l’hebdo du basketball
JEUDI 6 janvier 2011 - N° 533
Jefferson/Wright/Diot/Avdalovic… Chalon… Boulazac… Taurasi… Top 16 Euroleague… Sauret… L’agenda 2011
PRO A : SPÉCIAL 12e JOURNÉE
BLAKE GRIFFIN
C’EST UN OVNI !
WOODSIDE DÉCOUPE LE PL ORLÉANS ENFONCE LE MANS
PASCAL DORIZON (CHEF DES ARBITRES) :
« LE BASKET, DERNIER SPORT OÙ LE FAUTIF LÈVE LA MAIN »
Vince Carter (Phoenix Suns)
BasketNews n°533 - jeudi 6 janvier 2011
Hedo Türkoglu (Orlando Magic) DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
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PERDANT POUR PHOENIX
M 03252 - 533 - F: 3,00 E
Photos : Barry Gossage et Fernando Medina/NBAE via Getty Images
« NBA TRADES » GAGNANT POUR ORLANDO, www.basketnews.net
02
Télévision Jeudi 6 janvier 01h00 ESPN
NBA Wednesday
01h30 ESPN Classic
Valenciennes-Gdynia (ELF)
01h30 MCS
Boston-San Antonio (NBA)
04h30 MCS
LA Clippers-Denver (NBA)
13h00 Sport+
Chalon-Cholet (Pro A, rediff) Boston-San Antonio, LA ClippersDenver (NBA, rediff)
17h00 MCS
Médias Philippe Laurent (lorenzitv.com)
« On offre un espace médiatique en plus de sport+ »
Vendredi 7 janvier Orlando-Milwaukee (NBA)
06h45 Orange Sport
Dallas-Oklahoma City (NBA)
11h30 Eurosport 2
Panathinaikos-Panionios (Esake)
15h00 NASN
College Basketball
16h00 Orange Sport
Dallas-Oklahoma City (NBA, Rediff)
17h00 MCS
Orlando-Milwaukee (NBA, Rediff)
20h30 Sport+
ASVEL-Roanne (Pro A)
21h00 ESPN
NBA Friday
Samedi 8 janvier 01h15 MCS
NBA Legend
02h05 Canal+
Orlando-Houston (NBA)
02h30 MCS
Milwaukee-Miami (NBA)
09h30 Sport+
ASVEL-Roanne (Pro A, Rediff)
11h30 Canal+Sport
Orlando-Houston (NBA, Rediff)
17h15 MCS
Milwaukee-Miami (NBA, Rediff)
20h00 Sport+
Le Mans-Gravelines Dk (Pro A)
Dimanche 9 janvier 01h30 MCS
Oklahoma City-Memphis (NBA)
02h00 Orange Sport
Chicago-Boston (NBA)
C’est encore Noël sur LorenziTV qui offre aux passionnés de basket la possibilité de voir vendredi soir le match de Pro B Châlons-Reims-Rouen en direct sur leur site internet*. Une offre gratuite pour ce premier coup, en partenariat avec la LNB, et qui pourrait être reconduite mais cette fois-ci sous forme de PayPerView à 3,99 € la rencontre.
P
hilippe, comment vous est venue l’idée de retransmettre des matches de Pro B ? Tout simplement parce qu’ils n’ont pas de visibilité. J’ai créé cette société avec trois associés dans le but de permettre aux supporters de « petits » sports médiatiques de pouvoir regarder leur équipe. On ne cherche absolument pas à rivaliser avec les gros, type Sport+, on cherche à venir en complément. Un récent sondage montrait qu’il existe une forte demande de la part des supporters de basket, alors en plus du volley et du water-polo que nous faisons depuis début septembre on a décidé de se lancer dans le basket.
Brian Babineau/NBAE via Getty Images
La production de match coûte cher, comment vous débrouillez-vous ? Elle coûte cher effectivement, donc on minimise les coûts au maximum. Nous n’avons pas de car régie, pas de diffusion par satellite, en fait tout le confort d’une grande chaîne on ne l’a pas. On essaye de mettre de la qualité dans nos images, plusieurs commentateurs, plusieurs caméras et le reste, multiplex, 08h00 Sport+
Le Mans-Gravelines Dk (Pro A, Rediff)
16h00 Orange Sport
Chicago-Boston (NBA, Rediff)
22h00 Sport+
LA Clippers-Golden State (NBA)
Lundi 10 janvier 01h10 MCS
Utah-OkC (NBA, Playoffs 2010)
09h00 NASN
College Basketball
13h00 Sport+
LA Clippers-Golden State (NBA, Rediff)
14h14 MCS
NBA mag Go Spurs
21h00 Canal+Sport
Canal NBA
22h00 MCS
Denver-New Orleans (NBA)
Mardi 11 janvier 03h05 Canal+
Canal NBA
02h30 Orange Sport
Boston-Houston (NBA)
07h15 MCS
Chicago-Detroit (NBA)
12h30 MCS
Chicago-Detroit (NBA, Rediff)
16h20 Orange Sport
Boston-Houston (NBA, Rediff)
18h00 Canal+Sport
Canal NBA
Mercredi 12 janvier 02h00 Orange Sport
Denver-Phoenix (NBA)
04h30 NASN
Tennessee-Florida (NCAA)
09h15 MCS
NBA mag Shaquille O’Neal
09h45 MCS
LA Lakers-Cleveland (NBA)
16h20 Orange Sport
Denver-Phoenix (NBA, Rediff)
ralenti etc… on ne fait pas. Il faut savoir que 75% des licenciés d’une fédé n’ont pas accès à leur sport en live, donc nous on le propose, le reste on ne peut pas pour l’instant. Vendredi soir vous allez retransmettre pour la première fois sur votre site de la Pro B, mais avec le soutien de la LNB. Comment avez-vous eu ce soutien ? Notre société a démarré par le volley mais on avait contacté la FFBB et la LNB dès septembre. Là, on s’est mis d’accord avec la LNB qui, si elle a un partenariat avec Sport+, veut aussi montrer d’autres matches. On se positionne pour offrir un espace médiatique en plus de Sport+ pour le basket et pour tous les supporters des équipes qui ne passent pas souvent à l’antenne. Au niveau de la Pro B, on a donc validé un test avec la LNB, le match de vendredi soir entre Châlons-Reims et Rouen. Quelle est la logistique pour un match comme celui-là ? La même que pour le volley. En premier, il nous faut une salle qui peut nous offrir une
grosse connexion Internet, puis on place quatre caméras et une équipe de commentateurs que l’on trouve grâce à la LNB ou au club résident. On essaye de prendre un journaliste, généralement un local, et un consultant, où là on va piocher chez les blessés des clubs, qui nous apporte un plus sportif et une image connue pour les internautes. Quelle doit être la rentabilité ? Nous ne sommes pas dans un objectif chiffré parce que nous ne savons vraiment pas ce que cela va donner, mais nous attendons impatiemment les résultats c’est vrai. Nous ne sommes en tout cas pas dans une grandeur télévisuelle, on peut dire que chez nous à partir de quelques milliers de personnes nous sommes rentables assez facilement. Surtout que nous proposons deux modes de visibilités, un premier en direct à 3,99 €, et un second en « vod » (vidéo à la demande) où, pour 1,99 €, les supporters peuvent voir ou revoir le match. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX (*) http://www.lorenzitv.com/fr/categories/basket/.
Lu, vu et entendu Deux joueurs pas là, match annulé. Déjà en bien mauvaise
posture en championnat, la JA Vichy ne s’est pas fait des amis à Tulle. Le 29 décembre, la JAV devait jouer un match de gala contre le Limoges CSP, match organisé par le club de l’US Tulle Corrèze. Oui mais voilà, la veille du match la JAV a tout simplement annulé sa venue prétextant deux joueurs US absents pour cause d’intempéries (dont Kareem Reid qui participera le lendemain au All-Star Game). Résultat, remboursement de la billetterie au frais du petit club de Tulle et pas mal de mécontents en Corrèze. Pas glop !
Nicolas Batum
Le Mans a les boules, et on ne parle pas de leurs performances sportives, mais de cette magnifique carte de vœux
électronique envoyée par l’administration du club sarthois, rehaussée tout de même par un très beau clip de vœux multilingues que vous pouvez trouver là : http://www.dailymotion.com/ video/xg81kb_fetes-de-fin-dannee_sport
« Dans mon pays, personne n’a le droit de quitter l’entraînement avant que tout le monde n’ait marqué 10 tirs à 3-pts de suite. »
De Vule Avdalovic, Cholet et vainqueur du concours à 3-pts du All-Star Game. No comment.
Sports
NBA Legend
02h30 MCS
Pascal Allée / Hot
01h30 MCS
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
Pape Sy en D-League, une perte de temps ? OUI e concèderai une chose. Mais attention, une seule ! Il vaut mieux batifoler sur les parquets de D-League que de rouiller sur un banc. Voilà, c’est fait. Pour le reste, le mieux que je puisse faire pour vous parler de la D-League ou de la NBDL, la ligue de développement de la NBA, comme vous voulez, ce serait de reprendre l’expression favorite de Jean-Pierre Coffe… Mais ce ne serait pas poli ! Franchement, j’ai regardé quelques matches la saison dernière pour suivre Alexis Ajinça et j’ai été effaré. Le talent des joueurs est évidemment très correct mais le niveau de jeu pratiqué dans cette ligue est totalement miséreux. Une mauvaise caricature de basket à cinq, sans structure, sans défense, sans collectif. Et c’est normal ! Les joueurs sont payés au lance-pierre et sont là pour jouer leur carte perso. Tenter de taper dans l’œil d’un coach ou d’un GM pour se faire une place au chaud dans un roster NBA. Ça ferait un bon principe de télé-réalité, tiens ! Beaucoup d’appelés, si peu d’élus et les comportements égoïstes et calculateurs qui vont avec. La recette fait peut-être des merveilles d’audimat, mais ça fait du bien mauvais basket ! Demandez à Amara Sy qui s’est enterré dans l’Idaho la saison dernière… Un jeune comme Pape a justement besoin de continuer à jouer du basket organisé, à pratiquer un jeu juste. Il ne sera jamais un joueur majeur de NBA, donc il doit se façonner un profil précis pour espérer un jour exister dans la grande ligue. Dans son cas, un arrière défenseur, un joueur de rôle, rigoureux, un mec qui joue pour le groupe. Je ne vois absolument pas comment il pourrait développer ces qualités en NBDL. Les Hawks auraient mieux fait de le laisser se développer encore un ou deux ans en Europe avant de l’appeler. Là, il perd de précieuses années dans son développement de joueur n
Par Thomas FÉLIX
P
ape Sy a de la chance. Drafté par les Atlanta Hawks au nez et à la barbe de tous les observateurs du basket, même à la 53e position, c’était vraiment inespéré. Pape Sy a de la chance. Blessé au bout de deux matches de Summer League seulement, n’ayant rien montré, les Hawks l’ont gardé, les Hawks l’ont même signé. Mais au final, Pape Sy n’aura joué ni en présaison ni en saison régulière, pour l’instant, avec Atlanta, alors peut-il réellement se soustraire à un passage en D-League ? Non je dis non, et c’est pour ça que je dis oui, Pape Sy se doit d’aller tâter de la balle orange en Utah, avec le Flash précisément. Nous sommes dans une configuration bien différente de son compatriote, Alexis Ajinça, qui lui a été envoyé en ligue de développement car il peinait à gagner sa place dans le roster de Charlotte. Là, il s’agit de relancer un jeune choix de Draft qui sort de blessure, un talon d’Achille récalcitrant qui a obligé Pape à louper le training camp et les 18 premiers matches de la saison. Avec un tel constat, il est quand même difficile de donner du temps de jeu à un rookie qui a raté la prépa et qui n’a pas joué en match officiel depuis mai 2010 ! Alors que faire ? Son coach, Larry Drew a l’air de le trouver très fort à l’entraînement. Fin décembre, il le déclarait semblable à ce qu’il était en début de Summer League, fort, explosif et sûr de lui, mais de là à lui donner sa chance dans une équipe d’Atlanta qui tourne, non. Direction donc le Utah Flash et pour Pape Sy c’est incontestablement la bonne décision. D’abord parce qu’il va pouvoir enfin jouer, retrouver des automatismes, des sensations, dans une D-League où chaque joueur joue sa place dans la grande ligue, ensuite car il va pouvoir saisir une vraie chance de montrer ce dont il est capable. De quoi, pour un Hawk, prendre enfin son envol. n Scott Cunningham/NBAE via Getty Images
J
NON
Par Thomas BERJOAN
Sondage
Vule Avdalovic et JeanMarc Dupraz en short !
37% « S’il faut, je remettrai le short ! »
31%
Jean-Marc Dupraz
Sondage réalisé sur www.basketnews.net (637 réponses, décompte arrêté mardi)
20% 12%
Hervé Bellenger
/ IS
en a gros sur la patate après la septième défaite de rang de son équipe, le Paris Levallois. En conf de presse, le technicien parisien a avoué avoir remis le short avant le match de Nancy pour faire le nombre à l’entraînement devant les problèmes de blessure du club et a assuré qu’il le remettrait encore si d’aventure il le fallait.
Les San Antonio Spurs sont-ils devenus les favoris de la saison NBA ?
Trop de concurrence pour être affirmatif
Trop tôt pour le dire
Oui
Non
04
sommaire
DISPONIBLES
06 ALL-STAR GAME LNB
• Les Américains ont triomphé des Français à Bercy. Normal, ils étaient plus forts ! Plus fort aussi, ou moins fatigué c’est selon, Zack Wright, le meneur de Limoges, a battu Marquez Haynes, celui de Chalon, en finale du concours de smashes ; tandis que celui de Cholet, le Serbe Vule Avdalovic, a fait honneur à la réputation des shooteurs de son pays en remportant le concours de tirs à trois-points. Quant à Antoine Diot, il s’est fait plaisir en gagnant le concours des… meneurs.
08 LA GAZETTE DE LA 12e JOURNÉE
• Limoges, en l’absence de Zack Wright et RT Guinn, rate son « hold-up à domicile » et Nancy s’impose presque par miracle en prolongation... Orléans enfonce Le Mans Hyères-Toulon se balade contre Vichy et reste en course pour les As... La Pro A a accueilli de nouveaux joueurs Les « Bling Bling » de l’ASVEL ont fait le métier au Havre... Quatre pages spéciales pour revenir sur la première journée de 2011.
15 ÉCHOS FRANCE
• Un sponsor est parti alors Chalon s’inquiète. Yann Casseville essaye d’y voir plus clair Qui sont les leaders statistiques en Nationale 1 ? Pas de souci, c’est dans BN.
17 PRO B : BOULAZAC
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• Après 15 journées, le club de la Dordogne était calé à une encablure du Top 4. Et Sylvain Lautié, le coach, a décidé de mettre la gomme en retouchant son effectif. Et si Boulazac surprenait les favoris ?
18 ENTRE NOUS : PASCAL DORIZON
• Le chef des arbitres français s’est confié, sans faux-semblant, à Pascal Legendre. Son parcours, le niveau des sifflets français et les notes qui leur sont attribuées, les tentatives de corruption, l’usage de la vidéo... Dorizon répond.
22 ÉCHOS EUROPE 23 EUROLEAGUE
• Le Top 16, ça ne va plus tarder, et c’est malheureusement sans représentant français. Antoine Lessard nous décrypte la deuxième phase de la compétition reine en Europe.
24 BLAKE GRIFFIN
• Ce type est un extra-terrestre. Un athlète hors du commun mais surtout, au-delà de la hype, un vrai joueur de basket, qui redonne vie aux Los Angeles Clippers. Jérémy Barbier nous explique pourquoi il est si fort.
26 ÉCHOS NBA 28 TRADES NBA
• Ça a déjà « tradé » (échangé des joueurs) en NBA et ça n’est pas fini puisqu’il reste aux franchises une cinquantaine de jours pour jouer au mécano avec leurs effectifs. Pascal Giberné juge les effets des transferts qui ont déjà eu lieu et se projette sur ceux à venir.
30 SALUT ÇA VA, AUDREY SAURET ? 31 L’AGENDA BASKET DE 2011 BasketNews
RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)
CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE et Rémi REVERCHON (Los Angeles). Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).
BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE
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ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomarpresse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1
La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.
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édito
LE CLUB DE LEUR CŒUR Par Fabien FRICONNET
Robertas Dackus/EB via Getty Images
«
C’est le club de mon cœur, j’ai toujours rêvé de jouer ici. » On se gausse parfois des footballeurs lorsqu’après avoir ainsi déclaré leur flamme, une main sur le cœur, l’autre sur le portefeuille, et parfois l’œil humide, ils jouent ensuite la sérénade sous la fenêtre d’en-face, avec la même conviction apparente. On en a connus qui ont eu le chic pour le faire en passant du PSG à l’OM, ou de l’OM au PSG, au risque de voir leur Porsche ou leur Hummer y laisser un pneu ou la carrosserie. Mais ça n’est pas bien méchant, ne leur jetons pas la pierre. Que voulez-vous qu’ils disent ? Après tout, c’est la loi du marché et les clubs, eux-mêmes, ne s’embarrassent pas de formalités lacrymales lorsqu’il s’agit de mercatoïser. Au moins, en fussball, les us sont-ils connus et ne trompent-ils personne. Mais que penser du manège de Sarunas Jasikevicius ? Rappel des faits. Saras, chomiste volontaire jusqu’en novembre, enfile le maillot du Lietuvos rytas Vilnius, champion de Lituanie à la peine en Euroleague, c’est peu de le dire – quatre défaites en quatre matches. La belle histoire qui va s’écrire ! Les violons, à mon signal ! À 34 ans, le vieux guerrier redonne de l’éclat à la tunique rouge et noire. Il cueille le Barça comme une fleur lors de l’avant-dernière journée et précipite Cholet au fond du gouffre. Ça fait mal aux dents mais c’est beau comme le sport. Sauf que, depuis, Saras est parti au Fenerbahçe Istanbul. Saras jouera le Top 16 avec le Fener, Vilnius jouera le Top 16 sans Saras, et Cholet jouera aux osselets. Que devra-ton penser si Lr ne passe pas le cut (voire ne gagne aucun match) ? Que Saras aura faussé la compétition, au moins un peu,
Que penser du manège de Sarunas Jasikevicius ? au moins du côté français, avec, oui, on l’admet, un agacement de Gaulois.
Les « cartes gold » Entendons-nous bien. Qu’un joueur passe, en cours de compétition, d’un club éliminé à un autre toujours en course, cela n’a rien de nouveau ni, au fond, rien de vraiment choquant. Bien sûr, on se sera étonné d’avoir vu Milan Macvan, le talentueux intérieur serbe, quitter Vrsac à la veille de disputer un match décisif pour la qualification au Last 16 de l’Eurocup – match gagné à Villeurbanne, comme de bien entendu – mais enfin qui peut résister à une offre du Maccabi ? Au surplus,
le jeune Macvan n’était probablement pas décisionnaire. En revanche, il est permis de tiquer lorsqu’un club qualifié cède un ou des joueurs à un autre club qualifié. Autre exemple, celui de Mirza Begic, l’interminable pivot slovène du Zalgiris (2,20 m). Il annonce qu’il quitte la Lituanie pour rejoindre Ljubljana parce que Kaunas ne paye plus alors que le Zalgiris, toujours en course, vient de prolonger Mantas Kalnietis, qui doit probablement jouer pour la gloire et son poids en crackers. L’imbroglio (voir l’explication de Laurent Sallard dans les « échos Europe ») attire l’attention des porteurs de « cartes gold », les Real, Vitoria
et Maccabi, qui se verraient bien souffler le grandet, ce qui, à parution, aura peut-être été le cas. On peut penser ce que l’on veut du système NBA, mais il est cohérent lorsqu’il s’agit de veiller à l’équité des transactions, et paradoxalement plutôt égalitaire dans son ensemble – « paradoxalement » car la NBA est par essence une entreprise libérale. On pourrait parler de la Draft, qui envoie annuellement une bouée de sauvetage aux plus faibles ; ou du salary cap, dont on a conscience qu’il est très imparfait, sauf à ce qu’il se transforme – on en parle – en « hard cap », c’est-à-dire en contrôle strict de la masse salariale. Mais là où la NBA est la plus « mathématique », donc la plus juste, c’est lors des « trades », qui battent leur plein des deux côtés du Grand Bleu. En NBA, on ne peut pas acheter un joueur d’une autre équipe, on doit l’échanger contre un (ou des) joueur(s) ayant la même valeur marchande, le cash n’étant là (et en quantité très limitée) que pour équilibrer au centime près les plateaux de la balance. En vrai, il s’agit de ce bon vieux troc. « Je te file un truc dont je n’ai plus besoin, mais dont toi tu as besoin, en échange d’un truc dont j’ai besoin et dont tu n’as plus l’usage ». C’est vieux comme le monde. Et nettement moins dérangeant que de voir chaque année des joueurs passer sans contrepartie sportive d’une équipe à l’autre, ou des clubs exsangues financièrement (Cibona) ou supposés comme tels (Zalgiris), fausser la compétition par leur seule présence et/ou leur propension à dégraisser en cours de route. Sans même parler du manque de lisibilité induit. L’Euroleague, si tant est qu’elle en ait les moyens légaux et la volonté, serait fondée à se pencher sur le sujet… n
06
All-Star Game
LNB
évènement
ALL-STAR GAME 2010
LE BONHEUR CONTAGIEU DE ZACK WRIGHT Quatre joueurs, un quidam et une mascotte, les personnages à retenir du AllStar Game 2010 de la LNB. Un show qui a de nouveau fait le plein et comble Bercy.
Pascal Allée / Hot Sports
Par Pascal LEGENDRE, à Paris Bercy
Zack Wright, en plein vol, beau vainqueur du concours de Dunks. C’est Davon Jefferson qui est élu MVP d’un All-Star Game remporté par les étrangers. Derrière ces deux-là, le palmarès 2010 se complète avec Antoine Diot qui remporte le concours des meneurs et Vule Avdalovic celui des tirs à trois-points.
• Zack Wright, le héros Une fois encore le concours de Dunks fut la cerise sur le gâteau, le centre d’attention des fans, le moment qui électrise Bercy. Et ce n’était pas gagné d’avance car, pour la première fois depuis que le All-Star Game s’est installé au POPB, il était exclusivement réservé aux joueurs de la ligue. Bonne idée ou pas ? Un vieux débat, qui avait pris corps à Houston, en 1989, lorsque le Soviétique Rimas Kurtinaitis avait été l’invité surprise du concours de shoots à trois-points de la NBA. « Je n’ai rien spécialement contre lui, contre sa nationalité. Je lui reproche simplement de ne pas appartenir à la ligue », avait alors déclaré John Stockton. Vingt et un ans plus tard, Zack Wright est sur la même fréquence que l’exmeneur des Jazz. « Je crois que c’est mieux pour la ligue que seuls les joueurs professionnels puissent y participer. On peut se montrer, représenter la ligue. » Sauf que passer après les As de la Slam Nation, Guy Dupuy ou Kevin Kemp, constituait une mission à haut risque, acceptée par les
compétiteurs et les organisateurs en serrant un peu les fesses. Zack Wright, Marquez Haynes, et aussi Kim Tillie – auteur d’un 360° à deux mains, jamais évident pour un gars de 2,10 m, une taille excessive pour un dunkeur – ont assumé. Les deux Américains ont fait preuve d’une générosité qui leur vaudrait la médaille d’or de la LNB. Imaginez que Haynes avait déjà sept minutes de All-Star Game
me fais peur ! » On savait le Limougeaud atypique, déroutant, gamin, dispendieux – il se positionne en 2e position au classement des passes décisives et… des balles perdues -, bondissant, mais on ne l’imaginait pas assez créatif pour gagner un concours de dunks de haute volée. C’est aussi un malin qui savait qu’il lui fallait mettre le public dans la poche puisque c’est lui, à l’applaudimètre, qui sert de jury. Bandeau blanc sur le crâne, perpétuellement en mouvement, Zack a fait le show en criant sa joie, en montrant son maillot à tout Bercy, en haranguant les spectateurs qui devenaient aussitôt ses fans. Il bénéficia par ailleurs de la clémence du superviseur de la ligue, le juge suprême du concours, en se voyant redonner 90 secondes après avoir marqué un panier sans dunker la balle. Zack Wright a tout donné mais Marquez Haynes était visiblement encore plus cramé, ratant ses six derniers essais. « J’aurais aimé jouer le match, mais le Dunk Contest était fun car c’est le premier concours de ma carrière professionnelle, et je le gagne. Je suis heureux,
Zack Wright a tout donné mais Marquez Haynes était visiblement encore plus cramé, ratant ses six derniers essais dans les jambes – le concours a eu lieu à la mi-temps du match – et que les compétiteurs, plutôt que d’assurer le minimum garanti, ont voulu rafler le jackpot, ce qui les a contraints à retenter 4, 5, 6 fois leur chance dans les 90 secondes autorisées. Épuisant.
• Il fallait séduire la salle Zack Wright a eu ce commentaire génial : « parfois, je suis tellement haut que je
07
évènement
mômes qui pleuraient de ne pas avoir gagné un T-shirt. Pourtant notre préférence ira à Rocky, la mascotte des Denver Nuggets, qui se trémousse sur la table de marque, vient participer à l’échauffement de la sélection étrangère, sert de chef de chœur à une tribune, fait le pitre devant la caméra et marque un panier du milieu du terrain en bras roulé. Le top de l’animation NBA, ces gens-là. De concert, ils ont fait sauter à l’élastique un quidam, les yeux bandés, avant de le laisser seul sautiller dans le vide et de plus en plus vite. À la grande joie des 14.702 spectateurs de Bercy.
Pascal Allée / Hot Sports
Pascal Allée / Hot Sports
UX
honoré de l’avoir remporté. » Un bonheur contagieux, Zack.
• Antoine Diot, le revenant
17 à Maleye Ndoye, un autre vrai shooteur, 13 à Thomas Dubiez et… 5 à Andrew Albicy, les deux représentants des tireurs d’élite du basket français. Cruel comme raccourci ? Juste un peu alors. « En Serbie, après les entraînements, personne ne retourne à la maison sans avoir mis dix paniers à trois-points de suite », explique Vule. Les mauvaises langues en concluent que les gardiens de salles seraient contraints aux heures supplémentaires si les coaches instauraient demain la même règle en Pro A.
C’est probablement pire que de faire un air-ball de dix mètres
C’était le leader de la génération dorée des « 88-89 », un multirécidiviste, révélé avec les seniors lors de l’Euro 2009, honoré par une sélection au All-Star Game il y a un an, mais dont l’élan a été brisé par une vilaine blessure au dos survenue en playoffs. Au moment de la sélection, début décembre, aucun membre du jury n’a mentionné son nom, sinon pour déplorer que le Manceau était au fond du trou. Depuis quelques semaines, l’impression est meilleure. Gagner le concours des meneurs ne va pas balayer un semestre de frustration mais c’est une autre lumière verte qui vient de s’allumer. Antoine s’est fait devancer d’un rien par Solo Diabaté lors de la «belle» de la finale sauf que… le Roannais avait oublié en route de tenter ses trois essais dans la «boîte». Un drôle d’exercice qui consiste, à une demi-douzaine de mètres, à envoyer la balle, sous la forme d’une passe sèche, par une ouverture faite dans une boîte en plexi-
glass. « Il faut être extrêmement précis en allant très vite. C’est l’alliance des deux qui fait que l’on gagne ou que l’on perd », expliquait Antoine. « On a découvert le parcours hier, on a fait quelques passes dans la boîte, mais en marchant. Il n’y a aucune pression et tu rentres la balle pratiquement à chaque fois. Ça n’a rien à voir avec l’intensité qu’il fallait mettre ce soir. »
• Vule Avdalovic, l’héritier L’ancienne Yougoslavie a fabriqué autant de shooteurs que le Brésil de footballeurs et les Italiens de pizzaïolos. Sans lui faire injure, on dira que des Vule Avdalovic, on en a déjà vus à l’œuvre des centaines. D’ailleurs lui-même le dit d’emblée, « je n’ai jamais participé à aucune compétition comme celle-ci. C’est vraiment beaucoup de plaisir. » Malgré d’entrée un air-ball – ses muscles n’étaient pas encore chauds – le Serbe a totalisé 21 points en demi-finale, contre
• Rocky, le facétieux Les mascottes des Nuggets, des Raptors et des Bucks, un brelan d’as. Très drôle le protéiforme Raptor quand il avale une femme et que le haut du survêtement ressort ensuite par sa bouche alors qu’il a fait mine de la mastiquer, ou quand il ouvre son imperméable pour troubler la concentration d’un joueur au lancer-franc. Sympa aussi d’avoir filé dare-dare au vestiaire pour offrir – en toute discrétion – deux casquettes à des
• Davon Jefferson, le MVP On ne sait pas quel sort est réservé à l’ASVEL en 2011, mais au moins, après une élimination de l’Euroleague, l’incapacité de se qualifier pour le Last 16 de l’Eurocup, et une première partie de saison en Pro A calamiteuse, Davon Jefferson peut-il ranger dans son armoire un trophée de MVP du All-Star Game. Autre satisfaction pour Villeurbanne, le meilleur joueur du côté français fut Mickaël Gélabale. Dommage que tout ceci ne compte que pour du beurre. Les Américains – et un Nigérian – ont fait le taf. On n’en dira pas autant de la sélection française qui, physiquement, fut à la ramasse. Et puis 3/21 à trois-points, ça n’arrange rien. Il y avait déjà 19 points d’écart au milieu du 2e quart-temps et, sportivement parlant, on frôla parfois de très, très près l’ennui. Sans doute les Français avaient-ils mal digéré la dinde ou plus sûrement étaient-ils déjà concentrés sur le match du dimanche !
• Nicolas, l’ex-futur riche La présentation des joueurs fut très – trop ? – sobre et globalement – même si le concours de dunks fut remarquable – il manqua à cette édition 2010 du All-Star Game l’étincelle pour embraser la salle, pour laisser un souvenir impérissable. Nicolas, 20 ans, joueur de Départementale à Mont-Saint-Aignan – le club de la banlieue de Rouen de Tony Parker – aurait pu être l’artificier en chef. C’est lui qui fut choisi, par projecteur, pour tirer du milieu du terrain et remporter, en cas de réussite, 100.000 euros. Baskets aux pieds, pantalon clair, T-shirt turquoise et malgré la fameuse « pression », il lança la balle dans une trajectoire parfaite. La sphère rebondit sur le devant du cercle, tapa sur le plexis, mais ressortit violemment au loin… Raté. Et c’est probablement pire que de faire un air-ball de dix mètres. Nicolas eut droit aux high five des All-Stars français, à une tape amicale appuyée des mascottes et même à une interview sur RMC Sport. On n’a pas dit que tout ça sert de lot de consolation. 100.000 euros, mec ! n
08
e 2 1 Journée
Gazette PRO A
PL 55 – GRAVELINES 76 BEN WOODSIDE :
Jovial et en français dans le texte, c’est ainsi que s’est présenté Ben Woodside en conférence de presse dans les travées de la salle Marcel Cerdan dimanche dernier. Il peut, car en plus d’être charmant, le meneur vedette du BCM Gravelines s’est révélé tranchant contre Paris.
M
Jean-François Mollière
eilleure évaluation du match (25), le meneur des maritimes est en grande forme malgré la trêve de Noël. Il faut dire qu’il n’a pas franchement coupé. Restant sur deux défaites de rang avant la coupure, Christian Monschau a voulu récupérer rapidement ses troupes pour travailler d’arrache pied avant la reprise. Pour Woodside, qui n’a pris que quatre petits jours aux États-Unis pour Noël, le menu de la semaine dernière a été copieux avec entraînement tous les jours, même vendredi dernier alors qu’il était rentré à 4h du matin du All-Star Game parisien se déroulant la veille. « C’était une longue semaine », sourit-il. « Mais nous avions perdu les deux derniers matches et il a fallait que l’on travaille beaucoup pour gagner celuici. On a tant de progrès à faire en tant qu’équipe. » Des progrès, lui en a fait depuis le commencement de la saison. Après des débuts poussifs, 8,5 d’évaluation sur les quatre premiers matches, il passé la seconde pour atomiser Poitiers avec 28 points à 5/7 à trois-points pour 29 d’éval. Depuis, Woodside n’est descendu qu’une fois sous les 10 d’évaluation (6 contre Le Havre) et affiche même sur les trois dernières rencontres 22,0 points pour 23,3 d’évaluation. Aucune surprise donc à ce que Ben Woodside soit le « Monsieur plus » du BCM, leader statistique aux points (17,3), à
apôtre des phases défensives qui aime pourtant l’attaque. « La défense fait tout. Elle vous donne une zone de confiance qui vous permet ensuite de mieux réussir en attaque. Contre Paris, on a haussé le niveau défensif et on a eu des interceptions (12), des contre-attaques faciles, des lay-ups et ils ont explosé dans le quatrième quart-temps. » Autre facette du meneur nordiste, sa capacité à agresser les défenses grâce à sa vivacité. Leader de la ligue en terme de fautes provoquées (6,0), Woodside n’hésite jamais à entrer dans la peinture. Résultat : il glane nombre de ses points sur la ligne où il règne sans partage sur la Pro A avec 66 lancers réussis pour 85 tentatives (77,6 %), loin devant son dauphin roannais Pape-Philippe Amagou (49/67, 73,1 %). Cerise sur le gâteau, quand tout ne se met pas en place, comme en première mi-temps contre Paris, il sait garder la tête froide. « Nos grands manquaient leurs shoots dans les deux premiers quarts », explique-t-il, « et c’est là qu’il faut leur garder la confiance, continuer à les alimenter. » Résultat : Woodside transformera huit ballons en autant de passes décisives, ce qui permettra à Cyril Akpomedah et Jeff Greer d’enfoncer définitivement les Parisiens en réussissant enfin derrière l’arc. Leader patient et altruiste, Ben Woodside a définitivement pris les rênes du BCM sur le terrain et prouvé à chaque match qu’il est du bois dont on fait les champions. n
Leader de la ligue aux fautes provoquées (6,0) l’évaluation (15,8) et à la passe (5,7).
Défense, défense, défense Contre Paris, alors que les siens peinaient à se débarrasser d’une équipe aux abois en championnat, il a su rester patient et attendre que lui et ses coéquipiers retrouvent de la rage défensive. « En première mi-temps on a eu du mal en défense, c’est vrai », avoue-t-il. « On s’est regroupé à la mi-temps, on était mené d’un point et il fallait être plus agressif en défense, plus dur, de façon à nous faciliter la tâche, car c’est en défense que se gagnent les matches. » Une phrase pleine de sens pour cet
Thomas FÉLIX
Jean-François Mollière
« BONSOIR ET BONNE ANNÉE ! » UN ŒIL SUR LES NOUVEAUX
GIPSON, MVP DE RETOUR Teddy Gipson (Pau), Antonio Grant (Poitiers) et Reece Gaines (Vichy) : les trois nouveaux de Pro A ont débuté par une défaite le week-end dernier. l C’était à Bercy, le 13 juin. Teddy Gipson (1,91 m, 30 ans), MVP de Pro B 2009-10, et Pau-Lacq-Orthez devenaient champions de Pro B. Et puis ce stop, brutal, cette suspension pour six mois du meneur américain. Parce qu’il avait « voulu montrer son altruisme, sa coopération, son envie d’aider un copain », selon Claude Bergeaud, alors directeur général de l’Élan Béarnais. Plus censément pour avoir donné son urine à un coéquipier qui voulait tricher lors d’un contrôle antidopage en 2008-09. Six mois plus tard, Teddy a rejoué sous le maillot palois, en qualité de pigiste médical de Mike Bauer, pour six semaines. Il n’a pu empêcher la défaite des siens, 78-88 à Roanne, mais le MVP a vite retrouvé ses marques : 14 points à 6/10, 3 rebonds et 4 passes pour 14 d’éval en 28 minutes. Après coup, le coach Didier Dobbels retenait « des choses positives, en particulier l’intégration de Gipson ». Pau a sûrement déniché le pigiste idoine pour passer l’hiver au chaud.
Un 15e choix de Draft à Vichy
Le 2e nouveau n’est pas non plus un inconnu. Antonio Grant (1,98 m, 34 ans) est passé par Cholet entre 2006 et 2007. L’ailier américain a aujourd’hui retrouvé Ruddy Nelhomme à Poitiers. Il avait déjà failli intégrer le groupe en novembre, mais le club lui avait préféré Robert Conley. Ce dernier n’ayant pas voulu prolonger sa pige, Tommy Gunn n’étant pas encore tout à fait prêt pour revenir et la période d’indisponibilité de Guillaume Costentin ayant été prolongée, le PB86 a rappelé Grant (également passé par Nanterre et Bordeaux). Il n’a pas perdu de temps pour se fondre dans le collectif poitevin mais sa prestation remarquable (14 pts à 6/11, 7 rbds et 3 pds en 27’ pour 20 d’éval) n’a pas suffi et Poitiers a chuté à Strasbourg, 62-64. Grant suffira-t-il à combler les manques de l’équipe ? C’est aussi la question que se pose l’autre relégable, Vichy. La JAV s’est inclinée 68-76 à Hyères malgré sa recrue Reece Gaines (1,98 m, 29 ans), auteur de 5 pts à 2/7 pour 2 d’éval en 22 minutes. La pige de McFagdon écourtée, l’ailier US au CV élogieux (15e choix de la Draft 2003, passé par la NBA, l’Italie, la Grèce) a débarqué dans l’Allier pour la fin de saison. Suffira-t-il ?
Y.C.
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Gazette PRO A
DANS LA 4 DIMENSION… e
Chris Massie et le CSP battus sur le fil par le SLUC.
Souvent laid, parfois enthousiasmant, et bizarre de bout en bout, le CSP-SLUC de dimanche ne marquera pas les esprits, sinon par son scenario, et ses conséquences : Nancy joue la première place et Limoges le maintien.
faire sans son power US, R.T. Guinn, épaule luxée dans la semaine, et, surprise, sans Zack Wright, qui assiste en ce dimanche après-midi à la naissance – prématurée d’un mois – de son fils, Zacchai. Limoges se présente donc à huit, avec un Fred Weis touché aux adducteurs. Le match ? Pas loin d’être du n’importe quoi côté Limoges, en première mi-temps au moins, période durant laquelle le CSP, pressé par John Linehan et une défense nancéienne attentive aux passes de rentrée vers Chris Massie, perd la bagatelle de 15 ballons. Limoges doit de n’être qu’à -10 à la pause aux saillies de Massie (18 pts, 11 rbds, 6 pds et 3 cts) et aux coups de chaud d’Aurélien Salmon (6/9 à 3-pts) et de l’erratique
LE HAVRE 63 – ASVEL 87
LES « BLING BLING » VONT BIEN ! • Tancés par Pierre Grall, Directeur des opérations basket de l’ASVEL, après l’élimination en Eurocup, Davon Jefferson et Matt Walsh ont été décisifs, chacun à sa manière, dans le large succès de l’équipe villeurbannaise au Havre, qui lui permet de s’établir dans le Top 7 (6v-6d), qualificatif pour la Semaine des As, à égalité avec Le Havre. Qualifiés de « bling bling » par Pierre Grall, qui leur reprochait de sortir des systèmes, les deux Américains ont cumulé 20 points, 5 rebonds, 3 passes et 2 interceptions pour l’un (Jefferson) et 13 points, 3 rebonds, 7 passes et 2 interceptions (4 balles perdues) pour l’autre (Walsh). Cette
substitut de Cedrick Banks, Tommy Adams (5/9 de loin). Ces ceux-là ramènent le CSP de 33-45 (23e) à 58-58 (36e). Un effondrement lorrain inexplicable, sinon par l’influence de Beaublanc, toujours prêt à bondir.
Massie aurait dû shooter La suite ? Tout aussi étrange. Nancy se donne trois points d’avance mais, derrière un temps-mort limougeaud, choisit de ne
Fabien FRICONNET
Matt Walsh et Davon Jefferson (de dos) face au Havre.
sortie faisait suite à des performances de qualité de leur part lors de la 11e journée : 19 points, 12 rebonds et 3 passes pour l’intérieur, 20 points, 6 rebonds, 7 passes et 3 interceptions pour l’ailier. Entre temps, Jefferson a plané sur le All-Star Game, dont il a été élu MVP (21 points et 9 rebonds). En tête de dix points à la pause, grâce à un énorme Mickaël Gelabale (7/7 à deux-points), l’ASVEL a tué le match dans le troisième quart-temps (24-11) avec 7 points et 2 passes de Walsh et 10 points de Jefferson..
F.F.
Pascal Allée / Hot Sports
L
’équipe qui a dominé (Nancy) aurait dû perdre. Mais l’équipe qui a dominé la prolongation (Limoges) a fini par perdre. Nancy croyait avoir gagné (panier au buzzer du temps réglementaire), Limoges aussi (+7 en prolongation) ; mais c’est le SLUC, le moins mauvais des deux, qui est reparti soulagé. Ceux qui n’ont pas vu ce drôle de match de reprise ne doivent pas y comprendre grand-chose mais qu’ils se rassurent, ceux qui l’ont vu sont plus ou moins dans le même cas. Le décor ? Nancy arrive sans Saidou N’Joya, blessé, avec un Victor Samnick touché au petit doigt de la main droite, et un Linehan douteux jusqu’au dernier moment. Les deux derniers joueront. Limoges, de son côté, doit
pas faire faute. Tommy Adams prend un drôle de tir derrière l’arc pour égaliser à 70. Sur la dernière action, Akin Akingbala marque au buzzer. Un panier apparemment valable mais refusé par les arbitres, auxquels la vidéo donnera raison. La prolongation ? Encore plus bizarre. Limoges s’envole, signe un 7-0, puis s’arrête de jouer. Tremmell Darden marque après rebond offensif, puis Moussa Badiane réussit deux lancers-francs, également après rebond offensif, puis Kenny Grant ramène Nancy à 76-77, avant que Moussa Badiane, encore et toujours sur rebond offensif, ne donne l’avantage aux siens. Sur la dernière action, Chris Massie refuse le un-contre-un dos au cercle à trois secondes de la fin et offre un cadeau empoissonné à Adams, dont le tir à trois-points désespéré est contré par Darden. La quatrième dimension… n
Hervé Bellenger / IS
LIMOGES 77 – NANCY 78 A.P.
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e 2 1 Journée
Gazette PRO A
Du Basket et des chiffres 1
Le MSB n’a toujours qu’une seule victoire à domicile à son compteur. C’était lors de la 10e journée, contre l’ASVEL. Le finaliste de la Pro A 2010 est la plus mauvaise équipe du championnat dans sa salle (2 succès pour Orléans, le PL et Vichy).
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Les rebonds d’écart entre Damir Krupalija (113), Chris Massie (111) et Dounia Issa (108), les trois leaders dans ce classement. La lutte va être chaude.
Hervé Bellenger / IS
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LE MANS 59 – ORLÉANS 70 : 5e DÉFAITE DU MSB À DOMICILE
À PETITS FEUX
Débordé par Orléans à Antarès (59-70), sans fond de jeu consistant, sans leaders, Le Mans est reparti dans la spirale de la défaite. pression y est plus forte. Deux équipes qui ne peuvent pas s’appuyer sur un ou deux garçons suffisamment matures, performants, dans ces situations là. »
Le public aussi est passif Plus on avance dans la saison et plus on s’aperçoit que Dee Spencer était au Mans l’arbre qui masquait le désert offensif. Aucun joueur cadre n’assure les affaires courantes. « Antoine (Diot) essaye de tout faire, c’est dans son caractère, mais il
nel mais sa présence sur le terrain fait qu’il y a des ouvertures. » Le MSB donne l’impression de mourir à petits feux. La révolte ne vient pas plus du groupe que du public, fataliste. Les quatre milliers de spectateurs se sont fait déborder par une cinquantaine de supporters orléanais et leurs tambours. « C’est difficile pour moi car mon caractère n’est pas le même que celui de mes joueurs », confie Jackson. « Comme joueur, je savais retourner une situation pour gagner. Transmettre ça à des joueurs qui ne sont pas comme toi, c’est un challenge. Si c’était des connards, il y aurait de l’animosité et je n’aurais pas envie de les aider, mais ce sont de bons gars et ils souffrent tous plus que moi encore. Je n’abandonne pas ce groupe, mais ça ne peut pas continuer comme ça. » Philippe Hervé estime que les doutes seront chassés lorsque son équipe aura effectué une série de 3 victoires. Quant au Mans, alors qu’il semble avoir pris place en championnat sur le radeau de la Méduse, il entame dans dix jours le Last 16 de l’Eurocup. Car c’est l’ultime paradoxe : le MSB est le seul survivant français dans l’une des deux compétitions européennes majeures. n
7 bis
Les défaites consécutives du Paris Levallois, qui n’a plus gagné depuis le 5 novembre (contre Le Mans). Il s’agit de la deuxième plus longue série de défaites de la saison, Vichy en ayant cumulées 8 entre la 3e et la 10e journée.
15
Les ballons perdus par Limoges dans la seule première mi-temps contre Nancy. 25 au final (prolongation comprise). Le SLUC, pourtant équipe la plus dispendieuse de la ligue en moyenne (16,8), a été « battue » dans ce domaine (15 sur le match).
18
Le différentiel à la marque en faveur du BCM à Levallois dans le dernier quarttemps : 31 à 13. Les Nordistes menaient 45-42 après trois quart-temps, ils ont gagné 76-55. Ils ont réussi un 13-2 à cheval sur les deux dernières périodes pour passer de 42-42 à 55-44 à la 34e et tuer le match.
« Si c’était des connards… » J.D. Jackson
est jeune et s’il fait de belles choses, ses déchets coûtent chers aussi », regrette J.D. Jackson, trahi aussi par la versatilité de son pivot brésilien, J.P. Batista, et le manque de fraîcheur physique de Michail Kakiouzis appelé pour donner du nerf à une équipe qui en manque singulièrement. Alors que le MSB entrevoyait un rayon de lumière, le Grec a manqué trois paniers à trois-points en une minute ! « Michail défend très mal, ne met pas ses tirs. Mais c’est un peu comme Marc (Salyers) l’année dernière, il est minable sur un plan person-
Pascal LEGENDRE, au Mans
Hervé Bellenger / IS
L
a 18e minute du match est un bon résumé : Adrien Moerman profite à fond de la passivité mancelle en plaçant une claquette-dunk. Sur l’action suivante, Charles Kahudi perd une 14e balle et se blesse à l’épaule droite. Le Mans est en pleine indigence et ne va marquer que 4 points dans ce deuxième quart-temps, ce qui en fait 20 pour l’ensemble de la mi-temps. Orléans a pressurisé les porteurs de balles manceaux et finement défendu dans les couloirs de passes. « Ce sont des ballons qu’on leur donne vraiment et derrière ils mettent des paniers à un contre zéro », constate Alain Koffi, qui ajoute : « On se met la pression inutilement à domicile, ça nous fait déjouer. » Le constat est repris par le coach d’en face, Philippe Hervé. Car si Le Mans a perdu 5 fois sur 6 à Antarès, Orléans a de son côté laissé filer 4 matches à domicile. « Ce sont deux équipes globalement dans la même situation depuis trois mois. Deux équipes qui ont le potentiel sur le papier pour être champion de France parce qu’elles sont structurées, équilibrées, mais deux équipes qui ne se sont pas du tout installées dans le championnat. Et le doute, ça se traduit davantage à domicile qu’à l’extérieur car la
Mickaël Gelabale a réussi ses 7 tirs à deux-points en première mi-temps (0/1 à trois-points) au Havre. L’ailier de l’ASVEL termine à 9/10 à deux-points (0/2 à troispoints), pour 18 points (et 7 rebonds).
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Les points d’Aurélien Salmon (Limoges) contre son club formateur, le SLUC. Son record en carrière. L’intérieur du CSP (23 ans) a shooté à 6/9 à trois-points. Avec 8 rebonds et 3 interceptions, il a collecté une évaluation de 31. Record là-aussi.
F.F.
Gazette PRO A
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HYÈRES-TOULON 76 – VICHY 68
DOBBINS, BONNE PIOCHE Depuis qu’il a débarqué à Toulon, le HTV tourne à plein régime. Parce que parfois, une équipe n’a pas besoin d’une superstar mais d’un super joueur d’équipe.
D
imanche dernier, il n’a pas marqué. Capot. Zéro pointé. Combien d’équipes de Pro A pourraient survivre à non-match offensif de leur ailier américain ? Pourtant, Toulon a battu Vichy à domicile. Actuellement, le HTV pointe seul à la cinquième place du classement. Inespéré mais pas immérité. Depuis l’arrivée de Tony Dobbins sur la rade, l’équipe a remporté 5 de ses 8 matches. « C’est vrai que c’est depuis qu’il est arrivé que ça tourne bien, on produit un bon basket », admet son coach Alain Weisz. « Après, expliquer les choses par l’homme providentiel, c’est un peu compliqué. » « Tout n’est pas grâce à moi », reconnaît d’ailleurs l’intéressé. « Mais quand je suis arrivé, j’ai amené un état d’esprit de gagnant. Je sais ce que la victoire exige et ce qu’il faut faire pour l’équipe. » On connaît bien Dobbins en France. Passé par Cholet où il fut essentiel dans la conquête des As en 2008, puis à Orléans ces deux dernières saisons, couronnées par une coupe de France, Tony a toujours été un formidable équipier. Polyvalent, utile, touche-à-tout. « Lorsque Jonte Flowers s’est blessé, Tony était sur le marché et je n’ai pas hésité une seconde », nous raconte coach Alain. « Il convenait parfaitement au profil. Il n’est pas forcément très brillant dans les statistiques, mais il fait beaucoup de choses. L’essentiel c’est que systématiquement, il arrête ou limite son adversaire direct, quelle que soit sa valeur, donc c’est très très précieux. »
Comment se fait-il qu’il ait été encore disponible début novembre ? « Je ne sais
Hervé Bellenger / IS
0/4 pas 2/15
pas trop », nous confie-t-il. « J’étais surpris de voir que les équipes en France n’étaient pas intéressées. Je crois que le marché était très difficile cet été. » Sa deuxième saison avec Orléans a aussi été sa moins bonne en France. Barré derrière Cedrick Banks et Austin Nichols, deux grands attaquants, Dobbins s’est-il oublié en tentant de rivaliser sur leur terrain ? Est-il sorti de son registre ? « Nous, on l’utilise sur ses qualités », avance coach Weisz. « Ses faiblesses, on fait avec. Le fait qu’il n’ait pas de tir limite son ascension. Parce qu’il a pratiquement tout le reste pour être un joueur de top niveau. C’est le genre de joueur qui permet de jouer un bon basket. C’est un fils de coach. Il connaît très bien le basket. Il ne coûte jamais à l’équipe. Dans un mauvais jour, il va faire 0/4 aux tirs, mais pas 2/15. Et dans le reste, où la volonté est prépondérante, il est toujours là. Interception, rebond, une claquette qu’on n’attendait pas, une bonne passe surprise… il y a toujours du positif chez lui. » Dobbins représente un type de joueur rarement mis en avant : l’altruiste. Ses chiffres (8,9 pts à 38,0%, 5,0 rbds et 2,5 pds) ne rendent vraiment pas justice à son impact global. « J’essaye de jouer en équipe, ce qui peut paraître simpliste mais ce n’est pas si facile à mettre en place. Il y a des matches où je ne vais pas marquer de points, parce que le match, la situation est comme ça. En revanche, je ferai d’autres choses pour que l’équipe soit victorieuse. Ma mentalité est toute entière tournée vers la victoire. » Et devinez quoi ? Ça marche ! n Thomas BERJOAN
LE POINT SUR LES AS
L’ASVEL ET ORLÉANS TOUJOURS EN VIE • Avec 8 victoires et le meilleur pointaverage du championnat (+11,6), Gravelines n’a plus besoin que d’un succès sur ses trois derniers matches de la phase aller (Le Mans, à Hyères-Toulon et Limoges) pour rejoindre Roanne, Nancy, Cholet et Pau. Idem pour Chalon. Une 9e
victoire était suffisante (contre Cholet mardi hors bouclage, puis à Poitiers, Pau et à l’ASVEL) mais pas obligatoire. Dans la course aux deux derniers billets, le HTV et l’ASVEL ont fait la bonne opération. Les Varois conservent une longueur d’avance sur leurs concurrents avant trois
matches cotons : à Nancy, Gravelines, à Orléans. L’ASVEL a fait coup double au Havre. Victoire face à un concurrent et gros écart (+24) pour améliorer son pointaverage. Deux victoires peuvent suffire aux Villeurbannais (Roanne, à Limoges, Chalon), surtout que le STB piétine (2v-4d
depuis 6 matches avant d’aller à Pau et de recevoir Roanne et Strasbourg). Plus loin, Orléans et Strasbourg conservent une chance infime. Leur opposition samedi fera un mort. Le Mans, Limoges et Paris Levallois sont hors course.
A.L.
12
CHIFFRES
All-STAGE gAME Boxe-score 30/12 Français M.Gelabale* L.-A.Vebobe P.P.Amagou* D.Issa A.Mendy A.Koffi* Y.Bokolo* A.Albicy C.Akpomedah* S.Tchicamboud Total Etrangers D.Jefferson D.Bennett B.King* K.C.Rivers C.Massie* A.Akingbala T.Darden* S.Mejia* B.Woodside* M.Haynes Total
Etrangers bat *Français Min Tirs 3pts LF 29 10-11 21 7-9 0-5 20 6-11 1-3 20 5-6 0-2 19 4-10 2-4 11 3-4 1-4 21 3-8 0-3 20 3-8 0-4 20 0-4 0-4 2-3 19 1-5 0-3 200 42 - 76 3 - 21 3 - 14 Min Tirs 3pts LF 27 9-14 0-1 3-4 20 4-10 3-8 2-4 17 5-7 1-1 16 4-10 2-5 1-2 23 5-12 0-2 17 5-9 0-2 16 4-12 0-3 1-2 24 4-9 0-1 25 3-8 1-5 15 1-4 0-3 1-2 200 44 - 95 7 - 27 8 - 18
Rb 9 9 6 3 2 2 1 4 36 Rb 9 1 4 2 10 13 4 6 4 53
Pd 4 2 2 5 4 1 6 24 Pd 1 1 3 2 3 3 1 2 5 21
In 2 1 2 4 2 1 12 In 1 7 1 2 1 1 1 3 17
Co 1 2 3 Co 1 1
103-90 Bp Pts 1 20 2 14 1 13 - 10 1 10 2 7 5 6 3 6 - 2 6 2 21 90 Bp Pts 3 21 1 13 1 11 2 11 1 10 2 10 - 9 2 8 1 7 4 3 17 103
PRO A 12e journée Dimanche 2 janvier
Nancy bat *Limoges *Roanne bat Pau-Lacq-Orthez Orléans bat *Le Mans Gravelines-Dk bat Paris Levallois ASVEL bat *Le Havre *Hyères-Toulon bat Vichy *Strasbourg bat Poitiers
78-77 88-78 70-59 76-55 87-63 76-68 64-62
Joué le mardi 4 janvier
Chalon – Cholet
Prochaine journée 13e journée Vendredi 7 janvier
ASVEL – Roanne, 20h30 direct sur Sport+ Pau-Lacq-Orthez – Le Havre Samedi 8 janvier
Gravelines-Dk – Le Mans, 20h sur Sport+ Cholet – Limoges Nancy – Hyères-Toulon Orléans – Strasbourg Poitiers – Chalon Vichy – Paris Levallois
Boxes-scores 2/1 Limoges A.Salmon* C.Massie* T.Adams* R.Biggs X.D’Almeida* K.Souchu R.Desroses* F.Weis Total Nancy T.Darden* W.Deane* J.Linehan* A.Akingbala* M.Badiane V.Samnick* K.Grant S.Brun Total
Nancy bat *Limoges Min Tirs 3pts 36 7-14 6-9 39 7-15 27 5-10 5-9 31 3-7 1-3 41 1-4 22 1-4 0-2 17 0-2 0-1 12 0-2 225 24 - 58 12 - 24 Min Tirs 3pts 45 9-16 2-4 41 6-17 1-6 33 2-9 2-4 28 4-7 15 2-3 16 2-2 15 3-7 0-1 32 1-11 1-9 225 29 - 72 6 - 24
LF 6-6 4-7 4-6 2-2 1-1 17 - 22 LF 3-6 3-4 1-2 4-6 3-4 14 - 22
Rb 8 11 1 5 7 2 2 1 37 Rb 7 1 7 4 5 2 7 33
Pd 2 6 2 2 1 13 Pd 4 5 6 1 4 3 23
In 3 1 1 1 1 7 In 4 3 2 3 1 1 3 1 18
Co 3 1 1 5 Co 1 2 1 4
78-77 Bp Pts 1 26 4 18 5 15 4 11 5 4 1 3 3 2 25 77 Bp Pts 2 23 1 13 4 9 4 9 1 8 1 7 2 6 - 3 15 78
2/1 Hyères-Toulon K.Houston* N.Boungou Colo S.Fein* D.Krupalija* V.Masingue* J.Flowers T.Ford L.Legname T.Dobbins* P.Morlende Total Vichy D.Nichols* J.Shuler* J.Aka K.Reid* R.Gaines F.Elegar* T.Larrouquis* A.Eïto Total
*Hyères-Toulon bat Vichy Min Tirs 3pts LF 34 6-15 0-5 4-8 22 6-9 0-1 3-3 21 4-10 2-5 4-6 38 3-6 2-5 2-2 26 4-6 0-2 10 3-5 16 2-2 6 1-2 1-2 21 0-3 0-2 6 0-1 0-1 200 29 - 59 5 - 21 13 - 21 Min Tirs 3pts LF 38 11-26 4-10 2-2 30 5-7 4-4 19 3-6 0-2 23 2-6 0-2 1-2 22 2-7 0-1 1-1 23 1-2 2-2 26 1-9 0-3 1-2 19 1-3 1-2 200 26 - 66 9 - 22 7 - 11
Rb 5 5 2 12 10 2 5 1 6 48 Rb 5 7 1 2 6 3 1 25
Pd 4 10 1 3 1 19 Pd 1 1 2 1 3 2 10
In 2 1 2 1 6 In 1 1 2 1 5
Co 1 1 1 3 Co 1 1
76-68 Bp Pts 3 16 - 15 1 14 5 10 3 8 - 6 - 4 1 3 2 - 15 76 Bp Pts 2 28 1 14 - 6 2 5 - 5 1 4 2 3 1 3 9 68
2/1 Le Havre W.Wilkinson* N.Pope B.King* J.Jones* M.Zianveni J.Cox* O.Camara B.McKnight* G.Pitard Total ASVEL D.Jefferson* M.Gelabale* M.Walsh* C.Hammonds* P.Lacombe K.Tillie B.Fofana* L.Westermann E.Jackson Total
ASVEL bat *Le Havre Min Tirs 3pts LF 28 5-12 1-6 5-6 24 3-10 1-3 3-4 30 3-11 1-3 2-2 24 3-7 3-4 21 4-5 1-2 38 3-13 0-4 2-2 7 1-2 18 0-5 0-4 10 200 22 - 65 3 - 20 16 - 20 Min Tirs 3pts LF 36 10-19 36 9-12 0-2 31 6-16 0-4 1-2 30 3-7 2-4 2-2 20 4-6 0-2 1-1 20 2-2 2-3 9 3-3 12 1-5 1-3 6 1-2 0-1 200 39 - 72 3 - 16 6 - 8
Rb 10 1 4 9 9 4 1 38 Rb 5 7 3 4 3 7 3 1 1 34
Pd 2 7 2 1 12 Pd 3 1 7 4 2 1 1 19
In 1 2 1 3 1 2 1 11 In 2 2 1 3 1 9
Co 3 1 4 Co 2 1 3
87-63 Bp Pts 4 16 - 10 - 9 1 9 4 9 3 8 1 2 - 1 14 63 Bp Pts - 20 - 18 4 13 2 10 1 9 1 6 1 6 1 3 1 2 11 87
2/1 Orléans bat *Le Mans Le Mans Min Tirs 3pts LF A.Acker* 36 5-11 3-5 J.P.Batista* 24 6-11 A.Koffi* 26 5-6 A.Diot* 33 4-6 1-3 0-1 B.Dewar* 27 3-9 3-8 M.Kakiouzis 14 2-8 0-4 M.-A.Pellin 18 0-1 0-1 1-2 T.Rupert 16 0-3 1-4 C.Lombahé-Kahudi 6 0-1 0-1 Total 200 25 - 56 7 - 22 2 - 7 Orléans Min Tirs 3pts LF J.Smith 21 4-7 0-1 4-4 T.Bell* 28 4-12 1-4 2-2 A.Moerman* 19 4-7 1-4 2-4 A.Curti 28 4-10 1-5 1-2 M.N’Doye 19 4-8 2-4 L.Vaty* 20 3-6 2-2 A.Sy* 21 2-4 0-1 Z.Moss 20 1-4 1-1 J.R.Reynolds* 15 0-2 1-2 M.Lebrun 9 0-1 0-1 Total 200 26 - 61 5 - 20 13 - 17
Rb 2 5 6 5 2 4 1 3 1 29 Rb 5 3 2 4 4 6 5 4 1 1 35
Pd 3 3 3 2 3 14 Pd 1 1 5 1 1 2 1 12
In 1 2 1 1 1 1 7 In 1 1 3 5 1 2 2 1 16
Co 1 1 2 Co -
70-59 Bp Pts 3 13 3 12 2 10 5 9 2 9 - 4 2 1 1 1 2 20 59 Bp Pts 1 12 1 11 2 11 2 10 1 10 3 8 1 4 - 3 3 1 - 14 70
Co 1 1 1 1 1 5 Co 1 1 1 3
76-55 Bp Pts 1 13 4 12 1 8 1 7 2 6 1 4 1 3 1 2 4 16 55 Bp Pts 3 18 - 16 2 10 1 10 - 9 2 6 - 6 1 1 - - 9 76
2/1 Paris Levallois B.Wright J.Ball* L.Hamilton* M.Sommerville* M.Morandais* G.Yango W.Aka* N.Wyatte A.Albicy Total Gravelines-Dk B.Woodside* J.Greer C.Akpomedah* Y.Bokolo* R.Jomby* D.Issa* M.Saer Sene J.Johnson F.Zerbo J.Rousselle Total
Gravelines-Dk bat *Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 5-12 1-5 2-2 2 1 30 4-12 1-6 3-5 7 3 22 4-11 0-1 7 2 40 3-14 1-4 9 2 23 3-6 0-3 7 2 13 2-2 2 16 1-4 1-3 - 2 6 1-3 3 20 0-3 0-1 3 2 200 23 - 67 4 - 22 5 - 8 40 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 8-14 0-1 2-2 6 8 23 6-11 3-8 1-1 4 2 39 4-11 2-6 0-4 9 2 23 3-8 0-2 4-5 3 3 19 3-9 3-6 4 2 27 2-3 2-4 12 1 10 2-5 2-2 3 17 0-7 0-4 1-2 - 1 3 0-1 2 1 0-2 0-1 - 200 28 - 71 8 - 28 12 - 20 43 19
In 2 1 2 1 6 In 2 1 3 3 2 1 12
PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 6 7 9 12 15 16
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Roanne Cholet Nancy Chalon Gravelines-Dk Hyères-Toulon ASVEL Le Havre Orléans Pau-Lacq-Orthez Strasbourg Limoges Paris Levallois Le Mans Poitiers Vichy
12 11 12 11 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12
10-2 9-2 9-3 8-3 8-4 7-5 6-6 6-6 5-7 5-7 5-7 4-8 4-8 4-8 3-9 2-10
5-1 5-1 5-1 4-2 5-1 4-3 4-1 3-3 2-4 3-2 3-3 3-4 2-5 1-5 3-2 2-3
5-1 4-1 4-2 4-1 3-3 3-2 2-5 3-3 3-3 2-5 2-4 1-4 2-3 3-3 0-7 0-7
84,7 78,5 77,0 77,5 77,6 78,1 71,3 74,0 73,2 74,9 73,3 71,2 70,1 70,8 67,8 63,9
74,6 70,6 74,3 73,1 67,0 77,6 73,7 73,6 71,9 80,8 74,8 74,3 79,8 68,9 73,8 74,2
+10,1 +7,9 +2,7 +4,4 +10,6 +0,5 -2,4 +0,4 +1,3 -5,9 -1,5 -3,1 -9,7 +1,9 -6,0 -10,3
8 v. 4 v. 6 v. 2 v. 1 v. 2 v. 2 v. 2 d. 1 v. 2 d. 1 v. 2 d. 7 d. 2 d. 1 d. 1 d.
5-0 4-1 5-0 4-1 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 2-3 2-3 1-4 0-5 2-3 1-4 1-4
2/1 *Roanne bat Pau-Lacq-Orthez Roanne Min Tirs 3pts LF Rb K.C.Rivers* 30 7-14 3-5 2-2 4 D.Page* 27 6-8 3-5 2-2 6 P.Braud* 18 4-8 4-6 P.P.Amagou 22 3-7 2-3 3-3 1 U.Nsonwu-Amadi* 21 4-9 2-2 7 A.Gordon 20 3-10 2-7 A.Dunn 19 2-4 9 A.Tanghe 13 1-3 0-2 1-1 1 J.-M.Mipoka 10 1-5 1-4 4 S.Diabaté* 20 0-3 0-1 1-2 4 Total 200 31 - 71 15 - 33 11 - 12 36 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb T.Gipson 28 6-10 2-4 0-2 3 S.Rimac* 17 6-9 2-3 2 J.-F.Morency 19 5-6 1-2 0-2 2 A.Mendy* 28 3-9 1-6 3-4 9 T.Bryant* 35 4-12 1-2 - 11 D.Bennett 27 4-12 1-4 6 M.Maravic* 22 2-4 0-1 2-2 1 F.Moncade 5 1-1 1-1 1 L.Sciarra* 17 1-3 0-2 1 R.Hillotte 2 Total 200 32 - 66 9 - 25 5 - 10 36
Pd 3 2 2 2 5 2 1 4 21 Pd 4 1 1 6 3 2 1 18
In 2 2 3 1 8 In 1 1 3 5
Co 1 1 Co -
88-78 Bp Pts 4 19 1 17 - 12 - 11 1 10 1 8 1 4 - 3 1 3 1 1 10 88 Bp Pts 1 14 1 14 1 11 3 10 3 9 1 9 2 6 - 3 - 2 - 12 78
2/1 Strasbourg J.Hawkins J.McCord A.M’Baye* A.Jeanneau* P.Pasco* A.Digbeu R.Greer* S.Essart S.Giffa* N.Lewis Total Poitiers A.Grant* R.Wright* C.Ona Embo P.Badiane P.-Y.Guillard* E.Fournier K.Younger* C.Gomez* Y.Dévéhat Total
Pd 1 2 5 4 1 13 Pd 3 3 1 1 2 1 11
In 1 1 1 1 4 In 3 2 1 1 1 8
Co 1 1 2 Co 1 1
64-62 Bp Pts 2 15 1 12 1 10 - 9 1 6 1 6 2 3 1 2 - 1 1 10 64 Bp Pts 2 14 1 11 2 9 - 7 3 6 - 5 2 4 - 4 1 2 11 62
*Strasbourg bat Poitiers Min Tirs 3pts LF 17 5-9 2-3 3-5 27 4-8 4-6 22 4-7 1-2 1-1 20 3-7 2-5 1-1 34 3-6 0-5 22 2-5 2-4 22 1-6 0-2 1-2 20 1-5 0-3 13 0-4 0-2 1-2 3 0-3 0-1 200 23 - 60 7 - 22 11 - 22 Min Tirs 3pts LF 27 6-11 2-2 32 4-13 3-8 23 3-8 1-5 2-2 23 3-7 1-2 24 2-4 1-3 1-5 18 2-5 1-2 29 2-6 0-2 20 2-6 0-2 4 1-2 0-1 200 25 - 62 8 - 24 4 - 10
Rb 7 10 2 10 2 4 2 37 Rb 7 4 5 12 1 6 1 36
PRO B 15e journée Mardi 21 décembre
*Nanterre bat Évreux Boulazac bat *Lille *Rouen bat Antibes Fos bat *Boulogne Bourg bat *Dijon *Aix-Maurienne bat Saint-Vallier Châlons-Reims bat *Clermont Le Portel bat *Nantes *Quimper bat Charleville
82-69 79-70 83-62 81-78 76-74 81-78 74-68 85-84 70-55
Prochaine journée 16e journée Vendredi 7 janvier
Châlons-Reims – Rouen, 20h direct LNB.fr Le Portel – Quimper Fos – Nantes Charleville – Clermont Antibes – Dijon Samedi 8 janvier
Bourg – Nanterre Évreux – Aix-Maurienne Boulazac – Boulogne Saint-Vallier – Lille
Boxes-scores 21/12 Lille A.Harris* K.Bradley* S.Barnette* B.Gillet R.Malet R.Chery* N.Taccoen* A.Defoe M.Sy Total Boulazac T.Dubiez* A.McKenzie* F.Adjiwanou* Y.Gaillou* C.McIntosh* D.Diarra A.Kerckhof Total
Boulazac bat *Lille Min Tirs 3pts 34 13-21 2-2 20 4-9 3-4 36 4-13 1-6 12 3-9 1-7 23 2-8 2-6 29 2-7 1-5 31 0-3 12 0-1 3 0-1 200 28 - 72 10 - 30 Min Tirs 3pts 32 8-10 5-6 40 6-12 1-3 36 6-9 29 5-13 0-1 27 2-7 0-3 15 3-6 21 0-2 0-1 200 30 - 59 6 - 14
LF 3-3 1-2 4-5 LF 4-4 2-2 3-4 2-2 2-2 13 - 14
Rb 15 6 3 1 4 1 1 31 Rb 4 11 6 8 5 3 3 40
Pd 3 5 1 9 1 19 Pd 2 4 5 2 6 1 20
In 3 3 1 1 1 9 In 3 1 4
Co 1 1 2 Co 1 1
79-70 Bp Pts - 28 1 14 2 10 1 7 1 6 - 5 1 3 - 9 70 Bp Pts 1 21 1 17 2 14 6 13 - 6 3 6 2 2 15 79
21/12 Rouen J.Siggers* C.Thioune* P.Poupet* R.Taylor D.Williams* W.Soliman* N.Samaké M.Diakité E.Saint-Gilles Total Antibes J.Ingram* D.Ramseyer S.Massot* S.Ho You Fat* S.Traoré M.Courby L.Sambé* M.Bogovic* Y.Siegwarth Total
*Rouen bat Antibes Min Tirs 3pts LF 33 11-17 0-2 5-5 31 8-10 2-4 31 5-10 3-7 1-1 24 3-6 1-4 2-2 31 3-9 0-4 1-2 25 2-7 9 2-4 0-1 11 0-4 0-2 5 0-1 0-1 200 34 - 68 6 - 24 9 - 11 Min Tirs 3pts LF 38 7-16 2-9 3-4 19 5-8 1-2 29 4-7 0-1 1-3 25 4-10 0-1 1-1 15 3-4 25 2-2 23 1-3 1-3 25 0-8 0-3 1-2 1 200 26 - 58 3 - 17 7 - 12
Rb 6 4 4 4 7 4 1 3 1 34 Rb 8 3 7 6 5 5 2 36
Pd 4 3 5 2 3 1 1 19 Pd 3 1 1 1 1 2 1 10
In 5 2 2 1 2 2 14 In 2 1 1 1 1 1 7
Co 1 1 Co 1 1 2
83-62 Bp Pts 1 27 - 18 3 14 3 9 2 7 1 4 1 4 1 - 12 83 Bp Pts 4 19 1 11 5 9 2 9 1 6 1 4 6 3 2 1 - 22 62
21/12 Boulogne L.Milbourne* D.Monroe* T.Stanley* L.Kanté* K.Patiejunas* E.Plateau F.Raposo M.N’Diaye Total Fos M.Hachad* B.Cissé S.Gay* L.Labeyrie K.Atamna P.Haquet* M.Dia L.Cummard* Z.Bah* Total
Fos bat *Boulogne Min Tirs 3pts LF 38 9-18 1-2 4-5 33 6-9 5-8 36 7-11 0-2 31 5-14 1-3 2-2 36 3-5 1-2 14 1-4 0-3 7 1-2 5 0-1 0-1 200 32 - 64 3 - 13 11 - 15 Min Tirs 3pts LF 23 7-9 1-2 3-3 19 5-8 1-2 2-2 30 6-7 0-2 23 5-9 0-1 31 3-7 3-7 19 4-6 0-2 8 3-4 0-1 26 1-5 1-2 21 0-2 2-2 200 34 - 57 5 - 14 8 - 12
Rb 9 9 6 1 1 3 1 30 Rb 8 2 3 5 5 3 2 28
Pd 4 1 3 8 1 17 Pd 1 3 1 5 2 3 2 17
In 3 1 4 3 4 1 1 17 In 4 1 1 1 1 3 3 14
Co 1 1 1 3 Co 1 1
81-78 Bp Pts 2 23 7 17 4 14 - 13 7 7 1 2 - 2 1 22 78 Bp Pts 2 18 1 13 4 12 4 10 2 9 1 8 - 6 4 3 3 2 21 81
21/12 Nantes N.Gayon* A.Cel A.Charles* J.James* K.Barber* S.Dondon O.Bardet F.Sahraoui Total Le Portel M.Labeyrie* A.Rowland* F.N’Kembé M.Campbell* C.Davis* E.Choquet* J.-P.Ludon G.Leburgue Total
Le Portel bat *Nantes Min Tirs 3pts LF 39 5-13 4-8 22 6-15 1-5 1-2 36 5-10 3-8 31 6-11 0-1 0-4 21 4-5 3-5 6 0-1 5 0-2 0-2 2 200 34 - 72 12 - 33 4 - 11 Min Tirs 3pts LF 34 7-12 3-7 6-7 32 6-11 2-4 2-3 32 6-11 0-3 2-2 16 6-10 27 4-11 1-3 1-2 29 3-11 1-5 1-1 14 0-1 2-2 16 0-3 0-1 200 32 - 70 7 - 23 14 - 17
Rb 2 6 7 8 7 1 33 Rb 7 5 6 7 7 4 3 2 41
Pd 6 1 2 1 18 Pd 3 5 1 5 14
In 1 2 2 1 8 In 2 1 2 5
Co 4 1 1 6 Co -
85-84 Bp Pts 1 14 - 14 3 13 3 12 - 11 - - 1 12 84 Bp Pts 4 23 2 16 2 14 1 12 - 10 2 8 2 2 1 14 85
PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 5 9 12 15 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Nanterre Évreux Rouen Fos Dijon Aix-Maurienne Boulazac Châlons-Reims Lille Boulogne Le Portel Bourg Antibes Nantes Saint-Vallier Clermont Quimper Charleville-Mz
15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15
13-2 12-3 10-5 10-5 9-6 9-6 9-6 9-6 7-8 7-8 7-8 6-9 6-9 6-9 4-11 4-11 4-11 3-12
8-0 7-1 7-0 7-1 5-3 5-2 7-1 6-2 3-4 5-2 4-4 5-2 5-2 1-6 3-5 3-4 3-4 2-6
5-2 5-2 3-5 3-4 4-3 4-4 2-5 3-4 4-4 2-6 3-4 1-7 1-7 5-3 1-6 1-7 1-7 1-6
85,0 80,2 79,7 77,6 73,6 77,9 73,5 75,7 72,1 78,2 76,7 75,9 73,9 75,3 78,3 72,7 71,0 64,5
73,4 73,9 75,5 73,7 68,8 77,7 71,5 74,8 69,7 77,5 76,7 75,7 80,1 78,3 80,6 80,1 77,3 76,6
+11,6 +6,3 +4,2 +3,9 +4,8 +0,2 +2,0 +0,9 +2,4 +0,7 0,0 +0,2 -6,2 -3,0 -2,3 -7,4 -6,3 -12,1
3 v. 1 d. 2 v. 2 v. 3 d. 7 v. 1 v. 5 v. 3 d. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 10 d. 2 d. 1 v. 8 d.
4-1 4-1 3-2 4-1 2-3 5-0 2-3 5-0 1-4 3-2 2-3 2-3 2-3 2-3 0-5 2-3 2-3 0-5
21/12 *Nanterre bat Évreux Nanterre Min Tirs 3pts LF M.Riley* 40 14-21 5-10 4-4 J.Passave-Ducteil* 24 4-6 2-5 N.Carter* 34 4-8 1-1 L.Akono* 30 2-9 1-5 4-4 X.Corosine* 27 2-8 2-4 G.Pons 22 2-3 2-3 M.Judith 17 1-2 0-1 3-4 A.Gomis 6 0-1 Total 200 29 - 58 10 - 23 14 - 18 Évreux Min Tirs 3pts LF P.Da Silva* 35 8-13 2-4 4-5 B.Toffin* 26 6-9 1-2 L.Chelle 23 3-6 2-3 3-4 D.Davis* 35 3-6 1-3 2-3 D.Reed* 28 3-5 1-2 T.Maizeroi 12 1-3 1-3 C.Watson* 22 1-5 0-1 M.Corry 14 1-3 K.Dahak 5 0-1 Total 200 26 - 51 7 - 16 10 - 14
Rb 8 9 5 2 2 1 27 Rb 2 6 4 5 6 2 2 4 31
Pd 1 3 8 1 3 2 18 Pd 5 2 1 1 9
In 5 4 4 2 2 2 19 In 1 1 3 2 1 8
Co 2 1 3 Co 1 2 3
82-69 Bp Pts 5 37 1 10 2 9 3 9 - 6 - 6 2 5 - 13 82 Bp Pts 8 22 4 13 2 11 2 9 4 7 1 3 3 2 2 2 - 26 69
Bourg bat *Dijon 3pts LF Rb 3-6 2-2 3 1-2 2-4 1 1-1 3-5 3 0-1 1-2 5 1-2 10 1 0-3 0-1 7 0-2 1 1 5 - 15 9 - 16 32 3pts LF Rb 1-3 3 4-8 1-1 4 0-1 1-3 4 1-2 2-2 5 0-1 2-3 2 1-5 2-2 2 1-2 2 0-1 1 0-1 1 7 - 21 9 - 14 24
Pd 4 5 4 4 1 1 19 Pd 2 1 2 2 4 5 16
In 1 2 1 1 2 7 In 1 4 1 1 1 2 2 12
Co 2 1 3 Co 1 1 2
76-74 Bp Pts 4 19 - 13 2 12 3 9 1 7 2 6 3 4 1 4 2 18 74 Bp Pts 1 23 3 19 1 11 2 9 2 6 3 5 - 3 - - 12 76
21/12 *Aix-Maurienne bat Saint-Vallier Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Sonko* 35 12-19 1-3 5-5 8 2 C.Dunn* 39 6-13 2-6 6-6 2 9 J.Mathis* 36 4-8 0-1 3-4 10 1 J.Ekanga-Ehawa 13 2-5 2-4 2-2 - 2 S.Darnauzan* 33 2-4 2-4 - 4 T.Yvrande 10 2-3 0-1 2 E.Joldersma* 27 0-4 0-2 2-4 2 3 M.Traoré 4 1 J.Hoyaux 3 - Total 200 28 - 56 7 - 21 18 - 21 25 21 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Denave 33 8-13 4-7 0-1 2 2 B.Vounang* 33 5-9 2-2 10 1 K.Shiloh* 39 4-11 2-3 1-2 2 7 C.-H.Bronchard* 18 5-9 0-1 1 1 F.Tortosa* 16 3-8 1-2 1 1 K.Bichard 12 3-4 1-2 1 2 B.Brown 22 3-4 0-1 6 4 M.Tensorer* 20 2-4 1-3 2 2 Y.Zonnet 7 3 1 Total 200 33 - 62 9 - 19 3 - 5 28 21
In 5 2 3 1 2 1 4 18 In 2 2 1 1 1 7
Co Co 1 1
81-78 Bp Pts 3 30 5 20 3 11 1 8 1 6 1 4 1 2 1 - 16 81 Bp Pts 4 20 3 12 4 11 2 10 1 7 - 7 5 6 2 5 - 21 78
21/12 Clermont S.Cissé* D.Bouldin* M.Guichard A.N’Diaye* O.Bassett* K.Ouattara X.Delarue* R.Wilson M.Dramé P.Beye Total Châlons-Reims D.Wilson* C.Daniels* J.Bestron H.Jalce* G.Chathuant* B.Mullins* G.Radonjic N.Diakité K.Joss Rauze B.Mangin Total
Châlons-Reims bat *Clermont Min Tirs 3pts LF Rb 37 6-12 1-4 6-9 3 38 5-16 1-8 1-1 8 24 4-7 0-2 4-4 17 5-5 1-3 6 34 2-7 1-1 3-7 6 23 1-1 5 13 1-2 0-1 2 5 1-2 0-1 2 7 0-2 3 2 200 25 - 54 3 - 17 15 - 24 35 Min Tirs 3pts LF Rb 32 7-12 1-3 3-3 2 26 6-14 0-1 1-4 15 28 6-11 0-4 5 16 4-7 1-1 2 14 3-10 0-1 2-3 3 33 1-8 1-3 2-2 3 17 2-8 1-7 2 9 1-3 1-2 3 8 0-2 0-2 1-2 17 0-1 200 30 - 76 3 - 21 11 - 17 35
Pd 1 1 5 1 8 Pd 1 2 1 2 2 5 13
In 1 3 1 5 In 2 6 1 3 1 2 1 16
Co 1 2 3 Co 1 1
74-68 Bp Pts 3 19 5 12 2 12 2 11 7 8 2 2 1 2 1 2 - - 23 68 Bp Pts 3 18 3 13 1 12 - 9 - 8 1 5 2 5 2 3 - 1 - 12 74
21/12 Quimper M.Runkauskas* A.Toto N’Koté* G.Lessort M.Jefferson* B.Matanga A.Rigaux* F.Thibedore J.-R.Volcy* W.Molas Total Charleville J.McClark* D.Kaba* K.Morlende* C.Rouse* T.Peterson* Y.Akinocho G.Florimont Y.Zachée Total
*Quimper bat Charleville Min Tirs 3pts LF 34 6-10 3-7 4-5 32 2-5 5-5 27 3-6 3-4 18 3-9 3-3 18 3-6 2-4 22 2-5 1-4 2-2 14 1-4 0-2 3-6 29 2-10 0-5 0-2 6 0-2 200 22 - 55 6 - 22 20 - 29 Min Tirs 3pts LF 31 5-11 2-5 2-3 28 3-6 2-4 2-4 38 3-9 2-5 1-2 23 2-6 5-6 21 2-10 1-7 23 2-6 0-3 0-2 23 1-1 0-2 13 1-2 200 19 - 51 7 - 24 10 - 19
Pd 2 1 2 1 5 11 Pd 2 6 2 1 2 13
In 1 1 1 2 3 1 9 In 3 3 2 1 9
Co 1 1 Co 1 1 1 3
70-55 Bp Pts - 19 2 9 3 9 1 9 2 8 2 7 - 5 2 4 2 14 70 Bp Pts 4 14 1 10 9 9 1 9 1 5 - 4 2 2 4 2 22 55
21/12 Dijon J.Leloup* S.Dia E.Mendy* E.Craven* E.Bing* F.Prenom D.Melody* B.Monclar A.Christophe Total Bourg D.Monds* C.Ferchaud* D.Coleman* K.Corre* C.Koma P.Bitée* J.Delhomme A.Tsagarakis J.Sanchez Total
Min 34 14 25 33 29 11 33 14 7 200 Min 33 35 37 23 19 25 16 8 4 200
Tirs 7-12 5-8 4-8 4-7 3-7 3-3 2-6 2-4 0-1 30 - 56 Tirs 11-14 7-12 5-10 3-7 2-6 1-6 1-3 0-1 0-1 30 - 60
Rb 1 8 7 4 2 3 5 1 31 Rb 5 5 4 2 6 6 4 32
ESPOIRS 12e journée Nancy bat *Limoges *Le Havre bat ASVEL *Le Mans bat Orléans Pau-Lacq-Orthez bat *Roanne
77-69 67-50 90-82 83-69
13
CHIFFRES *Hyères-Toulon bat Vichy 81-72 Classement : 1- Nancy (11-1), 2Gravelines-Dk, Paris Levallois (9-2), 4- Pau-Lacq-Orthez, Le Mans (8-4), 6- Cholet, Chalon (7-4), 8- Le Havre, Hyères-Toulon (5-7), 10- Poitiers (4-7), 11- Vichy, ASVEL, Orléans (4-8), 14Strasbourg (3-8), 15- Roanne (3-9), 16- Limoges (2-10).
NATIONALE 1 Top-stats Points 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Joueur Larry Blair Vaidotas Pridotkas Gabriel Kennedy Johan Blot Djordje Petrovic Tony Ramphort Boakai Lalugba Julien Lesieu John Ford Alain Laroche
Équipe Denek Bat Brest Orchies Blois Saint-Étienne Angers Denain Saint-Quentin Bordeaux Saint-Chamond
Moy. 24,9 18,9 18,5 17,5 17,3 16,9 16,4 16,0 15,9 15,5
Rebonds 1 2 3 4 -
Joueur Christopher Grimm Lavar Simmons Rolan Roberts Mathieu Boutry Xavier Pasut Julien Lesieu
Équipe Blois Saint-Étienne Brest Challans Sorgues Saint-Quentin
Moy. 9,2 9,1 8,8 8,4 8,4 8,4
Passes 1 2 3 4 5
Joueur Pierre Brochard Julien Cortey Tony Ramphort Sami Driss Benjamin Thomas
Équipe Blois Le Puy Angers Bordeaux Saint-Étienne
Moy. 5,8 5,7 4,7 4,5 4,1
Interceptions Joueur 1 Larry Blair 2 Stéphanie Neri 3 Julien Sauret
Équipe Denek Bat Roche Denain
Moy. 2,9 2,3 2,1
Contres Joueur 1 Jean-Stéph. Rinna 2 Jacques Alingue - John Ford
Équipe Moy. Saint-Chamond 2,0 Souffelweyersheim 1,9 Bordeaux 1,9
Balles perdues Joueur 1 Tony Ramphort 2 Johan Blot 3 Juwann James
Équipe Angers Blois Challans
Moy. 4,2 3,6 3,4
Équipe Denek Bat Orchies Denain Bordeaux Saint-Étienne
Moy. 19,6 19,1 17,9 17,8 17,6
Évaluation 1 2 3 4 5
Joueur Larry Blair Gabriel Kennedy Boakai Lalugba John Ford Lavar Simmons
LIGA ACB 13 journée e
Valencia bat *Alicante *Malaga bat Saint-Sébastien *Gran Canaria bat Badalone Valladolid bat *Grenade *Barcelone bat Real Madrid Bilbao bat *Saragosse *Vitoria bat Manresa *Fuenlabrada bat Estudiantes *Séville bat Menorca
73-65 69-56 89-81 86-79 95-75 74-68 86-65 72-65 75-67
14e journée Fuenlabrada bat *Menorca *Manresa bat Saragosse *Valencia bat Séville
88-79 58-42 78-73
Barcelone bat *Bilbao 65-63 84-57 *Real Madrid bat Grenade *Valladolid bat Gran Canaria 73-70 89-85 *Badalone bat Malaga Alicante bat *Saint-Sébastien 61-56 *Estudiantes Madrid bat Vitoria 72-70 Classement : 1- Barcelone, Real Madrid (11-3), 3- Vitoria, Fuenlabrada (9-5), 5- Valencia, Valladolid, Badalone (8-6), 8- Bilbao, Gran Canaria, Séville, Saint-Sébastien, Malaga (7-7), 13- Estudiantes Madrid (6-8), 14- Saragosse, Manresa (5-9), 16Menorca, Alicante (4-10), 18- Grenade (3-11).
LEGA 11 journée e
Montegranaro bat *Pesaro *Bologne bat Crémone Sienne bat *Trévise *Rome bat Sassari *Avellino bat Caserte *Teramo bat Brindisi Cantu bat *Biella *Milan bat Varèse
78-73 116-100 79-77 92-80 79-68 65-57 75-74 84-80
12e journée *Caserte bat Rome 68-60 Biella bat Varèse 75-73 *Brindisi bat Pesaro 80-66 *Sienne bat Bologne 92-80 83-80 *Montegranaro bat Teramo *Crémone bat Trévise 91-72 Avellino bat *Sassari 80-71 *Cantu bat Milan 67-59 Classement : 1- Sienne (11-1), 2Cantu, Milan (9-3), 4- Biella, Avellino, Bologne, Montegranaro, Pesaro, Varèse, Crémone (6-6), 11- Caserte, Rome, Trévise (5-7), 14- Sassari (4-8), 15- Teramo, Brindisi (3-9).
EUROLEAGUE 10e et dernière journée GROUPE A *Vitoria bat Partizan Belgrade 87-71 Maccabi Tel-Aviv bat *Gdynia 83-72 *Khimki Moscou bat Kaunas 93-89 a.p. Classement : 1- Maccabi Tel-Aviv (9-1), 2- Vitoria, Kaunas, Partizan (5-5), 5- Khimki Moscou (4-6), 6Gdynia (2-8).
EUROCUP 6e et dernière journée GROUPE A Le Mans bat *Oldenbourg 73-71 Kazan bat *Banvit 89-59 Classement : 1- Kazan (5-1), 2- Le Mans (4-2), 3- Banvit (2-4), 4Oldenbourg (1-5).
GROUPE B *Besiktas bat Göttingen 91-86 *ASVEL bat Vrsac 81-80 Classement : 1- Göttingen (4-2), 2Vrsac, ASVEL (3-3), 4- Besiktas (2-4).
GROUPE F *Trévise bat PAOK Salonique 77-69 *Estudiantes Madrid bat Roanne 87-60 Classement : 1- Trévise (6-0), 2Estudiantes Madrid, PAOK Salonique (3-3), 4- Roanne (0-6).
LAST 16 GROUPE J Göttingen, Aris Salonique, Le Mans, Gran Canaria, Buducnost ou Budivelnik Kiev
EUROCHALLENGE 6e et dernière journée GROUPE A *Sp. St-Pétersbourg bat Novgorod 92-83 *Gravelines-Dk bat Szolnoki 82-71 Classement : 1- Spartak SaintPétersbourg (5-1), 2- Gravelines-Dk, Szolnoki (3-3), 4- Nizhny Novgorod (1-5).
GROUPE H *Orléans bat Nancy 92-90 *Ostende bat Mons-Hainaut 75-67 Classement : 1- Ostende (4-2), 2- Mons-Hainaut, Nancy (3-3), 4Orléans (2-4).
LAST 16 GROUPE K Gravelines-Dk, Norrköping, Ventspils, Lisbonne En bleu : qualifié pour le tour suivant.
Féminines LFB
GROUPE B
11e journée
Bamberg bat *Malaga 72-70 *Real Madrid bat Charleroi 94-45 *Olympiakos bat Rome 89-82 Classement : 1- Olympiakos (7-3), 2Real Madrid (6-4), 3- Malaga, Rome (5-5), 5- Charleroi (4-6), 6- Bamberg (3-7).
*Saint-Amand bat Calais 70-53 Bourges bat *Calais 63-55 *Charleville bat Mondeville 63-61 *Montpellier bat Basket Landes 78-57 *Arras bat Nantes-Rezé 78-70 *Challes bat Villeneuve d’Ascq 66-41 Tarbes bat *Aix 71-61 Classement : 1- Bourges (11-0), 2- Tarbes (8-2), 3- Challes (7-3), 4Lattes-Montpellier (7-4), 5- Arras, Basket Landes, Mondeville (6-5), 8- Charleville, Saint-Amand, NantesRezé (5-6), 11- Aix (4-7), 12- Villeneuve d’Ascq (3-8), 13- Calais (2-9), 14Toulouse (1-10).
GROUPE C *Fenerbahçe bat Cholet 93-61 Lietuvos rytas bat *Cibona Zagreb 94-77 *Barcelone bat Sienne 73-72 Classement : 1- Sienne (8-2), 2Fenerbahçe, Barcelone (7-3), 4Lietuvos rytas, Cholet (4-6), 6- Cibona Zagreb (0-10).
GROUPE D *CSKA Moscou bat Efes Pilsen 78-69 *Valencia bat Olimpija Ljubljana 78-77 *Panathinaikos bat Milan 93-62 Classement : 1- Panathinaikos (7-3), 2- Olimpija Ljubljana (6-4), 3Efes Pilsen, Valencia (5-5), 5- Milan (4-6), 6- CSKA Moscou (3-7).
L2 15 journée e
*Rennes bat Limoges *Roche bat Angers *Lyon bat Reims *Nice bat Centre Fédéral Perpignan bat *Pau-Lacq-Orthez *Pleyber Christ bat Armentières
56-48 63-55 69-57 74-58 70-46 70-58
Graffenstaden bat *Voiron 70-67 Aplemont – Dunkerque reporté Classement : 1- Lyon (14-1), 2Roche (13-2), 3- Reims (11-4), 4- Nice, Limoges (9-6), 6- Pleyber Christ, Voiron (8-7), 8- Graffenstaden, Perpignan, Rennes (7-8), 11- Dunkerque (6-8), 12- Aplemont, Armentières (5-9), 14Angers (5-10), 15- Pau-Lacq-Orthez (2-12), 16- Centre Fédéral (2-13).
EUROLEAGUE
GROUPE D *Brno bat Gorzow 71-64 *Orenbourg bat Bourges 66-64 *Valence bat Schio 65-51 Classement : 1- Valence (6-2), 2Schio, Bourges (5-3), 4- Orenbourg (4-4), 5- Gorzow, Brno (2-6).
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Pro B
Les vainqueurs de la 15e journée
8e journée GROUPE A *Kosice bat Riga 70-48 Tarente bat *Cracovie 58-57 Pecs bat *Mondeville 66-62 Classement : 1- Tarente (7-1), 2Kosice, Cracovie (5-3), 4- Mondeville, Pecs (3-5), 6- Riga (1-7).
Équipe 1 Revaisonnnnnnnnnnnn (sirjb)
Score 269,7
2 MONSTARS (Lucas)
267,4
3 kagzb (kagzb)
259,5
4 Malinka winners (mademoiselleJo)
257,4
5 Scarface Team (Jay-V)
254,3
6 Space Jam (Franck56)
249,8
7 PAPOOSE (taiko)
244,2
GROUPE B
8 horto magiko Power (Papaloukas76) 241,9
Fenerbahçe bat *Sopron 92-81 *Gospic bat Gdynia 98-83 *Ekaterinbourg bat Madrid 68-60 Classement : 1- Fenerbahçe (8-0), 2Ekaterinbourg (7-1), 3- Sopron (4-4), 4Madrid (3-5), 5- Gospic, Gdynia (1-7).
9 CSP’BOULYMIC (BOULY) 10 BAD BOYS 2 (JEFFF47)
3 JDA TEAM (Dijonnais21)
2507,0
GROUPE C
4 MONSTARS (Lucas)
2476,5
5 Seb57 (sebastien)
2475,9
*Kaunas bat Galatasaray 91-86 *Spartak Moscou bat Prague 85-54 *Salamanque bat Tarbes 87-49 Classement : 1- Salamanque (6-2), 2Spartak Moscou (5-3), 3- Prague (4-4), 4- Galatasaray, Kaunas, Tarbes (3-5).
239,9 239,4
Classement général 1 le cirque pinder (rami12)
2550,9
2 fintan stack (greg-kite)
2521,3
6 OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) 2472,2 7 damien B (pat-cholet)
2456,2
8 TRH’45 (ucc’)
2449,2
9 horto magiko Power (Papaloukas76) 2441,9 10 reuilly27 (ted27)
2439,4
NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE eST Équipes
MJ V-D
%
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
1 2 3 4 5 6 7 8
Boston Miami Chicago Orlando Atlanta New York Indiana Milwaukee
32 25-7 35 26-9 32 22-10 33 21-12 36 22-14 33 19-14 32 14-18 31 13-18
78,1 74,3 68,8 63,6 61,1 57,6 43,8 41,9
13-2 14-4 14-3 12-5 12-5 9-7 9-8 8-7
12-5 12-5 8-7 9-7 10-9 10-7 5-10 5-11
98,7 101,7 99,4 97,8 96,8 107,2 96,8 90,6
90,7 92,3 94,0 93,2 94,8 106,3 97,6 92,5
+8,0 +9,4 +5,3 +4,6 +2,0 +0,9 -0,7 -1,8
1 v. 5 v. 4 v. 5 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 v.
7-3 9-1 8-2 6-4 6-4 5-5 3-7 5-5
9 10 11 13 14 15
Philadelphia Charlotte Detroit Toronto New Jersey Washington Cleveland
33 13-20 31 11-20 33 11-22 33 11-22 34 9-25 32 8-24 34 8-26
39,4 35,5 33,3 33,3 26,5 25,0 23,5
8-6 8-8 8-8 7-10 6-9 8-8 5-11
5-14 3-12 3-14 4-12 3-16 0-16 3-15
96,5 92,6 95,4 100,2 92,3 95,6 93,6
97,4 97,4 99,8 104,4 98,2 102,1 102,7
-0,8 -4,8 -4,5 -4,2 -5,9 -6,5 -9,1
1 d. 1 d. 1 d. 2 d. 5 d. 2 d. 7 d.
5-5 3-7 4-6 3-7 3-7 2-8 1-9
CONFÉRENCE OueST Équipes
MJ V-D
%
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
1 2 3 5 6 7 8
San Antonio Dallas Utah LA Lakers Oklahoma City Denver New Orleans Portland
33 29-4 33 25-8 34 23-11 34 23-11 35 23-12 32 19-13 34 20-14 34 18-16
87,9 75,8 67,6 67,6 65,7 59,4 58,8 52,9
19-2 13-6 12-6 11-5 13-6 14-3 13-4 12-3
10-2 12-2 11-5 12-6 10-6 5-10 7-10 6-13
105,6 98,3 99,9 103,2 103,0 106,5 93,9 95,0
96,7 93,5 96,9 97,7 101,2 103,9 92,1 94,6
+8,8 +4,8 +2,9 +5,6 +1,8 +2,5 +1,8 +0,4
4 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 3 v. 2 v. 2 v.
9-1 6-4 6-4 6-4 6-4 5-5 6-4 6-4
9 10 11 12 13 14 15
Houston Memphis Phoenix Golden State LA Clippers Minnesota Sacramento
33 16-17 34 15-19 32 14-18 33 13-20 34 10-24 34 9-25 31 7-24
48,5 44,1 43,8 39,4 29,4 26,5 22,6
10-5 9-6 8-7 8-6 7-13 7-8 5-14
6-12 6-13 6-11 5-14 3-11 2-17 2-10
105,3 99,6 106,4 101,7 97,1 103,0 94,4
104,3 99,3 108,4 106,1 101,0 108,9 101,0
+1,1 +0,2 -2,0 -4,4 -3,9 -5,9 -6,7
1 d. 1 v. 1 d. 1 d. 2 d. 1 v. 1 v.
7-3 5-5 3-7 5-5 5-5 3-7 2-8
14
CHIFFRES
PRO A staTs cumulées (après 12 journées) 1- ROANNE (10-2)
Joueur K.C. Rivers Pape Philippe Amagou Dylan Page Uche Nsonwu-Amadi Souleyman Diabate Alex Gordon Philippe Braud Alex Dunn Jean-Michel Mipoka Alexis Tanghe Luka Bogdanovic* Total
MJ 12 12 5 12 12 12 12 12 12 12 7 12
2- CHOLET (9-2)
Joueur Samuel Mejia Vule Avdalovic Antywane Robinson DeMarcus Nelson Fabien Causeur Luc-Arthur Vebobe Randal Falker Claude Marquis Christophe Léonard Romain Duport Mamoutou Diarra Mérédis Houmounou Total
MJ 11 11 11 11 6 10 9 11 10 6 11 4 11
3- NANCY (9-3)
Joueur Tremmell Darden Ralph Mims Akin Akingbala John Linehan Willie Deane Victor Samnick Kenny Grant Stephen Brun Moussa Badiane Saidou N’Joya Nicolas Wachowiak Total
MJ 12 3 11 11 8 12 10 12 12 10 1 12
4- CHALON (8-3)
Joueur MJ Marquez Haynes 11 Blake Schilb 11 Ilian Evtimov 11 Steed Tchicamboud 11 Joffrey Lauvergne 11 Bryant Smith 11 Alade Aminu 10 Michel Jean Baptiste Adolphe 11 Nicolas Lang 11 Jordan Aboudou 2 Total 11
Min 30 26 28 25 23 17 15 17 10 9 31 Min 31 25 27 25 29 21 22 13 14 6 12 3 -
Tirs 69-146 48-99 21-34 45-75 34-84 28-68 28-68 26-51 16-37 16-29 23-64 354-755 Tirs 70-139 35-98 52-108 41-89 23-48 32-46 26-45 20-39 15-31 8-13 11-38 0-3 333-697
% 47,3 48,5 61,8 60,0 40,5 41,2 41,2 51,0 43,2 55,2 35,9 46,9 % 50,4 35,7 48,1 46,1 47,9 69,6 57,8 51,3 48,4 61,5 28,9 47,8
3pts 29-74 20-44 10-20 9-32 20-47 20-42 0-1 8-18 4-13 13-43 133-334 3pts 15-41 22-55 8-25 6-21 6-18 0-2 1-8 5-25 0-1 63-196
LF 80,0 73,1 90,9 74,1 73,0 88,9 100,0 63,2 66,7 40,0 90,5 75,1 LF 85,0 86,8 57,1 75,0 25,0 38,9 33,3 60,0 60,0 75,0 50,0 69,9
MJ 12 12 12 12 4 12 12 12 2 5 11 7 2 12 MJ 5 12 12 12 8 4 12 12 5 9 7 1 7 12
Pd 3,5 3,2 1,8 2,8 3,0 1,2 1,1 0,4 0,7 0,5 0,5 16,7
In 1,1 0,8 0,8 0,8 1,8 0,8 0,3 0,8 0,2 0,2 0,7 7,4 In 1,4 0,9 0,9 1,2 2,0 1,1 1,2 0,4 0,5 0,6 0,3 9,0
Co 0,2 0,2 0,3 0,2 0,1 0,8 0,2 0,1 0,1 1,9 Co 0,1 0,1 0,6 0,5 0,8 0,8 0,5 0,2 3,3
Bp 1,6 1,3 1,2 2,0 2,0 1,7 0,6 1,2 0,8 0,5 1,1 13,2 Bp 2,5 1,8 0,7 1,9 0,8 1,6 1,0 0,8 1,7 0,2 0,5 13,0
Pts 14,9 13,8 12,4 9,2 8,7 7,7 6,5 5,3 3,7 3,3 11,1 84,7 Pts 17,2 11,4 11,3 10,7 8,8 7,1 6,0 4,5 3,4 3,2 2,5 78,5
Tirs 80-158 13-39 48-80 36-106 33-69 44-92 28-62 27-72 17-39 6-18 332-735
% 50,6 33,3 60,0 34,0 47,8 47,8 45,2 37,5 43,6 33,3 45,2
3pts 16-40 9-25 13-47 8-25 2-11 15-38 10-41 0-6 73-233
LF 68,8 88,9 58,8 95,1 61,5 69,6 84,6 57,1 59,1 81,8 71,6
Rb 7,7 2,7 7,8 3,2 2,0 5,3 1,9 4,1 2,7 0,6 36,7
Pd 2,3 1,3 0,5 5,8 2,6 1,0 2,7 1,4 0,2 2,1 16,8
In 2,1 1,3 0,9 3,5 1,5 0,8 0,9 0,8 0,2 0,3 10,3
Co 0,7 1,0 0,1 0,8 0,2 0,3 2,8
Bp 2,2 1,7 2,4 2,6 2,3 2,5 2,5 1,2 1,1 1,3 16,8
Pts 17,4 14,3 11,5 11,3 10,3 10,2 8,2 5,7 3,9 2,1 77,0
Min 32 31 29 28 16 17 17 17 14 1 -
Tirs 62-128 52-111 35-85 30-74 32-67 21-47 27-55 31-50 18-42 0-1 308-660
% 48,4 46,8 41,2 40,5 47,8 44,7 49,1 62,0 42,9 46,7
3pts 27-61 10-30 22-60 11-35 3-12 6-18 11-25 0-1 90-242
LF 71,4 96,9 92,9 72,4 65,0 82,1 66,7 100,0 100,0 79,9
Rb 1,9 4,9 4,4 3,2 4,2 2,7 4,2 3,7 2,2 33,3
Pd 3,9 4,3 1,7 4,5 1,0 1,5 0,6 0,5 0,9 18,7
In 1,5 1,7 1,5 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 8,5
Co 0,2 0,3 0,1 0,5 0,1 0,6 0,8 0,1 2,6
Bp 2,5 3,1 1,6 2,3 0,8 0,4 1,3 1,6 0,3 14,5
Pts 16,0 13,2 9,5 8,4 7,3 6,5 6,4 6,2 4,7 77,5
Min 32 32 35 19 16 21 24 15 11 3 7 11 1 -
Tirs 63-152 63-127 52-122 41-95 10-25 30-80 31-55 19-61 2-7 4-8 9-16 5-17 1-2 330-767
% 41,4 49,6 42,6 43,2 40,0 37,5 56,4 31,1 28,6 50,0 56,3 29,4 50,0 43,0
6- HYèRES-TOULON (7-5)
Joueur Rick Hughes Kevin Houston Damir Krupalija Shaun Fein Tony Dobbins Jonte Flowers Vincent Masingue Nobel Boungou Colo Tremaine Ford Paccelis Morlende Laurent Legname Clément Cavallo Tony Washam* Total
Rb 4,2 1,5 5,8 3,3 4,2 7,1 5,7 3,4 2,6 1,8 0,5 37,6
Pd 1,8 2,8 2,4 2,7 5,2 2,8 0,4 0,9 0,3 0,3 1,7 19,3
Min 40 27 28 33 26 24 21 22 11 10 1 -
5- GRAVELINES-Dunkerque (8-4)
Joueur Ben Woodside Yannick Bokolo Cyril Akpomedah Juby Johnson Chris Owens Jeff Greer Dounia Issa Rudy Jomby Saer Sene Jonathan Rousselle Fréjus Zerbo Mike Fraser Chrislain Cairo Total
Rb 4,5 2,0 5,2 7,3 3,1 1,8 0,9 5,7 1,1 1,6 7,1 37,4
Min 33 33 36 21 31 22 19 16 14 11 7 2 25 -
Tirs 35-63 70-177 53-125 38-98 23-60 14-29 37-60 22-46 12-20 13-35 7-16 31-82 355-811
% 55,6 39,5 42,4 38,8 38,3 48,3 61,7 47,8 60,0 37,1 43,8 37,8 43,8
3pts 15-50 14-43 20-61 18-56 0-5 18-48 7-30 1-3 93-296
LF 77,6 61,5 53,5 66,7 72,2 42,9 44,0 85,7 75,0 100,0 40,0 100,0 64,7
Rb 3,2 4,7 6,7 1,3 4,8 3,8 9,0 3,1 3,0 2,0 3,7 0,5 40,7
Pd 5,7 4,2 0,9 0,6 0,3 1,1 1,2 1,2 0,5 0,4 0,1 15,2
In 1,9 1,8 1,2 0,8 0,3 1,3 1,0 1,3 0,4 9,7
Co 1,7 0,1 1,3 1,0 0,1 0,3 3,4
Bp 3,2 2,5 1,8 1,2 1,0 0,7 1,3 0,5 0,2 0,5 1,3 13,2
Pts 17,3 14,3 12,3 9,3 8,3 7,0 6,1 4,3 3,5 2,2 1,8 1,7 1,0 77,6
3pts 17838 31-84 22-58 5-18 1-3 0-6 3-13 4-10 7-23 84-263
LF 95,2 70,7 73,0 65,0 60,6 50,0 31,3 84,2 50,0 50,0 57,1 67,1
Rb 7,0 3,8 9,4 2,1 5,0 3,3 5,2 3,3 4,6 1,3 0,3 5,3 39,8
Pd 2,0 4,3 3,8 1,8 2,5 1,0 0,8 0,8 0,4 1,1 0,9 1,4 16,8
In 1,2 0,7 1,2 1,0 2,1 1,3 0,5 0,6 0,2 0,8 0,4 1,7 8,2
Co 0,4 0,3 0,3 0,4 0,8 0,2 0,1 1,4
Bp 2,0 3,1 2,5 1,3 1,1 1,5 1,1 0,4 0,6 1,2 0,4 2,0 13,6
Pts 18,0 15,0 13,7 9,3 8,9 8,0 6,6 5,0 5,0 3,3 2,6 11,0 78,1
7- LYON-VILLEURBANNE (6-6) Joueur
MJ Min Tirs
%
3pts
LF
Rb Pd In Co Bp Pts
Joueur
MJ Min Tirs
3pts
LF
Chris Massie
12 33 87-154 56,5
0-3
56,5 9,3 2,4 0,8 0,9 2,4 16,7
56,3 8,3 1,5 1,1 1,3 1,6 16,1
Zack Wright
11 33 56-127 44,1
1-12
69,8 4,7 6,4 0,9 0,4 3,8 13,6
76,9 3,9 1,8 0,5 0,8 2,3 12,8
Tommy Adams
4
7-24 100,0 0,8 2,0 1,0
Raphaël Desroses
12 25
R.T. Guinn
11 22
35-74 47,3 16-36 80,0 5,3 0,8 0,5 0,5 1,3 8,5
Ralph Biggs
8
20-53 37,7 11-34 75,0 3,6 1,6 1,0 0,5 1,5 7,9
Aurélien Salmon
12 17
27-58 46,6 21-40 57,1 3,8 0,7 0,5
-
1,0 6,9
Cedrick Banks
7
24
15-55 27,3
33,3 1,6 2,3 0,1
-
2,7 5,6
-
0,5 2,8
Matt Walsh
7
35 48-103 46,6 15-42 83,3 7,1 4,7 2,4 0,6 4,3 17,3
Davon Jefferson
11 31 79-145 54,5
1-1
Mickael Gelabale
12 32 63-111 56,8
7-22
Cliff Hammonds
12 33 54-114 47,4 14-47 72,2 4,3 3,8 1,0 0,7 2,3 11,3
Kim Tillie
10 20
30-63 47,6
1-3
61,9 5,4 1,7 1,0 0,3 1,5 7,4
Andrija Zizic
10 24
29-73 39,7
0-1
87,5 3,6 1,5 0,4 0,1 1,1 6,5
Bangaly Fofana
12 11
15-28 53,6
Paul Lacombe
7
16
8-23
34,8
-
60,0 2,2 0,5 0,2 1,1 0,6 3,0
0-11
40,0 2,0 2,1 1,0 0,3 1,4 2,6
Edwin Jackson
8
10
5-23
21,7
0-10
85,7 2,0 0,5 0,5
-
1,3 2,0
Léo Westermann
11 11
7-28
25,0
4-17
50,0 1,0 1,7 0,2
-
1,2 1,8
Théo Leon
1
2
-
-
-
Angel Daniel Vassallo* 2
30
8-29
27,6
3-15
85,7 5,0 1,5 2,5 1,0 4,0 12,5
Nebojsa Bogavac*
9
13
4-15
26,7
2-11
60,0 2,0 1,1 0,7 0,1 0,4 1,8
Total
12
- 350-755 46,4 47-180 68,1 39,3 17,2 7,3 4,8 16,3 71,3
8- LE HAVRE (6-6)
%
3pts
12- LIMOGES (4-8)
-
-
-
-
-
-
Rb Pd In Co Bp Pts
24
14-39 35,9
Rb Pd In Co Bp Pts
-
2,0 9,3
39-77 50,6 20-43 80,0 2,3 0,8 1,0 0,3 1,8 8,8
8-40
Karim Souchu
11 14
10-34 29,4
4-19
77,8 1,4 0,9 0,3
Xane D’Almeida
12 18
9-30
3-11
54,5 2,1 2,8 0,6 0,1 1,2 2,3
Frédéric Weis
12 12
10-23 43,5
Travarus Bennett*
2
8
Total
12
- 322-727 44,3 91-264 64,7 37,9 17,5 5,6 3,3 16,0 71,2
0-3
30,0 -
13- PARIS LEVALLOIS (4-8) Joueur
MJ Min Tirs
Lamont Hamilton
12 25 64-125 51,2
%
0-2
25,0 3,2 0,3 0,2 0,9 0,4 1,8 100,0 1,5
-
-
-
-
1,0
3pts
LF
9-19
71,7 5,6 0,9 0,6 0,8 2,0 14,2
Rb Pd In Co Bp Pts
Joueur
MJ Min Tirs
Bernard King
12 35 70-157 44,6 11-43 79,6 3,9 6,2 1,5 0,2 3,5 15,8
Joseph Jones
12 27 68-116 58,6
Wes Wilkinson
12 28 52-121 43,0 18-51 84,0 6,3 1,5 0,6 1,2 1,5 11,9
John Cox
12 33 43-123 35,0
Nick Pope
12 23
Yohann Sangare
7
31
3-21
Brandon McKnight
4
19
7-20
35,0
4-14
Ousmane Camara
12 17
24-44 54,5
0-1
Maxime Zianveni
6
14
12-23 52,2
-
Fabien Paschal
4
4
3-6
50,0
1-1
Gédéon Pitard
9
8
3-3
100,0
1-1
Benjamin Sousa
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Jonathan Leria
5
4
1-7
Adrien Boivin
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Malela Mutuale
2
2
0-1
Abdoulaye Loum
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Landing Sane
1
1
-
Total
12
- 338-763 44,3 56-214 70,6 38,8 16,3 7,0 3,3 14,3 74,0
Total
12
- 306-737 41,5 95-259 70,5 33,8 16,0 7,4 2,5 13,3 70,1
0-2
LF
-
25
%
59,1 8,4 0,8 1,1 0,8 1,0 13,5
Marcellus Sommerville 12 34 56-143 39,2 17-56 66,7 7,6 1,7 1,1 0,3 1,9 11,8 Andrew Albicy
12 28
35-87 40,2 22-46 78,4 1,6 4,3 1,7
David Noel
6
33
23-54 42,6 11-30 61,5 5,0 2,3 1,3 0,7 3,2 10,8
37-93 39,8 11-36 73,7 3,5 1,4 0,8 0,2 1,2 8,3
Bracey Wright
10 30
36-90 40,0 14-42 78,6 1,6 2,0 0,9 0,3 1,5 9,7
19-57 33,3
53,3 3,0 2,9 1,9 0,3 2,4 7,0
Jimmal Ball
11 21
29-81 35,8
8-26
54,5 2,9 4,2 1,2 0,2 1,7 6,5
83,3 1,8 0,8 0,8
Michel Morandais
6
28
15-42 35,7
5-15
75,0 6,0 1,7 1,3 0,5 1,7 6,3
52,6 4,5 0,4 0,4 0,3 1,2 4,8
Guillaume Yango
10 12
15-28 53,6
-
84,6 1,9 0,4 0,3 0,4 0,4 4,1
57,1 4,5 0,5 0,5 0,2 2,8 4,7
Nigel Wyatte
12 13
18-44 40,9
4-9
46,7 2,5 0,4 0,5 0,1 0,8 3,9
Giovan Oniangue
1
Wilfrid Aka
12 14
9- ORLéANS (5-7)
%
7-44
3pts
78,8 3,7 3,3 0,8 0,2 2,3 9,9
-
0,8
-
-
-
0,5 5,8
0,5 0,3 1,8
75,0 0,3 0,6 0,3 0,1 0,3 1,1
Joueur
MJ Min Tirs
Troy Bell
12 28 58-141 41,1 28-74 82,6 4,4 2,0 0,9 0,4 1,5 15,2
Adrien Moerman
12 24 43-104 41,3 12-38 78,9 6,2 1,2 1,2 0,2 1,3 9,4
J.R. Reynolds
12 25
33-98 33,7 15-50 77,5 2,4 2,9 1,0 0,1 2,2 9,3
Maleye Ndoye
12 22
40-80 50,0 22-48 45,5 1,5 0,6 1,4 0,1 0,7 8,9
Amara Sy
12 25
35-78 44,9
7-21
88,9 4,2 1,3 0,8 0,6 1,3 7,8
Zach Moss
10 19
31-61 50,8
-
60,0 4,4 0,6 0,5 0,1 0,5 7,1
Jamar Smith
12 22
35-81 43,2
4-13
63,6 5,1 1,0 1,0 0,1 1,2 6,8
Aldo Curti
12 27
30-83 36,1 12-47 44,4 2,1 3,7 1,6
Ludovic Vaty
6
16
15-31 48,4
Maël Lebrun
7
8
3-7
42,9
2-3
-
William Hervé
2
6
0-1
-
0-1
-
Total
12
- 323-765 42,2 102-295 73,4 33,6 14,0 8,8 1,5 11,4 73,2
-
10- PAU-LACQ-ORTHEZ (5-7)
83,3 4,0 1,0 0,2 -
-
-
1,6 6,3
-
1,3 5,8
-
0,1 1,1
-
-
-
13-32 40,6
4-12
66,7 1,8 0,9 0,2
14,3
0-3
50,0 0,6
-
-
-
-
1,0
-
-
-
-
-
-
-
14- LE MANS (4-8)
-
-
1,0 3,0
-
0,5 2,7
-
-
0,4 0,6
-
-
-
-
-
-
-
MJ Min Tirs
12 31 64-151 42,4 22-52 92,9 4,1 3,1 1,6 0,2 2,8 13,6
Alain Koffi
12 29 61-115 53,0
Benjamin Dewar
11 29
J.P. Batista
12 24 51-102 50,0 12 28 3
Marc-Antoine Pellin
12 23
16
0-1
LF
-
Joueur
Antoine Diot
3pts
-
Alex Acker
Michail Kakiouzis
%
-
Rb Pd In Co Bp Pts
79,5 7,9 0,9 0,8 1,3 2,0 12,8
39-92 42,4 25-70 85,7 2,7 1,5 1,7 0-1
-
1,5 9,9
66,7 3,6 1,3 0,1 0,2 1,8 9,7
36-92 39,1 14-50 64,3 4,0 3,3 2,1 0,4 2,3 7,9 1-11 100,0 2,3 1,3 1,0
-
0,7 6,7
19-47 40,4
9-26
34,6
6-15
57,7 2,8 4,6 1,4
-
2,2 4,9
60,0 3,8 0,5 1,0
-
1,5 4,9
Charles Lombahé-Kahudi 10 18
17-45 37,8
6-23
Thierry Rupert
12 12
18-43 41,9
-
Henri Kahudi
6
2
Ryvon Covile*
9
15
Total
12
- 328-752 43,6 74-225 69,8 36,4 16,2 9,5 2,5 15,7 70,8
1-3
33,3
13-36 36,1
15- POITIERS (3-9)
0-2 -
53,3 2,0 0,2 0,7 0,3 0,8 3,7 -
-
0,2
-
-
-
0,3
70,0 3,4 0,8 0,2 0,3 1,0 4,4
12 30 64-148 43,2 25-59 84,6 4,0 3,4 2,1
-
2,7 15,5
Joueur
MJ Min Tirs
Teddy Gipson
1
-
1,0 14,0
Rasheed Wright
12 33 63-163 38,7 31-87 75,8 3,6 1,1 1,1
-
2,1 15,2
Antoine Mendy
12 29 60-125 48,0 12-38 60,9 3,9 0,8 0,9 0,1 2,5 13,3
Antonio Grant
1
54,5
2-2
-
2,0 14,0
Travon Bryant
11 29 58-102 56,9
Kenny Younger
12 28 52-108 48,1
2-22
Slaven Rimac
12 21 49-104 47,1 16-39 81,8 2,2 1,3 1,1 0,2 1,8 11,0
Pierre-Yves Guillard
12 25
42-88 47,7
8-25
55,6 6,4 1,0 0,8 0,3 1,8 8,9
Michael Bauer
10 20
30-62 48,4 13-39 62,5 3,0 1,5 0,7 0,3 2,1 7,8
Tommy Gunn
6
17-46 37,0
6-17
83,3 2,2 1,8 1,3 0,3 1,7 8,3
11-21 52,4
Marko Maravic
5
Laurent Sciarra
12 30
23
Mickael Var
2-4 2-6
4-8
-
Rb Pd In Co Bp Pts
1-1
Demetric Bennett
60,0
LF
0,9 0,7 0,6
-
33,3
MJ Min Tirs
6-10
3pts
Rb Pd In Co Bp Pts
1-3
1,9 11,0
Joueur
28
%
LF
2
-
3,0 4,0
-
68,2 6,7 1,9 1,2 0,3 1,5 12,1
27
24
6-11
%
3pts
LF -
Rb Pd In Co Bp Pts 7,0 3,0 3,0
71,9 5,5 2,4 0,7 0,2 2,6 12,3
100,0 1,8 2,4 0,6
-
1,2 6,4
Carl Ona Embo
12 24
30-82 36,6 12-44 89,5 3,0 2,7 0,9
17-40 42,5 13-32 100,0 3,0 5,4 1,2
-
1,9 4,3
Pape Badiane
12 24
35-83 42,2
0-1
17-49 34,7
-
2,3 7,4
66,7 6,1 1,3 0,3 1,3 1,5 6,8
3
16
5-13
38,5
0-2
50,0 3,0 0,7 1,0
-
1,3 4,0
Evan Fournier
12 13
4-15
50,0 2,0 0,4 0,7 0,2 0,4 3,3
Jean-Frédéric Morency 9
9
13-24 54,2
2-8
50,0 1,0 0,4 0,3
-
0,7 3,6
Guillaume Costentin
5
13
4-9
44,4
3-8
75,0 1,4 1,6 0,4
-
0,8 2,8
Georgi Joseph
8
18
11-23 47,8
-
Cédric Gomez
12 21
6-33
18,2
0-14
75,0 1,9 3,2 0,8
-
0,8 1,3
5-8
62,5
-
66,7 4,4 0,8 0,9 0,9 1,8 3,3
Tanguy Ramassamy
2
14
3-6
50,0
-
-
2,0 1,5 0,5 0,5
Frédéric Moncade
10
9
5-14
35,7
4-8
-
1,0 0,9 0,4
Romain Hillotte
1
2
-
-
-
-
-
1,0
-
-
-
-
Rémi Lesca
1
2
-
-
-
-
1,0
-
-
-
-
-
Tremaine Ford*
6
10
Total
12
- 343-711 48,2 93-243 70,6 33,3 17,7 8,7 1,6 16,2 74,9
11-19 57,9
11- STRASBOURG (5-7)
%
-
3pts
50,0 4,0 0,7
-
3,0
0,5 1,4
0,3 1,0 3,8
Joueur
MJ Min Tirs
Ricardo Greer
12 30 56-129 43,4 15-50 64,3 6,5 3,8 1,4 0,1 3,3 12,8
John McCord
12 28 54-112 48,2
0-3
62,2 6,3 1,0 0,7 0,3 2,3 10,9
Justin Hawkins
12 18
41-88 46,6
7-18
61,1 3,5 0,8 1,1 0,1 1,8 9,3
Abdoulaye M’Baye
12 18
37-73 50,7 13-33 73,1 1,6 1,1 1,2
Alain Digbeu
12 24
28-64 43,8 20-49 70,6 2,9 2,0 1,3 0,6 1,5 8,3
Pervis Pasco
12 28
41-78 52,6
-
LF
-
-
Rb Pd In Co Bp Pts
-
1,4 8,8
25,5 7,1 1,0 1,3 1,1 1,2 7,8
Yann Devehat
12
5
Robert Conley*
4
30
Total
12
- 297-729 40,7 78-257 69,6 36,3 15,0 6,9 2,1 14,9 67,8
16- VICHY (2-10) Joueur
MJ Min Tirs 35
12 32 53-134 39,6 16-58 79,2 2,7 1,8 1,1 0,2 1,6 11,8 12 26 44-120 36,7 14-50 56,0 3,5 1,7 0,7 0,1 1,6 9,7
Frank Elegar
5
31
18-36 50,0
-
71,4 7,4 0,6 1,2 1,6 1,6 9,2
Curtis Sumpter
7
28
18-62 29,0
3-15
81,8 6,0 1,0 0,7 0,9 1,1 8,1 57,1 6,5 1,5 0,8 0,5 1,3 6,8
Etienne Brower
4
31
11-38 28,9
1-7
Kareem Reid
12 33
31-96 32,3
5-29
Jonathan Aka
12 17
24-46 52,2
-
Jimmy Djimrabaye
3
7
2-4
Nicolas De Jong
6
6
5-10
5-17
-
1,6 6,6
Aymeric Jeanneau
12 20
14-52 26,9
5-23
80,0 1,7 2,8 1,2
Nick Lewis
5
9
6-23
26,1
1-6
75,0 2,0
-
2,2 3,8
Issife Soumahoro
3
3
4-8
50,0
1-3
50,0
-
-
-
-
-
3,3
Thomas Trauttmann
1
1
-
-
-
-
-
-
-
-
1,0
-
Total
12
- 319-724 44,1 85-249 59,5 36,7 16,3 8,8 2,3 16,5 73,3
0,2 0,2 1,0 3,8
Rb Pd In Co Bp Pts
Thomas Larrouquis
1
12-35 34,3
LF
Jamal Shuler
12 15
17
3pts
0,3 0,9 2,0 16,0
28-61 45,9 10-25 90,9 4,8 0,5 1,3 0,5 2,5 19,0
Antoine Eïto
26-62 41,9 18-47 69,2 1,8 2,8 0,5
7
%
-
4
Reece Gaines
12 20
-
Demetris Nichols
50,0 2,4 2,0 0,4 0,3 0,6 4,4
Steeve Essart Sacha Giffa
25,0 0,3 0,1
20-49 40,8 10-22 58,3 4,3 3,0 1,8
22
2-7
64,7 1,9 6,3 1,3
28,6
0-1
100,0 2,0
16-58 27,6
9-40
53,3 1,5 0,8 0,7
50,0
1-1
100,0 2,0
-
-
50,0
0-1
50,0 1,2
-
-
3,0 6,5
-
-
-
-
5,0
-
0,5 4,1
-
0,3 2,3
0,2 0,2 1,8
Rob Lewin*
6
30
28-48 58,3
Scooter McFadgon*
3
16
9-23
Total
12
- 289-743 38,9 60-233 64,8 33,4 12,9 6,9 2,5 12,8 63,9
39,1
-
-
56,7 4,6 0,7 1,0 0,2 1,3 5,4
1-6
50,0 9,8 0,7 1,2 1,0 1,2 11,5 33,3 1,3
-
0,3
-
1,7 6,7
échos FRANCE
15
DOMINIQUE JUILLOT, PRÉSIDENT DE CHALON
« IL FAUT QUE ÇA S’ARRÊTE ! » que les autres, on ne l’est pas ! On peut toujours faire mieux, faire plus avec moins, on le voit cette saison où on fait des meilleurs résultats alors qu’on a moins de budget, mais sur la durée il n’y a pas de secret. On peut faire des coups, des exploits, de la formation, ce qu’on veut, mais au bout d’un moment… Et ça use, ça use vraiment. Bon, on n’en est pas encore là, il y a une vraie solidarité des entreprises locales, qui font un vrai effort. (…) Dans le basket en général, il faut que l’on ait conscience que l’on doit chercher trois, quatre partenaires nationaux qui peuvent soulever le basket. Il n’y a pas de fatalité, on a un vrai problème de marketing à la ligue, un problème de positionnement, d’image, c’est la faute à personne et c’est la faute à tout le monde, c’est notre faute.
Durant la trêve hivernale, l’Élan Chalon a trouvé sous son sapin un cadeau dont il se serait bien passé : le dépôt de bilan de TECHNI GROUP, son sponsor numéro 1. Alors que le club bourguignon voit son budget diminuer depuis plusieurs années, son président, Dominique Juillot, fait le point.
L
Ce discours est entendu aujourd’hui ? On sent une prise de conscience plus affirmée, parce qu’aujourd’hui on est dos au mur, parce que personne ne peut dire qu’il est sûr de son avenir. Chaque président l’a compris, on a notre destin entre nos mains, il faut passer des vœux aux actes. Ce qui est important là, et je parle pour BasketNews, qui est un journal national, c’est de voir que ça va au-delà du club de Chalon, s’il n’y avait que Chalon ce serait nettement moins important. n
Pascal Allée / Hot Sports
e dépôt de bilan de TECHNI GROUP, un mauvais cadeau de Noël ? Ce n’est pas du tout une surprise. Nous n’avions rien budgété sur ce partenaire, on avait toujours son nom sur nos maillots si jamais il y avait une amélioration.
Vous aviez donc anticipé ? C’était un contrat sur trois ans à hauteur de 150.000 euros, il courrait encore sur cette année et l’année prochaine. On a discuté pour que ce contrat ne soit pas exécuté à la condition que l’on nous règle la partie non payée de l’année dernière. C’est une perte sur l’exercice passé, ça n’a aucun impact sur le budget de cette année mais des répercussions sur celui de l’an dernier.
Propos recueillis par Yann CASSEVILLE
« Le seuil pour être compétitif ? 4 millions d’euros »
Ce problème vous empêche-t-il de prendre un joueur supplémentaire (Chalon n’a que 4 non JFL, avec Aminu, Haynes, Schilb et Smith) ? C’est évident. On ne va pas prendre un joker alors qu’il nous reste ce problème-là à régler. On va avoir des rendez-vous avec les collectivités, avec tout le monde. Est-ce possible de compenser ce manque à gagner ? On peut compenser, par la solidarité des partenaires, publics et privés. Mais ce qu’il faut voir, c’est que
cette perte arrive après le retrait, qui j’espère ne sera pas définitif, du Conseil Général, donc ça commence à faire beaucoup. D’ailleurs notre budget a diminué de 200.000 euros cette année (de 3,8 à 3,6 millions d’euros, ndlr). Si on veut rester compétitifs il faut que ça s’arrête ! Quel est le seuil pour être compétitif ? À partir de 4 millions. Aussi Chalon, avec 3,6 millions, est « condamné » à faire des coups ? Là, oui, on fait des coups. On essaie, mais ça ne marche pas toujours, on l’a bien vu l’an dernier, parce qu’il ne faut pas croire qu’on est plus malins
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Pro B
17
échos FRANCE
LES GRANDES MANŒUVRES À BOULAZAC
« IL FAUT ARRÊTER DE SE CACHER » Son remplaçant, Cédric Mélicie (1,97 m, 31 ans) a fait toute sa carrière à l’intérieur. Il jouera exclusivement au poste 3 à Boulazac ! Un pari du coach qui visait avant tout le meilleur JFL disponible sur le marché, quitte à devoir s’adapter. « Ma philosophie, c’est de ne pas avoir de philosophie », s’amuse Lautié. « Il vaut mieux avoir de très bons joueurs et adapter nos formes de jeu que d’avoir des joueurs moyens. Ce sont les joueurs qui font les coaches. » Le Martiniquais, sans club cette saison, valait 12,5 points et 6,8 rebonds l’an passé à Brest. Sa capacité à dégainer à trois-points (37% sur les quatre dernières saisons) doit l’aider à effectuer la transition à l’aile.
Cédric Mélicie pour William Gradit, un nouveau meneur américain, un dixième pro à l’essai, Sylvain Lautié a repensé son roster pour aborder au mieux la nouvelle année, affirmant les hautes ambitions du BBD.
D
ans un marché des transferts estime « qu’il faut arrêter de se cacher, il y très calme en Pro B, la situation a un vrai public, des moyens, des gens et de Boulazac détonne. Le club des sponsors qui attendent des résultats », périgourdin a profité de la trève de Noël Jacques Auzou est résolument moins pour se renforcer sur deux postes. Voire offensif. « Pour un club d’une ville de 6.000 trois en attendant la fin de l’essai d’Issife habitants, je passe mon temps à expliquer Soumahoro (1,98 m, 22 ans, SIG). Des que figurer déjà en playoffs au bout de 5 manœuvres courantes chez les équipes à ans est quelque chose de pas mal. Terminer la lutte pour leur survie en bas de tableau. dans les 4 premiers serait la cerise sur le Beaucoup plus inhabituelles en revanche gâteau. » Toujours est-il que le président a pour celles qui sont en phase avec leurs suivi les recommandations de son entraîneur ambitions, comme Boulazac. Au tiers du pour remodeler l’équipe. Une opération championnat, le BBD, 9v-6d, ne pointe qu’à neutre financièrement, assure-t-il. une seule victoire du Top 4, son objectif. Mélicie décalé à l’aile « En l’état, on était capables de rester dans Les deux cas de William Gradit et du meles clous, au pire de rester dans le Top 6, neur US, Corey McIntosh, sont bien distincts. mais ce n’était pas une garantie », pointe Le premier, mal dans Sylvain Lautié. « Il sa peau dans le fallait remplacer Périgord, a souffert de William et quand l’éloignement avec la on est un club capitale où réside son ambitieux comme enfant. Face à ses difnous, il y a des ficultés d’adaptation, fenêtres de tirs Sylvain Lautié la décision a été prise à saisir. Cette d’un commun accord année, il n’y a pas de mettre fin au contrat de Gradit qui courrait Pau et Limoges. » sur deux saisons. La rixe dans laquelle le Le coach a déjà le viseur sur les playoffs. joueur a été impliqué le 20 novembre dernier Playoffs que Boulazac n’a jamais dispuà Bordeaux, et qui lui avait valu quatre jours tés depuis son accession en 2005. « Une d’arrêt de travail n’est donc pas la cause, aberration », d’après Lautié, eu égard les nous assure-t-on. Sans quoi le club n’aurait moyens financiers du club (voir tableau). pas attendu trois semaines pour se séparer Sur ce point, le discours de l’entraîneur et de son ailier. de son président divergent. Là où Lautié
Jacobson joue propre Au poste 1, la maladresse chronique de Corey McIntosh – 31,4% aux tirs dont 7/44 à 3-pts – lui a coûté sa place. « Il suffisait que les gens bloquent Dubiez pour qu’on soit improductif au scoring », explique le président. Ben Jacobson (1,88 m, 27 ans) aperçu à Brest en 2007 (3 matches de playoffs à 14,3 pts, 3,3 rbds et 3,7 pds) est sensé apporter une menace extérieure supplémentaire sur les postes 1 et 2. « Rapide, gros shooteur derrière les picks, bon passeur, il va nous permettre, sur 4-5 minutes, d’économiser Thomas Dubiez qui arrivait fatigué en fin de match. » Coupé après une blessure par l’équipe grecque d’Ikaros, Jacobson avait été performant en EuroChallenge la saison dernière, avec Göttingen (13,4 pts, 2,4 pds, 36,4% à 3-pts). Notamment au Final Four de la compétition remporté par l’équipe allemande dans sa salle (13 points contre Roanne en demi-finale, 17 points en finale). Un bon client pour la Pro B. « Il joue propre, il s’adaptera sans problème », pronostique Lautié. Premier test pour le BBD 2.0 samedi contre Boulogne. n
« Ma philosophie, c’est de ne pas avoir de philosophie »
BOULAZAC EN PRO B
Saison Après 15 j. Bilan et classement final Montant et rang du budget 2005-06 9v-6d 15v-19d 14e 1,05 M e 14e 2006-07 7v-8d 17v-17d 11e 1,20 M e 12e e 2007-08 8v-7d 14v-20d 15 1,40 M e 11e e 2008-09 4v-11d 13v-21d 14 1,70 M e 6e e 2009-10* 6v-9d 13v-21d 11 1,80 M e 4e 9v-6d 2010-11 1,95 M e 4e (*) Sylvain Lautié a remplacé Philippe Namyst le 6 janvier 2010, après 14 journées (5v-9d à ce moment-là puis 8v-12d avec Lautié).
Photos : Pascal Allée / Hot Sports
DES MOYENS, PAS DE PLAYOFFS
Antoine LESSARD William Gradit (en haut) coupé, Sylvain Lautié (au milieu) a engagé Cédric Mélicie (en bas).
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« UN JOUR, LES R UNIFIÉES AVEC L Il fut le meilleur arbitre de sa génération, présent aux Jeux d’Atlanta et de Sydney. Pascal Dorizon est depuis six ans le directeur national de l’arbitrage. Il nous fait la visite guidée d’un univers pour beaucoup obscur. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
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es arbitres doivent être impartiaux, mais vous qui êtes né au Mans et qui habitez Cholet, pour quelle équipe aviezvous un faible en finale du dernier championnat de Pro A ? Mon club de cœur, c’est forcément Le Mans. C’est là que j’ai appris à jouer, entraîner et arbitrer. Si j’ai fait le bout de carrière que j’ai fait, c’est grâce au SC Moderne Le Mans. Mon épouse était choletaise et comptable dans une société privée et c’était plus simple pour moi comme enseignant de muter dans le Choletais. J’ai été élu au conseil municipal de Cholet aux dernières élections municipales et j’ai démissionné en septembre 2009 pour cause d’incompatibilité d’agenda. Qu’est-ce qui vous a amené à devenir directeur national de l’arbitrage ? J’ai cessé d’arbitrer en 2003 suite au décès de ma femme. J’ai quitté le basket pendant presque un an, je me suis reclus chez moi. En février 2004, Yvan Mainini me convoque ici (au siège de la fédération) avec Jean-Pierre De Vincenzi pour me remettre dans le basket et il me propose ce poste de directeur national de l’arbitrage. Lorsqu’ils m’ont présenté le projet, j’avais essentiellement la charge des arbitres de haut niveau, Pro A, Pro B et NM1. Trois semaines plus tard, j’avais la responsabilité des observateurs, trois semaines plus tard encore, la création du corps des six arbitres professionnels. C’était une création de poste, auparavant c’était la commission fédérale des arbitres, marqueurs, chronométreurs, des bénévoles, qui dirigeaient l’ensemble de l’arbitrage français.
Vous continuez à exercer votre profession de prof de maths ? Pas du tout. Jean-Pierre De Vincenzi était intervenu auprès du Ministère de l’éducation nationale pour que je sois rattaché au Ministère des sports, sur un poste de Conseiller Technique National. J’ai un bureau à Cholet et au siège de la Fédération où je viens une à deux fois par semaine, pour avoir des rendez-vous et travailler avec les services. On recense en France 10.126 arbitres soit deux milliers de plus qu’il y a deux ans, c’est une bonne nouvelle ? Oui, c’est beaucoup lié à la mise en place des six arbitres professionnels qui, au-delà de leur activité d’arbitres sur le terrain, ont une mission de formation de formateurs dans les départements. Or, les gens mieux formés arbitrent plus longtemps. Comment ont été choisis les six arbitres pros ? Il y avait dix-sept candidats spontanés qui ont été auditionnés. La condition, c’était d’arbitrer à haut niveau, au moins en Pro B. Il fallait avoir aptitude à faire de la formation. On avait deux conseillers sportifs donc des gens du métier, Johann Jeanneau était instit’ et directeur d’école, Abdel Hamzaoui avait fait STAPS, Carole Delauné était entraîneur BE1, Eddy Viator était animateur sportif à la ville de Sarcelles. On leur a donné une année de formation à l’université de Nanterre pour savoir former un formateur. Chacun est affecté sur une zone géographique. Ils ont commencé à travailler dans les ligues, puis avec les départements et, aujourd’hui, ils sont en
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Hervé Bellenger
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DORIZON NOUS PASCAL (DIRECTEUR NATIONAL DE L’ARBITRAGE)
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RÈGLES SERONT LA NBA »
prise directe avec les clubs. Ils passent une nuit sur deux en dehors de chez eux !
« En Pro A, les arbitres sont bien plus à l’abri que dans certains derbies régionaux »
Les arbitres de Pro A sont évalués sept fois par saison ? Y a-t-il ensuite un classement qui est effectué ? Ils sont vus au minimum sept fois, mais en fait une douzaine de fois. J’ai neuf observateurs qui sont placés un peu partout sur le territoire. On ne retient que sept notes et on fait la moyenne. On sort à la fin de la saison un classement mathématique que je complète par un questionnaire que j’envoie à chaque observateur pour qu’ils me positionnent les arbitres dans trois groupes. Groupe A, « à l’aise dans la division, chef d’équipe », groupe B, « à sa place dans la division », groupe C, « en difficulté dans la division. » On étudie à trois le groupe C au mois de juin. Il y a tous les ans rétrogradation de un, deux ou trois individus, rien de fixé à l’avance car j’ai souvenir à mon époque d’arbitres que l’on faisait descendre et l’année suivante, ce sont eux qui remontaient. On ne vérifiait pas que ceux d’en-dessous étaient au moins d’un niveau équivalent à ceux qui descendaient. (…) Qui arbitre au niveau européen ? Ceux qui ont moins de 35 ans et qui sont dans les tout meilleurs Français, on les propose à l’examen international. On va en présenter un cette année, peut-être deux. Nous avons huit arbitres internationaux dont 4 pros, Maestre, Viator, Jeanneau et Delauné. Les quatre autres sont Chambon, Mateus, Bardera et Bissang. Il y a aujourd’hui 387 arbitres internation›››
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NOUS
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aux en Europe, 130-140 sont désignés par semaine, donc il y en a 200 de trop. Aussi la FIBA Europe va réduire le nombre de ces arbitres internationaux. Mais nos huit arbitres internationaux ont au minimum deux compétitions de 10 à 15 jours à faire l’été. Ceux qui ne sont pas pros bouffent leurs journées de congé. À une époque, on avait douze arbitres internationaux, c’était plus facile à gérer. Aujourd’hui, peut-on être arbitre FIBA et ULEB ou est-ce encore séparé ? Non, ils sont ensemble depuis 2003, il y a juste une qualification reconnue à ceux qui font l’Euroleague car c’est le gratin qui y arbitre. Chambon, Viator, Maestre, Bissang et Bardera sont en Euroleague. Au niveau européen, on est dans
la moyenne quant au nombre d’arbitres. Les fédérations les plus représentées sont l’Espagne, la Grèce, et je crois l’Italie. À cause de la qualité de l’arbitrage ou du fait que ces pays-là sont les historiques de l’Euroleague ? Comme il y avait scission avec la FIBA, c’est clair qu’au début, l’historique a compté. Depuis la jonction entre les deux entités, on ne va pas retirer des Grecs pour ajouter deux Français ou deux Belges. Et puis nous, on a une toute nouvelle génération de gens qui ont 30-35 ans.
Et un arbitre n’est-il pas finalement du niveau de la ligue dans laquelle il officie ? À la base, c’est indiscutable. Pour autant, si on raisonnait comme ça, aucun arbitre finlandais n’arbitrerait en Euroleague. Or, on a des contre-exemples parfaits. Carl Jungebrand, un Finlandais, a réussi à percer. Il a mis les bouchées doubles, il s’est exporté, il a fait des camps aux États-Unis, tous les ans il s’est formé pour aller plus loin. Pas le choix. Un autre arrive, en employant les mêmes moyens, en allant chaque année faire un camp en NCAA, un pré-camp en NBA. Aujourd’hui, les arbitres finlandais ont la chance d’avoir la ligue du Nord qui regroupe notamment Vilnius, Kaunas, Riga, donc forcément ça élève le niveau.
« Il reste un point noir, la fameuse règle anti-sportive »
Hervé Bellenger / IS
La menace de grève en novembre était visiblement due autant à un contentieux financier qu’à un manque de reconnaissance ? Tout à fait. Il y eu des réunions qui se sont déroulées ici avec les arbitres, les représentants de la fédération, de la ligue, pour aplanir cette vision qu’avaient les arbitres de la fédération. Ils estimaient ne pas être reconnus à leur juste valeur. Pas financière, mais trop souvent décriés comme n’étant pas bons, etc. Le fait de dialoguer au sein de la maison du basket a permis de rapprocher cette corporation un peu particulière, il faut le dire. Car même s’ils arbitrent comme ceux qui le font au niveau départemental, ils ont d’autres contraintes. Leur activité ne se résume pas à faire le match, il y a derrière un travail de débriefing vidéo, de rapports à me transmettre et à leurs deux copains, d’échanges, s’entraîner physiquement, etc. Pourtant on note qu’au foot si on appelle l’homme en noir « Monsieur l’arbitre », il est en permanence conspué, critiqué dans la presse, jugé responsable des malheurs de l’équipe, les joueurs viennent exprimer leur mécontentement les yeux dans les yeux, alors qu’au basket, il y a beaucoup de respect ? Je suis d’accord, au basket, il y a un respect énorme même s’il peut y avoir un ou deux dérapages, c’est anecdotique. C’est lié aux valeurs que véhicule le basket, on est « au service de ». On est l’un des derniers sports où le joueur fautif lève la main. Et puis si on a des entraîneurs un peu pleureurs ou sanguins, Jean-Luc (NDLR : Monschau) d’un côté et Jean-Denys (Choulet) de l’autre, tous sont capables le mardi quand on fait des débriefings vidéo d’appeler les arbitres et d’échanger avec eux sans animosité. Oui, on est bien loin du football.
21 Avez-vous connu l’époque où, à l’occasion des défaites à domicile, une fois sur deux les arbitres étaient attendus à la sortie des vestiaires ? Non. Les arbitres avaient fait une journée de grève, en 1975 je crois, pour ces problèmes d’insécurité à la sortie des salles. À cette époque, il fallait faire appel au fourgon de police pour les ramener à la gare. Ils ont créé à ce moment-là ce que l’on a appelé le représentant des officiels au sein du club, chargé d’aller chercher les arbitres à la gare, de les ramener le lendemain, de les emmener au restaurant après le match, un service de sécurité avec des gens clairement identifiés avec brassards ou blousons. Un gros effort a été fait au niveau de la configuration des salles, il y a aujourd’hui partout des tunnels. En Pro A, ils sont bien plus à l’abri que dans certains derbies régionaux où ça peut parfois vite partir en sucette. Tous les ans, on a 4-5 situations de violence physique. Vu le nombre de matches arbitrés dans une saison, c’est peanuts, mais celui qui a été touché dans sa chair, il s’en fiche des statistiques. L’an dernier, on a eu un jeune arbitre à Roanne qui s’est fait dézinguer par un joueur, cervicales touchées, un mois d’hosto. Psychologiquement, c’est dur aussi. Y a-t-il à votre sens des règles dans le code du jeu qui ne sont pas appropriées ? Toutes les règles un peu bizarres, genre un joueur tapait la planche, touchait le filet, et le panier était annulé, ça a été nettoyé, simplifié. Il reste un point noir, la fameuse règle anti-sportive. Il y a la notion de la rudesse ou de ne pas jouer le ballon, pendant le match et de n’importe quel endroit du terrain. Et puis si on est en contre-attaque, sur jeu rapide, le dernier défenseur ne peut pas commettre de faute s’il est sur le côté ou derrière le joueur. Ce n’est pas déconnant car on avait ce phénomène des fautes yougoslaves instaurées par des Maljkovic dans les années 90-95 où dès qu’il y avait une contre-attaque, la première intention d’un défenseur était de stopper le jeu. Le problème aujourd’hui c’est que ça reste toujours à l’appréciation de l’arbitre et ça ne correspond pas avec la règle NBA. Or si notre code de jeu évolue tous les ans ou deux ans, c’est que l’on fait toujours un pas vers les règles NBA… et eux font un petit effort dans notre sens.
L’introduction du 3e arbitre a-t-elle été positive ? À partir du moment où l’on a appris aux arbitres à arbitrer à trois, le troisième observe cette fameuse zone qui était toujours dans l’ombre quand il n’y avait que deux arbitres et dans laquelle il se passait les pires saloperies. C’est la zone à l’opposé où les joueurs commencent à couper sans ballon. Avant les défenseurs les stoppaient net car c’était complexe pour deux arbitres de regarder à la fois le ballon et cette fameuse zone. Aujourd’hui, c’est toujours dur mais le jeu est devenu plus propre. Il n’y a plus de coudes qui se promènent. Dans un premier temps, il a fallu nécessairement recruter en Pro A un nombre supérieur d’arbitres et faire une promotion d’arbitres de Pro B qui n’étaient pas prêts. Aujourd’hui, la Pro A et toutes les compétitions FIBA, même les filles, se font à trois arbitres. Êtes-vous pour le recours à la vidéo ? C’est prévu dans le texte et j’y suis très favorable. C’est utilisable uniquement pour les tirs au buzzer sur chaque fin de quart-temps, pour savoir si la balle a quitté la main à la sonnerie et si le tir est à deux ou à trois-points. Seulement, en Pro A, les clubs ne sont pas prêts technologiquement, il n’y a pas les caméras nécessaires reliées au chronomètre. On va l’expérimenter sur la Semaine des As et sans doute la finale qui a lieu à Bercy. C’est utilisé pour l’Euroleague, les compétitions de la FIBA. En NBA, ils peuvent le faire pour
des paris avec ses copains. Il avait été dénoncé. Lorsqu’il y a eu l’autorisation des paris en ligne sur le territoire français, je me suis renseigné auprès de M. Jazac (directeur du pôle administration à la FFBB) et je lui ai demandé de venir lors de notre séminaire de rentrée pour montrer la loi à nos 88 arbitres. Très clairement, un arbitre ne peut pas parier sur son sport. Lorsqu’on a demandé à ceux de Pro B, deux ont levé la main pour dire qu’ils jouaient de temps en temps. On leur a bien fait comprendre qu’ils enfreignaient la loi, ça les a refroidis. Aucun arbitre de Pro A n’a levé la main, or je sais très bien qu’il y en a au moins un qui est un fou de jeu. On ne l’a pas stigmatisé mais on l’a mis en garde. Je n’ai donc pas été surpris d’entendre Aymeric déclarer ça, même si je ne pense pas que les sommes en jeu soient énormes. Et au niveau européen, vous avez dû entendre quelques histoires d’arbitres approchés pour truquer le sort d’un match ? Les approches qui ont été faites étaient via des cadeaux, pas des liasses de billets remis à un arbitre. Les fameuses montres à Athènes ! L’Euroleague a clairement interdit les cadeaux. De plus, les désignations sont secrètes jusqu’à l’arrivée des arbitres sur le site. Personne du club ne va les chercher à la gare, ils se débrouillent. J’ai quand même le souvenir lors de ma dernière saison d’arbitrage qu’au CSKA Moscou, ils ne nous remettaient pas de cadeaux à l’hôtel mais dans les vestiaires. Un petit sac anonyme avec un T-shirt, une casquette du CSKA et… au fond, il y avait un truc qui avait de la valeur. À chaque fois, les arbitres étaient obligés de dire aux dirigeants de Moscou qu’ils ne pouvaient garder ce cadeau ! Il a fallu que les commissaires fassent remonter plusieurs fois l’information à Barcelone (le siège de l’Euroleague) pour que tous les clubs se mettent au diapason. J’ai appris durant ma carrière que chaque homme a son prix. À partir de quelle somme va-t-il plier ? Je n’ai jamais accepté de montres, de téléphones. Chacun a son éthique. J’en ai vu repartir avec des sacs entiers de fringues. Je me souviens d’avoir eu une approche sur une compétition d’équipes internationales en Asie. Une équipe nationale a tenté de nous corrompre moi et un autre arbitre. Ensuite, il faut avoir confiance dans ses instances dirigeantes. C’était encore M. Stankovic le grand patron de la fédération internationale. On l’a appelé et c’est lui qui a traité le dossier avec la fédération nationale en question. Pour autant, il n’a pas changé la désignation, j’ai arbitré le match. n
« Un petit sac anonyme avec un t-shirt et une casquette du CSKA et… au fond, il y avait un truc qui avait de la valeur »
Et un jour les règles seront unifiées ? Oui. Je le verrai de mon vivant ! On a toujours un problème de terrain, plus grand chez eux. Leur ligne à 7,23 m ne peut être tracée chez nous, on n’a que 15 m.
chaque match car tout est filmé. Lorsque je suis allé à Atlanta, c’était le paradis. Un observateur retient quatre séquences que l’arbitre doit voir pendant la mi-temps sur un écran grand comme mon téléphone. Tu baisses la tête et tu dis « oui, je me suis trompé ! » et tu retournes arbitrer la deuxième mi-temps (rires). Avez-vous été surpris qu’Aymeric Jeanneau (président du syndicat des joueurs) ait annoncé que des joueurs ont été approchés pour truquer un match ? Non. Lorsque j’étais jeune arbitre, j’ai rencontré à Rome un arbitre italien international dont j’ai appris qu’il avait été suspendu par la fédération internationale pour avoir organisé dans les années 80
ARBITRES
LE SAVIEZVOUS ? • Femmes Les arbitres départementaux représentent 80% de l’effectif total des arbitres français (10.126), et 35% sont des femmes. Au niveau régional, le pourcentage descend à 25 et sur le plan national à 15. À haut niveau, elles ne sont plus que 6 sur 88 dont 2 en Pro A, Chantal Julien et Carole Delauné.
• Haut niveau Le corps arbitral comprend 32 titulaires en Pro A et 20 autres plus spécifiquement sur la Pro B. À part les six qui sont salariés de la fédération, tous les autres ont un boulot à côté. Ces 52 arbitres officient en moyenne sur 40 matches dans l’année, sachant qu’il y a trois séminaires, à la rentrée, à la Semaine des As et aux finales de Coupes de France.
• Indemnités Les indemnités pour les arbitres sont par match de 600 $ en Pro A et 425 en Pro B. Plus le remboursement des frais (train, hôtel, restauration) sur la base de justificatifs. L’indemnité est de 1.100 $ en Euroleague plus les frais. C’est dégressif pour les autres compétitions, Eurocup, EuroChallenge, féminines. Pour les compétitions d’équipes nationales, l’arbitre est payé au forfait, ainsi 1.500 $ pour le Championnat du monde en Turquie.
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échos EUROPE
DOPAGE
EN BREF
DIANA TAURASI ACCUSÉE TROP VITE ?
L’IMBROGLIO BEGIC
Considérée comme l’une des toutes meilleures basketteuses au monde, Diana Taurasi (1,83 m, 28 ans) a été suspendue préventivement par le Fenerbahçe Istanbul après qu’un premier échantillon d’urine a été testé positif à un stimulant considéré comme produit dopant. Mais le sérieux du laboratoire missionné est remis en cause, et le second échantillon n’a toujours pas été analysé.
Robertas Dackus/EB via Getty Images
C
oup de tonnerre dans le milieu du basket féminin à la veille de Noël. Associated Press révèle que Diana Taurasi a été testée positive à une substance figurant sur la liste des produits dopants. Une information confirmée par l’avocat de la joueuse, Howard Jacobs, qui, s’il ne souhaite pas dévoiler le nom de cette substance, précise toutefois qu’il ne s’agit ni de stéroïde ni de drogue. La fédération turque a finalement indiqué que du modafinil avait été retrouvé dans les urines de l’Italo-Américaine, médicament utilisé pour traiter la narcolepsie et l’hypersomnie, permettant à des gens qui souffrent d’une fatigue inhabituelle de rester éveillés sans effet secondaire. Une substance qui avait déjà valu à l’international turc Kerem Gonlum une suspension l’année dernière. La nouvelle est de taille. Taurasi est considérée comme l’équivalent de Kobe Bryant dans le basket féminin. Triple championne NCAA avec Connecticut, double championne WNBA avec Phoenix, quadruple vainqueur de l’Euroleague féminine avec le Spartak Moscou, elle a également remporté deux médailles d’or olympiques avec les États-Unis et le titre de championne du monde l’été dernier. L’image de la championne avait déjà été ternie en 2009 lorsqu’arrêtée pour conduite en état d’ivresse, elle avait passé une journée en prison.
au Zalgiris la lettre de sortie du joueur. Le club lituanien a refusé et compte porter l’affaire devant le tribunal de la FIBA. Souhaitant profiter de la situation, le Real Madrid, Vitoria et le Maccabi Tel-Aviv auraient également tous trois fait une offre au pivot slovène. Les clubs participant au Top 16 n’ayant que jusqu’au 18 janvier pour qualifier un joueur, le Zalgiris a pris les devants en obtenant le prêt par le CSKA Moscou de Boban Marjanovic (2,22 m, 22 ans).
FIBA Europe / Figurski
SARAS AU FENERBAHÇE
Le doute plane Mais si la joueuse a été provisoirement suspendue par le Fenerbahçe Istanbul, qu’elle a rejoint l’été dernier en provenance du Spartak, elle n’a pas encore été convaincue de dopage. En effet, comme lors de tout test antidopage, le prélèvement d’urine a été divisé en deux échantillons, et il s’avère qu’à ce jour, seul le premier a été analysé. La procédure mise en place par l’agence mondiale antidopage (AMA ou WADA en anglais) veut d‘ailleurs que le résultat de la première analyse ne soit pas rendu public tant qu’il n’est pas confirmé par la seconde. Howard Jacobs, l’avocat
La semaine dernière, les agents de Mirza Begic (2,20 m, 25 ans) ont cassé unilatéralement le contrat liant le joueur au Zalgiris Kaunas, qui ne serait pas à jour dans le versement des salaires. Le pivot slovène avait signé à l’été 2009 un contrat de 2 ans, avec une option pour une année supplémentaire. Quelques heures plus tard, l’Olimpija Ljubljana, qui semblait avoir déjà trouvé un accord avec Begic, expliquant ainsi la manœuvre de ses agents, demandait
C’est le laboratoire qui est suspendu ! de Taurasi, défend d’ailleurs la thèse de l’erreur du laboratoire, d’autant que celui-ci, basé à Ankara, ne jouit pas d’une bonne réputation. En 2009, il a même été suspendu par l’AMA durant deux mois, n’ayant plus l’autorisation de réaliser de tests antidopage, pour une raison qui n’a pas été révélée. Si toutefois le résultat du test réalisé sur le deuxième échantillon venait à confirmer
le premier, Diana Taurasi – à moins que la procédure soit jugée non-conforme – encourt une suspension d’un à deux ans. Sa participation aux Jeux Olympiques de 2012, la prochaine grosse échéance pour le Team USA, serait alors fortement compromise, et la domination américaine sur le basket féminin mondial pourrait être remise en cause. n Laurent SALLARD
Le retour de Sarunas Jasikevicius (1,93 m, 34 ans) au Lietuvos rytas a été de courte durée. Après avoir grandement participé à la qualification pour le Top 16 du club de Vilnius, au détriment de Cholet, « Saras » disputera la deuxième phase avec le Fenerbahçe Istanbul et tentera de remporter l’Euroleague pour la cinquième fois avec un quatrième club différent (Barcelone ’03, Maccabi ’04 et ’05, et Panathinaikos ’09). Il fera équipe à la mène avec Roko-Leni Ukic et Lynn Greer. Le Lietuvos rytas a pour sa part signé Simas Jasaitis (2,02 m, 28 ans), qui était sans club depuis l’intersaison.
UN NOUVEAU COACH POUR LA TURQUIE Si rien n’a encore été confirmé par la fédération turque, Boscia Tanjevic ne devrait toutefois plus entraîner l’équipe nationale, qu’il avait emmenée l’été dernier en finale du Championnat du Monde à Istanbul, quelques mois seulement après avoir été opéré d’un cancer. C’est Orhun Ene (43 ans), actuel coach de Banvit et capitaine de l’équipe turque médaillée d’argent à l’Euro 2001, déjà à Istanbul, qui devrait lui succéder. Il aura la lourde tâche de qualifier l’été prochain la Turquie pour ses premiers Jeux Olympiques. L.S.
23 TOP 16
PLACE AUX CHOSES SÉRIEUSES Le CSKA Moscou est le grand absent du Top 16 de l’Euroleague qui démarre mercredi 19 janvier. Hors Vitoria, les autres cadors n’ont pas tremblé lors de la première phase. Quelquesuns s’affairent à se renforcer avant les grandes échéances.
Groupe E
Panathinaikos Athènes Caja Laboral Vitoria
Par Antoine LESSARD
Unicaja Malaga Lietuvos rytas Vilnius
U
Groupe F Maccabi Tel-Aviv Olimpija Ljubljana FC Regal Barcelona Virtus Roma
Groupe G Montepashi Siena Real Madrid Efes Pilsen Istanbul Partizan Belgrade
Groupe H Olympiakos Pirée Pascal Allée / Hot Sports
n séisme. Le grand CSKA, double champion d’Europe en 2006 et 2008, membre premium du dernier carré européen depuis huit ans (!) a été éjecté avant même la trêve. Dernier de son groupe. Une déflagration. Jamais depuis dix ans et l’Euroleague réunifiée, une équipe présente au Final Four avait échoué dès le premier tour la saison suivante. Jamais un des quatre géants des années 2000 (Pana, Maccabi, Barça et CSKA) n’avait essuyé pareil revers. On y verra le vieillissement de la phalange Holden-Langdon-Siskaukas-Smodis, le rejet des greffes opérées à l’intersaison, Bykov, Gordon, la blessure de Viktor Khryapa, le manque d’impact au pivot. Ou encore un coaching peu inspiré de Dmitri Shakulin, qui a remplacé Dusko Vujosevic en cours de route. L’élimination du deuxième club moscovite, le Khimki, n’a rien de comparable avec celle du supertanker de l’armée rouge, même s’il faut bien avouer que Sergio Scariolo avait à disposition tout le matériel nécessaire à disposition pour décrocher le Top 16. Le meilleur scoreur de l’Euroleague, Keith Langford, mais aussi Planinic, Kelati, Eze. Cette élimination marque surtout le déclin du basket russe, incapable de placer un représentant au tour suivant.
Le Top 16
Le Valencia de Cook et de de Colo (arrière plan) se qualifie in extremis pour le Top 16 et complète l’armada des clubs espagnols qui passent tous.
Fenerbahce-Ülker Istanbul Zalgiris Kaunas Power Electrics Valencia
Les participants depuis 10 ans*
AUCUN BIZUT EN 2011 10 Pana, Maccabi, Barça, Vitoria
face à Efes, deux autres overtimes contre le Pana. Cette équipe ne lâche jamais rien. Elle a gagné le droit de jouer son premier Top 16 depuis 2004. Une édition qui ne comporte aucun bizut (voir tableau).
Le renouveau de l’Olimpija
5 sur 5 chez les Espagnols
Le ranking budgétaire s’est vérifié sur les parquets à deux exceptions près. Le Partizan Belgrade ne s’est pas effondré comme attendu. Pour avoir su défendre le plomb aux moments opportuns (61-59 contre Gdynia lors de l’avant-dernière journée), le club serbe s’est ouvert les portes du Top 16 pour la cinquième année consécutive. Une prouesse. La plus belle histoire arrive toutefois de Slovénie. À la traîne ces dernières années, la grande école de l’Olimpija Ljubljana renaît de ses cendres. Un travail remarquable de Jurij Zdovc, rien de transcendant sur le papier mais de la sueur, de l’alchimie, le soutien de la Stozice Arena, arène de 13.000 places quatre fois sold-out. Victoire après double-prolongation
Les équipes espagnoles sont apparues en retrait lors du premier tour. Bilan tout juste équilibré pour Malaga, Vitoria et Valencia. 6v-4d pour le Real, 7v-3d pour le Barça touché par les blessures et moins dominant qu’à l’accoutumée. Aucun n’a terminé à la première place de son groupe. Au final, c’est pourtant un tir groupé. Cinq sur cinq au Top 16. L’ACB concentre près du tiers des troupes. Une stat éloquente. Depuis la saison 2005-06, les équipes espagnoles ont cumulé 26 participations à l’Euroleague. Pour 25 qualifications au Top 16. Ce qui est devenu un Saint Graal pour les équipes françaises (1 qualification sur 11 tentatives depuis 2005) n’est qu’une formalité chez nos voisins. Les grandes maisons espag-
noles se sont renforcées avant les choses sérieuses. Alan Anderson (ex-Maccabi ’10) au Barça, Roderick Blakney (confirmé) et Angel Garcia (2,10 m, 22 ans) à Malaga, un remplaçant à Marcus Haislip à Vitoria. En attendant un coup fumant du Real ?
Une fenêtre pour le Maccabi et Fenerbahçe D’autres clubs s’activent encore à quelques jours de l’échéance, espérant bien s’emparer du fauteuil vacant laissé par le CSKA. En attirant Milan Macvan, le Maccabi Tel Aviv, meilleur bilan de la première phase (9v-1d), affiche clairement ses ambitions de Final Four après deux ans de diète. Même démarche pour Fenerbahçe Ülker qui s’est attaché les services de Sarunas Jasikevicius, chipé au Lietuvos rytas (0v-4d avant lui, 4v-2d avec), pour compléter une ligne arrière déjà cossue. Saras, c’est quatre Final Four avec trois équipes différentes, quatre titres. Gare à l’équipe turque si elle trouve le chemin de Barcelone le 6 mai prochain. n
9 Efes Pilsen, Olympiakos, CSKA 8 Fenerbahçe-Ülker** 7 Real (8), Siena (8), Malaga 6 Zalgiris, Cibona 5 Partizan 4 Roma (6), Prokom*** (7), Ljubljana 3 Lietuvos rytas (4) 2 Valencia (2) 1 Bamberg (3), Milano (5), Khimki (2) Ont également participé au Top 16 sur la même période : Benetton Treviso (6 fois), Fortitudo Bologna (5),Virtus Bologna (2), Pau-Orthez (2), Aris Salonique (2), AEK (2), Pesaro (2), ALBA Berlin (1), ASVEL (1), Dynamo Moscou (1), Joventut Badalona (1), Maroussi (1) et Ural Great Perm (1). • Entre parenthèses le nombre de saisons d’Euroleague • En orange, les éliminés cette saison • (*) Depuis 2001-02, saison de l’Euroleague réunifiée après le schisme ULEB-FIBA. (**) Ülker Istanbul jusqu’en 2006. (***) Sopot puis Gdynia.
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PORTRAIT
LE PHÉNOMÈNE GRIFFIN DYNAMITE LA LIGUE
BLAKE TOUTPUISSANT ! Jed Jacobsohn/NBAE via Getty Images
Depuis LeBron James, aucun n°1 de Draft n’avait aligné de telles performances dès ses premières foulées chez les professionnels. En moins de trois mois, coaches, adversaires et fans sont tombés sous le charme de Blake Griffin. Décryptage du phénomène. Par Jérémy BARBIER, à CHICAGO
L
’attente valait la peine. Retardés d’une saison en raison d’une vilaine blessure au genou, les débuts du n°1 de la Draft 2009 ont totalement éclipsés ceux de John Wall, la star annoncée de la cuvée 2010. 15e scoreur de la ligue (21,7 points), 4e rebondeur (12,5 prises) et dauphin de Kevin Love au nombre de double-double réalisés (27 au 1er janvier), le débutant est également devenu le premier rookie depuis Kareem Abdul-Jabbar à avoir enchaîné au moins neuf matches à plus de 20 points et 10 rebonds. Ne cherchez plus le futur rookie de l’année, le Clipper a déjà posé les deux mains sur le trophée. Après seulement une petite vingtaine de matches cette saison, Griffin était d’ailleurs déjà adoubé par les plus grands, Shaquille O’Neal en tête. « Quand je regarde du basket avec mon fils, il n’y a que quelques joueurs que je le laisse regarder. Kobe, LeBron et Blake Griffin. C’est tout. »
rare qu’atypique. « Je le considère comme un gladiateur. Il est plus fort que tous les joueurs contre lesquels il évolue et il est également plus puissant et plus rapide », estime Gregg Popovich. Un cocktail explosif.
comprendre dès le coup de sifflet final qu’il ne reculerait devant personne cette saison. « Si vous vous présentez sur le parquet avec l’intention de jouer de façon très physique, vous avez intérêt à être vraiment prêt à jouer de cette manière. Vous ne pouvez pas venir, me provoquer et attendre de moi que je ne réponde pas. Je suis certain que les gens vont essayer de me pousser physiquement. Ils savent que les rookies n’ont pas tous les coups de sifflet. »
« Il est le joueur qui changera le visage du poste quatre »
La tête et les jambes Le corps d’un power forward, l’agilité d’un ailier, la vitesse d’un arrière et la puissance d’un pivot, Blake Griffin est à l’image de Kevin Durant, mais dans un autre registre : un athlète aussi
Kenny Smith
En transition ou près du cercle, aucun défenseur n’a réussi jusqu’alors à annihiler complètement l’abattage de l’armoire à glace. « Il est le joueur le plus athlétique de la ligue à l’heure actuelle », ajoute Alvin Gentry. Et, déjà, l’un des jeunes basketteurs les plus déterminés. Alors que les Clippers enchaînaient les défaites en novembre, enterrant pour l’occasion leurs maigres espoirs de playoffs, l’attitude conquérante du nouveau venu impressionnait ses opposants. « On peut voir la passion qu’il a pour ce jeu », constate Lamar Odom. « Il joue dur, c’est une qualité très rare chez les jeunes joueurs. » Impliqué dans une légère échauffourée avec Andre Miller le mois dernier, le rookie faisait
Le roi du Top 10 Dès son premier panier en NBA – un alley-oop surpuissant dans le trafic contre Portland – le n°1 de la Draft 2009 a annoncé la couleur : sa carrière se fera en haute altitude. Après 35 matches cette saison, Griffin pointe largement en tête du classement des dunkers (79 smashes réalisés), une statistique importante au sein d’un championnat faisant la part belle au spectacle. « Je ne pense pas qu’il fasse confiance aux lay-ups », s’amuse Carmelo Anthony. Timofey Mozgov peut en témoigner. Postérisé deux fois dans la même rencontre en novembre, le rookie des Knicks a été contraint, devant l’insistance des médias locaux, de faire l’éloge de son
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PORTRAIT
Un excellent passeur Mais même cloué au sol, le novice parvient à fragiliser toutes les raquettes du championnat. « Techniquement, il est de loin le meilleur rookie », jure Charles Barkley. « Même s’il n’a pas joué l’an dernier, il vivait avec l’équipe et il a beaucoup observé. Il a pu grandir et son corps a mûri également. Vous pouvez réellement apprendre en étant sur le banc. » Présent à tous les entraînements et déplacements des Clippers la saison dernière, Griffin avait forcé l’admiration de Mike Dunleavy. « Il est très studieux », confessait à l’époque l’entraîneur récemment remercié. « Je l’observe sur la touche, il redessine sur un bloc-notes les systèmes que nous exécutons. Grâce à cette application, il garde à mon avis un avantage sur les autres. Il possède un très bon Q.I basket. » Au sein du coaching staff de Dunleavy, on plaisantait même sur la possibilité de voir Griffin devenir son assistant. « J’ai beaucoup appris », confirme aujourd’hui l’intéressé. « Mon niveau de confort est bien plus élevé que celui de la plupart des rookies. » En effet, alors que John Wall ou DeMarcus Cousins enchaînent le bon et le franchement moyen cette année, le Clipper est déjà un monstre de régularité, un néophyte n’ayant encore jamais rendu à ce jour une copie en dessous des dix unités. À son poste, Griffin s’affirme également comme l’un des meilleurs distributeurs du championnat.
De plus en plus confronté aux prises à deux des défenseurs, l’intérieur s’est vite adapté pour ressortir des ballons propres depuis le poste ou en sortie de pick-and-roll. Crédité de deux passes en moyenne après ses dix premières sorties, le phénomène délivre quasiment quatre caviars par match (3,7) depuis mi-novembre. « Ce n’est pas un joueur égoïste », constate Gregg Popovich. « Il a une excellente vision du jeu et sur ce point, il me rappelle un peu Tim Duncan. »
Quelle marge de progression ? Force brute, le rookie n’est toutefois pas encore un basketteur à la technique parfaite. Comme bon nombre de big men avant lui, il peine en effet à percer le filet lorsque le jeu s’immobilise totalement. « Son pourcentage aux lancers doit s’améliorer », explique Chris Mullin, aujourd’hui analyste pour ESPN. « En raison de sa domination dans la raquette, il va beaucoup sur la ligne. Avec le respect des arbitres et ses progrès attendus, il ira d’ailleurs de plus en plus. » Appelé plus de huit fois par match sur la ligne (8,4 lancers en moyenne), Griffin n’a jusqu’alors transformé que 58,8% de ses tentatives. À quelques occasions, la faillite de l’option offensive n°1 a même « coûté » des matches serrés aux Clippers. Contrairement aux mauvais shooteurs de lancers que sont Shaquille O’Neal ou Dwight Howard, Griffin possède pourtant une mécanique tout à fait convenable. « C’est vraiment mental », assure-t-il. « Je peux mettre des lancers, je dois simplement continuer à m’exercer dans ce secteur. »
Surtout, le power forward doit encore apprendre à maitriser ses émotions. Depuis le début de saison, il n’est pas rare de voir la jeune star exploser de rage et perdre sa concentration après un raté aux lancers. « Il avait l’habitude de trahir sa frustration avec son langage corporel », confirme Marc Iavaroni, l’assistant de Vinny Del Negro, actuel entraîneur des Clips. Mais selon ses coaches, le débutant progresse également très vite dans ce domaine. « Maintenant, quand il rate, vous le voyez peu s’énerver », poursuit Iavaroni. « Il se dit désormais que ce n’est qu’un shoot et qu’un seul point, qu’il n’est pas parfait et qu’il faut aller de l’avant. » En ce début d’année civile, la grande interrogation est de savoir si le Clipper est un candidat totalement légitime au prochain All-Star Game. Si une sélection via le vote des fans semble peu probable, une invitation des coaches n’est pas à exclure, d’autant plus si les Clippers continuent de redresser leur bilan en janvier (5-3 depuis le 17 décembre). « J’adorerais être All-Star, c’est un objectif mais je ne m’en préoccupe pas réellement pour l’instant », avoue le joueur. « Avec un peu de chance, j’aurai beaucoup d’années pour peut-être y participer. » En attendant, Blake Griffin est déjà considéré par certains observateurs comme un pionnier en NBA. « Il est le joueur qui changera le visage et la fonction du poste quatre au basket », certifie Kenny Smith. « Il n’y a pas tant de joueurs qui peuvent faire cela. » n
« Le joueur le plus athlétique de la ligue » Alvin Gentry
Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images
bourreau d’un soir. « Ce gars est un fantastique dunkeur. Évidemment je le savais, mais c’est quelque chose de complètement différent de le voir de vos propres yeux. De toute ma vie, je n’avais jamais rien vu de comparable. » Les joueurs plus expérimentés ne pensent pas autrement, à tel point que certains rêvent même de poser sur la photo avec le Clipper. « Ses highlights sont incroyables », s’enthousiasme Ron Artest. « Je suis tellement impressionné par ses dunks que je n’ai pas encore eu le temps de vraiment analyser son jeu. Je ne vais pas mentir, je souhaite qu’il me dunke dessus. » Opéré par microfracture au genou il y a un an – une intervention chirurgicale toujours délicate – Griffin n’a visiblement rien perdu des qualités aperçues en NCAA. Si les joueurs capables d’embrasser le haut du plexiglas ne sont pas rares, aucun ne peut vraiment se targuer de monter au cercle aussi rapidement que le Clipper. Avec ou sans élan, c’est davantage grâce à son explosivité au sol qu’à sa détente qu’il fait actuellement la différence. « Il entame déjà son deuxième saut quand la plupart des gars retombent seulement du premier », explique Alvin Gentry. Cette capacité à survoler les défenses avec un temps d’avance offre pour l’instant de nombreuses solutions aux Clippers sur jeu placé. « Si vous lui laissez capter des passes lobées, personne ne peut rivaliser avec lui », concède le coach des Suns. « Vous devez l’obliger à jouer au basket plutôt qu’à utiliser ses qualités athlétiques. »
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échos NBA
CHICAGO SANS NOAH
ÇA JOUE MAL… ET ÇA GAGNE ! Aux dires de tous les observateurs, depuis la blessure de Joakim Noah, les Bulls produisent un mauvais basket. Et pourtant, avec 4 victoires d’affilée, Chicago est désormais troisième à l’Est.
Carlos Boozer et Kurt Thomas ne jouent pas bien mais les Bulls gagnent.
Ned Dishman/NBAE via Getty Images
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moins de 50% de victoires. Face aux équipes de haut du tableau, le bilan est donc de 6-9. Pas franchement terrible. « On a envie de mieux jouer que ça », avoue Boozer. « Et ce sera bientôt le cas. »
« Kurt est vieux » Principal point mis en cause dans le jeu des Bulls : le jeu rapide. Face à Cleveland, Chicago termine avec 8 pauvres points inscrits en contre-attaque. La plupart, comme toujours, inscrit par Derrick Rose. « Derrick ne peut pas être le seul joueur à courir », se plaignait le coach Tom Thibodeau après la rencontre. « Il faut que toute l’équipe coure. Il faut que l’on pousse la balle, et que l’on
ait rapidement un grand sous l’arceau en attaque. » Tiens, tiens, un grand qui court… Justement la fonction remplie par Joakim Noah, avant sa blessure au pouce. A la question « Joakim te manque-t-il dans le jeu ? » voici d’ailleurs la réponse de Derrick Rose : « Evidemment. Kurt Thomas est un super joueur. Mais il est vieux, en attaque il faut toujours l’attendre, qu’il vienne poser un écran. Mais il fait quand même un gros boulot, et surtout on gagne nos matches. » Bref, une fois de plus, chez les Bulls on gagne, donc ça va. Pourtant l’idée ne plaît pas tant que ça au coach, forcément, qui en veut plus. « Il faut que l’on établisse clairement une grosse présence défensive »,
VAN GUNDY, PIERCE ET O’NEAL SANCTIONNÉS l La NBA est passée en mode sanctions cette semaine. Premier à devoir ouvrir son portefeuille : Stan Van Gundy. Le coach du Magic a ainsi écopé de 35.000 dollars d’amende pour avoir critiqué dans la presse les arbitres. En cause : la façon dont ceux-ci sifflent Dwight Howard. « Ils le cherchent tout le temps, il n’y a pas de doute », a déclaré « Super Mario ». « Ils lui sifflent une faute, et puis ils attendent pour voir sa réaction. D’autres mecs échappent à ça, mais pas lui. » Samedi dernier, Dwight Howard a reçu une douzième faute technique cette saison, un record dans la ligue. A partir de la seizième, les suspensions
commenceront également à tomber. « D’abord, l’année dernière, on me reproche de trop sourire », explique, dépité, le pivot d’Orlando. « Et maintenant, d’un coup, je deviens le bad boy. » Du coté de Boston aussi les sanctions sont tombées. Ce bon vieux Shaq, déjà, devra lui aussi sortir 35.000 dollars. Là aussi, ses critiques publiques des arbitres sont en cause. Paul Pierce, enfin, écope de 15.000 dollars d’amende pour avoir « jeté un objet dans les gradins » lors d’un match au Conseco Fieldhouse d’Indianapolis.
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déclare Thibodeau. « Et pour le moment ce n’est pas le cas. » Laisser les Cavaliers pourtant décimés par les blessures shooter à 55% en une mi-temps en est la preuve. « On perd beaucoup trop de ballons. Et quand on ne fait pas attention au ballon ça nous ralentit. » Avec Joakim Noah absent au moins jusqu’à fin février, les Bulls vont pourtant devoir trouver des solutions par eux-mêmes. Car avec des matches contre Boston, Miami, Orlando et Dallas durant ce mois de janvier, on devrait connaitre bientôt le vrai niveau de Chicago. n Rémi REVERCHON, à Los Angeles Shaquille O’Neal à l’amende.
Fernando Medina/NBAE via Getty Images
amedi soir, c’est une victoire bien compliquée que les Bulls ont obtenu sur leur parquet face à Cleveland. Pourtant privés de Mo Williams, de Daniel Gibson et d’Anderson Varejao, les Cavaliers réussissent à scorer 61 points en première mi-temps, avant de s’effondrer en fin de match. Malgré un fond de jeu inconstant et une contre-attaque complètement inexistante, Chicago s’impose 100-91. « Ça serait inquiétant si au final on perdait les matches », analysait Carlos Boozer dans les vestiaires, après la rencontre. « Mais pour le moment, on gagne ! » Difficile à expliquer, mais Carlos Boozer a au moins raison sur ce point : Chicago gagne. Une série de 4 victoires consécutives, 13 succès sur les 15 derniers matches même, et voilà les Bulls revenus à tout juste deux matches de Boston, en tête de la conférence Est. Pourtant, à y regarder de plus près, les chiffres ne sont pas aussi flatteurs qu’il y paraît. Chicago compte ainsi 16 victoires pour une défaite face à des équipes ayant
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échos NBA
BLESSURES
FIN DU RUSH POUR DALLAS
Victor Baldizon/NBAE via Getty Images
Rocky Widner/NBAE via Getty Images
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eule équipe à tenir le rythme des Spurs à l’Ouest, Dallas est en train de marquer le coup. En une grosse semaine, les Mavericks viennent de perdre sur blessure Dirk Nowitzki, Shawn Marion et enfin Caron Butler. Touchés respectivement au genou et au mollet, Nowitzki et Marion devraient encore manquer 3 ou 4 matches chacun. Pour Caron Butler en revanche, le diagnostic pourrait s’avérer beaucoup plus sérieux. « Voir un coéquipier tomber au sol et frapper le parquet du poing comme ça, c’est terrible », disait l’Allemand, en costume, après la blessure de Butler. Aux dernières nouvelles, on parle d’une rupture partielle du tendon rotulien, qui pourrait mettre fin à sa saison. Sur le parquet de Milwaukee, samedi soir, Caron Butler joue le rebond offensif suite à un shoot manqué de Jason Kidd. Alors qu’il retombe violemment sur le parquet, il se tient le genou et laisse apparaitre des signes évidents de douleurs. « Malgré la gravité potentielle de sa blessure, Caron s’est relevé et a marché jusqu’aux vestiaires tout seul », explique, impressionné, son coach Rick Carlisle après la
Dirk Nowitzki est blessé, sale temps pour les Mavs.
rencontre. « C’est un vrai dur. On a tous beaucoup de respect pour lui et on espère qu’il reviendra aussi tôt que possible. » Les Mavericks se sont du coup inclinés ce samedi soir pour la troisième fois d’affilée. Une défaite qui porte leur compteur à 8
cette saison, soit désormais 4 de plus que San Antonio. Dallas, au passage, toujours privé de Rodrigue Beaubois, qui tarde de plus en plus à revenir de sa blessure au pied… n Rémi REVERCHON, à Los Angeles
TV RÉALITÉ
l Selon le magazine people américain « US Weekly », Lamar Odom et sa femme Khloe Kardashian auraient signé un deal pour la production de leur propre émission de télé-réalité. Connue pour ses prestations dans « Keeping up with the Kardashians », un show extrêmement populaire aux Etats-Unis, madame Odom se serait ainsi vu proposer cette nouvelle émission, et son Laker de mari envisagerait sérieusement d’y participer. « Je devrais le faire ? Vous en pensez quoi ? » a répondu Lamar aux journalistes venus lui poser la question. « Ils payent plutôt bien… C’est quelque chose qui demande du temps, il faut s’impliquer. Si je le fais, je le ferai bien. » D’après US Weekly, la production de l’émission serait prévue pour le mois d’avril. Soit pile pendant le début des playoffs… Pour mémoire, Lamar Odom et Khloe Kardashian ont déjà lancé une marque de parfum ensemble, et Lamar apparait déjà régulièrement dans de nombreuses pub télé (T-Mobile, Taco Bell…).
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ODOM ET KHLOE À L’ANTENNE ?
LEBRON NE SE VOIT PAS MVP
l En décidant de former le Big Three pour tenter d’aller chercher un titre NBA, LeBron James a du coup abandonné toute chance d’être à nouveau MVP. C’est en tout cas ce qu’il a déclaré, le week-end dernier. « Ce trophée de MVP… Ils disent que c’est un trophée individuel. Et je pense que pour eux, moins tu as d’aide et plus tu fais de grosses stats, plus tu as de chances de le remporter. Alors quand on a décidé de jouer ensemble, on a jeté nos espoirs de MVP par la fenêtre. » Meilleur joueur en 2009, mais aussi en 2010, LeBron James ne se voit donc pas en triple MVP. Mais selon lui, Dwyane Wade non plus, malgré ses cartons du moment, n’auraient aucune chance. « On a deux joueurs qui potentiellement pourraient être élus MVP », explique pourtant leur coach, Erik Spoelstra. « Ce mois dernier, ils ont été extrêmement productifs et ils sont pour beaucoup dans les succès de l’équipe. » Quant à sa participation au concours de dunks du All-Star Game, James semble avoir changé d’avis. Après avoir, une fois de plus, annoncé vendredi dernier qu’il y songeait sérieusement, il a rectifié dès samedi : « Je ne sais pas. Je n’y pense pas vraiment. » En clair, pour voir LeBron au concours de dunks, c’est mal parti.
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T R E F S N A R T UN ? T R A P E R A ET Ç
EN NBA LES « TRADES »
Dans l’espoir de redonner un coup de boost à leur équipe, plusieurs franchises ont considérablement modifié leur effectif fin décembre. Ces opérations tables rases vont-elles leur porter chance ? Orlando est pour le moment satisfait, alors que Phoenix s’enfonce. Analyse.
C
ertaines déclarations finissent toujours par revenir botter les fesses de leurs auteurs. Le 13 novembre dernier, interrogé par BasketNews sur l’absence de changement majeur au sein de sa formation pendant l’intersaison, le manager général d’Orlando, Otis Smith, nous avait répondu avec aplomb et assurance : « Cela n’a pas de sens de chambouler complètement une équipe, on ne va pas de l’avant en faisant trois pas en arrière. » Seuls les idiots ne changent pas d’avis. Un mois plus tard, après une série de défaites de rang contre Atlanta, Portland et Utah, et
ges BAE via Getty Ima
ler/NBAE via Get
une énorme claque contre Denver où la formation floridienne s’était écroulée dans les six dernières minutes de la rencontre, Otis Smith a décidé de totalement chambouler son effectif. Une page s’est tournée avec les départs de Rashard Lewis, Vince Carter, Mickaël Piétrus et Marcin Gortat. Dwight Howard est désormais entouré des shooteurs Gilbert Arenas, Jason Richardson et last but not least Hedo Turkoglu. Un changement était nécessaire dans une équipe d’Orlando qui affichait d’inquiétants signes de fébrilité depuis le début de la saison. L’intensité défensive, marque de fabrique des Floridiens, connais-
Barry Gossage/N
Vince Carter, Hedo Turkoglu, Mickaël Piétrus et Jason Richardson avec leur nouvelle franchise.
Nathaniel S. But
AE via Getty Ima Rocky Widner/NB
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Par Pascal GIBERNÉ à New York
sait des ratés, surtout contre les équipes adeptes du jeu en pénétration. Décalé au poste d’ailier en début de saison, Rashard Lewis, ailier-fort de formation, déjouait et était visiblement affecté mentalement par ses errances aux tirs (12,2 pts pour un joueur émargeant à 19 millions de dollars). À 33 ans, les genoux usés, Vince Carter (15,5 pts) n’était plus en mesure d’être une menace offensive. L’autodidacte Mickaël Piétrus n’était plus en odeur de sainteté avec Stan Van Gundy, qui lui préférait J.J. Redick. Plus préoccupant, un mal-être semblait habiter une équipe dotée de joueurs trop portés sur l’introspection. « Ils avaient des soucis en défense, ils avaient des problèmes en
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DOSSIER
Turkoglu se frise
Fernando Medin
ty Ima a/NBAE via Get
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Avec une masse salariale de 90 millions de dollars, une nouvelle salle inaugurée en octobre dernier, l’Amway Center, ayant coûté 380 millions de dollars, Orlando, finaliste surprise en 2009, veut gagner le titre dès cette année. Pour cela, Otis Smith a décidé de faire revenir le joueur si décisif lors des playoffs 2009, Hidayet Turkoglu. À la mi-novembre, le GM du Magic ne voulait pas entendre parler de l’impact causé par le départ d’Hedo le créateur pendant l’été 2009. « Turk ? On a remporté 59 matches l’an passé sans lui et nous sommes allés en finale de la conférence Est », nous avait expliqué un Smith légèrement agacé. « On a
Seuls les idiots ne changent pas d’avis
retrouver sa gourmandise offensive. La barre des cent points, utopique début décembre, a été allégrement dépassée lors des victoires sur San Antonio (123-101), New Jersey (104-88), Cleveland (110-95) et New York (112-103). Dans le money time, Jameer Nelson, libéré des contraintes de la mène endossées par Turk, et avec la présence des leurres offensifs Arenas et Richardson, peut embrasser sa véritable identité de scoreur. Dilettantes en défense depuis le début du championnat, les troupes de SVG ont démontré leurs aptitudes à pouvoir resserrer les mailles, en limitant Boston à 78 points, lors d’une belle victoire sur les Celtics (83-78) le 25 décembre. Comme un gamin excité en ouvrant ses cadeaux de Noël, Van Gundy se régale des perspectives offertes par ses nouvelles recrues, mais il va devoir apprendre comment tirer le maximum des scoreurs en série Gilbert Arenas et Jason Richardson. Pour l’instant, SVG se repose sur un cinq composé de Jameer Nelson, Jason Richardson, Hedo Turkoglu, Brandon Bass et Dwight Howard. Ce starting five a passé l’épreuve du feu contre San Antonio et Boston. Venant du banc, Gilbert Arenas se contente pour l’instant d’être un superbe joker offensif. Personnage au caractère versatile, l’exilé de DC va-t-il se satisfaire de ce rôle ? Aux Wizards, certains cadres, soulagés de s’être débarrassé d’un « poison » susceptible de contaminer l’esprit du nouveau franchise player, John Wall, en doutent et annoncent des problèmes à venir. Arenas ne peut pas être si stupide. N’est-ce pas ?
louper les festivités du mois d’avril qui a poussé la direction des Suns, poussive sans Stoudemire, à se séparer de Jason Richardson, tout en mettant un terme à l’expérience (ratée) Turkoglu.
Carter comme Grant Hill ? Phoenix voulait se muscler à l’intérieur tout en conservant la même puissance de feu extérieure. Place au massif et athlétique pivot Marcin Gortat, qui se voit enfin accorder la chance (après l’occasion ratée avec Dallas en 2009) d’assumer un rôle plus affirmé. « Gortat était convoité par de nombreuses équipes de la ligue », nous confie un scout de la conférence Ouest. « Il a sa place dans le cinq majeur. Ils ont besoin d’aide en poste bas et au rebond. Il appose enfin une présence physique dans la raquette des Suns. Il est actif, il court bien. Il a un bagage offensif plus fourni que celui de Lopez. Il va leur apporter énormément surtout dans le jeu en pick and roll qui est si efficace aux Suns. » Mickaël Piétrus et Vince Carter sont censés représenter, à eux deux, une version améliorée de Jason Richardson. Intronisé dans le cinq de départ au bout de leur troisième match avec Phoenix, les deux hommes n’arrivent pas avec les mêmes ambitions dans l’Arizona. Le tricolore, cantonné à un rôle de défenseur/shooteur en périphérie à Orlando (« C’est tout ce que je lui demande », nous confiait Otis Smith en novembre dernier), devrait se voir donner l’opportunité de montrer l’étendue de son registre offensif en attaquant plus la ligne de fond par exemple. Quant à Vince Carter, en délicatesse avec son genou gauche depuis l’entame de la saison, usé, il espère avoir une renaissance à la Grant Hill, en bénéficiant de l’expertise du physiothérapeute Michael Clark et du préparateur physique Aaron Nelson, dont le savoir-faire est loué dans toute l’Association. « Vince est blessé depuis le début de saison », commente le scout de la conférence Ouest. « Il peut encore rendre d’énormes services dans une équipe comme Phoenix s’il arrive à bien se soigner. » Ce lifting hivernal est prometteur, mais les défaites contre les Clippers, Philadelphia et Sacramento la semaine dernière ont toutefois démontré combien il sera difficile pour les Suns de surnager dans la conférence Ouest. La franchise de l’Arizona doit accepter son statut d’équipe du milieu du tableau ayant pour seule prétention de passer le premier tour des playoffs. Une modeste destinée que les vétérans, Steve Nash (36 ans), Grant Hill (38 ans) et Vince Carter (33 ans), vont essayer de modifier. n
Mickaël Piétrus et Vince Carter sont censés représenter une version améliorée de Jason Richardson
donc gagné quoi, 4 matches en moins ? Nous l’avons remplacé par un joueur tout aussi talentueux (Vince Carter). » Seuls les idiots… Mal utilisé à Toronto, puis à Phoenix, deux équipes confiant l’intégralité des responsabilités offensives à leurs meneurs, Turkoglu, qui a besoin d’avoir la balle en main pour tirer la quintessence de son jeu, était devenu un simple shooteur en périphérie. « Orlando n’est pas la même équipe sans Turkoglu », nous commentait récemment l’ancien joueur, Matt Bullard. « Mais Turkoglu n’est plus le même joueur sans Orlando. » En endossant à nouveau l’uniforme du Magic, Hedo est redevenu Turk, le liant offensif de l’attaque d’Orlando. Son association avec les desperados du tir Arenas et Richardson a permis au Magic de
Doté d’un effectif riche en talents, le Magic a néanmoins perdu en taille et semble avoir décidé d’augmenter le tempo de son attaque pour exploiter ses qualités de vitesse. Cette option qui sera efficace en saison régulière pourrait-elle être répliquée en phases finales, où le jeu se ralentit singulièrement ? Face au jeu rugueux des Boston Celtics nourris au grain et à la dominance athlétique proposée par Miami, Orlando semble être très légèrement en retrait. D’autant que Dwight Howard est désormais seul dans la raquette depuis le départ de son pivot remplaçant, le diamant brut Marcin Gortat. Vu sa propension à faire des fautes, ce déficit en centimètres et en qualités athlétiques pourraient se payer cher en avril. C’est cette perspective de
ET AILLEURS ?
RUMEURS, RUMEURS… l Dans le vestiaire des Knicks, l’arrivée providentielle de Carmelo Anthony continue d’alimenter les rumeurs. Après des années de disette, les beat-writers de la Grosse Pomme se sont pris d’affection pour la jeunesse gagnante new-yorkaise et se demandent de plus en plus s’il serait vraiment judicieux de se séparer des précieux Danilo Gallinari, Wilson Chandler et Landry Fields plus un premier Danilo Gallinari
Carmelo Anthony
Garrett Ellwood, Fernando Medina/NBAE via Getty Images
attaque, leur alchimie n’était plus la même », nous explique un scout de la conférence Est. « Il y avait un manque de concentration, évoqué d’ailleurs par Stan Van Gundy. Ils ont perdu des matches qu’ils auraient dû gagner. Ils veulent gagner un titre maintenant, cette année. Parfois les équipes changent de coach quand cela coince ainsi et ils ont préféré changer les joueurs. »
tour de Draft pour obtenir le seul Anthony. Également dans la course au « Melo », les Nets eux sont prêts à céder deux premiers tour de Draft, ainsi que le rookie Derrick Favors, le vétéran Troy Murphy, voire le meneur titulaire Devin Harris. Vous avez dit excessif ? Derrière le cas Anthony, les rumeurs de transferts vont bon train au sein de « l’Association ». Washington serait prêt à expédier l’indolent Andray Blatche à Cleveland. Contre qui ? Cela reste encore à déterminer. À Charlotte, où Michael Jordan a pendant un temps espérer attirer (en vain) Anthony en Caroline du Nord, Gerald Wallace et D.J. Augustin ont failli être envoyés à Portland en échange de… Marcus Camby et Andre Miller. Bizarre, oui. Certaines rumeurs ont même annoncé Boris Diaw et Nazr Mohammed ainsi que plusieurs premiers tours de Draft dans un échange pour attirer Yao Ming aux Bobcats. La première option des Rockets serait toutefois de mettre en place un deal avec Sacramento afin de récupérer le versatile mais talentueux rookie DeMarcus Cousins. Vivement le 23 février pour voir la fin de ce « melo » drame… P.G.
Salut ! Ça va ?
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Propos recueillis par Thomas FÉLIX
AUDREY
SAURETE I GaskIeLtteLuseEàSPaP rme, (B Journaliste à Paris)
C
omment ça va Audrey après cette première au micro sur Sport+ ?
Très bien. Je crois que c’était un réel plaisir que de tenter cette expérience, je n’avais jamais mis les pieds en plus à un All-Star Game masculin depuis qu’il se joue à Paris donc vraiment c’était un plaisir de participer à cette fête du basket.
Tu avais préparé des notes ?
Oui j’avais bossé quand même. (Elle rigole) J’avais aussi un peu d’appréhension, comme sur le terrain en fait, du bon stress mais du stress quand même car ce n’est pas le même métier. Une fois que l’on est dedans on se pose évidemment moins de questions et on y va. C’est vrai que j’avais bossé, car j’ai bien étudié les joueurs qui étaient présents, pour le match et pour les concours, pour savoir de quoi je parle quand même et parce que je ne les connaissais pas tous. Ensuite, je crois que cela m’est venu naturellement au fil du match et je me suis trouvée spontanée. Alors c’était la première fois qu’une femme, Comment ont réagi les joueurs ? Contents ou surpris de se faire interroger par une jolie femme ?
(Elle rougit et se marre) J’espère content ! Je pense que le contact est facile même s’ils sont un peu surpris au départ, mais je crois que c’est quelque chose qui a de l’avenir. Déjà c’est bien pour la relation homme-femme, mais en plus c’est bien pour le basket féminin de mélanger les genres et cela nous met en valeur. Après, question commentateur, personne n’est au niveau de Jacques (Monclar, ndlr) mais il peut y avoir d’autres personnes, une femme peut apporter sa petite touche de féminité dans ce monde masculin. Tu peux aussi te mettre au cigare pour choper une belle voix à la Monclar ?
(Elle rit) Non, non ! Ça va aller, cela n’est pas
, S S E R T S N O B U « QUE D » ! H C T A M N U R U O COMME P nécessaire et je ne pourrais pas de toute façon, jamais. Tu as réussi aussi à avoir un scoop, la première intervention de Vincent Collet depuis
j’en suis très contente mais je ne pense pas que cela ait à voir avec moi, je pense qu’il a dû se dire que c’était le bon moment de le faire. En tout cas, en ce moment il se repose et c’est bien normal.
qu’il a été démis de ses fonctions à l’ASVEL alors qu’il ne veut pas parler à la presse.
Personnellement tu repars vers l’Italie et
C’est grâce à ton sourire ?
Parme pour la fin de saison, mais avoue la
Avec moi il a été très agréable, il a été respectueux de ce que je voulais faire, il a répondu à toutes mes questions, clairement,
télé c’est ce qui te branche ?
(Elle rigole) Très honnêtement, comme l’a dit David Cozette (Responsable Basket pour
Sport+, ndlr), c’était histoire d’une fois, juste pour le All-Star Game. Après, oui bien entendu c’était l’occasion de me tester, de voir si cela me plaît. Beaucoup de gens pensent que j’ai le charisme et la personnalité pour faire ce genre de métier, mais entre le penser et le faire il y a un chemin. Pour l’instant, je n’ai pas de plan précis mais c’est vrai que je cherche plus à trouver une reconversion dans l’événementiel ou la communication donc la télévision en fait partie. n
Elio Castoria / IS
joueuse de basket, se retrouve dans ce rôle.
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CALENDRIER UNE ANNÉE BASKET EN UN CLIN D’ŒIL
SORTEZ LES AGENDAS ! On ne va pas s’ennuyer ! En attendant le point d’orgue de la saison 2011, l’Euro en Lituanie qualificatif pour les Jeux de Londres, une pléiade d’événements incontournables. Petit pense-bête pour ne rien manquer ! Par Thomas BERJOAN
Janvier
Mars
7 : ASVEL – Roanne
8 : All-Star Game Euroleague Féminine
• Un classique, le derby du Lyonnais qui sent toujours la poudre. Pour bien reprendre avec la Pro A.
• À Gdynia en Pologne, les meilleures joueuses de la planète sont réunies pour un match d’exhibition.
30 : Tirage au sort de l’Euro 2011
10 : Miami – L.A. Lakers
• À Vilnius en Lituanie, une partie du sort des Bleus, et des autres, tient au caprice des petites boules de loterie.
• Les deux équipes les plus excitantes du monde ne se jouent que deux fois dans la saison. A l’aller, le Heat est venu s’imposer au Staples Center pour le match de la dinde au marron, entendez à Noël. Les Lakers pourraient bien avoir envie de remettre les pendules à l’heure.
Février 5 : Pau-Lacq-Orthez – Limoges • Le classico. Début d’une grosse semaine pour les Palois qui avaient complètement explosé contre le grand rival à l’aller à Beaublanc (90-63 pour les Limougeauds). Depuis, les choses ont bien changé. 10-13 : Semaine des As à Pau • Qui succédera à l’ASVEL, vainqueur en 2010 ? Le premier trophée de la saison française est toujours un bel événement. Le Palais des Sports de Pau va redécouvrir le haut du panier, avec des matches couperets, des scénarios improbables, des surprises et des révélations. Un incontournable.
12 : Roanne – Cholet
• Le grand frère espagnol de la Semaine des As. Mêmes dates, même formule. A Madrid, le Real espère prendre sa revanche sur Barcelone, qui l’avait battu en finale l’année dernière. 20 : 2011 NBA All-Star Game à L.A. • La grand’messe du basket US. Un week-end de folie à prévoir à L.A. pour une édition qui promet d’être mémorable au niveau de la fête. Sur le parquet, ça va être difficile de faire mieux que l’édition de 2010 historique de Dallas. Une quatrième participation pour TP ?
3 : Début de la saison WNBA • Une ligue sous assistance respiratoire qui entame pourtant sa 15e saison.
Mai
Avril 2-4 : Final Four NCAA • Le Reliant Stadium de Houston peut contenir 71.000 personnes en configuration de Foot US. Il faut donc attendre environ 80.000 spectateurs pour le 2e plus gros événement sportif des Etats-Unis. Duke est favori à sa succession. Un nouveau back-to-back pour coach K après 1991 et 1992 ?
4-18 : Finales Liga ACB • Le meilleur du meilleur championnat européen. Une finale au meilleur des 5 manches s’il vous plaît !
• 6-8 : Final Four Euroleague
11 ou 12 : Finale Pro A
• Initialement prévu à Turin en Italie, c’est finalement à Barcelone que le dernier carré du gratin européen livrera son verdict. Logiquement, si le Barca de Rubio parvient à se qualifier, l’avantage du terrain sera énorme pour viser le doublé après l’édition 2010.
• On parle actuellement d’une refonte de la finale sur un match sec. Mais il n’y a pas d’unanimité sur le sujet. En attendant, c’est à Bercy en 40 minutes que se jouera le titre remis en jeu par Cholet. 18 : Début de l’EuroBasket Féminin • Les braqueuses de Pierre Vincent, championnes d’Europe en titre, vont défendre leur bien en Pologne. Et font partie des favorites. Ça fait plaisir à dire. La finale aura lieu le 3 juillet.
• Les deux meilleures équipes du championnat à la trêve se retrouvent à la Halle Vacheresse, l’antre imprenable de la Chorale. S’il y a bien une équipe qui peut gagner là-bas, c’est le champion en titre.
23 : 2011 NBA Draft • 10 : Gravelines-Dunkerque – Nancy • Au cours de la dernière journée de Pro A, ce match entre les deux frères Monschau pourrait bien être déterminant pour le classement final entre deux équipes d’élite de Pro A. En ouverture de la saison, Nancy l’avait emporté à domicile. 15 : Finales Coupe de France
• Le Madison Square Garden en réfection, c’est au Prudential Center à Newark dans le New Jersey qu’aura lieu la cérémonie. Un Français encore cette année ? Albicy ? Lauvergne ? Un autre ? 30 : Mondial U19 masculin en Lettonie (jusqu’au 10 juillet)
Juillet 14 : EuroBasket U20 masculin en Espagne (jusqu’au 24)
• À Bercy, la journée phare du basket fédéral avec toutes les finales, cadets, cadettes, féminines et masculines. En 2010, Philippe Hervé et Orléans avaient soulevé leur premier trophée majeur sur le sol français. Quelle histoire pour 2011 ?
21 : Mondial U19 féminin (jusqu’au 31)
• Avant dernier match de la saison régulière pour des Spurs lancés comme des balles ! Un match capital pour une saison à plus de 70 victoires ? Une avant-première de la finale de la conférence Ouest ?
17 : Playoffs Pro A
31 : Début de l’EuroBasket masculin
• À ce stade, il ne restera que huit équipes. Les playoffs livreront les deux finalistes au plus tard le 4 juin.
16 : Début des playoffs NBA
2-16 : NBA Finals
• Après 82 matches de saison régulière, les choses sérieuses vont commencer. Enfin l’heure de vérité !
• Les Lakers visent le triplé… Serontils seulement aux Finals ? Et qui représentera l’Est ? Boston ou Miami ?
• Pour l’instant, la grande question est : qui répondra à l’appel de Vincent Collet en Lituanie? Au complet, la France aligne une belle collection de talents individuels, sans doute capable de faire mieux que la 5e place acquise à l’Euro 2009. Il s’agit de l’événement de l’année pour le basket français. L’Euro durera jusqu’au 18 septembre.
8-10 : Final Four Euroleague féminine 10-13 : Copa Del Rey à Madrid
16-17 : Eurocup Finals • En jeu, une qualification directe pour l’Euroleague 2011-12, gagnée en 2010 par Valence et Nando De Colo. Le Mans est la seule équipe française présente au Last 16.
• Un premier titre pour Céline Dumerc et Sandrine Gruda avec Ekaterinburg ? Possible ! 12 : San Antonio – L.A. Lakers
Juin
21 : EuroBasket U18 masculin en Pologne (jusqu’au 31) 28 : EuroBasket U16 masculin en République Tchèque (jusqu’au 7 août)
Août