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Abonnement Recevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à rendez-vous@vdl.lu ou par téléphone: 47 96 41 14.
Photo: Julien Becker
Voilà l’été!
Summer’s here!
Le mois de juin à Luxembourg est traditionnellement dominé par toute une panoplie d’événements célébrant l’arrivée de l’été, et surtout notre Fête Nationale le 23 juin. Comme l’année dernière, les réjouissances festives s’intègrent dans un vaste programme couvrant la période allant de la Fête de la Musique le 21 juin jusqu’au Rock um Knuedler le dimanche 5 juillet. S’habillant de couleurs estivales, ce numéro dédie un de ses premiers grands sujets à la qualité de l’environnement et à l’engagement de la Ville, en collaboration avec Hëllef fir d’Natur et Haus vun der Natur et avec le soutien du Ministère de l’Environnement, pour favoriser la biodiversité en milieu urbain et améliorer la qualité du sol, des eaux, de l’air et du climat urbain. Un autre grand sujet, culturel cette fois-ci, est consacré aux galeries d’art, qui couvrent tout l’éventail de la création culturelle nationale, mais également internationale. Votre City Magazine vous en livre une sélection subjective. À l’approche des grandes vacances, les enfants inscrits à la très populaire Aktioun Bambësch du CAPEL (du 20 juillet au 14 août) commencent à s’impatienter – dans ce contexte, Rendez-Vous plonge dans coulisses du Centre d’Animation Pédagogique et de Loisirs de la Ville de Luxembourg. Sous la houlette de son nouveau directeur Claude Faber, le CAPEL porte non seulement l’Aktioun Bambësch qui existe depuis 1973, mais il conceptualise également des projets pédagogiques et socio-éducatifs pour les foyers scolaires, classes préscolaires et scolaires de l’école fondamentale, ainsi qu’une programmation culturelle et ludique de plus en plus ouverte à un grand public, dans le cadre de spectacles et lors de fêtes de jeux comme par exemple Winterkids ou le traditionnel Kanner in the City du 30 juillet au 1er août. Au fil de vos rubriques habituelles, le Portfolio signé Andrés Lejona vous propose un regard insolite sur les vitrines commerçantes de la ville habillées aux couleurs de la Fête Nationale; la communauté russe, dont le Jour de la Russie se déroule le 12 juin, sera à l’honneur dans les pages International Com munity. Martine Theisen, préposée de la Photothèque municipale, est à la une de la rubrique État de service, tandis que dans la rubrique consacrée au sport l’accent est mis ce mois-ci sur le break dance.
The month of June in Luxembourg is traditionally dominated by an array of events to celebrate the arrival of summer, including in particular our Fête Nationale on 23rd June. Just like last year, this year’s fun-packed programme of events will last a fortnight, from the Fête de la Musique, on 21st June, to the Rock um Knuedler open air festival, scheduled to take place on Sunday 5th July. One of the main topics in this summer-look issue of your magazine will be environmental quality and the City of Luxembourg’s commitment to this, in collaboration with the nature conservation trust Fondation Hëllef fir d’Natur and the Haus vun der Natur nature conservation centre and with the support of the Luxembourg Ministry of the Environment. This partnership aims to promote biodiversity in the urban environment and improve air, water and soil quality and the urban climate. Another hot topic in this issue is culture, and more specifically art galleries. Your City Magazine would thus like to give you an overview of some of them. As the summer holidays approach, excitement is building among those children who have signed up for the highly popular Aktioun Bambësch summer activity programme (from 20th July to 14th August) offered by the Centre d’Animation Pédagogique et de Loisirs (CAPEL), an educational and leisure centre for young people. Rendez-Vous will therefore take a trip behind the scenes of the centre. Under the leadership of its new manager, Claude Faber, CAPEL not only organises the Aktioun Bambësch programme, which has been running since 1973, but also develops educational and social-educational projects for schools, preschool classes and primary schools. In addition to this, it also offers a cultural and recreational programme in connection with shows and game festivals such as Winterkids or the traditional Kanner in the City, to be held this year from 30th July to 1st August. You will also find all the usual sections in this issue. In the Portfolio section, Andrés Lejona will be granting you a special peek into the capital’s shop windows, dressed in the national colours for the Fête Nationale. The Russian community will be the focus of our International Community column. Martine Theisen, attendant at the Photothèque municipale, heads up the État de service section; while the sports section will this month be taking a look at breakdancing.
Vive l’été et bonne lecture!
So, happy reading and have a great summer!
Paul Helminger, Bourgmestre de la Ville de Luxembourg
Paul Helminger, Mayor of the City of Luxembourg
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Sommaire City Agenda The pocket size day-to-day agenda
Rubriques Find the monthly features in Rubriques
6 City News
Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses... Practical information, shopping news, new addresses and places to discover...
6 Agenda
Concerts, théâtre, danse, visites thématiques, Classement jour par jour.
58 International Community: Russie 174 nationalities live in Luxembourg… including 1,500 Russians.
26 Expositions
174 nationalités cohabitent à Luxembourg… dont 1.500 Russes.
Musées, galeries, institutions... toutes les expositions du mois.
40 Listing, cartes, adresses utiles Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.
64 Break dance: respect! La Ville de Luxembourg propose des cours de break dance. Breakdancing: respect! The City of Luxembourg offers breakdancing lessons.
118 État de service
Highlights The highlights of events, exhibitions and the movie programme
Rencontre avec Martine Theisen, de la Photothèque de la Ville de Luxembourg.
Encounter with Martine Theisen, from Photothèque of the City of Luxembourg.
120 Adresses utiles
Musées, institutions, théâtres, discothèques... Guide pratique.
70 Spectacles & Loisirs
92 Expositions
Concerts, danse, théâtre, opéras...
122 Prochainement
Chaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.
Musées, galeries, institutions...
108 Cinéma
L’actualité à la Cinémathèque. Les sorties dans les salles de cinéma de la capitale.
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Sommaire
Photo: Julien Becker
Magazine
Photo: Andrés Lejona
The Magazine includes portraits, interviews, stories and a portfolio
Dévoilé avec l’accord de coalition, l’engagement de la Ville de Luxembourg en direction de l’environnement atteint un nouveau palier via la mise en place, actuellement, d’un vaste programme d’actions en faveur de la biodiversité. Une étape aux retentissements multiples, qui nécessite, au préalable, une prise de conscience de chacun.
S’amuser et jouer? Pas seulement... Voilà 26 ans que le Capel (Centre d’animation pédagogique et de loisirs de la Ville de Luxembourg) propose des animations aux enfants de la capitale. Son directeur, Claude Faber, nous explique les objectifs de cette structure.
Going green The City of Luxembourg’s commitment to the environment, unveiled at the same time as the coalition agreement, is moving up a gear, with a huge programme of actions targeting biodiversity currently being implemented. The plan will have a number of repercussions, which require the understanding of the city’s whole population.
Photo: Julien Becker
20 Mise au vert
The Capel (Centre d’animation pédagogique et de loisirs de la Ville de Luxembourg) has been providing a service for the children of the capital for 26 years now. Director Claude Faber explains what it aims to accomplish.
Photo: Andrés Lejona
38 All fun and games?
t
46 F(en)êt(r)es nationales Le photographe Andrés Lejona est parti à la chasse de ces représentations de l’identité nationale.
Flying the colours Photographer Andrés Lejona went on the hunt for these representations of our national identity.
28 Fenêtres ouvertes sur l’art La capitale luxembourgeoise regorge de galeries d’art aux vocations diverses. En voici une présentation non exhaustive au travers d’une collection de portraits d’acteurs de l’art. Views of the Art World Luxembourg’s capital boasts many galleries, each with its own unique part to play. In the following pages, you will find a presentation of a selection of these galleries, through the eyes of the artists behind them. 5 03_p4_5_Sommaire.indd 5
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City News
Regards sur la ville Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement. Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news can be found on the following pages, displaying the capital in motion. Textes: Corinne Briault, Alexis Juncosa (ci-contre). Photo (ci-contre): Julien Becker.
Damiano Nigro, coordinateur de la Fête de la Musique. Coordinator of the Fête de la Musique.
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City News
Fête de la musique
Le faîte de la musique The summit of the musical world Moment de diffusion par excellence, la Fête de la Musique gagne en importance d’année en année. Elargie aux quartiers de la ville, elle souhaite également, sous l’impulsion notamment de son coordinateur, Damiano Nigro, favoriser les échanges sociaux et assurer la promotion de la musique amateur. «Nous sommes certes loin du concept fondateur, ces groupes qui se branchent sur le fleuriste du coin, mais en contrepartie, nous profitons d’un niveau de programmation très élevé, du fait des nombreuses institutions et partenaires privés impliqués». Un regard très lucide sur l’événement, posé par son coordinateur. «Récemment encore, il fallait expliquer aux forces de l’ordre l’intérêt particulier de cette Fête de la Musique, plaider auprès du voisinage pour une complaisance d’exception. Mais les mentalités ont évolué et tout le monde tend à comprendre que c’est un moment de partage qu’il faut encourager», explique-t-il, avant de revenir sur d’autres obstacles contextuels à contourner. «Il y a notamment la proximité de la fête nationale, qui entretient une certaine forme de confusion. En outre, nous ne pouvons pas respecter la règle du jour unique, ce serait dramatique pour tous les petits lieux qui s’efforcent d’y prendre part. Ils n’auraient pas de public et se trouveraient dans l’incapacité de trouver les scènes et sonorisations nécessaires», avance-t-il. Étalée, de fait, du 13 au 21 juin à l’échelle du pays, elle connaît cependant sa
plus spectaculaire déclinaison à Luxembourg. Damiano Nigro: «Nous avons décidé de renforcer la présence dans les quartiers. On pourra, par exemple, assister le 13 au concert de la Fanfare Prince Henri à Bonnevoie et du Jeugdharmonie Orkest Maasbracht, se rendre aux Rives de Clausen le 19 pour découvrir le groupe polonais Miloopa ou, le 20, assister au concert, dans le Grund, du chanteur et compositeur italien Vittorio Merlo», illustre-t-il. Du côté du solstice d’été, l’affiche est tellement alléchante qu’il faut se rendre sur le site officiel pour en prendre la mesure. Notons cependant le traditionnel et jovial rendez-vous des Cultures du Luxembourg organisé par le CLAE à Gasperich, ou le redoutable Holy Ghost Stage qui, au pied de la rue du Saint-Esprit, proposera, pour sa 15e édition, l’une des affiches les plus tendance qui soit (Luma Luma, Babyoil, Minipli, Abigail Shark…). «Maisons de retraite, foyers… Nous allons sortir, de plus en plus, du cadre officiel pour offrir également une véritable dimension sociale à cette Fête de la Musique». www.fetedelamusique.lu The high point of the musical calendar, the Fête de la Musique continues to grow each year. Under the leadership of its co-ordinator, Damiano Nigro, it has now spread out over several districts and aims to encourage social dialogue and to ensure the promotion of amateur music. Damiano offered us a very clear view of the event: “We may well have moved quite far away from the founding concept, but our programme has now reached new heights, thanks to the work of several institutions and committed private partners. Recently, we have had to explain to the police why this festival is so important and to plead with those living in the surrounding areas for their indulgence. However, mentalities have changed and everyone now tends to understand
that this is a great chance to share with one another and something which should therefore be encouraged,” he explained, before talking about the specific obstacles that need to be overcome. “First of all, there is the fact that the Fête de la Musique takes place so close to the Fête Nationale, which does cause some confusion. Also, there was no way we could restrict the festival to a single day – it would be a tragedy for all the small venues that have worked so hard to take part. They simply would not attract audiences and would find it impossible to find the necessary stages and sound equipment,” he says. Now spread out over several days, from 13th to 21st June, with events spanning the entire country, the Fête de la Musique will reach its peak in the City of Luxembourg. Damiano Nigro: “We have decided to increase our presence in the capital’s various districts. So, for example, on 13th June, you can see Fanfare Prince Henri in Bonnevoie and Jeugdharmonie Orkest Maasbracht, or on 19th June, you could go to Rives de Clausen to see the Polish group Miloopa. On 20th June, Italian singer and composer Vittorio Merlo will be in concert in Grund.” Coinciding with the summer solstice, the programme is so tempting that only a visit to the Fête de la Musique’s official site will allow you to take it all in. Take, for example, the traditional Rendez-vous des Cultures du Luxembourg, organised by CLAE (the Foreigners’ Committee for Liaison and Action) in Gasperich or the great Holy Ghost Stage, this year in its 15th session, which will be playing host to one of the most trendy line-ups in town (Luma Luma, Babyoil, Minipli, Abigail Shark and many more) at the foot of rue du Saint-Esprit. “Retirement homes, clubs…, we want to continue to move away from the more conventional venues to give the Fête de la Musique a real social dimension.” www.fetedelamusique.lu 7
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City News
Expansion du réseau | NETWORK EXPANSION
vel’oh!: et de 43 vel’oh!: 43 and counting
Photo: Etienne Delorme
La 43e station du réseau vel’oh! a été mise en service au mois de mai dernier. Elle se situe boulevard Konrad Adenauer, à hauteur de la Banque européenne d’investissement. La station Konrad Adenauer comporte 15 bornettes et complète la troisième phase importante d’élargissement du système en libre service vel’oh! L’optimisation du réseau continuera en été 2009 avec 4 stations supplémentaires dans les quartiers de Merl et Belair. Grâce à ce développement, le service des vélos en libre service est dorénavant également disponible près des lycées et de l’Université du Luxembourg dans les quartiers Belair, Bonnevoie et Limpertsberg. Infos: www.veloh.lu
Un large choix d’articles des plus les grands designers est proposé dans la boutique. The boutique offers a wide range of goods from the world’s top designers. I n é d i t | NE W
Entre chien et chat
Photo: David Laurent
Pet project
The 43rd station in the vel’oh! network was put into service in May; it can be found on Boulevard Konrad Adenauer, next to the Banque européenne d’investissement. The Konrad Adenauer station has 15 parking posts and is the last station in the third main expansion phase of the vel’oh! self-service bike system. The extension of the network will continue in summer 2009 with 4 new stations in the Merl and Belair districts. Due to this development, the bike service is now available next to secondary schools and at the University of Luxembourg in the Belair, Bonnevoie and Limpertsberg districts. Info: www.veloh.lu
Parce qu’elle ne trouvait pas au Grand-Duché d’articles originaux et de luxe pour son compagnon préféré, Isabelle Feltus a décidé de réparer cette injustice. Elle a ouvert au cœur de Luxembourg depuis quelques semaines la boutique Une vie de chien. Entièrement dédié à nos amis à quatre pattes, chiens et chats, le store dispose «d’un large choix d’articles que l’on ne trouvait que sur des sites internet spécialisés ou dans d’autres capitales. Une vie de chien propose tout ce dont on peut avoir besoin, des paniers aux gamelles, en passant par des coussins, des colliers, des laisses pour petits et grands chiens ou encore des gourmandises, des jouets, des vêtements et des dog bars!». Tous les grands designers internationaux du genre sont représentés dans la boutique, tels que Chromebones, Christian Audigier Dog, Hunter Blacklabel, Malucchi, Puppia, Paris Erotica. Une vie de chien offre enfin des produits de spa Cain & Abel et Pethead, ainsi qu’un service shooting avec un photographe professionnel pour ceux qui voudraient graver sur la pellicule le lien qui les unit à leur animal adoré (sur rendez-vous). Infos: Une vie de chien, 1, rue de la Boucherie, Luxembourg. Tél.: 27 66 50 00
Until recently, original luxury goods for pets were simply not available in the Grand-Duchy, that is until Isabelle Feltus came on the scene and a few weeks ago opened her Une vie de chien boutique in the heart of Luxembourg. Dedicated solely to our four-legged friends, both cats and dogs alike, this boutique offers “a wide range of goods that were previously available only from specialist internet sites or in other capital cities. Une Vie de Chien offers everything you could possibly need, from baskets to food dishes, to cushions, collars, leads for dogs of all sizes and even sweets, toys, clothes and dog bars!” The boutique stocks products by all the top international designers in the pet sector, including Chromebones, Christian Audigier Dog, Hunter Blacklabel, Malucchi, Puppia and Paris Erotica. Une vie de chien also offers spa products from Cain & Abel and Pethead, as well as a professional photography service for those who want the camera to capture the bond between them and their beloved pet (by appointment only). Info: Une vie de chien, 1, rue de la Boucherie, Luxembourg. Tel.: 27 66 50 00
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City News
nergie | EnergY
Soldes d’été: c’est parti!
Luxembourg certifié
Summer sales on their way!
Luxembourg gains certification
Sunday Market
Les amateurs de bonnes affaires peuvent réserver plusieurs dates dans leurs agendas. Les soldes d’été démarrent le 27 juin et se clôtureront le 11 juillet. Ces jours seront l’occasion de dénicher les bonnes affaires pour partir sur les plages pendant la bonne saison. Dérogeant à la règle du repos dominical et comme il est désormais de tradition pour le plus grand plaisir des amateurs de shopping, les boutiques de la ville resteront ouvertes le dimanche 28 juin. Infos: www.vdl.lu
LEO S.A. a remis les certificats Ecomix RECS de production d’énergie renouvelable pour l’année 2008 aux Administrations Communales de Luxembourg, Fischbach et Steinsel. Le certificat RECS représente un système crédible d’achat et de vente d’unités d’électricité issues des énergies renouvelables. La valeur ajoutée de l’électricité en provenance des énergies renouvelables peut être achetée et vendue sans aucune restriction sur le territoire de l’Union Européenne. En 2009, le système RECS International, créé en 2001, est présent dans plus de 24 pays et auprès de plus de 230 producteurs et distributeurs. RECS International assure un contrôle uniforme et fiable de la production d’électricité renouvelable. ECOMIX et LEO S.A. écarte de sa gamme les sites de production subventionnés par des régimes publics ainsi que toute possibilité de double comptage de l’énergie. La Ville de Luxembourg est couverte à 100 % de certificats hydroélectriques en provenance de la Norvège. Cet approvisionnement en certificats RECS sur le marché européen fait partie de la politique locale pour la réduction des émissions CO2. Pour la même année, la Ville de Luxembourg a indirectement réduit pour sa part 19.250 tonnes de CO2. Infos: ECOMIX, Roger Rütze. Tél.: 26 39 48 14
Devenu désormais un rendez-vous incontournable tous les troisièmes dimanches du mois pour les amateurs d’achats dominicaux, le Glacismaart s’installe place des Glacis le 21 juin prochain de 10h à 17h. Fleurs, fruits et légumes, jambons, poulets rôtis, ce grand marché du dimanche est également ouvert aux brocanteurs, marchands de vêtements et textiles; la journée se veut résolument festive et conviviale. À côté des étals des marchands de tous styles où les plus grands peuvent s’approvisionner tranquillement, un programme ludique est prévu pour les enfants. Info: www.vdl.lu
Bargain hunters have some new dates to add to their diaries with this year’s summer sales due to start on 27th June and ending on 11th July. The sales will present the perfect opportunity to track down those beach bargains for the summer. Opening their doors on the traditional day of rest to offer shoppers more shopping time during the sales period, as is now the tradition, the city’s shops will also be open on Sunday 28th June. Info: www.vdl.lu
LEO S.A. has awarded ECOMIX RECS renewable energy production certificates for the year 2008 to the Luxembourg, Fischbach and Steinsel local authorities. RECS certification is a credible purchasing and selling system for units of electricity produced by renewable means. The added value of electricity produced by renewable sources can be bought and sold throughout the European Union without any restrictions. Created in 2001, the RECS International system is currently used in more than 24 countries by 230 producers and distributors. RECS International ensures a uniform and reliable standard of renewable energy production. ECOMIX and LEO S.A do not allow production sites subsidised by public bodies to appear on its list and also exclude the possibility of energy being counted twice. 100% of the City of Luxembourg’s energy needs are covered by hydroelectric certificates from Norway. The supply of RECS certificates on the European market forms part of the local CO2 emissions reduction policy. In 2008, the City of Luxembourg also indirectly reduced its CO2 emissions by 19,250 tonnes. Info: ECOMIX, Roger Rütze. Tel.: 26 39 48 14
S h o pp i n g
Marché du dimanche
Photo: Confédération luxembourgeoise du commerce
Photo: Etienne Delorme
B ONNES A F F A IRES | B a r g a i n s
A now unmissable day out for shopping fans every third Sunday of the month, the Glacismaart will be held on 21st June on Place des Glacis between 10 am and 5 pm. Selling flowers, fruit and vegetables, hams and roast chickens, this large-scale Sunday market is also open to traders of bric-a-brac, clothes and textiles – guaranteeing a friendly, lively day out. Alongside all the different traders’ stalls, where adults can shop at their leisure, a fun-packed programme of events is provided for children. Info: www.vdl.lu
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11 rue Chimay - Luxembourg
City News
Rives de Clausen
Navettes supplémentaires More shuttles
Photo: Haral Sven Sontag
En raison du fort développement du site Rives de Clausen et dans un effort de minimiser les nuisances des riverains en évitant aux visiteurs de se rendre au site en voiture, l’offre de la navette gratuite Rives de Clausen a été encore étendue aux mercredis et jeudis. Ces deux jours, la navette reliera le parking du Glacis au site à Clausen entre 20h et 1h30, à intervalles de 10 minutes. Les vendredis et samedis, le service continuera à desservir la ligne toutes les 10 minutes entre 19h30 et 4h. Infos: www.vdl.lu
Haral-Sven Sontag a remporté le concours photo. Haral-Sven Sontag won the photo competition. JCI
Et le gagnant est…
Photo: M Immobilier
And the winner is…
Due to the marked development of the Rives de Clausen complex and in order to minimise disruption to riverside residents by reducing the amount of people travelling to the complex by car, the free Rives de Clausen shuttle service will now also run on Wednesdays and Thursdays. On both days, the shuttle will link the Glacis car park and the Clausen complex between 8 pm and 1:30 am, with shuttles leaving every ten minutes. On Fridays and Saturdays, the service will continue to run every ten minutes between 7:30 pm and 4 am. Info: www.vdl.lu
Du 7 au 10 mai dernier, la Jeune Chambre Economique du Grand-Duché de Luxembourg (JCI) accueillait plus d’une cinquantaine de membres d’organisations venant de toute l’Europe pour participer au European Capitals Meeting oganisé à Luxembourg. L’objet de ce congrès étant de promouvoir la dimension internationale de Luxembourg et de célébrer la Journée de l’Europe qui se déroulait le 9 mai dernier. Au programme de ces journées de congrès, la JCI avait prévu, entre autres, des visites de la capitale luxembourgeoise et des institutions européennes, du parlement luxembourgeois et des soirées de gala à l’Abbaye de Neumünster et au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. Les participants au congrès avaient en outre l’opportunité de prendre part à de nombreux ateliers et conférences. Un concours photo était notamment organisé, avec pour thème La recherche d’une véritable Europe. À l’issue du vote d’un jury indépendant composé de membres de la presse, de la photographie professionnelle et de l’art, le gagnant, Haral-Sven Sontag, a été désigné pour sa vision particulièrement évocatrice de l’Europe et du monde avec sa photo intitulée Europe – the big mixing prise à Strasbourg quelques jours avant les rencontres JCI à Luxembourg.
Between 7th and 10th May, the Jeune Chambre Economique du Grand-Duchy of Luxembourg (JCI) welcomed more than 50 members of organisations from all over Europe for the European Capitals Meeting which took place in Luxembourg. The aim of this congress was to promote the international dimension of Luxembourg and to celebrate Europe Day, which took place on 9th May. As part of the congress programme, JCI organised, amongst other events, visits to the capital, the European institutions based there and the Parliament of Luxembourg, as well as outings to gala evenings in Neumünster Abbey and trips to the Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. Congress participants also had the opportunity to take part in numerous workshops and conferences. A photo competition was organised with The search for a real Europe as the topic. Entries were judged and voted on by an independent jury comprising members of the press, professional photographers and representatives from the art world. The winner, Haral-Sven Sontag, was selected for his particularly evocative vision of Europe and the world with his shot entitled Europe – the big mixing, taken in Strasbourg just a few days before the JCI congress in Luxembourg.
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Photo: Jean-Lou Majerus. Oeuvre produite dans le cadre de L’Art en Europe: Expérience Pommery #5. Courtesy l’artiste & Galerie Serge Le Borgne, Paris
City News
Hélice en mouvement de 9,5m de diamètre. Câbles en acier, résine, moteur. Some Airing, 2008 is a work produced for the L’Art en Europe: Expérience Pommery #5, 2008 event.
P r i x I n t e r n at i o n al d ’ A r t C o n t empo r a i n F o n dat i o n P r i n ce P i e r r e d e M o n aco
Su-Mei Tse lauréate Su-Mei Tse honoured Au mois de mai dernier, en présence de S.A.R. la Princesse de Hanovre, le XLIIIe Prix International d’Art Contemporain a été décerné à Some Airing, 2008, œuvre de l’artiste luxembourgeoise Su-Mei Tse. Le Prix International d’Art Contemporain est organisé par la Fondation Prince Pierre de Monaco depuis 1983 et récompense une œuvre d’art contemporain créée au cours des deux années précédentes par un artiste émergent. Le Prix est décerné par le Conseil Artistique, à l’issue d’une consultation internationale d’experts. Some Airing, 2008 (Installation) est une œuvre parrainée par Enrico Lunghi, Directeur général du Mudam, Luxembourg. L’œuvre, dont une version légèrement différente a été présentée en premier lieu dans un ancien site militaire à Taïwan, a été produite dans le cadre de L’Art en Europe: Expérience Pommery #5, 2008. Il s’agit d’une énorme hélice de 9,5 mètres de diamètre, placée à l’horizontale, dont le dispositif d’accrochage, finalement simple, disparaît au profit de la présence visuelle des trois impressionnantes pales. Elle est couplée à un moteur qui la fait tourner.
In May, in the presence of HRH the Princess of Hanover, the XLIII Prix International d’Art Contemporain was awarded to Some Airing, 2008, a work by Luxembourg artist Su-Mei Tse. The Prix International d’Art Contemporain has been organised by the Fondation Prince Pierre de Monaco since 1983 and recognises a work of contemporary art created in the two previous years by an emerging artist. The prize is given by the foundation’s Conseil Artistique, after consultation with international experts. Some Airing, 2008 is a work sponsored by Enrico Lunghi, Director of the Mudam Modern Art Museum, Luxembourg. The work, a slightly modified version of which was first displayed in a former military site in Taiwan, was produced for the L’Art en Europe: Expérience Pommery #5, 2008 event. It is an enormous propeller, 9.5m in diameter, hung horizontally. The mechanism by which it hangs is very simple and is invisible in order to give a greater visual presence to the three impressive blades. It is connected to a motor, causing it to turn.
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City News
R e n c o n t r e s | M EE T INGS Photo: Architectes Paczowski et Fritsch
Lofts à Luxembourg Studio apartments in Luxembourg Le premier projet de loft à Luxembourgville se situe à Bonnevoie. Son nom Scene One. Ancienne laiterie, cet immeuble sera transformé en 4 lofts très contemporains. Afin d’avoir plus de renseignements et de rencontrer Marc Bouillot, l’architecte qui a signé le projet, un rendez-vous est fixé le 18 juin 2009 au 4e loftlounge organisé par loft.lu. Pour y être invité, il suffit de s’inscrire sur le portail immobilier dédié à 100% aux lofts et autres maisons d’architecte: www.loft.lu.
The Bonnevoie area is set to be the location for the City of Luxembourg’s first studio apartment project: Scene One. Plans are afoot to transform this former dairy into 4 ultra-modern studio apartments. In order to provide more information about the project and offer the public a chance to meet Marc Bouillot, the architect behind the project, loft.lu have scheduled a meeting for 18th June 2009 at the 4th loftlounge. For your invitation to this meeting, simply sign up at www.loft.lu, the property portal dedicated to studio apartments and other architect-designed homes.
Le projet de la gare périphérique de Cessange a été adopté définitivement. A final decision has been made regarding the design of the planned outlying station in Cessange. T r am | T r amway
La gare de Cessange se présente Plans for the Cessange station Après l’annonce définitive au mois de mars dernier des architectes qui prendront en charge le projet de tramway dans la ville de Luxembourg, le projet de la future gare périphérique de Cessange a également été présenté voilà quelques jours. Les lauréats du concours, les architectes Paczowski et Fritsch retenus pour la construction de la future gare ferroviaire de Cessange, ont misé sur une verrière abritant une gare moderne et fonctionnelle, résolument tournée vers l’avenir dans sa fonctionnalité. L’utilisation de la gare de Cessange pour les arrêts de trains internationaux Bruxelles – Luxembourg – Strasbourg devrait notamment permettre de gagner plus de 10 minutes par rapport à l’horaire actuel. Pour rappel, le projet de la mise en place d’un tram léger dans la ville de Luxembourg reliant les gares périphériques de Cessange et de Howald à la gare centrale, au centre-ville ainsi qu’au plateau de Kirchberg a pour objet, d’une part, de renforcer l’attrait et les capacités du transport en commun dans la ville de Luxembourg et, d’autre part, de réduire sensiblement les nuisances liées aux émissions des véhicules motorisés. Les projets choisis pour la mise en place du tram et de présentation de la gare de Cessange sont présentés au public à la Fondation de l’Architecture jusqu’en juillet. Infos: Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, Luxembourg. www.fondarch.lu
After the final announcement in March of the architects who will be heading up the City of Luxembourg tramway project, the model for the future outlying station in Cessange was presented to the public a few days ago. The winners of the competition, the architects Paczowski and Fritsch, who have also been awarded the tender for the construction of the future railway station in Cessange, have decided on a glass construction, housing a modern, functional and future-focussed station. The use of the Cessange station for international services linking Brussels, Luxembourg and Strasbourg will allow a tenminute reduction in current journey times. The City of Luxembourg light tram project linking outlying stations such as Cessange and Howald to the main railway station, city centre and Kirchberg district aims, on the one hand, to increase the attractiveness of using public transport in the City of Luxembourg and on the other, to lead to a marked reduction in the problems linked to emissions from motorised vehicles. The designs chosen for the tramway project and the presentation of the new station in Cessange will be available for the public to view at the Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie until July. Info: Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, Luxembourg. www.fondarch.lu
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City News Tradition
Nouveau Stroossemaart
D é c o u v e r t e | D i s c o v e ry
Mise au vert
New Stroossemaart
Going Green
This year, the traditional Stroossemaart, organised by the Union Commerciale de la Ville de Luxembourg in partnership with the City of Luxembourg, is set to be more attractive than ever before. For the first time ever, the market is scheduled to be held simultaneously in the Ville-Haute and Gare districts. The entire area will be set aside for shoppers. In what is anticipated to be a festive atmosphere, hundreds of traders are expected to set up stall, offering a wide selection of goods and an excellent choice of places to eat. Info: 6th June from 8 am to 6 pm, City of Luxembourg
La campagne Dag and der Natur donne à chacun l’occasion de découvrir son environnement naturel. The Dag an der Natur campaign offers everyone the chance to discover their natural environment.
Photo: VDL
Cette année, le traditionnel Stroossemaart, organisé par l’Union Commerciale de la Ville de Luxembourg en partenariat avec la Ville de Luxembourg, sera plus attractif que jamais puisque pour la première fois, une seule grande manifestation est organisée le même jour pour la ville-haute et le quartier Gare. L’ensemble du périmètre sera réservé aux chalands. Des centaines de commerçants vont se mobiliser dans une ambiance festive afin de proposer une grande variété de bonnes occasions shopping et de nombreuses possibilités de se restaurer sur place. Infos: le 6 juin de 8h à 18h, Ville de Luxembourg
Organisé annuellement par d’Haus vun der Natur et des associations membres, la traditionnelle campagne Dag an der Natur donne l’occasion à chacun de découvrir son environnement naturel et la biodiversité de son territoire au travers de centaines d’actions. Au mois de juin prochain, la Fête de la Forêt sur le site du Schläifmillen sera le lieu de toute une série d’animations allant de promenades à la vente de plants, en passant par les concerts apéritifs pour petits et grands afin d’appréhender la nature environnante de manière différente. Infos: le 6 juin, 10-17h, Schlaïfmillen. www.vdl.lu
Organised each year by the Haus vun der Natur nature conservation centre and member associations, the traditional Dag an der Natur will offer everyone the chance to discover their natural environment and the biodiversity of their surrounding area through hundreds of activities. In June, the Fête de la Forêt (Forest Festival), held in Schläifmillen, will host a series of activities ranging from walks to plant sales and taster concerts for young and old alike, offering a unique way to learn about the environment. Info: 6th June, 10 am to 5 pm, Schlaïfmillen. www.vdl.lu
C yc l i s m e | C yc l i n g
La Petite Reine à Luxembourg Couru pour la première fois en 1935, autrefois disputé par des indépendants et des débutants, le Tour de Luxembourg est désormais un rendez-vous annuel apprécié des équipes internationales. Aujourd’hui baptisé Skoda Tour de Luxembourg, le tour cycliste partira au début du mois de juin prochain de Luxembourg-ville pour un parcours traversant le pays en présence de nombreux coureurs internationaux. La boucle repassera par une série de villes étapes pour une arrivée dans la capitale après quatre jours de compétition d’un peloton composé de coureurs confirmés et de jeunes espoirs du cyclisme. Infos: Skoda Tour de Luxembourg, du 3 au 7 juin. www.tdl.com
Held for the first time in 1935 and in the past raced by both independent competitors and newcomers, the Tour de Luxembourg has become an important annual event for international teams. Now known as the “Skoda Tour of Luxembourg”, the bike race will set off from the City of Luxembourg at the start of June and will see world-class riders cross the country as they battle it out to reach the finish line. The route will pass through several towns before arriving in the capital after four days of competition fought out by a peloton of well-known riders and young cycling hopefuls. Info: Skoda Tour de Luxembourg, 3rd to 7th June. www.tdl.com
Photo: TDL
Cycling in Luxembourg
Coureurs confirmés et jeunes espoirs du cyclisme seront au départ de la compétition. Well-known cyclists and young hopefuls will compete.
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Georges Moes
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Biodiversité
Mise au vert Texte: Alexis Juncosa. Photos: Julien Becker.
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évoilé avec l’accord de coalition, l’enga- gement de la Ville de Luxembourg en direction de l’environnement atteint un nouveau palier via la mise en place, actuellement, d’un vaste programme d’actions en faveur de la biodiversité. Une étape aux retentissements multiples, qui nécessite, au préalable, une prise de conscience de chacun. «Notre première démarche fut de mettre en place une politique environnementale à caractère transversal, qui soit donc au-dessus des services. La création d’un poste de coordinateur entièrement dédié à l’environnement – et placé sous la responsabilité directe du Collège échevinal – s’inscrit dans cette ambition. C’est un poste éminemment stratégique, sans lequel la mise en place du plan d’action communal tel qu’on le connaît aujourd’hui n’aurait pas été possible. L’un des principes fondamentaux, en matière de développement durable, est le fait que l’action de chacun a une incidence sur les autres. Traiter des mauvaises herbes dans un parc peut, par exemple, avoir de fâcheuses conséquences sur les sources que gère le Service des Eaux», explique Viviane Loschetter, l’échevine en charge de la question
verte. Consciente qu’une révolution dans les pratiques ne se fait pas en un jour, elle s’avoue pourtant surprise par les résultats déjà recueillis. Viviane Loschetter: «Ma première satisfaction est la mobilisation autour du projet. Nous avons, à ce jour, organisé pas moins de 29 réunions entre différents services, et force est de constater que nos collaborateurs se sentent concernés par ce projet. L’environnement rencontre toujours le besoin de compromis, nous ne souhaitons pas devenir dogmatiques. Pour autant, la volonté générale d’avancer, de trouver des solutions, est vraiment là. L’exemple du salage des routes l’hiver est parlant. Il s’agit de trouver le meilleur équilibre possible entre respect de l’environnement et sécurité. Il est réjouissant, dans ce contexte, de voir que des propositions émanent de nos groupes de travail, que l’on ne se heurte pas à des objections de principe», se réjouit-elle. Indexé sur un agenda 21 local – un programme d’actions situé au niveau de la commune, ndlr. – cette action réalisée en collaboration avec English version pages 24-26
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Traiter de mauvaises herbes dans un parc peut avoir une influence sur les sources. Treating weeds in a park could have damaging effects on the springs.
Hëllef fir d’Natur, Haus vun der Natur et avec le soutien du ministère de l’Environnement, s’articule actuellement plus spécifiquement autour de la protection de la biodiversité. Une problématique abordée avec l’appui de spécialistes. Georges Moes, ingénieur agronome, de la Fondation Hëllef fir d’Natur: «La Ville de Luxembourg nous a notamment demandé d’établir des guides de bonnes pratiques, destinés non seulement à leurs services, mais aussi aux entreprises et aux particuliers. En clair, il s’agit de se demander ce que la ville peut faire pour améliorer la biodiversité en milieu urbain. Qualité des eaux, salubrité de l’air… Il n’est pas seulement question d’environnement, mais aussi de qualité de vie».
«Il est vraiment de notre devoir d’accompagner cette biodiversité».
Sur le papier, la Ville de Luxembourg dispose d’un contexte particulièrement favorable. À l’image des espèces recensées sous la directive européenne Habitats, un tiers d’entre elles peuvent potentiellement trouver à LuxembourgVille (quartiers urbains et périphériques inclus) un cadre propice à leur existence. Viviane Loschetter: «C’est vraiment un constat réjouissant, mais qui nous met face à nos responsabilités. Il est vraiment de notre devoir d’accompagner cette biodiversité, en usant de tout un panel de dispositions. Cela demande des efforts, de l’imagination, cela va entraîner une modification des méthodes de travail, mais les enjeux sont réels». La phase la plus visible de ce plan d’action est, probablement, la mise en place du fauchage tardif, que l’on rencontre par exemple en bord de route Porte de Hollerich. Georges Moes: «Certains gazons étaient fauchés une quinzaine de fois par an, ce qui n’est pas nécessaire. Réduire les fréquences de fauchage, cela permet à tout un écosystème de se mettre en place, de préserver les biotopes d’un grand nombre de plantes et d’animaux invertébrés. Cette réflexion prend toute sa dimension si l’on observe la diversité présente dans les quartiers, les parcs et cimetières historiques qui entourent le centre de la ville», souligne-t-il.
Très attentifs aux différentes expérimentations conduites en Europe, les différents partenaires du projet disposent d’un large panel d’actions possibles, dont la faisabilité dépendra nécessairement du niveau de responsabilisation et de compréhension de chacun. Georges Moes: «Le simple choix du matériau utilisé pour la conception de zones de stationnement peut jouer un rôle fondamental. Choisir, dans des zones adaptées, un support perméable, qui permet aux eaux de s’infiltrer – alors qu’à ce jour, les 3/4 de l’eau pluviale arrivent directement dans les égouts…–, peut s’avérer très bénéfique. D’autant plus que le grès de Luxembourg est le plus grand réservoir d’eau potable que nous ayons à disposition! On peut d’ailleurs utiliser ces surfaces en combinaison avec des plantations d’arbres, qui restent la matière la plus efficace en milieu urbain. Ils permettent de filtrer l’air, d’augmenter l’humidité… Mais il faut, pour cela, sortir de la logique historique du platane, dont l’efficacité en la matière est faible, pour privilégier d’autres espèces indigènes comme le tilleul, le frêne, le chêne, l’érable…». «C’est toute la perception de la ville qui va évoluer», souligne Viviane Loschetter. «Nous travaillons, par exemple, sur le développement de toits végétaux, dont certains vont être mis en place dans les prochains bâtiments à construire, comme à la nouvelle école centrale de Clausen. Il est d’ailleurs intéressant de préciser que de nombreux points relatifs à la question environnementale sont déjà spécifiquement définis dans les règles de construction. L’ambition étant de disposer avant la fin de l’année d’un texte clair reprenant l’ensemble de ces principes éco-responsables. L’aménagement des berges et le fauchage à proximité des rivières rentrent dans cette logique. Outre le fantastique projet du parc du Ban de Gasperich (dont nous reparlerons dans une prochaine édition, ndlr.), nous travaillons, à titre d’exemple, sur la vallée de la Pétrusse. Nous entreprenons une régulation des eaux usées qui sera prolongée par un retrait des espaces bétonnés contenant le cours d’eau. Cela ne rendra pas seulement ce lieu plus beau, il sera également plus propice au développement de la faune et de la flore locales», explique-t-elle. «Ce site dispose d’un fort potentiel de régénération», poursuit George Moes. «Mais il faut bien avoir conscience que cette action ne peut être inscrite uniquement dans le champ de l’action publique. Beaucoup de choses peuvent être appliquées aux terrains privés.
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Choisir un support perméable peut s’avérer très bénéfique. A permeable medium can be very beneficial.
Laisser une simple bordure d’herbe à proximité des haies qui délimitent un jardin permet de sauvegarder les plantes vivaces ou les bisannuelles qui font la richesse de notre patrimoine vivant. Tolérer quelques mauvaises herbes ou changer de produit de traitement – alors qu’aujourd’hui on sait qu’une partie non négligeable des pesticides retrouvés dans les sources ne provient pas de l’agriculture intensive mais bien de l’action communale et individuelle –, tout ceci va dans le bon sens. Mais surtout, les surfaces de circulation sont un problème, car beaucoup de substances utilisées sur ces étendues ne peuvent pas se dégrader et restent actives. La première pluie les emporte et elles arrivent, via le système du tout-à-l’égout et en passant par les stations d’épuration, dans nos rivières». Être le plus didactique possible ne suffira pas. Viviane Loschetter sait que le combat ne se gagnera pas seul: «Ma responsabilité, en tant qu’échevine, est aussi d’étendre cette politique au-delà de la stratégie communale. D’où ce travail à différents niveaux qui, s’il commence bien par les services de la Ville, s’adressera aussi aux associations, aux entreprises et aux particuliers. Pour y arriver, il n’y a pas de secret. Il faut que chacun se sente concerné et impliqué. Nous devons être conscients de la richesse et de la faune exceptionnelle dont nous disposons à Luxembourg». C’est à cette fin que différentes actions s’apprêtent à voir le jour, comme les visites guidées (le 3 juin du Glacis au Limpertsberg, le 10 juin du parc municipal au cimetière de Merl…), les
animations à Schläifmillen (6 juin) ou la Fest vun der Natur du 14 juin (renseignements sur www.vdl.lu), mises en place en parallèle de soirées d’information organisées en collaboration avec les cités jardinières du Gaart an Heem. Dans le même temps, de nombreux projets pilotes continueront à marquer le phasage environnemental. Viviane Loschetter: «Ces expérimentations sont nécessaires. Si l’on ne changeait rien, nous nous retrouverions rapidement face à des problèmes que les prévisionnistes connaissent bien. Mais encore une fois, nous ne sommes pas naïfs. Nous devons agir dans la mesure de nos
« Nous devons être conscients de la richesse et de la faune exceptionnelle dont nous disposons à Luxembourg».
possibilités, à notre échelle et avec en arrièrefond les réalités liées à l’activité d’une capitale». Pour savoir comment agir ou connaître l’ensemble des dispositions prises, visitez le site de la Ville de Luxembourg (www.vdl.lu), contactez la Haus vun der Natur: naturschutzberodung@ luxnatur.lu, www.haus-natur.lu, ou la Fondation Hëllef fir d’Natur: www.hfn.lu. 23
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Réduire les fréquences de fauchage. Cutting less frequently.
Going green T
he City of Luxembourg’s commitment to the environment, unveiled at the same time as the coalition agreement, is moving up a gear, with a huge programme of actions targeting biodiversity currently being implemented. The plan will have a number of repercussions, which require the understanding of the city’s whole population. “Our first step was to set up an interdisciplinary environmental policy, at a level higher than the individual departments. Our goals have included creating a coordination role dedicated entirely to the environment, reporting directly to the College of Aldermen. This is a decidedly strategic role, and without it the action plan for the communes as we know it today could not have been put in place. A fundamental principle of sustainable development is that each individual’s actions have an impact on everyone else. Treating weeds in a park, for example, could have damaging effects on the springs managed by the Water Department,” explains Viviane Loschetter, the Alderman responsible for green issues. Aware that habits cannot be revolutionised from one day to the next, she has been pleasantly surprised by the results that have already been achieved. Viviane Loschetter: “First of all, I have been delighted
to see how enthusiastic people are about the project. So far we have organised no fewer than 29 meetings between different departments, and it’s obvious our colleagues feel personally involved in the project. The environment always calls for compromise, and we don’t want to be dogmatic, but the general will to move forward and find solutions can clearly be felt. Road gritting in winter is a prime example, where we have to find the best possible balance between
“ We have a clear duty to protect this biodiversity.”
respecting the environment and road safety. In this context, it’s very encouraging to see that our working groups are coming up with proposals, and that we’re not encountering any objections based on principle.” Based on a local Agenda 21 (an action plan at commune level – Ed.), and carried out in collaboration with the Hëllef fir d’Natur foun-
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Apprendre à cohabiter avec les mauvaises herbes. Learning to live with weeds.
dation and Haus vun der Natur and with the support of the Environment Ministry, the current programme focuses specifically on protecting biodiversity. The problem is being tackled with the help of specialists. Georges Moes, an agronomist from the Hëllef fir d’Natur foundation: “The City of Luxembourg has asked us to put together guides to good practice, not just for their own staff but also for companies and households. The basic idea is to discuss what the city can do to improve biodiversity in the urban environment. Water quality, clean air... it’s not just about the environment, it’s about quality of life.” On paper, the City of Luxembourg is well placed for success. Of the species listed under the European Habitats directive, a third can potentially find a suitable habitat within the urban and suburban areas of the city. Viviane Loschetter: “This is a fantastic result, but it brings with it considerable responsibilities. We have a clear duty to protect this biodiversity using a whole range of measures. This requires effort and imagination, and involves changing the way we work, but the issues are very real.” The most visible aspect of the action plan is probably the late grass cutting, which can be seen for example along the Porte d’Hollerich road. Georges Moes: “Some areas of grass were cut up to 15 times a year, which is not necessary at all. Cutting less frequently makes it possible for a whole ecosystem to take hold, preserving the biotopes of a large number of plants and invertebrates. This becomes very clear if we look at the diversity that can be found in the historic districts, parks and cemeteries surrounding the city centre,” he emphasises. Paying close attention to the various trials that have been conducted throughout Europe, the project partners have a wide range of actions open to them, each of which will necessarily be more or less feasible depending on people’s level of responsibility and understanding. Georges Moes: “Just choosing the material used when designing car parks can play a fundamental role. In suitable areas, a
permeable medium that lets water filter through can be very beneficial – unlike the current situation, where three-quarters of our rain-water ends up in the sewers. Especially when you consider that Luxembourg’s sandstone is the biggest reservoir of drinking water we have! What’s more, we can use these surfaces together with tree plantations, which remain the most
“ We have to be aware of the richness and the exceptional wildlife we enjoy in Luxembourg.”
effective resource in the urban environment. Trees filter the air and increase humidity. But to achieve this, we need to get away from our historical preference for the plane, which is not very effective in these areas, giving priority to other indigenous species such as lime, ash, oak and maple.” “Our whole perception of the city will evolve,” emphasises Viviane Loschetter. “At the moment, for example, we’re working on developing green roofs, which will be used on several planned buildings such as the new central school in Clausen. In fact, a number of environmental priorities are already enshrined in current construction standards. By the end of the year, we hope to have a clear text bringing all these eco-responsible principles together. Riverside development and grass cutting by rivers are part of this approach. For example, apart from the fantastic Ban de Gasperich park project (to be covered in a future edition – Ed.), we are working on regulating waste water in the Pétrusse valley, before drawing back the concreted areas along the river. This will not only make the site more at-tractive, it will also create a more welcoming habitat for the local plant and animal life,” she explains. “The site 25
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Laisser une simple bordure d’herbe à proximité des haies permet de sauvegarder les plantes vivaces. Juste leaving a grass border alongside the hedges can protect the perennial plants.
has great potential for regeneration,” continues George Moes. “But it should be made clear that this action cannot be seen as solely the preserve of the public authorities. Many of these principles can be applied to private land. Just leaving a grass border alongside the hedges enclosing a garden can protect the perennial or biennial plants that provide our living heritage with so much richness. Tolerating a few weeds or changing weedkiller can be very beneficial, especially when we now know that a significant proportion of the pesticides found in water sources come not from intensive agriculture but from council and private use. But the main problem is road surfaces, because many of the substances used on them remain active and do not break down. As soon as it rains, they are washed into the sewers and pass via the water treatment plants into our rivers.” A didactic approach will not be enough. Viviane Loschetter knows she cannot win the battle on her own: “My responsibility as an Alderman is to extend the policy beyond the strategy of the City. This is why we will be working at a number of levels, starting with council departments but also addressing associations, companies and households. It’s not rocket science – we just need everyone to feel concerned and involved. We have to be aware of the richness and the exceptional wildlife we enjoy in Luxembourg.” This is the thinking behind a number of events currently being
prepared, such as guided tours (including the Glacis in Limpertsberg on 3 June and the municipal park at Merl cemetery on 10 June), events in Schläifmillen (6 June) and the Fest vun der Natur on 14 June (details at www.vdl.lu), running in parallel with information evenings organised in collaboration with the Gaart an Heem gardening and allotment association. At the same time, a number of pilot projects
“ The issues are very real.” will continue the environmental work in coordinated stages. Viviane Loschetter: “These trials are essential. If we don’t change anything, we will quickly find ourselves facing problems that forecasters have been predicting for years. But once again, we are not naive. We have to act within the scope of what is possible, on our own scale, against the background of the activities of an international capital.” To find out what you can do, or learn the details of the measures being taken, visit the City of Luxembourg website (www.vdl.lu) or contact Haus vun der Natur (naturschutzberodung@ luxnatur.lu, www.haus-natur.lu) or the Hëllef fir d’Natur foundation (www.hfn.lu).
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Galeries d’art
Fenêtres
ouvertes sur l’Art Textes: Corinne Briault. Illustration: Claire Ramos / INgrid.
Lieux de rencontres entre les artistes, les amateurs d’art, les marchands d’art et les collectionneurs privés ou publics, les galeries d’art sont le théâtre de la création. Tantôt laboratoires artistiques, tantôt endroits de découverte ou de promotion de talents émergents, elles offrent une véritable ouverture sur le monde de la Culture. La capitale luxembourgeoise regorge de galeries aux vocations diverses. En voici une présentation non exhaustive au travers d’une collection de portraits d’acteurs de l’art.
Views of the Art World Art galleries are a meeting place for artists, art lovers, buyers and public and private collectors; in short, they serve as the theatre of the creative world. Part laboratory for art, part showroom for emerging talents, galleries offer us a clear view of the world of Culture. Luxembourg’s capital boasts many galleries, each with its own unique part to play. In the following pages, you will find a presentation of a selection of these galleries, through the eyes of the artists behind them.
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Photo: Julien Becker
André Simoncini a réussi une parfaite symbiose entre la galerie et l’hôtel où l’art est omniprésent. André Simoncini has created a perfect synergy between his gallery and his hotel, where art is omnipresent.
Ouverture sur la cité
Open to the City
Il y a 27 ans, André Simoncini inaugurait sa galerie à Luxembourg, rue Louvigny. La première originalité du lieu était son ouverture sur la création des pays de l’Est et sur la création mondiale, la galerie exposant des artistes américains, coréens, japonais… «Progressivement nous nous sommes également ouverts à différentes formes d’art, notamment l’édition, explique André Simoncini, avec des traductions de livres polonais, tchèques, russes, la publication de la Deuxième Anthologie de la Poèsie Nègre et Malgache. Nous avons toujours souhaité être des ouvriers de la culture et œuvrer pour l’ouverture sur le monde, être tolérants par rapport à diverses formes d’expressions et de cultures». Aujourd’hui installée rue Notre Dame, la galerie est intégrée à un espace réunissant aussi un hôtel. Sa vocation reste la même: «Nous restons fidèles aux artistes avec lesquels nous avons travaillé toutes ces années en même temps que nous prospectons et que nous sommes intéressés par de nouvelles démarches artistiques. De plus, je pense que la notion de l’espace est importante. L’art s’ouvrant au monde est présent dans tout l’hôtel qui lui-même, par essence, est également une ouverture au monde. Nous avons réussi une parfaite symbiose. De plus, avec de larges baies vitrées donnant sur les rues commerçantes, la galerie comme outil culturel est aussi ouverte sur la cité». Véritable passionné d’art sous toutes ses formes, André Simoncini se veut un défenseur de la culture, conduit par sa sensibilité et une recherche de l’authenticité dans sa démarche, souhaitant «continuer à œuvrer pour la bonne cause» et rêvant «pourquoi pas, d’un travail commun et d’une synergie entre les galeries et les institutions culturelles». Galerie Simoncini 6, rue Notre Dame, Luxembourg. Tél.: 47 55 15
27 years ago, André Simoncini opened his gallery in Luxembourg, on rue Louvigny. The first innovation in this space was the open door he created to art from countries in the East and even further afield, as the gallery began to show work by artists from the US, Korea, Japan and more besides. “Little by little, we opened up to different forms of art, even literature,” explains André, “It began with translations of books from Polish, Czech and Russian and continued with the publication of the Deuxième Anthologie de la Poèsie Nègre et Malgache. We have always strived to be cultural labourers, working to create an open door to the world, while being tolerant towards different cultures and forms of expression.” Now based in rue Notre Dame, the gallery is integrated into a space that includes a hotel but its mission remains the same. “We are still loyal to the artists we’ve been working with for all these years, while continuing to look for new talent and remaining attracted by new artistic approaches. I also believe that the notion of space itself is very important. Art that is open to the world is present throughout the hotel which itself is, by its very nature, open to the world. We have created a perfect synergy. On top of this, with our large bay windows offering views over the capital’s main shopping streets, the gallery as a cultural tool is also open to the city.” As a real enthusiast of art in all its forms, André Simoncini sees himself as a defender of culture, driven by sensitivity and the search for authentic approaches, who desires to “continue to work for the cause” and dreams of “a common work and a synergy between galleries and cultural institutions. Why not?” Galerie Simoncini, 6, rue Notre Dame, Luxembourg. Tel.: 47 55 15
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Photo: Julien Becker
Armand Hein marche aux coups de cœur. Armand Hein is following his heart.
Montrer l’art, tout simplement
Simply displaying art
À ses débuts, la galerie Toxic devait être un projet «éphémère», puisque sa durée de vie ne devait excéder un an. «En 1995, j’ai eu l’opportunité de m’installer dans un local dans le quartier de la gare, explique Armand Hein. Mon projet était simple, montrer les travaux et les œuvres de mes amis, de jeunes artistes bruxellois! En fait, nous avons eu un écho tellement favorable de la part du public que la galerie n’a pas fermé ses portes passé un an». L’aventure a duré cinq années. Puis, Armand Hein avoue avoir eu besoin de «changer d’air, de voir autre chose». Partir pour mieux revenir et installer une nouvelle Galerie Toxic, rue de l’Eau, en 2006. «Ce que je souhaite promouvoir dans ma galerie? Je marche aux coups de cœur, je vais voir beaucoup d’expositions et découvre des artistes, je vois des choses qui me frappent et que j’ai envie de faire découvrir à mon tour aux gens. C’est comme si je picorais dans toutes sortes d’assiettes et donc, les expositions ont une dimension variable». La Galerie Toxic est ainsi ouverte à l’art contemporain, classique ou à des artistes qui sont «des outsiders, en dehors des circuits conventionnels, visionnaires, qui ont une démarche personnelle et ne suivent pas les courants. Aujourd’hui, nous avons une vingtaine d’artistes, ils nous font découvrir d’autres artistes, eux-mêmes en contact avec d’autres artistes et cela s’étend à l’infini». Quant à l’avenir, Armand Hein souhaite simplement rester animé par le désir de faire découvrir et partager des choses aux amateurs d’art. Galerie Toxic 2, rue de l’Eau, Luxembourg. Tél.: 26 20 21 43. www.galerietoxic.com
In the beginning, Galerie Toxic was to be an “ephemeral” project, as it was only intended to last a year. “In 1995, I had the opportunity to set up in premises in the Gare area of the city,” explains Armand Hein. “My goal was simple: to show work created by my friends, young artists from Brussels! In fact, our work was so well received by the public that the gallery was still open more than a year later.” The adventure lasted five years. But soon Armand found he needed “a change of scene, to see other things.” One step backwards led to two steps forward and a new Galerie Toxic opened on rue de l’Eau in 2006. “What do I want to promote in my gallery? I work as my heart leads. I go to see lots of exhibitions and I discover artists. I see things that strike me and that I want other people to discover too. It’s as if I peck at different dishes and so our exhibitions vary a lot.” Galerie Toxic is therefore open to contemporary and classical art and to artists who are “outsiders, off the beaten track, visionaries, those who have a very personal approach and so do not follow the prevailing winds. Today, we show around twenty artists. They help us discover other artists, who are themselves in contact with others, and so it continues.” When it comes to the future, Armand Hein simply wishes to remain excited by the desire to help art fans to make discoveries by sharing with them. Galerie Toxic 2, rue de l’Eau, Luxembourg. Tel.: 26 20 21 43. www.galerietoxic.com
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LES 27-29-30 juiN et 1-2-3 juillet 09 à 21h00 | OPEN AIR | ABBAYE DE NEUMÜNSTER
de
Jacques Audiberti d’après
William Shakespeare Mise en scène de
Marc Olinger Décors
Christophe Rasche Costumes
Ulli Kremer Musique originale
Ensemble Lucilin
Une Coproduction du Centre culturel de rencontre abbaye de Neumünster et du théâtre des capucins de la ville de luxembourg
Caty Baccega Bianca Valérie Bodson Catherine Catherine Marquès la veuve Fred Bodson Pendant-Vicenzio Joël Delsaut Gremio FranZ Hausemer Curtis Denis Jousselin Grumio Guillaume Lanson Petruccio Manu Leforgeur Hortensio Jacques Paquer Biondello Hervé sogne Tranio Serge swysen Baptista Jérôme Varanfrain Lucentio Bernard Varin Tailleur Tickets : 00352/47 08 95 - 1 ( Billetterie ) www.luxembourgticket.lu 00352/26 20 52 - 1 ( CCRN )
Conception graphique: Guy Schuler (CCRN)
Guy Frisch André Pons-Valdès Joris Ruhl Jeannot Sanavia
Photo: Julien Becker
Fondée par Marita Ruiter, la galerie a gagné une réputation d’espace novateur. Founded by Marita Ruiter, the gallery has gained a reputation as a space for innovation.
Deux en un
Two in one
La galerie Clairefontaine ouvre en 1988 son premier lieu d’exposition, l’Espace 1, avec une programmation diversifiée qui comprend des artistes contemporains, des grands classiques, mais aussi de jeunes artistes luxembourgeois et étrangers. Un peu moins d’une dizaine d’années plus tard, en 1997, est inauguré l’Espace 2, situé à quelques mètres du premier espace, dédié principalement à la photographie classique, à la photographie plasticienne ainsi qu’à l’art conceptuel. «Je souhaite montrer un art de qualité avec des contenus intéressants et pertinents. Le médium devient alors secondaire dans le choix des artistes. Au cours des 20 dernières années, j’ai essayé d’apporter au public un bon aperçu au travers de différents courants artistiques, du classique au contemporain», explique Marita Ruiter qui a fondé et gère une galerie qui a gagné une réputation en tant qu’espace novateur, s’engageant dans une exploration d’art nouveau ainsi que dans la promotion d’artistes émergents. «Je choisis les artistes par un coup de cœur qui ne survient que si je vois la pertinence dans leurs œuvres. Les artistes doivent aussi pouvoir être intégrés dans le programme de la galerie, qu’il y ait un bon dialogue entre eux et aussi des générations différentes». Le concept des deux espaces consiste à confronter, d’une part, des œuvres traditionnelles et établies et, d’autre part, un art jeune et provocateur. Marita Ruiter a, en plus, lancé quelques projets à long terme, comme le festival de photographie photomeetings luxembourg dont la cinquième édition a eu lieu récemment et en collaboration avec des instituts culturels. La galerie s’est forgé une belle réputation dans l’interrégion, et peut se prévaloir aujourd’hui d’être bien établie sur le marché européen. Elle participe ainsi régulièrement à des foires telles que Art Basel, Art Cologne, DFoto, Fiac… Galerie Clairefontaine, Espace , 7, Place Clairefontaine, Luxembourg. Espace 2, 21, rue du Saint-Esprit, Luxembourg. Tél.: 47 23 24. www.galerie-clairefontaine.lu
In 1998, Galerie Clairefontaine opened its first exhibition space, “Espace 1”, with a varied programme including contemporary artists, well-known masters and also young artists from Luxembourg and abroad. A little less than a decade later and, in 1997, “Espace 2” was created, just a few metres away from the first space and primarily dedicated to classical and artistic photography and concept art. “I want to display high-quality art with interesting and relevant content. The medium therefore becomes of secondary importance in the choice of artists. For the past 20 years, I have tried to offer a precious glimpse of different artistic waves, from classic to contemporary,” explains Marita Ruiter, founder and manager of the gallery which has now gained a reputation for innovation, engaging in an exploration of new art as well as promoting emerging talent. “I choose artists by following my passion, a passion that is aroused only if I see the relevance of their work. The artists must also be able to be integrated into the gallery’s programme, in order to allow for a fruitful dialogue between them and also across generations.” The two spaces concept tends to oppose traditional and established work on the one hand and new and provocative art on the other. In addition, Marita Ruiter has launched several long-term projects, such as the photomeetings Luxembourg photography festival, the fifth session of which was held recently in collaboration with cultural institutions. The gallery has forged an excellent reputation in the surrounding region, and is now well-established on the European market. It also participates regularly in fairs such as Art Basel, Art Cologne, DFoto and Fiac, amongst others. Galerie Clairefontaine, Espace, 7, Place Clairefontaine, Luxembourg. Espace 2, 21, rue du Saint-Esprit, Luxembourg. Tel.: 47 23 24. www.galerie-clairefontaine.lu
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Photo: Julien Becker
La galerie Nosbaum & Reding accomplit un travail engagé depuis sa création. Nosbaum & Reding has been carrying out committed work since its creation.
Un travail humainement très passionnant Fondée en 2001 par Véronique Nosbaum et Alex Reding, la galerie Nosbaum & Reding – Art Contemporain, auparavant appelée Alimentation Générale car aménagée dans une ancienne épicerie quartier de la gare, a déménagé en septembre 2006 dans ses nouveaux locaux rue Wiltheim, dans le cœur historique de la ville. «Ceci permettant d’avoir plus de visibilité, de changer de nom et de politique, explique Alex Reding. Avec deux espaces, nous pouvons développer différentes sensibilités dans un même lieu, réconcilier création luxembourgeoise et internationale et accueillir 12 à 14 expositions par an». Depuis ses débuts, la galerie s’est concentrée sur des artistes jeunes et émergents venant du Luxembourg et des pays voisins comme l’Allemagne, la Belgique, la France, se tournant occasionnellementvers d’autres pays européens comme la Suisse, la Slovénie et la Pologne. En confrontant son public avec de nouveaux talents, Nosbaum & Reding a toujours aimé privilégier la création. Un travail engagé et de longue date «mettant en avant les relations humaines avec les artistes, les stimulant et les incitant à produire des œuvres inédites pour leurs expositions. Il y a une vraie complicité, une compréhension et une recherche créative commune». La galerie soutient aussi les artistes dans l’exploration de leurs nouvelles idées et concepts. La galerie participe aux principales foires d’art contemporain. Alex Reding se prend également à envisager, pourquoi pas, «une ouverture internationale de la galerie… une dynamique commune et cohérente entre les galeries, une réflexion culturelle au niveau national…». Nosbaum & Reding Art contemporain, 4, rue Wiltheim, Luxembourg. Tél.: 26 19 05 55. www.nosbaumreding.lu
A personal, passionate work Founded in 2001 by Véronique Nosbaum and Alex Reding, Nosbaum & Reding – Art Contemporain, previously named “Alimentation Générale”, as it was housed in a former grocer’s in the Gare district, moved in September 2006 to its new premises in rue Wiltheim in the historic heart of the town. “This allowed us to be more visible, to change our name and policy,” explains Alex Reding. “With two spaces, we can develop different tastes in one place, linking art from Luxembourg and abroad and housing 12 to 14 exhibitions a year.” Since its early days, the gallery has concentrated on young and emerging artists from Luxembourg and neighbouring countries like Germany, Belgium and France and occasionally turning to other European countries like Switzerland, Slovenia and Poland. By confronting its visitors with new talent, Nosbaum & Reding have always enjoyed giving pride of place to creativity. Their longstanding commitment is to “foreground our relationships with the artists, stimulating them and encouraging them to produce brand new work for their exhibitions. There is a real sense of complicity, mutual understanding and a common creative quest.” The gallery also supports artists in the exploration of their new ideas and concepts. It also participates in the primary contemporary art fairs. Alex Reding has also begun to envisage “an international opening of the gallery… a common, coherent dynamic between galleries, and cultural reflection on an international level.” Nosbaum & Reding – Art Contemporain, 4, rue Wiltheim, Luxembourg. Tel.: 26 19 05 55. www.nosbaumreding.lu
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Photo: Julien Becker
Martine Schneider-Speller est aux commandes de la galerie depuis bientôt une trentaine d’années. Martine Schneider-Speller has been running her gallery for almost thirty years.
Un engagement fort
Total Commitment
Lancée dans l’aventure depuis près d’une trentaine d’années, Martine Schneider–Speller a choisi comme postulat de départ de «s’éloigner de l’École de Paris, de proposer quelque chose de différent» en faisant entrer dans sa galerie installations, performances, vidéos et un espace permanent dédié aux parutions, avec toujours un «positionnement des valeurs humaines, car elles seules comptent». Martine Schneider s’intéresse aux actionnistes autrichiens, aux artistes «qui s’engagent dans des actions politiques. Je lis la presse et je pense qu’il y a des urgences à montrer, qu’il y a une responsabilité civique dans le fait d’exposer des artistes qui ont des choses à exprimer». Les «choix» artistiques engagés de la galerie évoluent ainsi vers des thèmes qui sont autant de réflexions sur la femme, la violence de la société des médias, la vérité… Un aspect primordial étant de faire le distinguo entre des marchands d’art et une galerie d’art, «une galerie d’art étant une institution qui suit ses artistes et leur évolution. Je pense qu’il faut être au service des artistes, respecter leur travail et travailler pour eux». Rejetant la dimension superficielle de l’art et prônant la modestie culturelle, la galerie défend et montre le travail d’artistes tels que Gunter Brus, Jan Fabre, Wim Delvoye, Louise Bourgeois, Hermann Nitsch, Su-Mei Tsé… et est souvent présente à de nombreuses manifestations internationales telles que la FIAC Paris, Arco Madrid, Art Bruxelles… Beaumontpublic + königbloc, 21A, Avenue Gaston Diderich, Luxembourg. Tél.: 46 23 43.
When setting out on her adventure almost thirty years ago, Martine Schneider-Speller chose as her basic premise to “distance myself from the established École de Paris, to offer something different” by opening her gallery to installations, performances and video and offering a permanent space dedicated to publications, while continuing “the foregrounding of human values because they are the only ones that count.” Martine is interested in Austrian actionists and in artists “who take part in political action. I read the newspapers and I think that there are crises that must be shown and that there is a civic responsibility to exhibit artists who have something to say.” The artistic “choices” made by the gallery have leaned towards reflections on women, violence in a media society and the truth... A fundamental aspect of the work is to delineate the difference between art dealers and art galleries. “An art gallery is an institution that follows artists and their evolution. I believe that we must serve artists, respecting their works and working for them.” By rejecting the superficial dimension of art and extolling the virtues of cultural modesty, the gallery shows and promotes the work of artists like Gunter Brus, Jan Fabre, Wim Delvoye, Louise Bourgeois, Hermann Nitsch and Su-Mei Tsé. The gallery is also often represented at a range of international shows such as FIAC Paris, Arco Madrid and Art Bruxelles. Beaumontpublic + königbloc, 21A, Avenue Gaston Diderich, Luxembourg. Tel.: 46 23 43.
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luxembourg ticket t +352 47 08 95-1 ticketlu@pt.lu www.luxembourgticket.lu
oPl, BP 2243, l-1022 luxembourg t +352 22 99 01 info@opl.lu www.opl.lu
LE GOUVERN EM ENT DU G RA N D -DUCHÉ D E LUX EM B OU RG Ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
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MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Service de coordination de la recherche et de l’innovation pédagogiques et technologiques
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Claude Faber, director. Directeur.
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CAPEL
All fun and games? Text: Brian Power. Photos: Andrés Lejona.
T
he Capel (Centre d’animation pédagogi que et de loisirs de la Ville de Luxembourg) has been providing a service for the children of the capital for 26 years now. Director Claude Faber explains what it aims to accomplish. “The Capel really is a lot of things,” says Claude Faber of the pedagogical centre which has existed in Luxembourg City since 1983, “but perhaps the first thing people really know us for is Aktioun Bambësch.” Indeed, these afternoons for children have been running since ten years before the Capel itself existed, and are something of a Luxembourgish institution. So what exactly does Aktioun Bambësch entail? Effectively, they are holiday activities provided free of charge for the children enrolled in the schools of Luxembourg City, taking place for four weeks immediately after schools break up for the summer, as well as for a week during the Christmas and Easter vacations. “This may be what the public knows us for, but we also undertake other projects with pedagogical lean, where we have themed classes that remain interesting for the children.” The classes take place in the Capel’s premises, and are also topical in nature: as Faber points out, this is the year of astronomy and also of Darwin,
so the next in-house project for the children, which will take place in the autumn, involves “the evolution of mankind in the universe.” The inclusiveness is neat. It may sound somewhat like school, but Faber is at pains to point out the difference. The projects are “complementary to the school programmes,” but not the same as them. The classrooms in the Capel building become transformed, moved away from an institutional look, and shaped by the theme being covered. When the children enter the room, they exit the normal world. “It is like entering the theatre,” says Faber, “behind the scenes a lot of preparation goes into ensuring the children are immersed into a realistic interpretation of the theme.” It is a methodology deeply rooted in the Capel’s approach to pedagogy that learning is active. By immersing the children in these other-wordly rooms, they avoid the passiveness that can blight some teaching initiatives. Faber describes the overall Capel method as “pedagogy of games, pedagogy of the theatre and pedagogy of real-life experience.” As a holder himself of a degree in Pedagogy and further Version française pages 42-44
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The projects are complementary to the school programmes. Les projets viennent en complément des programmes scolaires.
qualifications in the Pedagogy of Real-life Experience, these are methods close to Faber’s heart, and his enthusiasm and ambition for the position he has held since November 1 of last year are clear. Such projects take place during school terms, and as such are clearly instructive, put together as they are with feedback and input from school teachers. Aktioun Bambësch falls under the category of “leisure projects”. That is not to say that it is not worthwhile. Far from it. It remains educational. And the undertaking itself is both ambitious and significant: “Every afternoon for the four weeks during the summer we have up to 700 children here, between the ages of five and twelve, who are divided into groups according to age and who then spend the afternoon in and around the Capel premises.” The building is located on rue de l’École in Luxembourg. It is convenient as it is accessible from the city centre but is also on the doorstep of the forest which gives Aktioun Bambësch its name. This affords the children the chance to spend time in the fresh air as well as indoors, all while in a safe environment, supervised at all times. “Each group is led by a trained teamleader, who looks after them for the afternoon, during which they play games which motivate them to act. We apply the same method as our projects during school time.” But what kind of games do they play? “A whole range,” says Faber, “from simple ball games to a kind of rally that is historical or cultural in content, where children learn about the history and culture of Luxembourg. We also do games in the forest.” Again, Faber highlights the importance of theme. The afternoons are all embedded in a story so, like in the pedagogical projects, the children arrive at the Capel and are transported into another universe: the theme runs right through all the
afternoons during the month. As an example, “last year we were on a pirate island. All the games were introduced like we were in that location, and were carried out as if we were doing something for the pirates, or contributing to the pirate island feel.”
“ Pedagogy of games, pedagogy of the theatre and pedagogy of real-life experience.”
At the end of each day a piece of theatre is performed for the children. These have a real story and the children both get in to and like it very much. Faber puts it simply: “they feel like they are playing all afternoon and then the teamleaders tell them a story in which they are told what they will be doing in the next days. That serves to make the children want to come back.” The team-leaders tend to be third-level students who already have a qualification, which is a certificate from the Service National de la Jeunesse. If they don’t have this qualification, they can obtain one through the Capel. The students themselves come from several different fields, from Mathematics and Finance to Information Technology. Unsurprisingly perhaps, the majority come from Social education program mes as they can use the experience of being an Aktioun Bambësch team-leader as a practical part of their studies. Faber admits that the Capel usually look for students who have a background with children. If they do not have this they can
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Photo: xxxxxxxxx
Each group is led by a trained team-leader, who looks after the children for the afternoon. Chaque groupe est animé par un responsable qui s’occupe des enfants.
take part in a two day workshop which gives them a concrete base in the methods needed to work with children. After that there is a weeklong preparatory course prior to the summer session of Aktioun Bambësch in which prospective team-leaders participate in workshops with people highly experienced in working with children. This week is also used to prepare the four weeks ahead. It takes 50 to 60 team-leaders to look after the children, and they are supported by five full-time pedagogical professionals who control the programme and give constant feedback to the team-leaders. This ensures the latter feel very involved in the whole project. As a service provided by Ville de Luxembourg, the Capel is also involved in other initiatives around the city. Such initiatives are run by the five educators in charge of Aktioun Bambësch, as well as “the national and international partners we need for our big projects.” Faber cites the example of the annual Capel parade, taking place this year on June 27, through the streets of the city: “we are working with school classes and youth clubs throughout the whole country, with the aim of getting 1,000 children and young people into the street. Our first target is the children of Luxembourg, but to have a really high quality parade we are also getting professional groups from abroad.” The idea is that these professionals “will slot in between the groups of children and provide further entertainment, be it theatre, music, circus or dance.” In addition to the parade, they Capel will run “Kanner in the City”, a temporary two day playground in the Knuedler, taking place on July 31 and August 1. In keeping with Capel policies, it will, according to Faber, “expose children to games and products they may not necessarily see in a regular playground.” But this is unsurprising. As Faber says, in all activities the Capel is trying
to motivate children to think for themselves, to act and to be creative. Faber states that 63% of Luxembourg City’s children are foreign. This further allows the centre to promote integration and social awareness. Teachers may initiate the children’s involvement, but Faber would like
“The children arrive and are transported into another universe.”
the future to see more feedback and suggestions from the young themselves, and more projects dotted around the city. Above all, the Capel seeks to stimulate interest in real life. Kids are not so likely to get that from computer games or television, are they? 41
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In all activities, the Capel is trying to motivate children to think for themselves. Toutes les activités du Capel visent à encourager les enfants à penser par eux-mêmes.
S’amuser et jouer? Pas seulement... V
oilà 26 ans que le Capel (Centre d’anima tion pédagogique et de loisirs de la Ville de Luxembourg) propose des animations aux enfants de la capitale. Son directeur, Claude Faber, nous explique les objectifs de cette structure. «Le Capel, c’est vraiment beaucoup de choses à la fois», explique Claude Faber, le nouveau directeur de ce centre pédagogique qui existe à Luxembourg depuis 1983, «mais l’activité pour laquelle les gens nous connaissent le plus est sans doute l’Aktioun Bambësch». En effet, ces après-midi pour enfants lancés une dizaine d’années avant la création du Capel lui-même sont désormais une véritable institution du Luxembourg. Mais en quoi consiste exactement l’Aktioun Bambësch? Il s’agit en fait d’activités de loisirs proposées gratuitement aux enfants des écoles de la Ville de Luxembourg pendant les quatre semaines des vacances d’été et pendant une semaine à Noël et à Pâques. «C’est sans doute pour cette activité que le public nous connaît le plus mais nous développons également d’autres projets à caractère péda-
gogique, notamment des cours thématiques qui sont aussi très intéressants pour les enfants». Ces cours ont lieu dans les locaux du Capel et se veulent toujours en rapport avec l’actualité: comme le rappelle Claude Faber, 2009 est l’année de l’astronomie et de Darwin, le prochain projet proposé par le centre aux enfants porte sur «l’évolution de l’humanité dans l’univers» et aura lieu en automne. Le lien avec l’actualité est évident. Ce type d’activités peut sembler bien scolaire, mais Claude Faber insiste sur leur originalité. Les projets viennent «en complément des programmes scolaires», mais sont bien différents. Dans le bâtiment du Capel, les salles de classe ont été transformées et adaptées au thème étudié, perdant ainsi leur aspect institutionnel. Lorsque les enfants entrent dans la salle, ils quittent leur quotidien. «C’est comme entrer dans un théâtre», explique Claude Faber, «une importante préparation est nécessaire en coulisses pour s’assurer que les enfants soient plongés dans une interprétation réaliste du thème». Cette méthodologie est profondément ancrée dans l’approche du Capel en
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As a service provided by Ville de Luxembourg, the Capel is also involved in other initiatives around the city. En tant que service fourni par la Ville de Luxembourg, le Capel participe également à d’autres initiatives organisées autour de la ville.
matière de pédagogie: l’apprentissage doit être actif. En plongeant les enfants dans ces pièces ouvrant sur d’autres mondes, on évite la passivité qui peut nuire à certaines initiatives pédagogiques. Claude Faber décrit la méthode globale du Capel comme une «pédagogie basée sur le jeu, le théâtre et l’expérience réelle». Ces méthodes sont chères à Claude Faber qui est titulaire d’un diplôme de pédagogie et formé à la Pédagogie de l’Expérience réelle. L’enthousiasme et l’ambition dont il fait preuve au poste qu’il occupe depuis le 1er novembre de l’année dernière sont évidents. Ces projets ont lieu en période scolaire et ont à ce titre un objectif clairement éducatif, ils sont d’ailleurs développés grâce aux commentaires et suggestions des enseignants. L’Aktioun Bambësch entre dans la catégorie des «projets de loisirs». Cela ne signifie pas pour autant que sa valeur éducative soit moindre. Loin de là. Il demeure hautement pédagogique. L’initiative elle-même est à la fois ambitieuse et d’importance significative: «Chaque après-midi des quatre semaines de vacances d’été, nous accueillons jusqu’à 700 enfants de cinq à douze ans qui, répartis par groupes d’âge, passent l’après-midi dans et aux alentours du Capel». Le bâtiment est situé rue de l’École à Luxembourg. Cette situation est pratique car le lieu est accessible depuis le centre-ville mais se trouve également tout près de la forêt ayant donné son nom à l’Aktioun Bambësch. Cela permet aux enfants de passer du temps en plein air aussi bien qu’à l’intérieur, le tout dans un environnement sûr, sous surveillance permanente. «Chaque groupe est animé par un responsable qui s’occupe des enfants tout l’après-midi durant lequel ils jouent à des jeux qui les encouragent à agir. Nous appliquons la même méthode que celle que nous utilisons pour nos projets durant l’année scolaire». Mais à quel type de jeux jouent les enfants? «À toutes sortes de jeux, répond Claude Faber, cela va de simples jeux de ballon à un genre de rallye sur un thème historique ou culturel qui permet aux enfants de découvrir l’histoire et la culture du Luxem-
bourg. Nous organisons aussi des jeux en forêt». Une fois encore, Claude Faber tient à souligner l’importance du thème. Les aprèsmidi sont tous inscrits dans une histoire afin que, comme pour les projets pédagogiques, les enfants arrivent au Capel et soient alors transportés dans un autre univers: le thème se poursuit tous les après-midi du mois. Par exemple, «l’année dernière nous étions sur une île de pirates. Tous les jeux étaient présentés comme si nous étions sur cette île et comme si nous faisions quelque chose pour les pirates ou contribuaient à créer une atmosphère d’île de pirates».
« Une pédagogie basée sur le jeu, le théâtre et l’expérience réelle».
À l’issue de chaque journée, les enfants assistent à une pièce de théâtre. Cette dernière s’articule autour d’une véritable histoire dans laquelle les enfants entrent vraiment et qu’ils apprécient beaucoup. Claude Faber l’explique simplement: «Ils ont l’impression d’avoir joué tout l’après-midi puis les animateurs leur racontent une histoire qui leur explique ce qu’ils vont faire les jours suivants. Cela leur donne envie de revenir». Les animateurs sont généralement des étudiants de troisième cycle déjà titulaires du certificat délivré par le Service National de la Jeunesse. S’ils ne disposent pas de cette qualification, ils peuvent l’obtenir par l’intermédiaire du Capel. Ces étudiants proviennent de différents domaines, des mathématiques à la finance, en passant par l’informatique. Il n’est d’ailleurs pas vraiment surprenant de constater que la majorité d’entre eux suit un cursus en éducation sociale, l’expérience pratique acquise en tant qu’animateur à l’Aktioun Bambësch pouvant être mise à profit lors de 43
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The Capel seeks to stimulate interest in real life. Le Capel cherche avant tout à stimuler l’intérêt des enfants pour la vie réelle.
leurs études. Claude Faber admet que le Capel souhaite généralement embaucher des étudiants ayant une bonne expérience des enfants. Si ce ne n’est pas le cas, ils peuvent participer à un atelier de deux jours leur proposant des connaissances concrètes quant aux méthodes requises pour travailler au contact d’enfants. S’ensuit une semaine de préparation avant la session d’été de l’Aktioun Bambësch au cours de laquelle les futurs animateurs participent à des ateliers avec des intervenants ayant une grande expérience du travail auprès des enfants. Cette semaine permet également de préparer les quatre semaines à venir. 50 à 60 animateurs sont requis pour s’occuper des enfants. Ils sont encadrés par cinq professionnels de la pédagogie employés à plein temps qui contrôlent le programme et proposent en permanence remarques et commentaires aux animateurs, leur permettant ainsi de se sentir très impliqués dans l’ensemble du projet. En tant que service fourni par la Ville de Luxembourg, le Capel participe également à d’autres initiatives organisées autour de la ville. Ces projets sont mis en place par les cinq éducateurs chargés de l’Aktioun Bambësch et par «les partenaires nationaux et internationaux dont nous avons besoin pour nos projets les plus importants». Claude Faber cite l’exemple de la parade annuelle du Capel, qui se tiendra cette année le 27 juin et qui défile dans les rues de la ville: «Nous travaillons avec les établissements scolaires et les MJC de tout le pays, avec pour objectif de faire descendre 1.000 enfants et jeunes dans la rue. Notre premier public est constitué par les enfants de Luxembourg, mais pour obtenir une parade de très grande qualité nous engageons également des professionnels venus de l’étranger». L’idée consiste à ce que ces profession-
nels «s’intercalent entre les groupes d’enfants et proposent des animations, qu’il s’agisse de théâtre, de musique, de cirque ou de danse». En plus de la parade, le Capel organisera Kanner in the City, un espace de jeux temporaire installé pendant deux jours dans le Knuedler, le 31 juillet et le 1er août. En conformité avec la politique du Capel, ce lieu proposera aux enfants «des jeux et des produits qu’on ne trouve pas forcément d’habitude dans une aire de jeux», précise Claude Faber. Mais cela n’a rien de surprenant.
« Les enfants arrivent au Capel et sont alors transportés dans un autre univers.» Comme l’explique Claude Faber, toutes les activités du Capel visent à encourager les enfants à penser par eux-mêmes, à agir et à être créatifs. Il ajoute que 63 % des enfants de la Ville de Luxembourg sont étrangers. Cela permet donc également au centre de favoriser l’intégration et la prise de conscience sociale. Ce sont certes les enseignants qui sont à l’origine de l’implication des enfants, mais Claude Faber souhaiterait à l’avenir recevoir plus de remarques et de suggestions de la part des jeunes eux-mêmes, et développer des projets disséminés dans l’ensemble de la ville. Mais le Capel cherche avant tout à stimuler l’intérêt des enfants pour la vie réelle. Ce ne sont pas les jeux vidéos ou la télévision qui sauront le faire!
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Venez vous détendre dans le vaste espace vert situé au cœur de la Ville
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F(en)êt(r)es nationales À l’approche des festivités du 23 juin, la ferveur autour des couleurs luxembourgeoises atteint des dimensions quantifiables à l’aune des vitrines leur étant consacrées. Le photographe Andrés Lejona est parti à la chasse de ces représentations de l’identité nationale.
Flying the colours. As the 23rd June and its associated festivities approach, the fervour surrounding Luxembourg’s national colours is becoming palpable, as you can see from the number of shop windows displaying them. Photographer Andrés Lejona went on the hunt for these representations of our national identity.
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Elena Zaremba, Opera Star. Star de l’opéra. Legende bold A. Legende A xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx. Legende B xxxxx xxxxx
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International Community 174 nationalities live in Luxembourg, including 1,500 Russians 174 nationalités cohabitent à Luxembourg, dont 1.500 Russes
Russian Soul Texts: Deborah Fulton Anderson. Photos: Andrés Lejona.
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lena Zaremba lives in two worlds. One is as pastoral as her country home setting in Luxembourg. The other is often violent, with battles raging, soldiers marching, women wailing and the forces of evil being furiously fought. Elena Zaremba is an opera star. She is also passionately and proudly Russian. “The Russian soul is something completely different. You understand that life can be difficult, but you learn from it. In fact, it steadies you.” Her calm, smiling hospitality is in direct contrast to the two tapestry-length paintings that hang in her salon, a collage created especially for her called Russian Dreams. Depicted are the dramatic faces – from passionate to defiant – of the operatic roles that Zaremba has performed in theatres across the globe, from La Scala in Milan to the MET (Metropolitan Opera) in New York. There are images of Zaremba as the gypsy Azucena in Verdi’s Il Trocatore, Zaremba facing down Wotan as Fricka in Wagner’s Die Walküre, Zaremba giving a seductive glance as Olga in Tchaikovsky’s Eugene Onegin. Over 30 operas are represented in the paintings and reflect a career that began in Moscow when she was nineteen, auditioning for the highly competitive Bolshoi Opera. “I spent nine years with the Bolshoi. We would spend six months preparing for one production. That is quite different from how it is done outside of Russia!” After performing all the leading roles of the Russian repertory, it was her performance as Vanja in Glinka’s Life for the Tsar at La Scala that changed her life. “We performed the original production that had been banned
Russia Party
Local Sounds from out there Note_titre For More Information Note_sous-titre Embassy of Russia xxxxxxx in Luxembourg xxxxxxxxxx xxx Note_texte HE Mr. Eduard courant Malayan, xxxxxxxxxxxxx Ambassador xxx Chateau de Beggen L-1719 Luxembourg T 42 23 33, F 42 23 3, E ambruslu@pt.lu About Russia Population: 140.041.247 (July 2009 est.) Location: Northern Asia bordering the Arctic ocean, between Europe and the North Pacific Ocean Geography note: Largest country in the world in terms of area Capital: Moscow Government: Federation National Day: Russia Day, 12 June (1990) Chief of State: President Dmitriy Medvedev Head of government: Prime Minister Vladimir Putin
Come celebrate each month’s featured country in RendezVous! Sample the culture and cuisine, and dance to the rhythms of the national beat. The party starts at Exit 07 at the CarréRotondes and you are invited – all ages and nationalities welcome. Read it here, dance it there. Every month, a different country.
04 June, 9 pm Feature country:
Russia
CarreRotondes, Bar Exit07 1, rue de l’Aciérie, Luxembourg W www.rotondes.lu Info: Steph Meyers T 26 62 20 07 E steph.meyers@rotondes.lu
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Konstantin Shtreykher, Lycee student. Lycéen.
Proud to be Russian
Fier d’être russe
Konstantin Shtreykher was twelve years old when he left his native St. Petersburg, but he has vivid memories of walking for miles through parks lined with monuments and museums. “It is Russia’s cultural capital. Everything is so big and so impressive!” Though he returns to Russia often, he moved with his mother (a former professional ballet dancer) to Luxembourg seven years ago. His tie to his country of birth remains strong. “I love my country a lot. Russians are pretty patriotic people.” Konstantin continued his Russian education in history and literature through private studies. “I like reading books.” Dumas’ The Three Musketeers and Coelho’s The Alchemist are favourites. “I prefer to read the Russian versions. The Russian language is very rich.” Here in Luxembourg, Konstantin “has friends from everywhere!” and enjoys playing football when he’s not studying accounting. He recognizes that “life is easier here” and that Russia “is a big country with a lot of problems.” This does not deter his Russian pride. “Our problems only make us stronger!”
Konstantin Shtreykher avait douze ans quand il a quitté sa ville natale, Saint- Petersbourg, mais il garde un souvenir très vivant de ses longues marches à travers les parcs bordés de monuments et de musées. «C’est la capitale culturelle de la Russie. Tout y est si grand et si impressionnant!». Bien qu’il retourne souvent en Russie, il s’est installé au Luxembourg avec sa mère (ancienne danseuse de ballet professionnelle) il y a sept ans. Ses liens avec son pays de naissance restent forts. «J’aime beaucoup mon pays. Les Russes sont des gens plutôt patriotes». Konstantin a poursuivi son apprentissage de l’histoire et de la littérature russes au travers d’études personnelles. «J’aime beaucoup lire». Les Trois Mousquetaires de Dumas et L’Alchimiste de Coelho comptent parmi ses favoris. «Je préfère les lire en russe. La langue russe est très riche». Au Luxembourg, Konstantin «a des amis de toutes origines!» et aime jouer au football quand il n’étudie pas la comptabilité. Il reconnaît que «la vie est plus facile ici» et que la Russie «est un grand pays qui a beaucoup de problèmes». Mais cela ne diminue en rien sa fierté d’être Russe. «Nos problèmes ne font que nous rendre plus forts!».
under Stalin. In fact, much of the opera manuscript had been destroyed.” The intensity of her voice and stage presence at her La Scala debut wowed the critics. She soon had an agent and a producer, as her initiation into the “star system” of the operatic arena began. “This means that you are hired independently to perform, with four to five weeks of rehearsals per production. But each theatre is different. With the Met, you may be in a new opera every few weeks.” Zaremba also remembers stepping in for an Essen, Germany production when both leads became ill. “I had one hour of rehearsal – that was it!” Zaremba and her family moved to Luxembourg fifteen years ago. “After living in a suitcase for much of the year, it is so nice to come back to the country.” The Grand Duchy is home for more than 1,500 Russians, including artists, journalists, businessmen and teachers. Both LUKoil (Russia’s largest independent oil company) and Romanov Dvor (RD Group) real estate developers have commercial interests in Luxembourg. The asset management firm Gazprombank also has offices here. The firm is the banking subsidiary of Gazprom, the world’s largest natural gas company and a key supplier of energy to the European Union. Gazprombank’s Igor Stintin recently noted that while Russia has large reserves of oil and gas, its economy is extremely dependent on oil prices. With the current drop, the Russian rouble, as well as the Russian economy, have suffered as a result. It is but one more of the adjustments that Russia has faced since the glasnost (openness) and perestroika (restructuring) policies of Gorbachev, which ultimately lead in 1991 to the splintering of the USSR into Russia and fourteen other independent republics. Russia is now challenged with blending traditional ways with ideas from abroad. It often remains ambivalent about the West, while taking pride in a culture that has produced beautiful art and churches, haunting music, brilliant prose and superb athletes. “We are a very creative people. When faced with a hardship, we find a way to go around, to see the way through,” says Elena Zaremba. Her favourite opera is Khovanshchina, by the Russian composer Mussorgsky, who often dramatized the conflict that erupts from massive changes of power. With sweeping pageantry, Mussorgsky’s operas seem to underline the Russian passion for both tradition and revolution. “Opera is often difficult to understand at first. But when you listen to it over and over, it begins to speak to you.” One might say the same for Russia, the nation that Winston Churchill described as “a riddle wrapped in a mystery inside an enigma.”
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Âme russe E
lena Zaremba partage sa vie entre deux mondes. Le premier, tout à fait bucolique, est celui de sa maison de campagne au Luxembourg. Le second, souvent violent, est peuplé de batailles, de soldats en marche et de femmes en pleurs, et on y combat sans répit les forces du mal. Elena Zaremba est une véritable star de l’opéra. Elle revendique également avec passion et fierté son identité russe. «L’âme russe a quelque chose de complètement différent. Vous êtes conscient que la vie peut être difficile, mais cela vous permet d’apprendre. En fait, cela vous rend plus fort». L’accueil calme et souriant que l’artiste nous réserve est en totale contradiction avec les deux peintures aussi larges que des tapisseries qui ornent son salon. Il s’agit d’un collage créé spécialement pour elle et intitulé Russian Dreams. On y voit des visages aux expressions dramatiques – de la passion à la rébellion – évoquant les rôles tenus par Elena sur les scènes d’opéra du monde entier, de La Scala de Milan au Metropolitan Opera House de New York. On y découvre l’artiste dans le rôle de la gitane Azucena dans Il Trocatore de Verdi, de Fricka faisant face à Wotan dans La Walkyrie de Wagner ou d’une Olga au regard aguicheur dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski. Ces peintures évoquent plus de 30 opéras et retracent la carrière d’Elena depuis ses débuts à Moscou où elle auditionna à dix-neuf ans en vue d’intégrer le très compétitif opéra du Bolchoï. «J’ai passé neuf ans au Bolchoï. Chaque production nécessitait six mois de préparation. La façon de travailler en dehors de la Russie est très différente!». Après avoir incarné tous les premiers rôles du répertoire russe, sa prestation dans le rôle de Vanja dans Une vie pour le Tsar de Glinka à La Scala marque un tournant dans sa vie. «Nous avons joué le spectacle d’origine, interdit sous Staline. En fait, de nombreux livrets d’opéra ont été détruits». L’intensité de sa voix et sa présence sur scène lors de ses débuts à la Scala séduisent les critiques. Désormais dotée d’un agent et d’un producteur, elle découvre le «star system» de la scène lyrique. «Vous êtes embauché
Elizaveta Balabekyan, Coordinator, Business Association Luxembourg-Russia. Coordinatrice, Business Association Luxembourg-Russia.
Bridging the Cultural Divide
Combler le fossé culturel
Elizaveta Balabekyan’s job is to help fit western viewpoints – from commercial to scientific – into a Russian framework. As a coordinator with the Business Association Luxembourg-Russia, she “helps to find compromises” on both sides. For local businessmen, the Association may help explore market targets in Russia. Likewise, conferences in Moscow give an economic picture of Luxembourg and Belgium before face-toface meetings. “We try to explain to Russian businessmen how the customs of doing business are different here.” Elizaveta is well aware of the Russian work ethic that often continues well past midnight. “I have to explain to a Russian that you can’t expect to plan a meeting at 1 am in Luxembourg!” Elizaveta understands European culture after nine years in Luxembourg. “But I am Russian and I never want to change that.” She is married to a Belgian and speaks French at home, but her Russian character often prevails. “We are very goal oriented – you might even say “hard-headed’ – in our quest for success!”
Elizaveta Balabekyan a pour mission d’adapter les points de vue propres à l’Occident – qu’ils soient commerciaux ou scientifiques – au contexte russe. En tant que coordi natrice de la Business Association Luxembourg-Russia, elle «s’efforce de trouver un compromis» entre ces deux mondes. L’association permet aux hommes d’affaires luxembourgeois d’explorer les marchés qu’ils visent en Russie et aux Russes d’avoir une meilleure connaissance de l’économie du Luxembourg et de la Belgique avant d’y être confrontés directement. Elizaveta connaît bien les habitudes professionnelles de la Russie, où il n’est pas rare que le travail se poursuive bien au-delà de minuit. «Je dois expliquer aux Russes qu’au Luxem bourg il est impossible de fixer une réunion à 1 heure du matin!». Après avoir passé neuf ans au Luxembourg, Elizaveta connaît bien la culture européenne. «Mais je suis Russe et je ne veux pas changer ça». Mariée à un Belge, elle parle le français à la maison. Son caractère russe reprend souvent le dessus. «Nous ne perdons jamais de vue notre objectif – on pourrait même appeler ça de l’entêtement – dans notre quête de succès!».
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Anatoly Blinov, representative for the Russian State Agency for International Cultural Cooperation. Représentant du Centre International de Coopération Culturelle.
Centre for Russian Culture The Pushkin Center of Luxembourg is a multi-cultural meeting place to promote Russian art and culture in the Grand Duchy. Taking its name from the great Russian poet and founder of modern Russian literature, Alexander Pushkin, the Centre welcomes all nationalities. It is an art gallery – offering contemporary Russian exhibitions of paintings and sculpture. The Centre also houses a Russian library and language center. “It is one of many of the cultural projects offered in Luxembourg, all with the idea of making a better image of my country here.” Anatoly Blinov represents the Russian State Agency for International Cultural Cooperation. “We help develop everything from business projects to student exchange programmes to conferences on future energy cooperation.” Blinov points out the historical connection between Luxembourg and Russia. “In Esch, for example, flowers are still laid on the tombs of Soviet citizens who died here in World War II. You should never forget the monuments of your ancients.”
Centre culturel russe Le Centre culturel A.S. Pouchkine du Luxembourg est un lieu de rencontre multiculturel destiné à promouvoir l’art et la culture de la Russie au Grand-Duché. Tirant son nom du grand poète et fondateur de la littérature russe moderne, Alexandre Pouchkine, le centre comprend une galerie d’art qui propose des expositions de peintures et de sculptures russes contemporaines, une bibliothèque en russe et un centre linguistique. «C’est l’une des nombreuses initiatives culturelles proposées au Luxembourg. Le but est de donner une meilleure image de mon pays aux Luxembourgeois». Anatoly Blinov représente le ministère russe de l’éducation et de la science et organise de nombreux échanges culturels et éducatifs entre les deux pays. «Nous aidons au développement de projets commerciaux, de programmes d’échange entre étudiants ou de conférences sur une future coopération énergétique». Anatoly Blinov insiste sur le lien historique entre le Luxembourg et la Russie. «À Esch par exemple, on dépose des fleurs sur les tombes des soviétiques morts ici durant la Seconde Guerre mondiale. Il ne faut jamais oublier les monuments dédiés aux anciens».
séparément pour jouer votre rôle, avec quatre à cinq semaines de répétitions par production. Mais chaque théâtre est différent. Au Met, vous pouvez participer à un nouvel opéra après quelques semaines seulement». La chanteuse se souvient également d’un remplacement effectué à Essen dans une production allemande, lorsque les deux têtes d’affiche sont tombées malades. «J’ai eu une heure pour répéter, c’est tout!». L’artiste s’est installée au Luxembourg avec sa famille il y a quinze ans. «Quand on vit dans une valise la majeure partie de l’année, c’est tellement agréable de revenir chez soi». Le Grand-Duché compte plus de 1.500 Russes, artistes, journalistes, hommes d’affaires ou enseignants. Les promoteurs immobiliers de LUKoil (la plus importante société pétrolière indépendante de Russie) et Romanov Dvor (groupe RD) ont tous deux des intérêts commerciaux au Luxembourg. La société de gestion d’actifs Gazprombank y a également des bureaux. Il s’agit de la filiale bancaire de Gazprom, la plus importante société de gaz naturel du monde et l’un des principaux fournisseurs d’énergie de l’Union européenne. Igor Stintin, de Gazprombank, a récemment indiqué que, bien que la Russie dispose d’importantes réserves de gaz et de pétrole, son économie est extrêmement dépendante du prix du pétrole. La baisse que ce dernier connaît actuellement a un impact très négatif sur le rouble mais aussi sur l’économie russe. Il s’agit là de l’une des nombreuses évolutions auxquelles la Russie a dû faire face depuis les politiques de la glasnost (transparence) et de la perestroïka (restructuration) de Gorbatchev, qui aboutiront en 1991 au démantèlement de l’URSS pour devenir la Russie actuelle et quatorze républiques indépendantes. La Russie doit désormais parvenir à allier méthodes traditionnelles et concepts venus de l’étranger. Tout en s’enorgueillissant d’une culture qui a donné naissance à de superbes églises et œuvres d’art, à une musique envoûtante, à une prose brillante et à de remarquables athlètes, le pays fait montre d’une attitude souvent ambivalente envers l’Occident. «Nous sommes des gens très créatifs. Face aux difficultés, nous trouvons le moyen de les contourner, de nous frayer un chemin pour avancer», explique Elena. Son opéra préféré est Khovanshchina, du compositeur russe Moussorgski, qui a souvent mis en scène les conflits résultant d’importantes passations de pouvoir. Avec leur pompe impressionnante, les opéras de Moussorgski semblent vouloir souligner la double passion de la Russie pour la tradition mais aussi la révolution. «Un opéra est souvent difficile à comprendre au premier abord. Mais quand on l’écoute encore et encore, il commence à vous parler». On pourrait dire la même chose de la Russie, nation que Winston Churchill qualifiait de «rébus enveloppé de mystère au sein d’une énigme».
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Le break dance est une danse de rue nĂŠe aux Etats-Unis. Breakdance is a street dance which is originated in the US.
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Break dance: respect! Texte: Anne Fourney. Photos: Julien Becker.
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près la danse senior dans notre dernier numéro, votre magazine vous emmène faire quelques figures de break dance avec BB. À vos baskets et allons faire un tour! Depuis ce printemps, Sport Pour Tous propose de découvrir le break dance au Hall Omnisports de la gare. Une danse qui attire beaucoup de jeunes et dont l’enseignement ici s’adresse aux 12 à 16 ans. Le break dance est une danse de la rue, née aux États-Unis dans la famille du hip hop. Elle se pratique sur la musique du même nom, sur le break beat ou même la funk, où elle a aussi ses racines, dans les années 70. Le break dance, ce sont ces figures complexes et acrobatiques que les jeunes pratiquent dans la rue, tout en souplesse. Impressionnant, en général. «Normalement, pour débuter, on a repéré quel qu’un danser dans la rue et on va lui demander de nous initier», rapporte Marc Folschette, BB de son nom de danseur. Pour suivre ses cours, nul besoin d’aller le rencontrer sur le pavé. Sécurité oblige, les séances se déroulent dans une salle. Il danse le break depuis huit ans et affirme que, malgré la complexité des figures, la pratique ne requiert pas de qualités physiques particulières.
«Quand j’ai commencé, je n’étais pas très souple, j’étais même un peu… gros». Il insiste cependant: «Il faut beaucoup travailler. Le break dance est très exigeant. Il est indispensable de bien s’échauf fer à chaque fois, pour éviter une blessure. La pre mière chose que l’on apprend, c’est de ne pas avoir peur du sol». Faire des pirouettes, c’est bien joli, mais il faut bien revenir sur terre à un moment. Il est donc préférable de savoir s’y préparer. Tout débutant doit s’équiper de protections pour éviter les bobos! Équipement que l’on trouve dans tous les magasins de sport. Marc Folschette pratique plusieurs types de danse, de la house à la salsa. Le break dance reste sa favorite. Il est vrai que l’on ressent comme une fascination en voyant les danseurs s’exécuter dans la rue. Il y a aussi ce côté bad boy de cet art né dans le ghetto nord-américain. Les jeunes sont surtout attirés par les figures les plus spectaculaires comme le Power move ou le Nike (tenir la tête en bas en ne s’appuyant que sur une main et toucher la jambe avec l’autre main). Assez acrobatique, mais imaginez un peu le plaisir que cela procure lorsqu’on arrive à le faire! Là, les copains disent: respect!
Break dance Les cours de break dance s’adressent à tous les jeunes de 12 à 16 ans. Tous les mercredis de 16 à 18h au Hall Omnisports Rue de Strasbourg Luxembourg-Gare (face au supermarché). Service des Sports de la Ville Inscriptions et renseignements T 47 96 44 00 E sports@vdl.lu
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Une danse acrobatique. An acrobatic dance.
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Les cours de break dance sont gratuits. On peut venir faire un essai avant de se lancer. Marc Folschette / BB est toujours heureux de répondre aux questions de ceux qui s’en posent. Des baskets légères, des vêtements amples, dans lesquels on se sent bien et qui laissent le corps libre de ses mouvements, une casquette pour le look et hop! À toi les figures!
The breakdancing classes are free of charge. Feel free to come along and have a go before committing to the classes. Marc Folschette/ BB will be happy to answer any questions you may have. Lightweight trainers, comfortable, baggy clothes, which allow you to move around freely, and a cap, to top off the look, are all you need! So, head down to the Gare sports centre and get ready to throw some shapes!
ollowing on from our article on dancing for senior citizens in our last edition, this edition of your magazine invites you to learn some breakdancing moves with BB. So, dig out those trainers and get ready to show some moves! Starting this spring, the Sport Pour Tous programme is offering beginners’classes in breakdancing in the sports centre in the Gare district of the City of Luxembourg. This genre of dance is extremely popular among young people and the Sport Pour Tous classes are thus aimed at 12 to 16 year olds. Breakdancing is a street dance style which originated in the US as part of the hip-hop movement. It is performed to music of the same name, to break beat or even funk music, in which it also has its roots, dating back to the 1970s. Breakdancing involves complex and acrobatic moves which young people perform on the street with such an overwhelming degree of flexibility – all generally very impressive. “Usually, budding breakdancers start out by seeing someone dancing on the street and asking them to teach them some moves,” says Marc Folschette, otherwise known by his dancing name of BB. But you don’t have to join him on the city’s pavements to learn his moves; for safety reasons, BB’s classes are held in a sports hall. BB has been breakdancing for eight years now and says that despite the complexity of the moves, you don’t have to be particularly fit to be able to breakdance. “When I started breakdancing, I wasn’t very supple; in fact, I was quite… fat.” However, he stresses that “It’s a lot of hard work. Breakdan cing is a very demanding sport. You must make sure that you warm up properly every time to avoid injuries. The first thing that you learn is not to be scared of the ground.” Spins and jumps may be fun to do and look good, but it’s important that you land at the right moment; it’s therefore a good idea to know how to do this properly. To prevent hurting themselves, all beginners must ensure that they wear the appropriate protective gear, available from all good sports shops. Marc Folschette is accomplished in several styles of dance, from house to salsa, but breakdancing remains his passion. It’s true that it’s fascinating to watch breakdancers perform on the street. There’s also a kind of “bad boy” image associated with this art due to its origins in North American ghettos. Young people are particularly seduced by the more spectacular moves such as the power move or the Nike (standing on your head using only one hand for support and touching your leg with the other hand). Sounds more like acrobatics, but just imagine how good it feels to be able to do it! To which brothers will say: respect!
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5.06 INAUGURATION DU FESTIVAL 20:00 L’ACADÉMIE DU SPECTACLE ÉQUESTRE DE VERSAILLES E-WERK SAARBRÜCKEN - SAARTERRASSEN 22:00 CONCERT D’OUVERTURE LES FILS DE TEUHPU GRATUIT FESTIVAL CLUB BUSWERKSTATT, QUARTIER EUROBAHNHOF, SAARBRÜCKEN BUS QUATTROPOLE GRATUITS AU DÉPART DE METZ, TRÈVES ET LUXEMBOURG LE 5 JUIN RÉSERVATION OBLIGATOIRE AUPRÈS DE 0049 (0) 681-379 83 60 18:30 DÉPART DE LUXEMBOURG - GARE CENTRALE, QUAI RGTR 4 23:30 RETOUR DE SARREBRUCK - FESTIVALCLUB BILLETTERIE FESTIVAL PERSPECTIVES : 0049 (0) 681 379 83 60, www.festival-perspectives.de FNAC : 0 892 68 36 22 (0,34 euro/min), www.fnac.com — EVENTIM : HOTLINE 0 18 05-57 00 00 (0,14 euro/min), www.eventim.de
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Highlights Spectacles
Cinéma
Concerts, danse, théâtre, opéras...
Photo: DR
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L’actualité à la Cinémathèque. Les sorties dans les salles de cinéma de la capitale.
70 Party people 79 La Mégère apprivoisée 84 Öper öpis
Expositions
108 Rétrospective Jacques Tati & films sous influence tatiesque 114 Coup de cœur: Pranzo di Ferragosto 116 Interview: Nicolas Steil
Photo: Jacques Charlier
Musées, galeries, institutions...
92 100 sexes d’artistes
City Agenda Pocket Guide
Retrouvez tous les rendez-vous culturels également dans le City Agenda
Préventes Pour les spectacles dans les lieux suivants Conservatoire de la Ville de Luxembourg, Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, Théâtre des Capucins, Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg City Tourist Office, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Solistes Européens Luxembourg, CCRN − Abbaye de Neumünster Luxembourg Ticket T 47 08 95 1, Lu-ve 10-18h30, www.luxembourg-ticket.lu Concerts Den Atelier www.atelier.lu Autres www.e-ticket.lu 69
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Spectacles Highlights Spectacles
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Spectacles Highlights
E n d - o f - s e a s o n pa r t y
Party people Texte: Alexis Juncosa. Photo: D.R.
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l y a des mélanges audacieux, d’autres explosifs… Le philtre concocté par la Philharmonie pour sa fin de saison est, lui, un aphrodisiaque puissant. Au menu de ce 27 juin particulièrement métissé: l’inventeur du hiphop, DJ Kool Herc, l’un des plus grands ambassadeurs de la French Touch, Étienne de Crécy et l’irrésistible DJ Rashida. Pour le grand public, les fondements du hip-hop se trouvent quelque part entre Afrika Bambaata et Grandmaster Flash. Pour Afrika Bambaataa et Grandmaster Flash, comme pour tous les historiens du genre d’ailleurs, le doute n’est pourtant pas possible, le Father of Hip-hop est bien cet immigré new-yorkais originaire de West Kingston (Jamaïque) qui, au cœur de l’été 73, lançait une Back to School Jam dans le Bronx. À peine âgé de 18 ans mais nourri de reggae, des beats funky de James Brown, Jimmy Castor Bunch et Mandrill et armé de deux platines et un micro, DJ Kool Herc invente le breakbeat DJ-ing en mélangeant deux disques pour créer une rythmique nouvelle. Alors accompagné de Coke La Rock et Clark Kent – qui devenaient, de fait, les deux premiers rappeurs, il créait ces Bloc Parties que vénèrent les fans de Old School. C’est à eux, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent plus généralement aux good vibes que s’adresse cette soirée pour le moins cosmopolite. Étienne de Crécy, l’autre poids lourd de cette soirée, a tant navigué, originellement, dans les registres du funk, de la soul et du hip-hop, qu’on ne peut qu’imaginer qu’il se fera une joie de partager l’affiche avec Kool Herc. C’est pourtant dans le registre de l’électro qu’il a réussi, tant en qualité de producteur que d’interprète,
la percée la plus spectaculaire, et ce à l’échelle mondiale. Fondateur du duo Motorbass, il fraie rapidement avec la scène versaillaise montante et met sur pied, avec Alex Gopher et PierreMichel Levallois, le label Solid. 1996 est l’année de la sortie de l’emblématique album Super Discount qui le propulse aux avant-postes de l’actualité. Une flopée d’albums, de collaborations et de remixes plus tard, il compte parmi les favoris de la scène tricolore, chacune de ses apparitions renvoyant à cette réputation de DJ hors pair, capable de dérider les foules les plus stériles. Et pour parfaire l’événement, la Philharmonie a choisi de convier, dans ce crossover audacieux, la délicieuse DJ Rashida. Inutile de la présenter aux fans de Prince (qui en a fait son égérie et l’invite sur la quasi-totalité de ses événements) ou aux habitués de MTV, qui ne pourront que reconnaître la collaboratrice d’America’s Best Dance Crew. Pour les autres, il suffira de rappeler qu’elle a été sollicitée par Afrika Bambaataa, KRS-One, LL Cool J, Kanye West, DMX, Louie Vega, qu’elle a longuement posé sa griffe sur le célèbre House of Blues du Sunset Strip, qu’elle a transcendé le Lollapalooza festival en 2006 et que les plus grandes marques se l’arrachent. Un phénomène capable d’envoyer, dans un même souffle, hiphop, pop, rock, funk, soul, reggae et house, une formidable conclusion aux quelques 380 manifestations accueillies à la Philha cette année.
Musique électro
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Photo: Philippe Hurlin
Highlights Spectacles
Un cheminement musical allant de Mozart à Stravinsky. Elizabeth Cooper
De la musique... à la musique Cette initiative d’Elizabeth Cooper, concertiste, chef d’orchestre, compositeur et Fernand Jung, directeur du Conservatoire, a pour but d’ouvrir une nouvelle forme de dialogue théorique entre étudiants et maîtres de musique et simultanément entre artistes de renommée internationale et public confirmé. Elizabeth Cooper propose un cheminement musical allant de Mozart à Stravinsky en expliquant de manière théorique et pratique les courants musicaux qui relient la musique classique et contemporaine. Pour cette première du genre, Elizabeth Cooper souhaite partager ses connaissances et expériences avec les étudiants et le public en interprétant au piano différentes œuvres tout en déclinant la couleur, le touché, le timbre spécifique de chacun des compositeurs choisis. Ayant travaillé avec les plus grands noms de la musique, Elizabeth
Cooper souhaite raconter ses rencontres au plus haut niveau, comme un récit musical sur l’art de l’accompagnement, que ce soit pour les études de rôle, les lectures de partitions ou/ et dans le travail de transcription et d’interprétation de compositions allant des plus simples aux plus complexes. Les étudiants et le public pourront lui poser des questions sur la technique, le phrasé, les intentions des auteurs et autres interrogations qui pourraient leur permettre de confirmer leur savoir musical et d’apprécier pleinement l’amour de la musique, source d’harmonie entre les êtres. Récit musical
o 09/06 u 20h i Conservatoire de musique de la Ville de Luxembourg, Luxembourg. Entrée libre. t 47 96 52 03
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Photo: www.lowelltindellphotography.com
Spectacles Highlights
Vocal
The Real Group The Real Group, en provenance de Suède, est un quintet vocal de jazz a cappella mondialement connu. Il se produira dans le cadre d’un concert exceptionnel à Luxembourg. Au cours de ses 25 années d’existence, The Real Group, quintet vocal de jazz a cappella mondialement connu, a défrayé la chronique par ses sonorités particulières, à la frontière du jazz, de la pop et du folk, Esbjörn Svensson ayant lui-même compté parmi les partenaires musicaux du quintet. Emma Nilsdotter Holmgren, soprano. Katarina Henryson, alto. Anders Edenroth, ténor. Peder Karlsson, baryton, Anders Jalkéus, basse.
Un quintet mondialement connu. Mamady Keïta a donné au djembé ses lettres de noblesse. Musique jazz P r i n t em p s mu s i c a l
Mamady Keïta & Sewa Kan Le Guinéen Mamady Keïta est un mythe pour des centaines de milliers de percussionnistes à travers le monde, un dieu même pour certains d’entre eux. Considéré comme le plus grand Djembefola (maître du djembé) vivant, il est installé à San Diego en Californie, mais voyage à travers le monde afin de faire la classe. Keïta a donné au djembé ses lettres de noblesses en lui apportant son autonomie artistique, prouvant ainsi que ce n’est pas seulement un instrument d’accompagnement au service du chant et de la danse mais aussi un instrument de création. En été 2009, le grand maître fêtera ses 50 ans de carrière musicale par une tournée européenne exceptionnelle. Il sera accompagné par Sewa Kan, son all stars band de 10 musiciens mandingues qui font tout simplement
partie des meilleurs, toutes générations confondues, ainsi que du jazzman belge Manu Hermia. Mamady Keïta fera découvrir les rythmes et chants de l’Afrique de l’Ouest et leurs variations spectaculaires grâce à une symbiose subtile et complexe entre djembés, djons, kora, balafon, flûte, saxophones, chants et danses. Un concert événement teinté du pouvoir d’envoûtement de l’Afrique dans ses traditions et ses racines les plus profondes et une véritable fête de partage.
o 18/06 u 20h i Philharmonie, Luxembourg t 26 32 26 32 w www.philharmonie.lu, www.luxembourgticket.lu t 47 08 95 1 q En coopération avec l’Ambassade de Suède
Musique du monde
o 03/06 u 20h30 i Den Atelier, Luxembourg w www.lcto, www.printempsmusical.lu
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Highlights Spectacles
21 nationalités composent la chorale.
Ces jeunes chanteurs sont placés sous la baguette et l’autorité de Martin Folz. Fu l l M o o n C o n ce r t
Les Jeunes qui chantent Si le rôle de la lune dans le mouvement des marées est prouvé scientifiquement, l’influence de la pleine lune sur le comportement humain reste un mystère. Mais quoi de plus romantique qu’un clair de lune en été, à Maubeuge ou à Luxembourg? C’est pourquoi le CCRN réédite le cycle des concerts dans le jardin du cloître les soirs de pleine lune. Les jeunes de l’École de chant choral du Conservatoire de Musique du Nord seront à l’affiche du premier concert pleine lune de la saison. Forts de nombreuses productions théâtrales et musicales, ces jeunes chanteurs placés sous la baguette et l’autorité de Martin Folz, chef de chœurs à Trèves et directeur du projet, sont ceux-là mêmes qui ont enregistré les albums accompagnant la nouvelle édition du livre de chansons pour enfants Papagano. Fraîcheur, enthousiasme, talent assurés pour une soirée à marquer d’une pierre blanche. C’est en collaboration avec l’Institut Européen de Chant Choral (INECC) que les concerts des mois de juin, juillet et septembre seront organisés. Début: 22h30. En cas d’intempéries, les concerts se dérouleront dans le cloître Lucien Wercollier.
F ê t e d e l a M u s i q ue 2 0 0 9
Voices International – Summer Dreamin’ La chorale Voices International a.s.b.l., créée en 1997 et actuellement dirigée par Jean Schumacher, professeur de musique au Lycée de Schengen, regroupe des personnes de 21 nationalités et de tous âges. Afin de proposer des concerts de qualité proche d’un niveau professionnel, la chorale axe son apprentissage sur un répertoire varié de chants en langues différentes et sur le plaisir de la rencontre de personnes de milieux et de cultures différents. Cette saison-ci, Voices International propose un voyage musical ayant pour thème Summer Dreamin’. Le programme comprend une panoplie de styles de musique et de langues – tels que des morceaux de Pop, Folk, Rock, Swing et Classique ainsi que des pièces modernes et traditionnelles. Cette chorale mixte regroupe des personnes d’âges et de nationalités différents, mais partageant l’amour du chant. Voices International se réunit chaque semaine afin de travailler un répertoire très varié de musique. La chorale a le statut d’asbl et son but principal est de pouvoir apporter son soutien pécuniaire à diverses associations caritatives grâce à ses concerts qui sont organisés à la fin de chaque saison, c’est-à-dire au printemps et à la veille de Noël.
Musique actuelle
o 07/06 u 22h30 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg t 26 20 52 1 w www.ccrn.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q Organisé par le CCRN en collaboration avec l’INECC
Musique actuelle
o 12/06 u 20h Philharmonie, Luxembourg, o 21/06 u 18h Abbaye de Neumünster, Luxembourg. t 62 12 40 421 w www.crn.lu i D’autres dates: o www.voicesinternational.lu
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Spectacles Highlights
Group Doueh are led by the enigmatic guitar hero Bamaar Salmou, who is known simply as Doueh. S U BLI M E FR E Q U E N C I E S
Omar Souleyman + Group Doueh Street-level folk-pop, over-driven psychedelic meditations, desert blues and Syrian party bangers. Sublimes Frequencies is a collective of explorers dedicated to acquiring and exposing obscure sights and sounds from modern and traditional urban and rural frontiers via film and video, field recordings, radio and short wave transmis sions, international folk and pop music, sound anomalies, and other forms of human and natural expression not documented sufficiently through all channels of academic research, the modern recording industry, media, or corporate foundations. Omar Souleyman is a musical legend from Syria. For the past 15 years, he and his group have emerged as a staple of folk-pop throughout the country, having issued more than five-hundred studio and live-recorded
cassette albums which are easily spotted in the shops of any Syrian city. This is a rare opportunity to glimpse into Syrian street-level folk-pop – a phenomenon seldom heard in the West in this form, and rarely, if ever, included on the import agenda of worldwide academic musical committees. Experience the genuine sounds of Syria and the Middle East without the condescending polish and shine of much exported world beat. Group Doueh are led by the enigmatic guitar hero Bamaar Salmou, who is known simply as Doueh (pronounced: Doo-way). They are from Dakhla, in the Western Sahara. The group’s sound is unlike anything that you’ve ever heard before. It is a sound that is rooted in the traditional foundations of Sahrawi/Hassania music, but one that is also entirely its own. It shares its roots with the
neighbouring styles of Mauritanian music, however Group Doueh have managed to transcend the classical limitations of that music with a fiery, independent, and avant approach that incorporates a distinctly pop and rock element that is anomalous in the region. This is a sound that can only come from the land that inspired it. This is the sound of the Sahara desert. It is a searing, meditative, and hypnotic modal sandstorm of note clusters that has been cathartic to anyone who has heard it.
Folk pop music
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Highlights Spectacles
C I R C LE S Q UA R E
Telefon Tel Aviv is a Chicago-based electronic-music group that relocated from New Orleans in 2001 and is primarily known for its work in electronica. Formed in 1999 by Charles Cooper and Joshua Eustis, its first album was released in the fall of 2001 to positive reviews. In 2002, the group released an EP on the Hefty Records Immediate Action label. In 2004, the duo’s second full-length album, and in 2007, it released a compila tion album of remixes appropriately titled Remixes Compiled. The group released its third full length album (Immolate Yourself) on January 2009 on Ellen Allien’s Berlin-based Bpitch Control label. Circle square is Vancouver, British Columbia’s Jeremy Shaw, now living in Berlin. Don’t be surprised, though, if he doesn’t sound like any of his citymates: for the length of his career, Circlesquare has never sounded quite like anyone but Circlesquare. The young native of Vancouver explores the thousand facets of melancholy, using the harshest electronic rhythms, punk influences and highly charged atmospheres.
Photo: Jean François Wolff
Telefon Tel Aviv
L’œuvre de Claudel est unique et le restera. Pa u l C l a u d e l
L’Échange
A Chicago based group relocated in New Orleans. Electronic music
o 12/06 u 9 pm i Exit07, CarréRotondes, Luxembourg w www.luxembourgticket.lu
Après le grand succès rencontré lors de ses premières représentations en 2007, L’Échange, dans sa version de 1893, revient sur la scène du Grand Théâtre. Louis Laine, jeune aventurier au sang indien a épousé en France une paysanne, Marthe, qu’il a amenée avec lui en Nouvelle Angleterre. Il s’est fait engager pour surveiller la propriété au bord de l’océan d’un riche négociant Thomas Pollock Nageoire, marié à l’actrice Lechy Elbernon. Déjà fatigué de Marthe, Louis entame une liaison passionnée avec Lechy. De son côté, Marthe repousse les avances de Thomas Pollock qui, reconnaissant les qualités d’honnêteté et de constance de la jeune femme, veut se l’approprier. Pour arriver à ses fins, Thomas propose de l’argent à Louis pour qu’il lui laisse sa femme… «L’Amérique. Littoral de l’Est. Une plage au fond d’une baie...» L’auteur décrit ainsi le décor pour ces deux couples disparates qui sont emportés dans un échange où se jouent à la fois leur destinée et celle d’un monde saisi en déséquilibre par le jeune écrivain inquiet de 25 ans. Claudel, qui s’était voué à la chasteté, raconte ici la plus intense des histoires d’amour et de désamour, une pièce brûlante de sensualité et
de passion. Il y est question de dollars, de liberté, de whisky, de l’amour et de la mort! Le sens et le génie d’un écrivain se mesurent à l’emprise qu’il exerce sur les générations successives de lecteurs: Claudel, plus que tout autre, a été et reste la victime de ses fluctuations de jugement, se manifestant par des emballements et de brusques désaffectations. Claudel a connu et connaît d’être admis comme une force, sans que l’on se mette en peine de le lire et de le discuter, bref une sorte d’inconnu que tout le monde prétend assez connaître pour avoir le droit de l’ignorer. Son œuvre s’est révélée capable de soulever des passions, d’éveiller des controverses. Elle sait heurter, exaspérer, et ne cesse de ravir, toucher, ébranler, signe qu’elle délivre un message toujours nouveau. Son œuvre est unique et le restera, à cause de sa langue, son style, son écriture et ses intentions. | M.-J. Guers: Paul Claudel, Biographie. Théâtre
o 08, 09, 10/06 u 20h i Grand Théâtre, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu
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Spectacles Highlights
Die Studierenden haben im Laufe des Studienjahres verschiedene Szenen aus der Theaterliteratur erarbeitet. Klassen
Szenen 2009 Mit Szenen 2009 stellt die deutschsprachige Schauspielklasse des städtischen Konservatoriums ihre Theaterarbeit dem Publikum vor. Unter der Leitung von Michèle Clees haben die Studierenden im Laufe des Studienjahres verschiedene Szenen aus der Theaterliteratur erarbeitet. Schau-Spielende besitzen nur sich selbst als Arbeitsmaterial, sie sind sowohl MusikerInnen als auch Instrument. Ihr Lernvorgang besteht darin, das Instrument, das ihnen zur Verfügung steht auf geistiger, physischer und emotionaler Ebene zu erforschen und es mit ihrer Anwesenheit zu erfüllen. In diesem Prozess werden die Studierenden des Schauspiel-Handwerks im städtischen Konservatorium durch die Lehrfächer Sprecherziehung, Improvisation, Schauspieltraining, Atem- und Stimmbildung und
Expression Corporelle unterstützt. Schauspielkunst bedeutet für die Studierenden schließlich, im Rollenstudium einen Weg zu finden wie sie die zur Bühnenfigur gehörenden Persönlichkeitsaspekte fördern und wachsen lassen können, somit auch sich frei machen von all dem, was der Entwicklung der Rolle im Weg stünde. Das Einstudieren bestimmter Szenen gipfelt am Jahresende in der öffentlichen Aufführung. Dieses Vorspiel bietet einigen der jungen Menschen die Gelegenheit ihre ersten Schritte auf einer großen Bühne zu wagen. Hier erleben sie die Aufregung vor Publikum zu spielen, das beglückende Gefühl des Zusammenspiels und die Notwendigkeit sich aufeinander verlassen zu können. Vicky Krieps, damals Schülerin der Schauspielklasse des Konservatoriums, äußerte sich im Jahre
2006 zu ihrer Arbeit in der Schauspielklasse folgendermaßen: Konservatorium: Disziplin, Examen, Preise, Aufnahmeprüfung? Und da kann man also Theater «spielen»? Kahle Wände, kalte Fliesen oder Teppichboden, Tür an Tür, manchmal ein Schild und eine Cafeteria. Anfangs schien mir das Konservatorium nicht besonders anziehend, eher etwas abstoßend, es war für mich immer das Land der Erstkläßler des Solfège und der strengen Lehrer gewesen. Wieso? Ich weiß es nicht, wohl aus Erzählungen, wohl als Legende oder so…
Theater
o 18./06 u 19 Uhr i Grand Théâtre, Luxembourg. Freier Eintritt
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Highlights Spectacles
S a c h a G u i t ry
Mon père avait raison Une représentation exceptionnelle de la célèbre pièce de Sacha Guitry avec les Brasseur, père et fils, dignes représentants d’une dynastie prestigieuse de comédiens français. Mon Père avait raison est l’une des pièces chefs-d’œuvre de Guitry. Elle est un classique de l’esprit Guitry; écriture subtile, pétillante, aigre-douce, répliques corrosives. C’est une comédie parfaite qui appelle l’élégance, l’allégresse, un certain détachement et pourtant beaucoup d’émotion. En prenant pour thème la famille, Guitry traite en fait des problèmes humains essentiels: l’amour, la transmission, l’éducation et la société. Il le fait avec un brio et une humanité magnifiques. Adolphe, le grandpère, va transmettre à Charles, le fils qui, lui-même transmettra à Maurice, le petit-fils, les secrets de son bonheur face à la vie. Comment le fils et le petit-fils vivront-ils ses conseils? Un véritable divertissement léger mais aussi une pièce «philosophique» très profonde. La pièce fut créée pour et par Lucien Guitry et Sacha Guitry. Aujourd’hui, pour célébrer l’année Guitry (18851957), les Brasseur, une autre lignée d’acteurs de père en fils, Claude, fils de Pierre Brasseur et père d’Alexandre, rejouent cette pièce drôle et émouvante. Le théâtre de Guitry est une formidable thérapie pour combattre la morosité et remettre le moral au beau fixe. «Rien n’est grave, affirme le maître en dehors de la mort des autres». Théâtre
o 12/06 u 20h i Grand Théâtre, Luxembourg t Tickets: 44 68 78 ou 621 18 60 13 q Organisée par l’Association Victor Hugo, soutien de la Culture et de la Langue Française, sous le Haut Patronage de l’Ambassade de France avec l’aide de la Ville de Luxembourg et du Stand Français du Bazar International.
E one menn show. HAPPY HO U R TH É Â TR E
Panik am Paradäis Panik am Paradäis ass eng Rees voller Pointen duerch 28 Joer litteraresche Cabaret zu Lëtzebuerg. 1981 huet de Guy Rewenig säin éischte Cabaret Programm «Honn déi bäisse billen net» geschriwwen, dee gläich e groussen Erfolleg hat. Charakteristesch fir dem Guy Rewenig säi Cabaret sinn de Sproochwitz an déi schaarf politesch Karikaturen. Panik am Paradäis ass dofir och eng Zort ironesch Geschichtsstonn iwwert bal dräi Joerzéngte pechschwaarz Zäiten am Granduschi. De Christian Kmiotek huet fir dëse Programm en ongewéinleche One-MennShow entwéckelt, deen him erlaabt, an dene verschiddenste Rollen opzetrieden, vum perfide Bommefabrikant aus Honn déi bäisse billen net bis zum groteske Katastrophemanager aus dem Krisejoer 2008. Am Verlag ultimomondo as parallel d’Buch Panik am Paradäis erauskom, mat allen Texter a villen Dokumenter. | Guy Rewenig. Mam Christian Kmiotek Theater
o 03, 10 & 17/06 u 18 Auer o Théâtre des Capucins, Luxembourg Rés.: w happyhour@vdl.lu ou t 47 96 40 57 w www.theater-vdl.lu
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Spectacles Highlights
Drame, comédie et humour… J a c q ue s Au d i b e r t i / W i l l i a m S h a ke s p e a r e
La Mégère apprivoisée Tous les deux ans, l’extraordinaire site formé par la falaise du Grund, l’Alzette, les jardins en terrasse aménagés par la ville, le Stiirchen et le Parvis de l’Abbaye de Neumünster, sert de décor naturel à un grand spectacle théâtral en plein air. Cette année, cette magnifique coulisse naturelle sera théâtralisée par le décorateur Christoph Rasche, pour servir d’écrin à La Mégère apprivoisée. Adapté en français par Jacques Audiberti, le chef-d’œuvre de Shakespeare sera mis en scène par Marc Olinger dans une coproduction entre le Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster, le Théâtre des Capucins de la Ville de Luxembourg et l’ensemble de musique contem poraine United Intruments of Lucillin qui compose, et interprétera en direct, la musique du spectacle. La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew), l’une des premières pièces de Shakespeare, écrite à la fin du XVIe siècle, est une réjouissante mais féroce comédie. Trésor du répertoire classique, souvent adaptée au cinéma, elle n’est pourtant pas très souvent jouée et n’a jamais été produite en français au Luxembourg. Peut-être le thème, politiquement terriblement
incorrect, est-il dissuasif en ces temps de défense, ô combien légitime, des droits de la femme! Jacques Audiberti s’est attaché à transposer la richesse de la langue, le rythme de l’action et l’énormité du propos. Et de cette histoire affreusement machiste de femme soumise par son mari, Audiberti retient un aspect plutôt optimiste: «…cette joyeuse épopée conjugale d’où il résulte qu’Adam et Eve, ici-bas, soumis qu’ils sont au glaive permanent du divorce infusé, ne peuvent tabler que sur un sauveur, l’Humour!». Il est en effet question dans cette Mégère de quiproquos, de clichés et de préjugés, de rebondissements et de conflits, d’amour et de désir, du théâtre et de la vie, du drame et de la comédie, de deuxième degré et de rire. Théâtre
o 27, 29, 30/06 u 21h i Abbaye de Neumünster, Luxembourg t 26 20 52 1 w www.ccrn.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q Langue: français. Coproduction: Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster (CCRN), Théâtre des Capucins et United Intruments of Lucillin.
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Highlights Spectacles
K a r l Va l e n t i n
Dans le temps, même le futur était mieux! Pour le spectacle de fin de saison, le TOL propose une balade à ses spectateurs. En effet, il souhaite vous faire marcher! Et… cela vaudra le déplacement. En réalité, le TOL a invité Karl Valentin, ce clown étrange qui a inspiré Bertolt Brecht et qui a fait rire Samuel Beckett. On a souvent comparé Karl Valentin à Charlot ou Buster Keaton. Ils ont vécu sensiblement à la même époque, mais affaire de continent, de situation historique, la satire de l’artiste allemand vrille plus sec. Comme le disait Bertolt Brecht «À travers les outrances d’un cabaret frôlant le cirque, il démontre les rapports qui existent entre la placidité, la bêtise et les joies de l’existence». Ce cabaret spectacle sera une succession de sketchs écrits par Karl Valentin et qui auront pour fil conducteur l’humour, l’excès et l’effet loupe sur les petits travers du quotidien. Défileront devant vous une succession de personnages caricaturaux les plus burlesques les uns que les autres et qui prendront un malin plaisir à pousser à l’extrême les situations les plus conflictuelles, qu’elles soient sociales, familiales ou économiques. Dès votre entrée au TOL, vous serez emporté pour une visite guidée d’une galerie de portraits loufoques, pathétiques et surtout très drôles, vous montrez les marches qui conduisent au bar afin de vous détendre un peu avant de repartir de plus belle vous promener sur le fil de l’absurde. Théâtre
o 05, 06, 11, 12, 13, 17, 18, 19, 25, 26, 27/06 u 20H30 i Théâtre Ouvert Luxembourg, Luxembourg t 49 31 66 (répondeur) w www.tol.lu q La représentation du 19/06 sera suivie d’une discussion-débat en présence des comédiens et du metteur en scène
Ce cabaret spectacle est une succession de sketchs écrits par Karl Valentin.
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Spectacles Highlights
Dans Luxtime - Jacques Tati revisited, le comédien Tony de Maeyer incarne Gérard, le neveu de M. Hulot. L a u r a Sc h r o e d e r / Pa s c a l Sc h um a c h e r
Luxtime – Jacques Tati revisited Jacques Tati, c’est l’inoubliable Monsieur Hulot des Vacances, l’hilarant facteur de Jour de fête, l’architecte du décor démentiel de Playtime, et avec l’Oscar décerné à Mon Oncle, une figure de proue du cinéma français, avant d’en devenir la bête noire… Jacques Tati, acteur et réalisateur français, aurait fêté ses 100 ans l’année dernière. Décédé trop tôt en 1982, il laisse pourtant à la postérité quelques courts métrages et plusieurs longs métrages extraordinaires. Mais Tati restera surtout connu pour la création de M. Hulot, personnage de cinéma qu’il interpréta lui-même et qui revient dans la plupart de ses films. De ce personnage, dont la démarche caractéristique, ainsi que son éternel imperméable, sa pipe et son chapeau restent impérissables, Tati dira lui-même: (...) personnage d’une indépendance complète, d’un désintéressement absolu et dont l’étourderie, qui est son principal défaut, en fait, à notre époque fonctionnelle, un inadapté. Son regard, teinté d’humour et d’ironie, mais toujours attentif aux signes d’humanité, est unique et irremplaçable. Dans Luxtime – Jacques Tati revisited, le comédien Tony de Maeyer incarne Gérard, le neveu de M. Hulot, issu du film Mon Oncle que Tati réalisa en 1958. Dans
ce film, Gérard est un gamin de 7-8 ans qui est beaucoup plus proche de son oncle que de ses parents, M. et Mme Arpel, un couple de nouveaux riches plus soucieux du bien-être de leur maison futuriste aux gadgets technologiques inutiles que de celui de leur fils. Or Luxtime se déroule en 2009 et Gérard est entre-temps un homme adulte, âgé d’une cinquantaine d’années. Transposé au Luxembourg, Luxtime plonge le spectateur dans un univers tatiesque contemporain en combinant musique live sur scène (vibraphone, contrebasse, percussions, clarinettes), théâtre et cinéma. Une redécouverte originale de l’univers de M. Hulot, un nouveau récit inédit, un spectacle total, un spectacle cinématographique tel que Jacques Tati l’avait lui-même rêvé et mis en pratique en 1961 en montant Jour de fête à l’Olympia. Voir aussi la Rétrospective à la Cinémathèque (p. 108). Théâtre
o 11, 12, 13/06 u 20h i Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg w www.tnl.lu q Coproduction: Théâtre National du Luxembourg/Luxtime asbl/Centre National de l’Audiovisuel. Soutenue par SES/KBL-European Private Bankers
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Highlights Spectacles
The comedy takes place in a seedy motel room. T r a c y Le t t s / A n n e S i m o n
Bug Bug deals with marginal characters who, at the outset, are struggling just to make it day-to-day in a scrubby Western wasteland. Tracy Letts’ tale of love, paranoia and government conspiracy is a thought-provoking psycho-thriller that mixes terror and laughter at a fever pitch. Tracy Letts’ dark comedy takes place in a seedy motel room outside Oklahoma City, where Agnes, a drug-addicted cocktail waitress, tortured by the kidnapping of her child in a supermarket almost ten years ago, is hiding from her ex-husband. A friend introduces her to Peter, a handsome drifter with a military past and psychotic tendencies. They soon begin a relationship that takes place almost entirely within the increasingly claustrophobic confines of her motel room. Peter’s delusions infect Agnes and the tension mounts as mysterious strangers appear at their door, past events haunt them at every turn and they are attacked by real bugs. Tracy Letts is an award-winning playwright and actor and a longstanding ensemble member with Steppenwolf Theatre in Chicago. As a playwright, Letts’ work includes Killer Joe, Bug and The Man From Nebraska. He was a finalist for the 2004 Pulitzer Prize for Drama and was named as one of Time’s “Best of 2003”. Tracy Letts won the 2007 Pulitzer Prize for his play August: Osage County. A movie version of Bug, directed by William Friedken (The Exorcist) and starring Ashley Judd and Michael Shannon, who originated the role of Peter off Broadway, was released in 2007. By choosing this play, which explores the rules and madnesses of the fear-generation, Anne Simon, young promising Luxembourgish director, introduces in Luxembourg one of the most thrilling voices of the contemporary American drama. Theater
o 25, 26/06 u 20 pm i Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg w www.tnl.lu
Le s u n g
Vom Krieg der Geschlechter Begleitlesung zur Aufführung von Wer hat Angst vor Viginia Woolf…? Kriege werden nicht allein auf dem Schlachtfeld ausgetragen – auch das eigene Wohnzimmer kann zum Schlachtfeld werden, wenn Mann und Frau aufeinander treffen. Der Krieg der Geschlechter ist wahrscheinlich so alt wie die Menschheit selbst und immer wieder haben Dichter und Schriftsteller versucht diese alltägliche Form der Gewalt, die keine Armeen und Geschütze braucht, sondern bloß einen Mann und, wie Georg Büchner es nennt, „das Gegenteil davon“, zu beschreiben. In einer Lesung, in der sich die unterschiedlichsten Autoren begegnen, wird das Publikum gemeinsam mit den Schauspielern hinabsteigen in die Ehehölle, wird es zum Zeugen von „Szenen einer Ehe“ und von Momenten männlich-weiblicher Duelle, die auf ebenso intelligente und scharfsinnige, wie auf amüsante und verblüffende Art und Weise geschildert werden. Dabei wird ein Bogen gespannt von der Antike und dem Alten Testament bis zur Gegenwart, in dem der Jahrhunderte währende und immer noch aktuelle Krieg der Geschlechter in immer wieder neuen und vielfältigen Formen in meist höchst kunstvoller Sprache ausgetragen wird. Theater
o 10., 11./06 u 20 Uhr i Kasemattentheater, Luxembourg w www.kasemattentheater.lu Mit der Unterstützung des Institut Pierre Werner. Eine Produktion in deutscher und französischer Sprache
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Spectacles Highlights
M i s s d e l u x e d a n cec o !
Conscienza di terrore [titre de travail] Tous les ans, le Grand Théâtre offre aux jeunes danseurs et chorégraphes luxembourgeois une plate-forme pour s’exprimer et présenter l’étendue de leur talent. Ainsi, cette saison, Sylvia Camarda nous emmènera à travers un duo sur les traces d’un jeune garçon et de sa conscience en conflit avec sa nature profonde. Au parcours artistique pour le moins impressionnant, Sylvia Camarda, «la plus tonique et prolifique de nos jeunes chorégraphes», aura dansé ces dernières années sur les scènes d’Amérique du Nord avec la troupe du Cirque du Soleil, avant de partir pour New York et Tokyo avec le spectacle Je suis sang de Jan Fabre. Pour Requiem pour une Métamorphose du même chorégraphe anversois, elle aura été danseuse et coproductrice à la fois. Lors de sa rencontre avec le jeune Markus sur la création de Dance2007 avec Royston Maldoom, Sylvia Camarda a immédiatement été séduite par sa sensibilité, son ouverture d’esprit et son courage incroyable, et n’a eu qu’une envie, à savoir créer ce duo avec lui.
Sylvia Camarda nous entraîne sur les traces d’un jeune garçon. Danse
o 26, 27/06 u 20h i Grand Théâtre, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q Production Grand Théâtre de Luxembourg, Trois C-L – Centre de Création Chorégraphie Luxembourgeois
Acteurs et danseurs de la scène internationale se retrouvent sur scène.
Hé l è n e Va n d e n K e r c h o ve
Ur, The Rebirth of the Faun Après Once upon a story en 2005 et 2006, Hélène Van den Kerchove réalise à nouveau une alchimie scénique entre narration, danse, théâtre et mise en musique. La représentation associe danseurs et acteurs de la scène nationale et internationale. Dans cette nouvelle production, Hélène Van den Kerchove nous raconte l’histoire d’un sauvetage. Flore, une jeune danseuse, s’exerce régulièrement à l’ombre d’un arbre centenaire. Lorsque ce dernier risque de devenir la proie d’une déforestation, elle s’engage à tout mettre en œuvre pour sauver son ami. En guise de remerciement, l’arbre lui révèle son secret le plus intime et l’invite à voyager au cœur d’un royaume immense et merveilleux pour lui faire découvrir toute la sagesse d’une âme ancienne. An ancient tree, a young girl, a journey into a magical world full of wonders and secrets, these ingredients are instantly reminiscent of the multiple Oscar-winning feature film Pan’s Lab-
yrinth. Even the Faun of the title seems to indicate that Helene Van den Kerchove’s new work was inspired by Guillermo Del Toro’s fantastically gothic masterpiece. Ur, The Rebirth of the Faun recounts the tale of a young girl who assiduously practices her ballet in the shade of an old tree. When her old friend is threatened by clearing, she saves him and in return, the tree reveals his innermost secret and invites her onto a fantastical journey of discovery... As she did in 2005 and 2006 with Once upon a story, Helene Van den Kerchove yet again blends storytelling, theatre, dance and music into a fascinating piece of entertainment for the entire family. Danse
o 10, 11/06 o 20h i Grand Théâtre, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu
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Photo: Mario del Curto
Highlights Spectacles
Pour leur nouvelle création, Zimmermann & de Perrot font appel à cinq danseurs et artistes de cirque de haut niveau. Z i mme r m a n n & d e Pe r r o t
Öper Öpis Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot s’imposent depuis dix ans dans leur art hors du commun. Ensemble, ils fusionnent musique, cirque, danse et arts visuels pour sculpter une œuvre singulière. Après Gaff Aff en décembre, les deux artistes suisses nous transportent de nouveau dans leur jeu plein d’humour, parfois absurde mais toujours poétique. Pour leur nouvelle création, Zimmermann & de Perrot font appel à cinq danseurs et artistes de cirque de haut niveau. Le lieu de l’action est une scène instable qui, à chaque mouvement des personnages, peut basculer vers le meilleur ou le pire. À partir de cette scénographie inédite, le public suit les aventures (extra)ordinai-
res de gens formant des couples. Ces rencontres délicates, fugitives, spectaculaires, voire audacieuses, obligent les personnages à prendre des risques. Avec beaucoup de tendresse et d’humour, Öper Öpis raconte les petits et grands drames des relations au quotidien, ce quotidien dont chacun sait qu’il peut très vite faire perdre pied à n’importe qui. True pioneers when it comes to blending visual arts, circus, music and dance, Martin Zimmermann and Dimitri de Perrot have been breaking boundaries for ten years with their unique performance style and extraordinary live shows. Zimmermann & de Perrot both invent and create their works, in which the set design – meticulously thought out right down to the
tiniest detail – plays an essential part. For Öper Öpis, the Swiss innovators have designed an unstable floor, precariously balanced and dangerously easy to tilt. Every move is a risk, every step a challenge. Five top-class circus artists and dancers join Martin Zimmermann and Dimitri de Perrot in this daredevil game of balance and control, creating diverse encounters and manifold situations ranging from the ordinary to the absurd. Danse
o 13/06 u 20 h o 14/06 u 15h i Grand Théâtre, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu
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Photo: Priska Kelterer Luzern
Spectacles Highlights
Lucerne Festival im Sommer Musiktheater 1, in schnee, Mattia Zappa (Cello), Tänzer und Musiker, Luzerrn 15/08/08. Joachim Schloemer
In schnee Der Choreograph, Tänzer und Regisseur Joachim Schloemer ist bekannt für seine Grenzgänge zwischen Theater, Oper, Tanz und Film. Seine neueste Kreation in schnee ist inspiriert vom berühmten Unterkapitel Schnee aus Thomas Manns Zauberberg. Die Cellosuiten von J.S. Bach. Hans Castrop verirrt sich bei einer Ski-Wanderung und erfährt einen halluzinatorischen Traum. Er entdeckt zum ersten Mal sich selbst. Sobald er den Schnee verlässt und in die Zivilisation zurückkehrt, verliert er sich erneut hoffnungslos. So sind auch Bachs Suiten an diesem Abend zu verstehen – seine Musik als eine Metapher für das Leben und die innere Einkehr. 9 Personen finden ihren Weg aus den Wirren des Alltags in die Natur und erfahren einen Erweckungsmoment. Jede Suite wirkt als eine neue Schicht, eine weitere Ablagerung
des Lebens. Schicht für Schicht zwingt der Schnee den Menschen zur Ruhe, zum Einssein mit sich. Der von Publikum und Kritikern gleichermaßen anerkannte Joachim Schloemer arbeitete, nach seiner Tanzausbildung in Essen, am Brüsseler Théâtre Royal de La Monnaie bevor er seine eigene Tanzcompany Josch gründete. In Ulm, Weimar und Basel übernahm er jeweils die Leitung des Tanztheaters und choreographierte darüber hinaus für das Ballet de l’Opéra de Lyon, Singapore Dance Theatre und Baryshnikovs White Oak Project. Tanz
o 18., 19./06 u 20 Uhr i Grand Théâtre, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu
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Photo: Antoine Poupel
Highlights Spectacles
L´Académie du Spectacle Équestre de Versailles dirigée par Bartabas. A r t s d e l a Sc è n e
Perspectives 2009 Le Festival Perspectives est à l’heure actuelle le seul festival franco-allemand des arts de la scène et présente cette année sa 32e édition. La longue tradition de ce festival prouve l´intérêt et l’engagement durable des deux pays et de la région Saar-Lor-Lux pour les arts de la scène. Depuis sa création, Perspectives invite le public à découvrir les nouvelles formes dans les domaines du théâtre, de la danse contemporaine, du nouveau cirque. Chaque printemps, amateurs et professionnels se réunissent, toujours plus nombreux, autour de cet évènement culturel emblématique des échanges culturels franco-allemands et sarro-mosellans. Le programme artistique veut mettre en avant le fait que le théâtre permet de rapprocher les gens. Il est marqué par un souffle de fraîcheur entre innovation, diversité et créativité. Le festival souhaite offrir aux spectateurs une vitrine de la création contemporaine française, allemande et cette année également autrichienne et suisse en proposant une série de spectacles d’un grand niveau artistique. Le programme de cette année sera riche et diversifié, passant du théâtre équestre de Bartabas aux mises en scènes auda-
cieuses de la Compagnie Mouvoir, de Superamas ou de Frank Castorf ou aux univers poétiques et burlesques de Zimmermann & de Perrot. Cette programmation éclectique de haut niveau nous permettra de poursuivre notre travail commencé il y a 2 ans visant à toucher un public plus large. Le Festival démarre avec panache grâce aux chevaux de Bartabas et son Académie du Spectacle Équestre de Versailles, présentée pour la première fois en Allemagne. Il continue dans l’originalité avec une vingtaine de représentations, sans oublier le programme musical. Les talents de la nouvelle scène française et allemande réservent encore cette année de nombreuses surprises et de surprenantes découvertes. Après chaque spectacle, public, professionnels et artistes pourront se retrouver autour d´un verre, en musique au Festival Club. Festival
o Du 05/06 au 13/06 w www.festival-perspectives.de i Saarbruck (D). Navettes QuattroPole au départ de Metz, Trèves et Luxembourg le 05/06 (GRATUIT) Réservation conseillée t + 49 (0) 681 501 1203
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Spectacles Highlights
Franz Ferdinand pour la seconde fois au Rock-A-Field. Fe s t i va l
Rock-A-Field Si l’ambition de départ était de réussir à monter au moins trois éditions, le pari a été largement tenu. Le festival rempile cette année pour un quatrième opus, et pas des moindres, avec une affiche exceptionnelle. L’équipe de l’Atelier se relance dans l’aventure pour la quatrième fois avec son festival en plein air, qui a désormais tout d’un grand festival d’été. Après avoir vu passer sur scène lors des premières éditions des groupes comme Placebo, The Killers, Queens of The Stone Age, l’équipe organisatrice promet le meilleur pour son nouveau rendez-vous annuel. Se succéderont sur scène
toute la journée et une partie de la nuit, des découvertes, des groupes internationaux et des révélations musicales pour le meilleur de la musique dans tous ses états. Font partie de l’aventure: The Ting Tings, Kings of Leon, Franz Ferdinand, qui avait déjà foulé les planches de la scène lors d’une précédente édition, Peter Fox, Razorlight, Eagles of Death Metal, Papa Roach, The Virgins. Festival
o 28/06 i Commune de Roeser w www.atelier.lu
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Photo: Falk Wenzel
Photo: Tof Theatre
Highlights Spectacles
Die Geschichte von Ursel bringt mit Witz und Leichtigkeit die Themen Tod. Pu p p e n t h e at e r H a l l e , K u lt u r i n s e l H a l l e , H a l l e ( D E )
Ursel Die sechsjährige Ursel sucht mal wieder einen einsamen Ort, um ihrem Ärger Luft zu machen. Sie ist wütend, weil sie immer wieder mit ihrem Bruder Urs, der vor ihrer Geburt gestorben ist, verglichen wird. Urs ist das Maß aller Dinge und die Eltern decken für ihn immer noch den Tisch. Ursel ist eifersüchtig. Sie kämpft aufmüpfig um einen eigenen Platz in ihrer Familie. Die Geschichte von Ursel bringt mit Witz und Leichtigkeit die Themen Tod, Trauer und Konkurrenz zwischen Geschwistern nahe. „Wer in Trauer gefangen ist, kann damit neuen Schmerz erzeugen, vermitteln die Puppenspielerinnen mit dem Stück, das Kindern wie Erwachsenen viel erzählt.” Neues Deutschland, Mai ’07. Eingeladen zum 9. Deutschen Kinder- und Jugendtheatertreffen Augenblick mal! 2007 in Berlin.
Un spectacle tout en finesse. T o f T h éâ t r e , G e n a p p e
Bistouri Qui est donc ce malade d’importance au chevet duquel se retrouve Willy, le chirurgien-bricoleur à la retraite très amusé de reprendre du service? En tout état de cause l’opération s’annonce délicate. Equipé de matériel de pointe tel que caméra vidéo endoscopique, maillet anesthésique dernier cri, scalpel et ouvre-boîte, Willy ira faire un petit tour dans les entrailles tumultueuses de son patient, il s’y perdra avec plaisir et y découvrira de nouveaux recoins inexplorés. Quoi qu’il en soit, il accomplira sa mission avec un petit peu de sérieux, beaucoup d’humour et le professionnalisme qu’on lui reconnaît! Ein Zelt dient als Kulisse für ein ungewöhnliches Krankenhaus mit noch ungewöhnlicheren Behandlungsmethoden. Diese werden von Willy, dem pensionierten Chirurgen und seinem unbekannten Patienten, demonstriert. Skalpel, Büchsenöffner sowie endoskopische Kamera helfen dabei, den dicken Bauch auf dem Operationstisch zu durchforsten... Eine skurrile, spannende und witzige Performance!
Junges publikum
o 06./06 u 18 Uhr o 07./06 u 11 Uhr, 15 Uhr o 09./06 u 15Uhr i CarréRotondes, Luxembourg w www.traffo.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q In deutscher Sprache. 8+ Jahre (6+ Jahre für deutschsprachige Kinder)
Jeune Public
o 21/06 u 11h, 15h, 17h o 23/06 u 11h, 15h i CarréRotondes, Luxembourg w www.traffo.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q Ohne Sprache / sans paroles / 7+ Jahre / ans
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Photo: Pascal Petit
Spectacles Highlights
Un spectacle pour partir à la découverte des sons. Cie Ramodal , Tours
Toot Ouïe Die Langsamkeit der Bewegungen ist geplant, um die Aufmerksamkeit des Blicks nicht zu trüben: ungewöhnliche Gegenstände erscheinen und verschwinden wieder. Elementare grafische Zeichen (Punkt, Strich) werden in unterschiedlichen spielerischen Situationen wiedergegeben. Ein angenehm weiches Licht begleitet, in beständigem Wechsel, die Rhytmen einer Musik, die fast aus dem Nichts entsteht: wiederholtes Fingerscharren und -klopfen, Saitenzupfen, hier und da entwichene Töne... eine Symphonie von Klängen und Bewegungen! Toot Ouïe est une courte pièce musicale pour deux musiciens, jouée en direct. Auparavant, on découvre une étonnante boîte à musique, sorte d’atelier de répétition où se croisent les
traces et les sons. Les signes graphiques élémentaires (le point, la ligne) sont déclinés dans des situations ludiques pour mieux partager un moment d’écoute collective. La découverte de différents sons permettra, petit à petit, de mettre en lumière certains aspects liés à l’acte musical: jouer d’un instrument, jouer à deux, explorer les silences… Le tout, les oreilles grandes ouvertes évidemment! Jeune public
o 13/06 u 15h, 17h o 14/06 u 11h, 15h o 16/06 u 15h i CarréRotondes, Luxembourg w www.traffo.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q Ohne Sprache / sans paroles /18 Monate / mois – 4 Jahre / ans
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Photo: Phile Deprez
Highlights Spectacles
Abschlussperformance der Traffo Saison. K OP E R G I E T E RY & S t u d i o OR K A
Legende von Wüsterdam Die flämischen Gruppen Kopergietery und Studio ORKA entführen ihr Publikum mit einer poetisch-verrückten Theaterperformance in die freie Natur! Es war einmal vor langer langer Zeit... Wüsterdam. Ein Ort einst voller Lebensfreude, wird durch die Herrschaft des Königs ohne Herz zur trostlosen Ödnis. Emotionen werden verboten, die sonst fröhlichen Menschen schlucken ihre Gefühle ängstlich hinunter. So wird Wüsterdam zu einem Ort der Stille. Doch es gibt noch Hoffnung: der Bauchschmetterling, überwältigend und unverwüstbar wie die Liebe! Als der König sogar die Liebe auf dem Gewissen hat, steht ein Mann auf, um sie zurückzubringen: Henk von Augenbraue. Er gründet die Bande
von Wüsterdam! Gemeinsam erfinden sie die wunder- und heilsamsten Dinge: den Liebesmeter, das Kummersieb, die liebste Liebesballade und den längsten Kuss der Welt... Theater an einem ungewöhnlichen Ort zum Eintauchen in eine phantasievolle Welt! Abschlussperformance der Traffo Saison 2008-09 im Rahmen von Summer in the City und dem Festival Sommerheckmeck. Junges publikum
o 04./07 u 15 Uhr, 18 Uhr o 05./07 u 11 Uhr, 15 Uhr i Weiher im Stadtpark / Parc Municipal Ed. Klein, Centre-ville Luxembourg q In deutscher Sprache / 6+, Jugendliche & Erwachsene
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De 9h à 23h, appelez le bus où vous voulez à Luxembourg-ville.
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- entre 9h et 23h (lu-sa) - numéro à appeler : 4796-4797 - appel du bus 45 minutes avant votre départ souhaité - 5 € / trajet pour la 1ière personne, 2,5 € à partir de la 2e personne - réduction pour les détenteurs de la City-Kaart
www.vdl.lu
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Highlights Expositions
Expositions
Jacques Charlier. Sexe d’artiste N° 42, 1973-2009.
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Expositions Highlights
Jacques Charlier
100 sexes d’artistes Photo: Jacques Charlier
L
a ville de Luxembourg présente un projet
censuré par Venise. Durant tout ce mois de juin, le public aura l’occasion de découvrir dans l’une des artères névralgiques de la capitale le projet 100 sexes d’artistes de Jacques Charlier. Charlier, artiste liégeois connu au Luxembourg pour avoir déjà exposé au Casino – Forum d’art contemporain, est l’invité du ministère de la Culture et de l’Audiovisuel de la Communauté française de Belgique à la Biennale de Venise 2009. Son projet, avec comme commissaire Enrico Lunghi, le directeur du Mudam, devait figurer parmi les événements collatéraux de la 53e exposition internationale d’art, si les autorités de la biennale et de la municipalité n’en avaient pas décidé autrement. Car, ce qui devait constituer un musée en plein air, présentant, sur le mode de la caricature, une relecture originale de l’histoire de l’art récente, a fait l’objet d’un acte de censure. Cent dessins illustrant de manière humoristique et satirique les sexes des plus importants représentants de l’art moderne et contemporain, allant de Marcel Duchamp à nos jours, constitueraient selon les autorités vénitiennes une atteinte à la pudeur et offenseraient les artistes caricaturés. Le projet soutenu par la
Région wallonne est banni de la Cité des Doges. À cette entrave à la liberté d’expression, six autres villes européennes font front en acceptant d’accueillir les dessins de Jacques Charlier et de les présenter dans l’espace public. À Luxembourg, les cent dessins s’offrent ainsi au regard des passants de la Place d’Armes, sous forme d’un diaporama diffusé dans une boîte écran. Ce dispositif sera sans aucun doute le musée en plein air le plus visité de la Grande Région de l’été. Le côté ludique du projet est d’autant plus accentué par un quizz artistique, le Quizz Art, que l’artiste a imaginé dès la conception. Tout public peut tester ses connaissances en art et remporter un t-shirt d’artiste en consultant le site internet www. jacquescharlier-venise2009.be. Les habitants de Luxembourg, comme ceux des autres villes, peuvent également manifester leur soutien au projet et gagner le catalogue rassemblant les cent dessins, en participant au jeu photo Free Venice. Exposition
o 01/06 – 30/06 i Place d’Armes, Luxembourg w www.jacquescharlier-venise2009.be
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Photo: Mudam
Highlights Expositions
Work presented in the exhibition Out of Storage II – Rythmes. Pedro G. Romero La Casa, 2005. Vidéo. Avec la collaboration d’Israel Galván. Caméra et réalisation Aleix Gallardet. 20 min 37 sec. Ed. 1/7. Collection Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, Mudam Luxembourg. O u t o f S to r a g e II
Photo: Tenri Central Library
Rythmes
Yuzen’s Patters, 1688. Back cover of vol. 4. Photocopy. A b st r a i t
Florian Pumhösl Les œuvres de Florian Pumhösl s’intéressent aux vocabulaires formels de l’abstraction et de la modernité, et plus précisément à la migration des formes: les dynamiques de traduction, de déplacement ou de réminiscence de certaines formes entre différentes époques, différents contextes géographiques, différents médiums. Présentée à la Documenta 12 en 2007, son installation Modernology mettait ainsi en scène des formes représentatives des échanges réciproques entre les avant-gardes japonaises, russes et européennes. Comme le note la philosophe Juliane Rebentisch à propos de cette installation, «ce qui peut être expérimenté dans ce corpus d’œuvres est moins le processus de traduction entre différentes cultures que la culture ellemême comme traduction». L’exposition au Mudam s’articule autour d’un film d’animation abstrait prenant comme point de départ un livre japonais de la fin du XVIIe siècle consacré à la fabrication des kimonos: le Yuzen Hiinagata (1688), un ouvrage en quatre volumes provenant de la Bibliothèque Tenri
dans la préfecture de Nara au Japon. Florian Pumhösl a utilisé cet ouvrage comme un script pour son film: les formes graphiques des gravures du livre ont été sélectionnées, simplifiées et réorganisées – différents déplacements que Pumhösl conçoit comme un processus d’abstraction – de telle sorte que l’œuvre propose une typologie de fragments formels. Le montage du film sert d’équivalent à la succession des pages dans le livre. Le résultat de ces narrations abstraites représente, selon lui, «l’enregistrement d’une expérience artistique, mettant en avant la perception sélective d’une forme, sa mémoire et sa strandardisation». Le film 16mm est accompagné d’une série d’œuvres murales prenant la forme de compositions en verre. Celles-ci fonctionnent pour l’artiste comme des «ébauches cinématographiques».
Avec Out of Storage I: Peintures choisies de la Collection présentée en mars 2007, Mudam a inauguré une série d’expositions pensées comme différents focus sur une partie de la Collection du musée, mettant en lumière des aspects spécifiques, tels qu’une thématique ou un médium commun. Voici le deuxième opus. Cette deuxième exposition explore la notion de rythme à travers un corpus d’œuvres d’artistes émergents comme Yaima Carrazana Ciudad ou d’artistes reconnus sur la scène internationale, tels que Christian Marclay. L’œuvre de ce dernier Video Quartet, commandée par Mudam et le SFMoma, est une installation multi-écrans composée d’extraits de centaines de clips hollywoodiens qui montrent des personnages ou des objets en train de faire de la musique ou produire différents types de son. Cette œuvre est emblématique de la manière dont la notion de rythme et la combinaison d’éléments hétérogènes font ressortir une dimension narrative. Artistes: Francis Alÿs, Burt Barr, Yaima Carrazana Ciudad, ErikM, Rodney Graham, Christian Marclay, Yazid Oulab, Pedro G. Romero. exposition
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exposition
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Photo: Jerszy Seymour Design Workshop
Photo : Guillaume Leblon
Expositions Highlights
Exhibition Guillaume Leblon. Insta l l at i ons
Guillaume Leblon Combinant des éléments aussi variés que des sculptures, des dessins, des films ou des objets trouvés, les installations de Guillaume Leblon se développent sur le modèle de l’enquête: dans ses expositions, les œuvres fonctionnent comme des indices et sont associées pour générer une narration ouverte. La circulation des formes, l’action du temps sur les matériaux, la relation entre les espaces intérieur et extérieur, les changements d’échelle sont quelques-unes des questions récurrentes dans son œuvre. L’espace est abordé comme vecteur de ces déplacements et de ces transformations. Pour cette exposition présentée dans l’une des galeries du premier étage du musée, Guillaume Leblon a appréhendé l’espace d’exposition comme une étendue sur laquelle viennent se déployer une série d’œuvres produites spécifiquement pour le projet. Créant un jeu subtil entre espaces intérieur et extérieur, l’installation se caractérise, comme de nombreuses œuvres de Leblon, par une forte présence des matériaux utilisés et par la charge narrative qu’ils génèrent. Inspirée par la forme des lignes créées le long des plages par les marées, l’installation au sol répond aux lignes parallèles qui structurent l’espace de la galerie. D’autres éléments dans l’exposition évoquent l’univers marin. La palissade en bois qui vient interrompre une des lignes reprend la forme d’un brise-lames, tandis que le groupe de larges plaques de bois déformées, réparties à différents points dans l’exposition évoque l’action des éléments extérieurs sur leur forme et leur surface. Une série de dessins monochromes, réalisés au pastel sec, mettent en avant l’importance des questions de la nuance et de la variation dans l’œuvre de Guillaume Leblon. Présenté dans un second espace et mettant en scène un crabe disparaissant sous le sable, le film 16mm L’Enfouissement du crabe met à jour différentes directions particulièrement importantes pour cette exposition: jouant sur l’évanescence des traces laissées par le crabe, l’œuvre matérialise la question de l’indice et de l’enquête. L’enfouissement du crabe illustre également les liens parfois souterrains qui relient les différents éléments présents dans l’installation et la charge narrative, presque sourde, qui habite l’exposition.
Jerszy Seymour. MAK, Vienne, 2008. J e r s z y S e y mo u r
Coalition of Amateurs Avec Coalition of Amateurs, le designer canadien Jerszy Seymour, basé à Berlin, poursuit l’évolution qui l’a mené de l’univers du design industriel et des éditions limitées à l’invention d’un «design sans design» aux multiples interactions sociales. Suivant sa maxime d’un «retour aux origines», Seymour a développé une méthode, accessible à tous, qui permet de créer avec des moyens rudimentaires un environnement personnel, tout en n’utilisant qu’un seul outil, la main. Sa méthode de fabrication de meubles à partir de matériaux durables ou recyclés est le point de départ d’un processus de rencontres et de collaborations en groupe qui semble aussi important que le résultat. Pour ses activités, Seymour utilise une nouvelle matière artificielle à base d’amidon de pommes de terre, qui est biodégradable et applicable de manière universelle. Elle peut être teintée et devient, une fois refroidie, dure et résistante. Jerszy Seymour invite les amateurs, c’est-à-dire les passionnés et les non-professionnels, à partager cette expérience qu’il conçoit comme une occasion non utopique de discuter l’utopie. Œuvre en évolution perpétuelle, elle devient plateforme des possibles, ouverte aux imprévus. Au Mudam, l’artiste et son équipe ont créé un ensemble de meubles simples, utilisant les restes de matériaux de construction à bon marché. Exposition
o 18/06 – 13/09 i Mudam, Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu
Exposition
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Photo: Andrés Lejona
Highlights Expositions
Nikolay Polissky. Large Hadron Collider, 2009. Commande et Collection Mudam. Luxembourg.
N I K O LAY P O LI S S K Y
Large Hadron Collider Cette exposition monographique de Nikolay Polissky s’inscrit dans le projet Habiter, une série de commandes pour le Grand Hall du musée présentées tout au long de l’année 2009. En 1990, Nikolay Polissky, céramiste de formation et tout d’abord peintre de paysages, emménage dans le petit village à l’abandon de Nikola-Lenivets (littéralement Nicolas-le-Paresseux), dans la région de Kalouga à environ 200 kilomètres de Moscou. En étroite collaboration avec les villageois, il commence à y développer des projets artistiques entre Land Art, architecture et sculpture pénétrable. Ainsi s’élèvent puis disparaissent au fil du temps différentes tours, l’une reprenant les formes babyloniennes des ziggourats, l’autre évoquant les forteresses médiévales, une troisième les célèbres tours émetteurs de Moscou… Ces projets, réalisés avec des matériaux naturels trouvés sur place, s’inscrivent dans le paysage et s’ancrent dans un territoire. Surtout, ils sont imprégnés d’une dimension communautaire
essentielle pour l’artiste tant dans leur réalisation que dans l’usage qu’ils offrent. Œuvres éphémères, elles évoluent selon les saisons, s’improvisent garde-manger, se constituent réserves à bois et s’embrasent à l’occasion de fêtes populaires comme Mardi Gras. Audelà toutefois de cette existence passagère, elles perdurent dans la mémoire collective et incarnent une forme d’utopie sociale. Les projets de Polissky dans ce village ont d’ailleurs entraîné non seulement un renouveau de l’activité, mais aussi l’implantation d’autres artistes et, depuis 2006, la création d’un festival international d’architecture ArchStoyanie, donnant à cette province rurale un certain essor culturel. En réponse à une commande du Mudam, Polissky a conçu Large Hadron Collider, librement inspiré de l’accélérateur de particules du même nom inauguré en 2008, le plus grand au monde à ce jour. Avec cette série de constructions monumentales en orme et en jonc, l’artiste investit le Grand Hall ainsi qu’une des anciennes douves de la forteresse sur
laquelle est bâti le musée: diverses machines futuristes semblables à des centrales électriques équipées de puissants générateurs d’où émergent d’épais faisceaux de câbles surplombent le visiteur. Par leur facture artisanale et leur aspect rustique, les structures rappellent ces objets anciens issus d’une longue tradition d’art populaire, tout en présentant des réminiscences d’architectures modernistes et utopistes russes du XXe siècle. Marquant un infléchissement dans la pratique de Polissky, Large Hadron Collider demeure une aventure collective liée à Nikola-Lenivets où l’artiste et son équipe ont collecté le bois et produit l’ensemble des éléments avant de les réassembler au musée. Exposition
o Jusqu’au 13/09 i Mudam Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu q Partenaire de l’exposition: KBL European Private Bankers
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Expositions Highlights
Ed g a r Hon e tsc h l ä g e r
Edopolis
Photo: Edgar Honetschläger
Avec ses films, ses installations et ses dessins, Edgar Honteschläger évoque, sous ses aspects les plus divers, le thème de la métropole contemporaine. Les conflits humains, la sexualité et les histoires d’amour, le dédale des rues et les forêts d’immeubles, le kaléidoscope des enseignes publicitaires et les interminables serpentins de voitures bariolées... tout cela devient pour l’artiste prétexte à créer un univers fascinant où le spectateur part à la découverte de mythes urbains mais aussi de soi-même. L’exposition est configurée comme un parcours sensoriel complet, une sorte de métropole en miniature, avec comme guide Kappakun, un personnage issu des mangas et jouissant d’une très grande popularité chez les enfants japonais.
Beijing Holiday, 2007. FilMstil. Exposition
o 26/06 – 06/09 i Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, Luxembourg t 22 50 45 w www.casino-luxembourg.lu
Vue de l’exposition. Beyond Kiosk – Modes of Multiplication. Keller
Beyond Kiosk Beyond Kiosk – Modes of Multiplication conçu par Christoph Keller compte près de 500 des plus pertinentes publications et travaux d’éditions d’art pouvant être consultés dans une présentation originale de Martino Gamper. Cette exposition est l’occasion de voir et de consulter quelques exemples des plus remarquables éditions d’art indépendantes. Près de 500 ouvrages sont rassemblés et sélectionnés par le designer, éditeur et curateur allemand Christoph Keller, fondateur et ancien directeur des éditions Revolver. Les travaux présentés ont été choisis parmi une sélection plus large constituant une archive itinérante. Cette collection est en perpétuelle évolution et comprend actuellement plus de 6.000 exemplaires de livres d’artistes, de périodiques, de vidéos et de supports audio liés à l’art contemporain. Ces documents sont ouverts à la consultation, ce qui en fait une ressource précieuse pour les étudiants, les conférenciers, les artistes et le public en général. Kiosk voyage depuis 2001 et a déjà été exposée dans plus de 20 institutions à travers le monde parmi lesquelles l’ICA de Londres, le Witte de With à Rotterdam, Manifesta 4 à Francfort ou l’Artists’Space à New York. L’archive est intégrée depuis fin 2008 dans la collection permanente de la Bibliothèque d’Etat de Berlin. En janvier 2008, Christoph Keller constitue une version comprimée de
l’archive Kiosk. Ce projet est intitulé Beyond Kiosk et inclut entre 400 et 500 publications, en plus de 200 éditions et magazines, parmi les plus significatives dans le champ de l’édition indépendante de ces dix dernières années. La sélection est faite sur des critères qui mettent en rapport le contenu intellectuel et/ou artistique de l’édition et ses transcriptions graphiques. Cette nouvelle forme d’archives met l’accent sur les possibilités de publication et de distribution alternatives et offre une réflexion sur les idées, les motivations et les stratégies qui motivent les projets d’art développés dans et au-delà de la forme imprimée. À chaque nouvelle exposition, Beyond Kiosk se présente sous une nouvelle forme, la mise en espace de l’exposition étant à chaque fois confiée à un artiste ou un designer différent. Pour le Mudam c’est le designer italien Martino Gamper qui a été invité à imaginer le dispositif de présentation. Gamper a été récemment remarqué pour son projet 100 Chairs in 100 Days présenté en 2007 au Design Museum de Londres ou pour sa participation à Manifesta 7 en 2008. Exposition
o Jusqu’au 08/06 i Mudam Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu
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Photo: Aude Moreau
Highlights Expositions
Tirer le ciel, 2005, plaque de plâtre après tir de balles. Aude Moreau
Tirer le ciel
Vue de l’exposition. P h oto
Great Expectations Par une curieuse coïncidence, l’exposition Great Expectations Contemporary Photography looks at today’s Bitter Years arrive au moment même où le monde, secoué par la crise financière, se met à douter. Le souvenir de la grande dépression de 1929 a ressurgi rapidement. L’exposition vient donc à point pour rappeler quelques vérités cruelles sur la situation sociale et morale d’hommes et de femmes pris dans les tourments des conflits modernes. Lorsqu’ Edward Steichen, en 1961, en pleine croissance d’après-guerre, organisa au MoMA de New York The Bitter Years, il voulait exposer aux yeux de ses contemporains la sinistre mémoire de la crise qui avait frappé les États-Unis durant les années trente. Great Expectations, au printemps 2009, s’inspire librement du thème de Steichen pour évoquer, à travers la photographie documentaire ou conceptuelle, le territoire conflictuel du monde contemporain tel qu’il est vu par des reporters, photographes ou artistes plasticiens d’aujourd’hui. À découvrir les travaux de: Vahram Aghasyan, Éric Baudelaire, Frédéric Delangle, Martin Eder, Iván Edeza, Lukas Einsele, Patrick Galbats, Dionisio González, Peter Granser, Stanley Greene, Joachim Koester, Laurence Leblanc, Zwelethu Mthethwa, Adi Nes, Suzanne Opton, Ari Saarto, Bruno Serralongue, Melanie Smith, Jules Spinatsch, Sada Tangara, Kai Wiedenhofer…
Aude Moreau ne produit pas d’œuvres en tant que telles, son approche artistique consistant plus en une appropriation du lieu mis à disposition pour une période donnée. Dans ce souci de relation et d’interaction avec l’espace, l’artiste crée des œuvres in situ vouées à disparaître à la fin du projet. Ainsi, le temps joue un rôle déterminant dans le travail de l’artiste, qui prend sa forme tant au travers du temps de préparation et d’installation, souvent laborieux, que par la durée de vie réduite de l’œuvre. Ce concept laisse le visiteur avec une impression accrue d’urgence: l’œuvre en tant qu’objet n’est pas une fin en soi, mais représente une étape dans sa recherche artistique dont le caractère éphémère inhérent ne fait qu’accentuer la pertinence. Pour son intervention Tirer le ciel au Project Room, Aude Moreau présente une installation reproduisant la carte du ciel étoilé au-dessus de Luxembourg. Chaque étoile est rendue par l’impact d’une balle de calibre spécifique afin de reproduire les différentes magnitudes des astres visibles. L’artiste ne cherche pas à illustrer les astres et leur position dans le ciel de manière précise et scientifiquement correcte. Cet aspect, bien que présent dans ses recherches et ses préparatifs, est laissé de côté une fois la réalisation de l’œuvre entamée. Dès les premiers tirs, l’artiste accepte de perdre le contrôle sur l’exécution physique de sa pièce et aucune correction ne sera effectuée par la suite. Le visiteur se voit donc confronté à une tentative de l’homme de se mesurer au ciel et de se l’approprier en le recréant à son échelle. Depuis toujours, l’homme tente de lire le ciel en lui insufflant ses propres signes. Ici l’action est inversée. L’impalpable et le lointain deviennent matière et espace, permettant une confrontation directe à un niveau purement physique sans toutefois éliminer la question métaphysique fondamentale lors d’une seconde lecture. Exposition
o Jusqu’au 14/06 i Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, Luxembourg t 22 50 45 w www.casino-luxembourg.lu
Exposition
o Jusqu’au 14/06 i Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, Luxembourg t 22 50 45 w www.casino-luxembourg.lu
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Photo: Courtesy Galeria Juana de Aizparu, Madrid / Collection MEP Paris
Expositions Highlights
Pierre Gonnord Leone, de la série Regards 2005.
J e u n e s a rt i st e s
Modèles modèles? Le titre de cette exposition avec son dédoublement et son point d’interrogation se veut déjà déroutant. S’il indique la perplexité devant la déclinaison plurielle en substantif et adjectif du mot modèle, il suggère aussi une interprétation qui va au-delà de sa définition de représentation, de référent ou d’idéal à copier. Selon son origine italienne, le mot renvoie à la reconstruction – modello au XVIe siècle étant la représentation en miniature, mais depuis Valéry, il est aussi associé au processus créatif en référence au corps comme modèle selon la méthode de Léonard de Vinci. Les photographies exposées, certes, appartiennent toutes au genre du portrait, mais d’emblée l’équilibre corps - modèle est perturbé par la frontalité et le surdimensionnement des images. Plutôt que de jouer sur l’identification, les sentimentalités et les profondeurs psychologiques du portrait, les photographies de Valérie Belin et de
Marie-Jo Lafontaine dégagent une distanciation critique par rapport à la nature ontolo gique de la photographie qui ici ne se réduit pas à l’enregistrement du réel. Certains éléments (les fonds colorés dans Babylone Babies, les arabesques dans les Mariées marocaines, les contrastes…) fonctionnent comme une sorte de mise en abîme formelle où le spectateur ne peut s’approcher qu’en participant à la construction de la représentation. C’est que l’expérience esthétique, face à ces photographies imposantes, va au-delà des préoccupations liées traditionnellement au portrait. D’un côté, les images nous font plonger dans une sorte «d’entre espace» et «d’entre temporalité»; de l’autre, comme chez Moreau et Gonnord, elles provoquent un déplacement sémantique à travers la mise en scène, respectivement ironique ou auratique de modèles issus de l’histoire de l’art. En 2006, l’exposition Un tableau peut en cacher un autre au
MNHA avait effleuré les questions du modèle en montrant les enjeux de la photographie dans le discours de l’iconicité et en dégageant les spécificités photographiques face à la peinture. Aujourd’hui l’exposition Modèles modèles? permet d’approfondir le regard croisé sur le réel et sa représentation à travers des positions photographiques contemporaines, certes différentes entre elles, mais liées par le même souci de faire de ces portraits des images pensives. Paul di Felice. Positions photographiques contemporaines sur le thème du portrait. Artistes: Valérie Belin / Pierre Gonnord / Marie-Jo Lafontaine / Luce Moreau. Exposition
o Jusqu’au 21/06/09 i Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg t 47 93 30 1 w www.mnha.lu
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Highlights Expositions GLAUBE N S S A C HE
Une exposition pour croyants et non-croyants Sujet universel s’il en est, chacun dans sa vie a été confronté au moins une fois à sa croyance ou à son incroyance. L’exposition Glaubenssache (Question de foi) montre pourquoi et comment nous croyons et pourquoi nous nous disputons sur notre foi. Elle offre également un voyage à travers le paysage religieux actuel du Luxembourg. Élaborée par le Stapferhaus Lenzburg, l’exposition est née du contexte des multiples religions en Suisse. La version luxembourgeoise retrace les différentes façons de croire ainsi que l’adaptation des différentes croyances dans un monde où les religions établies semblent attirer de moins en moins d’adeptes. Elle offre également des comparaisons intéressantes entre les pays et intègre les traditions luxembourgeoises avec le culte de la Vierge Marie. Le parcours de l’exposition réserve de nombreuses surprises au visiteur, qui, dès son arrivée, doit choisir entre la porte d’entrée pour les croyants ou celle pour les non-croyants. Il s’agit d’un premier pas qu’il accomplit dans l’analyse de ses propres croyances, d’un encouragement à élargir ses connaissances et sa tolérance par rapport à d’autres convictions. Ne souhaitant pas favoriser la propagation d’une croyance particulière, le but est de familiariser le public avec les différences culturelles existantes entre les différentes religions en montrant que l’acceptation des différences est un enrichissement pour toute culture particulière. L’intérêt et la complexité du sujet ont conduit à l’élaboration d’ateliers spécifiques à destination du jeune public et à un programme de conférences données entres autres par un représentant de chaque culte présent au Grand-Duché.
Vue de l’exposition. Foss i l e s
Coquilles coquines Coquillages, escargots, céphalopodes… L’exposition présente l’histoire naturelle et culturelle d’un groupe d’animaux qui a depuis toujours fasciné l’homme: les mollusques. Grâce aux variations infinies de formes et de couleurs, les coquilles des mollusques, qu’il s’agisse de celles des escargots, des coquillages ou des seiches, constituent l’objet naturel le plus collectionné, estimé et échangé au cours de l’histoire de l’homme. À l’occasion de cette exposition, hormis la partie dédiée à la biologie et l’écologie des mollusques, une large place sera laissée à l’évolution des mollusques au cours des temps et à l’intrigante relation entre les mollusques (ou plutôt leur coquille) et l’homme. Coquilles coquines permet également d’avoir un aperçu des riches collections du natur musée qui regroupent un grand nombre de fossiles, parmi lesquels de vrais trésors scientifiques comme le plus ancien fossile de pieuvre vieux de 90 millions d’années, présentés pour la première fois au public. Comme d’autres pièces venant du Liban, ce fossile se caractérise par la conservation de sa musculation qui a permis aux chercheurs de découvrir son anatomie en détail. L’exposition montre ainsi les dernières découvertes scientifiques dans ce domaine et offre une plongée captivante dans le monde des mollusques. Exposition
C h e f s - d ’ œ u v r e d e l a g r av u r e d e r e p r od u ct i on 1 5 0 0 - 1 8 5 0
La gravure comme miroir de la peinture Quand un amateur d’art, vivant entre le XVIIe et le XIXe siècle, s’intéressait aux œuvres de certains peintres ou encore à l’évolution des arts plastiques en général, le seul moyen dont il disposait pour son information était la gravure. En effet, jusqu’à l’invention de la photographie, c’était le seul médium qui permettait de reproduire et de diffuser des images identiques et en grande quantité. On peut affirmer que sans l’existence de la gravure la naissance de l’histoire de l’art en tant que discipline académique et le développement des musées et des catalogues n’auraient pas été possibles. À travers 140 gravures environ, réparties dans cinq sections thématiques, l’exposition présentera les caractéristiques essentielles des procédés de reproduction graphiques. Elle montrera des planches d’après Raphaël et Rembrandt, Rubens et Chardin, et présentera, à travers des gravures, des œuvres d’un grand nombre d’artistes parmi les plus importants de la Renaissance et de l’âge baroque, de Léonard de Vinci à Claude Lorrain. Exposition
o 12/06 – 20/09 i Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg t 47 93 30 1 w www.mnha.lu
Photo: MHVL
o Jusqu’au 16/08/09 i Musée national d’histoire naturelle - natur musée, Luxembourg t 46 22 33 1 w www.mnhn.lu
David Lucas (1802-1881) d’après John Constable (1776-1837). L’arc en ciel (Salisbury Cathedral) 1855. Gravure à la manière noire et pointe sèche.
Le parcours de l’exposition réserve de nombreuses surprises au visiteur. Exposition
o Jusqu’au 07/06/09 i Musée d’histoire de la ville, Luxembourg t 47 96 45 00 w www.mhvl.lu
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Expositions Highlights
Un regard frais et perspicace. Les œuvres de Triga font partie de nombreuses collections privées. Va s s o T r i g a
Sweet Life Sweet Life présente pour la première fois au public luxembourgeois les peintures de Vasso Triga, artiste grecque contemporaine qui partage sa vie entre la Grèce et le Luxembourg. Vasso Triga est née à Patras, en Grèce. Elle a suivi des études de droit et des études artistiques à Athènes. Dès 1996, elle expose, tout d’abord dans des expositions collectives, puis personnellement. Ses œuvres font aujourd’hui partie de collections privées au-delà des frontières helléniques. «La végétation printanière exubérante, les champs de blé estivaux et les olivaies séculaires, la mer vivifiante aux nuances inespérées, les couchers de soleil et les rochers disproportionnés des îles grecques se transforment petit à petit, sous l’action du pinceau enthousiaste de l’artiste… une étonnante clarté des couleurs… une transcription émouvante et poétique de la réalité.» Iris Kritikou, historienne de l’art. Exposition
o 04/06 – 24/06 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg w www.ccrn.lu i Organisée par le CCRN sous le Haut Pa tronage de S.E. l’Ambassadeur de Grèce à Luxembourg
Praïa – Luxembourg
Le Chemin de l’École L’exposition Le Chemin de l’École a été réalisée dans le cadre de la première semaine culturelle luxembourgeoise au Cap-Vert en juin 2008. Le travail est le fruit d’une collaboration entre des élèves du lycée d’Achada Grande à Praïa (Cap-Vert) et du Lycée Technique des Arts et Métiers (Luxembourg) encadrés par le photographe Joseph Tomassini. Les élèves ont photographié le chemin allant de chez eux jusqu’au lycée. Ils ont porté un regard frais, vivant et perspicace sur leur environnement et leur quotidien. Pour faciliter la prise de vues et éliminer le volet technique de la photographie, les photos ont été prises avec des appareils jetables. Exposition
o 04/06 – 24/06 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg w www.ccrn.lu i Organisé par le Lycée Technique des Arts et Métiers (LTAM) en collaboration avec le Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster (CCRN) et avec le sou tien du Service National de la Jeunesse et le Ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
On Air
Kernel Tourist L’espace Expo du CarréRotondes déborde de ses surfaces pour investir l’EXIT07. Dédié à accueillir une pièce unique et surplombant le bar, cet espace-écran aux dimensions insolites cherche à offrir de nouvelles perspectives de création comme d’exposition aux artistes invités. Deuxième artiste invité dans le cadre de la programmation On Air, l’artiste/graphiste Eric Schockmel, ayant récemment participé à l’exposition ELO: Inner Exile – Outer Limits au Mudam, présente Kernel Tourist, une animation 3D puisant dans les vocabulaires visuels de science-fiction et de simulations numériques: Video-Loop Projection (200 x 1066 cm). La vidéo sera projetée aux heures d’ouverture de l’EXIT07 et parallèlement à d’autres événements (dans la mesure du possible).
Video Loop Projection. Exposition
o Jusqu’au 25/06/09 i EXIT07 CarréRotondes, Luxembourg w www.rotondes.lu
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Highlights Expositions
Objets
Jan Vos
Pusteblume, 2009 aquarelle et gouache sur papier, 300x400 cm. Dürer
Damien Deroubaix Pour sa troisième exposition personnelle à la Galerie Nosbaum & Reding, Damien Deroubaix s’est provisoirement détourné de l’univers grunge et autres apocalypses sonores, dont les références pullulaient dans ses allégories picturales où les pépées estropiées le disputaient à un bestiaire foutraque, appelant ici à bouffer du béké (Eat the rich), se contentant là d’un yeah un peu con. Réputé pour ses investigations aussi intrépides qu’ambiguës dans le champ de la culture vernaculaire, le plus allemand des peintres français (Thibaut de Ruyter) s’est cette fois-ci inspiré du grand Dürer, plus précisément par sa gravure Nemesis (Das große Glück), dans laquelle la déesse grecque du même nom (qui, comme chacun qui a subi ses foudres le sait, est synonyme de vengeance) est assimilée à sa compère romaine Fortuna (qui, comme chacun qu’elle persiste à bouder le sait, signifie la chance). Illustrant cette duplicité, la figure de Dürer manie à la fois le calice, récompense pour celui qui sait se tenir, et les rênes, châtiment qui attend tous ceux qui se sentiraient pousser des ailes: Zuckerbrot und Peitsche, comme disait Bismarck, une histoire (teutonne?) de carotte et de bâton, en somme. Malgré son titre coquet, Pusteblume, le tableau central de cette exposition sous le signe de la dichotomie dürerienne, si l’on ose dire, a tout du scénario de fin du monde,
une impression que vient confirmer son codicille, Spread the disease. Comme quoi, on ne se refait pas. Sous la main de l’artiste, la métaphore du gentil pissenlit, dont le bambin joufflu souffle gaiement les graines, devient synonyme de contagion insidieuse: virus, infections, maladies sexuellement transmissibles, en veux-tu, en voilà. Ce tableau en particulier pourrait emprunter son mode opératoire à Gustav Klimt, dont personne n’ignore plus que les portraits, sous des dehors de dorure, laissent pointer la décadence que l’on est venu à attribuer à l’Europe fin de siècle; passons sur l’actualité de ce genre du symboliste viennois, la femme fatale dans l’oeuvre de Damien Deroubaix se présente sous les traits d’une double figure christique lâchée au gré des vents, semonce maléfique que s’apprête à accueillir un champ enjambé par un improbable pont à haubans. Cet aggloméré crucifié d’aigle de deutschemark et de tête de potiche extraite d’un vidéoclip se demande visiblement ce qui lui vaut ce calvaire. La faute à pas de chance, sans doute.
L’exposition personnelle de l’artiste hollandais Jan Vos est aussi l’occasion de présenter son nouveau livre d’artiste It’s not always bright and healthy homes édité par la Galerie Toxic. On pourrait aborder le travail de Jan Vos avec des valises contenant plein d’objets différents. À première vue, on pourrait croire qu’elles sont remplies de rebut, des lunettes cassées, des plats sales, des objets trouvés, etc. Mais en y regardant de plus près, tous ces objets se révèlent être de petits bijoux. Jan Vos a la capacité de faire de chaque objet simple et commun quelque chose de spécial. En fouillant dans l’histoire de l’art, on remarque qu’une sculpture de Picasso appelée Tête de taureau de 1943, a quelque similitude avec les objets de Jan Vos. Mais là où Picasso reste toujours un peintre parce qu’il cherche toujours la perfection, Jan Vos est profondément un sculpteur ou un fabricant d’objets, même s’il utilise la peinture, ses peintures sont plutôt comme ses sculptures, elles n’essaient jamais d’atteindre la perfection, mais d’une certaine façon, il va à l’essentiel, à l’essence de l’objet, qui n’a pas besoin de virtuosité ou de perfection. Tout est là et c’est si évident, ces objets communs deviennent de par leur transformation par Jan Vos, quelque chose de poétique, parfois drôle, parfois triste ou mélancolique. L’humour est très important dans le travail de Jan Vos, mais il s’agit plus d’humour noir, un humour qui fait penser finalement à ce que vous voyez. Ceux-ci ne sont désormais plus de simples objets communs, mais ils expriment une part d’humanité, ils expriment quelque chose de très existentiel, tout comme une mélodie triste et douce qui accompagne un vieux film retrouvé.
Exposition
o Jusqu’ au 04/07 i Nosbaum & Reding Art contemporain – 4, rue Wiltheim, Luxembourg w www.nosbaumreding.lu Les objets de Jan Vos expriment une part d’humanité. Exposition
o 29/05 – 11/07 i Galerie Toxic 2, rue de l’Eau, Luxembourg w www.galerietoxic.com
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le conseil général de la moselle présente
exposition exceptionnelle
château de malbrouck manderen
15 mars . 31 août 2009
splendeurs de l’empire
au to u r de n a p o l éo n et de la cour impériale
Portrait en pied de Napoléon Ier, Empereur des Français, en costume de sacre,(détail) François-Pascal-Simon Gérard (baron) (1770-1837), vers 1810. © RMN / Yann Martin
Grand collier de la légion d’honneur du roi Jérôme (détail) © RMN / Gérard Blot.
www.chateau-malbrouck.com +33 (0)3 87 35 03 87 ANNONCE 230_300.indd 1
un site du conseil général de la moselle
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Highlights Expositions
The current show presents new large-scale photo-scenes especially created for the exhibition.
Le travail des artistes oscille entre les performances, la sculpture, la photographie et la peinture.
A N N A & BER N HAR D BLU M E
Trans-skulptur
M c C a l l u m / Ta r ry
Shades of Blakes
After Anna & Bernhard Blume’s first show in 2000, featuring the series Mediemismus, Mahlzeit, Transzendentaler Konstruktivismus, as well as 24 drawings and texts entitled Reine Empfindung, signed by Anna Blume. The current show, which marks an important step in Anna & Bernhard Blume’s oeuvre, presents new large-scale photo-scenes especially created for the exhibition. Reflecting on art history, and more specifically on abstraction, Trans-skulptur tackles the myth of modern art by transferring the ideology of creativity into everyday realism. The Blumes focus on the metaphors attached to objects, for the latter are laden down with convention. They explore everyday objects as a symptom of the times, generating transfers from object to subject and vice-versa, moving in relation to each other in superposing actions and disintegrating the viewer’s ever-secured references. The beautiful clownish approach to the dramatic self puts both artists and viewer in the same reflexive position. The work reveals realism beneath abstraction, it points to the real that is yet to come. This process transforms things as such into mere phenomena. This is not to suggest that their work is destructive: “Our wish was and is always just to relativize different levels of order.” And the Blumes present this in their very own ironic way. The photographic action’s final result consists in a picture on digital Epson Fine Art photo print. But the real making of the work lies in the long and elaborate performing art sessions of Anna & Bernhard Blume who stage their work themselves in a bodyoriented action. The whole work is done jointly, from designing the sets, costumes, shooting sessions, developing of the negatives and producing of the enlargements. During each of these steps the artwork is refined, polished and painted. “We paint with our camera,” Anna Blume avers, “and this painterly work continues in the lab, too.” There is no digital manipulation involved. In order to take what are in fact quite dangerous photographs, the artists make use of securing ropes, safety nets, mattresses, etc. The artist duo Anna & Bernhard Johannes Blume (born in 1937 in Germany) work primarily in the medium of photography. Their works are known internationally and are represented in major museum collections.
L’exposition propose une réflexion sur la place accordée aux afros dans le cinéma américain. Bradley McCallum & Jacqueline Tarry offrent ainsi leur vision métissée et acérée de l’histoire noire américaine. La collaboration artistique entre Bradley McCallum et Jacqueline Tarry, vivant à New York, a débuté en 1998. Leur travail, qui oscille entre les performances, la sculpture, la photographie et la peinture, montre les différences entre les groupes ethniques et les problèmes de justice sociale dans les communautés. Leurs œuvres évoquent aussi l’histoire américaine et sa vision de la famille. On retrouve au cœur de leurs recherches leur propre vécu en tant que couple issu de cultures différentes. La série présentée explore les questions sociales et raciales alors sous-jacentes dans l’industrie du cinéma de l’époque. Ce duo propose différents biais de réflexion sur des thématiques engagées telle que la représentation des artistes noirs américains dans le cinéma des années 60. Utilisant plusieurs techniques artistiques, ils poussent leur réflexion à son paroxysme. Outre le fait que ce couple ose aborder des sujets encore sensibles dans l’inconscient collectif, la prise de risque se fait également technique. McCallum & Tarry ont mis au point un système absolument novateur, recouvrant leur peinture d’un voile, créant une impression diffuse de l’image. Ils présentent ainsi au public un travail protéiforme. Le système mis au point est simple: sur des peintures à l’huile, reprenant des images de studios de cinéma des années 60, ils tendent un voile peint du même motif en léger décalage. Ils nous offrent ainsi une véritable relecture du passé, poussant le spectateur à une prise de conscience. Cette série propose un regard corrosif et une interprétation ironique de l’ouverture artistique qu’est censé offrir le cinéma. Pourquoi le monde du 7e Art se retrouve-t-il sclérosé dans des clichés et impose-t-il une image caricaturale du bon noir? On assiste ici à la volonté de ces deux artistes de révéler une vérité historique. Le travail de McCallum & Tarry s’impose donc tout naturellement dans une démarche de revendications. Enfin, les artistes imposent au public un questionnement sur la visibilité des minorités.
Exposition
Exposition
o Jusqu’au 20/06 i Beaumontpublic Luxembourg 21A av. G. Diderich, Luxembourg t46 23 43 w www.beaumontpublic.com
o Jusqu’au 31/07 i Galerie Nordine Zidoun 101, rue Adolphe Fischer, Luxembourg t 26 29 64 49 w www.galeriezidoun.com
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Expositions Highlights J o e A lle n
Photo: Elliott Erwitt
Embracing the light
Er ist eine Sorte Fotograf, die es bald nicht mehr geben wird. E ll i o t t E r w i t t
Personal best Alle Fotografen sind Jäger des Sekundenbruchteils, aber was Elliott Erwitt auszeichnet, ist die Fähigkeit zu erahnen, was das Objekt seines fotografischen Interesses wohl als Nächstes tun wird. Er ist eine Sorte Fotograf, die es bald nicht mehr geben wird. Einer, der sein Herz nahe am Auge hat und damit etwas sieht, was wir alle übersehen: die kleine Komik und kleine Leidenschaft des Alltags, die winzigen Momente, in denen Gesten und Mienen mehr sagen als alle Worte. Über eines seiner Lieblingsmotive, Hunde, sagte sein langjähriger Freund Ernst Haas: Herumstreunende Hunde sind für ihn sehr spezielle Objekte. Er findet, sie führen jenes eins arme, grimmige Leben, das für sein Gefühl dem der Menschheit ziemlich ähnelt. In unserer Welt der schnellen TV-Bilder einerseits und den digital geschönten Bildkompositionen von Werbung und Mode andererseits geben Erwitts Arbeiten dem Foto noch einmal seine alte Kraft
zurück. Wie kaum ein anderer Fotograf schafft es Erwitt, in seinen Fotos einen Subtext mitzuteilen, eine Emotion, eine Wut, ein wenig Glück, eine Rührung, die man nur erkennt, wenn man genau hinschaut. Wenn man ihn über seine Anfänge als Fotograf befragt, erzählt er folgende Geschichte: „Erst 1950 wagte ich den entscheidenden Schritt. Ich packte meine, wie ich fand, besten Bilder ein und fuhr nach New York, um sie dem großen Fotografen Edward Steichen zu zeigen. Viele Fotografen nahmen mich nicht sehr ernst, aber Steichen schaute lange auf meine Bilder und erkannte, glaube ich, meine Handschrift, meinen Stil. Ich habe ihm viel zu verdanken.” | Jochen Siemens. Exposition
o Bis 22/06 i Galerie Clairefontaine, Espace 2, 21, rue du Saint-Esprit, Luxembourg w www.galerie-clairefontaine.lu
Joe Allen has been exhibiting in galerie Clairefontaine for 15 years. I have been exhibiting in the Galerie Clairefontaine for around 15 years now and Marita Ruiter has not only been my galerist, but someone who has obser ved my developement through its many transitions giving encouragement, and sometimes even inspiration. I exhibited my Black Paintings series, – it was around the time of September 11th the attack on New York. Great reviews, no sales! Not surprising. Many thought I was hit with the blues, like everybody else at the time, but that was not the reason for the use of black in these new works. It was twofold, one being my belief that black is a beautiful colour, in all its tonalities, as can be seen in black and white master photographs and early films, and the other being the result of cooling down my palette from the steamy colour paintings I started out with in my early years, through a love of fine tonalities similar to the work of Camille Corot in a way, and gradually and eventually to black. The new pain tings I will show in Galerie Clairefontaine are in many ways a reversal of this process. Working slowly from grey tones, replacing them with warmer ones, using black in conjunction with strong colour and the latest work saying Adieu to black altogether. The last three months has not only been a seasonal journey, but a personal one. It is as if I have walked out of the shadows and into the sun, embracing the light. Joe Allen, April 2009.
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Exposition
o Till 13/06 i Galerie Clairefontaine, Espace 1, 7, Place de Clairefontaine, Luxembourg w www.galerie-clairefontaine.lu
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Highlights Expositions
La proposition du cabinet d’architectes Lifschutz Davidson Sandilands a été retenue. R e d e f i n i n g t h e E u r o p e a n Art W o r l d ?
Luxtram
2 Women – Rooted in Luxembourg
Après une exposition au Musée des Tramways, ayant connu un réel succès, les cinq bureaux d’architectes qui furent admis à concourir pour le projet de tram léger dans la ville de Luxembourg sont présentés au public. Cette exposition fait suite au concours au niveau européen qui a été lancé afin de désigner un architecte pour accompagner la réalisation du tram léger dans la ville de Luxembourg et dont la mission sera de proposer des solutions de traitement architectural de l’ensemble de la ligne et d’en vérifier l’application en cours de réalisation. L’objectif assigné à l’architecte fut d’affirmer l’identité du tramway tout en assurant sa bonne intégration dans le milieu urbain. À la suite de la publication de l’avis de concours, 16 groupements d’architectes ont fait acte de candidature; 5 d’entre eux ont été admis à concourir et ont remis, en association avec un designer, un projet conforme aux prescriptions du règlement et du programme du concours. Les projets, présentés de manière anonyme, ont été jugés par un jury composé d’architectes et d’experts de différentes nationalités, réuni le 3 février 2009 au Musée de Tramways et de Bus de la Ville de Luxembourg. Au terme de ses travaux, le jury a décidé de retenir deux projets parmi les cinq projets remis et de désigner lauréats ex-æquo leurs auteurs. Il a également recommandé au maître d’ouvrage LUXTRAM de leur demander de compléter et préciser leur proposition. Les concurrents primés étaient: le cabinet d’architectes Lifschutz Davidson Sandilands d’une part, le groupement Metaform + Atelier 4D architecture et urbanisme + Xavier Lust designer, d’autre part. Les résultats du concours ont été proclamés le vendredi 6 février 2009, au Musée des Tramways, en présence des 5 concurrents et le cabinet d’architectes Lifschutz Davidson Sandilands a remporté un contrat qui lui permettra, à tous les stades d’études, puis de réalisation, d’assurer sa mission d’architecte de la ligne de tram. L’enjeu est de parvenir à un projet, non seulement fonctionnel, mais aussi esthétique et respectueux de son milieu d’accueil.
L’exposition Rooted est une coopération entre Cultureinside. com et la Galerie Clairefontaine inaugurant une nouvelle forme culturelle en reliant communautés virtuelles et culture européenne. L’exposition Rooted est originale à plus d’un titre. L’exposition est composée d’œuvres sélectionnées par un jury ayant choisi 30 finalistes parmi lesquels ont été désignés plusieurs gagnants. Alors que les gagnants exposent leur art à Luxembourg Galerie Clairefontaine, les autres finalistes exposeront eux, en ligne via une exposition sur le site virtuel www.cultureinside.com. Le thème de l’exposition est une recherche, une visualisation, une matérialisation ou encore une conceptualisation du terme Rooted (enraciné). Qui ou que sommes-nous? À quoi sommes-nous rattachés? Où sont nos racines en tant que femmes, hommes, artistes ou citoyens? De façon philosophique, phénoménologique, psychologique ou spirituelle, il s’agit d’une question épineuse et complexe qui peut être traitée d’une manière nouvelle et intéressante. Cultureinside est un réseau social en ligne pour la communauté d’art fondé en tant qu’initiative artistique d’un groupe de professionnels d’art et du web sans fonds ou capitaux externes. Après une recherche et une phase beta le site a été lancé en 2008. Ce site web novateur pour des artistes contemporains, photographes, étudiants d’art et le monde culturel est une initiative européenne venant du cœur de l’Europe, du Luxembourg et reliant l’Europe à New York en 2008 en y ouvrant une agence d’experts se connectant au monde de l’art, académique et commercial. L’objet étant de donner une visibilité aux artistes locaux et régionaux, aussi bien qu’aux artistes européens en se focalisant sur les efforts culturelles dans les nouveaux États-membres et les candidats afin de promouvoir les initiatives culturelles émergeant actuellement dans ces pays. Le projet a été labellisé par le programme Année européenne de la créativité et de l’innovation 2009 à Luxembourg.
Exposition
Exposition
o 11/06 – 04/07 i Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, Luxembourg w www.fondarch.lu i Accès libre
o 25/06 – 25/07 i Galerie Clairefontaine, Espace 2, 21, rue du St. Esprit, Luxembourg t 47 23 24 wwww.cultureinside.com
Ville
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En juin, théâtre rime avec cinéma à Utopolis!
En juin, Utopolis a le plaisir de vous proposer, par retransmission en direct, quelques-uns des grands rendez-vous de la saison du Royal National Theatre de Londres et du Royal Opera House, Convent Garden de Londres.
La Traviata Mardi 30 juin à 20h00* à Utopolis V.O. italien sous-titrée anglais
Ondine Mercredi 3 juin à 20h30* à Utopolis
Royal Opera House, Convent Garden de Londres Avec Renée Fleming
Royal Opera House, Convent Garden de Londres Par The Royal Ballet Phèdre Jeudi 25 juin à 20h30* à Utopolis V.O. anglaise Royal National Theatre Avec Helen Mirren
* sous réserve de modifications
Plus d’infos sur www.utopolis.lu
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Highlights Cinémathèque
Cinéma
Rétrospective Tata & films sous influence tatiesque.
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Cinémathèque Highlights
Ciné-conférence
Pourquoi les gags de Tati ne nous font pas rire
R é t r o s p e c t i v e Tat i & f i l m s s o u s i n f l u e n c e tat i e s q u e
Tout communique!
Quelques minutes de défense et illustration du cinéma de Tati. Ponctuée d’extraits de films, la conférence de Gian Maria Tore – Université de Luxembourg – (photo) montre un petit panorama des gags de Jacques Tati, expliquant comment il a évolué au cours de sa carrière et pourquoi. La conférence s’attarde notamment sur deux films jugés plus difficiles, Mon oncle et Playtime, expliquant en quoi leur difficulté consiste: pourquoi, au fond, ils sont extrêmement comiques sans que pour autant ils fassent vraiment rire.
Texte: Jean-François Rauger, La Cinémathèque Française. Cinéma
M
adame Arpel dans Mon Oncle: «C’est si pratique. Tout communique!». Évoquer les comédies de Jacques Tati, c’est revoir immédiatement son Monsieur Hulot, un grand dadais peu prolixe qui affronte la vie moderne aussi maladroitement qu’infatigablement avec sa pipe, son chapeau, son pantalon trop court, son imper et son parapluie. La grande originalité du cinéma de Tati c’est que, avec lui, le burlesque, que l’on rattacherait plus facilement à l’idée de genre, donc à un certain classicisme cinématographique, n’a jamais été aussi immédiatement assimilable à ce que l’on appelle le cinéma moderne. Car Jacques Tati est un moderne ou, plus exactement, son cinéma a été indiscutablement à l’heure de son temps, c’est-à-dire toujours un peu en avance, comme l’écrivait Serge Daney. La modernité tatiesque n’est évidemment pas celle qui serait surgie d’une forme de révélation, venue du néoréalisme italien et pensée notamment par André
Bazin, c’est-à-dire la conscience cinématographique d’une insignifiance du réel, d’une ambiguïté du visible. C’est plutôt à une modernité abstraite, géométrique, musicale, faite d’une reconstruction artificielle de la nature au service d’une synthèse de la vérité, que renverrait le cinéma de Tati. Aussi, à la perception d’une transformation radicale, sinon catastrophique, du monde à laquelle il invite son spectateur, il est à la fois représentation et réflexion sur la représentation. La satire de la vie moderne, du développement technique, de l’ordre techniciste s’y accompagne d’une vision réflexive, même si informulée. Le TNL accueille également un spectacle hommage à Tati (voir dans les pages Highlight Spectacles, p. 81).
o 04/06 u 20h30 i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu
Cinéma
o Rétrospective jusqu’à mi-juillet i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu
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Highlights Cinémathèque
El Camino met en scène le drame humain généré par les migrations. s o i rÉ e - d Éb at
Nicaragua En collaboration avec l’Association Solidarité Luxembourg Nicaragua – ASLN et dans le cadre de sa campagne de sensibilisation sur les principaux problèmes qu’affronte le Nicaragua, est projeté en présence du producteur Adrián Cruz le longmétrage d’Ishtar Yasin El Camino qui traite de la migration nicaraguayenne. L’ASLN fêtant cette année ses 30 ans, il est important de présenter ce film qui montre la réalité du peuple nicaraguayen qui est prêt, pour trouver un travail, à quitter le Nicaragua au péril de sa vie. El Camino met en scène le drame humain généré par les migrations. Ce road movie, racontant l’histoire de Saslaya, une petite fille nicaraguayenne à la recherche de sa mère, est un long-métrage de fiction avec des passages documentaires. Le scénario est inspiré d’une recherche sur l’immigration de Nicaraguayens au Costa Rica. Ces dernières années, des milliers des familles nicaraguayennes ont été séparées. Le manque de travail dans leur pays d’origine les oblige à voyager au Costa Rica à la recherche d’un emploi. Un nombre important d’enfants nicaraguayens restent dans leur pays et subissent les conséquences psychosociales de l’abandon des parents. Actuellement, au Nicaragua, le taux d’enfants suicidaires s’est accru de façon considérable. La ligne directrice du film est le parcours initiatique d’une fillette et de son frère. Tout au long du récit, les personnages s’intègrent au plan documentaire et participent d’une réalité objective. Parmi les acteurs professionnels, des habitants ont été sélectionnés pour leurs témoignages et leurs expériences en tant que migrants. C’est ainsi que fiction et documentaire s’entremêlent pour symboliser la vie des protagonistes et habitants submergés par une réalité complexe, un monde violent et poétique à la fois. El Camino explore les sentiments et les réalités humaines universelles, il imprime des images et des sons dans un langage cinématographique qui explore la poésie.
Le dernier tango à Paris, de Bernardo Bertolucci.
Sex and the Cinema (2)
Deuxième cercle: Liaisons pornographiques La vaste rétrospective Sex and the Cinema, juxtaposant sacralisation et désacralisation de la chair, présente jusqu’au mois de décembre une phénoménologie sauvage et panoramatique de la sexualité au cinéma, organisée en sous-thèmes, respectivement en cercles. Après L’Éveil des sens, voici Liaisons pornographiques. Se refusant aux chants de sirènes de la sublimation romantique et du canon établi de valeurs symboliques ou mystificatrices, la sexualité au cinéma passe souvent par la mise en scène des affres et des délires de l’amour physique, rude, corporel point barre, sans lendemain apparent, sans issue (dixit Gainsbourg), décliné sous le mode de la rencontre furtive, éperdue ou obsessionnelle, de l’acte sexuel jusqu’à plus soif, et du post coïtum animal triste. Commençant par l’étreinte spontanée entre deux individus qui ne se connaissent pas, et gouvernés par la mécanique de l’assouvissement maximal des plaisirs immédiats, de la dépersonnalisation affective et de l’anonymat sentimental, ces liaisons pornographiques se révèlent souvent être des quêtes désespérées d’un bonheur inaccessible. Illustrant ce deuxième cercle, le programme inclut: Intimacy (France 2001, de Patrice Chéreau), Une liaison pornographique (France 1999, de Frédéric Fonteyne), Le dernier tango à Paris (Italie-France 1972, de Bernardo Bertolucci), Romance (France 1999, de Catherine Breillat), Les Plaisirs de la chair (Japon 1965, de Nagisa Oshima), Le Harem (Italie 1967, de Marco Ferreri).
Cinéma
o 30/06 u 20h30 i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu q La projection sera suivie d’une discussion avec Adrián Cruz, producteur exécutif de El Camino.
Cinéma
o Rétrospective jusqu’en décembre i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu
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Cinémathèque Highlights
Meryl Streep s’est imposée comme une grande figure du cinéma.
M e ry l S t r e e p
A woman for all seasons À l’occasion de son 60e anniversaire, la Cinémathèque rend hommage à Meryl Streep. À partir de la fin des années 80 jusqu’à aujourd’hui, Mery Streep a acquis un statut exceptionnel: à l’instar de grandes figures de l’Actors Studio (comme son ami Robert De Niro), elle s’est imposée comme une référence qui n’a déjà plus rien à prouver. Elle a donc pu se permettre bien des audaces. Juste après Out of Africa, on sent une évolution dans les choix de l’actrice, une volonté de s’écarter d’un registre classique, de ces personnages graves et tragiques auxquels on commençait à l’associer de manière un peu trop régulière. Il ne faut pas oublier ce qui la distingue depuis ses tout débuts: sa capacité à épouser totalement la nature de ses rôles, à changer d’aspect. On sent qu’au cinéma, elle peut dès 1986 se permettre cette liberté, surprenant sans cesse et prenant à contre-pied son image de belle femme romantique et éthérée, s’en moquant même à l’occasion. Derrière tous les masques qu’elle a fait siens avec tant de virtuosité, avec une exigence et un enthousiasme total, il y a une artiste passion-
née comme on en rencontre peu. Elle n’a jamais cessé de faire du théâtre, s’est battue pour des rôles qu’elle a transcendés, devenant l’une des grandes figures du septième art. Au-delà de sa virtuosité à adopter des accents, des attitudes, à incarner des univers, à porter des films, il y a ce visage, «l’un des plus habités du cinéma» comme le disait Géraldine Pailhas qui lui remettait son César d’honneur il y a quelques années. De Meryl Streep, on peut dire qu’elle est une interprète au sens musical du terme. Elle mettra toute sa sensibilité et sa concentration au service d’une composition, pour en livrer la version définitive, avec une sensibilité et une attention aux moindres détails qui la rendent tout simplement unique et insurpassable. | Nicolas Houguet. Cinéma
o 01-30/06 Cinémathèque, Luxembourg www.cinematheque.lu The French Lieutenant’s Woman, Postcards from the Edge, Adaptation, The Hours
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Week-ends à la Cinémathèque Cinéma Paradiso les dimanches à 15h00
Comedy Classics Vendredi 18h30 Arthouse Classics Vendredi 20h30 Sense and Sensibility Samedi 20h The Last Picture Show Samedi 22h Cine XXL Dimanche 17h
Panthéon Dimanche 20h30
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Le neuvième jour
Dans le cadre du cycle Illumination non garantie! Le cinéma et la foi. Der neunte Tag Allemagne-Luxembourg 2004 | vostf+ang | 97 | c | De: Volker Schlöndorff | Avec: Ulrich Matthes, August Diehl, Bibiana Beglau | Basé sur les notes autobiographiques de l’abbé Jean Bernard. Volker Schlöndorff met en scène les relations des hommes d’Église avec les nazis durant la seconde guerre mondiale, un épisode rarement traité par le cinéma. (Julien Welter)
05/06
12/06
L’arbre, le maire et la médiathèque
France 1993 | vo | 105’ | c | De: Eric Rohmer | Avec: Arielle Dombasle, Fabrice Luchini, Pascal Greggory. Voici une comédie politique qui est peut-être une parenthèse dans l’œuvre d’Eric Rohmer, mais qui provoque toujours la même jubilation. Les images sont aérées, lumineuses et donnent un tableau très vraisemblable de la campagne vendéenne. Surtout, le film est drôle, très drôle! (Guide des films, Ed. Laffont).
12/06
The Cook, the Thief, his Wife & her Lover
Fast, Cheap & Out of Control
GB 1989 | vostf | 124’ | c | De: Peter Greenaway | Avec: Helen Mirren, Michael Gambon, Tim Roth, Richard Bohringer. Peter Greenaway met toutes ses obsessions dans ce film insolite. Comme toujours chez Greenaway, ce film est un labyrinthe. Inspiré par les fonctions physiques du corps humain, le réalisateur ne recule pas devant l’obscénité dans cette fable sur l’égoïsme. (Télérama, Guide du cinéma).
USA 1997 | vo | 80’ | c | Documentaire de: Errol Morris. Le film entremêle les histoires de quatre hommes qui sont tous obsédés par l’idée de créer des mondes excentriques issus de leurs rêves, chacun comportant des animaux. Adoptant d’abord un ton de comédie, le film se transforme en une méditation profondément touchante sur la nature de l’existence.
Children of a Lesser God
06/06
USA 1986 | vostf | 118’ | c | De: Randa Haines | Avec: William Hurt, Marlee Matlin, Piper Laurie. Le film a remporté un succès critique et public des deux côtés de l’Atlantique, révélant la comédienne malentendante Marlee Matlin, impressionnante en jeune sourde renfermée. L’histoire d’amour entre un prof formidable et son élève est suffisamment forte pour que le film ne puisse être accusé de voyeurisme ou de complaisance.
Shallow Grave
06/06
À l’occasion de l’Oscar pour Danny Boyle. GB-Écosse 1993 | vostf | 91’ | c | De: Danny Boyle | Avec: Kerry Fox, Christopher Eccleston, Ewan McGregor. Le réalisateur fait tomber le tabou de la nonreprésentation du corps humain lorsque la violence l’a réduit à l’état de chairs tuméfiées et sanguinolentes. Humour noir, séquences chocs et morale judicieuse: un film bien britannique!
07/06
Star Trek: The Motion Picture
À l’occasion de la sortie de Star Trek. USA 1979 | vo | 130’ | c | De: Robert Wise | Avec: William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelley. Le récit nous transporte dans une quête passionnante et pleine de mystère. Du côté technique, on en prend toujours plein les mirettes (le design et les couleurs sont remarquables) et plein les oreilles (score magistral de Jerry Goldsmith). (Allociné).
07/06
Vénus Beauté (Institut)
13/06
France 1999 | vo | 105’ | c | De: Tonie Marshall | Avec: Nathalie Baye, Bulle Ogier, Audrey Tautou | César 2000. Si Tonie Marshall aime flirter avec les métiers qui touchent à la vie privée, c’est pour être plus près de ses personnages, détecter les failles, les fêlures et la solitude. Début d’Audrey Tautou, avant le triomphe d’Amélie Poulain. (Télérama, Guide du cinéma)
13/06
The Invisible Man
USA 1933 | vostf | 71’ | De: James Whale | Avec: Claude Rains, Gloria Stuart, Henry Travers | D’après H.G. Wells. James Whale, après Frankenstein, réalise à nouveau une œuvre marquante du cinéma fantastique. Le scénario d’après H.G. Wells, ménage un suspense efficace. Le célèbre John P. Fulton propose des effets spéciaux extraordinaires. Aujourd’hui encore, il n’aurait vraiment pas à rougir d’une quelconque comparaison avec les trucages numériques. (Télérama, Guide Cinéma)
14/06
Empire of the Sun
In memoriam J.G. Ballard. USA 1987 | vostf | 146’ | c | De: Steven Spielberg | Avec: Christian Bale, John Malkovich, Miranda Richardson | D’après le roman autobiographique de J.G. Ballard. Tout à la fois odyssée et parcours initiatique, voici une œuvre surprenante dans laquelle Spielberg mêle d’étranges références aux thèmes de l’enfance. Empire of the Sun fascine par la richesse de son propos et par l’habileté avec laquelle le cinéaste recrée la Chine de 1941. (Télérama, Guide du cinéma)
14/06
Fleurs de papier
Effi Briest
Kaagaz ke phool Inde 1959 | vostf | 145’ | De: Guru Dutt | Avec: Guru Dutt, Waheeda Rehman, Baby Naaz. Guru Dutt raconte la déchéance et la mort d’un cinéaste à succès, dans une œuvre crépusculaire et funèbre, filmée, pour la première fois en Inde, en cinémascope noir et blanc, et qui allait connaître un échec commercial retentissant dont son auteur ne se remettra jamais. Un chef-d’œuvre marqué par le mal de vivre!
Allemagne 1974 | vostf | 140’ | De: Rainer Werner Fassbinder | Avec: Hanna Schygulla, Wolfgang Schenck, Karl-Heinz Böhm | D’après le roman de Theodor Fontane. Fassbinder tire une adaptation d’une fidélité exemplaire. La mise en scène corsète davantage l’univers oppressant du romancier. La femme est ici placée sur un piédestal. Mais, dans une société où les comportements reposent sur des stéréotypes, elle devient forcément victime. Hanna Schygulla est inoubliable. (Télérama, Guide du cinéma).
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À cheval sur le tigre
The Road to Welville
A cavallo della tigre Italie 1961 | vostf | 105 | De: Luigi Comencini | Avec: Nino Manfredi, Mario Adorf, Valeria Moriconi. Giacinto est le type même du sous-prolétaire gentil, inoffensif, sans défense: l’éternel exploité. Mais loin d’être un pensum politique, le film est très drôle, car Comencini préfère amuser pour mieux nous faire réfléchir. Il y a de nombreux gags, des situations cocasses, et le commentaire maladroit de Giancinto est particulièrement savoureux. (Guide des Films, Ed. Laffont)
USA 1994 | vostf | 115’ | c | De: Alan Parker | Avec: Anthony Hopkins, Bridget Fonda, Matthew Boderick | D’après le roman de T.C. Boyle. Le scénario adapté du roman de T.C. Boyle est la recréation d’un véritable univers: trois récits s’entrecroisent habilement autour de personnages hauts en couleur. La satire des charlatans qui polluent l’industrie de la diététique et de la santé, est vive, cruelle. Une comédie originale et délicieuse!
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26/06
La messe est finie
La dentellière
La messa è finita Italie 1985 | vostf | 94’ | c | De: Nanni Moretti | Avec: Nanni Moretti, Ferruccio De Ceresa, Enrica Maria Modugno. Don Giulio décide que la messe est finie, que le temps des compromissions est révolu. Don Giulio, c’est Nanni Moretti et son intransigeance, mêlant constat tragique, situations hilarantes et caricatures féroces qui, avec lucidité, n’épargnent pas le prêtre idéaliste. Le meilleur film de Moretti. (Télérama, Guide du cinéma)
80e anniversaire de Claude Goretta. France 1977 | vo | 109’ | c | De: Claude Goretta | Avec: Isabelle Huppert, Yves Beneyton, Florence Giorgetti. Un film délicat et sensible où le temps semble suspendu l’instant d’un amour impossible. Claude Goretta excelle à peindre cet univers romanesque par petites touches qui traduisent bien la fragilité des personnages et des sentiments. (Télérama, Guide du cinéma).
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Mississippi Masala
Moonstruck
USA-GB 1992 | vostang | 118’ | c | De: Mira Nair | Avec: Denzel Washington, Sarita Choudhury, Roshan Seth. Le grand mérite du film est de nous donner une leçon d’humanisme dans un film qui n’a rien de démonstratif et qui véhicule, de façon constante, une émotion contenue. À travers une variation du thème de Roméo et Juliette, la cinéaste montre que l’amour est plus fort que les haines raciales.
USA 1987 | vostf | 102’ | c | De: Norman Jewison | Avec: Cher, Nicolas Cage, Vincent Gardenia. Un film travaillé comme hier avec des acteurs d’aujourd’hui. Le moderne et le classique se sont réunis et alimentés pour un résultat extraordinaire, magique. Cette comédie romantique teintée de fantastique poétique séduit parce qu’elle s’intéresse minutieusement à chacun de ses personnages, tous décrits avec humour, précision et grande humanité. (Chris Lynch)
Gun Crazy
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USA 1950 | vostf | 85’ | De: Joseph H. Lewis | Avec: Peggy Cummins, John Dall, Berry Kroeger. Ce film sur le couple traqué, surprend par sa violence et son érotisme. C’est une fantastique course à l’abîme qui nous est proposée avec pour cadre de miteuses fêtes foraines ou de médiocres motels de campagne. Désespoir et fatalisme empreignent cette œuvre exceptionnelle où Lewis filme la violence criminelle à la façon d’un acte sexuel!
Gentleman Jim
21/06
100e anniversaire d’Erroll Flynn. USA 1942 | vostf | 102 ’ | De: Raoul Walsh | Avec: Erroll Flynn, Alexis Smith, Jack Carson. Truculent et baraqué, le film file à cent à l’heure. Il nous offre une réjouissante galerie de portraits et quelques scènes d’anthologie. Spectaculaire, drôle, émouvant: Gentleman Jim est un grand classique du cinéma hollywoodien, une incarnation du rêve américain, dans ce qu’il a de plus positif et de plus juste. (Télérama, Guide Cinéma).
Johnny Guitar
21/06
30e anniversaire de la mort de Nicolas Ray. USA 1954 | vostf | 109’ | c | De: Nicholas Ray | Avec: Joan Crawford, Sterling Hayden, Scott Brady. Un western baroque, aux couleurs agressives. Nicholas Ray crée avec Johnny Guitar le film de genre au second degré. En faisant du western une allégorie contemplative, Nicholas Ray opérait une critique de l’évolution de la société américaine de l’après-guerre, du puritanisme et des riches conservateurs.
27/06
The Night of the Living Dead
USA 1968 | vostf | 87’ | De: George A. Romero | Avec: Judith O’Dea, Russell Streiner, Duan Jones. Le film est un modèle d’efficacité et d’intelligence. Filmant dans un style documentaire et quasiment dans un décor unique toute l’action, il s’éloigne de toutes les conventions du genre gothique. Il nous semble assister en direct à cette épopée de l’horreur servie par des effets spéciaux simples, crus et matérialistes.
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La nuit de Varennes
France-Italie 1982 | vofr | 151’ | c | De: Ettore Scola | Avec: Jean-Louis Barrault, Marcello Mastroianni, Hanna Schygulla, Harvey Keitel. À partir de cette anecdote authentique, Scola et son scénariste inventent une ingénieuse histoire. Durant seize heures – le temps d’arriver à Varennes, où l’ont vient d’arrêter Louis XVI et Marie-Antoinette, chacun des personnages de ce microcosme, ébranlé par l’histoire en marche, va se révéler. (Télérama, Guide du cinéma)
Casque d’Or
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France 1951 | vo | 98’ | De: Jacques Becker | Avec: Simone Signoret, Serge Reggiani, Claude Dauphin. L’un des plus beaux films français de l’aprèsguerre. Sur des images lumineuses, Becker cristallise en un film unique la notion d’amour fou: un coup de foudre qui dure toujours. Casque d’Or évoque ce Paris 1900 des fortifs et des caboulots, des malfrats et du populo, ainsi que ce quartier de Belleville. Simone Signoret, sensuelle, éclatante et radieuse, évoque une Marie inoubliable.
Comedy Classics Vendredi 18h30 Ex Libris Vendredi 20h30
Sense and Sensibility Samedi 20h The Last Picture Show Samedi 22h Cine XXL Dimanche 17h
Panthéon Dimanche 20h30
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Highlights Cinéma
Coming this month Luxembourg-based international film critic Boyd van Hoeij reviews this month’s coup de coeur (French; recommendation, crush, favourite) as well as an alternative and gives an overview of the other new releases.
A lt e r n at i v e
Réfractaire
Co u p d e C œ u r
Pranzo di Ferragosto Middle-aged, first-time director Gianni Di Gregorio quietly reinvents the commedia all’italiana in his grey-haired farce Pranzo di Ferragosto. The former assistant director of Gomorra’s Matteo Garrone shows a deft hand for situational comedy in his delicate and delightful story of a Roman octogenarian, Valeria (Valeria De Francisis), a penniless aristocrat, and her sixty-something son, Gianni (Di Gregorio himself), who looks after her in a small flat in the centre of the Italian capital. They appear to be the only two souls in the sweltering city, as during the midAugust Ferragosto holiday everyone has left for the lakes or the sea. In the typical style of a comedy of manners, Gianni also gets stuck with three other ladies of Valeria’s age, all three mothers to other people fleeing the capital. Gentle situational comedy ensues as the personalities of the four fierce old ladies clash with each other and with Gianni’s efforts to please all the guests as well as his mother. Taking place largely indoors and made on a tiny budget, the film accurately captures the closed, semi-dark interiors so typical of cramped Roman flats during summer. And as the title indicates – “pranzo” is Italian for “lunch” – one of the main agents Gianni uses to placate the grey-haired vixens is food. Buon appetito! At Utopia (Gianni Di Gregorio, Italy, 2008)
A slice of 20th century Luxembourg history is brought to life in Réfractaire, the directorial debut of Luxembourg producer Nicolas Steil. Abandoning the gay antics and puppy-love duets of Chansons d’Amour, French actor Grégoire Leprince-Ringuet here stars as the earnest François, a boring but morally upright young Lëtzebuer who, during WWII, hides with a group of misfits in the mines in order to avoid being sent to the Nazi front. Production designer Christina Schaffer recreates a 1940s Luxembourg that looks treacherous both above and below the ground and cinematographer Denis Jutzeler deftly keeps his camera moving. However, Steil, who co-scripted Réfractaire with regular Andy Bausch collaborator JeanLouis Schlesser, at times struggles to translate his moral quagmires into real people (especially the issues surrounding François’ father and mother are manhandled). Nevertheless, this is a story that needs to be told and heard, and it is undeniable that the Kafkaesque closing scene packs a wallop. At Utopolis (Nicolas Steil, Luxembourg, 2009)
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Cinéma Highlights
Double vie
Pour les jeunes – et ceux qui se sentent encore jeunes –, le film à voir ce mois-ci est Coraline de Henry Selick, le réalisateur du très beau The Nightmare Before Christmas (alors écrit par le maître de l’étrange et du gothique, Tim Burton). Son nouveau chef d’œuvre est de nouveau un film d’animation du type «image par image». Il raconte l’histoire d’une fillette qui découvre une porte secrète vers une version alternative de sa propre vie. Sa vie parallèle semble, de prime abord, être bien meilleure que la sienne, mais petit à petit la petite Coraline (voix de Dakota Fanning) découvre que cette vie alternative pourrait aussi être très dangereuse. Pour les jeunes adolescentes, juin voit aussi la première sur grand écran de l’histoire de Hannah Montana, une lycéenne ordinaire aux cheveux foncés nommée Miley qui mène une double vie en tant que pop star peroxydée: Hannah Montana. Le film, directement intitulé Hannah Montana – The Movie, est l’adaptation d’une très populaire série télé américaine. Miley/Hannah est interpretée par Miley Cyrus et le vrai papa de Miley Cyrus, la star de la country Billy Ray Cyrus, y joue son père. La réalisation est entre les mains du Britannique Peter Chelsom (Shall We Dance?).
Sans amis, sans papiers
Films Popcorn: La Suite
Parmi les actrices nominées aux Oscar cette année, il n’y avait pas seulement Kate Winslet (qui a finalement remporté la statuette), Meryl Streep et Angelina Jolie, mais aussi l’actrice new-yorkaise (en développement de carrière) Melissa Leo. Elle était nominée pour le film indépendant Frozen River, qui sort maintenant sur nos écrans. Dans ce drame réalisé par Courtney Hunt, Leo incarne une femme au désespoir qui décide d’accepter de faire passer des immigrés clandestins à travers la rivière gelée de Saint Lawrence, entre l’état de New York et le Canada. Autre drame autour de l’immigration: Crossing Over, avec Harrison Ford. Ce drame-choral est le remake d’un court métrage du même réalisateur, Wayne Kramer, et traite son sujet d’une façon similaire à l’Oscarisé Crash. Dans ce casting, on reconnaîtra Ray Liotta et Ashley Judd. Finalement, une dose d’amour dans un autre film américain: I Love You Man, dans lequel un homme sur le point de se marier avec la femme de ses rêves se rend compte qu’il n’a pas d'ami masculin qui pourrait lui servir de témoin. Le personnage principal, joué par Paul Rudd (40-Year-Old Virgin, Knocked Up), part alors à la recherche d’un «meilleur ami» dans les meilleurs délais. Jason Segel (Forgetting Sarah Marshall) et Jon Favreau (l’acteur devenu réalisateur d’Iron Man) font également partie de ce film de John Hamburg.
Au mois de mai, on a eu droit au nouveau Star Trek, qui raconte la naissance et la jeunesse du capitan Kirk; X-Men Origins: Wolverine, qui voit la naissance de l’homme-garou des X-Men, et Angels & Demons, une aventure du professeur Langdon qui se déroulait avant Da Vince Code dans la littérature mais après le premier Da Vinci Code de Ron Howard sur grand écran. Pour ce mois de juin, voici d’autres spectacles hollywoodiens qui débarquent au Luxembourg. Les vraies suites sont, cette fois-ci, au nombre de deux: Transformers: Revenge of the Fallen, et Terminator Salvation: The Future Begins (la présence d’un deux-points dans le titre étant normalement un très bon indicateur). Dans le deuxième film sur la guerre entre les robots extraterrestres, les Autobots et les Decepticons, le réalisateur Michael Bay emmène les spectateurs en Égypte, au plus près des pyramides. Les acteurs, dont la plus jeune star d’Holly wood, Shia LaBeouf, sont tous de retour. Ce qui n’est pas le cas pour Terminator Salvation: The Future Begins, dans lequel l’acteur gallois Christian Bale – Batman lui-même ! – reprend la tête d’affiche (mais pas le rôle) du gouverneur californien Arnold Schwarzenegger. Dans ce nouveau volet, John Conner (Bale) essaie d’arriver au cœur même des opérations de Skynet, où se cache le secret de l’annihilation programmée de toute l’humanité. Troisième blockbuster, mais avec beaucoup moins d’effets spéciaux: State of Play, un remake américain d’une série de la BBC. Dans la version cinématographique réalisée par l’Écossais Kevin Macdonald (The Last King of Scotland), l’Australien Russel Crowe incarne un reporter américain qui doit résoudre le meurtre de la maîtresse d’un homme politique à Washington. Son rédacteur en chef? L’Anglaise Hellen Mirren (qui reprend le rôle de Bill Nighy dans l’original).
Frozen River.
Transformers. Crossing over.
Coraline.
Terminator. Tous ces films sont programmés à l'UTOPOLIS, sauf mention (U), Utopia.
I love you man.
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Photo: Fabrizio Maltese
Highlights Cinéma
Nicolas Steil.
Interview
Réfractaire director Nicolas Steil The first film as a director of Luxembourg producer Nicolas Steil, Réfractaire, throws some light on a dark corner of local history: the “réfractaires” who hid in abandoned mines during WWII to escape being sent to the front by the Nazis. On set, the director spoke about the subject of his film and the perils of shooting on location. How did you decide on the topic of your film? I have always wandered what I would have done if I had lived during WWII and would have had to face some of the things my parents and grandparents went through. So I decided to explore these possibilities by making a film about a young, twenty-year-old man faced with these issues and confronted with the different attitudes that existed at the time. The real question for this young man is a terrible one, it is like choosing between pest and cholera: does he accept to be sent to the Russian front by the Nazis, where he’ll be “fighting on the wrong side” and might be killed, or does he go into the mines where he might be buried alive and which might have repercussions for the family members that stay behind? Or, a third
option, does he become an active member of the resistance and risk his life every second of every day? How did you prepare the film? I dedicated a lot of hours to research; as a producer I have been nurturing this project for the past five years. The screenplay went through several versions and we have been in contact with the Conseil National de la Résistance, and worked with a specialised historian, Paul Dostert, who provided us not only with books and documents but also offered invaluable access to people who had actually lived through some of the events and situations depicted in the film. One of the things that co-screenwriter Jean-Louis Schlesser and I noted while interviewing these people was that time seemed to have somewhat transformed their memories into something more acceptable for themselves, but as we kept digging, the darker side of the stories slowly came to the fore: bad hygiene, rivalry, promiscuity, constant darkness, fear of accidents in the mine or discovery by the miners. The horrors of the time slowly came back to them.
You shot a big part of the film actually in the mines… We filmed part of the film in the mines in the Luxembourg-France border area, and some of the galleries where we filmed had been closed to the public for a long time, almost since the end of the war. Some work had to be done to make these areas safer for cast and crew, but nevertheless there were a couple of times we had blocks falling down around us, though thankfully no one got hurt. The shooting happened in a part of the mine that took about 45 minutes to get to after entering the mine by train, so first we rehearsed in an industrial space with markers on the ground and only then moved into the mine, going into the earth for 12-hour days, since it was impractical to even go out for lunch since it takes such a long time to go in and out. So even more than on other film projects, it was important that the atmosphere on set was a good one, since there was no way to really – thankfully, this was the case.
q Réfractaire will be released in Luxembourg on June 5.
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État de service
Mémoire photographique Texte: Alexis Juncosa. Photos: Andrés Lejona.
C
réée en 1984, avec pour fonds de catalo- gue de riches collections conservées, auparavant, par les archives municipales, la photothèque de la Ville de Luxembourg veille sur près de 2,5 millions de documents. Soucieuse de combiner conservation et mise à disposition, elle s’efforce d’offrir à ces inestimables joyaux une structure opérante. Si le but de la photothèque est notamment de «perpétuer la physionomie de la ville pendant les différentes périodes de son évolution urbanistique», on ne peut qu’être saisi par ces clichés qui, de 1855 à nos jours, témoignent de toute l’histoire de la capitale. «Au temps des archives municipales, tout ceci était entreposé dans de simples boîtes en carton. La première démarche fut d’organiser les stockages, mais aussi d’entamer, dès 1993, la digitalisation des photos, afin de les rendre non seulement plus accessibles, mais aussi d’assurer la préservation des fichiers sources, qu’il s’agisse de plaques de verre ou de négatifs», explique Martine Theisen, la préposée de la photothèque. Entrée dans ce service en 1989, propulsée à sa direction dix ans plus tard, elle a connu les différentes étapes d’une volonté de digitalisation frappée du sceau de la malchance. Martine Theisen: «La première société que nous avions sollicitée pour cette numérisation a fait faillite. Nous avons perdu, dans l’opération, toutes les digitalisations déjà faites. Aussi, en 1998, il fallut tout recommencer, avec une autre entreprise. Mais en 2007, devant leur incapacité manifeste à respecter notre carnet de commandes, nous nous sommes retrouvés, à nouveau, devant le même problème. Il faut dire que nous parlons d’une quantité gigantesque de documents… Nous sommes donc toujours à la recherche d’une solution viable», explique-t-elle, consciente de l’urgence. Constituée de dons et legs, mais surtout d’acqui sitions de fonds et reportages commandés par la Ville, cette collection s’enorgueillit principalement des clichés signés Batty Fischer (réalisés entre 1890 et 1958), des archives de Théo Mey (1948 à 1975), de celles d’Edouard Kutter père
et fils (1950 à 1980), de la collection Tony Krier (1939 à 1977) et des archives de Camille Aschman et Pol Aschman. Ils représentent, à eux seuls, la majorité d’un fonds photographique fragile par essence. Martine Theisen: «Contrairement aux idées reçues, certains négatifs sont aussi compliqués à conserver que des plaques de verre, parce qu’ils se détériorent très rapidement». Une réalité qui n’empêche pas la photothèque de rendre ces documents exceptionnels accessibles à tout un chacun: «Tout particulier peut, pour la somme modique de 7,40 euros, entrer en possession d’une copie, que l’on cherche la boutique de son grand-père ou une scène de vie particulière. J’ai, à cette fin, la chance de disposer de collaborateurs très impliqués, qui savent se mettre au service de nos visiteurs, qu’ils soient architectes, issus du monde de la publicité, étudiants ou là à titre privé. Pour autant, nous ne sommes pas nombreux et il devient de plus en plus urgent de professionnaliser tant nos espaces de stockage que l’indexation même de nos documents». Outre l’édition d’ouvrages, l’accueil de classes ou la conception d’expositions, la photothèque n’hésite plus, désormais, à aller au-devant de ses publics, à l’image des actions réalisées en direction des séniors. Martine Theisen: «Nous avons commencé à visiter des maisons de retraite. Nous leur projetons des images extraites de nos archives. Certaines de ces personnes reconnaissent des lieux, l’une d’elles s’est même reconnue sur la photo… Cela peut nous être utile pour notre indexation, mais surtout cela leur permet de renouer avec un certain passé», explique-t-elle. Au titre des curiosités, peu de gens savent que c’est également ici, via le département reliure, que réside l’un des joyaux de la Ville de Luxembourg: son Livre d’Or. Martine Theisen: «Ce département fait un travail vraiment exceptionnel. On lui doit les couvertures en cuir ou les plastifications de la bibliothèque, mais aussi les livres qui servent lors des visites d’Etat». La photothèque est ouverte du lundi au vendredi de 7h30 à 12h, et de 13h30 à 17h.
Chiffres clés la cinémathèque en chiffres 1 Probablement la seule chambre noire à réaliser des productions de photographies à partir de tous les supports, 2.500.000 petits pas pour aboutir à la collection actuelle, 1855 La première photo de Schleifmillen que possède la photothèque. The film library in figures: 1 It is probably the only dark room to produce photographs from any format. 2,500,000 little additions were required to make up the current collection. 1855 The earliest photo of Schleifmillen in the photo library dates from this year.
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État de service
Perpétuer la physionomie de la ville. Preserve the face of the town as it was.
Photographic Memories C
reated in 1984, with a catalogue of well- stocked collections previously conserved by the municipal archives, the City of Luxembourg Photo Library now houses almost 2.5 million documents. Eager to combine conservation and display, it is now endeavouring to create an effective structure for these priceless jewels. The goal of the photo library is to “preserve the face of the town as it was during the different phases of its urban evolution” and you cannot fail to be captured by the snapshots that testify to the history of the capital. “When these were held by the municipal archives, they were stored in plain cardboard boxes. The first step was therefore to organise the stock and then, from 1993, to initiate the process of digitising of these photos, not only so that they would be more accessible but also so that we could preserve the originals, whether glass plates or negatives,” explains Martine Theisen, the executive director of the Cinémathèque. Starting work for the library in 1989 and then handed the reins ten years later, she has seen the desire to digitise the stock hit with bad luck at every stage. “The first company we brought in to carry out the digitisation went bankrupt. During this process, we lost all the digitisations that had already been done. In 1998, we had to start all over again with another business. However, in 2007, faced with
their obvious inability to handle our order book, we were faced with the same problem once again. It must be said that we are speaking about a gigantic number of documents… We are therefore still looking for a viable solution,” she explains, conscious of how urgent the task is. Made up of gifts, legacies and above all acquisitions of collections and reportages commissioned by the town, the collection is most proud of the shots by Batty Fischer (taken between 1890 and 1958), archives of shots by Théo Mey (1948-1975) and those of Edouard Kutter senior and junior (1950-80), the Tony Krier collection (1939-77) and the archives of Camille Aschman and Pol Aschman. Taken on their own, these represent the majority of the catalogue, whose contents are fragile by their very nature. Martine Theisen: “Contrary to popular thinking, some negatives are just as complicated to conserve as glass plates as they deteriorate very rapidly.” However, this does not prevent the Cinémathèque from making these exceptional documents accessible to everyone. “Anyone can, for the modest sum of 7.40, buy a copy of a photo from the catalogue, whether they are looking for a view of their grandfather’s shop or a particular scene from everyday life. To this end, I am very fortunate to work with some very committed team-mates, who know how to serve our
Rendre ces documents exceptionnels accessibles à tout un chacun. Making these exceptional documents accessible to everyone.
visitors, whether they be architects, advertising professionals, students or private citizens. Even so, there are not many of us and the need to professionalise our storage spaces and the indexing of these documents is becoming more and more pressing.” In addition to publishing volumes, welcoming visiting classes and creating exhibits, the Cinémathèque also does not hesitate to go out and meet its clientele, as shown by its work amongst senior citizens. As Martine Theisen explains, “we have begun to visit old folk’s homes and have shown them projections of images extracted from our archives. Some of the residents have recognised the places featured and one female resident even recognised herself in a photo… That can be very helpful for us for indexing purposes but what is more important is that it allows links to be made once again to our history.” A little known, interesting fact is that it is here, in the binding department, where you can find one of the jewels of the City of Luxembourg: the city’s Livre d’Or [guest book]. Martine Theisen says, “this department carries out really exceptional work. We are indebted to them, not only for the leather and plastic covers used in the library but also for the books used for state visits.” The photo library is open Monday to Friday from 7.30am to 12pm and 1.30pm to 5pm. 119
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Adresses utiles Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg. Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif. Musées
LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE 30, place Guillaume II (Centre), T 22 28 09, F 46 70 70 touristinfo@lcto.lu, www.lcto.lu Bureau d’accueil touristique et billetterie Luxembourg Ticket: lu-sa 9h-19h, di 10h-18h. Communication et marketing: Promotion culturelle et touristique de Luxembourg-ville et de son image de marque. Service Guidages Luxembourg Convention Bureau: Consultance tourisme d’affaires / encadrement pour organisateurs professionnels de conférences, séminaires et workshops. Organisation de tours guidés et de programmes-cadres. Incoming, élaboration de forfaits touristiques.
Organisation de concerts: (600 par an), festivals et événements culturels: Festival de musique Printemps Musical, Festival de musique New Orleans Meets Luxembourg, Campagne d’été Summer in the City, Fête de la Musique / Concert Knuedler goes classic, Festival de rock en plein air Rock um Knuedler, Blues’n Jazz Rallye, Festival des arts de rue Streeta(rt)nimation, Spectacle eau, sons et lumières laser Meluxina, Festival de musique Live at Vauban, Campagne d’hiver Winter Lights, Cycle des Concerts de Midi, Cycle des concerts publics à la place d’Armes.
CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN 41, rue Notre-Dame (Centre) T 22 50 45, F 22 95 95 www.casino-luxembourg.lu info@casino-luxembourg.lu lu-ve 11-19h, ma fermé, je 11-20h, sa-di 11-18h
MUSéE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM 3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg) T 45 37 85 1, F 45 37 85 400 www.mudam.lu, info@mudam.lu lu-di 11-18h, ma fermé, me 11-20h
Théâtres
)
MUSéE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ART Marché-aux-Poissons (Vieille ville) T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 1 musee@mnha.etat.lu ma-di 10-17h, je 10-20h
MUSéE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE 25, rue Münster (Grund) T 46 22 33 1, F 47 51 52 www.mnhn.lu musee-info@mnhn.lu ma-di 10-18h
lieux de Spectacles
CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMÜNSTER 28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu, contact@ccrn.lu
CONSERVATOIRE DE MUSIQUE de la ville DE LUXEMBOURG 33, rue Charles Martel (Merl) T 47 96 55 55 (Standard) T 47 96 54 32 (Réservations) F 44 96 86 www.vdl.lu, cml@vdl.lu
DEN ATELIER 54, rue de Hollerich (Hollerich) T 49 54 66 1
MUSÉE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville) T 47 96 45 00, F 47 17 07 www.musee-hist.lu musee@musee-hist.lu ma-di 10-18h, je 10-20h
VILLA VAUBAN musÉe D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 18, avenue Emile Reuter (Centre) www.vdl.lu Réouverture printemps 2010
GRAND THéâTRE 1, Rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu grandtheatre@vdl.lu
KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH 14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu
THéâTRE DES CAPUCINS 9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu capucins@vdl.lu
THéâTRE NATIONAL DU LUXEMBOURG 194, route de Longwy (Merl) T 26 44 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu
THéâTRE DU CENTAURE 4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu
THéâTRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL 143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66 www.tol.lu
cinÉmas
Billetterie
PHILHARMONIE 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 26 32 26 32, F 26 32 26 33 www.philharmonie.lu
SANG A KLANG Rue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal), www.bluesclub.lu
LUXEMBOURG TICKET Grand Théâtre 1, rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) Réservation et vente par téléphone: T 47 08 95 1 F 47 08 95 95 www.luxembourgticket.lu lu-ve 10-18h30 Points de vente en ville: Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II) Conservatoire de Musique (Merl) Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund)
Pour faire apparaître votre établissement dans ce listing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées complètes à l’adresse suivante: news@rendez-vous.lu
CINéMATHèQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu cinematheque@vdl.lu
CINé UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg) T 22 46 11, www.utopolis.lu
UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg) T 42 95 95 (Standard) www.utopolis.lu
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Piscines
BONNEVOIE 30, rue Sigismond (Bonnevoie) T 47 96 34 71 lu, ve, sa 8-20h30 ma, je 7-20h30, di 8-12h
Photos: Raymond Faber, Villa Vauban, Date: 12. 11. 1994, Réf. 1994/151 nég.17, © Copyright Photothèque, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger | Olivier Minaire | © Patrick Fabre & Sean Hudson | Carlo Hommel, Cinéma Utopolis, Date: 27. 05. 1999, Réf. 1999/133 nég. 12, © Copyright Photothèque, Ville de Luxembourg | © Christophe Olinger, © Patrick Fabre & Sean Hudson | Olivier Minaire | RGBretouche | Philippe Hurlin | Jean Huot | G. G. Kirchner | barth&design
CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) T 47 96 25 50 ma-ve 8-21h30, sa 8-20h, di 8-12h
CENTRE AQUATIQUE D’COQUE 2, rue Léon Hengen (Kirchberg) T 43 60 601 lu 12-22h, ma-ve 8-22h, sa 8-18h30, di 9-13h30
Organisateurs d’événements
FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGéNIERIE 1, rue de l’Aciérie (Hollerich) T 42 75 55, F 42 75 56 www.fondarch.lu lu-je 9-12h30, 14-17h (bureau) lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)
ERwuessebildung 5, avenue Marie-Thérèse (Centre) T 44 74 33 40 ma-ve 13-18h
UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN 10, rue de Cessange (Leudelange) T 621 35 53 55, www.lucilin.lu
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURg 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 22 99 01 1, T 47 08 95 1 (Rés.) F 22 99 98, www.opl.lu
SOLISTES EUROPéENS LUXEMBOURG T 46 27 65, F 22 98 14 www.sel.lu
Appels D’urgence
Sports pour Tous Le programme Sports pour tous mis en place par le Service des sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités sportives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours dans les différents quartiers de la ville. Inscription tout au long de l’année. Rens.: Service des sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24 Hotline: 691 98 24 63
D:QLIQ Music bar 17 rue du Saint-Esprit (Centre) T 26 73 62 info@dqliq.com www.dqliq.com
Carrérotondes 1, rue de l’Aciérie (Hollerich) T 26 62 2007 www.rotondes.lu
Centre de Création Chorégraphie Luxembourgeois TROIS C-L 20A, rue de Strasbourg T 40 45 69 www.danse.lu
PERTE/VOL DE CARTES DE CRéDIT (24h/24) American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10, Diners Club: 22 76 36 PERTE DE TéLéPHONES MOBILES (24h/24) Luxgsm: 80 02 43 21 Vox: 80 06 16 06 Tango: 80 07 77 77 URGENCES Urgences médicales, pompiers: 112 (24h/24) Pompiers – ambulance: 44 22 44 Police grand-ducale: 113 (24h/24)
Côté pratique
BIERGER-CENTER Centre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00, F 26 27 09 99 Bierger-center@vdl.lu lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, adhésion Chèque-Service Accueil, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recherches d’adresses, vignettes de stationnement résidentiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales, etc. Naturalisations: T 47 96 26 40 / 41 86 Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51
CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGOG IQUE ET DE LOISIRS 4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach) T 47 96 24 42, www.vdl.lu
éTat civil - Hôtel de Ville 42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30, F 47 36 53 lu–ve 8–17h, sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes LEO (Luxembourg Energy Office) Pour toutes vos démarches en matière de fourniture énergétique: 9, bd F.D. Roosevelt L-2450 Luxembourg T 26 39 48 48, F 26 20 24 24 www.leoenergy.lu
IMPOSITIONS communales 9, bd F.D. Roosevelt T 47 96 26 84, F 22 91 36 lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30 Taxes communales RECETTE COMMUNALE Bâtiment administratif Rocade 3, rue du Laboratoire L-1911 Luxembourg T 47 96 20 20, F 22 03 36 lu-ve 8h30-11h45, 13h30-16h30 Recette communale (Encaissement des factures)
CENTRE D’INFORMATION EUROPéEN –Maison de l’Europe 7, rue du Marché-aux-Herbes (Vieille ville) T 43 01 37 833 comm-rep-lux-info@ec.europa.eu lu 13-17h, ma-ve 9-18h, sa 11-16h Information, documentation, assistance personnalisée, conférences, débats, expositions, groupes de visite
Informations Touristiques
OFFICE SOCIAL 24, côte d’Eich L-1450 Luxembourg T 47 96 23 57, F 46 92 01 lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30 Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics BIBLIOTHèQUE MUNICIPALE CITé 3 rue Genistre ma-ve 10-19h, sa 10-18h T 47 96 27 32
Archives nationales de Luxembourg Plateau du Saint-Esprit (Centre) T 24 78 66 60, F 47 46 92 archives.nationales@an.etat.lu www.anlux.lu lu-ve 9-11h45, 13-17h45 sa 9-11h45
Office National du Tourisme Bureaux d’accueil de l’Office National du Tourisme à Luxembourg-Ville (Gare centrale) T 42 82 82-20, F 42 82 82-30 Tlj 9h15-2h30, 13h45-18h Du 1er juin au 30 septembre: Tlj 8h30-18h30, di 9-12h30, 14-18h Fermé le 1er janvier, le 1er novembre et le 25 décembre. info@ visitluxembourg.lu www.visitluxembourg.lu www.agendalux.lu
Transports Autobus de la ville www.autobus.lu Taxis Taxis Colux: 48 22 33 Benelux Taxis: 80 02 51 51 City Taxis: 48 00 58 Aéroport Infos arrivées/départs/retards: www.luxairport.lu
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EN COUVERTURE Photographie Andrés Lejona.
est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg.
Prochainement Sur cette page, à chaque parution, un survol des événements à venir. Réservez-leur dès à présent une place de choix dans vos agendas! DIMANCHE 05 JUILLET SIMPLE MINDS Le festival de l’été accueille traditionnellement une quinzaine de groupes de tous horizons pour des concerts gratuits sur des scènes en plein air au cœur de la ville. Cette année, le groupe mythique Simple Minds tiendra le haut de l’affiche du Rock Um Knuedler. Place Guillaume II, Luxembourg
COMITE DE REDACTION Corinne Briault, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Geraldine Knudson, Christiane Sietzen REDACTION Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Téléphone 29 66 18-1 E-mail info@rendez-vous.lu Corinne Briault, corinne.briault@rendez-vous.lu Alexis Juncosa, alexis.juncosa@rendez-vous.lu SECRETARIAT DE REDACTION Cynthia Schreiber SUIVI DE PRODUCTION Rudy Lafontaine DIFFUSION Didier Blaes (-28) diffusion@mikekoedinger.com PHOTOGRAPHIE Julien Becker, Etienne Delorme, Andrés Lejona, Fabrizio Maltese, David Laurent ILLUSTRATION Claire Ramos pour INgrid (www.INgrid.eu) COLLABORATIONS Deborah Fulton Anderson, Anne Fourney, Brian Power
LUNDI 06 JUILLET KATY PERRY
LAYOUT Directeur artistique: Guido Kröger Coordination: Stéphanie Poras Mise en page: Thomas Aubinet, Monique Bernard, Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit, Maxime Pintadu, Claire Ramos pour INgrid (www.INgrid.eu)
Madonna en est fan... c’est dire! Katy Perry est LA nouvelle sensation pop-rock américaine. Entourée de prestigieux producteurs, la jeune femme a sorti en 2008 l’album à tubes One Of The Boys... Avec les singles Ur So Gay, I Kissed A Girl et Hot ’n’ Cold, Katy Perry provoque un buzz dans le monde entier. Un peu de provoc, un son pop-rock plein d’efficacité... C’est clair, Katy Perry n’a pas fini de faire parler d’elle. Première partie: The Asteroids Galaxy Tour. Rockhal, Esch/Alzette
PUBLICITE TEMPO S. A. Téléphone: 27 17 27 27 E-mail: info@tempo.lu Web: www.tempo.lu DU 21 AOÛT AU 09 SEPTEMBRE CRAZY CINEMATOGRAPHE Plus de 8.000 spectateurs se sont pressés avec enthousiasme en 2008 sous le chapiteau du Crazy Cinematographe. Cette année, il revient avec une toute nouvelle programmation. Animations, accompagnement au piano et soirées spéciales sont prévus pour plonger les amateurs dans le cinéma forain d’antan: un monde de féeries et de bizarreries. Schueberfouer, Place des Glacis, Luxembourg
paraît onze fois par an. TIRAGE 35.000 exemplaires ISSN 2073-414X IMPRESSION Imprimerie Centrale Imprimé sur papier cyclus PROCHAINE PARUTION le 25 juin 2009 ORGANISATEURS / PRODUCTEURS Pour apparaître dans les pages du magazine Rendez-vous et son supplément City Agenda, vos événements doivent, désormais, nous être transmis via www.plurio.net, le portail culturel de la Grande Région. Plurio.net réunit, depuis 2004, les partenaires du secteur de la culture de la Grande Région. Il offre à votre événement une visibilité sur la Grande Région et vous permet de collecter des informations précieuses. Inscrivez-vous sur www.plurio.net Deadlines pour l’envoi de vos événements via Plurio.net:
MANIFESTATIONS 2009 – LA SÉLECTION DU LCTO DIMANCHE 5 JUILLET ROCK UM KNUEDLER Une quinzaine de groupes se partagent les scènes en plein air. Les concerts sont tous gratuits. SAMEDI 11 JUILLET COURSE DES GARÇONS DE CAFÉ ET DE SERVEUSES A l’instar d’autres grandes villes, la course rassemble tous les professionnels du secteur.
SAMEDI 18 JUILLET BLUES’N JAZZ RALLYE Chaque été, ce fameux jazz et blues marathon entraîne les amateurs de musique et de bonne ambiance dans les cafés et les ruelles des quartiers du Grund et de Clausen à la découverte d’artistes internationaux et nationaux. JUILLET–AOÛT OPEN-AIR FILM FESTIVAL Dans la cour des Capucins. Une programmation pour se faire une toile sous les étoiles.
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VENDREDI 31 JUILLET ET SAMEDI 1ER AOÛT KANNER IN THE CITY Festival pour enfants avec de multiples activités, ateliers et jeux pour enfants. SAMEDI 8 AOÛT STREETA(RT)NIMATION Une trentaine de compagnies animent les rues du centre-ville: acrobates, voltigeurs, musiciens, acteurs de théâtre de rue… DU 21 AOÛT AU 9 SEPTEMBRE SCHUEBERFOUER Grande fête foraine sur le champ du Glacis. Fondée en 1340 par Jean L’Aveugle, Comte de Luxembourg, elle perpétue la tradition des grandes kermesses folkloriques.
SAMEDI 10 OCTOBRE NUIT DES MUSÉES Dans le cadre de la nocturne annuelle, les collections permanentes et temporaires sont accessibles au public. Programme pluridisciplinaire tout au long de la nuit. DU 12 NOVEMBRE AU 15 NOVEMBRE SCIENCE FESTIVAL Animations, visites permettent de découvrir le monde des sciences et les chercheurs.
Edition juillet-août 2009: avant le jeudi 4 juin Edition septembre 2009: avant le jeudi 15 juillet Edition octobre 2009: avant le jeudi 10 septembre Tous les événements seront, dans la limite de l’espace disponible et de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de City Agenda (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte. Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité. Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous Luxembourg fait partie, avec Metz, Sarrebruck et Trèves, du réseau transfrontalier QuattroPole. www.quattropole.org © Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S. A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.
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