lO Joër Verkéiersverbond
édito par Gilles Dostert, directeur général, Christian Mousel, directeur général adjoint | directeur exploitation, Jeff Wirth, directeur administratif et financier
Christian Mousel, Gilles Dostert et Jeff Wirth.
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Transformer une mission en vision Dans beaucoup de domaines, comme les infrastructures routières ou le rail, dix années sont considérées comme un laps de temps assez court. Dans d’autres, comme l’informatique, dix années correspondent à un renouveau total. Lors de la création du Verkéiersverbond en 2005, la mission confiée à ce nouvel établissement public devait donc être transformée en vision : unifier deux domaines à vitesses différentes de façon à synchroniser les possibilités issues du progrès fulgurant des technologies de l’information et de la communication avec les services de qualité des tranports publics ancrés dans le temps et, dans le cas du rail, dans la terre elle-même. Dix ans plus tard, l’équipe du Verkéiersverbond a la certitude d’avoir changé non seulement la façon dont l’usager approche son trajet journalier grâce aux services en ligne (www.mobiliteit.lu, l’application mobile, mTicket, mShop, etc.), mais aussi la façon dont l’usager vit son déplacement, serein et avec assurance grâce aux informations sur les quais, aux arrêts de bus, dans les Mobilitéitszentralen, auprès des automates de vente, sur les écrans tactiles des bornes de validation et d’information, sur les écrans dans les bus, par l’information auditive des prochains arrêts et bien d’autres. Aussi, des projets initiés et soutenus par le Verkéiersverbond changent et changeront encore la manière dont nous allons nous déplacer à l’avenir, car le Verkéiersverbond encourage la multimodalité en offrant des mBox à toujours plus d’endroits, planifie des pôles d’échange, prépare l’accès aux P+R à l’aide de la mKaart et s’investit dans bien d’autres programmes prometteurs axés sur l’amélioration du quotidien des usagers. Améliorer l’offre, augmenter davantage la qualité et faciliter l’accès aux transports publics sont autant de démarches visant à renforcer l’utilisation de modes de transport durables. lO Joër Verkéiersverbond
Une vision pour un avenir meilleur Face aux enjeux nationaux, voire globaux, engendrés par les transports individuels motorisés, ce renforcement est sans contestation l’une des missions les plus importantes des générations à suivre. Notre société est dans l’urgence d’aborder cette thématique, surtout si l’on tient compte du fait que les transports sont le deuxième plus grand émetteur de CO2 directement derrière la production d’énergie. Et si la cause globale concernant notre climat n’était pas suffisante pour souligner l’importance d’un changement de mentalité, l’impact négatif de la croissance des transports individuels motorisés sur l’économie est indéniablement fort et débilitant. Tournons le regard vers les coûts cachés des transports individuels motorisés. Tout d’abord les pertes importantes de temps de travail résultant des embouteillages journaliers constituent un coût non négligeable pour la société. Ensuite, les effets en termes de santé produits par les accidents de voiture, la pollution par le bruit et les gaz d’échappement viennent renchérir notre système de sécurité sociale. Tous ces coûts cachés ont un impact direct non seulement sur notre qualité de vie mais aussi sur les budgets publics. Par ailleurs, nous citons les autres impacts sur l’environnement générés par les processus en amont, comme la production de carburant, et en aval, comme la ferraille et les matériaux difficilement recyclables produits par des millions de véhicules devenus obsolètes. En dernier lieu, n’oublions pas les coûts d’investissement et d’entretien de l’infrastructure routière.
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Découpler les investissements en infrastructures routières de la croissance économique et réduire les besoins en déplacement Le rôle du Verkéiersverbond dans les années à venir sera donc de sensibiliser l’opinion publique afin de favoriser tant que possible les moyens de transport alternatifs. La croissance économique ne va pas nécessairement de pair avec un besoin toujours croissant en infrastructures routières. À l’aube de la 3e révolution industrielle, favorisant la mobilité des données à la mobilité des personnes, l’accent devra être mis plutôt sur la réduction du trafic individuel motorisé, par le biais de modèles de travail flexibles, tels que le télétravail, la décentralisation et la régionalisation des espaces de travail ou d’autres modèles à découvrir. Dans cette optique, le Verkéiersverbond devra inciter les décideurs politiques et économiques à s’attaquer à la source de la problématique en visant à diminuer le besoin en matière de déplacements par des mesures d’aménagement du territoire et de planification de nos espaces urbains et ruraux adéquates. Une analyse des villes les plus productives et vivables fait ressortir les agglomérations qui misent sur des transports en commun de grande capacité et sur un développement conséquent de la mobilité active (piétons et cyclistes). Des agglomérations compactes, connectées et coordonnées, sont plus saines au niveau économique et émettent moins. Pour le Luxembourg, cette vision demeure réalisable comme beaucoup reste encore à faire. Si nous prenons le pays et la Grande Région comme entité économique, la planification et la réalisation d’un réseau effectif et à haute capacité seront le mandat des décennies à venir. À nous de bien préparer les fondations.
Jeff Wirth, Gilles Dostert et Christian Mousel.
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Assurer un confort maximal aux clients À l’occasion du dixième anniversaire du Verkéiersverbond, Félicie Weycker, la présidente de son conseil d’administration, et Gilles Dostert, son directeur général, dressent un rapide bilan de cette première décennie. Et évoquent les ambitions pour l’avenir.
« Lors de sa création, le Verkéiersverbond s’est vu confier trois grandes missions par le gouvernement : développer des outils pertinents de communication et d’information sur l’offre en mobilité en direction du grand public, sensibiliser les entreprises à la mobilité durable et les accompagner dans la mise en place de leur Plan de Mobilité Entreprise, enfin, créer des outils numériques en direction de la population pour lui délivrer toutes les informations dont elle a besoin pour se déplacer rapidement, facilement et dans les meilleures conditions. Sur l’ensemble de ces priorités, nous avons progressé depuis dix ans. Je suis fier du travail accompli et de l’implication de tous mes collaborateurs car le challenge était de taille », souligne Gilles Dostert, directeur général du Verkéiersverbond. Les chantiers n’ont pas manqué. Il a fallu réunir l’ensemble des opérateurs des transports autour d’une ambition commune, traiter et organiser toutes les informations disponibles, imaginer des outils pour partager ces informations, pour n’en citer que quelques-uns. Et cela dans un environnement en pleine évolution. Il suffit de prendre en exemple l’augmentation de la population, les nouveaux matériels roulants ou la rénovation de la gare. « Le gouvernement actuel s’est engagé sur des investissements de plus de 1 milliard d’euros en faveur de la mobilité durable et de la mobilité douce, qui font partie du ministère du ministre Bausch, le ministère du Développement durable et des Infrastructures », remarque Félicie Weycker, présidente du conseil d’administration du Verkéiersverbond. « Ils ont généré des opportunités que le Verkéiersverbond a su et saura saisir et cela sans jamais perdre de vue l’objectif prioritaire : assurer un confort maximal aux clients. »
Les clients, le Verkéiersverbond est à leur écoute afin d’optimiser sans cesse la qualité des transports et l’efficience de services associés, toujours plus performants. L’affichage en temps réel des horaires de transport, la mKaart qui sert de titre de transport, le site internet mobiliteit.lu qui, à partir d’une adresse de destination, délivre l’ensemble des informations nécessaires pour se déplacer, sont autant d’exemples de ces innovations technologiques qui font que les transports en commun séduisent de plus en plus de monde. Les chiffres de fréquentation sont en progression.
L’avenir est à la multimodalité « Les comportements des gens évoluent », confirme le directeur général, « mais notre ambition dans ce domaine est de parvenir à ce que chacun, en se levant le matin, se pose la question de savoir comment il va se déplacer durant sa journée compte tenu de son agenda, et cela aussi naturellement qu’il se demandera ce qu’il a envie de manger, à l’heure du déjeuner. » L’entrée en service du tram, la multiplication des park&ride ou bien encore le lancement de l’autopartage à Luxembourg, sont autant d’initiatives qui vont enrichir la palette des solutions et renforcer la multimodalité. Les outils numériques mis à la disposition des clients évolueront au diapason. Le smartphone qui est déjà largement utilisé par les clients pour facilement s’informer et se déplacer est amené à devenir un véritable sésame de la mobilité. Toute l’équipe du Verkéiersverbond y travaille. Avec d’autant plus d’implication qu’au-delà de faciliter les déplacements, « la multimodalité participe pleinement à l’amélioration de la qualité de vie de la population, à l’attractivité du pays et à la protection de la planète », rappelle Félicie Weycker. lO Joër Verkéiersverbond
chiffres 72%
8.563.287
des utilisateurs réguliers des transports publics connaissent l’application mobile mobiliteit.lu. *
requêtes d’horaires ont été faites via l’application m.mobiliteit.lu.
173.957 téléchargements de l’application m.mobiliteit.lu recensés depuis son lancement.
42% des usagers des transports publics utilisent régulièrement l’application mobile mobiliteit.lu. *
481.256 appels ont été traités par la centrale de mobilité en 2015.
6.556.456 recherches d’horaires de bus ont été enregistrées sur le site mobiliteit.lu en 2015.
2.622 arrêts de bus existent dans le réseau.
Les équipements à bord des bus :
1.032 1.362 1.424 écrans d’information
ordinateurs de bord pour faciliter l’achat de vos titres de transport
bornes d’information et de validation
*Selon l’enquête par sondage réalisée par TNS Ilres réalisée en juillet-août 2015. 10
8.422 nouvelles affiches horaires ont été installées aux arrêts de bus.
clés
(2015)
10.646
79%
mPass ont été délivrés.
3.148
des usagers des transports publics visitent fréquemment le site internet mobiliteit.lu. *
clients ont utilisé le mShop en ligne depuis le 1er juin 2015.
Les équipements et infrastructures extérieurs :
15
24
180
automates de vente répartis dans tout le pays
panneaux à affichage dynamique
bornes d’information et de validation sur les quais
70.000 cartes multifonctionnelles myCard et cartes uni.lu ont été délivrées.
95% des utilisateurs réguliers des transports publics connaissent le site Internet mobiliteit.lu. *
122.371
7 mBox ont été installées pour votre confort : laissez-y votre vélo en toute sécurité !
mKaart sont en circulation.
31.221 téléchargements de l’application mTicket recensés depuis son lancement.
lO Joër Verkéiersverbond
lO usa lO
Mobilité durable, économique, pratique… Qu’ils les utilisent dans le cadre professionnel ou pour leurs loisirs, pour se déplacer dans le pays ou à l’échelon transfrontalier, les usagers des transports en commun sont majoritairement satisfaits du service offert. Ils mettent également volontiers en lumière le fait que se déplacer en bus ou en train est facile, confortable et économique comparativement à la voiture. Pour reprendre le terme de l’un des usagers interviewés, c’est également un « espace de liberté » qui permet de s’offrir du temps pour lire, se reposer ou échanger avec ses voisins. Ils sont nombreux, aussi, à mettre l’accent sur l’intérêt du train, du bus ou du vélo, sur le plan écologique. Les usagers confirment, enfin, que se déplacer est aujourd’hui plus facile et rapide qu’il y a encore quelques années. Les différents outils d’information numériques mis à leur disposition n’y sont pas étrangers. Pour optimiser leur mobilité durable, ils sont une majorité à les utiliser régulièrement.
Evelyn & Elisa
Laetitia Guido Tom 12
gers besoins Charles Liliane & René
Tom
Daniel
Guido Romain lO Joër Verkéiersverbond
Liliane et René « Je ne possède pas le permis de conduire et me déplace donc, depuis toujours, en empruntant les transports en commun. C’est encore plus vrai aujourd’hui car mon mari est également âgé et ne conduit plus autant qu’avant. Il n’y a guère que quand nous avons des courses importantes à faire que nous utilisons la voiture. Nous vivons à Wahlhausen, un village situé dans le nord du pays. Je me déplace essentiellement dans les alentours pour me rendre chez le médecin ou faire quelques courses. Prendre le bus n’est pas une contrainte, au contraire. J’en profite pour regarder les paysages qui sont très beaux dans les environs. Le confort est également appréciable, surtout que les personnes âgées ont des places réservées à l’avant du bus. Il y a toujours de la place, donc pas de stress. Je ne rencontre jamais de difficultés, excepté peut-être pour monter dans le bus car l’accès est un peu trop haut ce qui rend la montée un peu difficile. Je préfère les bus de la ville, sur ce point, car l’accès est au ras du sol. Je regrette aussi qu’il n’y ait pas un peu plus de cars. Le bus passe toutes les deux heures, dans la commune, ce qui est contraignant quand vous avez un rendez-vous car j’arrive parfois avec beaucoup d’avance. Mais je comprends bien aussi qu’il n’y a pas forcément assez de voyageurs pour augmenter les dessertes. » 14
Daniel « Je possède une voiture mais j’emprunte quotidiennement le bus et le train, la plupart du temps entre Mersch et la capitale. Les transports en commun offrent beaucoup d’avantages. Primo, je n’ai pas le sentiment de perdre mon temps. J’en profite pour lire ou bien pour travailler. Secundo, c’est économique. Les tarifs sont très accessibles, notamment quand vous possédez un abonnement. Tertio, et c’est une dimension qui me tient à cœur, le train et le bus sont des modes de transport écologiques. Enfin, c’est rapide. C’est d’autant plus vrai que, certains jours, pour gagner encore un peu de temps, je me déplace sur mon skate une fois arrivé à destination. Le seul hic si je puis dire c’est que l’on voit bien que de plus en plus de monde se déplace aujourd’hui en train. Parfois, aux heures de pointe, les voitures qui ne sont pas forcément toutes récentes sont parfois trop fréquentées pour voyager dans les meilleures conditions. »
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Charles « Mon employeur m’a proposé une carte mPass me permettant d’utiliser les transports publics, alors je l’utilise. Tous les jours, depuis environ un an, je fais le trajet en train entre Troisvierges et la capitale, puis je prends le bus à la gare pour rejoindre le Kirchberg. C’est un peu long puisque je passe environ 3 heures dans les transports par jour mais ce n’est pas désagréable et c’est surtout beaucoup plus économique que la voiture. Je profite du train pour écouter de la musique, lire ou bien dormir, lors du trajet matinal. Il m’arrive également de travailler quand j’ai besoin d’avancer dans un dossier. La plupart du temps, je trouve facilement une place assise, y compris le soir pour rentrer à la maison. Les trains sont généralement à l’heure mais ponctuellement, il arrive qu’il y ait un souci sur la ligne, alors je prends
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mon mal en patience. Je peux, bien entendu, comprendre qu’il y ait un problème mais parfois c’est franchement très long. Quand je sais qu’il va y avoir des problèmes sur la ligne, pour des travaux programmés, par exemple, il m’arrive de prendre ma voiture pour éviter de perdre trop de temps. J’avoue ne pas trop utiliser les nombreux outils numériques mis à ma disposition pour optimiser mon temps de trajet. En revanche, une fois que j’arrive à la gare, le matin, il m’arrive de consulter les horaires à l’arrêt de bus pour estimer mon temps d’attente. Entre la gare et le Kirchberg, le trajet en bus est plutôt rapide mais j’attends avec impatience l’entrée en service du tram dont je serai un usager, c’est certain. »
Romain « Cela fait neuf ans maintenant que je ne me rends en principe plus en voiture jusqu’à mon lieu de travail, dans la capitale. Je préfère prendre mon véhicule jusqu’à Mersch, me garer au P+R, puis emprunter le train jusqu’à Luxembourg-ville ou bien encore prendre le bus du lac de la Haute Sûre. Le trajet est peut-être un peu plus long qu’en voiture, 1h15 contre 1 heure environ (1h20 en bus), mais c’est autrement plus confortable et agréable. Je profite du trajet pour lire ou m’accorder une petite sieste. C’est également beaucoup plus économique. Depuis trois ans, l’entreprise pour laquelle je travaille nous délivre un mPass. Circuler en transport en commun me coûte 300 euros par an, un tarif imbattable. Dans un registre différent, je prends le train par conviction puisque c’est une bonne chose sur le plan écologique. Je rencontre rarement des difficultés pour trouver une place assise dans le train, surtout depuis qu’ils sont plus nombreux sur cette ligne. Stationner son véhicule au P+R de Mersch est aussi assez facile, dès lors que l’on arrive suffisamment tôt car il est vite plein. Certes, cela confirme le succès grandissant des transports en commun mais j’avoue que c’est tout de même ennuyeux. J’utilise régulièrement internet et mon application mobile dédiée aux transports en commun, mais essentiellement pour connaître les prochains horaires. Si je sais, par exemple, que dans une vingtaine de minutes je partirai du bureau, je jette un œil sur mon GSM afin de m’organiser en conséquence. » lO Joër Verkéiersverbond
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Tom « J’utilise les transports en commun, quotidiennement, pendant mes loisirs ou pour me rendre à mon travail, entre Bertrange et Bonnevoie où je suis enseignant. Je passe environ deux heures par jour dans le bus et le train. Ponctuellement, en tant que non-voyant, je profite également des services du bus à la demande Adapto. Je n’ai jamais rencontré de difficultés particulières et je sais qu’en cas de besoin, on m’apportera l’aide nécessaire. Il faut également dire que depuis trois ans, le service et les infrastructures à destination des personnes handicapées ou à mobilité réduite se sont nettement améliorés, notamment en ce qui concerne l’accessibilité et le confort. Les plans tactiles ou bien encore la signalétique sonore sont d’une aide précieuse. Je voyage donc sans stress. Je profite de mes déplacements pour travailler sur mon ordinateur portable. Quand je dois emprunter un bus ou un train sur une ligne que je ne connais pas ou dont je ne maîtrise pas les horaires, je consulte le site mobiliteit.lu depuis mon smartphone. Il y a bien entendu encore des pistes d’amélioration, notamment en ce qui concerne l’accès à certains matériels roulants pour les personnes en fauteuil, par exemple, mais la situation s’améliore. Les personnes handicapées sont associées aux décisions qui se prennent en matière de transport et de mobilité, et cela bien en amont des projets, quand il est encore temps d’agir au mieux, pour vraiment tous les usagers. » lO Joër Verkéiersverbond
Evelyn et Elisa « Les filles utilisent le bus tous les jours pour se rendre à l’école. Nous avons la chance d’habiter à une centaine de mètres de l’arrêt de bus, ce qui nous facilite la vie. Evelyn et Elisa voyagent seules, avec leurs copines et copains d’école, à bord du bus. Arrivées à destination, au bout d’un petit quart d’heure, elles sont prises en charge par la surveillante de l’école qui les accompagne jusqu’au sein de l’établissement. Il est certain que dans ces conditions, il n’y a guère d’intérêt à utiliser la voiture. On le voit bien : ceux qui choisissent de conduire leurs enfants eux-mêmes rencontrent des difficultés pour circuler, car il y a du trafic, puis ensuite pour se garer à proximité de l’école. 20
Bref, le bus est plus économique, plus simple, plus écologique et la sécurité est optimale. Il y a un dernier atout : je pense que cela participe aussi à ce que les filles soient plus indépendantes et sensibilisées très tôt à la mobilité durable. Il nous arrive tout de même, quand le temps le permet, de délaisser le bus pour nous rendre à l’école en vélo. Nous avons un vélo-cargo à cet effet. On ferait également volontiers le parcours à pied mais l’école est un peu trop loin pour que cela se fasse dans des délais raisonnables », raconte le papa.
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Guido
« J’habite Bascharage et je travaille dans le quartier de Bonnevoie, dans la capitale. Une fois par semaine, je me rends à mon bureau en courant, soit environ 21 kilomètres, ce qui me prend environ 1h50. J’adore courir et cela me donne de l’énergie pour toute la journée. J’ai la chance de pouvoir me doucher au bureau et quand je sais que le lendemain je vais venir en courant, je laisse mon ordinateur et de quoi me changer au bureau, afin de ne pas avoir à tout amener avec moi. Il faut, bien entendu, que les conditions climatiques soient agréables. Au printemps prochain, je passerai certainement à deux matins par semaine, car il fera alors jour plus tôt. Même si ces courses ne s’inscrivent pas vraiment dans un entraînement spécifique, cela participe à entretenir ma forme. J’ai prévu de participer à minimum trois marathons en 2016. Le reste du temps, je me déplace souvent en train. C’est simple et rapide, environ 17 minutes. Mon bureau est tout proche de la gare, ce qui est aussi le cas de mon domicile à Bascharage. Je me rends généralement à la gare en voiture puisqu’il est facile de se garer à proximité. En été, j’y vais à pied, ce que mon chien, qui m’accompagne souvent au bureau, apprécie également. Dans le courant de la journée, je suis parfois amené à me déplacer dans la capitale, j’emprunte alors les transports en commun. Pour m’organiser et connaître les horaires de passage des bus, je consulte les informations disponibles sur mobiliteit.lu et j’utilise l’application mTicket. C’est simple et pratique. Et tout cela est bon pour la santé et la planète. » lO Joër Verkéiersverbond
Guido « J’habite Trèves et je me rends quotidiennement à mon travail en train à Luxembourg. J’y trouve de nombreux avantages. Sur le plan économique, tout d’abord, puisque mon abonnement mensuel ne me coûte que 85 euros par mois. C’est également beaucoup plus rapide. Le voyage dure environ 45 minutes. Ce serait plus long en voiture compte tenu du trafic et des bouchons sur les routes, tous les matins et les soirs. C’est également un acte citoyen car je suis personnellement très soucieux de l’environnement. Enfin, circuler en train est agréable, tout particulièrement depuis que les nouvelles rames sont entrées en service. J’apprécie d’autant plus ce confort, actuellement, qu’en tant que jeune papa mes nuits sont parfois un peu courtes. Je profite donc du train pour finir ma nuit. Il m’arrive aussi de bouquiner. J’utilise les applications dédiées à la mobilité, avant tout pour vérifier un horaire ou m’assurer qu’il n’y a pas de retard sur la ligne. Personnellement, je ne vois que des avantages dans ce mode de transport. Et je le conseille. » 22
lO Joër Verkéiersverbond
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Laetitia
« J’habite Metz et je me rends quotidiennement au Luxembourg, à Leudelange. Je me rends jusqu’à Bettembourg en train ou en voiture, en covoiturage, puis je prends un bus. J’ai d’ailleurs de la chance puisque je peux emprunter 3 lignes de bus différentes, ce qui me donne le choix et plus de solutions. Parfois, quand j’ai un rendez-vous dans la capitale, j’y vais directement en train depuis Metz. C’est parfois un peu compliqué aux heures de pointe ou quand il neige, par exemple, mais d’une manière générale, cela se passe plutôt bien. Pour moi, le train est un espace de liberté qui me donne l’opportunité de faire ce que j’ai à faire ou envie de faire. J’en profite pour 24
travailler, lire, dormir et bien souvent pour discuter car je voyage généralement en compagnie de quelques collègues. Je suis également assez fière de dire que mon empreinte carbone est proche de zéro même si je passe, quotidiennement, environ 3 heures dans les transports. Sur le plan économique, cela me coûte environ 200 euros par mois. C’est une somme mais cela reste bien moins cher que de se déplacer en voiture. Avec l’habitude, je n’ai plus besoin de me renseigner quant aux horaires. Mais j’utilise néanmoins régulièrement l’application mobiliteit.lu pour me déplacer à Luxembourg-ville et dans les alentours car je n’utilise alors que les transports en commun. »
Tom « Dépendant de ma chaîne de mobilité, je prends les transports publics pour me rendre au bureau, ou ma voiture depuis Belvaux jusqu’au P+R Bouillon, dans la capitale, où je me gare. Dans ce cas, souvent, je me rends à mon travail, à proximité de la place de l’Étoile, à vélo. Une station vel’oh! est située au P+R et une autre à environ 200 mètres de mon bureau. C’est donc facile et économique puisque mon abonnement annuel vel’oh! me coûte seulement 15 euros l’année. Pour ce tarif, je peux louer un vélo autant de fois que je le souhaite. Quant au P+R, il est gratuit. Dans le courant de la journée, je peux être amené à me déplacer dans la capitale. Là encore, je me déplace à bicyclette si une station vel’oh! est proche de mon lieu de rendez-vous. Si ce n’est pas le cas ou si la météo ne s’y prête pas, je prends les transports en commun. J’apprécie vraiment ces modes de déplacement car ils sont économiques, écologiques et également très flexibles. Si je choisis les transports publics, j’utilise régulièrement les outils numériques dédiés à la mobilité pour m’informer des horaires des bus mais également pour savoir quelle ligne je dois emprunter pour me rendre à une adresse que je ne connais pas. » lO Joër Verkéiersverbond
une jou ... qui démarre bien avec Fränk, chauffeur de bus. « Cela fait près de 15 ans que je suis chauffeur de bus. J’aime mon métier. Et cela pour différentes raisons : la flexibilité des horaires de travail, les échanges avec les clients et le plaisir que j’ai à circuler dans une ville que j’apprécie. C’est assurément moins monotone que de travailler dans un bureau, surtout que l’on ne conduit pas toujours sur la même ligne », souligne Fränk Glesener, l’un des 375 chauffeurs de bus de la Ville de Luxembourg. Si l’effectif peut sembler conséquent, c’est que les bus circulent tous les jours à Luxembourg, dès 4h25 et jusqu’à presque 1 heure du matin. S’il passe la majeure partie de son temps au volant de son bus, son métier ne se résume pas à conduire comme l’attestent ces quelques photos faites lors de sa prise de service.
La ligne, la tournée, les éventuels changements de parcours liés à des travaux, par exemple, avant de prendre possession de son bus, Fränk Glesener fait le plein d’informations.
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Comme tous les chauffeurs, Fränk Glesener n’est pas affecté à une ligne en particulier. Il peut être amené à conduire sur l’ensemble des lignes qui composent le réseau. À son arrivée, le matin, il prend connaissance de son programme de la journée.
rnée, Les chauffeurs disposent d’un vestiaire où ils peuvent déposer leurs effets personnels et se changer afin d’endosser leur tenue de travail.
Les bus de la Ville de Luxembourg commencent à circuler dès 4h25 du matin. En hiver, il fait encore nuit quand Fränk Glesener prend son service du matin.
Sur de grands écrans, les chauffeurs prennent connaissance du bus qui leur est affecté pour leur tournée.
Lorsqu’il prend possession de son véhicule, Fränk Glesener commence par activer le système qui va connecter le bus au réseau des horaires intégrés et organise sa caisse afin de pouvoir rapidement rendre la monnaie à ses clients.
Avant de prendre la route, le chauffeur fait systématiquement le tour de son véhicule pour s’assurer du bon fonctionnement du matériel. La borne de validation et d’information pour les tickets en fait partie. On ne badine pas avec la tenue vestimentaire. Les chauffeurs doivent impérativement respecter un « dress code » bien précis.
Les vérifications d’usage effectuées, Fränk Glesener prend le volant pour se rendre à son premier arrêt de bus et transporter ses premiers clients.
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... qui démarre bien avec Nadine, conductrice de train. « Au Luxembourg, les conducteurs de train sont amenés à conduire des trains sur l’ensemble des lignes du pays. S’y ajoute une destination hors des frontières. En ce qui me concerne, je me rends en Allemagne », explique Nadine Moos qui fête, cette année, ses 20 ans d’expérience en tant que conductrice de train. Cette diversité dans les itinéraires mais également dans les horaires, puisqu’elle est amenée à travailler parfois de nuit, est appréciée de Nadine qui confie ne pas être faite pour passer sa journée dans un bureau. « Le gros avantage, c’est que je ne suis pas obligée d’organiser mes journées comme tout le monde. Pouvoir faire ses courses ou des démarches administratives en évitant la cohue, c’est appréciable », souligne-t-elle. Son temps libre, elle le met aussi à profit pour se relaxer, car comme le confirment les photos ci-jointes, conduire un train nécessite de la concentration.
La sécurité avant tout. Dès son arrivée au poste de commande, Nadine doit revêtir son gilet orange et mettre ses chaussures de sécurité. Elle récupère sa feuille de route pour la journée, qui précise notamment les numéros des trains qu’elle aura à conduire dans le courant de la journée.
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Le jour de la photo, Nadine monte à bord de son train en gare de Luxembourg mais ce n’est pas systématiquement le cas. Elle peut être amenée à prendre son service dans une autre gare. Dans son sac orange, sa feuille de route, des vêtements pour faire face aux changements climatiques et de quoi déjeuner, si nécessaire. Quelques échanges avec les collègues pour partager les dernières informations et c’est Nadine qui prend la relève.
Pas question de démarrer le train sans procéder à différentes vérifications d’usage. La procédure consiste notamment à vérifier le système de freinage qui arrêtera le train en cas de malaise du conducteur. Nadine est seule dans sa locomotive. Le conducteur du train est responsable de la sécurité de nombreux passagers. Ce carnet blanc précise tous les horaires et les arrêts de la ligne du jour. Il indique également les vitesses de circulation à respecter tout au long du parcours.
Tout est prêt pour le départ. Mais ce dernier n’interviendra que quand il sera l’heure, que les feux passeront au vert et que la permission de « mise en marche » aura été donnée par l’un de ses collègues qui s’assure, depuis le quai, que le train est prêt à partir.
lO Joër Verkéiersverbond
... qui démarre bien avec Claudia, informatrice de la centrale de la mobilité. Claudia Urhausen travaille depuis huit ans à la Centrale de la Mobilité et est, pour le moment, stationnée à la gare de Belval-Université. Tout au long de la journée, elle renseigne les usagers au guichet ou par téléphone. Elle assure également la vente de billets et de cartes d’accès au parking Belval. « Je m’occupe aussi de la mise à jour du site mobiliteit.lu pour informer les usagers, en temps réel, d’un changement d’horaire ou d’une perturbation ponctuelle liée, par exemple, à un chantier ou à une manifestation culturelle ou sportive. J’alimente aussi notre page Twitter.com/mobiliteit_lu pour informer les abonnés des perturbations du réseau. Mon métier implique des tâches très diverses et n’engendre pas la routine », souligne Claudia. Après avoir badgé, la jeune femme débute sa journée par l’activation de son ordinateur et des différents programmes dont elle a besoin pour travailler. Puis elle met son uniforme et ouvre les portes du guichet pour accueillir ses premiers clients. 30
Dès 7h, Claudia, qui travaille en binôme, est à son poste, au service des voyageurs. Si de nombreux usagers sont accueillis au guichet, la Centrale de la Mobilité est également accessible par téléphone. Le numéro du centre d’appel est le 2465 2465.
©Photos Jessica Theis - jess photography ©Photos Jessica Theis - jess photography
La Centrale de la Mobilité de la gare de Luxembourg (en haut) ainsi que celle de la gare de Belval-Université (en bas) accueillent les voyageurs sept jours sur sept.
Claudia Urhausen veille à ce que les informations disponibles sur le site mobiliteit.lu soient en permanence à jour afin d’informer les usagers d’éventuels changements ou perturbations sur une ligne. Ces informations sont également diffusées via les réseaux sociaux.
Au guichet, les clients peuvent notamment se procurer leur mKaart qui permet de charger différents titres de transport.
lO Joër Verkéiersverbond
lO ans d’inno ... au service de la mobilité durable Le Verkéiersverbond (ou Communauté des transports) est créé, par une loi, en juin 2004, mais le premier conseil d’administration se tient au début de l’année 2005. Établissement public placé sous la tutelle du ministère du Développement durable et des Infrastructures, l’organisme se voit confier la mission d’améliorer la coordination du réseau des transports publics. En dix ans, l’équipe du Verkéiersverbond, qui est passée de 2 à 37 personnes, a multiplié les opérations pour informer la population et les entreprises des possibilités offertes en matière de transports en commun et de mobilité douce. Elle a également déployé toute une palette d’outils digitaux visant à faciliter et à optimiser les déplacements multimodaux. Des initiatives qui ont porté leurs fruits, comme le confirment les chiffres de fréquentation du bus ou du train, en progression constante, depuis des années. Des résultats à saluer alors qu’une nouvelle étape est franchie en matière de déplacements urbains, écologiques, rapides et sûrs, avec l’arrivée du tram programmée pour 2017. Avec l’ensemble des acteurs concernés par la construction du tram, le Verkéiersverbond est à pied d’œuvre pour développer les solutions innovantes qui favoriseront la mobilité multimodale de demain, dans une ville qui… respire. 32
Depuis sa création en 2005, le Verkéiersverbond a, chaque année, initié une ou plusieurs campagnes d’information et de sensibilisation qui ont, souvent, marqué les esprits : « Vu Groussbous op Klengbetten » (2006), « Kréien ech och mat klengen Ouren eng Jumbokaart ? » (2007), « Les voitures de demain sont déjà là aujourd’hui » (2008),
« Moi j’écris des sms en roulant » (2010) ou « C’est facile d’être mobile, avec nos 4 moyens de vous informer » (2012). Citons également « Looss et rullen » (2013), une campagne de notoriété et de sensibilisation qui avait comme objectif d’augmenter le nombre de clients détenteurs d’un abonnement mensuel voire annuel.
Elle s’est déclinée en annonces dans la presse, à la radio, à la télévision et sur les réseaux sociaux. Au-delà de son succès public, « Looss et rullen » a remporté le Gold Award, dans la catégorie Cross-Media, aux Media Awards 2014 et a par la même occasion remplacé le slogan « Besser virukommen », utilisé par le Verkéiersverbond depuis 2007.
vations 2005 Création du Verkéiersverbond
Dès sa création, le Verkéiersverbond se rapproche de ses partenaires naturels : les Autobus de la Ville de Luxembourg (AVL), la Société Nationale des Chemins de Fer Luxembourgeois (SNCFL), la Fédération Luxembourgeoise des Exploitants d’Autobus et d’Autocars (FLEAA), le ministère des Transports-Régime Général des Transports Routiers (MT-RGTR) et les Tramways Intercommunaux dans le Canton d’Esch (TICE). En collaboration avec l’ensemble des acteurs, le Verkéiersverbond répertorie les besoins en matière de transports publics afin d’avancer des propositions cohérentes en matière de liaisons, d’horaires, de lignes et de tarifs. Très rapidement, il entame également les travaux préparatifs et la recherche de partenaires pour développer, créer et implémenter un portail internet dédié à la mobilité et mettre en place une Centrale de la Mobilité. Deux « innovations » qui verront le jour dès 2006. lO Joër Verkéiersverbond
Campagne de notoriété pour la recherche d’horaires de bus et de trains, basée sur des associations ludiques de noms de localités.
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Renseignements nationaux
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Renseignements et vente de billets internationaux
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Service de bus à la demande dans certaines communes du nord
Dépliant présentant, outre le nouveau call center de la Mobilitéitszentral, les différents numéros de téléphone utiles pour les usagers des transports publics. Wéi laang ass mäi Kuerzstreckebilljee gülteg?
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Aperçu du site internet lors de son lancement.
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Campagne de notoriété « Transit » pour le nouveau call center de la Mobilitéitszentral 2465 2465.
2006 Lancement du site www.mobiliteit.lu L’une des priorités du Verkéiersverbond est d’améliorer la qualité des services et le confort des voyageurs. Une ambition qui implique que la population soit au courant des possibilités qui s’offrent à elle en matière de déplacements en transports en commun et qu’elle puisse avoir accès aux informations dont elle a besoin pour sélectionner le trajet et le mode de locomotion les mieux adaptés à ses besoins. Le 9 février 2006, le Verkéiersverbond innove avec l’ouverture de la Mobilitéitszentral. Cela se traduit dans un premier temps par le lancement du site internet www.mobiliteit.lu qui permet de consulter, à toute heure, les itinéraires ainsi que les horaires des différents moyens de transport correspondants. Le 6 novembre 2006, la Mobilitéitszentral s’enrichit d’un deuxième outil avec la création d’un centre d’appel. En composant le 2465 2465, le voyageur entre en contact avec une équipe de conseillers qui répondent à toutes ses questions et le conseillent sur l’offre des services des transports publics et sur les modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle qui s’offrent à lui. lO Joër Verkéiersverbond
Campagne de notoriété pour la Mobilitéitszentral et ses services.
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Le projet pilote « Ruffbus » à Capellen.
2007 Ouverture d’un centre d’accueil à la gare de Luxembourg Le 24 mai 2007, l’information en direction du public gagne encore en efficacité avec l’inauguration d’un centre d’accueil qui marque une nouvelle étape dans le développement de la Mobilitéitszentral. Installé au cœur même de la gare centrale, accessible sept jours sur sept, le centre d’accueil offre la possibilité aux clients de se renseigner à propos des solutions qui s’offrent à lui en matière de mobilité à l’échelon national mais également dans le cadre des déplacements transfrontaliers. Au registre des services, le public peut y trouver des cartes détaillant les différents réseaux de transports. Le voyageur peut aussi s’y procurer tous les titres de transport lui permettant d’utiliser l’ensemble des transports publics, afin de circuler dans tout le pays. Pour promouvoir ces trois outils (site internet, centre d’appel et centre d’accueil) mis à la disposition du public, le Verkéiersverbond déploie différents supports de communication (flyers, dépliants…), informe la presse et initie de nouvelles campagnes d’affichage d’envergure. Compte tenu du caractère 36
cosmopolite du pays, l’information est diffusée en différentes langues. Le 12 juin de cette année, une nouvelle tarification nationale des titres de transport est également élaborée. Depuis le printemps, le Verkéiersverbond assure, aussi, le lancement de nouvelles solutions d’affichage grand format sur les bus au Luxembourg sous le slogan « Transit fait bouger l’affichage ». La démarche est judicieuse quand on sait que les recettes provenant de la régie publicitaire au profit de la communauté des transports sont affectées à des projets liés directement au développement des transports publics. Sur le canton de Capellen, le Verkéiersverbond initie le projet pilote « Ruffbus Capellen », un projet de bus à la demande. Sur simple appel téléphonique, le véhicule vient chercher celui qui le souhaite à son domicile pour le conduire là où il le désire, dans le canton, et cela pour un prix particulièrement abordable.
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La nouvelle carte électronique des transports publics. La carte e-go, c’est un nouveau système de billet électronique ne demandant aucun contact aux bornes de compostage et offrant un énorme gain de temps à l’entrée des bus et des trains. Rechargeable très facilement, la carte e-go remplace les titres en papiers, sans changer le prix des transports publics. Infos au 2465 2465 ou sur www.mobiliteit.lu
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Le Verkéiersverbond est chargé de la gestion du système « e-go ».
2008 Première édition de l’opération « Mam Vëlo op d’Schaff » L’année 2008 est marquée par de nouvelles initiatives. C’est le cas avec la première édition de l’opération « Mam Vëlo op d’Schaff ». Organisée annuellement entre le 15 mai et le 31 juillet, cette manifestation vise à inciter les salariés à se rendre à leur travail à vélo. Le défi est original puisque les participants ont pour mission d’utiliser au moins 15 fois leur bicyclette, en l’espace de 2 mois, afin d’effectuer le trajet domicile-travail. Le projet connaît un vif succès et est reconduit, chaque année, depuis 2008. Le Verkéiersverbond poursuit aussi ses efforts d’information et d’accompagnement, dans le cadre de ses plans de mobilité pour entreprises. L’approche consiste à agir sur les conditions de mobilité pour que cela génère davantage de bien-être pour les salariés mais que cela renforce, aussi, la compétitivité de l’entreprise. À partir d’un audit portant sur les déplacements quotidiens des salariés, un ensemble cohérent d’actions destinées à les inciter à établir une mobilité durable est défini. Pour cela, le Verkéiersverbond a développé le Plan de Mobilité Entreprise. En 2008, l’équipe dédiée aux services aux entreprises accompagne, notamment, RTL Group et l’Hôpital Kirchberg dans le déploiement de leurs plans respectifs. De nombreuses entreprises auront recours aux services des experts du Verkéiersverbond dans les années qui suivront.
En 2015, cette approche sera finalement résumée sous la marque mConcept (by Verkéiersverbond). mConcept désigne dès à présent le « management de la mobilité » offert par le Verkéiersverbond en direction des entreprises et des administrations. Dans un registre différent, le Verkéiersverbond participe également à l’introduction du système billettique électronique « e-go » ainsi qu’à différents groupes de travail consacrés, notamment, au transport transfrontalier. Pour mener à bien tous ces projets, le Verkéiersverbond voit ses effectifs augmenter. Il est vrai que les efforts déployés par l’équipe pour favoriser la mobilité durable portent leurs fruits. Les chiffres de fréquentation des transports publics, des autobus comme des trains, sont en progression significative. La plateforme internet, le centre d’appel et le centre d’accueil de la Mobilitéitszentral rencontrent également leur public. Le 15 septembre 2008, la nouvelle carte électronique des transports publics « e-go » est lancée. Avec ce système de billet électronique, qui remplace le titre de transport en papier, le voyageur doit simplement approcher sa carte d’une borne de validation en montant dans son train ou dans son bus pour valider son billet. « e-go » lui octroie une liberté de mouvement et, de ce fait, un plus grand confort ainsi qu’un gain de temps significatif. lO Joër Verkéiersverbond
Semaine européenne de la mobilité 2009 16.09 - 22.09.2009 Un meilleur climat pour nos villes
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Le Verkéiersverbond devient coordinateur national pour la Semaine européenne de la mobilité.
Présentation du programme national de la Semaine européenne de la mobilité.
De Client vum ëffentlechen Transport huet d’Wuert! Le client du transport public prend la parole !
Synthesebericht zum Fahrgastforum vom 20. September 2008 Forum de discussion à la Chambre de Commerce
Eine Veranstaltung im Rahmen der Europäischen Mobilitätswoche
Les premiers mPass entrent en circulation.
Brochure résultant d’une conférence/ workshop donnant la parole aux usagers.
2009 La Semaine européenne de la mobilité et le mPass En mars 2009, six mois après le lancement de « e-go », une autre innovation importante entre en vigueur : le mPass. Avec cet abonnement annuel pour les salariés également appelé « Mobilitéitspass », le Verkéiersverbond s’adresse aux dirigeants qui veulent promouvoir le bien-être de leur entreprise en préservant l’environnement ainsi que la santé de leurs salariés et plus largement encore de la population. Le mPass vient compléter les services offerts par le Verkéiersverbond en direction des entreprises, dans la réalisation de leur concept de mobilité (mConcept). 38
En septembre, le Verkéiersverbond devient également le coordinateur national de la Semaine européenne de la mobilité pour le Luxembourg dont il assure désormais la pleine coordination. Il décide notamment d’effectuer un travail de sensibilisation et de motivation des communes afin de les inciter à créer leur propre événement dans le cadre de cette semaine devenue incontournable en matière de mobilité.
2010 Ouverture d’une antenne de la Centrale de la Mobilité à Esch-sur-Alzette
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Le slogan du Verkéiersverbond.
Inauguration de l’antenne Belval de la Centrale de la Mobilité du Verkéiersverbond.
Campagne de sensibilisation « Moi, je dors en roulant ».
En septembre, une deuxième antenne de la Centrale de la Mobilité (Mobilitéitszentral) ouvre également ses portes à Esch-sur-Alzette, dans la nouvelle gare Belval-Université qui remplace l’ancien arrêt « Belval-Usines ». L’ouverture de cette seconde Centrale de la Mobilité vise à renseigner le nombre grandissant d’usagers qui empruntent le train pour se rendre aux concerts de la Rockhal qui a ouvert ses portes en 2005, pour faire leur shopping au centre Belval Plaza opérationnel depuis 2008, pour travailler ou pour rejoindre leur domicile. Le timing est d’autant plus judicieux qu’à l’automne 2010, Belval gagne encore en attractivité avec l’ouverture de la seconde partie de Belval Plaza ll qui accueille des appartements, des boutiques, des restaurants ainsi qu’un supermarché. Sur le volet transfrontalier, le Verkéiersverbond et le Conseil économique et social de la Grande Région ont été les forces motrices d’un projet d’amélioration de la coordination et de l’information de l’offre des transports publics de la Grande Région. La stratégie développée s’articule autour de 3 axes : • introduction d’une marque et d’une stratégie de marketing transfrontalière, • mise en place d’un groupe de travail visant à favoriser la coopération entre les intervenants des transports publics dans la Grande Région, • développement d’un système électronique d’information sur les horaires et les prix qui intègre tous les modes de transport. L’idée est de créer un portail internet sur lequel le client doit pouvoir trouver toutes les informations nécessaires sur les transports publics transfrontaliers, à l’échelle de la Grande Région, en vue de construire la Centrale de la Mobilité digitale de la Grande Région. En 2010, le Verkéiersverbond se voit également confier par le ministère du Développement durable et des Infrastructures l’élaboration d’un schéma directeur pour la télématique dans les transports publics. Cela se traduira, dès 2011, par de nouvelles innovations comme l’application mobile intégrant les horaires. lO Joër Verkéiersverbond
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Campagne commune de l’ONT, Annonce pour le Tour de France. des CFL et du Verkéiersverbond.
Visuel de la 4e édition de l’action « Mam Vëlo op d’Schaff ».
Le Vëlobus.
2011 Création du comité des usagers Le Verkéiersverbond crée le comité des usagers afin d’optimiser encore la qualité de ses services et les relations avec les usagers. Composé de 12 membres effectifs et de 12 membres suppléants, choisis suite à un tirage au sort garantissant un équilibre des intérêts des usagers, ce comité se voit confier différentes missions : • représenter les intérêts des divers groupes d’usagers des transports en commun, • rassembler les propositions d’amélioration de ses membres et des usagers en général, • faire des suggestions et propositions de mesures visant l’amélioration de la situation générale, • informer le public sur les travaux du comité des usagers par le biais de communiqués de presse. En cette année 2011, deux grandes nouveautés sont lancées. 40
La première concerne le projet pilote « Vëlobus » qui est mis en place dans deux régions très touristiques du pays. L’idée est d’offrir aux cyclistes la possibilité de monter à bord des bus avec leur vélo afin de rejoindre les parcours de leur choix. Pour cela, les bus sont équipés d’une remorque ou munis d’un support à vélos. Le second lancement est lié à l’application mobile avec l’horaire intégré. Cette application répond à une demande croissante des voyageurs désireux de bénéficier d’une accessibilité instantanée aux informations sur les transports en commun. L’outil connaîtra un formidable engouement. En septembre, le site mobiliteit.lu, qui dispose lui aussi de l’horaire intégré des transports publics au Luxembourg, bénéficie d’une importante refonte afin de faire évoluer ses fonctionnalités.
Campagne « 1,50€ ». Le jour même où le prix de l’essence avait atteint les 1,50€, le Verkéiersverbond lança sa campagne en print et à la radio. Prix Bronze lors des Media Awards 2013.
Campagne de promotion de respect mutuel. Autocollant apposé dans tous les bus du Grand-Duché.
mad about soul
“Mostly I use the mobile application, but occasionally I pass by their office desk.”
Nigel (48): organiséiert sech meeschtens mat der Äpp.
Frank Vansteenkiste présente les nouvelles affiches horaires plus lisibles.
« Feu vert pour la mobilité et la flexibilité au travail », conférence-débat organisée par le Verkéiersverbond. Cette conférence, qui a accueilli plus de 100 personnes, a permis de présenter des initiatives internationales et locales et de faire naître des groupes de travail dans certains zonings d’activités afin de trouver des solutions pour améliorer la mobilité des salariés.
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« Les quatre moyens de nous contacter », campagne de notoriété pour la Mobilitéitszentral.
2012 Un nouvel affichage des horaires Une innovation visible par l’ensemble des usagers du bus entre en service le 1er octobre. Un nouvel affichage horaire, uniformisé, est déployé sur l’ensemble des réseaux de bus du pays. Pour le concevoir, le Verkéiersverbond s’est inspiré des dernières connaissances en sciences cognitives afin que la mise en page standardisée soit proche des habitudes du grand public. La présentation tient compte de l’ergonomie linéaire de lisibilité actuelle, celle-ci étant notamment influencée par l’émergence des écrans tactiles. Utile et pratique, cet affichage des horaires participe également à moderniser l’image des transports en commun.
En 2012, le Verkéiersverbond profite de la forte hausse du prix de l’essence sans plomb, qui dépasse alors 1,50 euro/l, pour déclencher une petite action coup de poing déclinée par des annonces dans la presse nationale et un spot radio. L’objectif est de montrer au public que pour le prix d’un litre d’essence, il est possible de se déplacer durant deux heures dans tout le pays, en utilisant les tranports en commun. Le spot radio de cette campagne remportera le Bronze Award aux Media Awards 2013 dans la catégorie Radio.
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2013 Lancement du mTicket En septembre, un lancement important est opéré avec celui de l’application de billettique pour smartphones : mTicket. Avec cette application, l’usager peut acheter ses billets individuels ou en carnet afin de bénéficier de tarifs avantageux grâce à son mobile. L’achat se réalise en toute simplicité et en toute sécurité grâce au système sécurisé de paiement Digicash. Le smartphone se transforme alors en ticket. Il suffit de valider son ticket en touchant son écran lors de la montée dans le bus ou le train. En 2015, l’application mTicket a décroché le « Best M-Government Service Award » du 3rd Government Summit aux Émirats arabes unis ainsi que le « Best Practice Award Urban Telematics » à Berlin. Toujours en septembre 2013, un programme d’éducation à la mobilité développé par le Verkéiersverbond à destination des enfants et des jeunes est lancé : « Den Trollmops ass mobil ! ». Concrètement, un jeu de société ainsi qu’un livret illustré ont été imaginés afin de sensibiliser les enfants, dès le plus jeune âge, à l’approche multimodale et alternative de la mobilité. La démarche du Verkéiersverbond est alors inédite. C’est la première fois que l’éducation à la mobilité fait l’objet d’un projet au niveau national. En accord avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle et le ministère de la Famille et de l’Intégration, le Verkéiersverbond adresse gratuitement un exemplaire du jeu à chaque classe de deuxième cycle et à toutes les maisons relais du pays ainsi qu’un livret à chaque enfant du premier et du deuxième cycle. Dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, le Verkéiersverbond organise une grande conférence intitulée « Fortbewegung & Fortschritt ». Le nombreux public découvre à cette occasion un conférencier exceptionnel en la personne de Mikael Colville-Andersen. Véritable « gourou » de la mouvance cycliste au Danemark, il partage son expérience et ses observations sur les villes qui ont choisi de privilégier le vélo pour favoriser la mobilité des citoyens et fluidifier les déplacements urbains. En 2013, le Verkéiersverbond se positionne également sur les réseaux sociaux en rejoignant Facebook et Twitter. 42
Le dépliant explicatif pour l’application mobile mTicket.
Présentation du programme national de la Semaine européenne de la mobilité 2013.
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Lancement de l’application mobile mTicket.
Les publicités se déclinent en anglais aussi.
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« Den Trollmops ass mobil ». Action d’éducation à la mobilité pour enfants. Création par le Verkéiersverbond d’un jeu de société et d’un livret illustré.
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Invitation pour la grande conférence « Fortbewegung & Fortschritt » organisée par le Verkéiersverbond.
Premier visuel à être transmis sur les écrans installés dans les bus dans le cadre du projet mLive.
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1 - Présentation du projet mLive sur le terrain à Esch-sur-Alzette. 2 - Conférence de presse pour la présentation, entre autres, du nouveau site mobiliteit.lu. 3 - Action « Do The Right Mix », montrez-nous votre chaîne de mobilité à la gare d’Ettelbruck. 4 - Présentation du projet « Interreg Mobiregio » à Trèves. 5 - « E Kado fir de Vëlo ».
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6 - Présentation du nouveau comité des usagers à l’Abbaye de Neumünster. 7 - Action de sensibilisation à l’usage de l’espace public. Promotion de l’action « Park(ing) Day ». 8 - Workshops de sensibilisation aux difficultés d’usage des transports publics pour personnes atteintes d’un handicap. 9 - Inauguration de la mBox à Mersch.
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Les dépliants élaborés lors du lancement de mLive.
Plaquette explicative du fonctionnement de mLive.
2014 mLive est activé 2014 marque une étape importante dans le développement des outils digitaux mis à la disposition des voyageurs. Le projet national de télématique dans les transports publics, baptisé « mLive », entre en activité. L’ambition est de permettre aux voyageurs de synchroniser leur mobilité avec leur rythme de vie. Afin de délivrer aux usagers l’ensemble des informations générales mais également tous les détails essentiels à la bonne planification des chaînes de mobilité individuelles, des technologies de pointe permettant un traitement centralisé des informations récoltées sont déployées. Le mTicket lancé en fin d’année 2013 ainsi que le dispositif affichant les horaires des transports en temps réel sont déjà activés. Ce dernier est d’ailleurs optimisé puisque 1140 bus, notamment ceux du réseau TICE, sont équipés d’ordinateurs de bord et d’écrans qui permettent aux voyageurs de connaître les horaires des transports publics en temps réel. Sur ces écrans, l’usager visualise les prochains arrêts, les connexions qui y sont possibles et le temps que prendra son trajet jusqu’à tel ou tel arrêt. Le nom des arrêts est également annoncé aux passagers. lO Joër Verkéiersverbond
Trois autres innovations viennent compléter le dispositif mLive : • En avril 2014, la mBox, un parc à vélos sécurisé, est installé à la gare centrale de Luxembourg. Une seconde mBox ouvre ses portes, dès le mois de septembre, en gare de Mersch. Cinq autres mBox seront créées dans l’année qui suivra. • En juin, la carte e-go est remplacée par la mKaart, qui délivre de nouveaux accès à la mobilité en permettant le chargement d’une plus grande diversité de titres de transport, pour l’ensemble du réseau luxembourgeois des transports publics.
Worum geht’s? Radeln Sie in drei Wochen möglichst viele Kilometer – egal ob beruflich oder privat, Hauptsache CO2-frei unterwegs! Setzen Sie mit Ihrer Teilnahme ein Zeichen für mehr Klimaschutz sowie mehr Radverkehrsförderung in Ihrer Gemeinde und „erfahren“ Sie die vielen Vorteile des Radfahrens. Wie kann ich mitmachen? Auf www.tourduduerf.lu können Sie Ihr eigenes Team als TeamkapitänIn registrieren oder einem bereits bestehenden Team beitreten. Danach losradeln und die Radkilometer einfach im Online-Radelkalender oder eintragen.
• Le mShop (opérationnel depuis 2015) permet quant à lui l’achat en ligne des produits tarifaires.
Infos und Anmeldung unter
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Première édition de l’action « Tour du Duerf » en collaboration avec le Klima-Bündnis Lëtzebuerg.
Innovant, le projet mLive reçoit le « Best Practice Preis – Telematik in Kommunen » de Telematics PROe.V., cette année-là. Le Verkéiersverbond a invité 200 responsables du domaine des transports publics au lancement officiel de mLive le 23 septembre 2014. Ici, le projet est présenté dans sa totalité et tout un chacun peut se rendre compte des avantages sur le terrain lors d’un tour dans les nouveaux bus du TICE, équipés des écrans et ordinateurs de bord permettant un affichage en temps réel du trajet du bus. Renouveau du visuel de l’action « MVOS » après six années.
En septembre, le Verkéiersverbond dévoile également une nouvelle refonte du site mobiliteit.lu, qui a dépassé les 20 millions de recherches d’itinéraires (site et applications confondus) par année. Un nouveau site internet est également lancé : le portail de la mobilité dans la Grande Région : www.mobiregio.net. C’est également en 2014 que le Verkéiersverbond et le Klima-Bündnis Lëtzebuerg organisent l’opération intitulée « Tour du Duerf ». Cette manifestation poursuit plusieurs objectifs : promouvoir la protection du climat, sensibiliser les citoyens à l’intérêt de se déplacer à vélo et motiver les conseillers communaux à davantage s’approprier les thèmes du « recours au vélo » et de la « planification de la circulation à vélo ». 46
La campagne « Looss et rullen », avec son jeu sur le site rullen.lu, gagnante du Gold Award dans la catégorie Cross-Media lors des Media Awards 2014.
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Conseil d’administration 2015
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Gilles Dostert a réceptionné pour l’application mTicket le premier prix récompensant la meilleure application dans les transports publics au niveau international des Best m-Government Awards des mains de Son Altesse Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président des Émirats arabes unis, premier ministre et souverain de Dubaï.
2015 Le mShop : pour se faciliter la vie 2015 marque l’arrivée du mShop, un outil clé dans les efforts déployés par le Verkéiersverbond en vue de faciliter la vie des usagers des transports publics. En se connectant sur le site internet mShop, le client a la possibilité de recharger sa mKaart, la carte de mobilité multifonctionnelle du Verkéiersverbond, quand il le souhaite et où qu’il soit, sans avoir à se rendre à un guichet ou à un automate de vente. Il lui suffit pour cela de créer, gratuitement, un compte sur mShop, d’y associer sa mKaart, de sélectionner, en ligne, le produit qui l’intéresse et de procéder au règlement, en toute sécurité. Le lendemain, l’usager présente sa mKaart à l’une des bornes « Pick Up » situées sur les quais des gares et à différents arrêts de bus pour télécharger les produits commandés. La mKaart est, dans l’instant, créditée et opérationnelle. À noter, depuis le 27 janvier 2015, la mKaart s’est enrichie de nouvelles fonctions puisqu’elle donne également accès aux espaces sécurisés mBox que les utilisateurs peuvent localiser en se rendant sur www.m-box.lu. 48
En 2015, Luxtram SA présente la maquette grandeur nature du tram : écologique, rapide, régulier et très sûr, il sera totalement opérationnel en 2020/2022 dans la capitale et offre une capacité de transport multipliée par quatre. Il sera comme la colonne vertébrale urbaine d’une chaîne de mobilité constituée du train, du bus, du vélo, de la marche à pied et des P+R. Le Verkéiersverbond, avec Luxtram et l’ensemble des opérateurs du transport public concernés, a pour mission d’optimiser la pertinence de ces échanges afin de faciliter les déplacements des voyageurs qui utiliseront plusieurs modes de transport pour se déplacer de la meilleure façon qui soit. Au-delà de la simple réduction des embouteillages, du bruit, et des émissions de CO2, c’est la qualité de vie et la santé des habitants que le Verkéiersverbond entend améliorer.
Lors de la conférence « Best Practice Urban Telematics » à la foire Metropolitan Solutions à Berlin, le bourgmestre de la capitale allemande M. Michael Müller remet le Best Practice Award à M. Dostert pour l’application mTicket.
Lors de la foire de printemps, le Verkéiersverbond présente son guichet en ligne mShop.
Dépliant reprenant les tarifs transfrontaliers de loisirs pour le Grand-Duché et la Rhénanie-Palatinat en collaboration avec le VRT.
Présentation du programme de développement de plans de mobilité pour entreprises mConcept du Verkéiersverbond.
Premier projet réalisé sous le nouveau nom mConcept : un guide de mobilité pour Belval.
Dépliant explicatif pour l’utilisation de la mKaart.
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Pour une planète plus verte dès aujourd’hui, pour demain « Dans la mesure où les collaborateurs du Verkéiersverbond et moi partageons une même passion pour la mobilité et la défense de l’environnement, les échanges sont forcément bons et constructifs », souligne François Bausch, le ministre du Développement durable et des Infrastructures. S’il salue le travail effectué par l’équipe depuis une décennie, il compte sur elle pour relever les défis à venir.
Quel est le mot-clé d’une mobilité réussie, aujourd’hui ?
Comment s’organise la collaboration entre vous et l’équipe du Verkéiersverbond ?
Sans hésitation, « multimodalité ». L’ambition n’est pas de s’opposer systématiquement à la voiture mais de faire en sorte d’organiser une chaîne de la mobilité efficiente, composée de tous les modes de transport : voiture, vélo, tram, train, bus, sans oublier la marche à pied. Notre objectif est de combiner ces différents modes afin d’offrir la possibilité à chacun de se déplacer rapidement, efficacement et proprement, afin que les hommes reprennent leur place au cœur de l’espace urbain, dans une ville qui respire, pour une planète plus verte dès aujourd’hui, pour demain.
Je rencontre l’équipe très régulièrement. Les collaborateurs du Verkéiersverbond et moi partageons une même passion pour la mobilité et la défense de l’environnement. Les échanges sont forcément bons et constructifs. Dans le cadre de sa mission de sensibilisation, le Verkéiersverbond organise fréquemment des conférences et autres débats publics auxquels je participe toujours avec plaisir. C’est une équipe jeune, dynamique et entreprenante. J’en veux notamment pour preuve la passion pour la mobilité durable et les trajets multimodaux exemplaires pratiqués par ses employés, mais également toute une palette d’innovations et de succès depuis dix ans.
Pour ce faire, une infrastructure multimodale de qualité, à elle seule, ne suffit pas… Cela implique effectivement, aussi, d’informer et de sensibiliser la population. Il faut parvenir à ce que le matin en se levant, chacun se pose la question de savoir quels modes de transport sont les plus appropriés pour se déplacer, compte tenu de son agenda du jour. Cela requiert d’améliorer la coordination du réseau des transports publics, pour davantage de mobilité et de flexibilité dans les têtes. Il faut aussi des outils digitaux qui permettent un accès, en temps réel, aux informations nécessaires à cette mobilité. Ce sont précisément les missions du Verkéiersverbond. Et il les assume parfaitement, comme le confirment les chiffres de fréquentation, en hausse, des transports publics.
Parmi les nombreux outils développés par le Verkéiersverbond depuis 10 ans, quels sont ceux qui vous semblent être les plus remarquables ? Tous sont importants, car ils s’inscrivent dans une démarche globale et sont complémentaires. Mais s’il faut choisir, j’en retiens deux tout particulièrement. Tout d’abord, et même si ce n’est pas vraiment un outil, j’estime que la stratégie développée en matière de télématique est une vraie réussite. Elle est au cœur même du développement de nouveaux services qui vont permettre d’optimiser les déplacements multimodaux. Le Verkéiersverbond a bien compris combien le digital est un instrument essentiel en matière de mobilité. L’un des atouts du Verkéiersverbond, c’est d’avoir une vue globale de la lO Joër Verkéiersverbond
mobilité, qui lui permet de se projeter dans l’avenir et d’initier des projets pertinents qui impliquent l’ensemble des opérateurs. Le Verkéiersverbond aura un rôle crucial à jouer dans l’optimisation des pôles d’échanges multimodaux qui vont être créés sur la ligne de tram. Il va falloir assurer le lien et interconnecter au mieux tous les modes de transport. Au registre des innovations plus concrètes, je suis tout particulièrement sensible au mPass (Mobilitéitspass). Réservé aux entreprises, associations et administrations, cet abonnement permet aux salariés de voyager en utilisant tous les moyens de transport public luxembourgeois, pendant un an, de manière illimitée. Sensibiliser les salariés aux possibilités qui s’offrent à eux en matière de mobilité est une priorité.
avec le tram mais aussi avec le car-sharing, qui a été lancé en octobre dernier dans la capitale. La flotte de véhicules à partager, baptisée Carloh, compte 10 voitures diesel réparties pour le moment entre cinq stations. L’abonnement mPass, pour en revenir à lui, devra évoluer pour intégrer toutes ces nouvelles possibilités permettant de se déplacer. Il faut aller vers toujours plus de flexibilité. Le digital offre des possibilités infinies, des innovations auxquelles on ne pense même pas encore aujourd’hui. C’est passionnant.
Quels sont les axes sur lesquels le Verkéiersverbond doit, selon vous, se concentrer dans les années à venir ?
Avoir une approche Grande Région de la mobilité est essentiel pour développer des solutions pertinentes. Dans ce domaine, le Verkéiersverbond est un laboratoire à idées car il est en prise directe avec les acteurs de proximité et le terrain. Au ministre, ensuite, de rencontrer les décideurs belges, allemands et français, pour imaginer des réponses communes. En intervenant auprès des entreprises du pays, qui emploient de nombreux travailleurs frontaliers, le Verkéiersverbond participe aussi, très concrètement, à la diffusion de l’information au-delà des frontières.
J’en vois plusieurs. J’évoquais à l’instant le monde de l’entreprise avec lequel il faut encore davantage collaborer. Il est important d’aider les entreprises à élaborer leur plan « mobilité » pour véritablement faire du « sur-mesure » dans ce domaine. Les besoins des cafetiers des Rives de Clausen ne sont pas les mêmes que ceux de la Rockhal. Il faut donc leur apporter de l’expertise et le Verkéiersverbond n’en manque pas. Un autre axe de développement consiste à accompagner les nouveaux modes de déplacement qui se mettent en place. Ce sera le cas 52
Au Luxembourg, la mobilité s’appréhende obligatoirement à l’échelon transfrontalier. Comment voyez-vous le rôle du Verkéiersverbond dans ce domaine ?
Avez-vous le sentiment que les mentalités ont évolué, depuis une dizaine d’années, en matière de mobilité ? Le temps où l’on opposait la voiture au train ou le vélo à la voiture est révolu. Un changement de mentalité est amorcé. Il faudra un peu de temps encore mais l’évolution est inéluctable. On voit bien, par exemple, que les constructeurs automobiles planchent sur des solutions de car-sharing. Les jeunes, aujourd’hui, ne veulent pas posséder une voiture mais en avoir l’usage. La voiture est vraiment un non-sens. Quel intérêt d’investir une fortune dans un engin que l’on n’utilise pratiquement pas et qui ne répond jamais à l’ensemble des besoins ? Pour stationner en ville, j’ai besoin d’une petite citadine. Pour partir en vacances en famille, j’ai besoin d’une berline. Quand il fait beau, j’ai envie d’un cabriolet. Disposer de la voiture dont j’ai besoin quand j’en ai besoin, voilà ce qui compte. Le reste du temps, au Luxembourg, je peux marcher ou me déplacer en bus, à vélo, en train et, demain, en tram. Je dispose des bons outils pour ce faire. En ce qui vous concerne, la mobilité douce, c’est avant tout le vélo... Oui. C’est bon pour la santé et pour l’environnement. En plus, je vois la ville autrement et je multiplie les relations sociales. Sur bien des plans, on est plus riche à vélo.
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d’hier aujour Une histoire en commun Un guide personnel dans votre poche Il y a dix ans à peine, se déplacer d’un point à un autre en transport en commun n’était pas toujours simple. Il fallait se renseigner sur l’arrêt le plus proche de son adresse de destination avant de se plonger dans un énorme classeur recensant l’ensemble des lignes et les horaires de desserte. Avant de partir, mieux valait d’ailleurs préparer son voyage de retour, voire même un « plan B » au cas où son rendez-vous venait à s’éterniser. Tout cela, c’est désormais du passé grâce à « l’horaire intégré » disponible sur le site internet www.mobiliteit.lu, développé par le Verkéiersverbond. Il suffit de rentrer son adresse de départ et celle de sa destination pour que le programme délivre toutes les informations nécessaires. Il précise comment se rendre au bon arrêt de bus ou la gare la plus proche, carte géolocalisée à l’appui, l’heure de passage du bus ou de départ du train à emprunter, les éventuels changements à effectuer. Bref, il guide et accompagne l’usager, souvent en temps réel, jusqu’à sa destination. Et si jamais le voyageur est amené à bouleverser ses plans en cours de route, pas de soucis, cet outil est aujourd’hui consultable depuis son smartphone grâce à l’application gratuite mobiliteit.lu. 54
à d’hui
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Le classeur comprenant tous les horaires de bus et de train que l’usager a dû feuilleter et décortiquer avant l’arrivée de l’application.
Le mPass, abonnement annuel à taux favorable pour employés d’entreprises ou d’administrations.
La carte e-go active entre 2008 et 2014.
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Les premières mKaart ont été remises aux clients dans une farde contenant la mKaart et toutes les informations nécessaires à celle-ci. Le but était d’ancrer l’idée de la carte rechargeable et non jetable.
Les billets classiques en papier.
La mKaart a remplacé le ticket en papier Que d’évolutions en une décennie. Il y a dix ans, se déplacer en bus impliquait d’acheter son billet – il était alors en papier - à un guichet ou dans un magasin de journaux. Un mode d’achat qui a été complémenté il y a quelques années de cela avec l’arrivée de la carte e-go, gérée par le Verkéiersverbond. Cette carte à puce a marqué un véritable changement dans les habitudes en matière de mobilité. Mais ce n’était encore qu’une étape. En 2014, arriva une nouvelle génération de carte multifonctionnelle, la mKaart, qui donna accès à une large palette de services et de produits ainsi qu’aux parcs à vélos mBox. Afin de faire de la mKaart un véritable sésame de la mobilité, l’équipe du Verkéiersverbond travaille sur de nouveaux développements dans le but qu’elle puisse également être utilisée pour louer un vélo en libre-service ou bien encore pour accéder à un Park&Ride. Exploitant au mieux les possibilités offertes par les nouvelles technologies, l’évolution de la billettique s’est, aussi, traduite par la création du mShop et du mTicket, une application qui, depuis 2013, permet d’acheter son ticket en ligne et de le valider en montant dans le bus et cela rien qu’en touchant l’écran de son smartphone. lO Joër Verkéiersverbond
Lancement du premier « Tour du Duerf » au rond-point Schuman.
Le vélo, au cœur d’une mobilité tout en douceur Favoriser la mobilité douce est aujourd’hui, sous l’égide du ministre Bausch, une priorité gouvernementale. Un effort tout particulier est fait pour favoriser les déplacements à vélo, comme le confirment la multiplication des infrastructures et la mise en place de la cellule mobilité douce au ministère du Développement durable et des Infrastructures. Soulignons que depuis une dizaine d’années, des opérations et actions de sensibilisation et d’information, orchestrées par le Verkéiersverbond, soutiennent et alimentent l’évolution du cyclisme et des initiatives liées au vélo. Impossible en quelques lignes de dresser une liste exhaustive de toutes les initiatives privées et publiques qui ont vu le jour au cours de ces dernières années. Il convient néanmoins de rappeler la création au niveau communal des réseaux de vélos en libre-service comme le vël’OK, le Mamer Velo, le vel’oh! ou le Nordstad eMovin pour n’en citer que quelques-uns... La société civile s’est constituée aussi autour des initiatives telles que la Lëtzebuerger Vëlos-Initiativ (LVI), Cycle Luxembourg ou encore le Bicycle Art & Film Festival (BAFF). Le Verkéiersverbond est également à l’initiative de différentes opérations d’envergure invitant la population, les petits comme les grands, à se déplacer à vélo. Certains de ces évènements sont devenus incontournables comme celui intitulé « Mam Vëlo op d’Schaff oder an d’Schoul », organisé chaque année depuis 2008, ou bien encore l’opération annuelle « Tour du Duerf », lancée en collaboration avec le Klima-Bündnis Luxembourg en 2014. Au registre des équipements portés par le Verkéiersverbond, les mBox, le service de parcs à vélos sécurisés dont le Grand-Duché en compte sept en 2015, connaissent un très vif succès. 58
mBox sur le quai 3 de la gare centrale de Luxembourg.
Le T-shirt « cadeau de bienvenue » pour les participants de l’action « Mam Vëlo op d’Schaff » 2014.
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top lO Les sésames de la mobilité Développées par le Verkéiersverbond, les applications mobiliteit.lu et mTicket sont de véritables sésames numériques mis à la disposition des usagers des transports publics. En situation de mobilité, le voyageur peut avoir besoin d'autres informations, dans l'instant. Voici une sélection de 10 applications à télécharger sur son smartphone pour se déplacer rapidement, en toute liberté, à travers tout le pays, mais également au-delà des frontières. 60
Les applications 1 — mobiliteit.lu 2 — M-Ticket 3 — CFL mobile 4 — VdL 5 — geoportail.lu 6 — Esch 7 — Tice 8 — Geocaching 9 — AllBikesNow 10 — Luxair
Les voyageurs se laissent… transporter De nombreux clients des transports en commun confient profiter de leurs déplacements pour dormir, écouter de la musique ou bien encore travailler sur leur PC. Mais s’il est une activité qui se détache tout particulièrement, c’est la lecture. Elle fait assurément partie des activités les plus appréciées des voyageurs qui dévorent des journaux, des magazines, mais également, et surtout, des livres. Quels ouvrages ? Eh bien, nous leur avons demandé sur notre page Facebook www.facebook.com/mobiliteit.lu. Et force est de constater que le top 10 des livres de la décennie passée se caractérise par sa grande diversité de genres. En bus ou dans le train, les voyageurs semblent désireux de profiter du confort et du calme ambiant pour s’enrichir intellectuellement. Mais la priorité est surtout de faire le plein d’émotions, de rêver, frissonner, rire, s’émoustiller ou bien encore s’émouvoir. Chemin faisant, ce qui importe, c’est de se laisser emporter, transporter.
Les livres 1 - Willst du normal sein oder glücklich? 2 - 170 Witzer op Lëtzebuergesch 3 - Ee feine Jong 4 - Der Hundertjährige, der aus dem Fenster stieg und verschwand 5 - Wir Kinder vom Bahnhof Zoo 6 - Harry Potter 7 - Fifty Shades of Grey 8 - Das Schicksal ist ein mieser Verräter 9 - The Hunger Games 10 - Friedhof der Kuscheltiere
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esca
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pades ... en « commun » Bon nombre d’usagers des transports publics les utilisent pour faciliter leurs déplacements professionnels. Mais le train et le bus sont également d’excellents moyens de transport pour partir à la découverte du pays, dans le cadre d’escapades touristiques. Le Luxembourg est riche de nombreux musées, monuments historiques et sites naturels exceptionnels comme le confirment les destinations ci-dessous, sélectionnées en collaboration avec l’Office National du Tourisme pour leur facilité d’accès en bus ou en train.
Luxembourg, la capitale La forteresse et la vieille ville (Unesco) avec, entre autres, les casemates du Bock et le circuit Wenzel À 15 minutes à pied de la gare. Tous les bus des quais 1 et 9 jusqu’au centre-ville
Les 7 musées du groupement « d’stater muséeën » 1 Casino Luxembourg - Forum d’art contemporain : Bus 19, arrêt Hällepull 2 Mudam : Bus 1, 16, 192, 194, arrêt Philharmonie/Mudam 3 Musée Dräi Eechelen : Bus 1, 16, 192, 194, arrêt Philharmonie/Mudam 4 Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg : Bus 19, arrêt F.D. Roosevelt 5 Musée National d’Histoire et d’Art : Bus 19, arrêt Kasinosgaass 6 Musée National d’Histoire Naturelle - « natur musée » : Bus 23, arrêt Stadgronn-Bréck 7 Villa Louvigny : Bus 21, 22, 28, 31, arrêt Charly’s Gare
Propositions de villes, sites et attractions touristiques à visiter en recourant aux transports publics, Office National du Tourisme, ONT
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Naturpark Our Parc de la Haute-Sûre
Parc naturel de la Haute-Sûre Esch-sur-Sûre Train Ligne 10 Luxembourg - Ettelbruck Ettelbruck Bus 535 direction Insenborn, arrêt Esch-sur-Sûre Tunnel
Naturpark Our Hosingen Train Ligne 10 Luxembourg - Ettelbruck Ettelbruck Bus 560 direction Hosingen, arrêt Parc Housen
Mullerthal – Petite Suisse Luxembourgeoise Echternach et sa basilique, son abbaye et son centre de documentation sur la procession dansante (Unesco), Bus 110 / 111 Luxembourg – Gare routière quai 21, arrêt Echternach - Gare
Le Mullerthal Trail, au départ du centre touristique « Heringer Millen » à Mullerthal Bus 111 Luxembourg – Gare routière quai 21, arrêt Consdorf - Gare Consdorf – Gare Bus 470, arrêt Müllerthal/Möllerdall
La villa Romaine Echternach Bus 110 Luxembourg – Gare routière quai 21, arrêt Nonnenmillen/Lac
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Les Ardennes Clervaux et son exposition « The Family of Man » d’Edward Steichen (Unesco) Train Ligne 10 Luxembourg - Clervaux Clervaux Bus 642, 660, 663, 665, 677 ou 680, arrêt Clervaux - Place Benelux
Munshausen et son centre touristique Robbesscheier Train Ligne 10 Luxembourg - Wilwerwiltz Wilwerwiltz Bus 657, arrêt Munshausen - Bei der Kirsch
La ville et le château de Vianden Train Ligne 10 Luxembourg - Ettelbruck Ettelbruck Bus 570 jusqu’à Vianden Bréck
Les Terres Rouges
La Moselle
Belval, ses hauts fourneaux et son projet urbanistique en plein développement
Grevenmacher, ses producteurs viticoles et son quai d’embarcation pour le bateau M.S. Princesse Marie-Astrid
Train Ligne 60, arrêt Belval-Université
Les tours guidés en VTT des Terres Rouges au départ d’Esch-sur-Alzette Train Ligne 60, arrêt Esch-sur-Alzette,
Fond-de-Gras, son patrimoine industriel et son Train 1900 Train Ligne 70, arrêt Pétange, suivre les panneaux indicateurs « Train 1900 » jusqu’au quai de départ du train (rue de Niederkorn). http://www.fond-de-gras.lu/fr/Horaires
Bus 130 Royal quai 1, arrêt Grevenmacher - Enner der Bréck Si le bus continue jusqu’à Machtum, l’arrêt sera Grevenmacher - Enner der Bréck. Si le bus a son terminus à Grevenmacher, l’arrêt sera Grevenmacher – Gare (500m à marcher)
Schengen et son Musée Européen Bus 175 Luxembourg – Gare routière quai 14, arrêt Mondorf - Christophorus Mondorf - Christophorus Bus 185, arrêt Schengen - Koerich
Ville de Luxembourg Centre ville
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Verkéiersverbond | Mobilitéitszentral Internet : www.mobiliteit.lu mShop : www.mshop.lu Apps : m.mobiliteit.lu | www.mticket.lu Facebook : www.facebook.com/mobiliteit.lu Twitter : www.twitter.com/mobiliteit_lu Mam Vëlo op d’Schaff : www.mvos.lu Europäesch Mobilitéitswoch : www.mobiliteitswoch.lu | www.dotherightmix.lu Looss et rullen : www.rullen.lu
Éditeur : Verkéiersverbond Une réalisation de Maison Moderne Direction artistique par Joanna Grodecki | Monopolka
Remerciements (par ordre alphabétique) : 1Plus, Valerio d’Alimonte, Apart, Bakform, François Bausch, Lex Bentner, Guy Besch, Binsfeld, René Birgen, André Bissen, CFL, Comed, Serge Daems, Yves Dax, Gilles Dostert, Elisa E., Evelyn E., Tom Erdel, Caroline Everard-Clement, David Everard, Nadine Fasbinder, Fränk Glesener, Claude Halsdorf, Henri Hinterscheid, Marc Hoffmann, Paul Hoffmann, Serge Hoffmann, Alex Kies, Guido Kröger, LaLa La Photo, Paul Mangen, Romain Meyer, Ministère du Développement durable et des Infrastructures, Nadine Moos, Christian Mousel, Daniel Neu, ONT, Cynthia Pettinger, Jean Roilgen, Rose de Claire, Andy Schmit, Joe Schmit, Liliane Schmit, René Schmit, Jessica Theis Photographie, Claudia Urhausen, Frank Vansteenkiste, VidaleGloesener, Ville de Luxembourg, Félicie Weycker, Christof Weber Photographie, Tom Weber, Stéphane Winandy, Jeff Wirth et Guido Wolf.
Visuels d’archives mis à disposition par : 1Plus, Apart, Bakform, Binsfeld, Comed, Rose de Claire, Jessica Theis Photographie, VidaleGloesener et Christof Weber Photographie.