BasketNews 540

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l’hebdo du basketball

JEUDI 24 février 2011 - N° 540

Hervé Beddeleem… Yannick Bokolo… Limoges… Roanne… Jbam… Asvel… Olympiakos… LaMarcus Aldridge… Blake Griffin

DOSSIER SPÉCIAL PRO A

Nathaniel S. Butler/ NBAE via Getty Images

LICENCIEMENTS, RECRUTEMENTS, SOUSCRIPTIONS, FINANCES… UNE SAISON AGITÉE !

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BasketNews n°540 - jeudi 24 février 2011

DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

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02

Jeudi 24 février 01h15 MCS

Toronto-Chicago (NBA)

03h15 MCS

San Antonio-Oklahoma (NBA) Toronto-Chicago, San Antonio-Oklahoma (NBA, rediff) Panathinaikos-Vilnius (EL, rediff) Toronto-Chicago, San Antonio-Oklahoma (NBA, rediff)

07h15 MCS 15h55 Sport+ 16h30 MCS

Vendredi 25 février 01h00 MCS

All-Star Game (NBA, rediff)

07h15 Orange Sport Chicago-Miami (NBA) 07h30 MCS

All-Star Game (NBA, rediff)

14h10 Orange Sport Chicago-Miami (NBA, rediff) All-Star Game (NBA, rediff)

19h00 Sport+

Bourges-Valencia (EL F)

20h45 Sport+

Roanne-Nancy (Pro A)

Jean-François Mollière

16h00 MCS

23h25 Orange Sport Planète NBA

Samedi 26 février 02h05 Canal+

Orlando-Oklahoma (NBA)

08h25 Orange Sport Chicago-Miami (NBA, rediff) 09h45 Sport+

Bourges-Valencia (EL F, rediff)

16h00 MCS

Miami-Washington (NBA)

18h10 Sport+

ASVEL-Cholet (Pro A)

Dimanche 27 février 00h00 MCS

Miami-Washgton (NBA, rediff)

01h45 MCS

Detroit-Utah (NBA)

07h30 MCS

Detroit-Utah (NAB, rediff)

07h55 Sport+

ASVEL-Cholet (Pro A, rediff)

08h05 Orange Sport Milwaukee-Chicago (NBA) 15h45 MCS

Detroit-Utah (NBA, rediff)

21h00 Sport+

Oklahoma-L.A. Lakers (NBA)

23h30 MCS

All-Star Game (NBA, rediff)

Lundi 28 février 03h00 Orange Sport Utah-Boston (NBA) 07h30 MCS

All-Star Game 1997 (NBA, rediff)

09h00 MCS

All-Star Game 2001 (NBA, rediff)

09h05 Orange Sport Milwaukee-Chicago (NBA, rediff) 11h15 Sport+

Oklahoma-L.A. Lakers (NBA, rediff)

17h00 MCS

San Antonio-Memphis (NBA)

23h35 Canal+ Sport Canal NBA

Arnaud Simon (Eurosport)

« L’Eurocup, on retentera l’expérience » Cette saison, Eurosport, disponible sur la TNT, a commencé à diffuser les matches de l’ASVEL en Eurocup et s’est tournée depuis vers Le Mans, toujours en compétition européenne. Arnaud Simon, directeur général adjoint d’Eurosport France, nous explique la décision de sa chaîne.

L

’Eurocup, c’était une compétition qui intéressait Eurosport depuis longtemps ? C’était pas prévu. On a un partenariat de longue date avec l’Euroleague, qui organise aussi l’Eurocup, pour diffuser l’Eurocup sur toute l’Europe avec Eurosport 2. Quand j’ai pris la responsabilité d’Eurosport France en septembre, ça m’a tenté de passer l’Eurocup sur Eurosport, j’ai trouvé que c’était intéressant de montrer les matches des équipes françaises alors on a tenté le coup. Et certains matches sont du niveau de l’Euroleague. Au début, le deal était de diffuser seulement 2 matches de l’ASVEL ? Exactement. On a fonctionné au coup par coup. Le basket, vous le savez, ce n’est pas toujours facile, évident, au niveau des audiences. Mais c’était un pari plus qu’un risque, parce que l’ASVEL, Le Mans, ça parle pour le supporter de basket, ce sont des équipes qui ont de la notoriété, et c’est une coupe d’Europe donc on savait qu’on allait toucher le fan de basket. Avec la diffusion qui a continué, fautil en déduire que les audiences sont bonnes? On avait une ambition très mesurée mais les résultats ont été plutôt encourageants.

01h15 MCS

Washington-Chicago (NBA)

07h15 Orange Sport Utah-Boston (NBA) 07h30 MCS

Washington-Chicago (NBA, rediff)

10h00 Eurosport 2

Ligue grecque

15h30 Orange Sport Utah-Boston (NBA, rediff) 18h00 Eurosport 2

Eurocup

18h00 Canal+ Sport Canal NBA 18h30 MCS

Washington-Chicago (NBA, rediff)

20h05 Orange Sport Planète NBA 20h15 Eurosport 2

Eurocup

Mercredi 2 mars 07h15 Orange Sport Orlando-New York (rediff) 12h45 Orange Sport Planète NBA 17h45 Orange Sport Orlando-New York (rediff) 18h15 Eurosport 2

Ekaterinburg-Taranto (EL F)

20h40 Sport+

Euroleague

De quoi continuer la saison prochaine ? Le Mans a encore une chance de se qualifier mais ça va être compliqué donc il est probable qu’on arrête après cette phase pour cette année. On verra pour l’année prochaine mais je pense qu’on retentera l’expérience.

Eurosport pense à un magazine pour le handball, estce possible d’en envisager un pour le basket ? On veut capitaliser sur les personnalités du hand, ça peut prendre la forme de portraits, rester un peu plus longtemps après les matches. Le hand reste plus fort que le basket pour nous, pour l’instant. En basket, avec la NBA, on a de très bons joueurs français mais ils ne jouent pas en France. Les stars du basket, elles ne sont pas en France tandis qu’en handball, elles sont toutes en Europe, un Karabatic par exemple est revenu en France. Le basket a ce côté inaccessible qui fait qu’on ne peut pas capitaliser dessus. Le rêve reste loin donc la réalité a du mal à changer. Avec l’Eurocup, peut-on dire qu’Eurosport se positionne sur le basket ? Non, c’est prématuré. On va continuer à tirer le maximum de l’Eurocup. n Propos recueillis par Yann CASSEVILLE

Lu, vu et entendu

Mardi 1er mars 01h05 Orange Sport Orlando-New York (NBA)

Je n’aime pas donner de chiffres, je n’en donnerai pas, mais c’est un peu au-dessus de ce qu’on avait espéré. La première phase a été encourageante – Iverson au Besiktas, c’était un hasard pour nous, mais c’est sûr que ça a fait du buzz – mais la deuxième phase est un peu plus décevante. Le dernier match du Mans a été plus difficile. Maintenant, l’ASVEL est éliminée et Le Mans est en difficulté et on se retrouve aujourd’hui avec beaucoup de concurrence, il y a le retour de la Ligue des Champions de foot, il y a eu le championnat du monde de hand. Eurosport

Télévision

Boomshakalaka ! Le mythique jeu vidéo NBA JAM est désormais disponible sur iPhone ! Pour pouvoir jouer des parties de deux-contredeux en dunkant toujours plus haut avec les 30 équipes de la NBA et des personnages à débloquer comme

Barack Obama, rendez-vous sur l’Apple store.

« C’est moi, Magic Johnson ! Lève-toi ! »

Kobe Bryant en

Pour lutter contre l’absentéisme scolaire,

super-héros basketteur, qui tabasse

Michael Bloomberg, le maire de New York, a fait enregistrer des messages de motivation à des stars comme Magic ou Big Boi d’Outkast. « Si ça ne vous fait pas vous lever de votre lit et aller à l’école, je ne sais pas ce qui le fera », a commenté Bloomberg sur lesinrocks.com

Danny Trejo, qui discute avec

Bruce Willis, qui joue sur un terrain de basket en haut d’un immeuble un match contre 5 mutants et qui fait exploser l’hélicoptère de Kanye West avec un ballon ? C’est dans le court-métrage « Kobe Bryant is the Black Mamba », de Robert Rodriguez, à voir sur youtube.com/watch?v=1TO4yeUIPWE


ZONE-MIXTE

03

Prises de position

Le dunk de Blake Griffin par-dessus une voiture était-il vraiment énorme ? OUI NON e ne vais pas vous mentir, je ne suis pas un grand fan des concours de dunks. D’abord, je n’ai jamais pu dunker moimême et je ne cache pas un brin de jalousie devant les arabesques dont certains sont capables. Secundo, pour en avoir vu un paquet, il faut reconnaître que l’on a parfois l’impression que tout a déjà été fait. Et là, comme ça, au réveil devant un bon café, parce que l’on a plus le courage de regarder ça en direct (respect Fab !) il y a Blake Griffin et sa voiture ! Alors oui Marko Milic a déjà passé un dunk de ce type. C’était en 1995 et le Slovène, alors tout jeune et fringuant, s’était envolé au dessus d’une toute « ch’tite » décapotable (avec un brin de mauvaise de foi). Alors oui Blake Griffin n’a rien inventé de nouveau, bien qu’en bon Américain je ne sois pas certain qu’il ait été au courant du dunk de Milic. Il n’en reste pas moins que pour moi, cela reste un sacré dunk et qu’il fallait l’oser. Le Griffin, il était quand même un peu attendu, non ? Il est la « chose » du dunk en ce moment en NBA, il participe au rookie game, a été choisi par les coaches pour être All-Star (pas vu depuis Tim Duncan), le tout chez lui à Los Angeles, y a pas pression là ? Et lui, avec l’insouciance de son jeune âge, choisit de sauter au-dessus d’une voiture, un dunk avec obligation de réussite car si on se rate c’est constat à l’amiable avec le proprio de l’automobile et arrêt de travail. J’en connais chez les Clippers qui ont du sourire jaune en voyant la voiture arriver.

Un spécialiste du dunk aurait sûrement mis plus de charme dans ce dunk mais un joueur de NBA avec autant d’impact sur la grande ligue, qui a déjà raté une saison complète sur blessure, aurait-il fait mieux au risque de se péter les deux genoux sur une KIA ? Non, et c’est pour ça que j’ai trouvé ce dunk très beau, parce qu’il en fallait à Griffin pour le tenter et le réussir. n

A

Par Thomas BERJOAN

vant d’être pris à tort pour un Griffin hater, un de ceux qui vont se mettre à détester Griffin quoi qu’il arrive par esprit puéril de contradiction, je tiens à dire que j’adore Blake Griffin. Le joueur, ses performances, son état d’esprit, ses envolées hallucinantes. Il est le dunkeur de match le plus excitant depuis bien longtemps, celui qui me fait regarder les Clippers dès que j’en ai l’occasion. Pire, je ne rate aucun résumé de leurs matches sur Internet. On m’aurait dit ça il y a 3 ans… Bref, mais pour revenir à ce dunk par-dessus la voiture, je dois dire que j’ai été un peu déçu. Alors, le décorum et le savoir-faire NBA sont absolument parfaits. Kenny Smith qui chambre au micro, Spike Lee qui s’excite comme un môme, l’enthousiasme de Baron Davis par le toit ouvrant. Mais sinon ? Franchement, vous n’avez pas été un peu déçu qu’il ne passe que par-dessus le capot de la voiture ? Pour un mec qui se cogne la tête sur la planche comme d’autres se prennent le petit orteil dans le pied du lit, j’aurai aimé qu’il passe carrément par-dessus l’habitacle de la voiture ! Marko Milic l’avait fait en 1995 (tapez « Milic dunk car » dans les moteurs de recherche), les Guy Dupuy et autres spécialistes de la discipline le font aussi, en rajoutant des figures imposées, donc la performance de Blake manquait d’assaisonnement. Bruce Yeung/NBAE via Getty Images

J

Par Thomas FÉLIX

Si on enlève la voiture de la carte postale, le dunk en question était vraiment très banal. Trop pour moi. Et surtout trop par rapport aux moyens physiques de l’animal. Il aurait mieux fait de ramener Timofey Mozgov pour lui grimper dessus encore une fois, ç’aurait été mieux ! Comme le 20 novembre contre les Knicks… n

Sondage Quelle formule préférez-vous pour la finale de Pro A ? ne s’est pas encore totalement adaptée à son quotidien russe. ladyhoop. basketsession.com

Pas de finale (saison régulière)

Un match sec

6%

11%

Quatre manches gagnantes

F*CK !

« Merci mon Dieu, il y a Internet, sinon je me pendrais ! » Rassurez-vous, Céline Dumerc va bien, mais la meneuse d’Ekaterinburg

Qui est cette jolie plante ? Malin Guinn, la femme du joueur de Limoges, R.T. Et à qui est adressé ce doigt d’honneur ? Aux fans du CSP ! Enfin, à ceux qui ne soutiennent pas l’équipe dans la défaite. Ambiance, ambiance… malinguinn. blogspot.com

52%

15% 16%

Deux manches gagnantes

Trois manches gagnantes Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1299 réponses, décompte arrêté mardi après-midi.


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sommaire

DISPONIBLES

06 DOSSIER SPÉCIAL PRO A Marché Et Finances • Trois entraîneurs coupés, des clubs qui multiplient les changements dans les effectifs, deux souscriptions (Nancy et Orléans). Pourquoi autant de changements ? Où en est chaque club alors que s’approche la date limite pour les jokers ? Où en sont les finances ? Cette saison est-elle vraiment particulière ? Antoine Lessard et Florent de Lamberterie, après avoir passé la Pro A au peigne fin, livrent leur analyse.

10 LA GAZETTE DE LA 18e JOURNÉE

• Roanne fonçait plein gaz avant les As mais, depuis la mi-temps du quart de finale, le moteur crachote. Les Ligériens ont craqué à Levallois et abandonné le leadership à Cholet. Poitiers a été formidable à Beaublanc et a enfoncé le CSP. Saer Sene a sorti un match de mammouth, et le panier de la gagne contre Orléans, pour permettre à Gravelines de fêter sans amertume son titre des As.

14 ÉCHOS PRO B 15 JBAM FAIT PEUR !

• Peu connu, arrivé au basket sur le tard, Michel Jean-Baptiste Adolphe, dit JBAM, a acquis le respect de ses adversaires. Son physique et son jeu font peur. Chic pivot !

16 ÉCHOS FRANCE Chaque magazine

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18 ÉCHOS EUROPE En vente chez votre marchand de journaux

19 TOP 16 : OÙ EN EST L’OLYMPIAKOS ?

• Finaliste malheureux (et dépassé) de l’Euroleague à Bercy au printemps dernier, le club du Pirée n’a pas baissé ses ambitions et, sous la houlette de Dusan Ivkovic, a assuré sa place en quarts de finale. Mais ça vaut quoi ? Yann Casseville analyse.

20 ENTRE NOUS : BEDDELEEM

• La semaine dernière, Pascal Legendre est « monté » dans le Nord passer la journée avec Hervé Beddeleem, le patron heureux du BCM. La victoire aux As, les ambitions, la nouvelle salle, Christian Monschau, le rôle de directeur exécutif, Beddeleem dit tout.

24 SPÉCIAL ALL-STAR GAME NBA

• Matches, animations, concours, MVP, revivez le All-Star de LA.

27 ALDRIDGE, L’OUBLIÉ

• Il n’était pas à Los Angeles pour le All-Star Game et, a posteriori, cela paraît illogique. Lui, c’est LaMarcus Aldridge, l’ailier-fort des Portland Blazers, tout simplement injouable depuis quelques semaines. Découverte d’un joueur bien particulier.

28 ÉCHOS NBA 31 SALUT, ÇA VA YANNICK BOKOLO ?

• L’épatant MVP des As, une nouvelle fois décisif samedi dans un match étouffant contre Orléans, s’est confié à Jérémy Barbier.

BasketNews

RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE et Romain MOLINA. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE

Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. Capital : 25 000 euros Principaux associés : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

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JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomar-presse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.


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édito

FORMULE AVEC OU SANS DESSERT ? Par Fabien FRICONNET

1996 : la French Team de Pau championne après une finale en cinq matches.

est grosso modo aussi chanceux que son voisin, les meilleurs finissent par capitaliser.

Ne pas rester les bras croisés Se pose la question de la « culture des playoffs ». Existe-t-elle en France ? Impossible d’être affirmatif, dans un sens ou dans l’autre. Quand tout va bien, on ne se pose pas la question, mais quand ça va mal… Serait-elle évolutive ? Lorsque l’on est en difficulté et dans l’expectative, revenons aux fondamentaux. Quels sont-ils ? Troubles. La première saison de « Nationale 1 » (1949-50) s’est terminée par des demi-finales puis une finale. Les formules se sont ensuite succédées, certaines faisant apparaître une « poule finale » après le championnat classique. Tous comptes faits, le titre a été attribué au terme de la saison régulière une vingtaine de fois depuis 1950, la dernière occurrence intervenant en 1985 (poule finale en 1986), les playoffs étant établis pour de bon en 1986-87. Le titre a été attribué au terme d’une finale en une quarantaine d’occasions. Difficile de dire que « c’était mieux avant » car, au plus fort de sa montée en sauce, dans les années 90, le basket français s’offrait des playoffs Pascal Allée / Hot Sports

V

ous parlâtes. Ainsi vous prononçâtes-vous en ligne sur le site de BasketNews : plutôt non à une finale de Pro A sur un seul match (11%), plutôt non non à l’abandon des playoffs (moins de 7%). Plutôt oui à une « post-saison » classique (au-delà de 15% pour une série en trois matches), et même oui oui à une « post-saison » longue (quasi 67% pour des séries en cinq ou sept manches possibles). Vous vous exprimâtes peu, mais ceux d’entre vous qui ont un avis contraire à la majorité – et c’est bien là l’intérêt de ces petites consultations hebdomadaires – ont convergé avec les tenants de « séries longues » sur un point : privilégions la logique sportive. Car ladite logique sportive est mieux protégée si l’on supprime les playoffs ou si on les rallonge, plutôt que si on les conserve en l’état. La saison « régulière » occupe l’essentiel de la saison « tout court », alors pourquoi tout remettre en jeu sur une poignée de matches ? Certes mais des playoffs longs tendent à rendre justice à la meilleure des équipes. Sachant quand même qu’il ne faudrait pas perdre de vue que le sport – y compris professionnel – n’est pas une science exacte et que le mérite n’est gravé nulle part. Les déceptions et coups du sort sont le prix à payer pour les surprises et bals de Cendrillon, qu’il s’agisse du rebond de ballon sur le cercle, d’une blessure malvenue ou d’une décision arbitrale contestable. Il en va comme au poker : sur le court terme, n’importe qui peut avoir de la chance ; mais sur le long terme, où tout le monde

La « culture des playoffs » serait-elle évolutive ? parfois longs (finales au meilleur des cinq manches en 1993, 1995 et 1996). Difficile, à l’inverse, de rester les bras croisés et de fermer le débat avant de l’avoir ouvert. Question d’honnêteté.

L’ACB s’interroge-t-elle ? Les gens ne vont plus à la salle en playoffs… C’est une semi-vérité. Vérité car, en effet, dans plusieurs fiefs, les affluences ont eu tendance à baisser lors des matches couperets. Mais « semi » car elle est démentie ailleurs. À tout le moins, on constate que les salles étaient belles et bien pleines lors des années dorées évoquées plus haut, et on peut avancer que la relative désaffection des matches de playoffs

n’est pas le symptôme d’une formule inadéquate mais celui d’une crise majeure ; celle-ci, encore une fois, étant à sévèrement pondérer car, et c’est valable dans presque tous les domaines, les réalités d’ici ne sont pas celles de là, ni celles au plan national. Bref, personne n’a nécessairement raison (pas plus nous que quiconque) ou tort. D’ailleurs, la formule ne changera pas l’an prochain, ni sans doute la suivante. Et si des rumeurs, relayées en France, font état d’un débat à ce sujet en ACB – laquelle ligue espagnole envisagerait de remettre en cause ses playoffs –, chez nous la décision appartiendra in fine aux dirigeants de la LNB et de l’UCPB ; rien d’illogique à cela. La vérité des uns – on imagine assez Hervé Beddeleem alléché par la perspective de remplir plusieurs fois sa future belle et grande salle pour des bouillants matches couperets – n’est pas nécessairement celle des autres, de ceux qui peinent à (re)mobiliser leur public, y compris pour des matches de gala en saison régulière. À ceux-là, il reste toujours la possibilité de vendre à leur public l’espoir d’un exploit… en playoffs. n


06

DOSSIER

LICENCIEMENTS, RECRUTEMENTS, FINANCES

LA PRO A DANS Trois coaches limogés, dix-sept joueurs déjà coupés, quelle saison agitée en Pro A ! Pour atteindre leurs objectifs, pour sauver leur peau parfois, quelques clubs n’hésitent pas à repenser leur effectif en cours de route. Jusqu’à prendre des risques financiers ? Plongée dans les coulisses du championnat.

Photos : Hervé Bellenger / IS

Par Florent de LAMBERTERIE et Antoine LESSARD

Trois coaches ont déjà été coupés : Vincent Collet (ASVEL), Éric Girard (Limoges) et Jean-Marc Dupraz (Paris Levallois).

Coaches : une saison à part ? Vincent Collet, Jean-Marc Dupraz, Éric Girard. Trois entraîneurs évincés cette saison. La douce stabilité observée sur les bancs depuis deux ans n’est plus. L’heure est aux remaniements. Les coaches valsent dans des proportions rarement atteintes. Une seule fois, sur les dix derniers exercices, on a assisté à plus de deux « limogeages ». Saison 2007-08, un cru indigeste pour

le syndicat des coaches. Olivier Cousin (Pau), Éric Girard déjà (Strasbourg), Fred Sarre (Gravelines-Dk) et Elias Zouros (Paris Levallois, remplacé par Dupraz) avaient été congédiés. La saison 2010-11 vient la talonner. Les trois coupeurs de tête, l’ASVEL, Paris Levallois et Limoges, ont aussi été parmi les plus prompts à modifier leur roster : 8 jokers utilisés sur 9 possibles au cumul. Ils ne sont pas les seuls. 17 joueurs ont déjà

été coupés depuis la première journée. À peine un de moins que sur l’ensemble de la saison dernière (18) ! Nul doute que ce nombre sera allègrement dépassé d’ici le mois de juin. Les nouveaux réglements (voir ci-contre) étaient censés améliorer la lisibilité du championnat. C’est partiellement le cas. En 2001-02, Le Havre avait consommé 16 étrangers. Le compteur du CSP restera bloqué à 9 non-JFL, sauf blessures. Turnover de coaches, turnover


07

DOSSIER

TOUS SES ÉTATS !

de joueurs, « c’est une foire de va-et-vient, ça ressemble à des jeux vidéos en ligne. » Comparaison signée Didier Gadou.

Des JFL protégés ? Si l’adage dit qu’on ne change pas une équipe qui gagne, la réciproque est également vraie. Comprenez par-là que c’est dans les équipes qui perdent – ou du moins, qui déçoivent – que l’on trouve le plus de turnover cette saison. Une situation

qui s’accentue davantage encore lorsque le club en question était censé jouer les premiers rôles. « S’il y a autant de changements cette année dans les effectifs, c’est parce qu’on retrouve des clubs avec des ambitions élevées dans la deuxième partie de tableau », fait remarquer le président manceau, Christophe Le Bouille. « On parle de Villeurbanne, du Mans, d’Orléans, de Paris, de Limoges, des clubs qui avaient d’autres ambitions en début de saison que le classement actuel. » Un phénomène qui peut expliquer la valse des coaches si l’on constate que les trois clubs ayant coupé leur entraîneur affichaient des appétits aiguisés. À l’inverse, Vichy, Poitiers voire Le Havre, n’ont pas viré leur coach malgré des résultats forcément décevants, mais pas surprenants eu égard à leur budget. Si les défaites appellent des changements, les coaches sont plus tolérants quand l’équipe gagne. Ainsi, Alex Gordon à Roanne ou Alade Aminu à Chalon ont certes eu du mal à trouver leurs marques, ce qui leur a parfois valu des reproches de leur coach, la bonne marche de leur équipe n’a pas entraîné de départ. Même constat pour Marc Salyers l’année dernière, décevant toute la saison mais sans que cela n’empêche Le Mans d’atteindre la finale. En revanche, son successeur dans la raquette sarthoise, Ryvon Covile, a subi un autre sort cette année. Serait-il encore là si le MSB avait trusté les premières places ? Il n’est pas interdit de le penser. Par ailleurs, on constate que les clubs se séparent plus facilement d’un « étranger » que d’un joueur formé localement. Un rapide coup d’œil au tableau ci-joint parle de lui-même. Seulement trois JFL (Marquis, Soumahoro et Yango) ont quitté leur club en cours de saison et la séparation fut à chaque fois souhaitée par les joueurs, en manque de temps de jeu. Mais pour le reste, les clubs ne coupent pas leurs JFL, fussent-ils mauvais. « Le marché des JFL est inexistant, il n’y a pas de réserve donc dès qu’il y a un souci, on se tourne vers les étrangers », analyse François Lamy, agent FFBB et auteur d’une récente étude sur la problématique des nationalités dans le basket français. « De plus, les clubs prennent souvent des étrangers sur le 5 majeur, il ne faut pas se leurrer. » Des postes souvent à responsabilités, donc à pression, surtout quand on sait que le quota « d’étrangers » est passé cette saison de

6 à 5 par club. Dans ces conditions, pas de pitié pour les « Ricains » non productifs, quel que soit leur prix. « On ne se sépare pas d’un joueur pour raison économique, on se sépare d’un joueur qui n’apporte rien », abonde le président de Vichy, JeanChristophe Jonon. « Si je me sépare de Nicolas De Jong, ça ne tient pas debout. C’est prendre le problème à l’envers. »

Une séparation vraiment à l’amiable ? Si le sportif dicte le choix, c’est bien le droit du travail qui prime lors de la séparation. Et en la matière, les règles sont les mêmes pour tout le monde, y compris pour les basketteurs. « La base de tout ce mécanisme, c’est qu’un CDD ne peut pas être rompu de manière unilatérale », résume Olivier Mazet, agent qui compte notamment Troy Bell (ex-Orléans) parmi ses clients. En clair, si l’employeur veut mettre fin au contrat d’un joueur avant la date prévue, il doit payer l’intégralité du salaire restant. Du moins dans la théorie, car dans la pratique, le joueur coupé ne touche presque jamais l’ensemble de son dû. « Le processus de licenciement revient à engager une négociation avec l’agent et le joueur », poursuit Olivier Mazet. « Discuter autour de la table pour arriver à définir un compromis, une transaction qui va permettre de se séparer en bons termes. » Un jeu de dupe où chaque partie tente de se sortir de la manière la plus avantageuse possible. « Il n’y a pas de cadre juridique clair sur une séparation », explique François Lamy. « Ça part de la bonne foi et de la négociation. » « C’est un jeu de poker menteur », nous dit un coach. « Souvent, tu laisses passer plusieurs semaines entre la première discussion et la deuxième, afin que le joueur revoit ses prétentions à la baisse. » Bien que le montant de la somme puisse grandement varier selon les cas, un « barème » implicite prévaut, avec un montant généralement compris entre un et trois mois de salaire. « Ça va dépendre de la durée du contrat et du moment de la rupture », révèle pour sa part Xavier Le Cerf, avocat réputé dans le milieu du basket qui gère, entres autres, les cas de Vassallo et Dupraz. « Si un joueur a trois ans de contrat et qu’on va le rompre au bout de quatre mois, il est évident qu’il ne va pas se contenter de trois mois de salaire. Mais sur les contrats d’un an, c’est effectivement souvent compris entre un ›››

CYRILLE MULLER

(PRÉSIDENT DE LA DNCCG)

« LE RISQUE EST LIMITÉ » Le 28 février, la DNCCG recevra la situation des clubs arrêtée au 31 décembre. En attendant ce bilan intermédiaire, le président de la DNCCG se veut rassurant sur la santé financière de la Pro A. • « Au début de la saison, la situation était excellente. Avec l’intégration de Pau et de Limoges, la situation nette de l’ensemble des clubs était supérieure à 2,5 millions d’euros. Nancy a connu des difficultés mais l’a rétabli par une recapitalisation. Leur souscription était une manière de sensibiliser tous les partenaires – et les partenaires privés ont répondu – après l’épisode Cory Carr, qui aurait pu avoir une incidence sur la fin de saison. Strasbourg est en voie de régularisation (…) Je ne pense pas que les changements (de joueurs et de coaches, ndlr) puissent impacter sérieusement les finances dans la mesure où nous suivons les masses salariales, y compris celles des coaches. Tous les contrats sont envoyés à la DNCCG pour homologation. On vérifie la masse salariale avant de donner le feu vert pour l’homologation du contrat. Celui qui est engagé sans réserve a une marge de manœuvre qui correspond au maximum à 150.000 euros. Et, s’il a une situation nette qui n’est pas terrible, à la moitié de la situation nette. Donc le risque reste limité. » Propos recueillis par A.L.


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Photos : Hervé Bellenger / IS et Jean-François Mollière

DOSSIER

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Ryvon Covile (Le Mans), A.D. Vassallo (ASVEL) et Troy Bell (Orléans) : trois gros contrats qui n’ont pas duré.

LES GRANDES RÈGLES EN VIGUEUR • Trois jokers autorisés par club jusqu’au 28 février. • Pigistes médicaux illimités (incapacité minimum de 6 matches ou 45 jours). Délai de deux mois pour remplacer le joueur blessé. • Interdiction de changer de club dans la même division, hors pigistes médicaux. • Interdiction de recruter un joueur issu d’un championnat fédéral. • Possibilité de changement de club entre Pro A et Pro B.

et trois mois. Si le joueur est coupé au mois de novembre, on sera plus sur trois, quatre mois, si on coupe un joueur en avril, ce sera plutôt un mois. Si le joueur a déjà un nouveau club prêt à le signer, ça fait baisser la transaction puisque c’est dans son intérêt de trouver un accord pour obtenir rapidement la lettre de sortie. » Et quand la voie de la négociation n’aboutit pas, place à la voie judiciaire, en l’occurrence celle des Prud’hommes. Une procédure longue et souvent à l’avantage du salarié, mais à double tranchant. « Beaucoup de joueurs font le choix de ne prendre que deux mois de salaires maintenant et de s’asseoir sur le reste qui ne tombera que dans six ou sept ans avec les Prud’hommes », reconnaît François Lamy. Un choix parfois encouragé par les agents eux-mêmes. « L’agent est souvent dans une position inconfortable, il est en relation constante avec les clubs », poursuit Xavier Le Cerf. « C’est un argument que les clubs leur tiennent parfois : si tu ne nous arranges pas le truc avec le joueur, l’an prochain on ira chercher notre pivot ailleurs. » Si, généralement, les parties trouvent un accord commun, il demeure à l’occasion quelques cas problématiques. Celui de Vassallo et l’ASVEL par exemple qui, faute de solution, se poursuit devant les tribunaux. Il en va de même pour la plupart

supplémentaires, à moins de justifier des nouvelles ressources du même montant et d’obtenir une dérogation. « Vous remarquerez qu’on n’a pas fait d’appel à souscription », rigole le président Jonon, « le président a abandonné son salaire mais, comme il est bénévole, ça ne nous a pas fait faire de grandes économies ! » Trêve de plaisanterie, la JAV a bien manœuvré, en lâchant son plus gros salaire, Kareem Reid, « que Rouen voulait absolument » et en attirant T.J. Thompson et Demetris Nichols pour un salaire très bas. Reece Gaines a été recruté sur le complément de salaire versé par la Sécurité Sociale pour Etienne Brower. Opération blanche. L’Assurance maladie ne couvre qu’une part des salaires des joueurs blessés. Part d’autant plus faible que le salaire est élevé. Le reliquat est versé par une assurance complémentaire maladie prévoyance, à condition que le club en possède une. La JAV a fait le choix de s’en passer. « On n’a pas de joueur à 30.000 euros par mois, le jeu n’en vaut pas la chandelle. » Avec son lot de blessés, l’Élan Béarnais peut souffler d’avoir fait le choix inverse. « Les primes sont importantes mais elles nous ont permis d’embaucher un pigiste médical », précise Didier Gadou. Sans piocher dans ses réserves.

Les Prud’Hommes : une procédure longue et souvent à l’avantage du salarié, mais à double tranchant des coaches coupés, généralement moins enclins à faire des concessions que les joueurs. « La rupture d’un contrat de coach est plus complexe puisque le contrat est souvent plus long », précise Xavier Le Cerf. « De plus, le marché est très petit pour les coaches, c’est quasiment mission impossible pour retrouver un poste semblable en cours de saison. C’est pour ça que c’est extrêmement rare et marginal que ça se passe comme pour un joueur. Globalement, les coaches demandent la quasi-totalité de leur contrat restant. Après, il y a du surmesure, si le coach a un poste qui l’attend ailleurs, on peut transiger. »

Combien ça coûte ? Un fort turnover engendre des dépenses importantes. La plupart des présidents de clubs et autres acteurs du milieu tordent le cou à cette idée préconçue. Jean-Christophe Jonon a prouvé à Vichy qu’il était possible de remodeler son équipe pour pas un rond, ou presque. La raison est simple. Sa masse salariale encadrée par la DNCCG, la JAV n’a pas le droit d’engager des dépenses


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DOSSIER

pas encadrée possèdent une marge de manœuvre, environ 10%, pour la gonfler légèrement en cas d’imprévu. « Nous avions une latitude qui nous permet de rester dans le cadre du budget fixé en début d’année », indique Gilles Moretton. Voilà comment l’ASVEL a pu recruter deux jokers de fort calibre à l’échelle de la Pro A, Walsh et Mensah-Bonsu, tout en restant dans les clous. « On est sur un cheminement qui est totalement maîtrisé. On ne va pas brusquer les choses, s’emballer, recruter et se mettre dans le rouge. Il y a une limite à ne pas franchir », poursuit le président. Révolue l’époque où le milliardaire Michel Reybier sortait le chéquier en fin d’exercice pour combler le déficit, comme ce fut le cas l’année du titre en 2002. L’ASVEL, comme les autres, ne fait pas de folies financières pour rétablir sa situation sportive. Le MSB a autofinancé le remplacement de Covile par Kakiouzis sans se mettre dans le rouge. Orléans a rencontré plus de difficultés pour remplacer Zach Moss et Troy Bell. Deux départs qui lui ont coûté cher. Il a fallu dégager une enveloppe supplémentaire de 100.000 euros, dont 55% en économie et 45% en recettes partenariats. Une souscription a même été lancée par un particulier pour aider le club à recruter. La situation n’est pas périlleuse mais « il n’y aura pas de bénéfice cette année », commente Christophe Au Paris Levallois, l’assurance contractée Dupont, le président. pour David Noel, un des plus gros salaires Le dernier exercice a laissé un déde l’équipe, a permis d’engager un joker de ficit important dans les caisses de la SIG : bon niveau, Michel Morandais. Précau240.000 euros que le club s’est engagé à tion payante là encore. En fait, le turnover rembourser sous trois ans. Les deux remopéré n’a pas coûté grand-chose au PL. Un placements en cours de saison (Giffa et mois de salaire à Olu Famutimi et Bracey Lewis pour Prowell et Williams) n’ont pas Wright, un demi-mois pour Nigel Wyatte, grêvé les finances. « Grâce à l’augmentation rien pour Guillaume Yango. Francis Flamme considérable de nos recettes de sponsorl’assure : « cette année, il n’y a pas eu de ing, il y aura du bénéfice cette année. Nous dépassement sur l’enveloppe attribuée en devrions combler la moitié de notre déficit début de saison. » Reste à trouver un terdès cette année », dit le président Bellon. À rain d’entente avec Jean-Marc Dupraz qui Roanne, Ricky Davis touche le même salaire dit ne pas avoir « accepté la manière dont que K.C. Rivers. De source italienne, la la rupture s’est Chorale a touché passée. La ré51.000 dollars alité, c’est que je d’indemnités de n’ai jamais voulu la Virtus. partir, je n’ai pas Idyllique, le Gilles Moretton jeté l’éponge. » tableau de la Pro L’addition sera A ? Un seul cas plus lourde pour le PL. Avec le risque que interpelle réellement, celui du Limoges CSP. l’affaire aille jusqu’aux Prud’hommes. Le promu a remplacé son coach et abattu ses Deux exemples. En octobre 2006, l’ASVEL trois jokers autorisés sans toucher à ses gros avait été condamnée à verser 240.000 salaires. Dans quelles proportions sa masse euros à Philippe Hervé. En octobre dernier, salariale a évolué ? À ces questions, le club le SLUC Nancy a reçu la douloureuse adn’a pu nous fournir réponse, le président dition pour le dossier Cory Carr, qui datait Forte étant injoignable malgré nos tentatives de près de huit ans : près de 112.000 euros répétées. Gardons toutefois à l’esprit que à régler. C’est pourquoi le SLUC a lancé la DNCCG a validé toutes ces signatures, une souscription (70.000 euros de dons la masse salariale du CSP étant encadrée. récoltés) pour équilibrer ses comptes. Un garde-fou important dans ces périodes Les clubs dont la masse salariale n’est d’incertitude sportive. n

« On ne va pas se mettre dans le rouge »

EN COURS DE SAISON…

TOUS LES MOUVEMENTS Départ : Arrivé : Arrivé et reparti : Départ : Claude Marquis (Rah Tarabari Qom, Iran) Arrivé : William Gradit (pigiste médical de Fabien Causeur) Arrivé et reparti : Départ : Chris Owens (Mariupol, Ukraine) Arrivé : Saer Sene (contrat pro fin de saison, remplace Mike Fraser) Arrivé et reparti : Mike Fraser (contrat pro fin de saison, parti à

Dniepropetrosvk, Ukraine) Départ : Tony Washam (Netanya, Israël) Arrivé : Anthony Dobbins (pigiste médical de Jonte Flowers, basculé en contrat pro fin de saison en replacement de Tony Washam) Arrivé et reparti : Tremaine Ford (pigiste médical de Rick Hughes) Départ : Arrivé : Michael King (pigiste médical de Bernard King), Nate Fox (pigiste médical de Maxime Zianveni) Arrivé et reparti : Brandon McKnight (pigiste médical de Yohann Sangaré) Départ : Ryvon Covile (Panionios, Grèce) Arrivé : Michail Kakiouzis (contrat pro fin de saison), Brandon Bowman (pigiste médical d’Alain Koffi) Arrivé et reparti : Départ : Travarus Bennett (sans club), Éric Girard (coach) Arrivé : Ronnie Taylor (contrat pro fin de saison), Robert Hite (contrat pro fin de saison), Zare Markovski (coach, remplace Éric Girard) Arrivé et reparti : Tommy Adams (pigiste médical de Cedrick Banks), Ralph Biggs (contrat pro fin de saison, parti à Anvers, Belgique) Départ : Angel Daniel Vassallo (sans club), Vincent Collet (coach) Arrivé : Matt Walsh (contrat pro fin de saison, remplace Vassallo), Pops Mensah-Bonsu (contrat pro fin de saison), Nordine Ghrib (transformation de contrat d’assistant à head coach, remplace Vincent Collet) Arrivé et reparti : Nebojsa Bogavac (pigiste médical de Laurent Foirest) Départ : Arrivé : Willie Deane (pigiste médical de Ralph Mims jusqu’à la fin de saison), Terrance Johnson (pigiste médical de John Linehan) Arrivé et reparti : Départ : Zach Moss (sans club), Troy Bell (sans club) Arrivé : Ludovic Vaty (contrat pro fin de saison), Eric Campbell (contrat pro fin de saison), Dajuan Porter (contrat pro fin de saison). Arrivé et reparti : Départ : Nigel Wyatte (Le Portel, Pro B), Guillaume Yango (Huesca, Espagne), Jean-Marc Dupraz (coach) Arrivé : Michel Morandais (pigiste médical de David Noel, basculé en contrat pro fin de saison), Eric Chatfield (contrat pro fin de saison, remplace Bracey Wright), Vasco Evtimov (contrat pro fin de saison, remplace Nigel Wyatte), Christophe Denis (transformation de contrat d’assistant à head coach, remplace Jean-Marc Dupraz) Arrivé et reparti : Bracey Wright (contrat pro fin de saison en remplacement de Olu Famutimi, parti au Cedevita Zagreb) Départ : Arrivé : Teddy Gipson (pigiste médical de Mike Bauer), Chimenelu Elonu (pigiste médical de Travon Bryant) Arrivé et reparti : Tremaine Ford (pigiste médical de Mike Bauer), Ronnie Taylor (pigiste médical de Teddy Gipson) Départ : Arrivé : Antonio Grant (pigiste médical de Guillaume Costentin, basculé en contrat pro fin de saison) Arrivé et reparti : Robert Conley (pigiste médical de Tommy Gunn) Départ : K.C. Rivers (Bologne, Italie) Arrivé : Ricky Davis (contrat pro fin de saison, remplace K.C. Rivers) Arrivé et reparti : Luka Bogdanovic (pigiste médical de Dylan Page) Départ : Issife Soumahoro (Boulazac, Pro B) Arrivé : Sacha Giffa (contrat pro fin de saison), Nick Lewis (contrat pro fin de saison) Arrivé et reparti : Cas particulier : Leon Williams (parti de lui-même avant le début de saison), LaQuan Prowell (licencié avant le début de saison pour usage de stupéfiant), Justin Hawkins (écarté avant le début de la saison puis rappelé après le départ de Leon Williams), Ricardo Greer (signé avant le début de saison pour remplacer Justin Hawkins) Départ : Curtis Sumpter (sans club), Kareem Reid (Rouen, Pro B) Arrivé : Demetris Nichols (contrat pro fin de saison, remplace Curtis Sumpter), Reece Gaines (contrat pro fin de saison), T.J. Thompson (contrat pro fin de saison, remplace Kareem Reid) Arrivé et reparti : Rob Lewin (pigiste médical de Franck Elegar), Scooter McFadgon (pigiste médical d’Etienne Brower)


Gazette PRO A

PARIS LEVALLOIS 84 – ROANNE 68

Du Basket

CHORALE : 4 SIGNAUX D’ALERTE

et des chiffres

-3

L’évaluation de Ricky Davis (Roanne) contre le PL. L’ancienne vedette NBA n’a pas encore séduit. Ses trois évaluations, dans l’ordre : 5, 3, -3.

Demain vendredi, Roanne reçoit Nancy devant les caméras de Sport+. Les conditions parfaites pour retrouver une confiance ébranlée depuis deux semaines. Avant de mieux repartir, il faut cibler les faiblesses.

Attaque en berne

5

Le crash a eu lieu aux As. 15 points en deuxième mi-temps seulement contre Gravelines après un départ canon. Et puis une entame plus que poussive à Paris le week-end dernier (32-17 après 13 minutes de jeu) pour un total de points maigrelet au final. 68, c’est la plus faible production de la saison pour la Chorale, si on écarte le fameux « match de la gastro » à Villeurbanne (perdu 65-77). « Notre attaque est déréglée... », reconnaissait d’ailleurs coach Choulet avec nos confrères du Progrès. « Nous avons un énorme déficit collectif et les extérieurs ne pèsent pas assez offensivement. » C’est la première fois de la saison que Roanne perd deux matches d’affilée.

Les paniers à trois-points réussis sans échec pour commencer le match de Michel Morandais (PL) contre Roanne et de Ben Dewar (Le Mans) à Chalon. L’arrière français a fini le match à 5/7 (et la victoire) et le guard US à 6/8 (et la défaite). Comme quoi, il n’y a pas de loi…

5 bis

La fiche rendue, à l’évaluation, par les meneurs de Pau-Lacq-Orthez à Strasbourg. 7 points à 3/10, 3 passes et 6 balles perdues pour Teddy Gipson, 3 points, 2 passes et 2 balles perdues pour Laurent Sciarra. Pas terrible tout ça…

14

L’évaluation d’Evan Fournier (Poitiers) contre Limoges (11 points et 5 rebonds). À 18 ans et moins de 4 mois, l’ancien de

Davis n’y arrive pas Avec Ricky, la Chorale a perdu plus de matches (2) qu’elle n’en a gagnés (1). Autant ses débuts contre Chalon étaient prometteurs, autant sa dernière sortie est inquiétante (0 pt, 0/4 aux tirs, -3 d’évaluation en 26 minutes). « J’avais

Pascal Allée / Hot Sports

Trop de pertes de balle 19 ballons perdus contre Paris, c’est beaucoup. Déjà contre Chalon, la Chorale en avait perdu 19. A part à Nancy (21), jamais cette saison Roanne n’avait perdu autant de munitions en Pro A. Avec Nsonwu et Page, la Chorale compte deux intérieurs capables de beaucoup partager le ballon. En revanche, avec Gordon le shooteur de série et Solo Diabaté à la mène, coach Jean-Denys ne dispose pas de véritable meneur organisateur, capable de mettre le ballon sous le bras ou de replacer sur les rails une équipe qui perd sa partition. Dans ce domaine, Diabaté, même si ce n’est pas sa véritable nature et qu’il manque encore de métier, est le moins mauvais gestionnaire des deux. Son match à Paris illustre bien ce paradoxe. Brillant et volontaire en attaque (21 points), il n’a pas su entraîner les autres dans son sillage (7 bps).

4

Les records personnels « négatifs » établis ou égalés par Ben Woodside (Gravelines) contre Orléans. Aux points (3), paniers marqués (1 sur 8), passe (1) et évaluation (-4). Mais le BCM a gagné.

Ricky Davis pourra-t-il se fondre dans un collectif de Pro A ? prévenu que ce n’était pas le même jeu qu’en NBA, qu’il lui fallait du temps », analyse coach Choulet avec Le Progrès. « Je suis plus désolé pour lui qu’autre chose car il est exemplaire à l’entraînement. Les grands joueurs rebondissent, j’espère qu’il le fera contre Nancy la semaine prochaine. » D’ici les échéances de fin de saison, Davis pourra-t-il se fondre dans un collectif de Pro A ? Jusque-là, Roanne avait de la marge. Aujourd’hui, Cholet est devant.

La santé de Page Dylan Page est fragile depuis qu’il est arrivé à Roanne. Et son importance dans l’équipe de la Chorale est cruciale. En raison d’une lombalgie aiguë, il n’était pas évident qu’il prenne part au match du week-end dernier à Paris. Il a finalement tenu sa place (10 pts et 8 rbds) mais son tir longue distance était déréglé (0/3 à 3-pts). C’était la première fois de la saison que Page n’a pas réussi de tir primé. Un luxe dont Roanne ne peut se passer. n Thomas BERJOAN

François Pietrzak / PB86

10

e 8 1 Journée

Nanterre n’en finit pas d’émerveiller. Lors de la journée précédente, avant les As, il avait passé 21 points (évaluation : 20) à la défense nancéienne.

20

Les rebonds offensifs pris par Cholet contre Vichy. Il s’agit du record pour le CB cette saison, devant les 19 pris contre Gravelines (16e journée). Avec 13,5 de moyenne, le champion de France se classe deuxième derrière Hyères-Toulon.

20 bis

Le différentiel au troisième quart-temps entre Chalon et Le Mans. À la pause, l’Élan ne menait que de deux points (44-42) mais, dix minutes plus tard, avait tué le match (7755) avec un impressionnant 33-13.

F.F.


11

Gazette PRO A

LIMOGES 76 – POITIERS 85

LE VICE ET LA VERTU ? Dominé par des Pictaviens qui n’ont de modeste que le budget, le CSP a un pied et demi en Pro B. L’épisode de la mise au rencard de Zack Wright n’a rien fait pour arranger la situation. Le public est à bout.

I

« Forte démission »

De symbole, il y en a eu vendredi dernier. D’abord celui de voir cette belle équipe de Poitiers enfoncer pour de bon Limoges. Car le CSP, et cela est tout sauf accidentel, est désormais quasiment en Pro B. L’équipe de Zare Markovki a perdu ses deux matches à la fois contre Vichy et Poitiers, n’est certes qu’à une encablure d’Orléans mais l’OLB s’était imposé à Beaublanc et accueillera le CSP… pour la dernière journée ; est à deux matches du PL (qui se rendra à

Pascal Allée / Hot Sports

l est tentant de voir dans le précieux succès du PB86 à Limoges, vendredi dernier, le symbole du triomphe des « valeurs » et des « sans-le-sou » sur le « mal » et l’argent. Tentant car Poitiers, en galère au classement cette saison, a gardé la tête froide, n’a pas révolutionné son effectif (un ajout, celui d’Antonio Grant, d’ailleurs quantité négligeable à Beaublanc car il revenait de blessure) et est aujourd’hui en situation de se sauver, alors que son voisin (120 km) a multiplié les change-

GRAVELINES 57 – ORLÉANS 55

uand sa grosse mimine s’élève au dessus de tous les autres pour remettre en claquette un ballon qui quittait l’arceau, il reste une dizaine de secondes à jouer. Au moment où le cuir traverse le filet, Mo Saer Sene gagne un match d’une âpreté terrible (57-55) et libère Sportica ! L’histoire oubliera rapidement le tir de J.R. Reynolds raté de l’autre côté du terrain pour célébrer le héros du match. Avec 20 points à 10/13, 16 rebonds et 4 contres, le pivot transfuge du BCM a été tout simplement énorme. 34 d’évaluation, c’est le record de la saison en Pro A. Mais dans un match aussi fermé (65 d’évaluation totale pour Gravelines), la performance prend des proportions épiques (52,3% de l’évaluation de son équipe).

Titulaire = carnage Et puis surtout, samedi dernier à Sportica, ce n’était pas un match comme les autres. Déjà, Gravelines et toute la région du Nord célébraient le carnaval et dans la salle, la fête, colorée et magnifique, appelait une victoire. Et puis la réception d’Orléans correspondait aussi au retour des vainqueurs des As à la maison, après la qualification en quarts de finale de l’EuroChallenge décrochée mardi dernier à Norrköping. La claquette de Sene porte la série de victoires en cours de l’équipe de Christian Monschau à 7, toutes compétitions confondues. Pour Sene, il s’agissait de sa première titularisation, suite à l’entorse à la cheville de Dounia Issa. Il a joué 26 minutes, son plus gros total de la saison. Les deux fois où son temps de jeu a dépassé 20 minutes, en quart des As et donc samedi dernier, il signé 32 puis 34 d’évaluation. Thomas BERJOAN

Pascal Allée / Hot Sports

MO’ SAUVE LE CARNAVAL ! Q

Le CSP de Fred Forte est au bord du gouffre.

ments dans l’effectif sans enrayer la descente aux enfers. Tentant car les jeunes arrières français Evan Fournier (18 ans, 11 points et 14 d’évaluation) et Carl Ona Embo (21 ans, 15 points et 15 d’évaluation), assistés de Gomez, R. Wright et Gunn, ont donné la leçon à leurs homologues limougeauds Banks, Taylor, Hite et D’Almeida, parfois mieux servis statistiquement au final mais gourmands en ballons et stériles à créer du jeu. Tentant car Poitiers, même en calculant au plus juste son budget et en misant sur la continuité et le groupe, est devenu la bête noire du CSP puisque le club de la Vienne en est à huit succès consécutifs contre celui de la Haute-Vienne, et a même empoché, à Beaublanc son… premier succès de la saison à l’extérieur !

Beaublanc avec 3 points à remonter et qui est sur une dynamique positive) et du Havre, le club normand recevant le CSP samedi pour un match qui, en cas de défaite de plus de quatre points (le STB avait perdu de quatre à Beaublanc), enterrerait Limoges pour de bon. Mais au fond, « morale » ou « symboles » mis à part, l’échec du CSP est d’abord celui d’une politique sportive et d’un management. Le public limougeaud n’a guère goûté la rocambolesque mise sur la touche de Zack Wright, d’autant que son remplaçant, Ronnie Taylor, a certes fait du chiffre (16 points et 8 passes) mais n’a en rien amélioré le jeu de Limoges, amorphe en défense et pauvre en attaque ; ce fut même l’inverse. Des « Forte démission » sont descendus des tribunes vendredi et si Poitiers n’y est pas pour rien, ces suppliques-là couvaient bien avant…n Fabien FRICONNET


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CHIFFRES

PRO A 18e journée Vendredi 18 février

Poitiers bat *Limoges

85-76

Samedi 19 février

*Cholet bat Vichy *Paris Levallois bat Roanne ASVEL bat *Nancy *Gravelines-Dk bat Orléans *Chalon bat Le Mans *Strasbourg bat Pau-Lacq-Orthez *Hyères-Toulon bat Le Havre

81-65 84-68 91-77 57-55 91-69 76-65 77-56

Prochaine journée 19 journée e

Vendredi 25 février

Roanne – Nancy, 20h30 direct Sport+ Pau-Lacq-Orthez – Hyères-Toulon Samedi 26 février

ASVEL – Cholet, 18h15 direct Sport+ Strasbourg – Chalon Le Mans – Paris Levallois Vichy – Orléans Le Havre – Limoges Poitiers – Gravelines-Dk

Boxes-scores 18/2 Limoges R.Taylor* R.Hite* C.Massie* R.Desroses R.Guinn* C.Banks* K.Souchu X.D’Almeida F.Weis Total Poitiers T.Gunn* R.Wright* C.Ona Embo* E.Fournier K.Younger P.Badiane* C.Gomez P.Guillard* A.Grant G.Costentin Y.Devehat Total

Poitiers bat *Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 5-11 1-6 5-6 4 8 32 6-11 3-6 1-2 5 40 6-10 - 3-6 7 5 24 4-10 1-5 1-2 1 1 17 4-9 2-6 - 4 1 37 2-6 0-2 5-5 3 2 6 0-1 - - 4 0-1 0-1 - 2 3 - - 200 27-59 7-26 15-21 26 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 20 7-9 1-2 3-5 2 31 7-18 2-6 - 5 2 26 4-8 3-5 4-4 2 3 20 4-7 - 3-4 5 1 31 2-6 1-2 5-6 8 2 23 3-7 - 7 15 2-5 0-1 - 6 1 23 1-6 0-2 1-2 6 2 3 1-2 0-1 - - 5 - - 1 3 0-1 - 1 200 31-69 7-19 16-21 42 12

19/2 Nancy W.Deane* A.Akingbala* T.Darden* V.Samnick* K.Grant* S.Brun M.Badiane S.N’Joya T.Johnson A.Sylla Total ASVEL D.Jefferson* M.Walsh* M.Gelabale* K.Tillie* C.Hammonds* A.Zizic P.Lacombe L.Westermann Total

ASVEL bat *Nancy 91-77 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 35 7-11 2-3 2-2 1 1 1 - 3 18 23 5-7 - 6-10 5 1 2 1 3 16 40 5-10 0-3 2-2 2 3 5 2 3 12 20 5-6 1-1 - 6 - - - 3 11 23 2-10 1-6 2-2 2 5 1 - 2 7 19 2-4 1-3 - 2 1 - - 1 5 15 2-2 - 6 - - - 1 4 11 1-4 0-1 2-2 - 1 - - 2 4 11 0-3 0-1 - 1 - 1 - - 3 - 2 - - 1 1 200 29-57 5-18 14-18 27 12 10 4 19 77 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 36 11-17 - 4-6 8 4 4 - 1 26 36 7-14 3-7 2-2 5 6 3 1 5 19 40 4-11 0-2 5-6 7 4 1 - 2 13 27 5-11 - 3-3 6 2 1 - 1 13 36 5-8 0-2 1-1 3 5 1 1 2 11 11 2-4 - 2-2 2 - - - 2 6 7 1-1 1-1 - - - - - - 3 7 0-1 - - - - - - 200 35-67 4-12 17-20 31 21 10 2 13 91

In 2 3 1 2 8 In 2 1 1 4

85-76 Co Bp Pts - 2 16 - - 16 2 4 15 - - 10 - 1 10 - 2 9 - - - - - - 2 9 76 Co Bp Pts - 2 18 - 3 16 - 2 15 - - 11 - 1 10 1 1 6 - - 4 - 2 3 - - 2 - - - - 1 11 85

19/2 *Hyères-Toulon bat Le Havre 77-56 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Hughes 33 7-13 - 1-2 11 4 3 1 3 15 N.Boungou Colo* 28 4-7 - 4-6 4 1 1 - 1 12 P.Morlende 20 6-8 0-2 - 2 3 - - 1 12 D.Krupalija* 38 3-11 1-6 2-2 13 7 2 - 4 9 A.Dobbins* 22 3-5 0-1 2-2 1 - 1 - - 8 K.Houston* 20 3-8 1-2 1-1 1 1 2 - 3 8 J.Flowers 10 2-4 - 2 - - - 2 4 V.Masingue* 9 2-3 - 1 1 - 1 - 4 L.Legname 9 1-1 1-1 - 1 - - - 1 3 S.Fein 11 1-6 0-2 - - - 1 - 1 2 Total 200 32-66 3-14 10-13 36 17 10 2 16 77 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Pope* 34 6-12 1-3 3-5 5 - 2 - 2 16 W.Wilkinson* 26 4-8 3-4 1-2 6 - - 2 4 12 Y.Sangare* 36 4-12 0-2 3-5 5 2 2 - 4 11 M.King* 30 4-10 1-5 2-2 2 - 1 - 5 11 J.Jones* 28 1-4 - 8 2 1 3 1 2 G.Pitard 20 1-3 0-1 - 2 2 - 1 1 2 N.Fox 14 1-5 0-2 - 1 2 1 - 2 2 O.Camara 12 0-1 - 0-2 2 - - - - Total 200 21-55 5-17 9-16 31 8 7 6 19 56 19/2 *Chalon bat Le Mans Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Haynes* 32 6-12 3-5 6-6 4 3 B.Schilb* 24 6-7 1-2 5-7 3 5 A.Aminu 27 6-9 - 5-6 7 I.Evtimov* 23 6-9 3-4 - 3 1 S.Tchicamboud* 25 4-4 2-2 - 1 4 J.Lauvergne 17 2-3 - 1-1 3 M.Jean-Baptiste Adolphe* 13 2-2 - 1-2 3 B.Smith 23 0-2 0-1 - 1 3 N.Lang 14 0-2 0-2 - - 3 J.Aboudou 2 - 1 Total 200 32-50 9-16 18-22 26 19

91-69 In Co Bp Pts 1 - 4 21 1 - 2 18 2 - - 17 - - - 15 2 - 2 10 1 - 1 5 - - 2 5 3 - 2 - - - - - 1 10 - 14 91

Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Dewar 21 6-8 6-7 6-7 2 M.Kakiouzis* 25 3-7 2-4 1-2 5 A.Diot* 25 3-9 1-5 1-2 - 4 A.Acker* 26 3-7 1-3 - 4 8 J.P.Batista* 26 3-11 - 1-2 4 1 C.Lombahe-Kahudi* 21 3-7 0-2 - 4 2 T.Rupert 17 2-4 - 2-2 5 B.Bowman 12 0-4 0-1 2-2 4 3 M.Pellin 15 - 2 2 H.Kahudi 12 0-1 0-1 - - Total 200 23-58 10-23 13-17 30 20 19/2 Gravelines-Dk S.Sene* Y.Bokolo* F.Zerbo C.Akpomedah* J.Greer B.Woodside* J.Johnson R.Jomby* J.Rousselle C.Cairo Total Orléans A.Curti* L.Vaty* J.Reynolds* A.Sy* J.Smith E.Campbell* M.N’Doye A.Moerman Total

*Gravelines-Dk bat Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 10-13 - 16 39 4-14 0-1 3-6 7 6 13 3-5 - 1-2 4 2 40 3-9 0-2 - 9 2 17 1-2 1-1 2-2 - 26 1-8 1-4 - 2 1 24 1-6 1-3 - 2 1 13 1-3 0-2 - 2 1 1 - - 1 - 1 200 24-60 3-13 6-10 43 13 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 3-10 3-8 2-2 6 3 24 5-11 - 0-2 8 1 33 4-11 1-5 - 1 6 33 4-10 0-1 - 2 2 14 3-7 - 5 23 2-7 1-2 - 3 20 1-9 1-6 - 4 1 20 1-5 1-2 - 6 200 23-70 7-24 2-4 35 13

In 1 1 5 2 9

Co Bp Pts - 1 24 - 3 9 - 1 8 - 2 7 1 4 7 - 1 6 - 1 6 - 4 2 - 2 - - 1 19 69

In 1 1 2 4 In 2 2 3 1 8

57-55 Co Bp Pts 4 3 20 - 4 11 - 1 7 1 1 6 - 1 5 - 5 3 - - 3 - 2 2 - - - - 5 17 57 Co Bp Pts - - 11 - 1 10 1 1 9 1 - 8 - 2 6 - 1 5 2 - 3 - - 3 4 5 55

19/2 *Strasbourg bat Pau-Lacq-Orthez 76-65 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Greer* 39 8-13 4-8 1-1 6 4 1 - 5 21 J.Hawkins 27 5-12 1-4 6-8 6 1 1 - 1 17 N.Lewis 11 1-5 0-2 6-7 3 - - 1 - 8 A.M’Baye* 24 3-9 1-4 - 1 1 - - 1 7 P.Pasco* 27 3-5 - 0-2 3 - - 1 2 6 S.Essart* 9 2-2 2-2 - 1 2 - - - 6 A.Jeanneau 25 1-7 0-4 2-2 7 4 1 - 3 4 S.Giffa* 20 2-5 0-1 - 3 2 3 - 2 4 A.Digbeu 18 0-1 0-1 3-4 3 1 1 - 1 3 Total 200 25-59 8-26 18-24 33 15 7 2 15 76 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Rimac 19 6-14 2-6 1-2 - 1 1 - - 15 M.Maravic* 34 5-7 1-3 2-2 6 2 - - 2 13 D.Bennett* 31 5-14 2-6 - 1 2 1 - - 12 T.Gipson* 27 3-10 1-5 - 3 3 1 - 6 7 A.Mendy* 27 3-6 1-3 - 7 2 1 - 1 7 C.Elonu* 20 2-6 - 7 - 1 3 4 4 L.Sciarra 20 1-1 1-1 - 1 2 - - 2 3 G.Joseph 16 1-3 - 5 - - 1 - 2 J.Morency 5 1-1 - 1 - - - - 2 M.Var 1 - - 1 1 - - Total 200 27-62 8-24 3-4 31 13 6 4 15 65 19/2 *Paris Levallois bat Roanne 84-68 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Morandais* 33 8-12 5-7 - 3 - 2 - - 21 L.Hamilton* 29 6-14 1-2 5-6 6 1 2 2 - 18 M.Sommerville* 35 7-12 1-5 2-2 4 3 2 1 2 17 A.Albicy 30 4-8 0-3 1-2 1 5 4 - 2 9 J.Ball* 24 3-9 1-3 1-2 5 7 - - 1 8 E.Chatfield* 20 0-2 0-2 4-4 1 5 1 - - 4 V.Evtimov 17 2-5 - 8 1 1 - 3 4 W.Aka 11 1-2 0-1 1-2 2 1 1 - - 3 M.Mutuale 1 - - - - - - Total 200 31-64 8-23 14-18 30 23 13 3 8 84 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Diabate* 29 8-13 1-2 4-5 4 4 1 - 7 21 P.Amagou* 25 6-10 3-5 1-2 2 - - - 4 16 U.Nsonwu-Amadi* 34 6-9 - 3-4 6 - - - 1 15 D.Page* 32 5-10 0-3 - 8 1 - 1 1 10 J.Mipoka 12 1-2 1-1 - 4 2 1 - - 3 A.Dunn 10 1-3 - 1-3 2 - 2 1 2 3 R.Davis* 26 0-4 0-2 - 1 2 - - 2 A.Gordon 14 0-3 0-2 0-2 - 1 1 - - P.Braud 14 0-1 0-1 - 2 1 - - 1 A.Tanghe 4 - 2 - - - - Total 200 27-55 5-16 9-16 31 11 5 2 18 68 19/2 *Cholet bat Vichy 81-65 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Mejia* 27 8-14 0-2 4-7 9 6 - 1 2 20 A.Robinson* 36 7-12 1-4 - 7 - 2 - 2 15 D.Nelson 27 5-11 0-2 2-5 4 5 1 - 2 12 W.Gradit 21 4-6 1-3 0-2 3 1 2 1 1 9 R.Falker 30 3-7 - 1-3 10 3 3 1 - 7 C.Leonard* 21 1-3 1-2 4-6 4 1 2 - 1 7 R.Duport* 12 3-3 - - - - - 2 6 V.Avdalovic 15 2-4 1-2 - - 2 - - 1 5 M.Diarra 8 0-4 0-4 - 1 - - - - M.Houmounou* 3 0-1 0-1 - - - 1 - - Total 200 33-65 4-20 11-23 38 18 11 3 11 81 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Shuler* 29 5-11 4-7 4-4 3 1 - - 1 18 D.Nichols* 36 5-15 1-5 5-6 6 3 3 - 3 16 F.Elegar 33 6-9 - 2-4 11 - 1 - 2 14 T.Larrouquis* 29 3-6 1-2 - 8 1 1 - 2 7 T.Thompson 23 2-7 1-2 - 1 1 2 - 2 5 N.De Jong 9 2-2 1-1 - 1 1 - - 2 5 A.Eito 20 0-2 0-2 - 1 2 2 - 2 R.Gaines 17 0-3 0-1 - - 1 - - - Y.Manicord* 2 - - - - - - I.Gmar* 2 - - - - - - Total 200 23-55 8-20 11-14 31 10 9 - 14 65

PRO B 21e journée Mardi 15 février

*Rouen bat Évreux 89-79 *Quimper bat Nanterre 72-66 Le Portel bat *Dijon 75-68 *Châlons-Reims bat Boulazac a.2p. 83-80 *Nantes bat Aix-Maurienne 95-93 85-61 Fos bat *Charleville *Antibes bat Saint-Vallier 81-55 Bourg bat *Clermont 89-88 *Boulogne bat Lille 81-79

22e journée Vendredi 18 février

Le Portel bat *Fos *Lille bat Nantes

76-69 86-62

Samedi 19 février

*Bourg bat Rouen *Nanterre bat Clermont Antibes bat *Évreux Charleville bat *Boulazac *Saint-Vallier bat Châlons-Reims Dijon bat *Boulogne Quimper bat *Aix-Maurienne

87-71 87-62 69-62 83-71 93-87 78-64 94-79

Prochaine journée 23e journée Vendredi 25 février

Antibes – Bourg Châlons-Reims – Évreux Clermont – Aix-Maurienne Le Portel – Boulazac Nantes – Boulogne Samedi 26 février

Charleville – Saint-Vallier Dijon – Fos Rouen – Nanterre Quimper – Lille

Boxes-scores 15/2 Dijon J.Leloup* E.Craven* S.Dia* D.Melody* E.Mendy A.Christophe F.Prenom E.Bing* B.Monclar Total

Le Portel bat *Dijon 75-68 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 29 6-12 3-7 3-4 2 2 3 1 - 18 24 6-15 2-5 2-2 - 3 6 1 3 16 28 5-10 0-3 0-1 8 - - 2 1 10 38 4-12 0-6 - 4 4 3 - - 8 12 2-6 0-1 2-2 1 1 2 - 2 6 16 1-3 1-3 - 1 1 2 - - 3 10 0-1 - 3-4 5 2 - - - 3 30 1-4 - 0-2 6 2 2 1 3 2 13 1-4 0-2 0-2 1 - 1 1 1 2 200 26-67 6-27 10-17 28 15 19 6 10 68

Le Portel A.Rowland* C.Davis* N.Wyatte* E.Choquet M.Labeyrie* F.N’Kembe I.Sy* J.Ludon Total

Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 5-10 3-5 4-5 6 6 30 5-9 1-3 4-4 12 1 31 5-7 - 2-2 4 25 4-5 3-3 1-2 4 4 31 1-8 0-1 4-6 6 2 19 2-4 1-1 1-1 6 1 11 1-4 1-2 1-2 1 18 1-4 1-2 - 1 200 24-51 10-17 17-22 40 14

In 1 1 2 1 5

Co Bp Pts - 3 17 1 5 15 - 2 12 - 4 12 - 7 6 - 2 6 - 2 4 - - 3 1 25 75

15/2 *Boulogne bat Lille 81-79 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Milbourne* 38 7-11 0-2 2-3 6 2 3 - 2 16 L.Kante* 30 6-12 2-6 - 2 - 4 - 2 14 M.N’Diaye 15 5-8 2-3 1-3 1 - - - - 13 E.Plateau 32 4-12 1-7 1-2 8 2 1 - 4 10 F.Raposo* 25 4-5 - 2-2 7 - 1 - 1 10 K.Patiejunas* 30 3-5 1-2 2-4 2 8 4 - 6 9 T.Stanley* 17 2-7 1-4 - 1 1 1 - 2 5 B.Matanga 10 1-1 - 2-2 2 1 - - - 4 K.Mondesir 3 - - - - - - Total 200 32-61 7-24 10-16 29 14 14 - 17 81 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Harris* 36 10-15 1-2 5-7 8 2 1 - 6 26 R.Chery* 30 6-11 5-6 - 4 - 3 - 2 17 S.Barnette* 29 6-12 0-5 2-3 6 1 - - 1 14 N.Taccoen* 25 3-5 - 3-8 5 3 - - 2 9 K.Bradley* 30 3-5 1-2 - - 1 - - 2 7 O.Gouez 16 2-5 - 3 - 2 - 5 4 R.Malet 20 1-3 0-1 - 5 - 1 - 1 2 M.Sy 11 0-1 - 0-2 1 - - - - A.Defoe 3 - 1 - - - 1 Total 200 31-57 7-16 10-20 33 7 7 - 20 79 15/2 Clermont S.Cisse* O.Bassett* D.Bouldin* T.Ford* M.Drame* K.Ouattara M.Guichard X.Delarue P.Beye Total Bourg A.Tsagarakis D.Monds* K.Corre* C.Koma D.Oliver* C.Ferchaud* J.Delhomme D.Coleman* O.Da Silveira J.Sanchez Total

Bourg bat *Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 6-13 2-6 8-9 5 2 42 7-14 0-2 2-4 2 6 32 6-11 2-4 2-2 4 1 28 4-8 - 3-5 11 22 5-6 1-2 - 2 1 22 1-2 - 2-3 9 2 19 1-2 0-1 2-3 - 1 16 2-2 - 2 3 7 0-1 - 1 225 32-59 5-15 19-26 36 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 3-6 2-5 12-13 1 5 30 7-11 - 2-3 9 2 35 5-9 0-1 2-6 9 18 3-6 - 5-6 3 24 2-10 1-5 5-9 1 3 41 4-7 1-2 0-1 3 1 23 1-4 0-2 3-5 2 2 6 2-4 - - 8 1-3 - 1 1 11 - 4 1 225 28-60 4-15 29-43 33 15

In 2 2 1 5 In 1 1 3 5

89-88 Co Bp Pts - 4 22 1 2 16 - 2 16 2 - 11 - 2 11 - 3 4 - 1 4 - 1 4 - 3 3 18 88 Co Bp Pts - 2 20 - 3 16 - 2 12 - - 11 - - 10 - 3 9 - 1 5 - 1 4 1 1 2 - - 1 13 89

PRO A : CLASSEMENT 1 2 4 6 7 8 11 14 15 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Cholet Roanne Chalon Nancy Gravelines-Dk Hyères-Toulon ASVEL Le Mans Strasbourg Pau-Lacq-Orthez Le Havre Paris Levallois Poitiers Orléans Limoges Vichy

18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18

14-4 13-5 13-5 12-6 12-6 11-7 9-9 8-10 8-10 8-10 7-11 7-11 7-11 6-12 5-13 4-14

8-1 7-1 8-2 7-3 7-2 6-4 5-3 4-5 5-4 6-2 4-5 5-5 6-2 3-6 4-6 3-5

6-3 6-4 5-3 5-3 5-4 5-3 4-6 4-5 3-6 2-8 3-6 2-6 1-9 3-6 1-7 1-9

77,4 81,8 77,9 78,2 77,5 78,4 73,8 73,1 72,7 75,9 72,0 71,4 70,2 73,9 72,6 67,1

71,1 74,9 72,3 76,0 67,8 77,3 75,6 72,4 76,1 78,2 75,1 79,9 73,3 72,3 76,2 75,2

+6,3 +6,9 +5,6 +2,2 +9,7 +1,1 -1,8 +0,7 -3,4 -2,3 -3,1 -8,5 -3,1 +1,6 -3,6 -8,1

3 v. 1 d. 1 v. 2 d. 2 v. 4 v. 1 v. 1 d. 1 v. 1 d. 1 d. 1 v. 2 v. 5 d. 4 d. 2 d.

4-1 3-2 4-1 2-3 4-1 4-1 2-3 3-2 3-2 2-3 1-4 3-2 3-2 0-5 1-4 1-4

PRO B : CLASSEMENT 1 3 5 9 10 11 13 15 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Nanterre Rouen Fos Évreux Boulazac Dijon Le Portel Châlons-Reims Aix-Maurienne Bourg Lille Boulogne Antibes Nantes Saint-Vallier Quimper Clermont Charleville

22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22

16-6 10-1 6-5 16-6 10-0 6-6 14-8 9-3 5-5 14-8 9-3 5-5 13-9 10-2 3-7 13-9 6-5 7-4 13-9 7-4 6-5 13-9 8-3 5-6 12-10 7-4 5-6 11-11 9-2 2-9 10-12 6-5 4-7 10-12 8-3 2-9 9-13 7-4 2-9 9-13 3-7 6-6 8-14 6-6 2-8 8-14 6-4 2-10 5-17 3-7 2-10 4-18 2-9 2-9

82,5 81,1 76,6 77,9 73,3 74,5 78,2 76,9 79,5 77,2 72,8 78,0 72,0 75,2 77,1 72,6 72,8 66,5

73,3 75,7 72,5 75,9 70,9 68,6 76,4 75,4 82,2 76,1 69,5 78,9 76,8 78,8 79,4 76,1 79,9 78,5

+9,2 +5,4 +4,1 +2,0 +2,4 +5,9 +1,8 +1,5 -2,7 +1,1 +3,3 -0,9 -4,8 -3,6 -2,3 -3,5 -7,1 -12,0

1 v. 1 d. 1 d. 2 d. 2 d. 1 v. 3 v. 1 d. 2 d. 3 v. 1 v. 1 d. 2 v. 1 d. 1 v. 2 v. 6 d. 1 v.

2-3 4-1 2-3 2-3 2-3 4-1 4-1 3-2 1-4 4-1 2-3 2-3 2-3 3-2 3-2 3-2 0-5 1-4

15/2 Antibes D.Ramseyer* S.Massot* L.Sambe L.Bengaber* M.Bojovic* J.Ingram* M.Courby J.Casseus Y.Siegwarth Total Saint-Vallier M.Tensorer* A.Dill B.Vounang* D.Denave Y.Zonnet C.Bronchard* F.Tortosa K.Shiloh* P.Landy K.Bichard* Total

*Antibes bat Saint-Vallier 81-55 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 33 8-14 - 4-8 5 2 - 1 2 20 33 6-10 0-2 2-3 11 4 1 1 1 14 24 4-9 1-5 2-3 1 2 4 - 2 11 24 4-5 2-2 1-4 7 7 3 1 2 11 17 4-5 1-2 - 1 1 2 - - 9 28 3-9 1-4 - 2 4 1 - 3 7 22 3-5 0-1 1-2 6 1 2 - - 7 7 1-1 - 1 - - - - 2 12 0-1 0-1 - - 2 - - 3 200 33-59 5-17 10-20 34 23 13 3 13 81 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 25 5-8 1-4 1-3 4 - 2 - 1 12 23 4-10 2-3 - 3 1 1 - - 10 23 4-8 - 3 - - - 1 8 26 3-10 0-3 1-2 5 3 - 1 4 7 14 2-4 0-1 1-2 1 - 1 - 1 5 17 1-6 0-1 2-4 3 - 1 - 1 4 14 2-4 0-1 - 2 - 1 - - 4 26 1-8 0-4 1-2 4 4 - - 6 3 15 1-3 0-2 - 1 2 1 - 1 2 17 0-4 0-2 - 4 2 1 - 2 200 23-65 3-21 6-13 30 12 8 1 17 55

15/2 *Quimper bat Nanterre Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Runkaukas* 32 4-10 3-8 6-6 2 2 V.Mouillard* 24 3-6 1-3 4-4 3 6 A.Rigaux 16 3-5 2-3 3-4 3 2 F.Thibedore 20 2-5 0-1 6-6 5 1 M.Jefferson* 30 3-8 - 3-10 5 J.Volcy* 17 3-6 1-3 - 1 1 G.Lessort 16 1-3 - 1-2 4 1 N.Toto* 30 1-8 0-4 - 7 1 W.Molas 15 1-2 - 2 Total 200 21-53 7-22 23-32 32 14 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Passave-Ducteil* 26 5-6 - 4-4 8 2 N.Carter* 26 5-13 0-3 3-5 - 1 M.Riley* 30 5-7 1-3 - 4 3 W.Daniels 26 5-14 0-1 1-2 9 2 X.Corosine* 37 3-10 2-6 - 5 1 G.Pons 17 2-6 0-4 - 3 1 M.Judith 16 1-3 0-1 0-2 2 1 L.Akono* 16 1-4 0-3 - 3 2 A.Gomis 4 0-1 0-1 1-2 - J.Nzeulie 2 - - Total 200 27-64 3-22 9-15 34 13

In 1 1 2 1 5 In 2 1 1 4

72-66 Co Bp Pts - 1 17 - 1 11 - 2 11 - 3 10 1 3 9 - - 7 - 2 3 - 1 2 - 1 2 1 14 72 Co Bp Pts - 1 14 - 3 13 - 2 11 1 3 11 - 2 8 - 1 4 - - 2 - 2 2 - - 1 - - 1 14 66

15/2 *Châlons-Reims bat Boulazac 83-80 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Daniels* 46 7-11 - 5-8 12 1 2 6 3 19 D.Wilson 28 5-11 3-7 - 4 1 - - 3 13 G.Chathuant* 34 4-15 1-7 2-3 9 1 - 1 4 11 B.Mullins* 38 3-6 1-4 3-8 4 10 4 - 2 10 K.Joss Rauze* 22 3-7 0-1 2-3 - 1 - - - 8 G.Radonjic 28 2-8 1-5 1-2 3 3 2 - - 6 J.Wampfler 10 3-4 - 1 - - - 2 6 B.Mangin 23 2-5 1-2 - - 1 2 - 1 5 H.Jalce 15 1-4 - 1-2 3 1 - - - 3 N.Diakite* 6 1-2 - 1 - - - - 2 Total 250 31-73 7-26 14-26 37 19 10 7 15 83 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Jacobson* 50 7-15 3-8 4-6 2 3 - - 6 21 T.Dubiez* 44 7-18 5-9 2-4 2 - 1 - 1 21 Y.Gaillou* 41 7-12 0-1 2-3 5 1 1 2 3 16 M.Badiane* 42 5-10 - 1-5 14 2 2 - 4 11 C.Mélicie 39 1-7 - 5-6 15 1 - - 4 7 A.McKenzie* 25 1-5 0-1 2-4 3 - 2 - 2 4 D.Diarra 9 0-1 - 2 - - - - Total 250 28-68 8-19 16-28 43 7 6 2 20 80 15/2 Rouen J.Siggers* C.Thioune* P.Poupet D.Williams* S.Traore P.Okafor W.Soliman* K.Reid* Total Évreux L.Chelle D.Davis* C.Watson* T.Maizeroi* M.Correa P.Da Silva* B.Toffin* A.Dia K.Dahak Total

*Rouen bat Évreux 89-79 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 36 8-14 2-5 12-12 4 6 3 1 2 30 37 6-14 1-2 7-7 11 1 1 - 2 20 30 5-12 3-7 3-6 6 5 5 - 2 16 30 4-8 3-5 2-4 1 1 - - 1 13 23 1-5 - 3-6 9 2 1 - - 5 11 1-4 - 2-2 2 - - - 1 4 16 0-3 - 1-2 4 - - 2 2 1 17 0-1 - - 1 - - 2 200 25-61 9-19 30-39 37 16 10 3 12 89 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 25 5-9 3-7 2-2 1 4 - - 2 15 31 4-9 3-5 3-6 8 3 - 1 2 14 22 6-9 1-3 - 1 - 1 - 3 13 37 4-11 2-8 1-2 4 2 2 - 1 11 21 3-5 - 3-5 5 1 1 1 1 9 35 3-5 0-2 2-4 4 7 2 - 7 8 18 3-8 1-2 - 8 - - - 1 7 7 1-3 - 1 1 - 1 - 2 4 - 0-2 - - - - - 200 29-59 10-27 11-21 32 18 6 3 17 79

15/2 Charleville C.Rouse* G.Florimont T.Peterson* J.McClark* D.Kaba* K.Morlende* D.Jean Joseph Y.Zachee Y.Akinocho Total Fos L.Cummard* M.Dia P.Haquet* M.Hachad* Z.Bah* S.Gay* B.Cisse K.Atamna A.Hamza Total

Fos bat *Charleville 85-61 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 40 5-12 - 6-7 9 1 2 2 3 16 16 7-8 - 0-1 8 - 1 - 1 14 32 3-13 1-9 1-1 4 4 1 2 1 8 24 3-6 - 1-2 6 1 1 - 2 7 29 2-10 0-3 2-2 1 1 1 - 3 6 33 2-7 1-3 - 2 4 1 - 1 5 17 2-6 0-1 1-2 2 4 1 - 3 5 7 0-1 - 1 1 - - 5 2 0-1 0-1 - 1 1 - - 1 200 24-64 2-17 11-15 34 17 8 4 20 61 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 30 7-12 4-6 2-3 4 1 3 1 - 20 30 8-9 2-2 0-1 5 1 1 - - 18 30 3-9 0-2 4-4 5 3 2 - 4 10 27 4-9 2-4 - 5 2 1 - 1 10 25 5-9 0-1 - 2 3 2 - 5 10 20 5-8 - 9 - 1 1 2 10 15 2-4 0-1 - 1 5 - - 3 4 18 1-4 1-4 - 2 7 2 - - 3 5 0-1 - - - - - - 200 35-65 9-20 6-8 33 22 12 2 15 85

15/2 *Nantes bat Aix-Maurienne 95-93 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Downey* 39 9-12 4-6 10-11 2 11 3 - 3 32 K.Barber* 33 7-9 - 8-12 10 1 - - 5 22 A.Cel* 31 6-6 1-1 3-3 3 1 3 - 3 16 N.Gayon* 30 3-11 2-6 2-2 3 3 4 - 2 10 O.Bardet 26 3-6 3-5 1-2 3 1 - 1 - 10 A.Charles* 17 2-5 1-2 0-1 2 3 1 - 1 5 S.Dondon 13 - 0-2 1 1 - - - F.Sahraoui 8 0-5 0-3 - - 2 1 - - J.James 3 - - - - - - Total 200 30-54 11-23 24-33 24 23 12 1 14 95 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Dunn* 31 7-10 2-2 9-9 1 2 - - - 25 M.Sonko* 37 9-14 2-3 4-5 5 4 2 - 4 24 J.Mathis* 38 5-6 - 2-4 12 4 4 1 6 12 E.Joldersma 24 4-6 3-5 1-4 2 - - - 4 12 T.Yvrande* 16 3-4 - 1-3 3 - 2 - 1 7 J.Ekanga-Ehawa* 24 3-7 - 2 2 - - - 6 S.Darnauzan 22 2-5 0-1 1-4 1 5 1 - 4 5 J.Hoyaux 3 1-2 0-1 - - - - - - 2 M.Traoré 5 0-1 - 1 - - - - Total 200 34-55 7-12 18-29 27 17 9 1 19 93


13

CHIFFRES 18/2 Fos M.Hachad* L.Cummard* P.Haquet M.Dia* S.Gay* B.Cisse Z.Bah* K.Atamna Total Le Portel M.Labeyrie* F.N’Kembe N.Wyatte* J.Ludon A.Rowland* I.Sy* E.Choquet C.Davis* Total

Le Portel bat *Fos Min Tirs 3pts LF 36 6-22 2-6 2-2 31 5-14 2-7 4-4 35 5-13 1-4 1-1 26 5-9 0-2 19 4-4 - 1-2 12 3-6 0-1 28 0-6 0-2 13 0-2 0-2 200 28-76 5-24 8-9 Min Tirs 3pts LF 36 6-16 2-4 4-5 30 5-8 2-4 3-4 28 5-9 16 4-4 - 1-1 32 3-9 1-5 1-3 14 3-5 2-3 26 2-8 0-3 18 2-5 0-1 200 30-64 7-20 9-13

18/2 Lille A.Harris* S.Barnette* N.Taccoen* R.Chery* R.Malet A.Defoe K.Bradley* M.Sy B.Gillet Total Nantes A.Cel* T.Downey* K.Barber* O.Bardet F.Sahraoui N.Gayon* A.Charles* S.Dondon B.Pierard R.Racon Total

*Lille bat Nantes 86-62 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 40 13-18 - 4-5 4 1 2 - 3 30 25 4-11 0-2 6-7 6 3 2 1 3 14 27 5-5 - 3-6 6 5 3 3 4 13 37 3-6 2-5 2-2 4 2 2 - - 10 20 2-3 2-3 - 341 - 6 13 2-3 1-1 - 5 - -15 20 2-6 0-2 - -31 -14 13 2-2 - 111 -14 5 0-2 0-1 - - - -1200 33-56 5-14 15-20 29 19 11 5 14 86 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 34 6-17 1-3 - 10 3 1 - 5 13 29 3-8 1-3 6-8 2 5 - 5 13 28 5-9 - 2-2 11 2 1 2 2 12 32 3-9 3-7 - 44-29 15 3-6 1-2 - 1 - -17 28 2-7 0-3 - 1 - 1 - - 4 14 1-4 1-2 - -1-23 16 0-1 - 1-2 1 - -21 2 0-1 0-1 - - - - - 2 - - - - - 200 23-62 7-21 9-12 30 15 3 2 19 62

Rb Pd 11 8 8 2 11 1 3 2 2 2 2 3 2 1 1 41 18 Rb Pd 6 4 7 2 9 2 3 4 6 2 5 2 1 38 15

In 2 1 1 1 1 6 In 1 1 3 2 7

19/2 Antibes bat *Évreux Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In D.Davis* 25 6-15 2-8 - 5 - 1 C.Watson* 35 3-8 1-3 3-4 1 1 L.Chelle 16 3-6 2-2 2-2 1 - L.Prowell* 26 3-8 1-3 2-2 4 1 1 B.Toffin* 19 3-6 - 0-2 4 - 2 T.Maizeroi 14 2-7 2-6 - 5 - P.Da Silva* 35 1-4 0-2 3-4 7 11 1 M.Correa 21 0-6 - 1-2 8 - 1 K.Dahak 9 0-2 0-2 1-2 - 3 1 Total 200 21-62 8-26 12-18 35 16 7 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In S.Massot* 27 10-17 2-3 1-1 9 2 J.Ingram 38 3-11 2-6 4-4 1 6 M.Bojovic* 21 3-6 1-3 2-2 6 2 3 S.Ho You Fat 18 4-7 1-2 - 2 - D.Ramseyer* 33 3-7 - 0-1 5 2 L.Bengaber* 33 2-9 1-4 0-2 4 5 3 L.Sambe 21 1-3 1-2 2-2 3 2 3 M.Courby 9 0-1 0-1 - 1 - Total 200 26-61 8-21 9-12 31 19 9

76-69 Co Bp Pts - 1 16 1 2 16 - 1 12 - 2 10 - - 9 - - 6 - 1 - - 1 7 69 Co Bp Pts - 2 18 - 2 15 - 1 10 1 - 9 - - 8 - - 8 - 4 4 1 2 4 2 11 76

69-62 Co Bp Pts - 2 14 - 2 10 - 2 10 -29 -46 - - 6 -45 2 - 1 -11 2 17 62 Co Bp Pts - 2 23 - 3 12 -29 - - 9 126 -35 -35 -11 16 69

19/2 Dijon bat *Boulogne 78-64 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Milbourne* 35 6-14 1-3 4-4 7 1 1 - 4 17 F.Raposo* 28 6-8 - 1-4 3 - 1 - 2 13 L.Kante* 26 4-8 2-2 2-2 2 - 2 1 1 12 T.Stanley* 26 1-5 1-2 2-2 3 2 -25 E.Plateau 23 1-6 1-2 2-2 2 2 4 -25 M.N’Diaye 17 2-6 0-2 - 2 - 2 -24 - - 4 K.Mondesir 6 2-3 - 1 - B.Matanga 16 1-3 1-3 - 13-13 K.Patiejunas* 23 0-2 - 1-2 - 8 3 -61 Total 200 23-55 6-14 12-16 21 16 13 1 20 64 Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts E.Craven* 30 6-10 0-1 5-8 5 5 2 - 3 17 E.Bing* 31 6-10 - 4-7 16 - 2 - 5 16 J.Leloup* 35 6-12 1-4 - 441 - 1 13 E.Mendy* 31 5-7 2-3 - 6 - 1 - 3 12 D.Melody* 34 3-9 1-5 - 213 -17 S.Dia 9 1-2 1-1 2-2 1 - 1 -15 F.Prenom 9 2-3 - 2 - 2 124 B.Monclar 11 0-1 - 2-2 1 - 2 -12 A.Christophe 10 1-1 - 121 -32 Total 200 30-55 5-14 13-19 38 12 15 1 20 78 19/2 *Nanterre bat Clermont 87-62 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Carter* 27 8-13 0-3 2-4 9 2 - 4 18 W.Daniels 19 6-14 0-2 4-4 8 - 2 2 2 16 L.Akono* 34 5-8 4-6 - 552 - 2 14 J.Passave-Ducteil* 25 5-7 - 4-4 9 4 4 - 1 14 M.Judith 30 4-6 3-5 - 33- 1 11 A.Gomis 9 3-5 1-2 - 21-17 X.Corosine* 27 1-9 1-7 - 51-13 G.Pons 16 1-3 0-1 - - - 2 -12 J.Nzeulie 3 1-1 - 0-1 - - - - 2 M.Riley* 8 0-1 - -1-1A.Desespringalle 2 - - - - - 1 Total 200 34-67 9-26 10-13 41 17 10 2 15 87 Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts O.Bassett* 29 6-14 2-5 - 422 - 4 14 D.Bouldin* 25 4-9 2-5 2-2 3 3 3 2 1 12 T.Ford* 27 5-11 - 1-1 10 - - 2 11 S.Cisse* 30 2-6 1-2 2-4 2 1 1 -27 X.Delarue* 22 2-2 - 2-5 3 1 -56 K.Ouattara 17 2-4 2-3 - 4 - 1 -36 M.Guichard 20 1-6 - 2-2 - 2 1 - - 4 -32 M.Drame 19 1-2 - 11P.Beye 11 0-3 0-2 - 4 - 1 - - Total 200 23-57 7-17 9-14 31 10 9 2 20 62 19/2 Quimper bat *Aix-Maurienne 94-79 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Dunn* 35 6-9 0-2 11-11 1 3 3 - 3 23 M.Sonko* 33 7-14 1-5 4-5 4 2 3 - 3 19 J.Mathis* 33 6-10 - 2-4 10 - 4 2 5 14 E.Joldersma* 23 4-10 1-4 1-2 3 - 2 - 3 10 J.Ekanga-Ehawa 21 2-7 1-3 4-4 1 2 2 1 4 9 S.Darnauzan* 29 0-3 0-1 4-4 2 4 1 -44 T.Yvrande 18 0-2 0-1 - 4 - 1 - - M.Traoré 6 - - - -1J.Hoyaux 2 - - - - - Total 200 25-55 3-16 26-30 25 11 16 3 23 79 Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Runkaukas* 33 8-12 4-6 4-4 3 2 - - 24 J.Volcy* 30 6-8 2-3 7-7 5 3 2 1 5 21 M.Jefferson* 21 5-10 - 2-4 4 1 - 4 12 F.Thibedore 24 5-7 1-2 - 422 - 2 11 G.Lessort 22 4-4 1-1 - 523 -29 V.Mouillard* 18 2-4 1-2 3-4 - 3 4 -38 N.Toto* 24 2-5 0-2 - 5 - 2 -54 A.Rigaux 21 1-3 0-2 1-2 - 3 - - 3 W.Molas 7 1-3 - 1 - -12 Total 200 34-56 9-18 17-21 27 16 13 1 22 94

19/2 Bourg D.Monds* A.Tsagarakis* D.Oliver* C.Ferchaud* J.Delhomme K.Corre* C.Koma O.Da Silveira J.Sanchez J.Losson Total Rouen J.Siggers* C.Thioune* K.Reid* W.Soliman D.Williams* P.Poupet P.Okafor* S.Traore Total

*Bourg bat Rouen 87-71 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 27 12-19 1-1 2-2 9 1 1 1 27 34 6-12 4-10 1-1 3 4 - 2 17 30 5-7 1-1 4-6 3 4 3 - 1 15 27 5-7 2-3 - 3 1 2 1 - 12 16 3-4 0-1 - 31-16 25 1-2 - 3-4 5 2 3 -25 17 1-4 0-2 1-2 5 3 2 -53 10 1-2 0-1 - -11 - 2 12 - 21- - 2 - - - -1200 34-57 8-19 11-15 33 18 10 3 13 87 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 37 8-15 4-6 2-2 4 2 3 - 3 22 32 5-9 2-5 1-1 1 2 1 - 2 13 30 4-8 1-1 2-3 5 4 2 - 2 11 18 4-7 1-1 - 5 - 119 32 2-7 2-6 2-2 3 1 -18 25 2-8 0-3 0-2 3 4 1 -54 14 1-6 - 51- - 2 12 1-3 - - - -12 200 27-63 10-22 7-10 26 14 7 1 15 71

19/2 Saint-Vallier B.Vounang* M.Tensorer* K.Bichard C.Bronchard* D.Denave K.Shiloh* Y.Zonnet F.Tortosa* A.Dill Total Châlons-Reims C.Daniels* K.Joss Rauze D.Wilson* H.Jalce* G.Radonjic G.Chathuant* B.Mullins B.Mangin* J.Wampfler Total

*Saint-Vallier bat Châlons-Reims 93-87 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 35 9-15 - 5-7 11 4 1 - 2 23 35 7-10 3-4 4-5 3 3 - 3 21 18 4-6 3-4 2-2 - 2 1 - 1 13 19 3-6 - 4-8 4 1 - 3 10 30 2-3 2-2 3-4 2 8 3 -29 35 2-9 0-3 4-6 6 6 1 -28 18 2-2 1-1 1-2 1 - -16 6 1-2 - 12- - 2 4 - 1-2 - - - - 1 200 30-53 9-14 24-36 28 26 6 - 14 93 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 20 6-8 - 2-3 6 1 1 - 3 14 19 5-6 - 4-7 1 2 4 - - 14 28 6-12 1-4 - 141 - 3 13 27 4-6 - 5-11 2 - - 1 13 24 4-10 3-8 - 41- 1 11 27 4-12 2-4 - 821 - 2 10 25 3-6 0-2 4-4 1 4 1 - 3 10 22 0-3 0-2 2-2 4 5 2 -42 8 - 1 - -1200 32-63 6-20 17-27 28 19 10 - 18 87

19/2 Boulazac Y.Gaillou* B.Jacobson* A.McKenzie* C.Mélicie T.Dubiez I.Soumahoro* M.Badiane* D.Diarra Total Charleville C.Rouse* G.Florimont K.Morlende* J.McClark* T.Peterson* D.Kaba* D.Jean Joseph Y.Zachee Total

Charleville bat *Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 32 6-9 1-1 2-5 6 3 40 3-13 2-10 6-6 5 2 5 32 5-14 0-1 2-4 4 1 25 4-8 - 2-6 7 1 30 3-11 2-9 1-2 3 7 4 13 2-3 2-3 - 1217 - 4-4 4 - 11 0-1 0-1 1-2 2 - 200 23-59 7-25 18-29 32 16 9 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 31 10-17 0-1 6-6 13 2 1 20 5-8 - 3-3 - 2 2 29 4-9 2-3 2-2 4 4 29 3-11 1-2 4-4 11 1 1 40 3-10 2-4 1-2 3 1 17 2-5 - 2-2 - 1 22 2-4 1-1 - 2112 - 1-2 1 1 3 200 29-64 6-11 19-21 34 13 7

83-71 Co Bp Pts - 5 15 1 5 14 - 3 12 - 3 10 -39 - - 6 -44 -11 1 24 71 Co Bp Pts - 3 26 - 4 13 - 3 12 1 - 11 -29 -26 -35 -21 1 19 83

ESPOIRS 18e journée Poitiers bat *Limoges 86-81 *Strasbourg bat Pau-Lacq-Orthez 78-73 *Paris Levallois bat Roanne 82-59 *Nancy bat ASVEL 86-69 *Hyères-Toulon bat Le Havre 65-62 Le Mans bat *Chalon 80-65 *Gravelines-Dk bat Orléans 70-58 Vichy bat *Cholet 51-47 Classement : 1- Nancy (17-1), 2Paris Levallois (16-2), 3- GravelinesDk, Le Mans (13-5), 5- Cholet, Chalon (11-7), 7- Pau-Lacq-Orthez (10-8), 8Hyères-Toulon (9-9), 9- ASVEL (8-10), 10- Strasbourg (7-11), 11- Le Havre, Poitiers, Vichy (6-12), 14- Roanne (5-13), 15- Orléans (4-14), 16- Limoges (2-16).

NATIONALE 1 23 journée e

*Saint-Chamond bat Centre Fédéral 79-62 Saint-Étienne bat Liévin 83-67 *Bordeaux bat Orchies 86-63 Blois bat *GET Vosges 92-80 *Souffelweyersheim bat Brest 85-82 a.p. *Denain bat Denek Bat 98-87 Angers bat *Saint-Quentin 82-69 *Sorgues bat Roche 95-82 Challans bat *Le Puy 94-87 Classement : 1- Bordeaux (20-3), 2- Denain (18-5), 3- Angers (15-8), 4Brest (14-9), 5- Saint-Étienne, Sorgues (13-10), 6- Blois (12-10), 7- SaintQuentin, Challans (12-11), 9- Orchies, Souffelweyersheim (11-12), 11- Denek Bat, Saint-Chamond, Le Puy (10-13), 15Liévin (9-14), 16- GET Vosges (8-14), 17Roche (5-18), 18- Centre Fédéral (3-20).

LIGA ACB

GROUPE H 4e journée

21e journée *Valencia bat Real Madrid 59-52 *Fuenlabrada bat Gran Canaria 92-81 Alicante bat *Menorca 79-70 87-67 Barcelone bat *Saragosse *Manresa bat Badalone 99-67 *Estudiantes bat Saint-Sébastien 88-81 *Séville bat Malaga 82-77 *Bilbao bat Valladolid 93-70 *Vitoria bat Grenade 78-63 Classement : 1- Barcelone (18-3), 2- Real Madrid (17-4), 3- Vitoria, Valencia, Valladolid (13-8), 6- Bilbao, Fuenlabrada (12-9), 8- Séville, Badalone (11-10), 10- Gran Canaria, Malaga, Estudiantes Madrid (1011), 13- Saragosse (9-12), 14- SaintSébastien (8-13), 15- Alicante, Manresa (7-14), 17- Menorca (5-16), 18- Grenade (3-18).

LEGA

85-84 a.p. 85-79

5e journée Jeudi 24 février

Kaunas - Valencia Fenerbahçe - Olympiakos Classement : 1- Fenerbahçe, Olympiakos (3-1), 3- Valencia, Kaunas (1-3).

19 journée *Varèse bat Trévise 74-68 Milan bat *Brindisi 76-74 a.p. *Caserte bat Sienne 89-84 96-69 Cantu bat *Teramo *Rome bat Avellino 80-70 71-70 *Bologne bat Pesaro Crémone bat *Montegranaro 89-67 Sassari bat *Biella 94-74 Classement : 1- Sienne (17-2), 2- Milan, Cantu (14-5), 4- Bologne, Avellino (10-9), 6- Montegranaro, Pesaro, Caserte, Rome, Sassari (9-10), 11- Biella, Trévise, Varèse, Crémone (8-11), 15- Brindisi, Teramo (5-14).

EUROLEAGUE

TOP 16 GROUPE E 4e journée

76-74 70-65

5e journée Mercredi 23 février

Panathinaikos - Lietuvos rytas Jeudi 24 février

Vitoria - Malaga Classement : 1- Panathinaikos (3-1), 2- Vitoria, Lietuvos rytas (2-2), 4Malaga (1-3).

EUROLEAGUE Quarts de finale Matches allers joués le mardi 22 février Matches retours le vendredi 25 février

EUROCUP

Matches d’appui le mercredi 2 mars

LAST 16 GROUPE J 4e journée

Budivelnik Kiev bat *Le Mans 77-72 74-55 Göttingen bat Aris Salonique Classement : 1- Budivelnik Kiev (3-1), 2- Göttingen (2-1), 3- Aris Salonique (1-2), 4- Le Mans (1-3).

EUROCHALLENGE

e

*Panathinaikos bat Vitoria *Lietuvos rytas bat Malaga

*Kaunas bat Fenerbahçe Olympiakos bat *Valencia

Tarbes (14-4), 3- Lattes-Montpellier (13-6), 4- Nantes-Rezé (12-7), 5Challes (11-7), 6- Basket Landes, Arras (10-9), 8- Mondeville (9-10), 9- Aix, Charleville (8-11), 11- Saint-Amand, Villeneuve d’Ascq (7-12), 13- Calais (4-15), 14- Toulouse (1-18).

LAST 16 GROUPE K 4e journée

Valencia – Bourges Salamanque – Cracovie Ekaterinbourg – Tarente Fenerbahçe – Spartak Moscou

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Pro A

Les vainqueurs de la 18e journée Équipe

Gravelines-Dk bat *Norrköping 94-87 Ventspils bat *Lisbonne 74-71 Classement : 1- Gravelines-Dk (4-0), 2- Ventspils (2-2), 3- Norrköping, Lisbonne (1-3).

Féminines

1 2 3 4 5

Score

JAV from Sport+ (SebJav)

235,0

Lacuite Team (Thomas49)

230,3

SEB54 (MAGIC54)

230,0

DJ JP-$tar JAV (JP-Star)

226,2

MaxRouxTeam (Maxroux)

224,4

Classement général 1 ugo_caroff (ugo_caroff) 2 secreteam (yannoustaz) 3 olivteam (olak)

Les vainqueurs de la 21e journée

18e journée

Équipe

*Challes bat Lattes-Montpellier *Charleville bat Toulouse Aix bat *Saint-Amand *Basket Landes bat Tarbes Bourges bat *Calais Nantes-Rezé bat *Mondeville *Villeneuve d’Ascq bat Arras

64-55 68-45 70-64 76-50 86-62 69-64 72-62

19e journée Mondeville bat *Toulouse 74-53 *Aix bat Calais 76-73 87-58 *Bourges bat Basket Landes *Lattes-Montpellier bat Saint-Amand 59-45 *Arras bat Charleville 82-70 84-57 *Nantes-Rezé bat Challes *Tarbes bat Villeneuve d’Ascq 74-68 Classement : 1- Bourges (18-1), 2-

1 2 3 4 5

Chamonix Mt Blanc (Massilia69)

248,1 241,8

NenecheTeam (Neneche)

232,5

paul (ramdamp)

230,4

Les vainqueurs de la 22e journée Équipe

1 2 3 4 5

FLYING DUCKS (youl brinner)

233,0 229,1

MNT Team (vinsanity1)

218,5

ERWJUJA LIMOGES (ERWJUJA)

215,8

Classement général 1 fintan stack (greg-kite) 2 le cirque pinder (rami12) 3 Seb57 (sebastien)

Jeudi 24 février

Jeudi 24 février

Sienne - Efes Pilsen Partizan Belgrade - Real Madrid Classement : 1- Real Madrid (4-0), 2- Sienne, Efes Pilsen (2-2), 4- Partizan Belgrade (0-4).

234,6

AS Bondy (groug33)

Mercredi 23 février

5e journée

Score

LIMOGES CSP (BIDJILIM)

Olimpija Ljubljana - Rome

77-74 77-60

248,7

BJLIM LIMOGES CSP (BJLIM)

5e journée

*Sienne bat Partizan Belgrade Real Madrid bat *Efes Pilsen

Score

ERWJUJA LIMOGES (ERWJUJA)

Maccabi bat *Olimpija Ljubljana 83-65 Barcelone bat *Rome 74-65

GROUPE G 4e journée

3140,2

Pro B

LFB

GROUPE F 4e journée

Maccabi Tel-Aviv - Barcelone Classement : 1- Barcelone (4-0), 2Maccabi Tel-Aviv (3-1), 3- Olimpija Ljubljana (1-3), 4- Rome (0-4).

3159,6 3149,2

du 12-01 au 22-02

3749,8 3738,0 3735,1


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Pro B

échos FRANCE

JÉRÉMY LELOUP (DIJON)

AFFAMÉ DE RESPONSABILITÉS ! Titulaire à Vichy la saison passée, l’ancien Manceau montra qu’il pouvait tenir un rôle important en Pro A (8,9 points et 3,1 rebonds en 24 minutes). Pourtant, il signa en Pro B cet été. A Dijon, rejoignant Jean-Louis Borg et ce rôle de leader auquel il aspirait. Tout n’est pas parfait, mais il apprend.

Hervé Bellenger / IS

Jérémy y veille. « Je veux devenir un leader offensif, mais aussi défensif », clame-t-il. Lucide, il n’hésitera pas à charbonner pour parvenir à ses ambitions. « Je me concentre sur la défense, c’est un atout de défendre dur ». Etiqueté shooteur exclusif, le Manceau a élargi sa palette. « Jérémy est devenu un joueur complet », assure son coach. « Quand je suis sorti du Mans, j’étais seulement un shooteur. J’ai été un peu formaté pour ça. Quand j’avais la balle, il fallait que je shoote », témoigne le joueur. Or, s’il tente encore plus de la moitié de ses tirs derrière l’arc (38/123, 31%), Leloup se montre ailleurs (3,1 rebonds, 2,0 passes, 1,8 interception et 3,2 fautes provoquées). Dans un club à pression, désirant retrouver l’élite, il est ainsi devenu un ailier multicarte, jouant abondamment (30 minutes) et scorant régulièrement (13,3 points, deux matches à moins de 7 unités).

«

On ne pensait pas pouvoir le faire venir ici », sourit Jean-Louis Borg. « Après sa saison avec moi à la JAV, je pensais sincèrement que sa place était en Pro A, qu’il trouverait le temps de jeu qu’il souhaitait et qu’il méritait », poursuit l’entraîneur dijonnais, interloqué par la présence de ce jeune ailier de grande taille (2,02 m, 24 ans) à l’échelon inférieur « Ce n’est pas très logique… » L’étonnement de Borg est compréhensible. Cloué au banc du Mans – son club formateur –, Leloup profita l’an passé de son prêt à Vichy pour débuter réellement sa carrière professionnelle. Il saisit sa chance avec brio, notamment à la Semaine des As, lors d’un dépannage surprenant au poste 4 (14,0 points à 53%, 6,5 rebonds et 2,0 passes en 34 minutes). « Da Wolf » profita de ce tournoi pour demander à être à nouveau prêté la saison suivante. Demande acceptée, puis refusée en fin de saison. Le MSB souhaitait alors garder son ailier maison en rotation. Une solution inintéressante pour Leloup, qui désirait jouer et conserver sa dynamique ascendante. « Avec mes conseillers et mon agent, Bouna N’Diaye, on a donc fait racheter mon année de contrat

restante. Du coup, il a fallu démarcher les clubs », explique le joueur. « Il y avait des clubs de Pro A intéressés, mais racheter le contrat et me payer derrière, c’était délicat. Le seul club prêt à le faire, c’était Dijon ». La présence de Jean-Louis Borg, le coach qui lui donna sa chance au plus haut niveau, fit le reste. « Quand un coach te veut, faut y aller ! », s’enthousiasme le nouveau dijonnais.

En Pro A l’an prochain À écouter son entraîneur, l’ailier ne perd pas son temps en Pro B. « Ça va lui faire énormément de bien pour la suite de sa carrière. Cette expérience le fera mûrir encore, pour qu’il franchisse un nouveau palier », pense-t-il. Histoire de poursuivre le travail entamé à Vichy et gommer quelques lacunes rédhibitoires pour « un joueur se donnant les moyens d’aller au plus haut niveau », selon Borg. « Malgré son avantage de taille au poste 3, il n’excelle pas dans les post-ups. Il a aussi du mal à contrôler son ballon quand il y a une grosse pression défensive. Puis il doit encore se développer physiquement », poursuit le technicien.

« Quand un coach te veut, il faut y aller »

« Da Wolf » endosse avec bonheur son rôle, répondant aux attentes suscitées par le staff. « Il sait prendre ses responsabilités », se satisfait Jean-Louis Borg, qui ne serait pas contre une nouvelle collaboration l’an prochain. Pour cela, la JDA devra confirmer son renouveau (4 victoires en 5 matchs) entrevu après cinq revers d’affilés, douchant les ardeurs triomphalistes du début de saison (6 victoires consécutives). « On est passé de favori à outsider », estime Leloup, désireux de retrouver promptement les cimes hexagonales. « J’ai l’ambition de remonter en Pro A. Si Dijon monte, je resterai à Dijon. Sinon, je n’y ai pas encore pensé, on est qu’en février, je ne me prends pas la tête avec ça », conclut le disciple de l’adage « reculer pour mieux sauter ». n Romain MOLINA


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PORTRAIT

lui demandes 5 minutes, il donne 5 minutes, 30 minutes, c’est pareil. Il est là au service du coach et de l’équipe, c’est remarquable. »

Pascal Allée / Hot Sports

Découverte du basket à 20 ans

L’ÉTONNANT JBAM

PUISSANT ! Les progrès de Michel (son prénom) Jean-Baptiste Adolphe (2,06 m, 31 ans) ont éclaté au grand jour pendant la Semaine des As. Le pivot français a clairement passé un cap avec Chalon et ses performances inspirent désormais le respect. Même si, dans les raquettes de Pro A, c’est déjà le cas depuis longtemps. Par Thomas BERJOAN

«

Sous-estimé, JBAM ? » La question interpelle Dounia Issa de Gravelines. « Je ne crois pas. Je peux te dire qu’il est vachement respecté par les joueurs. Français ou Ricains, ils savent à qui ils ont affaire ! A chaque fois que j’entends parler de lui, c’est du genre : « He’s strong ! » (Il est costaud !) Le respect des autres joueurs, entre nous, c’est la vérité. C’est ce qui compte le plus. Savoir qui est qui. » Depuis quelques saisons, ceux qui arpentent et frayent dans les raquettes de Pro A savent parfaitement qui est JBAM ! Le genre de spécimen qui fait réfléchir à deux fois avant de s’aventurer sur son territoire. « Il fait partie des joueurs les plus physiques du championnat », poursuit Issa qui n’a jamais donné sa part au chien en la matière. « Comme le dit Jacques Monclar, « Jbamosaurus », tout est dit dans le surnom ! C’est vraiment une masse, très dure à contourner, très

large. On sent qu’il a travaillé son corps. Ce n’est jamais évident de le jouer. Pourtant, ce n’est pas un joueur sale. Il pourrait utiliser son physique plus salement, mais tout en étant propre, il pèse. » Aux As, il a été formidable. Dans un premier temps, il a élevé au rang d’art ce que son coach Beugnot appelle le « boulot de chiotte ». Michel et son colossal buffet posent les meilleurs écrans du moment. Des bunkers anti-atomiques qui surgissent sans prévenir. Rassurants et confortables pour ses partenaires, des cassetêtes pour l’équipe d’en face. Autre prérogative, le contrôle des flux dans la raquette. Au sein de la défense de Beugnot, JBAM intervient en arme de dissuasion, massive évidemment. Toujours placé sur les lignes de pénétrations, plus d’un moustique adverse a fait machine arrière en voyant la

silhouette paléolithique du monstre. Au rebond, en défense sur l’homme, en deuxième rideau, son placement est toujours excellent. « C’est parce qu’il a une qualité de course pour son gabarit qui est vraiment intéressante », note coach Beugnot. « Il est lourd et véloce à la fois. On peut donc lui demander beaucoup

JBAM vit sa carrière avec simplicité. Avec l’émerveillement des premières années aussi. Il est venu au basket très tard. Avant de rencontrer l’ancien joueur International Félix Courtinard dans sa Guadeloupe natale, son truc c’était le foot. Mais la rencontre avec l’ancien pivot change tout. Il tombe amoureux du cuir orange. Pendant quatre années, il bosse avec son mentor. Puis les contacts avec un agent et le poulain quitte les jupes de sa mère à 24 ans pour Liévin en N1. Deux ans. Puis quatre au Paris Levallois. Partout, son éthique de travail et son physique font la différence. « J’ai toujours travaillé, c’est ma marque de fabrique », nous explique Michel. « Tant qu’on a la chance de faire le boulot qu’on aime, on s’en donne les moyens et ça donne des résultats. » A 31 ans, sa courbe de progression ressemble à celle d’un joueur qui en aurait 7 ou 8 de moins. « Il est moins fou qu’en début de saison, il fait moins de fautes bêtes », note Beugnot. « Un joueur qui travaille autant, c’est normal qu’il progresse. Aujourd’hui, se sentant bien dans l’équipe, étant responsabilisé parce qu’étant le seul gabarit physique, il sent que l’équipe a besoin de lui et ça le rend de plus en plus fort. Il est de plus en plus opérationnel. » Aujourd’hui, ses stats en Pro A (6,4 pts et 5,2 rbds en 18’) ne disent pas tout du joueur. Aux As, JBAM a été bon en attaque. Très consistant (36 pts en 3 matches à 15/19 aux tirs et 6/7 aux lancers). « Je n’ai jamais trouvé qu’il avait les mains carrées », fait remarquer Dounia Issa. « Il a un bon toucher près du cercle, il est capable de mettre dedans, des petits hooks, il se resitue très bien dans l’espace, même après une bataille pour la position. C’est un joueur intérieur dominant. » « J’ai beaucoup travaillé avec le coach, des mouvements dos au panier, de la sensibilité au niveau des doigts », nous explique l’intéressé. « Ça paye. » Le cours du JBAM est à la hausse… n

« Il est vachement respecté par les joueurs » Dounia Issa

de choses. Il peut stopper un arrière en sortant à 7 ou 8 mètres sur un pick’n’roll et puis revenir dessous pour couvrir son pivot sur la même action. C’est une panoplie assez extraordinaire. » Et puis l’état d’esprit du bonhomme est irréprochable. Il ne rechigne devant aucun sacrifice. De l’or en barre pour un groupe. « C’est un mec qui ne revendique jamais rien », nous confie Greg Beugnot. « Il sait d’où il vient. Tu


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échos FRANCE

TOURNOI EUROLEAGUE

LE CENTRE FÉDÉRAL PAS SI LOIN

À

quoi ça a tenu ? Une claquette de Mam Jaiteh à la sonnerie, en demi-finale contre le FMP Zeleznik, accordée par un arbitre, refusée par l’autre, et finalement déclarée non valable, entérinant la victoire des Serbes, pour un rien (87-85). Mais aussi un manque de maîtrise dans le dernier

Livio Jean-Charles (CFBB).

Pascal Allée / Hot Sports

Une défaite sur le fil en demi-finale lors du tournoi de Belgrade et l’INSEP ne pourra défendre son titre de champion du « Euroleague Nike International Junior Tournament », compétition qui se jouera en marge du Final Four, du 5 au 9 mai. Mais les Bleuets ont fait du bon boulot.

quart-temps d’un match marqué par 21 balles perdues du côté français. Dommage car Hugo Invernizzi (1,96 m, 18 ans) avait scoré 20 points et Livio Jean-Charles (2,04 m, 17 ans) 23 pour mettre le Centre Fédéral en position de rallier la finale, passage obligatoire pour espérer

faire le déplacement au tournoi final à Barcelone, joué en marge du Final Four de l’Euroleague, que les Français avaient remporté l’an dernier. Pour le reste, les garçons de Jacky Commères n’ont rien à se reprocher. Pour leur premier match,

ils ont balayé le Beovuk Belgrade (93-69) avec 23 points, 6 rebonds et 4 interceptions de Jean-Charles, 14 points, 9 rebonds et 4 passes d’Invernizzi (qui conservera le trophée du concours de tirs à trois-points !), mais aussi 13 points d’Ulysse Adjagba (1,84 m, 17 ans) et de Jaiteh (2,05 m, 16 ans). Ils ont ensuite subi une défaite logique contre le futur vainqueur, l’Étoile Rouge (81-88), portée par le joyau Aleksandar Cvetkovic (1,85 m, 18 ans), le meneur compilant 28 points et 8 passes. Autre bon match de Jean-Charles (23 points et 9 rebonds), d’ailleurs élu dans le meilleur cinq de la compétition, et montée en puissance de l’ailier William Howard (2,00 m, 17 ans), avec 14 points, 9 rebonds, 6 passes et 3 interceptions.

Cvetkovic est énorme Contraints de battre l’Olimpija Ljubljana lors du dernier match

de poule, les Français se sont exécutés (94-73), derrière les 20 points et 8 rebonds d’Howard, les 12 points, 7 rebonds, 2 passes et 2 contres de Yannis Morin (2,06 m, 17 ans), par ailleurs vainqueur du concours de dunks, et les 14 points et 3 passes d’Anthony Racine (1,90 m, 17 ans). Battu en demi-finale, le Centre Fédéral a ensuite fait le métier en prenant au Partizan la troisième place (87-75), avec 19 points d’Howard, 13 points (8 fautes provoquées) de Jaiteh, 16 points d’Invernizzi et 14 points de Jean-Charles. En finale, le phénomène Cvetkovic a été faramineux contre Zeleznik pour porter l’Étoile Rouge vers la victoire (102-93) : 35 points à 12/19, 9 rebonds, 8 passes décisives et 13 fautes provoquées, et une évaluation (façon Euroleague) de 55 ! Il a évidemment été élu MVP.. n Fabien FRICONNET

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échos FRANCE

VICTOIRE À NANCY

QU’ELLE EST BIZARRE, CETTE ASVEL ! Totalement illisible, l’ASVEL a régné à Nancy samedi, une semaine après un coup de gueule présidentiel. Renforcée par Pops Mensah-Bonsu, peut-elle inquiéter Cholet samedi ? Impossible à dire.

Hervé Bellenger / IS

FIBA Europe / Castoria / Parausic

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ENSEMBLE, RELEVONS LE DÉFI !

L’ASVEL de Nordine Ghrib enregistre le renfort du Britannique Pops Mensah-Bonsu.

«

La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sais jamais sur quoi on va tomber. » Dixit Forrest Gump, l’attachant personnage principal du film éponyme. Avec l’ASVEL, il en va de même cette saison. Démonstration samedi, à Nancy, où l’équipe de Nordine Ghrib a sorti un petit bijou de match pour empocher un impressionnant succès à Gentilly (91-77) qui lui permet d’équilibrer son bilan (9-9) et de s’établir seule septième. Une victoire qui fait suite à une prestation désastreuse en demi-finale des As, elle-même consécutive à une ébouriffante fin de match en quart de finale (contre Nancy, déjà), elle-même consécutive à une défaite pitoyable à l’Astroballe contre HyèresToulon, qui faisait suite à un succès sur Strasbourg, qui lui-même faisait suite à deux défaites sans appel contre Chalon et Limoges, etc. Samedi, en Lorraine, Matt Walsh a été aussi fameux (19 points, 5 rebonds, 6 passes et 3 interceptions) qu’il était imbuvable et nocif les semaines précédentes. Samedi, les dirigeants villeurbannais pouvaient boire du petit lait, quelques jours après que Gilles Moretton avait sorti la sulfateuse pour dézinguer à tout va, à commencer par Pierre Grall, son directeur sportif ; cependant que la rumeur indiquait que

Laurent Foirest serait appelé à de hautes responsabilités dans les bureaux de l’Astroballe ; d’autres rumeurs (au niveau du coaching staff) n’étant toujours pas éteintes.

+20 ou -20 contre Cholet ? Les derniers épisodes en date d’une saison qui a débuté par une mise au rouge de tous les signaux sportifs, le licenciement d’A.D. Vassallo, puis celui de Vincent Collet, puis la surprenante nomination de Nordine Ghrib ; puis l’attente de l’effondrement total, repoussé de loin en loin par un succès inattendu. Samedi, l’ASVEL a joué quasiment sans pivot (11 minutes pour Zizic) mais va recevoir le « renfort » de Bangaly Fofana, mais aussi celui de son « remplaçant », en l’occurrence le Britannique Pops Mensah-Bonsu (2,06 m, 27 ans), un sacré athlète, un beau joueur, passé par la NBA en plusieurs occasions (New Orleans encore cette année) et par certains des plus gros clubs continentaux. Samedi, l’ASVEL reçoit Cholet, l’équipe qui lui a succédé au palmarès du championnat de France, et qui est aujourd’hui seule leader. Un pronostic ? Vous êtes fous ! n Fabien FRICONNET

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échos EUROPE

SERBIE

IVKOVIC DÉMISSIONNE !

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Epsilon / Getty Images

’est par un courrier adressé au président de la fédération et par un communiqué de presse que le sorcier a tiré sa révérence. « Vu les circonstances que tout le monde connaît, je ne suis plus en mesure, ni physiquement, ni mentalement, d’assurer la mission entamée en 2008 », a annoncé Dusan Ivkovic, 67 ans, dont le contrat courait jusqu’au Jeux Olympiques de Londres en 2012. Le technicien a assuré que son départ n’était pas lié aux difficultés financières que connaît la fédération, qui ne lui aurait pas versé l’intégralité de son salaire depuis deux ans. Ce serait davantage les relations difficiles qu’il entretenait avec Dragan Kapicic, le président de la fédération, qui en serait la raison. Ce dernier, qui avait rencontré l’entraîneur de l’Olympiakos il y a trois mois à Athènes, s’est pourtant déclaré très surpris de sa décision.

Djordjevic favori L’annonce d’Ivkovic tombe mal puisque doit se tenir en mars l’élection du nouveau président de la fédération, à laquelle se représentera Kapicic, et ce n’est qu’ensuite que le processus de désignation d’un nouveau coach pourra être lancé. Le successeur d’Ivkovic n’aura alors que très peu de temps pour organiser la préparation de l’Euro 2011, qui devrait démarrer en juillet. Dans un sondage réalisé par le quotidien serbe Blic, les lecteurs réclamaient la semaine dernière le retour à la tête de la sélection de Svetislav Pesic, champion d’Europe en 2001 et champion du monde en 2002. Mais le technicien s’est engagé en cours de saison avec Valence, et

a annoncé vouloir se consacrer pleinement à son club, d’autant que le règlement de la Liga ACB interdit théoriquement aux coaches exerçant en son sein d’entraîner parallèlement une équipe nationale. Dusko Vujosevic conseillera pour sa part son successeur sur le banc de la sélection monténégrine. Quant à Zeljko Obradovic, il reste sur un cuisant échec avec les Plavi, qui avaient terminé sous ses ordres à la 11e place aux Jeux Olympiques d’Athènes en 2004, puis à la 9e place à l’Euro 2005. Alors qu’il ne possède comme seule expérience que deux saisons de coaching à Milan, Sasha Djordjevic apparaît donc actuellement comme le plus sérieux candidat.

Un possible retour d’Ivkovic ? Mais un autre scénario se dessine depuis le weekend dernier dans les médias serbes. Soutenu par les trois grands clubs de la capitale – le Partizan, l’Etoile Rouge et le FMP – Dragan Djilas, maire de la capitale et vice-président du parti démocratique (DS), apparaît de plus en plus comme le favori de la prochaine élection à la présidence de la fédération, alors même qu’il n’a pas encore fait acte de candidature. L’homme politique semble en mesure, grâce notamment à l’appui de personnalités influentes comme Vlade Divac, Predrag Danilovic ou Zarko Paspalj, de convaincre Dusan Ivkovic de revenir sur sa décision et de poursuivre sa mission à la tête des Plavi. Ce qui serait une excellente nouvelle pour le basket serbe, mais peut-être une moins bonne pour les Bleus, qui croiseront leur route dès le premier tour de l’Euro l’été prochain. Laurent SALLARD

TREVISO

• Gilberto Benetton, dont la famille est propriétaire et principale bayeur de fond du club de Trévise, a annoncé que celle-ci se retirera du basket et du volley à la fin de la saison, pour ne plus se consacrer qu’au rugby. L’homme d’affaire de 69 ans a indiqué qu’il était fatigué, que le sport avait déjà coûté très cher au groupe et que la jeune génération de la famille ne s’y intéressait pas.

L.S.

Ciammilo & Castoria

BENETTON SE RETIRE

Christian Petersen / Getty Images

Dusan Ivkovic a pris tout le monde de court en annonçant en début de semaine dernière sa démission du poste d’entraîneur de l’équipe nationale serbe. Son retour ne semble toutefois pas totalement exclu

TAURASI INNOCENTÉE

LE FENERBAHÇE EN COLÈRE

• Le laboratoire d’Ankara qui avait testé Diana Taurasi positive au modafinil a admis la semaine dernière avoir commis une erreur concernant quatre sportifs, dont l’Américaine, qui a vu sa suspension levée. Le doyen de l’université de Hacettepe, dont dépend le laboratoire, a présenté ses excuses lors d’une conférence de presse. Mais le club de Fenerbahçe, qui avait coupé Taurasi, ce qui avait également entraîné le départ de l’Australienne Penny Taylor, ne compte pas en rester là. L’un de ses dirigeants a ainsi réclamé la démission des responsables du laboratoire, mais aussi de certains membres de la fédération turque. Le club stambouliote et ses fans souhaitaient le retour des deux joueuses, mais celles-ci n’en ont pas l’intention, se réservant pour la prochaine saison WNBA.

L.S.


19 OLYMPIAKOS

L’ENIVRANT PARFUM DE 1997

« C’est très dur de jouer contre des gars qui ont autant d’expérience »

Robertas Dackus/EB via Getty Images

Ettore Messina, coach du Real

Dans un groupe où Kaunas et Valencia, 1-3, sont quasi-éliminés, Olympiakos et Fenerbahçe, 3-1, se disputent aujourd’hui à Istanbul la première place. Quel que soit le résultat, le club grec à l’effectif surarmé, finaliste malheureux la saison passée, vise le Final Four. Les Reds n’ont plus remporté l’Euroleague depuis 1997. Ils étaient entraînés par Dusan Ivkovic… comme aujourd’hui. Par Yann CASSEVILLE

O

n les avait laissés blessés dans leur amour propre sur le parquet de Bercy, le 9 mai dernier. -18 contre Barcelone en finale, une vraie claque. Pourtant, il n’y avait rien à redire, les joueurs d’Olympiakos l’avaient compris, déclarant qu’ils avaient été battus par plus forts. Linas Kleiza et Josh Childress repartis en NBA, une page se tournait. Une de plus dans le sempiternel chapitre des déceptions, que n’avait pas suffi à clore la coupe grecque de 2010, premier trophée du club depuis la conquête de la triple couronne (championnat, coupe et Euroleague) en 1997. Aussi les Reds ont décidé de changer de cap. Pour succéder sur le banc à Panagiotis Yannakis est revenu à la barre… Dusan Ivkovic, l’architecte du triomphe de 1997. L’avenir, dans un contexte économique morose, ne s’annonçait pas pour autant radieux. « L’état est en crise », commentait à l’été le technicien serbe. « Nous ne pourrons pas avoir les vedettes qu’étaient Kleiza et Childress. » Pourtant, quelques jours après son arrivée, le club réussissait un nouveau coup de génie : la signature de l’incroyable attaquant et compétiteur Vassilis Spanoulis, en provenance du rival de toujours, le Panathinaikos. Débarquait après lui l’Australien Matt Nielsen, vainqueur de l’Eurocup avec Valencia, le Slovène Radoslav Nesterovic et son CV aux 12 saisons et 875 matches NBA, puis

le jeune Serbe Marko Keselj qu’Ivkovic couvait en sélection nationale. Un recrutement de maître qui pouvait donner au club l’espoir d’entamer enfin un nouveau chapitre.

Ils avancent masqués Aujourd’hui, force est de constater que pour cette saison 2010-11, Olympiakos écrit son histoire avec sa plus belle plume. Intraitables en championnat (17-0), les hommes d’Ivkovic figurent parmi les candidats les plus crédibles au Final Four en Euroleague. Derrière l’armada du Barça, le Real de Messina ou la déferlante Tel-Aviv, ils avancent masqués. Olympiakos progresse en même temps qu’il panse ses plaies tant le club n’a pas été épargné par les pépins physiques. Panagiotis Vasilopoulos est out pour la fin de saison, Theo Papaloukas a été un temps ralenti puis ce fut le tour de Nielsen d’être arrêté et aujourd’hui Yotam Halperin et Marko Keselj sont sur le flanc, tout comme Ioannis Bourousis, écarté un mois et qui pourra ainsi soigner sa blessure à la main. « Nous avons eu des blessures mais nous avons 16 joueurs et nous allons trouver la bonne alchimie », rassure Ivkovic. 16, un chiffre que le coach martèle à longueur de déclarations pour montrer que la densité terrifiante de son groupe est sa force numéro 1. 14 matches d’Euroleague et 7 meilleurs marqueurs différents, 9 joueurs ayant déjà dépassé la barre des 10

Vassilis Spanoulis et l’Olympiakos son dans une bonne passe.

points. Sans oublier ceux qui, comme Halperin, sont de vrais guerriers, envoyés au combat pour défendre ou pour un système, une possession. « Jouer peu ou beaucoup m’importe peu, je veux aider l’équipe », commente l’Israélien. Ivkovic peut compter sur la ligne arrière la plus talentueuse en Europe, avec Teodosic (meilleur Européen en 2010), le génial Papaloukas et le « clutchissime » Spanoulis. Régulièrement, les entraîneurs adverses insistent également sur la domination dans la peinture d’Olympiakos. Nesterovic (17 d’éval au Top 16) à 2,12 m, Bourousis (11,1 pts et 6,5 rbds en 18’) à 2,10 m, Zoran Erceg à 2,11 m, Loukas Mavrofekalides à 2,08 m, tout comme, plus loin du cercle, Keselj et Nielsen. « C’est très dur de jouer contre des gars qui ont autant d’expérience », ajoute le coach du Real Ettore Messina. Olympiakos est l’équipe qui perd le moins de ballons (10 par match), l’un des sacerdoces de coach Ivkovic. Chaque possession est maîtrisée. Après une défaite à Bamberg, Ivkovic avait tancé Spanoulis et Teodosic pour leurs tirs « qui ont nui à l’équipe » (5/18 à 3-pts) ; le match suivant, les Grecs martyrisaient Malaga 93-66 avec 5/9 à 3-pts pour le duo. De l’expérience, de la qualité en quantité, Olympiakos a tous les atouts pour retrouver le Final Four et exorcicer enfin les échecs d’hier. Hier, c’était en 1997. n

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Entre

NOUS

HERVÉ BEDDELEEM

(DIRECTEUR EXÉCUTIF GRAVELINES-DUNKERQUE)

« POURQUOI PAS NOUS CETTE ANNÉE ? » Il y a deux semaines, le BCM Gravelines a remporté la Semaine des As, le deuxième titre majeur du club. À écouter Hervé Beddeleem, son directeur exécutif, on comprend que le club n’est pas rassasié. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Gravelines

C

omment fêter un trophée lorsque l’on a un match de Coupe d’Europe le mardi suivant ? On l’a fêté raisonnablement, à huis clos, au bar de l’hôtel à Pau, avec dirigeants, coaches et joueurs. Sans excès car ils devaient se lever à 5h du matin pour un avion à 7h et, derrière, ils avaient encore deux avions à prendre pour aller à Norrköping via Copenhague. Samedi (c’était le 19 contre Orléans), on va montrer le trophée à nos supporters et mettre une nouvelle bannière au Sportica à côté de celle qui représente

la finale de la coupe de France gagnée en 2005. Pour votre premier trophée à Bercy, énormément de supporters étaient venus. Cette fois comment ont-ils vécu une finale qui s’est passé à l’autre bout de la France ? Le restaurant Le Cap Compas (le fief du BCM où Yannick Bokolo a célébré son mariage) a réuni beaucoup de supporters, les autres ont regardé Sport+ chez eux. C’est confidentiel mais beaucoup de passionnés de basket adhèrent à cette

chaîne-là. Vous pouvez organiser un déplacement pour une finale de Coupe de France puisque elle est programmée trois ou quatre semaines avant, alors qu’à la Semaine des As, le dénouement a lieu la veille en demi-finale. Je reçois des SMS après chaque victoire, mais là j’ai battu un record, 250, beaucoup d’appels aussi, et ensuite j’ai découvert plein d’e-mails sur l’IPad. Ça fait plaisir. À Bercy, l’année dernière contre Orléans, on avait déplacé 3.200 supporters et VIP, c’était une communion. Et là, comme les gens ont suivi la finale à la télé, il y a eu plus de retours par


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certains dirigeants de Lens, même si je n’ai pas encore eu de message de Gervais (Martel), on est très amis, mais il traverse une période difficile et je comprends qu’il n’ait pas réagi pour l’instant. Et puis les hommes politiques de la région, Michel Delebarre, Bertrand Ringot, Christian Hutin, député-maire de Dunkerque. C’est un retentissement très important pour le club, peut-être même plus important que pour la Coupe de France. Il y a quatre ans, vous aviez constitué au BCM une équipe à forte ossature française (David Gautier, Stephen Brun, Paccelis Morlende, Jérôme Schmitt, etc.), mais les résultats n’avaient pas été à la hauteur des espérances (8e, éliminé en quarts de playoffs). Cette fois encore vous avez une forte ossature française… On a réussi, avec la venue de Christian Monschau, à avoir des joueurs qui, là où ils étaient, avaient un gros potentiel mais n’étaient pas exploités comme ils auraient dû, et qui sont devenus des joueurs cadres. Yannick (Bokolo) avait vécu une année difficile au Mans à l’image de celle de Cyril (Akpomedah) à Paris. C’est Christian (Monschau) qui a réussi à les faire venir au club et, cette année, on a attiré Dounia Issa, qui est un gros rebondeur et défenseur du championnat et autour d’eux, on a réussi à mettre des joueurs que le coach sentait bien. En plus, on a réussi à conserver Ben Woodside qui était une bonne pioche car totalement inconnu. Il a fait le job l’an dernier, il pensait avoir un gros contrat en Espagne, il ne l’a pas eu. Il a eu d’autres propositions en France, à Orléans, et il a préféré revenir ici. On avait fait venir en cours de saison Juby Johnson qui a voulu rester également. Ça faisait une base solide. Et on a réussi à obtenir en cours d’année la signature de Mohamed Saer Sene, qui est arrivé complètement hors de forme et qui travaille beaucoup. On a vu qu’il a été prépondérant contre Roanne.

prendre Christian. Mais je lui avais répondu qu’on venait de se séparer deux ans auparavant et que les gens n’auraient alors pas compris que je prenne son frère. J’ai engagé Frédéric Sarre, coach de l’année, grosses références, mais malheureusement la mayonnaise n’a pas pris avec une base de joueurs français que l’on avait recrutée. Jean-Luc m’a recontacté pour me dire que son frère pouvait se libérer du Havre et que c’était à moi de le convaincre de venir. Je me suis rapproché de Christian Monschau en accord avec Christian Devos (le président). La première année, on finit 6e, la deuxième 5e, demifinaliste, finaliste de la Coupe de France. Cette année, de gagner la Semaine des As, ça n’a fait que confirmer le bon parcours de l’année dernière.

Jean-François Mollière

« J’ai battu un record de SMS, 250 »

« Christian Monschau a visionné 1.000 DVD de matches qui ont eu lieu dans les camps d’été aux États-Unis » textos et e-mails pour montrer leur bonheur de voir leur club victorieux. J’en ai reçu de Rémy Vercoutre, le gardien remplaçant de l’OL qui est gravelinois et qui est présent à chaque fois que l’on joue à l’ASVEL. Il y a aussi Alex Dupont, l’entraîneur de Brest, le président du club de foot de Boulogne,

J’ai lu dans « Les Coulisses du Rêve », l’ouvrage sur l’Histoire du BCM, que c’est Jean-Luc Monschau qui a proposé son frère comme coach ? C’est exact. Lorsqu’on a fini le cycle avec Fabrice (Courcier), Jean-Luc, avec qui je suis resté très ami après notre séparation, m’avait contacté en me conseillant de

Toujours dans le même ouvrage, vous disiez que Christian Monschau est un gros bosseur et qu’il visionne un millier de matches l’été. À ce point ? Ce n’est pas une exagération. Romuald (Coustre, le GM) peut le confirmer : Christian n’a pris qu’une semaine de vacances à Chypre et le reste du temps, pour repérer des joueurs, il a visionné 1.000 DVD de matches qui ont eu lieu dans les camps d’été aux États-Unis. C’est comme ça qu’il avait repéré Ben Woodside et il a un contact aux États-Unis qui l’avait conforté. Jean-Luc est un gros travailleur mais c’est aussi un épicurien, qui aime les bons vins, la bonne table. Je ne connais pas d’autre passion que le basket chez Christian. Quand il est arrivé il y a deux ans et demi, il a apporté une sérénité qu’il a en lui. Il m’a moi-même apaisé, en me disant « prends de la hauteur, ne t’embête pas avec ça, ne lis pas ça… » ça m’a fait du bien. Avant la Coupe de France en 2005, le BCM n’avait pas de trophées alors que c’était l’un des plus gros budgets de Pro A. Avez-vous douté ? Je mentirais si je disais que ça ne m’a pas trotté dans la tête. Je pense aussi que je manquais d’ambitions. Je voulais que le club aille de l’avant, d’ailleurs on a progressé à tous niveaux, mais je ne réalisais pas que le BCM pouvait rivaliser avec les meilleurs. Je pensais que Pau était intouchable. Après il y a eu Strasbourg, Le Mans, Nancy, Roanne, Villeurbanne et je faisais un complexe. Et c’est l’année dernière où je me ›››


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Entre

NOUS ›››

suis dit « pourquoi pas nous ? » Ça a souri à Cholet… Mais Cholet est monté une année avant nous en Pro A, ça leur fait donc 24 ans de présence consécutive au plus haut niveau. Ils sont 2e derrière Villeurbanne. Et nous ça fait 23. Alors pourquoi ça ne serait pas nous cette année ? Effectivement, le BCM est apparu en 1988. A cette époque, outre Paris qui a été obligé de fusionner avec Levallois pour survivre, il y avait Avignon, Caen, Lorient, Montpellier, Mulhouse et Tours, qui ont tous disparu du basket pro. Que Gravelines, 12.600 habitants, y soit toujours, c’est presque un miracle ? Même s’il y a eu des années sombres entre 1995 et 2001 où le BCM, sous l’ère du président Faucon, a été sauvé deux fois sur tapis vert. La première suite à la disparition de la CRO Lyon et la seconde Montpellier. J’ai été nommé le 5 avril 2001 à la tête du club comme président. Michel Delebarre (président de la Communauté Urbaine

de Dunkerque) a joué le jeu en augmentant sa subvention. Le club était à 2-2,4M K de budget et on est passé à 4,2M K. L’année où Sciarra est venu, on a fait 4,9M K. Malheureusement, après, les résultats sportifs n’ont pas suivi et ça a été plus difficile. On ressent que, depuis deux ans, on est à nouveau sur une pente ascendante. Comment aviez-vous atterri à la présidence du club ? Lorsque Albert Denvers a créé la société d’économie mixte en 85, j’étais licencié au club, à l’USG basket, comme arbitre interrégional. Du côté de Grand-Fort, la cheville ouvrière c’était Maurice Flandrin, qui disait qu’il était trop vieux pour être administrateur, il m’a laissé sa place. En 88 et jusqu’en 95, j’ai pris la direction de Sportica et, en parallèle à l’époque de Jean Galle qui était

C’est logique puisque sur notre budget de 4,2M K, on a 1,4 de la CUD. C’est le principal financeur. Ensuite ce sont la ville de Gravelines avec 550.000 K, la Région Nord-Pas-de-Calais 250.000 K, et ensuite partenaires privés et entrées aux guichets. Vous avez été longtemps un président affectif, proche de vos joueurs. C’est moins le cas ? Oui, j’ai vu tellement de joueurs défiler, je me suis attaché à quelques-uns et je me suis rendu compte qu’ils n’étaient que de passage et que, pour certains, ça ne servait à rien. J’ai pris une grande claque les deux années difficiles avec Fred (Sarre). J’ai pris de la hauteur, je me suis concentré depuis sur mon boulot. Bien sûr quand on gagne comme dimanche, on s’embrasse, on fait la fête, mais ce ne sont plus des liens affectifs comme auparavant. Même si un gars comme Yannick (Bokolo), j’aimerais le côtoyer un peu plus dans le privé. (Il réfléchit) C’est mieux comme ça. Plus efficace oui, plus de respect de leur part vis-à-vis de leurs dirigeants. On en a parlé avec Christian Monschau quand il est arrivé. Il m’a demandé si je ferais tous les déplacements, je lui ai répondu que non, et il m’a dit qu’il voulait toujours les mêmes personnes dans le vestiaire. Bien sûr, je vais féliciter les joueurs après une victoire mais je me retire au moment du débriefing. C’est leur pré carré, aux joueurs, coaches, kinés, team manager. Ça me va bien.

« Avec Christian Devos, sur neuf bilans présentés, on a toujours équilibré les comptes »

Jean-François Mollière

le manager général, j’étais relation public du club. Donc, déjà à l’époque, j’allais chercher l’argent pour faire le budget. Ensuite, je suis allé travailler à Dunkerque, à l’Office du Tourisme, tout en restant administrateur du club. Lorsque Bertrand Ringot est devenu maire de Gravelines en 2001, j’ai été élu président et Christian Devos vice-président. Fonction que j’ai cumulée pendant trois ans avec donc celle de directeur du Palais des Congrès et directeur de l’Office du Tourisme. Là, Michel Delebarre m’a dit de faire un choix. La passion l’a emporté sur la raison, en 2004, je suis devenu salarié du BCM comme directeur exécutif. J’ai fait venir Romuald (Coustre) qui était avec moi au Palais des Congrès et qui est devenu team manager. Avant, au club, il n’y avait qu’un salarié, Robert Zonnekeyn, qui était à mi-temps. Et Christian Devos m’a succédé comme président. Quel est le champ de compétence de chacun ? Ça se passe très bien avec Christian. Il est président, j’ai délégation de pouvoir, il me fait confiance, on a beaucoup d’affinités. On a eu la chance d’avoir les meilleurs résultats sportifs du club sur la dernière décennie et d’avoir bien géré financièrement puisque sur neuf bilans présentés, on a toujours équilibré les comptes. Ce qui est important pour le maire de Gravelines puisque c’est sa ville qui est pour l’instant propriétaire du club avec 80% des parts dans la SEM. C’est la volonté de Michel Delebarre que la Communauté Urbaine rentre dans le capital du BCM.

Vous n’avez jamais caché votre sympathie pour Michel Delebarre… C’est de l’amitié. Mais on a beau être amis, il est d’une exigence hors du commun. Il met beaucoup d’argent mais il veut des résultats et quand je n’en ai pas eu il y a trois ans, j’ai beaucoup souffert. Dans les sports co, s’il n’y a pas une volonté politique forte, on a peu de chances d’y arriver. Il n’y a pas assez de sponsors privés pour avoir un gros budget et attirer de bons joueurs. À Gravelines, on a eu Albert Denvers, maire de la ville et président de la Communauté Urbaine. Lorsqu’il n’a pas été réélu et que la mairie a divisé par deux les subventions, heureusement que la communauté urbaine a pris progressivement le relais. C’est la volonté de Michel Delebarre qui amène la construction d’une arène de 10.000 places ? Lorsque je suis devenu président, j’étais optimiste et je disais que Sportica deviendrait vite trop petit. Ce qui est arrivé. Michel est un homme intelligent et qui a compris qu’à travers le basket et le hand, on pouvait parler de l’agglomération dunkerquoise alors que la ville n’a pas de patrimoine historique et culturel. C’est


23 pourquoi il a investi dans deux sports phares. L’appel d’offres pour la salle doit être lancé en mars, en PPP, communauté urbaine et partenaires privés. On doit retrouver, Eiffage, Vinci, deux régionaux. Michel pense que la salle sera prête en 2013, moi je compte sur 2014, et sûrement pour l’organisation franco-allemande de l’Euro 2015. Je souhaitais une salle de 6.000 places, comme Le Mans, Nancy ou Strasbourg. Sport Five a convaincu Michel Delebarre d’en faire une de 10.000 pour accueillir des événements internationaux de tous sports, et avec des sièges noirs, des jeux de lumière, pour que l’on ne s’aperçoive pas qu’elle n’est pas pleine. Il y aura un gros travail de marketing, de ticketing à mettre en place. On est neuf salariés administratifs, ce qui est déjà conséquent mais il faudra peut-être un ou deux postes en plus. On aurait aimé être résident là-bas mais comme la salle ne sera pas dédiée qu’au basket, mais aussi au hand, à d’autres manifestations sportives et des concerts, pour Michel ça ne sera pas possible. J’espère jouer tous nos matches là-bas car je ne me vois pas vendre une loge à un gros partenaire avec toutes les prestations qui vont avec, et les retrouver pour quelques matches à Sportica où il n’y a pas de loges et pas les mêmes prestations VIP. En revanche, les entraînements se feront à Sportica. Il faut que le club continue de s’appeler Gravelines-Dunkerque et que l’on ne perde pas l’argent de la ville. C’est bien beau d’avoir plus de spectateurs, mais si on perdait la subvention gravelinoise, en plus d’un loyer conséquent, on ne gagnerait pas grand-chose.

est le directeur. L’équipe de France de hand va y jouer en mars et celle de basket deux jours après être passée à Gravelines. On peut y mettre 6.000 personnes. C’est à 80 km de chez nous, mais c’est la seule solution, sauf si on avait une dérogation pour jouer à Ostende, c’est plus près, mais on a obligation de jouer dans son pays. Ou alors une dérogation pour jouer à Sportica s’ils sont convaincus du projet de la grande salle, mais je n’y crois pas trop.

Si vous vous qualifiez en Euroleague, vous jouerez à Liévin ? La salle a été refaite et c’est Christophe Vitoux (ancien coach de Strasbourg) qui en

Le hand a l’ambition de dépasser le basket en France en termes d’audience. Vous devrez partager la nouvelle arena avec le club de Dunkerque. Où en êtes-

Hervé Bellenger / IS

En attendant, vous allez accueillir l’équipe de France de Tony Parker au Sportica… Tony Parker, qui a fait ses débuts chez nous ! Son père a été assistant de Christian Devos en 88-89. Tony était à l’école de basket, on l’a en photo ici et il n’est jamais revenu depuis qu’il est en NBA. Pourquoi l’équipe de France vient-elle ici ? Michel Delebarre est le président du Syndicat Mixte de la Côte d’Opale et lorsque Londres a gagné le droit d’organiser les Jeux de 2012, il a rebondi en disant qu’on allait tout mettre en œuvre pour que la Côte d’Opale soit la base arrière de ces Jeux. Sportica fait 2.400 places assises, on peut mettre 3.200- 3.500 personnes, ça va être trois fois trop petit. Déjà pour mettre tous les journalistes dans notre tribune de presse, ça va être quelque chose !

vous en termes d’impact ? On est supérieurs à eux en budget, en assistance, en sponsoring privé, alors qu’il y a parité au niveau de la subvention de la Communauté Urbaine. L’avantage du basket, c’est que l’on a un plus grand nombre d’affiches qu’eux. Ils ont 4-5 matches de gala et les autres équipes n’attirent pas beaucoup de monde. Malheureusement ce club vient de perdre son président emblématique, Nicolas Bernard. Aussi Michel Delebarre est en train de s’investir personnellement dans le club pour faire signer le capitaine de l’équipe de France, Jérôme Fernandez. J’ai dit à Michel que tout ça est très bien, mais qu’il ne faut pas que ce soit au détriment du basket ! n

« Tony Parker a fait ses débuts chez nous ! »


All-Star

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événement

E GleAmM atch

KOBE BRYANT CHEZ LUI

LE ROI DES ROIS É

videmment, tout cela a eu l’air trop bien apprêté. Le titre de MVP du Rookie Challenge à John Wall, star naissante de la NBA récompensée par ce trophée puisque l’autre, celui de rookie de l’année, est déjà dans la vitrine de Blake Griffin. Le titre du concours de dunks pour Griffin, devant son public, pour qu’il ait une breloque à soulever et une cerise à mettre sur un week-end bien médiatisé. Et donc qui d’autre pour celui de MVP du 60e match des étoiles ? Kobe, bien sûr. Pourtant, personne n’a été complice, sinon un peu la défense de l’Est, à la limite du hors-jeu en première mi-temps lorsque Kobe lui passé 21 de ses 37 points sans forcer pour installer l’Ouest dans « le siège du conducteur. » Personne n’a offert à Kobe ses 14 rebonds. L’Est, un temps largué de 17 points, a même eu la courtoisie de revenir pour donner au score final (148-143) des allures de « vrai match. »

Photos : Nathaniel S. Butler, Andrew D. Bernstein, /NBAE via Getty Images et Noel Vasquez/Getty Images

Bob était Pettit, Kobe est grand Kobe a mérité. Qu’importe que LeBron James, avec 29 points, 12 rebonds et 10 passes, ne soit devenu que le deuxième joueur à « tripler » au ASG, après Michael Jordan ; qu’importe qu’Amaré Stoudemire ait fini par être fameux (29 points), quelques heures avant de recevoir, à New York, le renfort d’un Carmelo Anthony bien pâle à LA ; qu’importe que Kevin Durant ait poussé à 34 points, permettant au duo qu’il a composé avec Bryant d’être seulement le second dans l’histoire à associer 30 points à 30 points ; qu’importe, enfin, que Kobe n’ait pas au moins égalé le vieux record de Wilt Chamberlain pour le scoring sur un match de ASG (42 en 1962). Qu’importe qu’on aime ou qu’on n’aime pas Kobe, qu’importe que l’on considère qu’il « force le destin » pour s’accaparer records et distinctions individuelles – ce qui est le cas de temps en temps – le joueur des Lakers est un monstre de son sport et son trophée était on ne peut plus légitime. Après 2002, 2007, 2009, Kobe a donc capitalisé sur son statut de star des stars. Jusqu’ici, le vénérable Bob Pettit, dans les années 50-60, était le seul à avoir été couronné quatre fois. Ils sont désormais deux. Et l’un d’eux n’a pas fini son job… n Fabien FRICONNET


événement

LES MVP

LES PLUS « TITRÉS » Joueur 1 3

5

Kobe Bryant

Titres

4

Bob Pettit

4

Michael Jordan

3

Shaquille O’Neal

3

Oscar Robertson

3

LeBron James

2

Allen Iverson

2

Karl Malone

2

Magic Johnson

2

Isiah Thomas

2

Julius Erving

2

Bob Cousy

2

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26

All-Star

E M A G les concours

événement

3-POINT CONTEST

Mark Ralston/Pool/Getty Images

• Le Heat avait besoin de cette victoire. Battue déjà trois fois par Boston cette saison, l’équipe de Miami sait qu’elle va devoir passer l’écueil celte dans sa quête pour le titre. « Les Celtics sont l’équipe à battre », affirmait Dwyane Wade, lors du All-Star Media Day, vendredi dernier. « Ils nous servent de motivation. On a besoin de cette équipe pour garder notre concentration, pour continuer à aller de l’avant. Il nous faut les vaincre pour atteindre notre but. » Soutenu par un Wade enthousiaste, Jones a inscrit 20 points en final pour s’adjuger le titre et perpétuer une tradition au sein de la franchise floridienne.

Moins bon en match !

QUI D’AUTRE ?

L

Pas si créatif… Non, avant chaque tentative du Griffinator on pouvait sentir la tension, l’excitation des fans dans l’enceinte du Staples Center. Car ils savent de quoi est capable celui qui depuis le début de la saison a aidé les Clippers à retrouver une certaine respectabilité. Ils ont été

témoins du furieux tomar assené sur Mozgov ou encore de la terrible punition infligée à Gallinari. Ils ont vu Griffin se taper le crâne contre le bas du panneau en partant pour un alley-oop. Des actions sensationnelles, créatives, jamais vues auparavant au sein de « l’Association ». Griffin est bien, à l’heure actuelle, le dunkeur le plus excitant de la ligue. Mais samedi soir au moment de décerner un trophée de la créativité, les noms qui revenaient dans les bouches de tous les experts étaient ceux de DeMar DeRozan, sublime avec son « Show Stopper », de JaValee McGee, qui avait vraiment passé beaucoup de temps à penser à son concours avec son dunk en simultané sur deux panneaux et son dunk avec trois ballons. Premier participant africain de la compétition, le sculptural Congolais Serge Ibaka n’avait pas été en reste avec son dunk depuis la ligne des lancers-francs et celui où il a mordu une peluche accrochée à l’arceau avant de dunker avec violence. Quid de Griffin ? Le charismatique leader des Clippers avait certes été spectaculaire tout en démontrant ses indéniables qualités de showman. Mais à l’inverse de Julius Erving en 1976, Dominique Wilkins et Michael Jordan dans les années 80, J.R. Rider en 1994, Vince Carter en 2000, ou J.R. Richardson en 2003, aucun de ses dunks ne restera véritablement dans les annales. n Pascal GIBERNÉ, à New York

Après Glen Rice en 1995, Jason Kapono en 2007 et Daequan Cook en 2008, Jones est le quatrième membre du Heat à remporter le concours à trois-points du All-Star Week-end. Ce succès de Jones sur le meilleur shooteur à trois-points de l’histoire Ray Allen et le champion 2010, Paul Pierce, avait une douceur saveur pour la natif de Miami (âgé de 30 ans) qui a cru pendant un temps sa carrière terminée après une grave blessure au poignet il y a deux ans de cela. « Ray et Paul font partie des meilleurs shooteurs et meilleurs joueurs de l’histoire de la NBA », a expliqué James Jones. « Ils ont fait ressortir le meilleur de moi je pourrais dire qu’un soir j’ai battu les meilleurs. » Jones va devoir maintenant réussir à inscrire ses tirs contre la défense celte. Malgré un pourcentage de réussite derrière l’arc de 42,3% cette saison, contre Boston, Jones n’est arrivé à convertir que 27% de ses tentatives à trois-points. P.G.

SKILLS CHALLENGE

CURRY DANS L’INDIFFERENCE

• Stephen Curry a remporté le Skills Challenge 2011. C’est sans doute la seule information à retenir de ce concours que la NBA devrait sans doute abandonner. L’absence d’adversité dans cette épreuve de rapidité, de dextérité et d’adresse, ne semble plus motiver les participants. Il suffisait pour cela d’observer la mollesse affichée par Chris Paul et Derrick Rose. Pourquoi ne pas instaurer un tournoi de un-contre-un où les meilleures machines offensives et manieurs de ballon de la ligue pourraient s’affronter ? P.G.

Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images

SLAM DUNK CONTEST

es dés étaient-ils pipés ? Le vainqueur avait-il été couronné avant même la première agression de cerceau ? Dunkeur exceptionnel en match, Blake Griffin, version 2.0 de Shawn Kemp, a remporté le concours de dunks du All-Star Game mais avait-il été vraiment meilleur ce soir là que JaValee McGee et DeMar DeRozan, voire Serge Ibaka ? L’originalité était absente de tous les dunks proposés par Griffin. Dunk à 360 degrés ? En 1987, Terrence Stansbury avec sa célèbre « Statue de la Liberté » avait déjà exécuté l’une des plus belles et plus pures rotations de l’histoire du Dunk Contest. Windmill après rebond sur l’arête du panneau ? Une figure déjà complétée en 2010 par DeMar DeRozan. Rentrer le ballon et son avant bras dans le cerceau après avoir enfourné la gonfle ? Déjà fait il y a plus de dix ans de cela par Vince Carter. Sauter par-dessus une voiture ? L’ancienne terreur des playgrounds d’Oakland, Demetrius « Hook » Mitchell, avait construit sa légende en effectuant un 360 au dessus d’une Volkswagen. Un usurpateur Griffin ?

Garrett Ellwood/NBAE via Getty Images

JAMES JONES TERRASSE LES CELTICS


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PORTRAIT

LAMARCUS ALDRIDGE, L’OUBLIÉ DU ALL-STAR

LA MÉTAMORPHOSE Comme Zach Randolph, Tony Parker ou Monta Ellis, il est l’un des grands oubliés du All-Star Game. LaMarcus Aldridge (2,11 m, 25 ans), ce joueur qui était pointé du doigt il y a un an pour son jeu soft, est devenu le leader par défaut de Portland à cause des soucis de santé de Brandon Roy. Et finalement, le costume ne paraît pas trop large pour lui.

1e place de son Top 10 des déceptions. Aldridge était devenu une cible privilégiée des observateurs depuis qu’il avait signé à l’intersaison 2009 une prolongation de contrat de 65 millions de dollars sur 5 ans. Une somme inconsidérée pour un joueur alors qualifié de soft, qui produisait ses stats en se cachant derrière Brandon Roy. Bon, mais pas excellent. Loin d’avoir le sang-froid d’un Duncan ou la hargne d’un Garnett, ses idoles après Michael Jordan. Car de l’ambition, LaMarcus en a. Juste après avoir été choisi en 2e position de la Draft 2006 par Chicago et envoyé dans la foulée à Portland contre Tyrus Thomas, il profitait d’une interview concernant le jeu NBA Live pour clamer qu’il avait de l’appétit : « Un de mes buts était d’être dans le jeu, maintenant que j’y suis je veux être en couverture un jour. »

Par Yann CASSEVILLE

Demain MIP ?

Sam Forencich/NBAE via Getty Images

«

Snobé ». À peine les sélections pour le All-Star dévoilées, ce mot était inlassablement répété pour qualifier l’absence de LaMarcus Aldridge à l’Ouest. Analystes, coéquipiers, coaches, tous ont crié au scandale. « C’est l’un des pires snobés de l’histoire du All-Star Game », a avancé Bill Simmons d’ESPN. Andre Miller, le meneur des Blazers, était écœuré : « La ligue n’apprécie pas les cols bleus. Elle fait son argent sur les joueurs spectaculaires. » Monty Williams, néo-coach des Hornets et ancien assistant à Portland, était tout aussi dubitatif : « Il est meilleur que les gars qu’ils ont pris. » Dans la course aux tickets d’avion pour faire la bringue à L.A., Aldridge est passé après Duncan Griffin, Gasol. Ce qu’il pouvait comprendre. « Duncan est un Hall of Famer. Blake Griffin joue à L.A. et les gens veulent le voir jouer. Gasol, c’est une surprise, mais les Lakers ont le 2e bilan. » Ce qu’il a beaucoup moins compris, c’est quand, pour remplacer Yao Ming, David Stern a choisi Kevin Love, leader d’une équipe, Minnesota, enterrée dans les bas-fonds de la ligue. « Je pensais qu’être All-Star était lié au fait de rendre votre équipe meilleure… » Quelques heures plus tard, Portland chutait à Indiana avec un Aldridge décontenancé (14 points à 4/12).

« Un de mes buts était d’être dans NBA Live, maintenant je veux être en couverture »

Finalement, le principal intéressé a encaissé le coup en transformant sa déception en rage de vaincre. Après Indiana, et jusqu’au All-Star Break, les Blazers ont enchaîné six victoires marquées du sceau d’Aldridge: 42 points contre Chicago, 37 à Toronto, 36 à Detroit, de quoi, ironie du sort, être sacré joueur de la semaine à l’Ouest.

Hier surcoté LaMarcus a de quoi relativiser. Ce pur Texan, né à Dallas, ancien d’un lycée texan (Seagoville) et de l’université du Texas, n’a pas oublié d’où il vient. Il y a un an, il n’avait pas été sélectionné non plus pour le ASG mais à l’époque, personne pour s’indigner. Le mot en vogue était « surcoté ». Monté en flèche après son année sophomore où il avait profité du départ de Zach Randolph pour devenir titulaire, LaMarcus stagnait. L’ancien meilleur 6e homme Eddie Johnson plaçait le Blazer en

Et si le gentil garçon avait eu besoin d’un bon coup de pied au derrière pour se faire violence ? Sans doute agacé par les critiques, il décide de se muscler l’été dernier. « Il a engagé un entraîneur personnel qui travaille avec les Dallas Cowboys (NFL). Il est monté à 118 kgs (109 l’année précédente) », raconte Bill Bayno, assistant aux Blazers. La métamorphose, bien que visible physiquement, ne se traduit pas de suite dans ses performances. Les Blazers, avec Brandon Roy très amoindri, sont en pleine déliquescence (10-13). Roy out, ce doit être le coup de massue qui termine d’enterrer cette équipe malchanceuse, où Aldridge devient leader par défaut. « Vous ne pouvez pas demander à quelqu’un qui a jamais fait de Nascar auparavant de conduire comme un pro », commente LaMarcus. Pourtant, avec Aldridge en chef de file, les Blazers restent sur un bilan de 22-11 qui les a menés à la 5e place à l’Ouest. La métamorphose a bien eu lieu. Elle aurait pu emmener LaMarcus au All-Star Game. Elle pourrait lui offrir le titre de meilleure progression. ESPN a d’ailleurs fait du Blazer son favori pour le trophée de MIP devant, entre autres, un certain Kevin Love. n

LAMARCUS EN CHIFFRES

Saison Équipe MJ Min % 2-pts % 3-pts 2006-07 Portland TrailBlazers 63 22 50,5 2007-08 Portland TrailBlazers 76 35 48,6 2008-09 Portland TrailBlazers 81 37 48,9 25,0 31,3 2009-10 Portland TrailBlazers 78 38 49,8 50,3 2010-11 Portland TrailBlazers 56 39 18,8 (En gras, ses meilleures stats en carrière.)

Rbds 5,0 7,6 7,5 8,0 8,9

Pds 0,4 1,6 1,9 2,1 2,1

Pts 9,0 17,8 18,1 17,9 22,3


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échos NBA

EN BREF SILAS PROLONGÉ Absent des bancs de la ligue pendant cinq ans avant que Michael Jordan ne le sorte de sa retraite, Paul Silas restera l’entraîneur des Bobcats jusqu’à la fin de la saison 20112012. Le remplaçant de Larry Brown a été confirmé dans ses fonctions suite à la victoire de prestige acquise contre les Lakers (109-89) la semaine dernière. Crédités d’un bilan positif sous l’ère Silas (15-13), les Bobcats ne sont qu’à une victoire de la huitième place sur la conférence Est.

Amaré Stoudemire (à gauche) est rejoint par Carmelo Anthony aux Knicks.

ANTHONY ET BILLUPS À NEW YORK

BIG THREE À BIG APPLE Grâce à un transfert à trois équipes (New York, Denver et Minnesota), les Knicks ont enfin obtenu l’arrivée du joueur qu’ils attendaient, le natif de la ville : Carmelo Anthony. Et il débarque avec Chauncey Billups avec lui. Les Knicks, enfin au top ?

M

ardi matin, les médias new-yorkais pouvaient exhulter. « Mega-deal effectué : Hello Melo », titrait le New York Post. Après des mois de palabres, de rumeurs qui partaient de New York pour arriver à New Jersey en passant même par Los Angeles, le feuilleton Melo a rendu son épilogue. Une fin attendue. La fin attendue. Celle qui envoie Carmelo Anthony à NY, sa ville natale. Melo rêvait d’être un Knick. Son refus de prolongation de contrat avec les Nuggets pour 65 millions de dollars sur 3 ans à l’intersaison était annonciateur de la volonté de la star de jouer chez lui, dans la Mecque du basket. Il se voyait au Madison et New York le voulait. « C’est bon de savoir qu’une ville comme ça me veut. Ils savent que je suis né ici », commentait-il en novembre dernier. « Il voulait aller à New York », a confirmé une source des Nuggets à nba.com après le transfert, que cette source jugeait « gagnant-gagnant ». À regarder ce trade de plus près, certains semblent quand même plus gagnants que d’autres. Les Wolves ? Ils perdent Corey Brewer et récu-

pèrent Anthony Randolph et Eddy Curry. Avec le contrat faramineux de Curry qui s’achève à la fin de la saison, Minnesota réalise une bonne opération économique, mais restera enterré, au moins cette saison, sur le plan sportif. Les Nuggets ? L’avenir est prometteur, puisqu’ils reçoivent des Knicks Raymond Felton, Danilo Gallinari, Wilson Chandler et Timofey Mozgov, plus 3 millions de dollars, un 1er tour de Draft 2014 et deux 2e tours de Draft. La jeunesse a du bon, mais ne compensera pas le talent d’un Melo et la maestria d’un Billups.

Futur Bernard King ou Stephon Marbury ? Car ce transfert ne se résume pas à Anthony. New York accueille également Corey Brewer (Wolves), Renaldo Balkman, Anthony Carter, Shelden Williams et surtout Chauncey Billups (Nuggets). Le meneur champion NBA avec Detroit en 2004 aura 35 ans en septembre, mais il pèse encore 16,5 points et 5,3 passes. Et en termes d’expérience, de sang-froid, de capacité à diriger de main de maître un groupe, il se pose là. « On l’appelle Mister Big

Shot », rappelait Amare Stoudemire lors du All-Star Week-end, « il y a une raison. » Désormais New York a son « Big Three », avec Billups-Melo-Stoudemire, et le cinq majeur sera sûrement complété par la sensation de la saison chez les rookies, Landry Fields, et Ronny Turiaf au pivot. En revanche, sur le banc, l’assemblage est léger, très léger, puisque derrière Brewer et Toney Douglas se trouvent les obscurs Bill Walker, Shelden Williams et Renaldo Balkman. Faiblard comparé à Boston ou Miami. Et reste une question : comme Melo va-t-il s’adapter ? À sa nouvelle équipe, mais aussi à son nouveau statut ? Car une star à New York n’est pas une star à Denver. Beaucoup ont rêvé de faire vibrer le Madison, beaucoup se sont cassés les dents. « S’il connaît l’histoire des Knicks, Anthony sait qu’à l’exception de Bernard King, aucun natif de New York n’est revenu comme un Knick en réussissant à bouleverser la ville de façon positive », écrivait William C. Rhoden du New York Times. Alors Melo, futur King ou futur Marbury ? n Yann CASSEVILLE

13 mois après sa rupture des ligaments croisés du genou gauche, le shooteur a enfin repris le chemin de l’entraînement en début de semaine. En attendant de pouvoir rejoindre le groupe de Scott Skiles, Redd sera limité au travail individuel. Plus gros salaire des Bucks (18,3 millions cette saison), l’ex-spécialiste du tir primé n’a joué que 51 matches au cours des trois derniers exercices. Le champion olympique 2008 sera en fin de contrat au mois de juin.

RUDY GAY SUR LA TOUCHE Les chances de voir les Grizzlies disputer leur première série de playoffs depuis 2006 se sont sérieusement amenuisées la semaine dernière. Touché à l’épaule

Joe Murphy/NBAE via Getty Images

Kevork Djansezian/Getty Images

REDD DE RETOUR

contre Philadelphia, Rudy Gay devra garder la chambre lors des trois prochaines semaines. En l’absence de leur meilleur scoreur (19,8 points et 6,0 rebonds), les basketteurs du Tennessee auront du mal à conserver la huitième place de la conférence Ouest, une position partagée actuellement avec le Jazz.

J.B.


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échos NBA

DÉMÉNAGEMENT

LES KINGS VERS ANAHEIM ? I

L’Arco Arena, à Sacramento, actuelle salle des Kings

être construit », expliquait le commissionnaire le week-end dernier. « Après l’échec des dernières discussions, j’ai décidé que nous ne perdrions pas plus de temps avec ça. » S’ils veulent réellement quitter la ville dès la saison prochaine, les deux frères ont jusqu’à mardi prochain pour déposer auprès de la ligue leur demande de délocalisation. Considérée comme la salle la plus chaude du championnat au début des années 2000, la vétuste Arco Arena attire moins de 14.000 spectateurs en moyenne cette saison (29e affluence NBA). n Rocky Widner/NBAE via Getty Images

ncapables de s’accorder avec les autorités locales au sujet de la construction d’une nouvelle salle, les frères Maloof semblent décidés à emmener leurs Kings vers des terres plus accueillantes. Selon la presse californienne, les propriétaires auraient récemment visité les installations du Honda Center d’Anaheim, une arène située à une poignée de miles du Staples Center. Pour inciter les Maloof à y délocaliser leur franchise, le propriétaire Henry Samueli serait enclin à leur accorder un prêt de 100 millions, une somme qui permettrait à la fratrie de financer l’interruption de son bail à Sac-Town. « Nous étudions toutes les possibilités », s’est pour l’instant contenté de déclarer Joe Maloof.

Longtemps favorable au maintien de la franchise au sein de la capitale de l’état, David Stern ne semble plus disposé à se

battre en faveur de Sacramento. « Nous avons vraiment essayé ces dernières années de voir si un nouveau building pouvait

Jérémy BARBIER


30

CHIFFRES

PRO A staTs cumulées (après 18 journées) 1 - Cholet (14-4) Joueur Sammy Mejia Antywane Robinson Demarcus Nelson Vule Avdalovic Fabien Causeur Luc-Arthur Vebobe Randal Falker Christophe Leonard William Gradit Romain Duport Mamoutou Diarra Mérédis Houmounou Claude Marquis* Total

MJ Min Tirs 18 32 120-241 18 28 94-182 18 26 69-146 18 23 49-137 6 29 23-48 15 21 48-80 16 25 53-96 17 14 24-55 5 16 6-18 10 7 13-26 18 12 17-68 6 3 0-6 12 12 21-40 18 - 537-1143

% 49,8 51,6 47,3 35,8 47,9 60,0 55,2 43,6 33,3 50,0 25,0 0,0 52,5 47,0

3pts LF 22-63 53-72 19-48 15-27 9-33 43-61 33-81 45-52 6-18 1-4 0-4 15-36 12-29 4-14 12-21 1-8 2-4 3-4 6-42 9-10 0-2 9-15 100-313 219-335

Rb 4,3 5,6 3,8 1,3 4,2 6,7 6,9 2,9 1,2 2,0 1,0 0,3 3,3 35,6

Pd 3,8 1,4 3,1 2,8 3,0 1,5 1,3 1,1 1,0 0,1 0,7 0,3 0,3 16,9

In 1,2 1,1 1,0 0,8 2,0 1,2 1,1 0,5 0,6 0,1 0,4 0,3 0,3 8,2

Co 0,2 0,7 0,6 0,1 0,9 1,2 0,2 0,1 0,5 3,8

Bp 1,9 0,8 2,1 1,5 0,8 1,5 1,1 1,6 0,8 0,4 0,6 0,8 11,8

Pts 17,5 12,3 10,6 9,8 8,8 7,4 7,4 3,8 3,0 2,9 2,7 4,2 77,4

% 45,6 56,4 61,9 45,1 38,1 40,0 33,3 53,5 41,4 47,6 44,3 35,9 46,5

3pts LF 32-76 68-89 20-47 15-16 33-50 14-44 31-43 31-74 37-43 28-63 2-2 3-7 0-2 14-24 13-30 7-9 4-14 8-16 31-86 15-21 13-43 19-21 189-486 249-334

Rb 2,0 5,9 7,2 3,2 1,7 1,2 0,5 5,6 1,9 1,7 4,6 7,1 34,4

Pd 2,8 1,7 2,4 4,7 2,8 0,5 3,0 0,8 0,5 0,5 1,9 1,7 18,5

In 0,6 0,6 0,8 1,7 0,6 0,2 0,8 0,2 0,2 1,0 0,7 6,4

Co 0,4 0,3 0,1 0,1 0,8 0,1 0,1 0,1 0,1 1,9

Bp 1,6 1,5 1,8 2,0 1,8 0,7 4,0 1,1 0,7 0,5 1,6 1,1 13,2

Pts 13,6 12,8 9,9 8,6 8,2 5,9 5,5 5,0 3,8 2,9 14,3 11,1 81,8

% 46,3 47,0 46,5 42,6 52,8 56,2 44,7 42,7 40,6 25,0 0,0 46,6

3pts LF 42-98 47-64 17-55 46-50 43-101 19-21 23-61 37-47 26-33 13-18 3-15 22-34 8-27 26-32 18-44 7-9 0-2 0-1 154-404 243-308

Rb 2,5 4,8 3,9 2,9 4,0 5,1 3,5 2,4 2,3 0,2 31,1

Pd 3,6 4,7 1,8 4,2 0,7 0,7 0,8 1,4 1,4 19,3

In 1,3 1,5 1,3 1,1 0,9 0,6 0,7 0,9 0,3 8,6

Co 0,1 0,3 0,1 0,5 0,8 0,5 0,1 0,1 2,4

Bp 2,7 2,4 1,3 2,1 1,2 1,8 0,9 0,6 0,3 0,2 13,2

Pts 15,5 14,1 10,9 9,1 7,1 6,3 5,9 5,4 4,3 0,3 77,9

MJ Min Tirs % 3pts LF 18 39 121-228 53,1 22-59 53-76 3 27 13-39 33,3 9-25 8-9 17 28 76-127 59,8 51-82 16 34 54-161 33,5 20-69 50-54 18 23 75-152 49,3 6-21 40-56 16 23 50-116 43,1 29-71 19-22 13 26 46-106 43,4 10-38 10-15 18 21 39-109 35,8 17-67 10-15 18 11 30-58 51,7 17-26 12 10 7-22 31,8 0-7 11-13 2 2 1-1 100,0 1-1 1 11 0-3 0,0 0-1 1 1 0-1 0,0 0-1 1 3 18 - 512-1123 45,6 114-360 269-368

Rb 6,9 2,7 8,1 3,2 5,3 2,2 1,9 3,6 2,7 0,5 1,0 2,0 33,4

Pd 2,5 1,3 1,0 6,2 0,7 3,1 2,5 1,2 0,2 1,8 17,1

In 2,3 1,3 0,9 3,7 0,6 1,2 1,1 0,6 0,3 0,2 1,0 10,3

Co 0,7 1,1 0,6 0,1 0,1 0,4 1,0 3,0

Bp 1,9 1,7 2,5 2,6 2,7 1,9 1,9 1,0 1,2 1,2 0,5 1,0 15,8

Pts 17,6 14,3 11,9 11,1 10,9 9,2 8,6 5,8 4,3 2,1 1,5 78,2

Rb 3,1 4,8 6,4 1,6 6,5 8,9 3,2 3,3 2,1 0,7 4,8 3,7 37,9

Pd 5,7 4,2 0,9 0,8 0,2 1,4 1,1 1,1 0,1 0,3 0,2 0,1 15,4

In 1,6 1,5 0,9 0,8 0,1 1,0 1,0 1,1 0,3 0,2 8,3

Co 0,1 1,8 0,1 1,4 1,5 0,1 0,1 0,3 4,2

Bp 3,4 2,4 1,5 1,1 0,9 1,7 0,7 0,7 0,5 0,1 1,0 1,3 13,0

Pts 15,6 14,2 11,3 10,3 8,1 6,6 6,5 4,9 2,1 1,6 0,7 8,2 1,7 77,5

Rb 7,5 3,3 9,0 1,7 4,4 2,4 6,2 3,7 1,4 0,3 5,3 3,7 36,3

Pd 2,4 4,0 4,1 1,6 2,2 1,3 0,9 0,8 1,3 0,5 1,4 0,4 17,0

In 1,5 0,8 1,4 0,8 2,5 0,8 0,6 0,7 0,7 0,2 1,7 0,1 8,8

Co 0,5 0,1 0,2 0,2 0,3 0,1 0,1 0,7 1,4

Bp 2,0 3,1 2,1 1,2 1,3 1,0 1,4 0,6 1,3 0,5 2,0 0,4 13,1

Pts 17,2 13,9 13,4 9,0 8,3 7,1 6,9 6,5 4,0 2,8 11,0 4,4 78,4

2 - ROANNE (13-5) Joueur Pape Philippe Amagou Dylan Page Uche Nsonwu-Amadi Souleymane Diabate Alex Gordon Philippe Braud Ricky Davis Alex Dunn Jean-Michel Mipoka Alexis Tanghe Mourad Benkloua K.C. Rivers* Luka Bogdanovic* Total

MJ Min Tirs 18 26 72-158 11 30 53-94 18 25 73-118 18 23 55-122 18 18 40-105 18 16 38-95 2 26 4-12 18 16 38-71 18 11 24-58 18 9 20-42 1 2 14 30 77-174 7 31 23-64 18 - 517-1113

3 - CHALON (13-5) Joueur Marquez Haynes Blake Schilb Ilian Evtimov Steed Tchicamboud Alade Aminu Michel Jean-Baptiste Adolphe Joffrey Lauvergne Bryant Smith Nicolas Lang Jordan Aboudou Frédéric Bourdillon Total

MJ Min Tirs 18 32 95-205 18 32 95-202 18 28 67-144 18 28 52-122 17 17 47-89 18 18 50-89 17 16 38-85 18 16 32-75 18 14 26-64 6 2 1-4 1 1 0-1 18 - 503-1080

4 - NANCY (12-6)

Joueur Tremmell Darden Ralph Mims Akin Akingbala John Linehan Victor Samnick Kenny Grant Willie Deane Stephen Brun Moussa Badiane Saidou Njoya Nicolas Wachowiak Terrance Johnson Kingsley Pinda Abdel Kader Sylla Total

5 - GRAVELINES-DUNkERQUE (12-6)

Joueur Ben Woodside Yannick Bokolo Cyril Akpomedah Juby Johnson Mouhamed Saer Sene Dounia Issa Jeff Greer Rudy Jomby Frejus Zerbo Jonathan Rousselle Chrislain Cairo Chris Owens* Michael Fraser* Total

MJ Min Tirs 18 32 87-211 18 33 94-195 18 36 70-172 18 20 63-153 8 15 27-47 17 25 47-78 18 20 41-111 18 15 33-95 14 7 13-22 7 3 4-8 3 1 1-2 4 16 10-25 7 11 5-17 18 - 495-1136

% 41,2 48,2 40,7 41,2 57,4 60,3 36,9 34,7 59,1 50,0 50,0 40,0 29,4 43,6

3pts LF 25-71 81-102 20-59 47-79 23-81 41-68 30-93 30-42 11-16 19-35 24-67 11-20 14-52 8-9 3-7 1-3 2-2 0-5 13-18 2-2 137-431 268-400

6 - HYÈRES-TOULON (11-7) Joueur Rick Hughes Kevin Houston Damir Krupalija Shaun Fein Tony Dobbins Jonte Flowers Vincent Masingue Nobel Boungou Colo Paccelis Morlende Laurent Legname Clément Cavallo Tony Washam* Tremaine Ford* Total

MJ Min Tirs 8 32 54-102 18 30 99-241 18 37 81-189 18 20 56-150 14 28 40-104 10 17 31-62 16 21 50-90 18 17 44-88 15 13 26-70 13 7 14-28 1 2 7 25 31-82 7 12 15-25 18 - 541-1231

% 52,9 41,1 42,9 37,3 38,5 50,0 55,6 50,0 37,1 50,0 37,8 60,0 43,9

3pts LF 0-1 30-33 19-65 34-49 46-124 33-45 33-90 17-24 6-28 30-47 2-7 7-12 10-22 1-9 28-37 3-21 5-6 9-19 0-2 7-23 8-14 1-2 126-387 203-293

7 - LYON-VILLEURBANNE (9-9)

Joueur Davon Jefferson Matt Walsh Mickael Gelabale Clifford Hammonds Kim Tillie Andrija Zizic Paul Lacombe Bangaly Fofana Leo Westermann Edwin Jackson Théo Leon Rudy Deal Angel Daniel Vassallo* Nebojsa Bogavac* Total

MJ Min Tirs 17 32 130-237 12 31 65-143 18 33 94-174 17 34 75-161 16 22 59-122 15 21 34-93 13 19 16-44 13 12 19-36 17 14 18-55 12 9 9-34 2 4 1 1 2 30 8-29 9 13 4-15 18 - 531-1143

8 - LE MANS (8-10) Joueur Alex Acker Alain Koffi Benjamin Dewar Joao Paulo Batista Antoine Diot Michalis Kakiouzis Brandon Bowman Marc-Antoine Pellin Charles Lombahe-Kahudi Thierry Rupert Henri Kahudi Ryvon Covile* Total

MJ Min Tirs 18 31 89-210 14 28 66-125 17 28 66-147 18 26 84-170 18 29 59-143 9 21 27-72 2 14 3-9 18 22 30-70 13 18 24-61 18 13 30-71 10 4 3-7 9 15 13-36 18 - 494-1121

9 - STRASBOURG (8-10) Joueur Ricardo Greer John McCord Abdoulaye M’Baye Justin Hawkins Pervis Pasco Alain Digbeu Steeve Essart Nick Lewis Sacha Giffa Aymeric Jeanneau Thomas Trauttmann Issife Soumahoro* Total

MJ Min Tirs 18 30 84-195 17 27 71-153 18 20 61-125 18 17 59-136 18 28 60-109 18 24 37-93 18 21 38-94 10 10 19-55 13 17 22-62 17 19 18-66 1 1 4 4 6-11 18 - 475-1099

% 54,9 45,5 54,0 46,6 48,4 36,6 36,4 52,8 32,7 26,5 27,6 26,7 46,5

3pts 1-4 22-63 10-34 18-65 2-5 0-1 3-17 7-27 0-14 3-15 2-11 68-256

LF 42-63 20-24 35-45 19-25 28-42 14-16 10-15 6-10 4-6 6-7 2-2 6-7 6-10 198-272

Rb 7,9 6,1 4,7 4,2 6,2 3,0 2,5 2,3 1,2 1,4 5,0 2,0 35,2

Pd 1,4 3,9 2,1 3,5 1,2 1,1 2,7 0,5 1,7 0,4 1,5 1,1 16,2

In 1,1 2,0 0,8 0,9 1,0 0,3 1,5 0,2 0,2 0,3 0,5 2,5 0,7 7,5

Co 1,3 0,4 0,7 0,6 0,4 0,1 0,5 1,1 1,0 0,1 4,5

Bp 1,9 4,2 2,3 2,1 1,8 1,0 1,2 0,5 1,0 0,8 4,0 0,4 14,7

Pts 17,8 14,3 12,9 11,0 9,2 5,5 3,5 3,4 2,8 2,0 1,0 12,5 1,8 73,8

% 42,4 52,8 44,9 49,4 41,3 37,5 33,3 42,9 39,3 42,3 42,9 36,1 44,1

3pts LF 30-73 21-24 0-1 35-44 45-109 16-19 0-1 25-38 19-73 24-32 10-35 13-15 0-2 7-8 13-27 17-30 7-29 9-15 18-26 1-5 3-5 14-20 125-355 202-276

Rb 3,9 7,6 2,8 4,2 3,7 4,4 3,5 2,9 3,5 2,9 0,2 3,4 33,1

Pd 3,4 0,9 1,8 1,4 3,3 1,0 2,0 3,8 0,6 0,1 0,2 0,8 16,2

In 1,4 0,7 1,5 0,2 2,2 0,8 1,1 0,9 0,5 0,2 0,2 8,7

Co 0,2 1,2 0,1 0,2 0,3 0,1 0,1 0,4 0,3 2,4

Bp 2,5 2,0 1,3 2,2 2,2 0,9 2,5 1,9 1,4 0,8 1,0 14,7

Pts 12,7 11,9 11,4 10,7 8,9 8,6 6,5 5,0 4,9 4,3 1,0 4,4 73,1

% 43,1 46,4 48,8 43,4 55,0 39,8 40,4 34,5 35,5 27,3 54,5 43,2

3pts LF 28-78 45-64 0-3 35-52 19-52 29-38 12-34 30-46 18-66 25-70 27-38 26-68 12-17 2-12 13-19 7-28 2-4 7-32 18-21 2-5 1-2 128-382 230-367

Rb 6,3 6,0 1,7 3,4 6,6 2,8 1,9 2,0 2,5 1,8 0,2 33,1

Pd 3,3 1,0 1,1 0,7 0,9 2,0 3,2 0,2 2,2 2,9 16,5

In 1,6 0,6 1,1 0,9 1,2 1,1 0,7 0,3 0,6 0,9 8,6

Co 0,1 0,3 0,1 1,2 0,4 0,2 0,2 2,3

Bp 2,9 2,4 1,3 1,7 1,7 1,6 1,7 0,7 1,2 2,1 1,0 0,2 16,3

Pts 13,4 10,4 9,4 8,9 7,7 7,0 6,3 5,3 4,1 3,6 3,8 72,7

10 - PAU-LACQ-ORTHEZ (8-10)

Joueur Demetric Bennett Antoine Mendy Teddy Gipson Travon Bryant Slaven Rimac Marko Maravic Mike Bauer Georgi Joseph Chinemelu Elonu Laurent Sciarra Jean-Frédéric Morency Tanguy Ramassamy Mickael Var Frédéric Moncade Remi Lesca Romain Hillotte Ronnie Taylor* Tremaine Ford* Total

MJ Min Tirs 18 28 100-227 18 30 93-180 3 29 15-31 13 28 65-120 17 21 72-149 11 26 30-56 10 20 30-62 14 21 31-55 3 17 5-10 18 27 27-59 14 10 21-39 2 14 3-6 4 12 5-13 13 9 6-18 4 4 1-6 1 2 3 19 7-17 6 10 11-19 18 - 522-1067

11 - LE HAVRE (7-11) Joueur Bernard King Joseph Jones John Cox Wes Wilkinson Michael King Nick Pope Yohann Sangare Maxime Zianveni Ousmane Camara Nate Fox Fabien Paschal Gedeon Pitard Adrien Boivin Abdoulaye Loum Benjamin Sousa Brandon McKnight* Total

MJ Min Tirs 12 35 70-157 18 28 99-179 17 34 71-187 18 30 81-185 2 26 6-15 18 26 61-161 12 34 35-97 9 13 16-35 18 16 27-53 1 14 1-5 4 4 3-6 15 9 8-12 1 1 2 2 1 1 5 20 8-25 18 - 486-1117

% 44,1 51,7 48,4 54,2 48,3 53,6 48,4 56,4 50,0 45,8 53,8 50,0 38,5 33,3 16,7 41,2 57,9 48,9

3pts LF 39-98 42-49 17-54 40-64 4-13 2-4 3-7 17-25 24-61 21-26 8-19 18-18 13-39 5-8 0-1 10-14 5-6 22-49 7-8 6-15 5-10 0-2 2-4 5-12 0-1 0-4 2-9 5-7 1-2 143-383 180-246

Rb 3,8 4,2 2,0 6,5 2,1 3,4 3,0 5,1 4,7 2,7 1,6 2,0 2,2 0,8 0,2 1,3 4,0 30,4

Pd 2,9 1,3 6,0 2,1 1,6 2,2 1,5 0,9 4,9 0,5 1,5 0,8 1,0 0,5 1,0 3,7 0,7 18,4

In 1,8 1,3 1,0 1,2 1,1 0,5 0,7 1,2 0,7 1,1 0,3 0,5 1,0 0,3 1,0 8,8

Co 0,1 0,4 0,1 0,1 0,3 0,9 1,7 0,5 0,3 1,8

Bp 2,2 2,3 3,0 1,5 1,6 1,8 2,1 1,4 2,7 1,7 0,8 1,0 0,5 2,7 1,0 15,1

Pts 15,6 13,5 12,0 11,5 11,1 7,8 7,8 5,1 5,0 4,6 3,8 3,0 3,0 1,3 0,5 7,0 3,8 75,9

% 44,6 55,3 38,0 43,8 40,0 37,9 36,1 45,7 50,9 20,0 50,0 66,7 32,0 43,5

3pts 11-43 0-2 15-63 26-79 2-8 21-72 10-42 0-1 0-2 1-1 2-3 5-18 93-334

Rb 3,9 8,7 3,8 6,6 2,5 3,7 2,8 4,0 3,7 1,0 0,8 0,7 1,8 34,3

Pd 6,2 0,9 3,4 1,8 2,0 1,6 3,6 0,6 0,3 2,0 0,5 1,2 15,8

In 1,5 1,3 1,0 0,7 1,0 0,8 1,6 0,7 0,3 1,0 0,4 0,6 7,1

Co 0,2 0,8 0,1 1,2 0,1 0,2 0,1 0,2 0,5 0,2 0,2 3,1

Bp 3,5 1,3 2,4 1,7 2,5 1,4 2,4 2,4 1,2 2,0 0,2 0,4 0,5 0,8 14,1

Pts 15,8 13,2 12,1 11,9 9,5 9,4 8,2 4,1 3,8 2,0 1,8 1,4 5,6 72,0

LF 39-49 39-64 48-63 26-31 5-6 27-42 18-27 5-9 14-31 3-4 7-8 231-334

12 - POITIERS (7-11)

Joueur Rasheed Wright Kenny Younger Pierre-Yves Guillard Tommy Gunn Antonio Grant Pape Badiane Carl Ona Embo Evan Fournier Guillaume Costentin Cédric Gomez Yann Devehat Robert Conley* Total

MJ Min Tirs 18 30 82-216 18 28 71-149 18 25 66-140 12 21 37-86 7 20 26-51 18 23 60-121 18 25 45-121 18 14 34-82 6 12 4-9 18 20 14-54 18 5 8-16 4 30 20-49 18 - 467-1094

% 38,0 47,7 47,1 43,0 51,0 49,6 37,2 41,5 44,4 25,9 50,0 40,8 42,7

3pts LF 38-114 34-42 4-28 49-67 16-42 28-44 12-33 18-24 5-11 3-7 0-1 22-30 21-66 27-32 4-22 13-16 3-8 3-4 1-20 3-4 2-6 10-22 14-24 114-367 216-300

13 - PARIS LEVALLOIS (7-11)

Joueur Lamont Hamilton Marcellus Sommerville Andrew Albicy David Noel Michel Morandais Jimmal Ball Eric Chatfield Wilfrid Aka Vasco Evtimov Giovan Oniangue Jonathan Leria Malela Mutuale Landing Sane Bracey Wright* Guillaume Yango* Nigel Wyatte* Total

MJ Min Tirs 18 26 103-195 18 35 95-214 18 28 58-140 6 33 23-54 12 29 39-89 17 21 40-121 2 27 3-9 18 17 28-61 1 17 2-5 4 3 2-4 8 5 2-12 5 1 0-1 2 1 11 30 37-97 15 11 26-42 13 12 19-46 18 - 477-1090

14 - ORLéANS (6-12)

Joueur J.R. Reynolds Adrien Moerman Ludovic Vaty Maleye N’Doye Aldo Curti Amara Sy Jamar Smith Eric Campbell Mael Lebrun William Hervé Troy Bell* Zach Moss* Total

MJ Min Tirs 18 27 65-153 18 24 63-160 12 19 46-90 18 21 54-116 18 28 53-139 18 25 53-124 18 21 46-105 1 23 2-7 10 8 6-14 4 4 0-1 15 28 70-177 13 18 38-72 18 - 496-1158

15 - LIMOGES (5-13)

Joueur Chris Massie Robert Hite Ronnie Taylor Zack Wright Raphaël Desroses R.T. Guinn Cedrick Banks Aurélien Salmon Karim Souchu Xane D’Almeida Frédéric Weis Travarus Bennett Stanley Dubois Tommy Adams* Ralph Biggs* Total

MJ Min Tirs 18 34 134-230 1 32 6-11 1 37 5-11 16 32 84-187 18 25 65-133 15 21 50-105 11 27 31-101 13 17 29-64 17 15 27-73 18 16 15-48 16 12 12-26 2 8 0-3 1 4 6 24 18-49 13 22 26-74 18 - 502-1115

16 - VICHY (4-14)

Joueur Demetris Nichols Jamal Shuler Thomas Larrouquis Frank Elegar Curtis Sumpter T.J. Thompson Etienne Brower Jonathan Aka Reece Gaines Antoine Eito Jimmy Djimrabaye Nicolas De Jong Ilyess Gmar Yacinthe Manicord Rob Lewin* Scooter McFadgon* Kareem Reid* Total

MJ Min Tirs 9 34 59-134 18 33 96-220 18 27 67-170 11 31 39-79 7 28 18-62 5 28 15-51 4 31 11-38 17 18 34-71 5 16 8-23 18 17 28-87 4 6 2-4 11 6 8-14 1 2 1 2 6 30 28-48 3 16 9-23 12 33 31-96 18 - 453-1120

Rb 3,3 5,8 6,3 2,7 4,3 5,6 2,8 1,8 1,2 2,3 0,7 4,2 33,4

Pd 1,3 2,2 0,9 1,2 1,1 1,0 2,8 0,6 1,5 2,9 0,1 3,0 14,2

In 0,9 0,6 0,8 0,8 1,0 0,4 0,9 0,8 0,3 0,8 1,8 6,6

Co 0,3 0,4 0,2 0,1 1,1 0,1 0,1 2,1

Bp 2,1 2,4 1,8 1,9 1,1 1,6 2,1 0,6 0,7 1,1 0,3 2,0 14,3

Pts 13,1 10,8 9,8 8,7 8,6 7,9 7,7 4,7 2,3 1,8 1,0 16,0 70,2

% 52,8 44,4 41,4 42,6 43,8 33,1 33,3 45,9 40,0 50,0 16,7 0,0 38,1 61,9 41,3 43,8

3pts LF 12-29 54-71 25-81 18-26 32-72 53-67 11-30 8-13 17-44 7-9 9-34 10-19 1-4 4-4 10-30 7-12 1-1 0-5 1-2 14-47 13-16 13-17 4-9 8-17 136-386 196-273

Rb 6,1 6,8 1,7 5,0 4,2 2,5 3,0 1,9 8,0 0,2 0,5 0,4 1,7 1,9 2,5 28,9

Pd 0,9 2,1 4,2 2,3 1,9 4,0 2,5 1,0 1,0 0,2 1,8 0,3 0,4 16,1

In 0,7 1,3 1,7 1,3 1,2 1,3 1,0 0,2 1,0 0,8 0,3 0,5 7,6

Co 0,6 0,3 0,7 0,4 0,1 0,1 0,3 0,3 0,1 2,1

Bp 2,2 1,9 2,0 3,2 1,8 1,4 1,0 0,5 3,0 0,2 0,4 1,4 0,5 0,8 12,6

Pts 15,1 12,9 11,2 10,8 8,5 5,8 5,5 4,1 4,0 1,2 0,6 9,2 4,3 3,8 71,4

% 42,5 39,4 51,1 46,6 38,1 42,7 43,8 28,6 42,9 0,0 39,5 52,8 42,8

3pts LF 31-80 40-54 21-58 21-30 9-15 34-77 7-15 25-79 10-16 8-28 26-29 5-16 10-16 1-2 3-8 0-2 0-1 34-97 41-52 13-19 162-446 177-248

Rb 2,5 5,7 4,8 1,8 2,5 4,1 4,7 3,0 1,1 4,3 3,9 31,6

Pd 3,7 0,9 1,2 0,5 3,9 1,5 1,1 0,7 2,2 0,6 14,9

In 0,9 0,8 0,5 1,1 1,3 1,2 1,0 1,0 0,7 1,1 0,5 8,4

Co 0,1 0,2 0,2 0,2 0,8 0,3 0,3 0,2 2,2

Bp 2,1 1,1 1,0 0,6 1,6 1,2 1,2 1,0 0,3 1,7 0,8 10,7

Pts 11,2 9,3 8,4 8,3 7,8 7,8 5,9 5,0 1,5 14,3 6,8 73,9

% 58,3 54,5 45,5 44,9 48,9 47,6 30,7 45,3 37,0 31,2 46,2 0,0 36,7 35,1 45,0

3pts LF 0-4 40-69 3-6 1-2 1-6 5-6 3-21 44-67 25-68 12-16 23-52 11-15 17-69 8-10 22-45 9-15 10-38 9-14 3-17 11-17 4-13 0-2 2-2 11-32 2-2 14-46 12-16 132-406 170-264

Rb 9,2 5,0 4,0 5,1 2,8 4,7 2,5 3,8 1,6 1,9 2,9 1,5 1,3 2,9 34,1

Pd 2,7 8,0 6,1 1,1 1,0 2,2 0,6 1,1 2,2 0,3 2,0 1,7 17,7

In 0,9 2,0 1,1 1,1 0,5 0,6 0,5 0,5 0,6 0,1 0,8 0,9 6,3

Co 0,9 0,4 0,2 0,3 0,1 0,1 0,7 0,4 2,7

Bp 2,7 2,0 3,6 1,7 1,1 2,8 1,2 0,5 1,0 0,4 1,0 1,5 1,2 14,4

Pts 17,1 16,0 16,0 13,4 9,3 8,9 7,9 6,8 4,3 2,4 1,8 1,0 8,2 6,0 72,6

% 44,0 43,6 39,4 49,4 29,0 29,4 28,9 47,9 34,8 32,2 50,0 57,1 58,3 39,1 32,3 40,4

3pts LF 17-50 23-29 35-105 36-46 22-70 18-34 23-32 3-15 18-22 5-22 5-7 1-7 4-7 22-36 2-6 5-5 12-49 14-22 1-1 2-2 1-2 1-2 13-26 1-6 1-3 5-29 11-17 105-362 196-290

Rb 5,1 2,9 4,1 8,2 6,0 2,2 6,5 4,2 1,4 2,1 1,5 1,0 9,8 1,3 1,9 31,2

Pd 1,9 2,2 1,9 0,6 1,0 2,6 1,5 0,7 0,6 1,4 0,1 0,7 6,2 13,7

In 1,6 1,2 0,8 1,6 0,7 1,2 0,8 0,9 0,6 0,8 1,2 0,3 1,2 7,7

Co 0,8 0,2 0,1 0,9 0,9 0,5 0,2 0,1 1,0 2,2

Bp 2,8 1,9 1,6 1,5 1,1 2,0 1,2 1,4 0,4 0,9 0,2 0,3 1,2 1,7 3,0 12,2

Pts 17,6 14,6 9,7 9,2 8,1 8,0 6,8 5,3 4,6 4,6 1,8 1,6 11,5 6,7 6,5 67,1


31

Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Jérémy BARBIER

Yannick

O L O K BO (GRAVELINES-Dk) Ça va bien. Ça va très bien même. Hervé Bellenger / IS

S

alut Yannick, ça va ?

J’ai eu du mal à te contacter, j’ai appris

que tu avais perdu ton portable pendant les As. Le résultat d’une finale trop arrosée ?

(Il rit) Non, pas du tout. Le portable, je l’ai perdu après notre premier match. Donc non, cela n’a vraiment rien à voir avec notre victoire.

« Je n’ai pas sortsialec » trophée de mon

Vous avez tout de même célébré

Tu as eu le temps

dignement ce titre ?

Nous avons pris un verre à l’hôtel, mais comme nous devions partir dès le lendemain à 4h du matin pour aller jouer en coupe d’Europe, nous avons évité d’en prendre trop. Il fallait pouvoir se lever et jouer correctement ce match qualificatif.

de trouver une place pour ton trophée de MVP ?

Si j’ai trouvé une place ? En fait, non, même pas. Jusqu’à maintenant (ndlr : entretien réalisé lundi dernier), je ne l’ai même pas sorti de mon sac. Je crois qu’il doit encore y être. Il faut que je déballe mes affaires.

Comment fait-on pour savourer une telle victoire quand, deux jours plus tard, on joue un match de

Pour toi qui n’était pas habitué aux récompenses

coupe d’Europe décisif ?

individuelles, que représente cette distinction ?

C’est dans les petites choses de la vie de groupe. On est tous ensemble, on part en déplacement et cela rigole plus qu’en cas de défaite. On s’amuse pour un rien. Même aux entraînements, on s’amusait. Et puis on a aussi pu célébrer le titre avec notre public après le match contre Orléans le week-end dernier.

C’est sympa, cela a mis du temps à arriver. Mais même si cela fait plaisir, je me sentais plus gêné qu’autre chose. En plus, avant même que je reçoive mon trophée, mes coéquipiers m’appelaient déjà le MVP. (Rires) Ils se sont pris pour des prophètes, ils étaient fiers de l’avoir annoncé avant. (Il rit) Ça chambre pas mal, cela fait partie de notre vie de groupe.

Par rapport aux As, as-tu une anecdote particulière concernant ton équipe ?

Oui, c’était notre expression : TDC. On a eu cette expression toute la semaine, c’est une abréviation pour « Travail De Cannes ». À chaque fois qu’on réalisait une action physique ou défensive, c’est ce qu’on criait sur le terrain. (Il rit) Christian Monschau n’a pas forcément été très

Le prochain titre à décrocher, c’est celui de MVP français. Tu y penses un peu ?

Non, pas vraiment. Cela ne m’intéresserait pas de l’avoir sans faire quelque chose avec l’équipe. C’est plus un bonus qu’autre chose. Le vrai objectif, ce sont les titres avec l’équipe. Je me vanterai plus de ça.

expansif lors de votre victoire. Qu’en dis-tu ?

Je crois que c’est plus intérieur. Malgré tout, je viens de voir une vidéo sur laquelle on le voit taper sur des tam-tams lorsque nous avons célébré le titre avec les supporters le week-end dernier. Je ne crois pas qu’il aurait fait cela avant. Cela me donne envie de gagner un autre titre pour voir sa réaction. (Il se marre)

Et Yannick Bokolo meilleur marqueur des Bleus au prochain Euro, c’est possible ?

(Il rigole) Non, il y a des cadres quand même dans l’équipe. Si j’y vais, j’aurais plus un rôle de stoppeur. J’essaierais d’apporter quelque chose en attaque mais il y a ce qu’il faut dans ce secteur en équipe de France.

Tu es papa d’une petite fille depuis l’année dernière. As-tu commencé à préparer ta relève ?

Je ne lui ai pas encore acheté de ballon mais, une fois, je lui en ai donné un dans un magasin et elle a pleuré quand je lui ai retiré. On verra bien, pour l’instant elle se contente de venir aux matches. n


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