autant de questions auxquelles il existe une seule réponse: la nouvelle Citroën C5 Tourer.

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City News Diabete | Diab E T E S

La Ville en bleu The City in blue

L’Hôtel de Ville sera illuminé de bleu. The Hôtel de Ville will be illuminated in blue.

Lancée en 1991 sur une initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé, la Journée mondiale du diabète a pour objectif de sensibiliser la comm­ u­nauté interna­tionale. Dans de nombreuses villes à travers le monde, de multiples événements sont organisés par les associations de la Fédération et des professionnels de la santé, tels que l’illumination de certains bâtiments, la formation de cercles bleus (symbole mondiaux du diabète), des marches, des activités sportives. A Luxembourg, l’Hôtel de Ville sera illuminé de bleu durant toute la journée du 14 novembre, afin de marquer son soutien à cette campagne et l’Asso­ciation Luxembourgeoise du Diabète (ALD) organise une journée portes ouvertes à l’Hôtel ParcBelle-Vue. Plus de détails: www.worlddiabetesday.org

In 1991, the World Health Organisation launched the World Diabetes Day, the aim of which is to raise global awareness. In countless cities all over the world, a wide variety of events are organised by the associations of the Federation and health professionals, such as the illumination of certain buildings, formation of the blue circle (global diabetes sym­bol), walks, and sporting activities. In Luxembourg, the Hôtel de Ville will be illuminated in blue on the 14th of November, in support of this campaign and the Association Luxem­ bourgeoise du Diabète (ALD) is organising an open day at the Hôtel Parc-Belle-Vue. More details: www.worlddiabetesday.org

M o d e | F A SH I ON

Rock et Folk Rock and Folk Launched in 2000, the Maje brand was instantly successful. After opening some 70 boutiques and 60 concessions in a variety of cities worldwide, Maje has been established in Luxembourg for a few weeks. Recreating a boho-chic urban boudoir atmosphere and offering a huge range of women’s clothing including the very Rock Folk winter collection, Maje also offers very creative and ultra-trendy accessories (bags, boots, shoes etc.). For instance, one of Maje’s upcoming collections will be designed by the Putafranges, the two female DJs Cécile Togni and Tania Bruna-Rosso. Maje, 22 rue de la Poste, Luxembourg Tel 26 200 128 Photo: Fabrizio Maltese

Lancée en 2000, la marque Maje a connu un succès immédiat. Après avoir ouvert quelque 70 boutiques et 60 corners dans différentes villes du monde, Maje s’est installée à Luxembourg depuis quelques semaines. Recréant un univers boudoir urbain bohème et chic et offrant une vaste gamme de vêtements féminins dont la collection hiver très Rock Folk, Maje offre également des accessoires (sacs, bottes, chaussures…) très créatifs et ultra-tendance. Pour preuve: une des prochaines collections de Maje sera dessinée par les Putafranges, les deux DJettes Cécile Togni et Tania Bruna-Rosso. Maje, 22 rue de la Poste, Luxembourg T 26 200 128

Maje, sous la houlette de Joy Ollivier, offre des collections ultra tendances. Maje, under the leadership of Joy Ollivier, offers ultra-trendy collections.

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City News

E n bref. . . | I n SHO RT. . .

… En ville … In the city

Photo: Fabrizio Maltese

Depuis quelques jours, le Centre Aquatique d’Coque a rouvert ses portes après une cure de jouvence. Il bénéficie désormais d’infrastructures modernes, d’une nouvelle pataugeoire deux fois plus grande que l’ancienne, d’un espace petite restauration. Le centre a également de nouveaux horaires (www.coque.lu). Deux nou­veaux cafés accueillent désormais leur convives dans des espaces totalement ré-agencés, le Buddha’s Café, avenue de la Liberté et le Caffe Late à Bonnevoie. Pour toutes celles qui désirent prendre soin de leur corps et s’enivrer de senteurs venues d’ailleurs, l’Essence de Marrakech est une véritable caverne d’Ali Baba des cosmétiques (rue de la Gare).

Philippe Bourgeard et son équipe sont désormais aux commandes du Cap. Philippe Bourgeard and his team are now at the helm of Le Cap. B ra s s erie

Changement de Cap

The Centre Aquatique d’Coque recently reopened its doors after a facelift. It now benefits from modern infrastructures, a new paddling pool twice as large as the old one, and a light refreshment area. The centre also has new times (www. coque.lu). Two new cafés now welcome their guests in totally redesigned spaces, Buddha’s Café, avenue de la Liberté and Caffe Late in Bonnevoie. For all those who like to take care of their body and be uplifted by exotic fragrances, Essence de Marrakech is a real Ali Baba’s cave of cosmetics (rue de la Gare).

A change of course L’ancien Farfalla a récemment été repris par le très sympathique Philippe Bougeard et son équipe. Baptisée Le Cap, cette brasserie restaurant propose désormais des plats d’inspiration française et italienne, concoctée par les deux chefs à la tête de la brigade en cuisine étant l’un français, l’autre italien. Au menu, le clafoutis aux tomates cerise olives noires et feta côtoie le couscous aux filets de rougets, sauce aux épices tandoori… Un large choix de pizze, gratins et pâtes, viandes et poissons complète la carte. Le Cap offre également un grand buffet le samedi de 11 à 16h et depuis quelques jours, un service petite restauration de 15 à 19h, avec gaufres, tartines, soupes ou crêpes… Egalement possibilité de commander pour emporter. Le Cap Brasserie Restaurant Bar & Lounge 8, rue Beck, Luxembourg, T 27 48 98 48 www.lecap.lu

The Farfalla has recently been taken over by the very friendly Philippe Bougeard and his team. Renamed Le Cap, this brasserie restaurant now offers French and Italian-inspired dishes, concocted by the two chefs in charge of the kitchen team one being French, the other Italian. On the menu, clafoutis with cherry tomatoes, black olives and feta sits alongside couscous with red mullet fillets, and spicy tandoori sauce. A large selection of pizzas, gratins and pastas, meat and fish completes the menu. Le Cap also offers a large buffet on Saturdays from 11 am to 4 pm and in recent days, a light refreshment service from 3 pm to 7 pm, with waffles, sandwiches, soups and crêpes. There is also a takeaway service. Le Cap Brasserie Restaurant Bar & Lounge 8, rue Beck, Luxembourg, Tel 27 48 98 48 www.lecap.lu 19

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Sustainable development

Green grows the city Text: Mike Gordon. Photos: Julien Becker

T

he city of Luxembourg is actively encour­- aging a more dynamic approach to development, in keeping with international agre­e­m­ents promoting this approach. The City is funding or co-funding many different projects, some big, some small, in many different areas. Rendez-Vous recently met the person responsible for the environment to hear about the City’s project aimed at reducing the effect of the growing city on the land, air and water around it. Bicycles are becoming more and more visible in the city. New bus routes have been announced. One can choose to have green electricity in one’s home. These are just a few of the many things the city of Luxembourg is doing to change the way we get around, heat our homes, power our electrical devices and dispose of our household waste. It’s all being done in the name of sustainable development.

Pierre Schmitt’s job with the city of Luxembourg is officially to promote the environment. But to do that, he needs to go much further, to bringing about changes not only to the environment, but also to the economy and to ­society. “The City wants to develop itself with respect to environmental criteria, but not just an environmentalism unlinked to other aspects,” says Schmitt. “The notion of sustainable development involves changes to the environment, the economy, and society.” The city of Luxembourg is carrying out its sustainability efforts along lines articulated in international agreements, including the Aalborg Charter, signed in 1994 at the First European Conference on Sustainable Cities & Towns which called on local authorities to carry out  French version pages 26-28

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Pierre Schmitt, delegate for environment. Délégué à l’environnement

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The City created an environmental action plan for transportation, mobility, energy consumption and supply, and protection of biodiversity. La Ville a créé un plan d’action environnemental pour le transport, la mobilité, la consommation et production d’énergie et la protection de la biodiversité.

  the United Nation’s Agenda 21 programme, in conjunction with the 1992 Rio Declaration on Environment and Development. “The European cities said we can do something even though it’s not within the international scope, we as towns can also do something on the community, more local level” said Schmitt. To do this, the city created an environmental action plan, containing 8 themes, with 25 objectives, to be carried out in 76 different projects. Many of these actions are in areas where human activity has particularly negative effects on the environment – transportation/mobility, energy consumption and supply, and protection of biodiversity. Luxembourg may be acting together with other cities, but it has a particular need to develop sustainably. The city is facing tremendous growth, in terms of residents and people commuting to jobs in the city, over the next 20 years. “All the studies are predicting very strong economic growth which will be without comparison anywhere else in Europe,” Schmitt says. “There will be more residents, more people coming to work here. Over the next 5-10 years, we’ll really start to see the impact of this growth. In terms of housing, buildings and transportation, it will put real pressure on the land this city occupies.” Schmitt says choosing sustainable development is essential to maintaining the high quality of life Luxembourgers enjoy. “If we don’t develop sustainably, we’d risk only seeing an interest in economic development, without seeing the links with transportation, health and environment. So clearly the environment and the quality of life of the residents would suffer.” With traffic jams becoming a regular problem throughout the city and the region, and with the background of soaring fuel costs and the reality that fossil fuels will eventually be

exhausted, Schmitt says coming up with a “new mobility concept” was vital, but “a real challenge.” “The mobility concept is that everyone can choose their own mode of transportation, according to their individual needs, but they should choose the most appropriate way to go,” Schmitt says. “We don’t want to completely bannish cars from the city. For certain things, we have to be able to use cars, which give us a certain flexibility. But, on the other hand, we need to limit individual car usage to what is necessary. We’re trying to develop viable alternatives – with the network of bicycle routes and the improved bus network.” For Schmitt, the city’s promotion of cycling has been a major success and he hopes it can stand as an example for other projects.

“A very strong economic growth which has no comparison.”

“There was no tradition of bicycling in the City of Luxembourg. The hills are too steep, they said, or it’s too dangerous, so we didn’t see many bicycles in the city. But now we’re creating the necessary infrastructure. There are projects to build elevators and bridges to allow cyclists to avoid the big valleys and hills of the city”, says Schmitt. “In providing this infrastructure, cycling will become more attractive.” Another area the city has prioritized involves the way we heat our homes and make electrical appliances run – energy. Schmitt says the city’s approach to energy has two major components – but first 

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The city’s promotion of bicycles has been a major success. La promotion de la bicyclette réalisée par la Ville est une véritable réussite.

 and foremost, the city’s emphasis is on minimizing energy consumption and increasing efficiency. However, given the cost of making such changes, the city has focused on setting an example, and helping people to make the right choices. “The city of Luxembourg is setting an example. Whenever we build new buildings or renovate existing buildings, we create everything to a standard of low energy consumption, if not to a passive energy standard,” says Schmitt. “We do it, and hope that the inhabitants of the city will follow our lead.”

“We hope that the inhabitants of the city will follow our lead.”

Schmitt is proud of the city’s energy consulting service, operative since the end of last year. Anyone building in the city can get advice on energy efficient building practices from the service. Representatives will even make on-site visits to take measurements of heat loss and give recommendations about how to improve it, including information about state subsidies. “We find this consulting approach is the best way to achieve meaningful improvements,” Schmitt says. The city is promoting new, renewable sources of energy to replace traditional, often polluting, sources of energy. The city is promoting wood pellets as an alternative fuel for heating homes, building demonstration solar power projects (both solar thermal – using the sun to heat water, and solar electric – using photovoltaic cells to produce electricity), building minihydro dams along the Alzette river. “All this is

being done as a demonstration that it can be done. For the residential sector, our recommendations of this kind for your home has just started”, says Schmitt. “It’s too early to say how much demand we’ve created. That said, we expect a substantial increase in the use of these technologies.” In another major area of initiatives, the city is taking steps to protect the ecology of the land the city occupies, by protecting biodiversity. The city is surrounded by forests, and the city owns 1000 hectares. Certified since 2007 by the Forest Stewardship Council, the city manages its forests sustainably, keeping to the general principle, Schmitt says, “that you shouldn’t reap more than you sow.” Schmitt is proud of the city’s involvement in a project to bring people back into the workforce by giving them work in the forests, collecting fallen wood. This wood is then cut and sold as wood for barbecues, fireplaces and other woodburning uses. “It’s a big success, combining many aspects of sustainable development,” says Schmitt. “It maintains the forest, and gives people work”. The city is also cutting down on herbicide and fertilizer used in the parks and other open areas it maintains. “We want to cut down on herbicides to permit biodiversity, to protect the soil and subsurface water,” says Schmitt. While the bicycle initiative is possibly the most successful move towards sustainability, Schmitt warns that the next major change is going to require “a change in mentality.” Energy efficiency and the protection of our underground water supplies will require citizens to overcome their conservatism and skepticism. But he has confidence that Luxembourgers will be able to adapt. “What we’ll encourage in the future,” says Schmitt, “will change how the city looks, perturb certain habits, but it will eventually be an improvement in our quality of life”.

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The City is cutting down on herbicide and fertilizer used in the City’s parks and other open areas. La Ville s’efforce de réduire l’utilisation d’herbicides et d’engrais dans les parcs et autres zones de plein air.

La Ville se met au vert L

a Ville de Luxembourg favorise active- ment une approche plus durable du développement, en conformité avec les accords internationaux faisant la promotion de cette politique. Elle finance ou participe au financement de nombreux projets différents, certains de grande ampleur, d’autres moins imp­or­tants, et cela dans de nombreux quartiers. Rendez-Vous a récemment rencontré le responsable chargé des problématiques liées à l’environnement afin de connaître les actions prises pour minimiser autant que possible les effets de la croissance de la ville sur le sol, l’air et l’eau qui l’entourent. La bicyclette est de plus en plus présente en ville. De nouvelles lignes de bus sont prévues. Chaque Luxembourgeois a la possibilité d’opter chez lui pour une électricité verte. Voilà quelques exemples des nombreuses actions menées par la Ville de Luxembourg pour modifier notre manière de nous déplacer, de nous chauffer, d’alimenter nos appareils électriques et d’évacuer nos déchets domestiques. Tout cela au nom du développement durable. La fonction officielle de Pierre Schmitt au sein de la Ville de Luxembourg consiste à promouvoir le respect de l’environnement. Mais il doit pour cela aller beaucoup plus loin et initier

des changements concernant non seulement l’environnement, mais aussi l’économie et la société en général. «La Ville souhaite se développer dans le respect de l’environnement, mais il ne s’agit pas simplement d’un environnementalisme détaché de toute autre considération, explique Pierre Schmitt. La notion de développement durable implique des changements sur l’envi­ronnement, l’économie et la société». La Ville de Luxembourg dirige ses efforts vers la durabilité selon les axes indiqués par les accords internationaux, notamment la Charte d’Aalborg signée en 1994 lors de la première conférence européenne sur les villes durables réunissant les autorités locales afin de mener à bien le programme défini par l’Agenda 21 des Nations Unies, en conjonction avec la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement de 1992. «Les villes européennes ont déclaré qu’il était possible de faire quelque chose, même si notre action n’a pas une portée internationale, en tant que ville nous pouvons faire quelque chose à un niveau communal, plus local», précise Pierre Schmitt. A cette fin, la Ville a créé un plan d’action environnemental s’articulant sur 8 thématiques et comportant 25 objectifs à atteindre via 76 projets différents. Un grand nombre

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The City is promoting new, renewable sources of energy to ­replace traditional ones. La Ville favorise le remplacement des sources d’énergie ­traditionnelles souvent polluantes, par de nouvelles ­sources d’énergie renouvelables.

de ces actions portent sur des domaines où l’activité humaine a des effets particulière­ ment négatifs sur l’environnement – trans­ ports/mobilité, consommation et production d’énergie et protection de la biodiversité. La Ville de Luxembourg travaille parfois de concert avec d’autres villes, mais elle a particu­ lièrement besoin d’améliorer la durabilité de son développement. Au cours des 20 dernières années, Luxembourg a en effet connu une crois­ sance exceptionnelle, aussi bien en nombre de résidents qu’en nombre de personnes se ren­ dant en ville pour leur travail. «Toutes les études réalisées prévoient une très forte croissance économique, sans équivalent dans le reste de l’Europe, explique Pierre Schmitt. Le nombre de résidents va augmenter et de plus en plus de gens viendront travailler ici. Dans les 5 à 10 ans à venir, l’impact de cette croissance commencera vraiment à se faire sentir. Que ce soit en termes de logement, de construction ou de transports, ce développement exercera une réelle pression sur le territoire occupé par la ville». Pierre Schmitt explique que le choix du développement dura­ ble était essentiel pour maintenir l’excellente qualité de vie dont jouissent les Luxembour­ geois. «Si nous ne favorisons pas la durabilité, nous risquons d’aller vers un développement basé uniquement sur des intérêts économiques, sans faire le lien avec les transports, la santé et l’environnement.Ilestévidentquel’environnement et la qualité de vie des résidents en pâtiraient». Les embouteillages devenant un problème ré­cur­ rent en ville et dans la région, et étant donné l’augmentation constante du prix du pétrole et le fait que les énergies fossiles finiront à terme par être épuisées, développer un «nouveau concept de mobilité» était selon Pierre Schmitt non seulement vital, mais constituait «un véritable défi». «Ce concept de mobilité doit permettre à chacun de choisir son propre mode de transport selon ses besoins personnels, mais en optant pour le moyen de déplacement le plus approprié», precise-t-il. «Nous ne voulons pas totalement bannir la voiture de la ville. Dans certains cas, il faut pouvoir utiliser sa voiture car ce moyen de transport offre une certaine flexibilité. Mais, d’un autre côté, nous devons limiter l’usage individuel de la voiture lorsque c’est nécessaire. Nous essayons de développer des alternatives viables – en améliorant notre réseau de pistes cyclables et nos circuits de bus». Pierre Schmitt consi­

dère la promotion de la bicyclette réalisée par la Ville comme une véritable réussite et il espère que ce succès pourra servir d’exemple à d’autres projets. «La bicyclette n’était pas un mode de transport traditionnel à Luxembourg. Les gens prétextaient que les pentes étaient trop raides ou que c’était trop dangereux, on voyait donc peu de bicyclettes en ville. Mais nous sommes en train de mettre en place l’infrastructure nécessaire. Nous projetons de construire des ascenseurs et des ponts pour permettre aux cyclistes d’éviter les importantes montées et descentes de la ville, explique Pierre Schmitt. Grâce à ces nouvelles infrastructures, la bicyclette deviendra un moyen de transport plus attractif». L’autre domaine considéré comme une

« Une très forte croissance économique, sans équivalent».

priorité par la Ville est la manière dont nous chauffons nos maisons et alimentons nos appareils en électricité – l’énergie. Pierre ­Schmitt explique que l’approche de la Ville en matière d’énergie s’articule sur deux axes majeurs, mais d’abord et avant tout, la Ville met l’accent sur la réduction de la consommation d’énergie et l’amélioration de l’efficacité énergétique. Néanmoins, du fait du coût de telles modifica­ tions, la capitale tient surtout à donner l’exem­ ple et à aider ses habitants à faire le bon choix. «La Ville de Luxembourg s’efforce de montrer l’exemple. Chaque fois que nous construisons de nouveaux bâtiments ou rénovons des bâtiments existants, tout est fait selon des normes visant à diminuer la consommation d’énergie, voire à atteindre un niveau d’énergie passive. Nous nous axons véritablement sur une réduction de la consommation», déclare Pierre Schmitt. «Nous le faisons et nous espérons que les habitants de la ville suivront notre exemple». Pierre Schmitt est très fier du service de conseil qui a ouvert ses portes à la fin de l’an­ née dernière. Toute personne ayant un projet de construction en ville peut y obtenir des  27

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The City is taking steps to protect the ecology of the land the city occupies, by protecting biodiversity. La Ville prend des mesures pour protéger l’écologie du territoire qu’elle occupe en protégeant la biodiversité.

  conseils en matière d’efficacité énergétique. Les conseillers peuvent même se rendre sur le site pour y prendre des mesures concernant par exemple la déperdition de chaleur et faire des recommandations sur la manière d’y remé­ dier, fournissant également des informations sur les subventions proposées par l’Etat. «Nous pensons que cette approche de conseil est le meilleur moyen de parvenir à une amélioration significative». La Ville favorise le remplacement des sources d’énergie traditionnelles, souvent polluantes, par de nouvelles sources d’énergie renou­ velables et fait la promotion des pastilles de bois comme combustible de substitution pour le chauffage des maisons, développe des pro­ jets pilotes basés sur l’énergie solaire (utilisant à la fois le solaire thermique, le soleil permet le chauffage de l’eau et le solaire électrique, les cellules photovoltaïques produisent de l’électri­ cité) ou construit de mini-barrages hydroélec­ triques le long de l’Alzette. «Nous réalisons tous ces projets pour montrer ce qui peut être fait. Concernant le secteur résidentiel, nous commençons juste à proposer ce type de recommandations pour la maison, précise Pierre Schmitt. Il est encore trop tôt pour déterminer l’ampleur de la demande ainsi créée. Ceci dit, nous espérons une augmentation substantielle de l’utilisation de ces technologies». Dans un autre domaine majeur, la Ville prend des mesures pour protéger l’écologie du territoire qu’elle occupe en protégeant la biodiversité. Luxem­ bourg est entourée de forêts et possède 1000 hectares de terrain. Ayant reçu en 2007 la certi­ fication du Forest Stewardship Council, elle gère ses forêts de manière durable, s’en tenant au principe général selon lequel, explique Pierre Schmitt, «on ne doit pas abattre plus que l’on ne plante». Pierre Schmitt est très fier de

l’implication de la ville dans un projet visant à proposer aux demandeurs d’emploi un travail consistant à ramasser du bois mort dans les forêts. Ce bois est ensuite coupé et vendu pour être utilisé dans les barbecues, cheminées et autres appareils utilisant la combustion du bois. «C’est un vrai succès qui combine de nombreux aspects du développement durable. Il permet d’entretenir les forêts tout en donnant du

« Nous réalisons tous ces projets pour montrer ce qui peut être fait».

travail aux gens». La Ville de Luxembourg s’ef­ force également de réduire l’utilisation d’her­ bicides et d’engrais dans les parcs et autres zones de plein air qu’elle est chargée d’entrete­ nir. «Nous souhaitons réduire l’utilisation d’herbicides afin de favoriser la biodiversité, protéger les sols et les nappes phréatiques». Si les initiatives en faveur de la bicyclette sont sans doute les plus réussies en matière de dura­ bilité, Pierre Schmitt prévient: la prochaine évolution majeure nécessitera «un changement de mentalité». Pour atteindre l’efficacité énergétique et protéger les nappes phréatiques, les citoyens devront dépasser leur conserva­ tisme et leur scepticisme. Mais Pierre Schmitt est convaincu que les Luxembourgeois sauront s’adapter. «Les actions que nous encouragerons à l’avenir modifieront la configuration de la ville et bouleverseront certaines habitudes, mais elles mèneront à terme à une amélioration de notre qualité de vie».

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Rubrique Fanfares

Départ en fanfares Eléments indissociables de la société luxembourgeoise et de sa capitale, les fanfares sont au plus près du quotidien des quartiers. Elles ponctuent chaque rendez-vous populaire, créent du lien social, animent les rues jusque dans la tiédeur dominicale... Héritières d’une tradition plus que centenaire, elles survivent à toutes les modes, avec toujours ce même entrain et une certaine aspiration à la virtuosité. La photographe Véronique Kolber est partie à la rencontre de quelques-uns de ces musiciens, tous habités par une indéfectible passion. Inseparable from Luxembourg society and its capital, brass bands are part of the daily life of the city’s districts. They punctuate every popular event, create a social network, animate the streets on a warm Sunday... A tradition more than a hundred years old, they have survived all the trends, with the same spirit and a certain aspiration for virtuosity. The photographer Véronique Kolber set off to meet some of the musicians, who all have an unwavering passion. Photos: Véronique Kolber. Illustration: Maxime Pintadu / INgrid

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«La première photo de la fanfare fut réalisée en 1903».

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Fanfare Municipale de Luxembourg-Bonnevoie / Fanfare Prince Henri

Fanfare Municipale de Luxembourg-Bonnevoie / Fanfare Prince Henri

Alors que la plupart des sociétés de musique de la Ville de Luxembourg furent fondées au milieu du 19e siècle, il fallut attendre l’été 1898 pour voir trois musiciens enthousiastes (Franz Birnbaum, le futur président, Theo Goerens, trésorier, et Jacques Huberty, membre) créer enfin une fanfare à Bonnevoie. Leurs moyens financiers étant inversement proportionnels à la générosité de leur démarche, ces trois hommes se sont prêtés au porte-à-porte afin de réunir des sympathisants et les fonds indispensables à la création de la fanfare. Le 5 octobre 1898 peut être considéré comme la date officielle de la fondation de cette unité. Elle comptait alors 17 membres actifs, dont la plupart travaillaient aux Caves de champagne Mercier, établies à proximité de Bonnevoie. La plupart de ces musiciens fondateurs appartenaient d’ailleurs à l’Harmonie Champagne Mercier, composée de membres du personnel de cette firme dont les bâtiments se trouvaient en face de la gare de Luxembourg, à l’endroit où s’élèvent aujourd’hui les bâtiments administratifs de l’Entreprise des postes. C’est dans les bâtiments des Caves Mercier qu’eurent lieu, à l’époque, les cours de solfège ainsi que les répétitions de la fanfare. La première photo de la fanfare fut réalisée en 1903. Afin d’officialiser les efforts entrepris, les premiers statuts, comportant déjà à l’époque 48 articles, furent adoptés le 10 janvier 1899. C’est alors que la société de musique choisit de s’appeler Fanfare de Bonnevoie. Le premier concert de la fanfare eut lieu le 5 février 1899 au Café Lakaff-Hentges (en haut de la rue de Bonnevoie) devant une salle archicomble. Il ressort des journaux de l’époque que la fanfare suscita, dès ce premier concert, l’enthousiasme de son public. On put ainsi lire: «Nous félicitons la société qui dispose d’excellents musiciens et nous espérons que la fanfare nous offrira bientôt un plaisir artistique semblable à cette première performance». Un objectif plus que largement atteint depuis.

While most music societies in the City of Luxembourg were founded in the middle of the 19th century, it was not until the summer of 1898 that three music enthusiasts (Franz Birnbaum, future president, Theo Goerens, treasurer, and Jacques Huberty, member) finally created the Bonnevoie brass band. Their funding was inversely proportional to the generosity of their approach; these three men went from door to door to gather support and raise the funds needed to create the band. The 5th October 1898 can be considered as the official date of the founding of the band. It eventually had 17 active members, most of whom worked in the cellars of the Mercier Champagne, based near Bonnevoie. Most of the founding musicians also belonged to the Harmonie Champagne Mercier composed of the staff from the company which was situated opposite the Luxembourg station, where are now the administration buildings of the Post Office. It is in the premises of Mercier Champagne that musical theory classes and band practice took place. The first photo of the brass band was taken in 1903. To formalize the efforts undertaken, the first statutes, already including 48 articles, were adopted on 10th January 1899. It is then that the name Fanfare de Bonnevoie was adopted. The first concert by the band took place on 5th February 1899 at Café Lakaff-Hentges (at the top of the rue de Bonnevoie) in a hall bursting at the seams. It appears from the newspapers of the time that the band generated, from its first concert, the enthusiasm of the public. It said: ‘We congratulate the company of excellent musicians and we hope that the band will soon offer us the same artistic pleasure as they did in their first performance’. An objective that has been perfectly fulfilled since.

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Fanfare du Lycée Technique Michel Lucius

Fanfare du Lycée Technique Michel Lucius

Elle fut fondée en 1980 comme activité parascolaire par son premier chef de musique: Mathieu Lamberty. En 1986, la baguette fut reprise par Jean-Marie Gieres, l‘actuel directeur du LTML. Au fil des années, la fanfare est devenue un orchestre d’harmonie. Aujour­ d’hui, elle compte plus de 50 musiciens actifs. Le personnel du lycée est également représenté, aux côtés des élèves. A ce groupe se joignent régulièrement bon nombre d’anciens élèves et parfois même l’un ou l’autre parent. Au-delà de sa mission culturelle, la fanfare poursuit, entre autres, un but pédagogique consistant à donner aux adolescents des valeurs durables pour la vie. Mais en premier lieu, il a y bien évidemment le plaisir d’une activité qu’ils pourront exercer tout au long de leur vie. Le fait de répéter le samedi exige, bien entendu, un engagement certain. Se lever tôt un jour libre n’est sûrement pas du goût de tout le monde. En outre, les répétitions nécessitent un investissement certain, ainsi que de la discipline et de la persévérance. La récompense – en l’occurrence un concert bien réussi – ne suit pas du jour au lendemain. C’est pourquoi nous pouvons parler ici de «pédagogie par le succès». Ce succès se fonde également sur l’excellente ambiance constatée au sein du groupe, dont témoigne d’ailleurs le nombre élevé d’anciens élèves parmi les musiciens actifs. Certaines amitiés qui se sont nouées il y a 20 ans persistent encore. Ceci s’explique peutêtre par le fait que le succès musical dépend de tout un chacun: les «petits» réalisent très vite qu’ils ont un rôle aussi important à jouer que les «grands». Partant de ce postulat, la solidarité règne entre les générations. D’autre part, la solidarité et l’amitié ouvrent de nouvelles perspectives aux jeunes. Les anciens élèves donnent souvent un aperçu direct de la vie après le lycée, et l’on note que les jeunes acceptent mieux les conseils de leurs pairs que ceux des parents ou des enseignants. La cohésion du groupe repose également sur les stages de musique et des excursions à caractère culturel. Chaque année, la fanfare connaît ainsi un «accent» qui permet d’intégrer les nouveaux pour de bon. Depuis sa fondation, la fanfare termine toute année scolaire par son concert traditionnel à la Place d’Armes. Elle participe également régulièrement aux évènements et fêtes au sein du lycée, et à d’autres manifestations quand l’occasion s’y prête. Jusqu’à ce jour, les points culminants ont sans aucun doute été la participation aux Festivals Young Prague en 2003 et 2004, qui permit de décrocher des médailles d’or et d’argent, ou le concert de gala offert à l’occasion du 25e anniversaire de la fanfare en 2006 au Conservatoire de la Ville de Luxembourg, devant une salle comble et un public enthousiaste.

It was founded in 1980 as an extracurricular activity by its first conductor: Mathieu Lamberty. In 1986, the baton was taken up by Jean-Marie Gieres, the current director of the LTML. Over the years, it has become a concert band. Today, it has more than 50 active musicians. The school staff is equally represented alongside the pupils. This group is regularly joined by former pupils and sometimes even one or two parents. Apart from its cultural mission, the band notably pursues an educational goal giving teenagers strong values for life. But in the first place, there is obviously the pleasure of an activity that they can continue throughout their lives. Rehearsing every Saturday of course takes a certain amount of commitment. Getting up early on your day off is not for everyone. In addition, rehearsals require a significant commitment, as well as discipline and perseverance. The reward - in this case a successful concert - does not happen overnight. That is why this approach can be called ‘Education through success’. This success is also founded on an excellent atmosphere within the group, which is also reflected in the number of former pupils among the musicians. Certain friendships that begun 20 years ago are still going strong today. This perhaps can be explained by the fact that the musical success depends on everyone: the ‘young ones’ realise very quickly that they have as an important a role to play as the ‘older ones’. Based on this premise, solidarity exists between the generations. Solidarity and friendship also offer new opportunities for young people. The former students can often give their insight into life after school and young people seem to better accept advice from their peers than from their parents or teachers. The cohesion of the group also rests on the musical training and the cultural outings. Each year, the band organizes an ‘accent’ that permits the integration of the new members for good. Since its foundation, the band ends the academic year with a traditional concert in the Place d’Armes. It also participates regularly in school events and celebrations and other events when the opportunity allows. So far, highlights have without doubt been the participation in the Festivals Young Prague in 2003 and 2004, in which the band won gold and silver medals, and the gala concert for the 25th anniversary of the band in 2006 at the Conservatoire de la Ville de Luxembourg, in front of a packed and enthusiastic audience.

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«A ce groupe se joignent régulièrement bon nombre d’anciens élèves». 35 06_p30_41_fanfares.indd 35

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ÂŤAu fil des ans, la fanfare participa aux concours nationaux et internationauxÂť. 36 06_p30_41_fanfares.indd 36

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Les Fanfares des Faubourgs

Les Fanfares des Faubourgs

L’ensemble musical Les Fanfares des Faubourgs se compose de la Fanfare Grand-Ducale de Clausen et de la Fanfare Municipale de Neudorf-Weimershof. Fondée en 1851 en tant que Fanfare des Pompiers de Clausen, La Fanfare de Clausen est la doyenne des sociétés de musique de la Ville de Luxembourg . En 1901, pour leur 50e anniversaire, pompiers et musiciens décidèrent de se séparer et de créer deux sociétés distinctes. Pour son 75e anniversaire en 1926, la Fanfare de Clausen fut autorisée par la Cour Grand-Ducale à porter le nom de Fanfare Grand-Ducale de Clausen. Au fil des ans, la fanfare participa aux concours nationaux et internationaux et fut, au final, classée par l’UGDA en division Excellence, devenant en outre l’une des trois meilleures fanfares du pays. En Allemagne, la fanfare se classe en Oberstufe (2e meilleure de 6 divisions). La Fanfare Municipale de Neudorf-Weimershof fut fondée en 1907 par des musiciens réunis à la frontière de Clausen et Neudorf, au lieu dit Hierzekrëpp. En 1972, la Fanfare municipale de Neudorf ajouta à son nom le quartier de Weimershof, ensemble résidentiel du plateau du Kirchberg faisant partie de la paroisse de Neudorf. La Fanfare municipale de Neudorf-Weimershof fut classée en première division, au beau milieu de la classification UGDA. Depuis septembre 2003, les deux sociétés ont décidé de répéter et de jouer ensemble, sous la direction musicale de Patrick Lux. En mai 2006, un nouvel uniforme commun, symbolisant les Fanfares des Faubourgs, fut adopté. Le 4 mai 2008, les Fanfares des Faubourgs remportèrent un franc succès au Concours national de musique, en se hissant jusqu’à la catégorie B et en remportant un 1er prix avec distinction, ainsi qu’un autre 1er prix avec grande distinction. Le corps de musique est aujourd’hui composé de 45 musiciennes et musiciens actifs, de quatre membres du comité non musiciens et d’une vingtaine d’élèves de différents niveaux.

The musical ensemble Les Fanfares des Faubourgs is composed of the Fanfare Grand-Ducale de Clausen and the Fanfare Municipale de Neudorf-Weimershof. Founded in 1851 as the Fanfare des Pompiers de Clausen, the Fanfare de Clausen is the oldest musical society in the City of Luxembourg. In 1901, for their 50th anniversary, firemen and musicians decided to separate and create two distinct ensembles. For its 75th anniversary in 1926, the Fanfare de Clausen was authorised by the Court of the Grand-Duchy to bear the name of Fanfare Grand-Ducale de Clausen. Over the years, the band has participated in national and international competitions and was finally classified by the UGDA in the ‘Excellence’ division, also becoming one of the top three brass bands in the country. In Germany, the band was granted the Oberstufe classification (2nd best of the 6 divisions). The Fanfare Municipale de Neudorf-Weimershof was founded in 1907 by musicians gathering at the border between Clausen and Neudorf, at a place called Hierzekrëpp. In 1972, the Fanfare municipale de Neudorf added to its name the district of Weimershof, a residential area on the plateau of Kirchberg belonging to the parish of Neudorf. The Fanfare municipale de Neudorf-Weimershof was classified in the first division, right in the middle of the UGDA classification. Since September 2003, the two societies have decided to rehearse and play together under the musical direction of Patrick Lux. In May 2006, a new common uniform, symbolising the Fanfares des Faubourgs, was adopted. On 4th May 2008, the Fanfares des Faubourgs were successful at the Concours national de musique, climbing up category B and winning 1st prize with distinction, then another 1st prize with great distinction. The band is now composed of 45 active musicians, four non-musician committee members and twenty pupils of various levels.

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Harmonie Municipale Harmonie Municipale Luxembourg & Limpertsberg asbl Luxembourg & Limpertsberg asbl La Stad- a Lampertsbierger Musek fut créée le 28 février 1999, via la fusion de deux sociétés de musique: La Lëtzebuerger Stadmusek, qui exerçait ses activités depuis 1863 dans le centre-ville, et la Lampertsbierger Musek, qui officiait depuis 1904 dans le quartier du Limpertsberg, nouveau à l’époque. Cette fusion avait été précédée de douze années de coopération fructueuse entre les deux associations avec un seul chef d’orchestre. Leur réunion était devenue inévitable, principalement du fait d’une évolution démographique qui avait entraîné une diminution de la population du centre-ville, devenu commercial. Comme le recrutement de jeunes nouveaux musiciens s’effectue normalement par leur école de musique, l’Harmonie de Limpertsberg et son institution bien fréquentée (60 – 80 élèves par an) devenait le partenaire idéal pour la Stadmusek. Dans les années 60, la Stadmusek, forte d’un effectif de 80 musi­ ciens, était l’une des sociétés de musique les plus remarquables du pays. Elle constituait la musique privée de la municipalité, à l’occasion des fêtes et visites officielles, et s’était fait un nom au Luxembourg comme à l’étranger lors de concours et de concerts. La Limpertsberger Harmonie s’était développée en même temps que le jeune quartier résidentiel prospère des rosiéristes. Pour son 50e anniversaire, avec plus de 50 membres actifs, elle pouvait envisager l’avenir avec sérénité. Mais l’évolution démographique du quartier – vieillissement des habitants, proportion d’étrangers dépassant 60% – a eu peu à peu pour effet qu’il devenait de plus en plus difficile de remplir les rangs de cette association riche de traditions. Malgré une école de musique florissante, le recrutement de membres est devenu l’un des principaux problèmes. Grâce à la fusion, l’Harmonie Municipale de Luxembourg & Limpertsberg asbl prit un nouveau départ. Outre les formations existantes, Orchestre philharmonique et Strëpp, qui donnent chacune environ 10 concerts par an, un nouvel ensemble fut mis sur pied durant l’année de cette réunion: le quintette Stater BlechBléiser, qui a enregistré un CD en 2001 et donne jusqu’à 12 concerts chaque année. Si bien qu’au total, l’association offre plus de 30 concerts par an. En parallèle de ses obligations traditionnelles, qu’elle assume toujours, l’Harmonie organise, en sus de ses concerts de gala à la Philharmonie et à la salle Victor Hugo, le très populaire Äppelfest. Elle s’efforce de remplir diverses missions culturelles dans un centre-ville consacré aux affaires, ainsi que dans le quartier du Limpertsberg. C’est pourquoi les nouveaux membres sont toujours cordialement accueillis.

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The Stad- a Lampertsbierger Musek was created on the 28th February 1999, with the merging of two musical societies: The Lëtzebuerger Stadmusek, who had been active since 1863 in the city centre, and the Lampertsbierger Musek, active since 1904 in ­Limpertsberg, a new area at the time. This merger was preceded by twelve years of fruitful cooperation between the two organisations who shared the same conductor. Their union became inevitable, mainly due to the fact of a demographic evolution that had resulted in a decrease in population in the now commercial city centre. As the recruitment of young musicians is normally carried out by their school of music, the Harmonie de Limpertsberg and its well attended institution (60-80 students per year) had become an ideal partner for the Stadmusek. In the 1960s, the Stadmusek, with 80 musicians, was one of the most remarkable music societies in the country. It was the private ‘music provider’ of the municipality for celebrations and official visits, and made its name both in Luxembourg and abroad, in competitions and concerts. The Limpertsberger Harmonie developed at the same time in conjunction with the young prosperous residential neighbourhood of rose growers. For its 50th anniversary, with over 50 active members, it could look forward to a serene future. But the changing demographics of the district – an aging population, the proportion of foreigners in excess of 60% – gradually made it increasingly difficult to fill the ranks of this organisation rich in tradition. Despite a thriving music school, recruitment of members had become one of its major problems. Thanks to the merger, the Harmonie Municipale de Luxembourg & Limpertsberg asbl had a new start. Adding to other existing groups such as the Orchestre philharmonique and Strëpp, who each gave around ten concerts a year; a new ensemble was set up during the year of this merger: the Stater BlechBléiser quintet, which recorded a CD in 2001 and gives up to 12 concerts each year. In total, the association therefore performs over 30 concerts a year. Along with the traditional obligations it still undertakes, the Harmonie organises, in addition to its gala concert at the Philharmonie and the Victor Hugo Hall, the very popular Äppelfest. It tries to fulfil various cultural missions in a city centre devoted to business, and also in the district of Limpertsberg. That is why new members are always warmly welcomed.

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«La fanfare s’était fait un nom au Luxembourg comme à l’étranger». 39 06_p30_41_fanfares.indd 39

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«La Fanfare Royale a fêté ses 150 ans d’existence en 2002».

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Fanfare Royale Grand-Ducale Fanfare Royale Grand-Ducale (Luxembourg-Grund(Luxembourg-GrundFetschenhof-Cents-Pulvermühl) Fetschenhof-Cents-Pulvermühl) La Grënnesch Musek peut s’enorgueillir d’une très prestigieuse tradition, très étroitement liée à deux figures de la vie musicale luxembourgeoise, J.A. Zinnen et J.A. Muller. Le 30 juillet 1851, un corps de secouristes et de sapeurs-pompiers volontaires fut ­constitué dans le Grund. L’année suivante, une section de chant fut formée en son sein. A cette époque, il n’y avait pas de fanfare à Luxembourg, situation à laquelle J.A. Zinnen remédia d’une part en organisant et dirigeant un cours municipal pour instruments à vent, d’autre part en créant une section de musique dans le corps de sapeurs-pompiers du Grund. Le compositeur national devint directeur des deux sections en 1883. En 1859, les Grënnescher ont pour la première fois interprété le Feierwon, composé par J.A. Zinnen à l’occasion de l’inauguration du premier chemin de fer luxembourgeois. Ils présentèrent, en 1864, la première interprétation de Ons Hemecht. Une association nationale, Allgemeiner Luxemburger Musikverein, fut constituée en 1963. Elle devint ensuite l’Union Adolphe, que l’on connaît désormais sous le nom Union Grand-Duc Adolphe. L’initiative en revint au président d’alors, A. Fischer. La véritable Fanfare du Grund est née lorsque la section de musique s’est séparée de la section des sapeurs-pompiers en 1896. La Fanfare Royale Grand-Ducale Luxembourg-Grund-Fetschenhof-Cents-Pulvermühl a pu fêter ses 150 ans d’existence en 2002, par un concert de gala en présence du Grand-Duc Henri. La direction musicale de la Fanfare est désormais placée sous la compétence de François Schammo, musicien militaire depuis 1996. Depuis janvier 2005, le président du directoire est Willy Schosseler, musicien et vice-président depuis de longues années. Quelques événements de la chronique de l’Union, extraits du Livre d’or du centenaire de la Fanfare Royale Grand-Ducale de 1952, illustrent bien son histoire: 1891-Le 24 juillet, la fanfare participe aux fêtes d’anniversaire du Grand-Duc Adolphe. Elle maintiendra cette tradition jusqu’à son décès, le 17 novembre 1905. 1896-Le 6 novembre, la Fanfare du Grund donne un concert au ­palais grand-ducal pendant le dîner de gala. 1897-En janvier, deuxième concert au palais grand-ducal à la demande du Grand-Duc. La fanfare joue la valse préférée de Son Altesse Royale, la Grande-Duchesse Adélaïde de Luxembourg, Am schönen Rhein gedenk ich dein, de Keler-Bela. Le 25 juillet, participation au défilé en l’honneur du 80e anniversaire du Grand-Duc Adolphe. 1902-Du 19 au 26 juillet, la fanfare fête le cinquantenaire de sa fondation. Le Grand-Duc Adolphe lui confère le titre Grand-Ducale. 1913-La Fanfare voit son titre de Société Royale Grand-Ducale officiellement reconnu. Aujourd’hui, la Fanfare Royale Grand-Ducale est un orchestre philharmonique composé de 50 jeunes musiciens, l’avenir de l’Union étant ainsi assuré. La Fanfare Royale dispose également d’un orchestre de jeunes, auquel a été attribué en 1988 le nom d’Harmonie des Jeunes Prince Guillaume.

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The Grënnesch Musek can be proud of a very prestigious tradition, closely linked to two figures of Luxembourg’s musical life, J.A. ­Zinnen and J.A. Muller. On 30th July 1851, a department of rescue workers and volunteer firemen was formed in the Grund. The following year, a choral section was created within the department. At that time there was no brass band in Luxembourg, a situation J.A. Zinnen addressed on one hand by organizing and running a municipal course for wind instruments, and on the other hand by creating a music section in the fire department of the Grund. The Luxembourg composer became director of the two sections in 1883. In 1859, the Grënnescher has interpreted for the first time the Feierwon, composed by J.A. Zinnen at the inauguration of the first railway in Luxembourg. In 1864, they gave their first interpretation of Ons Hemecht. A national association, Allgemeiner Luxemburger Musikverein, was formed in 1963. It then became the Union Adolphe, known now as the Union Grand-Duc Adolphe at the initiative of the then president, A. Fischer. The real Fanfare du Grund began when the music section was separated from the fire department in 1896. The Fanfare Royale Grand-Ducale Luxembourg-Grund-Fetschenhof-Cents-Pulvermühl celebrated its 150th anniversary in 2002 with a gala concert in the presence of the Grand-Duke Henri. The band’s musical director is now François Schammo, a military musician since 1996. Since January 2005, the Chairman has been Willy Schosseler, musician and vice-president for many years. Here are some events from the Union’s chronicle in the guest book of the centenary of the Fanfare Royale Grand-Ducale in 1952 that illustrate its history: 1891-24th July,the Fanfare is now part of the birthday celebrations of the Grand-Duke Adolphe. This tradition was maintained until his death on 17th November 1905. 1896-6th November, the Fanfare du Grund gives a concert at the Grand-Ducal palace during a gala dinner. 1897-January, second concert at the Grand-Ducal palace at the request of the Grand-Duke. The brass band plays the favourite waltz of her Royal Highness, the Grand-Duchess Adelaide of Luxembourg, Am schönen Rhein gedenk ich dein, by Keler-Bela. 25th July, participation in the procession for the 80th birthday of the Grand-Duke Adolphe. 1902-From 19th to 26th July, the band celebrates the fifty years of its foundation. The Grand-Duke Adolphe gives it its name of ‘Grand-Ducale’. 1913-The band’s title of Société Royale Grand-Ducale is officially recognised. Today, the Fanfare Royale Grand-Ducale is a philharmonic orchestra composed of 50 young musicians, the future of the Union therefore being assured. The Fanfare Royale is also an orchestra of young musicians, which was given in 1988 the name of Harmonie des Jeunes Prince Guillaume.

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Kasemattentheater

Neue Welten entdecken Text: Vibeke Walter. Photos: Andrés Lejona

A

n Bühnen mangelt es in Luxemburg- Stadt nicht. Im Gegenteil: Theaterliebhaber werden in allen Sparten und Sprachen derzeit ausgiebig bedient. Wie sich kleine Spielstätten innerhalb dieser Konkurrenz ihre ganz eigenen Nischen schaffen können, zeigt mit viel Erfolg das Kasemattentheater in Bonneweg. Tun Deutsch, frühzeitig verstorbener und legendärer Begründer des Kasemattentheaters, hätte wahrscheinlich seine helle Freude an der heutigen Theaterszene, für deren Entwicklung und Professionalisierung er sich zeitlebens leidenschaftlich engagiert hat. Die Luxemburger und insbesondere die Jüngeren unter ihnen fürs Theater zu begeistern und ein avantgardistisches Schaffen zu ermöglichen, waren die Ziele des 1964 von ihm initiierten Vereins Centre Grand-Ducal d´Art Dramatique asbl, aus dem später das Kasemattentheater wurde. Dessen momentaner künstlerischer Leiter, der

Schauspieler Germain Wagner, hat Tun Deutsch ebenfalls einiges zu verdanken: Über seine Mitwirkung im Jugendtheater lernte er den Theaterpionier kennen und kam durch diesen Kontakt auf die Idee, sein Interesse zum Beruf zu machen: „Das war eine sehr dynamische Zeit damals in den 70er Jahren. Es gab zwar noch nicht so viele Theater wie heute, aber es lag eine Stimmung in der Luft, die nicht nur mich, sondern auch andere, darunter den Regisseur Frank Hoffmann oder die Schauspieler André Jung und Josiane Peiffer dazu motivierte, zur Bühne zu gehen“, erinnert er sich. Nach dem Schauspielstudium an der Staatlichen Hochschule für Musik und Darstellende Kunst in Stuttgart und zahlreichen Engagements an verschiedenen deutschen Theatern, ist der Luxemburger mit der sonoren Stimme seit 2001 wieder   English version pages 48-50

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Germain Wagner, kßnstlerischer Leiter, Schauspieler.Theatre’s current leader, actor.

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Die Thematik und Inszenierung müssen die Menschen und ihre Gefühle erreichen. The subject and the production have to reach people and their feelings.

  verstärkt in seinem Heimatland beschäftigt. Mit Beginn der Saison 2008/2009 hat er ganz offiziell die künstlerische Leitung des Kasemattentheaters übernommen, dem er gleichzeitig als Schauspieler verpflichtet ist. Kein ganz einfacher Spagat, aber spannende Herausforderung. „Wir können jetzt erstmals wieder ein Programm anbieten, das sich über die gesamte Spielzeit erstreckt. Unsere Ambition ist es, professionelles, literarisches, deutschsprachiges Theater zu machen und uns durch Koproduktionen wie z.B. mit der Escher Kulturfabrik, dem Théâtre National du Luxembourg (TNL) oder dem Berliner Künstlerkollektiv Eigenreich auch anderen Häusern zu öffnen. TNL-Direktor Frank Hoffmann ist dem Kasemattentheater ohnehin verbunden, da er hier nicht nur seine ersten Regiearbeiten vorlegte, sondern nach wie vor auch im Komitee vertreten ist“, erklärt Germain Wagner. Die Zusammenarbeit hat im Fall der TNL-Koproduktion neben dem künstlerisch-kreativen Austausch zudem praktische Vorteile: Man kann den größeren Saal des TNL mit nutzen und dadurch ein breiteres Publikum ansprechen. So bereichernd diese Kontakte auch sind, so schätzen die Kasemattentheater-Macher dennoch gerade den Nischencharakter und die Originalität ihrer Bühne, die schon an so pittoresken Orten wie den Bock-Kasematten oder dem ehemaligen Tramsschapp auf Limpertsberg beheimatet war. „Der Vorteil eines kleinen Theaters ist, dass es von vornherein einen intimeren Rahmen bietet. Eine Komödie wie Kunst von Yasmina Reza kann man natürlich auch in einem großen Saal spielen, aber es wirkt in einem kleineren Raum einfach intensiver. Wir versuchen, den Autoren auf die Spur zu kommen, ihnen sozusagen von Auge zu Auge gegenüber zu treten und so ihre literarischen Welten erfahrbar zu machen“, sagt Wagner lächelnd, der sich

besonders für Stücke begeistern kann, die sich durch eine präzise, klare Sprache auszeichnen. Thomas Bernhard zählt nicht umsonst zu seinen Lieblingsautoren. Ihn möchte er in textlich adaptierter Form in Zukunft ebenso gerne auf die Bühne bringen wie Anton Tschechow oder William Shakespeare: „Internationale Ensembles nach Luxemburg zu holen ist wichtig, damit die Zuschauer andere Kategorien zu sehen

„ Wir versuchen, den Autoren auf die Spur zu kommen, ihnen sozusagen von Auge zu Auge gegenüber zu treten“

bekommen und vergleichen können. Darüber dürfen lokale Produktionen aber auf keinen Fall vergessen werden. Es sollte natürlich keine künstlerische Inzucht entstehen, eher eine positive Konkurrenz geschaffen werden. Wir möchten mit unserem Spielplan den klassischen Bildungsbürger, aber auch verstärkt jüngere Zuschauer ansprechen“, wünscht sich Germain Wagner. Er lässt keinen Zweifel an seiner Überzeugung, dass im zeitgenössischen Theaterbetrieb vor allem der Realitätsbezug im Vordergrund stehen sollte, um das Publikum zu fesseln: „Man muss sich immer fragen, was erzählt uns das Stück heute? Die Thematik und Inszenierung müssen die Menschen und ihre Gefühle erreichen. Autoren wie Tschechow oder Shakespeare bewähren sich in dieser Hinsicht bis in die Gegenwart, sie sind modern und absolut nicht moralisierend. Es gibt nach wie vor ein großes Interesse an Theater und anspruchsvoller Unterhaltung. Man darf 

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Den richtigen Ton zu treffen, die Zuschauer dabei in ihrem aktuellen Hier und Jetzt ­abzuholen. Finding the right tone and engaging the audience in the here and now.

  die Zuschauer nur nicht für dumm verkaufen, muss sie ernst nehmen und durch Intensität und Engagement mitreißen“. Den richtigen Ton zu treffen, die Zuschauer dabei in ihrem aktuellen Hier und Jetzt abzuholen, dieser Anspruch soll im Kasemattentheater auf vielfältige Weise erfüllt werden. Durch moderne Klassiker wie Wer hat Angst vor Virginia Woolf? oder aber aktuelle Stücke wie Gier von der britischen Autorin Sarah Kane, bekannt für ihre radikale Sprache und provokanten Aussagen.

„ Der Genuss, einer Stimme zuzuhören, die Texte liest und dabei Bilder in der Vorstellung der Zuhörer freisetzt, sind für mich Ursprung und wesentliches Element der Schauspielerei.“

Ein weiterer Schwerpunkt wird in der kommenden Spielzeit auf Lesungen liegen. „Das ist eine Ausdrucksform, mit der sich auch ohne viel technischen Aufwand Welten heraufbeschwören lassen. Der Genuss, einer Stimme zuzuhören, die Texte liest und dabei Bilder in der Vorstellung der Zuhörer freisetzt, sind für mich Ursprung und wesentliches Element der Schauspielerei. Und dies ist auch in einem kleinen Theater ohne weiteres umsetzbar“, sagt Germain Wagner. Für die erste Lesung Aus dem Leben eines Taugenichts im November konnte der umtriebige Luxemburger Schauspieler und Sänger Thierry Van Werveke gewonnen werden, dem das Rock´n´ Roll

Märchen von Joseph von Eichendorff wie auf den Leib geschrieben ist. Der hierzulande durch seine Rolle als luxemburgischer, katholischer Priester Henri Kremer im Film Der neunte Tag bekannt gewordene deutsche Schauspieler Ulrich Matthes gastiert nächstes Jahr an zwei Abenden mit Lesungen von Arthur Schnitzlers Traumnovelle und Thomas Bernhards Zauberflötentraum an der Bonneweger Bühne. Weiter stehen erotische Texte von Alina Reyes (gelesen von Fabienne Biever) sowie Briefe von Franz Kafka und Kurt Tucholsky (gelesen von Marc Limpach und Germain Wagner) auf dem Programm. Auch künstlerische Grenzüberschreitungen sind in der nächsten Spielzeit eingeplant: So soll in Zusammenarbeit mit dem Casino Luxembourg – Forum d´art contemporain im Februar der Vortrag des Schweizer Kunsthistorikers und Kurators Jean-Christophe Ammann durch den anschließenden Besuch des Theaterstücks Kunst ergänzt werden. „Wir werden für die Zuschauer einen Shuttlebus organisieren, mit dem sie dann vom Casino hinüber nach Bonneweg gefahren werden“, erläutert Germain Wagner das originelle Konzept. Aber nicht nur die Zuschauer werden ins Theater geholt, auch das Kasemattentheater selbst ist regelmäßig unterwegs und reist mit verschiedenen Gastspielen im Gepäck im In- und Ausland umher. Wer mit auf Tour gehen will, kann sich den Schauspielern mit dem neu geschaffenen KasemattenPASS* anschließen: Ein Ausweisdokument für freies Reisen zu den Vorstellungen des Kasemattentheaters, mit dem es sich immer wieder neue Sprach- und Bilderwelten entdecken lässt.

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relax

rainy days 2008 21.11.–30.11.2008 Festival de musique nouvelle Philharmonie Luxembourg Vendredi 21.11. 21:00 «Under water» Concert acousmatique dans la piscine

Samedi 22.11. 10:00–14:00 «Panch»

Danse, musique, objets, installations sonores Émilie Borgo, Laure Terrier, Hervé Gudin, Jéranium, Olivier Toulemonde

Samedi 22.11. 20:00 «Portrait Bernd Alois Zimmermann»

Orchestre Philharmonique du Luxembourg Arturo Tamayo / Pascal Meyer / Xenia Pestova Dialoge Photoptosis Symphonie in einem Satz Musique pour les Soupers du Roi Ubu

Dimanche 23.11. 18:00 «relax»

Métamorphoses – une soirée en toute détente Ensemble l’art pour l’art Matthias Kaul

Dimanche 23.11. 20:00 «L’étrange soirée» Un dîner coloré Marc Monnet United Instruments of Lucilin (Menu gastronomique et boissons inclus)

«Cette soirée est un dîner. Attitude a priori normale. Mais ce dîner sera ponctué de musique. Presque normal. Ces musiques ne sont pas des musiques de table. Pas normal.» (Marc Monnet)

www.rainydays.lu Tickets 10 / 15 / 25 / 75 € (< 27: 6 / 9 / 15 / 75 €) Passe-partout 45 € (<27: 27 €) www.philharmonie.lu – (+352) 26 32 26 32

Vendredi 28.11. (en allemand) Samedi 29.11. (en français) 17:00–01:00 «Symposion» Une griserie pour tous les sens

Dimanche 30.11. 16:00 «Daruma 2» Voyage sensoriel et pluriel

La musique et le vin soigneusement associés en une «griserie pour tous les sens» – le spectaculaire «Symposion» du Klangforum Wien a fait fureur au festival de Salzbourg, à la Biennale de Venise, à Vienne… «On ne devrait plus écouter de la nouvelle musique autrement» (Falter/Vienne)

Ensemble Noise Watchers Unlimited Claude Lenners

Klangforum Wien (Dégustation de 14 vins et menu inclus)

Thierry Devaux, Loris Binot, Valéry Plancke…

17:00 «Almost sleeping» Allusion à une œuvre baroque

18:00 «In gewohnter Umgebung»

Consignes au public ensemble recherche Carola Bauckholt

Entre les concerts «Sonosphère» Noise Watchers


Ein weiterer Schwerpunkt wird in der kommenden Spielzeit auf Lesungen liegen. Prominence in the coming season will also be given to readings.

Discover new worlds L

uxembourg City can hardly complain it has a lack of live theatre. Indeed, theatre lovers are currently spoiled for choice with a plethora of productions covering several genres in different languages. The Casemates Theatre in Bonnevoie is a great example of how a small company can find its own niche in the midst of this competition. Tun Deutsch, the legendary founder of the Casemates Theatre who sadly died all too early, would probably have been thrilled at the way the theatre scene has developed. After all, he dedicated his life to its deve­ lopment and increased professionalism. By founding the Centre Grand-Ducal d’Art Dramatique asbl – which later became the Casemates Theatre – Deutsch hoped to encourage Luxembourgers, and particularly young people, to develop an enthusiasm for the theatre and to create an avant-garde scene. The theatre’s current leader, actor German Wagner, acknowledges the debt he owes Deutsch. It was as a young actor in youth theatre that he first met the pioneer whose enthusiasm was the catalyst to Wagner making a career out of his hobby. “The 70’s were a very dynamic time. There might not have been as much theatre as nowadays, but there was a special atmosphere in the air. And it didn’t just motivate me to

take up the theatre, but others such as director Frank Hoffmann or actors André Jung and Josianne Peiffer also caught the bug,” he remem­bers. Following drama studies at the state high school for music and performing arts in Stuttgart, and a series of theatrical engagements in various German cities, the Luxembourger with the deeply rich voice returned to his roots in 2001. The start of the 2008-2009 season has seen him officially take over the artistic direction of the Casemates Theatre, for whom he is also engaged as an actor. Not an easy juggling trick, but an exciting challenge. “This is the first time we have been able to offer a programme that spans the entire season. Our ambition is to make professional, literary German-language theatre and to open up to other houses by offering co-productions with the likes of the Escher Kulturfabrik, the Théâtre National du Luxembourg (TNL) or Berlin’s Eigenreich art collective. TNL director Frank Hoffmann has close ties with the Casemates Theatre, as he not only staged his first work as a director here, but remains a member of the committee,” Wagner explains. This cooperation has dual advantages. As well as an artistic exchange, the Casemates Theatre can take advantage of the larger room at the TNL to reach a wider audience.

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Tun Deutsch, legendärer Begründer des Kasemattentheaters.Tun Deutsch, legendary founder of the Casemates Theater.

But no matter how enriching these contacts are, the Casemates Theatre has not forgotten its niche character and unique approach to productions that have been staged in such picturesque venues as the Bock Casemates or the old tramsheds in Limpertsberg. “The advantage of a small theatre group is that it is more intimate. Of course you can stage a comedy such as Kunst by Yasmina Rez in a larger venue, but it comes across as being more intensive in a small room. We try to get close to the authors, to encounter them face-to-face, so to speak, and thereby really experience their literary worlds,” says Wagner with a smile. He is particularly keen on plays that are marked by clear, precise language. Those are the sort of works he wants to bring to the stage as much as those of Anton Chekov or William Shakespeare. It is no coincidence that Thomas Bernhard is among his favourite authors. “It is important to bring international ensembles to Luxembourg, so that audiences can witness a different category of theatre and make comparisons. But that does not mean that local productions should be neglected. Of course, we don’t want to create a sort of artistic inbreeding, but healthy competition is a good thing. We want our programme to entice the classic, educated, theatre goer, but also to attract more

of a younger audience,” Wagner explains. He is convinced that the contemporary theatre business should make confrontation with reality a priority as a means of engaging an audience. “One should always ask, what has the piece got to say to us today? The subject and the production have to reach people and their feelings. In this respect, writers such as Chekov and Shakespeare have maintained their relevance right up to the modern day. They are modern and do not moralise. There is

“ We try to get close to the authors, to encounter them face-to-face.”

still a great interest in theatre and challenging entertainment. But you can’t patronise your audience. You have to take them seriously, and draw them in with intense commitment.” Finding the right tone and engaging the audience in the here and now are aims the Casemates Theatre hopes to fulfill in a variety of ways. Modern classics such as Who’s Afraid of Virginia Woolf? 49

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Geschichte…

History...

Am 11. Dezember 1964 wurde das Kasemattentheater ins Leben gerufen, damals noch als Centre Grand-Ducal d´Art Dramatique asbl. Auch der plötzliche Tod seines Begründers Tun Deutsch im Jahr 1977 konnte die von ihm mit initiierte Bewegung nicht aufhalten und die Verantwortlichen, darunter der immer noch tätige Präsident der ersten Stunde, Pierre Capesius, beschlossen, das Kasemattentheater weiter zu führen. Im März 1998 stellte die Stadt Luxemburg eine ehemalige Lagerhalle an der Rue du Puits in Bonneweg als Theater zur Verfügung. Seither produziert und inszeniert das Kasemattentheater im dortigen Saal Tun Deutsch. Zwei Drittel seines Budgets erhält das Theater durch das Kulturministerium, den Rest übernehmen der Fonds culturel sowie die Stadt Luxemburg. Der Kasematten-PASS kostet 100 Euros und ermöglicht den Besuch sämtlicher Produktionen (vier Stücke und fünf Lesungen) zu einem Datum nach Wahl.

The Casemates Theatre was founded on 11 December 1964 as the Centre Grand-Ducal d’Art Dramatique asbl. The sudden death, in 1977, of founder Tun Deutsch could not stop the movement he initiated and the management, including the reigning president from those early days, Pierre Capesius, decided to carry on the work of the Casemates Theatre. In March 1998 the City of Luxembourg decided to put the former warehouse on the rue du Puits in Bonnevoie at the theatre’s disposal. Since then, the Casemates Theatre has hosted productions in the Saal Tun Deutsch. The theatre receives two-thirds of its budget from the Culture ministry, the rest is provided by the Fonds culturel and the City of Luxembourg. The Casemates PASS costs 100 Euros and allows the bearer to visit several productions (four plays and five readings) on the date of their choice.

Weitere Infos über das aktuelle Programm und Tickets unter Tel. 291 281; info@kasemattentheater.lu oder www.kasemattentheater.lu

More info about the current programme and tickets are available on tel: 291 281 or from: info@kasemattentheater.lu or visit www.kasemattentheater.lu

Das Programm 2008 / 2009: vier Stücke und fünf Lesungen. The programme 2008 / 2009: Four plays and five readings.

or contemporary pieces such as Crave by Sarah Kane, who is known for her radical language and provocative statements, are among the plays being used to that effect. Prominence in the coming season will also be given to readings. “That is a form of expression that can communicate different worlds without great technical expense. The sheer joy to be had from hearing a voice reading a text and conjuring up images in the mind of the listener is the very origin and essential element of acting. And that can be performed very easily in a small theatre,” says Wagner. Luxembourg singer and actor Thierry van Werveke has been convinced to perform the first reading of Aus Dem Leben Eines Taugenichts in November. He seems to be the perfect choice for Joseph von Eichendorff’s Rock and Roll fairytale. German actor Ulrich Matthes, who won acclaim for his role as Catholic Priest Henri Kremer in the film Der Neunte Tag, which was shot in Luxembourg, will take to the Bonnevoie stage next year for two evenings to read from Arthur Schnitzler’s Traumnovelle and Thomas Bernhard’s Zauber­ flöten­traum. Other readings on the programme include erotic texts by Aline Reyes (read by Fabienne Biever) as well as letters from Franz Kafka and Kurt Tucholsky (read by Marc Kimpach and German Wagner).

Artistic crossovers are also planned for the coming season. In February a lecture by Swiss art historian Jean-Christophe Ammann at the Casino Luxembourg contemporary art forum will be enhanced by a performance of the play Kunst. “We will organise a shuttle bus to

“ The sheer joy to be had from hearing a voice reading a text and conjuring up images in the mind of the listener is the very origin and essential element of acting.”

bring the audience from the Casino to Bonnevoie,” Wagner explains. But it is not just about bringing audiences to the theatre, the Casemates Theatre is also often on the road, travelling both domestically and abroad to perform a variety of productions. Anyone who wants to join such a tour can take out a Casemates PASS – a form of identity card for free travel to the Casemates productions, allowing the bearer to discover new worlds.

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Les acteurs de l’ombre

Actors behind the scenes. Without them, no performance. Yet the public rarely sees them on stage once the show has begun. The Grand Théâtre, which celebrates its fifth season this year, opened its wings to the photographer Véronique Kolber. She has photographed sound engineers, lighting operators and carpenters..., who participate in the creation of the performance, through six diptychs, presenting them and their work. Let’s lift the curtain and take a look behind the scenes.

Sans eux, pas de spectacle. Pourtant, le public les voit rarement sur scène quand débutent les représentations. Le Grand Théâtre, qui célèbre cette année sa cinquième saison, a ouvert ses coulisses à la photographe Véronique Kolber. Elle a mis en scène les opérateurs du son, les éclairagistes, les menuisiers..., qui créent aussi les spectacles, au travers de six diptyques les présentant, ainsi que leur travail. Lever de rideau sur l’envers du décor.

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Ralph Ferron – Eclairagiste / Chef de plateau. Chief lighting operator.

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Jérôme Gloden – Opérateur de son. Sound desk operator.

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Anne Beckius – Eclairagiste. Lighting operator.

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Marc Bechen – Menuisier. Carpenter.

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Laurent Glodt – Opérateur audiovisuel. Audiovisuel operator.

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Paul Nossem – Cintrier. Flyman.

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Sa誰d Majdoub, Finance Director, SZL, SA. Directeur Financier, SZL, SA.

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Legende bold A. Legende A xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx. Legende B xxxxx xxxxx

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International Community 162 nationalities live in Luxembourg, including 460 Moroccans. 162 nationalités vivent à Luxembourg, dont 460 Marocains.

Emerging Face of Modern Africa Texts: Deborah Fulton Anderson. Photos: Andrés Lejona.

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ith a blend of Arabic, African and European cultures, Morocco has successfully integrated many influences and retained a distinct flavour of its own. “I am still discovering parts of my own country!” Saïd El Majdoub is by all counts a success. He is young, articulate and the dynamic Financial Director of SZL, SA, an asset management firm based in Luxembourg since 1996. He is also only one generation away from the “handskilled” Moroccan immigrants who came to Benelux in the 1960’s. “This generation has come so far!”, he points out. Saïd’s parents came to Belgium “leaving virtually everything behind.” His father found what work he could, with his limited formal education, to support Saïd and his five brothers. Today, all six children hold careers in professions from engineering to marketing to the Belgian police force. Saïd is “the only one in finance”, but he has never forgotten the struggle that many young Moroccans face in achieving a higher education. To that end, after graduating from the University of Antwerp, Saïd founded Student Focus asbl to assist students of low-skilled immigrants in achieving their scholastic goals. “I noticed on our campus, for example, that of the 25 Moroccan students beginning university, only two would actually complete their degrees.” The key was providing an environment of support. “Immigrant parents often don’t have the skills to help their children. That’s where we come in.” Student Focus not only provides advisors to coach students in study techniques and exam preparation – but also plans social activities within the accepted milieu of Muslim customs, 

Morocco

FOR MORE INFORMATION Embassy of Morocco HE, Mr Mustapha Salahdine, Ambassador 29, Blvd. Saint Michel, 1040 Brussels, Belgium T +32 2 736 1100 F: +32 2 734 6468 W sifamabruxe@euranet.be ABOUT MOROCCO Population: 34.343.220 (July 2008 est.) Location: Northern Africa, bordering the Atlantic Ocean and the Mediterranean Sea, between Algeria and Western Sahara Capital: Rabat Government: Constitutional monarchy National Day: 18 November Chief of State: King Mohamed VI Head of government: Prime Minister Abbas El Fassi

LOCAL SOUNDS FROM OUT THERE Come celebrate each month’s featured country in Rendez-Vous! Sample the culture and cuisine, and dance to the rythms of the national beat. The party starts at the Exit 07 at the CarréRotondes and you are invited – all ages and nationalities welcome. Read it here, dance it there. Every month, a different country. First party with Morocco on 30th october, next party with Thailand on 27th November. CarreRotondes, Bar Exit07, 9 pm 1, rue de l’Aciérie, Luxembourg T 26 62 20 07 W www.rotondes.lu Info: Steph Meyers, E steph.meyers@rotondes.lu

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Sandra Nabil, Chef and co-owner, Maison Berbère Moroccan restaurant. Chef et copropriétaire, Maison Berbère, restaurant marocain.

Maison Moroccan

Maison marocaine

Offering a setting worthy of a scene from Casablanca or the pages of Arabian Nights, the Maison Berbère is the inspired creation of Sandra and Chelbat Nabil. Chelbat says of his wife, the chef: “When she touches something, it’s magic. She cooks with love!” Sandra herself designed the restaurant’s sumptuously-draped textures, where one can sink into pillows around a cosy table and order a tajine or Couscous Marrakech while sipping Moroccan wine. Sandra is Berber, a heritage which she proudly carries from the Maghreb region. “Moroccan food itself comes from a long tradition – generation after generation has passed down the distinct recipes and ingredients.” The spices combine to make dishes both “salty and sweet” as in a pastilla-while hints of cinnamon, cumin, turmeric and saffron may appear in others. Maison Berbère is in its sixth year, tucked away inside one of rue Glesener’s older homes. “Outside it may be raining in Luxembourg, but inside it is Morocco!” Morocco in Luxembourg T 26 18 75 10, W www.maisonberbere.lu

Avec son décor digne de Casablanca ou des Mille et Une Nuits, la Maison Berbère est la création très inspirée de Sandra et Chelbat Nabil. Chelbat dit de sa femme, chef du restaurant: «Dès qu’elle touche quelque chose, ça devient magique. Elle cuisine avec amour!». C’est Sandra elle-même qui a imaginé les somptueuses draperies de ce restaurant où l’on peut se blottir avec délice dans de confortables coussins autour d’une table très cosy et commander un tajine ou un Couscous Marrakech en sirotant un cru marocain. Sandra est berbère, un héritage venu du Maghreb qu’elle porte avec fierté. «La cuisine marocaine est issue d’une longue tradition – ces recettes et ces ingrédients bien particuliers se transmettent de génération en génération». Les épices se marient pour créer des plats mêlant sucré et salé, comme dans une pastilla, tandis que d’autres spécialités mélangent les notes de cannelle, de cumin, de curcuma et de safran. Installée dans l’une des anciennes maisons de la rue Glesener, la Maison Berbère a fêté ses six ans d’existence. «Au Luxembourg, il pleut peut-être à l’extérieur, mais à l’intérieur, c’est le Maroc!» Morocco in Luxembourg T 26 18 75 10, W www.maisonberbere.lu

  to help them find a like-minded community. The program has already seen results in the number of recent graduates. Illiteracy, unemployment and poverty are all part of the “homegrown” problems that the popular new King of Morocco, Mohammed VI, promised to address when he took power in 1999. Saïd confirms: “Many changes are going on now. Morocco is emerging into a new, modern African nation.” Some of these changes initially created controversy among members of the conservative Muslim community, as centuries-old social traditions were questioned. “Women, for example, have many more rights now.” In 2004, the King created a new family code or Mudawana (the first of its kind in the Arab and Muslim world), granting women such entitlements as the right to divorce and extending “family laws” concerning child custody and inheritance. Today, school enrolment is up, as well as the literacy rate. Morocco has several highly regarded universities, including the University of Al Karaouine in Fez, considered the oldest university in the world and a centre of learning for more than 1,000 years. Tourism is bringing a growing economic infusion to the region. Tourist numbers have tripled in the last five years and are projected to reach 10 million annually by 2010. Luxury resorts and new home construction along the Plan Azur have so increased that some are comparing the Moroccan coast to what Spain was 40 years ago. According to recent statistics, Europeans now buy more holiday homes in Morocco than they do in Portugal. The European connection to Morocco continues to strengthen in other areas as well. The EU is Morocco’s number one trading partner, accounting for nearly 60% of its total trade. Morocco’s strongest industry, phosphate mining, controls two-thirds of the world’s reserves. Morocco also ranks as the world’s largest producer and exporter of cannabis (the northern provinces have vast fields of kif, the Moroccan name for marijuana), despite the efforts of the International Narcotics Board to reduce its cultivation. Saïd emphasizes the beauty and diversity of his home country, with its fusion of the ancient and the cosmopolitan - from souks and mosques to high-end commercial centres. “My home, Berkane, in north-eastern Morocco is very green, famous for its oranges. Then there are the two coasts of the Mediterranean and Atlantic. Where else can you have the Sahara desert and ski resorts in the same country!”

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Le Nouveau visage de l’Afrique moderne C

ombinant cultures arabe, africaine et européenne, le Maroc est parvenu avec succès à intégrer de nombreuses influences tout en conservant les saveurs qui font sa spécificité. «Je découvre encore certains aspects de mon pays que je ne connaissais pas!» explique Saïd El Majdoub dont la réussite ne fait aucun doute. Jeune, dynamique, s’exprimant avec facilité, il est directeur financier chez SZL, SA, une société de gestion d’actifs basée à Luxembourg depuis 1996. Seule une génération le sépare des travailleurs manuels marocains ayant immigré au Benelux dans les années 60. «Cette génération est venue de si loin!» remarque-t-il. Les parents de Saïd sont arrivés en Belgique en «laissant littéralement tout derrière eux». Du fait de son niveau scolaire peu élevé, son père a dû accepter les travaux qui se présentaient afin de subvenir aux besoins de Saïd et de ses cinq frères. Aujourd’hui, ses six enfants travaillent dans des secteurs aussi variés que l’ingénierie, le marketing ou même la police belge. Saïd est «le seul à travailler dans la finance», mais il n’a pas oublié à quel point de nombreux jeunes Marocains doivent lutter pour mener à bien des études supérieures. C’est pourquoi, fraîchement diplômé de l’université d’Anvers, Saïd fonde l’association Student Focus asbl afin d’aider les étudiants, dont les parents immigrés ont un niveau d’études peu élevé, à atteindre leurs objectifs en matière de scolarité. «Sur notre campus par exemple, j’ai pu observer que sur 25 étudiants Marocains en première année d’université, seuls deux obtiennent finalement leurs diplômes». La clé consistait donc à leur offrir un environnement où ils pourraient trouver l’assistance dont ils avaient besoin. «Les parents issus de l’immigration n’ont souvent pas le niveau requis pour aider leurs enfants. C’est là que nous intervenons». Student Focus propose non seulement aux étudiants des coaches qui leur enseignent les techniques d’apprentissage et de préparation aux examens - mais organise également des activités sociales dans le cadre des coutumes traditionnelles de la communauté musulmane afin de les mettre en contact avec des personnes ayant le même état d’esprit. Le nombre d’étudiants récemment diplômés prouve que le programme porte déjà ses fruits. Illettrisme, chômage et pauvreté font également partie 

Salah Fariat, Director, Brothers Event Management. Directeur, Brothers Event Management.

Moroccan Party

Fête à la Marocaine

Salah Fariat wears two distinct hats in his professional life. “I am a Gemini – I have two faces!” He, along with his brother Nawfal, founded Brothers Event Management, which arranges everything from private parties to extravagant events with elaborate décor and live animation to match a multitude of themes. “Ali Baba and Arabian Nights with snake charmers and belly-dancers is still a favourite. We can transform any space—from Brazilian to Western to a Las Vegas club!” The other face he wears is DJ Salah, ­succe­ssful producer and arranger of house music (with his own label GaGa Records), spinning discs in gigs from Miami to Trier. “Music gives me energy – without it I couldn’t do anything.” He has kept that passion for music, even after leaving his native Casablanca to pursue an IT career in Europe. The gamble of both companies – whether producing elaborate parties or funky house beats – has paid off. “I owe much to Luxembourg. It has given me my chance!” Brothers Event Management T 26 31 30 37, W www.brothers.lu

Dans sa vie professionnelle, Salah Fariat porte deux casquettes bien différentes. «Je suis Gémeaux – j’ai deux visages!». Il a fondé avec son frère Nawfal la société Brothers Event Management qui organise toutes sortes d’animations allant de fêtes privées aux événements les plus prestigieux avec décor raffiné, en passant par les animations en live, sur tous les thèmes imaginables. «Ali Baba, les Mille et Une Nuits avec charmeurs de serpents et danseuses du ventre ont toujours la préférence. Nous pouvons métamorphoser n’importe quel lieu sur le thème du Brésil, du western, ou en le transformant en cabaret de Las Vegas!». Son autre casquette est celle de DJ Salah, producteur et arrangeur de house music à succès (il possède son propre label GaGa Records), qui fait chauffer les platines de Miami à Trèves. «La musique me donne de l’énergie – sans elle je ne pourrais rien faire». Cette passion pour la musique ne l’a jamais abandonné, même après qu’il ait dû quitter Casablanca, sa ville natale, pour poursuivre une carrière dans l’informatique en Europe. Pari réussi pour ces deux activités - que ce soit dans le domaine de l’organisation de fêtes très raffinées ou de la musique house et ses rythmes funky. «Je dois beaucoup au Luxembourg. Ce pays m’a donné ma chance!» Brothers Event Management T 26 31 30 37, W www.brothers.lu

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Malika Maanane, Audit Manager and Mother of two. Responsable audit et mère de deux enfants.

Passionate about Morocco

Passionnée du Maroc

Although Malika Maanane has lived in Lu­xembourg for eight years, the enthusiasm she holds for her native Casablanca is contagious. She is a professional auditor, but when she speaks of Morocco she could be its unofficial ambassador: “It is a country full of contradictions-ancient and modern at once. You can see beautiful, exclusive hotels surrounded by a traditional souk. I love it!” Malika returns twice a year to Morocco, which she left at the age of 15 when her parents immigrated to Brussels. “It was very difficult at first. And I had to convince my mother that living in Europe should mean that I should have more freedom as a young girl, to go out at night with my friends!” Today, Malika has two young children of her own and she tries to give them a taste of her culture. “At bath time I always speak Arabic!” She returns to Casa­blanca to connect with her friends, to bargain in the souks, and to relax in a traditio­nal hamaam (Moroccan spa). “Then I know I have arrived home.”

Bien que Malika Maanane vive à Luxembourg depuis huit ans, l’enthousiasme avec lequel elle évoque sa ville natale de Casablanca reste contagieux. Lorsqu’elle parle du Maroc, cette comptable pourrait en être l’ambassadrice idéale, bien que non officielle: «C’est un pays plein de contradictions, à la fois ancien et moderne. Les hôtels de luxe magnifiques y côtoient les souks traditionnels. J’adore ça! Malika retourne deux fois par an au Maroc, qu’elle a quitté à l’âge de 15 ans quand ses parents ont immigré à Bruxelles. «C’était très difficile au début. Et j’ai dû convaincre ma mère que, du fait que nous vivions en Europe, je devais, en tant que jeune fille, avoir plus de libertés, pour sortir le soir avec mes amis, par exemple!». Aujourd’hui, Malika a elle-même deux jeunes enfants et s’efforce de leur transmettre son héritage culturel. «Au moment du bain, je leur parle toujours en arabe!». Elle retourne à Casablanca pour revoir ses amis, marchander dans les souks et se détendre dans un hammam traditionnel (le spa marocain). «Je sais alors que je suis enfin chez moi».

 des difficultés du pays d’origine que le très populaire jeune roi du Maroc, Mohammed VI, a promis de résoudre lors de son arrivée au pouvoir en 1999. Saïd confirme: «On constate de nombreux changements. Le Maroc est en train de devenir une nation africaine nouvelle et moderne». Certaines de ces évolutions ont d’abord créé la controverse parmi les membres conservateurs de la communauté musulmane, car elles remettaient en question certaines traditions sociales centenaires. «Les femmes, par exemple, ont beaucoup plus de droits maintenant». En 2004, le Roi crée un nouveau droit de la famille nommé Mudawana (le premier du genre dans le monde arabe et musulman), octroyant par exemple aux femmes le droit de divorcer et assouplissant les lois familiales en matière de garde des enfants et de succession. Aujourd’hui, le taux de scolarisation, tout comme le taux d’alphabétisation, est en augmentation. Le Maroc compte plusieurs universités très cotées, notamment l’université Al Karaouine de Fez, considérée comme la plus ancienne université du monde et dont l’existence en tant que lieu d’apprentissage remonte à plus de 1000 ans. Le tourisme apporte au pays des revenus croissants. Le nombre de touristes a triplé au cours des cinq dernières années et devrait atteindre les 10 millions par an d’ici 2010. Dans le cadre du Plan Azur, la construction de centres touristiques de luxe et de nouveaux logements connaît une augmentation telle que certains comparent désormais le littoral marocain à l’Espagne d’il y a 40 ans. De récentes statistiques montrent que les Européens achètent désormais plus de résidences secondaires au Maroc qu’au Portugal. Ce lien entre Europe et Maroc se renforce dans d’autres domaines également. L’Union Européenne est le premier partenaire commercial du Maroc, représentant presque 60% du total de ses échanges commerciaux. L’industrie marocaine la plus importante, l’extraction de phosphate, couvre les deux tiers des réserves mondiales. Le Maroc est également le plus important producteur et exportateur de cannabis (les provinces du Nord cultivent de vastes champs de kif, terme marocain pour marijuana), et cela malgré les efforts de l’International Narcotics Board (Organe international de contrôle des stupéfiants) visant à réduire sa culture. Saïd insiste sur la beauté et la diversité de son pays d’origine, à la fois ancien et cosmopolite, mêlant souks, mosquées et centres commerciaux ultramodernes. «Ma ville d’origine, Berkane, située dans le nordest du Maroc, est très verdoyante et célèbre pour ses oranges. Il y a deux côtes, l’une sur la Méditerranée et l’autre sur l’Atlantique. Dans quel autre pays peut-on trouver le désert d’un côté et les stations de ski de l’autre!»

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Le programme Sports pour Tous adultes propose des cours d’autodéfense pour les ­personnes âgées de 55 ans et plus. The Sport pour Tous adultes programme proposes self-defense classes for people aged 55 and more.

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Sport

Défense naturelle Texte: Corinne Briault. Photos: Julien Becker.

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our la deuxième saison consécutive, le programme Sports pour Tous adultes a élargi son offre et propose des cours spéciaux s’adressant particulièrement aux personnes âgées de 55 ans et plus. Parmi ceux-ci: les cours d’autodéfense. Mais ici, pas de passage de menottes ou de chutes sur le tatami, il s’agit plutôt de reprendre confiance en soi et d’arriver à imaginer la foule de choses que l’on peut faire avec… un parapluie! Loin d’être une épreuve de force «ce cours d’autodéfense a plutôt pour objectif d’apprendre et de découvrir les techniques de base de l’autodéfense afin de faire face à une agression», explique Celestino Fecchi, moniteur sportif. Spécialement adaptés, ces cours, les seuls du GrandDuché proposés aux seniors, comprennent ainsi un échauffement cardio-respiratoire, des exercices de musculation et des étirements spécifiques, partiellement exécutés en position couchée, du fitness et s’adaptent à toutes les morphologies. «A Luxembourg, il y a beaucoup de cours d’autodéfense dispensés par des experts en défense personnelle, mais ils enseignent une méthode destinée aux forces de l’ordre, qui sont très athlétiques dans la méthode et qui ne s’adaptent pas forcément aux capacités physiques des participants. J’ai beaucoup travaillé avec des groupes d’aînés, des experts étrangers et en piochant également dans les nombreux arts martiaux, notamment le karaté que je pratique depuis trente ans, et j’ai pu élaborer une méthode personnelle adaptée aux seniors. Pour moi, un bon cours prend en considération autant le mental que le physique». Ainsi, les cours d’autodéfense Actif 55+ proposés par le programme Sports pour Tous n’ont rien de comparable à un quelconque sport de combat où les participants chutent. Ici, il n’y a pas de risque de mauvaise réception ou de blessure, généralement une des principales craintes des aînés. Un

des principaux objectifs poursuivis par les cours est de reprendre confiance en soi. «La mobilité restreinte, la diminution de la tension musculaire et la perte graduelle des capacités de coordination conduisent les aînés à des situations de peur et d’insécurité. Durant les cours, je leur explique que des personnes intimidées peuvent rapidement devenir une proie facile pour des voleurs et des brigands. Si l’on a une démarche assurée, que l’on est observateur et que l’on donne l’impression que l’on est sûr de soi, on donne moins envie à quelqu’un de vous agresser. La peur nous tétanise le plus souvent, alors qu’une démarche, un regard, un geste… peuvent dissuader un agresseur». Niveau contenu, le cours d’autodéfense est plus particulièrement tourné vers des situations réelles, afin que chacun progresse à son rythme. Si certains assimilent très vite les bases des techniques, les mises en situations particulières marquent plus rapidement les esprits de certains autres. «Je propose des exercices basés sur ce que l’on fait au quotidien, comme aller à la Poste, retirer de l’argent dans un distributeur, se promener avec le chien… et je leur propose des alternatives en fonction de leur mobilité, de leur morphologie, pour que les gestes d’autodéfense deviennent des réflexes parce qu’en cas d’agression, on ne réfléchit pas forcément à la prise que l’on doit faire et à la façon dont on doit placer sa main pour désarmer l’adversaire que l’on a apprise à un cours sur le tatami la veille en kimono. Le tout est de pouvoir riposter de façon efficace». Et côté riposte, Celestino Fecchi a une méthode imparable: l’utilisation d’objets usuels qui plaît énormément à ses élèves. Ainsi, un parapluie, un sac à main, un stylo peuvent devenir des armes redoutables… «Tout le monde prend plaisir à apprendre avec cette méthode, et développe des scénarii pour savoir comment contrer l’adversaire et on apprend en s’amusant!».

Autodefense Sports pour Tous Autodéfense Actif 55+ Cours le vendredi de 14h15 à 15h15 Hall Omnisports de Bonnevoie 42 rue J-F Gangler Inscriptions: Service des Sports T 47 96 44 00 Tarifs: 30 euros pour les résidents de la ville de Luxembourg 60 euros pour les résidents des autres communes

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Natural Defence F

or the second consecutive season, the

Le cours de Celestino Fecchi est adapté aux seniors. The class of Celestino Fecchi is suited to seniors.

Actifs 55+

Actifs 55+

Parallèlement au cours d’autodéfense, le programme Sports pour Tous propose également d’autres activités dans le cadre de Actifs 55+ s’adressant aux personnes de 55 ans et plus. A découvrir, le jogging soft, un entraînement d’endurance aérobic respectant un rythme doux. La technique de course à pied est enseignée de manière évolutive afin de faciliter la participation éventuelle à des courses à pied. Egalement proposée, la musculation soft sur machines: les cours sont adaptés individuellement aux participants. L’entraînement vise avant tout une amélioration des capacités musculaires au niveau du tronc et des membres inférieurs.

The Sports pour Tous (Sports for All) programme also proposes other activities alongside the self-defence classes, within the Actifs 55+ programme for people aged 55 and over. Soft jogging – aerobic endurance training at a gentle pace is a must to discover. Running techniques are taught in a progressive way to facilitate participation in races. Soft bodybuilding on machines is also offered and the classes are adapted to suit individual participants. The training programme aims first and foremost to improve muscle performance in the trunk and lower limbs.

Sports pour Tous (Sports for All) adults programme has broadened its offer, proposing special classes for people aged 55 and over. Amongst these, self-defence classes. But here you will not see handcuffs being put on, nor anyone falling on the tatami, since the classes are more geared towards getting one’s self-confidence back and being able to imagine the vast number of things that can be done with … an umbrella! Far from being a test of strength “this self-defence class aims, rather, to teach and introduce participants to basic self-defence techniques in order to protect themselves against attacks,” explains Celestino Fecchi, a sports instructor. These classes are specially adapted and are the only ones offered by the Grand-Duchy for senior citizens. They therefore include cardio-respiratory warming up and muscle-developing exercises, specific fitness stretching movements partially executed in a lying down position, and are suited to all morphologies. “In Luxembourg there are a great many self-defence classes given by experts in personal defence, but they teach a method suited to members of the police forces, with a very athletic approach, and not necessarily suited to the physical capacities of the participants. I have worked a great deal with groups of senior citizens and foreign experts and have also drawn on the many different martial arts, in particular karate, which I have been practising for thirty years, and have been able to draw up a personal method that is suitable for senior citizens. I personally believe that a good class takes into consideration mental as well as physical aspects”. As a result, the Actif 55+ self-defence classes offered by the Sports pour Tous programme are not at all comparable to any of the combat sports where the participants fall. Here there is no risk of a hard landing or an injury, which are usually the main fears of senior citizens. One of the major objectives of the classes is to get back one’s self-confidence. In terms of content, the self-defence class is more specifically oriented towards real-life situations, so that each participant may progress at his or her own rhythm. Whereas some participants grasp the basic techniques very quickly, simulation situations make a quicker impression on others. “I propose exercises based on things that we do in everyday life... ” And speaking of retaliation, Celestino Fecchi has an unbeatable method – using everyday objects – which greatly pleases his pupils. So an umbrella, a handbag or a pen become formidable weapons… “Everyone enjoys learning using this method – inventing scenarios in order to find out how to ward off an attacker and having fun while they’re learning!”

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plan K

ouvert du mardi au vendredi de 10h00 à 19h00 samedi de 10h00 à 18h00 3, rue Genistre L-1623 Luxembourg tél: 47 96 27 32 fax: 22 06 51 bibliotheque@vdl.lu www.vdl.lu

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De 9h à 23h, appelez le bus où vous voulez à Luxembourg-ville.

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- entre 9h et 23h (lu-sa) à partir du 1er novembre - numéro à appeler : 4796-4797 - appel du bus 45 minutes avant votre départ souhaité - 5 € / trajet pour la 1ière personne, 2,5 € à partir de la 2e personne - réduction pour les détenteurs de la City-Kaart

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Highlights Spectacles Concerts, danse, théâtre, opéras...

Cinéma L’actualité à la Cinémathèque. Les sorties dans les salles de cinéma de la capitale.

76 Rainy days 90 In- I – Akram Khan & Juliette Binoche 95 Stop the Tempo

116 Jonas Mekas, filmeur 122 Klopka (The Trap) 124 Interview: Raymond Depardon

Expositions Photo: Donovan Wyrsch, Aarau (CH)

Musées, galeries, institutions...

102 Glaubenssache – Question de foi

City Agenda Pocket Guide

Retrouvez tous les rendez-vous culturels également dans le City Agenda

Préventes POUR LES SPECTACLES DANS LES LIEUX SUIVANTS Conservatoire de la Ville de Luxembourg, Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, Théâtre des Capucins, Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg City Tourist Office, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Solistes Européens Luxembourg, CCRN − Abbaye de Neumünster LUXEMBOURG TICKET T 47 08 95 1, Lu-ve 10-18h30, www.luxembourg-ticket.lu CONCERTS DEN ATELIER www.atelier.lu AUTRES www.e-ticket.lu 75

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Highlights Spectacles

Spectacles

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Spectacles Highlights

R A I N Y D AY S

Relax Entretien: Corinne Briault. Photos: Arthur Stammet (1), Staatliche Antikensammlung München (2), Regine Heiland (3), Gravure sur bois: Alfred Jarry (4), Philharmonie (5) & (6).

S

uscitant chaque année depuis sa créa- tion un intérêt grandissant, le festival rainy days aborde cette année une autre manière d’écouter les musiques nouvelles. Couché, en nageant, en mangeant, en état d’ivresse… les concerts, placés cette année sous le thème Relax, deviennent une invitation rafraîchissante à changer de perspectives. Rencontre avec Bernhard Günther, dramaturge, responsable du festival rainy days à la Philharmonie. Initié en 1999, les rainy days ont pris leurs quartiers à la Philharmonie depuis quatre saisons. Que souhaitez-vous faire découvrir à votre public à travers ce festival? Au centre du festival rainy days se trouve la surprenante diversité des formes de la musique. Et nulle part ailleurs cette diversité n’est aussi palpitante que dans la musique nouvelle. Au niveau des sons, des instruments, des styles, de la sensualité, de l’esthétique, de la communication et des expériences, elle offre beaucoup plus de perspectives et d’aventures que le répertoire classique, le jazz ou la pop. Musique spectrale, Play, Paint it black…. Et cette année Relax … Le festival rainy days se

place chaque année sous un intitulé différent. Y a-t-il pour autant un fil rouge reliant les différentes programmations? Paradoxalement, c’est dans la diversité des thèmes abordés que se situe le fameux fil rouge, puisqu’à chaque édition, la priorité est donnée à un sujet particulier, illustré tous les ans par l’originalité inédite des compositeurs et musiciens d’aujourd’hui. Chaque festival jette un coup d’œil différent, précis, passionnant et séduisant sur l’étonnante diversité de la musique d’aujourd’hui. Cette année, vous souhaitez attirer l’attention des spectateurs sur la façon dont ils vont écouter les concerts. Quel a été le postulat de départ d’un tel choix? Rien n’est autant une question de perspective que la musique. C’est simple: la musique n’existe que dans les moments de rencontre entre sons et auditeurs. Où et comment écoute-t-on? Les circonstances, les attitudes, le setting sont aussi importants pour la perception de la musique que la musique elle-même. Ce facteur qui n’a jamais été réellement pris en considération aux XVIIIe et XIXe siècles est capital pour un grand nombre de compositeurs du XIXe siècle. Par conséquent,  77

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Highlights Spectacles

 un festival de musique contemporaine est propice à la découverte de nouvelles perspectives et à l’écoute dans d’autres circonstances: relax, de manière allongée, en mangeant et en buvant… De plus en plus de lieux atypiques sont investis pour y jouer des spectacles, pièces, concerts… Pourquoi avoir choisi cette année de sortir des murs de la Philharmonie? Pour suivre cette mouvance, pour chercher de nouveaux publics? Les rencontres fortuites de musiques surprenantes, que ce soit dans les casemates ou sur le marché à la place Guillaume, sont déjà une véritable tradition des rainy days. Tomber sur une performance inédite en faisant ses courses, en allant à la gare, ça peut permettre de découvrir par chance que la musique contemporaine n’est pas effrayante… En plus, pour l’édition relax 2008 nous sommes particulièrement reconnaissants à la Ville de Luxembourg pour la mise à disposition de la Piscine de Bonnevoie, ou aussi à la Maison du Lit à Bertrange pour leur coopération… car bien que la Philharmonie soit très relax … elle ne dispose définitivement pas de piscine, ni de lits. Un concert acousmatique dans une piscine, un autre dans un magasin de meubles, une griserie pour tous les sens, un menu spectacu-

laire composé par le charismatique Marc Monnet… Comment décririez-vous, succinctement, ces différents événements et que diriezvous aux lecteurs pour les inciter à participer à ces concerts? Les rainy days fin novembre 2008 nous donnent l’occasion de profiter de possibilités insoupçonnées lors de concerts: s’enivrer lors du Symposion d’un concert de 8 heures avec 14 grands vins et le Klangforum Wien; vivre L’étrange soirée avec un dîner coloré proposé par Marc Monnet; nager dans la piscine avec un programme musical éclectique; se laisser surprendre par une performance inédite dans une maison d’ameublement ou par Matthias Kaul et ses frigos, souricières et lutteurs à la Philharmonie; découvrir la musique visionnaire de Bernd Alois Zimmermann, interprété par l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg; et finalement bouger, dormir et chanter à la clôture du festival avec trois excellents ensembles français, luxembourgeois et allemand. Musique nouvelle

o 21/11 – 30/11 i Lieux: voir programme détaillé. w www.rainydays.lu q Tickets (en vente): 70 euros (60 euros avec passe-partout rainy days) – Passe-partout rainy days: 45 euros (<27 ans: 27 euros). w www.philharmonie.lu

ra i n y day s

Programme o Vendredi 21/11 u21h: Under water. Concert acousmatique dans la piscine. Piscine de Bonnevoie (30, rue Sigismond, L-2537 Luxembourg) Noise Watchers Acousmonium, Arthur Stammet, Laurent Wilkomm projection sonore. Maillots de bain conseillés) o Samedi 22/11 u20h: Panch. Danse, musique, objets, installations sonores. Maison du Lit (99, route de Longwy, Helfent-Bertrange)

o Samedi 22/11 u20h: Portrait Bernd Alois Zimmermann. Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Arturo Tamayo, Pascal Meyer, Xenia Pestova. Philharmonie, Luxembourg. o Dimanche 23/11 u18h: Relax. Metamorphosen — ein Abend voller Entspannungen (une soirée pleine de détentes). Ensemble L’art pour l’art, Matthias Kaul. Philharmonie, Luxembourg.

o Dimanche 23/11 u20h: L’étrange soirée. Un dîner coloré. United Instruments of Lucilin, Marc Monnet. Luxembourg Congrès (nouveau centre de conférences ­Kirchberg, Place de l’Europe). o Vendredi 28/11 et Samedi 29/11 u17h – 1h: Symposion. Ein Rausch für alle Sinne (Une griserie pour tous les sens). Nora et Michael Scheidl. Philharmonie, Luxembourg.

o Dimanche 30/11 u16h: Daruma 2. Voyage sensoriel et pluriel. Thierry Devaux, Loris Binot… Philharmonie, Luxembourg. o Dimanche 30/11 u17h: Almost sleeping. Déconstruction d’une oeuvre baroque. Ensemble Noise Watchers Unlimited / Claude Lenners. Philharmonie, Luxembourg. o Dimanche 30/11 u18h: In gewohnter Umgebung. Ensemble recherche / Carlola Bauckholt. Philharmonie, Luxembourg.

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Photo: M. Borggreve

Spectacles Highlights

Masaaki Suzuki. V O YA G E D A N S L E T E M P S

Bach Collegium Japan Le Bach Collegium Japan, créé en 1990 par Masaaki Suzuki, qui le dirige également, est devenu une référence dans l’interprétation des cantates de Johann Sebastian Bach. «Seul un bloc de glace resterait insensible à sa fraîcheur, sa sobriété et sa puissance spirituelle», tel était le commentaire du quotidien The Times sur Masaaki Suzuki. Et le New York Times d’affirmer avec enthousiasme: «La musicalité est sans conteste le plus grand talent de M. Suzuki: une perception subtile des couleurs, un sens passionné des mouvements harmoniques et une capacité à aérer ses phrasés et donner vie aux rythmes». Le virtuose de la musique baroque le plus renommé du Japon s’est notamment perfectionné au Benelux où, à la suite de ses études avec Ton Koopman au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam en 1980, il s’est fait remarquer au concours d’orgue du Festival de

Flandre à Bruges en 1982. Plus de 40 enregistrements-CDs des 200 cantates d’église léguées par le cantor de la Thomaskirche de Leipzig, témoignent de l’exceptionnel succès de l’orchestre baroque et du chœur de chambre établis à Tokyo et à Kobe. Pour son premier concert à la Philharmonie, le Bach Collegium Japan a choisi d’interpréter deux célèbres cantates (1726 et 1731) de l’époque de la Passion selon Saint-Matthieu, ainsi que l’une des quatre messes luthériennes de Bach. | C.B. Musique classique

o 12/11, 20h i Philharmonie, Luxembourg q Dans le cadre de Luxembourg Festival t 26 32 26 32 w www.philharmonie.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

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Highlights Spectacles

G ra n d s orchestres

Photo: Sebastien Grebille

NDR Sinfonieorchester Hamburg Sous la direction de Christoph von Dohnányi, le NDR Sinfonieorchester Hamburg interprète des œuvres de Robert Schuman et Richard Strauss. Il ne fallut que quatre jours à Robert Schumann pour esquisser sa Première Symphonie, baptisée Le Printemps, en raison, selon le journal de Clara, du Liebesfrühling du jeune couple amoureux. Créée au Gewandhaus de Leipzig en 1841 sous la baguette de Mendelssohn, la Symphonie N° 1 possède une fraîcheur d’inspiration, une invention et un lyrisme mélodique, dixit le Larghetto proche des Phantasiestücke, annonciateurs de renouveau. Près d’un demi-siècle plus tard (1897/1898), le jeune Richard Strauss âgé de 34 ans conçoit son poème symphonique Une vie de héros op. 40 à la manière du très en vogue Bildungsroman. Sur l’arrière-plan du thème très nietzschéen de la confrontation de l’individu à ses mondes intérieur et extérieur, et du refuge trouvé dans l’amour conjugal, Strauss agence avec brio thèmes, citations d’œuvres antérieures, harmonies subtiles et orchestration de solistes. Une soirée symphonique dans la grande tradition romantique allemande, dirigée de mains de maître par Christoph von Dohnányi à la tête du NDR Sinfonieorchester.

Grigory Sokolov. R ec i tal d e p i a n o

Grigory Sokolov – Evgeny Kissin Nul doute que Grigory Sokolov nous dévoilera les grandes sonates classiques de Mozart et Beethoven inscrites au panthéon des pianistes sous un jour nouveau: «La musique n’est pas un métier, c’est la vie, tout simplement! L’interprétation, ce n’est pas le travail de dix minutes, de dix jours ou d’un mois, c’est le produit de toute la vie» (Grigory Sokolov). Quelques jours plus tard, ce sera au tour d’Evgeny Kissin au talent aussi précoce qu’exceptionnel, de s’attaquer après quelques courtes pièces merveilleuses et imagées de Roméo et Juliette op. 75 de Prokoviev, à un virtuose programme Chopin d’une finesse d’écriture à en faire pâlir Georges Sand. Avant le récital de Evgeny Kissin, le chercheur en intelligence artificielle Dr. Werner Goebl (Université Johannes Kepler de Linz) donnera

lors de la série Backstage un fascinant aperçu d’enregistrements de célèbres pianistes interprétant le répertoire pianistique romantique: à quoi pensent les grands pianistes lorsqu’ils jouent un morceau de musique? Comment leur donnent-ils vie, donnent-ils corps à leur forme et à leur contenu expressif? Comment transformer le tempo, la durée, la dynamique et l’articulation en impression esthétique et émotionnelle?

Christoph von Dohnányi.

Musique classique

Musique classique

o 20/11, 26/11 u 20h i Philharmonie, Luxembourg q Dans le cadre de Luxembourg Festival t 26 32 26 32 w www.philharmonie.lu, t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

o 21/11 u 20h i Philharmonie, Luxembourg q Dans le cadre de Luxembourg Festival t 26 32 26 32 w www.philharmonie.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

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Spectacles Highlights

C ooperat i o n

Orchestre des jeunes de la Grande Région Sous la direction du chef d’orchestre belge Guy Van Waas, l’Orchestre des Jeunes de la Grande Région, réunissant plusieurs conservatoires, se produira à Luxembourg. Projet de coopération des Conservatoires à rayonnement régional de Metz et de Nancy (F), des Conservatoires de Musique des Villes de Luxembourg et d’Esch-sur-Alzette (L), du Conservatoire Royal de Liège (B), de la Hochschule für Musik de Sarrebruck, de la Hochschule für Musik de Mayence (D) et du Conservatoire du Nord Diekirch/Ettelbruck (L), la CMGR est une expérience transfrontalière unique en Europe. Elle a pour objectif le développement de la coopération musicale entre les institutions partenaires et se donne pour mission la mise en place d’échanges de professeurs et d’étudiants, d’échanges d’ensembles, l’élaboration d’une plate-forme commune de communication ainsi que la conception d’un site

Internet et d’une base de données musicale de la Grande Région. L’Orchestre des Jeunes de la Grande Région (Junges Orchester der Großregion) forme le noyau de cette coopération. Principalement axé autour de la formation, ce projet doit permettre aux meilleurs élèves des écoles concernées d’approfondir leur expérience en jeu d’orchestre de façon professionnelle. En 2008, l’orchestre fête son 15e anniversaire. Pour ce concert le programme comporte des œuvres de Mendelssohn, Berlioz et Franck. Soliste: Hélène Bernardy, soprano. | C.B. Musique classique

o 5/11 u 20h i Conservatoire, Luxembourg q Entrée gratuite. Résa.obligatoire: t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

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Highlights Spectacles

C o n cert d e m i d i

Trio Vivente

Solistes européens Luxembourg. S ol i stes

Rencontres SEL B-I Sous la direction de Jack Martin Händler, les Solistes européens Luxembourg donnent le coup d’envoi de leur cycle B 2008/2009. Le programme pioche dans le répertoire de Mozart, Schubert et Haydn. Européens, ils le sont, ces musiciens originaires des meilleurs orchestres du vieux continent qui, depuis presque vingt ans, se réunissent régulièrement à Luxembourg pour des répétitions, des concerts et des enregistrements, et qui régulièrement aussi partent en tournées. Au Luxembourg, ils offrent chaque saison à leur fidèle public leurs deux cycles de concerts du lundi et se produisent également aux Festivals internationaux d’Echternach et de Wiltz. La liste est longue des solistes qu’ils ont accompagnés. Ils se produisent chaque saison à l’étranger et ont été acclamés dans les principales villes européennes, ainsi qu’à New-York. Les Solistes Européens, Luxembourg ont réalisé plus de 90 CD et 5 vidéos/DVD. Cet orchestre, dont les activités sont soutenues par le ministère de la Culture, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Fonds Culturel National, la Ville de Luxembourg et de nombreux mécènes, est donc bien un des pôles majeurs de la vie musicale luxembourgeoise. | C.B.

Le Trio Vivente se distingue par sa spontanéité sur scène et son interprétation vivace et convaincante. Au programme de ce concert figurent les trios pour piano de Ludwig Van Beethoven et de Fanny Hensel, sœur aînée de Felix Mendelssohn Bartholdy. En 1996, le Trio Vivente a reçu le 2e prix du 1er Concours international de musique de chambre Joseph Joachim de Weimar et un prix spécial pour la meilleure interprétation d’une œuvre contemporaine.
Des tournées ont mené le trio entre autres en Grande-Bretagne, au Benelux, suivies de concerts lors de festivals de musique de chambre internationaux comme Internationale Bodenseekonzerte, Feldkirch Musikfestival ainsi que les Ludwigsburger Schlossfestspiele. Pour Jacob’s Dream son CD paru en 2002, comportant des trios pour piano de Joseph Haydn, le Trio Vivente s’est vu gratifié de critiques élogieuses dans les magazines allemands Fono-forum, klassik-heute et Rondo-Klassik, ainsi que sur les ondes de la Saarländischer Rundfunk et de l’ORF de Vienne. | C.B. Musique classique

o 7/11 u 12h30 i Eglise Protestante, 5 rue de la Congrégation, Luxembourg t 22 28 09 w www.lcto.lu q Concert gratuit

Musique classique

o 24/11 u 20h i Philharmonie, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

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Spectacles Highlights J a z z - roc k f u s i o n

Mike Mainieri & Steps Ahead Steps Ahead est un groupe de jazz fusion fondé par le vibraphoniste Mike Mainieri, dont les albums ont fortement marqué l’histoire du jazz-rock fusion. Le groupe, à géométrie variable et aux membres venus de tous horizons, a réussi à séduire de nombreux publics et pas seulement les adeptes de jazz. D’après les notes du groupe rassemblé sur le premier album Steps Ahead en 1983, toujours sous la houlette de son producteur et fondateur Mike Mainieri «Steps a débuté en 1979 dans une boîte de nuit de la Septième Avenue à New York, comme une entreprise à temps partiel». Le groupe commence à enregistrer au Japon dès 1980. Pour le concert à Luxembourg, il revient régénéré et composé de Rodney Holmes, Etienne Mbappe, Donny McCaslin, et Bryan Baker. Le réputé trompettiste de jazz allemand Till Brönner rejoint également la formation. Son style unique de jazz mêle le bebop et le jazz fusion, en incluant des influences de musique pop, de musiques de films (en particulier celles des vieux films allemands), de country et même de chansons allemandes de carnaval. | C.B.

A c i d - ja z z  /  f u n k

Brand New Heavies

Mike Mainieri. Musique fusion

o 4/11 u 20h i Abbaye de Neumünster, Luxembourg t 22 28 09 w www.liveatvauban.lu q Coproduction Luxembourg City Tourist Office – CCRN. Festival Live at Vauban

Ce groupe londonien est l’un des premiers à investir la scène acid jazz, en croisant l’esprit funk des années 1970 au hip hop de la fin des années 1980. Les Brand New Heavies sont des fous de groove à cuivres étincelants, de choeurs parfaits et de mélodies joyeuses. Formé par trois amis d’enfance (le batteur et clavieriste Jan Kincaid, le guitariste Simon Bartholomew et le bassiste Andrew Levy), le groupe s’inspire d’abord de la musique de James Brown. Son nom vient d’ailleurs de l’un des nombreux qualificatifs donnés à Brown: Minister of New Super Heavy Funk. Très vite, les Brand New Heavies acquièrent une grande réputation sur les scènes des clubs londoniens et signent pour Cooltempo au moment où l’acid house remplace le groove dans les clubs. Une section de cuivres les rejoint, ainsi qu’une chanteuse, Jay Ella Ruth. Leur premier album voit le

jour en 1990. Les critiques dithyrambiques les saluent et leur réputation s’étend jusqu’aux Etats Unis. Avec une nouvelle chanteuse, N’dea Davenport, et un nouveau label pour les Etats Unis, ils réenregistrent leur premier album. Leur expérience américaine influence fortement leur deuxième album Heavy Rhyme Experience sorti en 1992. Ils s’adjoignent les services de rappeurs tels que Gang Starr, Main Source, Grand Pubba ou The Pharcyde et les albums à succès s’enchaînent. | C.B. Musique funk

o 19/11 u 20h30 i Den Atelier, Luxembourg t 22 28 09 w www.liveatvauban.lu q Organisé par le Luxembourg City Tourist Office dans le cadre du festival Live at Vauban

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Highlights Spectacles

C overba n d

Tribute to the Beatles

Salomon Burke. S o u l - bl u es

Eddie Turner – Solomon Burke Eddie Turner est considéré aux Etats-Unis comme l’un des meilleurs guitaristes de blues actuels. Solomon Burke est un chanteur de gospel, de rhythm and blues, de soul et de country américain. Ils se succèdent l’occasion d’une soirée exceptionnelle. Eddie Turner est né à Cuba et a été élevé à Chicago, ses influences de vont de la musique cubaine afro-latine au blues, au rock et au rhythm and blues. En 1974, il jouait avec Tracy Nelson et Mother Earth. Plus tard, Eddie rejoignit Zephir et écrit pour ce groupe l’album Heartbeat avec Candy et David Givens. En 1995, il se lie avec Otis Taylor et Kenny Passarelli, il fut le guitariste des albums d’Otis Taylor White African et Respect the Dead. En 2005, Eddie réalisa son premier CD Rise et fut nomminé aux Blues Music Awards en tant que Best New Artist Debut. Son second album The Turner Diaries renferme des pépites de blues, de rock, de jazz et de rhythm and blues qui ne sont pas sans rappeler des artistes aussi divers que Jeff Beck, James Blood Ulmer, Vernon Reid et Tommy Bolin.

Solomon Burke, surnommé The King of Rock’n Soul, est, avec Sam Cooke ou Ray Charles, un des pionniers de la musique soul. Sa chanson la plus célèbre, Everybody Needs Somebody To Love, fut reprise par The Rolling Stones ou The Blues Brothers. Burke est un personnage étonnant, un grand gaillard à la voix puissante, bagues aux doigts et sceptre à la main, grand amateur de bourbon. Partagé entre sa carrière musicale et sa carrière écclesiastique, il est aussi chef d’entreprises de pompes funèbres et de location de limousines. Ses musiques ont été utilisées dans de nombreux films, dont Dirty Dancing, son Everybody needs somebody to love rentrera dans la légende grâce au film The Blues Brothers.

Après le succès fulgurant des soirées Beatles en 2006 et 2007, la Beatlesmania est de retour à Luxembourg. Tribute to the Beatles est un projet initié et réalisé par quelques-uns des meilleurs artistes luxembourgeois autour de l’héritage musical des Fab’ Four. Cette année, le concert est placé sous le thème fédérateur Here comes the sun, un des albums fétiches des Beatles. Comme en 2007, les musiciens sont accompagnés d’un trio de cuivres. Ce petit ensemble d’instruments à cordes et à vent en cuivre permettra aux Tribute to the Beatles de présenter des morceaux de la fin de l’ère des Beatles, sans que les tubes inoubliables du début et du milieu des années 60 ne soient délaissés. Pour ce concert, le programme comprend beaucoup de compositions de l’album Here comes the sun, des nouveaux morceaux, les grands classiques et des musiciens hôtes. En l’espace de seulement sept ans (1963-1970), les Beatles ont intégré le rock’n roll des années 50 pour le transformer en pop rock révélateur qui charmera des générations de fans. Brillants mélodistes, arrangeurs hors pair et excellents témoins de leur époque, les Beatles ont créé un héritage qui restera toujours et plus que jamais actuel.

Musique soul – blues

o 30/11 u 20h30 -22h45 i Eddie Turner (20h30 – 21h30), Solomon Burke (21h45 – 22h45) Den Atelier, Luxembourg w www.liveatvauban.lu q Coproduction Luxembourg City Tourist Office – Bluesclub Lëtzebuerg / Festival Live at Vauban

Musique rock

o 28/11 u 20h30 i Den Atelier, Luxembourg t 22 28 09 w www.liveatvauban q Festival Live at Vauban

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Spectacles Highlights

Groovin’ High Group. A u t u m n L eaves

Oliver Strauch’s Groovin’ High

Musique funk

Groove musik

o 21/11 u 20h30 i Den Atelier, Luxembourg t 22 28 09 w www.liveatvauban.lu q Festival Live at Vauban

o 7/11 u 21 Uhr i Brasserie Abbaye de Neumünster, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q Coproduction JAIL (Jazz in Luxembourg) / CCRN

Photo: Serge Waldbillig

ment connu Rhythm is Love. Après African Space Craft (1995) et Liquid Sunshine (1999), la consécration arrive en 2003 grâce à Black Orpheus qui lui permet de gagner les faveurs des médias et l’engouement du public. Sur cet album, l’artiste évoque avec attachement ses origines africaines et des thèmes en lien avec ce continent qui lui est cher, comme l’inégalité culturelle, la magie ou encore la pauvreté. Le tout sur un fond rythmique énergique. | C.B.

Die Band um Drummer Oliver Strauch und Wissenschaftler und Unternehmer August- Wilhelm Scheer präsentiert nach der erfolgreichen Tournee im letzten Jahr die aktuelle Formation mit brandneuem Material. Trompeter Ernie Hammes ist mit von der Partie. Der Ausnahmetrompeter, ist in den Bands von Paul Anka, Carla Bley und Maynard Ferguson zu hören. Johannes Müller, gehört zu den jungen deutschen Talenten in Sachen Tenorsaxophon. Sein eigenes Projekt führte ihn mit Ack van Rooyen zusammen. A.-W. Scheer hat sich in Jazzkreisen einen guten Ruf erspielt. Der erfolgreiche Unternehmer hat neben seinem satten Baritonsax-Sound noch mehr zu bieten: Er fördert den Jazz im Südwesten. Pierre-Alain Goualch ist ein heraus­ragender Protagonist der jungen französischen Pianisten­generation. In Paris arbeitet er mit dem Who is’ Who der dortigen Jazz und Popszene. Gautier Laurent, Bassist von Biréli Lagrène und der Paris Jazz Big-Band, gehört zu den gefragten Vertretern seines Instrumentes europaweit. Oliver Strauch, neben A.W. Scheer, Initiator des Projekts, ist durch die Zusammenarbeit mit Lee Konitz, Martial Solal und Roy Hargrove bekannt geworden. Zahlreiche Preise und Auslandstourneen belegen seine stilistische Vielfalt. Groovin’ High bietet die energetische Spielform des Modern Jazz gepaart mit Funk Grooves, wunderschönen Balladen und einer Spielfreude die auch ihre CD (GROOVIN’ HIGH, Rodenstein, 2007) auszeichnet.

Keziah Jones. Bluefunk

Keziah Jones Une musique percussive qui fusionne blues acoustique, funk et rock avec une guitare virtuose, le Nigérian Keziah Jones est sans nul doute un prince du bluefunk. Il débarque à Luxembourg avec son tout nouvel album Nigerian Wood, coproduit par Karriem Riggins (Common, John Legend…) et Kevin Armstrong. Découvert en 1991 dans le métro parisien, Keziah Jones est un musicien et un chanteur plus que talentueux. Nigérian d’origine, Olufemi Sanyaolu (de son vrai nom) mélange dans sa musique de multiples influences tels que le blues, la soul, le funk, tout en se créant un style propre qu’il nomme le bluefunk. C’est en 1992 que le public découvre son art avec l’album Bluefunk is a fact et le single mondiale-

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Highlights Spectacles

David Sànchez.

A u t u m n L eaves

David Sánchez’s Cultural Survival Der 1968 auf Puerto Rico geborene David Sánchez gehört - darüber sind sich Kritiker und Fans in seltener Weise einig - zu den besten Saxophonisten seiner Generation. 1988 zog David Sánchez nach New York um Ted Dunbar und John Purcell zu studieren. Schnell faßte er in der quirligen Latin-Jazz-Szene des Big Apple Fuß und machte in den frühen 90ern Aufnahmen mit u.a. Charlie Sepulveda, Dizzy Gillespie, Danilo Pérez. Sein erstes Soloalbum Sketches Of A Dream veröffentlichte er 1994. Sechs weitere Alben folgten. An seinem aktuel-

len Album Cultural Survival hat er rund drei Jahre gearbeitet. In Gitarrist Lage Lund, und Henry Cole an den drums fand David Sánchez exakt die richtigen Mitspieler. Weiterer begleitender Musiker ist der Bassist Orland Fleming. Musique Jazz

o 14/11 u 21 Uhr i Brasserie Abbaye de Neumünster, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q Coproduction JAIL (Jazz in Luxembourg) / CCRN

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Photo: S. Kalweit

Spectacles Highlights

JFK Show. A u t u m n L eaves

JFK-Show Die Vertonung und visuelle Bearbeitung der Rede, die John F. Kennedy am 10. Juni 1963 an der American University in Washington D.C. gehalten hat, bildet den Auftakt dieses Projekts. Die Redner haben es sich zur Aufgabe gemacht, sich mit Reden von bedeutenden Persönlichkeiten auseinanderzusetzen, die sich zu Fragen des Friedens geäußert haben. Hierfür erarbeiten sie eine eigene Performance, die durch musikalische und visuelle Mittel Bezug auf inhaltliche, klangliche und rhythmische Aspekte nimmt, aber auch auf die Person des Redners, seine Rolle und seine Geschichte. Die Performance rund um die in Originalversion eingespielte Rede von John F. Kennedy zielt darauf ab, seine Worten auf visueller und musikalischer Ebene zu reflektieren und ihre historische, politische und gesellschaftliche Relevanz – weit über sein Einzelschicksal hinaus – aufzuzeigen. Im Vordergrund steht die Multidimensionalität der Rede. Ähnlich einem Kaleidoskop fließen immer wieder neue Aspekte, Assoziationen und Interpretationsansätze ein. Sowohl die musikalische als auch die visuelle Bearbeitung sind vielschichtig, heterogen und stellenweise auch widersprüchlich. Das Ganze erhält seine Geschlossenheit durch den kontinuierlichen Rückbezug auf die Worte des Präsidenten. Jazz musik

o 22/11 u 21 Uhr i Abbaye de Neumünster, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q Organisiert von Die Redner in zusammenarbeit mit JAIL (Jazz in Luxembourg) und CCRN

La Catalogne du Nord inspire Pere Figueres. P ere F i g u eres

Tu i jo Peu enclin à la rumeur des villes, Pere Figueres, poète, chanteur, auteur-compositeur-interprète catalan, né en France en 1950 dans une famille paysanne de cette Catalogne du Nord où fleurissent arts et savoir faire populaires, nourrit ses textes de références aux éléments. Après avoir côtoyé auteurs et chanteurs de la Nova Cançó, influencé par Vian, Brel, Brassens et le grand chanteur catalan Raimon, Pere Figueres a trouvé une voie propre, hautement poétique, investissant de la même passion révolte douce et moments apaisés et souriants, l’émotion primant toujours. Fidèle à la nature, confiant en l’être humain, le chanteur de la région de l’Aspre chante aussi un peuple parfois mystérieux, mais toujours partageur. Son dernier opus Tu i jo (2005) consacre le désir comme seul véritable moteur de la vie, au-delà de la vie qui se fait et se défait… Musique actuelle

o 15/11 u 20h30 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg t 43 01 33 249 ou 22 06 78 q Organisé par le Centre Català de Luxembourg en collaboration avec le CCRN.

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Highlights Spectacles

Dùo Iberia.

D ú o Iber i a

Laurent Filipe & Pedro Sarmiento Pour cette deuxième soirée dédiée au Jazz Ibérique, le Círculo Antonio Machado a invité le Dúo Iberia avec le Portugais Laurent Filipe à la trompette et l’Espagnol Pedro Sarmiento au piano. Depuis leur rencontre en 1985, le compositeur et trompettiste portugais Laurent Filipe et le pianiste espagnol Pedro Sarmiento ont su créer un melting pot particulier où les chants populaires portugais, l’élégance de Duke Ellington et les Bulerías de Jerez ont trouvé leur place. Depuis leur première apparition en public en 1992, le Duo Iberia s’est produit sur les plus grandes scènes du monde et chacun de ses trois disques a défrayé la chronique sur tous les continents.

En explorant les ressources acoustiques et techniques du piano et de la trompette, ce duo puissant et stimulant crée un pont entre le répertoire américain et la tradition de l’Europe du Sud. Il est le résultat d’influences musicales multiculturelles, en jouant avec un sens rare de l’improvisation et un style très méticuleux. Musique jazz

o 28/11 u 20h i Abbaye de Neumünster, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q Organisé par le Círculo Cultural Antonio Machado et Les Amis du 25 avril en collaboration avec le CCRN

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Spectacles Highlights

Pueri Cantores. Ka n n er

Brundibár Eng Oper fir Kanner mat Kanner a Jugendlecher. Die Oper Brundibár wurde 1938 von dem jüdischen Komponisten Hans Krása erschaffen. Die Kinder, die diese Oper über 50 Mal in dem Konzentrationslager Theresienstadt im Jahr 1944 aufführten, fanden allesamt den Tod in Auschwitz. Brundibár wurde zu einem wichtigen Beitrag in der Auseinandersetzung mit dem Holocaust. Pepíček und Nicolas versuchen, durch Singen Geld zu sammeln, um ihrer kranken Mutter Milch zu kaufen. Der Leierkastenmann Brundibár aber, der auch auf dem Marktplatz sein Geld verdient, verjagt die Kinder. Erst als die Tiere aus der Nachbarschaft gemeinsam mit den Kindern ein Lied singen, hören ihnen die Erwachsenen zu und geben ihnen Geld. Brundibár versucht vergebens, dem Singen der Kinder und Tiere ein Ende zu machen. Er stiehlt ihnen das Geld. Nun nehmen alle Kinder und Tiere seine Verfolgung auf und jagen ihm das Geld wieder ab. Am Ende feiern alle den Sieg über den bösen Brundibár. Interpreten: Knabenchor Pueri Cantores vom Konservatorium der Stadt Luxemburg, Orchester Solistes Européens, Luxembourg. Oper fir kanner

o 26/11 , 27/11 u 20 Auer i Conservatoire, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

M oz art

Die Zauberflöte Die Zauberflöte ist die berühmteste, die populärste, und die meist aufgeführte deutsche Oper. Die märchenhafte Handlung sowie die wunderbaren, eingängigen Melodien verzaubern jung und alt. Ohne zu übertreiben kann man sagen: die Zauberflöte ist bei Kindern die beliebteste Oper schlechthin. Die Oper bietet Kindern eine unglaubliche Vielfalt von Anregungen an die Fantasie: Es gibt den witzigen, unvergesslichen Papageno, die wunderbare Liebesgeschichte zwischen Prinz Tamino und seiner geliebten Pamina, die prachtvolle, weise Welt von Sarastros Sonnentempel, und die böse, gefährliche Königin der Nacht mit ihrer unglaublichen Koloraturdramatik. Dazu kommen auch verzauberte Musikinstrumente, bedrohliche Schlangen und tanzende Tiere, in einer Welt, wo das Gute über das Böse seinen sicheren Sieg feiert. Jetzt kommt eine ganz besondere, wunderschöne Version dieses Opernklassikers für Kinder ab 4 Jahren auf die Bühne. Die schimmernden Stimmen der Prager Kammeroper verzaubern das Publikum mit den berühmtesten Arien und Ensembles dieses Meisterwerks. Die zauberhafte Geschichte wird von der sympathischen Schauspielerin Melinda Thompson erzählt. Als Hohe Priesterin Isira präsentiert sie die Handlung in leicht verkürzter, klarer, verständlicher Weise, mit Witz und Charme. Die Zauberflöte für Kinder mit Solisten der Prager Kammeroper ist nicht nur ein ausgezeichneter Einstieg in die Welt der Oper, sondern gleichzeitig frische und humorvolle Unterhaltung, für Kinder geschaffen, doch keineswegs kindisch! oper fur kinder

o 29/11 u 15 Uhr i Conservatoire, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourg.lu q In deutscher Original Sprache.

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© MarianneRosenstiehl

Highlights Spectacles

Croquis des costumes de la pièce par Cornelia Brunn.

Akram Khan et Juliette Binoche

G i ova n n i L egre n z i

A k ram Kha n & J u l i ette B i n oche

Il Giustino

In-I

Le prestigieux Balthasar-Neumann-Ensemble, sous la baguette de Michael Behringer, offre une version scénique du magnifique Il Giustino de Giovanni Legrenzi, consacré Révélation de l’année 2007 par le magazine Opernwelt. Cette soirée nous donnera l’occasion de retrouver le jeune contre-ténor Terry Wey. Fils et élève de G. M. Legrenzi, Giovanni Legrenzi (1626-1690) fut successivement organiste à Bergame, maître de chapelle à Ferrare, puis nommé directeur du Conservatorio dei mendicanti à Venise (1672), poste auquel il ajouta celui de maître de chapelle à SaintMarc (1685). Sa place dans l’histoire de la musique est importante à plus d’un titre, notamment par son enseignement: parmi ses nombreux élèves, et non des moindres, on peut compter Lotti, Caldara, Gasparini, Pollarolo, Vivaldi. Un des musiciens les plus renommés d’Europe en son temps et jalon important de l’école instrumentale vénitienne entre les Gabrieli et Vivaldi, Giovanni Legrenzi a été à l’origine d’œuvres de grande qualité. Dans cette Venise du XVIIe siècle, prestigieux foyer musical d’Italie, il composa une vingtaine d’opéras dont seuls quatre nous sont parvenus, le plus célèbre étant, Il Giustino (1683). Écrite sur un livret de Nicolò Beregan, l’intrigue d’Il Giustino relate l’histoire de personnages et d’événements historiques réels, le tout inscrit dans une fiction empreinte de trahison, d’envie et de jalousie. Respectivement fondés en 1991 et 1995 par Thomas Hengelbrock, le Choeur et l’Ensemble Balthasar-Neumann acquièrent très vite une renommée internationale. Explorant les œuvres des premiers âges du baroque jusqu’au XXIe siècle, ils se produisent sur les scènes de par le monde et dans de nombreux festivals.

Après avoir présenté une pièce avec Sidi Larbi Cherkaoui en 2006, puis une autre avec Sylvie Guillem, Akram Kahn revient au Luxembourg accompagné de l’actrice Juliette Binoche. Explosivité, beauté, précision, densité d’expression, Akram Khan a tout pour susciter la fascination du public. Ce jeune chorégraphe anglais, originaire du Bengale, préfère se réserver pour les solos et les duos, des créations aux recherches personnelles. De celles qui l’ont amené à cosigner Zero degrees avec Sidi Larbi Cherkaoui et Sacred Monsters avec la danseuse étoile Sylvie Guillem, tous deux présentés au Grand Théâtre en 2006 et 2007. Deux spectacles dans lesquels les mouvements des corps étaient associés à des récits intimes et à des réflexions sur l’identité et la différence. C’est avec l’actrice Juliette Binoche qu’il présente désormais In-I. Ensemble, ils comptent évoquer ce que leur suggèrent l’Ascension, le visible et l’invisible, la vie des anges... Une recherche aux inflexions mystiques déployée dans une scénographie du plasticien Anish Kapoor. Danse

o 29/11, 30/11 u 20h i Grand Théâtre, Luxembourg

Opera

o 14/11 u 20h o 16/11 u 15h i Grand Théâtre, Luxembourg w www.theater-vdl.lu q En italien avec surtitres en français et allemand

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Spectacles Highlights

H a n n a S ch y g u lla

Par cœur

Photo: Chris Van der Brught

Par cœur, c’est l’histoire d’une rencontre: la rencontre du metteur en scène allemand, Lukas Hemleb, avec l’égérie de Rainer Werner Fassbinder, Hanna Schygulla, et l’écrivain Jean-Claude Carrière, artiste complet qui vogue entre cinéma et littérature. Depuis plus de trente ans, Hanna Schygulla est considérée comme l’une des grandes icônes du cinéma allemand. Née en Pologne sous l’occupation allemande, elle a grandi à Munich et acquis une réputation internationale pour ses performances dans les films de Rainer Werner Fassbinder. Avec lui, elle a tourné près de vingt films parmi lesquels Lili Marleen, Berlin Alexanderplatz et Le mariage de Maria Braun (Prix de la Meilleure Actrice de Berlin). Pour L’Histoire de Piera de Marco Ferreri, elle s’est vu décerner le Prix de la Meilleure Actrice au Festival de Cannes en 1983. Ensemble avec le scénariste, dramaturge, écrivain et essayiste Jean-Claude Carrière et le compositeur Etienne Perruchon, elle crée un spectacle enchanteur qui réunit théâtre et musique dans un chant retraçant les mystères de la mémoire humaine. Une soirée émouvante sur ces mots qui nous échappent, ces chansons qui hantent notre mémoire, ces souvenirs enfouis qui ressurgissent d’on ne sait quel recoin de la mémoire. Un voyage émouvant et rempli d’espérance à travers les méandres de l’esprit d’une femme.

L es B allets C . d e la B .

Patchagonia danse de Lisi Estaràs. Ses interprètes retrouvent des gestes, des postures, enfouies au plus profond de nous. C’est parfois drôle, parfois époustouflant de virtuosité, parfois effrayant de vérité comme lorsqu’un des hommes devient charognard juché sur le corps d’un autre, effondré». (Le Soir). Danse

o 18/11, 19/11 u 20h i Grand Théâtre, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

Photo: Lilian Birnbaum

Patchagonia. Paysage ultime. Du bout du monde. Si vous vous retrouvez là-bas, c’est que vous n’avez plus rien à perdre. C’est dans cet horizon, semé de routes poussiéreuses, que Lisi Estaràs plante le décor de son spectacle. Ici se rencontrent cinq personnages en manque de repères, tous en quête d’un état de bonheur. Mais la vie n’est jamais ce qu’on voudrait qu’elle soit. Au sein des Ballets C. de la B. qui ont fait de ce genre de fêlure une somptueuse marque de fabrique, Lisi Estaràs mène désormais ses propres explorations. «Il y a quelque chose de sauvage dans la

Hanna Schygulla. Théâtre musical

o 7/11 u 20h i Grand Théâtre w www.theater-vdl.lu q Dans le cadre de Luxembourg Festival

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Nasa/Ames

Highlights Spectacles

T r a g é d i e d e n ta i r e

Vers toi Terre promise

Caroline Stein, soprano. Hugo Wolf

Italienisches Liederbuch Mehr als jeder andere Liederzyklus Wolfs, nach Gedichten von Paul Heyse, ist das Italienische Liederbuch auf das Mitund Gegeneinander der Geschlechter konzentriert, das von jeher die Opernhäuser zur erotischen Anstalt bestimmt hat. Den meisten Opern hat es aber den Humor voraus, mit dem das Weh und Ach des immer wieder einmal zum Scheitern verurteilten Projekts Liebe entschärft wird. Schon dem oberflächlichen Blick zeigt sich, dass sich die Abfolge der Lieder im Italienischen Liederbuch um wechselnde thematische Schwerpunkte bewegt. Live werden sie leider selten geboten. Umso erfreulicher ist es, diese kleinen, schlagfertigen, schalkhaften und auch versonnenen Gesänge des Italienischen Liederbuchs von Hugo Wolf so genussreich dargestellt zu sehen. Von der Opernwelt wurde Caroline Stein im Jahre 1998 für ihre Darstellung der Doppelrolle Venus/Gepopo (Le Grand Macabre) zur Sängerin des Jahres nominiert. 2007 brillierte sie in der Solopartie der Medea in der Oper Medeamaterial von Pascal Dusapin, einer Inszenierung von Sasha Waltz, welche im Grand Théâtre Weltpremiere feierte. Der norwegische Bariton Espen Fegran ist ein gefragter Interpret zeitgenössischer Musik. Er singt in Hamburg, Stuttgart, München, Leipzig, Basel und Bogotà sowie bei zahlreichen bekannten Opern- und Musikfestivals wie der Münchner Biennale, den Schwetzinger Festspielen und dem Oslofjord Opera Festival. Die gebürtige Südafrikanerin Ansi Verwey studierte an der Universität Stellenbosch Klavier, Orgel und Cembalo. Zu ihren Dozenten zählten u.a. John Antoniadis, Philip Levy, Pieter de Lange und Boudewijn Scholten. Das Dirigieren von Bühnenmusik gehört ebenso zu ihren Aufgaben wie die Mitwirkung bei Barockkonzerten und Aufführungen zeitgenössischer Musik.

Après Daewoo et Slogans, Charles Tordjman nous emmène sur les traces d’Israël. Charles et Clara Spodek soignent les maux de dents. Ils sont juifs. Dans cette après-guerre, d’autres douleurs hantent l’intimité du cabinet du Dr Spodek. Une de leurs filles a disparu en déportation. L’autre vit recluse dans un couvent et ne donne plus signe de vie. Mais ce n’est pas dans la religion qu’ils trouvent la consolation: «Je crois que je ne crois pas», dit le dentiste. Et des amis, il n’en reste plus beaucoup. Plus rien ne les retenant, ils partiront. Vers quel espoir? Tel est le cadre de cette tragédie dentaire où Jean-Claude Grumberg nous embarque avec émotion, humour et tendresse. Dans toute tragédie, il y a un chœur. Mais celui-ci est un chœur à la dentaire: c’est un petit garçon qui ne veut plus porter de culottes courtes et a les dents gâtées. Il fréquente assidûment le cabinet Spodek, et c’est un peu l’auteur lui-même... qui se promène dans son enfance avec son regard d’enfant. Il y a quelque chose de kafkaïen dans l’histoire des Spodek. Doit-on rire à gorge déployée ou laisser le sanglot nous gagner. Dans les instants les plus terribles, il y a toujours le comique poétique des Marx Brothers et le cœur gros comme ça de Jean-Claude Grumberg. Avec une liberté d’écriture, un humanisme, une ironie, une vitalité et un rire énorme. Né en 1939, Jean-Claude Grumberg exerce différents métiers, dont celui de tailleur, avant d’entrer comme comédien dans la compagnie Jacques Fabbri. Il aborde l’écriture théâtrale en 1968, devient coscénariste avec François Truffaut pour Le Dernier Métro. Il a reçu le Grand Prix de l’Académie française, le Grand Prix de la SACD pour l’ensemble de son œuvre, le prix de littérature de la Ville de Paris et de nombreux Molière et César. | C.B. Theatre

o 25/11, 26/11 u 20h u Grand Théâtre, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

Musikal theater

o 29/11 u 20 Uhr i Grand Théâtre, Luxembourg w www.theater-vdl.lu q In Deutsch

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Spectacles Highlights

H app y H o u r

Charles Suberville Les Happy Hour Théâtre, tradition désormais installée dans le petit BarFoyer du Théâtre des Capucins, prennent pour la saison automne-hiver la couleur des cabarets de poètes associés aux musiciens de tous horizons... Du théâtre et des comédiens pour un grand tour de bonne humeur... et un récital de Charles. Après Fernand Fox, un autre troubadour des tours de chant, bien connu de la scène luxembourgeoise, fera escale sur la scène de l’Happy Hour Théâtre. Charles Suberville au service de la poésie, de l’émotion et des grands auteurs comme Michel Breuzard, Edmond Dune, Henri Tachan, Boris Vian, nous réchauffera de son envoûtante voix en attendant l’hiver... Il est accompagné au piano par Thierry Wendremaire.

Charles Suberville.

Legende A. Legende B.

Pierre Sauvil

D’Iwwerraschung

Theatre

o 12/11, 19/11, 26/11 u 18h u Théâtre des Capucins, Luxembourg t 47 96 40 53 ou 55 w www.theater-vdl.lu

De Lëtzebuerger Theater spillt e lëschtegt Stéck nom franséischen Original La surprise vum Pierre Sauvil, an d’lëtzebuergescht iwwerdroë vum Marc Weidert. Zwee total verschidde Männer begéine sech, wéi den Zoufall et esou wëll, an dësem Stéck: Deen een ass en décken Direkter, onausstéilech an onéierlech, deen aneren ass en ärmlechen, kléngen, géint säi Wëllen, Pensionnéierten, sensibel an integer. Wann et der Logik no gaange wier, hätten dës zwee Personnage sech nie am Liewe

begéint. Mee wéi sou dacks sinn et d’Emstänn déi maachen, datt sie zwee sech 24 Stonne laang matenee souzesoen mussen ee mat deem aneren erëmploën, natierlech zur Freed vum Zuschauer, bei deem keen A dréche bleift... Theater

o 12/11, 13/11 u 20 Auer i Théâtre des Capucins, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

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Highlights Spectacles

E d u ar d o De F i l i ppo

Photo: Christophe Olinger

Verrückt

Un voyage à la Jules Verne. G i lles G ra n o u i llet

L’incroyable voyage À quel incroyable voyage Marion Poppenborg nous conviera-t-elle pour cette première création francophone de la saison? Marion Poppenborg explore l’univers si particulier de cette comédie, livrée comme une recette rocambolesque à la saveur air du temps, dans une Byzance décrépie. Dux ne voyage jamais. Businessman, il gère, de Paris, les restructurations qui font sa fortune à travers le monde. Tilbe Ecer, une jeune conseillère en affaires internationales, propose à Dux une juteuse opération: racheter le pont de Galata. Pourquoi faire acheter ce pont à ce richissime homme d’affaires? Tout semble en bonne voie jusqu’à ce que la belle Ecer apprenne que le projet est fortement compromis; des concurrents allemands auraient versé des pots-de-vin à la commission d’attribution afin d’acheminer le pont flottant vers Hambourg. Loi du marché, marché des lois? Il y a urgence, Ecer supplie Dux

Eduardo De Filippo wurde am 24. Mai 1900 in Neapel geboren. Sein erster Bühnenauftritt erfolgte 1904 als weinender Elefant. Im Jahr 1921 schrieb er sein erstes einaktiges Stück und 1929 erlebte er den 1. großen Erfolg als Dramatiker, sogar Pirandello war von ihm beeindruckt. Bis zu seinem Tod 1984 reihten sich Erfolge auf Erfolge und De Filippo war weltweit als der größte Komödienschreiber Italiens bekannt. Bice ist seit über einem Jahr verheiratet. Ihr Mann betrügt sie und sie weiß sich zu rächen: seit drei Monaten trifft sie Alberto de Stefano, dem sie jedoch nichts über sich und ihre Herkunft erzählt. Nicht einmal ihren Wohnort hat sie ihm verraten. Doch nun ist sie schwanger und Alberto möchte sie heiraten. Er beschafft sich ihre Adresse, um bei der Mutter vorzusprechen. Da auch Bices Gatte anwesend ist, entsteht eine brisante Situation und Alberto entscheidet sich, verrückt zu spielen. Tags zuvor war die Premiere der Schauspielertruppe, die Alberto eingeladen hat, um ihr einige Auftrittsmöglichkeiten zu geben. Die Vorstellung war ein solcher Reinfall, dass man ein anderes Stück probieren muss: La Mala Nova. Der Regisseur der Truppe verletzt sich, trifft Bices Mann, der einmal Medizin studiert hat. Er sucht ihn in dem Moment auf, als Alberto schon verrückt scheint. Die Entdeckung ist kaum noch aufzuhalten. Theatre

de la rejoindre à Istanbul. Stratégie de dernière minute? Il semblerait... Elle vient de recruter un homme, un paysan modeste qui, en contrepartie d’une rente versée à sa famille, est prêt à s’immoler devant les caméras de télévision. Le vieux pont appartient au patrimoine turc, il faut le crier à la face du monde. Né en 1963, Gilles Granouillet est auteur associé à la Comédie de SaintÉtienne, depuis 1999, il est aussi metteur en scène et explorateur des écritures théâtrales contemporaines. Pour L’incroyable voyage écrit en 2000, Gilles Granouillet avoue avoir pensé au voyage, à la Jules Verne. La pièce est publiée chez Actes Sud-Papiers. | C.B.

o 17/11 u 20 Uhr i Théâtre des Capucins, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

Theatre

o 14/11, 15/11 u 20h i Théâtre des Capucins, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

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Photo: Ryder Gillepsie

Spectacles Highlights

G i a n i n a C arb u n ar i u

Une première pièce d’une jeune auteur roumaine à l’écriture coup de poing qui dénonce la dérive d’une nouvelle génération. Ses personnages refusent les repères trop évidents d’une société qui nous incite à consommer le prêt-à-penser. A l’heure où il faut être beau et riche, surfer sur le net, s’envoyer en l’air, danser sur le techno et vendre de l’espace publicitaire, Maria, Paula et Rolando ont loupé le coche. La première se tue au travail pour des parents accro au télé-achat et collectionne les aventures tristounettes avec des salauds mariés. La seconde, homosexuelle et publicitaire, traverse un sérieux passage à vide. Quant au troisième, DJ de son état, il vient d’être quitté par sa petite amie qui lui préfère un rival plus en vogue. Quand trois solitudes se croisent dans une boîte de nuit... Trois personnages donc. Un homme et deux femmes attendent quelqu’un ou quelque chose qui ne vient pas dans une discothèque, pathétique et risibles, enlisés dans le ratage de leurs vies ordinaires, ils vont s’unir sans se connaître, sans vraiment se plaire, sans vraiment se comprendre et presque par hasard, inventer une nouvelle forme de terrorisme, un jeu qui deviendra comme une drogue: faire sauter les plombs de toutes les boîtes de nuit, supermarchés, théâtres de la ville, et plus si affinités... Débrancher... Faire disjoncter... Arrêter le rythme d’un monde qui s’emballe... Créer la panique... Suspendre le tempo d’une société accro à la consommation compulsive et jouir de la confusion. Stop the Tempo jette le public dans une course effrénée, un road-movie sur l’effarement devant la crétinisation collective contre laquelle les personnages décident d’entrer en résistance. | C.B. Theatre

o 21/11, 22/11 u 20h o 23/11 u 17h i Théâtre des Capucins w www.theater-vdl.lu

Photo: Christophe Olinger

Stop the Tempo

H e i n r i ch M a n n

Professor Unrat In einer Bearbeitung von John von Düffel, nach dem Roman von Heinrich Mann. Heinrich Manns Roman Professor Unrat – Das Ende eines Tyrannen (1904) wurde weltberühmt durch Josef von Sternbergs Film Der blaue Engel mit Emil Jannings und Marlene Dietrich. Professor Unrat ist eine extreme Liebesgeschichte und Unrat ein Don Quijote, der von einer unmöglichen Liebe beherrscht wird. Professor Raat, ein tyrannischer Gymnasiallehrer, behandelt seine Schüler aufs Schlimmste. Sein Lebensziel scheint darin zu bestehen, Schüler die ihn angesichts seines Namens Unrat nennen, zu fassen. Auf der nächtlichen Jagd nach diesen Schülern lernt er die Sängerin Rosa Fröhlich kennen und verliebt sich in sie. Als er Rosa gegen alle Konventionen heiratet, wird er aus dem Schuldienst entlassen. Dieser Rauswurf entfesselt seinen aufgestauten Hass auf die bürgerliche Gesellschaft, der er den Krieg erklärt. Theater

o 11/11, 18/11, 25/11 u 20 Uhr o 24/11 u 18 Uhr 30 i Théâtre des Capucins, Luxembourg w www.theater-vdl.lu

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Photo: TNL

Highlights Spectacles

C arol i n e G u i ela

Photo: TNL

Nin

P ol G re i sch / I n go Was z er k a

Fensterdall Et fällt wéi mat Eemeren. D’Janine an de Jean, allebéid op Mountain-Bike, musse sech matzen am Bësch ënnerdaach stellen, soss versuppe s’am Bulli. Gottsäidank gerode se bei eng Häip: ‘t ass net gespaart, si ginn eran… Eng feierlech Musek kléngt hinnen entgéint… Drënner eng rau Stëmm: Wou waars de sou laang? ‘t kënnt hinnen onheemlech vir: Eng schlampeg Fra tierkelt hinnen entgéint, klaakt d’Dier zou, zitt de Schlëssel erof a fänkt eng schappeg Luucht un: Mir entdecken dee rengsten Taudis; iwwerall Këschte voll eidel Béierfläschen… D’Fra (Jeanne) schwätzt eppes zesummen, wou de Jean an d’Janine net gescheit ginn derhannert. Si mengen, ‘t wier en Iertum, d’Fra géif si verwiesselen… An iwwerhaapt: Si huet eng faméis hänken… Am léifsten wieren s’erëm eraus, mä ‘t ass gespaart… A souwisou: Dobaussen schëtt et ëmmer méi… Mir sinn am Fënsterdall, kënnten ower grad esou gutt am Direndall sinn…oder soss éirewou op der Welt ënner Mënschen, déi no Léift verlaangeren, no Versteesdemech… wat dacks schwéier z’erreechen ass, well mer ze rabiat sinn, ze feig, ze egoistesch… De Pol Greisch bleift an desem Steck sech trei. Awer nëmmen op den éischte Bléck. Op den zweeten geet hie ganz nei Weeër. Seng Figure si méi verstréckt, aneneen, mateneen. Souguer d’Natur huet sech géint sie verbonn an deckt dat op, wat si verstoppe wëllen. Awer och am trageschste Moment blëtzt dem Pol Greisch seng Komik op. De bedeitenden däitsche Regisseur an Dramaturg Ingo Waszerka, deen d’lescht Joer mat vill Erfolleg dem Goethe seng Halsband-Affäre am TNL inszenéiert hat, werft e virwetzeche, neie Bléck op dee wichtege Lëtzebuerger Auteur. No laanger Ennerbriechung ass den Thierry van Werveke erëm op der Bühn ze gesinn, niewt de bekannte Lëtzebuerger Schauspiller Christiane Rausch, Nicole Max a Serge Tonon.

Fille du compositeur cubain Joaquín Nin y Castellano, Anaïs Nin connaît une enfance cosmopolite et déracinée, qui lui donne le goût de l’errance et l’habitude des milieux artistiques. C’est à l’âge de 11 ans qu’elle découvre l’écriture. Anaïs trouve dans l’écriture la seule issue salvatrice possible à son drame intime: sa fascination amoureuse pour son père et la conscience de son incomplétude. Elle commence alors à tenir un journal comme une longue lettre à son père, elle ne s’arrêtera pas, elle laissera derrière elle quinze mille pages qui deviendront son célèbre Journal. Maîtresse de Henry Miller, d’Artaud, de son psychanalyste, maîtresse de son propre père, Anaïs Nin s’enferme dans des chambres où elle explore l’impact de ses amants sur son corps. Elle parle d’amour, de sensualité, d’érotisme. Elle s’engouffre dans ses passions sans que rien d’autre au monde ne vienne contaminer son intimité: son œuvre. Anaïs Nin est aujourd’hui considérée comme un des principaux auteurs féminins du XXe siècle et comme une des premières à avoir osé provoquer les conventions sociales, non seulement par ses propos mais aussi pour avoir écrit de l’érotisme avant l’heure de la libération sexuelle. La force de ce Journal, lieu des confidences les plus intimes, se définit moins par le récit de ses anecdotes quotidiennes que par ses réflexions souvent profondes et quasi philosophiques sur la nature humaine, la vie, les relations amoureuses ou encore sa conception de l’art. La jeune metteure en scène Caroline Guiela fait découvrir au public Inceste, ce journal inédit et non expurgé des années 1932 à 1934. Theatre

o 20/11, 21/11 u 20h i Théâtre National du Luxembourg w www.tnl.lu

Theater

o 14/11, 16/11, 17/11, 18/11, 24/11, 25/11, 26/11 u 20 Auer i Théâtre National du Luxembourg w www.tnl.lu

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Spectacles Highlights

REPRISE

Je suis Adolf Eichmann

Photo: INgrid

Cette comédie féroce s’empare de l’histoire d’Adolf Eichmann, criminel nazi, retrouvé en Argentine, jugé et pendu en Israël en 1962. L’auteur finlandais, Jari Juutinen, n’hésite pas à utiliser la farce pour stigmatiser la nature grotesque de l’idéologie nazie et pour révéler le drame de la culpabilité personnelle d’Eichmann. Etait-il, comme il le disait lors de son procès, seulement un exécutant ordinaire et impuissant d’un système totalitaire? Cette pièce étonnante et forte pose la question inévitable de la liberté des choix et des décisions de chacun: qu’aurais-je fait à sa place? Que ferais-je aujourd’hui?

Theatre

o 19/11, 21/11, 22/11, 20h, 20/11, 3/11 u 18h30 i Théâtre du Centaure, Luxembourg t 22 28 28 w www.theatrecentaure.lu

L E S UN G

Aus dem Leben eines Taugenichts Wenn jemand den Helden seiner Erzählung nach einem Schimpfwort benennt, dann kann das nur ein wahrer Romantiker gewesen sein. Joseph von Eichendorff war so einer, und seine fiktive Taugenichts-Biographie von 1826 macht ein echtes Sonntagskind zum Titelhelden. Taugenichts nennt der Vater seinen Sohn, weil er sich nicht dem täglichen Einerlei des elterlichen Mühlbetriebes unterwerfen will. Die Sehnsucht nach Ferne, nach Glück, Abenteuer und Liebe treibt ihn, mit wenigen Groschen in der Tasche und seiner Geige unter dem Arm in die weite Welt zu ziehen. Arbeiten tut er nur gelegentlich. Seine heimliche Liebe zu einer vermeintlichen Grafentochter verstrickt ihn auch noch in eine tolldreiste Entführungsgeschichte. Der Taugenichts ist die bekannteste Erzählung der deutschen Romantik. Was den Taugenichts aber auch heute noch auszeichnet, ist sein liebenswerter Anarchismus und der unbedingte Freiheitswille seines Protagonisten. Die Geschichte um die Abenteuer eines naiven Träumers erhebt die Liebe, die Weltoffenheit und die Wanderschaft zum schönsten Lebens-

inhalt. Hermann Hesse lobte den Taugenichts als „eine von den allerreifsten, allerzartesten, allerköstlichsten Früchten am Baum der bisherigen Menschheit.“ Der Taugenichts ist ein frühes Rock’n Roll-Märchen, mit allen Zutaten, die eine romantische Aussteigergeschichte ausmachen: „nichts als Traum, Musik, Gehenlassen, Fernweh, Heimweh, (…), törichte Seligkeit, sodass einem die Ohren klingen und der Kopf summt vor poetischer Verzauberung und Verwirrung“ (Thomas Mann). Ein Text wie geschrieben für Thierry von Werveke, geboren als Diplomatensohn der nach der Schule „alles Mögliche“, macht, drei Jahre lang quer durch Europa reist und sich mit Gelegenheitsjobs über Wasser hält, bevor er zu einem der erfolgreichsten Luxemburger Schauspieler wird. Begleitet wird Thierry von Judith Lecuit am Cello. Theater

o 19/11, 27/11 u 20 Uhr i Kasemattentheater, Luxembourg t 29 12 81

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Highlights Spectacles

T heatre e n resea u

La représentation manipulée Le deuxième volet du projet théâtre en réseau offre un spectacle où les arts visuels et le théâtre se mêlent. Créée en avril 2003 par Rolf Kasteleiner, l’association et compagnie franco-allemande La parole aux mains met en scène des spectacles avec entre autres les moyens de la vidéo et de la langue des signes. La compagnie, basée à Berlin et à Paris, propose un nouveau projet de création, qui constitue la deuxième partie de son travail de recherche, avec pour thème la représentation

manipulée ou Comment les nouveaux outils de communication transforment-ils l’information? Theatre

o 10/11 u 20h i Abbaye de Neumünster, Luxembourg q Organisé par la Cie La parole aux mains en collaboration avec le CCRN avec le soutien des Ministères français et luxembourgeois de la Culture (CNC-DICREAM, MCESR). Entrée libre.

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Spectacles Highlights

New W orl d T heatre C l u b

Photo: INgrid

The Natural Daughter

d eco u verte

Ni vu ni connu La Compagnie du Grand Boube revisite le concept à succès lancé lors de l’année culturelle 2007. Signée Carole Lorang (metteur en scène), Lisi Teisen et Rolfn Giesler (architectes), la nouvelle exploration spatiale de Ni vu Ni connu est pleine de surprises. Sur le même principe, le projet est conçu comme un jeu de cache-cache espiègle, éphémère par essence, invitant le public à capter au vol des instants de création fugitifs. Rien n’y est figé: ni le lieu de représentation loin des scènes classiques, ni le genre de spectacle. Le projet prend à chaque fois une forme d’expression nouvelle adap-

tée et répondant au lieu. Mode d’emploi: les sens en alerte, le public attend les instructions dernière minute dévoilant l’endroit accueillant le projet. Le principe: inciter le spectateur à partir à l’aventure, à se laisser surprendre. Ce qui lui est proposé sur place reste un mystère avant qu’il n’arrive. | C.B. Theatre

o 7/11 i Lieu inconnu w www.nivu-niconnu.lu

As a part of its 40th Anniversary celebrations, and under the patronage of the British Ambassador to Luxembourg, the New World Theatre Club presents an English-language adaptation of playwright J. W. Goethe’s The Natural Daughter (originally Die natürliche Tochter). The play is based on Edward Seymour’s modernized translation of a script that Goethe completed in 1803. It tells the story of Stéphanie de Bourbon-Conti, who claimed to be the illegitimate daughter of the king’s brother. She was glamorous, quick-witted, a crack shot with a pistol and an expert rider. Less about historical politics, the story is more about the effect of extraordinary events on ordinary people’s lives. Director John Brigg, veteran of several productions in Luxembourg over the years and working with an international cast, employs imaginative staging that makes an impressive contribution to bringing the characters alive. Critics have suggested that this work reflects on the character in Goethe’s Iphigenie, but that it equally sounds echoes of both The Winter’s Tale and Pericles by William Shakespeare, a man whose works Goethe was known to admire. Theater

o 12/11- 15/11 u 8 pm i Limpertsberg Theatre Space, 85 Avenue Pasteur, Luxembourg t 26 35 08 97 w www.luxembourgticket.lu q ticketsTND@pt.lu,

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Illustration: CID FEmmes

Highlights Spectacles

Z w ei t e K r i m i n a c h t

Schöner morden Im Rahmen der Veranstaltungsreihe Schönheit im Blick laden das Cid-femmes und die Stadt Luxemburg zur zweiten Kriminacht in die Bibliothek ein. Grund für das Cid-femmes und die Stadt Luxemburg im Herbst einige Facetten dieses allgegenwärtigen Themas zu beleuchten ist die Hinterfragung des natürlichen Schönheitsbegriffs. Frauen suchen nach der schwierigen Balance zwischen der eigenen Körperwahrnehmung, dem Bedürfnis, sich selbst und Anderen zu gefallen und den immer radikaleren Schönheitsidealen von Markt & Medien. Damit laufen insbesondere Frauen Gefahr, dass der Körper zum Gegenstand wird, der nach Belieben manipuliert werden kann. Die Ausstellung Gefallen der Luxemburger Künstlerin Désirée Wickler, Zeichnungen auf Kalkpapier - Graphit, Acryl, Gold, thematisiert die Überästhetisierung des Körpers, das Streben nach der ewigen

Jugend und die Kehrseite dieser Wohlfühlphantasie. Im anschließend gezeigten Film über den weiblichen Körper nimmt die finnische Regisseurin Kiti Luostarinen den weiblichen Schönheits- und Schlankheitskult humor­v­oll und selbstironisch unter die Lupe. Mehr als 50 Frauen aller Altergruppen und Kleidergrößen kommen zu Wort. Wie erleben Frauen ihren Körper? Respektieren sie seine Veränderungen? Ein Film der offen genug bleibt um eigenen Gedanken Platz zu lassen und der zur Diskussion (mit der Präsidentin des Planning Familial, Danielle Igniti) einlädt. Zusammentreffen

o 21/11 u 20 Uhr i Bibliothek des Cid-femmes, 14 rue Beck, Luxemburg t 24 10 95 1 w www.cid-femmes.lu q Org.: Cid-femmes und Stadt Luxemburg. Eintritt frei

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Australian Dance Theatre | G | © Chris Herzfeld | 12 et 13 décembre 2008 | Grand Théâtre de Luxembourg Grand Théâtre de Luxembourg | 1, Rond-point Schuman | L-2525 Luxembourg Réservations: www.luxembourgticket.lu ou au (+352) 47 08 951


Highlights Expositions

Expositions

Le parcours de l’exposition rÊserve de nombreuses surprises au visiteur.

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Expositions Highlights

GLAUBENSSACHE

Une exposition pour croyants et non-croyants Texte: Corinne Briault. Photos: Donovan Wyrsch, Aarau (CH).

S

ujet universel s’il en est, chacun dans sa vie a été confronté au moins une fois à sa croyance ou à son incroyance. La nouvelle exposition Glaubenssache (Question de foi) montre pourquoi et comment nous croyons et pourquoi nous nous disputons sur notre foi. Elle offre également un voyage à travers le paysage religieux actuel du Luxembourg. Élaborée par le Stapferhaus Lenzburg, l’exposition est née du contexte des multiples religions en Suisse. La version luxembourgeoise retrace les différentes façons de croire ainsi que l’adaptation des différentes croyances dans un monde où les religions établies semblent attirer de moins en moins d’adeptes. Elle offre également des comparaisons intéressantes entre les pays et intègre les traditions luxembourgeoises avec le culte de la Vierge Marie. Le parcours de l’exposition réserve de nombreuses surprises au visiteur, qui dès son arrivée, doit choisir entre la porte d’entrée pour les croyants ou celle pour

les non-croyants. Il s’agit d’un premier pas qu’il accomplit dans l’analyse de ses propres croyances, d’un encouragement à élargir ses connaissances et sa tolérance par rapport à d’autres convictions. Ne souhaitant pas favoriser la propagation d’une croyance particulière, le but est de familiariser le public avec les différences culturelles existant entre les différentes religions en montrant que l’acceptation des différences est un enrichissement pour toute culture particulière. L’intérêt et la complexité du sujet ont conduit à l’élaboration d’ateliers spécifiques à destination du jeune public et à un programme de conférences données entres autres par un représentant de chaque culte présent au Grand-Duché. Exposition

o 8/11 – 7/06/09 i Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg t 47 96 45 00 w www.mhvl.lu

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Photo: HEAA

Highlights Expositions

Cellule Originelle, Studio CS Pont de la Machine, Genève Edition 2005-2006.

F est i val

Des arbres et de la lumière Initié en 2000 par la ville de Genève, le Festival Arbres et Lumières, sur une volonté du Prince Félix de Luxembourg et avec l’appui de la Ville de Luxembourg, investit le cœur de la capitale jusqu’à la fin du mois. Pour la première fois au Grand-Duché, les arbres endormis de l’hiver s’éclaireront de mille feux. Au centre de la ville de Luxembourg, qu’ils soient hêtre, platane, peuplier ou séquoia, ils ont été mis en lumière, en couleurs ou en musique, peints ou emballés et sont devenus une œuvre d’art sur dix sites. A travers ces œuvres issues d’artistes luxembourgeois (Marco Godinho, Elvire Bastendorff et Roland Quetsch & Max Mertens) et étrangers, l’art contemporain est dans la rue et prend place dans le quotidien. Le Festival Arbres & Lumières

est ainsi une fête de l’art tout comme une porte ouverte sur une totale liberté d’expression pour inventer cet art qui n’existait pas: l’art des arbres. Une série d’animations ponctue également le festival afin d’intégrer au mieux les citadins et les partenaires à cette fête de l’art, telles que des visites guidées gratuites qui feront découvrir à chacun ce festival populaire et artistique à la fois, qui représente plus de 25 000 heures de travail, 100 personnes mobilisées, des jardiniers, des électriciens. | C.B. Exposition

o Jusqu’au 30/11  i Ville de Luxembourg w www.festivalarbresetlumieres.lu

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© Photo : Arturo Cubria

Photo: © Tina Gillen

Expositions Highlights

Tina Gillen, Jockey, 2004. Huile sur toile, 96 x 75,5 cm. ELO

Inner Exile, Outer limits L’exposition ELO (maintenant en luxembourgeois) propose un instantané de la création contemporaine au Luxembourg. Elle présente des œuvres dont la majeure partie a été produite spécialement pour l’exposition par des artistes réunis par le curateur indépendant Christian Mosar. Soulignant qu’il n’y a pas d’art luxembourgeois, tout en montrant des œuvres aux démarches et questionnements variés, ELO entend faire le point sur l’important développement des arts plastiques au Luxembourg au cours de cette dernière décennie. Cette évolution a été favorisée, d’une part, par la mise en place d’une politique culturelle dynamique ainsi que la création de nouvelles institutions dédiées à l’art contemporain, et, d’autre part, grâce au nombre croissant d’artistes vivant au Luxembourg. C’est durant cette décennie que se sont en effet révélés de nouveaux talents alors que, parallèlement, des artistes confirmés ont reconsidéré et réactualisé leurs démarches. Le contexte particulier du GrandDuché – l’exiguïté de son territoire et son ouverture sur le monde – conduit à considérer sa scène artistique comme un condensé des singularités et des jeux d’influences qui animent le champ artistique d’aujourd’hui: entre exil intérieur et limites extérieures. Artistes: Götz Arndt, Jean-Marie Biwer, Gast Bouschet & Nadine Hilbert, Simone Decker, Stina Fisch, Christian Frantzen, Tina Gillen, Tom Hermes, Paul Kirps, Yvan Klein, Filip Markiewicz, Isabelle Marmann, Bertrand Ney, Moritz Ney, Antoine Prum, Dany Prum, Roland Quetsch, Pasha Rafiy, Saskia Raux & Marc Scozzai, Danielle Scheuer, Eric Schockmel, Jean-Louis Schuller, The Plug, Jeanine Unsen, Roger Wagner, Trixi Weis, Vera Weisgerber, Wennig & Daubach.

John Lurie. The Skeleton In My Closet Has Moved Out To The Garden, 2008 Aquarelle, pastel à l’huile et graphite sur panneau d’argile. 40.6 x 50.8 cm Collection James P. Cunningham, Hong Kong. J ohn L u r i e

The Skeleton In My Closet… ... Has Moved Out To The Garden. John Lurie est tout d’abord devenu célèbre en tant que leader du groupe The Lounge Lizards, puis, par la suite, pour ses performances d’acteur, notamment dans les films Down By Law et Stranger Than Paradise. Lurie a également composé la musique de plus de 20 films, se voyant gratifié d’une nomination aux Grammy Awards pour Get Shorty. En 1999, Lurie créa de toute pièce le personnage fictif de Marvin Pontiac et enregistra l’album The Legendary Marvin Pontiac – Greatest Hits pour son propre label, Strange and Beautiful Music. On raconta que Marvin n’enregistrait pour aucun label à moins que son président ne vienne tondre la pelouse chez lui. Toutes ces expériences ont alimenté la légende de Lurie en tant que figure emblématique de la scène culturelle. John Lurie a également mené une activité de peintre depuis le début des années 1970, activité dont il garda sciemment le secret jusqu’à ce qu’il réalise sa première exposition en 2004 à la Galerie Anton Kern de New York. Ce que l’on remarque immédiatement dans les œuvres de Lurie, c’est l’humour. Un humour ravageur. Comme sa musique, ses œuvres plastiques témoignent d’une technique accidentée, un aspect enfantin qui fait pénétrer le spectateur dans un monde atypique, tout en manifestant au contraire une beauté unique et incroyable. Exposition

Exposition

o Jusqu’au 02/02/09 i Mudam, Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

o Jusqu’au 08/12/08 i Mudam, Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

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Highlights Expositions

Photo: Michelle Moore © ATOPOS collection, Athens.

Michael Cepress. Collars for the Modern Gentleman, 2006. Commissioned by ATOPOS and created using the Yellow Pages paper dress.

RRRI P P ! !

Paper Fashion Après le Musée Benaki d’Athènes, avant le Musée de la Mode d’Anvers et le Musée du Design de Londres, Mudam présente RRRIPP!! Paper Fashion. Cette exposition conçue par ATOPOS, est le résultat d’années de recherches sur le vêtement en papier, un phénomène très en vogue aux Etats-Unis vers la fin des années 60, mais somme toute méconnu du grand public. Partant de l’analyse d’un contexte historique, l’exposition aborde de manière originale l’usage de matériaux à base de cellulose pour la conception d’étoffes, tissées ou non-tissées, comme le papier ou assimilés. Présentant les différentes utilisations actuelles du papier dans la mode, elle comprend également des objets d’art et de publicité

ainsi que des défilés de mode filmés dans lesquels on découvre les récentes créations de couturiers parmi les plus novateurs, tels qu’Hiroaki Ohya, Hussein Chalayan ou Issey Miyake. Pensée au sein d’un dispositif évolutif, l’exposition propose un nouvel angle d’approche, s’interrogeant sur l’histoire et le devenir du matériau papier. Pour l’exposition, une Robe Mudam en Tyvek® créée par Jean-Paul Lespagnard est éditée à 100 exemplaires et vendue à Mudam Boutique (dès le 10/10). Artistes: The Atopos paper dress collection, Sandra Backlund, Walter Van Beirendonck, Karim Bonnet/Takashi Murakami, Bless, Hugo Boss/James Rosenquist, Sarah Caplan, Jean-Charles de Castelbajac, Michael Cepress, Hussein Chalayan,AnnDemeulemeester,YiorgosEleftheriades/

Kristina P., Maurizio Galante, John Galliano, Harry Gordon, Matthew Holloway, Travis Hutchison, Zoe Keramea, Yannis Kyriakides, Bas Kosters, Tao Kurihara pour Comme des Garçons, Helmut Lang, Suzanne Lee, Jean-Paul Lespagnard, Martin Margiela, Irini Miga, Issey Miyake, Jum Nakao, Hiroaki Ohya, Angelo Plessas, Dirk Van Saene, Deepak, Raja Shrestha, Raf Simons, Reiko Sudo/ Nuno, Marcus Tomlinson/Gareth Pugh, Kosuke, Tsumura, UEG, A.F. Vandevorst, Junya Watanabe, Robert Wilson, Vassilis Zidianakis Exposition

o Jusqu’au 02/02/09 i Mudam, Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

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Ettore Sottsass Rababah (cantanti del Nilo), 2006. Coupe en porcelaine et verres rouges.

Photo: 06 credit photo

Photo: © G. Jonca - Manufacture nationale de Sèvres

Expositions Highlights

Ena Swansea, Demands. E tats - U n i s

D es i gn contempo r a i n

Ettore Sottsass & Sottsass Associati Ettore Sottsass (1917-2007) était l’un des chefs de file du design contemporain. Dans les années 1980, il renouvelle le paysage du design en créant le mouvement Memphis qui va devenir le modèle international de l’anti-modernisme. Mudam lui consacre, en collaboration avec la Manufacture nationale de Sèvres et DuPont, une exposition dans une scénographie originale d’Adrien Rovero. L’exposition s’articule en deux projets distincts. Le premier est une série de céramiques composée de 18 vases et de deux surtouts, créée en collaboration avec la Manufacture nationale de Sèvres, entre 1994 et 1996, puis en 2005-2006. Présenté sous le titre Chants et Paysages, il traduit à la fois la maîtrise des techniques de Sèvres et l’avancée des recherches de Sottsass. Chacune des formes, que la Manufacture persiste à appeler «vases» pour être fidèle à sa tradition de créateur d’objets d’usage, porte le nom d’une héroïne de la littérature ou de la mythologie. Le second projet, Exercises in Another Material, est un groupe de quatorze objets architecturaux de grandes dimensions produits par l’agence du designer, Sottsass Associati, entre 1999 et 2000, à l’invitation de la société DuPont autour d’une matière inventée en 1967, le Corian. Pour Sottsass, le design signifie la recherche d’une sorte d’équilibre entre tradition et futur. Les objets en Corian montrent comment un matériau innovant et moderne peut créer des formes qui défient le temps. Il remet également en cause la manière dont certains matériaux sont systématiquement réduits à des usages précis. Les «exercices» de Sottsass remettent en cause nos perceptions des choses et montrent comment en design les seules limites sont posées par notre imagination. Les deux projets illustrent le caractère expérimental de la démarche d’Ettore Sottsass, tant du point de vue des couleurs et des formes que des matériaux utilisés.

Ena Swansea Dans ses tableaux new-yorkais, Ena Swansea donne une image sombre de la Big Apple et porte un regard critique et distancié sur ses contemporains. Aux représentations de la vie nocturne des clubs new-yorkais dans lesquelles elle s’intéresse aux mélanges des identités sexuelles, Swansea juxtapose des points de vue inhabituels sur New York, tels que ces vues sur les parades dans les avenues de la métropole, donnant des traits enfantins et menaçants au gigantisme de Manhattan. La préparation très élaborée et inédite des toiles, caractérisée par de nombreuses couches de graphite, donne aux œuvres une atmosphère pluvieuse et minérale, absorbant la lumière ou, selon l’angle de vue, la reflétant avec une brillance glacée. Les formes modelées à larges coups de pinceaux prennent un caractère translucide. Pourtant, cette couche de fond lisse et métallique, qui donne aux couleurs un aspect instable, représente davantage qu’un simple effet optique: elle prête aux œuvres d’Ena Swansea une densité métaphorique supplémentaire. Le choix de ses sujets, prenant souvent comme point de départ des instantanés photographiques, rappelle, par leur cadrage particulier, certains tableaux d’Edgar Degas ou d’Edouard Manet, dont le regard critique sur la modernité de la fin du XIXe siècle semble faire écho au regard attentif et distancé d’Ena Swansea sur ses contemporains du début du nouveau millénaire. Exposition

o Jusqu’au 02/02/09 i Mudam, Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

Exposition

o Jusqu’au 01/12/08 i Mudam, Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

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Highlights Expositions

E m i l i e P i to i set

Photo: André Morin, Courtesy Galerie Serge Le Borgne, Paris.

Animals Can’t Laugh...

Suns, 2006. Anne Marie Jugnet + Alain Clairet, 6 watercolors on polypropylène. A nne M a r i e J ugnet + A la i n C la i r et

Décrire le reste Une première grande exposition monographique à caractère rétrospectif et prospectif de ce couple d’artistes inclassable. Avec leurs peintures d’écrans de télévision, leurs sculptures de nuages, leurs néons littéraires et poétiques, leurs installations lumineuses et leurs éditions imprimées, ils créent un univers singulier empreint de beauté zen. Anne Marie Jugnet et Alain Clairet ne cessent de questionner l’image et de l’explorer par des procédés mettant en jeu différents médias. Sous forme de séries, ils peignent ainsi des neiges d’écrans de télévision, sculptent des nuages, photographient des ciels, reproduisent en peinture des cartographies de déserts ou d’océans, réalisent des néons littéraires et poétiques... Des phénomènes réels, souvent difficilement saisissables, sont le point de départ de leur travail. Leur regard s’attarde sur les marges de l’image, sur la périphérie, là où l’information est rare, voire absente. Il s’ensuit, en général, une réflexion sur les conditions de l’émergence de l’image. Faisant l’objet de traitements techniques variés (photographie, informatique, etc.), les

sujets, en l’occurrence le vide, la disparition, la dématérialisation, deviennent palpables, prennent forme. L’exposition est l’occasion de découvrir les œuvres du début jusqu’aux créations les plus récentes. La lumière prend forme dans une multitude de néons, dont le dernier en date, Décrire le reste, a donné le titre à la rétrospective dans laquelle la perception est sans cesse mise à l’épreuve. Ainsi, dans la série des Sunsets, les artistes tentent de capter, jour après jour, la lumière de couchers de soleil dans des bandes d’aquarelles juxtaposées, tels des ciels liquéfiés. Les peintures récentes de soucoupes volantes et d’extraterrestres inspirés de documentaires télévisés prolongent encore cette démarche conceptuelle, empreinte d’une beauté zen et non dénuée d’humour.

Avec une prédilection particulière pour les équilibres fragiles, les défigurations, les postures et les mouvements anti-naturels (surtout d’animaux), ­Emilie Pitoiset reconstitue et invente des situations empreintes de cruauté, face auxquelles de simples réactions de compas­sion ou de scandale ne sem­ blent cependant pas suffire. Les installations d’Emilie Pitoiset rappellent le minimalisme ou l’hyperréalisme, ses taxidermies, ses dessins naïfs et ses projections expriment une corporalité contrainte, affine à celle de la danse, du ballet et du dressage. En évoquant une narrativité qui oscille entre le document et la pure invention, les œuvres renvoient le visiteur à ses propres facultés de perception, elles aussi limitées par des contraintes accablantes, notamment le besoin de discerner à tout prix la vérité de l’illusion, en créant des points de fiction au moment même où le doute trouble sa vision. Alors que la littéralité quelque peu embarrassante de la présentation bloque l’élément potentiellement violent et émotionnel des pièces (par choc, par banalité), des doutes concernant leur vérité, non moins troublants, prennent alors préséance. L’intellect y découvre une beauté anti-tragique, angoissante et sans véritable résolution. Derrière le voile dressé par ces incertitudes, et il ne peut être levé, au risque de rendre impossible toute signification – se font deviner, par confrontation, par frisson, et sans aucun élément cathartique, les éléments de la construction affective de nos réels. Des failles sont toujours possibles...

Emilie Pitoiset, La Danse de St.Guy, 2008. Exposition

Exposition

o Jusqu’au 7/12 i Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, Luxembourg, t 22 50 45 w www.casino-luxembourg.lu

o 8/11 – 7/12 i Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, Luxembourg, t 22 50 45 w www.casino-luxembourg.lu

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Expositions Highlights

F oss i les

Coquilles coquines

Sauterelle. Fa i ences V i lle r oy & B och

Histoire d’une passion Un espace dans l’exposition permanente du musée est réservé à des présentations temporaires qui mettent l’accent sur les collections. Jusqu’à la fin de l’année, les faïences décoratives de la production Villeroy & Boch Sept­ fontaines, des années 1920 aux années 1960 sont présentées. L’ensemble des faïences, de la collection du couple Simon-Schmit, appartient à la série numérotée des objets de fantaisie qui ont été fabriqués par Villeroy & Boch depuis la Première Guerre mondiale jusque dans les années 1960. Parmi ceux-ci, on trouve différentes catégories: des assiettes décoratives, des cache-pots et des bonbonnières, ainsi qu’une grande variété de vases, de figurines et de sculptures artistiques. Une petite partie des pièces appartient au style Art Nouveau tardif, le plus grand nombre est cependant représentatif de l’Art Déco ainsi que du style décoratif des années 1950. Le Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg a pu acquérir la collection des époux Simon-Schmit en 1995 et la présente pour la première fois dans son intégralité. | C.B. Exposition

o Jusqu’au 31/12 i Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, Luxembourg t 47 96 45 00 w www.mhvl.lu

Médaillon de l’empereur Gratien, 375 ap. J.-C., Machtum, diam.2,7cm. L’ o r de la M oselle

Le trésor romain de Machtum, cadeau impérial En avril 1958, des travaux de dragage dans la Moselle menèrent à la découverte de nombreuses monnaies en or. La nouvelle se répandit rapidement et déclencha une véritable ruée vers l’or: pas une seule pièce ne prit place dans les collections du Musée. Ce trésor unique, qui sombra en 375 ap. J.-C. dans la Moselle, a été reconstitué à l’occasion du cinquantenaire de sa découverte. Il se composait de plus de 100 monnaies romaines en or, dont nombre de médaillons très rares d’une taille exceptionnelle. On avait découvert à Machtum l’un des plus grands trésors de l’Antiquité tardive. Le trésor de Machtum fut attribué lors d’une cérémonie exceptionnelle de la cour impériale à Trèves, la largitio. L’empereur en personne remit des cadeaux en métal précieux à de hauts dignitaires civils et militaires de l’empire romain. Ces dons impériaux, les donativa, avaient une haute valeur matérielle et symbolique. Il s’agissait de pièces et médaillons en or et en argent, de plats en argent, de lingots d’or et d’argent ainsi que de bijoux en or. Les dignitaires gardaient ces distinctions officielles durant des décennies. Seule une douzaine de trésors comparables sont connus dans l’ensemble de l’empire romain. Grâce au concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France et du Kunsthisto­risches Museum de Vienne, ainsi que de nombreux autres musées, ces trésors ont pu être réunis dans le cadre de cette exposition. Parmi les 250 prêts, l’argenterie provenant de Munich et Augst côtoie le médaillon en or d’Arras, le plus spectaculaire de l’Antiquité tardive, ou le plus lourd médaillon romain pesant 472 g, et provenant du trésor de Szilágysomlyó. | C.B.

Coquillages, escargots, céphalopodes... La nouvelle exposition temporaire présente l’histoire naturelle et culturelle d’un groupe d’animaux qui a depuis toujours fasciné l’homme: les mollusques. Grâce aux variations infinies de formes et de couleurs, les coquilles des mollusques, qu’il s’agisse de celles d’escargots, des coquillages ou des seiches, constituent l’objet naturel le plus collectionné, estimé et échangé au cours de l’histoire de l’homme. A l’occasion de cette exposition, hormis la partie dédiée à la biologie et l’écologie des mollusques, une large place sera laissée à l’évolution des mollusques au cours des temps et à l’intrigante relation entre les mollusques (ou plutôt leur coquille) et l’homme. Coquilles coquines permet également d’avoir un aperçu des riches collections du natur musée qui regroupent un grand nombre de fossiles, parmi lesquels de vrais trésors scientifiques comme le plus ancien fossile de pieuvre vieux de 90 millions d’années, présentés pour la première fois au public. Comme d’autres pièces venant du Liban, ce fossile se caractérise par la conservation de sa musculation qui a permis aux chercheurs d’observer son anatomie en détail. L’exposition montre ainsi les dernières découvertes scientifiques dans ce domaine et offre une plongée captivante dans le monde des mollusques. | C.B.

Exposition

Exposition

o Jusqu’au 18/01/09 i Musée national d’Histoire et d’Art, Luxembourg t 47 93 301 wwww.mnha.etat.lu

o Jusqu’au 30/08/09 i Musée national d’histoire naturelle – natur musée, Luxembourg, t 46 22 33 1 w www.mnhn.lu

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Highlights Expositions

Art Blakey par Raymond Clement.

L’exposition questionne sur le destin.

Raymond C lement

M a r t i ne D eny

Family of Jazz

Mémoires

Inspiré par un concert de Duke Ellington à Wiltz en 1970 et l’événement Family of Man d’Edward Steichen, le photographe Raymond Clement a crée Family of Jazz et capte avec passion l’esprit du jazz contemporain sur la pellicule. Une première exposition Family of Jazz aux Nancy Jazz Pulsations en 1975 lui a ouvert les portes des galeries d’art, musées et festivals de par l’Europe. En 1977 Family of Jazz émigre comme exposition itinérante aux USA où elle rencontre le succès. The Art Museum of Moscow (Idaho), le Pioneer Theatre à Reno (Nevada), l’université de Texas, le Zellerbach Hall de l’université de Californie à Berkeley et le Duke Ellington Memorial Museum à New York ne sont que quelques étapes de ce parcours. Récemment, la Galerie Bilderwelt de Berlin a édité un catalogue couvrant ses expos Family of Jazz de Berlin, Bad Säckingen et Linz où de fins tirages originaux sur papier baryté étaient à la cimaise. Après Bruxelles et Athènes en 2008, c’est au tour de Luxembourg d’accueillir une riche série de clichés de l’œuvre de Raymond Clement et notamment de ses créations numériques. Né en 1944 à Luxembourg, Raymond Clement se consacre à la photographie depuis plus de 40 ans. Il perce dans les années 1970 grâce à ses portraits de musiciens de jazz. Actuellement, il photographie essentiellement la nature. Il est l’auteur photographique d’une dizaine de livres et est également connu pour l’émission de jazz qu’il a animée entre 1977 et 2001 sur RTL Radio. | C.B.

L’installation et les peintures de l’exposition reflètent l’idée que nous sommes tous bousculés par un destin plus ou moins bienveillant. A travers l’évocation de la vie d’un ancien jeune résistant emprisonné par les Allemands dans la prison du Grund, sont évoqués les multiples aspects de la vie de tous ceux, anonymes, qui portent les marques de ce qu’ils ont vécu et laissent une empreinte indélébile sur leurs descendants. Questionnant sur le destin, l’exposition interroge également sur la façon dont nous réagissons ou qui détermine le monde dans lequel nous vivons. La mémoire des générations précédentes, gravée dans notre être, y contribue certainement. | C.B. Exposition

o 9/11 – 7/ 12 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg w www.ccrn.lu q Organisé par le CCRN avec le soutien de UniCredit International Bank

Im Fokus der Ausstellung stehen Frauen im Konzentrationslager Ravensbrück. Imp r ess i onen , E x p r ess i onen

Frauen im KZ Ravensbrück Im Fokus der Ausstellung stehen Frauen im Konzentrationslager Ravensbrück, unter ihnen 162 Luxemburgerinnen, die dort inhaftiert waren. Die jahrzehntelang in Luxemburg tabuisierte Rolle der Frauen als Opfer und Täterinnen während des Zweiten Weltkrieges wird am Beispiel des Frauen-Konzentrationslagers Ravensbrück aufgezeigt. Die Ausstellung soll zur Infor­mation beitragen und generationsübergreifende Diskussionen anregen. Seit Beginn der Judenverfolgung wurde die jüdische Dichterin Gertrud Kolmar in einem sogenannten Judenhaus in Berlin bis zu ihrer Deportation nach Auschwitz festgehalten. Im Zentrum ihres letzten Gedicht­ bandes Das Wort der Stummen stehen die Gedichte, die den verfolgten Menschen in den Lagern gewidmet sind. Die Schauspielerin Lisa Schell wird diese Gedichte von Gertrud Kolmar in einem szenischen Prolog zur Eröffnung der Ausstellung vorstellen (Freitag, 31/10, 18 Uhr). Zum Abschluss der Ausstellung (Sonntag, 9/11, 17 Uhr) wird sie die szenische Aufführung Die Welten der Kolmar vorspielen.

Exposition

o 1/11-9/11 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg i www.ccrn.lu q Organisiert von der Université du Luxembourg in Zusammenarbeit mit dem CCRN und mit der Unterstützung der Deutschen Botschaft in Luxemburg

Exposition

o Jusqu’au 30/11 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg w www.ccrn.lu

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Photo:Jaron Korvinu

Highlights Expositions

Construction worker.

Extrabold

Light painter Formerly known as El Pussycat, Jaron Korvinus is currently the guest of Extrabold. He presents a series of recent photographs based on the principle of – lightdrawing by using a very long exposure. A really personal point of view of public space.

own camera event, you built a 3D spatial installation at Het Plafond in Rotterdam… what can we expect at Extrabold? A: My show at Extrabold ‘The Glow’ will display an overview of my photography work including light drawings an light silkscreens.

Your work uses different artistic methods. Do you consider yourself to be more a photographer, a painter or even a typographer? A: People often ask me this question, I don’t think my work can be placed in just one box. I’d rather consider myself a multidisciplinary artist: photography, graphic design, illustration, installations and motion graphics are all elements I use to express my ideas. Each idea should be given a thechnique that reinforces the concept. In my free work I use more photography and installations. Because there are no restrictions and deadlines, this is why most of my experiments happen. My free work constantly gives me a sharp and fresh view on my work as a designer and vice versa. I often use concepts or technical results from my free work in assignments for clients.

In your work, cities are always used as a ba­ckground. Can we consider your art to be a new form of «urban culture»? A: Cities are just as much an inspiration as nature itself. Because I’m a Rotterdam-based artist, my work displays a lot of this concrete jungle. I don’t really like the term urban, I’d rather say public space. The public space is more than just a canvas for me. Public space is always interacting with the subject, sometimes it even becomes the subject. | Alexis Juncosa

You’ve been part of some truly varied projects. A masterclass for the FOAM _LAB Bring your

Exposition

o Until 22/11 i Extrabold, 24 avenue de la Liberté, Luxembourg w www.extrabold.eu q Learn more about Jaron Korvinus’ work by visiting his website www.korvinus.com and his company StudioSpass at www.studiospass.com.

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Photo: Jens Ziehe, Berlin 2006. Courtesy Nosbaum et Reding, courtesy neugeniemschneider

Expositions Highlights

Atel i e r Van L i eshout

Body Architecture

Johan Muyle, Le Chant de la sirène. J ohan M uyle

Il n’y a de dieu… Cette exposition personnelle de Johan Muyle, intitulée Il n’y a de dieu qu’à l’image de l’homme, présente des sculptures récentes et inédites dans lesquelles l’artiste met notre société actuelle au pilori. Muyle a une prédilection pour les structures d’assemblages, animées par des mouvements, des sonorités ou des jeux de lumières. De son œuvre qu’il compose avec des objets collectés lors de ses voyages, dénichés sur les marchés aux puces ou sur Internet, il émane une atmosphère carnavalesque. Au niveau international, il est l’un des plus actifs et célèbres artistes belges contemporains. Johan Muyle est né en 1956 à Montignies-sur-Sambre. Il enseigne à La Cambre, Bruxelles où il dirige l’atelier Sculpture depuis 2007. Exposition

o Jusqu’au 29/11 i Galerie Toxic, 2, rue de l’Eau, Luxembourg

Liebt Euch 1, 1999. Lack and Computerprint auf Aluminium, 280 x 300 cm. M i chel M aje r us

yet sometimes what is… read successfully, stops us with its meaning. Des signes visuels défilent constamment à grande vitesse devant nos yeux. Certains parmi ceux-ci sont singuliers, nous touchent et retiennent notre attention. Les travaux de Michel Majerus (1967-2002) arrivent à filtrer des signes issus de ce flot. Phénomènes de notre société, ils racontent l’histoire du présent. Le titre de cette exposition est aussi le titre de l’énorme pièce en aluminium qui fut montrée pour la première fois en 1998 lors de Manifesta 2 à Luxembourg. Par ailleurs, l’exposition montre aussi une installation que Majerus avait montrée en 1998 à la galerie Gió Marconi à Milan; des travaux de la série MoM Block et des portraits de petits formats en noir et blanc, encore jamais montrés, réalisés par Michel Majerus pour une grande fête qu’il organisa avec des amis dans son atelier en 1999. Majerus combine des fragments de la culture populaire (icônes de pub, publicités de films, éléments typographiques, figures de bande dessinée) avec les avancées du langage plastique des 50 dernières années: monochromes, hard edge, pop, etc. Son intérêt porte sur les éléments élémentaires de la culture visuelle quotidienne mais aussi sur le style technique des artistes les plus renommés. La touche de De Kooning et De Richter constituait longtemps l’objet de ses analyses et fut reprise dans ses œuvres à caractère gestuel et abstrait. L’exposition a été réalisée en étroite collaboration avec la succession de l’artiste.

A second large solo-show of Atelier van Lieshout (AVL) in Luxemburg. AVL, founded by artist Joep van Lieshout (1963) in 1995, is a multidisciplinary art team practice encompassing installation, design, furniture… AVL’s œuvre focuses on dangerous outbursts of our society and on interlacing of life, creativity and some misleading strategies of decision makers.

Tree, AVL. Exposition

o Until 29/11 i Beaumontpublic +koenigbloc, 21A, av. Gaston Diderich, Luxembourg t 46 23 43 w www.beaumontpublic.com

Exposition

o Jusqu’au 15/11 i Nosbaum & Reding Art contemporain 4, rue Wiltheim, Luxembourg t 29 19 05 56 w www.nosbaumreding.lu

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Highlights Expositions

S chlachtplan B

Schlachtplan B, zugegeben ein ziemlich martialischer Titel, jedoch kommt er dem Thema der Ausstellung sehr nahe. Konflikte und die Bewältigung dieser haben seit jeher einen grossen Einfluss auf unser aller Leben gehabt. Man könnte sogar sagen, unsere ganze Ge­schichte besteht nur aus Konflikten. Der vermeintlich freie Mensch unserer Zeit und Gesellschaft kämpft in Wahrheit fort­ während gegen Barrieren an oder versucht, diese zu errichten. Von diesem Kampf zwischen Zwängen und Verlangen, Selbstschutz und Einsamkeit handelt diese Ausstellung.

Ichrome n°20, Franck Chalendard, 1996. Photo: Michel Medinger

Joachim Van der Vlugt

P e i ntu r es

Franck Chalendard Photo réalisée lors d’une visite au Malawi et Mozambique. UNICEF

Porteurs d’espoirs Portraits d’espoir

Diese Ausstellung handelt von Selbstschutz und Einsamkeit.

L’exposition fait partie intégrante de la campagne Unissons-nous pour les enfants contre le Sida lancée par l’UNICEF, et présente des photos de Michel Medinger. Selon l’UNICEF, les enfants affectés par cette terrible maladie sont la «face cachée» du Sida. L’UNICEF a lancé la campagne Unissons-nous pour les enfants contre le Sida afin de changer les conditions d’existence des enfants touchés par le Sida et de réagir au manque d’attention accordé aux besoins des enfants dans le contexte de cette pandémie. Les photos de Medinger, réalisées lors d’une visite de terrain au Malawi et au Mozambique, témoignent de l’impact dévastateur du SIDA sur les enfants, tout en mettant en avant les initiatives mises en place pour lutter contre cette maladie. | C.B.

Exposition

Exposition

o 13/11 – 10/01/09 iGalerie Clairefontaine, Espace 1, 7, place Clairefontaine, Luxembourg. w www.galerieclairefontaine.lu

o Jusqu’au 7/11 i Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat, 1 pl. de Metz, Luxembourg q Organisé par le Comité luxembourgeois pour l’UNICEF

De constructions en déconstructions, la peinture de Chalendard s’offre de nombreuses possibilités. Franck Chalendard peint. Il se veut et se déclare peintre. La peinture est son domaine, son champ d’activité. Aujourd’hui, sur une scène artistique dont les acteurs s’évertuent à manifester leur polyvalence, leur aptitude à la maîtrise des techniques employées dans tous les secteurs des arts visuels, ce resserrement sur une spécialité est à souligner. Il ne s’agit pas d’une attitude en réaction, mais un dessein d’affirmer la capacité de la peinture à répondre aux questions que pose l’art actuel. Franck Chalendard propose une peinture où sont affirmés les pouvoirs émotionnels de la couleur sans pathos et sans recours à des sujets extérieurs. L’œuvre ne nie pas qu’elle est un produit, mais elle expose d’évidence le fait qu’elle ne relève pas, comme nombre d’œuvres contemporaines, du design ou de la communication. Exposition

o Jusqu’au 30/11 i Galerie Bernard Ceysson, 2 rue Wiltheim, Luxembourg w www.bernardceysson.com

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Highlights Cinémathèque

Cinéma

Jonas Mekas, réalisateur. Jonas Mekas, director.

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Cinémathèque Highlights

Retrospective

Jonas Mekas, filmeur L

es films de Jonas Mekas célèbrent la vie, ils font œuvre de résistance contre le monde de la marchandise et tentent de renouer avec les plaisirs que sont l’amitié, l’apparition de la première neige ou le retour du printemps. | Yann Beauvais «Empruntons d’abord à Kusturica le titre d’un de ses films, Life is a miracle pour parler de Jonas Mekas. Né en Lituanie le réveillon de Noël 1922, son existence aurait pu prendre fin dans les camps de travail allemands, qu’il a connus avec son frère alors qu’ils fuyaient vers le Danemark. Arrêtés, contraints à des conditions de vies insensées, Adolfas et Jonas luttent, à coup de lectures, d’écrits, puis d’études, lorsqu’ils échouent au camp de personnes déplacées. Enfin, en 1949, c’est l’exil. Voici les frères à New York, à grappiller chaque dollar pour survivre et s’offrir le trésor si convoité: une Bolex, caméra 16mm. Dès lors, c’est chaque instant qui est filmé. Le bourgeonnement des fleurs de Central Park, les réunions de personnes déplacées à Brooklyn (Lost Lost Lost, Walden), et surtout, les visites aux amis. Car Jonas Mekas, dans le cadre de ses activités de critique de films, de cinéaste, de poète, de conservateur de films, côtoie les plus grands artistes des années

60, 70, plus loin encore: Andy Warhol, John Lennon, Hermann Nitsch, Nam June Païk, Ben Vautier, pour ne citer qu’eux. Son style de prise de vues, saccades, accélérations, surimpressions, lui vaut le surnom de pape de l’underground. Mais les étiquettes, ce filmeur n’y prête aucune attention. A presque 86 ans, célébré dans le monde entier, Jonas Mekas continue à s’occuper comme il l’a toujours fait: boire et manger avec ses amis des quatre coins du globe, filmer la vie, exposer, toujours découvrir. La rétrospective proposée à la Cinémathèque englobe quelques-uns des films phares du cinéaste, mais aussi certains moins connus, moins diffusés, mais tout aussi intéressants de par le témoignage passionné qu’ils sont de leurs époques». | Marylène Andrin Cinema

o 11/11 – 25/11 i Cinémathèque, Luxembourg t 47 96 26 44 wwww.cinematheque.lu q Soirée-hommage le 11/11 en pré­ sen­ce de Jonas Mekas. En collaboration avec Pip Chodorov, fondateur et directeur des éditions Re: Voir Video, Marylène Andrin, critique de cinéma et le Musée d’Art Moderne GrandDuc Jean. ­Remerciements à Cinédoc et LightCone. Programme ­détaillé: brochure mensuelle de la Cinémathèque abo gratuit.

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Highlights Cinémathèque

Krach!

Quand le cinéma fait sauter la banque Quatre films en guise de consolation pour le traumatisme financier… Le cinéma, surtout américain, a déjà approché le monde de la finance internationale à travers quelques films qui ont fait de la bourse et des spéculations leur thème et où ce secteur apparaît sous ses aspects les plus divers et pervers. Parfois utilisés comme simple toile de fond, les symboles même du monde capitaliste et donc, de la société américaine, peuvent être révélateurs d’un état d’une société et d’une civilisation (mondiale) où seul le profit compte… Connaissez-vous Gordon Gekko? 44 ans. Marié. Un enfant. Richesse estimée à 650 millions de dollars en 1987. Métier: affairiste à Wall Street. Phrases légendaires: Greed is good. Greed works (L’avidité pour l’argent est bonne. L’avidité pour l’argent marche); Money never sleeps (L’argent ne dort jamais); I create nothing. I own (Je ne crée rien. Je possède); If you need a friend, take a dog (Si vous voulez un ami, prenez un chien). Gekko fut le symbole des golden boys de la fin des années 80. Il a inspiré des millions de jeunes à entrer dans le milieu de la finance malgré la désillusion du krach de 1989. Bourreau du travail, intelligent, cultivé, raffiné mais… il n’a jamais existé. En fait, ce fut le héros d’un film culte d’Oliver Stone (Wall Street) pour lequel Michael Douglas a gagné un oscar. Au-delà du cynisme, Gekko nous rappelle que le capitalisme est immoral mais qu’il est nécessaire à notre société actuelle. Il nous permet de ne pas oublier qu’il n’y a pas toujours contradiction entre la recherche du profit et la morale, mais que cela ne doit pas masquer la différence fondamentale entre les deux logiques ainsi que le fait d’accomplir une action morale par intérêt fait que cette action n’a aucune valeur morale, même si elle est conforme à la morale, puisque le propre de la morale est le désintéressement. CINEMA

o 3/11 – 24/11u i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu

Pa u l N e w m a n

Rebel & Gentleman (1) Le cinéaste français Bertrand Tavernier le considérait, non sans humour, comme un défi vivant à l’underplaying jugeant ses prestations trop appuyées. La Cinémathèque rend hommage à Paul Newman, l’acteur-réalisateur (1925 – 2008). Paul Newman, demeure une des dernières icônes du cinéma américain des années fastes. Moins monumental que Brando, à qui il ressemblait et dont il fut longtemps une sorte de rival à l’écran, plus prudent dans son jeu, certainement plus fragile, mais apôtre également de la liberté et de l’éclatement des conventions dramatiques. Car en lui se projeta tout un pays épris du self made man, du combattant de la guerre du Pacifique, blessé au combat qui, au début des années 50, étudia l’art dramatique à Yale puis fréquenta l’Actor’s Studio de New York, avant de triompher au théâtre, à la télévision, bientôt au cinéma. Ce même homme qui milita pour les droits civiques fut aussi le pilote automobile qui se classa deuxième aux 24 heures du Mans en 1979, doublé d’un sex-symbol, quoique membre d’un couple modèle formé depuis 1958 avec l’actrice Joanne Woodward. Disparaissent aussi avec lui les zones d’ombre de cette star secrète, discrète, engagée, allergique aux éclats du show-business. Un honnête homme, au sens le plus noble du terme. Plus d’un demi-siècle d’un septième art américain en perpétuelle mutation défile à travers lui. La profession n’a pas toujours été tendre pour le beau Paul Newman à qui les rôles tombèrent longtemps tout cuits dans le bec. Il joua cependant moins souvent les jeunes premiers que les marginaux: névrosés, alcooliques, salauds ou désespérés, dont ses traits parfaits reflétèrent les dérives et les révoltes. Et last but not least, comme réalisateur, Newman révéla des facettes mal connues de sa vraie sensibilité pudique. (Odile Tremblay, Le Devoir). CINEMA

o 4/11 – 18/12 i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu

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Cinémathèque Highlights

CI N E - CO N CE RT

La Princesse aux huîtres L’histoire de la jolie fille gâtée du roi aux huîtres nouveau-riche, qui ne veut se marier qu’avec un vrai prince, illustrée par la musique - live de l’ensemble belge Flat Earth Society… La nouvelle soirée coproduite par la Cinémathèque et la Philharmonie est l’occasion de se régaler de cette comédie de Ernst Lubitsch, datant de 1919. Avec une fébrilité presque surréaliste, dans un style satirique et un foisonnement d’idées, Ernst Lubitsch met en scène le monde des richissimes Américains dans un grinçant conte de fées. «La Princesse aux huîtres de 1919 est – aussi selon l’estimation postérieure de Lubitsch – une de ses trois meilleures comédies allemandes. L’histoire d’un roi de l’huître américain qui cherche à marier sa fille est très clairement une satire des nouveaux riches. Caricature grossière servie par une mise en scène raffinée, l’histoire est suffisamment simple que pour en apprécier les décors et les costumes d’opérette. (…) Ce monde burlesque est mis en scène comme une fête rythmée et orchestrée avec minutie, alternant les scènes éclatantes». (Peter Rotsaert). Et que convient-il de mieux aux scènes de film mouvementées de Lubitsch que le big band jazz-rock non moins mouvementé du clarinettiste Peter Vermeersch dirigeant Flat Earth Society.

Hommage a Dino Risi

Rire amer En collaboration avec le Festival du Film italien de Villerupt, dans le cadre de sa 31e edition (30 octobre – 16 novembre), la Cinémathèque rend hommage au maître de la comédie italienne (1916 – 2008), qualifié de Billy Wilder made in Italy par La Repubblica. L’œuvre de Dino Risi aura traversé toute la moitié du XXe siècle et l’homme aura contribué à l’explosion d’un style nouveau au début des années 1950: la comédie à l’italienne, genre particulier qui a su allier la satire sociale à la comédie plus légère. Un cinéma qui n’avait pas peur de se colleter avec le trivial et l’organique pour nous dire de grandes choses sur la politique et l’existence. Provocateur, Risi devint grâce à son talent d’observation, un incomparable metteur en scène de la réalité: son génie du raccourci nourri d’une curiosité sans bornes lui fait dépeindre l’Italie comme aucun

reportage journalistique, aucune enquête sociologique, aucune émission télévisée ne sont encore parvenus à le faire. Dino Risi avait la particularité de mélanger l’étude des mœurs à une vision ironique de la société sans toutefois en oublier sa rudesse. Ce moraliste mordant, ce satiriste mélancolique était intransi­geant. C’était aussi un curieux mélange «de complicité et de détachement», écrivait Valerio Caprara (Dino Risi, Ed. Gremese). Et l’historien romain du cinéma d’ajouter: «son fameux cynisme, loin d’être un sentiment décadent, représente au contraire la clé poétique pour se rapprocher du mystère du vécu…»

Cinema

o 15/11 u 20h i Philharmonie, Luxembourg q Tickets: w www.philharmonie.lu, t 26 32 26 32, w www.luxembourgticket.lu, t 47 08 95 1

CINEMA

o 3/11 – 13/11 i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu

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Week-ends à la Cinémathèque Cinéma Paradiso les dimanches à 15h00 Cf. pages spéciales

Comedy Classics

Les apprentis In memoriam Guillaume Depardieu

Vendredi 18h30 Ex Libris Vendredi 20h30

Sense and Sensibility Samedi

07/11

France 1995 | vofr | 95’ | c | De: Pierre Salvadori | Avec: François Cluzet, Guillaume Depardieu, Judith Henry «C’est une comédie douce-amère où le duo Cluzet/ Depardieu fonctionne très bien, tous les deux parfaits de justesse et de sensibilité dans ces rôles. Le film, d’abord léger, évolue vers le grave, quand Fred se retrouve dans un hôpital psychiatrique et que leur amitié en prend un sérieux coup». (Allociné)

7/11

The Hound of the Baskervilles

GB 1959 | vo | 85’ | c | De: Terence Fisher | Avec: Peter Cushing, André Morell, David Oxley | D’après l’histoire de Arthur Conan Doyle Cette adaptation du célèbre roman d’Arthur Conan Doyle autour du détective mythologique Sherlock Holmes est la première en couleurs des paysages nocturnes et des intérieurs du château de cette histoire. Une des meilleures, sinon la meilleure adaptation du roman.

08/11

Picture Show Samedi 22h Cine XXL Dimanche 17h

Panthéon Dimanche 20h30

Australie 1985 | vostf | 98’ | c | De: Dusan Makavejev | Avec: Eric Roberts, Greta Scacchi, Bill Kerr Ce film semble être une sorte de joyeux et mouvant kaléidoscope entraîné par de superbes images colorées. Sentiments et pensées glissent, bercés par une belle et constante sensualité. Ce film est une bouffée de cinéma frais!

Tchao Pantin

14/11

France 1983 | vofr | 100’ | c | De: Claude Berri | Avec: Coluche, Richard Anconina, Agnès Soral | D’après l’œuvre de Alain Page A l’occasion de la sortie de Coluche, l’histoire d’un mec. «Le film de Claude Berry est vraiment réussi. Le duo Coluche/Anconina est magnifique. Une révélation pour Coluche. Film noir, ambiance sombre. Un très beau film». (Studio Cinéma)

15/11

The Hi-Lo Country

Annie Hall

USA 1997 | vostf | 114’ | c | De: Stephen Frears | Avec: Woody Harrelson ,Billy Crudup, Cole Hauser «Ce film sensible de Stephen Frears se nourrit d’un bout à l’autre d’une forme de romantisme inouï. On aime ce rythme, ces personnages, cette musique et quelques séquences à très grand spectacle». (Le Parisien, Pierre Vavasseur.

USA 1977 | vostf | 94’ | c | De: Woody Allen | Avec: Woody Allen, Diane Keaton, Tony Roberts «Journal intime de la vie d’un couple, Annie Hall est le premier grand film autobiographique de Woody Allen. Comme la plupart des films de Woody Allen, il évoque la vie: les bons comme les mauvais moments, tout ça à travers le personnage d’Alvy Singer, un névrosé illustrant à merveille l’univers de Woody Allen». (Jipso)

20h The Last

14/11

The Coca-Cola Kid

Cry-Baby

08/11

USA 1990 | vostf | 84’ | c | De: John Waters | Avec: Johny Depp, Amy Locane, Susan Tyrrell «Dans ce film où Johnny Depp fait sa première apparition, il évoque avec humour les grands rebelles des années 1950. Cry-Baby montre les comportements provocateurs des rebelles et les préjugés hautains des coincés d’en face. Superbe prestation d’un Johnny Depp tout jeunot. A noter la participation du grand Iggy, qui donne la touche rock de ce musical kitsch et réjouissant». (Cinéprofil)

09/11

Once Upon a Time in America

USA-Italie 1984 | vostfall |225’ | c | De: Sergio Leone | Avec: Robert De Niro, James Woods, Elisabeth McGovern | Musique: Ennio Morricone 80e anniversaire d’Ennio Morricone. «Sergio Leone signe ici le 3e volet d’une saga portant sur plusieurs périodes clés de l’histoire américaine. La bande originale est l’oeuvre d’Ennio Morricone». (Allociné)

09/11

Lilith

15/11

USA 1964 | voang | 96’ | De: Robert Rossen | Avec: Jean Seberg, Warren Beatty, Peter Fonda 70e anniversaire de Jean Seberg. «L’institut psychiatrique et son parc, où se déroule l’action, symbolisent zones lumineuses et clairières obscures de l’inconscient. Rossen a introduit dans sa mise en scène quelque chose de libre, d’européen, de poétique, d’expérimental. Tout de suite après cette toile de maître, l’artiste est mort». (Télérama)

16/11

The Great Escape

USA 1963 | vostf |168’ | c | De: John Sturges | Avec: Steve McQueen, James Garner, Charles Bronson Enorme succès pour ce film riche en morceaux de bravoure qui a inspiré Chicken Run. «Connu avant tout pour la spectaculaire prestation motocycliste de Steve Mc Queen, excellent en Américain rebelle et mal embouché, ce film recèle pourtant beaucoup d’autres qualités. Suspense, humour et morceaux de bravoure provoquent un plaisir immédiat». (Bernard Sellier)

16/11

Shanghai Express

Cobra Verde

USA 1932 | vostf | 80’ | c | De: Josef von Sternberg | Avec: Marlène Dietrich, Anna May Wong, Warner Oland, Clive Brook «Archétype du voyage immobile, cette troisième collaboration entre le grand Sternberg et la non moins grande Marlene Dietrich débouche sur une oeuvre flamboyante, où la complexité des émotions véhiculées et de la virtuosité époustouflante de la mise en scène devient purement et magiquement d’une fluidité exemplaire». (Allociné)

RFA 1987 | vostf | 109’ | c | De: Werner Herzog | Avec: Klaus Kinski, King Amoaw, Peter Berling «Il ne faut pas considérer Cobra Verde comme un film d’aventure historique, mais comme une parabole sur des abîmes humains qui se creusent dans certaines circonstances, comme une parabole sur des situations extrêmes». (Hans Günther Pflaum)

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Love Happy

21/11

USA 1949 | vostf | 82’ | c | De: David Miller | Avec: Groucho Marx, Harpo Marx, Chico Marx Dans ce dernier film des frères Marx, Harpo est la vedette, reléguant ses frères aux rôles de comparses. Apparition d’une débutante: une blonde pulpeuse vient voir le détective Grunion pour se plaindre d’être suivie dans la rue. La débutante est Marilyn Monroe.

L’ange bleu

21/11

(Der blaue Engel) | (Allemagne 1930/vostf/106’) | De: Josef von Sternberg | Avec: Marlene Dietrich, Emil Jannings, Kurt Gerron. | D’après le roman “Professor Unrat” de Heinrich Mann A l’occasion de la représentation de Professor Unrat au Théâtre des Capucins. L’Ange bleu est une des adaptations les plus célèbres de l’histoire du cinéma! Cette œuvre mêle admirablement le désir et la pulsion de mort dans un sublime poème d’amour fou, liant l’esthétique américaine et allemande des années 20 avec une rare virtuosité.

22/11

28/11

Who framed Roger Rabbit?

USA 1988 | vostf | 103’ | c | De: Robert Zemeckis | Avec: Bob Hoskins, Christopher Lloyd, Joanna Cassidy En plus d’être une prouesse technique, produite par Steven Spielberg et sans précédent à l’époque, Roger Rabbit est un condensé de plaisir, offrant toutes les cinq minutes un gag toujours subtile, toujours inédit et toujours efficace. 3 Oscars pour ce chef d’oeuvre à l’humour radical et savoureux!

The Crucible

28/11

USA 1996 | vostf | 120’ | De: Nicholas Hytner | Avec: Daniel Day-Lewis, Winona Ryder, Paul Scofield | D’après la pièce d’Arthur Miller En 1953, Arthur Miller écrivait The Crucible, une pièce âpre et violente inspirée d’une histoire vraie. 43 ans plus tard, l’écrivain reprend sa pièce pour en faire un scénario. A travers des acteurs éblouissants, Hytner donne au film un ton dramatique qui va crescendo jusqu’à atteindre une sorte de folie absurde.

29/11

Kramer vs. Kramer

My left Foot

USA 1979 | vostf | 105’ | c | Regie: Robert Benton | Avec: Dustin Hoffman, Meryl Streep, Justin Henry «Du bon cinéma populaire sans démagogie. Souvent drôle, toujours tendre, ce film a de plus le mérite de photographier la société américaine à la fin des années 70 avec ses difficultés à mener parallèlement carrière et vie familiale, divorce etc.» (Tulard, Guide des Films)

Irlande 1989 | vostf | 103’ | c | De: Jim Sheridan | Avec: Daniel Day Lewis, Brenda Fricker, Cyril Cusack, Hugh O’Connor «Un film d’une force incroyable, un veritable hymne à la différence. Jim Sheridan filme à la perfection cette magnifique biographie d’un peintre-écrivain nommé Christy Brown. Le réalisateur n’a pas tout misé sur les effets et il insère très intelligemment des passages humoristiques bienvenus. L’interprétation de Daniel Day Lewis est époustouflante». (Allociné)

Piranha

22/11

USA 1978 | vostf | 95’ | c | De: Joe Dante | Avec: Bradford Dillman, Kevin McCarthy, Heather Menzies Humour noir et dénonciation des imprudences de la recherche scientifique, un film catastrophe, inspiré de Jaws, nerveux et bien fait au plan des effets spéciaux. Gare à vos orteils!

Indochine

23/11

France 1991 | vo |156’ | c | De: Roger Regis Wargnier | Avec: Catherine Deneuve, Vincent Pérez, Linh Dan Pham «Cette vaste fresque, ce roman-fleuve exotique et fascinant de l’Asie couvrant plus de vingt ans de l’histoire coloniale de 1930 aux accords de Genève, à travers les destinées d’une poignée de personnages pris dans la tourmente d’un pays déchiré, est certainement le film le plus accompli qui ait été tourné sur le sujet». (A. Barguillet)

23/11

29/11

Et mourir de plaisir

France 1960 | vo | 80’ | c | De: Roger Vadim | Avec: Mel Ferrer, Annette Vadim, Elsa Martinelli «Nous voici transportés par Roger Vadim dans le climat inquiétant de la nouvelle Il Sangue della Rosa de Sheridan Le Fanu. Cette oeuvre est un curieux mariage entre beauté des images, mise en scène sophistiquée, intrigue surprenante et érotisme subtil. Une musique majestueuse et descriptive constitue un élément essentiel à l’atmosphère troublante de ce film». (Gérard Rocher)

30/11

Last Action Hero

USA 1993 | vostfr |130’ | c | De: John McTiernan | Avec: Arnold Schwarzenegger, F. Murray Abraham, Art Carney «Avec un scénario en béton armé écrit par l’excellent, mais trop rare Shane Black, Last Action Hero est le film qui représente toute une génération de films d’action avec son florilège de références, de clins d’œil cinématographiques. Schwarzenegger qui parodie Schwarzenegger: un délice!» (Allociné)

30/11

Dr. Strangelove or …

Winter Light

Grande-Bretagne 1964 | vostf | 93’ | De: Stanley Kubrick | Avec: Peter Sellers, George C.Scott, Sterling Hayden, Slim Pickens How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb. «Kubrick met en relief la pulsion de mort qui gouverne la société, tout autant que l’homme ainsi que le gouffre qui sépare le développement technologique de la nature humaine. Liberté loufoque confèrée par des interprètes, tel Peter Sellers, dans son triple rôle de président américain, d’officier britannique et de savant allemand». (Télérama)

Nattvardgaesterna Suède 1963 | vostang | 81’ | c | De: Ingmar Bergman | Avec: Gunnar Bjornstrand Ingrid Thulin Max von Sydow «Le cinéaste l’a souvent dit: c’est à ses yeux le film charnière par excellence, celui où il dit adieu à la religion et à la foi où tranquillement il se déclare incroyant et irréligieux. C’est dans sa construction, le plus classique de Bergman». (Jacques Aumont)

Comedy Classics Vendredi 18h30 Ex Libris Vendredi 20h30

Sense and Sensibility Samedi 20h The Last Picture Show Samedi 22h Cine XXL Dimanche 17h

Panthéon Dimanche 20h30

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Highlights Cinéma

Coming this month Luxembourg-based international film critic Boyd van Hoeij reviews this month’s coup de coeur (French: recommendation, crush, favourite) as well as an alternative and gives an overview of the other new releases.

A lt e r n at i v e

Klopka (The Trap)

Co u p d e co e u r

La Vie moderne A breathtaking tracking shot on a windy country road leads the viewer into La Vie moderne (Modern Life), the latest film from French documentarian Raymond Depardon. His closing part in a trilogy on farm life in the mountainous Cévennes region continues his exploration of the lives of France’s contemporary rurals. Shooting in widescreen, Depardon lets his characters speak and work in front of his camera and is not afraid of silences if they are part of the make-up of the people he portrays. His subjects include Marcel and Raymond, two bachelor brothers in their eighties whose dog only understands Occitan; their nephew Alain, who found his wife through a newspaper ad (she comes with a 15-year-old who seems none too happy); 63-year-old Paul, a Protestant fascinated by the funeral of the Catholic Abbé Pierre on TV; Germaine, who has only two cows left, and a young couple hoping to raise goats for a living. Made with a deeply respectful and humanist approach, the film incorporates some material shot for the earlier documentaries on the same subject and illuminates both the hardships and the beauty of country life. It records what is slowly slipping away while also indicating a way ahead. At Utopia (Raymond Depardon, France, 2008)

Money is both the problem and the solution in the Serbian film Klopka (The Trap), from director Srdjan Golubovic. In a Belgrade as much informed by post-Milosevic politics as by film noir, a young couple doesn’t have the money for a life-saving operation for their 10-year-old son. Enter Miki Manojlovic (a familiar face for Kusturica fans) with a devilish proposal: he will pay for the surgery abroad if the father agrees to kill a baddy businessman. Shots of crows departing en masse from a tree, an ominous score and clever intercutting of several timelines create a strong sense of impending doom that carries the first half of the film. Flawlessly acted and disturbingly accurate in the way it depicts the moral quagmire of both the couple and Serbian society at large, Golubovic, who adapts a work from Nenad Teofilovic, finally gets bogged down by increasingly melodramatic juxtapositions that fall so neatly into place that by the end we expect Joan Collins to put in an appearance. At Utopia (Srdjan Golubovic, Serbia, 2007)

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Cinéma Highlights

A Fine Romance

Le duo Richard Gere-Diane Lane (The Cotton Club, Unfaithful) est réuni pour Nights in Rodanthe, un nouveau drame romantique d’un réalisateur issu de la télé: George C. Wolfe. L’histoire se déroule dans la petite station balnéaire de Rodanthe, North Carolina. Beaucoup d’amour – même trop – dans l’air avec Two Lovers (U), le nouveau film de James Gray (Little Odessa, We Own the Night), dans lequel Joaquin Phoenix doit choisir entre la femme choisie pour lui par sa famille (Vinessa Shaw) et la jolie nouvelle voisine (Gwyneth Paltrow). Dans un registre plus léger, le mois de novembre propose The Accidental Husband et Baby Mama, deux autres productions américaines. Avec The Accidental Husband, Uma Thurman incarne une animatrice de radio experte en amour, sur le point de se marier avec Colin Firth, lorsqu’elle découvre qu’en réalité, elle est déjà mariée avec quelqu’un d’autre. Dans Baby Mama, les comédiennes Amy Poehler and Tina Fey, de l’émission de télé très populaire aux Etats-Unis Saturday Night Live, attaquent le sujet de la maternité.

Amour et autres crimes

Shaken, not stirred

Dans le film français Pour Elle (U), l’actrice allemande basée à Paris Diane Kruger devient une femme accusée de meurtre. Son mari (Vincent Lindon), persuadé de son innocence, décide de la faire évader. Ce film signe les débuts à la réalisation de Fred Cavayé. Autre histoire troublante, celle de Lady Georgiana Spencer, la duchesse de Devonshire, célèbre pour sa beauté et son esprit dans un monde dominé par les hommes. C’est Keira Knightley (Atonement, Pirates of the Caribbean) qui prend les traits de cette femme exceptionnelle dans The Duchess. Son mari est interprété par Ralph Fiennes, et sa mère par Charlotte Rampling. Dominic Cooper, le beau surfer de Mamma Mia!, est Earl Grey, notoirement connu pour avoir donné son nom au célèbre thé anglais. Après The Devil Wears Prada, voici une déclinaison masculine de la même histoire: How to Lose Friends & Alienate People, du réalisateur Robert B Weide. Simon Pegg (Shaun of the Dead, Hot Fuzz) est un journaliste britannique qui s’efforce de survivre dans le monde de l’édition new-yorkais. Le film est inspiré du roman de Toby Young, souvent représenté comme le Truman Capote anglais et hétérosexuel. Egalement inspiré d’une histoire vraie: le nouveau film de Clint Eastwood, Changeling. Angelina Jolie y incarne une femme dans les années 20 à Los Angeles, dont le fils est enlevé, mais qui pense que l’enfant que l’on retrouve n’est pas le sien. Comme Two Lovers, le film a été présenté au Festival de Cannes cette année.

James Bond est de retour ce mois-ci dans Quantom of Solace. Le deuxième film avec le premier Bond blond: Daniel Craig. L’histoire amorcée dans Casino Royale continue dans ce nouvel opus. Le réalisateur suisse Marc Forster met en scène Mathieu Amalric en tant que bad guy, Gemma Arterton et la russe Olga Kurylenko en tant que Bond girls. Un plein d’action garanti également via le nouveau thriller de Ridley Scott (Gladiator). Dans Body of Lies, Leonardo DiCaprio (The Departed) et Russell Crowe (Cinderella Man) jouent deux agents de la CIA qui montent une opération secrète dans le Moyen-Orient. Jason Statham (The Transporter) est le protagoniste du The Bank Job, un film inspiré de l’histoire vraie d’un incroyable braquage de banque en Angleterre. Stephen Campbell Moore (Bright Young Things) et Saffron Burrows (Troy) partagent également l’affiche. Des géants du cinéma jouent deux partenaires dans Righteous Kill du réalisateur John Avnet. Al Pacino et Robert de Niro se retrouvent pour la première fois depuis Heat de Michael Mann, dans lequel ils avaient très peu de scènes communes. Pour les fans d’Agatha Christie, il y a le nouveau film de Pascal Thomas, désormais devenu expert en adaptation de l’auteure. Le réalisateur de Mon petit doigt m’a dit... et L’Heure zero remet en scène Prudence Beresford (Catherine Frot) dans Le Crime est notre affaire (U). Une adaptation qui nous permet de retrouver également André Dussolier, Chiara Mastroianni, Melvil Poupaud et Claude Rich. Autre huis clos: The Strangers, avec Liv Tyler (The Incredible Hulk) et Scott Speedman (Underworld). Ils y incarnent un jeune couple en vacances dans une maison isolée. Elle devient la cible de trois inconnus masqués qui feront régner la terreur.

The Duchess.

Quantom of Solace.

How to Lose Friends & Alienate People. Nights in Rodanthe.

Body of Lies. Tous ces films sont programmés à l'UTOPOLIS, sauf mention (U), Utopia.

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Highlights Cinéma

La Vie Moderne.

Interview

La Vie moderne director Raymond Depardon Besides being a famous photographer, French­ man Raymond Depardon is also one of the world’s most acclaimed documentarians who has tackled subjects as diverse as Africa (La Captive du désert) and the French judicial system (10e Chambre, Instants d’audience). His latest work, Profils paysans: la vie moderne (Country Profiles: Modern Life), is the closing chapter of a trilogy that also includes L’Approche and Le Quotidien and looks at life in the countryside. How would you define the subject of the film? There is an issue that was at the heart of the story of my parents’ farm: who hands it on and who takes over? What happens to these small and medium-sized farms? Are they taken over by family members or by young people who prefer the country to the city? Do all the farmsteads become second homes, which, unfortunately, is a trend? L’Approche (The Approach) and Le Quotidien (The Day-to-Day) led to La Vie moderne; it took us ten years to make the film we dreamt of making. Even if the farmers knew who we were, we had to establish a relationship of trust. As far as I know, it’s the first time a film has been made about this, in this way, over a long period.

How did you gain their trust? We tried as best as we could to be “adopted,” meaning we didn’t force anyone. But at a given moment, you have to start shooting. If we spend just a week watching, and suddenly, I take out a camera, people are a little uncomfortable. And so are we. You can’t play up a fake relationship with them. To respect them, you need a little silence and a little distance because they live in incredible solitude. Paradoxically, they are both very suspicious and very open. How do you film them without bothering them? I think they liked our energy. After a while, they’d ask us to come back. After a while, whether you shoot them or you don’t, it doesn’t matter for them anymore since they are not actors but themselves. We listen to them and we have a conversation. Giving them a say, creating a dialogue at the corner of a table is not folklore. It is giving concrete expression to human relations. Where there things you were not allowed to shoot? No, but sometimes we did have scenes we decided not to show. By filming them over ten years, you might think that after a while, they

would be less spontaneous, but this was not at all the case. They were themselves in front of the camera. Silent, talkative, happy, sad, whatever, but they were never taken by surprise and never tried to please us. Above all, they said what they had to say. Why the title Modern Life? For the first time, we got a sense of hope. In many ways, especially ecologically, they are ahead of the city dwellers. They are saving the planet but nobody is interested in their story. These people, now a minority, are very contemporary – more so than I thought. They do not live in a disappearing or a separate world. And the film is turned towards the future. There is a scene I am very proud of, in which we see a little boy say he wants to do the same job as his dad. He doesn’t want to go to the city.

q La Vie moderne is out now

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Etat de service

« J’ai fait d’un hobby

un métier»

Texte: Alexis Juncosa. Photos: Andrés Lejona.

A

ctif au quotidien comme sur les rendez- vous les plus prestigieux, le service des Sports de la Ville de Luxembourg développe une offre que pourraient jalouser nombre d’agglomérations, tant au niveau des infrastructures que de leur encadrement. Autrefois nageur confirmé, Alex Goergen chapeaute ce département aux aspirations multiples. Entré en service en 2005, Alex Goergen a repris, en 2007, la tête d’un service des Sports désormais trentenaire. Bien que légitimé, déjà, de par sa connaissance et sa pratique sportive assidue, Alex Goergen fut consolidé dans sa candidature au poste grâce à un cursus en parfaite adéquation avec les vocations du service. Alex Goergen: «Un ingénieur à ce poste, cela surprend surtout ceux qui ne connaissent pas la nature de nos activités. Le service s’attache, avant tout, à gérer l’ensemble des infrastructures sportives existantes sur le territoire de la ville. Et il n’y en a pas moins de 70. Cela passe par la gérance, par l’entretien technique, par l’organisation des gardiens, mais aussi par la gestion du stock de ‘consommables’, ou la mise à disposition de matériel spécifique aux associations sportives afin de garantir au mieux l’organisation de leurs manifestations… L’aspect technique représente, à lui-seul, environ 70% de notre temps», explique-t-il. Pas moins de 158 clubs dépendent, ainsi, d’un service rattaché à l’administration de l’Architecte et dont la production d’activités sportives est devenue un véritable fer de lance. Le 26 septembre dernier était ainsi présenté le programme Sports pour Tous 2008-2009. Un dispositif dont «l’objectif est d’être complémentaire des activités scolaires et parascolaires, ainsi que des clubs sportifs d’une part et des centres de remise en forme d’autre part. Nous voulons offrir la possibilité à chaque résident de s’inscrire dans une pratique sportive. Nous le faisons certes avec le souci de ne pas rentrer en concurrence avec les clubs, mais aussi de répondre à des demandes de plus en plus variées». Tournées vers toutes les catégories d’âges (dès 12 ans pour le Sports pour Tous Jeunes, qui est entièrement gratuit, ndlr.),

ces activités fonctionnent toute l’année, des programmes et actions spécifiques étant même développés pendant les vacances scolaires. Mais c’est également lors des grands événements sportifs que le grand public peut prendre la pleine mesure d’un service qui ne compte pas moins de 200 collaborateurs. Alex Goergen: «Nous sommes forcément sur le pied de guerre lors du traditionnel Marathon ING, du Tour du Luxembourg, du Gala Tour de France, des Fortis Championships ou de manifestations plus spécifiques telles que le Championnat d’Europe féminin de Volley Ball. Mais outre ces événements plus ‘visibles’, il faut, tout au long de l’année, assurer l’encadrement de nombreuses activités – le service disposant de cinq moniteurs sportifs professionnels et de 70 moniteurs freelances –, l’entretien des locaux, leur surveillance… Rien que l’été, ce ne sont pas moins de 60 étudiants qui viennent en renfort pour garantir le bon déroulement des SDSSportwochen, Sports pour Tous Jeunes dans les quartiers, les activités sur la Kinnekswiss et 26 cours adaptés spécialement aux personnes à partir de 55 ans dans le cadre du programme Sports pour Tous aînés». Egalement impliqué dans l’accompagnement de structures phares telles que la patinoire, le skatepark ou les nombreuses piscines scolaires, mais aussi dans différents projets dont l’ouverture d’un nouveau hall sportif à Limpertsberg Tramschapp et d’une unité à Belair – comprenant un hall de 45 mètres de long et une piscine – ou du très médiatisé projet de vélodrome récemment voté par le conseil communal, le Service des Sports n’agit, pourtant, que dans un contrat d’objectif des plus exigeants. Alex Goergen: «Les infrastructures sont notamment calculées en fonction des besoins et de l’évolution de la carte scolaire. Nous offrons une oreille attentive aux clubs de la ville, tout en étant soucieux de ne pas céder à des modes éphémères. La validation des fédérations officiellement reconnues est, à ce titre, un outil de sélection précieux dans les demandes qui nous parviennent».

Chiffres clés LE SERVICE DES SPORTS, C’est: - 169.000 présences recensées dans l’histoire du programme Sports pour tous - 141 cours Sports pour tous par semaine - 9700 personnes physiques inscrites - 450 collaborateurs de la Ville de Luxembourg chargées d’accompagner le bon déroulement du Marathon annuel - 6670 heures prestées par le personnel de la Ville sur cette seule manifestation - 144 membres du personnel de la Ville ayant participé au Marathon, Semi-Marathon ou aux Relais W www.vdl.lu

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Etat de service

Alex Goergen a repris, en 2007 ,la tête du service des Sports. Alex Goergen took on the role of head of Sports Department in 2007.

L’objectif est d’être complémentaire des activités scolaires et parascolaires ainsi que des clubs sportifs. The objective is to complement academic and extracurricular activities and those of sport clubs.

“I’ve made a job out of a hobby” T he City of Luxembourg Sports Depart ment is active both on a daily basis and for the most prestigious sporting events. The developing programme that it offers might make many urban authorities jealous of both its infrastructure and staffing. Alex Goergen, a former top swimmer, leads this department of multiple ambitions. Alex Goergen joined the city’s staff in 2005, and in 2007 he took on the role of head of the Sports Department, which had entered its 30th year of existence. Although he already had credibility on the basis of his knowledge and intensely active sporting record, Alex Goergen’s candidacy for the post was consolidated by a career that perfectly matched the department’s vocation. Alex Goergen explains: “The fact that there is an engineer in this job really surprises people especially those who don’t understand the true nature of our activities. The department must, first and foremost, manage all the existing sporting infrastructures in the city. And there are no less than 70. That means administration, technical maintenance and the organisation of security, but also managing “consumable” stocks or loaning specific material to sporting associations to improve the organisation of their events … the technical aspect alone takes up approximately 70% of our time.” This means that no less

than 158 clubs depend on a department supervised by the Architect, for which the production of sporting activities has become a real spearhead activity. The Sports for All 2008-2009 programme was presented on 26th September. Its “Objective is to complement academic and extracurricular activities and those of sports clubs and fitness centres. We want to give every resident the possibility of participating in a sporting activity. Of course, we are careful not to compete with the clubs, but also to respond to demand, which is becoming increasingly varied.” These activities are open to all age groups (from 12 onwards for the Sport pour Tous Jeunes Programme, which is totally free of charge - Editor’s Note) and operate all year round, with programmes and specific activities even during the school holidays. But it is at major sporting events that the public get the opportunity of understanding the real scope of a department with no less than 200 workers. Alex Goergen: “Obviously, we are on full alert during the traditional ING MARATHON, the Tour du Luxembourg, the Tour de France Gala, the Fortis Championships, or more specific events like the European Women’s Volleyball Championship. But over and beyond these “highprofile” events, we have to staff numerous activities all year round – the department has five

professional sports coaches and 70 freelance coaches – maintain premises and ensure their security… in the Summer alone, no less than 60 students swell our ranks to assist in the smooth running of the SDS Sports Weeks, Sport pour Tous Jeunes Programmes in the inner city and the activities in the Kinnekswiss and the 26 special classes for persons aged 55 and over as part of the Sports pour Tous Senior Programme.” The Sports Department is also involved in providing services to key structures such as the skating rink, the skate-park or the numerous school swimming pools, but also in various other projects, such as the opening of a new sports hall at Limpertsbert Tramschapp and a unit at Belair – including a 45-metre-long hall and a swimming pool – or the planned cycling stadium, much spoken of in the press and recently voted by the district council, and its work is based on the most stringent requirements. Alex Goergen: “The infrastructures are worked out with particular attention to requirements and developments in the school zoning. We are very attentive to the city’s clubs, but are careful not to follow fleeting fashions. The approval of officially recognised federations is therefore invaluable in helping us make the right choices with regard to all the requests that come our way.” 127

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Adresses utiles Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg. Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif. Musees

LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE 30, place Guillaume II (Centre), T 22 28 09, F 46 70 70 touristinfo@lcto.lu, www.lcto.lu Bureau d’accueil touristique et billetterie Luxembourg Ticket: lu-sa 9h-18h, di 10h-18h. Communication et marketing: Promotion culturelle et touristique de Luxembourg-ville et de son image de marque. Service Guidages Luxembourg Convention Bureau: Consultance tourisme d’affaires / encadrement pour organisateurs professionnels de conférences, séminaires et workshops. Organisation de tours guidés et de programmes-cadres. Incoming, élaboration de forfaits touristiques.

Organisation de concerts: (600 par an), festivals et évé­nements culturels: Festival de musique Printemps Musical, Festival de musique New Orleans Meets Luxembourg, Campagne d’été Summer in the City, Fête de la Musique / Concert Knuedler goes classic, Festival de rock en plein air Rock um Knuedler, Blues’n Jazz Rallye, Festival des arts de rue Streeta(rt)nimation, Spectacle eau, sons et lumières laser Meluxina, Festival de musique Live at Vauban,Campagne d’hiver Winter Lights, Cycle des Concerts de Midi, Cycle des concerts publics à la place d’Armes.

CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN 41, rue Notre-Dame (Centre) T 22 50 45, F 22 95 95 www.casino-luxembourg.lu info@casino-luxembourg.lu lu-ve 11-19h, ma fermé, je 11-20h, sa-di 11-18h

MUSEE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM 3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg) T 45 37 85 1, F 45 37 85 400 www.mudam.lu, info@mudam.lu lu-di 11-18h, ma fermé, me 11-20h

Theatres

)

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ART Marché-aux-Poissons (Vieille ville) T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 1 musee@mnha.etat.lu ma-di 10-17h, je 10-20h

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE 25, rue Münster (Grund) T 46 22 33 1, F 47 51 52 www.mnhn.lu musee-info@mnhn.lu ma-di 10-18h

lieux de Spectacles

CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMuNSTER 28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu, contact@ccrn.lu

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE de la ville DE LUXEMBOURG 33, rue Charles Martel (Merl) T 47 96 55 55 (Standard) T 47 96 54 32 (Réservations) F 44 96 86 www.vdl.lu, cml@vdl.lu

DEN ATELIER 54, rue de Hollerich (Hollerich) T 49 54 66 1

MUSEE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville) T 47 96 45 00, F 47 17 07 www.musee-hist.lu musee@musee-hist.lu ma-di 10-18h, je 10-20h

VILLA VAUBAN GALERIE D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 18, avenue Emile Reuter (Centre) www.vdl.lu Fermée pour rénovation

GRAND THEATRE 1, Rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu grandtheatre@vdl.lu

KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH 14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu

THEATRE DES CAPUCINS 9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu capucins@vdl.lu

THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG 194, route de Longwy (Merl) T 26 44 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu

THEATRE DU CENTAURE 4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu

THEATRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL 143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66 www.tol.lu

cinemas

Billetterie

PHILHARMONIE 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 26 32 26 32, F 26 32 26 33 www.philharmonie.lu

SANG A KLANG Rue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal), www.bluesclub.lu

LUXEMBOURG TICKET 1, rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) Réservation et vente par téléphone: T 47 08 95 1 F 47 08 95 95 www.luxembourgticket.lu lu-ve 10-18h30 Points de vente en ville: Grand Théâtre (Limpertsberg) Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II) Conservatoire de Musique (Merl) Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund)

Pour faire apparaître votre établissement dans ce listing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées complètes à l’adresse suivante: news@rendez-vous.lu

CINEMATHEQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu cinematheque@vdl.lu

CINE UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg) T 22 46 11, www.utopolis.lu

UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg) T 42 95 95 (Standard) www.utopolis.lu

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Piscines

BONNEVOIE 30 rue Sigismond (Bonnevoie) T 47 96 34 71 lu, ve, sa 8-20h30 ma, je 7-20h30, di 8-12h

Photos: Raymond Faber, Villa Vauban, Date: 12. 11. 1994, Réf. 1994/151 nég.17, © Copyright Photothè­que, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger | Olivier Minaire | © Patrick Fabre & Sean Hudson | Carlo Hommel, Cinéma Utopolis, Date: 27. 05. 1999, Réf. 1999/133 nég. 12, © Copyright Photothèque, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger, © Patrick Fabre & Sean Hudson | Olivier Minaire | RGBretouche | Philippe Hurlin | Jean Huot | G. G. Kirchner | barth&design

CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) T 47 96 25 50 ma-ve 8-21h30, sa 8-20h, di 8-12h

CENTRE AQUATIQUE D’COQUE 2, rue Léon Hengen (Kirchberg) T 43 60 601 lu 12-22h, ma-ve 8-22h, sa 8-18h30, di 9-13h30

Organisateurs d’evenements

FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE 1, rue de l’Aciérie (Hollerich) T 42 75 55, F 42 75 56 www.fondarch.lu lu-je 9-12h30, 14-17h (bureau) lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)

ERwuessebildung 5, avenue Marie-Thérèse (Centre) T 44 74 33 40 ma-ve 13-18h

UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN 10, rue de Cessange (Leudelange) T 621 35 53 55, www.lucilin.lu

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURg 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 22 99 01 1, T 47 08 95 1 (Rés.) F 22 99 98, www.opl.lu

SOLISTES EUROPEENS LUXEMBOURG T 46 27 65, F 22 98 14 www.sel.lu

Appels D’urgence

Sports pour Tous Le programme Sports pour tous mis en place par le Ser­­­­vice des sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités sportives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours dans les différents quartiers de la ville. Inscription tout au long de l’année. Rens.: Service des sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24 Hotline: 691 98 24 63

D:QLIQ Music bar 17 rue du Saint Esprit (Centre) T 26 73 62 info@dqliq.com www.dqliq.com

Carrerotondes A.S.B.L . 1, rue de l’Aciérie (Hollerich) T 26 62 2007 www.rotondes.lu

PERTE/VOL DE CARTES DE CREDIT (24h/24) American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10, Diners Club: 22 76 36 PERTE DE TELEPHONES MOBILES (24h/24) Luxgsm: 80 02 43 21 Vox: 80 06 16 06 Tango: 80 07 77 77 URGENCES Urgences médicales, pom­piers: 112 (24h/24) Pompiers – ambulance: 44 22 44 Police grand-ducale: 113 (24h/24)

Cote pratique

BIERGER-CENTER Centre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00, F 26 27 09 99 Bierger-center@vdl.lu lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recherches d’adresses, vignettes de stationnement résidentiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales, etc. Naturalisations: T 47 96 26 40 / 41 86 Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51

CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGO­G IQUE ET DE LOISIRS 4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach) T 47 96 24 42, www.vdl.lu

ETat civil - Hotel de Ville 42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30, F 47 36 53 lu–ve 8–17h, sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes LEO (Luxembourg Energy Office) Pour toutes vos démarches en matière de fourniture énergétique: 9, bd F.D. Roosevelt L-2450 Luxembourg T 26 39 48 48, F 26 20 24 24 www.leoenergy.lu info@leoenergy.lu

IMPOSITIONS communales 9, bd F.D. Roosevelt T 47 96 26 84, F 22 91 36 lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30 Taxes communales RECETTE COMMUNALE Bâtiment administratif Rocade 3, rue du Laboratoire L-1911 Luxembourg T 47 96 20 20, F 22 03 36 lu-ve 8h30-11h45, 13h30 -16h30 Recette communale (Encaissement des factures)

CENTRE D’INFORMATION EUROPeEN –Maison de l’Europe 7, rue du Marché-aux-Herbes (Vieille ville) T 43 01 37 833 comm-rep-lux-info@ec.europa.eu lu 13-17h, ma-ve 9-18h, sa 11-16h Information, documentation, assistance personnalisée, conférences, débats, expositions, groupes de visite

Informations Touristiques

OFFICE SOCIAL 24, côte d’Eich L-1450 Luxembourg T 47 96 23 57, F 46 92 01 lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30 Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE CITE 3 rue Genistre ma-ve 10-19h, sa 10-18h T 47 96 27 32

Office National du Tourisme Bureaux d’accueil de l’Office National du Tourisme à Luxembourg-Ville (Gare centrale) T 42 82 82-20, F 42 82 82-30 Tlj 9h15-2h30, 13h45-18h Du 1er juin au 30 septembre: Tlj 8h30-18h30, di 9-12h30, 14-18h Fermé le 1er janvier, le 1er novembre et le 25 décembre. info@ visitluxembourg.lu www.visitluxembourg.lu www.agendalux.lu

Transports Archives nationales de Luxembourg Plateau du Saint-Esprit (Centre) T 24 78 66 60, F 47 46 92 archives.nationales@an.etat.lu www.anlux.lu lu-ve 9-11h45 / 13-17h45 sa 9-11h45

Autobus de la ville www.autobus.lu Taxis Taxis Colux: 48 22 33 Benelux Taxis: 80 02 51 51 City Taxis: 48 00 58 Aeroport Infos arrivées/départs/retards: www.luxairport.lu

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En couverturE Photographie Véronique Kolber

est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg. COMITE DE REDACTION Corinne Briault, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Geraldine Knudson, Christiane Sietzen

Prochainement Sur cette page, à chaque parution, un survol des événements à venir. Réservez-leur dès à présent une place de choix dans vos agendas!

REDACTION Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Téléphone 29 66 18-1 E-mail info@rendez-vous.lu Corinne Briault, corinne.briault@rendez-vous.lu Alexis Juncosa, alexis.juncosa@rendez-vous.lu SECRETARiat DE REDACTION Nathalie Lemaire SUIVI DE production Rudy Lafontaine DIFFUSION Rudy Dropsy (-28) diffusion@mikekoedinger.com

Samedi 6 decembre Camille Excentrique et créative sont les deux qualificatifs qui collent le mieux à cette artiste hors norme. Quand Camille fait une scène, elle n’a besoin de personne. Elle raconte avec légèreté ses histoires d’amour qui font mal ou qui sont amusantes. Sa musique est toujours à la frontière de l’intimisme, et sur scène, surprenante, elle peut avoir soudain envie de danser ou de murmurer ses textes à l’oreille du public. Den Atelier, Luxembourg

ILLUSTRATION Maxime Pintadu pour INgrid (www.INgrid.eu) COLLABORATIONS Deborah Fulton Anderson, Mike Gordon, Vibeke Walter Layout Directeur artistique: Guido Kröger Coordination: Stéphanie Poras Mise en page: Thomas Aubinet, Monique Bernard, Nathalie Petit, Claire Ramos pour INgrid (www.INgrid.eu) ABONNEMENTS Recevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à l’adresse suivante: rendez-vous@vdl.lu (objet du mail: abonnement) ou par téléphone: 47 96 41 14.

Les 12 et 13 decembre Australian Dance Theater Cette compagnie est l’une des plus prestigieuses compagnies de danse contemporaine en Australie et de par le monde. Elle vient pour la première fois à Luxembourg ave une interprétation toute personnelle et contemporaine d’un grand classique de la danse, Giselle. Prouesses techniques et chorégraphie fougueuse au programme. Grand Théâtre, Luxembourg

PUBLICITE TEMPO S. A. Téléphone: 27 17 27 27 E-mail: info@tempo.lu Web: www.tempo.lu paraît onze fois par an. Tirage 35.000 exemplaires Impression Imprimerie Centrale Imprimé sur papier cyclus Lundi 15 decembre Slipknot Ce groupe dégage une énergie et une violence musicale assez impressionnante, voire parfois même terrifiante, comme le style vestimentaire qu’ils ont adopté. Chaque membre de Slipknot porte en effet masques et combinaisons avec un code attitré à chacun. Effet garanti lors des prestations scéniques, à l’image de leur look effrayant, c’est à dire toujours fracassantes. Rockhal, Esch-sur Alzette

Jusqu’en janvier Winterlights Festivités d’hiver dans la ville avec une panoplie de manifestations: concerts Gospel, expositions, cortège de Saint Nicolas, Marchés de Noël dans divers quartiers, ventes dominicales etc… Ville de Luxembourg

PHOTOGRAPHIE Julien Becker, Véronique Kolber, Andrés Lejona, Fabrizio Maltese

Prochaine parution le 27 novembre 2008 Organisateurs / producteurs Pour être annoncés dans les pages Highlights du magazine et de son supplément City Agenda, vos événements doivent parvenir à la rédaction exclusivement via le lien www.rendez-vous.lu/agenda et dans le respect des délais suivants: Edition décembre2008: avant le jeudi 6 novembre Edition janvier 2009: avant le jeudi 4 décembre Edition février 2009: avant le lundi 5 janvier Tous les événements seront, dans la limite de l’espace disponible et de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de City Agenda (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte. Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité. Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous © Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S. A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

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Division des Télécommunications - L-2999 Luxembourg - Téléphone gratuit: 8002 8888 - www.pt.lu


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