l’hebdo du basketball
JEUDI 24 mars 2011 - N° 544
Le hold-up de Pau… Charleville… Arras… Billy Hunter… Bynum… San Antonio… Philadelphie… Mc Intyre… Darrigand
DOSSIER SPÉCIAL PRO A
LICENCIEMENTS, RECRUTEMENTS, SOUSCRIPTIONS, FINANCES… UNE SAISON AGITÉE !
PRO A CHOULET LA MÉTHODE FORTE ET SI VICHY S’EN SORTAIT ? NCAA LA « MADNESS », C’EST DINGUE !
MATT WALSH (ASVEL) : UN DRÔLE DE CAS
« LE DROIT DE NE PAS ÊTRE D’ACCORD ! » Hervé Bellenger / IS
M 03252 - 544 - F: 3,00 E
BasketNews n°544 - jeudi 24 mars 2011
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
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02
médias
Orlando-New York (NBA)
03h30 MCS
Utah-OKC (NBA)
15h00 Sport+
Barça-Panathinaikos (EL Rediff m. 1)
17h00 MCS
Orlando-New York, Utah-OKC (NBA)
22h15 Sport+
Barcelone-Panathinaikos (EL M. 2)
« Des relations forcément étroites » Journaliste de la presse quotidienne régionale, Éric Péjoux suit la Chorale de Roanne au jour le jour depuis plus d’une décennie. Il nous dresse ici un portrait de cet exercice singulier.
23h00 ESPN America Sweet Sixteen (NCAA)
Vendredi 25 mars Minnesota-Dallas (NBA)
06h50 Orange Sport Utah-New Orleans (NBA) Barça-Panathinaikos (EL Rediff M. 2)
15h15 Orange Sport Utah-New Orleans (NBA Rediff) 18h00 MCS
Minnesota-Dallas (NBA Rediff)
19h45 Eurosport 2
The Euroleague Basketball Show
20h25 Sport+
Paris Levallois-Cholet (Pro A)
23h00 ESPN America Sweet Sixteen (NCAA)
Samedi 26 mars 01h45 MCS
NBA Time
03h00 Canal+
Portland-San Antonio (NBA)
11h00 ESPN America Sweet Sixteen (NCAA Rediff) 14h05 Canal+ Sport Portland-San Antonio (NBA Rediff) 19h55 Sport+
Chalon-Nancy (Pro A)
20h00 ESPN America Elite Eight (NCAA) 20h30 MCS
Memphis-Chicago (NBA Rediff)
Dimanche 27 mars 07h00 ESPN America Elite Eight (NCAA Rediff) 08h25 Sport+
Chalon-Nancy (Pro A Rediff)
10h05 Orange Sport Utah-Dallas (NBA Rediff) 16h45 MCS
NBA All Star Game concours Dunk
17h45 ESPN America Elite Eight (NCAA)
Lundi 28 mars 00h00 Sport+
Miami-Houston (NBA)
02h30 Orange Sport San Antonio-Portland (NBA) 08h00 ESPN America Elite Eight (NCAA) San Antonio-Memphis, New 14h00 MCS Orleans-LA Lakers (NBA Rediff) 17h55 Sport+ Miami-Houston (NBA Rediff) 20h55 Canal+ Sport Canal NBA San Antonio-Memphis, New 21h00 MCS Orleans-LA Lakers (NBA Rediff)
Mardi 29 mars 01h45 MCS
Orlando-New York (NBA)
15h10 Orange Sport San Antonio-Portland (NBA Rediff) 19h15 Eurosport 2
The Euroleague Basketball Show
18h45 MCS
Orlando-New York (NBA Rediff)
20h45 Sport+
Panathinaikos-Barcelone (EL M. 3)
Mercredi 30 mars 01h00 Orange Sport New Jersey-Houston (NBA) 01h15 MCS
Moins loin que Pékin en 2008, il y a Londres et ses Jeux Olympiques l’année prochaine. Si vous avez la moindre ambition d’assister à quelques matches de basket à la North Greenwitch Arena, vous pouvez sortir la carte bleue et vous connecter là http://www.tickets. london2012.com/howtoapply.html Pour info, la finale de basket c’est entre 95£ et 425£.
Miami-Cleveland (NBA)
15h20 Orange Sport New Jersey-Houston (NBA Rediff) 17h00 MCS
Miami-Cleveland (NBA Rediff)
17h40 Sport+
Euroleague
18h15 Eurosport 2
Unics Kazan-Caserta (EC ¼)
19h00 MCS
Tribune NBA
20h15 Eurosport 2
Trevise- Gottingen (EC ¼)
club pose-t-il problème lorsqu’il s’agit d’évoquer les difficultés de celui-ci ? Oui ça peut en poser mais le club respecte notre travail en général. Ici, avec Jean-Denys Choulet, un coach avec une forte personnalité, cela peut engendrer quelques discussions mais jamais cela ne peut aller à un clash ouvert. Le principal reproche que l’on me fait c’est de ne pas être assez « supporter », ce que l’on peut parfois observer chez certains de mes confrères qui suivent d’autres clubs. Par contre, si l’on peut être en conflit avec Jean-Denys, je ne trouverai jamais porte fermée à la salle, il sera toujours là pour en discuter. Après son dernier coup de gueule, comment s’est passé la semaine ? Au fil des années, j’ai appris à aborder JeanDenys et je n’ai pas trouvé utile de l’appeler en début de semaine car j’ai senti un coach blessé plus qu’en colère, c’est justement là que je vois que je le connais bien. J’ai pris le parti d’appeler le président Brochot pour avoir un autre son de cloche et comme en interne on ne sent pas de la panique, on n’a pas fait plus gros que cela. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Lu, vu et entendu
« Je vais me faire assassiner en disant ça… » De Pierre Vincent, sélectionneur de l’équipe de France de basket féminine qui répondait, sincèrement, à
Mollière
09h15 Sport+
Jean-François
01h30 MCS
Hervé Bellenger / IS
Rodolfo Molina/EB via Getty Images
Q
uelle est la particularité du traitement d’un club local par sa presse régionale ? En étant de la PQR on suit le club chaque jour, donc les relations sont forcément étroites. Cela veut dire des contacts quasi quotidiens avec le club, au téléphone ou en direct, avec soit le coach, soit le président, soit un autre dirigeant. Pour le Roannais, la Chorale est la seule équipe professionnelle avec un impact dans Jean-Denys Choulet et Emmanuel Brochot. le championnat national donc on est obligé d’en parler tous les jours. en sorte de suivre plus les joueurs dans leur quotidien. Il existe donc une forte demande de la part des lecteurs d’avoir des nouvelles Trouver un angle chaque jour ce n’est quotidiennement de leur club ? pas difficile ? Oui car dès qu’il n’y a rien dans le journal Non car on fait des échos principalement, on nous demande s’il n’y a pas un probsurtout en début de semaine. On essaye lème. Depuis que la Chorale évolue dans le de varier en parlant des à-côtés, montrer haut de tableau les lecteurs sont demanque la vie de basketteur ce n’est pas juste deurs d’informations sur le club. Mais il s’entraîner mais aussi s’investir dans le ne faut pas se leurrer, c’est bien parce que tissu social. Cela passe par couvrir les inla Chorale a des résultats qu’il existe une vestissements des joueurs avec les jeunes forte demande. Lorsqu’ils sont en Coupe par exemple ou encore les interventions de d’Europe, on en parle correctement six l’équipe auprès d’organisations de la ville. jours sur sept et vu que cette année elle s’est arrêtée très tôt il y a eu une sorte de Le lien privilégié qui est construit manque pour nos lecteurs. On a donc fait entre le journaliste régional et son
une question sur le suivi des joueuses françaises à l’étranger. « Non [je ne les suis pas], mais je les connais et je
n’ai pas l’impression que ce soit l’habitude à avoir. Mais j’ai vu que Géraldine Robert avait fait un papier à ce sujet (MaxiBasket N°28, ndlr) et je m’en suis expliqué. C’est d’ailleurs peut-être une bonne chose que l’on puisse la revoir. » http://ladyhoop. basketsession.com/ pierre-vincent-je-pensea-geraldine-robertnotamment/
« Ils ne sont pas passés d’une paire de baskets à une paire de tongs en une semaine. »
D’Antoine Michon, coach
Sports
Jeudi 24 mars 01h15 MCS
Éric Péjoux (La Tribune – Le Progrès)
Pascal Allée / Hot
Télévision
nantais défendant ses joueurs face à la question d’un journaliste qui se demandait si les joueurs de l’Hermine n’étaient pas déjà en vacances, vu la prestation de l’équipe contre Clermont (62-72) à domicile. À noter que le coach nantais a annoncé mettre un terme à son mandat à la fin de la saison.
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
La NCAA, vue de France, a-t-elle encore un intérêt ? OUI
NON
Par Thomas BERJOAN
Par Thomas FÉLIX ty Images
A
Jamie Squire/Get
lors certes, le temps de la découverte et de la fascination pour la NCAA est révolu. Le basket mondial a changé. En 1993, il n’y a pas si longtemps, lors d’une tournée estivale, l’équipe de France senior au grand complet se faisait motoculter par l’université de Georgetown ! Impensable aujourd’hui. Pour autant, le tournoi final, March Madness, reste un must. Déjà parce que l’enjeu est formidable. Après plusieurs mois de compétition, la crème de plus de 300 équipes de première division se retrouve sur un tableau final à 64. Le champion est couronné au terme d’un minimum de six matches couperets ! Si les playoffs demeurent la norme culturelle, les matches à la vie à la mort accouchent toujours de renversements ébouriffants. March Madness, c’est comme une Semaine des As qui durerait un mois ! Et les erreurs de jeunesse, qui font parfois la faiblesse de ce championnat, contribuent paradoxalement à alimenter des scénarios hallucinants. Émotions garanties ! Deuxièmement, la NCAA est une terre de tradition. La continuité au niveau des joueurs, des coaches, permet aux rivalités de prospérer. Chaque grand programme possède ses ennemis jurés, sa bête noire, son souffre-douleur. Chaque nouvel affrontement ravive un demi-siècle d’histoire. Et puis l’engouement des Américains pour cet événement, le deuxième plus important aux USA derrière le Superbowl de foot, où chacun défend ses couleurs, est contagieux. Les tenues sont magnifiques, les salles démesurées et bondées, l’attention médiatique omniprésente, le savoir-faire impressionnant. Pas un hasard, dans un tel contexte, que ces gamins bâtissent une confiance et un mental à toute épreuve. Pendant que nos espoirs, en club ou à l’INSEP, jouent des matches sans enjeu dans des salles vides… Enfin, en termes de scouting, si vous voulez savoir qui va briller dans 2 ou 3 ans, en NBA ou en Pro A, c’est là-bas que ça se passe ! n
F
ranchement, s’intéresser à la NCAA relève d’un challenge mental au-delà du raisonnable. En premier, il faut déjà quelques années et une certaine abnégation conférant à la douce folie pour assimiler les différents niveaux (NCAA I, NCAA II, etc..), les différentes conférences (ACC, Pack Ten, etc..), les différentes équipes et j’en passe. En second, il faut être atteint d’une sensibilité toute américaine pour vouloir se transcender en dévorant un Marquette-Xavier ou un Saint John’s-Gonzaga devant une tourte à la patate douce avec une cannette de Doctor Pepper. Et je passe sur les règles qui font du basket universitaire un autre sport de balle orange (encore !) où les quarts-temps n’existent pas, où la raquette est plus étroite, et où l’on dispose de 10 secondes supplémentaires par possession. Pourquoi ? Parce qu’ils font ce qu’ils veulent, ce sont eux qu’ils l’ont inventé ce sport quand même. Et comment s’intéresser à cette March Madness qui tsunamise nos écrans basket ? Pas le temps de se retourner que 64 matches viennent de s’écouler, qu’en plein débat pour un abandon de la finale de Pro A sur une manche sèche (trop injuste) il faut se passionner pour un tournoi où le leader de l’année, invaincu (enfin tout du moins dans une des multiples conférences), peut se faire éliminer sans autre forme de justice en 64e de finale, une vraie Coupe de France de foot ! Et puis ensuite il y aura le rendez-vous du fameux Final Four NCAA, institution américaine à la hauteur du Superbowl, où l’intérêt principal réside dans l’opportunité de gaver le Reliant Stadium de Houston de près de 72.000 fans pour tout un week-end. Superbe événement marketing c’est sûr mais, un match de basket devant 72.000 personnes, est-ce réellement un match de basket ? n
Sports
Sondage
Pascal Allée / Hot
D’habitude beaucoup plus assidu, Ben Woodside a bien du mal à tenir son blog à jour cette saison. Il s’en est excusé auprès de ses fans le week-end dernier et a avancé une très bonne raison à ses retards d’écriture.
« J’essayerai de réaliser un meilleur travail dans les prochains jours, mais comment pouvez-vous me blâmer alors que j’ai une si merveilleuse fiancée pour me tenir compagnie cette année. » Il est vrai que l’on comprend mieux.
Chicago va-t-il finir premier de la conférence Est ?
Médaillée d’or européenne avec les moins de 20 à l’été 2009, la Française Jessica Clemençon (1,88 m, 22 ans) est partie depuis poursuivre sa carrière au Canada chez les Lancers de Windsor, en Ontario. Bien lui en a pris, puisqu’elle vient de remporter le tournoi universitaire canadien et a été élue meilleure joueuse du championnat pour l’année 2011. Son interview est à retrouver là : http://www.youtube.com/ watch?v=PXwRRHKykCM&feature
Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 564 réponses, décompte arrêté mardi.
NON 33%
OUI
67%
04
sommaire
DISPONIBLES
06 MATT WALSH, DRÔLE DE CARACTÈRE
• Le brillant arrière de l’ASVEL entretient des relations orageuses avec son entraîneur, Nordine Ghrib, qui l’a puni samedi, à Poitiers, en le consignant sur le banc. Ça tombe bien, Thomas Berjoan était allé à la rencontre du phénomène, qui revendique le droit de dire ce qu’il pense.
08 LA GAZETTE DE LA 22e JOURNÉE
• Roanne a bu le bouillon à Vichy et Jean-Denys Choulet ne le digère pas. Dimanche matin, tout le monde était convoqué à l’entraînement dès 8h. Ça barde à la Chorale... Gravelines sans Bokolo, c’est plus dur... PauLacq-Orthez a réussi un hold-up pour gagner à Orléans. Il n’y pas d’autre mot !
10 ET SI VICHY RESTAIT EN PRO A ?
• Nous les avions enterrés, nous ne nous en cachons pas. Mais il semble que les joueurs de l’Allier aient des ressources ! Samedi, ils ont pulvérisé Roanne et reviennent dans la course au maintien ; avec notamment un bel apport de Thomas Larrouquis et Antoine Eito, deux underdogs qui explosent.
15 PRO B : CHARLEVILLE 16 ÉCHOS FRANCE
• La Coupe de France n’intéresse pas le public. Les chiffres le prouvent... Arras est à quarante minutes de la victoire en EuroCup féminine. Un succès ce soir et c’est le bonheur !
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18 INTERVIEW EXCLUSIVE : BILLY HUNTER
• Son nom vous dit peut-être quelque chose. Billy Hunter est le puissant dirigeant du syndicat des joueurs NBA, qui est déjà en pointe dans son combat contre David Stern à propos des négociations salariales de l’été prochain, qui, en cas d’échec, pourraient aboutir à un lock-out. Pascal Giberné a pu s’entretenir avec lui.
22 ÉCHOS NBA
• Un homme qui entre sur le parquet, un couteau à la main ? Andrew Bynum qui plane sur le jeu ? Tony Parker et les Spurs qui détruisent Dallas ? Yann Casseville vous narre tout ça, et bien plus.
24 NBA : PHILADELPHIE VA BIEN ! 26 NCAA : LA MARCH MADNESS, ON ADORE ! 28 TOUTE LA SAISON
D’EUROLEAGUE EN UN COUP D’OEIL
30 ÉCHOS EUROPE
• L’Euro 2011 excite tous les joueurs, n’est-ce pas ? Détrompez-vous ! Ils sont déjà quelques-uns à préparer leurs excuses plus ou moins bidons... Mais pour se faire plaisir, on revient sur le sommet du week-end, un Malaga-Real dont les dernières secondes vont rester dans les mémoires.
31 SALUT ÇA VA GAUTHIER DARRIGAND ? BasketNews
RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)
CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). A collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)
BASKETNEWS est édité par SARL NORAC PRESSE
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La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.
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édito
PERMIS À POINTS Par Fabien FRICONNET
Hervé Bellenger / IS
P
endant que l’un rentrait, l’autre sortait. À 120 bornes de distance, ils eussent presque pu se taper dans la main ; l’un en pénétrant sur le parquet de Limoges, HauteVienne, sorti de la prison du banc sous les vivas d’une foule heureuse que l’on désembastillât le héros du peuple, l’autre en quittant le parquet de Poitiers, Vienne, se retrouvant de fait mis au ban. Une accolade virtuelle d’un banni à l’autre, en somme. L’un puni – Matt Walsh – et l’autre gracié – Raphaël Desroses. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, l’arrière de l’ASVEL a subi, samedi, les foudres de son entraîneur, Nordine Ghrib, qui sous ses airs bonhommes est un homme de tempérament ; et il en faut pour coacher cette ASVEL. Mis au piquet, neuf petites minutes de jeu – et un coup sur le pif, mais ça n’a aucun rapport, c’est juste un bonus. Et l’ASVEL a gagné sans lui. « C’est une sanction », reconnaissait Ghrib sans ambages dans L’Équipe lundi, justifiant d’avoir, aux Arènes, incliné son pouce vers le bas ; soutenu par Mickaël Gelabale. Cela n’était pas la première fois de la saison. Et peut-être pas la dernière. Walsh… Quel roman ! Quel insupportable joueur formidable ! Cet égoïsto-altruiste est sans foi ni loi un instant, magnifique d’à-propos l’instant d’après. Grognon, gribouille, grincheux, grondeur. Fantastique. Un schizophrène, ou bien ? Vingt passes un week-end, le plus beau record de la saison ; tête de mule et incommodant le week-end d’après. Micro allumé – celui de Thomas Berjoan dans les pages qui suivent –, cet électron libre livre la bonne parole. Sa bonne parole. Avant d’être mis au silenzio stampa par son club, Walsh
Walsh n’est pas ce que l’on appelle un joueur « bon esprit » a été tout miel avec ses partenaires, a loué son entraîneur. Mais il a plaidé pour le droit de l’ouvrir. Le droit de ne pas être d’accord et de le dire. Il tient à son permis de jacter, même s’il est à points, même si le crédit s’épuise. Et tant pis… La posture a ses limites, et Walsh n’est pas ce que l’on appelle un joueur « bon esprit », mais il est assez habile pour rarement se faire prendre la main dans le pot de confiture. Les sanctions tombent, on les
constate a posteriori, mais comme l’ASVEL gagne et que le loulou a ses statistiques pour lui, ma foi… Qu’importe donc qu’il fasse, sur son Facebook, de l’humour à propos de l’hôtel pictavien choisi par l’ASVEL, digne, dit-il, du rural camp de vacances du film d’horreur « Vendredi 13 ».
Un dimanche pépère Raphaël Desroses, lui, est « bon esprit ». C’est ce qu’on dit de lui, c’est ce que l’on
constate. À Limoges aujourd’hui, vous ne trouverez pas grand-monde pour pointer du doigt « Raph ». Sauf le coach, Zare Markovski. Et encore… Aussi souriant et ouvert que Walsh est boudeur et méfiant, Desroses est plus entier que son confrère et, conséquemment, moins habile. Après le match au Mans (21e journée), il a posté un commentaire objectivement malvenu – quoiqu’au fond pas méchant – sur son Facebook (*). Trois jours plus tard, à Aix-Maurienne, pour un match de Coupe de France, las de laisser une empreinte de plus sur sa chaise, il a refusé de quitter les vestiaires à la mi-temps. Une erreur, une faute. Puis Desroses a demandé pardon. Rester dans le bus à Knysna, c’est toujours la mauvaise solution. Il l’a compris. Markovski n’a pas accepté les excuses de son ailier. Ça, c’était avant le match contre Chalon. Mais samedi, le Macédonien a levé l’excommunication qui frappait son joueur. Il lui a rendu son permis. Et Limoges a gagné avec lui. Dans un match tout simplement irréel (93-62), quoique probablement vain, Desroses a été fameux. Seize points en vingt-six minutes, dix-neuf d’évaluation. Quel est la morale de cette histoire ? Aucune idée. Sinon, peut-être, celle-ci, postée par Desroses sur son Facebook après la victoire contre Chalon, et qui a le mérite de rappeler les choses premières : « Avait oublié comme c bon un dimanche pépère kan on gagne !!! » n (*) « Pour ceux ki veulent savoir ou j étais ce soir ya une belle emprunte de mon cul au mans a antares! 5eme chaise en partant de la droite !!! »…
06
ENTRETIEN
MATT WALSH
« MON ATTITUDE NE POSE PAS DE PROBLÈME ! » Nous avons rencontré l’arrière de l’ASVEL (1,99 m, 28 ans) jeudi dernier à l’Astroballe, juste avant l’entraînement. Ouvertement, il évoque sa situation au club, son comportement, ses sautes d’humeur et sa relation avec coach Ghrib. Et puis deux jours plus tard, l’homme aux 20 passes est sanctionné pour son attitude par son entraîneur lors du match contre Poitiers. Après 9 minutes de jeu, Matt reste sur le banc. « Walsh reste une « bombe » toujours susceptible de péter un plomb », confiera d’ailleurs son coach à L’Équipe. « Maintenant, on le connaît, il est comme ça, on fait avec et ce n’est pas si grave. Il va de nouveau être fort et je n’aurai aucun état d’âme quand il s’agira de le remettre en avant. » En début de semaine, l’ASVEL n’a pas souhaité que nous effectuions un complément d’entretien avec le joueur pour revenir sur l’incident. Dommage. Reste que cet entretien exclusif permet d’en apprendre plus sur un personnage définitivement à part.
Jean-François Mollière
Propos recueillis par Thomas BERJOAN, à Villeurbanne.
M
att, il y a deux semaines contre Vichy, tu distribues 20 passes décisives, ce qui te place dans les records historiques de la ligue avec les deux meilleurs passeurs de l’histoire (Sciarra et Bressant). Comment est-ce possible alors que tu n’es pas meneur de jeu ? Déjà, il faut savoir que quand on réussit autant de passes, c’est que vos coéquipiers ont mis leurs tirs ! Vichy passait sous les écrans, donc c’était très facile pour moi de pénétrer. Et une fois dans la raquette, la défense venait à moi donc ce n’était pas un problème de trouver le coéquipier ouvert. En fait, j’ai eu le sentiment pendant le match qu’à chaque fois que je faisais une passe, le mec marquait derrière ! Mais je ne pensais pas en avoir 20. Ici, en Europe, c’est plus difficile de se faire créditer. Aux ÉtatsUnis, tu passes la balle à un gars, il fait quelques dribbles, passe son défenseur et ça reste une passe ! Je suis content.
matches. Parfois, ils me tombent dans les bras, parfois non. Et puis l’équipe a parfois besoin de choses diverses de ma part. Si en attaque, les gars ne sont pas biens, j’essaye de marquer plus. Contre Vichy par exemple, tout le monde mettait ses tirs donc c’était facile de rester dans le rôle du distributeur. Pour revenir à ton arrivée, tu signes à l’ASVEL fin octobre. Comment se fait-il que tu n’avais pas d’équipe au début de saison ? J’ai eu beaucoup d’offres cet été et puis j’ai eu des choses personnelles à régler à la maison. Je m’en suis occupé et ensuite, on m’a proposé une offre ici que je ne pouvais pas refuser.
venir, il me voulait vraiment, j’avais une super relation avec lui. Mais en même temps, c’est un business. Et à partir du moment où on mon dit : lui c’est ton coach, moi, peu importe qui c’est, je m’adapte. Mais en fait je n’ai pas vraiment changé ma façon de jouer. J’essaye d’apporter ce dont on a besoin, de toujours rester agressif offensivement. J’aime jouer pour coach Nordine, on a une bonne relation. Il y a toujours des moments où, entre un joueur et un coach, il y a des divergences, en particulier quand vous êtes un compétiteur, mais on a le droit de ne pas être d’accord, et puis lendemain ou en dehors du terrain, les choses reviennent à la normale. Tu semble être quelqu’un qui laisse parler ses émotions, qui dit ce qu’il a à dire, que ce soit à son coach, à ses coéquipiers, aux arbitres, aux adversaires. Ça te joue des tours parfois ? Je suis comme ça… Je vais jouer aussi dur que possible. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour gagner, et en même temps, si j’estime que quelque chose ne va pas, je vais le dire. Coach le sait, il sait que ça n’a rien de personnel entre lui et moi, et parfois, c’est lui qui estime que je fais mal quelque chose et il va me le dire ! Parfois, ça fuse entre nous, et puis le lendemain, c’est oublié. Au final, on sait tous les deux qu’on veut la même chose, on veut gagner.
« On est l’équipe la plus talentueuse du championnat »
Cette saison, tu as déjà marqué plus de 30 points sur un match, pris plus de 10 rebonds, fais 20 passes... Qu’est-ce qui t’amène à privilégier tel ou tel aspect de ton jeu au cours d’un match ? La plupart du temps, c’est la défense qui décide ce qu’elle me laisse faire. Passer ou shooter. J’essaye d’aller au rebond à tous les
Tu t’es adapté facilement, tu as été très rentable rapidement. C’est ma sixième saison professionnelle. Le statut de nouveau, je connais ! Et puis le groupe est sain ici, avec des mecs bien. Ça doit être plus difficile pour un mec qui ne pense qu’à shooter. Les autres ont vu que je n’étais pas un joueur égoïste, ça aide à s’intégrer. Rapidement, Vincent Collet a été renvoyé, son assistant Nordine Ghrib a pris la suite. Pas un contexte facile non ? C’est difficile. Coach Collet est celui qui m’a fait
Ton attitude ne pose pas de problème ? Non, mon attitude ne pose pas de problème.
ENTRETIEN
mauvais pendant 35 minutes, je veux la balle. Et tu sens que le groupe te suit dans ces moments-là ? Tout dépend de la façon dont on se comporte et on s’entraîne au quotidien. On ne peut pas se pointer dans une équipe et dire : je suis le mec qui prend les derniers tirs. Il faut prouver. J’ai mis des gros tirs déjà cette saison, j’en ai ratés aussi, et puis d’autres dans l’équipe l’ont fait. Mais je crois que l’équipe n’a aucun problème avec le fait que je prenne les derniers tirs. À Strasbourg, plus tôt dans la saison, un moment où des tensions existaient avec le coach, il t’a laissé sur le banc à la fin du match... Je n’ai pas trop envie de parler de ce match. C’était il y a un bail. De l’eau a coulé sous les ponts. On a fini par gagner ce match mais… (Il rigole, un peu gêné). Je n’ai pas trop envie de commenter… Cette équipe de l’ASVEL est difficile à cerner. Impossible de dire aujourd’hui si vous allez devenir champions ou si vous allez rater les playoffs. Quelle est la vérité ? Je crois que nous n’avons toujours pas d’identité collective. C’est difficile de vivre un changement de coach, de joueurs, les blessures… Maintenant, avec Pops (Mensah-Bonsu), nous avons notre équipe définitive je crois. Et on commence à sentir qu’on joue mieux ensemble. Je pense que vous allez nous voir devenir de plus en plus constants. C’est ce que j’espère en tout cas.
Hervé Bellenger / IS
Tu as confiance en ce groupe ? Oui, ce sont de bons mecs. Ça rend les choses plus faciles, surtout quand on rame comme on a ramé. Au niveau du talent, nous sommes les meilleurs de la ligue. On ne devrait pas perdre de match. Nous pouvons battre n’importe qui, n’importe quand.
« Parfois, ça fuse entre le coach et moi, le lendemain, c’est oublié ! »
Avec les arbitres, je me suis mieux comporté dernièrement. De toutes façons, parler aux arbitres est rarement positif, donc… Mais je suis comme ça. Je joue avec émotion, j’ai tellement envie de gagner que si j’éteins ce feu en moi, je serai un joueur moyen. Est-ce également la raison pour laquelle tu joues souvent beaucoup mieux à la fin des matches qu’au début où on te sent parfois nonchalant ? Je ne sais pas… Je sais qu’à la fin des matches, j’ai toujours envie d’avoir la balle. Je crois tellement en moi que si le match est serré, je suis toujours certain qu’on va le gagner parce que je vais être capable de nous aider à emporter la victoire. Même si je suis
Le talent est indiscutable, mais est-ce que vous jouez suffisamment dur ? Je ne suis pas d’accord. On joue dur à chaque fois. Parfois l’exécution n’est pas très bonne, ça vient de notre manque de temps passé ensemble. On en a suffisamment parlé, maintenant, il faut le faire. Est-ce que la confiance que vous avez en vos moyens et votre talent offensif ne vous desservent pas en défense où vous n’êtes pas toujours très intenses ? Toute équipe avec une puissance de feu comme la nôtre peut penser par moment : on pourra toujours en marquer plus qu’eux… Mais je trouve que dernièrement, nous nous sommes vraiment améliorés défensivement. Quels sont les objectifs que vous vous fixez dans le vestiaire ? On pense qu’on peut être champions. Absolu-
07 ment. Peu importe notre classement final, si on est en playoffs, on n’aura pas l’avantage du terrain. On sait qu’on peut battre Cholet un soir ou perdre contre Orléans le lendemain. Mais quand on joue comme on le devrait, on peut battre n’importe qui. Est-ce que Pops est le joueur qui vous manquait ? Depuis le début de la saison, on n’a jamais eu un joueur à qui on pouvait donner la balle au poste bas. Devon (Jefferson) joue face au panier. Pops est un tel compétiteur, et puis il exige le ballon ! Un grand qui demande la balle ouvre des espaces pour tout le monde. Ça nous manquait. Maintenant, avec moi, Pops, Mike (Gelabale), Devon, Cliff (Hammonds) et nos joueurs du banc, on est l’équipe la plus talentueuse du championnat. N’y a-t-il pas un risque de cassure entre le cinq et le banc constitué de jeunes joueurs français sans expérience ? Seront-ils capables de prendre le relais en playoffs quand vous en aurez besoin ? C’est difficile quand on n’a pas trop d’expérience. Mais nos jeunes jouent vraiment dur et ils veulent gagner, c’est positif. On peut accepter des erreurs quand elles viennent des efforts. On sait qu’ils vont faire des erreurs, on en fait aussi. Mais ils nous donnent de bonnes minutes. On a confiance en eux. Tu songes toujours à la NBA ? Je serais très heureux de finir ma carrière en Europe. J’aime tellement le jeu que si c’est pour me retrouver sur un banc, même en NBA, ça ne m’excite pas beaucoup. A Florida à l’université, tu as joué avec Joakim Noah, tu étais l’ancien quand il a débarqué. Il était comment ? Génial ! Il n’était pas un super joueur quand il est arrivé, mais il travaillait vraiment dur et il avait une telle envie de gagner. J’adorais ça chez lui. On est un peu pareil. Je pensais qu’il allait devenir bon, mais aussi bon que ça… Ah oui, et c’est aussi un super coéquipier, un marrant ! Tu l’as bizuté ? (Rires) Non ! J’ai essayé de lui faire profiter de mon expérience, je leur ai filé des tuyaux, je leur ai présenté des filles. On l’avait fait pour moi quand je suis arrivé, donc je me suis occupé d’eux. En parlant de filles, tu sais que le dernier joueur en Pro A à être sorti avec une playmate (Matt est sorti avec Lauren Anderson), Marc Salyers, a connu une belle carrière ici. Champion, MVP de la finale… Un signe ? (Rires) Je ne sais pas. Je ne suis plus avec elle ! Mais j’espère que ça marchera quand même pour moi ! n
08
e 2 2 Journée
Gazette PRO A
VICHY 87 – ROANNE 61
MENACES À ROANNE ! Une déculottée à Vichy, un jeu méconnaissable et la coupe fut pleine pour Jean-Denys Choulet. Après un début de saison supersonique, rien ne va plus à la Chorale.
Du Basket et des chiffres
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L’évaluation de Tajuan Porter. Une semaine après avoir compilé 18 d’éval – et 25 points – à Poitiers. Le micro-meneur d’Orléans est resté scotché à 0 point en 17 minutes.
1
Edwin Jackson a réussi son premier tir primé de la saison, aux Arènes de Poitiers. 1 sur 20 après 22 journées (16 matches joués) pour l’arrière international.
7
Le nombre de records battus par le Limoges CSP, contre Chalon. Points (93), points encaissés (62), écart final (+31), pourcentage aux tirs (58,7%), pourcentage à 3-pts (52,2%), contres (8) et évaluation collective (131) ! Plus deux meilleures perfs égalées, aux passes décisives (28) et au nombre de 3-pts inscrits (12). Une soirée faste à Beaublanc.
Hervé Bellenger / IS
9
«
On a un mal qui est sérieux ». Coach JDC commence sa conférence d’après match assez calmement. Juste avant la tempête. « On n’a plus aucun collectif. On a des joueurs qui ne se passent plus la balle, qui pensent bien faire en utilisant les situations de un-contre-un. Comme ça on ira dans le mur. » Roanne a heurté les moellons le week-end dernier. En jouant à l’envers, consciencieusement et totalement. Pas de défense ni de dureté dès le début de la rencontre, un adversaire qui prend confiance et une ribambelle d’initiatives individuelles en attaque. Pire, le retour des vestiaires est caricatural et l’addition enfle. La quatrième défaite sur les cinq derniers matchs de Pro A. Sans K.C. Rivers, la Chorale est à 2v-5d. Pour le coach, c’est en trop. « Je ne sais pas ce que certains cherchent. » Sans les nommer, il semble difficile de penser qu’Amagou, Diabaté et Nsonwu ne soient pas visés. « Dès qu’on est dans la difficulté, il n’y a plus personne. On dirait qu’on accepte la fatalité. Mais moi je n’accepterai pas la fatalité, jamais
passes quoi ! Parce qu’il y en a toujours un qui a envie d’aller au cercle, de faire un show, ça commence à me gaver ça ! On va retrouver certaines vertus et ça commence par entraînement demain (dimanche) matin 8 heures à la Halle ! Ça fait dix ans qu’on monte ce club, on est en train de gâcher un travail effectué par quelques personnes qui ont envie de se bouger pour que Roanne soit un club de haut de tableau. Il y restera, quitte à ce qu’on fasse des choix drastiques ! J’en ai assez de voir des comportements puériles, des mecs qui ne font pas les efforts. C’est inconcevable que certains arrivent à tout galvauder pour des questions d’ego. » Lundi matin, dans les colonnes du Progrès, le président Emmanuel Brochot allait dans le même sens. « Nous avons à régler des problèmes avec certains et nous allons le faire en interne cette semaine […] Des joueurs ont la tête à l’envers, à nous de leur remettre à l’endroit. Après, certains peuvent aussi aller sur le banc, être à l’écart du groupe quelques jours si le dialogue est impossible. ».n
« On n’a plus aucun collectif. On a des joueurs qui ne se passent plus la balle... Comme ça on ira dans le mur. » Jean-Denys Choulet
je ne l’ai acceptée ! Je suis remonté maintenant parce que j’en ai assez de supporter les caprices de certains et de supporter des joueurs qui pensent qu’ils sont bien meilleurs que ce qu’ils sont. Eito, ce soir, il a donné la leçon ! Certains, s’ils n’ont pas vu le match, on va leur remettre en boucle ! C’est inadmissible d’avoir un comportement comme ça en deuxième mi-temps ! »
Des joueurs écartés ? Ricky Davis, évidemment très critiqué pour son rendement depuis son arrivée a réalisé son meilleur match offensif (13 pts), mais sans impact sur l’équipe. « Ricky a fait un bon passage, mais il coupe beaucoup le jeu, en cassant les systèmes parce qu’il veut essayer de bien faire, mais ce n’est pas comme ça qu’on y arrivera ! », reprend coach Choulet. « Mais encore faut-il qu’on puisse faire deux
Thomas BERJOAN
Neuvième défaite de l’année 2011, en onze matches, pour le STB Le Havre, plus mauvaise équipe de Pro A sur la période, à égalité avec Limoges. Avant la trêve de Noël, l’équipe normande avait remporté 6 matches sur 11.
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Tremmell Darden n’est pas sorti une seule seconde contre Le Mans. C’est la 14e fois en 22 journée que l’ailier du SLUC joue l’intégralité du match. L’homme de fer de la Pro A a joué 864 minutes sur 885 possibles.
21
Cliff Hammonds est sorti de sa coquille à Poitiers. Avec 21 points, le meneur US de l’ASVEL a rendu sa meilleure copie en attaque de la saison.
37
L’évaluation de Damir Krupalija contre Paris Levallois, son record en carrière Pro A. Dire que le Bosnien ne s’était pas entraîné depuis deux semaines. Au final, 25 points et 14 rebonds.
F.F.
09
Gazette PRO A
ORLÉANS 66 – PAU-LACQ-ORTHEZ 72
GRAVELINES 71 – STRASBOURG 69
L’INCROYABLE RÉVOLTE !
ORPHELINS DE BOKOLO
P
alais des Sports d’Orléans, samedi dernier. Après un nouveau panier d’Amara Sy bien servi par Maleye N’Doye, l’OLB compte 12 points d’avance à un peu plus de six minutes de la fin (61-49), avance suffisamment importante aux yeux de Didier Dobbels pour prendre un temps-mort. Nul ne sait vraiment ce que l’entraîneur a dit aux siens mais nul ne doute que Dobbels a su trouver les mots justes pour réveiller les orgueils béarnais. À commencer par celui de Junior Elonu, qui contre par deux fois le pauvre Jamar Smith. De quoi faire perdre les pédales à l’intérieur orléanais, récipiendaire d’une faute technique dans la foulée pour contestation. Il reste alors un peu de moins de quatre minutes à jouer et les Palois, revenus à moins dix par l’intermédiaire de Marko Maravic, vont sonner l’hallali. D’abord par Rimac, qui sanctionne par deux fois sur la ligne puis par un tir extérieur (61-55). Mendy y va ensuite de son panier avant que Rimac, encore lui, ne décoche cette fois derrière l’arc (61-60). En moins de deux minutes, Pau est revenu dans la course. Teddy Gipson aura besoin d’à peine quelques secondes de plus pour infliger le coup de grâce.
deniers instants, en vain. Pau récupère la 8e place en profitant du faux-pas du Mans. Pour Orléans en revanche, qui restait sur trois succès consécutifs, la course aux playoffs a du plomb dans l’aile.n Florent de LAMBERTERIE
A.L.
Jean-François Mollière
10 points en deux minutes pour Gipson Sur la réserve jusqu’ici (9 points marqués à la 38e), le meneur fait mouche à trois-points par deux fois (61-66) avant de bonifier sur la ligne (4/4) ses assauts vers le cercle orléanais. En comptant le lancer inscrit par Elonu entre temps, l’Élan vient de passer un 22-0 à Orléans (61-71, 40e) complètement déboussolé dans cette fin de match. Amara Sy sur dunk puis J.R. Reynolds à trois-points tenteront bien de sauver les meubles dans les
Hervé Bellenger / IS
Mené de 12 points à six minutes de la fin, l’Élan Béarnais a passé un 22-0 à Orléans pour finalement l’emporter. Le come-back le plus spectaculaire de l’année, qui permet aux Palois de prendre seuls la 8e place.
l Le BCM a dû batailler jusqu’au bout pour battre la SIG à Sportica. L’équipe nordiste est fragilisée par l’absence de son arrière international. Lorsque la meilleure paire d’arrières de Pro A perd un de ses éléments, leur équipe en souffre forcément. Depuis la blessure de Yannick Bokolo – une déchirure aux ischiosjambiers survenue à Pau le 12 mars – le BCM a perdu de sa superbe : -13 à Pau avec un Bokolo obligé de sortir définitivement dans le money-time, -5 en Coupe de France contre l’ASVEL, et une victoire à l’arrachée contre la SIG. Une partie marquée par une violente saute d’humeur gravelinoise entre la 24e et la 30e minute (de 53-38 à 57-59). Strasbourg menait encore à la 39e (68-69) sur un panier de Ricardo Greer avant que son frère Jeff puis Ben Woodside ne forcent la décision. Esseulé à la création, Woodside n’est sorti que 15 secondes dans ce match. L’Américain a porté son équipe : 21 points à 9 sur 14, 9 passes, 8 fautes provoquées. « Il a bien tenu la baraque mais quand Yannick est là, il est encore meilleur », a soufflé Steeve Essart dans La Voix du Nord. Meilleur parce que déchargé de certaines tâches défensives et moins systématiquement sollicité à la création. En cela, la complémentarité de sa ligne arrière, son agressivité vers le cercle aussi, son efficacité sur pick’n’roll sont de sérieux atouts pour Christian Monschau. Jeff Greer, intégré dans le cinq samedi, ne possède pas la panoplie, le volume de Bokolo. L’absence de back-up expérimenté sur les postes 1 et 2 est peutêtre le talon d’Achille de cette équipe. Dernier aspect, loin d’être anecdotique au moment de défier le Lokomotiv Kuban en EuroChallenge, le forfait de Bokolo réduit la rotation gravelinoise à sept pros, plus les jeunes Jonathan Rousselle et Fréjus Zerbo. Comment enchaîner deux matches de haut niveau contre le deuxième du championnat russe en l’espace de 48 heures ? Un sacré casse-tête proposé aux Gravelinois. Bokolo pourrait effectuer son retour lors de la belle éventuelle, mercredi prochain. Mais dans quel état ?
Pau (ici, Étienne Mendy) a assommé Orléans.
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ANALYSE
VICHY EN ROUTE VERS LE MAINTIEN
MÊME PAS MORTS !
Le coach Jean-Philippe Besson serre les dents, la JAV peut encore se sauver.
On l’annonçait perdue pour l’élite mais la JAV ne compte pas se rendre sans combattre. En progrès depuis plusieurs semaines et vainqueur autoritaire de Roanne samedi dernier, Vichy se relance totalement dans la course au maintien. Et les Javistes ont des arguments. Par Florent de LAMBERTERIE
C
’est la grosse surprise de cette 22e poursuit Besson. « On pensait qu’on ne revijournée. Roanne, 4e du championnat endrait pas et puis finalement, on rentre dans avant le week-end dernier, est tombé une période intéressante au bon moment, sur le terrain de Vichy, lanterne rouge de la Pro sachant que les autres équipes ne nous ont A avec Limoges. Pas une petite défaite ric-rac pas décrochés et nous laissent la chance de concédée dans les derniers instants mais une revenir sur eux. C’est peut-être le bon moment belle déculottée bien comme il faut (87-61), pour croire en nos chances. » Il y a en effet avec 26 points d’écarts au total. Un succès de quelques sérieuses raisons d’y croire. prestige pour la JAV qui, pour la première fois Nichols top scoreur de Pro A cette saison, s’impose face à une équipe de Sur ses trois derniers matches de championtête, avec la manière qui plus est. « Elle arrive au bon moment cette victoire », se nat, Vichy affiche une réussite offensive impressionnante (89,0 pts) et mise dessus. satisfaisait Jean-Philippe Besson, l’entraîneur « On a un réel talent offensif dans l’équipe », d’une Jeanne d’Arc de Vichy qui n’avait juge Jean-Philippe Besson. « Il faut s’adapter plus connu pareille fête depuis belle lurette. à la philosophie de l’équipe, si on a une « Depuis quelques temps on est mieux mais il nous manquait ce résultat de référence contre équipe offensive, autant jouer là-dessus. » Un potentiel magnifié par Demetris Nichols, une équipe du Top 4. Le tout c’est de montrer top scoreur de la ligue à l’heure actuelle (18,3 que ce n’est pas qu’un feu de paille. » Feu de paille, on peut déjà affirmer que la perf vichys- pts), mais pas seulement. Décevant en début de saison, Jamal Shuler soise de samedi dernier n’en est pas un. Il s’agit plutôt de la confirmation d’un net regain s’éclate totalement depuis son fameux panier au buzzer condans l’Allier. tre Limoges Car en prenant lors de la 16e en compte journée (19,9 le succès en pts, 3,6 rbds, Coupe de Jean-Christophe Jonon 4,1 pds sur France contre les 7 derniers le Paris Levallois, quatre jours avant la réception de Roanne matches). Son maintien dans l’effectif – de même que le recrutement de Nichols en cours (88-81), Vichy a remporté trois de ses quatre derniers matches (Poitiers, PL et Roanne) et ne de saison – illustrent d’ailleurs parfaitement pointe désormais qu’à une victoire de Poitiers, la clairvoyance dont le staff a su faire preuve dans les moments de doute. « Il y a eu beaupremier non relégable au classement. Mieux, coup de discussions entre nous parce qu’il la JAV détient le point average sur Poitiers (+13) et sur Limoges (+16), ses deux principaux n’apportait pas ce qu’on attendait de lui », se souvient Besson. « Et puis il a eu le déclic. rivaux pour le maintien. De quoi redonner des Je l’ai aussi nommé capitaine, ça prouvait la couleurs au club, surtout à son président, qui confiance qu’on lui accordait et il nous l’a bien pourtant ne se faisait plus aucune illusion il y rendue. » a encore peu de temps. Autre choix payant, celui de faire confiance à « Aujourd’hui, le maintien j’y crois, sans la mène à Antoine Eito (voir par ailleurs) après aucun doute », avoue Jean-Christophe Jonon. les échecs successifs de Kareem Reid et T.J. « J’avais perdu confiance, c’est vrai, mais Thompson. Depuis qu’il fut pleinement promu c’est aussi parce qu’on ne tenait pas compte au rang de meneur titulaire, Vichy affiche des autres. » « On a été enterré un peu vite »,
Jean-François Mollière
« Aujourd’hui, le maintien j’y crois, sans aucun doute »
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ANALYSE
Si les éléments semblent enfin réunis pour arracher le maintien, reste encore à gagner les matches nécessaires. Avec six victoires dans la musette, l’entraîneur estime que quatre succès supplémentaires pourraient faire l’affaire. Or sur les huit matches restant, Vichy accueillera quatre fois dans sa salle de Pierre Coulon (Pau, Hyères-Toulon, Strasbourg et Chalon) qui commence à redevenir un bastion fortifié. « En sachant que ces matches-là seront cruciaux », tempère Jean-Philippe Besson. « Donc on aura la pression de les gagner. Essayons d’en engranger un maximum, au moins quatre, ça veut dire 50% de victoire sur la fin . C’est un challenge, mais c’est faisable au vu des performances qu’on réalise depuis un mois. Et si on peut faire un coup ou deux à l’extérieur, ce serait très valorisant pour la suite. » Le déplacement au Havre ce samedi pourrait être l’un de ceux-là, d’autant plus que les Normands – bien pâlichons depuis quelques temps (2 victoires sur les 12 derniers matches) – pourraient être des concurrents directs dans la course au maintien. Une équipe a priori fébrile mais qui a su prouver, cette saison encore, qu’elle savait gagner les matches qu’il ne faut pas perdre. Aux Vichyssois de montrer qu’ils peuvent en faire de même. n Antoine Eito (à gauche) et Thomas Larrouquis (à droite) se révèlent, c’est tout bon pour Vichy.
ILS EXPLOSENT Prévus pour compléter la rotation en début de saison, Antoine Eito (1,86 m, 22 ans) et Thomas Larrouquis (1,97 m, 25 ans) sont devenus deux éléments incontournables de Vichy.
À
ma gauche, Antoine Eito, joueur de bout de banc l’année dernière à Vichy (1,1 pt à 24,4% en 7 min). À ma droite Thomas Larrouquis, totalement disparu de la rotation choletaise la saison dernière après une vilaine blessure (14 matches de Pro A à moins de 13 minutes de moyenne). Deux underdogs en échec, avides de temps de jeu et pour qui Vichy faisait office de point de départ pour (re)lancer une carrière en pleine déroute. Ce qu’ils font plutôt bien. « C’est vrai qu’ils tiennent la baraque », reconnait sans mal Jean-Philippe Besson. « Il était clair qu’ils avaient été recrutés comme rotation de l’équipe et puis en fonction des blessures et des rendements insuffisants des joueurs majeurs, ils ont été sollicités pour être des joueurs majeurs et progressivement, ils ont assumé ce rôle. Ils se retrouvent aujourd’hui titulaires alors qu’on a remplacé et fait venir des joueurs qui auraient pu être devant eux et se retrouvent derrière. » Pour Thomas Larrouquis, l’éclosion est venue de la blessure d’Etienne Brower, prévu pour être titulaire en début de saison au poste 3 et dont la blessure (17 matches manqués) a ouvert la porte du cinq majeur. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien Choletais l’a franchi sans tabou (10,7 pts, 4,1 rbds, 10,0 d’éval en 28’). « Je sens que j’ai une vraie responsabilité », juge-t-il. « Parfois,
c’est à moi de prendre les shoots importants, je sens que je peux tenter des choses, je ne me dis pas qu’à la moindre erreur je vais sortir. » Encore un peu irrégulier en début de saison, le fils d’Alain Larrouquis est en pleine bourre. Il vient de signer quatre matches de suite à plus de dix points et sa dernière sortie contre Roanne fut tout simplement la plus aboutie de sa saison (18 pts à 53,8%, 7 rbds, 22 d’éval). « Même s’il y a le retour d’Etienne aujourd’hui, Thomas est, dans ses performances actuelles, un des joueurs sûrs sur lesquels je m’appuie », admet d’ailleurs Besson.
« Le patron de l’équipe »
Hervé Bellenger / IS
Objectif 50% de victoire
EITO-LARROUQUIS
Hervé Bellenger / IS
des chiffres à la passe qui prouvent que ce choix était le bon (22, 23 et 24 pds sur les trois derniers matches). Dernier élément de ce changement de rythme, le retour des blessés (Elegar, Brower, De Jong…) « Je le martèle depuis le début de la saison, une équipe a besoin d’environ sept semaines pour se mettre en place », rappelle Jean-Christophe Jonon. « On n’a jamais eu d’équipe complète, on commence juste à l’avoir et comme nos joueurs ont quand même du talent, on peut être optimiste si on reste au complet. » Le retour d’Etienne Brower samedi dernier (2 pts, 6 rbds en 11’) devrait d’ailleurs progressivement se faire sentir.
Le cas d’Antoine Eito est encore plus surprenant. Car contrairement à Larrouquis – qui avait un vrai rôle à Clermont et lors de sa première saison à Cholet – l’ancien meneur de l’ASVEL n’avait jamais vraiment montré quoi que ce soit en Pro A, y compris l’année dernière en back-up de Kareem Reid à Vichy. À tel point que l’été dernier, le club lui avait cherché une porte de sortie. « Antoine nous avait plutôt déçus la saison précédente », estime Besson. « D’un commun accord, on avait essayé de trouver une équipe pour qu’il joue plus, même à un niveau inférieur. Mais ça ne s’est pas fait et n’ayant pas réussi à trouver un jeune meneur derrière Kareem Reid, j’ai décidé de le garder. » Un choix par défaut mais qui va s’avérer payant. Reid viré en janvier pour insuffisance de résultat, le club engage alors T.J. Thompson. Un nouvel échec, qui ne laissera pas d’autres choix au coach que de propulser Eito dans le cinq. À la surprise générale, Eito cartonne. Il frôle le triple double contre Poitiers (9 pts, 9 rbds, 10 pds), explose son record de points contre le PL en Coupe (22) et donne le tournis aux arrières roannais samedi dernier (16 d’évaluation). Depuis le départ de Thompson, Eito ne touche plus terre (8,0 pts, 4,3 rbds, 8,0 pds pour 18,0 d’éval sur les trois derniers matches). Une métamorphose à peine croyable. « C’est vrai qu’on ne l’attendait pas à ce niveau-là », admet le coach. « On est, nous aussi, énormément surpris car il était difficile de voir Antoine arriver à ce niveau dès cette saison. On attendait qu’il progresse mais de là à devenir meneur titulaire et atteindre les niveaux de performances qu’il atteint maintenant... Aujourd’hui, il est le patron de cette équipe. » n F.d.L.
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CHIFFRES
PRO A 22e journée Vendredi 18 mars
*Nancy bat Le Mans
76-75
Samedi 19 mars
*Vichy bat Roanne 87-61 *Limoges bat Chalon 93-62 ASVEL bat *Poitiers 82-76 *Cholet bat Le Havre 61-56 *Gravelines-Dk bat Strasbourg 71-69 *Hyères-Toulon bat Paris Levallois 82-77 Pau-Lacq-Orthez bat *Orléans 72-66
Prochaine journée 23e journée Vendredi 25 mars
Paris Levallois – Cholet, 20h30 direct Sport+ Pau-Lacq-Orthez – Poitiers Samedi 26 mars
Chalon – Nancy, 20h direct sur Sport+ Roanne – Orléans Le Mans – Hyères-Toulon Strasbourg – Limoges Le Havre – Vichy
Boxes-scores 18/3 *Nancy bat Le Mans 76-75 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Darden* 40 8-14 0-2 3-4 4 2 1 1 2 19 K.Grant* 33 4-10 4-8 - 3 4 - - 3 12 S.Brun* 17 4-6 3-4 - 1 2 1 - 1 11 W.Deane* 27 2-3 2-3 1-2 3 8 1 - 5 7 A.Akingbala* 26 3-6 - 0-2 8 2 1 - 1 6 V.Samnick 23 3-6 - 6 3 1 1 2 6 M.Badiane 14 3-5 - 3 1 1 1 3 6 S.N’Joya 13 2-4 0-1 2-3 2 2 - - - 6 T.Johnson 7 1-4 1-4 - 1 1 - - - 3 Total 200 30-58 10-22 6-11 31 25 6 3 17 76 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Acker* 30 9-14 3-3 - 3 3 2 - 2 21 M.Kakiouzis* 26 5-14 2-5 3-4 3 - 1 - 1 15 J.P.Batista* 34 6-14 0-1 2-2 11 7 6 1 1 14 B.Dewar 24 3-11 1-9 6-9 3 1 1 - - 13 C.Lombahe-Kahudi* 23 3-7 0-2 - 2 1 - - - 6 T.Rupert 20 1-3 - 2-2 5 - 1 - 1 4 A.Diot* 26 1-2 0-1 - 1 10 2 - 3 2 M.Pellin 16 0-2 0-1 - 1 1 - - 1 H.Kahudi 1 - - - - - - Total 200 28-67 6-22 13-17 29 23 13 1 9 75 19/3 *Vichy bat Roanne Vichy Min Tirs 3pts LF D.Nichols* 36 9-18 4-8 1-2 T.Larrouquis* 31 7-13 3-8 1-2 J.Shuler* 36 6-11 4-8 F.Elegar* 25 5-6 - 2-2 A.Eito* 32 3-7 1-5 R.Gaines 14 1-4 1-1 2-2 N.De Jong 14 2-4 E.Brower 11 1-4 0-1 J.Djimrabaye 1 Total 200 34-67 13-31 6-8 Roanne Min Tirs 3pts LF R.Davis* 30 4-9 3-3 2-2 B.McCauley* 28 5-10 2-4 U.Nsonwu-Amadi* 23 3-5 - 3-6 S.Diabate* 20 4-5 1-2 P.Amagou* 36 1-7 0-3 4-6 D.Downey 20 3-11 0-2 A.Dunn 17 1-4 0-1 P.Braud 14 1-5 0-2 J.Mipoka 7 1-2 A.Tanghe 5 Total 200 23-58 6-17 9-14
87-61 Rb Pd In Co Bp Pts 7 2 - 1 2 23 7 3 1 - - 18 5 8 1 1 2 16 2 2 2 1 3 12 3 6 4 - - 7 1 2 - - 3 5 2 - 1 - - 4 6 1 1 - 1 2 - - - - - 33 24 10 3 11 87 Rb Pd In Co Bp Pts 2 - - - 4 13 5 2 1 - - 12 13 4 1 - 3 9 2 2 2 1 3 9 1 1 2 - 1 6 2 2 - - 1 6 4 - 1 1 1 2 - - - 1 1 2 1 1 - - - 2 - - - - 1 30 12 7 3 15 61
19/3 ASVEL bat *Poitiers Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Fournier 22 5-10 1-2 3-4 1 1 P.Guillard 31 5-12 1-4 1-1 3 1 T.Gunn 16 3-6 2-4 4-4 3 K.Younger* 26 3-6 1-1 1-2 10 3 R.Wright* 22 3-10 2-7 - 2 2 A.Grant* 21 3-7 0-3 2-2 6 6 P.Badiane* 20 4-7 - 6 1 C.Ona Embo* 26 3-7 0-2 - 1 2 C.Gomez 12 0-1 - - Y.Devehat 4 0-1 - - Total 200 29-67 7-23 11-13 32 16 ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Hammonds* 37 8-11 2-3 3-4 7 4 D.Jefferson* 31 8-11 1-1 1-2 3 1 M.Gelabale* 35 4-10 2-4 5-6 6 3 P.Mensah-Bonsu* 34 6-12 - 2-2 10 1 E.Jackson 17 3-7 1-3 - 1 3 K.Tillie 15 3-7 0-1 - 3 2 P.Lacombe 15 0-1 0-1 1-2 - 1 M.Walsh* 9 0-3 0-3 - 3 1 L.Westermann 7 - - 1 Total 200 32-62 6-16 12-16 33 17
In 1 4 1 6 In 2 1 1 2 1 7
82-76 Co Bp Pts 1 - 14 - 3 12 - 1 12 - 2 8 - 2 8 - 1 8 - 1 8 - 1 6 1 1 - - 2 12 76 Co Bp Pts 2 3 21 1 2 18 - - 15 - 4 14 - 1 7 - - 6 - 1 1 - 1 - - 3 12 82
19/3 *Limoges bat Chalon Limoges Min Tirs 3pts LF C.Massie* 32 7-9 - 4-5 R.Hite* 36 6-11 3-4 2-2 R.Desroses 26 6-9 4-6 N.Ebi* 28 7-11 0-1 A.Salmon 19 5-9 3-6 K.Souchu* 16 4-7 2-5 0-1 R.Taylor* 22 1-3 0-1 X.D’Almeida 5 1-2 Z.Wright 16 0-2 - 1-2 Total 200 37-63 12-23 7-10 Chalon Min Tirs 3pts LF B.Schilb* 28 8-16 3-5 M.Haynes* 35 4-14 1-6 N.Lang 25 2-6 2-4 2-2 J.Lauvergne 23 2-7 1-2 2-4 A.Aminu 19 3-5 - 1-2 I.Evtimov* 18 2-8 0-4 S.Tchicamboud* 18 1-5 0-3 2-4 B.Smith 13 0-1 - 2-2 M.Jean-Baptiste Adolphe* 13 1-4 J.Aboudou 8 0-2 0-1 Total 200 23-68 7-25 9-14
Rb Pd 12 2 6 5 5 8 1 2 3 1 1 9 - 1 6 7 41 28 Rb Pd 3 2 4 4 4 2 4 1 6 1 2 1 5 1 31 9
In 1 2 2 1 6 In 2 1 1 1 5
93-62 Co Bp Pts 3 4 18 1 5 17 1 2 16 2 - 14 - 2 13 - - 10 - 1 2 1 - 2 - 1 1 8 15 93 Co Bp Pts - - 19 - 2 9 - 2 8 1 - 7 - - 7 - 3 4 - 1 4 - 1 2 1 2 2 1 - 3 11 62
19/3 Cholet S.Mejia* V.Avdalovic D.Nelson* M.Diarra R.Falker W.Gradit* A.Robinson* R.Duport* C.Leonard Total Le Havre J.Cox N.Fox* J.Jones* N.Pope* O.Camara M.King* Y.Sangare* G.Pitard Total
Rb Pd In 10 3 2 3 1 - 2 2 1 6 2 3 - 1 7 1 4 8 - 1 1 - 40 10 8 Rb Pd In 2 3 2 11 6 3 7 - 2 - 1 8 1 3 - 1 3 1 4 - - 36 11 11
61-56 Co Bp Pts - 3 15 - 4 9 - 2 8 1 - 7 2 3 6 - 1 5 2 3 4 1 2 4 1 - 3 7 18 61 Co Bp Pts - 1 15 - 6 14 - 1 11 - - 10 - 2 4 - 1 2 - 3 - - - 14 56
*Cholet bat Le Havre Min Tirs 3pts LF 32 7-14 0-1 1-3 23 3-7 2-4 1-2 17 4-5 18 2-4 1-2 2-2 24 3-5 - 0-1 23 2-6 1-1 37 2-10 0-1 19 2-5 0-1 7 1-4 0-1 1-4 200 26-60 4-11 5-12 Min Tirs 3pts LF 34 6-20 1-7 2-4 38 6-10 0-4 2-3 21 5-8 - 1-1 30 4-12 1-4 1-2 21 2-7 20 1-6 0-1 34 0-6 0-3 2 200 24-69 2-19 6-10
19/3 *Hyères-Toulon bat Paris Levallois 82-77 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Krupalija* 40 7-12 4-9 7-7 14 3 3 - 3 25 N.Boungou Colo* 29 5-6 - 10 1 2 2 2 10 K.Houston* 25 3-12 0-2 2-2 2 5 1 - 5 8 A.Dobbins* 22 3-9 1-4 1-2 1 1 1 - 1 8 R.Hughes 20 3-5 - 2-2 4 1 - - 3 8 P.Morlende 15 2-3 2-2 1-2 - 4 2 - 4 7 S.Fein 14 2-5 1-2 1-2 1 2 - - 1 6 V.Masingue* 20 2-2 - 3 - - - 2 4 J.Flowers 9 1-4 - 2-2 3 2 2 - 1 4 L.Legname 6 1-2 0-1 - 1 - 1 - 1 2 Total 200 29-60 8-20 16-19 39 19 12 2 23 82 Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Morandais* 23 6-9 2-5 - 2 2 4 - 1 14 E.Chatfield* 29 5-11 0-1 3-4 4 1 1 - 2 13 L.Hamilton* 23 4-9 0-1 5-6 3 - 2 1 2 13 A.Albicy 35 4-9 2-6 2-3 2 4 3 1 5 12 M.Sommerville* 27 3-7 0-4 2-2 2 2 2 - 1 8 D.Noel 13 3-5 1-2 - - 1 - - - 7 V.Evtimov 17 3-5 - 6 1 1 - 3 6 J.Ball* 20 1-4 0-1 - 1 2 2 - 3 2 W.Aka 13 1-3 0-1 - 3 - - - - 2 Total 200 30-62 5-21 12-15 23 13 15 2 17 77
PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 5 6 7 8 9 10 12 14 15 -
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Cholet Nancy Chalon Gravelines-Dk Roanne Hyères-Toulon ASVEL Pau-Lacq-Orthez Le Mans Orléans Strasbourg Le Havre Paris Levallois Poitiers Vichy Limoges
22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22
17-5 10-1 7-4 16-6 9-3 7-3 15-7 9-2 6-5 15-7 9-2 6-5 14-8 7-3 7-5 13-9 8-4 5-5 12-10 7-3 5-7 11-11 8-2 3-8 10-12 6-5 4-7 9-13 4-7 5-8 9-13 6-5 3-8 8-14 5-6 3-8 8-14 6-5 2-9 7-15 6-5 1-10 6-16 5-6 1-10 6-16 5-7 1-9
76,7 77,7 78,0 77,7 80,2 78,5 75,4 76,0 73,4 73,2 73,8 72,2 73,0 70,7 70,0 74,0
70,5 75,3 74,9 69,1 75,5 78,3 76,3 76,6 73,4 71,1 76,3 75,3 80,1 74,7 75,3 77,7
+6,2 +2,4 +3,1 +8,6 +4,7 +0,2 -0,9 -0,6 0,0 +2,1 -2,5 -3,1 -7,1 -4,0 -5,3 -3,7
3 v. 4 v. 1 d. 1 v. 2 d. 1 v. 2 v. 2 v. 1 d. 1 d. 1 d. 3 d. 2 d. 4 d. 1 v. 1 v.
4-1 4-1 3-2 4-1 1-4 3-2 4-1 3-2 2-3 3-2 2-3 1-4 2-3 1-4 2-3 1-4
19/3 Pau-Lacq-Orthez bat *Orléans Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Reynolds* 26 2-7 2-5 7-7 1 3 A.Curti* 26 4-11 2-8 1-4 2 2 1 M.N’Doye 21 3-8 3-6 2-2 4 1 4 L.Vaty* 29 3-8 - 3-4 10 1 1 A.Sy* 29 3-7 0-2 - 7 3 E.Campbell* 23 1-2 1-2 3-4 3 1 A.Moerman 17 1-5 0-3 4-4 5 1 2 J.Smith 12 2-6 0-2 - 3 1 T.Porter 17 0-6 0-6 - - - Total 200 19-60 8-34 20-25 35 13 8 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In T.Gipson* 36 5-12 3-7 6-6 4 5 S.Rimac* 23 5-7 2-2 3-4 1 2 C.Elonu* 33 3-5 - 7-11 14 - A.Mendy* 33 5-14 0-6 0-2 10 1 2 M.Maravic* 33 4-7 1-3 - 4 3 3 J.Morency 17 2-4 0-1 - 2 - 1 D.Bennett 13 1-7 0-4 - 3 2 F.Lesca 5 0-1 - - - R.Lesca 4 - - - M.Var 3 - - - Total 200 25-57 6-23 16-23 38 13 6 19/3 Gravelines-Dk B.Woodside* S.Sene* J.Greer* C.Akpomedah* D.Issa J.Johnson R.Jomby* J.Rousselle Total Strasbourg A.M’Baye J.McCord* P.Pasco R.Greer* J.Hawkins S.Essart* N.Lewis* A.Jeanneau A.Digbeu* Total
72-66 Co Bp Pts - 3 13 - 2 11 - - 11 - 2 9 - 1 6 1 3 6 - - 6 - 3 4 - 2 1 16 66 Co Bp Pts 1 4 19 - 1 15 3 3 13 - 1 10 - 2 9 - 2 4 - - 2 - - - - - - 4 13 72
*Gravelines-Dk bat Strasbourg 71-69 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 40 9-14 1-3 2-4 3 9 2 - 4 21 24 6-14 - 6 - - 1 3 12 27 4-7 3-6 - 3 2 - - 1 11 36 3-6 3-5 1-1 3 - 2 2 - 10 19 3-4 - 2-2 4 1 - 1 1 8 28 2-8 0-5 2-4 2 - 1 - 2 6 24 1-6 1-5 - 4 2 - - 3 3 2 - - - - - - 200 28-59 8-24 7-11 25 14 5 4 14 71 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 28 8-11 1-2 2-4 3 3 2 - 2 19 30 6-11 - 3-3 7 2 1 1 4 15 29 6-8 - 6 3 1 - 3 12 37 5-13 0-3 0-2 5 5 2 - 2 10 13 3-4 2-3 - - - 1 - 2 8 28 1-7 1-4 - 2 4 3 - - 3 11 1-4 0-1 - - - - - 1 2 12 - 2 2 - - 2 12 - 1 - - - - 200 30-58 4-13 5-9 26 19 10 1 16 69
PRO B 26e journée Vendredi 26 mars
*Évreux bat Fos 87-81 *Aix-Maurienne bat Châlons-Reims 86-82 Clermont bat *Nantes 72-62 Antibes bat *Lille 70-57 Samedi 27 mars
*Boulogne bat Rouen Charleville bat *Nanterre *Bourg bat Le Portel *Saint-Vallier bat Boulazac *Quimper bat Dijon
98-69 88-62 94-87 69-46 74-70
Prochaine journée 27e journée Joué le mardi 22 mars
Boulazac – Évreux Vendredi 25 mars
Le Portel – Nanterre Fos – Bourg Clermont – Quimper Charleville – Aix-Maurienne Antibes – Boulogne Châlons-Reims – Lille
Samedi 25 mars Rouen – Nantes Dijon – Saint-Vallier
Boxes-scores 18/3 *Aix-Maurienne bat Châlons-Reims 86-82 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts S.Darnauzan* 39 6-7 4-5 4-6 1 4 2 - 3 20 M.Traoré 25 7-7 - 6-6 7 1 - - - 20 J.Ekanga-Ehawa* 35 4-10 2-6 9-10 3 2 1 - 4 19 J.Mathis* 30 3-7 - 5-6 5 3 2 1 5 11 T.Yvrande* 33 3-5 0-1 2-8 5 3 3 - 3 8 E.Andre* 24 3-4 1-1 1-2 5 - 1 1 4 8 J.Hoyaux 13 0-3 0-3 - - 2 1 - 1 B.Paillette 1 - 1 - - - - Total 200 26-43 7-16 27-38 27 15 10 2 20 86 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Wilson* 23 6-11 3-5 2-2 5 2 3 - - 17 G.Radonjic 25 4-9 4-9 - - 2 1 - 1 12 B.Mangin 17 3-7 2-5 3-4 1 3 3 - 3 11 G.Chathuant* 26 4-11 0-3 1-2 4 1 3 - 2 9 C.Daniels* 25 3-6 - 3-4 7 2 1 - 2 9 K.Joss Rauze 17 4-7 1-3 - 1 1 1 - 2 9 B.Mullins* 25 3-5 - 1 5 2 - 3 6 H.Jalce* 23 2-6 - 1-2 2 2 - - 1 5 N.Diakite 15 2-4 - 6 - - - 4 4 J.Wampfler 4 0-1 0-1 - - - - - - Total 200 31-67 10-26 10-14 27 18 14 - 18 82 18/3 Antibes bat *Lille Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Harris* 35 10-19 - 2-4 6 2 S.Barnette* 26 3-7 1-3 4-4 6 B.Gillet* 30 3-11 2-9 2-2 3 1 O.Gouez 20 3-5 - 3-3 7 N.Taccoen* 20 1-6 - 0-2 2 1 A.Defoe 5 0-2 - 2-2 1 M.Sy 17 - 1-2 1 R.Chery* 37 0-3 0-3 - 1 R.Malet 10 0-1 0-1 - 1 1 Total 200 20-54 3-16 14-19 28 5 Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Ramseyer* 36 10-14 1-1 0-1 12 1 J.Ingram* 40 7-18 4-9 1-2 4 7 L.Bengaber* 34 4-8 1-4 3-6 7 4 S.Ho You Fat* 33 3-7 1-2 - 6 2 M.Courby 20 3-7 1-2 - 7 2 M.Bojovic* 37 2-10 0-2 - 5 2 Total 200 29-64 8-20 4-9 41 18
70-57 In Co Bp Pts 3 - 2 22 1 - 3 11 2 - 2 10 - 2 2 9 1 - 1 2 1 - 1 2 - - 3 1 - - 2 - - - 8 2 16 57 In Co Bp Pts - - 4 21 3 - 2 19 2 1 3 12 3 - 3 7 1 - 2 7 2 1 5 4 11 2 19 70
18/3 Nantes K.Barber* N.Gayon* A.Charles* S.Dondon O.Bardet A.Cel* T.Downey* F.Sahraoui Total Clermont S.Cisse* D.Bouldin* T.Ford X.Delarue* O.Bassett* K.Ouattara* M.Guichard R.Wilson P.Beye Total
Clermont bat *Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 8-12 - 2-4 18 35 6-17 2-9 4-5 6 4 32 2-12 2-4 1-2 3 21 2-3 - 3-4 5 1 9 2-3 2-3 - 1 25 2-8 0-3 - 7 1 39 1-10 0-9 - 3 5 4 0-1 0-1 - - 2 200 23-66 6-29 10-15 43 13 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 6-15 0-4 4-5 7 3 29 6-14 3-5 - 7 1 28 7-10 - 11 1 34 6-10 1-2 - 4 2 34 2-11 0-3 - 5 4 20 2-5 - 4 2 12 1-1 - 2-2 - 3 6 1-3 0-2 - - 1 5 - - 200 31-69 4-16 6-7 38 17
In 1 1 In 1 2 1 1 1 1 7
18/3 Évreux L.Prowell* C.Watson* B.Toffin* M.Correa D.Davis P.Da Silva* L.Chelle* T.Maizeroi K.Dahak Total Fos M.Hachad* P.Haquet* K.Atamna S.Gay* L.Cummard* Z.Bah* M.Dia L.Labeyrie B.Cisse Total
*Évreux bat Fos Min Tirs 3pts 25 7-10 1-1 30 5-11 1-4 21 6-9 19 4-6 28 4-6 1-1 29 2-5 1-1 28 3-7 2-3 16 2-3 2-2 4 200 33-57 8-12 Min Tirs 3pts 25 7-15 2-4 28 6-9 0-1 24 5-7 3-4 23 4-7 1-2 33 2-7 1-4 26 3-7 1-3 18 3-4 1-2 11 1-2 12 0-1 200 31-59 9-20
72-62 Co Bp Pts 1 3 18 1 - 18 - 1 7 - 1 7 - - 6 - 1 4 - 3 2 - 1 2 10 62 Co Bp Pts 2 - 16 2 - 15 - 2 14 - 1 13 - - 4 - - 4 - - 4 - - 2 - - 4 3 72
87-81 LF Rb Pd In Co Bp Pts - 3 2 - 2 2 15 2-4 5 2 1 - 3 13 1-2 4 1 1 1 2 13 4-6 5 - 1 - 1 12 1-3 3 9 1 2 3 10 3-4 4 6 3 - 4 8 - 1 1 - - 3 8 2-4 9 1 - - 1 8 - - - - - - 13-23 34 22 7 5 19 87 LF Rb Pd In Co Bp Pts 2-2 7 3 2 - 1 18 2-4 4 2 - - - 14 - 4 1 2 - 1 13 0-1 5 2 1 1 3 9 3-4 5 3 2 - 2 8 1-2 - 7 1 - 2 8 1-1 - - - - 2 8 - 2 - 3 - 3 2 1-2 1 2 - - - 1 10-16 28 20 11 1 14 81
PRO B : CLASSEMENT 1 3 4 5 8 11 12 15 17 18
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Rouen Nanterre Évreux Aix-Maurienne Le Portel Dijon Fos Châlons-Reims Bourg Boulogne Boulazac Antibes Saint-Vallier Nantes Lille Quimper Clermont Charleville
26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26
18-8 12-0 6-8 18-8 11-2 7-6 17-9 11-3 6-6 16-10 9-4 7-6 15-11 8-5 7-6 15-11 8-5 7-6 15-11 9-4 6-7 14-12 9-4 5-8 14-12 11-2 3-10 14-12 10-3 4-9 13-13 10-3 3-10 11-15 8-5 3-10 11-15 7-7 4-8 11-15 4-9 7-6 10-16 6-7 4-9 10-16 8-5 2-9 7-19 3-9 4-10 5-21 2-11 3-10
79,9 82,1 78,3 80,0 79,0 74,1 76,0 77,3 77,6 78,7 72,3 71,6 77,2 74,8 71,5 72,6 72,4 67,3
76,3 74,4 76,2 80,3 77,5 68,5 73,6 76,8 76,2 77,3 72,0 75,6 77,3 77,7 70,0 75,7 78,9 78,1
+3,6 +7,7 +2,1 -0,3 +1,5 +5,6 +2,4 +0,5 +1,4 +1,4 +0,3 -4,0 -0,1 -2,9 +1,5 -3,1 -6,5 -11
1 d. 1 d. 3 v. 4 v. 2 d. 1 d. 2 d. 3 d. 3 v. 4 v. 6 d. 1 v. 2 v. 1 d. 4 d. 1 v. 1 v. 1 v.
2-3 3-2 3-2 4-1 3-2 3-2 1-4 1-4 4-1 4-1 0-5 3-2 4-1 2-3 1-4 3-2 2-3 2-3
19/3 *Boulogne bat Rouen 98-69 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Milbourne* 37 12-18 2-5 6-8 7 7 5 - 3 32 L.Kante* 26 4-7 4-7 2-2 3 1 - 1 - 14 T.Stanley* 24 4-7 0-2 4-5 - 3 2 - - 12 F.Raposo 20 6-7 - 0-1 5 1 1 1 2 12 K.Patiejunas* 31 2-2 2-2 1-2 5 7 1 - - 7 K.Mondesir 9 2-2 2-2 - - - - - - 6 D.Monroe* 15 1-3 - 3-6 3 1 1 - 2 5 M.N’Diaye 14 2-5 0-2 1-2 3 1 - 1 2 5 E.Plateau 15 1-5 0-3 1-2 3 1 - - 3 3 B.Matanga 9 1-3 0-2 - 1 - 1 - 2 2 Total 200 35-59 10-25 18-28 30 22 11 3 14 98 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Williams 28 6-12 1-5 3-3 5 5 3 - 4 16 D.Giles 22 5-9 0-1 4-4 6 - 1 - 3 14 J.Siggers* 32 3-13 0-3 2-3 4 - - - 4 8 W.Soliman* 15 4-8 - 1 - - - 1 8 C.Thioune* 27 2-8 1-2 0-1 7 3 1 - - 5 P.Poupet 26 2-8 1-3 - 2 1 1 - 4 5 K.Reid* 19 2-4 - 1 2 1 - 2 4 E.Saint-Gilles 10 2-2 - 0-2 2 1 - - 1 4 S.Traore* 15 1-2 - 1-4 6 3 - - - 3 C.Soumaoro 6 1-1 - - - - - 1 2 Total 200 28-67 3-14 10-17 34 15 7 - 20 69 19/3 Saint-Vallier K.Shiloh* F.Tortosa* C.Bronchard* B.Vounang* M.Tensorer* Y.Zonnet D.Denave K.Bichard D.Lyons P.Landy Total Boulazac B.Jacobson* A.McKenzie* T.Dubiez* I.Soumahoro M.Badiane* Y.Gaillou* O.Samassa C.Mélicie N.Keita D.Diarra Total
*Saint-Vallier bat Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 6-10 3-5 3-4 3 5 24 4-7 2-2 - 3 1 31 4-10 0-1 1-2 5 1 22 4-6 - 1-2 5 1 27 3-6 2-4 - 2 3 25 4-7 0-1 0-1 9 1 17 1-5 1-3 2-2 4 3 10 1-3 0-1 - - 12 0-4 0-2 - 3 1 5 0-3 0-2 - 1 2 200 27-61 8-21 7-11 35 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 3-8 2-4 3-4 3 1 28 4-13 0-1 2-2 9 1 30 3-9 2-6 0-2 2 19 3-7 - 1-2 - 2 26 1-6 - 3-4 14 1 19 0-6 0-2 2-2 1 2 1-1 - 1 16 0-3 - 1-2 4 16 0-3 0-1 - 2 13 0-2 0-1 0-2 1 200 15-58 4-15 12-20 37 5
In 3 2 2 1 1 9 In 2 2 2 1 7
69-46 Co Bp Pts - - 18 - 1 10 - 1 9 - 3 9 - 3 8 1 - 8 - 2 5 - 1 2 - 3 - 2 1 16 69 Co Bp Pts - 4 11 1 1 10 - 4 8 - 2 7 - 1 5 - 1 2 - - 2 - 4 1 - - 1 1 2 18 46
19/3 Charleville bat *Nanterre 88-62 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Carter* 33 9-12 1-1 2-4 11 4 - - 2 21 M.Riley* 33 6-15 2-8 2-3 2 5 3 - 2 16 W.Daniels 13 6-13 0-2 - 2 - 3 1 - 12 J.Passave-Ducteil* 25 4-7 - 4 1 3 - 1 8 X.Corosine* 33 2-12 1-8 - - 2 2 - - 5 L.Akono* 19 0-3 0-2 - 2 2 2 - 4 G.Pons 19 0-4 0-1 - 1 2 - - 1 M.Judith 12 0-1 - 1 - 1 - 2 A.Gomis 7 0-2 0-1 - 3 1 - - - A.Desespringalle 3 - - - 1 - - J.Nzeulie 3 0-2 - - - - - 1 Total 200 27-71 4-23 4-7 26 17 15 1 13 62 Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.McClark* 36 11-15 0-1 5-10 18 - 1 - 2 27 K.Morlende* 30 6-9 4-5 7-9 5 7 - - 3 23 T.Peterson* 40 7-11 5-7 - 10 2 - - 2 19 N.Boundy* 25 4-13 0-3 0-1 4 1 - - 2 8 G.Florimont 18 3-5 - 3 - 1 - 5 6 D.Kaba* 22 1-3 0-2 1-2 6 1 2 - 2 3 Y.Zachee 18 1-3 - 2 3 1 - 4 2 D.Jean Joseph 11 0-2 - 4 - 1 - 1 Total 200 33-61 9-18 13-22 52 14 6 - 21 88 19/3 Bourg A.Tsagarakis* C.Ferchaud* D.Monds* D.Oliver* C.Koma J.Sanchez K.Corre* J.Delhomme O.Da Silveira T.Kennedy Total Le Portel M.Labeyrie* I.Sy* A.Rowland* J.Ludon C.Davis* E.Choquet F.N’Kembe N.Wyatte* Total
*Bourg bat Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 7-11 7-10 3-4 7 31 6-12 2-7 3-3 3 3 31 6-13 0-1 3-5 7 2 31 5-10 3-5 0-2 3 6 18 4-8 0-2 0-1 6 3 7 2-3 1-1 - 1 18 2-5 0-1 0-2 8 5 12 1-4 1-4 1-4 2 12 2-4 0-1 - 2 9 0-4 0-1 - - 1 200 35-74 14-33 10-21 39 20 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 5-10 3-6 6-6 4 29 5-9 3-6 4-4 4 2 27 3-9 1-3 7-9 3 7 26 4-10 1-3 4-5 8 23 4-6 2-3 - - 19 3-7 2-4 - 1 23 3-9 0-3 - 2 3 27 0-2 - 10 1 200 27-62 12-28 21-24 32 13
In 2 1 1 2 6 In 1 1 1 2 5
94-87 Co Bp Pts - 4 24 - 1 17 1 - 15 - 1 13 - - 8 - - 5 1 2 4 - 3 4 1 - 4 - 1 3 12 94 Co Bp Pts - 3 19 - - 17 - 1 14 - 4 13 - 2 10 - 1 8 - - 6 - 2 - 13 87
19/3 Quimper J.Volcy* M.Jefferson* M.Runkaukas* V.Mouillard* W.Molas A.Rigaux G.Lessort F.Thibedore N.Toto* Total Dijon D.Melody* S.Dia* E.Bing* J.Leloup* A.Christophe E.Craven* B.Monclar F.Prenom J.Tornato L.Aboudou Total
*Quimper bat Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 9-14 2-4 1-2 7 3 13 5-10 - 3-4 4 33 4-10 2-5 1-2 3 3 31 3-8 1-3 1-2 3 4 11 3-4 - 4 6 1-1 - 4-6 1 20 1-1 - 2-2 3 3 20 1-2 0-1 1-2 4 2 30 0-2 0-1 2-2 4 5 200 27-52 5-14 15-22 33 20 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 5-9 5-9 2-2 - 1 29 6-12 3-7 2-2 6 1 30 4-6 - 6-8 6 33 4-11 0-7 2-2 2 4 19 2-5 1-3 - 2 2 20 1-6 0-2 2-2 1 5 8 1-2 0-1 - 3 3 10 0-2 - 1-4 1 1 8 0-1 - 0-2 4 6 - - 1 200 23-54 9-29 15-22 25 18
In 1 1 1 3 1 1 8 In 2 2 3 1 1 9
74-70 Co Bp Pts - 2 21 - 2 13 - 3 11 - - 8 1 1 6 - 1 6 1 3 4 - 4 3 - - 2 2 16 74 Co Bp Pts - 1 17 - - 17 - 3 14 1 5 10 - - 5 - 2 4 - 1 2 - 2 1 - 1 - - 1 15 70
13
CHIFFRES
ESPOIRS 22e journée *Nancy bat Le Mans 73-66 *Gravelines-Dk bat Strasbourg 81-69 ASVEL bat *Poitiers 76-71 Paris Levallois bat *Hyères-Toulon 69-58 71-62 Roanne bat *Vichy Chalon bat *Limoges 77-62 *Cholet bat Le Havre 62-56 Pau-Lacq-Orthez bat *Orléans 71-55 Classement : 1- Nancy (20-2), 2Paris Levallois (19-3), 3- Gravelines-Dk (17-5), 4- Le Mans (16-6), 5- Chalon (14-8), 6- Cholet (13-9), 7- Pau-LacqOrthez (12-10), 8- ASVEL (11-11), 9Hyères-Toulon (9-13), 10- Le Havre, Strasbourg, Vichy (8-14), 13- Poitiers (7-15), 14- Roanne (6-16), 15- Orléans (5-17), 16- Limoges (3-19).
NATIONALE 1 27e journée *Bordeaux bat Centre Fédéral 102-90 *Denain bat Saint-Chamond 85-77 80-77 *Liévin bat Orchies *Saint-Quentin bat Brest 85-56 77-70 *Sorgues bat Denek Bat 84-74 Angers bat *Roche *Le Puy bat Blois 90-66 90-85 *GET Vosges bat Souffel. Saint-Etienne bat *Challans 75-72 Classement : 1- Bordeaux (23-4), 2- Denain (20-7), 3- Brest, Angers (1710), 5- Saint-Étienne (16-11), 7- SaintQuentin, Sorgues, Blois (15-12), 9Challans, Le Puy, Saint-Chamond (1314), 11- Orchies, Souffelweyersheim (12-15), 14- Denek Bat, Liévin (11-16), 16- GET Vosges (9-18), 17- Roche (7-20), 18- Centre Fédéral (4-23).
LIGA ACB 26e journée *Vitoria bat Séville 81-57 *Barcelone bat Estudiantes Madrid 73-53 78-74 Valence bat *Fuenlabrada Manresa bat *Grenade 80-74 *Malaga bat Real Madrid 69-68 a.p. *Saragosse bat Menorca 76-65 *Gran Canaria bat Bilbao 90-82 Valladolid bat *Alicante 72-65 Badalone bat *Saint-Sébastien 76-74 Classement : 1- Barcelone (22-4), 2- Real Madrid (20-6), 3- Valence (17-9), 4- Vitoria, Valladolid (16-10), 6- Bilbao (15-11), 7- Malaga, Gran Canaria, Fuenlabrada (14-12), 10Séville, Estudiantes Madrid, Badalone (13-13), 13- Saragosse (12-14), 14Saint-Sébastien, Manresa (9-17), 16Alicante (7-19), 17- Grenade, Menorca (5-21).
LEGA 22e journée *Sienne bat Teramo 107-71 Trévise bat *Pesaro 71-65 *Cantu bat Caserte 87-76 *Crémone bat Rome 83-70 *Milan bat Montegranaro 87-68 Varèse bat *Bologne 71-69 *Avellino bat Biella 83-76 *Brindisi bat Sassari 102-85 Classement : 1- Sienne (20-2), 2- Cantu, Milan (16-6), 4- Bologne, Avellino (12-10), 6- Pesaro, Crémone, Sassari, Varèse, Trévise, Caserte, Rome (10-12), 13- Montegranaro (9-13), 14- Biella (8-14), 15- Brindisi (7-15), 16- Teramo (6-16).
EUROLEAGUE
Novo Mesto – Akademik Sofia Gravelines-Dk – Lokomotiv Kuban Ostende – Ventspils
Quarts de finale Matches 1 : Joué le mardi 22 mars
Matches retours le jeudi 24 mars
Vitoria – Maccabi Tel-Aviv Barcelone – Panathinaikos Real Madrid – Valence Olympiakos – Sienne
Pinar Karsiyaka – Spartak St-Pétersbourg Akademik Sofia – Novo Mesto Lokomotiv Kuban – Gravelines-Dk Ventspils – Ostende
Matches 2 : Jeudi 24 mars
Matches d’appui éventuels le mercredi 30 mars
Vitoria – Maccabi Tel-Aviv Barcelone – Panathinaikos Real Madrid – Valence Olympiakos – Sienne
Spartak St-Pétersbourg – Pinar Karsiyaka Novo Mesto – Akademik Sofia Gravelines-Dk – Lokomotiv Kuban Ostende – Ventspils
Féminines
Matches 3 : Mardi 29 mars
Maccabi Tel-Aviv – Vitoria Panathinaikos – Barcelone Valence – Real Madrid Sienne – Olympiakos
LFB
EUROCUP
22e journée *Basket Landes bat Aix 67-56 Toulouse bat *Calais 57-56 *Mondeville bat Lattes-Montpellier 70-66 65-59 Saint-Amand bat *Challes *Villeneuve d’Ascq bat Charleville 58-50 70-64 *Bourges bat Nantes-Rezé *Tarbes bat Arras 62-46 Classement : 1- Bourges (21-1), 2- Tarbes, Lattes-Montpellier (15-7), 4- Challes (14-8), 5- Nantes-Rezé, Basket Landes (13-9), 7- Arras (11-10), 8- Mondeville, (10-11), 9- Aix, SaintAmand, Villeneuve d’Ascq (9-13), 12Charleville (8-14), 13- Calais (4-18), 14- Toulouse (2-20).
EUROCUP Quarts de finale Matches allers joués le mercredi 23 mars
Kazan – Caserte Budivelnik Kiev – Séville Estudiantes Madrid – Cedevita Zagreb Trévise – Göttingen Matches retours le mercredi 30 mars
Caserte – Kazan Séville – Budivelnik Kiev Cedevita Zagreb – Estudiantes Madrid Göttingen – Trévise
EUROCHALLENGE
LF2
Quarts de finale Matches allers joués le mardi 22 mars
Spartak St-Pétersbourg – Pinar Karsiyaka
24e journée *Nice bat Rennes
91-55
NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE eST 1 3 4 5 6 7 8 9 11 12 13 14 15
Équipes
MJ V-D
Boston Chicago Miami Orlando Atlanta Philadelphia New York Indiana Milwaukee Charlotte Detroit New Jersey Toronto Washington Cleveland
68 49-19 68 49-19 70 48-22 70 44-26 70 40-30 70 36-34 69 35-34 70 30-40 69 28-41 69 28-41 70 25-45 68 22-46 69 20-49 68 17-51 68 13-55
%
72,1 72,1 68,6 62,9 57,1 51,4 50,7 42,9 40,6 40,6 35,7 32,4 29,0 25,0 19,1
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
29-6 20-13 97,1 30-4 19-15 97,8 26-10 22-12 101,6 25-11 19-15 99,7 21-14 19-16 95,4 22-11 14-23 99,1 19-14 16-20 106,4 19-15 11-25 99,3 19-17 9-24 91,5 17-16 11-25 93,0 18-17 7-28 96,2 18-17 4-29 93,7 14-22 6-27 99,4 16-20 1-31 96,4 8-25 5-30 95,0
91,0 91,2 94,4 94,4 95,3 97,4 105,7 100,9 92,6 96,9 100,3 99,3 104,9 104,1 105,5
+6,2 +6,6 +7,1 +5,4 +0,2 +1,7 +0,8 -1,6 -1,1 -4,0 -4,1 -5,6 -5,5 -7,7 -10,5
1 v. 1 d. 2 v. 2 v. 1 v. 1 d. 2 d. 1 d. 2 v. 3 d. 1 d. 3 d. 2 v. 1 v. 2 d.
6-4 8-2 5-5 6-4 4-6 6-4 4-6 3-7 5-5 2-8 4-6 5-5 4-6 2-8 2-8
CONFÉRENCE OUEST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Équipes
MJ V-D
San Antonio L.A. Lakers Dallas Oklahoma City Denver Portland New Orleans Memphis Houston Phoenix Utah Golden State L.A. Clippers Sacramento Minnesota
69 56-13 70 50-20 70 49-21 69 45-24 70 41-29 70 40-30 71 40-31 70 38-32 71 37-34 68 35-33 70 36-34 70 30-40 71 27-44 68 17-51 71 17-54
%
81,2 71,4 70,0 65,2 58,6 57,1 56,3 54,3 52,1 51,5 51,4 42,9 38,0 25,0 23,9
Dom.
Ext.
Pour Contre Écart Série 10 der.
32-3 24-10 103,4 25-8 25-12 101,3 25-11 24-10 100,3 24-10 21-14 104,4 27-7 14-22 107,2 24-10 16-20 96,3 24-11 16-20 94,7 24-10 14-22 100,0 21-14 16-20 105,5 19-15 16-18 104,8 20-15 16-19 100,4 21-14 9-26 102,7 19-17 8-27 98,5 9-27 8-24 98,8 12-24 5-30 101,4
Limoges bat *Centre Fédéral 69-65 *Reims bat Roche 68-63 *Lyon bat Angers 72-50 *Dunkerque bat Pau-Lacq-Orthez 69-61 Perpignan bat *Aplemont 65-63 *Graffenstaden bat Pleyber Christ 84-70 *Voiron bat Armentières 68-65 Classement : 1- Lyon (23-1), 2Roche, Reims (18-6), 4- Nice (17-7), 5- Limoges (14-10), 6- Voiron (13-11), 7- Perpignan, Pleyber Christ (12-12), 9- Armentières (11-13), 10- Dunkerque (10-13), 11- Graffenstaden (10-14), 12Aplemont (9-14), 13- Rennes (9-15), 14- Angers (8-16), 15- Pau-Lacq-Orthez (5-19), 16- Centre Fédéral (2-22).
97,1 94,8 96,2 101,0 103,3 94,9 93,0 98,4 103,8 105,1 101,5 105,8 101,6 104,2 107,1
+6,3 +6,5 +4,1 +3,4 +4,0 +1,3 +1,7 +1,6 +1,7 -0,3 -1,0 -3,2 -3,1 -5,4 -5,8
2 v. 4 v. 1 v. 1 d. 2 d. 1 d. 1 d. 1 v. 4 v. 2 v. 1 d. 4 d. 1 d. 1 v. 4 d.
7-3 9-1 5-5 8-2 7-3 7-3 5-5 5-5 7-3 4-6 4-6 3-7 6-4 2-8 3-7
Finale Match aller le jeudi 17 mars
Ramla et Arras
61-61
Match retour jeudi 25 mars
Arras – Ramla
Fantasy League
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Pro A Les vainqueurs de la 22 journée Équipe e
1 Fantasio Team (Ilfantasio) 2 Jerem team (jerem9) 3 Ass Hole Stars (Sorensen) 4 Vino13A (Dahut13) 5 MSB Pro A (Yogg-Sototh) 6 Poitiers Basket Alex (alexdu86nba) 7 crash team 1 (biscotte) 8 L’asvocholemangravoanne! (BenLeCholetais) 9 les lynx (jason2) 10 les.bras.cassés (sebestef) Classement général Équipe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
LIMOGES 2011 (15041993) CHOULOULIMOGES (Chouloulou’s) sebus086 (sebus086) badaboum (bubulle the red) pullup (pullup) MONSTARS (Lucas) Fantasio Team (Ilfantasio) olivteam (olak) ugo_caroff (ugo_caroff)secreteam (yannoustaz) Everybody Team (Mr Green)
Score 230,9 224,1 222,5 221,1 219,5 218,3 218,1 217,1 217,0 215,2 Score 3883,8 3848,3 3837,9 3837,4 3824,8 3824,8 3822,7 3817,9 3815,0 3812,1
Pro B Les vainqueurs de la 26e journée Équipe 1 OAJLP (mathino11) 2 st clet team (mat) 3 48ers (youb48) 4 ahlalapasfacilelafantasy (blabla) 5 Pisto Ed (meline) 6 the ‘’inglorious basterds’’ (WhiteChocolate) 7 P.R.T (coach kris) 8 teamXav (xav27) 9 Les pieds dans le plat (Chuck Norris) 10 ABM B4L (Veens) Classement général Équipe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le cirque pinder (rami12) Seb57 (sebastien) fintan stack (greg-kite) encore un caribou (guignolic) MONSTARS (Lucas) OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) Team McAdoo (The Dream) Patat’ Team Do (do!) les ch’ti biloutes B (santaclaus62) Chats sylvestres Chauray (Wishard)
Score 194,4 183,3 178,6 172,7 172,6 171,2 170,8 169,6 169,0 169,0 Score 4489,2 4439,1 4414,9 4357,7 4353,8 4344,4 4342,9 4342,2 4333,2 4315,8
NBA Classement général Équipe
Score 1 Team de Patlepirate (patlepirate) 29869,1 2 Brocéliande (Basketo) 29759,4 3 AntiPat (klment59) 29679,2
4 5 6 7 8 9 10
Big shot team (sferanec) AB Team (Mun su) JDA Bergensen Team (Dijonnais21) stickNBA (stick21) Fox Team (Sir Charles) Patat’ Team Do (do!) Jabbar 4Ever (The Chief)
28993,7 28909,1 28894,6 28858,4 28660,5 28660,2 28627,0
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CHIFFRES
PRO B staTs cumulées (après 26 journées) 1 - ROUEN (18-8) Joueur Jason Siggers Devonne Giles Ronnie Taylor Darnell Williams Cheikhou Thioune Pierric Poupet Kareem Reid William Soliman Mahmoud Diakite Cheick Soumaoro Elliott Saint-Gilles Patrick Okafor* Sambou Traore* Negueba Samake* Total
MJ Min Tirs % 3pts LF 26 33 158-338 46,7 45-116 115-133 16 27 80-154 51,9 4-16 40-53 16 30 65-138 47,1 15-51 38-49 26 28 99-218 45,4 44-110 37-48 26 29 110-225 48,9 22-67 30-44 26 28 79-194 40,7 39-104 38-61 10 28 25-64 39,1 6-16 30-43 26 18 69-148 46,6 4-16 35-51 14 7 10-31 32,3 3-13 6-14 1 6 1-1 100,0 5 5 2-3 66,7 0-1 0-2 7 18 18-42 42,9 13-15 10 22 21-59 35,6 1-2 22-35 9 6 7-13 53,8 2-5 26 - 744-1628 45,7 183-512 406-553
2 - NANTERRE (18-8)
Joueur Nate Carter Will Daniels Mykal Riley Johan Passave Xavier Corosine Loïc Akono Guillaume Pons Marc Judith Antoine Gomis Jérémy Nzeulie Alexis Desespringalle Total
MJ Min Tirs 26 32 175-286 23 23 138-274 26 31 136-248 23 21 89-132 26 30 85-222 26 28 61-168 26 17 36-82 23 15 32-77 25 7 21-47 17 5 7-17 8 2 1-3 26 - 781-1556
Bp 1,7 2,1 2,4 1,6 1,1 2,4 2,4 1,5 0,6 1,0 0,2 2,0 1,0 0,6 13,5
Pts 18,3 12,8 11,4 10,7 10,5 9,0 8,6 6,8 2,1 2,0 0,8 7,0 6,5 1,8 79,9
Pd 1,7 1,3 2,8 1,1 2,2 4,5 1,8 1,2 0,2 0,4 0,4 16,7
In 0,8 1,1 2,3 1,5 1,3 1,6 0,7 0,8 0,1 0,1 0,2 10,0
Co 0,2 0,8 0,3 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 1,7
Bp 2,5 2,6 2,5 1,7 1,2 2,7 1,4 1,2 0,4 0,2 0,5 15,7
Pts 18,2 15,1 13,8 10,2 9,3 7,7 4,2 3,8 2,3 1,2 0,2 82,1
% 49,8 53,1 48,8 49,1 42,1 48,6 43,7 49,3 43,8 51,8 50,0 40,0 17,9 47,3
3pts LF 34-94 80-119 4-22 49-62 22-64 54-86 2-3 15-25 24-71 93-134 7-13 5-6 53-127 21-27 6-21 25-44 35-95 18-25 42-70 1-1 3-4 3-6 2-18 9-15 190-529 417-623
Rb 3,5 6,6 3,9 7,1 5,0 3,4 2,6 5,3 3,5 3,2 0,4 0,6 0,5 32,3
Pd 2,2 1,0 2,3 1,0 8,5 1,2 1,4 0,9 1,0 0,2 0,1 0,3 0,8 18,1
In 1,6 1,3 1,5 1,0 1,4 0,4 0,7 0,8 1,0 0,7 0,1 8,5
Co 0,2 0,4 0,8 0,4 0,4 0,3 0,0 0,4 0,1 2,0
Bp 2,7 2,2 2,4 2,0 3,8 1,4 1,6 1,9 1,1 1,1 0,4 0,2 0,7 16,7
Pts 15,8 13,6 11,5 10,4 10,0 9,6 9,0 8,8 7,9 4,8 1,1 1,1 0,8 78,3
3pts LF 21-63 81-110 15-54 88-99 2-9 65-111 37-80 70-82 29-79 45-59 27-62 29-41 3-20 20-36 13-31 12-16 15-16 4-7 7-13 24-43 3-20 2-4 154-425 458-630
Rb 7,1 2,7 9,7 2,7 1,8 3,6 3,0 0,7 1,7 1,2 0,5 7,9 0,8 31,0
Pd 1,9 3,8 2,4 2,4 4,3 1,7 0,8 0,7 0,2 0,4 1,0 1,6 16,2
In 2,3 1,6 2,0 1,5 1,6 1,5 1,1 0,3 0,2 0,2 1,3 0,8 11,0
Co 0,2 0,1 0,7 0,2 0,0 0,2 0,1 0,0 0,0 0,1 0,7 0,2 1,5
Bp 2,7 3,1 3,3 2,7 2,6 1,9 1,1 0,8 0,8 0,8 3,4 2,2 17,9
Pts 19,0 15,1 14,2 12,0 8,8 7,8 4,3 2,9 2,7 1,8 16,3 4,6 80,0
MJ Min Tirs % 3pts LF 26 29 151-295 51,2 38-100 59-79 26 28 120-266 45,1 32-94 125-155 14 33 58-128 45,3 27-62 36-47 10 28 44-75 58,7 2-4 17-27 26 26 91-215 42,3 36-99 24-33 1 11 3-4 75,0 0-1 1-1 21 20 43-108 39,8 12-47 30-34 26 17 54-121 44,6 9-40 32-55 25 18 42-102 41,2 21-60 17-23 19 16 22-51 43,1 7-21 5-10 3 2 1-1 100,0 16 20 75-121 62,0 25-47 12 29 33-87 37,9 15-49 11-15 26 - 737-1574 46,8 199-577 382-526
Rb 5,0 4,4 4,1 7,9 3,4 5,0 3,5 3,7 2,9 2,6 7,0 3,0 35,1
Pd 2,2 1,6 6,4 1,3 3,2 1,0 1,7 0,4 0,8 0,4 0,3 0,5 5,2 16,5
In 0,7 0,4 1,1 0,6 1,0 1,0 0,4 0,4 0,4 0,7 0,4 1,4 5,6
Co 0,2 0,1 0,3 0,1 1,0 0,0 0,4 0,4 0,4 0,2 1,7
Bp 1,9 2,4 1,8 2,0 1,7 3,0 1,2 1,0 1,4 0,9 1,8 2,6 14,0
Pts 15,3 15,3 12,8 10,7 9,3 7,0 6,1 5,7 4,9 2,9 0,7 10,9 7,7 79,0
MJ Min Tirs 26 31 149-299 19 28 103-194 24 28 100-205 7 29 28-57 26 32 72-171 5 24 18-37 26 22 80-183 19 25 68-138 21 19 56-128 21 16 29-56 7 2 2-4 10 6 4-10 26 8 5-28 26 - 714-1510 MJ Min Tirs 25 34 186-329 18 32 84-189 18 34 94-185 22 26 79-178 25 29 73-160 22 25 58-127 26 17 44-78 26 9 25-56 26 9 27-52 17 7 10-23 1 2 2 2 7 32 45-81 5 20 9-34 26 - 734-1492
6 - DIJON (15-11) Joueur Jeremy Leloup Errick Craven David Melody Elson Mendy Erroyl Bing Samba Dia Benjamin Monclar Ferdinand Prenom Anthony Christophe Jonathan Tornato Lens Aboudou Total
Co 0,5 0,6 0,5 0,0 0,0 0,6 0,3 0,4 2,3
Rb 5,5 6,3 5,8 5,6 1,7 3,2 1,8 1,8 1,6 0,6 0,1 32,2
% 56,5 44,4 50,8 44,4 45,6 45,7 56,4 44,6 51,9 43,5 % % 55,6 26,5 49,2
5 - LE PORTEL (15-11)
Joueur Chris Davis Mehdi Labeyrie Austen Rowland Nigel Wyatte Edouard Choquet Martin Le Pellec Frédéric N’Kembe Jean-Philippe Ludon Ismaila Sy Guillaume Leburgue Christopher Copin Marcus Campbell* Terry Williams* Total
In 1,9 1,3 1,3 1,0 1,1 1,2 0,9 0,6 0,1 0,6 0,7 8,2
3pts LF 9-26 114-155 10-52 62-95 53-116 35-45 57-95 46-138 26-30 32-101 45-56 15-44 23-24 13-44 10-16 6-15 10-14 1-4 5-7 0-1 185-541 387-537
4 - AIX-MAURIENNE (16-10) Joueur Moses Sonko Chris Dunn James Mathis Joachim Ekanga-Ehawa Simon Darnauzan Eric Joldersma Thomas Yvrande Jonathan Hoyaux Mantcha Traore Erwan Andre Alixio Da Silveira Benoît Paillette Dillon Sneed* Chris Matthews* Total
Pd 1,8 0,6 5,1 2,3 1,0 3,4 3,2 0,5 0,2 0,4 1,0 1,1 0,1 14,7
% 61,2 50,4 54,8 67,4 38,3 36,3 43,9 41,6 44,7 41,2 33,3 50,2
3 - éVREUX (17-9)
Joueur Calvin Watson Drake Reed Daviin Davis Sambou Traore Philippe Da Silva LaQuan Prowell Ludovic Chelle Benoît Toffin Teddy Maizeroi Mory Correa Grégory Filet Aziz Dia Karim Dahak Total
Rb 4,3 8,1 2,6 4,5 4,5 2,8 2,6 4,0 1,3 0,6 4,9 5,8 1,2 32,5
MJ Min Tirs 26 30 120-286 26 28 116-251 26 34 92-224 25 22 98-187 26 30 96-176 26 18 60-154 26 14 47-108 12 7 15-22 26 13 28-64 22 9 20-39 13 4 5-12 26 - 697-1523
% 42,0 46,2 41,1 52,4 54,5 39,0 43,5 68,2 43,8 51,3 41,7 45,8
3pts LF 45-148 74-90 19-60 96-129 46-132 48-70 21-52 27-46 0-2 59-127 13-55 23-31 11-39 9-17 9-15 8-28 9-12 9-19 6-10 163-516 369-566
Rb 3,3 3,5 2,9 3,9 8,7 3,0 1,2 1,6 1,1 2,3 0,5 30,3
Pd 2,1 4,8 2,7 1,0 1,3 0,7 0,8 0,5 2,2 0,2 0,3 16,0
In 1,9 2,2 2,1 1,6 1,0 0,5 0,6 0,2 1,2 0,7 0,2 11,9
Co 0,2 0,2 0,4 0,6 0,2 0,0 0,1 0,4 2,0
Bp 2,1 2,5 1,3 1,8 2,7 1,0 0,9 0,9 0,8 0,7 0,5 14,4
Pts 13,8 13,3 10,7 9,8 9,7 6,0 4,4 3,2 2,8 2,2 1,2 74,1
7 - FOS-SUR-MER(15-11)
Joueur Sherman Gay Lee Cummard Mohamed Hachad Philippe Haquet Mamadou Dia Karim Atamna Zainoul Bah Christophe Humbert Babacar Cisse Louis Labeyrie Raphaël Giaimo Ahamadi Hamza O’Neal Mims* Total
MJ Min Tirs 23 33 161-264 26 31 129-295 23 28 113-281 19 26 77-162 26 19 80-156 26 22 60-149 26 26 56-139 9 18 20-43 25 13 39-84 22 10 34-64 3 4 1-5 10 3 0-9 1 11 1-2 26 - 771-1653
% 61,0 43,7 40,2 47,5 51,3 40,3 40,3 46,5 46,4 53,1 20,0 0,0 50,0 46,6
3pts LF 3-16 60-96 49-127 54-69 22-85 38-75 11-47 30-40 16-36 14-21 37-110 19-23 8-37 35-49 1-5 6-12 6-24 23-31 2-13 0-5 2-4 153-492 283-433
Rb 6,3 5,9 6,7 4,5 3,7 2,9 1,7 3,3 1,0 1,7 0,7 0,4 3,0 32,8
Pd 1,2 2,3 3,2 1,9 0,7 2,4 3,6 0,8 2,6 0,2 0,1 17,3
In 1,1 1,2 2,1 1,4 0,5 1,1 1,2 0,6 0,6 0,4 0,1 2,0 9,0
Co 2,0 0,5 0,2 0,2 0,4 0,1 0,1 0,2 3,2
Bp 1,8 3,2 1,7 1,6 1,1 0,8 2,4 1,2 1,4 0,8 0,7 0,4 2,0 14,4
Pts 16,7 13,9 12,4 10,3 7,3 6,8 6,0 5,2 4,3 3,2 0,7 0,2 2,0 76,1
Rb 9,9 4,5 3,4 2,0 2,2 3,7 3,1 4,6 0,4 1,1 1,2 32,9
Pd 1,9 1,3 1,6 4,6 1,3 0,6 0,6 0,5 1,0 1,9 0,2 15,0
In 2,6 1,3 1,4 2,0 0,9 0,2 0,1 0,5 0,8 0,7 0,4 10,4
Co 0,6 0,1 0,1 0,0 0,1 0,0 0,8 1,7
Bp 2,7 2,1 1,6 1,8 1,2 0,9 1,2 1,9 0,7 1,2 0,6 14,6
Pts 14,3 11,1 10,8 9,0 8,9 7,8 6,9 5,1 3,9 3,4 2,2 77,3
Rb 8,4 5,5 2,0 2,0 1,9 2,8 3,5 5,9 1,6 1,6 1,4 1,8 6,8 32,0
Pd 1,5 1,4 1,6 1,5 3,1 4,7 1,0 1,8 2,5 0,6 0,4 0,2 1,0 15,3
In 0,7 0,9 0,6 1,2 1,4 0,6 0,7 0,8 0,8 0,4 0,1 0,8 0,6 7,0
Co 1,0 0,4 0,1 0,1 0,1 0,4 0,0 0,1 0,2 0,8 2,0
Bp 2,4 1,8 1,8 1,4 2,4 1,6 1,8 2,2 1,2 0,7 0,4 1,0 1,0 1,8 15,0
Pts 13,9 13,0 11,2 10,5 9,2 9,1 8,7 8,0 3,7 2,3 2,2 2,0 11,0 77,6
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Landon Milbourne 25 31 153-285 53,7 10-28 92-120 4,7 1,4 1,9 0,3 2,6 Darryl Monroe 22 29 106-183 57,9 1-6 70-117 8,1 2,3 1,5 0,3 2,5 Tony Stanley 26 30 106-270 39,3 45-156 63-88 3,3 1,8 1,8 0,1 1,9 Lamine Kante 26 26 114-232 49,1 33-85 44-59 2,9 1,1 1,1 0,1 1,3 Etienne Plateau 26 21 68-190 35,8 32-115 34-43 2,6 2,0 1,0 - 1,8 Klemensas Patiejunas 26 31 61-134 45,5 26-70 52-80 2,7 5,7 2,1 - 2,8 Moustapha N’Diaye 26 15 62-145 42,8 25-71 22-39 2,0 0,6 0,5 0,2 1,5 Fernando Raposo 25 16 40-71 56,3 16-28 3,7 0,6 0,6 0,4 1,7 Bianco Matanga 9 9 5-17 29,4 2-12 6-8 0,6 1,1 0,3 - 0,4 Kevin Mondesir 22 6 18-27 66,7 3-7 3-11 0,6 0,2 0,3 0,0 0,4 Romain Ba 4 2 0-2 0,0 0,2 - - - Total 26 - 733-1556 47,1 177-550 402-593 29,2 15,7 10,5 1,3 16,0
Pts 16,3 12,9 12,3 11,7 7,8 7,7 6,6 3,8 2,0 1,9 78,7
8 - CHÂLONS-REIMS (14-12)
Joueur Chris Daniels Garry Chathuant Donald Wilson Bryan Mullins Gorjan Radonjic Julien Bestron Hervé Jalce Nouha Diakite Kevin Joss Rauze Benoît Mangin Jacques Wampfler Total
MJ Min Tirs 26 29 149-268 26 25 104-254 26 27 104-213 26 28 79-196 26 22 85-237 15 17 43-87 24 17 68-128 24 20 47-124 25 13 37-68 26 14 32-81 5 7 5-11 26 - 753-1667
% 55,6 40,9 48,8 40,3 35,9 49,4 53,1 37,9 54,4 39,5 45,5 45,2
3pts LF 0-1 75-119 28-85 52-65 31-79 41-61 20-64 57-82 47-164 15-21 11-29 20-25 29-44 0-6 28-48 8-24 15-24 15-38 10-12 0-4 1-3 160-494 343-504
9 - BOURG-en-bresse (14-12)
Joueur David Monds Dan Coleman Angelo Tsagarakis Cédric Ferchaud Parfait Bitée* Dean Oliver Ibrahima Koma Kevin Corre Jesse Delhomme Jerome Sanchez Octavio Da Silveira Thomas Kennedy Jordy Losson Josiah James* Total
MJ Min Tirs 21 30 125-221 21 32 104-208 26 22 87-199 26 27 97-214 14 23 45-93 10 28 26-73 26 19 80-163 25 25 72-144 26 18 29-81 20 9 18-43 18 7 15-38 4 16 4-20 1 2 5 30 21-40 26 - 723-1537
% 56,6 50,0 43,7 45,3 48,4 35,6 49,1 50,0 35,8 41,9 39,5 20,0 0,0 52,5 47,0
3pts LF 1-4 41-62 9-27 57-76 53-137 63-71 51-126 28-39 15-42 24-26 8-29 31-48 10-34 55-73 7-22 49-71 10-42 27-40 5-11 5-8 4-10 5-8 0-4 0-1 0-3 13-20 173-491 398-543
10 - BOULOGNE -sur-mer(14-12)
11 - BOULAZAC (13-13)
Joueur Ben Jacobson Amadi McKenzie Thomas Dubiez Yannick Gaillou Malick Badiane Frédéric Adjiwanou Cédric Mélicie Issife Soumahoro Arnaud Kerckhof Dramane Diarra Oumar Samassa Nare Keita Nicolas Arteil Nicolas Jolivet William Gradit* Corey McIntosh* Total
MJ Min Tirs % 3pts LF 11 33 50-119 42,0 20-55 26-31 26 29 128-247 51,8 7-32 73-113 26 30 91-202 45,0 57-128 49-61 26 25 101-199 50,8 7-26 71-91 24 24 86-148 58,1 0-2 40-69 16 23 39-84 46,4 0-13 40-67 11 24 22-62 35,5 2-14 19-34 8 12 14-27 51,9 7-15 3-4 20 18 18-58 31,0 7-33 20-25 23 11 25-63 39,7 5-18 11-22 2 2 2-2 100,0 3 12 1-6 16,7 0-1 2-2 2 1 0,0 2 1 0-1 0,0 0-1 10 27 42-95 44,2 11-40 9-12 15 29 48-153 31,4 7-44 53-74 26 - 667-1466 45,5 130-422 416-605
12 - ANTIBES (11-15)
Rb 3,4 5,9 2,5 2,8 7,9 5,9 5,2 0,5 1,9 2,0 0,5 1,7 2,6 2,9 32,0
Pd 3,3 1,8 2,3 0,9 0,9 1,9 1,5 1,4 2,4 0,1 0,3 1,3 4,3 14,4
In 1,0 1,1 1,1 0,9 0,9 1,2 0,5 0,2 1,2 0,2 0,7 0,9 1,2 7,6
Co 0,1 0,4 0,2 0,6 0,9 0,3 0,0 0,3 0,1 2,2
Bp 2,9 2,5 1,9 2,0 2,2 2,5 2,3 0,8 1,3 0,8 0,7 0,5 3,5 1,5 16,5
Pts 13,3 12,9 11,1 10,8 8,8 7,4 5,9 4,8 3,2 2,9 2,0 1,3 10,4 10,4 72,3
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Justin Ingram 26 36 123-305 40,3 55-160 67-83 3,3 4,2 1,5 0,3 2,4 14,2 Sacha Massot 23 29 107-203 52,7 18-53 44-58 7,5 2,6 0,8 0,6 2,3 12,0 Milos Bojovic 26 29 114-278 41,0 28-107 41-64 3,5 2,2 1,8 0,3 1,8 11,4 Steeve Ho You Fat 24 26 98-200 49,0 21-54 32-51 4,5 1,4 1,1 0,4 1,6 10,4 David Ramseyer 25 20 96-168 57,1 1-1 31-56 3,8 0,7 0,6 0,4 1,9 9,0 Lamine Sambe 24 24 55-139 39,6 26-80 43-58 1,6 1,9 1,4 - 1,9 7,5 Sambou Traore 6 18 15-32 46,9 7-13 4,7 1,7 0,5 - 1,8 6,2 Lesly Bengaber 19 23 39-104 37,5 15-57 24-47 3,2 2,6 1,4 0,2 2,2 6,2 Maxime Courby 26 15 34-64 53,1 7-26 7-10 2,3 1,0 0,3 0,1 0,6 3,2 Frens Jowhe Casseus 16 8 10-23 43,5 5-14 1,4 0,1 0,2 0,2 0,9 1,6 Yann Siegwarth 11 6 2-8 25,0 1-6 3-4 0,4 0,2 - - 0,5 0,7 Total 26 - 693-1524 45,5 172-544 304-458 29,6 15,8 8,6 2,2 14,7 71,6
13 - SAINT-VALLIER (11-15)
Joueur Kyle Shiloh Brice Vounang Charles-Henri Bronchard David Denave Mathieu Tensorer Kevin Bichard Dexter Lyons Florent Tortosa Yann Zonnet Pierre Landy Yuanta Holland* Brandon Brown* Anthony Dill* Total
MJ Min Tirs 26 34 141-314 26 30 151-282 26 28 120-237 25 26 87-206 26 26 72-144 26 20 63-156 3 22 7-21 26 14 53-107 21 11 23-43 8 4 1-8 8 17 22-43 4 18 11-24 7 11 17-32 26 - 768-1617
14 - NANTES (11-15)
Joueur Korvotney Barber Taron Downey Aaron Cel Nicolas Gayon Armand Charles Olivier Bardet Josiah James Fayçal Sahraoui Stéphane Dondon Romaric Racon Maxime Maudeux Brice Pierard David Gonzalvez* Anthony Farmer* Total
MJ Min Tirs 25 30 145-233 20 35 98-216 26 26 131-279 26 27 87-197 24 24 74-181 26 24 65-158 16 24 47-109 26 13 20-66 14 10 6-21 3 3 1-2 1 3 9 3 0-6 8 29 27-66 3 19 10-22 26 - 711-1556
15 - LILLE (10-16)
Joueur Andre Harris Sean Barnette Karon Bradley Benoit Gillet Nicolas Taccoen Olivier Gouez Rochel Chery Romain Malet Akim Defoe Mamadou Sy Total
MJ Min Tirs 26 33 199-384 26 31 148-303 24 25 75-212 24 21 54-150 26 25 61-121 24 12 53-100 25 24 47-135 24 16 23-72 26 10 24-63 26 10 15-37 26 - 699-1577
16 - QUIMPER (10-16)
Joueur Marius Runkauskas Jean-Richard Volcy Marvin Jefferson Vincent Mouillard Aurélien Toto N’Kote Aurelien Rigaux Gregory Lessort Florian Thibedore Jean Bernage William Molas Bianco Matanga* Total
MJ Min Tirs 24 31 117-260 24 27 110-244 26 27 122-241 16 26 42-116 24 30 84-165 25 23 46-134 26 19 60-113 26 18 33-107 13 14 18-33 26 10 22-46 6 16 6-22 26 - 660-1481
17 - CLERMONT (7-19)
Joueur Dreke Bouldin Souarata Cisse O’Darien Bassett Tremaine Ford Mathieu Guichard Raphaël Wilson Mahamadou Drame Xavier Delarue Karim Ouattara Papa Beye Abdoulaye N’Diaye* Total
MJ Min Tirs 26 34 135-299 24 30 121-259 26 33 136-298 8 26 33-65 24 19 64-134 21 13 45-119 20 17 30-73 26 19 47-99 24 19 35-72 25 9 25-55 18 16 29-46 26 - 700-1519
% 44,9 53,5 50,6 42,2 50,0 40,4 33,3 49,5 53,5 12,5 51,2 45,8 53,1 47,5
3pts LF 37-101 45-67 61-79 10-32 62-103 27-96 67-90 18-59 20-27 22-84 18-30 2-5 2-4 22-50 18-26 4-13 8-21 0-6 1-2 8-14 9-19 1-5 4-7 3-7 1-2 154-472 316-477
Rb 5,1 6,6 5,4 3,3 2,7 1,8 2,7 2,0 2,4 0,4 3,8 6,5 2,6 31,9
Pd 4,3 1,5 1,6 4,8 1,5 1,7 3,0 0,8 0,3 0,8 1,0 2,8 0,4 17,5
In 2,5 1,3 0,8 1,8 0,8 1,1 0,7 0,5 0,6 0,2 0,8 0,5 0,1 9,7
Co 0,1 0,1 0,1 0,2 0,5 0,0 0,2 0,1 0,2 1,3
Bp 2,7 2,0 1,9 2,8 1,3 1,8 2,0 1,3 0,8 0,5 0,8 2,8 0,3 15,4
Pts 14,0 14,0 12,0 10,7 7,0 6,4 6,0 5,6 2,8 0,4 7,6 6,8 5,4 77,2
% 62,2 45,4 47,0 44,2 40,9 41,1 43,1 30,3 28,6 50,0 0,0 0,0 40,9 45,5 45,7
3pts LF - 78-127 34-98 61-76 14-58 43-58 40-103 50-60 27-75 13-25 35-97 33-42 1-15 23-57 8-40 13-17 10-18 2-2 0-5 12-24 18-28 4-9 4-6 175-524 348-516
Rb 10,5 3,2 6,1 2,3 3,0 2,9 5,2 0,9 1,4 0,1 2,9 2,0 32,7
Pd 0,9 5,8 1,3 2,7 1,3 1,6 1,6 1,7 0,4 0,3 0,3 1,8 0,7 15,8
In 0,6 1,4 0,9 1,1 1,5 0,8 0,9 0,5 0,1 0,1 1,4 0,3 7,5
Co 1,0 0,0 0,5 0,2 0,3 0,1 0,6 0,1 2,4
Bp 2,2 3,8 1,7 1,3 2,2 1,8 2,4 1,3 0,4 2,1 1,3 15,7
Pts 14,7 14,6 12,3 10,2 7,8 7,6 7,4 2,3 1,6 1,3 10,5 9,3 74,8
% 51,8 48,8 35,4 36,0 50,4 53,0 34,8 31,9 38,1 40,5 44,3
3pts LF 11-33 68-99 22-81 87-123 35-95 35-46 36-117 16-20 2-5 30-76 0-1 27-42 25-89 16-21 15-50 5-6 2-19 20-34 0-2 9-19 148-492 313-486
Rb 6,4 5,4 1,5 1,3 5,8 3,6 2,2 1,8 2,3 2,1 31,8
Pd 1,8 1,9 2,4 2,1 1,3 0,3 0,9 2,7 0,3 0,3 13,4
In 1,8 1,7 0,6 1,3 1,0 0,5 0,8 0,9 0,6 0,4 9,4
Co 0,2 0,3 0,1 0,1 0,8 0,4 0,0 1,9
Bp 2,2 2,4 2,1 1,1 1,8 1,4 0,9 1,5 1,0 0,6 14,5
Pts 18,3 15,6 9,2 6,7 5,9 5,5 5,4 2,8 2,7 1,5 71,5
% 45,0 45,1 50,6 36,2 50,9 34,3 53,1 30,8 54,5 47,8 27,3 44,6
3pts LF 49-143 76-89 41-117 38-49 1-3 66-94 25-76 37-47 11-40 35-45 24-77 56-76 1-3 37-53 7-44 38-54 5-11 9-15 4-8 5-14 2-2 169-528 398-532
Rb 2,0 6,2 5,8 1,5 6,1 2,2 4,0 2,4 1,5 1,5 0,5 30,8
Pd 1,6 2,2 0,5 3,5 2,0 2,9 0,8 1,7 0,6 0,1 1,5 14,0
In 0,8 1,0 0,6 1,1 1,7 1,2 0,6 1,0 0,6 0,2 7,8
Co 0,0 0,2 1,4 0,1 0,0 0,2 0,2 0,2 2,1
Bp 1,6 1,1 3,5 1,7 2,3 2,2 2,2 1,4 1,1 1,0 0,8 16,5
Pts 15,0 12,5 12,0 9,1 8,9 6,9 6,1 4,3 3,8 1,8 3,2 72,6
% 45,2 46,7 45,6 50,8 47,8 37,8 41,1 47,5 48,6 45,5 63,0 46,1
3pts LF 55-156 71-86 26-92 72-113 19-71 49-70 0-1 13-21 17-44 50-63 18-64 6-11 4-19 23-39 4-15 12-26 2-6 14-20 0-11 14-19 13-21 145-479 337-489
Rb 5,8 2,8 3,8 7,9 1,5 1,8 2,0 2,5 4,7 1,7 4,1 30,2
Pd 1,7 1,8 3,8 0,4 1,8 0,6 0,8 1,4 1,2 0,2 0,3 12,9
In 1,2 0,9 1,3 1,1 0,5 0,5 0,8 0,5 0,8 0,2 0,3 6,8
Co 0,7 0,1 0,0 0,6 0,0 0,0 0,0 0,3 0,0 0,9 2,2
Bp 2,2 2,5 2,5 1,1 1,5 0,9 1,7 1,3 1,0 0,6 1,3 14,5
Pts 15,2 14,2 13,1 9,9 8,1 5,4 4,4 4,2 3,6 2,6 3,9 72,4
Rb 8,4 7,7 4,9 2,9 4,1 2,3 2,1 1,9 1,7 1,3 2,8 34,2
Pd 1,2 1,4 1,3 4,4 0,6 1,1 2,3 0,9 0,2 0,2 1,0 2,4 13,6
In 0,6 0,8 0,8 0,9 0,5 0,8 0,8 0,6 0,5 0,2 2,3 6,8
Co 0,6 0,2 0,2 0,4 0,0 0,0 0,1 0,1 1,4
Bp 2,5 2,9 1,3 2,5 2,1 1,2 2,5 1,2 0,8 0,2 2,1 16,5
Pts 15,9 11,7 11,3 8,7 6,7 6,1 4,1 2,6 1,7 1,5 11,7 67,3
18 - CHARLEVILLE-mézières (5-21)
Joueur Corey Rouse Jonathan Mcclark Todd Peterson Kris Morlende Garry Florimont Daye Kaba Yannick Zachee Damien Jean-Joseph Yunss Akinocho Namory Boundy Cuneyt Cayir Jara Doyne* Total
MJ Min Tirs 25 31 159-318 26 30 113-246 15 33 57-164 26 32 66-180 24 18 64-126 26 20 58-159 26 20 44-97 16 15 16-48 19 9 14-46 17 7 10-37 1 3 11 28 42-124 26 - 643-1545
% 50,0 45,9 34,8 36,7 50,8 36,5 45,4 33,3 30,4 27,0 0,0 33,9 41,6
3pts LF 2-22 77-108 19-74 59-102 36-109 19-26 28-89 66-86 0-2 33-57 13-62 29-37 1-13 17-47 6-19 4-6 3-18 2-4 2-14 4-8 15-60 30-39 125-482 340-520
Pro B
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échos FRANCE
CHARLEVILLE VERS LA N1
Jara Doyne début décembre. Insuffisant pour changer radicalement le paysage. La jeunesse de l’effectif, son inexpérience de la Pro B en dehors de quelques cadres (Morlende, Mc Clark), lui ont coûté cher. Francis Charneux en convient. « Ce sont tous des bons garçons, de gros bosseurs, c’est un plaisir de venir à l’entraînement mais il manque des choses dans la maîtrise des émotions, des frustrations. On n’est jamais là par hasard. » En fin de contrat en juin, l’entraîneur ne se projete pas encore sur la saison prochaine. Plus précisément, Charneux attend qu’un projet de club soit redéfini avant de se déclarer. « Un projet ambitieux dans lequel tout le monde s’implique, une aventure humaine. Tout est basé actuellement sur le sportif. C’est handicapant. Il faut travailler sur la conquête des abonnés, des sponsors, développer le staff, relooker la salle qui est froide, avoir une nouvelle salle à terme… Je suis persuadé que cette ville a la possibilité d’avoir une équipe au plus haut niveau. » n
AUTOPSIE D’UN ÉCHEC ANNONCÉ Sauf miracle, l’Étoile de Charleville (5v-21d) évoluera en Nationale 1 la saison prochaine. Retour sur la saison souffrance de l’équipe ardennaise.
L
Pascal Allée / Hot Sports
a lanterne tés – une seule victoire rouge, 17 en huit matches avant défaites de gagner à Nansur ses 18 derniers terre – et est restée matches, privée scotchée en queue de de son meilleur classement. Avec cinq marqueur se rend victoires de retard sur chez le co-leader. Une le premier non relégaboucherie assurée. ble, la descente paraît Sauf qu’au final, inexorable. « Si tu ne Charleville s’impose fais que penser au à Nanterre dans les maintien, tu ne joues grandes largeurs : plus. On ne pense qu’à +26 ! « L’écart est gagner le match suivconséquent, mais si ant. De toute façon, on analyse ce qu’on on est dépendant des a fait sur les derniers résultats des autres. » matches, ce n’est pas L’heure n’est plus à se une énorme surprise », sauver mais à terminer relève Kris Morlende. dignement la saison. « Parce qu’on joue Cela passe par une bien, mais on craque victoire salle Dubois souvent dans le Crancé. La dernière redernier quart-temps.» monte au 6 novembre. Trois fois ces dernières « On n’est semaines, à Évreux, au jamais là Portel, contre Bourg, par hasard » l’équipe a dominé En vérité, cette son adversaire avant déroute n’a rien de de se déliter dans le surprenante. Elle était money-time. En cause, presque programmée. son immaturité, sa Trop de handicaps à jeunesse lorsque les gommer sur la ligne de matches basculent. Et départ. Le départ de encore son manque Nikola Antic, l’homme de rotations, de conde la reconstruction centration. « Quand depuis 2007 (voir par tu enchaînes les ailleurs). Un coach défaites, tu focalises Francis Charneux sans grosses référencsur des éléments es recruté sur le tard extérieurs, l’arbitrage, (M’Baye), un groupe renouvelé à 100% (!) avec une l’organisation, le coéquipier, la malchance. Tu as coupe budgétaire conséquente, répercutée sur la toujours une excuse, si bien que tu n’arrives plus à masse salariale (de 550.000 à 400.000 euros, 16e sur te concentrer dans les moments importants. » 18). Rodrigue M’Baye l’a souligné peu après avoir Francis Charneux est arrivé début janvier au relais de été limogé. « Je disposais d’une enveloppe globale Rodrigue M’Baye pour sauver ce qui pouvait encore que certains clubs utilisaient pour seulement trois l’être (3v-14d à ce moment de la saison). L’Ardennais recrues. Quand je donnais mes tarifs, les agents me a prôné un retour à la simplicité, aux fondamentaux. riaient au nez. » Symbole de ce manque de moyens, « Il a amené de la sérénité, nous a recentrés sur le le club n’a procédé qu’à un seul réajustement dans basket », poursuit le grand frère de Patch. Seulement, l’Étoile n’a pas réussi à capitaliser les progrès consta- l’effectif, l’Américain Todd Peterson remplaçant
« Ce sont de gros bosseurs, c’est un plaisir de venir à l’entraînement mais il manque des choses dans la maitrîse des émotions... »
Antoine LESSARD
L’HISTOIRE PRO DE L’ÉTOILE Saison 2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11
Division Pro B Pro B Nationale 1 Nationale 1 Pro B Pro B Pro B
Clas. Bilan Entraîneur 7v-25d Mike Gonsalves 16e 18e 11v-23d Mike Gonsalves Youssou Cissé Nikola Antic 6e 20v-14d Nikola Antic 12e 13v-21d Nikola Antic 18e 4v-22d R. M’Baye puis F. Charneux
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féminines
FINALE EUROCUP FÉMININE
40 MINUTES, UN MONDE
Arras (ici Pauline Akonga) est à un match de la victoire en EuroCup.
De Ramla, en Israël, Arras a ramené un match nul (61-61) en finale aller d’EuroCup. Tout se joue ce jeudi soir, dans le Nord. Cela sera tout sauf facile… notamment par l’internationale ukrainienne Olga Malashenko (18 points à 7/9 aux shoots), la « serial rebondeuse » Marielle Amant (13 prises et 8 points) et Pauline Akonga (11 points et 5 rebonds), Arras s’est détaché d’entrée de jeu, pour mener 22-11 à la 14e. Après une longue période d’équilibre, les filles de Bruno Blier en ont remis une deuxième couche pour passer à 51-39 sur un lay-up de Malashenko, à la 33e minute. Puis, sur une action à troispoints de l’Ukrainienne, Arras a maintenu son emprise à trois minutes et demi de la fin (56-47) et même encore à deux minutes (58-49) sur un panier de Krissy Bade. Sauf que les Israéliennes sont « rentrées ».
Ramla a de la marge Les Américaines Le’Coe Willingham (23 points et 7 rebonds) et Tanisha Wright (17
points et 12 rebonds), ultra actives (40 des 61 points de leur équipe, donc), ont permis à l’Elitzur de recoller à 58-57 à 48 secondes de la fin. Akonga a donné deux points d’avance aux visiteuses à 16 secondes de la fin (61-59) mais Willingham est parvenue à égaliser. « Le résultat est finalement correct pour nous », retenait Adan Inbar, le coach de Ramla. « Nous avons été très faibles offensivement. Tout se joue sur un match alors si nous sommes plus adroits et que nous conservons notre défense, nous pouvons gagner. » Il faut en effet pointer qu’avec une Shay Doron guère rentable, une fiche à trois-points catastrophique (2/21) et onze lancers-francs lâchés en cours de route, Ramla a finalement fait jeu égal. Donc danger ! Mais aussi une belle joie à la clé, peut-être… n
Alain Cugier / FIBA-EUROPE
A
vouons-le, nous ne sommes pas très fans des finales de coupe d’Europe en match aller-retour. Alors nous sommes exaucés. En effet, l’Arras Pays d’Artois est revenu d’Israël, jeudi dernier, avec un bon vieux match nul des familles. L’EuroCup, remportée en 2003 par Aix-en-Provence, va donc se jouer sur un « match sec », ce soir à la Salle Tetelin, avec, bien sûr, un avantage pour Bruno Blier et ses filles. Pas de calcul, le vainqueur du soir finira la nuit dans le champagne. Doit-on considérer que la coupe est à moitié-vide ? « Avant le match, nous aurions été heureux de repartir avec un nul », expliquait Blier après le match. « Mais je pense que nous aurions dû gagner donc c’est une déception. » En effet, les Nordistes auraient très bien pu, à Ramla, s’assurer un avantage quasi décisif. Porté
Fabien FRICONNET
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LA COUPE DE FRANCE DÉSERTÉE
« JE NE VOIS PAS COMMENT ON PEUT CONTINUER » Le désintérêt du public pour la Coupe est criard. Comment remplir les salles et redonner du crédit à une compétition en perte de vitesse ?
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.100 spectateurs à Sportica pour Gravelines-ASVEL, 700 aux Docks Océane (Le Havre-Orléans), 1.400 à Antarès (Le Mans-Nancy), 2.200 au Colisée (ChalonCholet), 660 salle Pierre Coulon (Vichy-Paris). Les salles de Pro A ont sonné le creux en Coupe. Même (triste) constat à l’étage inférieur. L’antique et exiguë Salusse Santoni n’a pas fait le plein dans le « derby du Sud » remporté par Antibes contre le HTV. Pas plus que la salle de la JL Bourg contre Poitiers – 1.500 spectateurs à tout casser. Le Halle Marlioz (1.500 places) d’Aix-Maurienne était à moitié vide pour accueillir Limoges. La Coupe n’intéresse ni les gros, ni les petits. 1.400 spectateurs à Antarès « dont 450 invitations », d’après Christophe Le Bouille, le président du MSB. À comparer aux 4.000 qui se pressent chaque quinzaine en Pro A. « Si j’avais reçu Nancy ce week-end (en Pro A), je faisais 4.500. » Le Bouille avance plusieurs explications à cette hémorragie. L’accumulation de matches à domicile de son équipe (21), l’anonymat médiatique de la Coupe, le décalage au mardi. Plus impactant encore, les clubs n’ont pas la main sur la billetterie, contrairement au championnat, et ne peuvent offrir de package à leurs abonnés et partenaires – ils sont 2.300 au MSB.
Christophe Le Bouille, le président du MSB
14 ET 15 MAI 2011 LES
Hervé Bellenger / IS
minimum imposé par la Fédération. Au final, une recette maigrelette, 6.000 euros, à répartir entre les deux clubs, la FFBB (minimum garanti de 1.500 euros) et une caisse de péréquation. « Chaque année, ça nous coûte de l’argent. En terme d’image, c’est catastrophique pour les joueurs, les médias, les partenaires de jouer devant 1.400 spectateurs. Dans la formule actuelle, je ne vois pas comment on peut continuer. » Si la plupart des équipes ont joué le jeu lors des 8e de finale, on comprend aisément que certains clubs ne trouvent qu’un intérêt bien relatif à passer des tours pour, au final, perdre de l’argent. « On n’abandonnera pas la Coupe de France parce qu’on a besoin de Bercy, un événement où l’on fait le plein », prévient Jean-Pierre Siutat, le président de la FFBB, « mais on a besoin de s’améliorer. » Dans ce sens, un groupe de travail a été constitué avec la LNB afin de minimiser les faiblesses observées par le président : manque de public, d’intérêt économique pour les clubs, de lisibilité sur la place en Coupe d’Europe au vainqueur, de budget pour mieux communiquer. Opposé à l’idée de revoir le système de billetterie, Jean-Pierre Siutat propose une voie « On n’abandonnera pas la Coupe » alternative. « En mobilisant la famille du basket tradi« Je suis très mal à l’aise pour tionnel, c’est-à-dire nos licenciés au Les quarts de finale dire au partenaire qui file 20, 30, moyen des ligues et des comités, Mardi 12 avril 50.000 euros à l’année pourquoi il on peut remplir les tours préalables. Antibes (Pro B) – Limoges ne peut pas avoir ses places pour C’est peut-être là le bon moyen de ASVEL – Vichy un match de Coupe de France. » s’adresser à des gens qui n’ont pas Nancy – Le Havre Des places à 5 euros ont été l’habitude de venir. » n Bourg (Pro B) – Chalon Antoine LESSARD proposées par le MSB, le tarif
FINALES À BERCY
w w w. c o u p e d e f r a n c e d e b a s k e t . c o m
Pa r t e n a i r e s officiels FFBB
Pa r t e naires
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Entre
NOUS EXCLUSIF
BILLY HUNTER
(PRÉSIDENT DU SYNDICAT DES JOUEURS NBA)
« LES PROPRIÉTAIRES JOUENT L’INTIMIDATION » Depuis plus d’un an, les négociations autour des accords collectifs sont au point mort entre la NBA et le syndicat des joueurs. Un nouveau lock-out se prépare treize années après celui de 1998 qui avait duré sept mois. Billy Hunter, le président du syndicat, espère bien faire plier la Ligue. Ancien receveur en NFL, spécialisé dans la criminalité à cols blancs, Hunter nous a reçus dans les bureaux du syndicat, situés à Harlem. Propos recueillis par Pascal GIBERNÉ, à New York
C
omment s’est déroulée la réunion à Los Angeles en février ? Cela a été plutôt cordial, sans excitation. Pas d’antagonisme entre les deux parties. Mais en dehors de cette politesse, la seule chose qui est ressortie était une décision de se rencontrer plus souvent. Aucun progrès n’a été fait. Combien de temps a duré la réunion ? Deux heures. Et aucun progrès n’a pu être accompli en deux heures ? Non, parce que cela prend beaucoup de temps pour voir les gens revenir sur leur position, et si un changement doit se produire, cela n’arrivera jamais pendant un gros meeting. Cela se passe lors de petites réunions car les gens peuvent être plus libres et ouverts d’esprit. Ils n’ont pas à se soucier d’être exposés s’ils disent une « mauvaise chose ». Ces petites réunions sont plus propices à l’aboutissement d’un deal.
Mais tous ces gens se connaissent pourtant… Non, ce n’est pas vrai. On connaît nos noms. Mais je n’ai eu aucune relation avec ces individus et, pour certains, je les rencontre pour la première fois. Par exemple, je n’avais jamais rencontré Michael Heisley, le propriétaire des Grizzlies. De même, je n’avais jamais rencontré Larry Tanenbaum des Toronto Raptors.
treprendre de sérieuses négociations et qu’il serait enclin a faire certaines concessions, si j’en faisais également de mon côté. Nous nous étions retrouvés à 8h du soir et cela avait duré toute la nuit. Au petit matin, nous étions arrivés à un accord qui avait été présenté aux propriétaires et à mon comité puis aux représentants des joueurs. Nous avions appelé tous les joueurs, 220 étaient venus et ils avaient voté l’adoption de ce nouvel accord.
C’est grâce à ces réunions en petit comité qu’un accord avait pu être trouvé en 1998 ? Cela été une combinaison de choses. En 1998, le lock-out durait déjà depuis sept mois et on était sur le point de ne pas avoir de saison. Donc nous avions convenu avec David Stern de nous asseoir afin de trouver un accord.
Vous pensez que c’est ce qui va encore se passer cette fois-ci ? Je n’en sais rien. Nous allons continuer de nous rencontrer en petits groupes. Mais probablement, au fil des négociations, nous allons avoir un message des propriétaires nous assurant qu’ils veulent essayer de trouver un accord. Mais, pour l’heure, les propriétaires ont adopté l’une des positions les plus radicales que je n’ai jamais vues. Le système qu’ils proposent est encore plus dur que celui en place en NFL. Une réduction des profits de 40%, un « cap » salarial fixe, élimination des contrats garantis, réduction de la durée des contrats, réduction des profits annuels, les contrats existant actuellement
Qui avait fait le premier pas ? Je l’avais appelé en premier. Et nous nous étions donc retrouvés avec le « Deputy commissioner », Russ Granik, et j’étais accompagné de Jeffrey Kessley (avocat). J’avais donc appris que David voulait vraiment en-
Chip Somodevilla/Getty Images
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devront être modifiés également ! En tout, cela représente 1 milliard de dollars par an abandonné par les joueurs et donc, comme les propriétaires veulent signer un contrat de 8 ans, cela ferait une perte de 8 milliards de dollars pour les joueurs. Ce qui pour moi est complètement absurde. Nous restons campés sur nos positions et eux aussi. Nous leur avons dit : « no way » (aucune chance). Le système en place depuis douze ans marche. Et là, ils veulent que l’on accepte 40% de baisse de nos revenus car ils veulent avoir des profits garantis. Je ne connais aucun business où les profits sont garantis. On réalise des profits en dirigeant sa compagnie de la bonne manière. À moins que vous ne travailliez avec le gouvernement. (Il rigole) Donc si un joueur se blesse grièvement au début de son contrat et n’est plus en mesure de jouer, son contrat ne sera plus garanti ? Oui, son salaire pour l’année sera bien entendu honoré, mais pas les années qui suivent. En NFL, la somme affichée sur les contrats ne veut vraiment dire. Prenez le cas de Donovan McNabb (quarterback des Washington
Redskins) qui, il y a deux ans de cela, a signé un contrat de 88 millions de dollars avec Philadelphie, tout cela s’est envolé en fumée quand il est parti à Washington. C’était juste du papier, cela ne voulait rien dire. Chez nous, les contrats garantis sont un élément vital de la NBA et ils sont là depuis 30-40 ans, il est hors de question d’abandonner, c’est une sécurité pour nos joueurs. À une époque, un joueur pouvait signer un contrat de 15 ans, et à chaque fois que l’on a négocié, il y a eu une réduction de la durée. Jusqu’en 2005, on pouvait signer 7 ans, et maintenant ils veulent encore réduire et ne pas avoir de contrat de plus de 4 ans et les deux dernières années ne seraient pas garanties. Et si cela se produit, les superstars auraient des contrats de 4 ans et les autres des contrats de deux ans et ce serait un cercle vicieux où les propriétaires se feraient de l’argent sur le dos des joueurs.
Pendant la réunion, vous avez parlé, ils ont parlé mais personne n’écoutait ? Non, on écoutait, on a discuté. Mais le fait de parler ne veut pas pour autant dire que vous allez tomber d’accord. Chacun est resté campé sur ses positions. Nous avons alors décidé de parler du système actuel qui a bien fonctionné pendant 12 ans. Pourquoi ne fonctionne-t-il plus désormais ? Parce que certains propriétaires ne dirigent
on se retrouve coincé avec un joueur ne répondant pas aux attentes. David Stern a pourtant déclaré qu’il n’y avait pas de désaccord sur les chiffres… Je ne sais pas pourquoi il a dit ça, car ce n’est pas vrai. Nous avons été d’accord sur les chiffres mais pas sur l’interprétation de ces chiffres. Ils disent que leurs chiffres reflètent une baisse de revenus de 300 millions lors de la saison précédente et on leur a dit que ce n’était pas possible.
« Une perte d’un milliard de dollars par an pour les joueurs »
Y-a-t-il tout de même des points sur lesquels vous êtes arrivés à vous entendre ? Non ! Non ! Non ! Pas du tout.
pas leurs franchises de façon correcte. Ne signez pas un contrat avec un joueur que allez ensuite regretter ! Personne ne vous force à signer un contrat garanti de 5 ans avec un joueur. Vous pouvez ajouter des clauses établissant que le contrat ne sera pas honoré à sa juste valeur si les performances du joueur ne sont pas adéquates, s’il y a une sérieuse baisse de régime, par exemple. C’est dans le règlement mais personne n’applique le règlement donc parfois
Comment pouvez-vous contester leur argumentation ? Nous avons analysé leurs comptes et nous savons qu’une portion significative de leurs résultats est basée sur les intérêts et sur l’amortissement comptable mais ce ne sont pas de vrais dollars. Si on élimine ces chiffres, leurs données sont alors différentes. Vous êtes arrivés à ces conclusions en faisant appel à un expert ? Nous avons l’économiste Kevin Murphy ›››
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Getty Images
NOUS
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(une sommité dans l’économie du travail, récipiendaire de la médaille « John Bates Clark » et du prix « McArthur »), professeur à l’université de Chicago. Le meilleur dans son domaine. Il a tout gagné dans sa carrière sauf le prix Nobel d’économie.
Ray Amati/NBAE via
Et qui était l’expert en économie de la NBA ? Barry Nalebuff (expert en stratégie d’entreprise) de l’université de Yale. Donc ces deux spécialistes ont étudié les livres de compte de la NBA et sont arrivés à des résultats différents ? Oui, mais on avait un avantage conséquent car M. Murphy a plus de poids et de crédibilité que M. Nalebuff. Sa propension à débattre, analyser, argumenter et faire une démonstration en se servant de principes économiques standards le rendait irréfutable. Et après son argumentation, quelle a été la réponse de la NBA ? Ils ont répondu : « On s’en moque si nous avons perdu ou non de l’argent. C’est ce que nous voulons faire et c’est comme ça. » Donc ils nous ont dit qu’ils auraient les mêmes
du deal qu’ils venaient de parapher. Ils donnaient l’impression de vous avoir forcé la main. Ils se présentaient comme les vainqueurs des négociations… Oui, tout a fait. Nous avons un dessin où l’on voit Patrick Ewing (le représentant des joueurs) et moi, avec Stern et certains propriétaires sur nos épaules, comme si nous étions des chevaux. Stern et les propriétaires sont représentés comme les grands vainqueurs ayant triomphé du syndicat. En 2005 aussi, ils étaient satisfaits et maintenant ils disent que le deal était un mauvais deal. La différence maintenant c’est que les nouveaux propriétaires par exemple ont dû payer le prix fort pour acheter leurs franchises et ils veulent un retour sur leur investissement. Car leurs compagnies pour la plupart ont perdu beaucoup d’argent pendant la crise économique et ils veulent se rattraper avec leurs équipes de basket. En 1998, aviez-vous eu l’impression d’avoir perdu le bras de fer ? Non. Nous étions tombés d’accord sur un compromis. Nous sommes passés d’un revenu de 950 millions de dollars en 1995 à 2,1 milliards l’an passé. Certains joueurs avaient l’impression que nous avions fait trop de concessions, mais le temps a démontré que nous nous étions
contacter un joueur. L’entité c’est la NBA. Il y a une structure mise en place par la NBA qui fait que l’on doit passer par la NBA. Ils peuvent aussi rendre votre travail difficile. Moi je n’ai pas accès dans les médias, je ne suis pas invité sur les plateaux des chaînes sportives. Je sais que l’on ne va pas gagner la bataille des « PR » (relations presse) avec la NBA. On se consacre donc sur LA bataille… Il faut bien voir que je suis le président d’un syndicat avec 88% de joueurs noirs, donc quand les gens pensent à la NBA, ils pensent à une ligue sportive noire donc, en conséquence, les gens ont moins de sympathie envers des noirs gagnant autant d’argent, surtout avec une économie comme la nôtre, dans un pays en difficulté. Les gens ne voient pas l’argent que se font les propriétaires mais seulement les millions gagnés par des athlètes noirs. Vous pensez qu’il y a un racisme institutionnel, alors que les taux d’audiences à la télévision et les affluences dans les salles n’ont jamais été aussi forts ? Je vais vous expliquer. Les gens, en général, quand ils regardent les athlètes, ils les voient comme des icônes, mais je ne pense pas que le même statut soit appliqué aux athlètes noirs. David Stern,
Bill Baptist/NBAE via Getty Images
« La NBA a des relations avec tous les gouvernements, David Stern va à Davos »
demandes, peu importe qu’ils perdent ou ne perdent pas d’argent. Et ils l’ont admis. Comment ont réagi les joueurs en entendant cela ? Cela leur a confirmé ce que l’on savait déjà : vous ne perdez pas autant d’argent que vous le dites, mais vous en voulez toujours plus. Vous pensez qu’au regard de la situation économique actuelle du pays, vous pouvez demander ce que vous voulez. Ils jouent la carte de l’intimidation et pensent que l’on va céder. Ils montrent leurs muscles et nous disent que si on n’accepte pas leur demande ils vont fermer la ligue. Mais on leur a dit : non, cela ne va pas marcher avec nous. En 1998, après la signature des nouveaux accords collectifs, la ligue et les propriétaires semblaient ravis
plutôt bien débrouillés. Mais je n’avais pas l’impression que nous leur avions botté le cul ou qu’ils nous avaient botté le cul. Pour moi cela avait été du 50-50. Mais ce n’est pas comme cela que la NBA et les propriétaires l’avaient décrit car ils disposent d’un meilleur accès auprès des médias. C’est toujours ainsi à chaque fois que l’on lit un article sur les accords collectifs, on a l’impression que les propriétaires et la ligue sont plus puissants, qu’ils savent ce qu’ils font. Nous sommes montrés comme la puce qui vient chatouiller le dos du chien. La NBA a des contrats avec ESPN, ABC, TNT. Ils ont des relations avec tous les gouvernements, David Stern va à Davos. Vous ne me voyez pas là-bas. Vous avez vraiment l’impression que la presse prend fait et cause pour la NBA ? J’aimerais voir par exemple le NY Times expliquer la situation de façon correcte, sans tourner à chaque fois leur histoire en faveur des propriétaires. Mais c’est un peu normal. Vous, par exemple, votre relation est avec la NBA. Vous ne passez pas par nous pour
il y a quelques années, se demandait s’il allait réussir à vendre la NBA à l’Amérique blanche et il y est arrivé. Mais d’une façon général le public a moins de sympathie pour les athlètes noirs, ce qui est renforcé par le marasme de notre économie actuelle. Donc on ne peut pas gagner la sympathie du public. Donc s’il y a un lock-out vous pensez que le public va se dire que c’est la faute des joueurs ? Ironiquement, la plupart des personnes pensent c’est une grève des joueurs donc il faut leur expliquer que ce n’est pas le cas, que ce sont les propriétaires qui ferment les portes. La plupart des gens ne comprennent pas ce qu’est un lock-out. Pensez-vous que la NBA essaye de faire passer les joueurs pour des pleurnicheurs ? Oui et non. Car ils doivent être prudents et ne veulent pas tuer le produit. Ils ne peuvent pas donner une mauvaise image des joueurs au point où les fans ne voudraient plus revenir une fois que l’on aura trouvé un accord.
21 Ya-t-il une possibilité de voir une autre ligue se mettre en place ? Non. En temps normal, êtes-vous satisfait du travail effectué par David Stern ? Quand il respecte les termes établis dans les accords collectifs, je suis satisfait de son travail. Je n’ai rien à redire. En temps normal, ma relation avec Stern est très bonne, elle est professionnelle. Je le respecte et je l’admire. Mais quand on négocie des accords, c’est différent, c’est un combat, je laisse mon respect à son égard au coin du ring. David Stern représente les propriétaires, je représente les joueurs. On ne veut pas non plus que cela devienne trop horrible… Mais c’est pourtant ce qui s’est passé en 1998, vous m’aviez dit lors d’une interview en 2000 que des noms d’oiseaux avaient été utilisés. (Il sourit) Mais c’est naturel, cela doit arriver. Ce qu’il y a en jeu ici est plutôt important. Donc là, vous vous préparez à un combat ? Oui, je me prépare pour représenter mes joueurs. Si vous êtes dans une situation où les propriétaires ne veulent aucun compromis et que nos 450 joueurs, qui ont gagné l’an passé 2,1 milliards de dollars, se retrouvent coincés dans un lock-out cela veut dire qu’ils ne toucheront rien l’an prochain car ils ne travailleront pas. Ils ne pourront pas aider leur famille, payer leurs factures donc ils vont être tendus et la pression va retomber sur mes épaules. Vous ne pouvez donc pas vous attendre à me voir être courtois quand le lock-out va arriver. Bien sûr que cela va être laid, les propriétaires veulent nous briser et nous voulons les briser. Cela va donc faire mal si nous n’arrivons pas à un accord. Si les joueurs perdent de l’argent, alors les propriétaires vont perdre de l’argent aussi et ils vont alors devoir se soucier des dommages que la ligue va subir et donc que leurs franchises vont subir. L’impact économique peut être énorme. Car beaucoup de commerces qui dépendent des équipes pour survivre vont avoir des soucis. Quand vous allez au Garden par exemple, avant le match et après le match beaucoup de restaurants se font de l’argent, les gens achètent des t-shirts. L’impact économique en 1998 avait été conséquent ? Bien sûr, et il sera encore plus fort cette fois-ci. Ces dernières années, il y a eu beaucoup de règlements qui ont été mis pour en place sans prendre la peine de consulter les joueurs. Le
changement de la balle par exemple. Cette année, le renforcement des fautes techniques… Avez-vous été consulté ? Non. Il y a un degré d’autorité donné au commissionnaire qui lui permet de faire certaines choses. Pour d’autres, il doit nous consulter et pour le changement de ballon par exemple, il a voulu le faire sans nous consulter et nous avons donc menacé d’aller au tribunal et les joueurs étaient derrière le syndicat et la NBA a reculé. Cela a été le cas aussi cette année avec les fautes techniques… Pensez-vous que David Stern a pris cette décision afin d’éliminer les jérémiades des joueurs à cause du syndrome de « l’angry black man » (*) ? Tout le monde est concerné par l’image que dégage la ligue. Et de façon subliminale, oui, je pense que cela a joué un rôle. La NBA veut projeter une certaine image. S’il y a une image typique projetée par les noirs alors il faut faire quelque chose pour changer cette image. Si on est honnête, ce problème de perception (des noirs) sera toujours présent en surface. Vous avez cela aussi en France dans le football et je me souviens aussi que Yannick Noah disait que lorsqu’il gagnait il était français et s’il perdait il était camerounais. Comment réagissent les joueurs avec ce genre de mesures restrictives, comme l’obligation de porter un costume par exemple ? Vous savez, d’une certaine manière, il faut projeter une image de professionnel quand on est placé sur un piédestal. Il faut promouvoir ce produit du mieux possible et le rendre accessible. Ce n’est pas trop demander de dire à quelqu’un de porter un costume et une cravate. Ce business génère 5 milliards de dollars par an et grâce à cela j’ai un boulot, David Stern aussi, les joueurs sont payés donc on ne veut pas tuer le produit pour une chose bénigne comme le port du costume.
La « decertification » (**) ? Serait-ce une bonne idée pour le syndicat NBA ? Ce serait une mesure vraiment extrême de notre part. Car cela voudrait dire que l’on dissout le syndicat. On ne fait seulement cela quand on n’a pas d’autres choix, que l’on est dos au mur. Le syndicat NFL a pris cette mesure car cela leur permet d’attaquer la ligue devant une cour fédérale. La NFL gagne 12 milliards par an et seulement 3 milliards reviennent aux joueurs. Pour le syndicat de la NFL, ce n’est pas juste. Mais en tant que syndicat on n’a pas le droit d’attaquer la NFL en justice pour l’accuser d’infraction au code du travail. Pour cela, il faut dissoudre le syndicat afin de présenter un recours collectif pour obtenir une indemnisation morale et financière. Les propriétaires ne veulent pas cela car ils ne pourraient plus rien faire. Le syndicat représente les joueurs et s’il n’y a plus de syndicat, la NBA ne pourra plus fonctionner normalement et prendre le type de décision qui est possible avec un syndicat… Il ne peut plus y avoir de lock-out… Pour nous, ce serait en dernier recours, si on sait que l’on se dirige vers un long lock-out. On le ferait plutôt que de voir se reproduire ce qui s’est passé avec la NHL en 2005, où le syndicat et les joueurs avaient courbé l’échine et avaient fini par avoir un très mauvais deal. Si cela se produit avec la NBA, alors je ferai de même. On observe ce qui se passe avec la NFL car si un jugement est établi en faveur des joueurs de NFL alors il serait applicable aussi pour les joueurs NBA. Pensez-vous que ce qui s’est passé avec LeBron, Wade et Bosh l’été
Arison (le propriétaire du Heat) est énervé ? Jerry Buss (propriétaire des Lakers) était-il énervé quand Jerry West lui a donné Pau Gasol ? Jim Dolan (propriétaire des Knicks) est-il énervé d’avoir récupéré Stoudemire et Carmelo Anthony ? Les gens oublient l’histoire. Jabbar avait bien demandé à être transféré à Los Angeles. C’est un cycle. Vous pensez que les réactions autour de LeBron, Wade et Bosh étaient motivées par un facteur racial parce que pour une fois des basketteurs noirs étaient en mesure de décider où ils voulaient aller ? Le management a l’habitude d’avoir le pouvoir et pour eux le joueur est censé jouer et être content de son sort. On essaye d’apprendre aux joueurs que c’est un business. Pourquoi est-ce seulement un business quand un propriétaire prend une décision et non quand un joueur le fait aussi ? Là vous avez un joueur (James) qui a joué là-bas (Cleveland) pendant 7 ans, il a augmenté la valeur de la franchise et en y regardant bien il a décidé d’aller voir ailleurs car il a estimé qu’il voulait gagner un titre maintenant. Donc il s’est dit : je suis un free agent, ce qui signifier avoir le droit de disposer de sa liberté et il a décidé d’aller où il voulait, de jouer avec l’équipe de son choix. Vous avez dit, il y a plusieurs mois, déjà être sûr à 99% qu’il allait y avoir un lock-out. Etait-ce un bluff où êtes-vous vraiment persuadé que cela va arriver ? Je le sentais dans mes tripes. J’ai évalué leurs propositions et nos propositions et leur refus de négocier. J’ai tout de suite compris qu’il allait y avoir un lock-out. Ils n’ont pas répondu à mes propositions, que j’ai envoyées en juillet dernier. Ils n’ont pas modifié leurs propositions, qu’ils ont envoyées en janvier l’an passé. Et je n’aime rien dans leur proposition.
« D’une façon général le public a moins de sympathie pour les athlètes noirs »
Les joueurs comprennent-ils comment le business de la NBA fonctionne ? Ainsi quand la NBA annonce qu’elle perd de la l’argent, sont-ils enclins à le croire ? Ce qui se passe, c’est que lorsque l’on entend toujours que la NBA perd de l’argent, encore et encore, alors on commence à le croire. Si on entend que la NBA perd 350 millions, 350 millions, c’est la première question qu’ils me posent : perdent-ils vraiment de l’argent ? Je leur réponds : non. Et ils répondent : ah bon et pourquoi ? Et je leur dis : car ce n’est pas vrai. On explique calmement aux joueurs et ils acceptent notre point de vue.
dernier et Carmelo Anthony cet hiver, a eu un énorme impact sur les accords collectifs ? C’est ce que les médias veulent montrer mais il y a eu des associations de stars depuis toujours en NBA. Les Boston Celtics, les Lakers. Oui mais ils avaient drafté ces joueurs ! Ce n’est pas important, ça. Ils en ont draftés certains, d’autres ils les ont transférés. La différence c’est que les propriétaires menaient la danse et ils avaient construit leur équipe. Là, vous avez des « brothers » qui ont décidé de se mettre ensemble pour être dans une bonne équipe. Et cela n’a pas plu. Vous pensez que certains propriétaires ont été énervés par cela ? Sans doute oui. Je sais que Dan Gilbert était énervé. (Il rit) Mais vous pensez que Micky
Les joueurs sont-ils préparés à cette éventualité du lock-out ? Les joueurs comprennent que cela va arriver, oui. Je les préviens depuis deux ans maintenant. Donc ils savent que le lock-out va arriver. Et ils espèrent sans doute pouvoir l’éviter. Mais il sera sans doute impossible de ne pas en arriver là. Dans ma tête, je pense qu’il va y avoir un lock-out. n (*) Stéréotype qui voudrait que les noirs américains seraient plus enclins à la colère car revanchards du traitement qui leur est infligé et qui a été infligé à leurs ascendants. (**) Le syndicat se déclarerait incompétent et les négociations seraient, de facto, gelées. Une action en justice des joueurs contre la NBA serait alors légalement possible.
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échos NBA
ANDREW BYNUM
EN BREF
LE GROS PLUS DES LAKERS
VAN GUNDY LE PLUS ENNUYEUX
Éternel blessé, Andrew Bynum (2,13 m, 23 ans) est un colosse en argile. Mais depuis la trêve du All-Star Game, il est intraitable, gobe des rebonds en pagaille et apporte une masse qui faisait parfois défaut dans la raquette des Lakers. À tel point que les champions en deviennent quasiment injouables.
L
« Pas à 100% » Plus terrifiant pour ses adversaires, Bynum n’est pas au top de sa forme. Aujourd’hui annoncé par Phil Jackson à 134 kilos, il aimerait retomber à 125. Surtout, il n’a pas récupéré toutes ses capacités physiques. Opéré du genou à l’été, il a manqué les 24 premiers matches de la saison. « Je ne suis pas à 100%, j’ai un peu de liquide dans mon genou et je prends toujours des médicaments. » Des anti-inflammatoires, des poches de glace sur ses articulations, parfois même avant le match, le colosse est en argile. Il a été sévèrement blessé aux genoux lors des trois dernières saisons. En 2007-08, il a dû regarder en civil son équipe se faire croquer
LARRY BROWN EN NCAA ?
Kent Smith/NBAE via Getty Images
Larry Brown, 70 ans et sans club depuis son départ de Charlotte, ne serait pas contre un retour en NCAA, où il a dirigé UCLA et Kansas dans
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
e Zen Master l’avait prédit. « Andrew (Bynum) est toujours excité quand il joue contre Dwight (Howard) », déclarait Phil Jackson avant le match LakersMagic. Le succès des double-champions en titre n’a fait aucun pli, 97-84. « Quand vous donnez 14 rebonds offensifs, vous allez avoir un problème pour gagner », se désolait l’entraîneur d’Orlando Stan Van Gundy. Sur ces 14 rebonds offensifs, 9 avaient été glânés par Andrew Bynum, qui, au total, s’était goinfré de 18 boards pour aller avec ses 10 points et 4 contres en 28 minutes. « Il a été phénoménal », insista Derek Fisher après coup. Depuis la coupure du All-Star Break, Bynum pointait dimanche à 11,8 points et surtout 13,0 rebonds, contre 11,3 et 7,5 avant. En 12 matches, il avait réussi sept double-doubles, alors qu’il n’en comptabilisait que cinq sur les 32 précédents ! Et depuis le ASG, les Lakers avaient repris leur marche en avant, surfant sur une vague de 11 succès en 12 rencontres. Heureuse coïncidence pour Bynum ? Derek Fisher n’y croit pas : « Les gens n’arrêtent pas de se demander pourquoi nous allons mieux, je commencerai ma réponse par son nom. » Sans Bynum, Pau Gasol et Lamar Odom se démultiplient mais s’essoufflent à colmater les brèches. Avec lui, il devient ardu de s’infiltrer dans la raquette des Lakers, voire d’essayer en sortir. Le géant pèse de tout son poids, saute, contre, n’hésite pas à faire des fautes… « Il est le capitaine de notre défense », assure Chuck Person, coach-adjoint de L.A. « Sa mentalité a changé, maintenant il sait mieux ce qu’il doit faire pour aider l’équipe », reprend Fisher.
Sports Illustrated a sondé 138 joueurs NBA pour savoir qui était le coach… le plus ennuyeux au cours d’un match. Stan Van Gundy (Orlando) a été plébiscité à 65%, il devance Phil Jackson (Lakers) et Scott Skiles (Milwaukee), tous deux à 7% et suivis d’Avery Johnson (New Jersey) à 4% et Gregg Popovich (San Antonio) à 3%.
par Boston. En 2008-09, il a pu goûter aux Finals, mais sur une jambe (6,0 pts et 4,2 rbds). En 2009-10, au moment de la revanche contre Boston, il était de nouveau handicapé par des douleurs lancinantes aux genous, qui ont contraint Phil Jackson à l’utiliser parfois avec
parcimonie (12 minutes au match 4, perdu). Cela n’a pas empêché Los Angeles de réaliser le doublé 2009-2010. Mais de l’état de forme d’Andrew Bynum dépend peut-être l’épilogue de juin 2011. n Yann CASSEVILLE
IL ENTRE AU STAPLES CENTER…
… ARMÉ D’UN COUTEAU ! l Samedi dernier, 90 minutes avant le début de la rencontre entre Clippers et Cavaliers, un homme entre dans le Staples Center par la porte des employés, armé d’un couteau. Il menace les agents de sécurité de sa lame, avance jusqu’au terrain. 25 agents l’entourent avant que la police n’arrive, discute avec lui une vingtaine de minutes puis le menotte et l’escorte au commissariat. La raison de son acte n’a pas été dévoilée. Au moment de son intrusion, deux Clippers et un Cav étaient sur le terrain, les premiers spectateurs étaient arrivés ; tous ont été évacués avant que l’homme n’arrive sur le parquet. « C’était fou », raconte Blake Griffin. « J’étais assis à côté de DeAndre Jordan et Randy Foye est venu et a dit : Yo, quelqu’un a sorti un couteau.(…) Nous sommes restés enfermés (dans le vestiaire) un certain temps. » Le match a finalement débuté sans retard et les Clippers l’ont emporté 100-92.
Y.C.
les années 80. « J’étais un coach universitaire et j’étais assez bon », a déclaré à Yahoo Sports l’entraîneur champion NBA en 2004 avec Detroit et NCAA en 1988 avec Kansas.
INFIRMERIE La saison de Mehmet Okur est officiellement terminée. Affaibli par des problèmes de dos et pas entièrement remis de son opération au tendon d’Achille, le pivot turc n’avait disputé que 13 matches en 2010-11 (4,9 pts et 2,3 rbds)… Il est possible aussi que l’on ne revoit pas cette saison Rashard Lewis et Deron Williams. Le premier (Washington, 11,7 pts et 5,1 rbds) souffre au genou, son traitement le tiendra écarté jusqu’à mi-avril. Le deuxième (New Jersey, 20,4 pts et 10,1 pds) est lui touché par une tendinite au poignet. Même s’il aimerait rejouer, le staff des Nets songe le laisser se reposer, les playoffs n’étant plus d’actualité. New Jersey a d’ailleurs signé pour la fin de saison Sundiata Gaines, qui sortait de deux 10-days contract.
Y.C.
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échos NBA
LA PHRASE
Kent Smith/NBAE via Getty Images
« LE POINT LE PLUS DUR À METTRE DE MA VIE »
Danny Bollinger/NBAE via Getty Images
• JaVale McGee a l’air d’être un sacré cas. Alors que son équipe perdait à Chicago, le pivot de Washington, à qui il manquait un point pour avoir un triple-double, a court-circuité le jeu offensif des siens durant les trois dernières minutes pour marquer ce foutu panier. Sa joie était telle après son dunk qu’il a écopé d’une technique. Ah oui, les Wizards ont perdu, mais ça, McGee… Pour voir les commentateurs se ficher de lui : youtube.com/watch?v=hADE70REy7k
Y.C.
SAN ANTONIO SOLIDE LEADER
LA FOLLE SEMAINE DES SPURS
BASKET
Un mardi à tenter d’oublier l’humiliation, un mercredi à suer, un jeudi à ruminer, et voilà enfin le vendredi. Les Spurs se déplacent à Dallas, le voisin texan, le meilleur ennemi. Rien de tel pour se refaire une beauté. « Quand tu as Pop sur le dos pendant trois jours, ça peut être très long », commente Parker. Les Spurs ont faim. 33 points de TP, 25 de Ginobili et 22 de Duncan, San Antonio repart avec la victoire 97-91. Dès le lendemain, les Spurs sont de retour à la maison et c’est Charlotte qui paie l’addition. 109-98 pour les locaux, auteurs d’un feu d’artifice : 17/34 à trois-points. Popovich s’est permis de reposer Duncan et le staff s’est laissé aller à une boutade en écrivant « trop vieux » en face du nom de sa star, en français s’il vous plaît ! Dimanche 20 mars, au soir, San Antonio est 1er de la ligue… n Yann CASSEVILLE
phé studio rodez
L
Duncan « trop vieux »
Une raclée, un concert, un entraînement plus dur que jamais, une victoire référence, une blague en français et une balade à domicile : en 7 jours, San Antonio est passé de l’enfer au paradis. undi 14 mars, au matin, San Antonio est 1er de la ligue. Précédemment, les Spurs ont battu Detroit, Sacramento et Cleveland et Tony Parker a été élu joueur de la semaine. La bande à TP a rendez-vous à Miami. Le climat en Floride est glacial : -30, 80 à 110. Une déroute, la plus grosse pour le club depuis juin 2005 (-31 en finale contre Detroit). Pourtant Gregg Popovich ne s’émeut guère, rappelant que les siens avaient infligé pareille correction au Heat au début du mois (125-95). Le coach laisse une partie de ses joueurs faire la bringue le mardi soir à un concert de Lady Gaga. Mais dès le lendemain, le réveil est brutal. Pop’ l’intransigeant, Pop’ l’ancien militaire a concocté un entraînement spécial. Une session de plus de 2h30. Avec le visionnage de vidéos, cette journée du mercredi 16 mars aura été la plus longue depuis le training camp pour les Spurs.
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PORTRAIT
PHILADELPHIA S’EMPARE DE LA 6e PLACE
ILS REVIENNEN Fin novembre, on croyait leur saison déjà terminée. Bilan catastrophique (3-13), coach sur le retour et n°2 de la Draft frileux, les Sixers partaient sur des bases encore plus mauvaises qu’en 2010 (27-55). Et pourtant, patiemment, Doug Collins a trouvé les mots et la tactique pour souder ce groupe et en faire une bonne équipe de basket. Une équipe que personne ne voudra croiser au premier tour des playoffs.
Layne Murdoch/NBAE via Getty Images
Par Jérémy BARBIER, à CHICAGO
C’est la surprise du chef, les 76ers filent vers les playoffs. De gauche à droite, Thaddeus Young, Andre Iguodala et Elton Brand.
LE COACH
DOUG COLLINS REVIT ! • Le boulot d’entraîneur des Sixers est précaire. Depuis 2003 et les adieux de Larry Brown, cinq de ses six successeurs ont pris la porte sans diriger plus de 82 matches. Doug Collins, 3 victoires après 16 rencontres, suivait le même chemin. Les Sixers perdaient de peu mais perdaient beaucoup, l’ex-coach des Bulls (1986-89), Pistons (1995-98) et Wizards (2001-03) semblait dépassé. L’ancien numéro 1 de la franchise (Draft 1973) a fait le dos rond, convaincu qu’il pouvait faire émerger de cet effectif un véritable collectif. Pour y parvenir, il est revenu aux basiques : défense agressive sur les porteurs, priorité au jeu rapide (3e au nombre de points marqués en transi-
tion) et partage de la gonfle (22,7 assists, 6e). Disciple de la « Princeton Offense », Eddie Jordan avait tenté jusqu’au bout de rallier les Sixers à sa méthode. Collins a lui privilégié un système sur-mesure, puis il s’est attaché à confier une mission précise à chacun de ses hommes, titulaire ou remplaçant. « Il a fait un boulot remarquable en modelant nos individualités en une équipe », reconnaît le GM Ed Stefanski. « C’est un très bon professeur. » Plus qu’une méthode, les Sixers se sont offert un pédagogue qui, à bientôt 60 ans, s’accomplit dans ce travail de formateur, mi-ami, mi-père fouettard. « Il vous crie dessus, il vous discipline et il vous aime », explique Jrue Holiday. « Il est comme ça avec toute l’équipe. Il s’attache à créer un lien émotionnel. » Presque tous en bisbille
avec Eddie Jordan, les joueurs adhèrent. « Nous sommes en train de changer la culture ici », glisse Thaddeus Young.
LES LEADERS
PAS DE SUPERSTAR MAIS DEUX GROGNARDS • Les Sixers n’ont pas de All-Star et s’en accommodent très bien ! À l’Est, ils sont même la seule équipe dans ce cas à présenter un bilan positif. Pas de go-to-guy donc, mais une jeunesse rugissante et deux anciens haut gradés: Elton Brand et Andre Iguodala. Sans désigner un leader ferme entre les deux, Doug Collins a mis le duo devant ses responsabilités. « Je me souviens de son discours », répète Brand. « Tu ne veux pas laisser tomber tes coéquipiers, ta ville ou tes coaches. »
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PORTRAIT
ENT DE L’ENFER !
LES TITULAIRES LES SOPHOMORES AU POUVOIR
• Sans renfort majeur, Collins n’avait d’autre solution que de bouleverser le cinq afin de provoquer l’électrochoc tant espéré. Il est allé au plus radical, choisissant d’installer ses basketteurs de deuxième année aux plus hautes fonctions de l’équipe. Jrue Holiday sortait d’une saison compliquée, réduit au pain sec et à l’eau avant de prendre ses minutes quand Phila n’avait plus rien à perdre ni à gagner. Dans ces conditions, le plus jeune joueur de la ligue avait prouvé que sa 17e position à la Draft était peut-être un steal. Convaincu, Doug Collins lui a toujours laissé les clés cette saison, même au plus fort de la crise. « Il a toute la panoplie », assure le coach. « Vous parlerez bientôt de lui comme l’un des cinq meilleurs meneurs de la ligue. » Encore un peu tendre pour prétendre s’asseoir à cette table (13,6 points et 6,2 passes),
le minot est en revanche un stoppeur déjà redouté par ses pairs, épuisant et increvable. « Il a une présence à la Gary Payton », assure Iguodala. Le point guard a bien quelques lacunes de gestion (2,6 balles perdues) mais des qualités de clutch player pour compenser. « Un vrai pro », félicitait Collins après qu’Holiday eut scoré 17 de ses 20 points en seconde mi-temps pour abattre des Clippers belliqueux. « Il sait à quel moment pousser le ballon, exécuter un système ou stabiliser des situations quand elles fonctionnent. Il est incroyable. » Que dire alors de Jodie Meeks (10,4 points), la vraie surprise de ce cinq revisité ? Transféré de Milwaukee (4,1 points) à Philadelphia la saison passée, le sophomore se préparait à une seconde année galère, placé sur la liste des inactifs lors des six premiers matches. Les débuts approximatifs d’Evan Turner l’ont propulsé dans le cinq majeur, un peu par défaut. Il ne l’a plus quitté, et dans un registre de sniper/défenseur, l’ancien scoreur de Kentucky surprend un peu plus chaque semaine (14,5 points et 4,0 rebonds en mars). « Il est certainement mon meilleur gars en sortie d’écran. Vous pouvez lui faire des systèmes car il est excellent sur le catch and shoot. » 4/4 contre Boston, 5/8 à Miami et Los Angeles, 7/10 contre Charlotte, Meeks est le scoreur extérieur le plus efficace (40,8% derrière l’arc) vu à Phila depuis Kyle Korver (43,0% en 2007).
LE BANC N°1 EN NBA
• Avant même d’esquisser un semblant de hiérarchie, Collins souhaitait une rotation la plus large possible, certain qu’il y dénicherait quelques ressources inexploitées. Bingo ! En fouillant jusqu’au bout, Collins a exhumé le banc le plus prolifique de la ligue (40,1 points en moyenne). Onze Sixers jouent plus de dix minutes par match, six scorent en double figure. Fort de cette profondeur, Collins se permet de démarrer sans ses meilleurs éléments. Spencer Hawes n’est ainsi qu’un titulaire à temps partiel (20 minutes en moyenne), parfait pour donner le ton en défense et permettre au coach de changer facilement le style de son cinq avec Thaddeus Young en première rotation. Starter régulier (116 matches) lors des deux précédents exercices, le nouveau sixième homme joue moins que l’an dernier (26 minutes contre 32), mais aussi beaucoup
plus juste (12,2 points, 5,4 rebonds). Lou Williams fait également dans le qualitatif. Baladé du poste 1 au 2 en 2010, l’attaquant s’était perdu, ne marquant jamais plus de 15 points lors des 20 derniers matches. Dans un rôle de combo scoreur similaire à celui d’un Jason Terry à Dallas, il brille de mille feux (13,8 points en 23 minutes). Aussi bien pour rééquilibrer son équipe que pour le protéger, Doug Collins avait vite retiré Evan Turner du cinq. Bien parti pour être le flop de l’année, le n°2 de la Draft a finalement trouvé une niche au sein de la deuxième escouade. Le rookie s’y exprime plus librement (7,3 points), défend bien, shoote de mieux en mieux et perd très peu la gonfle (1,0 turnover en 24 minutes). « Il va devenir l’un de ces gars qui jouent vraiment de façon très juste », annonce Collins. « Mais il ne sera jamais un joueur flashy. » Rien de flashy non plus dans les productions d’Andres Nocioni (6,3 points), Tony Battie (2,7 points) ou Marreese Speights (5,6 unités), mais des minutes solides, quelques fautes utiles et, dans le cas du dernier cité, le potentiel pour faire encore beaucoup mieux.
LA DYNAMIQUE
LA 5e PLACE DANS LE VISEUR ?
• À deux semaines des playoffs, les Sixers sont devenus le facteur X de cette conférence Est, l’équipe en confiance que chaque gros espère ne pas se coltiner au premier tour. Depuis le début de l’année
civile, Phila (23-14) boxe dans la même catégorie que Boston (25-12), Miami (23-13) et Orlando (23-14), des adversaires potentiels. Si les Sixers gardent le mal du pays, ils ont prouvé qu’ils pouvaient triompher des meilleurs sur leurs terres. En 2011, Chicago (105-99), Boston (89-86) et San Antonio (77-71), ont tous flanché au Wells Fargo Center. Et même vaincu, Phila ne laisse jamais rien de facile à l’opposition. Crucifiés deux fois par Orlando (-1 puis -4), battus en prolongations à Utah (-5) et contre OKC (-5), valeureux face aux Mavs (-8), les Sixers ont perdu une seule fois de plus de onze points depuis le 21 décembre. Sixièmes depuis le week-end dernier, les coéquipiers d’Iguodala peuvent encore rêver de rattraper Atlanta. Les quatre déplacements restants sont périlleux (Miami, Chicago, Boston) mais le programme à la maison tout à fait abordable pour une équipe du Top 8 (Sacramento, Houston, New Jersey, New York, Orlando, Toronto, Detroit). Au final, peu importe la fin de leur parcours, les Sixers n’auront véritablement rien à perdre au premier round. « Nous jouons très bien mais nous n’avons encore rien fait », tempère Collins. « Nous ne sommes même pas encore en playoffs. N’oublions pas d’où nous venons. » n
Doug Collins est en train de réussir un sacré bon coup avec les 76ers.
Layne Murdoch/NBAE via Getty Images
Avec deux ans de retard, le vétéran soutient donc tout ce petit monde. « Quand nous avons rencontré Doug pour le poste, le plus important était de faire en sorte que les choses fonctionnent avec Elton », explique Ed Stefanski. « Il a fait un travail génial en le mettant dans les meilleurs dispositions. » Blessé en 2009, mal fichu et parfois remplaçant avec Eddie Jordan, l’intérieur a retrouvé sa recette du double double (7 l’an dernier, 22 cette saison). Plus surprenant, le meilleur marqueur (14,9 points) et rebondeur (8,2) des Sixers est habité du fantôme d’un très bon défenseur. Le patrouilleur du sol a par exemple récemment ramené Blake Griffin à hauteur du plancher (14 points à 3/12, 6 fautes), lui donnant la leçon de l’autre côté (19 points, 12 rebonds et 5 contres). Sur une jambe, Andre Iguodala parvient toujours à faire au moins trois choses à la fois (15,2 points, 6,6 rebonds, 8,0 passes en mars). Un tendon d’Achille douloureux diminue son explosivité mais « Iggy » reste le meilleur playmaker de Pennsylvanie (6,4 assists). En début de mois, il a vu triple contre Minnesota (22 points, 10 rebonds, 13 passes) puis Golden State (15 points, 11 rebonds, 10 passes). « Ils changent tout », confessait récemment Collins au sujet de ses deux vétérans. « Ces gars nous amènent à bon port. Ce sont eux qui font les actions décisives. »
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événement
TOURNOI NCAA
Streeter Lecka/Getty Images
UN PUR MOMENT DE ROCK AND ROLL
Des surprises, des révélations, des larmes et des tirs au buzzer. Bienvenue à la March Madness, le Tournoi NCAA qui voit s’affronter durant un mois 68 universités. À partir de jeudi, ils seront encore seize en course pour les quatre places qualificatives pour le Final Four. Par Laurent SALLARD
I
maginez une ligue amputée de 50 à 60 de ses meilleurs joueurs. C’est ce que vit actuellement la NCAA, qui pourrait encore compter dans ses rangs cette saison des joueurs du calibre de Derrick Rose, Kevin Love, Tyreke Evans, Blake Griffin ou encore John Wall, qui ont cédé aux sirènes de la NBA. D’après Jay Bilas, ancien joueur de Duke désormais consultant sur le réseau ESPN, le Tournoi NCAA n’a jamais été aussi faible sportivement depuis 1985 et l’élargissement de la March Madness à 64 équipes.
Butler, éternelle surprise Mais qu’importe, ce n’est pas par sa valeur sportive que la NCAA et son tournoi passionnent les États-Unis, mais bien par ses traditions et la dramatique qu’ils engendrent. Le troisième tour en a donné une parfaite illustration samedi dernier. Déjà finaliste surprise l’an dernier, Butler a réalisé un nouvel exploit en sortant Pittsburgh, tête de série régionale numéro 1, au terme d’une fin de match haletante, mais ubuesque. À 1,4’’ de la fin, Butler compte un point d’avance
lorsque Shelvin Mack, auteur de 30 points, commet une faute stupide sur Gilbert Brown à mi-terrain. Celui-ci égalise, mais rate son deuxième lancer. Matt Howard s’empare du rebond pour Butler. On se dirige alors tout droit vers une prolongation, mais Nasir Robinson perd ses esprits et commet une faute encore plus inexplicable à six dixièmes de la fin. Howard transforme son premier lancer et manque intentionnellement le second pour envoyer Butler au Sweet 16. Pittsburgh, qui n’avait perdu que cinq matches cette saison, n’a plus que ses yeux pour pleurer. Des larmes, Virginia Commonwealth et Richmond en ont aussi fait couler. Tête de série numéro 11, les Rams de VCU ont écarté USC au premier tour, avant de sortir les deux institutions que sont Georgetown (n°6) et Purdue (n°3). Et ils pourraient bien poursuivre leur route, opposés à Florida State (n°10) vendredi. Richmond, tête de série numéro 12 dans la même région, devrait avoir beaucoup plus de mal face à Kansas, tête de série numéro 1 emmenée par les jumeaux Marcus et Markieff Morris. Mais les Spiders sont des
récidivistes, étant les seuls à avoir passé au moins un tour en étant tête de série 12, 13, 14 et 15. En 1984, Richmond avait ainsi sorti Auburn et Charles Barkley, réitérant l’exploit en 1991 et 98.
La révélation Derrick Williams Si le Tournoi NCAA a réservé plusieurs surprises, la majorité des favoris est encore en course. Champion en titre, Duke a résisté au tir de barrage des snipers de Michigan, l’emportant 73-71 au troisième tour. Renforcés par le retour de blessure du meneur freshman Kyrie Irving, numéro un potentiel de la prochaine Draft, les Blue Devils semblent armés pour réaliser le doublé. Il faudra pour cela écarter jeudi Arizona et le sensationnel Derrick Williams. L’ailier est également en train de s’assurer une place dans le haut de la prochaine Draft en ayant déjà sauvé par deux fois les Wildcats de l’élimination. Tout en tournant à 19,5 points et 9,5 rebonds sur les deux premiers matches, il a contré au buzzer le shoot de l’égalisation face à
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événement
Memphis (77-75), puis réalisé une action à trois-points pour sortir Texas (70-69). L’autre demi-finale régionale opposera San Diego State à Connecticut, respectivement emmenés par Kahwi Leonard et Kemba Walker, également suivis de près par les scouts NBA. Dernière tête de série numéro 1, Ohio State a remporté deux larges victoires, mais doit s’attendre à plus de résistance de la part de Kentucky, et de son meneur Brandon Knight. Se profile également à l’horizon une finale régionale face à North Carolina, qui monte en puissance dans le sillage de ses freshmen Harrison Barnes et Kendall Marshall, appuyés par les intérieurs Tyler Zeller et John Henson. Deux Français ont pris le départ de cette March Madness. Mathis Keita n’a joué que deux minutes avant que Gonzaga ne sorte au troisième tour face à Brigham Young et Jimmer Fredette (66 pts en 2 matches) Ceux-ci affronteront jeudi Florida et le Français Will Yeguete (2 pts, 4 rbds en 2 matches) pour une place en finale régionale. Les Gators présentent un effectif complet et talentueux, et pourraient se frayer un chemin vers le Final Four, permettant à Yeguete de marcher sur les traces de Joakim Noah. En mars, rien n’est impossible. n
Tom Pennington/Getty Images
À gauche, Kyrie Irving, de Duke, futur numéro 1 de la Draft ? Ci-dessous, Marcus et Markieff Morris, les jumeaux de Kansas, futurs champions NCAA ?
MARCH MADNESS EXPRESS
• Le président Barack Obama a rempli son bracket en direct sur ESPN. Et il a eu le nez creux puisqu’il (ou ses conseillés) a trouvé 10 des 16 équipes présentes au Sweet 16, pronostiquant Kansas pour la victoire finale… Butler ne pourra pas compter sur l’appui de sa mascotte – Blue II, un bulldog anglais – lors du Sweet 16 à la NouvelleOrléans. La NCAA a justifié sa décision par un manque d’espace autour du parquet… Draymond Green a réalisé le septième triple-double (23 pts, 11 rbds et 10 pds) de l’histoire du Tournoi NCAA dans la défaite de Michigan State face à UCLA… Tous les matches du Tournoi NCAA sont à suivre en direct et en vidéo sur BasketNews. net. Pour ceux qui préfèrent le confort de la télévision, ESPN America les diffusent également en direct et en version originale.
Tournoi NCAA Résultats et programme
Texas-San Antonio (16) bat Alabama State (16) 70-61 Clemson (12) bat Alabama Birmingham (12) 70-52
Deuxième tour West Virginia (5) bat Clemson (12) 84-76 Kentucky (4) bat Princeton (13) 59-57 George Mason (8) bat Villanova (9) 61-57 102-87 North Carolina (2) bat Long Island (15) Marquette (11) bat Xavier (6) 66-55 68-65 Washington (7) bat Georgia (10) Syracuse (3) bat Indiana State (14) 77-60 Ohio State (1) bat Texas-San Antonio (16) 75-46 71-63 86-83 98-66 66-62
Sweet 16
DISPONIBLE SUR
ET
Temple (7) bat Penn State (10) San Diego State (2) bat North Colorado (15) Connecticut (3) bat Bucknell (14) Cincinnati (6) bat Missouri (11) Texas (4) bat Oakland (13) Michigan (8) bat Tennessee (9) Arizona (5) bat Memphis (12) Duke (1) bat Hampton (16)
66-64 68-50 81-52 78-63 85-81 75-45 77-75 87-45
Troisième tour
Jeudi 24 mars
Finale régionale Samedi 26 mars
Vendredi 25 mars
Kansas (1) - Richmond (12) Florida State (10) - Virginia Commonwealth (11)
Deuxième tour
Deuxième tour
San Diego State (2) - Connecticut (3) Duke (1) - Arizona (5)
Sweet 16
UNC Asheville (16) bat Arkansas-LR (16) 81-77 a.p.
WEST REGION
Sweet 16
65-48 94-76 73-59 71-57
Premier tour
Dimanche 27 mars
GET READY FOR : PRÉPAREZ-VOUS POUR, AMERICAN FOR SPORTS: LE SPORT AMERICAIN. CRÉDITS: GETTY IMAGES. NCAA® ET MARCh MADNESS® SONT DES MARqUES DE COMMERCE DE LA NATIONAL COLLEGIATE AThLETIC ASSOCIATION.
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Richmond (12) bat Morehead State (13) Virginia Commonwealth (11) bat Purdue (3) Kansas (1) - Illinois (9) Florida State (10) bat Notre Dame (2)
SOUTHEAST REGION
Finale régionale
San Diego State (2) bat Temple (7) Connecticut (3) bat Cincinnati (6) Duke (1) bat Michigan (8) Arizona (5) bat Texas (4)
Troisième tour
Dimanche 27 mars
North Carolina (2) - Marquette (11) Ohio State (1) - Kentucky (4) ®
Morehead State (13) bat Louisville (4) 62-61 69-66 Richmond (12) bat Vanderbilt (5) 69-56 Notre Dame (2) bat Akron (15) Florida State (10) bat Texas A&M (7) 57-50 72-53 Kansas (1) bat Boston University (16) Purdue (3) bat St. Peter’s (14) 65-43 Illinois (9) bat UNLV (8) 73-62 Virginia Commonwealth (11) bat Georgetown (6) 74-56
Finale régionale
Vendredi 25 mars
®
59-41
Deuxième tour
Premier tour
Kentucky (4) bat West Virginia (5) North Carolina (2) bat Washington (7) Ohio State (1) bat George Mason (8) Marquette (11) bat Syracuse (3)
®
Premier tour Virginia Commonwealth (11) bat USC (11)
EAST REGION
Troisième tour
SUIVEZ TOUTE LA NCAA MARCH MADNESS DES FIRST FOUR™ AU FINAL FOUR DU 15 MARS AU 4 AVRIL, EN DIRECT ET EN VO
SOUTHWEST REGION
71-64 a.2p. 69-58 73-71 70-69
Butler (8) bat Old Dominion (9) Pittsburgh (1) bat UNC-Asheville (16) Florida (2) bat UC Santa Barbara (15) Brigham Young (3) bat Wofford (14) Wisconsin (4) bat Belmont (13) UCLA (7) - Michigan State (10) Gonzaga (11) bat St. John’s (6) Kansas State (5) - Utah State (12)
60-58 74-51 79-51 74-66 72-58 78-76 86-71 73-68
Troisième tour Florida (2) bat UCLA (7) Butler (8) bat Pittsburgh (1) Brigham Young (3) bat Gonzaga (11) Wisconsin (4) bat Kansas State (5)
Sweet 16 Jeudi 24 mars
Florida (2) - Brigham Young (3) Wisconsin (4) - Butler (8)
Finale régionale Samedi 26 mars
FINAL FOUR à Houston (les 2 et 4 avril)
73-65 71-70 89-67 70-65
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PANORAMA
EUROLEAGUE : / EN MARGE DES QUARTS
CE QU’IL FAUT RETEN Par Fabien FRICONNET
LES LEADERS STATISTIQUES Oh Fernando !
• Ils en ont de la chance, les Espagnols ! Derrière leurs stars (les frères Gasol, Navarro, Rubio, Rudy…), il se trouve toujours un joueur pour émerger. Quand ça n’est pas Sergio Llull, c’est Fran Vazquez. Et quand ça n’est pas l’un de ceux-là, c’est Fernando San Emeterio. L’ailier du Caja Laboral Vitoria (1,98 m, 27 ans), formé à Valladolid et arrivé au « Tau » en 2008, a encore franchi un cap cette saison. Il a terminé meilleur joueur de la
LE MATCH RECORD
mêmes cadres. Il se dit, en effet, que le vestiaire ne suivait plus le coach. « La situation devenait incontrôlable », a même commenté le « courageux » Vatutin. L’assistant promu, Dmitri Shakulin, n’a évidemment rien pu faire pour redresser la situation. Moche.
Le Spirou coule
• Bien sûr, ce 23 décembre 2010, le Spirou Charleroi n’avait rien à gagner ni à perdre en se rendant à Madrid, pour la dernière journée de la saison régulière, puisque le club belge était déjà éliminé, mais de là à se faire tronçonner… Le Real s’est imposé 94 à 45, pour un double-record de saison. Celui de l’écart encaissé (-49) et celui de la disette offensive (45 points à 17/61, soit 27,8%). Mais le pire fut le différentiel à l’évaluation : 135 à… 7 ! À noter, toutefois, que c’est Sienne qui détient la palme du meilleur différentiel moyen au score sur la saison régulière (+12,6), mais pas sur le Top 16 (+11,5 pour le Barça et le Maccabi).
Messina jette l’éponge
• Encore un coach trahi par ses « stars » ? C’est en tous cas la sensation de la saison sur les bancs : la démission d’Ettore Messina. Le très respecté technicien italien n’a pas attendu qu’on le pousse vers la sortie, ce qui était difficile non seulement en raison de son contrat mais aussi du fait qu’il avait qualifié le Real pour les quarts de finale, et a pris les devants en se retirant après le dernier match du
Photos : R.Rivas, H.Yavuz, B.Bouchez, U.Ozyurt, A.Fevzer, R.Dackus /EB via Getty Images/EB via Getty Images
saison (régulière + Top 16) au ranking (l’évaluation façon Euroleague) : 20,31. Ses chiffres : 14,4 points (4e marqueur) à 80/134, soit 59,7% (dont 53,3% à trois-points), 5,6 rebonds et 2,2 passes. Il devance largement Dimitris Diamantidis (17,50). C’est encore dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes puisque le meilleur marqueur aura été Igor Rakocevic (33 ans dans quelques jours), d’Efes Pilsen, avec ses 17,21 points ; le meilleur rebondeur Mirsad Türkçan (35 ans dans trois mois), du Fenerbahçe, avec ses 7,33 prises, meilleures que les 6,93 de James Gist (Partizan Belgrade) ; le meilleur passeur Diamantidis (bientôt 31 ans), du Panathinaikos, avec 5,88 offrandes ; et le meilleur intercepteur Chuck Eidson (30 ans), du Maccabi, avec 2,75 ballons volés. Le meilleur contreur est le plus jeune Mirza Begic (25 ans), passé du Zalgiris au Real pour le Top 16, avec 1,71 ballon dévié.
LES « BUGS »
Le CSKA fait « crac »
• Présent au Final Four depuis huit ans – donc à Bercy au printemps 2010 – et encore champion d’Europe en 2008, le CSKA Moscou a vécu un véritablement effondrement cette saison, caractérisé par un bilan désastreux au premier tour (3v, 7d), une dernière place de sa poule, une non-qualification, de fait, au Top 16, et le licenciement de Dusko Vujosevic. Le technicien monténégrin, faiseur de miracle avec le Partizan, n’aura officié qu’à peine trois mois puisque, le 24 novembre, à la suite d’une défaite à Milan, le président Andrei Vatutin l’a désisté. Recruté pour rajeunir l’effectif, dans ce qui devait être une saison de transition, Vujosevic a payé les (mauvais) résultats à court terme, les blessures qui ont frappé un effectif dont les cadres sont vieillissants (pour rester poli) et la défiance de ces
De gauche à droite : Fernando San Emeterio (Vitoria) cartonne. Incroyable, pas de Top 16 pour le CSKA ! Ettore Messina démissionne du Real Madrid. Saras Jasikevicius (Fenerbahçe) a fait le malin en multipliant les contrats mais a raté sa sasion.
Top 16, certes laid (77-95 à la maison contre Sienne) mais sans aucune conséquence. En partant, mais sans citer de noms, Messina a égratigné les cadors nationaux (Garbajosa, Llull, Suarez, Vidal), qui n’auraient pas joué le jeu. Le club castillan a livré jusque-là une saison convaincante (6v-4d au premier tour, 5-0 pour entamer le Top 16, une deuxième place en Liga) mais, en un an et demi, Messina n’a toujours rien gagné et certains de ses recrutements se sont avérés des échecs.
Les Turcs calent
• C’était pourtant si bien parti ! Le Fenerbahçe, autoritaire au premier tour (7-3) et que certains (dont nous) voyaient comme un outsider crédible pour le printemps, était sur le bon rythme au Top 16 (3-0) avant de se dégonfler (0-3) et de sortir par la petite porte. Idem pour Efes Pilsen, moins flamboyant au premier tour (5-5) mais sur la voie royale au Top 16
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PANORAMA
NIR
prendre Svetislav Pesic le 16 novembre. Résultat : victoires au Pana et à Milan, contre Efes et le Fener, bilan de 7-5 et qualification pour les quarts de finale.
LA SURPRISE Ljubljana bluffant
(2-0, victoire sur Sienne) avant, là aussi, de faire pschitt (0-4).
éliminées ou non. Sans vergogne mais moyennant finance, quand même, dans la plupart des cas. Ainsi, le feuilleton Mirza Begic, à son aise au Zalgiris (9,7 points et 2,3 contres), a trouvé un épilogue au Real, qui a fini par débourser entre 400.000 et 600.000 euros pour racheter le grand Slovène (2,20 m, 25 ans), pas terrible mais utile au Top 16 (4,3 points en 6’)… 500.000 euros, ce qu’a payé le Maccabi pour arracher l’efficace Serbe Milan Macvan (21 ans) à Vrsac… Grosse pioche pour le Barça, touché par les blessures, qui a fait revenir Alan Anderson de D-League. L’ailier américain a été bon au Top 16 (11,3 points) et à la Copa del Rey puisqu’il en a été MVP… L’arrière US Flip Murray n’a pas beaucoup
Zagreb ne pouvait pas
• Fauché et privé à l’intersaison de ses meilleurs joueurs, le Cibona Zagreb a fait de son mieux mais l’équipe de Zdravko Radulovic est resté capot en dix matches. Sans nécessairement être ridicule, en dépit d’un -30 dans la salle du Fener et d’un -28 à Vilnius, le Cibona a enregistré neuf défaites par un écart supérieur à 12 points, pour une marge moyenne de -18,1. Le seul écart sous les 13 points a été obtenu lors de la deuxième journée, contre le Fener (-5). Cholet s’est imposé deux fois contre Zagreb, de fait, par des marges de 13 (là-bas) et 16 (à la Meilleraie). À noter que le Cibona n’est pas
la pire équipe de l’histoire de l’Euroleague ULEB puisque les London Towers étaient restés collés au sol en 2001-02 lors d’un premier tour à 14 matches (0-14). L’AEK Athènes avait frôlé le pire en 2002-03 (1-13). Le Mans avait débuté la saison 2007-08) par un 0-10 mais avait terminé sur 2 victoires en 4 matches. Depuis l’instauration d’un premier tour à 10 matches, Ljubljana et Oldenburg l’an dernier, avaient sauvé l’honneur (1-9).
LES TRANSFERTS Le Real et le Maccabi payent
• Il faut ce qu’il faut, n’est-ce pas ? Alors en vue du Top 16, de nombreux clubs se sont renforcés, démarche devenue habituelle, un vrai mercato, quitte à se servir sans vergogne chez d’autres équipes d’Euroleague, déjà
De gauche à droite : Le Maccabi a cassé sa tirelire pour faire venir le Serbe Milan Macvan. Avec sa nouvelle salle de 13.000 places l’Olimpija Ljubljana attire les foules. Khalid El-Amin (Lietuvos rytas) reste un clutch player d’exception.
aidé Efes (0,2 d’évaluation au Top 16)… Sienne n’a pas à se plaindre de Deji Akindele (8,0 d’éval pour le pivot nigérian) mais Marko Jaric n’a pas apporté grand-chose (0,7 d’éval)… Sasha Capin a fait le métier au Zalgiris (5,0 d’évaluation en 8’), tout comme le pivot US Trent Plaisted (2,11 m, 24 ans) : 7,7 points et 5,7 rebonds en trois matches… Esteban Batista, chipé à Fuenlabrada, a bien aidé Vitoria : 7,3 points et 6,2 rebonds en 19’)… En revanche, Sarunas Jasikevicius n’a rien gagné à passer du Lietuvos rytas (toujours qualifié) au Fenerbahçe puisque ses chiffres, déjà pas fameux, en ont pâti, tout comme sa réputation, et qu’en plus Istanbul a connu le même destin que Vilnius : 3v et 3d et une élimination… Le « move » de la saison est peut-être à mettre au crédit de Valence qui a viré le coach Manolo Hussein (1v, 3d) pour
• Un compte en banque à sec, une équipe (re) construite de bric et de broc autour de vétérans (Jagodnik, Ozbolt, Ilievski), d’Américains de talent (Pinkney, Gregory) et d’Européens en appel (Shermadini, Markota), un coach malin (Jurij Zdovc) et une salle en fusion (la Stozice Arena et ses 13.000 places). Voilà avec quoi l’Olimpija Ljubljana s’est embarqué cette saison. Et ça a marché au-delà de toute espérance. Trois premiers matches, trois situations renversées : +5 contre Efes en double-prolongation, +4 à Milan, +1 contre le Pana en prolongation ! Tout cela a porté les Slovènes à un parcours formidable en saison régulière (6-4) et une victoire en ouverture du Top 16 à Rome (+1) alors que l’Olimpija pointait à -5 à une minute de la fin. Le premier Top 16 depuis 2004. Un miracle ambulant. Après,
évidemment, la marche était trop haute. Mais quel régal ! Ljubljana a été un digne successeur du Partizan Belgrade.
LE JOUEUR MIRACLE Khalid El-Amin le tueur
• Touché à la cheville lors du dernier match du Top 16 contre Vitoria, Khalid El-Amin ne sera pas parvenu à aller au bout de son miracle. Dommage car le petit meneur US du Lietuvos rytas, passé par Strasbourg il y a quelques années, aura tout renté, et quasiment tout réussi. À la ramasse en saison, le Lr aura terminé sur trois victoires, dont une, capitale, sur le Barça, avec des actions de classe en fin match d’El-Amin. Ensuite, au Top 16, l’Américain aura collé un trois-points au buzzer pour battre Vitoria à l’aller puis deux lancers à trois secondes pour abattre le Panathinaikos (68-67). C’était beau ! n
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échos EUROPE
MALAGA-REAL
Dans un final incroyable, Malaga est venu à bout du Real Madrid en prolongation (69-68). Les trois autres équipes engagées en quart de finale d’Euroleague ont gagné en ACB.
l L’Euro 2011, le plus fort de l’histoire, le plus attractif avec la perspective de la qualification pour Londres ? C’est à voir. Ben Gordon va-t-il devenir l’Arlésienne du basket britannique ? L’arrière américain (né en Angleterre) des Pistons pourrait, une fois de plus, faire l’impasse sur « son » équipe nationale. Sa femme devrait en effet accoucher « cet été » (dixit Luol Deng, sans plus de précision)… Pas de bébé (pour ce qu’on en sait) pour Beno Udrih mais un mariage estival, qui remet en cause sa participation car, c’est bien connu, une noce ça dure trois mois. Bozidar Maljkovic, le nouveau coach de la Slovénie, se lamente car Rasho Nesterovic a officiellement pris sa retraite… Autre cas, croquignolet celui-là : Emir Preldzic. Le all-around du Fenerbahçe (2,06 m, 23 ans), très doué, est né en Bosnie, a été au centre d’un conflit entre la Bosnie et la Slovénie (pays pour lequel il a disputé deux compétitions internationale) et veut désormais jouer pour… la Turquie. Ce jeune homme, très sûr de ses choix apparemment, a indiqué que si on l’empêchait d’évoluer pour la Turquie cet été, il se reposerait… Enfin, la palme de la déclaration « de la mort qui tue » est attribuée à Sergei Lishchuk, international ukrainien, à propos de Mike Fratello, le coach américain appointé pour coacher l’équipe nationale : « Je pense qu’il va avoir beaucoup de problèmes car si nous ne connaissez pas le basket européen… Ça va être dur pour lui. » En effet, accueilli comme ça, ça va être dur. F.F.
Liga ACB
FA-BU-LEUX !
EUROBASKET 2011
Q
Liga ACB
uel match ! La première de Jorge Garbajosa cette saison avec l’Unicaja, contre sa précédente équipe ; la bataille des entraîneurs « remplaçants » (Jesus Mateo pour Aito à Malaga, Emanuele Molin pour Messina à Madrid) ; l’effrayante sortie sur blessure de Clay Tucker (Real), touché aux vertèbres ; et les 34 dernières secondes de la prolongation qui resteront gravées dans les mémoires. Malaga mène 63-62 quand Pablo Prigioni (21 points, 6/10 à trois-points, 4 passes) envoie un missile de sept bons mètres. Le Real passe à 65-63 avec 34’’ à jouer. Sur l’action suivante, Jorge Garbajosa (deux points jusque-là en 25’), décalé dans l’aile, lui répond, toujours derrière l’arc, avec 26’’ à courir. Malaga repasse à 66-65. Prigioni mange le chrono, se décale et claque ce qui ressemble au « triple » de la victoire, à 4’’ du terme, dans une position difficile. Le Real est à 68-66. Madrid commet alors une erreur en ne contestant pas du tout la remise en jeu, le ballon atterrit dans les mains de Terrell McIntyre, qui remonte le terrain, se bloque à sept mètres entre deux défenseurs et, en « double pump », presse la détente. Panier « sobre la bocina » (au buzzer), 69-
Une première réussi pour Garbajosa avec Malaga, contre son ancienne équipe du Real...
68, et explosion de la salle Martin Carpena !
De Colo propre On notera qu’il s’agissait de la première défaite, après trois victoires, d’Emanuele Molin. On notera aussi que les « nationaux » du Real ont été particulièrement mauvais : -1 d’évaluation cumulée pour le quintet Sergio Rodriguez, Felipe Reyes, Sergio Llull, Carlos Suarez et Sergi Vidal. Et voilà le Real largué par Barcelone (2 victoires d’avance après 26 journées) puisque les Catalans n’ont laissé aucune chance à Estudiantes (73-53), notamment en tenant les Madrilènes à 16 points en deuxième mi-temps (32,7% aux tirs sur le match). Les deux autres équipes espagnoles actuellement engagées dans les quarts de finale de l’Euroleague s’en sont également bien sorties. Vitoria a découpé Séville (81-57) grâce à son trio d’extérieurs (40 points pour San Emeterio, Huertas et Logan). Valence a forcé la décision dans le dernier quart-temps à Fuenlabrada (78-74) avec Dusko Savanovic (21 points et 10 rebonds) et notre Nando De Colo national (14 points à 7/8 aux tirs). Flo Piétrus a joué (18 minutes) mais a raté ses quatre tirs (1 point et 2 rebonds). n Fabien FRICONNET
Allen Einstein/NBAE via Getty Images
C’EST ENCORE À LA CARTE ?
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Salut ! Ça va ?
Pascal Allée / Hot Sports
Propos recueillis par Pascal LEGENDRE
GAUTHIER
D N DARRIG(BA ORDEAUX)
» ! s e n li e v a r G ’à u q l e f f u o S à r e u jo r e ll ’a « C’est plus dur d
S
En jouant le week-end, as-tu encore l’ocalut Gauthier, comment ça va ?
Ça va. On a battu hier soir (vendredi) le Centre Fédéral, ça a été très dur. On a fêté un peu la victoire.
Vous avez déjà une basket et demie en Pro B ?
C’est ce que beaucoup de gens pensent, mais il nous reste encore sept matches à jouer, il n’y a rien de fait. Il suffit de regarder le match d’hier où le Centre Fédéral nous a poussés en prolongations. Et c’est nous qui revenons pour les arracher. C’est bien parti, mais il faut finir le travail. En quittant la LNB à 28 ans pour la NM1, tu n’as pas pris un risque que l’on t’oublie ?
J’étais à la recherche d’autre chose en redescendant en Pro B (à Boulazac) et, en fait, ça s’est très mal passé. Je ne m’y suis pas du tout retrouvé aussi bien sur le plan sportif qu’humain. Et cette année, j’ai mis l’accent aussi sur l’aspect humain et j’en suis très content.
casion de suivre le championnat de Pro A
fortes qu’en Pro A ? Ça repose le corps ?
Pas du tout. On s’entraîne autant qu’en Pro A voire plus. La semaine classique, ce sont deux entraînements par jour. À Bordeaux, on a la chance d’avoir dix pros, c’est donc la même charge d’entraînement qu’en Pro B ou Pro A.
c’est quelqu’un qui mord la vie à pleines dents, toujours souriant, toujours positif.
Boris Diaw est venu vous voir au moment
Entre les Girondins et le rugby, y a-t-il une
du All-Star Game NBA. Qu’est-ce qu’il
petite place pour le basket dans les mé-
vous a dit ?
dias, dans le cœur des Bordelais ?
Qu’il était satisfait de ce que l’on a fait jusqu’à présent mais, en tant que basketteur, il sait très bien qu’il faut continuer à travailler car sinon on va le payer cash.
C’est vrai que pour le moment, on a un petit bout de page dans la rubrique sport de SudOuest. On est le petit poucet mais il faut voir comment l’affluence a augmenté. On est parti de très bas mais, depuis l’année 2011, on est à 1.200-1.400 de moyenne. C’est honorable. Il y a quelque chose à faire à Bordeaux !
à la télé ?
À domicile, on a la chance de jouer le vendredi soir, ça me permet de regarder les matches du samedi sur Sport +. Je suis toujours le basket en général, la Pro A, la Pro B, la Nationale 2, 3. Tu t’y retrouves dans ce championnat qui n’a pas vraiment d’équipes leaders contrairement à Bordeaux en NM1 ?
Tu t’es dit, c’est Boris le joueur de NBA,
Oui, c’était très surprenant de voir par exemple Orléans et Le Mans qui ont perdu un peu leur image. Le basket évolue, les mentalités changent, je ne trouve pas dans le bon sens, car on souffre d’une grosse crise identitaire. Il y a très peu de stabilité d’une année sur l’autre, peu de noyau, les dirigeants et les coaches ont du mal à travailler dans la continuité, et des équipes en payent les frais cette année.
celui que tu as connu à Pau, ou c’est M.
Qu’est-ce qui est le plus chaud : jouer dans les salles de Pau, Gravelines, Roanne ou à Sorgues et Souffelweyersheim ?
Les doses d’entraînement sont-elles moins
m’ont le plus impressionné, c’est Souffel et Orchies.
C’est plus dur d’aller jouer à Souffel qu’à Gravelines ! Les salles sont très petites, elles contiennent deux fois plus de personnes qu’il y a de places assises. Les gens sont à même pas un mètre du terrain. Ça sent la frite dans la salle, il y a des sandwichs en vente au coin du bar, il y a la sono. C’est exceptionnel. Les deux qui
Diaw, le patron du club ?
C’est un mélange des deux. Je l’apprécie toujours à la base pour ses qualités humaines. Bien sûr, comme sportif, il est irréprochable. Et ensuite, il mène de main de maître sa nouvelle identité de président.
Toi qui es de Pomarez, tu vas encore à la finale de la Coupe des Landes ?
On ne l’a vu que deux fois physiquement cette année mais Thomas Darnauzan (le directeur sportif) fait vraiment le lien entre l’équipe et lui. Il nous transmet ses messages. C’est important.
Je baigne dedans depuis tout petit. Il y avait des places pour les jeunes du club et j’y suis allé de l’âge de 7 ans jusqu’à 18 ans, jusqu’au moment où je suis parti au centre de formation de Pau. Après, c’était plus compliqué. Début mai, les saisons ne sont jamais terminées et, cette année, je vais encore la rater. J’essaye toujours de me débrouiller pour y aller à un autre moment comme pendant la Coupe du Sud-Ouest. C’est une ambiance très festive, j’adore.
À défaut de Boris, tu joues avec son frère
Vous êtes combien de Landais en Pro A,
Martin. Il a le même style, sur le terrain et
Pro B et NM1 ?
dans la vie ?
Il y a Fred Moncade en Pro A, Nicolas Gayon à Nantes en Pro B. Il ne faut pas que j’en oublie (Il réfléchit longuement). Je crois que j’ai fait le tour. n
Avez-vous des rapports avec lui durant la saison ?
Il y a des similitudes. Ce côté compétiteur et aussi ce côté nonchalant qui resurgit, tranquille, pas trop vite. Comme son frère,
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