L’HEBDO DU BASKETBALL
JEUDI 5 MAI 2011 - N° 550
EUROCHALLENGE… STRASBOURG SANS SARRE… LIMOGES ET LA COUPE… LOCK-OUT NBA ET ASSURANCES… FOURNIER… THIBODEAU
FINAL FOUR
LE COMBAT QUATRE POUR LE TITRE SUPRÊME
Photos : Rodolfo Molina, Robertas Dackus, Juan Manetti, Ales Fevzer, Nebojsa Parausic/EB via Getty Images
Diamantidis (Panathinaikos), Schortsanitis (Maccabi), Jaric (Siena) et Prigioni (Real) : ils veulent tous l’Euroleague.
PLAYOFFS NBA
LA FIN DES SPURS ORLANDO DÉGONFLÉ BasketNews n°550 - jeudi 5 mai 2011
M 03252 - 550 - F: 3,00 E
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DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
FRANCE
MONSCHAU, GRANT DONNADIEU, SALAGNAC www.basketnews.net
02
MÉDIAS
01h45 MCS
NBA Playoffs (2e tour)
19h55 Sport+
Bourges-Tarbes (Finale LFB, Match 2)
Vendredi 6 mai 01h35 Orange Sport NBA Playoffs 01h45 MCS
NBA Playoffs (2e tour)
10h45 Sport+
Bourges-Tarbes (Finale LFB, Match 2, Rediff)
17h55 Sport+
Panathinaikos-Sienne (EL Final Four)
20h55 Sport+
Maccabi-Real Madrid (EL Final Four)
Samedi 7 mai 02h05 Canal+
NBA Playoffs
08h40 Orange Sport NBA Playoffs (Rediff) 19h55 Sport+
Bourges-Tarbes (Finale LFB, Match 3 sous réserve)
Dimanche 8 mai 02h00 Orange NBA Playoffs
NBA Playoffs
02h45 MCS
NBA Playoffs (2e tour)
09h55 Sport+
Macabi-Real Madrid (EL Final Four Rediff)
11h20 Canal+ Sport NBA Playoffs (Rediff) 16h55 Sport+
Finale Euroleague
20h55 Sport+
NBA Playoffs
Lundi 9 mai 08h30 Sport+
Finale Euroleague (Rediff)
Mardi 10 mai 00h00 Canal+ Sport Canal NBA 01h45 MCS
NBA Playoffs (2e tour)
04h00 Orange Sport NBA Playoffs 18h00 MCS
NBA Playoffs (2e tour, Rediff)
19h00 Orange Sport Planète NBA 20h30 Sport+
Pro A
Mercredi 11 mai 01h30 Orange Sport NBA Playoffs 10h15 Sport+
Pro A, Rediff
18h35 Orange Sport Planète NBA 19h30 MCS
Tribune NBA
« LA FINALE DE L’EUROLEAGUE PASSE APRÈS LE RUGBY » Diffuseur du Final Four de l’Euroleague ce week-end à Barcelone, la chaîne Sport+ n’a pu que constater le changement d’heure de la finale, demandé par le Maccabi Tel Aviv et accepté par les instances de l’Euroleague. Résultat, Sport+ ne pouvant bouleverser sa grille, la finale sera diffusée en différé.
D
avid, ce week-end, Sport+ retransmet l’intégralité du Final Four de l’Euroleague, comment cela va-t-il se passer ? Nous serons présents à Barcelone sur l’ensemble du week-end, les demies seront diffusées en direct et la finale, que nous devions faire en direct également, sera retransmise en différé après la Pro D2 de rugby à cause du changement d’horaire demandé par le Maccabi Tel Aviv. On suppose que ce changement ne vous arrange pas. Avez-vous été consulté ? Non, pas spécialement. Il est certain que l’horaire de départ nous arrangeait plus. Là, la finale se joue sur le créneau que l’on donne habituellement au rugby et c’est la dernière journée de saison régulière, donc une journée à enjeux, il n’était donc pas question de déprogrammer. D’autant plus qu’entre du rugby avec des équipes françaises et du basket avec des équipes européennes, même si c’est l’Euroleague, il n’y a pas photo en terme d’audience. C’est une décision qui fâche ? Non, on l’a reçu de façon pragmatique, c’est comme ça, il n’y a rien à dire. On vit ça plus
Un Final Four c’est toujours très excitant à commenter, mais à Barcelone sans Barcelone, l’ambiance sera-t-elle la même ? Je ne suis pas certain que l’ambiance en pâtisse vraiment. Sur le match du Pana, la salle sera verte, pour le Maccabi la salle sera jaune, l’ambiance sera forte. Après, ce que l’on attend ce sont des matches qui se jouent sur la fin comme lors du Final Four de Berlin.
T SPORTS
Jeudi 5 mai
David Cozette (Sport+)
Pascal ALLEE/HO
Télévision
difficilement lorsque l’on aime le basket mais lorsque l’on fait des grilles de programmes, on vit ça en permanence. Il faut bien établir une hiérarchie dans les programmes et entre des clubs français de rugby et du basket européen, elle est toute trouvée.
Il y a quelques mois Jacques Monclar t’avait fait passer un message dans cette rubrique, il souhaitait vivement commenter un Final Four. A-t-il gain de cause face à George Eddy ? (Il rigole) Non, il n’y a pas eu de bataille entre les deux. La répartition est établie depuis longtemps et c’est George qui m’accompagnera. Mais cela m’inquiéterait si Jacques n’avait pas envie de commenter un tel événement. Maintenant, Jacques commente le championnat d’Europe ou le championnat du monde et George ne les fait pas, donc chacun si retrouve. ■ Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Lu, vu et entendu « Ce n’est pas parce que l’on est entouré de jeunesse, que l’on est toujours jeune. »
D’Alain Jardel dans L’Équipe, qui même s’il se sent toujours jeune, a décidé de se retirer du coaching de Tarbes après la finale du championnat LFB, à 64 ans.
Sitôt son élimination, Dwight Howard a fait fantasmer avec son possible départ de la franchise d’Orlando. Juste pour essayer, l’Orlando Sentinel, Sentinel a habillé le grand Dwight de différentes tuniques NBA et… de WNBA. Le résultat fait sourire.
« Ça fait vraiment bizarre… »
Tony Parker n’en revient pas et il a de quoi. Cela fait exactement dix ans, depuis 2001, que le meneur français n’était pas parti en vacances avant le 1er mai. « Trois mois [avant l’équipe de France] à patienter, ça va être long. »
En net regain de forme, l’ASVEL soigne l’ambiance d’équipe d’après le Twitter d’Edwin Jackson . Dimanche dernier, Matt Walsh , Pops Mensah Bensu , Davon Jefferson et Edwin se sont fait un petit plateau télé ensemble devant Boston-Miami, histoire de se préparer aux playoffs de Pro A. A ne pas louper, le samedi 7 mai à 15h45 sur Canal+ , dans le cadre du magazine «Intérieur Sport», la diffusion d’un
ZONE-MIXTE
03
Prises de position
Une équipe du Final Four d’Euroleague pourrait-elle exister en playoffs NBA ? NON
Par Thomas BERJOAN
Par Jérémy BARBIER
G
La dimension athlétique – souvent caricaturée car parfois synonyme d’une négligence des fondamentaux – empêche les actuels cadors du Final Four d’envisager compromettre les NBAers sur leur sol. Malgré l’intégration massive des étrangers et la multiplication des profils physiques, le championnat nord-américain garde en son sein les meilleurs athlètes du monde. Des joueurs capables, en playoffs, de gommer les errements défensifs de la saison régulière pour imposer une pression défensive étouffante, notamment dans les duels individuels. Sur 48 minutes, les qualités de course des élites NBA briseraient à l’usure les forteresses européennes. Dans un contexte NBA – et j’insiste sur ce point – quels pivots pourraient empêcher Dwight Howard de faire le métier sous les panneaux ? Ksystof Lavrinovic ou Felipe Reyes ? J’en doute. Baby Shaq Schortsanitis ? Peut-être, à condition que le quota de fautes autorisées devienne illimité. J’imagine mal Sergio Llull ou Jeremy Pargo mettre à mal la puissance d’un D-Rose ou la célérité de Russell Westbrook. Quant au duo James/Wade, cinq défenseurs ne seraient pas de trop pour annihiler leur impact physique. Selon les règles NBA en vigueur, qui privilégient les attaquants et interdisent aux défenseurs de camper dans la peinture sans surveiller directement un adversaire, Madrid, Sienne, Pana et Maccabi devraient revoir en profondeur leur copie pour espérer rivaliser. Indispensables, ces ajustements amenuiseraient forcément l’impact de leurs forces supposées. Est-ce que les meilleures équipes NBA pourraient dominer les quatre plus fortes escouades européennes dans le cadre d’un Final Four ? Autre contexte, autre style et… autre débat. ■ Images
i exister, c’est jouer les matches les yeux dans les yeux et en grapiller un ou deux sur une série, alors oui. Cent fois oui. Par exemple, je serais curieux de savoir ce qu’aurait fait le Pana, Barcelone ou le Maccabi contre Boston au premier tour. Je ne dis pas qu’ils auraient éliminé les Celtics, mais franchement, je pense que ces équipes auraient pu faire mieux que les Knicks. Par exemple, dessous, New York peut compter sur Stoudemire, mais globalement, la rotation intérieure du Pana ou de Barcelone est plus riche, plus dense, meilleure à mon sens. Il ne s’agit que d’un exemple. En termes d’intensité, de concentration, de rigueur sur la longueur d’un match, ce que j’ai vu en quart de finale d’Euroleague dépasse les matches de premier tour NBA que j’ai également eu l’occasion de voir. Bien entendu, ces rencontres sont illuminées de flashes de talent des tous meilleurs. Et sur une rencontre NBA, il s’en produit beaucoup, plus qu’en Euroleague au même stade. Mais pour combien de balles perdues, de tirs forcés ? Et en défense, combien de replis approximatifs, de rotations mal ajustées, de petits oublis ? Plus qu’en Europe en tout cas, où ce genre de choses se payent cash. On sait depuis longtemps que le talent ne suffit plus. Que ce soit en compétition internationale ou en présaison (vous vous rappelez la défaite des Lakers à Barcelone fin octobre ?), les Européens jouent maintenant les yeux dans les yeux. Les meilleures équipes européennes ont la taille, les qualités athlétiques, le coffre et l’adresse pour rivaliser avec les équipes NBA. On voudrait me faire croire qu’Indiana serait capable de gagner plusieurs fois de suite au Pana ? Je demande à voir ! En fait, la clé serait de savoir selon quelles règles se joueraient ces matches. En basket FIBA, le top de l’Euroleague ferait mieux qu’exister ! ■
Alejandro Garcia/ELB via Getty
S
OUI
Sondage 66%
Quel club remportera l’Euroleague ? Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 775 réponses, décompte arrêté lundi.
14%
reportage sur les coulisses de la Chorale de Roanne intitulé «Pro A la campagne». On espère que le
reportage, réalisé par Guillaume Pivot , plaira à Lionel
Chamoulaud...
12%
8%
04
SOMMAIRE
DISPONIBLES
07
TRES LE PANA ET LES AU
FINAL FOUR
Metlas, Roberto Serra/EB
via Getty Images
ACADÉMIE DE
Herve Bellenger, Marko
Nikos Paraschos,
Zeljko Et si c’était coach numéro Obradovic l’atout à 1 du Pana ? Présent Bercy la saison passée Bo avec le Partizan, le Final McCAleb retrouve Siena. Four, mais avec en forme, Jeremy Pargo est Le attention au Maccabi. Reyes rêve Real de Phelipe terres d’un succès sur les juré. du Barça, l’ennemi
FINAL FOUR à Barcelone
DEMI-FINALES
Vendredi 6 mai (18h00)
Panathinaikos –
Siena
Vendredi 6 mai (21h00)
Maccabi – Real
3e PLACE MATCH POUR LA Dimanche 8 mai (13h30)
FINALE
Dimanche 8 mai (16h30)
Par Antoine LESSARD
Panathinaikos Athénes
LE GRAND HUIT ? POUR OBRADOVIC
du Pana sont de les grands carnassiers meute, Zeljko retour. En bon chef de du coaching Obradovic, légende vivante à Barcelone sa européen, vient chercher deux fois plus que ses huitième couronne – en douze Final plus proches poursuivants titre rien qu’avec Four ! Et son cinquième 1999. Ses le Pana qu’il dirige depuis Diamantidis, Fotsis, hommes de base, les l’habitude de jouer Batiste, Tsartsaris ont Et de les gagner. ces matches couperets.
NANT »
« UNE IMPRESSION Hairston est revenu (out de Molin, la nouvelle L’ŒIL DE • « Depuis que Malik • « Le nouveau coaching dil’équipe a changé de cadrée, moins conJACQUES MONCLAR 6 matches en poule), manière de jouer – moins Jaric qui a été très bon balle, les mecs tentent vision. Ils ont rajouté « ILS ONT BESOIN stante, ça lâche plus la dans les variations y a une académie de – va bien… au utilisations de joueurs, contre Olympiakos. Il DE RYTHME » plus de choses individuelles où on s’attendait sérénité. S’ils sont à les voyais bien donc l’état dans lequel seront de défenses, dans la jeu. C’est peut-être l’année • « Depuis le début je Maccabi ! Il faut voir pas bons à prendre. là. Au sol, le Pana David Blatt est un qu’ils ont des bobos. ce niveau-là, ils ne sont le moins à ce qu’ils soient je ne suis pas surpris. Prigioni et Llull parce ? Déjà ne pas leur Perkins, c’est arrivent à les faire Rodriguez la ligne Comment les arrêter est plus fort. Mais s’ils coach de Final Four. Perdre Même si avec Sergio sur des facteurs il ne faut pourcentage des forts peu d’impact. Parce donner de paniers faciles déjouer en baissant le perdre quand même un arrière est assez impressionnante, Ils ont pioBatiste, Nicholas, ils Après quand des peu désordre, c’est une comme Calathes ou Vougioukas. joueurs, Diamantidis, que même s’il est un pas qu’il en manque trop. mais les ajustements a des références, est-ce qu’ils sont assez ou Felipe Reyes ché pendant la saison peuvent lutter. Après, sacrée usine. Mais l’équipe gars comme Tucker, Mirotic (…) qu’il Pana ? Et du Est-ce remarquables bien. une excellente défense été la à trouve ont d’Obradovic durs pour résister une intensité. Je les mettent dedans, ils deviennent dedans à 3-points, au « facteur plus » Four ? Parfois les défensives, D’or Quand Diamantidis met puis on en revient toujours y aura du rythme au Final équipe. Ils ont les bases penser que le Pana est trouver les mecs qui fermées. Pour eux, il à l’intérieur, il y a un je ne suis pas loin de pour toutes les équipes, demi-finales sont très Fischer et Ante Tomic Ils ont Si Lavrinovic fermé. injouable, tant dans trop soit devient n trois-points. » à ce Ça irrésistible. mettent dedans ne faudrait pas que effectif impressionnant. le cercle que dans les dedans, les autres c’est une équipe qui les pénétrations vers ou Ress ne mettent pas besoin de rythme. Mais et décalages. » avec la batte de mal de solutions offenpénétrations, passes rigolent et les attendent DANS L’HISTOIRE a des ressources, pas » » défensifs. FOUR* coups raquette. la des DU FINAL base-ball dans sives, qui va faire Titres
pour sacre suprême, prétendants au le son retour dans les quatre derniers Le grand Pana fait Barcelone accueille tous ont des rapport à 2010. Nous y sommes. t renouvelé par Mais sait-on jamais, un plateau intégralemen signe pour la concurrence. n’est jamais bon dernier carré. Ce grec. faire plier l’ogre arguments pour pire dans l’histoire, une partie d’échec. Le 2007 et 2009. Deux c’est que plus la Ils étaient déjà là en pour l’adversité s’entend, tiens… En tout, Pana est consistant. année impaires, tiens saison avance, plus le ont déjà remporté la de la saison régulière six joueurs du Pana Son dernier adversaire Un avantage certain a dégusté grave : 112 compétition suprême. en ESAKE, Panellinios, Brillants n’ont même pas eu pour bien aborder l’événement. à 42. Batiste et Nicholas des champions machine de guerre. Très vainqueurs en quarts besoin de jouer. Une les Greens sont les équipe d’Europe à d’Europe barcelonais, certainement la meilleure sur un match… dernier carré. favoris logiques de ce l’heure actuelle. Maintenant, pour se hisser à leur Il faudra être costaud de solidité d’intensité, L’ŒIL DE niveau d’engagement, maison –, JACQUES MONCLAR mentale – la grande spécialité » panzer Mike Batiste, résister aux assauts du « PAS BONS À PRENDRE des Diamanmontré, la montée maîtriser les flèches assassines Tsartsaris, • « Après ce qu’ils ont ils ne peuvent pas Fotsis, voire tidis, Nicholas, Sato, en régime de la saison, et intelligent pour conLa démonstration face tout en restant lucide éviter d’être favoris. d’Obradovic. dans les coquin ce de trecarrer les plans au Barça est impressionnante la fois un combat et Jouer le Pana, c’est à
Montepaschi Siena
ATTENTION A EUX
Club
!
édition 2010-11. Les la belle histoire de cette historiques (Mc départs de plusieurs cadres pas empêché la MonteIntyre, Sato, Eze) n’ont Final Four, trois ans paschi de retrouver le Malgré une après sa dernière participation. italienne la maison flopée de changements, Le collectif mis a conservé sa force première.
Maccabi Tel-Aviv
JEUNES ET JOLIS ?
9
Messina avait et si le départ d’Ettore Real ? Depuis le départ relancé la saison du les Merengues du maestro, début mars, sillage du Barça en sont revenus dans le
3 3 *En incluant le Final Four
Finales 8
3
6
5
1
1
-
-
de la SuproLeague en
2001.
EUROLEAGUE BASKETBALL
08
RETOUR VERS LE FUTUR ?
MARKO JARIC (SIENNE)
Jaric Il y a 10 ans, Marko remportait (2,01 m, 32 ans) la Kinder l’Euroleague avec il tentera Bologne. Dès demain, remonter sur avec Sienne de après s’être le toit de l’Europe, longtemps en égaré bien trop un parcours NBA. Retour sur long fleuve qui n’a rien d’un tranquille.
08 : MARKO JARIC
Par Yann CASSEVILLE
Jaric est toujours un joueur de top niveau européen
(01). et 02) et l’Euroleague 01), deux Coupes (01 dans un avec la Yougoslavie pour eut-être qu’il s’est regardé Il profite de ses étés un sur le terrain. armoire à trophées : miroir avant de rentrer magnifier encore son qu’il a vu l’a (02). Peut-être alors que ce Euro (01), un Mondial cheveux courts, mal touché. Un trentenaire, Lima voyou ; bien loin de la rasé, à la caboche de Au bras d’Adriana un nouveau défi : lançe tomber les gamines d’il gueule d’ange à faire Gavé de victoires, il se 30e choix de la Draft soirée du 23 avril dernier, y a dix ans. En cette conquérir la grande ligue. il débarque à L.A. à retour à Bologne avec Marko Jaric était de 2000 par les Clippers, le réussit des débuts sur le dos, pour défier le maillot de Sienne l’intersaison 2002. Marko de la Kinder. Cette au rookie game, 9,1 pts Canadian Solar, l’ancêtre honorables (sélection et fit 2001 en excellents. mais pas l’Euroleague Kinder qui remporta et 6,3 pds en 2004-05), le fantastique. Sienne sont la risée de la ligue. de Marko le minot Jaric Surtout, les Clippers n’a pas brillé (6 pts à saisons, il quitte la l’a emporté, son meneur À l’été 2005, après trois C’est difficile d’exprimer pour les pathétiques 2/6, 6 pds et 4 bps). « galère californienne la », souffla Marko après trois ans à Minnesota, mes émotions ce soir Wolwes. Jaric passe e en souvenirs, aux relents pas. Pour sa 7 saison, rencontre. La faute aux ses stats ne décollent une 3e équipe : Memphis. du passé qui l’ont envahi. 2008-09, il découvre Mike s’offre la triple les losers. Barré par Dix ans plus tôt, la Kinder Re-re-bienvenue chez d’Italie et Euroleague. Marko vit un calvaire couronne : Lega, Coupe Conley et O.J. Mayo, par 11’). Celui qui était un Ettore Messina, mené Bologne est coaché par (2,6 points à 33,1% en Ginobili et un meneur est devenu un anonyme Antoine Rigaudeau, Manu phénomène en Europe qui n’a d’égal que son tout à fait. serbe de 22 ans, au talent en NBA… enfin pas folle cette en qui de lui, non pas pour Il continue de faire parler culot. Un espoir déjà confirmé une éval de 40 un soir le terrain mais pour… saison d’Euroleague s’offre ses performances sur brésilienne Adriana points et en plante 16 de janvier, tourne à 10,4 sa femme, la top model que sacre. belle du celui aussi Vitoria, créature dans le match 5 contre Lima. Au bras d’une qu’il épouse en Jaric, né et formé à Ce gamin, c’est Marko sculpturale et médiatique, à à la lumière. Aussi sa carrière en Grèce, Belgrade, qui débute février 2009, Marko revient de NBA n’en est en Italie en 1998 pour Peristeri en 1996. Il arrive son errance sur les parquets avoir une moyenne trophées. Deux saisons faire une razzia sur les que plus visible. « Comment deux avec la Kinder lui heureux » (USA Today), avec la Fortitudo puis de 2,5 points et être championnats (00 et suffisent pour rafler deux
P
• On le croyait fini mais, à 32 ans, après des années à croupir en NBA, le meneur serbe de Sienne a prouvé qu’il en avait encore sous la semelle. Les grands titres se gagnent avec de savants vétérans. Jaric en est un.
09 : ÉCHOS EUROPE
Final Four 10
Real Madrid
À L’ATTAQUE !
de l’année en le meilleur défenseur Dimitris Diamantidis Euroleague n’est pas coach, David Blatt, mais Doron Perkins. Son blessure contre l’affirme. Jusqu’à sa grave meneur US fut le Vitoria en quart, l’hyperactif
Getty Images
• À partir de demain, à Barcelone, quatre monstres européens s’affrontent pour la couronne européenne. Renouvelé à 100% par rapport à 2010, le Final Four n’en est pas moins l’un des plus excitants de la décennie. Car en Catalogne, Madrid la Castillane peut enlever un titre qui lui échappe depuis 1995 ; Sienne, équipe d’une qualité et d’une régularité qui forcent le respect, peut enfin recevoir la juste récompense de sa valeur ; le Maccabi peut continuer d’écrire sa riche histoire ; mais aussi et surtout Zeljko Obradovic peut remporter, avec son Panathinaikos, favori, un huitième titre individuel, après ceux enlevés avec le Partizan, la Joventut, le Real et, déjà, le Panathinaikos.
l’obstacle Valencia Liga ACB, et ont passé certes, mais Maccabi. La rampe de chef de file défensif du en quart de finale. Difficilement Rodriguez. est à ce point agressive – press, Sergio en place par Simone Pianigiani lancement d’une défense le Real a dû opérer sans sur blessure de son des ballons retour pour le Final – redoutable pour chiper performant, que l’absence Ce dernier effectue son n’a pas affecté trap c’est grâce à 1996 pour le Real. meneur titulaire, Bo McCalebb de contre-attaque. Paradoxe, Four, le premier depuis 7 victoires sur les 8 que le Maccabi a que ce bon manieur le rendement de l’équipe. cette philosophie défensive Un joker d’importance seule défaite en quarts, oppressante attaque de la compéderniers matches. Une développé la meilleure de ballons contre la défense à Olympiakos Perkins, les Jaunes d’Emanuele Molin dans les grandes largeurs tition (82,2 points). Sans du Maccabi. Si le Real la série 3 à 1. Vitoria, en remportant de Messina (voir (-48 !), avant de plier ont tenu le choc contre est plus joueur que celui peu de suffrages avant 3 et 4 à la maison. offensif reste La Montepaschi rallie facilement les matches ci-dessous), son potentiel ? Final au Sous-côtée Pana. absence le son la saison). Il aura tout sa demi-finale contre Pourront-ils compenser limité (74,0 points sur a éliminé le MVP du mois mars, royal jeu en demi-finale, à Assurément. Si la Montepaschi Four ? Jérémy Pargo, à gagner à fermer le (26v-0d) sur une rude contribution. Chuck demi-terrain. leader invaincu de l’ESAKE en quarts, sera mis à emmener le match sur pour le relayer et est capable de battre Four avec Vitoria), série de playoffs, elle Eidson prêtera main forte Hormis Prigioni (4 Final sec. L’équipe d’exprimer ses jeunes et peu ou son dauphin sur un match permettre au petit américain les Madrilènes sont Vassilis Spanoulis au tenait régulièrement ce niveau. Personne italienne a cadenassé talents de scoreur. Eidson pas expérimentés à les moyens, grâce à une Euroleague tour précédent. Elle a ce poste à Lietuvos rytas. au Real n’a remporté la mobilité de ses toujours capable de trois adversaires. son intelligence collective, Outre Pargo, et Eidson, contrairement à ses Lavrinovic) de a les armes pour l’insouciance de sa intérieurs (Rakovic, Stonerook, coups de génie, le Maccabi Lele Molin misera sur les Diamantidis. entre de (23 ans) à l’arrière perturber les pick-and-roll embêter le Real en demi-finale à 3-pts sur jeunesse. Sergio Llull du match même si –, Carlos Blu (43,4% Un paramètre important bombinettes de David – s’il est remis physiquement pas focaliser sur le (45,0%), la mobilité Ante Tomic (24 ans) le coach italien ne veut la saison) et Guy Pnini Suarez (24 ans) à l’aile, dessous, Montepaschi la Eliyahu Lior le meilleur espoir diamant grec. En attaque, et le talent offensif de dessous. Sans compter ambulants entre Schortsanitis. Mirotic (20 ans). Le possède quelques dangers la puissance de Sofoklis de la saison, Nikola Lavrinovic et Bo facteur très important passeport espagnol Malik Hairston, Ksystof « L’expérience est un jeune monténégrin au quel état physique). Blatt. « La clé ? Avoir 16 (24 au ranking à Mc Calebb (à voir dans dans un Final Four », dit avait brillé lors du Top le choc physiqueet avoir des joueurs Il sera peut-être Pour peu qu’elle tienne confiance, avoir un plan Sienne, 27 au Partizan). ne part pas battue moment opportun. » différence. ment, l’équipe italienne prêts à être au top au l’étincelle qui fera la ainsi qu’aux vieux d’avance. Loin de là. Faisons lui confiance, et Tal Burstein (3 L’ŒIL DE roublards, Derrick Sharp bien conditionner JACQUES MONCLAR L’ŒIL DE Euroleague chacun), pour J. JACQUES MONCLAR les troupes avant le jour « UN EFFECTIF JEU »
Elio Castoria/EB via
06 : EUROLEAGUE FINAL FOUR
06
Le génial basketteur n’est plus que « le mari de »
pour que lui puisse « elle gagne assez d’argent ): (bustedcoverage.com arrêter de travailler » multiplient. Le génial les articles railleurs se que « le mari de ». basketteur n’est plus
Il atomise Olympiakos 2009,
à l’intersaison Coupé par Memphis au Real. Pour Marko retourne en Europe, basket et le goût de retrouver Messina, son m’a dit qu’après sept la victoire. « Mon père » il était temps de rentrer. saisons sans playoffs à l’aile, il continue de Avec Madrid, décalé la si profondément que sombrer (5,9 pts en 21’), Messina ne l’utilise saison suivante, l’actuelle, sélection serbe, qui n’a plus. Tout comme la 2005. meneur depuis l’Euro plus fait appel à son handicapé par la En janvier dernier, Sienne, tente le pari de blessure de Bo McCalebb, qui n’est plus que le rapatrier en Italie celui Kinder. L’incroyable fantôme du joueur époque Au match 3 des playoffs se produit le 29 mars. : 24 Olympiakos, Jaric revit d’Euroleague face à sur la minutes, 11,3 points unités à 10/11 en 23 futur ? série. Retour vers le d’Italie en février, Sienne a gagné la Coupe en championnat et est favori à sa succession Four. Marko peut glaner qualifié pour le Final il y a 10 ans. la triple couronne. Comme à ceux qui ont dit que « Comment je réponds me font rire parce que j’étais fini ? Ces choses veut prouver qu’il n’est je crois en moi. » S’il », c’est maintenant. pas que « le mari de
INTERVIEW
INTERVIEW
O A GÉNIALE » « JE TROUVE LA PR
10
AU (NANCY) JEAN-LUC MONSCH
10 : DOSSIER NANCY
5,00 €
Seulement
En vente chez votre marchand de journaux
avec le coach.
Propos recueillis
par Thomas BERJOAN
Après, on ne dans la bataille suivante. particulier en termes peut pas spéculer. En gagne tous ses de classement. Si Chalon Donc ça ne matches, ils seront devant. Le prochain match sera dépend pas de nous. enjeux pour Vichy (le difficile, on connait les
jamais facile Par définition, ce n’est le leader. En vous d’aller gagner chez ça vous permet de imposant à Cholet, à la deuxième place, rester dans la course une satisfaction ? ça doit forcément être de réaction est Oui. Surtout, la capacité grosse déception du intéressante après la avait un match à mardi précédent où on de demi-finale de coupe domicile (défaite en le Chalon) pour s’ouvrir France à Nancy contre n’a pas su concrétiser. chemin de Bercy et on
maintien).
cette élimination Ça reste une déception en Coupe ? se sont bien Oui, parce que les garçons de leur dire qu’il fallait engagés. J’ai essayé à se battre. Ça n’a pas simplement continuer comme l’attitude était souri ce coup-là mais bras fallait pas baisser les vraiment bonne, il ne même direction. et continuer dans la
• Ils ne font pas beaucoup de bruit, les Lorrains, mais ils viennent de battre Cholet dans les Mauges. BasketNews leur consacre quatre pages bien méritées. Deux d’interview du coach Jean-Luc Monschau et deux de portrait de Kenny Grant.
ce qui explique Cet engagement, c’est deux joueurs que aussi l’incident entre Linehan et Steed tu connais bien, John aurait attrapé Thicamboud (Linehan à la fin du match) ? Tchicamboud à la gorge là-dessus, ce n’est Je n’ai pas envie d’épiloguer pas un fait majeur….
14 LA GAZETTE DE LA 28E JOURNÉE
tous les niveaux Cette incertitude à tu en penses dans notre championnat, quoi ? A part Je trouve ça génial, passionnant. l’arrière, deux jou à deux journées retrouver alors ? Limoges aujourd’hui, Tu es content de le explosifs mais de jouent pour J’aurais aimé une de la fin, toutes les équipes Content ! Tu parles ! ce que ça t’appor la preuve qu’on a ça, on n’en serait pas quelque chose ! C’est saison entière comme et en contrepartie La Pro A est autres actuellement. un championnat passionnant. à regarder où sont les composer ? il y a pratiquement extrêmement homogène, On fait avec les ge tout le monde de la masse 40% de victoires à l’extérieur, suis En dépit d’une baisse apporte à l’évidenc Je ne vous êtes peut battre tout le monde. salariale, de blessures, – j’associe Kenny et pourtant on ait déjà eu autant de même pas sûr qu’il y actuellement deuxième avec deux de ces la saison pour les ? défaites à domicile sur te sent surtout déçu… double commande jouer les playoffs ! Si c’est ce qui huit équipes qui vont Ah non, pas du tout ! de manieurs de b Je ne me souviens pas dires, ce n’est pas C’est extraordinaire ! transparait dans mes même temps. les que sont d’avoir vu ça. juste. Les pronostiqueurs à la limite des médias nous situaient Ça te plaît ou c qui explique votre des playoffs… Est-ce également ce playoffs ou à l’extérieur On fait toujours plutôt en êtes où vous sa propagande dynamique actuelle Je sais que Chalon fait essaye de tirer a l’extérieur (victoires ne les attendait si plus performants à disant que personne Hyères-Toulon à Roanne, au Havre, haut en début (défaites et Cholet) qu’à domicile de saison… et Limoges) contre Villeurbanne Bon, je n’ai dernièrement ? pas tendance matches 10 On a gagné Non, je ne crois pas. à faire de la Non, ne tirons pas à domicile, 9 à l’extérieur. propagande de conclusion… mais on pourrait faire la même Les balles per la différence est même en dessous Disons qu’en général, puisqu’on nous attendait critère parce nette… journées, on était justement bien plus de Chalon ! Après trois le plus grand vue au en playoffs, on perd non L’avantage du terrain seuls premiers et après, proportionne effectivement, on se marqueur, Ralph de la saison régulière, seulement notre meilleur balles perdu Je ne sais pas. En aussi un gros potentiel demande ce que c’est… Mims, mais on perd a vraiment t différent. C’est difficile pas remplacé. Et playoffs, ça peut être à trois-points qu’on n’a deuxième m tous les matches d’extrapoler. si tu regardes presque (par match). pour n’avoir pas su qu’on perd, on les perd double créa à trois-points. équipe, Victor Pour revenir à ton répondre à notre adversaire de Linehan, matches qu’il est Samnick, depuis 6 Sans parler de la blessure En ce qui c excellent (17,2 pts en temps. On a dans le 5 majeur est d’un intérieur de temps est-ce que équipes. expliques-tu d’autres et 19,3 d’éval.) Comment eu plus de déboires que bon, tu es ? mais on a connu une ce retour en forme Je ne me plains pas, es-tu surp mieux. Il joue à un souffrance. Chalon, En ce moment, il joue saison plutôt dans la Quand on Si l’année. toute à la même hauteur niveau où je l’attendais par exemple, qui est eux. C’est de Schilb à continuer comme ça, maintenant, il voulait que nous, a déploré l’absence basta ! Donc a pu voir s vie… gagné, et ça nous changerait la Strasbourg, où ils ont était déjà positif. saison, c’est sur l’ensemble de la une bonn un jeune, ni un Pourtant, ce n’est ni une orga Il connait le beaucoup Américain qui débarque. Aujourd’hui, tu joues particuliè à John Linehan club, le championnat… avec Willie Dean et faut l’interroger. Il Je n’en sais rien… Il
matches à jouer avec Il vous reste deux en ligne de mire, la deuxième place jusqu’à Bercy l’avantage du terrain l’objectif que tu as potentiellement. Est-ce ? fixé pour tes joueurs des objectifs comme Non. On ne peut se fixer de gagner le match ça. On essaye simplement défi après la déception suivant. Il y avait un montrer qu’on était de la coupe de France, mettre autant de forces capable de réagir, de
17 ÉCHOS FRANCE
• La première manche de la finale de LFB, l’étonnante affiche de la finale de la Coupe de France, les interrogations du DTN quant aux assurances nécessaires pour faire venir en Bleu les joueurs de NBA… Tout est là. 23 PORTRAIT
BLANC UNE VIE EN VERT ET
EU (NANTERRE) PASCAL DONNADI
Par Thomas FÉLIX
qu’il a commencé à français. Qui peut dire une bande un homme ascal Donnadieu est coacher au niveau départemental gravi onze il y a 25 ans, heureux. Assis confortablement de potes le dimanche soir une seule fois, le dans sa voiture dimanche échelons, sans redescendre tranquille, même même club, pour arriver dernier, on le sent apaisé, tout dans un seul et légère fatigue après le banc d’un club de si on sent poindre une un jour à s’asseoir sur à son habitude, il Enfin je crois », répond sa courte nuit. Comme Pro A ? « Personne… amabilité, comme élu. « Mais tu sais, cela répond avec une grande timidement l’heureux est charmant et inaccessible lorsque à son habitude l’homme paraissait tellement gentillesse. ça. Je ne pensais pas se livre avec une extrême l’on a commencé tout » le nie pas, il vit un d’entraîner en Pro A. Pascal Donnadieu ne avoir un jour la chance il vient de 25 années de carrière, mais pas impossible, aboutissement après Inaccessible, un rêve secret un aboutissement enchanté, le prouver. qui prend réalité. vie, au 4/5e coacher le club de sa Pascal Donnadieu va Employé de banque en 1987, sous A la saison prochaine, du club la JSF Nanterre, en Pro Pascal prend les rennes Jean, qui a connu les réaliser. Il faut dire que et il peine parfois à le l’insistance de son père les annales du basket le fait est unique dans
P
« Je ne pensais pas avoir un jour la chance d’entraîner en Pro A »
la Jeunesse Sportive terrains en cendrée de dans les années des Fontenelles de Nanterre cette le club depuis 1974. À cinquante, et préside a été dissoute car époque, l’équipe première les valeurs que voulait elle ne collait plus avec mieux qu’un Donnadieu, véhiculer la JSF. Qui de une et blanc, pour redonner élevé au biberon vert fanion ? belle image à l’équipe mais ne se pose aucune Pascal n’a que 23 ans, une passion et le coaching question. Le basket est De plus, Pascal a lui. chez vient naturellement humaines de respect été élevé dans les valeurs père Jean a érigées en et de partage que son trahira pas. « J’ai les ne Il JSF. la à vie règles de », se souvient-il. « commencé avec des potes une que je travaillais dans Puis, j’ai continué alors on montait de division compliqué, C’était banque.
Un sentimental pudiqueattentif,
Hervé Bellenger /
IS
• À force de lire et d’écrire son nom, on a l’impression de connaître Pascal Donnadieu, le savant et malin coach de Nanterre, qui évoluera en Pro A l’an prochain. Et pourtant, qui est-il ? Le savez-vous ? Thomas Félix a mené l’enquête.
me début, alors j’ai fini par quasi chaque année au la mi-temps. Puis j’ai lâché mettre au 4/5e, puis à la service des sports de banque pour intégrer le par encore à 50%, et j’ai fini ville de Nanterre, puis pro. » tout lâcher pour devenir se goinfre déjà de Fondu de basket, Pascal sa griffe dont il déviera schémas de jeu, et installe pour son public alors il jamais. Nanterre joue regarder, un basket rapide, faut un jeu plaisant à du plaisir à jouer et vif, avec des points, prendre En respect pour le maillot. par donner, tout surtout de s’inscrit dans la lignée dehors du terrain, Pascal ne pense pas avoir changé Donnadieu père. « Je « La relation de confiance dit-il. », début le depuis moi. J’ai toujours eu est toujours la base pour et j’ai toujours voulu confiance en mes joueurs de aussi dans ma nature qu’ils le sentent. C’est veux respecter l’individu respecter l’autre et je besoin d’un minimum autant que le joueur. J’ai alors oui je suis un d’affectif avec mes joueurs, ce groupe que j’ai depuis peu papa poule, mais » deux ans me le rend bien.
au plus de coaching démarré Un quart de siècle à son unique club, de quête du Graal. d’amour et de dévouement fera bien partie de terme de 25 ans descente. 25 ans Donnadieu vient d’arriver au successives, aucune Mais si la saison prochaine Pascal Pascal Donnadieu par onze montées la Pro A. bas niveau, marqué de toucher au but, qui, enfin, il vient ne changera pas. Nanterre, avec est certaine, l’homme l’élite, une chose
Nouvelle COUV’
Plus épaisse, plus belle !
généreux, Protecteur, mais surtout d’affection. « Il Pascal entoure son groupe » avoue l’un de ceux est foncièrement gentil, son assistant Franck qui le connaît le mieux, bien élevé, déteste les Le Goff. « Il est très faire souffrir les gens. conflits et n’aime pas peu parce qu’il le La Pro B l’a changé un où il y a des requins, devait. Dans une division par des agents, des où tu peux te faire avoir renforce son discours joueurs, il fallait qu’il ses idées. » pour aller au bout de le monde Durcir un peu pour affronter à ses principes, c’est professionnel sans déroger Pascal depuis 2004 le challenge qu’a relevé B. « C’est un angoissé et son arrivée en Pro lui prouver qu’il avait qu’il fallait rassurer pour entraîneur », rajoute raison, qu’il était un bon de mal faire, contre son assistant. « Il a peur je points, c’était gagné, Évreux on menait de 20 profiter, il n’a pas pu. l’ai forcé à s’asseoir pour au petit soin pour ses » Un angoissé toujours une grande qualité, joueurs qui lui reconnaissent », porte est toujours ouverte sa disponibilité. « Sa de le capitaine de route raconte Guillaume Pons, avoir une simple relation la JSF. « Il ne veut pas savoir pourquoi ça va, entraîneur-joueur. Il veut connaît ta famille, ton pourquoi ça va pas, il là pour te donner entourage, et il est toujours il le fait moins qu’en un coup de main. Mais sa dans professionnel plus Nationale car il aussi une plus grande rigueur tête qu’avant, il a acquis » qui fait sa force aujourd’hui. pudeur, sa Pascal, » père Autre facette du « Lui-même, gêné trait familial des Donnadieu.
Sports
NANTERRE EN PRO A
PORTRAIT
22
Pascal Allée / Hot
22 DONNADIEU, IL PROPULSE
« Un jour, le challenge sera sûrement d’aller tenter l’aventure ailleurs »
recherche de vidéos, dévore Internet à la toujours préfère raconter en grande soif d’apprendre, à l’idée d’évoquer cela, pas possède une de son père Jean ne lui d’infos. « Les formes guise d’anecdote que en demande de plus », s’emballe Franck la montée, « tout juste adressé de mot après jeu, les caractéristiques très car savoir basket. Il est nous c’est beaucoup une bise, mais chez Le Goff. « Il a faim de démonstratif », évoque un schéma, il possède nous ne sommes pas ouvert, pas figé dans mais reste de textos joueurs et celui qui, pourtant, couvre une grande qualité d’adaptation relancer la balle, matin après une belle assistant le dimanche avec sa marque de fabrique, et très réservés », départementale à la victoire. « Ils sont humbles tout le temps. » De la « mais communique fidèle à ses principes, confirme Franck Le Goff, Pro A, Pascal est resté autrement. » du rythme. leur amour et leur respect partager la balle et mettre que je n’avais pas maintenant compris « J’ai « Il de philosophie », assure-t-il. Le respect de se pairs mis envie de changer les joueurs qui peuvent Pascal Donnadieu a En Pro B depuis 2004, faut donc savoir prendre sais à jour de ses diplômes je sais faire. Et puis, je que mettre se basket à le temps du pratiquer lui servant de à des coaches qui ont d’entraîneur, ses assistants que je détonne par rapport aux règles de ou qui ont eu des parcours prête-nom pour se conformer été de brillants joueurs qui a pu surprendre que j’ai acquis le respect la LNB, un manquement plus huppés, mais je sais qui fut vite oublié tant la confrérie. » Pour le dans la profession mais et que je fais partie de la était à la hauteur de la saison prochaine, Pascal Pascal a prouvé qu’il challenge qui l’attend il a tout mon et confiant, même si, dans division. « Comme entraîneur, Donnadieu se dit prêt balance que l’angoissé de ses amis et principal respect », dit de lui un une boutade, son assistant Michel Veyronnet. « être en Pro A avant le concurrent cette année, qu’il est ne croira pas la Pro par cœur son métier Reste que pour Pascal, entre-deux. C’est un gars qui connaît premier les niveaux. C’est un « C’est un vrai pari mais et il est passé par tous A est un défi qui l’excite. de conduite, mettre du lui, qui change ses plans malin, il le porte sur je resterai dans ma ligne On sera le plus petit vôtres. Il va toujours car il étudie bien les rythme, partager la balle. » pour te perturber. » essayer une petite défense budget, mais ça on a l’habitude. A découverte par cœur chaque fois la Pro « Techniquement, il connaît Et puis, un jour, une peut-être temps de rajoute Thomas Darnauzan, joueur de la division », avec Nanterre, il sera », qui a passé quatre le cordon. « Je sais actuel manager de Bordeaux voir ailleurs, de couper « Il faudra sûrement On avait une feuille saisons à Nanterre. « avoue-t-il timidement. match des mouvements ailleurs. J’en ai envie, détaillée avant chaque tenter une aventure le basket d’une façon prouver que je peux des adversaires. Il a appris je pense, au moins pour parcours et je pense qu’il moi et aux autres, que différente grâce à son réussir autre part, à et que je peux le respect suite au beau peut exister sans moi acquit définitivement Nanterre e ndlr) et , (2 mais avant je veux parcours de 2007 en championnat exister sans Nanterre, à Bercy. » cette finale de Coupe profiter. » n son assistant, Pascal Bourreau de travail selon
24 : SPÉCIAL NBA PLAYOFFS
• Le deuxième tour bat son plein, BasketNews et ses envoyés spéciaux sont sur la brèche. Comment ne pas revenir, également, sur l’élimination des Spurs, pourtant premiers à l’Ouest, qui scelle sans doute la fin d’une aventure ?
29 ÉCHOS NBA 31 SALUT, ÇA VA EVAN FOURNIER ?
BasketNews
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de ma part d’être n’y avait aucun d’interdit de la saison. plus intense dès le début dans le jeu. Ça se traduit dans l’efficacité alors que ont changé Beaucoup de choses qui avait besoin ce n’est pas un joueur est revenu dans un d’adaptation puisqu’il bien pour y avoir contexte qu’il connait très bien ce que vécu trois ans. Il savait avait su donner j’attendais de lui et qu’il le titre (2007-08). l’année où on a gagné est pas trop loin, ça En ce moment, il n’en intéressant. commence à devenir
« J’adore mon frèr mais il n’a jamais d’humour quand o joue l’un contre l’aut
« On a connu une la saison plutôt dans souffrance » rebondir après ça, Pas facile donc de surtout à Cholet… défi. C’était peut-être Oui, ça devenait un vrai pour nous remobiliser le match qu’il nous fallait faisait pas, on était mal. parce que si on ne le la déception. Avec un Enfin, sous le coup de portée, on pense parfois match qu’on croit à sa faire trop preuve qu’on va le gagner sans Contre un adversaire de force de caractère. on peut passer à la trappe. supposé plus facile, donner toute son Là, il était clair qu’il fallait énergie à Cholet.
Jean François MOLLIERE
Chaque magazine
e une 2 place conservant ainsi à la victoire à Cholet, masse salariale, réduction de la il a mené ses troupes Le point compliquée, entre Samedi dernier, dans la course. En dépit d une saison est totalement au classement. chaque année, le SLUC, comme blessures graves,
05
ÉDITO
QUI PLEURERA LES SPURS ? Par Fabien FRICONNET
I
Une franchise pas aimable et qui n’a jamais trop cherché à l’être son talent pour fouetter le jeu, changer dans l’instant le sens du vent, désarçonner l’adversaire. Mais c’était trop peu.
L’opportunisme et le savoir-faire On dira peut-être qu’il faut se méfier. Mais comme les Pistons après 2005, l’équipe de San Antonio, ces dernières années, a beaucoup vécu sur l’illusion du « ne jamais sous-estimer le cœur d’un champion » alors que les Spurs ne sont plus champions depuis 2007. Les « mefiat !» ne protègent plus lorsque l’on quitte le domaine du mythe et que l’on est confronté au principe de réalité. Les Spurs, fin d’une dynastie… D’une dynastie, vraiment ? Les Texans n’ontils pas plutôt chevauché à la lisière de leur royaume putatif sans jamais se l’approprier, eux qui n’ont jamais su conserver un seul de leurs quatre titres (1999, 2003, 2005 et 2007) ? Les Spurs n’ont-ils pas plutôt été les plus parfaits – méritants – opportunistes de l’histoire NBA ? La nature ayant horreur du vide, ils l’avaient comblé en 1999 et y avaient pris goût, s’insinuant avec talent dans tous les Rocky Widner/NBAE via Getty Images
ls avaient fait irruption une année de lock-out, 1999 – bizarre (demi)saison « à astérisque », l’après-Bulls, Jordan à la retraite – où le titre était vacant et où les « favoris » manquaient ; ils s’en vont une année de lock-out, 2011, où, là aussi, la chasse est grande ouverte, mais dans un schéma inversé, tant les « favoris » pullulent. Les Spurs n’étaient rien, ou pas grand-chose, avant 1999. Vont-ils retourner dans ces limbes ? Car ces Spurs sont finis. Duncan est touché par la limite d’âge et la pudeur qui retenait les plumes depuis quelques mois n’agit plus. À 35 ans, après une carrière magnifique de quatorze saisons, il ne peut plus. Ni dominer, ni tenir. Il n’a plus les moyens de se révolter. Gregg Popovich, le seul entraîneur qu’il aura jamais connu en NBA et qui a promis de le suivre dans la retraire (vraisemblablement en 2012, à la fin du contrat de Duncan), n’a pas eu plus de ressort. Hormis lors de cette intercession divine dans les trois dernières secondes du match 5, moment de bravoure dont ils ont souvent fait leur miel, on n’a jamais reconnu les Spurs, leur jeu, leur méthode, leur défense, leur sang-froid sous la mitraille, leur coach. Tony Parker n’a pas été bon non plus. Pas mauvais mais pas bon. Ni au niveau du All-Star qu’il prétendait être cette saison, ni à celui d’un leader ou co-leader supposé. Le Coyote, la mascotte supporting cast, de Neal à Hill, en passant des Spurs, ringardisée par Bonner et McDyess, vanté à juste titre comme son équipe. pour ce qu’il était (une force d’appoint à base de role playing), n’était en vérité que cela, c’est-à-dire puissamment dépendant des stars. DeJuan Blair a disparu et Richard Jefferson a (re)(re)confirmé que les Spurs se sont trompés sur son compte. En vrai, cette équipe ne tenait plus que par Manu Ginobili,
interstices. En 2003, époque post-Lakers, les Spurs avaient craqué la dernière cartouche de la domination de l’Ouest sur un Est encore sinistré. En 2005, profitant d’un nouveau flou (Ouest en chantier, Detroit champion 2004 pour un « one shot »), ils avaient thésaurisé. En 2007, idem (Ouest toujours en chantier, Miami champion 2006 « one shot »). Or il n’y a aujourd’hui plus d’interstice et certainement pas de vide. Plutôt du trop-plein. Serons-nous nostalgiques ? Seront-ils vite oubliés ? Quelle trace laissera cette franchise pas très aimable et qui n’a d’ailleurs jamais trop cherché à l’être ? Le lègue plus tangible est à chercher hors des parquets, où la gestion rigoureuse et habile de dirigeants malins et visionnaires avaient fait prendre à ce « petit marché », dénué de glamour, une avance sur la concurrence, sous la forme d’un savant art du scouting et des bonnes affaires, en résultant la régularité, celle qui remplit les salles, assure les transitions et permet de n’avoir ni creux ni bosse, c’est-à-dire d’être en mesure de ramasser tout ce qui traîne. Mais ces valeurs-là, que valent-elles aujourd’hui, dès lors que les gros marchés et les places historiques sont revenus à la mode, dès lors qu’il s’agit de signer des gros noms, de blinder ses effectifs avec des free agents de prestige et d’expérience (ou des petites merveilles surdouées) ? Une ère de concentration à la fois des richesses et des talents, celle d’une hyperclasse – peutêtre battue en brèche après un été et un automne de lock-out, allez savoir…n
06 FINAL FOUR
Nikos Paraschos, Herve Bellenger, Marko Metlas, Roberto Serra/EB via Getty Images
LE PANA ET LES A
Et si c’était coach Zeljko Obradovic l’atout numéro 1 du Pana ? Présent à Bercy la saison passée avec le Partizan, Bo McCalebb retrouve le Final Four, mais avec Siena. Jeremy Pargo est en forme, attention au Maccabi. Le Real de Felipe Reyes rêve d’un succès sur les terres du Barça, l’ennemi juré.
FINAL FOUR à Barcelone
DEMI-FINALES Vendredi 6 mai (18h00)
Panathinaikos – Siena Vendredi 6 mai (21h00)
Maccabi – Real
MATCH POUR LA 3e PLACE Dimanche 8 mai (13h30)
FINALE Dimanche 8 mai (16h30)
Nous y sommes. Barcelone accueille les quatre derniers prétendants au sacre suprême, pour un plateau intégralement renouvelé par rapport à 2010. Le grand Pana fait son retour dans le dernier carré. Ce n’est jamais bon signe pour la concurrence. Mais sait-on jamais, tous ont des arguments pour faire plier l’ogre grec. Par Antoine LESSARD
Panathinaikos Athènes
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LE GRAND HUIT POUR OBRADOVIC ?
es grands carnassiers du Pana sont de retour. En bon chef de meute, Zeljko Obradovic, légende vivante du coaching européen, vient chercher à Barcelone sa huitième couronne - deux fois plus que ses plus proches poursuivants – en douze Final Four ! Et son cinquième titre rien qu’avec le Pana qu’il dirige depuis 1999. Ses hommes de base, les Diamantidis, Fotsis, Batiste, Tsartsaris ont l’habitude de jouer ces matches couperets. Et de les gagner. Ils
étaient déjà là en 2007 et 2009. Deux année impaires, tiens tiens… En tout, six joueurs du Pana ont déjà remporté la compétition suprême. Un avantage certain pour bien aborder l’événement. Brillants vainqueurs en quarts des champions d’Europe barcelonais, les Greens sont les favoris logiques de ce dernier carré. Il faudra être costaud pour se hisser à leur niveau d’engagement, d’intensité, de solidité mentale – la grande spécialité maison –, résister aux assauts du panzer Mike Batiste, maîtriser les flèches assassines des Diamantidis, Nicholas, Sato, Fotsis, voire Tsartsaris, tout en restant lucide et intelligent pour contrecarrer les plans de ce coquin d’Obradovic. Jouer le Pana, c’est à la fois un combat et
une partie d’échec. Le pire dans l’histoire, pour l’adversité s’entend, c’est que plus la saison avance, plus le Pana est consistant. Son dernier adversaire de la saison régulière en ESAKE, Panellinios, a dégusté grave : 112 à 42. Batiste et Nicholas n’ont même pas eu besoin de jouer. Une machine de guerre. Très certainement la meilleure équipe d’Europe à l’heure actuelle. Maintenant, sur un match…
L’ŒIL DE
JACQUES MONCLAR
« PAS BONS À PRENDRE » • « Après ce qu’ils ont montré, la montée en régime de la saison, ils ne peuvent pas éviter d’être favoris. La démonstration face au Barça est impressionnante dans les utilisations de
07
S AUTRES
mis en place par Simone Pianigiani est à ce point performant, que l’absence sur blessure de son meneur titulaire, Bo McCalebb n’a pas affecté le rendement de l’équipe. 7 victoires sur les 8 derniers matches. Une seule défaite en quarts, dans les grandes largeurs à Olympiakos (-48 !), avant de plier la série 3 à 1. La Montepaschi rallie peu de suffrages avant sa demi-finale contre le Pana. Sous-côtée ? Assurément. Si la Montepaschi a éliminé le leader invaincu de l’ESAKE (26v-0d) sur une série de playoffs, elle est capable de battre son dauphin sur un match sec. L’équipe italienne a cadenassé Vassilis Spanoulis au tour précédent. Elle a les moyens, grâce à son intelligence collective, la mobilité de ses intérieurs (Rakovic, Stonerook, Lavrinovic) de perturber les pick-and-roll de Diamantidis. Un paramètre important du match même si le coach italien ne veut pas focaliser sur le diamant grec. En attaque, la Montepaschi possède quelques dangers ambulants entre Malik Hairston, Ksystof Lavrinovic et Bo Mc Calebb (à voir dans quel état physique). Pour peu qu’elle tienne le choc physiquement, l’équipe italienne ne part pas battue d’avance. Loin de là.
L’ŒIL DE
JACQUES MONCLAR
« UNE ACADÉMIE DE JEU » joueurs, dans les variations de défenses, dans la sérénité. S’ils sont à ce niveau-là, ils ne sont pas bons à prendre. Comment les arrêter ? Déjà ne pas leur donner de paniers faciles sur des facteurs comme Calathes ou Vougioukas. Ils ont pioché pendant la saison mais les ajustements d’Obradovic ont été remarquables (…) Quand Diamantidis met dedans à 3-points, je ne suis pas loin de penser que le Pana est irrésistible. Ça devient injouable, tant dans les pénétrations vers le cercle que dans les pénétrations, passes et décalages. »
Montepaschi Siena
l
• « Depuis que Malik Hairston est revenu (out 6 matches en poule), l’équipe a changé de division. Ils ont rajouté Jaric qui a été très bon contre Olympiakos. Il y a une académie de jeu. C’est peut-être l’année où on s’attendait le moins à ce qu’ils soient là. Au sol, le Pana est plus fort. Mais s’ils arrivent à les faire déjouer en baissant le pourcentage des forts joueurs, Diamantidis, Batiste, Nicholas, ils peuvent lutter. Après, est-ce qu’ils sont assez durs pour résister à la défense du Pana ? Et puis on en revient toujours au « facteur plus » pour toutes les équipes, trouver les mecs qui mettent dedans à trois-points. Si Lavrinovic ou Ress ne mettent pas dedans, les autres rigolent et les attendent avec la batte de base-ball dans la raquette. »
ATTENTION A EUX !
a belle histoire de cette édition 201011. Les départs de plusieurs cadres historiques (McIntyre, Sato, Eze) n’ont pas empêché la Montepaschi de retrouver le Final Four, trois ans après sa dernière participation. Malgré une flopée de changements, la maison italienne a conservé sa force première. Le collectif
meneur US fut le chef de file défensif du Maccabi. La rampe de lancement d’une défense agressive – press, trap – redoutable pour chiper des ballons de contre-attaque. Paradoxe, c’est grâce à cette philosophie défensive que le Maccabi a développé la meilleure attaque de la compétition (82,2 points). Sans Perkins, les Jaunes ont tenu le choc contre Vitoria, en remportant facilement les matches 3 et 4 à la maison. Pourront-ils compenser son absence au Final Four ? Jérémy Pargo, MVP du mois mars, royal en quarts, sera mis à rude contribution. Chuck Eidson prêtera main forte pour le relayer et permettre au petit américain d’exprimer ses talents de scoreur. Eidson tenait régulièrement ce poste à Lietuvos rytas. Outre Pargo, et Eidson, toujours capable de coups de génie, le Maccabi a les armes pour embêter le Real en demi-finale entre les bombinettes de David Blu (43,4% à 3-pts sur la saison) et Guy Pnini (45,0%), la mobilité et le talent offensif de Lior Eliyahu dessous, la puissance de Sofoklis Schortsanitis. « L’expérience est un facteur très important dans un Final Four », dit Blatt. « La clé ? Avoir confiance, avoir un plan et avoir des joueurs prêts à être au top au moment opportun. » Faisons lui confiance, ainsi qu’aux vieux roublards, Derrick Sharp et Tal Burstein (3 Euroleague chacun), pour bien conditionner les troupes avant le jour J.
L’ŒIL DE
JACQUES MONCLAR
« ILS ONT BESOIN DE RYTHME » • « Depuis le début je les voyais bien donc je ne suis pas surpris. David Blatt est un coach de Final Four. Perdre Perkins, c’est perdre quand même un peu d’impact. Parce que même s’il est un peu désordre, c’est une sacrée usine. Mais l’équipe a des références, une intensité. Je les trouve bien. Est-ce qu’il y aura du rythme au Final Four ? Parfois les demi-finales sont très fermées. Pour eux, il ne faudrait pas que ce soit trop fermé. Ils ont besoin de rythme. Mais c’est une équipe qui a des ressources, pas mal de solutions offensives, qui va faire des coups défensifs. »
Maccabi Tel-Aviv
l
À L’ATTAQUE !
e meilleur défenseur de l’année en Euroleague n’est pas Dimitris Diamantidis mais Doron Perkins. Son coach, David Blatt, l’affirme. Jusqu’à sa grave blessure contre Vitoria en quart, l’hyperactif
sillage du Barça en Liga ACB, et ont passé l’obstacle Valencia en quart de finale. Difficilement certes, mais le Real a dû opérer sans Sergio Rodriguez. Ce dernier effectue son retour pour le Final Four, le premier depuis 1996 pour le Real. Un joker d’importance que ce bon manieur de ballons contre la défense oppressante du Maccabi. Si le Real d’Emanuele Molin est plus joueur que celui de Messina (voir cidessous), son potentiel offensif reste limité (74,0 points sur la saison). Il aura tout à gagner à fermer le jeu en demi-finale, à emmener le match sur demi-terrain. Hormis Prigioni (4 Final Four avec Vitoria), les Madrilènes sont jeunes et peu ou pas expérimentés à ce niveau. Personne au Real n’a remporté une Euroleague contrairement à ses trois adversaires. Lele Molin misera sur l’insouciance de sa jeunesse. Sergio Llull (23 ans) à l’arrière – s’il est remis physiquement –, Carlos Suarez (24 ans) à l’aile, Ante Tomic (24 ans) dessous. Sans compter le meilleur espoir de la saison, Nikola Mirotic (20 ans). Le jeune monténégrin au passeport espagnol avait brillé lors du Top 16 (24 au ranking à Sienne, 27 au Partizan). Il sera peut-être l’étincelle qui fera la différence.
L’ŒIL DE
JACQUES MONCLAR
« UN EFFECTIF IMPRESSIONNANT » • « Le nouveau coaching de Molin, la nouvelle manière de jouer – moins cadrée, moins constante, ça lâche plus la balle, les mecs tentent plus de choses individuelles – va bien… au Maccabi ! Il faut voir l’état dans lequel seront Prigioni et Llull parce qu’ils ont des bobos. Même si avec Sergio Rodriguez la ligne arrière est assez impressionnante, il ne faut pas qu’il en manque trop. Après quand des gars comme Tucker, Mirotic ou Felipe Reyes mettent dedans, ils deviennent une excellente équipe. Ils ont les bases défensives, D’or Fischer et Ante Tomic à l’intérieur, il y a un effectif impressionnant. » ■
DANS L’HISTOIRE DU FINAL FOUR* Club
Real Madrid
JEUNES ET JOLIS ?
E
t si le départ d’Ettore Messina avait relancé la saison du Real ? Depuis le départ du maestro, début mars, les Merengues sont revenus dans le
Final Four
Finales
Titres
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*En incluant le Final Four de la SuproLeague en 2001.
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EUROLEAGUE BASKETBALL
MARKO JARIC (SIENNE)
RETOUR VERS LE FUTUR ? Par Yann CASSEVILLE
P
eut-être qu’il s’est regardé dans un miroir avant de rentrer sur le terrain. Peut-être alors que ce qu’il a vu l’a touché. Un trentenaire, cheveux courts, mal rasé, à la caboche de voyou ; bien loin de la gueule d’ange à faire tomber les gamines d’il y a dix ans. En cette soirée du 23 avril dernier, Marko Jaric était de retour à Bologne avec le maillot de Sienne sur le dos, pour défier le Canadian Solar, l’ancêtre de la Kinder. Cette Kinder qui remporta l’Euroleague en 2001 et fit de Marko le minot Jaric le fantastique. Sienne l’a emporté, son meneur n’a pas brillé (6 pts à 2/6, 6 pds et 4 bps). « C’est difficile d’exprimer mes émotions ce soir », souffla Marko après la rencontre. La faute aux souvenirs, aux relents du passé qui l’ont envahi. Dix ans plus tôt, la Kinder s’offre la triple couronne : Lega, Coupe d’Italie et Euroleague. Bologne est coaché par Ettore Messina, mené par Antoine Rigaudeau, Manu Ginobili et un meneur serbe de 22 ans, au talent qui n’a d’égal que son culot. Un espoir déjà confirmé qui en cette folle saison d’Euroleague s’offre une éval de 40 un soir de janvier, tourne à 10,4 points et en plante 16 dans le match 5 contre Vitoria, celui du sacre. Ce gamin, c’est Marko Jaric, né et formé à Belgrade, qui débute sa carrière en Grèce, à Peristeri en 1996. Il arrive en Italie en 1998 pour faire une razzia sur les trophées. Deux saisons avec la Fortitudo puis deux avec la Kinder lui suffisent pour rafler deux championnats (00 et
Elio Castoria/EB via Getty Images
Il y a 10 ans, Marko Jaric (2,01 m, 32 ans) remportait l’Euroleague avec la Kinder Bologne. Dès demain, il tentera avec Sienne de remonter sur le toit de l’Europe, après s’être égaré bien trop longtemps en NBA. Retour sur un parcours qui n’a rien d’un long fleuve tranquille. Jaric est toujours un joueur de top niveau européen
01), deux Coupes (01 et 02) et l’Euroleague (01). Il profite de ses étés avec la Yougoslavie pour magnifier encore son armoire à trophées : un Euro (01), un Mondial (02).
Au bras d’Adriana Lima Gavé de victoires, il se lançe un nouveau défi : conquérir la grande ligue. 30e choix de la Draft 2000 par les Clippers, il débarque à L.A. à l’intersaison 2002. Marko réussit des débuts honorables (sélection au rookie game, 9,1 pts et 6,3 pds en 2004-05), mais pas excellents. Surtout, les Clippers sont la risée de la ligue. À l’été 2005, après trois saisons, il quitte la galère californienne pour les pathétiques Wolwes. Jaric passe trois ans à Minnesota, ses stats ne décollent pas. Pour sa 7e saison, en 2008-09, il découvre une 3e équipe : Memphis. Re-re-bienvenue chez les losers. Barré par Mike Conley et O.J. Mayo, Marko vit un calvaire (2,6 points à 33,1% en 11’). Celui qui était un phénomène en Europe est devenu un anonyme en NBA… enfin pas tout à fait. Il continue de faire parler de lui, non pas pour ses performances sur le terrain mais pour… sa femme, la top model brésilienne Adriana Lima. Au bras d’une créature aussi belle que sculpturale et médiatique, qu’il épouse en février 2009, Marko revient à la lumière. Aussi son errance sur les parquets de NBA n’en est que plus visible. « Comment avoir une moyenne de 2,5 points et être heureux » (USA Today),
Le génial basketteur n’est plus que « le mari de »
« elle gagne assez d’argent pour que lui puisse arrêter de travailler » (bustedcoverage.com) : les articles railleurs se multiplient. Le génial basketteur n’est plus que « le mari de ».
Il atomise Olympiakos Coupé par Memphis à l’intersaison 2009, Marko retourne en Europe, au Real. Pour retrouver Messina, son basket et le goût de la victoire. « Mon père m’a dit qu’après sept saisons sans playoffs il était temps de rentrer. » Avec Madrid, décalé à l’aile, il continue de sombrer (5,9 pts en 21’), si profondément que la saison suivante, l’actuelle, Messina ne l’utilise plus. Tout comme la sélection serbe, qui n’a plus fait appel à son meneur depuis l’Euro 2005. En janvier dernier, Sienne, handicapé par la blessure de Bo McCalebb, tente le pari de rapatrier en Italie celui qui n’est plus que le fantôme du joueur époque Kinder. L’incroyable se produit le 29 mars. Au match 3 des playoffs d’Euroleague face à Olympiakos, Jaric revit : 24 unités à 10/11 en 23 minutes, 11,3 points sur la série. Retour vers le futur ? Sienne a gagné la Coupe d’Italie en février, est favori à sa succession en championnat et qualifié pour le Final Four. Marko peut glaner la triple couronne. Comme il y a 10 ans. « Comment je réponds à ceux qui ont dit que j’étais fini ? Ces choses me font rire parce que je crois en moi. » S’il veut prouver qu’il n’est pas que « le mari de », c’est maintenant. n
ÉCHOS EUROPE
FINAL FOUR DE L’EUROCHALLENGE
NOVO MESTO AU FINISH !
Mené de huit points à quatre minutes de la fin, Novo Mesto a renversé la vapeur pour s’imposer 83 à 77 en finale devant le Lokomotiv Kuban. Par Romain MOLINA
A
FIBA Europe
leksandar Dzikic, le coach transpirant de Novo Mesto, salue la foule de la Sleuyter Arena d’Ostende. Il reste pourtant une vingtaine de secondes, mais les Slovènes sautent sur le parquet. La messe est dite. Le 16-2 infligé dans les quatre dernières minutes (de 67-75 à 83-77) fut fatal aux Russes. En demi-finale déjà, le Krka s’était fendu d’un 30-15 dans le dernier quart pour s’imposer 79 à 65 contre le club organisateur, Ostende. En finale, la troupe de Goran Ikonic, élu MVP grâce à ses 26 points et 6 rebonds en demi, n’a jamais paniqué, malgré le talent de Michael Wilkinson (21 points et 14 rebonds) et la réussite à trois-points du Lokomotiv (8/20, dont des shoots désespérés au buzzer). Dzikic s’est appuyé sur de nombreux changements en défense – pressing, zone 1-2-2 et 2-3 – et l’abondance du pick & roll en tête de raquette. A chaque possession, les Russes subissaient une montagne d’écrans de Jure Balazic, Dragisa Drobnjak et surtout Christopher Booker. Auteur de 20 points à 9/12 et 7 rebonds en 23 minutes, l’intérieur US a été l’homme du match, permettant aux siens d’amorcer leur remontée en dernier quart (9 points).
Djordjevic, pataud mais décisif Néanmoins, le seul Américain du groupe bénéficiait d’une mécanique huilée. La recherche de l’extra-passe et des intervalles sont les bases du jeu slovène. À leur tête, deux créateurs antagonistes et complémentaires. Un arrière athlétique, Zoran Dragic (1,96 m, 22 ans), frère cadet de Goran, qui percute avec bonheur sans gaspiller (7/10 sur le Final Four), et un meneur pataud, Dusan Djordjevic (1,95 m, 28 ans). En difficulté sous la pression (7 balles perdues contre Ostende), il marque le trois-points décisif à une minute du terme, pour prendre six longueurs d’avance et se sacrifie en prenant sa cinquième faute, avant que Goran Jeretin puisse marquer ou obtenir des lancers. Kuban ne peut revenir. Les tentatives individuelles de Jeremiah Massey et Lionel Chalmers, peu concernés par l’effort défensif, se révèlent infructueuses. « Dans notre système, chaque joueur joue pour le bien de l’équipe », se satisfait Dzikic, entraîneur exubérant, passionné, à la philosophie saine. « On essaye de cacher nos faiblesses individuelles et faire ressortir nos points forts. Je me fous de la nationalité des joueurs, je veux des joueurs avec de l’ambition. » n
Goran Ikonic, MVP du Final Four
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INTERVIEW
JEAN-LUC MONSCHAU (NANCY)
« JE TROUVE LA PRO A Samedi dernier, il a mené ses troupes à la victoire à Cholet, conservant ainsi une 2e place au classement. En dépit d une saison compliquée, entre réduction de la masse salariale, blessures graves, le SLUC, comme chaque année, est totalement dans la course. Le point avec le coach. Propos recueillis par Thomas BERJOAN
Par définition, ce n’est jamais facile d’aller gagner chez le leader. En vous imposant à Cholet, ça vous permet de rester dans la course à la deuxième place, ça doit forcément être une satisfaction ? Oui. Surtout, la capacité de réaction est intéressante après la grosse déception du mardi précédent où on avait un match à domicile (défaite en demi-finale de Coupe de France à Nancy contre Chalon) pour s’ouvrir le chemin de Bercy et on n’a pas su concrétiser.
Ça reste une déception cette élimination en Coupe ? Oui, parce que les garçons se sont bien engagés. J’ai essayé de leur dire qu’il fallait simplement continuer à se battre. Ça n’a pas souri ce coup-là mais comme l’attitude était vraiment bonne, il ne fallait pas baisser les bras et continuer dans la même direction. Cet engagement, c’est ce qui explique aussi l’incident entre deux joueurs que tu connais bien, John Linehan et Steed Thicamboud (Linehan aurait attrapé Tchicamboud à la gorge à la fin du match) ? Je n’ai pas envie d’épiloguer là-dessus, ce n’est pas un fait majeur….
« On a connu une saison plutôt dans la souffrance »
Jean François MOLLIERE
Pas facile donc de rebondir après ça, surtout à Cholet… Oui, ça devenait un vrai défi. C’était peut-être le match qu’il nous fallait pour nous remobiliser parce que si on ne le faisait pas, on était mal. Enfin, sous le coup de la déception. Avec un match qu’on croit à sa portée, on pense parfois qu’on va le gagner sans faire trop preuve de force de caractère. Contre un adversaire supposé plus facile, on peut passer à la trappe. Là, il était clair qu’il fallait donner toute son énergie à Cholet. Il vous reste deux matches à jouer avec la deuxième place en ligne de mire, l’avantage du terrain jusqu’à Bercy potentiellement. Est-ce l’objectif que tu as fixé pour tes joueurs ? Non. On ne peut se fixer des objectifs comme ça. On essaye simplement de gagner le match suivant. Il y avait un défi après la déception de la Coupe de France, montrer qu’on était capable de réagir, de mettre autant de forces
INTERVIEW
11
A GÉNIALE » Cette incertitude à tous les niveaux dans notre championnat, tu en penses quoi ? Je trouve ça génial, passionnant. À part Limoges aujourd’hui, à deux journées de la fin, toutes les équipes jouent pour quelque chose ! C’est la preuve qu’on a un championnat passionnant. La Pro A est extrêmement homogène, il y a pratiquement 40% de victoires à l’extérieur, tout le monde peut battre tout le monde. Je ne suis même pas sûr qu’il y ait déjà eu autant de défaites à domicile sur la saison pour les huit équipes qui vont jouer les playoffs ! C’est extraordinaire ! Je ne me souviens pas d’avoir vu ça. Est-ce également ce qui explique votre dynamique actuelle où vous êtes plutôt plus performants à l’extérieur (victoires à Roanne, au Havre, Hyères-Toulon et Cholet) qu’à domicile (défaites contre Villeurbanne et Limoges) dernièrement ? Non, je ne crois pas. On a gagné 10 matches à domicile, 9 à l’extérieur. Non, ne tirons pas de conclusion… Disons qu’en général, la différence est justement bien plus nette… L’avantage du terrain en playoffs, au vu de la saison régulière, effectivement, on se demande ce que c’est… Je ne sais pas. En playoffs, ça peut être différent. C’est difficile d’extrapoler. Pour revenir à ton équipe, Victor Samnick, depuis 6 matches qu’il est dans le 5 majeur est excellent (17,2 pts et 19,3 d’éval.) Comment expliques-tu ce retour en forme ? En ce moment, il joue mieux. Il joue à un niveau où je l’attendais toute l’année. Si maintenant, il voulait continuer comme ça, ça nous changerait la vie… Pourtant, ce n’est ni un jeune, ni un Américain qui débarque. Il connaît le club, le championnat… Je n’en sais rien… Il faut l’interroger. Il
n’y avait aucun interdit de ma part d’être plus intense dès le début de la saison. Ça se traduit dans l’efficacité dans le jeu. Beaucoup de choses ont changé alors que ce n’est pas un joueur qui avait besoin d’adaptation puisqu’il est revenu dans un contexte qu’il connaît bien pour y avoir vécu trois ans. Il savait très bien ce que j’attendais de lui et qu’il avait su donner l’année où on a gagné le titre (2007-08). En ce moment, il n’en est pas trop loin, ça commence à devenir intéressant.
Tu es content de le retrouver alors ? Content ! Tu parles ! J’aurais aimé une saison entière comme ça, on n’en serait pas à regarder où sont les autres actuellement. En dépit d’une baisse de la masse salariale, de blessures, vous êtes actuellement deuxième et pourtant on te sent surtout déçu… ? Ah non, pas du tout ! Si c’est ce qui transparaît dans mes dires, ce n’est pas juste. Les pronostiqueurs que sont les médias nous situaient à la limite des playoffs ou à l’extérieur des playoffs… Je sais que Chalon fait sa propagande en disant que personne ne les attendait si haut en début de saison… Bon, je n’ai pas tendance à faire de la propagande mais on pourrait faire la même puisqu’on nous attendait même en dessous de Chalon ! Après trois journées, on était seuls premiers et après, on perd non seulement notre meilleur marqueur, Ralph Mims, mais on perd aussi un gros potentiel à trois-points qu’on n’a pas remplacé. Et si tu regardes presque tous les matches qu’on perd, on les perd pour n’avoir pas su répondre à notre adversaire à trois-points. Sans parler de la blessure de Linehan, d’un intérieur de temps en temps. On a eu plus de déboires que d’autres équipes. Je ne me plains pas, mais on a connu une saison plutôt dans la souffrance. Chalon, par exemple, qui est à la même hauteur que nous, a déploré l’absence de Schilb à Strasbourg, où ils ont gagné, et basta ! Donc sur l’ensemble de la saison, c’est positif.
Jean François MOLLIERE
dans la bataille suivante. Après, on ne peut pas spéculer. En particulier en termes de classement. Si Chalon gagne tous ses matches, ils seront devant. Donc ça ne dépend pas de nous. Le prochain match sera difficile, on connaît les enjeux pour Vichy (le maintien).
l’arrière, deux joueurs très rapides, très explosifs mais de petite taille. Qu’estce que ça t’apporte de jouer avec eux, et en contrepartie, avec quoi dois-tu composer ? On fait avec les gens qu’on a. Ce que ça apporte à l’évidence, c’est d’avoir un trio – j’associe Kenny Grant –, on joue souvent avec deux de ces trois-là, ça amène une double commande. Des alternatives et plus de manieurs de balle et de créateurs en même temps. Ça te plaît ou c’est un pis-aller ? On fait toujours avec ce qu’on a mais on essaye de tirer avantage de ce qu’on a. Et deux manieurs de balle sur le terrain, c’est souvent utile, ça a bien contribué à l’évolution de notre jeu… Les balles perdues ne sont pas un bon critère parce qu’on est l’équipe qui joue le plus grand nombre de possessions, proportionnellement, on va avoir plus de balles perdues que les autres. Mais on a vraiment travaillé et corrigé ça. Sur la deuxième moitié de saison, on est à 13,5 (par match). Ce qui est plutôt bien. Et la double création y est pour quelque chose.
« J’adore mon frère mais il n’a jamais d’humour quand on joue l’un contre l’autre ! »
Aujourd’hui, tu joues beaucoup avec Willie Deane et John Linehan à
En ce qui concerne Tremmell Darden, est-ce que tu savais qu’il serait aussi bon, tu espérais qu’il soit aussi bon ou es-tu surpris ? Quand on embauche les gens, on croit en eux. C’est déjà une partie de la réponse. On a pu voir sur la saison précédente ce qu’il était déjà en mesure de donner. Il avait fait une bonne saison, mais il n’était pas dans une organisation de jeu où on le mettait particulièrement en situation. Il n’était pas
le go-to-guy prioritaire. Je pensais qu’il était capable, si on le mettait en situation, d’apporter encore plus à l’équipe, dans des registres plus étendus. Le post-up ou le pick’n’roll, il ne les jouait pratiquement pas l’année précédente. On a travaillé, il a progressé dans ces secteurs-là et ça nous est bien utile. Je pensais qu’il avait le potentiel pour. C’est essentiel un poste 3 capable de jouer poste bas, dos au panier ? Oui, pas mal d’équipes l’utilisent. Cholet avec Meija, Chalon avec Schilb… Des équipes bien classées justement ! Les profils ne sont pas tout à fait similaires, mais ils peuvent jouer partout. Ça compte. Comment tu juges votre dynamique actuelle, au moment crucial de la saison ? Les places au classement se jouent maintenant. J’ai toujours confiance dans mon équipe, par définition. Maintenant, je ne tire pas de conclusion. Il faut être dans le même engagement mental et physique pour le prochain match contre Vichy. Une semaine plus tard, le dernier match de la saison sera sans doute un peu spécial pour toi. Ce sera un match contre un concurrent direct au classement et contre ton frère Christian, coach de Gravelines… La saison dernière, pour l’avant-dernier match, Gravelines est venu gagner chez nous. Ça nous a repoussé au-delà de la 4e place et eux ont fini 4e, puis ils nous ont jeté des playoffs après. Voilà, donc cette particularité n’est pas nouvelle… J’adore mon frère qui est un des gars les plus drôles que je connaisse mais il n’a jamais d’humour quand on joue l’un contre l’autre ! (Il rigole) n
12
PORTRAIT
KENNY GRANT (SLUC NANCY)
UN PRODUIT DU SUD-OUEST
Américano-Suédois, Kenny Grant ne possède pas le passeport français et il a pourtant le statut de JFL (Joueur Formé Localement). C’est que le Nancéien a été largement imprégné de la culture du Sud-Ouest. Par Pascal LEGENDRE, à Nancy
F
orcément, il faut commencer par le père. Un New-Yorkais qui a joué en high school dans la même ligue que Lew Alcindor, alias Kareem Abdul-Jabbar, et surtout qui fut le bras droit de l’agent omnipotent pour l’international de l’époque, Jim McGregor. Kenny Grant Sr., alors facilement reconnaissable à sa grosse boule de cheveux, a parcouru ainsi soixante-dix pays des deux hémisphères et l’Europe en minibus Fiat. Un temps, il joua le week-end avec son équipe suédoise de Hageby Norrköping et, en semaine, avec les sélections de McGregor, sponsorisées par Coca,
Pepsi, Gilette ou Levi’s et qui avaient un but avoué : placer des Américains dans des clubs. « McGregor nous donnait un peu d’argent de poche, 5 dollars par jour. C’était pour boire un Coca ou faire un flipper » nous dira Kenny Sr. « Parfois, on faisait des matches avec des primes. Lorsque McGregor voulait vendre un pivot, par exemple, il disait : ce soir, je donne 1$ pour chaque passe au pivot, 2$ s’il met dedans. Tout le monde donnait la balle au pivot ! » Kenny Sr. a été naturalisé suédois, puis se maria avec Mia, et il a porté le maillot de l’équipe nationale jusqu’à l’Euro à Nantes en 1983. Il fut ensuite coach au Mans, à Paris et à Orthez, puis agent pour ProServ. Il est depuis quelque temps installé à son compte à New York avec des correspondants comme Miloud Dahine en France. Dans son écurie, on retrouve Matt Bonner (Spurs), David Andersen (New Orleans), ou encore les frères Lavrinovic. Kenny Sr. ne cesse de voyager entre les États-Unis et l’Europe et son fils a été évidemment influencé par cette vie de nomade. « Du CP jusqu’à la fin de l’université, j’ai fait 10 ou 11 écoles différentes. Ce n’était pas négatif, au contraire, ce fut l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes. » D’ailleurs, l’héritage est tout autant maternel. Mia était basketteuse à Hageby Norrköping et c’est comme ça qu’elle est tombée amoureuse de son coach. « Elle était forte en défense m’a-t-elle dit, avec beaucoup de gnac. Si elle reprenait le championnat suédois, il faudrait d’abord qu’elle purge deux ou trois matches de suspension car, pour son dernier match, elle avait dit quelque chose à l’arbitre de pas très sympa », glisse malicieusement son fils. Mia en avait un peu marre que le foyer soit sur roulotte et c’est elle qui a insisté pour qu’il se fixe un temps à Orthez. Pas non plus plan-plan la maman. « À cette époque, elle travaillait dans l’exportation, elle vendait du tissu français pour la cuisine et aussi des vêtements pour enfants.
Elle voyageait aussi beaucoup et parfois mes parents partaient deux ou trois semaines à la suite et se croisaient dans les aéroports. »
Avec Ilian Evtimov Kenny Jr. est né à Norrköping, ne se souvient pas du Mans, mais c’est bien à Orthez – qu’il prononce « Orthèssse » comme un bon Béarnais – qu’il a passé sa prime jeunesse. Sa petite sœur Tia s’est d’ailleurs retrouvée en maternelle avec deux autres fils d’émigrés : Edwin Jackson, fils de Skeeter, et Andy Rautins, futur meneur des Knicks, dont le père Léo fut international canadien et porta un temps le maillot vert de l’Élan Béarnais. Papa Grant parlait anglais, maman suédois – « surtout quand elle était en colère » – et à l’école, Kenny a appris le français. « Il paraît que lorsque j’étais plus jeune, j’avais ma propre langue et il n’y avait que ma grande sœur qui me comprenait et il fallait qu’elle traduise à mes parents », se marret-il. Le Nancéien est parfaitement trilingue même si sa langue de prédilection est incontestablement l’anglais. De la Moutète, Kenny conserve quelques souvenirs amusés – « il faisait froid et il y avait un nuage de fumée de cigarettes dans la salle » – et surtout il ne manqua pas un match d’Euroleague à Pau, avec papa comme guide qui lui demandait expressément de bien observer le jeu d’Antoine Rigaudeau. Quand on évoque avec lui le caractère indécis de la Pro A qui est sens dessus dessous, Kenny a ses références : « je n’ai pas trop suivi le basket français dans les années 2000, mais dans les années 90, il y avait Pau, Limoges, Antibes et Villeurbanne. On n’avait droit qu’à deux Américains, deux noms, deux bêtes, et les meilleures équipes avaient les meilleurs Français, alors forcément elles dominaient. Aujourd’hui, les meilleurs Français sont en NBA. Si tu les remettais à Pau ou Limoges, ces équipes domineraient tout pareil. C’est juste que les frontières sont ouvertes.
Jean François MOLLIERE
En minimes, il est parti à Pomarez, le temple du basket landais.
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Hervé BELLENGER / IS
PORTRAIT
« On avait un coach qui choisissait son cinq suivant l’horoscope de la semaine ! » C’est ça qui est intéressant, il faut être prêt à chaque match. » C’est bien à Orthez que Kenny Grant a appris à se servir d’une balle orange. À l’Élan Béarnais, puis à l’USO. En minimes, il est parti à Pomarez, le temple du basket landais. Le coach, c’était Paco Laulhé, actuel assistant à l’Élan, et Gautier Darrigand, meneur des JSA Bordeaux, était l’un de ses équipiers. Le monde du basket est petit. Si petit que Kenny s’en est allé rejoindre le club de Biarritz, associé avec le centre de formation de Pau, où évoluait un certain Ilian Evtimov dont le frère Vasco était arrivé à l’Élan. « On devait se retrouver ensuite dans la même high school à New York, à St. Mary’s, mais Ilian est parti une année avant moi et ça ne lui a pas trop plus. Il a trouvé ensuite un lycée en Caroline du Nord. » Une preuve supplémentaire que l’Américano-Suédois a goûté au meilleur du basket du Sud-Ouest, il a gagné le championnat d’Aquitaine contre les JSA Bordeaux de Boris Diaw et joué la célèbre Coupe des Landes où il fut battu par l’équipe de Nicolas Gayon actuellement à Nantes. Kenny a été retenu en sélection Aquitaine en cadets, et s’il avait rejoint le centre de formation de l’Élan Béarnais comme le club le souhaitait, il aurait pu prétendre à la
nationalité française et aux équipes en bleu. Sauf que l’idée de poursuivre son cursus aux États-Unis était depuis toujours solidement ancrée dans sa tête. « Je voulais jouer à l’université et la meilleure façon d’atteindre ça, d’être exposé, c’était de finir mon lycée aux États-Unis. » Ce fut donc St. Mary’s HS, puis Lafayette et ensuite une plus grosse fac, Davidson, après une année redshirt, sans jouer. Comme combo guard avec davantage de temps de jeu en meneur et une excellente production en assists (6,7 en moyenne en senior). Plus des études en sociologie. À ce propos, Kenny souhaite faire une école de commerce après le basket.
Au CSKA Moscou avec Messina Ses premiers dribbles en pros, il les fera dans la ville où son père a conclu son activité de basketteur, Nantes, en Pro B, et fait rarissime avec deux anciens équipiers de Davidson. Pour faire le même constat que tous les autres rookies. « J’étais habitué depuis quatre ans à jouer dans un système, là je n’avais pas le même rôle, et le jeu universitaire en 35 secondes, c’est très différent. C’est dur de s’ajuster. La pression
de gagner était nouvelle. On était une équipe jeune. Pas mal de Français étaient montés de Nationale 1. » Kenny se retrouve ensuite au CSKA Moscou ! Juste pour quelques semaines, en fait. La moitié de l’équipe moscovite était accaparée par l’Euro en Espagne, le CSKA manquait de bras, et c’est le coach de Davidson, Bob McKillop, une sorte de mentor pour Ettore Messina, qui l’avait pistonné. « Ettore est très précis et, avec lui, tout doit être parfait. Si un assistant ne fait pas une bonne passe, il lui crie dessus ! » « Je savais avant d’y aller que je ne serais pas conservé » précise-t-il. Direction la Pologne et Ostrow Wielkopolski. « J’aimerais dire que je plaisante mais je ne plaisante pas : on avait un coach qui choisissait son cinq suivant l’horoscope de la semaine ! » Puis Gaz Metan Medias en Roumanie. 46,3% de réussite à 3-points. Et Kenny avoue que du temps de Pomarez, le shoot à longue distance, ce n’était pas spécialement son truc. Comme quoi, ce n’est pas que de l’inné. Kenny s’est stabilisé un peu à Norrköping. Une affaire de famille, c’est son oncle qui en était le coach. Le club venait de construire une nouvelle salle d’un peu moins de 3.000 places, dans l’air du temps – « on peut manger tout en regardant les matches », et l’équipe était inscrite pour la première fois en Baltic League, division B. Les Norrköping Dolphins ont été sacrés champions nationaux et Kenny a été élu MVP suédois. Son enracinement
en Suède s’est traduit par des sélections en équipe nationale – il avait déjà porté le maillot national en U20 – qui, de fil en aiguille, s’est retrouvé rejetée au niveau B européen. « L’an dernier, je n’ai pas voulu y aller car Nancy était un nouveau club et c’est beaucoup plus important pour ma carrière ; je ne pouvais pas manquer les deux premières semaines de pré-saison » explique-t-il. « J’aimerais bien y retourner. Maintenant que l’Euro est passé à 24 équipes, c’est beaucoup plus abordable pour la Suède de se qualifier. On a Jonas Jerebko (Detroit Pistons) dans l’équipe. Mais tout va dépendre quand la saison va se terminer avec le SLUC et quand l’équipe nationale va commencer la préparation. J’ai eu des blessures ici et là et je veux que tout soit parfait avant de reprendre. » Qui a pensé à Kenny Grant Jr. comme JFL alors qu’il ne possède pas la nationalité française ? Son agent de père, bien sûr. Et c’est Miloud Dahine qui a fait les démarches auprès de ses anciens clubs du Sud-Ouest pour attester auprès de la ligue qu’il possédait bien le nombre de licences nécessaires à ce nouveau statut. Kenny Grant est l’illustration parfaite de ce basket globalisé du XXIe siècle. Seulement lui ne rêve que d’une chose : se caser quelque part. « Je n’ai pas encore re-signé officiellement au SLUC mais je pense que ça va se faire. Ils sont en train de négocier. Je me plais ici, on gagne, alors pourquoi changer quand quelque chose marche ? » n
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e 8 2 Journée
GAZETTE PRO A
PAU 79 – CHALON 81
HAYNES : « JE PENSAIS QUE C’ÉTAIT LOUPÉ ! » 79-79, quelques secondes à jouer, balle à Chalon, qui ne peut pas se permettre de perdre en Béarn, au risque d’abandonner pour de bon ses rêves de Top 2. Marquez Haynes joue le un-contre-un face à Slaven Rimac. Tir en suspension, ballon qui hésite et qui entre, avec seulement deux secondes à jouer. Le héros du soir nous raconte la performance. Propos recueillis par Fabien FRICONNET Marquez, parle-nous un peu de ce dernier panier, quasiment au buzzer… Déjà, c’est bien vu par notre coach, qui a dessiné une bonne stratégie au dernier temps-mort. Il a fait en sorte que j’ai beaucoup d’espace pour travailler ma situation de un-contre-un… L’idée était de faire en sorte que tu sois face à Slaven Rimac… Oui, disons que c’était l’idée mais nous avions plusieurs options. À la base, il s’agissait de me proposer des écrans puis de me faire de la place pour que j’ai du confort, mais en fait, Greg voulait avant tout que nous servions celui qui aurait la meilleure mismatch (ndlr : l’avantage individuel sur son adversaire direct, un rapide face à un lent, un grand face à un petit, etc.). Cela aurait pu être un autre mais ça a été moi. C’est une première pour toi, ce panier de la gagne ? Non, j’ai eu quelques occasions. Déjà, j’en ai mis un contre Cholet en Coupe de France, c’était un panier à trois-points mais il restait neuf secondes et pas deux. À la fac, je crois que j’en ai mis trois, et un du milieu de terrain au lycée.
Je pense que plus vous avez l’occasion de tenter ces tirs, plus vous êtes à l’aise à la longue. Justement, on pense à quoi ? On se concentre en pensant au tir ou au contraire on essaye de ne penser à rien ? Je ne sais pas comment décrire. Disons que chaque fois que j’ai eu à prendre ces tirs, c’est un peu comme si je m’imaginais gamin, lorsque j’inventais ces situations sur le playground,
« Allez rentre, rentre, rentre ! » quand je comptais dans ma tête, trois, deux, un… C’est un peu ça. Mais en même temps, franchement, je ne sais pas… Je crois qu’on ne pense pas à grand-chose. Tu tires, quoi. Quelle est ta référence en termes de tirs de la gagne ? Évidemment, tout le monde a en tête le dernier tir de Jordan, contre Bryon Russell, en finale 1998. C’était comme un film ! Mais pour moi, c’est Kobe Bryant. N’importe lequel de ses tirs au buzzer. Tous ses tirs ! (Il rit)
Contre Pau, la balle n’est pas rentrée directement. On a même cru que le tir était raté. Quand tu as shooté, tu le sentais comment ? Franchement, je vais être honnête : tous les tirs de la gagne que j’ai mis, j’étais sûr à 100% qu’ils allaient rentrer, mais celui-là, pas du tout, je pensais qu’il était loupé ! Pour la première fois, je pensais que c’était raté ! Les autres tirs de la gagne, je cours en arrière en sachant que ça va tomber dedans, mais là j’étais en train de me dire : « allez rentre, rentre, rentre ! » Ça n’était pas non plus un tir à la sonnerie du match 7 de la finale NBA mais ça change tout pour votre équipe, car cela a permis d’entretenir le rêve d’une place dans le Top 2 (entretien réalisé avant le Chalon-ASVEL de mardi soir)… J’y ai pensé pendant le temps-mort ! Je pensais au fait qu’on avait absolument besoin de gagner, pour la suite. Et même si le shoot n’avait pas été pour moi, je me disais qu’il fallait que je reste prêt à intervenir, au cas où. n
DU BASKET et des chiffres
0
Le pourcentage de chance de Limoges de se maintenir en Pro A.
0 Bis
Panier marqué par la triplette Hawkins-Giffa-Essart (Strasbourg) à Vichy, en 8 tentatives. Et une évaluation cumulée de 1.
3
Les records personnels de saison établis ou égalés par Edwin Jackson (ASVEL) contre Limoges : points (9), passes (3) et évaluation (10).
3 Bis
Victoires pour le PL lors des quatre dernières journées. Les Franciliens ont quasi assuré leur maintien en s’imposant à Orléans, après avoir battu Nancy et Vichy depuis la 25e journée.
4
L’évaluation, faible, de Sammy Mejia (Cholet) contre Nancy. Le candidat le plus sérieux au titre de MVP, qui n’avait jamais fait aussi mal (7 contre Chalon lors de la 12e journée), a shooté à 2/15 et perdu 6 ballons. Et le CB a perdu.
8
Contres en deux matches pour Ndudi Ebi, intérieur nigérian de Limoges. 3 contre Cholet puis, le week-end dernier, 5 contre l’ASVEL.
19
Le différentiel aux points en faveur du BCM contre le HTV, lors du troisième quart-temps (27-8). Décisif.
24
L’évaluation de Bernard King (Le Havre) à Roanne. Après un match de reprise correct mais hésitant contre Pau, le combo US a montré que sa blessure, qui l’a tenu éloigné des parquets depuis début janvier, est derrière lui.
25
Les balles perdues par dans sa défaite contre Le champion de France jusque-là jamais atteint pertes de balles.
Cholet Nancy. n’avait les 20
Pascal ALLEE / HOT SPORTS
59
L’évaluation cumulée par les trois intérieurs de Gravelines (Sene, Issa et Akpomedah) en 75 minutes seulement
F.F.
15
GAZETTE PRO A
VICHY 62 – STRASBOURG 53
PAS DE MIRACLE L a décision de se séparer de son coach à trois journées de la fin du championnat, alors que la SIG n’était pas (encore) en position de relégable, interpelle. Après une nouvelle défaite, la cinquième de suite, contre un concurrent direct au maintien, les contours de la question se précisent encore plus. « Je n’ai pas spécialement bien dormi », expliquait d’ailleurs dimanche après le match Olivier Weissler, le nouveau coach de la SIG à nos confrères des DNA. « On a certes perdu, mais on n’a pas tout perdu. » En effet, en conservant le panier-average (Strasbourg l’avait emporté à l’aller de 15 points, 95-80), la SIG garde un espoir de rester en Pro A. Il leur faut désormais gagner autant de matches que Vichy. L’histoire de ce match, c’est le verre à moitié plein ou celui à moitié vide. Strasbourg menait à la fin de la première mi-temps puis Ricardo Greer (-3 d’éval
Pascal ALLEE / HOT SPORTS
Sans Fred Sarre, pas de victoire non plus pour Strasbourg.
GRAVELINES 81 – HYÈRES-TOULON 64
UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE… E t tout est dépeuplé ? Franchement, sans Damir Krupalija, out désormais jusqu’à la fin de saison, l’équipe d’Alain Weisz n’est plus la même. Fini le petit poucet qui terrorisait les gros. Finie la surprise de l’année. Quelques chiffres qui en disent long. Hyères-Toulon, sur les 8 derniers matches joués en championnat avec Damir Krupalija (13,2 pts, 8,9 rbds et 3,9 pds, 19,2 d’éval. en saison) en avait gagné 7, s’imposant à Orléans, à Villeurbanne, au Mans, contre Roanne, contre Chalon, et ne lâchant qu’à Pau. L’alchimie de l’équipe était magnifique, le moteur tournait, articulé autour d’une équipe hiérachisée, jouant sur ses forces, masquant ses faiblesses. Mais l’équilibre était fragile. Sur les 6 derniers matches sans l’intérieur de Bosnie, l’équipe du Var s’est inclinée 5
fois. Et reste sur 3 défaites consécutives. À Gravelines, Weisz a encore bricolé, jouant principalement avec ses deux pivots dans la raquette (39 minutes pour Hughes et 20 pour Masingue) ou alors en décalant Nobel BoungouColo en 4. Mais force est de constater que ça ne fonctionne pas. Les espaces ouverts par l’adresse extérieure et la lecture de jeu de Krupalija n’existent plus et l’attaque pioche. Alors Dane Watts (2,03 m, 25 ans) débarque pour le remplacer. Ses stats sur sa dernière saison en Allemagne sont bonnes (13,7 pts et 7,6 rbds, plus de 35% à 3-pts). Mais le costume qu’il enfile est large. De sa capacité à le remplir dépendra les playoffs du HTV. n
Thomas BERJOAN
sur le match, 0 rebond, 0 passe !) a laissé s’exprimer sa frustration en prenant une faute technique. Et le navire a sombré et l’écart est grimpé pour Vichy (57-40 à la 35e). Weissler a alors envoyé une équipe de vieux grognards (les mêmes qui ont été consultés pour virer Sarre ?), composée de Jeanneau, M’baye, Digbeu, Giffa, McCord pour sauver les meubles. « On a eu un esprit de révolte que l’on n’avait pas montré auparavant », a affirmé Aymeric Jeanneau aux DNA. Au sein d’une partition d’attaque assez laide, Abdou M’baye (18 pts à 8/11) est le seul Strasbourgeois à avoir dépassé la barre des 10 unités et à avoir shooté à plus de 50%. La SIG recevait Le Havre avant-hier mardi et se déplace à Roanne pour la dernière journée. Potentiellement sans Ricardo Greer, touché au mollet gauche. n
Par Thomas BERJOAN
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CHIFFRES
PRO A STATS CUMULÉES (après 28 journées) 1 - CHOLET (21-7)
Joueur Sammy Mejia Antywane Robinson Demarcus Nelson Vule Avdalovic Fabien Causeur Randal Falker Luc-Arthur Vebobe William Gradit Christophe Leonard Mamoutou Diarra Romain Duport Mérédis Houmounou Claude Marquis* Total
MJ Min Tirs 28 33 193-374 28 29 141-291 28 25 111-234 27 24 87-210 7 27 23-52 26 26 84-151 21 19 54-91 15 18 25-76 24 13 31-71 26 13 30-99 20 9 28-57 7 3 0-7 12 12 21-40 28 - 828-1753
% 51,6 48,5 47,4 41,4 44,2 55,6 59,3 32,9 43,7 30,3 49,1 0,0 52,5 47,2
3pts LF 33-90 86-116 28-77 19-31 15-46 64-86 51-114 59-70 6-21 1-4 22-44 0-5 16-42 8-33 11-16 4-17 22-40 12-58 17-18 0-1 6-9 0-2 9-15 157-464 332-491
Rb 5,1 6,1 3,4 1,7 3,7 6,8 5,7 2,0 2,5 1,3 2,5 0,3 3,3 35,6
Pd 4,0 1,5 2,5 3,2 2,7 1,5 1,2 0,7 1,0 0,6 0,2 0,3 0,3 16,1
In 1,0 1,0 1,0 0,8 1,7 1,0 1,1 0,7 0,4 0,5 0,1 0,3 0,3 7,4
Co 0,1 0,8 0,4 0,0 0,1 1,5 0,7 0,1 0,1 0,0 0,2 0,5 3,8
BP 2,1 1,0 2,2 1,8 1,0 1,5 1,2 1,2 1,4 0,5 0,6 0,8 12,6
Pts 18,0 11,8 10,8 10,5 7,6 7,3 5,9 4,6 3,7 3,4 3,1 4,2 76,6
% 49,2 44,9 44,1 38,7 55,3 57,5 44,2 38,4 41,3 28,6 0,0 46,0
3pts LF 32-90 57-64 56-147 64-88 72-182 25-28 29-89 51-69 42-59 23-37 6-30 32-49 35-88 12-14 11-37 38-46 0-3 3-4 0-1 241-667 347-458
Rb 4,9 2,4 4,2 3,2 4,7 5,4 3,5 2,1 2,4 0,4 32,3
Pd 4,3 3,9 1,9 4,0 0,5 0,6 0,7 1,4 1,3 18,3
In 1,7 1,5 1,3 0,9 0,7 0,6 0,6 0,3 0,7 0,2 8,1
Co 0,3 0,1 0,1 0,4 0,8 0,5 0,1 0,1 0,2 2,4
BP 2,4 2,4 1,5 2,2 1,1 2,0 0,9 0,6 0,5 0,2 13,5
Pts 14,5 14,3 11,7 8,0 7,7 6,8 5,9 5,1 4,8 0,7 78,1
3pts LF 37-115 110-139 23-74 58-102 38-126 52-87 48-142 41-60 33-57 32-59 42-114 19-34 22-88 12-14 3-7 3-9 2-2 0-5 13-18 2-2 213-673 377-581
Rb 3,1 4,2 6,1 1,9 7,1 8,1 3,5 3,4 1,5 0,1 0,8 4,8 3,7 37,0
Pd 5,9 4,0 1,0 0,8 0,3 1,3 1,4 1,2 0,1 0,4 0,2 0,1 15,6
In 1,6 1,5 0,9 0,8 0,3 0,9 0,9 1,0 0,2 0,1 0,2 7,6
Co 0,1 1,8 0,1 1,3 1,3 0,1 0,1 0,0 0,3 4,3
BP 3,2 2,2 1,4 1,2 1,3 1,7 0,7 1,0 0,4 0,3 0,2 1,0 1,3 13,0
Pts 14,6 12,8 10,6 10,0 9,9 7,6 7,3 5,4 1,9 1,6 0,5 8,2 1,7 76,6
MJ Min Tirs % 3pts LF 28 39 187-357 52,4 31-82 74-102 3 27 13-39 33,3 9-25 8-9 28 24 129-254 50,8 9-33 59-87 26 27 109-183 59,6 0-1 64-109 23 29 91-215 42,3 19-66 35-50 22 30 64-191 33,5 24-85 56-61 26 23 82-196 41,8 46-118 29-35 26 20 57-156 36,5 24-89 24-31 28 12 53-99 53,5 29-46 11 13 12-36 33,3 10-28 5-6 3 9 4-9 44,4 18 8 10-32 31,2 0-9 16-22 3 2 1-1 100,0 1-1 2 2 0-3 0,0 0-2 28 - 812-1771 45,8 173-539 399-558
Rb 6,2 2,7 5,7 8,4 2,5 2,6 2,2 3,6 3,2 0,7 2,7 0,6 33,6
Pd 2,4 1,3 1,0 1,1 4,2 5,5 2,9 1,2 0,3 0,5 0,3 1,4 17,5
In 2,0 1,3 0,7 1,0 1,4 2,9 1,0 0,6 0,5 0,2 0,3 0,2 0,5 9,5
Co 0,7 0,5 1,3 0,1 0,2 0,6 0,1 1,0 3,5
BP 1,9 1,7 2,8 2,1 2,3 2,3 1,9 0,8 1,3 0,5 0,3 0,9 0,3 15,0
Pts 17,1 14,3 11,6 10,8 10,3 9,5 9,2 6,2 4,8 3,5 2,7 2,0 1,0 78,4
2 - CHALON (19-9)
Joueur Blake Schilb Marquez Haynes Ilian Evtimov Steed Tchicamboud Alade Aminu MichelJean-BaptisteAdolphe Joffrey Lauvergne Nicolas Lang Bryant Smith Jordan Aboudou Frédéric Bourdillon Total
MJ Min Tirs 27 32 151-307 28 31 140-312 28 29 115-261 28 27 72-186 27 17 83-150 28 18 84-146 27 15 61-138 28 16 48-125 28 17 43-104 10 3 2-7 1 1 0-1 28 - 799-1737
3 - GRAVELINES-DK (19-9)
Joueur Ben Woodside Yannick Bokolo Cyril Akpomedah Juby Johnson Mouhamed Saer Sene Dounia Issa Jeff Greer Rudy Jomby Frejus Zerbo Jonathan Rousselle Chrislain Cairo Valentin Bigote Chris Owens* Michael Fraser* Total
MJ Min Tirs 28 33 131-336 24 31 113-239 28 35 103-251 28 20 96-236 18 18 73-129 27 23 87-136 28 22 72-185 28 17 59-167 21 6 18-30 14 4 9-19 4 1 1-3 2 2 0-1 4 16 10-25 7 11 5-17 28 - 777-1774
% 39,0 47,3 41,0 40,7 56,6 64,0 38,9 35,3 60,0 47,4 33,3 0,0 40,0 29,4 43,8
4 - NANCY (19-9)
Joueur Tremmell Darden Ralph Mims Victor Samnick Akin Akingbala Willie Deane John Linehan Kenny Grant Stephen Brun Moussa Badiane Terrance Johnson Abdel Kader Sylla Saidou Njoya Nicolas Wachowiak Kingsley Pinda Total
5 - ROANNE (18-10)
Joueur Dylan Page Pape Philippe Amagou Uche Nsonwu-Amadi Ricky Davis Souleymane Diabate Alex Gordon Philippe Braud Devan Downey Alex Dunn Jean-Michel Mipoka Alexis Tanghe Mourad Benkloua K.C. Rivers* Luka Bogdanovic* Ben McCauley* Total
MJ Min Tirs 12 31 60-110 28 27 102-232 28 26 138-207 12 28 42-106 28 24 83-179 19 17 41-108 28 17 66-149 7 15 15-43 28 15 59-106 28 10 33-80 28 9 26-61 1 2 14 30 77-174 7 31 23-64 8 29 22-58 28 - 787-1677
6 - ASVEL (17-11)
Joueur Davon Jefferson Pops Mensah-Bonsu Matt Walsh Mickael Gelabale Clifford Hammonds Kim Tillie Bangaly Fofana Edwin Jackson Paul Lacombe Leo Westermann
MJ Min 27 33 10 32 21 32 28 33 27 33 26 19 13 12 22 9 22 14 27 12
Tirs 205-367 61-110 109-233 147-276 114-237 80-161 19-36 27-74 19-57 23-71
% 54,5 44,0 66,7 39,6 46,4 38,0 44,3 34,9 55,7 41,2 42,6 44,3 35,9 37,9 46,9
3pts LF 21-54 20-21 46-110 106-142 63-97 12-39 15-17 23-68 39-57 32-76 37-43 48-103 5-5 4-10 8-16 0-3 21-32 18-42 12-16 6-23 16-24 31-86 15-21 13-43 19-21 9-27 8-10 263-684 384-522
Rb 6,2 2,4 7,1 2,8 2,9 1,6 1,3 1,0 5,0 1,5 1,4 4,6 7,1 7,5 33,0
Pd 1,8 2,8 2,4 2,2 4,7 2,7 0,5 2,7 0,6 0,8 0,4 1,9 1,7 1,0 18,1
In 0,8 0,5 0,8 0,3 1,8 0,5 0,2 1,0 0,7 0,2 0,1 1,0 0,7 1,1 6,5
Co 0,4 0,3 0,1 0,1 0,1 0,7 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 1,8
BP 1,6 1,4 2,3 2,2 2,2 1,8 0,6 1,1 0,9 0,6 0,5 1,6 1,1 1,2 13,1
Pts 13,4 12,7 12,1 9,2 8,1 7,9 6,6 6,0 5,0 3,4 2,6 14,3 11,1 7,6 79,3
% 55,9 55,5 46,8 53,3 48,1 49,7 52,8 36,5 33,3 32,4
3pts 5-9 1-1 36-108 25-71 33-102 3-7 4-30 4-24 9-34
Rb 7,3 9,9 5,0 4,7 3,7 5,0 2,3 1,0 1,7 1,0
Pd 1,6 1,5 5,0 2,0 3,6 1,1 0,5 0,5 1,8 1,3
In 1,0 1,4 2,2 0,8 1,0 0,8 0,2 0,4 1,0 0,3
Co 1,5 0,4 0,3 0,7 0,5 0,5 1,1 0,3 0,0
BP 2,0 2,4 3,6 2,1 2,0 1,4 0,5 0,6 1,1 1,0
Pts 18,4 16,8 14,2 13,7 10,7 7,9 3,4 3,1 2,4 2,2
LF 82-115 45-65 44-52 64-77 28-38 43-63 6-10 11-12 11-17 4-6
Theo Leon 3 4 1-1 100,0 2-2 Rudy Deal 3 1 1-1 100,0 Lambert Diacono 1 1 Angel Daniel Vassallo* 2 30 8-29 27,6 3-15 6-7 Andrija Zizic* 15 21 34-93 36,6 0-1 14-16 Nebojsa Bogavac* 9 13 4-15 26,7 2-11 6-10 Total 28 - 852-1761 48,4 125-413 366-490
7 - HYÈRES-TOULON (15-13)
0,3 5,0 3,0 2,0 34,0
1,5 1,1 1,1 16,7
0,3 2,5 0,3 0,7 7,7
1,0 0,1 0,1 4,3
4,0 1,0 0,4 14,3
1,3 0,7 12,5 5,5 1,8 78,4
Joueur Rick Hughes Damir Krupalija Kevin Houston Shaun Fein Tony Dobbins Nobel Boungou Colo Vincent Masingue Jonte Flowers Paccelis Morlende Laurent Legname Clement Cavallo Axel Julien Tony Washam* Tremaine Ford* Total
MJ Min Tirs 18 33 140-248 22 36 95-214 27 28 134-338 28 19 83-215 22 26 63-160 28 20 74-146 26 21 79-139 19 17 49-107 25 16 56-134 20 9 20-51 5 5 3-5 5 5 0-4 7 25 31-82 7 12 15-25 28 - 842-1868
% 56,5 44,4 39,6 38,6 39,4 50,7 56,8 45,8 41,8 39,2 60,0 0,0 37,8 60,0 45,1
3pts LF 0-3 52-63 55-141 45-58 25-89 42-66 50-128 21-30 10-48 37-59 5-20 42-62 13-27 3-15 16-26 14-46 16-21 11-36 2-4 2-4 1-1 0-2 1-2 7-23 8-14 1-2 182-555 297-435
Rb 7,6 8,9 3,1 1,5 4,3 4,6 6,0 2,4 1,6 0,4 0,2 0,2 5,3 3,7 35,5
Pd 2,2 3,9 3,8 1,4 1,9 1,0 1,0 1,4 2,0 0,8 0,4 0,6 1,4 0,4 16,9
In 1,1 1,4 0,7 0,7 2,0 0,8 0,7 1,0 0,8 0,3 0,4 0,2 1,7 0,1 8,5
Co 0,5 0,2 0,4 0,2 0,3 0,1 0,1 0,7 1,5
BP 2,5 2,2 2,8 1,2 1,2 0,9 1,4 0,9 1,6 0,6 0,6 2,0 0,4 13,6
Pts 18,4 13,2 12,4 8,5 7,9 7,0 6,6 6,2 5,7 2,6 1,8 0,2 11,0 4,4 77,2
Joueur Alex Acker J.P. Batista Alain Koffi Benjamin Dewar Michalis Kakiouzis Antoine Diot Rob Lewin Charles Lombahe-Kahudi Marc-Antoine Pellin Thierry Rupert Henri Kahudi Pierre-Etienne Drouault Ryvon Covile* Brandon Bowman* Total
MJ Min Tirs 27 30 145-316 28 27 150-292 14 28 66-125 27 27 100-232 18 25 62-155 27 29 78-199 6 17 14-24 22 18 44-109 28 21 44-105 26 13 39-99 18 5 5-16 1 4 9 15 13-36 5 11 7-16 28 - 767-1724
% 45,9 51,4 52,8 43,1 40,0 39,2 58,3 40,4 41,9 39,4 31,2 36,1 43,8 44,5
3pts LF 52-113 41-51 0-2 46-64 0-1 35-44 66-168 38-50 26-82 24-29 27-103 48-60 8-11 11-42 22-34 19-41 20-36 26-35 2-9 3-7 14-20 0-4 7-10 203-565 332-451
Rb 3,7 4,9 7,6 2,5 4,6 3,6 3,8 3,1 2,3 2,7 0,4 1,0 3,4 2,0 30,9
Pd 3,3 1,5 0,9 1,6 1,3 4,0 0,7 0,9 3,8 0,1 0,3 0,8 1,0 16,7
In 1,4 0,5 0,7 1,6 0,7 2,3 0,3 0,9 1,1 0,5 0,2 0,2 9,0
Co 0,2 0,2 1,2 0,0 0,1 0,3 0,3 0,1 0,5 0,1 0,3 0,2 2,2
BP 2,1 2,1 2,0 1,0 0,8 2,1 1,2 1,0 2,0 0,8 0,1 1,0 1,4 13,1
Pts 14,2 12,4 11,9 11,3 9,7 8,6 6,0 5,5 4,5 4,0 0,8 4,4 4,2 73,9
Joueur Bernard King John Cox Joseph Jones Wes Wilkinson Nick Pope Yohann Sangare Nate Fox Maxime Zianveni Ousmane Camara Fabien Paschal Gedeon Pitard Adrien Boivin Abdoulaye Loum Benjamin Sousa Michael King* Brandon McKnight* Total
MJ Min Tirs 14 34 80-173 25 34 119-290 28 27 145-270 27 28 112-255 28 26 105-259 22 34 62-168 11 19 31-50 9 13 16-35 28 14 41-83 4 4 3-6 21 8 10-19 2 2 3 1 1 1 10 29 39-93 5 20 8-25 28 - 771-1726
% 46,2 41,0 53,7 43,9 40,5 36,9 62,0 45,7 49,4 50,0 52,6 41,9 32,0 44,7
3pts LF 13-48 48-59 25-102 71-95 0-4 57-90 37-107 49-56 39-118 49-72 19-75 37-51 4-14 8-16 5-9 0-1 16-37 1-1 3-6 3-6 8-32 16-22 5-18 7-8 154-526 366-521
Rb 3,8 3,9 7,8 6,3 3,9 2,7 4,8 4,0 3,5 0,8 0,5 0,3 3,3 1,8 33,9
Pd 5,7 3,5 1,2 1,5 1,4 3,7 2,6 0,6 0,2 0,4 2,4 1,2 15,8
In 1,4 1,2 1,0 0,6 1,1 1,8 1,0 0,7 0,2 0,3 1,7 0,6 7,8
Co 0,1 0,2 0,7 1,0 0,1 0,1 0,1 0,2 0,5 0,1 0,1 0,2 2,5
BP 3,3 2,0 1,6 1,9 1,7 2,0 2,8 2,4 1,1 0,2 0,3 0,5 0,3 2,0 0,8 14,2
Pts 15,8 13,4 12,4 11,5 10,6 8,2 6,7 4,1 3,5 1,8 1,2 10,2 5,6 73,6
Joueur Demetric Bennett Teddy Gipson Antoine Mendy Slaven Rimac Travon Bryant Chinemelu Elonu Marko Maravic Georgi Joseph Jean-Frederic Morency Florian Lesca Mickaël Var Tanguy Ramassamy Frédéric Moncade Remi Lesca Romain Hillotte Mike Bauer* Ronnie Taylor* Laurent Sciarra* Tremaine Ford* Total
MJ Min Tirs 27 26 128-302 13 36 59-147 22 29 109-221 27 23 118-241 19 27 85-167 13 20 40-64 15 28 45-91 19 23 46-80 24 14 47-98 8 12 12-25 10 10 10-24 2 14 3-6 17 9 8-25 10 3 2-11 1 2 10 20 30-62 3 19 7-17 19 26 30-64 6 10 11-19 28 - 790-1664
% 42,4 40,1 49,3 49,0 50,9 62,5 49,5 57,5 48,0 48,0 41,7 50,0 32,0 18,2 48,4 41,2 46,9 57,9 47,5
3pts LF 53-138 50-59 17-68 35-52 19-68 42-70 36-94 41-49 3-15 17-28 32-47 13-34 21-21 0-2 14-24 12-34 10-23 5-14 3-4 1-5 10-13 6-17 1-3 0-6 4-4 13-39 5-8 2-9 5-7 24-53 7-9 1-2 204-596 298-423
Rb 3,5 4,0 4,5 2,0 5,7 6,7 3,1 6,0 2,2 1,5 2,0 2,0 0,8 0,3 3,0 1,3 2,6 4,0 31,0
Pd 2,3 5,5 1,2 2,2 1,9 0,2 2,3 1,3 0,5 0,4 0,5 1,5 0,9 0,3 1,0 1,5 3,7 4,7 0,7 17,2
In 1,3 1,3 1,2 0,8 0,9 0,9 0,7 1,2 0,6 0,2 0,5 0,5 0,2 0,1 0,7 1,0 1,0 7,8
Co 0,1 0,0 0,1 0,4 1,4 0,1 0,8 0,1 0,5 0,3 0,3 1,9
BP 2,0 2,9 2,3 1,3 1,6 1,9 1,9 1,6 0,8 0,6 1,1 0,5 0,1 2,1 2,7 1,7 1,0 14,2
Pts 13,3 13,1 12,7 11,6 10,0 8,6 8,3 5,6 4,8 4,0 3,1 3,0 1,4 0,8 7,8 7,0 4,8 3,8 74,4
Joueur Tajuan Porter J.R. Reynolds Adrien Moerman Amara Sy Ludovic Vaty Maleye N'Doye Eric Campbell Aldo Curti Jamar Smith Vincent Fandelet Bryan Pamba LaQuan Prowell Mael Lebrun William Hervé Jeremie Douillet Antonin Moynet Troy Bell* Zach Moss* Total
MJ Min Tirs % 3pts LF 10 24 36-93 38,7 19-51 18-21 25 27 83-199 41,7 40-109 64-83 28 24 90-227 39,6 34-97 31-41 23 26 78-164 47,6 10-34 29-34 22 21 80-163 49,1 26-37 28 23 83-184 45,1 51-126 18-28 9 23 24-49 49,0 13-31 9-11 26 26 71-188 37,8 32-107 19-32 27 19 62-155 40,0 8-29 16-22 1 2 1-1 100,0 1-1 4 12 4-11 36,4 1-5 1 16 1-3 33,3 0-1 17 9 11-32 34,4 6-21 1-3 9 8 2-6 33,3 0-2 5-6 1 2 1 1 15 28 70-177 39,5 34-97 41-52 13 18 38-72 52,8 13-19 28 - 734-1724 42,6 249-711 290-389
Rb 1,8 2,4 5,1 3,9 5,3 2,1 3,6 2,2 4,5 1,0 2,0 2,0 1,4 1,0 4,3 3,9 30,4
Pd 2,0 3,5 0,8 1,5 1,1 0,8 1,2 3,5 1,0 1,2 0,4 0,6 2,2 0,6 14,2
In 0,9 0,9 0,8 1,1 0,9 1,2 0,8 1,3 0,9 1,0 0,5 0,2 1,1 0,5 8,2
Co 0,1 0,4 0,7 0,5 0,2 0,3 0,3 1,0 0,3 0,2 2,2
BP 2,4 2,3 1,0 1,2 1,3 0,8 0,9 1,5 1,3 0,5 1,0 0,5 0,2 1,0 1,7 0,8 11,5
Pts 10,9 10,8 8,8 8,5 8,5 8,4 7,8 7,4 5,5 3,0 2,2 2,0 1,7 1,0 14,3 6,8 71,7
8 - LE MANS (13-15)
9 - LE HAVRE (11-17)
10 - PAU-LACQ-ORTHEZ (11-17)
11 - ORLÉANS (11-17)
12 - PARIS LEVALLOIS (11-17)
Joueur Lamont Hamilton Marcellus Sommerville Eric Chatfield Andrew Albicy David Noel Michel Morandais Jimmal Ball Vasco Evtimov Nigel Wyatte Wilfrid Aka Giovan Oniangue Jonathan Leria Malela Mutuale Landing Sane Bracey Wright* Guillaume Yango* Total
MJ Min Tirs 28 26 166-314 27 33 142-309 12 31 48-118 28 29 92-216 14 26 51-113 22 25 64-151 27 21 68-176 11 17 29-59 13 12 19-46 27 14 31-70 7 3 4-6 8 5 2-12 7 3 0-4 2 1 11 30 37-97 15 11 26-42 28 - 779-1733
13 - POITIERS (11-17)
Joueur Rasheed Wright Kenny Younger Pierre-Yves Guillard Antonio Grant Carl Ona Embo Tommy Gunn Pape Badiane Evan Fournier Cédric Gomez Guillaume Costentin Yann Devehat Robert Conley* Total
MJ Min Tirs 28 28 113-304 28 28 111-232 28 25 101-217 16 20 56-113 28 25 77-199 22 20 61-143 28 22 84-178 27 15 66-144 28 17 23-82 13 11 7-22 28 5 17-34 4 30 20-49 28 - 736-1717
% 52,9 46,0 40,7 42,6 45,1 42,4 38,6 49,2 41,3 44,3 66,7 16,7 0,0 38,1 61,9 45,0
3pts LF 16-43 79-105 35-112 26-37 16-49 35-44 43-105 86-112 18-56 9-15 28-79 17-22 16-54 16-26 10-18 4-9 8-17 12-34 7-12 1-1 0-5 1-2 0-1 14-47 13-16 13-17 203-595 320-443
Rb 6,3 6,3 2,3 1,8 3,9 3,5 2,2 6,4 2,5 1,4 0,1 0,5 0,4 1,7 1,9 28,9
Pd 1,1 2,0 2,5 4,5 1,4 1,8 3,6 1,2 0,4 0,7 0,2 0,3 1,8 0,3 16,6
In 1,1 1,5 0,9 1,8 1,0 1,1 1,3 0,7 0,5 0,1 0,1 0,8 0,3 8,5
Co 0,8 0,3 0,2 0,0 0,3 0,4 0,1 0,3 0,1 0,0 0,3 0,3 2,2
BP 1,9 1,9 1,5 2,0 2,4 1,5 1,5 1,9 0,8 0,4 0,3 0,4 1,4 0,5 12,6
Pts 15,2 12,8 12,2 11,2 9,2 7,9 6,2 6,2 3,8 3,0 1,3 0,6 9,2 4,3 74,3
% 37,2 47,8 46,5 49,6 38,7 42,7 47,2 45,8 28,0 31,8 50,0 40,8 42,9
3pts LF 61-166 43-55 8-38 68-96 20-67 39-65 12-30 14-26 29-101 46-59 23-58 32-41 0-1 35-45 9-40 37-44 3-26 8-9 6-20 4-6 6-16 10-22 14-24 181-569 346-486
Rb 3,1 6,3 5,8 3,6 2,7 2,3 5,3 2,0 2,0 1,2 0,9 4,2 33,1
Pd 1,1 1,9 0,9 1,4 3,1 1,3 1,0 0,6 2,3 1,6 0,1 3,0 14,0
In 0,9 0,6 0,7 0,6 1,0 0,9 0,5 0,6 0,8 0,3 1,8 6,6
Co 0,2 0,3 0,1 0,0 0,1 0,9 0,1 0,1 0,0 1,8
BP 1,8 2,4 1,8 1,4 1,6 2,0 1,3 0,8 1,1 0,7 0,2 2,0 14,0
Pts 11,8 10,6 9,3 8,6 8,2 8,0 7,2 6,6 2,0 1,8 1,4 16,0 71,4
3pts LF 30-103 63-94 2-7 57-79 31-81 41-62 18-54 43-70 24-94 40-113 13-19 11-31 21-29 35-97 31-44 12-48 22-25 8-40 11-17 2-5 1-2 189-579 327-535
Rb 5,8 6,1 1,8 3,7 6,2 1,8 2,0 2,8 1,9 2,2 0,2 32,4
Pd 3,7 1,2 1,6 1,0 1,2 2,9 0,2 1,7 2,8 1,6 17,0
In 1,7 0,7 1,0 0,8 1,2 0,7 0,2 0,8 0,9 0,5 8,2
Co 0,1 0,3 0,1 1,0 0,0 0,2 0,3 0,2 2,2
BP 2,9 1,9 1,3 1,6 1,7 1,4 0,6 1,3 1,8 1,0 1,0 0,2 15,0
Pts 12,6 11,0 10,4 8,8 7,9 6,0 5,8 5,7 4,1 3,8 3,8 72,7
14 - STRASBOURG (10-18)
Joueur Ricardo Greer John McCord Abdoulaye M'Baye Justin Hawkins Pervis Pasco Steeve Essart Nick Lewis Alain Digbeu Aymeric Jeanneau Sacha Giffa Thomas Trauttmann Issife Soumahoro* Total
MJ Min Tirs 28 31 130-303 27 27 119-239 27 22 105-206 28 17 93-210 27 27 94-161 28 21 57-159 20 12 42-103 28 21 47-126 27 19 38-104 20 16 29-89 1 1 4 4 6-11 28 - 760-1711
% 42,9 49,8 51,0 44,3 58,4 35,8 40,8 37,3 36,5 32,6 54,5 44,4
15 - VICHY (10-18)
Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co BP Pts Demetris Nichols 19 34 124-286 43,4 38-109 42-51 5,3 2,1 1,3 0,8 2,6 17,3 Jamal Shuler 28 33 158-353 44,8 67-177 59-75 3,2 3,0 1,3 0,2 2,2 15,8 Thomas Larrouquis 28 28 114-256 44,5 40-110 33-60 3,8 1,9 0,9 0,0 1,4 10,8 Frank Elegar 21 31 83-143 58,0 41-61 6,7 0,6 2,0 0,8 1,6 9,9 Antoine Eito 28 23 56-162 34,6 24-93 18-29 2,5 3,0 1,4 - 1,3 5,5 Reece Gaines 15 17 27-69 39,1 10-27 17-18 1,3 1,2 0,7 - 0,9 5,4 Jonathan Aka 19 17 37-76 48,7 26-40 4,0 0,6 0,8 0,2 1,3 5,3 Etienne Brower 10 19 16-56 28,6 3-14 9-13 4,7 1,0 0,4 0,4 1,0 4,4 Nicolas De Jong 20 8 23-37 62,2 1-2 7-11 1,8 0,2 0,2 0,2 0,2 2,7 Jimmy Djimrabaye 5 5 2-4 50,0 1-1 2-2 1,2 - - - 0,2 1,4 Bob Menama 5 5 2-4 50,0 0-4 0,2 0,2 - - - 0,8 Ilyess Gmar 1 2 - - - - Yacinthe Manicord 1 2 - - - - Rob Lewin* 6 30 28-48 58,3 13-26 9,8 0,7 1,2 1,0 1,2 11,5 Curtis Sumpter* 7 28 18-62 29,0 3-15 18-22 6,0 1,0 0,7 0,9 1,1 8,1 T.J. Thompson* 6 26 16-55 29,1 5-24 5-9 1,8 2,3 1,0 - 1,8 7,0 Cornelius McFadgon* 3 16 9-23 39,1 1-6 1-3 1,3 - 0,3 - 1,7 6,7 Kareem Reid* 12 33 31-96 32,3 5-29 11-17 1,9 6,2 1,2 - 3,0 6,5 Total 28 - 744-1730 43,0 198-607 302-441 29,6 15,0 8,4 2,2 12,2 71,0
16 - LIMOGES (8-20)
Joueur Chris Massie Robert Hite Ndudi Ebi Zack Wright Ronnie Taylor Cedrick Banks Raphaël Desroses R.T. Guinn Tommy Adams Aurelien Salmon Ralph Biggs Karim Souchu Dwayne Curtis Xane D'Almeida Frédéric Weis Travarus Bennett Stanley Dubois Total
MJ Min Tirs 25 34 184-308 11 34 64-136 8 25 43-73 23 29 99-222 10 27 38-82 16 28 55-161 28 24 95-199 17 21 53-116 6 24 18-49 22 18 50-119 13 22 26-74 27 16 46-122 2 20 4-6 28 13 21-65 18 11 12-26 2 8 0-3 1 4 28 - 808-1761
% 59,7 47,1 58,9 44,6 46,3 34,2 47,7 45,7 36,7 42,0 35,1 37,7 66,7 32,3 46,2 0,0 45,9
3pts LF 0-5 54-92 22-48 23-30 1-7 12-14 3-24 51-78 8-33 15-19 30-103 10-14 42-108 16-20 25-58 17-22 11-32 2-2 36-90 11-17 14-46 12-16 17-62 12-19 0-1 4-23 16-23 5-15 0-2 2-2 213-642 258-383
Rb 9,2 3,5 6,1 4,7 2,6 2,9 3,0 5,0 1,3 3,1 2,9 1,8 7,0 1,4 2,7 1,5 33,4
Pd 2,6 3,2 0,6 5,5 5,8 2,2 0,9 1,1 2,0 0,7 1,7 1,0 1,7 0,3 17,7
In 0,8 1,6 0,6 1,2 0,6 0,8 0,9 0,5 0,8 0,4 0,9 0,5 0,5 0,6 0,1 6,5
Co 0,9 0,3 1,5 0,4 0,3 0,1 0,2 0,3 0,1 0,4 0,1 0,1 0,7 3,1
BP 2,6 2,4 1,4 3,3 3,1 2,4 1,4 1,1 1,5 0,9 1,2 0,5 0,5 0,8 0,4 1,0 14,1
Pts 16,9 15,7 12,4 11,0 9,9 9,4 8,9 8,7 8,2 6,7 6,0 4,5 4,0 2,2 1,6 1,0 74,5
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ÉCHOS FRANCE
FINALE LFB PAOLINE SALAGNAC
BASKET
BIP-BIP !
Par Pascal LEGENDRE phé studio rodez
I
l faudrait être fou pour parier sa chemise sur les chances de Tarbes d’être champion de France 2011. Déjà parce que les Violettes en ont pris une bonne dimanche sur le Quai de l’Adour (53-71), deuxio car les Tango ont pour habitude de mettre la nappe blanche au Prado quand il s’agit d’un grand événement. De plus, les filles de Pierre Vincent sont sur leurs gardes après leurs échecs imprévus à domicile face à Montpellier (dernière journée de la saison régulière) et Mondeville (demi-finale de Coupe de France). « Ces deux défaites ont montré qu’il fallait se sortir les tripes pour gagner ce titre. C’est le coup de pied qui fait bouger. Un mal pour un bien car on a retrouvé le basket que l’on a produit à un moment de la saison », commente Paoline Salagnac. De fait, dimanche, on a vu et apprécié une défense agressive, un jeu de passes aux petits oignons, de l’adresse à trois-points, et un apport global important du banc : 34 points à 10 en faveur des Tango, pour compenser le mutisme de l’Américaine Cathy Joens (4 pts) et de la Grecque Stella Kaltsidou (0 pt). Véritable « Bip-bip » du basket féminin car toujours en
Le Bourges Basket, c’est déjà neuf titres de champion de France, mais seules Emmeline Ndongue et Endy Miyem furent du sacre de 2009. Pour Anaël Lardy, Jennifer Digbeu, Pao Salagnac, mais aussi Stella Kaltsidou et la Tchèque Ilona Burgrova, depuis deux
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Jean-François Mollière
«Depuis toute petite je rêve d’être championne de France»
Plus que deux de 2009
Ce jeudi, manche retour de la finale de Ligue Féminine, Bourges-Tarbes. La génération Salagnac est à même d’être sacrée championne de France pour la première fois.
mouvement, inaltérable, Paoline Salagnac a réalisé une bonne défense sur la Monténégrine Jelena Dubljevic, une fameuse scoreuse, et surtout compilé 14 points en 25 minutes. Ceci pour nous rappeler que la Tulloise de naissance, un peu en retrait en EuroLeague (3,0 pts en 14’), est en championnat de France la 2e marqueuse de l’équipe berruyère (9,6 pts en 23’). « Physiquement l’EuroLeague, c’est une gamme au-dessus. Les équipes alignent souvent de grandes ailières. Le championnat de France est-il davantage fait pour moi ? », s’interroge cette extérieure sous dimensionnée de 1,76 m qui adore foncer vers le cercle. « Les joueuses qui sont à mon poste à Bourges ont été performantes en EuroLeague et on a peut-être eu moins besoin de moi. Tant que l’équipe gagne, c’est le principal. C’est sûr aussi que les équipes qui jouent Bourges vont défendre fort sur certaines, aussi ça laisse des espaces pour d’autres comme moi. Si je peux en profiter… »
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Paoline Salagnac, championne de France avec Bourges ?
ans regroupées, ce serait une grande première. « Quand on vient à Bourges, c’est pour remporter des titres. Depuis toute petite je rêve d’être championne de France. On va tout mettre en œuvre pour que ce soit la réalité. » Dans les coulisses, les négociations pour la prochaine saison sont avancées quand elles ne sont pas déjà conclues. Une habitude dans le basket féminin. Mardi, La Dépêche annonçait que Pao avait signé deux ans à ... Tarbes. « Cela peut être perturbant parfois, mais on s’adapte. Pour ma part, je fais partie d’une équipe et peu importe où je vais jouer l’année d’après, je me bats à 100%. On oublie ce qui est extra-basket, on est focalisé sur le titre, gagner. » n
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ÉCHOS FRANCE
CHALON-LIMOGES EN FINALE DE LA COUPE
BERCY SERA CHAUD l D’un côte, Chalon, la belle surprise de la saison, qui a confirmé match après match son statut de grosse cylindrée. De l’autre, Limoges, dernier de Pro A, et aujourd’hui assuré d’évoluer en Pro B la saison prochaine. Et au milieu, Bercy. Ce POPB que le CSP ralliera pour la 3e année consécutive, après les finales de Pro B perdues en 2009 et 2010, ce POPB qui ouvrira ses portes à l’Élan pour la 1e fois dans l’histoire du club. Pour ces deux équipes, le 15 mai, date de la finale de la Coupe de France, est désormais coché à l’encre rouge sur le calendrier. Celui des
joueurs, des staffs, des supporters. « Il faut qu’on ramène un titre cette année, on ne peut pas faire deux finales (après celle des As, ndlr) et ne rien gagner, c’est une obligation de gagner là , une obligation ! », tonne le capitaine bourguignon Steed Tchicamboud. « On reste focalisé sur le championnat, mais on sait que la saison se terminera à Bercy (la 30e journée de Pro A se déroule le 10 mai, ndlr), donc on aimerait finir sur une bonne note », espère le Limougeaud Aurélien Salmon. Pour qui le récital ? n Y.C.
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• Le “Red Bull King of the Rock“, tournoi de un-contre-un réservé aux streetballers américains en 2010, s’internationalise cette année. Il visitera 15 pays et fera escale dans six villes françaises. Sur les 64 participants dans chaque ville, seuls les 8 meilleurs seront sélectionnés pour la finale Calendrier des étapes françaises nationale jouée à Paris, qui regroupera 48 28 mai Rennes joueurs. Seul le vainqueur de la finale fran4 juin Nancy çaise aura le privilège de s’envoler pour San Francisco, le tournoi final ayant pour cadre 11 juin Aix-en-Provence le plus célèbre des pénitenciers américains : 25 juin Toulouse Alcatraz, pour désigner le “King of the Rock“. 2 juillet Paris Les règles sont simples : des matches de 5 9 juillet Lyon minutes sur demi-terrain, à élimination directe. Finale nationale Le tournoi est ouvert à tous, amateurs ou 10 septembre Paris professionnels.
LEUR PARCOURS
Tour 1/2 1/4 1/8e 1/16e 1/32e
Adversaire à Nancy à Bourg (Pro B) Cholet Strasbourg à Gries Oberhoffen (N2)
Score 71-62 85-79 75-73 77-71 93-74
Tour 1/2 1/4 1/8e 1/16e 1/32e
Adversaire Vichy à Antibes (Pro B) à Aix-Maurienne (Pro B) Roanne à Angers (N1)
Score 93-65 81-69 90-79 90-73 66-48
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Jean-François Mollière
ÉCHOS FRANCE
JEAN-PIERRE DE VINCENZI
« CET ARGENT, ON LE TROUVE COMMENT ? » En cas de lock-out NBA, les assurances qui couvrent habituellement les joueurs NBA seraient également suspendues. D’habitude, les fédérations remboursent aux franchises le montant des assurances pendant les 2 mois où les joueurs sont laissés à disposition des sélections. C’est déjà cher, mais payable. Cet été, il se pourrait que la FFBB ait à assurer elle-même et intégralement le coût des assurances des contrats de Parker, Noah et cie. Et potentiellement, le montant pourrait poser problème. Explications avec le DG de la fédé.
Cette particularité française d’être un pays exportateur de joueurs en NBA fragilise votre situation aujourd’hui plus que jamais ? Dans ce type de configuration oui ! Parce que quand les joueurs ne veulent pas se rendre disponible, quand il y en a un ou deux, c’est à tour de rôle presque – cette année pour Beaubois ça va être difficile, pour Mahinmi fallait voir, à Dallas ça sentait un peu le roussi –, on arrive à gérer la situation, on est condamné à ça. Par contre, quand tous les joueurs NBA sont concernés, ça devient ennuyeux.
« C’est la fédération française la plus touchée, est-ce que ça n’arrangerait pas les autres ? »
Mais payer est dans le domaine du possible ? Dans le domaine du possible, si on accepte. Deux millions d’euros ça correspond à peu près à 10% du budget de la fédé. Ces 10%, on les trouve comment ? En annulant certains types d’actions, en demandant aux gens de cotiser un complément ou en émettant des crédits ? Je ne sais pas, je pose des questions, mais on n’a pas une marge d’investissement et de dépense qui soit aussi élevée.
Et quid du rôle de la FIBA Europe ? Pour assurer les joueurs NBA, si les fédérations concernées payaient, la FIBA Europe serait prête à le faire avec ses assureurs. Mais ils ne couvriraient que jusqu’à 50% du contrat. Si vous assurez un joueur qui a un contrat de 50 millions, et que vous lui dites « si tu te blesses et que tu ne peux plus jouer on ne te remboursera que 25 millions », il en manque encore 25, c’est pas possible ! La solution est en stand-by côté FIBA. n Propos recueillis par Yann CASSEVILLE
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Concrètement, si la fédé doit payer, en a-t-elle les moyens ? Concrètement, si ça va entre 1,5 et 2,5 millions, le bureau fédéral sera amené à se prononcer. C’est une décision de politique sportive pour dire, on prend cette voie ou non. Le président de la fédération est amené à faire des choix d’ordre budgétaire, puisque ça implique aussi une somme engagée par chaque licencié.
Êtes-vous en contact avec les autres fédérations pour trouver une solution globale ? Oui, mais il n’y en a qu’une qui pourrait être préoccupée autant que nous c’est l’Espagne parce qu’elle aurait 4 joueurs concernés. Les autres c’est un ou deux joueurs, elles peuvent faire avec un vivier interne. C’est la fédé française la plus touchée, et on peut se poser la question : est-ce que ça n’arrangerait pas énormément les autres, qui se diraient ça fera une équipe en moins à se coltiner sur le parquet ?
été 2011
E
n cas de lock-out, vous avez annoncé que la fédé devrait débourser entre 1,5 et 2 millions d’euros pour assurer les NBAers : confirmez-vous ces chiffres ? C’est une estimation à la louche en fonction du nombre de joueurs et de la durée des contrats restants. La difficulté vient du fait de savoir quels seront les joueurs concernés, le montant total des contrats. (…) Les jours avancent, la situation ne se décante pas forcément. Ce qui est dramatique, c’est que l’on va peut-être être obligé d’attendre jusqu’au 1er juillet pour savoir s’il y a lock-out.
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CHIFFRES
PRO A 28e journée Vendredi 29 avril
*ASVEL bat Limoges 79-75 Paris Levallois bat *Orléans 77-72 Nancy bat *Cholet 79-68 *Gravelines-Dk bat Hyères-Toulon 81-64 Samedi 30 avril
*Vichy bat Strasbourg Le Mans bat *Poitiers Chalon bat *Pau-Lacq-Orthez *Roanne bat Le Havre
62-53 88-82 81-79 75-67
29e journée Matches joués le mardi 3 mai
Strasbourg – Le Havre Nancy – Vichy Paris Levallois – Pau-Lacq-Orthez Cholet – Poitiers Chalon – ASVEL Limoges – Gravelines-Dk Le Mans – Roanne Hyères-Toulon – Orléans
30e et dernière journée Mardi 10 mai
Vichy – Chalon Pau-Lacq-Orthez – Cholet Poitiers – Hyères-Toulon Le Havre – Le Mans Orléans – Limoges Gravelines-Dk – Nancy ASVEL – Paris Levallois Roanne – Strasbourg
Boxes-scores 29/4 *Gravelines-Dk bat Hyères-Toulon 81-64 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Johnson 19 5-9 3-7 1-1 1 - - 1 2 14 S.Sene* 24 5-6 - 3-4 14 - - 2 2 13 D.Issa 18 4-4 - 4-4 4 1 1 - 1 12 R.Jomby* 18 4-10 2-4 1-1 3 3 1 - 1 11 C.Akpomedah* 33 4-10 1-5 1-2 8 2 - 6 2 10 Y.Bokolo* 29 5-9 0-2 0-4 9 6 2 1 1 10 J.Greer 21 2-9 1-7 1-2 2 1 1 - - 6 B.Woodside* 33 1-9 1-5 - 3 6 1 - 3 3 J.Rousselle 2 1-2 - 1 - - - 1 2 F.Zerbo 3 - - - - - - Total 200 31 - 68 8 - 30 11 - 18 45 19 6 10 13 81 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Hughes* 39 9-19 - 10 1 1 1 3 18 J.Flowers 26 5-8 0-1 0-1 5 - 2 - 1 10 K.Houston 24 4-9 1-1 1-4 2 4 1 - 1 10 P.Morlende* 34 3-11 1-4 1-2 2 5 1 - 1 8 V.Masingue* 20 3-4 - 5 - - - - 6 L.Legname 15 2-5 0-2 2-2 1 2 - - - 6 N.Boungou Colo* 23 1-4 0-1 1-2 5 - 1 - 3 3 S.Fein* 18 1-5 1-2 - 1 2 2 - 2 3 C.Cavallo 1 - - - 1 - - Total 200 28 - 65 3 - 11 5 - 11 31 14 9 1 11 64 In 1 2 1 1 2
10 0-1 - 1 1 200 27 - 62 4 - 10 21 - 28 34 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 9-14 - 7 1 35 7-15 2-6 - - 2 32 6-16 2-7 1-2 5 3 29 6-10 0-1 - 4 5 20 2-8 1-4 - 4 1 15 1-5 1-4 - 2 1 20 1-2 - 8 12 1-5 0-2 - 4 2 5 1-2 0-1 - 3 1 200 34 - 77 6 - 25 1 - 2 37 16 Paris Levallois bat *Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 6-9 5-8 2-2 1 2 31 3-9 2-7 3-4 3 7 31 3-13 3-7 - 3 8 23 3-4 - 2-2 3 1 15 2-8 2-4 - 7 1 10 2-3 1-2 1-1 1 10 2-4 1-3 1-1 1 27 2-6 0-3 1-1 6 16 1-3 0-1 - 2 7 0-1 - 1 2 200 24 - 6014 - 3510 - 11 28 21 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 10-16 1-3 5-8 11 28 5-7 4-5 1-2 5 1 37 3-12 0-5 7-8 5 2 29 3-9 2-6 3-4 5 3 32 1-2 - 6-10 2 6 17 1-3 0-1 - 3 14 1-2 - 2 2 11 - - 1 200 24 - 51 7 - 20 22 - 32 33 15
7 In 1 3 1 1 6 In 1 1 1 1 1 5 In 4 2 2 8
- - 5 12 79 Co Bp Pts 5 2 18 - 2 16 - 1 15 - 5 12 - 1 5 - - 3 - 1 2 - - 2 - - 2 5 12 75 77-72 Co Bp Pts - 1 19 - 3 11 - 2 9 2 2 8 1 1 6 - 1 6 - 1 6 - 2 5 - 1 2 - - 3 14 72 Co Bp Pts 1 2 26 - 2 15 - 1 13 1 1 11 - 1 8 - 1 2 - 3 2 - - 2 11 77
29/4 Nancy bat *Cholet 79-68 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Robinson* 35 8-11 2-2 1-1 9 - 1 1 1 19 R.Duport* 16 7-11 - 0-1 7 1 - 1 - 14 S.Mejia* 40 2-15 1-3 4-4 8 4 2 - 6 9 W.Gradit 24 4-9 0-1 1-2 8 2 1 - 4 9 D.Nelson* 31 3-9 0-2 2-2 1 4 3 1 4 8 R.Falker 24 3-5 - 2-2 3 1 - 2 3 8 C.Leonard* 16 - 1-2 1 2 - - 3 1 F.Causeur 14 0-4 0-3 - 1 1 - 1 2 Total 200 27 - 64 3 - 11 11-14 38 15 7 6 23 68 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Darden* 40 9-20 2-3 1-1 3 4 3 1 2 21 V.Samnick* 33 9-14 1-1 1-1 9 3 3 1 6 20 A.Akingbala* 23 5-6 - 3-4 6 - - - 1 13 W.Deane* 35 3-11 1-2 2-2 3 4 3 - 5 9 K.Grant 20 3-7 1-4 - 2 1 1 - 2 7 M.Badiane 17 2-6 - 1-2 6 1 - 2 - 5 J.Linehan* 27 1-4 0-2 2-2 1 2 - - - 4 T.Johnson 5 - - - - - - Total 200 32-68 5 - 12 10-12 30 15 10 4 16 79
Prochaine journée
29/4 *ASVEL bat Limoges ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Mensah-Bonsu* 35 6-14 - 12-14 17 2 D.Jefferson* 33 8-16 - 3-4 5 2 M.Gelabale* 35 5-10 1-3 2-2 6 1 E.Jackson* 21 3-7 1-3 2-2 2 3 C.Hammonds* 37 3-7 1-2 - 1 3 K.Tillie 19 1-3 - 2-6 2 1 L.Westermann 10 1-4 1-2 - - 1
P.Lacombe Total Limoges N.Ebi R.Hite* C.Banks* Z.Wright* R.Desroses A.Salmon D.Curtis* K.Souchu* X.D'Almeida Total 29/4 Orléans M.N'Doye* J.Reynolds* T.Porter L.Vaty* J.Smith M.Lebrun A.Curti* A.Moerman L.Prowell* W.Hervé Total Paris Levallois L.Hamilton* D.Noel* E.Chatfield* M.Morandais* A.Albicy* J.Ball V.Evtimov W.Aka Total
79-75 Co Bp Pts - 2 24 3 5 19 1 5 13 - - 9 - - 7 1 - 4 - - 3
30/4 *Roanne bat Le Havre Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd U.Nsonwu-Amadi* 25 7-10 - 3-3 5 1 R.Davis* 28 5-9 1-2 3-3 5 S.Diabate* 24 5-6 1-2 3-4 1 3 P.Braud 21 3-7 3-7 - 3 1 24 2-6 1-2 1-2 3 2 P.Amagou* A.Dunn 15 3-4 - 1 A.Tanghe 15 1-1 1-1 - 1 D.Downey 13 1-4 0-1 1-2 - 4 J.Mipoka 10 1-3 1-2 - - 4 B.McCauley* 25 0-2 0-2 - 9 Total 200 28-52 8 - 19 11-14 28 15 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.King* 37 8-12 1-3 4-4 3 3 W.Wilkinson* 28 5-11 2-4 4-5 7 2 J.Cox* 38 4-10 0-4 3-3 3 4 Y.Sangare* 28 4-8 0-3 - 2 3 N.Pope 17 2-7 1-4 - 2 N.Fox 20 2-4 0-1 - 5 4 J.Jones* 23 1-7 - 5 1 O.Camara 9 0-1 - - Total 200 26-60 4 - 19 11-12 27 17 30/4 Poitiers R.Wright* E.Fournier P.Guillard A.Grant C.Ona Embo* P.Badiane* T.Gunn K.Younger* C.Gomez Y.Devehat G.Costentin*
Le Mans bat *Poitiers Min Tirs 3pts LF 25 7-11 6-7 3-4 17 4-6 1-1 5-6 26 4-7 0-3 4-7 26 4-10 2-4 0-2 25 1-7 1-3 3-4 18 2-4 - 2-2 7 1-3 1-1 2-2 25 1-4 0-1 0-1 14 0-1 - 2-2 9 1-1 8 0-1 0-1 -
Rb Pd 2 3 7 4 1 7 5 1 1 7 2 1 3 - 1 1
In 1 3 1 5 In 2 2 1 1 1 7
75-67 Co Bp Pts - 3 17 - - 14 - 1 14 - - 9 - 2 6 2 2 6 1 1 3 - 1 3 - - 3 - 1 3 11 75 Co Bp Pts - 1 21 - 4 16 1 2 11 - - 8 - 2 5 - - 4 1 2 2 - - 2 11 67
In 2 1 1 3 -
88-82 Co Bp Pts - 1 23 - 5 14 - 4 12 - 1 10 - - 6 - - 6 - - 5 - 2 2 - 1 2 - - 2 - 2 -
PRO A : CLASSEMENT 1 2 5 6 7 8 9 14 16
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Cholet Nancy Chalon Gravelines-Dk Roanne ASVEL Hyères-Toulon Le Mans Le Havre Pau-Lacq-Orthez Paris Levallois Orléans Poitiers Strasbourg Vichy Limoges
28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28 28
21-7 11-3 10-4 19-9 10-4 9-5 19-9 11-3 8-6 19-9 12-2 7-7 18-10 10-4 8-4 17-11 10-4 7-7 15-13 9-5 6-8 13-15 6-8 7-7 11-17 8-6 3-11 11-17 8-6 3-11 11-17 8-6 3-11 11-17 5-9 6-8 11-17 8-6 3-11 10-18 7-7 3-11 10-18 8-6 2-12 8-20 6-8 2-12
76,6 78,4 78,1 76,6 79,3 78,4 77,3 73,9 73,6 74,4 74,3 71,7 71,4 72,7 71,0 74,5
71,5 76,3 74,0 68,9 75,0 77,1 77,7 73,1 74,6 77,1 80,5 71,9 74,8 76,3 75,1 78,2
+5,1 +2,1 +4,1 +7,7 +4,3 +1,3 -0,4 +0,8 -1,0 -2,7 -6,2 -0,2 -3,4 -3,6 -4,1 -3,7
1 d. 2 v. 1 v. 3 v. 1 v. 5 v. 3 d. 1 v. 1 d. 6 d. 2 v. 1 d. 1 d. 5 d. 1 v. 2 d.
3-2 3-2 3-2 3-2 3-2 5-0 1-4 3-2 2-3 0-5 3-2 2-3 3-2 0-5 4-1 2-3
Total 200 25-55 11 - 21 21-30 32 14 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Acker* 36 12-19 4-7 5-6 2 2 J.P.Batista* 36 7-13 - 5-6 11 1 A.Diot* 36 3-6 2-3 8-9 6 7 B.Dewar 24 2-7 2-5 1-2 2 2 T.Rupert 24 2-6 - 2-3 4 M.Pellin 17 1-3 1-2 - - 1 C.Lombahe-Kahudi* 13 0-3 - 2-2 1 2 R.Lewin* 13 0-1 - 2-2 2 H.Kahudi 1 - - Total 200 27-58 9 - 17 25-30 28 15 30/4 *Vichy bat Strasbourg Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Shuler* 31 6-14 4-7 5-5 6 A.Eito* 35 4-11 2-9 - 5 4 N.De Jong 13 3-3 - 3-5 4 D.Nichols* 29 3-10 1-5 0-2 3 1 T.Larrouquis* 22 2-6 2-3 - - 1 F.Elegar* 27 1-3 - 1-1 5 1 R.Gaines 22 1-4 0-1 - 1 4 E.Brower 13 1-6 0-2 - 6 1 B.Menama 8 1-1 - 0-2 1 Total 200 22-58 9 - 27 9 - 15 31 12 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.M'Baye* 34 8-11 1-2 1-2 2 2 J.McCord* 31 4-8 - 7 2 A.Jeanneau* 28 2-4 0-1 2-2 4 5 P.Pasco* 24 3-6 - 0-1 9 2 A.Digbeu 20 2-6 2-6 - 5 1 R.Greer* 16 2-7 - - N.Lewis 10 1-4 0-1 1-2 2 S.Giffa 13 0-3 0-2 2-4 2 J.Hawkins 12 0-3 0-1 - 4 1 S.Essart 12 0-2 0-1 - - 2 Total 200 22-54 3 - 14 6 - 11 35 15
7 In 1 2 3 1 1 8 In 2 1 3 1 7 In 1 2 4 1 8
- 16 82 Co Bp Pts - - 33 - 3 19 - 2 16 - - 7 1 2 6 - 3 3 - - 2 - - 2 - - 1 10 88 62-53 Co Bp Pts - 2 21 - 5 10 - - 9 2 1 7 - 3 6 - - 3 - 1 2 1 - 2 - - 2 3 12 62 Co Bp Pts - 3 18 - 2 8 - 2 6 - 3 6 - 3 6 - 3 4 - 1 3 - - 2 - - - - - 17 53
Chalon bat *Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 33 9-16 4-7 1-1 1 5 1 28 8-12 - 6-8 12 - 2 29 3-10 1-3 3-4 3 1 1 11 1-3 - 6-6 6 1 37 1-12 1-8 4-6 3 4 1 24 2-6 - 1-2 9 4 15 1-3 1-3 - 4 - 1 11 0-2 0-1 1-2 1 - 12 0-4 0-2 - 1 1 200 25-68 7 - 24 22-29 40 16 6 Min 31 4-15 4-9 2-2 11 1 1 31 6-14 1-7 - 2 2 2 19 5-8 - 3-4 8 1 24 4-7 2-4 - 3 4 1 25 2-7 2-4 2-2 3 5 20 3-7 1-3 1-1 1 - 1 11 2-4 0-1 3-3 2 - M.Jean-BaptisteAdolphe* 19 2-2 - 1-2 5 1 1 B.Smith 20 1-2 - 1-2 2 - Total 200 29-66 10 - 28 13-16 37 14 6
81-79 Co Bp Pts - - 23 - 1 22 - 1 10 - 1 8 - 4 7 1 3 5 - 1 3 - - 1 - 1 1 12 79 Bp - 3 14 - 2 13 - 1 13 - - 10 - 3 8 1 1 8 1 1 7 2 1 5 - 1 3 4 13 81
30/4 Pau-Lacq-Orthez S.Rimac* C.Elonu* J.Morency* M.Var T.Gipson* G.Joseph* F.Lesca F.Moncade T.Bryant Total Chalon I.Evtimov* M.Haynes* A.Aminu B.Schilb* S.Tchicamboud* N.Lang J.Lauvergne
PRO B 32e journée Samedi 30 avril
*Nanterre bat Bourg *Quimper bat Le Portel
74-68 72-60
Vendredi 29 avril
*Lille bat Saint-Vallier *Nantes bat Fos
94-76 73-72
Matches joués le mardi 3 mai
Dijon – Antibes Boulogne – Boulazac Aix-Maurienne – Evreux Rouen – Châlons-Reims Clermont – Charleville
Prochaines journées 33e journée Vendredi 6 mai
Le Portel M.Labeyrie C.Davis* J.Ludon* N.Wyatte* A.Rowland* E.Choquet I.Sy* C.Copin Total
Châlons-Reims – Antibes Évreux – Lille Fos – Quimper Le Portel – Clermont Bourg – Aix-Maurienne Samedi 7 mai
34e et dernière journée Mardi 10 mai
Antibes – Charleville Rouen – Le Portel Dijon – Châlons-Reims Lille – Bourg Nantes – Saint-Vallier Aix-Maurienne – Nanterre Boulogne – Évreux Quimper – Boulazac Clermont – Fos 73-72 LF Rb Pd In Co Bp Pts 6-12 4 6 1 2 - 15 4-7 13 1 2 - 2 12 0-1 6 1 - - 6 12 3-4 1 3 2 - 3 11 2-2 8 - 1 - 1 10 - 2 1 - - 3 7 4-4 4 2 3 - - 6 - 1 - - - - 19-30 39 14 9 2 15 73 LF Rb Pd In Co Bp Pts 3-3 2 2 3 - - 15 - 7 - 2 - - 13 2-2 7 - - - 1 12 3-3 6 1 - - 2 11 1-2 6 3 3 - 1 11 3-4 1 5 1 - 1 10 - 7 3 1 1 3 - - 2 - - 3 - - - - - 1 12-14 36 16 10 1 12 72
29/4 *Lille bat Saint-Vallier Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Harris* 32 8-11 1-1 2-2 5 1 R.Malet* 26 5-7 4-5 2-4 2 8 M.Abdul Hamid 14 5-5 3-3 2-4 5 3 A.Defoe 26 2-3 1-1 6-6 3 2 R.Chery* 24 3-5 2-3 2-2 3 3 B.Gillet 23 2-4 2-4 - 1 1 S.Barnette* 22 1-9 0-3 3-4 5 2 O.Gouez* 15 2-3 - 4 2 M.Sy 11 2-4 - 2 N.Taccoen 7 2-4 - - 2 Total 200 32-55 13 - 20 17-22 30 24 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Bichard* 28 4-9 3-6 4-4 1 K.Shiloh* 24 6-10 0-2 1-2 2 1 22 2-8 1-4 6-8 2 D.Lyons C.Bronchard* 28 2-4 - 5-6 9 3 B.Vounang* 26 4-8 - 0-2 6 1 M.Tensorer 15 3-5 0-2 2-2 - 1 D.Denave* 28 0-3 0-2 7-7 4 2 P.Landy 9 1-1 1-1 - - 1 F.Tortosa 7 1-3 - - Y.Zonnet 13 0-2 - - Total 200 23-53 5 - 17 25-31 24 9
In 1 1 1 3 In 1 2 1 2 2 1 9
94-76 Co Bp Pts - 1 19 - 1 16 - 5 15 1 1 11 - 1 10 - - 6 - - 5 - 3 4 1 1 4 - - 4 2 13 94 Co Bp Pts - - 15 - 2 13 - 2 11 - 4 9 - - 8 1 - 8 - 4 7 - - 3 - 1 2 - 1 1 14 76
30/4 Quimper V.Mouillard* M.Jefferson J.Volcy* F.Thibedore* G.Lessort* N.Josse N.Toto* A.Rigaux W.Molas Total
In 2 1 1 3 1 8
72-60 Co Bp Pts - 1 16 2 3 16 - - 12 - 3 11 - 1 6 - - 5 - 1 3 - 2 3 - 2 2 13 72
*Quimper bat Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 5-15 3-9 3-4 3 5 25 6-10 - 4-4 11 24 5-11 1-5 1-3 2 2 30 5-12 1-5 0-4 4 3 26 3-5 - 9 2 5 2-2 1-1 - - 29 1-4 1-2 - 6 4 25 1-5 1-5 - 3 5 5 - 1 200 28-64 8 - 27 8 - 15 39 21
*Angers bat Brest 92-87 Saint-Chamond bat *Roche 102-95 *Orchies bat Blois 96-77 *Liévin bat Souffelweyersheim 80-64 *Saint-Quentin bat Bordeaux 87-67 *Le Puy bat Denain 87-86 *Sorgues bat GET Vosges 99-59 *Challans bat Centre Fédéral 81-62 *Denek bat bat Saint-Étienne 87-75 Classement : 1- Bordeaux (27-6), 2Denain (22-11), 3- Angers (21-12), 4Saint-Quentin, Sorgues, Brest (20-13), 7- Saint-Étienne (19-14), 8- Challans, Le Puy (18-15), 10- Orchies, Blois (16-17), 12- Liévin, Souffelweyersheim (15-18), 14- Saint-Chamond, Denek Bat (14-19), 16- GET Vosges (9-24), 17- Roche (8-25), 18- Centre Fédéral (5-28).
EUROCHALLENGE FINAL FOUR
À Ostende
Demi-finales LokomotivKubanbatSpartakSaint-Pétersbourg 74-64 Novo Mesto bat Ostende 79-65
Match pour la troisième place Ostende bat Spartak Saint-Pétersbourg 94-92
Finale Novo Mesto bat Lokomotiv Kuban 83-77 MVP : Goran Ikonic (Novo Mesto)
NBA PLAYOFFS Conférence Est Deuxième tour
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Nanterre Dijon Rouen Fos Évreux Châlons-Reims Boulogne Bourg Le Portel Boulazac Aix-Maurienne Nantes Quimper Antibes Lille Saint-Vallier Clermont Charleville
32 31 31 32 31 31 31 32 32 31 31 32 32 31 32 32 31 31
24-8 14-2 10-6 20-11 10-5 10-6 19-12 13-2 6-10 19-13 12-4 7-9 18-13 12-4 6-9 17-14 11-5 6-9 17-14 11-4 6-10 17-15 13-3 4-12 17-15 9-7 8-8 16-15 12-4 4-11 16-15 9-6 7-9 16-16 7-9 9-7 14-18 11-5 3-13 13-18 10-6 3-12 13-19 8-8 5-11 12-20 8-8 4-12 9-22 5-10 4-12 6-25 3-13 3-12
Co Bp Pts - 3 19 - 3 12 1 1 12 1 4 10 - 2 5 - 2 2 - - - 1 2 16 60
NATIONALE 1
PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 6 8 10 12 13 14 15 16 17 18
In 1 1 2 3 1 8
33e journée
Boxes-scores *Nantes bat Fos Min Tirs 3pts 40 4-9 1-4 29 4-11 29 6-12 0-1 23 3-6 2-4 16 4-5 27 3-7 1-3 30 1-5 0-2 6 0-1 200 25-56 4 - 14 Min Tirs 3pts 23 4-9 4-8 23 6-12 1-4 27 5-9 27 4-9 23 4-8 2-3 34 3-10 1-2 31 0-10 0-7 10 0-1 0-1 2 200 26-68 8 - 25
LF Rb Pd 4-6 3 3-6 7 2 1-3 3 - 10 3 3-4 3 7 2-2 2 1 - 4 1 - 1 13-21 33 14
30/4 *Nanterre bat Bourg 74-68 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Passave-Ducteil* 25 5-6 - 5-9 4 2 2 - 1 15 W.Daniels 30 4-9 0-1 5-7 6 1 1 2 3 13 M.Riley* 36 2-12 2-7 6-10 12 2 3 2 3 12 L.Akono* 31 4-8 2-3 - 3 4 2 - 2 10 N.Carter* 23 4-9 0-1 1-4 4 - 2 - 2 9 M.Judith* 26 2-6 0-2 1-1 2 - 2 - 1 5 G.Pons 18 2-3 - 1-2 - 1 3 - - 5 M.Toti 9 2-2 - 1-1 - - - - 1 5 A.Gomis 2 0-1 - - - - - - Total 200 25-56 4 - 14 20-34 31 10 15 4 13 74 Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Monds* 25 6-8 - 2-5 4 3 1 1 4 14 D.Oliver* 29 4-12 4-8 1-2 1 2 - - 2 13 C.Koma 18 6-7 1-2 - 4 1 3 - 2 13 A.Tsagarakis* 26 3-9 1-4 2-3 3 2 1 - 1 9 D.Coleman* 33 2-8 1-2 1-2 8 2 - - - 6 K.Corre* 26 2-6 1-2 1-2 9 2 - - 3 6 J.Delhomme 20 2-2 1-1 - 1 2 1 - 2 5 O.Da Silveira 4 1-1 - 1 - - - - 2 C.Ferchaud 19 - 2 1 1 - 2 Total 200 26-53 9 - 19 7 - 14 33 15 7 1 16 68
Charleville – Rouen Saint-Vallier – Boulogne Boulazac – Nantes Nanterre – Dijon
29/4 Nantes T.Downey* K.Barber* J.James* O.Bardet A.Cel A.Charles* N.Gayon* S.Dondon Total Fos K.Atamna P.Haquet* M.Dia S.Gay* M.Hachad* Z.Bah* L.Cummard* B.Cisse L.Labeyrie Total
Min Tirs 3pts 27 6-9 3-5 35 4-12 1-6 20 5-9 1-2 33 5-9 32 1-8 0-5 22 0-4 0-2 26 0-7 0-3 5 200 21 - 58 5 - 23
82,2 75,0 78,7 76,1 76,9 77,3 79,1 78,0 79,4 72,9 78,2 77,7 72,5 71,8 71,7 76,3 71,9 68,2
73,1 67,9 76,4 73,4 77,4 75,5 79,1 76,3 78,9 72,2 80,4 78,1 74,0 76,1 70,3 78,3 78,3 78,4
+9,1 +7,1 +2,3 +2,7 -0,5 +1,8 0,0 +1,7 +0,5 +0,7 -2,2 -0,4 -1,5 -4,3 1,4 -2,0 -6,4 -10
6 v. 5 v. 2 d. 1 d. 3 d. 1 v. 1 d. 2 d. 3 d. 2 v. 5 d. 3 v. 3 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 4 d.
5-0 5-0 4-1 3-2 1-4 3-2 3-2 3-2 2-3 3-2 0-5 4-1 4-1 2-3 2-3 1-4 2-3 1-4
Atlanta (5) mène face à Chicago (1) : 1-0 Lundi 2 mai
Atlanta bat *Chicago
103-95
Mercredi 4 mai
Chicago - Atlanta Vendredi 6 mai
Atlanta - Chicago Dimanche 8 mai
Atlanta - Chicago Mardi 10 mai, si nécessaire
Chicago - Atlanta Jeudi 12 mai, si nécessaire
Atlanta - Chicago Dimanche 15 mai, si nécessaire
Chicago - Atlanta Miami (2) mène face à Boston (3) : 1-0 *Miami bat Boston 99-90 Mardi 3 mai
Miami - Boston Samedi 7 mai
Boston - Miami Lundi 9 mai
Boston - Miami
21
CHIFFRES Mercredi 11 mai, si nécessaire
Dallas - L.A. Lakers
Miami - Boston
Mardi 10 mai, si nécessaire
Vendredi 13 mai, si nécessaire
L.A. Lakers - Dallas
Boston - Miami
Jeudi 12 mai, si nécessaire
Lundi 16 mai, si nécessaire
Dallas - L.A. Lakers
Miami - Boston
Dimanche 15 mai, si nécessaire
Premier tour Chicago (1) élimine Indiana (8) : 4-1 *Chicago bat Indiana 104-99 *Chicago bat Indiana 96-90 Chicago bat *Indiana 88-84 *Indiana bat Chicago 89-84 *Chicago bat Indiana 116-89 Atlanta (5) élimine Orlando (4) : 4-2 Atlanta bat *Orlando 103-93 *Orlando bat Atlanta 88-82 *Atlanta bat Orlando 88-84 *Atlanta bat Orlando 88-85 *Orlando bat Atlanta 101-76 *Atlanta bat Orlando 84-81 Miami (2) élimine Philadelphie (7) : 4-1 *Miami bat Philadelphie 97-89 *Miami bat Philadelphie 94-73 Miami bat *Philadelphie 100-94 *Philadelphie bat Miami 86-82 *Miami bat Philadelphie 97-91 Boston (3) élimine New York (6) : 4-0 *Boston bat New York 87-85 *Boston bat New York 96-93 Boston bat *New York 113-96 Boston bat *New York 101-89
CONFÉRENCE OUEST Deuxième tour Memphis (8) mène face à Oklahoma City (4) : 1-0 Memphis bat *Oklahoma City 114-101 Mardi 3 mai
Oklahoma City - Memphis Samedi 7 mai
Memphis - Oklahoma City
Premier tour Memphis (8) élimine San Antonio (1) : 4-2 Memphis bat *San Antonio 101-98 *San Antonio bat Memphis 93-87 *Memphis bat San Antonio 91-88 *Memphis bat San Antonio 104-86 *San Antonio bat Memphis 110-103 a.p. *Memphis bat San Antonio 99-91 Oklahoma City (4) élimine Denver (5) : 4-1 *Oklahoma City bat Denver 107-103 *Oklahoma City bat Denver 106-89 Oklahoma City bat *Denver 97-94 *Denver bat Oklahoma City 104-101 *Oklahoma City bat Denver 100-97 L.A. Lakers (1) élimine la Nouvelle Orléans (7) : 4-2 Nouvelle Orléans bat *L.A. Lakers 109-100 *L.A. Lakers bat Nouvelle Orléans 87-78 L.A. Lakers bat *Nouvelle Orléans 100-86 *Nouvelle Orléans bat L.A. Lakers 93-88 *L.A. Lakers bat Nouvelle Orléans 106-90 L.A. Lakers bat *Nouvelle Orléans 98-80 Dallas (3) élimine Portland (6) : 4-2 *Dallas bat Portland 89-81 *Dallas bat Portland 101-89 *Portland bat Dallas 97-92 *Portland bat Dallas 84-82 *Dallas bat Portland 93-82 Dallas bat *Portland 103-96
9 Marseille Gourous (Massilia69) 10 Redeem Team (Fifou)
Playoffs Finale
DÉTECTION CADETS FRANCE 2ème Div RUEIL AC
4913,7 4905,9
les mercredis 11, 18, 25 mai et 1er juin de 18h45 à 20h15
Bourges mène face à Tarbes : 1-0 Dimanche 1er mai
Bourges bat *Tarbes
71-53
Jeudi 5 mai
Bourges - Tarbes Samedi 7 mai, si nécessaire
Bourges – Tarbes
FANTASY LEAGUE
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PRO A Les vainqueurs de la 27e journée Équipe 1 Crazy_Shooters (Crazy_Shooters) 2 Limoges landouge (Dadou87) 3 Kc love (clemol86) 4 pataprat (bubulle21) 5 mtp34 (vasquez 34) 6 bago1 (bago) 7 owendo magic (garandovic) 8 FlopiKingsFan (Flopi) 9 Twin Brothers (madgikou) 10 LOULETTE (loulette) Classement général 1 sebus086 (sebus086) 2 LIMOGES 2011 (15041993) 3 badaboum (bubulle the red) 4 Fantasio Team (Ilfantasio) 5 secreteam (yannoustnaz) 6 pullup (pullup) 7 stickteam21 (stick21) 8 CHOULOULIMOGES (Chouloulou’s)
Score 212,5 208,3 201,6 200,7 198,6 197,2 196,9 196,2 196,0 194,6 5004,7 4986,7 4985,8 4963,7 4947,5 4940,8 4934,3 4933,6
Gymnase Stadium - 1 rue Geneviève Couturier - 92500 Rueil. Contact : Arille Perrault - Tél. 06.11.83.17.66 ou perrault.arille@hotmail.fr
PETITES ANNONCES c.pelleray@norac-presse.fr
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Jeudi 2 juin
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Féminines
Lundi 9 mai
Memphis - Oklahoma City
LFB
Mercredi 11 mai, si nécessaire
CHALLENGE ROUND
Oklahoma City - Memphis
Demi-finales
Vendredi 13 mai, si nécessaire
Memphis - Oklahoma City Dimanche 15 mai, si nécessaire
Oklahoma City - Memphis Dallas (3) mène face à L.A. Lakers (2): 1-0 Lundi 2 mai
Dallas bat * L.A. Lakers
L.A. Lakers - Dallas
Lundi 9 mai
Nantes-Rezé – Mondeville
96-94
Mondeville élimine Basket Landes *Mondeville bat Basket Landes 70-59 *Basket Landes bat Mondeville 65-63 Nantes-Rezé élimine Arras *Arras bat Nantes-Rezé 71-59 *Nantes-Rezé bat Arras 72-50
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L.A. Lakers - Dallas Vendredi 6 mai
Dallas - L.A. Lakers Dimanche 8 mai
Finale Nantes-Rezé – Mondeville Vendredi 6 mai
Mondeville – Nantes-Rezé
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Poitiers et Ambert (Auvergne)
ACTJ. Depuis 18 ans, créateur de stages sportifs 8-11 ans / 12-14 ans / 15-17 ans Juillet-Août Encadrement permanent de qualité Garantie APS Membre de l’UNOSEL Brochure gratuite sur demande 18, rue du Fbg Poissonnière 75010 Paris Tél. : 01 45 23 83 75 Fax : 01 45 23 83 84 Email : info@actj.com Partenaire de l’ACTJ
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PORTRAIT
PASCAL DONNADIEU (NANTERRE)
UNE VIE EN VERT ET BL Pascal Donnadieu vient d’arriver au terme de 25 ans de quête du Graal. Un quart de siècle de coaching démarré au plus bas niveau, marqué par onze montées successives, aucune descente. 25 ans d’amour et de dévouement à son unique club, Nanterre, avec qui, enfin, il vient de toucher au but, la Pro A. Mais si la saison prochaine Pascal Donnadieu fera bien partie de l’élite, une chose est certaine, l’homme ne changera pas. Par Thomas FÉLIX français. Qui peut dire qu’il a commencé à coacher au niveau départemental une bande de potes le dimanche il y a 25 ans, gravi onze échelons, sans redescendre une seule fois, le tout dans un seul et même club, pour arriver un jour à s’asseoir sur le banc d’une équipe de Pro A ? « Personne… Enfin je crois », répond timidement l’heureux élu. « Mais tu sais, cela paraissait tellement inaccessible lorsque l’on a commencé tout ça. Je ne pensais pas avoir un jour la chance d’entraîner en Pro A. » Inaccessible, mais pas impossible, il vient de le prouver.
Employé de banque au 4/5e Pascal prend les rênes du club en 1987, sous l’insistance de son père Jean, qui a connu les
« Je ne pensais pas avoir un jour la chance d’entraîner en Pro A »
terrains en cendrée de la Jeunesse Sportive des Fontenelles de Nanterre dans les années cinquante, et préside le club depuis 1974. À cette époque, l’équipe première a été dissoute car elle ne collait plus avec les valeurs que voulait véhiculer la JSF. Qui de mieux qu’un Donnadieu, élevé au biberon vert et blanc, pour redonner une belle image à l’équipe fanion ? Pascal n’a que 23 ans, mais ne se pose aucune question. Le basket est une passion et le coaching vient naturellement chez lui. De plus, Pascal a été élevé dans les valeurs humaines de respect et de partage que son père Jean a érigées en règles de vie à la JSF. Il ne les trahira pas. « J’ai commencé avec des potes », se souvient-il. « Puis, j’ai continué alors que je travaillais dans une banque. C’était compliqué, on montait de division
Hervé Bellenger / IS
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ascal Donnadieu est un homme heureux. Assis confortablement dans sa voiture dimanche soir dernier, on le devine apaisé, tranquille, même si on sent poindre une légère fatigue après sa courte nuit. Comme à son habitude, il répond avec une grande amabilité, comme à son habitude l’homme est charmant et se livre avec une extrême gentillesse. Pascal Donnadieu ne le nie pas, il vit un aboutissement après 25 années de carrière, un aboutissement enchanté, un rêve secret qui prend réalité. Pascal Donnadieu va coacher le club de sa vie, la JSF Nanterre, en Pro A la saison prochaine, et il peine parfois à le réaliser. Il faut dire que le fait est unique dans les annales du basket
PORTRAIT
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quasi chaque année au début, alors j’ai fini par me mettre au 4/5e, puis à mi-temps. Puis j’ai lâché la banque pour intégrer le service des sports de la ville de Nanterre, puis encore à 50%, et j’ai fini par tout lâcher pour devenir pro. » Fondu de basket, Pascal se goinfre déjà de schémas de jeu, et installe sa griffe dont il déviera jamais. Nanterre joue pour son public alors il faut un jeu plaisant à regarder, un basket rapide, vif, avec des points, prendre du plaisir à jouer et surtout tout donner, par respect pour le maillot. En dehors du terrain, Pascal s’inscrit dans la lignée de Donnadieu père. « Je ne pense pas avoir changé depuis le début », dit-il. « La relation de confiance est toujours la base pour moi. J’ai toujours eu confiance en mes joueurs et j’ai toujours voulu qu’ils le sentent. C’est aussi dans ma nature de respecter l’autre et je veux respecter l’individu autant que le joueur. J’ai besoin d’un minimum d’affectif avec mes joueurs, alors oui je suis un peu papa poule, mais ce groupe que j’ai depuis deux ans me le rend bien. »
Un sentimental pudique Protecteur, mais surtout généreux, attentif, Pascal entoure son groupe d’affection. « Il est foncièrement gentil, » avoue l’un de ceux qui le connaît le mieux, son assistant Franck Le Goff. « Il est très bien élevé, déteste les conflits et n’aime pas faire souffrir les gens. La Pro B l’a changé un peu parce qu’il le devait. Dans une division où il y a des requins, où tu peux te faire avoir par des agents, des joueurs, il fallait qu’il renforce son discours pour aller au bout de ses idées. » Durcir un peu pour affronter le monde professionnel sans déroger à ses principes, c’est le challenge qu’a relevé Pascal depuis 2004 et son arrivée en Pro B. « C’est un angoissé qu’il fallait rassurer pour lui prouver qu’il avait raison, qu’il était un bon entraîneur », rajoute son assistant. « Il a peur de mal faire, contre Évreux on menait de 20 points, c’était gagné, je l’ai forcé à s’asseoir pour profiter, il n’a pas pu. » Un angoissé toujours au petit soin pour ses joueurs qui lui reconnaissent une grande qualité, sa disponibilité. « Sa porte est toujours ouverte », raconte Guillaume Pons, le capitaine de route de la JSF. « Il ne veut pas avoir une simple relation entraîneur-joueur. Il veut savoir pourquoi ça va, pourquoi ça va pas, il connaît ta famille, ton entourage, et il est toujours là pour te donner un coup de main. Mais il le fait moins qu’en Nationale car il est aussi plus professionnel dans sa tête qu’avant, il a acquis une plus grande rigueur qui fait sa force aujourd’hui. » Autre facette du « père » Pascal, sa pudeur, trait familial des Donnadieu. Lui-même, gêné
Pascal Allée / Hot Sports
BLANC
« Un jour, le challenge sera sûrement d’aller tenter l’aventure ailleurs »
à l’idée d’évoquer cela, préfère raconter en guise d’anecdote que son père Jean ne lui pas adressé de mot après la montée, « tout juste une bise, mais chez nous c’est beaucoup car nous ne sommes pas démonstratifs », évoque celui qui, pourtant, couvre de textos joueurs et assistant le dimanche matin après une belle victoire. « Ils sont humbles et très réservés », confirme Franck Le Goff, « mais communiquent leur amour et leur respect autrement. »
Le respect de ses pairs En Pro B depuis 2004, Pascal Donnadieu a mis du temps à se mettre à jour de ses diplômes d’entraîneur, ses assistants lui servant de prête-nom pour se conformer aux règles de la LNB, un manquement qui a pu surprendre dans la profession mais qui fut vite oublié tant Pascal a prouvé qu’il était à la hauteur de la division. « Comme entraîneur, il a tout mon respect », dit de lui un de ses amis et principal concurrent cette année, Michel Veyronnet. « C’est un gars qui connaît par cœur son métier et il est passé par tous les niveaux. C’est un malin, il le porte sur lui, qui change ses plans car il étudie bien les vôtres. Il va toujours essayer une petite défense pour te perturber. » « Techniquement, il connaît par cœur chaque joueur de la division », rajoute Thomas Darnauzan, actuel manager de Bordeaux qui a passé quatre saisons à Nanterre. « On avait une feuille détaillée avant chaque match des mouvements des adversaires. Il a appris le basket d’une façon différente grâce à son parcours et je pense qu’il a acquis définitivement le respect suite au beau parcours de 2007 en championnat (2e, ndlr) et cette finale de Coupe à Bercy. » Bourreau de travail selon son assistant, Pascal
dévore Internet à la recherche de vidéos, possède une grande soif d’apprendre, toujours en demande de plus d’infos. « Les formes de jeu, les caractéristiques », s’emballe Franck Le Goff. « Il a faim de savoir basket. Il est très ouvert, pas figé dans un schéma, il possède une grande qualité d’adaptation mais reste avec sa marque de fabrique, relancer la balle, tout le temps. » De la départementale à la Pro A, Pascal est resté fidèle à ses principes, partager la balle et mettre du rythme. « J’ai compris maintenant que je n’avais pas envie de changer de philosophie », assure-t-il. « Il faut donc savoir prendre les joueurs qui peuvent pratiquer le basket que je sais faire. Et puis, je sais que je détonne par rapport à des coaches qui ont été de brillants joueurs ou qui ont eu des parcours plus huppés, mais je sais que j’ai acquis le respect et que je fais partie de la confrérie. » Pour le challenge qui l’attend la saison prochaine, Pascal Donnadieu se dit prêt et confiant, même si, dans une boutade, son assistant balance que l’angoissé qu’il est ne croira pas être en Pro A avant le premier entre-deux. Reste que pour Pascal, la Pro A est un défi qui l’excite. « C’est un vrai pari mais je resterai dans ma ligne de conduite, mettre du rythme, partager la balle. On sera le plus petit budget, mais ça on a l’habitude. » Et puis, un jour, une fois la Pro A découverte avec Nanterre, il sera peut-être temps de voir ailleurs, de couper le cordon. « Je sais », avoue-t-il timidement. « Il faudra sûrement tenter une aventure ailleurs. J’en ai envie, je pense, au moins pour prouver que je peux réussir autre part, à moi et aux autres, que Nanterre peut exister sans moi et que je peux exister sans Nanterre, mais avant je veux profiter. » n
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SAN ANTONIO DÉJÀ EN VACANCES…
CETTE FOIS, C’EST VRAIMENT LA FIN Le meilleur bilan de l’Ouest, un premier tour a priori « facile » face à une équipe privée de son ailier star (Rudy Gay), une année impaire, toutes les conditions étaient réunies pour que les Spurs poussent le plaisir jusqu’au mois de juin. Memphis en a décidé autrement. Plus qu’une série, Zach Randolph et compagnie ont scellé la fin d’une époque à San Antonio. Par Jérémy BARBIER
I « Ça va être très difficile d’améliorer l’équipe »
D. Clarke Evans/NBAE via Getty Images
Tony Parker
Tim Duncan est en bout de course. Les Spurs aussi.
ls n’ont pas voulu se chercher d’excuses. Malgré leur frustration, les Texans ont salué de concert les performances et la supériorité de leurs surprenants bourreaux. « Ils étaient la meilleure équipe et ils ont mieux joué que nous », concédait Gregg Popovich. « Leurs qualités athlétiques, leur puissance et leur taille nous ont vraiment fait mal offensivement. » Tout était dit, ou presque. Plus que cette sortie historique et prématurée, San Antonio regrettait de ne pas avoir abordé ce premier tour avec le meilleur « momentum », la faute à une fin de phase régulière poussive (4-8) car perturbée par les pépins physiques de Tim Duncan ou Manu Ginobili. « Nous n’avons pas pu maintenir la qualité de basket que nous produisions en janvier et février », analysait l’Argentin. « Nous étions un peu en perte de vitesse. » On attendait une réaction à l’expérience, ce sont finalement les Grizzlies qui ont joué toute cette série tels de vieux briscards. Sans jamais se laisser griser, ni se précipiter. « Nous espérions qu’à un moment, ils plieraient sous la pression et feraient des erreurs mais ça n’a pas été le cas », soupirait Duncan à voix basse. « Ils ont fait exactement l’inverse. Ils ont réussi chaque action dont ils avaient besoin, ils ont pris soin de la balle, ils ont eu les shoots qu’ils voulaient obtenir et leurs gars ont réussi les tirs aux bons moments. » D’ailleurs, Popovich refusait de considérer cette élimination comme un terrible camouflet. « À l’Ouest, votre classement importe peu. C’est une évidence année après année, quasiment toutes les équipes se valent. » L’issue d’une série de playoffs est souvent dictée par les match-ups, or dans le secteur intérieur, la huitième équipe de l’Ouest possédait un net avantage sur les Texans.
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Et maintenant ? Parker jurait en début d’exercice que cette campagne représentait pour ce groupe une dernière chance de rapatrier le trophée Larry O’Brien du côté de Fort Alamo. Maintenant que cet ultime joker est grillé, l’arrivée de sang frais constitue une priorité. « Ça va être très difficile d’améliorer l’équipe, surtout que nous bénéficions du 29e choix de la Draft », nuance cependant le Français sur son site Internet. « ll faudra donc faire un coup, comme l’an passé avec Gary Neal. Pour le reste, j’imagine que le staff va se pencher dessus très rapidement. » Les limites intérieures révélées par les Grizzlies imposent une réelle revue d’effectif. Sans compter la retraite annoncée d’Antonio McDyess, les têtes chercheuses de la franchise doivent ajouter centimètres,
muscles et explosivité à leur raquette. Au regard de l’incertitude planant au-dessus des nouveaux accords salariaux, seul le marché des transferts permet d’envisager une refonte partielle du roster. « Il y aura des changements mais nous n’agissons jamais de manière radicale dans ce domaine », prévient Pop. « Quelqu’un m’a demandé si nous devions tout démanteler parce que nous avons perdu. C’est l’attitude la plus absurde que vous pouvez adopter. » D’autant que la marge de manœuvre du front office s’annonce plutôt limitée. Quelques rotations de fond de banc exceptées, tous les Spurs sont encore sous contrat l’année prochaine. Plus que par d’éventuels trades ou signatures de free agents, c’est via les progrès espérés de la jeune garde – George Hill, Gary Neal, DeJuan Blair – que se décidera l’avenir immédiat du quadruple champion. À moyen-terme, la transition la plus importante sera celle qui se fera sans Tim Duncan, le mur porteur de la franchise depuis 13 ans. Lié à son équipe de toujours jusqu’en 2012, Timmy entretient le flou autour de son avenir. Avec ses quatre bagues et des honneurs individuels à ne plus savoir qu’en faire, le joueur le plus influent des années 2000 n’a rien à prouver. Au contraire de Shaquille O’Neal, qui use santé et crédibilité à chasser une dernière bague, TD, 35 ans depuis lundi, n’est pas du genre à s’éterniser s’il sent que son physique le lâche. Shaq redoute la petite mort d’une retraite sportive inévitable, Duncan n’a certainement aucun mal à imaginer une seconde vie loin des spotlights NBA. En cas de lock-out, reverra-t-on le « Big Fundamental » sur un parquet NBA ? L’intéressé élude le sujet. «J’ai simplement perdu un match », lâchait-il au soir de l’élimination. Même réponse évasive de la part de son coach. « Je n’ai pas parlé avec lui des prochaines années ou de ce qu’il a prévu de faire. » Et pourtant, le futur des Spurs en dépend forcément… n
ORLANDO DANS LE FLOU
LA MAGIE N’OPÈRE PLUS Eliminée au premier tour pour la première fois depuis 2007, la franchise floridienne confirme sa régression dans la hiérarchie de la conférence Est.
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’intersaison s’annonce mouvementée en Floride. Si le Magic ne change pas rapidement la configuration actuelle de son roster, ses adversaires pourront reproduire la tactique déployée par Larry Drew, le coach d’Atlanta, pour faire plier Howard et compagnie la saison prochaine. Bien qu’il soit quasiment impossible de contrer la puissance brute du colosse (27,0 points, 15,5 rebonds), le duo Pachulia/ Collins a prouvé qu’en pliant les jambes et distribuant les fautes, l’influence de Superman sur le reste du collectif pouvait se réduire comme peau de chagrin. Dominant mais coupé de ses coéquipiers, Howard a perdu 5,5 ballons par match et n’a distribué que 3 caviars dans toute la série. Les ailes et la ligne arrière n’ont pas suivi. « Vous ne pouvez pas tenir ce gars à 10 ou 15 points, mais nous avons réussi à le frustrer », se félicitait Pachulia. Depuis les Finals 2009, le bouleversement incessant du supporting cast mine autant le moral que les ambitions du leader. Supposées relancer le Magic dans la course au titre, les arrivées de Jason Richardson, Gilbert Arenas et Hedo Türkoglu ont été un échec cuisant et, une fois n’est pas coutume, Stan Van Gundy a voulu en endosser l’entière responsabilité. « Nous avons été ensemble assez longtemps, j’avais des joueurs assez bons et j’ai l’impression que nous
Kevin C. Cox/Getty Images
Tim Duncan (12,7 points, 10,5 rebonds) a ainsi perdu son duel direct face à Marc Gasol (14,2 unités, 12,3 prises), Antonio McDyess ne pouvait rien contre la mobilité et la technique de Zach Randolph (21,5 points, 9,2 rebonds), incontrôlable dans le dernier acte du Game 6 (17 points en 12 minutes). Memphis a donc constamment appuyé sur le point sensible (62 points contre 38 à l’intérieur au match 6), refusant de confier plus que de raison son destin aux incertitudes du shoot extérieur (66 tirs tentés derrière l’arc au total). « Ils ont également très bien fermé l’accès dans la peinture et étaient capables de couvrir sur les shooteurs », poursuit le technicien vaincu. Sur-vitaminée cette saison (103,7 points en moyenne), l’attaque texane n’a jamais pu réellement se mettre en branle (94,3 points contre Memphis), notamment à longue distance où les meilleurs snipers du championnat (39,7%) ont soudainement perdu tous leurs repères (29,3%). Dominés à l’intérieur, les champions 2007 s’en sont longtemps remis aux percées du duo Parker/Ginobili (40,3 points cumulés) pour espérer retourner la situation. Ce ne fut pas suffisant.
aurions pu gagner. Je ne veux pas me servir de ça comme excuse, mais je n’ai jamais mis en place une bonne rotation dans le périmètre. » Certainement destinée à désamorcer les polémiques, l’autoflagellation du coach n’a pas empêché les médias de se ruer vers Howard afin de sonder ses éventuelles envies de départ.
Howard restera-t-il ? « Je n’ai pas besoin de commenter ça alors n’en parlons pas », s’agaçait la star en vidant son vestiaire. « Tout de suite, je vais essayer de trouver comment je peux devenir meilleur pour la prochaine saison, pas pour quelle équipe je vais jouer. Toutes les spéculations peuvent donc s’arrêter. » Ce ne devrait pas être le cas. En 2012, D-12 aura l’opportunité de partir où bon lui semble. Le risque d’exil est réel, et comme Denver cette saison, Orlando pourrait envisager de reconstruire sans sa superstar s’il ne reçoit pas rapidement de sa part des signes encourageants. « Nous ne l’échangeons pas », affirme pour le moment Otis Smith. « Vous pouvez imprimer ça ou vous voulez. » Sous le feu des critiques, le GM sait qu’il n’a que quelques mois pour trouver les role players qui convaincront le pivot de lier son avenir au Magic. « Nous avions le sentiment d’avoir la bonne équipe sur le terrain, qu’elle était celle qui irait jusqu’au titre. Ils ne l’ont pas fait, donc évidemment, nous avons beaucoup de travail à faire. » Les contrats mirifiques des recrues les plus récentes rendent toutefois aléatoires de nouveaux transferts. Seul Jason Richardson est libre et, a fortiori, le salaire dégagé par son probable départ doit servir à recruter une main d’œuvre qualifiée à l’intérieur. Refusant de commenter les besoins de son équipe, Superman réaffirmait sa bonne volonté. « Mes fans méritent un titre et je vais simplement continuer à me battre. C’est tout ce que je peux faire. » Mais il ne pourra le faire tout seul.
J.B. Encore loupé pour Dwight Howard et Orlando !
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26 LAKERS - MAVERICKS
ÇA VA ÊTRE GALÈRE POUR L.A. ! À peine sortis du piège de la Nouvelle-Orléans, les Lakers sont retombés dans leurs travers face à Dallas en s’inclinant dès la première rencontre (94-96), alors pourtant qu’ils avaient eu le match en main. Kobe Bryant a raté le trois-points de la victoire à la sonnerie. Inquiétant dans la quête du « three-peat » ? Les Lakers sont habitués mais là, gare ! Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles dernières minutes, et s’inclinent 96-94. « C’est comme si on leur avait offert le match », commentait, dépité, Phil Jackson après la rencontre. « On a tout perdu dans le troisième quart-temps, quand on a pris l’avantage et que d’un coup on s’est arrêté de jouer en défense et en attaque. »
Incapables de dominer Cette tendance chronique à l’autosatisfaction commence d’ailleurs à sérieusement inquiéter du côté de Los Angeles. Incapables de conclure les matches serrés au tour précédent, les Lakers se retrouvaient déjà obligés de gagner mercredi soir (hors délais de bouclage) lors du match 2. « Je sais bien que la dernière minute a été complètement folle », avouait Andrew Bynum. « Mais de toutes façons, on doit être capables de jouer mieux que ça pendant toute la deuxième mi-temps. »
« Je suis très inquiet. Vous avez vu le match ? »
Dans cette dernière minute du match 1, les Lakers ont en effet perdu bêtement deux ballons, un par Kobe et un autre sur une transmission main-à-main entre Pau Gasol et Bryant. Avant de plus tard voir Kobe rater le shoot de la victoire au buzzer. Beaucoup d’échecs, pour un prétendant majeur au titre… Pendant ce temps, c’est Dallas qui jubile. Dominés de bout en bout au match 1, les Mavs remplissent déjà leur objectif avec une victoire en déplacement. « On s’est bien débrouillé, mais on peut faire encore mieux », déclarait Shawn Marion. « Est-ce que les gens savaient que l’on est capable de défendre comme ça ? » Une défense correcte, et un Dirk Nowitzki qui continue ses playoffs monumentaux. 28 points, 14 rebonds et une domination à la limite de l’insolence sur Lamar Odom (pourtant efficace en attaque, 15 points et 12 rebonds). Et voilà les Mavericks qui mettent déjà la pression sur les Lakers. Même auteur de 36 points, Kobe en est bien conscient : « Je suis très inquiet. Vous avez vu le match ? Cette équipe est capable de nous battre, c’est évident. » n
Kobe Bryant a eu le tir de la gagne mais il l’a loupé…
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a série face aux Hornets devait servir d’avertissement. Ces Lakers, capables d’enchainer 16 victoires en 17 matches après le All-Star Game, avaient péché par excès de confiance. Un premier match lâché d’entrée, au Staples Center, puis un deuxième en route à la Nouvelle-Orléans. Avant de se ressaisir et de s’imposer avec panache dans le match 6. « On est bon quand il faut s’adapter, réaliser des ajustements », expliquait Kobe Bryant après la victoire. « Donc plus la série dure, plus on apprend. » Sauf que les Lakers affrontaient alors la septième équipe à l’Ouest, privée de son meilleur scoreur, David West. Désormais opposés aux Mavericks, troisième meilleur bilan à l’Ouest, les Angelinos trébuchent d’entrée. Après avoir compté jusqu’à 16 points d’avance dans le match 1, disputé lundi soir, ils n’inscrivent que deux points dans les trois
BRIAN SHAW EST DEMANDÉ
Fernando Medina/NBAE via Getty Images
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ssistant-coach des Lakers depuis la saison 20042005, Brian Shaw commence à intéresser tout un paquet de franchises. Alors que se murmure du côté de Los Angeles qu’il pourrait parfaitement succéder à Phil Jackson, qui prendra sa retraite cet été, c’est Houston qui vient de se renseigner sur Shaw. Ainsi, comme les règles NBA les y obligent, les dirigeants des Rockets ont officiellement demandé aux Lakers la permission de rencontrer B-Shaw. N’ayant pas renouvelé le contrat de Rick Adelman, qui se termine le 30 juin, les Rockets sont en effet à la recherche d’un nouveau maestro. « Pour l’instant je suis concentré sur notre série de playoffs
face à Dallas », a logiquement déclaré Shaw. « On verra à l’issue de celle-ci. » Les Lakers ayant évidemment accepté de laisser leur assistant penser à son avenir, Brian Shaw devrait se rendre brièvement au Texas dans les semaines qui viennent. Autre possibilité pour le triplechampion NBA en tant que joueur (2000, 2001, 2002) : les Golden State Warriors, eux aussi à la recherche d’un nouvel entraîneur depuis le renvoi de Keith Smart. Natif d’Oakland, ville de résidence des Warriors, Shaw pourrait se laisser tenter par cette dernière option. n
R.R.
27 HEAT – CELTICS
BOSTON PERD SON SANG FROID Rondo pas très lucide, Garnett passif, Pierce trop énervé Lors du Game 1 à Miami (90-99), les Celtics n’ont pas été eux-mêmes et n’ont pas trouvé la solution pour arrêter Dwyane Wade et James Jones.
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e sous-estimé Tony Allen n’est plus là pour assumer la garde rapprochée de Dwyane Wade et de LeBron James, contre lesquels il avait été excellent lors des playoffs 2010. L’athlétique arrière fait aujourd’hui les beaux jours de Memphis. Le Heat va-t-il capitaliser sur son absence pour épuiser la veille garde de Boston ? Avec 38 points lors du Game 1 contre les Celtics dimanche dernier, Dwyane Wade, parfaitement épaulé par James… James Jones, en fait, auteur de 25 points, a survolé la rencontre. Lors des quatre affrontements contre l’étau défensif celte cette saison, le prince de South Beach avait été bloqué à 12,8 points à 28%. Une anomalie vite réparée dimanche dernier. Le rayonnement de Dwyane Wade lors du Game 1, malgré les prises à trois des Celtics, doit faire sourire Tony Allen. Mais D-Wade pourra-t-il rééditer pareille performance tout en se coltinant Ray Allen en défense, tout au long de la série ?
Où était Garnett ? Défait sur le score de 99-90, Boston devait se bouger les fesses. Roublards en chef de « l’Association », les vétérans celtes, pourtant dans leur quatrième campagne, ont perdu leur sang froid dimanche dernier. Paul Pierce (expulsé) surtout, s’est fait piéger comme un débutant
par le style « PatRilien » mis en place par Erik Spoelstra. Sans doute trop relâché après une semaine en stand by, les C’s ont mis trop de temps avant de rentrer dans le match. La mécanique parfaitement huilée apparue lors des Game 3 et 4 contre New York au premier tour va devoir se reprendre et vite. Rondo (8 pts à 3 sur 10, 5 balles perdues lors du Game 1) ne peut retomber dans ses errances de la seconde moitié de saison. Et Garnett (6 points à 3 sur 9) doit être plus impliqué dans l’attaque surtout après sa superbe performance de 26 points lors du Game 4 contre les Knicks. « Kevin est l’un de nos scoreurs », gémissait Rivers lundi dernier, après avoir vu Garnett être oublié en attaque sept fois d’affilé lors du Game 1. « Et nous n’avons pas fait l’effort suffisant pour lui donner le ballon au poste. » Trop collectif, Garnett a aussi été passif contre un Chris Bosh qu’il a l’habitude de dominer en attaque. « Il va falloir qu’on lui dise d’être plus agressif au poste », affirmait Rondo, coupable d’avoir oublié de servir son intérieur lors du Game 1. « Il faut qu’il prenne avantage de son match-up (contre Bosh). » Surfant sur deux succès de suite contre Boston, après avoir enregistré de lourds revers contre les Celtics en début de saison régulière, Miami a-t-il les moyens de s’émanciper de l’aura oppressante du « grand frère » celte ? n
James Jones a marqué plein de points et, en plus, il a porté sur les nerfs de Paul Pierce
Mike Ehrmann/Getty Images
Par Pascal GIBERNÉ, à New York
THUNDER – GRIZZLIES
LUI, C’EST MARC Ronald Martinez/Getty Images
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as facile de se montrer aux yeux du grand public quand son grand frère s’appelle Pau Gasol. Et pourtant, dans ces playoffs, Marc Gasol est lui aussi en train de s’affirmer comme l’un des pivots les plus efficaces de toute la ligue. Dimanche dernier, lors du Game 1 face à Oklahoma City, le pivot de Memphis rend une feuille de stats parfaite : 20 points à 9 sur 11 aux shoots, 13 rebonds, 3 blocks et 0 balle perdue. Dans l’ombre d’un Zach Randolph encore une fois monstrueux (34 points, 10 rebonds), Gasol est devenu la deuxième menace offensive des Grizzlies, vainqueurs surprise 114-101 du Thunder.
« On ne veut pas trop s’avancer, pas trop parler », déclare, serein, le « petit » Gasol. « Mais on sait que l’on peut jouer contre quelques-unes des meilleures équipes de la ligue. On l’a fait toute la saison ! » En s’imposant à Oklahoma City, Memphis est au passage devenu la première franchise de l’histoire à sortir un numéro 1 au premier tour (San Antonio) et à confirmer ce résultat en s’imposant lors du premier match du tour suivant. Les 14,2 points et 12,3 rebonds en moyenne de Marc Gasol n’y sont clairement pas pour rien. n
R.R.
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28 HAWKS – BULLS
LES FAUCONS GÂCHENT LA FÊTE 34 points pour Joe Johnson, sur un nuage, une défaite embarrassante au Game 1 (95-103) et une entorse pour Derrick Rose. Sale soirée dans l’Illinois pour les Bulls. La série est évidemment loin d’être finie mais, déjà, il va falloir ramer pour reprendre l’avantage du terrain. Par Pascal GIBERNÉ, à New York
On attend Noah et Boozer Vainqueurs d’Orlando au premier tour, les Hawks ont pris par surprise une équipe de Chicago au repos depuis une semaine. Sept jours en stand
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by pendant lesquels Rose s’est fait soigner sa cheville douloureuse et Boozer son gros orteil droit. Résultat : Atlanta, dans son style unique se reposant sur le jeu extérieur et les qualités athlétiques de son effectif, a passé une ardoise de 103 à 51% à la meilleure défense du championnat. Les Hawks peuvent-ils continuer à déjouer les pronostics ? La franchise de l’état de Georgia, stigmatisée tout au long de la saison pour le manque de coffre de son entraîneur, la versatilité de son jeu et les nerfs fragiles de sa star, Joe Johnson, serait-elle en pleine mutation ? Prudence. Même après sa démonstration face à Orlando, le dossier Hawks est toujours à prendre avec des pincettes. Remplaçant de Kirk Hinrich, le meneur Jeff Teague a cependant réussi l’exploit de gêner Derrick Rose pendant toute une mi-temps, perturbant le jeu en pick and roll de Chicago, tout en ramenant une ligne de statistiques de 11 points et 5 passes en 41 minutes. Rose n’ayant eu qu’un jour de repos entre le Game 1 et le Game 2, disputé hier, Teague, annoncé avant le début de la série comme le joker des Hawks par de nombreux experts, a une carte à jouer. Mais les Bulls ne vont pas faire la même erreur qu’Orlando et dénigrer le talent de leurs adversaires. Comme il a su le démontrer contre Indiana au premier tour, Tom Thibodeau, stakhanoviste reconnu, sait adapter son plan de bataille d’une rencontre
à l’autre. Bloqué à 16 points à 39% en saison régulière contre Chicago, Joe Johnson peut-il continuer sa maestria offensive aperçue lors du Game 1 ? Les Bulls vont devoir contrer la densité athlétique des Hawks, point fort d’Atlanta, avec des performances de choix de Joakim Noah et Carlos Boozer dans la peinture en défense et en attaque. « Nous avons été trop attentifs », s’est plaint Thibodeau. « Il nous faut attaquer encore plus, écarter le jeu et penser à appliquer notre seconde ou notre troisième option. » ■
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Jeff Teague a réussi à gêner Derrick Rose pendant toute une mi-temps
Jonathan Daniel/Getty Images
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om Thibodeau va-t-il regretter d’avoir laissé Derrick Rose sur le terrain dans les dix dernières secondes du Game 1 alors que la rencontre était perdue (103-95) ? Le match tirait à sa fin, quand le pied gauche de Rose s’est posé sur celui de Jamal Crawford provoquant une entorse de la cheville gauche. Rose s’était blessé la même articulation lors du Game 4 contre Indiana au premier tour. Un épilogue clôturant une curieuse journée pour les Bulls, où Thibodeau a été désigné meilleur coach de la ligue, où Rose s’est vu confirmer son titre de MVP, avant d’être humiliés sur leur parquet par une tenace équipe d’Atlanta. Un drôle de lundi. A l’instar des Grizzlies, les Hawks semblent se complaire dans leur rôle de tombeurs de géants. Les troupes de Larry Drew ont quasiment dominé la rencontre de bout en bout. Atlanta était pourtant censé se faire balayer après s’être incliné de 18 et de 33 points lors de deux derniers matches contre les taureaux. « Oui mais la saison régulière est finie », a clamé Joe Johnson, auteur de 34 points à 12 sur 18 dont 5 sur 5 à trois-points. « Nous sommes en playoffs désormais. »
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amal Crawford et Josh Smith ont joué un sale tour aux Bulls
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ÉCHOS NBA Par Romain MOLINA
COACH OF THE YEAR
THIBODEAU, BIEN SÛR!
Gary Dineen/NBAE via Getty Images
Tom Thibodeau, entraîneur de Chicago, a largement devancé Doug Collins (Philadelphie) et Gregg Popovich (San Antonio), pour sa première année en tant que head coach.
M
eilleur bilan de la NBA (62-20), Chicago reçoit logiquement les récompenses. Avant le probable trophée de MVP pour Derrick Rose (mardi soir hors nos délais de bouclage), Tom Thibodeau empoche la distinction du meilleur entraîneur par un large plébiscite (78 premières places sur 118). « Il le mérite vraiment », s’enthousiasme Joakim Noah, sous le charme du travail forcené de son coach. « Il vit au gymnase. Vous ne pouvez pas vous débarrasser de lui. » Gar Forman, le general manager, abonde dans le Chicago Tribune. « Tom a créé une culture du professionnalisme, du travail et de l’altruisme. »
Assistant depuis 1989, le natif du Connecticut a appris auprès de prestigieux entraîneurs. « J’étais très chanceux de travailler pour Jerry Tarkanian et John Lucas », explique-t-il, avant de citer Jeff Van Gundy, Don Chaney et Doc Rivers. Sous sa direction, les Bulls ont progressé spectaculairement (22 victoires en plus). Mais pas question pour Thibodeau de tirer la couverture à lui. « Je pense que c’est plus une récompense d’équipe. Quand vous gagnez de cette manière – en espérant que nous en gagnons encore – les individualités sont reconnues », pense-t-il. « Mais c’est davantage grâce à une organisation entre les joueurs et le staff tout entier. Vous ne gagnez pas un match par vous-même. » n
MILWAUKEE BUCKS
À L’OFFENSIVE ! Milwaukee a bouclé son année avec la pire attaque (91,8 points en moyenne) et le plus mauvais pourcentage de réussite aux tirs (43,0%). La franchise travaille pour réparer ces lacunes.
J
ohn Hammond est clair. « Nous avons besoin de mieux shooter », tranche le GM des Bucks dans le Milwaukee Journal Sentinel. Amère d’avoir loupé les playoffs pour deux victoires (35-47 contre 37-45 pour Indiana, 8e à l’Est), la franchise ne veut plus reproduire les mêmes erreurs. Doté de la troisième meilleure défense (92,6 points concédés), Milwaukee a perdu pied avec la blessure d’Andrew Bogut en janvier, récoltant 6 victoires en 17 matches. « Il n’y a pas beaucoup d’équipes en NBA qui ont assez de grands. Un pivot remplaçant aide toujours », poursuit Hammond, en quête également d’un back-up à Brandon Jennings. « Keyon Dooling a fait du super boulot défensivement et Earl Boykins nous a donné une aide inattendue par moment, mais c’est quelque chose qu’on doit améliorer. »
Redd pourrait rester Désireux de garnir son banc, les Bucks n’oublient pas de protéger leurs titulaires. La troisième année optionnelle du contrat de Carlos
Delfino a été levée. L’Argentin, qui avait manqué les 32 premières rencontres à cause d’une blessure au cou et d’une commotion cérébrale, est revenu en force (11,5 points, 4,1 rebonds et 2,3 passes) aux côtés de John Salmons, grippé avec son shoot une bonne partie de la saison (38,6% jusqu’en janvier). Derrière ce duo, Michael Redd, free agent cet été, pourrait rester. « Le fait est qu’il a toujours été un Milwaukee Buck », pointe Hammond. « Il ne connaît rien d’autre et il pourrait peut-être avoir un intérêt de revenir et finir sa carrière ici. » Shooteur de génie, Redd était resté sur le carreau 14 mois à cause de son genou gauche. Si son retour a été anecdotique (4,4 points à 40% en 13’), sa condition a rassuré. « Il était en grande forme physique », ajoute le GM. Avec Corey Maggette en autre joker offensif, et le duo Drew Gooden-Ersan Ilyasova, Milwaukee a les moyens de faire parler la poudre. Néanmoins, sans un nettoyage du jeu de Brandon Jennings (39,0% et 2,3 balles perdues), difficile d’espérer mieux. n Du renfort pour Andrew Bogut la saison prochaine.
UNE ANNÉE ET PUIS S’EN VA K eith Smart n’a passé qu’une année sur le banc des Warriors. Les propriétaires, Joe Lacob et Peter Gruber, n’ont pas exercé l’option d’une année supplémentaire prévue dans son contrat. Malgré quelques progrès (36 victoires, contre 26 l’an passé), la franchise n’a pas accroché les playoffs depuis 2008. La faute à une défense poreuse, concédant 105,7 points en moyenne, et à
un secteur intérieur faiblard. Golden State est ainsi l’équipe laissant le plus de prises à l’adversaire par match : 44,8 ! Pour le remplacer, Lacob n’a rien dévoilé, se contentant d’une déclaration bateau sur ESPN. « Nous cherchons quelqu’un avec de l’expérience et qui a de grandes capacités pour s’entendre avec les joueurs. » Le contraire serait étonnant. n
Issac Baldizon/NBAE via Getty Images
KEITH SMART (GOLDEN STATE)
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SALUT ! ÇA VA ?
Propos recueillis par Laurent SALLARD
images en continu. C’est super, et il y a aussi du très bon basket. Qu’est-ce qui t’a le plus impressionné au niveau basket ?
EVAN
FOURN(POIITEIER RS) Tu étais au début du mois à
À part la fon-
Tu as rencontré Nicolas Batum, qui est passé lui aussi par la Pro
rapport à la Pro A ?
première image qui te revient quand tu
C’est un ensemble. Ils sont tellement au-dessus dans le domaine des infrastructures. On s’entraînait dans les installations des Blazers. Il y avait deux parquets magnifiques, qui brillent, des paniers superbes. Il y a trois piscines dans les vestiaires. C’est un truc de fou.
Lors des pauses durant l’entraînement, tu t’assoies, il y a une énorme fontaine de Gatorade bien frais. On te donne un gobelet et ta serviette. C’est le grand luxe. Tu en bois tant que ça ?
C’est fun, et puis ça change de l’eau minérale. J’aimerais bien qu’on ait ça en France.
Vous avez joué le Hoop Summit au Rose Garden, la
Gaffe au contrôle antidopage quand
salle des Blazers.
même, c’est une boisson énergétique !
Est-ce qu’il est fa-
De toute façon il n’y en a pas ici, alors c’est réglé.
cile de trouver des
Tu n’as pas demandé à Ruddy Nelhomme qu’une fontaine soit installée à Poitiers ?
En France, il n’y a que du Powerade, et c’est en négociation, et je suis sérieux en plus.
Oui, on a discuté. Il m’a donné des conseils, mais on a aussi parlé d’un peu tout, notamment de l’équipe de France, de la NBA. Je lui ai demandé aussi comment il pouvait gérer les 82 matches par saison.
« Je pense que Rudy était bourré ! » J’ai vu sur les vidéos réalisées par
Ça fait bizarre au début, mais une fois qu’on est dans le match, ça va mieux. Mais il est clair qu’on a peu de repères.
Benoît Dujardin et Tommy Hombert*
Tu as assisté au match Portland-L.A. Lakers. Était-ce ton premier match NBA ?
Oui, et ils ont trouvé l’idée sympa.
En revanche, oui, c’était mon premier match NBA.
que Rudy Fernandez t’avait chambré parce qu’il trouvait que tu ressemblais à l’artiste Stromae, l’auteur de « Alors on danse » ?
Je pense qu’il était bourré ! Non, mais c’est n’importe quoi, c’était marrant, mais c’est n’importe quoi… Sur ce Hoop Summit, quel est le joueur, dans ton équipe ou chez les Américains, qui t’a le plus impressionné ?
Quelle influence ! Qu’est-ce qui impressionne le plus lorsqu’on voit un match C’était la première fois que tu allais aux
NBA sur place ?
États-Unis ?
Rien n’est laissé au hasard. Il y a une animation à chaque temps-mort. Le grand écran diffuse des
Non, la troisième. Dans le cadre du basket, j’avais déjà fait l’Adidas Nations, donc je connaissais déjà un peu.
A et le Hoop Summit. T’a-t-il donné des conseils ?
repères ?
C’est toi qui l’a demandé ?
Eh oui…
Non pas vraiment. Kobe Bryant est sûrement le meilleur joueur au monde actuellement. Mais je n’ai pas vraiment de modèle.
plus impressionnant, le plus dépaysant par
Pourquoi ?
dèle ?
qu’est-ce qui est le
disputer le Hoop Summit. Quelle est la
En premier… La fontaine de Gatorade !
tu as un joueur NBA préféré, un mo-
taine de Gatorade,
Portland pendant une semaine pour
y repenses ?
Tu as pu voir Kobe Bryant. Est-ce que
Bismack Biyombo est vraiment au-dessus au niveau physique. C’est un truc de fou. Il est hors norme physiquement pour son âge. En plus il est cool, il parle français donc on a pas mal discuté. ■ *http://www.youtube.com/user/wellcomsp#g/u
Frédérique Pignoux / Studio Ludo / PB86
S
Salut Evan, ça va ? Tranquille.
C’était moins impressionnant que l’Euroleague, ce n’était qu’un match de saison régulière. C’était un beau match, mais ça ne valait pas un bon match d’Euroleague.