ENTRETIEN OLIVIER LAJOUS
PHOTO : BRUNO BOUVRY
Président de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM)
« L’ENGAGEMENT BÉNÉVOLE EST LE VÉRITABLE TRÉSOR DE LA SNSM » Propos recueillis par Stéphane Dugast
directeur du personnel militaire de la Marine nationale, un poste qui lui a d’ailleurs valu d’être élu, par ses pairs, DRH de l’année en 2012. Redevenu « civil » à l’automne dernier, il exerce – à côté de son engagement à la SNSM – une activité de consultant spécialisé dans les domaines du management des hommes et de l’éthique au sein de l’entreprise. Entretien avec un marin charismatique, passionné par la mer et par l’humain.
Le vice-amiral d’escadre (2S) Olivier Lajous a été élu, le 31 mai dernier, pour six ans à la présidence de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Après avoir passé près de quarante ans dans la Marine nationale, il reste ainsi dans un milieu maritime qui lui est cher. Olivier Lajous a parcouru en mer l’équivalent de vingt tours du monde avant d’exercer, à terre, de hautes fonctions dont celle de directeur de la communication et de 6
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nombre de postes de secours est resté relativement stable. Cela illustre la nécessité, pour nous SNSM, de faire de la prévention à l’attention de tous les pratiquants de loisirs nautiques qui, trop souvent, sous-estiment les dangers de la mer. Intervenant sur plus d’un tiers de nos plages pendant l’été, nos nageurs-sauveteurs sont à ce titre de véritables « ambassadeurs de la prévention ». Grâce au contact quotidien qu’ils initient avec les baigneurs et les estivants, leurs actions dans ce domaine sont primordiales. Il s’agit bien pour nous d’améliorer l’information et la connaissance liées à la pratique des loisirs nautiques. L’objectif est bien de permettre une pratique de la mer plus responsable et plus sûre.
■ Que
représente aujourd’hui la SNSM dont vous venez de prendre la présidence ?
La SNSM, c’est 220 stations réparties sur le littoral métropolitain et en outre-mer, 200 embarcations, 40 canots tous temps, une centaine de vedettes et une cinquantaine de semirigides. C’est également 65 salariés assurant son fonctionnement. C’est enfin et surtout près de 6 000 bénévoles. Ces bénévoles sont souvent d’anciens marins, en provenance notamment de la pêche, de la Marine nationale ou de la Marine marchande. Ces dernières années, le profil de nos bénévoles a toutefois changé. Nos nouvelles recrues viennent désormais du monde de la plaisance ou ne sont pas, à la base, des professionnels de la mer. La SNSM s’est également rajeunie. Notre moyenne d’âge s’est désormais établie à 48 ans, la preuve que les actifs sont de plus en plus nombreux même si les retraités restent pour nous des forces vives importantes. Parmi les 6 000 bénévoles de la SNSM, 4 400 environ sont des sauveteurs embarqués, répartis dans 187 stations permanentes. En été, nous armons 33 stations supplémentaires. La SNSM s’appuie enfin sur 1500 nageurssauveteurs volontaires, détachés l’été pour assurer la sécurité des plages, sous l’autorité des maires du littoral.
■ Quels sont vos sources de financement et comment parve-
nez-vous, avec autant d’activité, à équilibrer votre budget ?
Nos concitoyens l’ignorent souvent mais la SNSM n’est pas un service de l’État. C’est une association loi 1901, reconnue d’utilité publique depuis 1970. Notre mission consiste à secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger, en mer comme sur le littoral, en France métropolitaine comme en outre-mer. La réalisation de ces missions dépend essentiellement de la générosité du grand public et des partenaires privées. L’an passé, 76 % de nos ressources étaient d’origine privée et 24 % provenaient de l’État et des collectivités. C’est grâce à ces fonds que nous pouvons acquérir le matériel et les moyens dont les sauveteurs en mer ont besoin pour mener à bien leurs missions. Ces fonds financent aussi bien l’achat d’équipements individuels assurant la sécurité des sauveteurs lors d’opérations en mer – comme des combinaisons ou des gilets de sauvetage – que des achats plus >>
■ Quel est le bilan des actions de la SNSM en 2012?
PHOTO : PHILIP PLISSON
Les chiffres parlent d’eux mêmes. En 2012, nos sauveteurs embarqués ont procédé à plus de 1 300 interventions de recherche et de sauvetage de personnes – des missions SAR – et à plus de 1 500 interventions d’assistance maritime. Les nageurs-sauveteurs sont intervenus à 2 070 reprises, soit une augmentation de plus de 50 % en deux ans alors que le
Les sauveteurs bénévoles de la SNSM ont secouru plus de 8 000 personnes en 2012 à l’occasion de plus de 5 000 interventions.
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ENTRETIEN AVEC OLIVIER LAJOUS >> lourds comme ceux de nouvelles vedettes. Initié par mon prédécesseur, l’amiral Yves Lagane, le plan « Cap 2010 » a permis de lancer un vaste programme de renouvellement de notre flotte et de nos moyens. Cette politique a été bénéfique d’un point de vue matériel mais également humain. Tous nos bénévoles utilisent désormais le même matériel, ce qui a permis une meilleure cohésion et un véritable sentiment d’appartenance à l’association. Toutefois, pour continuer de mener à bien notre mission, le flux des donateurs ne doit pas se tarir tant les investissements sont permanents.
mation, dès sa création, à Saint-Nazaire. Ces investissements ont permis l’acquisition d’un simulateur de navigation et de conduite des opérations de sauvetage ainsi que la transformation d’un de nos bateaux en vedette de formation. La fondation Le Roch Les Mousquetaires, la Macif et le Crédit maritime mutuel (CMM) sont également des partenaires de choix. Ces partenariats consistent à développer la notoriété de la SNSM auprès du grand public et à promouvoir l’image et les valeurs de la SNSM tout en encourageant les dons. Nous comptons également sur des partenaires privés fidèles comme la Macif, la MAIF, l’AGPM, Groupama, Coca Cola, la Fédération des industries nautiques ou le Bureau Veritas et tant d’autres que je ne peux pas citer. Nous nous appuyons également sur des partenaires institutionnels et publics comme la Marine nationale, le Cluster maritime français, l’Institut français de la mer, le Shom ou Météo France… Bref, nous nous appuyons sur nombre d’entreprises et d’institutions en rapport direct ou non avec le monde maritime. L’essentiel étant pour nous de consolider nos ressources d’origine privée, par essence volatiles. Qu’il s’agisse donc d’entreprises, d’institutions publiques, d’associations et de collectivités, ou des médias que je n’ai pas cités, ils forment tous aujourd’hui le tissu des partenaires des Sauveteurs en mer, garants de son financement. Qu’ils soutiennent nos actions à travers une aide financière, du mécénat de compétence ou du volontariat, tous nos partenaires ont en commun de défendre, en leur sein, les valeurs qui nous sont chères : solidarité, courage, efficacité et compétence. La SNSM fait également appel à la générosité du grand public, en collectant des dons privés tout au long de l’année. Ces dons, aussi minimes soient-ils, nous permettent de boucler notre budget de fonctionnement.
■ Les
nombreux mécènes de la SNSM sont-ils des entreprises ou des institutions en relation directe avec le secteur maritime ?
Nous avons développé différents types de partenariats. Ainsi depuis 2007, la Fondation TOTAL est devenue le partenaire privé majeur des Sauveteurs en mer. Grâce à cette opération de mécénat (Ndlr : estimée à 2 millions d’euros par an pendant cinq ans), la SNSM a pu améliorer les équipements individuels de ses sauveteurs bénévoles. Ce mécénat de la Fondation TOTAL a également permis à la SNSM de doter ses embarcations d’équipements dernier cri comme des défibrillateurs semi-automatiques, des jumelles de vision nocturne, des systèmes d’intercommunication mains libres ou des équipements de recueil de naufragés. Autre volet concret de ce mécénat, les investissements que la Fondation TOTAL a réalisés dans notre Pôle national de for-
PHOTO : PHILIP PLISSON
■ Vous insistez sur la formation de vos sauveteurs et sur la professionnalisation de la SNSM. Pourquoi?
Parce que nos besoins en formation sont de plus en plus importants. Un bénévole sauveteur ne doit plus uniquement savoir naviguer. Il lui faut aussi être formé aux premiers secours ainsi qu’à d’autres spécialités, comme celle de patron de canot tout temps, de pilote de jet-ski, de nageur de bord ou de plongeur. À la SNSM, nous avons également besoin de coordinateurs car, aujourd’hui, les opérations de sauvetage sont plus complexes. En France, les moyens de sauvetage sont mis en œuvre par des acteurs étatiques comme la Marine nationale, les Affaires maritimes ou les Douanes, mais aussi par la SNSM. Nos « donneurs d’ordre » sur le terrain, en matière de sauvetage, sont les Centre régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS). D’où l’importance pour nous, dans cette « chaîne opérationnelle » comme disent les marins militaires, d’avoir favorisé, ces dernières années, la standardisation de nos équipements. Quant à la formation que nous dispensons, elle doit permettre à nos équipes d’être plus efficaces et de réduire les risques lors Entraînement à la Trinité. La SNSM propose aux autorités publiques de véritables capacités opérationnelles mises en œuvre par des sauveteurs formés et qualifiés.
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L’ENGAGEMENT BÉNÉVOLE EST LE VÉRITABLE TRÉSOR DE LA SNSM des opérations en mer. La SNSM est passée d’un système plus ou moins « artisanal » qui a longtemps prévalu, à une structure de bénévoles professionnels du sauvetage. La SNSM propose désormais aux autorités publiques en charge de la sécurité en mer de véritables capacités opérationnelles mises en œuvre par des sauveteurs formés et qualifiés.
j’évoquais plus haut. Implanté à Saint-Nazaire, ce pôle est un élément fondamental de l’efficacité et de la pérennité de l’association. Cet outil est largement monté en puissance depuis deux ans, passant de deux cents sauveteurs formés la première année à désormais presqu’un millier. Et ce chiffre devrait continuer de croître car nous devons permettre à nos bénévoles de maîtriser toutes les procédures, tout en mettant à leur disposition un matériel de plus en plus pointu, comme ces nouveaux canots très rapides et bardés d’équipements électroniques. >>
Pourquoi le fait de disposer de sauveteurs bénévoles presque « professionnels » est-il devenu pour vous une si grande priorité?
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PHOTO : BRUNO BOUVRY
Parce que nous évoluons dans un monde qui se judiciarise, et qu’il nous faut, nous SNSM, être inattaquables en cas d’accident. La formation, ce n’est pas fait pour embêter les sauveteurs, mais bien pour les protéger. Car, même si les bénévoles de la SNSM risquent souvent leur vie pour sauver celles des autres, il n’est pas à exclure qu’un jour, un naufragé ou son entourage, porte plainte contre l’association pour tel ou tel motif. Cette « judiciarisation » de la société impose que nous puissions protéger nos bénévoles. La formation est une réponse. À l’occasion d’une procédure, nous pourrons ainsi, sur demande, justifier des qualifications de nos bénévoles. Enfin, dans un monde de plus en plus codifié, il était devenu nécessaire de disposer d’un outil à même d’assurer l’intégration, la diffusion et la mise en œuvre de nouvelles procédures. C’est par exemple le cas actuellement avec l’évolution des référentiels de la Sécurité civile en matière de formation au secourisme. C’est pour assurer au mieux notre mission, dans ce contexte, que nous avons ainsi lancé, en 2011, le Pôle national de formation (PNF) que
Intervenant sur plus d’un tiers des plages françaises pendant l’été, les sauveteurs de la SNSM sont, à ce titre, de véritables « ambassadeurs de la prévention ».
SNSM - Fondation TOTAL Un partenariat de fidélité et d’envergure La Fondation TOTAL, créée en 1992, intervient dans quatre grands domaines : solidarité, santé, culture (patrimoine et grandes expositions) et biodiversité marine. Elle est devenue le principal partenaire privé de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Explications.
La SNSM, grâce à la Fondation TOTAL, a également engagé des investissements dans des équipements de dernière génération mis à bord de toutes les embarcations de sauvetage. 164 canots tous temps et vedettes de sauvetage sont désormais équipés de défibrillateurs semi-automatiques spécifiquement marinisés. Cet investissement a également permis l’achat de 75 jumelles de vision nocturne ainsi que de 1400 systèmes d’intercommunication individuels, soit des kits mains libres étanches compatibles avec tous les types de casque spécialement conçus pour être efficaces en milieux bruyants. Autre forme concrète de mécénat, l’investissement à hauteur de 500000 euros engagé par la Fondation TOTAL au bénéfice du pôle national de formation de la SNSM, basé à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique. Cet investissement a ainsi permis non seulement l’acquisition d’un simulateur de navigation et de conduite des opérations de sauvetage, mais également la transformation d’une vedette de sauvetage de type V1 en vedette de formation afin notamment de pouvoir coupler la formation sur simulateur à celle dispensée dans des conditions réelles. En se basant sur l’innovation et la sécurité des hommes, deux valeurs chères à la SNSM comme au groupe pétrolier, ce partenariat montre toute sa pertinence depuis cinq ans. La preuve qu’au-delà des clivages, des différences et de récentes catastrophes écologiques, les gens de mer peuvent œuvrer ensemble durablement et solidairement.
epuis 2009, les sauveteurs en mer et la Fondation TOTAL ont su tisser un partenariat conjuguant innovation et sécurité. Premier exemple concret de cette opération de mécénat – chiffrée à 2 millions d’euros par an pendant cinq ans – la dotation d’équipements individuels de sécurité effectuée au profit des sauveteurs en mer bénévoles. Avant de se lancer dans cet investissement, la SNSM et son mécène ont d’abord procédé à une analyse critique des équipements existants. Un appel d’offres auprès d’industriels a ensuite été lancé. Si dix-huit fabricants industriels ont été sollicités, huit ont été présélectionnés concernant des matériels aussi divers que les gants, les longes, les tenues en mer ou les gilets de sauvetage équipant les sauveteurs pendant leurs opérations. Après essais de prototypes en soufflerie et tests in situ dans quatre stations pendant trois mois (à Ouistreham, Portsall, Port-Camargue et La Ciotat), les nouveaux équipements à haute valeur technologique, tous adaptés aux différents types de missions remplies par les sauveteurs en mer, ont été sélectionnés.
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Sur le web : www.fondation.total.com
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ENTRETIEN AVEC OLIVIER LAJOUS La SNSM en chiffres
■ Quels sont précisément les grands axes de la formation à la SNSM ?
Bilan 2012 - © SNSM
Une direction nationale de la formation a été créée, dès 8071 personnes secourues. 2009, au sein de la SNSM. Son objectif : structurer et pro5349 interventions de sauvetage. fessionnaliser les actions de formation des bénévoles en 4400 sauveteurs embarqués bénévoles. mettant à leur disposition des outils adaptés. Il faut, par 1437 nageurs-sauveteurs volontaires l’été. exemple, épauler, matériellement et pédagogiquement par7/7 jours, 24/24 heures, des interventions en 15 minutes. lant, les formateurs qui dispensent des cours dans les 32 266 postes de secours en plage (été). Centres d’information et d’intervention (CFI) de l’associa220 stations permanentes de sauvetage. tion. Une autre de nos actions est d’assurer la formation des 32 centres de formation et d’intervention. nageurs-sauveteurs chargés de la surveillance et de la sécu5935 heures d’intervention. rité des plages françaises. Chaque année, ce sont 500 nouvelles 26% d’interventions de nuit. recrues à former. Il y a également les stages de qualification des sauveteurs en exercice sur des points donnés comme le pilotage de jets. Il convient aussi d’assurer la formation des équipages armant les vedettes et les canots. Des formateurs passent dans les différentes stations de la SNSM mais les sauveteurs embarqués viennent aussi au PNF de Saint-Nazaire. Concrètement, ce qui se faisait auparavant sous la forme d’un compagnonnage est désormais plus formalisé. Le but étant de se constituer de solides référentiels, de valider les bonnes pratiques et, au-delà, de transmettre des savoir-faire. Si la transmission d’expérience des anciens vers les jeunes, le fameux compagnonnage – n’a évidemment pas cessé et ne doit pas cesser, ce Pôle national de formation (PNF) est un outil ad hoc. Il est le garant des bonnes pratiques et des règlementations en vigueur. Quant aux for- Le simulateur de navigation et de conduite des opérations de sauvetage mateurs et aux équipes de ce pôle, j’ajoute- de la SNSM financé par la Fondation TOTAL. rais qu’ils ne fonctionnent pas en vase clos. qui constituent, à mon sens, nos valeurs partagées : confiance, À la SNSM, nous suivons ce qui se pratique dans d’autres transparence, cohérence et performance. La confiance pays ou dans d’autres domaines. Ainsi, le pôle de Saint Nad’abord, car on ne travaille bien qu’en confiance et en équizaire travaille-t-il avec des professionnels du sauvetage en page. Cette confiance implique la transparence. C’est parce haute montagne, notamment sur des problématiques liées qu’on dissipe tous les non-dits et les mensonges qu’on réusà l’hypothermie. sit ses missions. Quant à la cohérence, elle est cet équilibre à ■ Quels sont les enjeux et les perspectives de la SNSM dans trouver entre l’individuel et le collectif, la passion et la raison. les années à venir ? Pour la SNSM, c’est faire comprendre à des sauveteurs béTout d’abord, je tiens à saluer le travail de mes prédécesnévoles, forcément passionnés, le sens de la mesure, pour ce seurs, dont celui pendant huit ans de l’amiral Yves Lagane. qui concerne notamment les équipements et la sécurité. C’est Quant aux enjeux, au risque de me répéter, ils sont selon moi également veiller à ne pas opposer les stations et le siège à de continuer à nous professionnaliser tout en conservant Paris. Ces quatre valeurs permettront à notre association de notre esprit bénévole et engagé. Le monde associatif bouge vivre avec son temps et de continuer à entretenir la flamme à l’image du reste de la société. Il faut, dès lors, vivre ce moude ses membres tous bénévoles. Vous savez, dans un monde vement comme une opportunité et non comme une menace. toujours plus exigeant, l’engagement bénévole, c’est le vériPour y parvenir, j’ai axé ma politique sur quatre mots clés table trésor de la SNSM. Et il faut le préserver. ■
Faire un don à la SNSM Pour faire un don aux Sauveteurs en mer. Par courrier : SNSM - Cité d’Antin - 75009 Paris. Par téléphone : 01 56 02 64 64 ou via le site web à www.snsm.org
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