Annie Berthelot, gardienne de mémoire et d'histoire
REGARDS CROISÉS
Moteur et valeurs d'un commerce qui marche
JAD'ART
Cent-vingt artistes, une Bulle
L’ENTRACTE, VOTRE ADRESSE GOURMANDE AU CŒUR D’ORLÉANS, FACE À LA LOIRE
L’ENTRACTE, VOTRE ADRESSE GOURMANDE AU CŒUR D’ORLÉANS, FACE À L A LOIRE.
Découvrez un cadre élégant où l’Or et le Noir se rencontrent, où le Soleil et la Nuit se mêlent, tout en étant traversés par la majestueuse Loire...
Découvrez un cadre élégant mêlant l’Or et le Noir, le Soleil et la Nuit traversés par la Loire…
Le chef cuisinier David Attia vous invite à une escapade culinaire savoureuse et inventive, avec une carte composée de mets originaux, réalisés à partir de produits frais et de saison. Au restaurant L’Entracte, l’expérience ne se limite pas à l’assiette : le Chef lui-même sort de sa cuisine pour échanger avec ses convives, partageant sa passion et son savoir-faire.
Le chef cuisinier David Attia, propose une carte savoureuse et créative et concocte des mets originaux préparés avec des produits frais et de saison.
À L’Entracte, l’expérience ne se limite pas à l’assiette.
Le Chef sort de sa cuisine pour partager sa passion avec ses convives. Aux beaux jours, notre terrasse au bord de la piscine devient le lieu idéal pour déguster petit déjeuner, déjeuner, dîner ou simplement prendre un verre.
Notre nouvelle carte met à l’honneur des plats d’exception, tels que le Parmentier de sanglier de Sologne confit au vin rouge, le Filet de bœuf en croûte de poivre accompagné de pommes purée, ou encore les Noix de Saint-Jacques rôties avec poireaux et champignons forestiers, le tout sublimé par un jus corsé au vinaigre d’Orléans.
L’Entracte n’est pas seulement un endroit pour bien manger, c’est aussi l’endroit idéal pour célébrer des occasions spéciales. Que ce soit un anniversaire ou un événement, nous sommes là pour rendre votre expérience mémorable.
L’Entracte n’est pas seulement un lieu où l’on mange bien, c’est aussi l’endroit parfait pour célébrer des moments uniques. Que ce soit un anniversaire ou une occasion spéciale, l’équipe du restaurant L’Entracte rendra chaque événement inoubliable.
Hôtel Mercure Orléans Centre Bords de Loire, 45000 Orléans • 02 38 84 65 89
*prix ttc conseillé du 15/01 au 31/12/2024, réservé aux particuliers, pour souscription d’un pack privilèges 48 mois dans la limite de 150 000km, dans le réseau Renault participant. les révisions incluses dans les packs privilèges comprennent : contrôle de sécurité, main-d’oeuvre pour chaque opération, lubrifiants, ingrédients et pièces nécéssaires (selon préconisations constructeur) et diagnotic électronique, les contrats packs privilèges couvrent les opérations d’entretien courant prévues par le programme d’entretien du véhicule hors de celles relatives aux pièces liées à l’usure. conditions générales complètes sur renault.fr (rubrique “entretien et services”, puis “contrats de services”).
L’entretien en toute sérénité dans votre concession : Renault - Warsemann Auto Orléans, 539 rue du Faubourg Bannier,
12 PORTRAIT
Annie Berthelot : gardienne de mémoire et d'histoire à la boutique "Bric-à-brac" d'Orléans 14 REGARDS CROISÉS
Moteur et valeurs d'un commerce qui marche
’HUMEUR
RENCONTRES SOLIDAIRES
JAD est édité par les Editions Le Bakh
20 rue Flandres-Dunkerque - 45160 Olivet
Tél. : 02 38 23 77 62
www.editions-lebakh.fr
Directrice de publication : Asmaë Martin
Rédacteur en chef : Stéphane de Laage -
Asmaë Martin - Laurent Dubois
Création maquette, mise en page :
Florence Lefèvre, Camille Tissot
Illustration couverture : Frédéric Degranges
Régie publicitaire : Editions Le Bakh
Publication bimestrielle
Date de parution : Novembre 2024
Commission paritaire : 1118K93243
Imprimé en France.
Dépôt légal numéro ISSN : 3037 - 6807
18 PÉPITES MÉTROPOLITAINES
Duralex, la vie en verre, en bleu, en prune…
20 MÉMOIRE
La tour blanche d'Orléans, histoire d'une fortification
22 INNOVATION SCIENCE
Les Boissons à risques : des études révèlent l'impact des consommations sur le risque de l'AVC
24 DEMAIN MA PLANÈTE
Samuel Granat : une nouvelle aventure entrepreneuriale au service du recyclage 27 ART DE VIVRE 11 MÉTROSPHÈRE
REVUE BIMESTRIELLE ORLÉANS CENTRE-VAL DE LOIRE SANS DESSUS-DESSOUS 38 UN AUTEUR DES MOTS
CULTURE MODE
AGENDA
JAD’ART
VOUS HABITEZ LÀ
Orléans
É ditorial
Stéphane de Laage
Sacré NaNard !
Sur Instagram circule en ce moment l’extrait d’une interview de Bernard Tapie qui disait en substance :
« Nous, quand on fait des choses, on fait des choses bien et des choses moins bien, c’est le lot de tous les gens qui font des choses »…
Dans ce numéro de JAD, nous en avons rencontré des gens qui font des choses, qui entreprennent avec l'intention de reussir. Qu'il soient commerçants, industriels, artisans ou artistes, ils partagent la foi dans leurs engagements et en l'avenir. Ils ont la passion du travail bien fait et l’envie de réussir.
Ils font mentir ceux qui disent que tout va mal, que rien n’est plus comme avant. Tout fout le camp ma bonne dame ; trop d’impôts, de concurrence, de règlementation et de gens qui la détournent.
Alors qu’est-ce qui les fait grandir ? Tapie avançait avec l’énergie des piles Wonder (vous avez la ref ? ), aujourd’hui les Duralex avancent avec l’énergie du collectif et la SCOP qu’ils ont créée. Un bel exemple de réussite, motivé par l’envie de sauver ce qui peut l’être et de faire valoir l’excellence. Plus forts ensemble.
Les artistes orléanais, eux, produisent individuellement du « beau », et collectivement , une forme « d’essentiel » qui nous fait du bien… sans doute parce que ce n’est pas indispensable.
Fish, Lea, Sonia, Charline, Canotto et les autres dont vous découvrirez les portraits, nous montrent eux aussi que l’on peut faire plaisir à ses visiteurs avec un « bon jour, bienvenue ». Trois fois rien, juste l’essentiel, ce petit plus qui fait gagner ceux qui ont envie et qui s’en donnent les moyens.
Il y a donc ceux qui font des choses, sans tambour ni trompette, mais qui nous font plaisir et nous font dire que tout est possible.
Il avait drôlement raison Nanard !
L’équipe de votre Journal d'Actualité et de Découverte (JAD) Orléans Centre-Val de Loire réfléchit à l’amélioration de la qualité du magazine et sollicite votre opinion au travers d’une enquête de lectorat. Les réponses à ce questionnaire ne vous prendront que quelques minutes.
La citoyenneté s’instaLLe avenue des droits de L’Homme
Le département du Loiret réorganise l’implantation de ses équipes opérationnelles. C’est désormais avenue des Droit de l’Homme à Orléans, que se trouvent rassemblés près de 600 agents dans trois bâtiments. Chaque bâtiment porte un nom évocateur, « pavillon de la Culture », « Aménagement du Territoire », et « Pavillon de la Citoyenneté ».
Ce dernier est le nouveau-né, et accueille depuis le 24 octobre, 300 de ces agents, autrefois locataires de l’emblématique bâtiment Chateaubriand à La Source, mais aussi d’un immeuble de la cité Coligny, et un
autre de la rue Claude Lewy dans Orléans. Ainsi nommé, le pavillon de la citoyenneté accueille les services emblématiques comme l’Agence départementale des solidarités, l’Autonomie, la Famille et l’enfant, la direction de l’éducation et de la jeunesse.
Les administrés loirétains peuvent donc s’y rendre et gérer leurs cas personnels. Les anciens bâtiments seront prochainement mis en vente, ceux de la cité Coligny seront restitués à l’État.
L’étrange monsieur Pettena au Frac
Gianni Pettena est un adorable vieux monsieur de 84 ans. Architecte et artiste italien, né en 1940 à Bolzano, diplômé de l’école d’architecture de Florence, il a consacré sa vie à étudier l’architecture et son intégration dans notre environnement. Hormis sa maison de pêcheurs qu’il a réhabilitée sur l’île d’Elbe au large de la Toscane, pas ou peu de constructions portent sa signature.
Gianni Pettena laisse pourtant une œuvre magistrale et une étude très approfondie de l’architecture. Auteur de très nombreux ouvrages, il fut aussi à l’aube des années 70, enseignant à l’école de design de Minneapolis aux États-Unis.
Le FRAC lui consacre une exposition à la hauteur de
Les
son talent, 150 œuvres, aquarelles, plans, photos, films, graphs et sculptures, produits de sa réflexion sur une architecture qui interprète les conditions naturelles et s’extrait des règles rigides. Où l’on parle d’une architecture radicale qui refuse le fonctionnalisme du design.
L’exposition débute dans les Dolomites que Gianni reconnaît comme son école d’architecture, et nous emmène dans le désert de l’Ouest américain où il vécut plus tard. Il porte un regard pionnier sur la précarité et l’importance des liens qui nous unissent à notre environnement. Une exposition étonnante qui montre une forme d’ambiguïté de l’architecture. Jusqu’au 9 mars 2025 au Frac Centre-VdL à Orléans
véLos reconditionnés de La Poste : une seconde vie écoresPonsabLe
Après cinq ans de service, les vélos électriques des facteurs de La Poste bénéficient désormais d’une nouvelle vie grâce à un projet de reconditionnement mené par Nouvelle Attitude, une filiale d’insertion professionnelle du groupe. Dans ses locaux de Tours, l’atelier de reconditionnement restaure ces vélos, qui sont ensuite proposés à la vente depuis le 16 octobre 2024 dans divers bureaux de poste de la région Centre-Val de Loire, notamment celui de la Place de Gaulle à Orléans. Ces vélos, équipés d’un cadre en aluminium et d’une assistance au
démarrage, sont reconditionnés avec environ 70 % de pièces recyclées. Les éléments essentiels comme la batterie, les chargeurs, la selle, les poignées et les câbles sont neufs, tout comme les dispositifs de sécurité. Exposés dans les bureaux de poste participants, ils portent le label « Reconditionnement vérifié par AFNOR Certification », basé sur la norme ISO17029 et en conformité avec le décret français de 2022 sur le reconditionnement. Cette initiative s’inscrit dans l’engagement de La Poste pour l’économie circulaire et l’insertion professionnelle.
Billet d'HUMEUR
Cadeau de Noël pour les artisans et commerçants ?
Une attente légitime en pleine tempête économique
La situation économique n’a rien d’un conte de Noël pour les artisans et commerçants, qui subissent une tempête d’épreuves aussi imprévisibles que redoutables. Entre charges élevées, recrutement en berne, inflation galopante et remboursement des dettes, la survie de ces entreprises est de plus en plus précaire. Les artisans, commerçants, PME et indépendants, ces moteurs de notre économie locale, peinent à recruter alors que le taux de chômage avoisine les 7,5 %. Les boulangeries, boucheries, entreprises de bâtiment, et surtout l’hôtellerie-restauration, où la situation est particulièrement alarmante, cherchent désespérément de la main d'œuvre qualifiée. Paradoxalement, les salaires et avantages proposés s'alignent désormais sur ceux des grandes entreprises, mais le problème réside ailleurs : la pénurie de candidats qualifiés.
Ajoutons à cela un contexte politique tendu et un climat international qui pèse sur l’économie avec une augmentation record des défaillances d’entreprises (+35 %), touchant tous les secteurs et toutes les tailles d’entreprises. Les dirigeants jonglent entre refinancements coûteux dus à la hausse des taux d’intérêt et remboursements des prêts contractés pendant la crise sanitaire, le tout sans certitude sur la stabilité future.
Face à ces défis, un soutien de l’État, sous forme d'un “cadeau de Noël”, serait non seulement apprécié mais nécessaire. Ce geste pourrait prendre la forme d’un allègement fiscal temporaire, d’un soutien à la formation professionnelle, ou encore d’une extension des aides aux petites entreprises. En cette fin d’année, ces entrepreneurs, qui portent l’économie à bout de bras malgré les crises successives, espèrent voir leur résilience récompensée. Un appui bienvenu pour les aider à passer ce cap difficile et, peut-être, retrouver l’élan nécessaire pour envisager l’avenir avec un peu plus de sérénité.
Laurent Dubois
France Lafora : le combat de parents contre une maladie neurodégénérative rarissime
Véronique et Pierre-François Gadomski
Pour l’heure, il n’existe aucun traitement curatif. Les soins apportés sont uniquement symptomatiques, et la recherche reste le seul espoir pour les familles. France Lafora s’engage à faire connaître cette maladie au grand public et au milieu médical, tout en soutenant activement la recherche. L’association fédère les familles touchées et collecte des fonds pour financer des études scientifiques.
Véronique et Pierre-François Gadomski, habitants de Vineuil, président l’association France Lafora. Après la perte de leur fils Robin, décédé à 23 ans des suites de la maladie de Lafora, un trouble neurodégénératif rare, ils poursuivent leur lutte en sa mémoire et pour soutenir les autres familles touchées. À travers leur engagement, ils souhaitent sensibiliser le public et aider la recherche à progresser pour offrir un espoir aux enfants atteints de cette pathologie.
La maladie de Lafora est une forme extrêmement rare et grave d’épilepsie myoclonique progressive. Il s’agit d’une maladie génétique, qui ne se manifeste que si l’enfant hérite de deux copies du gène altéré, l’une de chaque parent. Les premiers symptômes apparaissent généralement vers 10-12 ans sous forme de crises d’épilepsie. Progressivement, la maladie affecte les capacités cognitives et motrices, entraînant des difficultés à marcher, parler, se concentrer et même à se nourrir. Malheureusement, cette maladie est fatale dans les 4 à 12 ans suivant l'apparition des premiers signes.
En 2023, la communauté internationale de chercheurs a obtenu un soutien financier important, avec une subvention de 8,5 millions de dollars des National Institutes of Health des ÉtatsUnis pour accélérer les travaux sur une thérapie prometteuse : la thérapie ASO. Cette approche novatrice pourrait offrir des perspectives non seulement pour la maladie de Lafora, mais aussi pour d’autres pathologies neurologiques comme la maladie d'Alzheimer ou la SLA.
Texte : A.M - Photos : Lafora
CONTACT :
12 rue des Blardières - 41350 Vineuil
Site web : www.lafora.fr
Email : contact@lafora.fr
Cagnotte en ligne : HelloAsso
En mémoire de Robin, Véronique et PierreFrançois Gadomski poursuivent leur combat à travers France Lafora, organisant diverses manifestations pour récolter des dons et sensibiliser le public.
Leur objectif est de réunir des informations sur la maladie, de les diffuser largement, et d’accompagner les familles dans cette épreuve.
L’association reste mobilisée dans l’attente des prochains essais cliniques aux ÉtatsUnis, qui pourraient bientôt offrir une lueur d’espoir à une dizaine d’enfants.
Marché de Noël saint pryvé saint mesmin
décembre
artisants
de à hall du ponceau
Tombola & Paniers garnis à gagner
Père Noël, animations musicales, borne photos, producteurs locaux
Participez à partir du 18/11 au jeu concours de Noël disponible sur nos réseaux sociaux
Infos sur : www.saint-pryve.fr
Bienvenue chez Les Semettes !
Votre Café-Brunch-Céramique préféré au cœur d'Orléans, ouvert du mercredi au dimanche !
Profitez d’un endroit convivial et chaleureux pour mêler plaisir, créativité et gourmandise. Que vous veniez entre amis, en famille ou seul, notre porte est grande ouverte pour vous faire passer un moment unique.
Profitez d'un café, brunchez tranquillement ou laissez libre cours à votre imagination, tout est possible chez Les Semettes !
Les Semettes : 92 Quai du châtelet à Orléans
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 18h (brunch servi du jeudi au dimanche) : Les_semettes_orleans
REVUE BIMESTRIELLE ORLÉANS CENTRE-VAL DE LOIRE
12
Métrosphère
Portrait 14 Regards croisés
18 Pépites métropolitaines
20 Mémoire
22 Innovation science
24 Demain ma planète
Annie Berthelot :
Gardienne de mémoire et d’histoire à la boutique
"Bric-à-brac" d’Orléans
Texte : A.M.
Dans le quartier historique de Bourgogne, à Orléans, se trouve une boutique atypique, à la fois témoin du passé et espace vivant d’échanges. Depuis 2019, Annie Berthelot y perpétue une tradition familiale d’antiquaires et brocanteurs, initiée par son père Henri Licht dans les années 70. Cette héritière, pleine de passion et de nostalgie, nous ouvre les portes de son univers où chaque objet raconte une histoire. Dans cet entretien, elle revient sur la transmission, ses origines et son rôle de passeuse de mémoire.
Votre boutique est bien plus qu’un simple magasin d’antiquités. Pouvezvous nous parler de son histoire ?
C’est une histoire de famille, avant tout. Mon père, Henri Licht, a ouvert ce magasin dans les années 1970, et il est rapidement devenu un lieu incontournable à Orléans. Je me souviens de cette époque, la boutique était une véritable caverne d’Ali Baba, pleine d’objets qui avaient chacun leur propre vie.
En 2019, j’ai repris le flambeau et tout en conservant son âme, j’ai apporté ma touche personnelle en réaménageant les espaces pour mieux valoriser les pièces exposées. Je me vois un peu comme une passeuse d’histoire, transmettant, à travers ces objets, un lien avec le passé.
Vous parlez souvent de la notion de transmission. Quel rôle joue-t-elle dans votre activité ?
C’est central. Un objet, ce n’est jamais neutre, il raconte quelque chose. Parfois une histoire personnelle, parfois une partie de notre histoire collective. Mon rôle, c’est de garder cette mémoire vivante et de la transmettre aux générations futures. Je dis souvent qu’on est un peu comme des jardiniers, on sème, on cultive, on œuvre pour les générations à venir. C’est une grande responsabilité, mais aussi un véritable plaisir de voir des collectionneurs passionnés ou des curieux pousser la porte et s’émerveiller devant une pièce unique.
Vous avez hérité de ce magasin, mais aussi d’une passion. Est-ce quelque chose que vous devez à votre mari ? Oui, tout à fait. Mon mari, qui nous a quittés il y a six ans, m’a tout appris. C’était un antiquaire exceptionnel, mais avant tout un homme bon. Il avait étudié aux Beaux-Arts et aimait profondément chiner. Grâce à lui, j’ai découvert un métier qui est devenu bien plus qu’une profession, c’est une véritable vocation. Chaque jour, je mets un peu de lui dans tout ce que je fais ici, dans cette boutique qu’il aimait tant.
Votre famille est marquée par deux histoires : celle de vos parents et celle de votre belle-famille. Comment cela a-t-il influencé votre parcours ?
Mes parents ont été très présents à Orléans. Ils géraient le magasin Dorphé, et je me souviens de l’époque de la « Rumeur d’Orléans », qui a marqué la ville dans les années 69/70. J’étais enfant à l’époque, et bien que je n’aie pas personnellement subi de manifestations antisémites, cette période reste gravée dans ma mémoire. Du côté de mon mari, c’est une autre lignée. Son père, René Berthelot, était un grand homme de musique, ancien directeur du Conservatoire, chef d’orchestre et compositeur. Il faisait partie de l’élite intellectuelle et artistique de l’époque. Ces deux histoires, aussi différentes soient-elles, m’ont beaucoup nourrie, et je pense qu’elles influencent ma manière de voir le monde, d’apprécier la beauté des objets et d’honorer leur histoire.
Votre boutique est-elle également un lieu de rencontres, d’échanges ?
Absolument. Ce qui est beau avec une boutique d’antiquités, c’est que chaque objet a une histoire, mais aussi que chaque personne qui franchit la porte vient avec son propre vécu. Il y a des échanges passionnants. Certains clients sont des collectionneurs avertis, d’autres fonctionnent au coup de cœur, mais tous partagent ce plaisir de découvrir une part du
passé. J’aime particulièrement l’été, quand les terrasses du quartier s’animent et que la boutique devient un lieu de passage vivant.
Vous continuez également à chiner. Est-ce plus difficile aujourd’hui de trouver des pièces rares ?
C’est vrai que les temps sont durs, surtout avec la situation économique actuelle. Il y a de la concurrence, mais uniquement au moment de l’achat, car dans la vente, chaque pièce est unique. J’aime toujours autant dénicher des trésors dans les vide-greniers ou directement chez les particuliers qui me contactent. Cela fait partie de la magie du métier. Mais quoi qu’il en soit, je me sens bien ici, dans cette boutique. C’est mon monde, et je suis heureuse de le partager avec ceux qui poussent la porte.
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Je dirais simplement qu’il ne faut pas hésiter à venir découvrir cet univers. Chaque objet a une âme et une histoire à raconter. Ma boutique, c’est un petit monde enchanté où le passé ressurgit pour offrir du plaisir et de l’émotion. Alors, poussez la porte et laissez-vous surprendre !
CONTACT : 230 rue de Bourgogne - Orléans
Moteur et valeurs d’un commerce qui marche
On a tous l’exemple d’un restaurant ou d’un magasin nouveau venu, et disparu avant même qu’on ait eu le temps d’y entrer. Pourquoi n’a-t-il pas duré, qu’a-t-il manqué à sa réussite ? Le commerce change, comme nos aspirations et notre pouvoir d’achat. 71 % des français consomment sur Internet, ils seront 85 % dans 20 ans. Certains commerçants anticipent, désertent les centres-ville et se rapprochent des zones logistiques. S’ajoutent les automates et les casiers de retrait automatique, au risque de « déshumaniser » le commerce. Le commerce s’adapte, mais des valeurs sûres demeurent… incontournables.
Oser la qualité
Ces valeurs sont celles des enseignes qui durent ou qui d’entrée font un carton. Gestion, accueille, veille du marché… question de bon sens.
Liger, c’est tout cela à la fois, une lignée de commerçants qui ont osé et osent encore la prise de risque, tout en gardant chevillée au corps, la certitude que seule la qualité compte. Robert Liger fut le premier en 1948, en reprenant la petite boutique de la rue Pereira, qui n’avait guère plus de deux mètres de vitrine. Chemises et pantalons se vendaient bien, mais il fallut voir plus grand. Alors Liger déménage à l’angle de la rue royale et de la rue de Bourgogne en 1974.
Pendant ce temps, le fils Alain fait ses gammes chez Yves Rocher à Paris. « Ce bonhomme était plein de bon sens, se souvient Alain Liger Il m’a enseigné les arcanes du commerce moderne. La vente par correspondance, les boutiques, les franchises et les valeurs familiales ».
Alain rentre à Orléans et vient accompagner son père. De la cosmétique au textile, il n’y a qu’un pas. « Les grandes lignes du commerce ont considérablement évolué dans les années 90. Il a fallu s’adapter, composer avec les nouveaux modes de consommation et négocier les virages. Il y a eu les époques de disette ou les gens voulaient acheter pas cher, et maintenant il y a Internet avec les marges réduites ». Alain Liger a tenu bon la rampe et continue d’affirmer sa ligne de conduite. « Il faut avoir le respect du fournisseur, du client et du métier. Je ne vends pas de remises, j’achète desproduitsquejevaisvendre,convaincudeleurqualité,doncaubonprix.BiensûronavuLigersurInternet,j’ysuisallé,j’aimêmebeaucoupinvesti, maisj’ensuisrevenu,convaincuquemoncapitalréussiteestdansmaboutique.Oui,jemesuisessayéauxvêtementspaschers,fabriquésauMaghreb ou en Asie, mais ça n’a pas duré ». Chez Liger, on aime comprendre le produit, sa fabrication, les matières et la couture de qualité. Membre de la fédération de l’habillement, puis un temps président des vitrines d’Orléans, Alain est convaincu que « pour être fort, les commerçants doivent se parler ». Ainsi va le commerce de qualité, qu’Alain Liger cède actuellement à son fils Alban, troisième du nom.
Texte et Photos : Stéphane de Laage
Cultiver la convivialité
L’adresse du Glouglou n’est pas vraiment ancienne, quatre ou cinq ans tout au plus, mais il faut pourtant réserver son coin de table. Une réussite fulgurante que l’on doit à un ensemble de critères réunis derrière une même enseigne. Alexandre Fischer, alias Fisch, et Léa Mardelle, les ont concentrés : qualité des produits, constance de la cuisine et convivialité. Assurément tout ce que recherche la clientèle. Alors, quand on lui dit que son bistrot est sympa, Léa s’en étonnerait presque : « quand on est commerçant, la première des choses est de savoir accueillir ses clients et leur dire qu’on est content de les voir ».
Ces deux-là se sont bien trouvés ; lui avec une licence d’économie et un BTS de management, elle avec un bagage de marketing, mais tous deux avec l’envie d’autre chose. « J’ai toujours aimé la cuisine, explique Fisch. Alors quand je me suis lancé, je n’avais qu’à respecter ce à quoi je croyais, a commencé par la qualité des produits ». Cochon, agneau et veau de l’Aubrac sont sélectionnées à Laguiole, les poissons de ligne à la criée des Sables d’Olonne et Saint-Gilles Croix de vie.
Et il en va de même des vins que propose le Glouglou. Avec un nom comme ça, on peut s’attendre à une carte diversifiée. 300 références en effet, elles aussi sélectionnées chez les vignerons qui ne produisent que des vins vivants, bio ou en biodynamie. « Les gens ont souvent des a priori sur les vins naturels. Pourtant, s’amuse Fish, Romanée-Conti, l’un des vins les plus cher du monde, travaille aussi en biodynamie ».
L’excellence du geste
Il n’est pas un commerçant qui rencontre le succès sans travail ni persévérance. De là, naissent l’excellence et le succès. Les meilleurs ouvriers de France, MOF, le savent bien et portent cette fierté sur le col de leur blouse. Bleu, blanc, rouge, trois couleurs qui disent la beauté du geste, la qualité du produit et le savoir-faire. Rue du faubourg Bannier, il en est au moins deux, l’un est boulanger pâtissier et s’appelle Cordier, l’autre est fleuriste, Charline Pritscaloff.
Elle tient boutique depuis 2011, année de son titre au prestigieux concours des artisans de France.
C’est un sésame ?
• « Oui, pour le banquier, s’amuse-t-elle. Bien sûr, les gens sont conscients de trouver la qualité et le sérieux, mais se disent aussi que ça doit être plus cher. À nous de trouver le bon équilibre et de faire mentir cette pensée ».
J’ai rencontré Charline, Vice-présidente de la fédération française des fleuristes, dans son atelier qui jouxte la boutique, alors qu’elle accueillait des étudiants du campus de la Moulière, école du paysagisme et des fleurs. « Le partage et la transmission du savoir sont inscrits dans la charte des MOF. Il faut donner et composer avec l’humain ».
Cette exigence fait parfois peur aux jeunes. Peur de ne pas être à la hauteur. « À nous, de leur expliquer qu’on ne leur demande pas de passer un concours chaque jour, mais simplement d’apprendre des gestes professionnels qui feront leur succès ».
Répondre aux attentes et se réinventer
C’est écrit sur le fronton, la librairie Nouvelle, place de la république est la plus ancienne librairie d’Europe. « Fondée en 1545 par Etienne Rouzeau, elle a grandi dans l’ombre de l’université d’Orléans, explique Anne-Marie Royer-Pantin, historienne et écrivaine orléanaise. La dynastie se transmet jusqu’en 1830, jusqu’à ce qu’Alphonse Gatineau rachète la librairie installée près de la cathédrale ».
En 1902, c’est Jules Loddé qui prend en main la vénérable Maison. Il la transmettra 30 ans plus tard à son fils Jean qui lui-même la laisse à son fils en 1972. Le groupe Privat la récupère en 2002, avant que l’enseigne Chapitre ne prenne la suite, pour finalement devenir la Librairie Nouvelle en 2014, sous l’impulsion du nouveau propriétaire, Albin-Michel.
C’est certainement d’avoir répondu aux attentes de la clientèle qui fait la longévité de l’enseigne. Car même si l’on dit, et ce n’est pas nouveau, que le livre est en perte de vitesse, c’est d’avoir su se réinventer qui permet aujourd’hui aux librairies d’avoir encore pignon sur rue.
« Il faut être à l’écoute, savoir accueillir, et proposer non seulement ce à quoi s’attend le client, mais proposer le petit plus qui fait la différence, explique Sonia, Leconte, responsable de la librairie. Il faut connaître les catalogues et ainsi imaginer au-delà des prix littéraires, ce qui fera plaisir aux lecteurs ».
Dans la rubrique littérature, beaux livres, BD et mangas, l’offre orléanaise n’est pas pléthorique, mais bien structurée. Il y a Chantelivre, Les Temps Modernes, Jaune Citron et la Fnac, mais aussi Legend BD et quelques spécialistes du manga comme Miskatonic.
« On se connaît tous, poursuit Sonia. Il y a de la place pour tout le monde, à condition d’être complémentaire ».
Le sourire des jeunes qui en veulent
Canotto, c’est un petit canot en italien, mais aussi un cercle ou une roue comme on veut, à l’image des pizzas, rondes et gonflées. Et celles de cette équipe tourne rond.
Trois ou quatre ans tout au plus que Canotto a ouvert son fournil, et déjà une réussite fulgurante. Des pizzas venues de l’espace sans doute, à la légèreté insolente, et une équipe de jeunes gens qui n’ont d’autres envies que de vous accueillir et de vous faire plaisir. Le sourire n’est pas en supplément sur la note.
Il y a toujours un mot gentil et le système D pour vous trouver une place. Bien qu’il soit risqué de venir sans réservation. Ne dites pas que les jeunes n’ont plus les codes de la réussite, ceux-là en sont le contre-exemple.
« On a 380 références et pas une dans les boutiques Nespresso »
Duralex, la vie en verre, en bleu, en prune…
Texte et Photos : Stéphane de Laage
Quand la soude, la chaux et la silice se mélangent dans la fournaise, la silice se transforme en verre par une réaction chimique dont on aurait dit à une époque qu’elle était « magie noire ». Il n’en est rien comme on le sait d’aujourd’hui, et mieux encore, on sait ajouter du cobalt pour faire le bleu, du manganèse pour approcher la prune, du nickel pour le gris.
Les verres Duralex sont bien vivants.
Il se fabrique chaque année 90 millions d’unités, verres et assiettes, dans une usine qu’Émile Zola se serait plu à décrire, mais qui s’appuie sur des technologies insoupçonnées qui tiennent bien du XXIe siècle. Oui, Duralex a failli mourir plusieurs fois. Mais il semble qu’aujourd’hui la ligne droite sur laquelle l’entreprise est lancée n’est pas la dernière, loin s’en faut. Il y a de bonnes raisons de croire que cette fois…, c’est la bonne.
Le premier argument qui plaide pour la réussite, c’est que l’entreprise n’est pas rachetée par un groupe privé, avide de « dépecer la bête », mais qu’elle se restructure en société coopérative de production, une SCOP, dirigée par François Marciano. Il est certes aujourd’hui PDG en titre, mais depuis longtemps responsable technique dans l’entreprise. Il la connaît, cette entreprise, sur le bout des doigts, et ne s’attendait sûrement pas à la suite des événements :
« Je me souviens encore du 23 avril 2024, lorsque la holding d’alors nous a soudainement réclamé 41 millions d’euros. J’ai tout étudié pour sauver l’entreprise. La scop s’est naturellement imposée ».
François Marciano, DG Duralex
Mais il ne se suffisait pas de changer de statut pour que les affaires aillent mieux. Duralex a trouvé un allié de poids avec le soutien d’Orléans Métropole. La collectivité a en effet accepté d’acheter le foncier, 14 ha au coeur de la Chapelle-Saint-Mesmin, dont une petite partie seulement est utilisée pour la production industrielle. Un investissement de six millions d’euros qui permet à l’entreprise de rentrer des fonds utiles à son développement. La métropole Orléanaise, elle, trouve là un terrain idéal pour développer les activités de la SPL Orléans Energies, société créée il y a quelques mois pour fabriquer de l’énergie décarbonée sur son territoire, électrique ou géothermique. Ajoutons à cela, l’aide d’un million d’euros sous forme de prêt par la Région.
« Je défends le capitalisme populaire, explique François Marciano, on ne sollicite pas l’argent public, mais on a trouvé là l’intelligence d’un processus qui a un sens social et économique ».
La Maison Duralex, marque d’avenir
Sur les bases du savoir-faire unique et incontestable de Duralex, il faut maintenant relancer la machine, ce qui veut dire trouver de nouveaux axes de développement. Les idées ne manquent pas, comme par exemple celle de faire entrer Duralex dans le catalogue UGAP des collectivités locales, ou encore de négocier avec Nespresso la distribution de verres adaptés dans les magasins de la marque. Et François Marciano d’ajouter :
« On vient de créer la marque, La maison Duralex, aux couleurs multiples, et on relance le créneau des cafés, hôtels et restaurants ».
La marque veut se repositionner dans la moyenne gamme et développer de nouveaux produits sur la base de ce qui fait depuis toujours sa réputation : la résistance et le verre quasi-incassable. Cette particularité, on la doit notamment à ce que l’on appelle « l’affinage », qui permet d’enlever les bulles d’oxygène.
Ainsi organisée, Duralex restera la pépite industrielle dont la Région peut s’enorgueillir, avec 226 salariés dont 70 % désormais associés au capital, et un turnover à faire pâlir n’importe quel chef d’entreprise, puisque les ouvriers ont en moyenne 20 ans de Maison !
La tour blanche d'Orléans, histoire d’une fortification
La Tour Blanche, située au 13 bis rue de la Tour Neuve à Orléans, est un vestige impressionnant de l'ancienne enceinte fortifiée de la ville. Construite au IVe siècle, cette tour a traversé les âges, connaissant plusieurs transformations et rénovations marquantes. De fortification défensive à demeure résidentielle, elle incarne une partie fascinante de l’histoire d’Orléans, mêlant architecture médiévale et modernisations ultérieures. Cet article vous invite à découvrir les évolutions architecturales et les faits marquants qui jalonnent l’existence de cette tour emblématique.
La Tour Blanche, l'une des fortifications historiques de l’enceinte d’Orléans, fut érigée au IVe siècle. Au cours des XIVe et XVe siècles, elle subit d'importantes transformations, notamment l'agrandissement de ses archères pour accueillir des canons, adaptant ainsi ses défenses aux nouvelles armes de siège. Cependant, à la fin du XVe siècle, la tour perdit son rôle défensif lorsque l'extension du rempart engloba les monastères de Saint-Aignan et de SaintEuverte.
Transformée en habitation, ses meurtrières furent remplacées par des fenêtres plus modernes, et des éléments décoratifs comme les mâchicoulis du sommet, ajoutés au XIXe siècle, apportèrent une touche de fantaisie architecturale.
Illustration de Aignan Thomas Desfriches
Témoin de plusieurs sièges, dont ceux de 1370 et 1429, la Tour Blanche conserve une partie de ses fondations d'origine, construites en briques romaines. Les modifications majeures au fil du temps, comme l'ajout des cinq étages et du toit conique au Xe siècle, lui ont permis de s'adapter à de nouvelles fonctions. Avec un diamètre de 8,5 mètres et une hauteur de 22 mètres, elle se distingue par des murs épais de 2 mètres à la base.
Aujourd'hui, elle abrite le service archéologique de la ville, continuant ainsi à jouer un rôle essentiel dans le patrimoine d’Orléans.
Personnage clé du XVIIIe siècle, Aignan Thomas Desfriches, artiste et homme de sciences, contribua grandement à l’embellissement d’Orléans. En plus de son implication dans la construction du pont sur la Loire et le percement de la rue Royale, Desfriches réalisa de nombreuses gravures illustrant la vie orléanaise de son temps. Ses œuvres, dont une vue des travaux du pont acquise récemment par le musée, témoignent de son influence dans le développement urbanistique et artistique de la ville.
Les boissons à risque : des études révèlent l'impact des consommations sur
le risque d'AVC
Texte
: A.M
Chaque année en France, environ 140 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), une pathologie redoutable qui représente la première cause de mortalité chez les femmes, selon l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France. L’hypertension, le diabète et le cholestérol élevé figurent parmi les principales causes de cette maladie aux conséquences graves.
Les récentes recherches mettent en lumière le rôle de l’alimentation, notamment la consommation de certaines boissons, dans l’augmentation du risque d’AVC. Deux nouvelles études, publiées le 27 septembre 2024 dans les revues Journal of Stroke qui, révèlent que les boissons gazeuses, fruitées ou caféinées pourraient être des facteurs aggravants.
Menées sur un échantillon de 27 000 participants à travers 27 pays, ces études montrent des associations troublantes entre ces consommations et les AVC.
Les AVC se divisent en deux catégories principales : ischémiques et hémorragiques. Les AVC hémorragiques surviennent lorsqu’une interruption de l’irrigation sanguine endommage les cellules cérébrales. Les habitudes alimentaires jouent un rôle clé dans la prévention de cette pathologie, et certaines boissons se révèlent particulièrement néfastes.
Les boissons gazeuses, qu’elles soient sucrées ou édulcorées artificiellement, augmenteraient le risque d’AVC de 22 %, selon les chercheurs. Ce risque s’accroît encore davantage à partir de la consommation de deux boissons gazeuses par jour. Il est important de noter que toutes les boissons aux fruits ne présentent pas le même danger : les jus de fruits frais sont bénéfiques, tandis que les boissons issues de concentrés, riches en sucres ajoutés et en conservateurs, peuvent avoir des effets délétères.
Les chercheurs préconisent des alternatives plus saines. La consommation de thé, notamment le thé vert, serait associée à une réduction du risque d’AVC de 18 à 27 %. De plus, boire plus de sept verres d’eau par jour réduirait significativement les risques, en particulier ceux liés à la formation de caillots sanguins.
L’étude souligne également que les femmes sont plus exposées aux risques d’AVC hémorragiques, notamment en raison de la consommation de boissons à base de jus de fruits industriels. Si deux de ces boissons sont consommées par jour, le risque d’AVC est multiplié par trois.
Le café, bien qu’apprécié pour ses effets stimulants, présente lui aussi des risques lorsqu’il est consommé en excès. Boire plus de quatre tasses par jour augmente le risque d’AVC de 37 %.
En revanche, une consommation modérée semble ne pas avoir de lien significatif avec un risque accru.
Si l’hypertension reste le principal facteur de risque d’AVC, ces nouvelles études enrichissent notre compréhension des mesures préventives. Une alimentation saine, riche en fruits frais, et une consommation modérée de thé et d’eau peuvent contribuer à réduire les risques.
Les récentes avancées médicales, notamment l’identification du neurofilament comme biomarqueur clé, permettent également d’affiner la prédiction des AVC chez les personnes atteintes de fibrillation auriculaire, l’une des arythmies cardiaques les plus courantes.
Ces recherches ouvrent de nouvelles perspectives pour la prévention et la gestion des AVC, tout en soulignant l’importance de choix éclairés en matière de consommation quotidienne.
Samuel Granat : une nouvelle aventure entrepreneuriale au service du recyclage
Samuel Granat a su marquer le monde de l’aménagement paysager en dirigeant la société Atout Jardin pendant 18 ans. Spécialisée dans l’aménagement de jardins, cette entreprise s’est forgée une solide réputation avant d’être rachetée par le groupe OSMAIA, deuxième acteur français de l’art paysager.
En février 2024, Samuel décide de se lancer dans un nouveau défi en créant Atout Recycl, un projet innovant dédié à la gestion des déchets pour les entreprises et les institutions. Fort de son expérience, il s’est orienté vers des solutions simples et adaptées, notamment pour les petites entreprises qui peinent à gérer efficacement leurs flux de déchets.
Atout Recycl : des solutions innovantes pour la gestion des déchets
Atout Recycl s'appuie sur deux franchises principales. La première, CLIKECO, se concentre sur la collecte et l’élimination des déchets dangereux en petits volumes, offrant aux entreprises une organisation du tri optimisée et une élimination conforme aux normes en vigueur. Grâce à Clikeco, chaque entreprise peut bénéficier d’un audit gratuit pour évaluer ses besoins et mettre en place des solutions sur mesure, tout en disposant d’un label valorisant son engagement écoresponsable.
La deuxième franchise IDS ENVIRONNEMENT propose des solutions de compactage pour les déchets courants, tels que le carton, le plastique, le papier, et même les déchets alimentaires et ménagers.
Avec des systèmes comme CLEAN KOMPACT (réduction des déchets de carton et papier jusqu’à 80 %), CLEAN TASS (compression des ordures ménagères) ou encore CLEAN DIGEST (traitement des déchets alimentaires en 24h), Clean Kompact permet aux entreprises de réduire significativement le volume de leurs déchets et de réaliser des économies tout en respectant l’environnement.
Grâce à ces innovations, Samuel Granat continue de mettre son expertise au service de la durabilité, apportant une réponse concrète aux enjeux actuels du recyclage et de la gestion des déchets.
Texte : A.M - Photos : IDSEnvironnement
Samuel Granat
IDS ENVIRONNEMENT
La Caisse d’Épargne
Loire-Centre soutient la pratique du sport dans les quartiers
En 2021, les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) du Centre-Val de Loire représentaient moins de 3 % des licences sportives. Le taux de féminisation des licences y est également plus faible qu’ailleurs (source INSEE). Ce constat a renforcé la volonté des services de l’État de développer des actions d’animations sportives sur les équipements sportifs des QPV. Car, audelà des bienfaits de pratiquer une activité physique et/ou sportive, le sport est aussi un véritable levier d’insertion sociale. Les services de l’État se sont donc associés à la Fondation d’entreprise Caisse d’Epargne Loire-Centre, qui est déjà ancrée et engagée solidairement auprès du tissu associatif de son territoire et qui chaque
année déploie de nombreuses actions pour apporter son soutien aux acteurs locaux et favoriser le développement sociétal de sa région, pour déployer plus d’une centaine de séances d’activités sportives gratuites en 2024.
La Caisse d’Épargne Loire-Centre a fixé les objectifs suivants : animer les équipements sportifs de proximité encadrés par des éducateurs sportifs diplômés ; accompagner les structures sportives à s’implanter dans les QPV ; et adosser à ces séances sportives des sensibilisations à l’accès aux droits. Ce dispositif s’inscrit dans l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques 2024. Ce nouveau mode de coopération se poursuivra en 2025 et 2026 autour du même enjeu !
Dans le cadre d’un partenariat inédit public-privé, la Préfecture de région Centre-Val de Loire et la Fondation d’entreprise Caisse d’Épargne Loire-Centre, avec le concours de la Fondation du sport français, se sont associés pour lancer un appel à projets auprès des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV), afin d’y promouvoir la pratique sportive. Cet appel à projets qui se déploiera sur trois ans, s’inscrit pleinement dans la dynamique de la Grande Cause Nationale 2024 dédiée au développement du sport pour toutes et tous.
De nombreuses collectivités locales de la région ont répondu à l’appel à projets. Les créneaux proposés seront réalisés en collaboration avec le tissu associatif local (associations sportives, structures d’insertion, établissements médicosociaux, etc) avec un minimum de 2 créneaux hebdomadaires et un maximum de 5 créneaux hebdomadaires d’octobre 2024 à juin 2025 (hors vacances scolaires, soit sur 32 semaines sur période scolaire).
Une prise en charge financière a été prévue pour accompagner le développement de la pratique sportive dans les quartiers. La restauration du terrain de basket au sein du quartier des Blossières à Orléans, en photo ci-dessus, en est un parfait exemple !
L'Artistic
La nouvelle trattoria orléanaise
Texte : T.M - Photos : L'Artistic
Ouvert depuis janvier 2024 dans les murs du mythique cinéma situé boulevard Alexandre Martin à Orléans, le restaurant éponyme L’Artistic veut réinventer l’expérience culinaire italienne, proposant pizzas, pastas, et tiramisu authentiques.
« Tout est fait maison chez nous », se félicite Grégoire Halin, directeur de l’établissement. Dans une décoration chinée avec goût par Cyril Kolodziejski, gérant du Studio 16 qui a ouvert cette nouvelle adresse, les gourmands y trouveront à la fois une qualité gustative et une ambiance élégante, pour que nos papilles se concentrent sur ce qui compte vraiment. Le restaurant est ouvert sur le Novotel Orléans Centre Gare, qui vient lui aussi d’ouvrir.
C’est d’ailleurs bien le nouvel hôtel qui a été chercher les talents du Studio 16 pour gérer avec excellence cette nouvelle adresse. Les clients peuvent profiter de nombreux services associés : une terrasse idéalement située face à la gare, un brunch italien le dimanche dont le rapport qualité/prix est irréprochable (seulement 27 euros, de 11 h à 17 h), mais aussi la possibilité de privatiser tout ou une partie du lieu, pour vivre une expérience exclusive, dans une ambiance raffinée et accueillante, parfaite pour célébrer les occasions spéciales.
A la carte, des plats qui se situent au carrefour de la tradition et de la modernité. L’objectif affiché : offrir une symphonie de saveurs authentiques dans un cadre élégant et chargé d’histoire, avec la fusion de l’art, de la culture et de la gastronomie pour éveiller tous nos sens. Avec les pappardella à la truffe et burrata, testée par la rédaction du JAD, la promesse est tenue. Le chef des cuisines Kandiah Puvaneswaran mérite son surnom « Shiva », grande divinité créatrice de l’hindouisme. Les artisans cuisiniers sélectionnent méticuleusement chaque ingrédient pour sa fraîcheur et son authenticité, « en direct d’Italie », nous précise le chef. Pour vous mesurer à Shiva, la recette est à retrouver dans les pages suivantes.
Chaque jour, un plat et un dessert spécifiquement pensés selon l’arrivage des produits. L’attention portée aux détails, dont ce magnifique projecteur d’époque qui trône au milieu de la salle de restaurant, est palpable dès l’entrée : de l’accueil chaleureux à la présentation soignée des plats, chaque aspect est soigneusement orchestré pour que chaque client profite pleinement de cette nouvelle expérience culinaire. Le JAD recommande !
Temps de préparation : 30 minutes ChefKandiahPuvaneswaran
• Après avoir mis l'eau sur le feu, ajoutez une bonne pincée de sel. Lorsque l'eau est arrivée à ébullition, ajoutez les pappardelles. Laissez cuire les pâtes pendant 6 minutes maximum
• Egouttez les pâtes puis ajoutez l'huile de tournesol et mélanger délicatement pour éviter qu'elles ne collent
• Sortez votre poêle woke (ou une poêle classique), ajoutez-y la crème liquide puis la crème de truffe, mélangez avec une Maryse en attendant une petite ébullition. Cette préparation crémeuse doit peu à peu s'épaissir. Ramenez la crème au centre régulièrement avec quelques mouvements souples.
• Ajoutez les 250 g de pâtes préalablement cuites dans le woke et mélangez.
• Une fois les pâtes bien enrobées de sauce, ajoutez le parmesan.
• Dans une assiette à part, coupez quelques copeaux de votre truffe fraîche.
• C’est le moment de dresser : servez les pâtes dans votre plus belle assiette, mi-creuse, puis ajoutez le reste de la sauce. Ajoutez votre belle burrata au centre, poivrez et persillez-la, puis répartissez vos copeaux de truffes autour. Pour finir, soupoudrez le tout de parmigiano.
Plantes
Pourquoi cultiver ses propres plantes médicinales ?
Depuis des siècles, les plantes médicinales sont prisées pour leurs nombreuses vertus et utilisées pour traiter les petits maux du quotidien. Aujourd'hui, avec l'engouement croissant pour les médecines douces et naturelles, de plus en plus de personnes se tournent vers ces végétaux en complément de la médecine traditionnelle. Mais pourquoi ne pas les cultiver vous-même ?
Découvrez une sélection de plantes médicinales faciles à cultiver, réputées pour leurs bienfaits.
Texte : A.M.
Cultiver des plantes médicinales dans votre jardin offre l'avantage de maîtriser leur provenance, de réaliser des économies, d'acquérir une autonomie avec une minipharmacie naturelle à disposition, tout en profitant de végétaux polyvalents qui sont à la fois bénéfiques pour la santé, esthétiques, attractifs pour la biodiversité, et utiles en cuisine.
Choisissez des plantes en fonction de vos besoins et des propriétés recherchées : anti-stress, antiseptiques, digestives, etc.
Voici quelques plantes faciles à cultiver qui méritent une place dans votre jardin.
Conseils pour la culture et la récolte
Pour tirer le meilleur parti de vos plantes médicinales, suivez ces quelques conseils :
• Récoltez vos plantes le matin, après la rosée mais avant le soleil de midi, pour préserver leurs principes actifs ;
• Utilisez des outils propres et bien aiguisés pour ne pas abîmer les plantes ;
• Faites sécher rapidement vos récoltes dans un lieu sec et aéré pour éviter la moisissure.
Pour optimiser la culture et la récolte de vos plantes médicinales, privilégiez une cueillette matinale avant midi, en utilisant des outils propres et bien aiguisés, et faites-les sécher rapidement dans un endroit sec et aéré afin de préserver leurs propriétés et éviter toute moisissure.
Cultiver ses propres plantes médicinales est une activité gratifiante et bénéfique pour votre bien-être. Avec les bonnes conditions de culture, ces végétaux vous offriront une pharmacie naturelle à portée de main.
Sélection de plantes médicinales faciles à cultiver
Lavande
Apaisante et cicatrisante, la lavande (Lavandula angustifolia) est une plante méditerranéenne appréciée en infusion ou en huile essentielle. Elle pousse dans des sols pauvres mais bien drainés et adore le soleil.
Menthe poivrée
Réputée pour ses vertus digestives, la menthe poivrée (Mentha piperata) est également antiinflammatoire. Elle s'épanouit dans des sols riches et frais, à mi-ombre.
Mélisse
Calme le stress et favorise la digestion. La mélisse (Melissa officinalis) se cultive facilement en plein air ou en pot, et attire les pollinisateurs.
Millepertuis
Anti-stress et apaisant, le millepertuis (Hypericum perforatum) illumine le jardin avec ses fleurs dorées.
Il préfère les sols secs et ensoleillés, mais attention à ses propriétés photosensibilisantes.
Thym
Ce petit arbrisseau est un incontournable pour lutter contre les infections respiratoires. Le thym (Thymus vulgaris) adore les expositions ensoleillées et les sols bien drainés.
Verveine
Utile contre les troubles du sommeil, la verveine officinale (Verbena officinalis) se cultive au soleil dans des sols riches et bien drainés.
Sauge
La sauge (Salvia officinalis) est réputée pour ses effets bénéfiques sur la digestion et la transpiration. Elle pousse en plein soleil et s’adapte aux sols secs et bien drainés.
Dérèglement climatique : ce qui va changer dans nos contrats d’assurance
Attaché à son territoire, né à quelques mètres de son cabinet actuel, Alexandre Boutaud exerce le métier d’agent général Thelem Assurances depuis plus de 16 ans à Orléans. Pour vous assurer le meilleur des services de proximité, il vous accueille dans son agence située 1 rue des Fauchets. Auto, habitation, santé, protection juridique, prévoyance, emprunt, il est à votre disposition pour vous conseiller. Pour JAD, Alexandre Boutaud revient sur la situation climatique qui vient bousculer le secteur de l’assurance. Un enjeu : l’assurabilité dans un monde soumis à des aléas de plus en plus fréquents et intenses.
Avec les catastrophes naturelles qui se multiplient, qu’estce que cela change pour les assurés ?
La garantie catastrophes naturelles est acquise dans tous les contrats d’assurance où il y a des dommages (habitation, auto, commerce, etc). Les assurés cotisent pour abonder un fonds dédié, le fonds Cat-Nat, géré par la CCR – la Caisse centrale de réassurance détenue par l’État.
Ce fonds va distribuer les indemnisations en cas de catastrophes naturelles. Lorsqu’un événement est considéré comme tel, par décret, 50% de l’indemnisation est prise en charge par la compagnie d’assurance, et les autres 50% par la CCR. L’enjeu est de taille : nous avons de plus en plus de catastrophes naturelles : un phénomène qui gagne à la fois en intensité et en récurrence. Il y en a plus souvent et plus fort.
Dans le cas des inondations dans le Sud à l’automne 2024, ce sont 400 millions d’euros de dommages en quelques jours seulement. Ce qui va changer pour les assurés, c’est donc le montant de la cotisation Cat-Nat que récupère la CCR (la moitié de la cotisation), qui va passer de 12% à 20% en début d’année 2025. Les cotisations d’assurances globales vont elles aussi augmenter, substantiellement, pour couvrir suffisamment ce nouveau risque, plus régulier et plus intense.
Pourquoi cela augmente-t-il autant ?
Tout simplement pour garantir l’équilibre du système assurantiel, pour qu’il perdure, face aux dépenses liées aux dommages qui augmentent. Les financements doivent suivre. Et ce sont donc les assurés qui doivent cotiser pour ces financements.
Pour les entreprises, sommes-nous dans la même situation ?
Oui, c’est le même ordre d’idée. Car pour les entreprises, les agriculteurs, nous allons garantir les dommages, mais aussi la possible perte d’exploitation. Une entreprise qui ne fonctionne pas pendant trois mois, lorsqu’il survient une catastrophe naturelle, ne rentre plus de chiffre d’affaires. Or elle doit pourtant continuer à rémunérer ses salariés et payer ses charges. Cette perte d’exploitation sera comprise dans le coût des dommages, via la cotisation Cat-Nat.
En parallèle du risque de catastrophes naturelles plus récurrent, quels autres phénomènes justifient cette augmentation ?
Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins entre différents phénomènes. Bien sûr le changement climatique, mais nous pouvons également évoquer les événements sociaux, à l’image des émeutes de juin 2023 en France, qui ont coûté plus d’un milliard d’euros. Rappelez-vous Montargis. Ces émeutes ont entrainé la quasi-fermeture d’une compagnie d’assurance, car l’équilibre financier était rompu. Le risque était trop grand et les dommages trop importants.
Connait-on un désengagement des réassureurs ?
Oui, il s’agit de garder à l’esprit que les réassureurs imposent de nouvelles contraintes. Toutes les compagnies d’assurance sont réassurées, pour répondre aux grands phénomènes sur lequel ils ne pourraient pas répondre financièrement. Pour morceler le risque. Les compagnies avaient la possibilité de se réassurer sur les 50% qui leur incombent (en catastrophe naturelle) mais il y a deux ans, tous les réassureurs internationaux se sont
désengagés sur cette partie. Ils ont compris que le phénomène s’empirait, s’accélérait et gagnait en intensité. Sur ces contrats spécifiques, les réassureurs ont été drastiques, et ont imposé aux compagnies d'assurances de nouvelles conditions, de nouveaux tarifs plus élevés et de nouvelles franchises, très importantes.
Quels dommages entrent concrètement dans le régime de la catastrophe naturelle ?
Attention, tous les dommages ne sont pas couverts par le régime de la catastrophe naturelle. Une tempête, une averse de grêle ou un autre phénomène violent, peuvent ne pas être couverts par ce régime spécial, mais simplement par la garantie dommages habituelle. Ce qui va être pris en charge par le régime CatNat, ce sont les inondations, les mouvements de terrain ou la sécheresse, notamment dans notre région. La sécheresse est une problématique majeure. Les maisons se fissurent. Nous sommes l’une des régions les plus impactées en France. Les grands événements naturels se multiplient mais sont parfois discrets : en 2022, pas de grande tempête médiatique, mais de nombreux épisodes de sécheresse et de grêle. Oui, en raison du changement climatique et des événements qu’il provoque, les primes d’assurance vont augmenter. Mais plus important encore : la question de l’assurabilité d’un bien commence à se poser. C’est le plus grand risque qui est devant nous. Nous devons le surmonter et imaginer de nouvelles solutions, tous ensemble.
Myli Rebel : l'électrique sans permis accessible chez
Equip'Loisir Autos
Equip’Loisir Autos, la concession exclusive de la Ligier Myli Rebel dans la région, propose un accompagnement complet pour découvrir et acquérir ce modèle électrique sans permis. Pilotée par Yohann Gaillard, cette équipe professionnelle et attentive est à votre disposition pour des essais gratuits, des conseils sur-mesure, et une palette de services incluant location, vente et réparation. La Myli Rebel, un modèle sans permis au design séduisant, offre des finitions de qualité pour une conduite agréable en ville.
Découverte de la Ligier Myli Rebel avec Equip'Loisir Autos
Equip’Loisir Autos est le spécialiste régional des véhicules sans permis, avec un réseau de points de vente et de réparation pour vous garantir un service de proximité dans le Loiret. L’équipe d’Equip’Loisir, dirigée par Yohann Gaillard, propose un service personnalisé, des conseils éclairés, et une offre d’essai gratuit de la Ligier Myli Rebel, un modèle électrique sans permis alliant style et fonctionnalité. La Ligier Myli Rebel se distingue par un large éventail de personnalisations, disponibles en quatre finitions et deux motorisations (électrique ou diesel), avec des batteries variant de 4,14 à 12,42 kWh pour s’adapter aux besoins urbains et périurbains. La version que nous avons testée, la Myli Rebel EV avec batterie 12,42 kWh, propose des équipements de confort tels que le siège chauffant, la climatisation, la direction assistée (exclusivité Ligier), et une tablette tactile de 10 pouces avec compatibilité Apple CarPlay et Android Auto. La Myli Rebel offre une expérience fonctionnelle et minimaliste : les matériaux sont essentiellement en plastique moulé, des panneaux de portes aux commandes du tableau de bord. Cependant, le confort des sièges et l’utilité de l’écran central sont à souligner. La direction assistée ajoute à la maniabilité, rendant la conduite fluide et agréable en ville, bien que l’angle mort créé par les montants du pare-brise exige une attention accrue aux piétons.
Avec une vitesse limitée à 46 km/h, la Myli Rebel se destine à des trajets urbains. Le mode éco, destiné à optimiser l’autonomie, limite cependant les performances d’accélération et incite rapidement à revenir en mode normal pour une réactivité accrue. Malgré cela, elle reste bien adaptée aux parcours citadins grâce à son confort et à son niveau d’équipement.
Autonomie et recharge
Avec une autonomie estimée à environ 140 kilomètres en une seule charge, la Myli Rebel répond aux besoins quotidiens sans nécessiter de recharges fréquentes. La prise de recharge, discrètement intégrée sous le logo avant, permet une recharge complète en environ quatre heures sur une prise domestique 16A.
Texte : AM - Photos : Equip'Loisir Autos
Yohann Gaillard
Durant son parcours professionnel au sein d’un groupe international en Italie, Patrick Masure explore de nombreux jardins, ce qui éveille en lui un intérêt profond pour cet art. En 1986, de retour en France avec son épouse AnneMarie, ils partent en quête d’une propriété à la campagne. Leur choix se porte sur La Javelière, un petit château du XVIIe siècle, qu’ils acquièrent en 1992.
Patrick Masure, passionné de jardins, a visité plus de 500 sites en Europe, Asie et Japon, inspirant la création d’un projet ambitieux à La Javelière.
Le domaine se divise en deux espaces : un parc sophistiqué et un jardin sauvage, abritant 1.000 arbres, 754 rosiers, des sculptures et bassins. Labellisé Jardin Remarquable en 2012, il est depuis présent dans les guides Michelin et Routard.
Patrick Masure, l’art du jardin et du suspense littéraire
Depuis son enfance, Patrick Masure a nourri une passion pour la nature et les forêts du Morvan, héritage de son père. Initialement attiré par une carrière d’expert forestier, il se laisse guider par un excellent dossier scolaire vers des études de commerce, obtenant un diplôme de l’Essec en 1968. Il complète sa formation avec une licence à l’Institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne. Bien que sa carrière s’oriente vers l’industrie à Paris, son attachement à la nature et aux jardins reste intact.
Masure s’investit aussi dans plusieurs associations botaniques et publie des ouvrages, dont Le Guide des rosiers sauvages (2013), Chers Jardins (2019), et Égratignures (2021).
En 2024, Patrick Masure revient avec L’Arbre du Crime, un roman policier qui mêle suspense et passion pour les jardins. Le récit suit une enquête discrète au sein de la Société de Dendrologie de France, perturbée par des événements étranges lors d’un voyage d’étude dans le Loiret. Avec une plume acérée et un humour mordant, Patrick Masure entraîne ses lecteurs dans les plus beaux arboretums du Loiret, tout en tissant des intrigues captivantes.
L’Arbre du Crime, 20 €.
AU-DEVANT DE MAURICE
GENEVOIX
JACQUES TASSIN
Roman
Au-devant de Genevoix relate une courte et intense rencontre, menée sur les berges d’un étang du Loiret, entre un lecteur passionné et l’écrivain qu’il admire. Cette rencontre est autant fictive, dans son déroulement, que réelle dans son contenu. Fictive, parce qu’elle procède d’un dialogue imaginaire avec un personnage se situant hors du temps. Réelle cependant, parce qu’elle rend compte de cette parenté vivante, éprouvée par chacun de nous, qui s’établit de manière archaïque entre un écrivain et ses lecteurs.
MES MOTS ONT LA PAROLE, LE SLAM QUI
RACONTE LA VIE
MARCEL GOUDEAU
Recueil de textes poétiques
Ce retraité tourangeau exenseignant du Technique, a d’abord pris goût à l’écriture en se tournant vers la nouvelle, puis sa rencontre avec une jeune troupe de slam, l’amène à tricoter des textes courts, à utiliser la musique des mots. Il sait nous faire revivre avec justesse, sensibilité, émotion, ses souvenirs d’enfance, et nous faire partager avec gravité, mais aussi, légèreté et humour son regard sur la société. Qu’il se rassure, son joli coup de pattes, les successions d’images qu’il nous donne à voir au creux de ses textes, ne nous donnera pas envie de parti.
JEAN ZAY
MARCEL RUBY
Biographie
Le Jean Zay de Marcel RUBY demeure le travail de référence pour qui désire connaître l’action de Jean Zay placée dans le contexte de l’époque, et en comprendre la portée. Jean Zay (1904-1944) fut député radical socialiste du Loiret en 1932, et ministre de l'Education nationale dans le cabinet de Léon Blum en juin 1936. Cette biographie donne une large place à sa jeunesse orléanaise, à la franc-maçonnerie, à ses débuts comme avocat, à ses actions politiques, et à son assassinat par des miliciens.
UNE VIE NOUVELLE
DIDIER NAUD
Science fiction
Didier Naud, philosophe et écrivain orléanais invite à travers son livre, à vous questionner sur votre propre capacité à faire face aux changements quotidiens. Une adolescente résidant dans un petit village côtier voit sa vie bouleversée par la menace imminente d’une guerre et une explosion nucléaire dévastant sa région. La disparition inexplicable de sa famille la contraint à traverser un territoire où les êtres et les objets ont perdu leur réalité. Pour survivre, elle doit puiser des ressources insoupçonnées en elle-même et affronter des situations aussi extraordinaires qu’inattendues.
La lavallière : de l'élégance classique au symbole de pouvoir féminin
Texte : A.M.
À la fin du 19e siècle, le dessinateur Charles Dana Gibson créa la célèbre "Gibson Girl," incarnation de la femme idéale de l’époque, souvent représentée avec un col noué, appelé la lavallière. Inspiré par la duchesse de La Vallière, maîtresse de Louis XIV, ce nœud emblématique passa des toiles des peintres aux podiums des grands couturiers comme Coco Chanel et Yves Saint Laurent.
Chemise imprimé léopard col Lavallière Imprime Leopard Maje
Chemise col Lavallière droite Bessie or Gérard Darel
Initialement perçue comme décoratif et innocent, la lavallière devint peu à peu un symbole de pouvoir, particulièrement dans le monde professionnel où elle s’imposa comme l’équivalent féminin de la cravate masculine. Toujours d’actualité, la lavallière demeure un emblème de force et de statut pour les femmes d’affaires. Affirmez votre pouvoir en adoptant cette pièce iconique, comme l’ont fait des figures telles que la princesse Diana, Kate Middleton ou encore les héroïnes de Mad Men, Peggy Olson et Joan Holloway.
Chemise col Lavallière en denim de coton Bryony
Robe midi col Lavallière bleu Cotelac
AGENDA - Musique - Danse
SPECTACLE
RÊVE DE CIRQUE
Après un triomphe à travers le monde (Asie, Amérique du Sud, Europe), le spectacle « Rêves de cirque » arrive enfin en France. L’histoire raconte le rêve d’un petit garçon parti à la recherche de ses jouets préférés, une aventure touchante et palpitante faîte de rencontres incroyables. Ce voyage extraordinaire le mènera dans un monde imaginaire, une ode à l’enfance, un songe où les jouets prennent vie, une aventure faîte de rires, d’exploits et d’enchantements. Clowns, jongleurs, acrobates, trapézistes et voltigeurs rivalisent d’audace et de talents pour aider notre héro dans sa quête.
Où ? Aire évenementielle Chapit'o, Fleury-les-Aubrais
Quand ? Du 08 au 17 novembre
Infos : reves-de-cirque.com/orleans
CONCERT
ROCK SYMPHONY VOICE
Cette année, Rock Symphony Voices présente un nouveau programme impressionnant, où un orchestre symphonique, un groupe de rock, un chœur et des chanteurs virtuose seront réunis sur une scène afin de créer une énergie de rock incroyable. Plus de 80 artistes talentueux feront briller sur la scène la lumière de leur art.
Où ? Zénith, Orléans
Quand ? Le 05 décembre à 20 h
Infos : orleans-events.com
SALON
SALON DE LA GASTRONOMIE & VINS
Avec ses 230 exposants, le Salon de la Gastronomie & Vins d'Orléans a attiré en 2023 plus de 25 000 visiteurs. Ce salon, de renommée nationale, est une véritable institution pour la Métropole Orléanaise et devient incontournable pour réaliser ses achats pour les fêtes de fin d'années, découvrir et déguster des produits, boire un verre ou manger au restaurant en famille ou entre amis dans une ambiance musicale.
Où ? Parc des expositions, Orléans (CO'MET)
Quand ? Du 22 au 25 novembre 2024 Infos ? salon-gastronomie-orleans.fr
SOIRÉE
SOIRÉE
84
En 1984, le « nouveau bâtiment » du musée des Beaux-Arts ouvrait ses portes ! À la pointe de la modernité, il marquait un tournant dans l’histoire des musées français. Pour les 40 ans, le MBA propose un voyage dans le temps en 1984, pour célébrer l’anniversaire de cette architecture « so vintage » ! Blind test 84, karaoké, cours de danse, de gym tonic et, bien sûr, dancefloor avec boule à facettes : new wave, punk, techno et bien sûr les tubes du hit parade. Remontez le temps et revivez, ensemble, une soirée des années 80 !
Où ? Musée des Beaux Arts, Place Sainte-Croix, Orléans Quand ? Le 16 novembre à 20 h Infos ? reservationmusee@orleans-metropole.fr
L’occasion de revivre les airs incontournables et scènes culte d’hier à aujourd’hui au travers d’un medley musical unique en son genre, dans une ambiance féérique et chargée d’émotions. Projeté sur un écran géant, les films
Disney sont sublimés par un orchestre symphonique complet, accompagné de talentueux chanteurs, qui interprètent en live les bandes originales des grands classiques Disney !
Où ? Zénith Orléans
Quand ? 22 novembre à 20 h
Tarifs ? De 24 € à 77 €
SPECTACLE
NOËL AU CHEMIN DE TRAVERSE
Londres. C’est l’effervescence au Chemin de Traverse en cette période de Noël ! Le petit monde des sorciers est en ébullition et s’affaire à récupérer les derniers cadeaux, les dernières friandise...
Où ? Espace Madeleine Sologne, La Ferté-Saint-Aubin
Quand ? Le 30 novembre à 15 h et 20 h 30 Infos et réservation ? troupelairdutemps.fr
DANSE
BOYS DON’T CRY
Construit d’après un texte de Chantal Thomas, autour d’une partie de foot improbable, terrain de jeu et de danse, Boys don’t cry sert de prétexte à une réflexion à la fois nostalgique, drôle et tendre sur le fait de danser quand on est un garçon, qui plus est quand on vient d’Afrique du Nord et du monde arabe. Tordre le cou à une certaine théorie du genre où les filles feraient de la couture et les garçons du foot.
Où ? La Passerelle, Fleury-les-Aubrais
Quand ? Le 20 décembre à 20 h 30
Infos ? 02 38 83 09 51
CONCERT
CONCERT DE NOËL
Imprégnez-vous de l'esprit des fêtes avec notre incontournable Concert de Noël ! Dirigés par Émilie Legroux, le chœur symphonique et la maîtrise du Conservatoire d’Orléans s’uniront aux musiciens de l’orchestre symphonique d’Orléans pour offrir un programme finement choisi. Entre chefs-d’œuvre classiques et mélodies festives, laissez-vous transporter dans une atmosphère musicale idéale pour patienter jusqu’à Noël.
Où ? Salle de l'Institut, 4 Place Sainte-Croix, Orléans Quand ? Le 21 et 22 décembre Infos et réservation ? orchestre-orleans.com
Cent-vingt artistes, une Bulle
" GASTRONAMERICA", huile sur toile
Apprenez qu’il existe à Orléans, la Société des Artistes Orléanais, communément appelée les AO. Raccourci qui ne traduit en rien le catalogue qui concentre ce qui se fait de plus éclectique, technique et artistique dans cette association de peintres, de photographes, de sculpteurs et de graveurs.
Texte : Stéphane de Laage
Photos : Stéphane de Laage / Bulle Derouette
Benoist Gayet
Un peu plus de cent ans que bouillonnent ensemble les arts graphiques et sculpturaux à Orléans et maintenant bien au-delà des frontières de la métropole.
Depuis plus d’un quart de siècle, Benoist Gayet, président des A.O, se donne corps et âme pour faire valoir et faire connaitre les « poulains » sociétaires de l’association. Et comme il a raison… Il suffisait le mois dernier de se rendre à la collégiale Saint-Pierre le Puellier pour admirer, le terme n’est pas exagéré, la centaine d’artistes qui y étaient exposés.
« Ils ont en commun d’avoir une certaine renommée, explique Benoit. L’idée est d’accompagner ces valeurs sûres et de présenter les artistes qui débutent. Nous sommes très attachés à l’idée de valoriser la jeune création artistique ».
Ce 117eme salon a donc présenté des artistes que l’on aime voir et revoir, mais aussi de jeunes talents qui s’engagent de façon moins académique dans la fresque, le tag, et même le street-Art.
est sociétaire des AO depuis plus de dix ans. À fleur de peau, elle met son talent au service des messages qu’elle entend faire passer. Pas de grandes envolées philosophiques, mais la juste réalité de la vie… selon Bulle.
Un ado qui se couvre la tête d’un sac plastique (et pas n’importe quel sac), une femme au tchador bleunuage, qui disparaît à force d’être cachée, la malbouffe américaine ou bien encore cet hommage à Olympe de Gouges ; pas une œuvre n’est anodine, aucune qui ne porte en elle un message fort, et bien sûr, rien de subliminal.
Bulle est née à Orléans il y a 49 ans (elle vient de peindre pour l’exposition des Artistes Orléanais, une toile qui dit son inquiétude d’être quinqua). Elle étudie trois ans au lycée graphique Corvisart à Paris avant d’intégrer l’ESAD d’Orléans et d’y décrocher un diplôme de design en objet. À ses débuts, en tant que dessinatrice en publicité, elle travaille pour les plus grands : L’Oréal, Lexmark, Zippo ou Femme Actuelle. Et de cette expérience sans doute, elle tient le sens du détail, la rigueur et le perfectionnisme.
Bulle Derouette
En 2011, retour à Orléans où elle choisit d’exercer son talent à des fins plus artistiques que marketing. Le sens du réalisme reste chevillé au corps, et l’huile qu’elle utilise dorénavant se prête bien à l’exercice.
Voilà donc Bulle Derouette qui pointe le bout de son nez, surmonté de ses drôles de lunettes et de son petit chapeau melon. Elle s’engage avec une pointe affirmée de féminisme et sans doute aussi l’envie de transgresser les codes artistiques.
« Le beau tout seul ne sert à rien. Ma peinture doit parler »
Dans son catalogue, où que l’on pose les yeux, se niche une pointe de Magritte, de Kandinsky et de Warhol sans aucun doute. Les références sont certes lourdes à porter, mais de très belle facture, installées dans l’univers de Bulle.
" Drogues douces ", huile sur toile
" Everything sucks ", huile sur toile, 81x65 cm
En France, en 2022, des enfants et adolescents, particulièrement de très jeunes filles, meurent de souffrance psychique par manque de soins et de prise en compte sociétale.
" Invisible Girl ", huile sur toile, 40x60 cm.
AfghanistanLibreaccompagnelesfillesetlesfemmesafghanesauxdifférentsstadesde leur vie. Leurs projets d'éducation prennent en charge les filles dès la crèche et jusqu'à l'entrée à l'université pour leur fournir une éducation de qualité et de leur permettre de s'épanouir. (15% de la vente sont offerts à l’association @afghanistanlibre)
SOMBRE ?
Elle met son pinceau au service de symboles à peine dissimulés, mais qu’il faut décrypter.
« Les femmes et leurs injonctions sont régulièrement au cœur de mon art. Au-delà de l’esthétique, je cherche à mettre en images les maux de la société, la fuite du temps, l’adolescence désabusée, la surconsommation et les addictions »
Oui un peu, mais pas seulement. Bulle nous parle aussi des moments de joie de la maternité et du plaisir partagé.
Elle nous entraîne dans son univers un peu singulier, mais techniquement exceptionnel et rare.
« J’aimerais tant que mon art adoucisse les mœurs et les maux »
" Hommage à Olympe de Gouges ", huile sur toile.
Le château de Villette : un lieu d'exception pour vos réceptions
Situé en plein cœur de la Sologne, dans un cadre naturel et verdoyant, le château de Villette est entouré d'arbres centenaires. Cet écrin de verdure et de calme en fait un site idéal pour accueillir des réceptions de tous types, alliant à la fois raffinement et sérénité. Ce château du XVIIIe siècle, disponible en exclusivité, propose des infrastructures modernes et adaptées à l'organisation d'événements, que ce soit pour des séminaires, des mariages ou des soirées privées.
Le château de Villette, dans sa version actuelle, a été construit à quelques centaines de mètres du site seigneurial original, où se trouvent aujourd'hui les bâtiments de la ferme. Le nouveau château s'est approprié le toponyme Villette, remplaçant ainsi l'ancien nom du Puet, jugé moins évocateur. Cette nouvelle identité marque un renouveau, tout en restant ancrée dans l'histoire locale.
Le château a été racheté en 2019 par Frédéric Rolland, renforçant sa vocation d'hôtel et de lieu de réceptions pouvant accueillir de 50 à 300 personnes.
Texte : Laurent Dubois
FrédéricRolland
Château de Ménestreau-en-Villette avant sa restauration
Le Château de Villette à Ménestreauen-Villette accueillera la deuxième édition des Jouissives Fest, un festival unique dédié aux femmes, axé sur des ateliers variés et sur la création de liens forts et bienveillants. L’objectif ? Profiter de moments privilégiés et se ressourcer.
Fondé par Cassandre Roland, une orléanaise de 32 ans, ce festival invite chaque participante à créer sa propre expérience en sélectionnant parmi plus de trente intervenantes et 110 ateliers.
De l’autodéfense au yoga féminin, en passant par l’effeuillage burlesque, la création de bijoux floraux, les bains sonores, le tantra, et des ateliers sur les cycles menstruels, l’offre s’adapte à toutes les envies, des plus classiques aux plus audacieuses.