BasketNews 596

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l’hebdo du basketball

JEUDI 22 mars 2012 - N° 596

De Jong… Limoges… Prenom… Kunter… Chalon… Stephen Jackson… Bogut…March Madness… Beugnot

2013-14 : NOUVELLE FORMULE

PRO A

DÉCISION DE LA LNB LUNDI

CE QU’EN PENSE LE MILIEU

Hervé Bellenger/IS

www.basketnews.net M 03252 - 596 - F: 3,00 E

3:HIKNMF=WUXUU^:?a@f@j@q@k;

BasketNews n°596 - jeudi 22 mars 2012


02

médias

Autour du terrain Vincent Rousselet-Blanc (En Pleine Lucarne)

« Le basket est incontournable » Le journaliste Vincent Rousselet-Blanc a créé le blog En Pleine Lucarne en janvier 2011. Il a depuis fait, petit à petit, sa place parmi les sites d’actualité sport-média.

Télévision Jeudi 22 mars 05h00 Ma Chaîne Sport Minnesota – San Antonio (NBA, rediff.) 07h15 Ma Chaîne Sport L.A. Lakers – Dallas (NBA, rediff.) 13h15 Orange Sport

Planète NBA

16h00 Ma Chaîne Sport Minnesota – San Antonio (NBA, rediff.) 17h45 Ma Chaîne Sport L.A. Lakers – Dallas (NBA, rediff.) 21h45 Sport+

Panathinaïkos – Maccabi (EL)

01h00 Ma Chaîne Sport Golden State – Houston (NBA)

Vendredi 23 mars 06h50 Orange Sport

NBA Action

07h15 Orange Sport

Milwaukee – Boston (NBA, rediff.)

07h45 Ma Chaîne Sport Golden State – Houston (NBA, rediff.) 16h25 Orange Sport

Milwaukee – Boston (NBA, rediff.)

16h30 Ma Chaîne Sport Golden State – Houston (NBA, rediff.) 18h45 Orange Sport

NBA Action

19h25 Sport+

Orléans – Gravelines (Pro A)

02h05 Canal+

San Antonio – Dallas (NBA)

Samedi 24 mars 10h15 Sport+

Orléans – Gravelines (Pro A, rediff.)

11h35 Sport+

San Antonio – Dallas (NBA, rediff.)

11h45 Ma Chaîne Sport Denver – Utah (NBA, rediff.) 19h55 Sport+

Chalon – Roanne (Pro A)

01h00 Ma Chaîne Sport San Antonio – New Orleans (NBA)

Dimanche 25 mars 08h00 Ma Chaîne Sport San Antonio – New Orleans (NBA, rediff.) 08h20 Orange Sport

L.A. Clippers – Memphis (NBA, rediff.)

21h45 Sport+

Minnesota – Denver (NBA)

Q

uel est le but d’enpleinelucarne.net ? On fait de l’info sport-média : du foot à 80%, du rugby et du basket surtout. Les infos sont vérifiées, on les a parfois avant les autres. Mais le concept, c’est aussi de faire parler des référents ou des gens qui sont passionnés par leur sport mais qui ne sont pas très exposés. Chez nous, ils sont mis en valeur. Tous ceux qui ont quelque chose à dire comme Cozette, Eddy, Monclar ou Vaution : ceux qui font le basket en France. On donne la parole aux gens de média, pour les connaître mieux, avoir des anecdotes par exemple. Ils jouent le jeu, dès que l’on leur tend le micro, ils aiment ça ! Les internautes « basket » sont nombreux à venir sur votre blog ? Oui. On n’est pas un site de sport pur. Ils vont sur des sites spécialisés pour parler de basket et ils viennent chez nous pour découvrir les coulisses du sport dans les médias : le nouveau consultant, la nouvelle émission, l’évènement comme le dispositif du All-Star Game par exemple car ils ne peuvent pas l’avoir ailleurs. La presse papier avec leur bouclage ou la télé ne peuvent pas donner

la même chose qu’Internet. La réactivité est sur le web maintenant. C’est pour ça que l’on fait un blog d’info public. On offre un complément d’info sûr. Sur En Pleine Lucarne, on est sûr d’avoir les dernières infos. Le basket, on n’en parle que sur le Net, y’a des grosses communautés 2.0. C’est l’avenir de toutes les disciplines de toute façon. Mon site est très regardé par les pros aussi, les consultants. Ils peuvent s’exprimer, c’est des vitrines pour eux, ils l’ont compris. Les chaînes nous appellent, nous on les sollicite aussi. On est devenu une référence dans le sport média. Vous avez mis en ligne un sondage (*) pour élire journalistes, duos ou encore émissions sportives. Le basket a ses chances ? Les Lucarnes d’Or, c’est pour divertir l’internaute. Sans trahir le secret des votes, pour le meilleur duo, je pense qu’il sera remporté par un duo de basket. Si on arrêtait les votes là, je pense que l’un des deux gagnerait (Cozette/Monclar ou Vaution/Eddy, ndlr). L’émission Canal NBA est très bien placée aussi. Je suis un peu étonné car il y a Stade 2, Auto-Moto, des

émissions qui fédèrent alors que Canal NBA, c’est très confidentiel. Mais c’est bien. Les basketteurs ont bien voté et me suivent sur le site ou Twitter. Ce n’est pas un sondage représentatif mais quelque part, c’est une tendance. Car mes internautes sont des gens qui s’y connaissent en sport et en média, j’ai de vrais échanges avec eux. Quel est l’avenir d’En Pleine Lucarne ? J’ai 100.000 internautes environ par mois. On est bien là où on est, on commence à être reconnu. Ça ne nous fait pas vivre mais on se fait plaisir. Je cherche un portail ou un site d’info généraliste, pour leur proposer l’exclusivité. Le mettre sur un gros site qui veut développer le sport média. Le basket, on va continuer à en parler, c’est incontournable. Pas tous les jours mais chaque semaine. On est allé dans les coulisses du TP Show, Canal NBA… Il manque Tribune NBA sur MCS. Pour En Pleine Lucarne, y’a encore des choses à faire en basket. Avec les Jeux, on remettra la sauce ! n Propos recueillis par Claire PORCHER

(*) http://enpleinelucarne.net/les-lucarnesdor-votez

01h00 Ma Chaîne Sport San Antonio – New Orleans (NBA, rediff.)

Lundi 26 mars 08h00 Ma Chaîne Sport San Antonio – New Orleans (NBA, rediff.) 12h15 Ma Chaîne Sport Philadelphia – San Antonio (NBA, rediff.) 17h30 Ma Chaîne Sport San Antonio – New Orleans (NBA, rediff.) 18h45 Sport+

Minnesota – Denver (NBA, rediff.)

22h17 Canal+ Sport

Canal NBA

00h00 Canal+ Sport

Canal NBA

01h30 Ma Chaîne Sport Milwaukee – New York (NBA)

Mardi 27 mars 07h10 Orange Sport

Indiana – Miami (NBA, rediff)

08h00 Ma Chaîne Sport Milwaukee – New York (NBA, rediff.) 13h15 Orange Sport

NBA Action

20h40 Sport+

Maccabi – Panathinaïkos (EL)

02h30 Ma Chaîne Sport Houston – Dallas (NBA)

Mercredi 28 mars 07h00 Ma Chaîne Sport Houston – Dallas (NBA, rediff.) 07h10 Orange Sport

Golden State – L..A. Lakers (NBA, rediff.)

12h45 Orange Sport

Planète NBA

16h25 Orange Sport

San Antonio – New Orleans (NBA, rediff.)

17h30 Ma Chaîne Sport Houston – Dallas (NBA, rediff.) 17h30 Sport+

Maccabi – Panathinaïkos (EL, rediff.)

19h00 Ma Chaîne Sport Tribune NBA 20h35 Orange Sport

Planète NBA

Lu, vu et entendu JEREMY LIN N’A PAS TOUS LES ATOUTS Pour la promo du célèbre jeu vidéo NBA 2K Online (version en ligne), la Chine n’a pas choisi la coqueluche new-yorkaise d’origine asiatique (taïwanaise) ou le retraité Yao Ming. Pour sa campagne marketing, elle a plutôt misé sur une bande de pompom girls sexy et « en forme ». Mais on cherche encore le ballon de basket…

LES JEUNES BLEUS PENSENT À L’AVENIR… Vendredi dernier, Jacques Monclar a annoncé que Léo Westermann serait présent au prochain Hoop Summit (à

Portland, le 7 avril prochain). Pendant ce temps, Evan Fournier, son coéquipier en équipe de France et dernier Français à avoir participé à la rencontre annuelle, a parlé de la Draft 2012. « Sincèrement, ça m’étonnerait que je sois en France l’année prochaine. Après, il reste encore quelques mois pour prendre ma décision concernant la NBA, la Draft. Il est encore trop tôt pour me prononcer. Je vais attendre l’été. (…) Il y a quand même de fortes chances pour que je me présente à la Draft cette année. Je sais globalement quelles sont les prévisions me concernant : je suis souvent annoncé autour de la 20e place du premier


ZONE-MIXTE

03

Carmelo Anthony est-il nuisible aux Knicks ?

OUI

NON

Par Thomas BERJOAN

Par Fabien FRICONNET

M

BAE via Getty Images

on Dieu que je déteste quand tout le monde s’acharne sur l’homme seul ! Je ne suis pas en train de plaindre Melo ni faire pleurer dans les chaumières (je m’en fous) ; il rebondira, il gagne bien sa vie, ça va pour lui ; là n’est pas la question. Mais calmos ! Melo n’est pas responsable de la médiocrité des Knicks. Depuis le dernier de ses deux titres (deux, hein, pas quinze), en 1973, la franchise new-yorkaise a été médiocre, en dépit de quelques (rares) épisodes plus excitants (époques Riley et Van Gundy). Les Knicks étaient médiocres bien avant Melo, le sont avec lui (à voir), et le seront peut-être après lui. Passer sa frustration sur Anthony, c’est pas glorieux et ça ne changera rien. Vous pensez vraiment que Melo a eu la tête de D’Antoni ? C’est le propriétaire, James Dolan, qui a eu sa peau ; l’homme qui avait soutenu Isiah Thomas jusqu’au bout et qui a fait ses preuves en termes de « n’importe quoi ». Et puis, D’Antoni, respect à lui, mais, excusez-moi, qu’a-t-il fait de si décisif pour qu’il soit hérétique de lui retirer une équipe dont il n’a pas réussi à faire un contender ? On ne coupe pas Phil Jackson, Pat Riley, Gregg Popovich, des gens comme ça, mais D’Antoni… Parmi ceux qui bavent sur Melo aujourd’hui, combien considèrent, dans le même temps, que le style de jeu de D’Antoni n’est pas celui qui fait gagner des titres ? Soyez honnêtes. Beaucoup, n’est-ce pas ? Melo n’est pas une superstar, de celles qui font gagner des titres. Ok. Il est « in between ». Plus fort que la starlette moyenne mais pas du niveau des plus grands. C’est un fait. Mais je n’ai pas souvenir de l’avoir vu rouler des mécaniques, je n’ai pas souvenir de l’avoir entendu pourrir son coach en public. Vous n’aimez pas le joueur, vous pensez que les Knicks ne gagneront pas avec lui ? Grosso modo, j’adhère. Mais adressez-vous à Dolan. Je réclame le non-lieu pour mon client, pour absence de charges. n Nathaniel S. Butler/N

L

es chiffres d’abord. Cette saison, avec le prévenu monsieur Carmelo Anthony dans l’effectif, les Knickerbockers de la ville de New York présentent le bilan peu enviable de 12 victoires pour 20 défaites, soit 37,5% de succès. Sans ledit Melo, 7 victoires pour 4 petites défaites, soit 63,6%. Un écart de 27%. Un chiffre qui correspond aux taux d’intérêts que l’on propose à un chômeur grec en fin de droit qui veut décrocher un crédit ! Considérable. En 2010-11, monsieur Anthony a débuté la saison avec les Nuggets de Denver. Avec lui, 32 victoires et 25 défaites, 56,1% de succès. Sans lui, 18 victoires et 7 matches perdus, 72% de réussites. Là, encore pratiquement 16% d’écart. Avant de trancher si monsieur Anthony est nuisible, je peux déjà affirmer la chose suivante. Depuis deux saisons, ses équipes obtiennent de meilleurs résultats sans lui. Parlons de l’attitude. Monsieur Anthony n’est pas un mauvais bougre. D’ailleurs, j’ai toujours beaucoup aimé ses prestations et son état d’esprit en sélection américaine. Mais en NBA – est-il mal conseillé, se disperse-t-il – son plan de carrière est calamiteux. Au final, ses attentes le frustrent. Il avait tout pour réussir à Denver : finale de conférence prometteuse en 2008-09, il jouait son meilleur basket. Et puis le miroir aux alouettes l’a charmé. Envie de grand marché, d’association avec d’autres grands noms ? Et le basket dans tout ça ? La vérité du terrain, l’achimie d’un vestiaire ? Ce désir a pourri la fin de son séjour à Denver – climat détestable – et a eu raison d’une condition physique aujourd’hui discutable. Il est parti. Ses mauvaises habitudes ont suivi. Monsieur Anthony a ramené le ver dans la grosse pomme. Est-il nuisible aux Knicks ? Oui, sans aucun doute. Mais il est surtout nuisible au formidable joueur qu’il pourrait être. n

Sondage Quel est le meilleur dunk (en match) de l’Histoire de la NBA ?

Par Claire PORCHER

tour. En tout cas, si j’étais annoncé au deuxième tour, je n’irais pas à la Draft. C’est clair. Ça ne vaudrait pas le coup», a-t-il expliqué à Sport24.com.

30 ANS DÉJÀ !

La coupe Korac, remportée le 18 mars 1982, premier titre européen d’un club français, ça se fête ! Parmi les nombreux hommages, le club limougeaud propose sur son site depuis dimanche un documentaire exceptionnel de 20 minutes. Pour raviver les bons souvenirs… http://www.limogescsp. com/csp-pro-actualites-details/items/lejour-ou-limoges-entre-dans-la-legende.html

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 680 réponses, décompte arrêté mardi.

21% 18% DEUX TICKETS POUR LES JEUX À GAGNER !

Pour ses 80 ans, la FIBA organise un concours photo pour gagner deux places pour les finales masculine et féminine des Jeux de Londres. Comment faire ? Envoyer au maximum cinq de ses plus belles photos « basket » avant le 25 mai. Celle qui récoltera le plus de votes fera partir le gagnant de l’autre côté de la Manche. Le premier prix inclut l’aller-retour et l’hôtel : http://80years.fiba.com.

10% 10% 8%

Michael Jordan sur Patrick Ewing

Scottie Pippen sur Patrick Ewing

6%

5% 5% 5%

Julius Blake Gerald Tom Kobe Erving Griffin Green Chambers Bryant sur sur face à sur sur Michael Timofey Houston Mark Dwight Cooper Mozgov/ Jackson Howard Kendrick Perkins

Shawn Kevin Kemp Johnson sur sur Alton Hakeem Lister Olajuwon

4%

Autre

3% 3%

1%

Baron Shaquille Shawn Davis O’Neal Kemp sur sur sur Andrei Kelvin Chris Kirilenko Cato Gatling


04

sommaire

EN KIOSQUE

06 NOUVELLE FORMULE DE PRO A : NOTRE MICRO-TROTTOIR

... Satoransky Lawson... Nelcha & Fond gou... Orchies... Edwige #41 Pape Sy... Philippe Ama 2012

• Alors que la LNB s’apprête à décider quelle sera la formule de la Pro A (et, par ricochet, de la Pro B) à partir de 2013-14, nous avons décidé de « sonder » une grosse vingtaine d’acteurs du milieu. Joueurs, entraîneurs, dirigeants, journalistes et même des supporteurs. Une question simple : des quatre formules mises au vote, laquelle choisiriez-vous ? Un exercice qui n’a pas de valeur scientifique mais qui donne un aperçu des avis et arguments des uns et des autres.

MARS

Équipe de France

eus Quels BlJ.O .? pour les

10 LA GAZETTE DE LA 22e JOURNÉE

• Le match au sommet, d’en bas, a été intense. Tendu. Poitiers a finalement battu Pau, qui est désormais dans de sales draps... Cholet, mené de 14 points à Nanterre à la 30e minute, a gagné... Nicolas De Jong n’est pas le plus connu des jeunes Français. Mais, avec la SIG, il a défoncé Nancy.

14 ÉCHOS FRANCE IL Y A 20 ANS

MAGIC JOHNSON

17 PRO B : FERDINAND PRENOM (ANTIBES)

Andrew D. Bernstein/NBAE

via Getty Images

18 ENTRE NOUS : ERMAN KUNTER

Reportage à la

Semaine des As

Chalon voit grand – MARS 2012 MAXI-BASKET N°41

t : 5,20 € BEL 5,40 € Port.con DOM-TOM : 5,60 €

M 03247 - 41 - F: 5,00 E

a@o@b@aet; U^:?k@ws.n =\UZUetne HIKNME.bask 3:www

• Pascal Legendre est allé à la rencontre du coach franco-turc de Cholet et l’entretien qu’il a ramené de Cholet est absolument passionnant ! Le basket turc, son Histoire, son développement, ses moyens financiers ; le rapport de la Turquie à l’Amérique ; l’image de la France en Turquie. Un must.

Jean-François

CE HÉROS

Mollière

CASSE LA BARAQUE !

22 LA GAZETTE EUROPÉENNE

• Dominique Juillot (Chalon) « une chance sur trois d’organiser le final four »

24 LES « TRADES » EN NBA

• La période des « trades » (échanges et signatures de joueurs) est terminée. Jusqu’au dernier moment, la plupart des franchises se sont activées. Au final, rien de transcendant mais tout de même quelques mouvements qui comptent. Parmi ceux-là, le retour de Stephen Jackson aux Spurs (en échange du décevant Richard Jefferson) n’a pas déchaîné les foules (sans doute car il s’agit de San Antonio) mais devrait, à termes, donner un sérieux coup de fouet à l’équipe de Tony Parker.

28 LA « MARCH MADNESS » NCAA

• Pendant quelques semaines, l’Amérique sportive se prend de passion pour le tournoi final du basket universitaire. Ses performances, ses surprises, son folklore. Pascal Giberné nous fait vivre la chose.

31 SALUT, ÇA VA GREG BEUGNOT ? BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

PUBLICITÉ Loïc BOQUIEN (01-40-03-96-68, 06-87-75-64-23, l.boquien@norac-presse.fr)

RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

COMMISSION PARITAIRE : 0114 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

BASKETNEWS est édité par NORAC PRESSE (Capital : 25 000 euros)

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ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@norac-presse.fr) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

IMPRESSION ROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan RÉGLAGE À JUSTE TITRES, Badice BENARBIA (04 88 15 12 42), b.benarbia@ajustetitres.fr

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

Stephen Dunn/G

• Les Grizzlies vers la Californie ? Alors que la franchise réalise la meilleure saison de son histoire, les Grizzlies pourraient bien déménager vers San Jose dès cet été. La raison ? Un gros paquet de dollars évidemment.

etty Images

26 LA GAZETTE NBA


05

édito

PAS DE FORMULE MAGIQUE Par Fabien FRICONNET

S

n’ont pas d’intérêt donc pas de raison d’être – sinon celui de « préparer » au concept de ligue fermée. L’autre s’appuie sur un argument plus « moral », à savoir le risque de l’arbitraire et du copinage ; puisque, jusqu’à nouvel ordre – mais on attend les décisions et précisions de l’AG de la LNB – les critères d’attribution sont peu clairs. Il s’agirait à la fois de donner un coup de pouce à des projets pour le moment virtuels (des grandes villes non pourvues en club de basket de haut niveau), à d’autres plus

Par défaut, parfois, par conviction, d’autres fois…

Hervé Bellenger/IS

auf à ce qu’elle décide de ne pas trancher dans l’immédiat, la Ligue Nationale de Basket, par le truchement de son Assemblée Générale réunie en conclave lundi prochain, devrait adopter une nouvelle formule pour la saison 2013-14. Laquelle formule pourrait demeurer celle qui entrera en vigueur en 2012-13 (16 équipes toujours mais une finale en cinq manches) ou bien introduire un facteur de rupture. À savoir des « wild cards » – des « invitations » en français – ou bien un découpage territorial du pays – les « poules régionales ». Cette dernière option ne paraît pas tenir la corde, toutefois. Sans lui prêter de valeur outre que consultative (et instructive), BasketNews a décidé, en amont, de vous proposer à la lecture un agrégat d’avis. Ceux de joueurs, entraîneurs, dirigeants, journalistes et supporteurs. Une addition « d’instantanés » et d’opinions. Ce que nous en pensons, nous, au journal ? Une consultation interne, et individuelle, fait apparaître un phénomène troublant, peut-être dérangeant d’une certaine manière, mais en tout cas reflet sincère de l’avis des uns et des autres en notre sein : l’unanimité. Pour le statu quo. Par défaut, parfois, par conviction, d’autres fois, nos journalistes traitant de la Pro A n’estiment pas que les avantages supposés d’un changement – soit vers des « wild cards » soit vers des « poules régionales » – en excèdent les inconvénients ; ou même, tout simplement, que ces avantages supposés existent. Alors qu’une majorité de nos sondés « du milieu » considèrent qu’un élargissement de la Pro A – c’est-

à-dire, concrètement, plus de matches pour chaque Lundi, Alan Béral équipe – est devenu une nécessité, économique président de notamment, certains chez nous plaident plutôt pour la LNB (ici en un resserrement – quitte à « doubler » les matches compagnie aller-retour. Ce débat pose ainsi la question de la d’Hervé direction à prendre. Celle d’une élite, de fait plus reBeddeleem, streinte, ou celle d’une base, de fait plus large. Ainsi président est-il permis de se demander si le basket français de du BCM) clubs possède un réservoir suffisant de clubs et de dévoilera la joueurs pour maintenir son niveau moyen tout en gonformule du flant ses effectifs. Autrement dit, élargissement est-il championnat nécessairement synonyme de dilution ? Peut-être, à pour 2013-14. court et moyen terme, peut-être pas, à long terme.

Quel est le but poursuivi ? Le sujet des « wild cards » reçoit deux réponses. L’une consiste tout simplement à dire que ces invitations

concrets mais en attente de l’obtention d’un outil (une salle), ou encore de primer le patrimoine (des clubs historiques) et/ou la base populaire (les « places fortes » en local). Le concept de « poules régionales », lui, n’a pas séduit une seule seconde les journalistes de BasketNews. La raison en est double. D’une part, une question : concrètement, quel intérêt ? D’autre part, un argument : le basket est un sport de salle déjà atypique et « complexe », un peu hermétique pour le profane (mais sans doute moins qu’on veut bien le penser), or l’ajout d’une formule composée de divers strates conduirait à un déficit de lisibilité dont il n’a pas besoin. Pour résumer : faisons simple. In fine, et l’interrogation revient couramment lorsque l’on s’entretient avec des « acteurs du milieu », quel est le but poursuivi par le (futur) changement de formule ? Renforcer le local et mailler le territoire ou bien se préoccuper de la compétitivité, puissance et valeur de l’élite ? Vis-à-vis de ses concurrents européens, s’entend. Personne ne détient la vérité, nous semble-t-il, tant les avis et moyens divergent… n


06

NOTRE CONSULTATION

FORMULE DE LA PRO A 2013-14

PLUTÔT OUI AUX W Lundi prochain, réunie en Assemblée Générale, la Ligue Nationale de Basket doit examiner – et le cas échéant trancher – les quatre alternatives pour la formule de la Pro A à partir de la saison 2013-14. Soit un statu quo (16 clubs, finale en cinq manches) ; soit un passage à 18 clubs avec deux « wild cards » (invitations) ; soit 18 et deux « wild cards » puis 20 la saison d’après ; soit 18 avec une phase « régionale » en plus du championnat classique (soit 44 matches). Avant ce conclave, BasketNews a décidé de demander leur avis à des « acteurs » du milieu, à savoir des joueurs, entraîneurs, dirigeants, journalistes et supporteurs. La chose n’a pas valeur scientifique mais consultative. Treize des vingttrois « sondés » sont favorables aux « wild cards ». Le concept de poules régionales ne reçoit l’adhésion que de quatre personnes.

Jean-Luc Monschau

Par Claire PORCHER, Antoine LESSARD, Florent de LAMBERTERIE, Thomas BERJOAN, Jérémy BARBIER et Fabien FRICONNET

Jean-Luc Monschau (Entraîneur de Nancy)

Plutôt 18… sans wild cards « Aucune. On n’a jamais parlé d’une formule à 18, sans invitation. Ce qui est agaçant dans la démarche de la ligue, c’est que l’on propose quatre formules en greffant tout de suite les deux invitations. Ce n’est pas une démarche de type brainstorming où on envisage tout. Monter à 18, ça ne me gêne pas, au contraire. Mais je réfute la forme d’invitation. C’est complètement antisportif. Inviter des gens qui n’ont pas mérité leur place au détriment d’autres, ce n’est pas juste. Et pourquoi l’un plutôt que l’autre ? C’est la porte ouverte au copinage, c’est vraiment scandaleux. Les poules régionales, c’est absurde. Pour peu qu’un match soit source de recettes, il faut multiplier les matches. Mais pas multiplier pour multiplier non plus. Si c’est pour avoir des résultats pris en compte pour la suite, c’est déjà déséquilibrer, suivant que vous soyez dans une poule forte ou faible. Il faut qu’il puisse y avoir une équité sportive. »

Aymeric Jeanneau (Joueur de Strasbourg)

Statu quo… dans un premier temps « Me prononcer personnellement, je n’ai pas envie et au nom du SNB encore moins. Je n’ai pas assez d’éléments encore. Mais plus de matches, c’est indéniable. Les joueurs préfèrent. 30 matches dans l’année ça ne fait pas beaucoup. Et 18 clubs ça fait plus de joueurs : pour ceux qui n’ont pas de travail, il y aura plus d’ouverture pour eux. Mais aujourd’hui, on a du mal à avoir 16 clubs économiquement solides. Il faudra que les clubs s’investissent avec des bases

solides. Moi, je pencherais plus pour continuer à 16, se développer et ensuite passer à 18. Je ne suis pas pour le statut quo car il faut faire avancer les choses. Mais il ne faut pas se précipiter. »

Yannick Bokolo

(Joueur de Gravelines-Dunkerque)

18 avec des wild cards « Je serais pour mettre deux équipes en plus avec des wild-cards. Ça permettra à des équipes de Pro B, pour lesquelles on dit souvent qu’elles mériteraient d’être en Pro A par rapport à leur fonctionnement et leur jeu, de monter. Mais ça fera des jaloux, ce sera le plus gros problème. »

Théophile Haumesser

l’idée des deux invitations me séduit bien au titre de l’intérêt des enjeux du basket français. Le but pour tout le monde c’est que le basket existe du mieux possible et il existera mieux avec des locomotives. Ce serait dommage de passer à côté de grandes et belles salles et de villes où il y a une certaine culture basket. Le produit (basket à la télé), on le jugera aussi sur le ressenti, le visuel. Pour les gens qui vont tomber sur un match, il vaut mieux qu’il se joue dans une grande et belle salle que dans une salle toute pourrie. »

(Journaliste, Reverse/Basketsession)

Formule à 18 « Par défaut, la formule à 18 clubs, qui permettrait de récupérer des villes porteuses au niveau basket pour toucher un peu plus de gens, et d’avoir un peu plus de matches. Mais je n’ai pas l’impression qu’un changement de formule règlera les problèmes de la Pro A actuelle, la rendra plus attractive pour les fans purs et durs ou ceux plus occasionnels.»

David Cozette (Sport+)

18 avec des wild cards « Je ne choisirais pas du tout celle des poules géographiques. Le basket français a déjà de la difficulté à être lisible et compréhensible. En revanche,

Hervé Beddeleem

(Direx de Gravelines-Dunkerque)

18 puis 20 clubs « Je suis favorable au passage à 18 puis 20 clubs. Pour avoir plus de matches. 44 matches, c’est trop, vu la conjoncture économique actuelle. Ce serait trop difficile de vendre autant de matches aux abonnés et aux partenaires, alors que deux matches en plus, quatre par la suite, cela passe. Est-ce que 20 clubs sont capables d’avoir l’outil, le budget et le staff conséquents pour être en Pro A ? Je ne sais pas. 18, j’en suis convaincu. Je suis plus favorable à des Rouen, Boulazac ou Antibes qui ont une salle et/ ou une Histoire plutôt que d’aller chercher Marseille où il n’y a jamais eu de basket ou d’autres grandes villes (…) Les poules géographiques, c’est trop


WILD CARDS !

/IS, Jean-Françoi s Mollière

07

NOTRE CONSULTATION

Hervé Bellenger

Frédéric Forte

Hervé Beddeleem

Photos : Pascal

Allée/Hot Sports,

Yannick Bokolo

Pierre Seillant

David Cozette

Aymeric Jeanneau

aléatoire et il n’y a pas le respect de l’équité sportive. »

Fred Forte

(Président de Limoges)

Poules régionales

Francis Flamme

Pierre Seillant

(Co-fondateur de la LNB)

Francis Flamme

18 avec wild cards

(Président du Paris-Levallois)

« Ces poules géographiques ne seraient pas une bonne chose, il y aurait un déséquilibre. On dit que ça fera des recettes supplémentaires, je ne suis pas convaincu. Ça fera aussi des frais. La France aime les derbys, à condition qu’il n’y en ait pas six par an. Je suis très circonspect. Le fait de passer à 18, pourquoi pas. Mais à la condition que ceux qui descendent de Pro A ne puissent pas avoir de wild card. Parce qu’il faut maintenir la sanction sportive, sinon ce n’est plus un championnat. La Pro A doit être intéressante en haut et en bas. Sinon, c’est la NBA. Mais en Europe, je n’y crois pas. Faire monter deux équipes qui répondent aux critères de salle et autres, c’est intéressant. »

« L’augmentation à 20 et les poules géographiques, je suis totalement opposé. Le basket, c’est un championnat unique et des playoffs. Après, 18 clubs, ça ne me choque pas. 20, sûrement pas. Mais quels vont être les critères d’attribution des wild cards ? Et qui va les attribuer ? Si j’étais un club descendant de Pro A, je m’inquiéterais de voir une invitation offerte au 3e ou au 18e de Pro B. J’ai toujours préconisé un championnat élargi et semi-fermé, donc le concept des wild cards en lui-même me va. Simplement, on attend des précisions sur la façon dont elles vont être utilisées. Elles doivent favoriser des projets. »

18 avec wild cards

▼ ▼ ▼

« Je préfère la formule à 18 avec les poules régionales mais sans attribuer de wild-cards. Je suis archi-contre les wild cards, parce qu’elles divisent le basket et ne vont pas l’unir. Il y aura forcément quelqu’un qui va venir contester l’idée. Dans 10 ans, dans 15 ans, il restera toujours des remarques. C’est un fardeau énorme à porter (…) Il faut jouer plus de matches et plus longtemps, en essayant de regrouper les déplacements. La difficulté, c’est qu’il y aura des joueurs français à trouver (…) Je suis extrêmement favorable aux poules géographiques. C’est intéressant pour remplir les salles à la condition qu’elles soient en amont de la saison, comme cela s’était fait en 1986 : une première phase de 4 poules de 8 avec Pro A et Pro B réunies. On contournerait la wild card de façon sportive. Demain, un club bien structuré qui, au mois de mai, est en NM1 pourrait se retrouver en Pro A au mois d’octobre ! »


08

NOTRE CONSULTATION

David Mélody

▼ ▼ ▼

Photos : Pascal

Allée/Hot Sports,

Hervé Bellenger

s Mollière /IS, Jean-Françoi

Philippe Hervé

Stephen Brun

Stephen Brun

Nicolas Brosseau

(Joueur de Nanterre)

18 avec wild cards « Je passerai à 18 clubs, ou 20, mais en gardant le même schéma de championnat. La poule régionale, c’est beaucoup trop compliqué. Les gens dans les clubs veulent plus de matches. Donc mettons plus d’équipes et gardons la formule, avec les nouveaux playoffs et des séries jusqu’en finale. Nous, on est salarié de septembre à juin pour jouer une fois par semaine. On carotte un peu les gens ! Nous, on préfère jouer que s’entraîner ! Après, les wild cards, il y aura des heureux et des mécontents. Forcément. »

Nicolas Brosseau

Didier Gadou

Didier Gadou

(Direx de Pau-Lacq-Orthez)

Plutôt 20 avec wild cards « La meilleure formule aujourd’hui c’est celle qui va permettre à un club de disputer environ une quarantaine de matches. Il faut donc augmenter le nombre d’équipes. Donc je suis pour un passage à 18, avec des playoffs longs. Je suis contre les poules régionales. Le basket est un sport complexe alors si, en plus, on fait une formule complexe… Les wild cards, c’est quoi ? Qui va-t-on privilégier ? Il faudrait un cahier des charges très précis. On en donne à Rouen car ils vont avoir une salle et on laisse Limoges en Pro B ? L’idée de vingt clubs, c’est pas mal. Élargissons ! »

« Je choisirais la stabilité. Pour les non-initiés au basket, c’est déjà très compliqué. Les playoffs, les As, la Coupe, les coupes d’Europe… Rajouter des équipes sur invitation, ce n’est pas lisible. Et puis du point de vue de l’équité sportive, sous prétexte qu’on a un avantage de salle ou des capacités financière au-dessus des autres, ce n’est pas logique. Après, les poules régionales, estce que ce sera équitable sur l’ensemble des régions ? Surtout je ne vois pas l’intérêt. »

Philippe Hervé (Entraîneur d’Orléans)

Statu quo ou… « Déjà, je ne suis pas d’accord avec les wild cards parce que ça va être encore une fois totalement arbitraire. Je ne comprends pas du tout du tout. J’ai très peur de ce truc-là. C’est encore des magouilles ou je ne sais quoi. Les poules régionales ? C’est trop compliqué. Faisons simple. On veut plus de matches ? Ajoutons des équipes. La question à se poser : comment avoir des clubs français performants en Europe. Arrêtons le nivellement par le bas. Ne changerons rien, ce débat n’a pas lieu d’être, il est précipité, attendons d’avoir les salles. Ou passons à vingt pour plus de matches et basta. »

Vincent Collet

(Entraîneur de Strasbourg et de l’équipe de France)

Formule à 18

« Il faut plus de matches, notamment pour faire tourner les effectifs. Ça serait bien pour les jeunes. Deux matches par semaine au lieu d’un, surtout quand on n’a pas de coupe d’Europe. Après, voyons comment le public réagit car la conjoncture est telle qu’il est difficile d’aller voir plus de matches, financièrement parlant. Au niveau de l’équité sportive, les wild cards ne sont pas une bonne idée. Après, au niveau marketing, si ça arrange la ligue… Les poules régionales ? Disparité dans le niveau de poules mais le public est sans doute demandeur, peut-être les médias aussi, alors pourquoi pas. Mais la vraie question : quel est l’objectif ? Changer pour changer ou avoir un but ? »

« J’aurais répondu 18. 20, ça me fait peur. Je n’ai pas le sentiment qu’on possède 20 équipes compétitives. La volonté de faire davantage de matches, je trouve ça bien car si tu n’es pas européen, je le constate cette année, le nombre est insuffisant… En tant qu’entraîneur, on sait qu’à un moment donné, les joueurs en ont marre de s’entraîner. Ils préfèrent jouer. La crainte est de savoir si le niveau de compétition ne va pas tirer vers le bas… Il n’y a pas d’idéal, il faut définir les critères qui paraissent les plus importants et faire des choix. J’avais été invité par l’UCPB à la réunion de discussion et il avait même été proposé de jouer deux fois contre les adversaires pour passer de trente matches à soixante. Ce n’est pas concevable. Le modèle économique dans lequel nous sommes ne permet pas de passer de 15 réceptions à 30 dans la saison. Il faut une étape intermédiaire, c’est ce qu’ont répondu les autres présidents. »

Alain Moire

J.D. Jackson

Formule à 18

18 avec des wild cards

« Je prendrais 18. Pour la lisibilité du basket, je crois qu’il faut un championnat clair, comme le foot. Si on commence à faire des poules régionales, les gens ne vont plus rien y comprendre. Mais 18, car pour ceux qui ne jouent pas les playoffs, au mois de mai,

« Je sais qu’il y a beaucoup de clubs qui veulent plus de matches mais évoluer aussi rapidement vers un championnat à 20 ou même des poules régionales, c’est un changement trop drastique. Je suis pour quelque chose de plus raisonnable. Si on ne veut

(Président des C’Bulls, supporteurs de Cholet)

Statu quo

c’est empaqueté. Ils reprennent l’entraînement le 25 août, ils rejouent en octobre, et pendant, malgré l’équipe de France, y’a un moment de creux. Les wild cards, pourquoi pas. Mais je ne sais pas si cela sera bien compris par le grand public, de par la culture sportive française. »

David Mélody (Joueur de Dijon)

Plutôt les poules régionales mais…

(Journaliste, Ouest-France, Le Mans)

(Entraîneur du Mans)


09

NOTRE CONSULTATION Ricardo Greer

Arnaud Lecomte

Emmanuel Ouvry

Franck Labourdette

Vincent Collet

pas rester dans la formule actuelle, il faut agrandir mais le faire sagement. La formule à 18 est quelque chose qu’on a déjà connu et géré. De plus, la notion de wild cards assure que les projets qui agrandissent la ligue sont capables d’assumer un statut avec stabilité et compétitivité. C’est réalisable. »

Ricardo Greer

(Joueur de Strasbourg)

20 avec des wild cards « Je vote pour 20 équipes. La ligue et le championnat se porteraient mieux avec plus d’équipes. Il y aura plus de villes qui pourront apprécier le basket à son plus haut niveau et c’est mieux pour les fans. Pour les joueurs, c’est une évidence. Beaucoup ne jouent qu’une fois par semaine et il est plus intéressant ou plus stimulant de jouer deux fois. Ce qui serait parfait, c’est que toutes les grandes villes aient une équipe de basket au plus haut. On dit aussi que certaines villes n’ont pas assez de potentiel pour avoir une équipe en première division mais je suis certain que si l’ASVEL, Nancy ou Le Mans venaient dans ces villes, la salle serait pleine. Les gens veulent voir jouer ces équipes. »

Emmanuel Ouvry

(Président des Irréductibles de Gravelines)

Statu quo « Je suis pour un statu quo, que l’on reste à 16 clubs comme actuellement parce que la ligue a besoin

Gregor Beugnot

Gregor Beugnot (Coach de Chalon)

de stabilité et de lisibilité. Selon moi, la solution la plus grotesque est la création de poules régionales. »

Gilles Gaihier

(Journaliste, L’Est Républicain, Nancy)

Plutôt 20 avec wild cards J.D. Jackson

« Un passage à 18 puis à 20 me paraît bien. Financièrement, les clubs tirent de plus en plus la langue, jouer plus de matches ne peut qu’être favorable. En plus, la saison n’est pas très longue et les entraîneurs disent d’ailleurs que leurs équipes sont faites pour jouer deux fois par semaine. À Nancy, sur un effectif de dix pros, il y en a qui ne jouent que quinze minutes par semaine, ça paraît incroyable. En revanche, je ne suis pas très favorable aux wild cards. À moins que ce ne soit vraiment des très gros projets, comme Marseille, je préfère qu’on offre la place à celui qui l’a gagnée sur le terrain. Je ne suis pas favorable non plus aux poules régionales. Un championnat de France, c’est l’élite, tu joues au niveau national sur l’ensemble du territoire. »

Franck Labourdette

(Trésorier des Peones de Pau-Lacq-Orthez)

Les poules régionales « En Espagne, ils sont à 18, en Italie à 17, en Allemagne à 18 clubs. Passer à 18 clubs nous ferait rentrer dans la moyenne des principaux championnats européens. Après, je ne suis pas contre le principe des conférences régionales parce que ça ferait des déplacements moins loin pour les supporters. Pour nous, à Pau, le déplacement le plus près c’est Poitiers, qui est quand même à six heures de bus. Ça nous ferait des déplacements plus courts et peut-être plus envisageables aussi. »

Les poules régionales « Je n’ai pas de préférences, mon critère c’est le nombre de matches donc je choisis celle où il y a le plus de matches, en l’occurrence la poule régionale. Il faut que les joueurs jouent, les saisons où il n’y a qu’un match par semaine c’est très long. Qu’on joue même trois fois par semaine, ça ne me déplairait pas, bien au contraire. Les saisons seraient peut-être moins longues, on aurait peut-être une pagination plus importante dans les journaux, on n’aurait pas le temps de cogiter. Certes, il y a deux, trois clubs qui vont être embêtés avec les poules géographiques, comme Pau qui n’a pas grand monde aux alentours. La ligue peut peut-être aider ces clubs financièrement pour les déplacements. »

Arnaud Lecomte (Journaliste, L’Équipe)

Statu quo « Je parle au nom de la rédaction basket de L’Équipe, nous sommes plus pour une élite resserrée qu’élargie. Cette formule à 16 a fait ses preuves, fonctionne, sur le plan national en tous cas, et les difficultés sur le plan international ne sont pas liées à la formule du championnat. L’intérêt est soutenu jusqu’au bout de la saison du fait de l’homogénéité, que l’on peut critiquer par ailleurs, pourquoi pas. Le basket français a la mauvaise habitude de changer tous les quatre-cinq ans. Là, le changement majeur a déjà été enregistré, c’est le retour à une finale en cinq manches. Les wild cards me paraissent une idée fumeuse. Nous n’avons pas assez d’éléments concrets pour que ces wild cards soient assumées et fiables. C’est trop dangereux en termes d’équité car on ne pourra s’éviter de penser qu’il y a un peu de manipulation. Après, l’idée d’une ligue fermée doit faire son chemin dans le sport professionnel européen mais c’est un peu trop tôt aujourd’hui. » n


10

PRO A e Gazuernttée 22e jo

BASKET ET

CHIFFRES 2,6

L’écart entre le pourcentage aux tirs (30/57 soit 52,6%) et le pourcentage aux lancers (12/24 soit 50,0%) pour Gravelines. Ce qui n’a pas empêché la victoire, loin de là…

5

Mickaël Planes/PB86

Le nombre de réussites à troispoints pour Maleye N’Doye d’Orléans en autant de tentatives contre Le Havre le weekend dernier. N’Doye est actuellement le deuxième joueur le plus adroit à trois-points de Pro A (31/63 soit 49,2%), derrière son coéquipier Maël Lebrun (14/27 soit 51,8%).

POITIERS 85 – PAU 76

Dans un match crucial pour le maintien, le PB 86 a pu compter sur un Rasheed Wright (1,96 m, 31 ans) exceptionnel. En difficulté cette saison, l’Américain a retrouvé ses sensations au meilleur moment.

«

Nous détenons la recette de la victoire. » Lundi matin, Rasheed Wright n’était toujours pas redescendu de son nuage. « On a connu des hauts, des bas. Dans certains clubs, quelques défaites et on change tout. Pas ici ! Je tire mon chapeau au club. Ils ont conservé notre équipe, trouvé des solutions, même dans les mauvais moments. Mais aujourd’hui, tout ça a rendu notre mental collectif plus fort. » « Les Poitevins jouent ensemble depuis 5 ans », avait ajouté Paco Laulhé, le coach de Pau, auprès de nos confrères de la Nouvelle République après le match. « Leur vécu collectif a fait la différence. Poitiers sait gérer ces matches serrés et le coach sait sur qui compter. Dans mon équipe, il y a des éléments qui manquent de moelle. Ce n’était pas le soir où il fallait passer à côté en se regardant les lacets. » En concurrence directe pour le maintien, les quarante minutes jouées dans une salle bondée pourraient valoir cher. Les locaux l’avaient déjà emporté à Pau à l’aller, ils comptent donc maintenant une victoire d’avance sur Pau et

Le Havre, avec le goal average sur leurs deux poursuivants. Et dans ce succès, Wright a été essentiel. 26 points à 8/11 aux tirs, dont 6/8 à trois-points, 6 rebonds, soit 29 d’évaluation. En quatre saisons à Poitiers, l’arrière shooteur, qui avait collé 38 points à Hyères-Toulon en 2009, n’en est pas à son premier coup de

la foule, le jeu, j’ai besoin de sensations, je joue à l’émotion, je suis un joueur d’impact. Et cette saison, les choses sont un peu différentes. On joue différemment en attaque, je joue moins, mon rôle n’est plus le même mais ça me va. Je ne perds jamais confiance. Je sais que les gens regardent mes stats, mais je sais quel genre de joueur je suis et ce dont je suis capable. Je sais que je peux réussir de gros tirs, que je peux renverser un match avec mes shoots. Contre Pau, j’ai eu l’opportunité, je l’ai saisie. » Le PB 86, après onze défaites de suite, s’est bien repris et reste sur cinq victoires en huit matches, dont quatre depuis l’arrivée de Tony Dobbins, qui a remplacé Wright dans le 5 majeur. « C’était avant tout un problème mental », nous explique Rasheed. « Avec l’arrivée de Tony (Dobbins), la dynamique collective et défensive a changé. Tout le monde joue mieux. Aujourd’hui, j’ai confiance en ce club, la saison n’est pas finie mais on a toujours continué à bosser, à croire en nous. Quand on fait ça, tout finit bien. » n

« Je ne perds jamais confiance » chaud. Sauf que cette année, Wright n’était pas au niveau qu’on lui connaissait. Avant le match contre Pau (29 d’évaluation), Rasheed restait sur 29 d’évaluation cumulée en 9 matches (soit 3,2 en moyenne) !

« Dans la zone » « C’était un match très important, pour moi et pour l’équipe », nous a confié Rasheed. « Quand je suis rentré, je me suis rapidement senti en rythme et mes coéquipiers ont continué à me donner la balle, à me poser de bons écrans. Après, j’ai su quand j’étais dans la zone. Ça fait du bien. Je suis un joueur qui a besoin de sentir

Thomas BERJOAN

7

Pascal Allée/Hot Sports

WRIGHT RENAîT DE SES CENDRES ! Depuis le 21 février, l’ASVEL reste sur une série de sept défaites consécutives. Quatre en championnat, deux en Eurocup et une en Coupe de France.

8

L’évaluation cumulée des étrangers de Dijon dans la déroute à Gravelines. Sean Marshall (-2), Zach Moss (0), Rob Lewin (0), Andre Harris (5) et Bobby Dixon (5) ont pourtant passé 115 minutes sur le parquet.

50

Le pourcentage à trois-points de l’équipe du Mans à l’Astroballe (13/26). C’est la deuxième fois de la saison en Pro A que le MSB réalise un match à 50% ou plus à trois-points (9/18 dans la victoire au Havre).

T.B.


11

PRO A

STRASBOURG 82 – NANCY 76

C’ÉTAIT LA SAINT-NICOLAS ! Alexis Ajinça ralenti par les fautes, Nicolas De Jong (2,10 m, 23 ans) est sorti de sa boîte (13 points en 18 minutes) pour faire plier le SLUC dans les derniers instants.

«

Nouvelles d’Alsace. « Chaque joueur peut en profiter, là, ça a été moi et j’en suis heureux. »

Il tue le match !

Jean-François Mollière

Je suis vraiment surpris en bien par De Jong. » Derrière son micro de consultant sur Sport+, Jean-Denys Choulet résumait tout haut et en une phrase ce que des milliers de téléspectateurs pensaient certainement tout bas dans leurs salons. Sans les erreurs d’Alexis Ajinça, rattrapé par sa précipitation défensive (4 fautes en 16 minutes), jamais Nicolas De Jong (4,0 pts et 1,8 rbd en 11 minutes) n’aurait été attendu comme le bourreau du SLUC. Parfaitement servi sur des coupes au cercle après l’exécution répétée d’un pick-and-roll d’école, l’exVichyssois (3,0 pts et 2,0 rbds en 2010-2011) profitait du retard systématique des big men du SLUC sur les changements défensifs pour dunker ou déposer délicatement la gonfle. « On a un jeu collectif qui repose sur le mouvement de balle », expliquait la surprise du jour à nos confrères des Dernières

Au fil d’un moneytime où ses coéquipiers – Ricardo Greer en tête – n’ont eu de cesse de chercher ses longs segments, le jeune back-up enchaînait sans trembler au nez et à la barbe d’Akin Akingbala. « À la fin du match, on m’a oublié une fois ou deux et j’ai su profiter de ces opportunités et apporter ma pierre à l’édifice », analysait très sobrement le facteur X. Auteur de son record de points (13 contre 9 auparavant) mais également de son plus gros nombre de shoots tentés (10) et réussis (5) en carrière, le géant alignait sept unités à la suite entre la 33e (71-69) et la 38e (78-72) pour forcer la décision et relancer la SIG dans la course aux playoffs. « Je cherchais un match référence, je pense que je peux construire làdessus et avancer. » n Jérémy BARBIER

NANTERRE 68 – CHOLET 77

QUEL RUSH FINAL !

L

e plan était presque parfait et, pendant trente minutes, les hommes de Pascal Donnadieu l’ont exécuté à la virgule près. En mission spéciale sur Fabien Causeur (6 points à 2/4, 3 rebonds et 2 passes), homme-orchestre dont ils voulaient limiter l’impact global, les promus pensaient tenir leur neuvième victoire de la saison avant l’ultime période (55-41 à la 30e). C’était compter sans les coups de patte des Américains de Cholet (61 points cumulés) et la confiance récemment engrangée par la troupe d’Erman Kunter. « Cholet, c’est un rouleau compresseur », dira d’ailleurs Pascal Donnadieu, impressionné par le réveil d’un adversaire qui passa un improbable 36-13 aux locaux dans le dernier acte. « C’est bien de gagner une rencontre comme celle-ci dans le moneytime, ça veut dire que la confiance est là », savourait pour sa part le coach turc dans les pages du Courrier de l’Ouest. Le Malin du Bosphore et ses hommes recevront Poitiers ce week-end pour tenter de soigner un peu plus la bonne série en cours (3 victoires consécutives). n

J.B..


12

CHIFFRES

PRO A 22e journée Vendredi 16 mars

Le Mans bat *ASVEL

84-73

Samedi 17 mars

*Strasbourg bat Nancy 82-73 79-72 Orléans bat *Le Havre *Poitiers bat Pau-Lacq-Orthez 85-76 Cholet bat *Nanterre 77-68 *Gravelines-Dunkerque bat Dijon 79-55

Prochaines journées 23e journée Vendredi 23 mars

ASVEL – Nanterre Orléans – Gravelines-Dunkerque à 19h30 en direct sur Sport+ Samedi 24 mars

Chalon – Roanne à 20h en direct sur Sport+

Cholet – Poitiers Le Mans – Strasbourg Dijon – Paris Levallois Nancy – Hyères-Toulon Pau-Lacq-Orthez – Le Havre

22e journée (matches en retard) Mardi 27 mars

Hyères-Toulon – Roanne Paris Levallois – Chalon

Boxes-scores 16/3 Le Mans bat *ASVEL ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd L.Westermann* 32 4-10 1-2 8-9 2 3 E.Jackson* 32 4-11 1-6 4-4 2 5 D.Haritopoulos 18 3-5 0-1 4-4 1 1 D.Thompson 25 4-6 1-1 0-1 3 2 K.Tillie* 24 3-5 - 2-2 2 1 H.Armstrong* 30 3-7 - 9 1 P.Lacombe* 24 1-7 0-2 4-5 2 1 P.Goss 6 1-3 0-2 - - T.Leon 4 1-2 0-1 - - L.Jean-Charles 5 - - Total 200 24-56 3-15 22-25 21 14 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Acker 32 7-10 3-5 - 3 2 T.Rochestie* 20 4-6 4-5 4-4 2 2 J.P.Batista* 27 5-6 - 4-6 3 1 M.Sommerville* 27 5-9 2-4 - 6 1 C.Kahudi* 32 3-8 2-6 - 2 3 M.Kouguere* 15 2-4 2-4 2-3 1 1 A.Koffi 15 3-4 - 1-2 6 H.Kahudi 20 1-4 0-2 - 2 3 T.Bryant 11 0-1 - 4 2 K.Mendy 1 - - Total 200 30-52 13-26 11-15 29 15

In 2 1 1 1 5 In 1 1 1 2 1 6

84-73 Co Bp Pts - - 17 - 2 13 - - 10 - 3 9 - 1 8 2 - 6 - 3 6 - 1 2 - - 2 - - 2 10 73 Co Bp Pts - 2 17 - 1 16 - 2 14 - - 12 - 1 8 - - 8 1 4 7 - 4 2 1 1 - - 2 15 84

17/3 *Strasbourg bat Nancy 82-73 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Greer* 37 4-8 0-1 7-8 10 7 4 - - 15 C.Oliver* 32 5-10 1-3 2-3 5 - 1 - 2 13 K.Anderson* 32 5-11 1-5 2-3 3 4 1 - 4 13 A.M’Baye* 21 4-6 2-4 3-4 2 1 - - 2 13 N.De Jong 18 5-10 - 3-4 2 - - - - 13 A.Ajinça* 16 4-8 - 1-3 4 - 1 2 3 9 H.Invernizzi 11 1-2 1-2 - 1 - 2 - 1 3 A.Toupane 7 1-4 0-1 - - - 1 - 1 2 M.Zianveni 15 0-1 - 1-2 6 1 1 1 2 1 A.Jeanneau 11 - 2 3 1 - 2 Total 200 29-60 5-16 19-27 35 16 12 3 17 82 Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Amagou* 29 4-7 3-6 4-4 2 3 - - 2 15 K.Grant 17 4-6 4-6 - 1 1 1 - - 12 J.Shuler* 25 4-10 0-4 3-4 5 - 2 - 1 11 A.Moerman 24 3-6 2-5 3-4 2 2 - - 2 11 J.Linehan* 29 2-6 2-6 2-2 4 5 2 - 5 8 R.Kurz 18 2-4 2-2 - 4 1 - - 2 6 A.Akingbala* 24 2-4 - 1-1 4 1 3 - 3 5 V.Samnick* 14 1-7 0-1 1-2 2 1 - 1 1 3 B.King 20 0-4 0-2 2-2 2 5 1 - 3 2 Total 200 22-54 13-32 16-19 26 19 9 1 19 73

17/3 Orléans bat *Le Havre Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd N.Wise* 31 7-10 - 5-6 1 5 J.Cox* 37 5-17 2-6 - 6 2 B.Boddicker* 28 4-10 2-5 2-2 2 1 N.Pope* 27 5-7 1-3 - 2 2 K.Souchu 25 3-7 1-2 2-2 4 A.Wiggins 16 2-7 0-2 1-2 3 G.Jenkins* 14 1-1 - 2-2 2 O.Camara 22 0-1 - 14 2 Total 200 27-60 6-18 12-14 34 12 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.N’Doye* 20 5-6 5-5 1-2 4 1 C.Banks* 35 4-13 2-7 2-4 2 4 A.Sy* 31 4-14 1-3 2-2 4 2 D.Monds 20 4-10 0-1 3-6 2 1 G.Joseph* 21 5-6 - 6 1 B.Greene 16 2-4 2-2 2-2 7 1 M.Pellin* 31 2-3 0-1 3-6 7 5 Y.Sangare 17 2-4 0-1 - 4 2 M.Lebrun 9 0-1 0-1 - - Total 200 28-61 10-21 13-22 36 17

In 4 1 2 2 9 In 1 2 4 1 8

79-72 Co Bp Pts - 2 19 - 1 12 - 4 12 - 2 11 - 2 9 - 2 5 - 1 4 - 4 - 18 72 Co Bp Pts - - 16 1 3 12 2 1 11 - 4 11 - 2 10 - 2 8 - 2 7 - 1 4 - - 3 15 79

17/3 *Poitiers bat Pau-Lacq-Orthez Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In R.Wright 31 8-11 6-8 4-4 6 - J.J. Miller* 26 5-9 2-3 5-5 3 2 1 A.Dobbins* 31 3-10 1-2 6-12 8 5 4 E.Fournier* 24 3-6 1-2 6-8 2 2 2 P.Guillard* 25 2-7 1-1 3-4 2 - 1 P.Badiane* 35 1-5 - 1-2 2 1 K.Younger 15 1-4 - 1-2 2 - C.Gomez 5 - 2-2 1 1 J.Aka 6 - - - K.Harley 2 - - - Total 200 23-52 11-16 28-39 26 11 8 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In T.Gipson* 39 9-18 4-10 4-5 3 5 1 A.Mendy* 32 4-11 2-6 6-6 6 - 1 C.Marquis 18 7-9 - 9 - J.Morency 21 4-6 - 1-2 5 - 1 C.Elonu* 20 2-3 - 2-4 8 - 1 S.Rimac* 20 1-2 0-1 - 1 1 H.Touré* 20 1-9 0-3 - 5 - F.Lesca 5 - 1-2 - - 1 A.Ray 12 0-5 0-2 - 1 3 R.Lesca 10 0-5 0-2 - 2 1 T.Ramassamy 3 - - - Total 200 28-68 6-24 14-19 40 10 5

85-76 Co Bp Pts - - 26 - 2 17 - 3 13 - 2 13 - - 8 3 1 3 1 - 3 - 1 2 - - - - 4 9 85 Co Bp Pts - 3 26 - 2 16 - 2 14 1 - 9 1 1 6 - 1 2 - 1 2 - - 1 - 2 - - - 1 2 13 76

17/3 Cholet bat *Nanterre Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Daniels* 19 6-9 1-3 - 5 1 J.Passave-Ducteil* 21 4-5 - 3-3 3 1 L.Akono* 28 4-5 0-1 0-2 1 5 S.Brun 21 3-9 2-7 - 5 2 X.Corosine 21 3-9 1-4 - 1 2 M.Diarra* 17 3-4 1-2 - - M.Riley* 32 2-10 2-6 - 5 4 R.Covile 18 3-4 - 6 1 M.Judith 18 1-4 0-1 - 3 1 D.Garrett 5 0-2 0-1 - - Total 200 29-61 7-25 3-5 29 17 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Nelson* 26 5-7 0-1 8-10 3 4 R.Falker 25 6-9 - 3-5 6 2 R.Dozier 33 7-9 - 8 P.Christopher 26 5-9 2-4 2-2 1 1 F.Causeur* 37 2-4 0-2 2-2 3 2 L.Vebobe* 16 3-5 - 2 C.Ona Embo 16 1-3 0-2 - 2 4 W.Gradit* 14 1-6 0-2 - - 1 R.Gobert* 7 0-2 - 2 Total 200 30-54 2-11 15-19 27 14

In 2 1 1 1 2 7 In 4 1 2 1 8

77-68 Co Bp Pts 1 - 13 - 2 11 - 1 8 - 1 8 - 1 7 - 1 7 - 3 6 - 4 6 - 1 2 - - 1 14 68 Co Bp Pts - 2 18 - 2 15 - 1 14 - 1 14 - 3 6 - 2 6 - - 2 - - 2 - 1 - 12 77

In 1 2 1 1 1 6 In 1 1 1 1 4

79-55 Co Bp Pts 2 - 14 - 2 13 - 3 13 - 1 10 - 1 9 1 - 5 - 1 4 - 1 4 1 - 3 2 1 2 - 1 2 6 11 79 Co Bp Pts - 1 14 - 1 10 - - 9 - 1 6 - 2 5 - 2 5 - 3 2 - - 2 - - 2 - 1 - 11 55

17/3 Gravelines-Dk L.Vaty* J.Reynolds Y.Bokolo* P.Sy* J.Johnson R.Jomby* J.K. Edwards V.Bigote A.Loum C.Akpomedah* D.Issa Total Dijon D.Melody* J.Leloup L.Aboudou A.Harris* B.Dixon* R.Lewin S.Marshall* Z.Moss* T.Rupert A.Christophe Total

*Gravelines-Dk bat Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 6-9 - 2-4 4 3 26 5-8 2-5 1-2 7 2 24 6-7 1-1 0-1 1 1 26 3-7 2-3 2-5 2 2 19 2-5 1-4 4-6 - 1 22 2-7 1-6 - 4 5 14 2-7 0-1 - 5 4 1-1 - 2-4 1 3 1-1 - 1-2 2 22 1-3 0-1 - 2 2 14 1-2 - 7 1 200 30-57 7-21 12-24 35 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 4-8 3-4 3-3 2 19 4-8 1-4 1-1 3 11 2-3 0-1 5-6 2 25 3-9 0-1 - 5 28 2-6 1-4 - 3 3 19 2-7 - 1-2 3 22 1-5 0-1 - 1 2 21 1-7 - 3 1 15 1-3 - 4 1 13 - 1 3 200 20-56 5-15 10-12 27 10

PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 7 8 9 12 13 14 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Gravelines-Dk Chalon Orléans Paris Levallois Nancy Le Mans Cholet Roanne ASVEL Dijon Strasbourg Nanterre Poitiers Le Havre Pau-Lacq-Orthez Hyères-Toulon

22 21 22 21 22 22 22 21 22 22 22 22 22 22 22 21

19-3 11-0 8-3 18-3 10-1 8-2 15-7 10-1 5-6 14-7 11-0 3-7 14-8 9-2 5-6 14-8 9-2 5-6 11-11 4-6 7-5 10-11 9-2 1-9 10-12 6-5 4-7 10-12 8-3 2-9 10-12 8-3 2-9 8-14 5-6 3-8 7-15 6-5 1-10 6-16 5-6 1-10 6-16 5-6 1-10 2-19 1-9 1-10

78,9 81,5 76,5 82,6 80,5 83,3 78,9 75,6 75,5 69,5 76,5 78,5 72,8 76,2 75,2 76,2

64,6 73,0 71,5 81,1 76,1 80,4 76,6 77,0 75,9 70,3 74,4 81,0 77,4 78,4 85,1 96,1

+14,3 +8,5 +5,0 +1,5 +4,4 +2,9 +2,3 -1,4 -0,4 -0,8 +2,1 -2,5 -4,6 -2,2 -9,9 -19,9

4 v. 6 v. 1 v. 1 d. 1 d. 2 v. 2 v. 1 v. 4 d. 1 d. 1 v. 2 d. 1 v. 1 d. 1 d. 13 d.

4-1 5-0 3-2 3-2 2-3 3-2 3-2 3-2 1-4 2-3 3-2 2-3 2-3 1-4 2-3 0-5

PRO B 26e journée Vendredi 16 mars

Vichy bat *Denain 87-84 91-85 *Antibes bat Aix-Maurienne *Évreux bat Bourg-en-Bresse 81-76 *Fos-sur-Mer bat Boulazac 80-78 a.2p. Limoges bat *Le Portel 80-48 *Lille bat Boulogne-sur-Mer 78-60 78-68 *Nantes bat Saint-Vallier Bordeaux bat *Châlons-Reims 82-80 Samedi 17 mars

*Quimper bat Rouen

69-67

Prochaine journée 27e journée Vendredi 23 mars

Bordeaux – Nantes Lille – Le Portel Samedi 24 mars

Boulazac – Denain Boulogne-sur-Mer – Antibes Bourg-en-Bresse – Châlons-Reims Limoges – Fos-sur-Mer Rouen – Aix-Maurienne Saint-Vallier – Quimper Vichy – Évreux

16/3 Évreux J.Wood* A.Rowland* D.Reed* S.Ho You Fat* L.Konaté G.Costentin* G.Pons M.Correa G.Florimont Total Bourg J.Cornley* A.Tsagarakis* J.Sanchez* C.Koma J.Delhomme* O.Barro* C.Ferchaud O.Da Silveira R.Chery Total

*Évreux bat Bourg 81-76 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 36 8-15 0-1 3-7 12 2 2 - 2 19 35 6-14 4-9 2-3 2 5 - - 2 18 33 6-9 1-3 5-6 10 4 1 1 3 18 24 4-7 0-2 2-2 1 - 1 1 2 10 24 2-6 0-1 3-4 3 3 - - 2 7 20 1-3 1-2 - 1 2 2 - - 3 14 1-3 - 1 1 - - 1 2 10 0-1 - 2-2 4 - - 1 - 2 4 1-2 - - - - - 2 2 200 29-60 6-18 17-24 34 17 6 3 14 81 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 31 7-16 1-4 2-4 8 2 1 1 1 17 29 5-11 2-7 3-3 2 - - - 2 15 25 1-4 1-2 8-8 2 2 4 - 3 11 18 4-9 1-3 - 5 - - 2 1 9 36 4-7 0-2 - 7 9 1 - 2 8 26 2-7 - 4-7 3 1 3 - 2 8 20 2-7 2-6 - 1 2 - - - 6 4 1-2 - - - 1 - - 2 11 0-1 - - - - - 1 200 26-64 7-24 17-22 28 16 10 3 12 76

16/3 *Fos bat Boulazac 80-78 Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Roby* 38 8-11 3-4 5-6 4 1 3 1 3 24 E.Choquet* 47 6-12 3-6 3-4 4 5 3 2 1 18 S.Gay* 39 5-8 - 3-9 8 1 1 2 4 13 K.Atamna 35 3-6 3-4 - 4 - - - 1 9 W.Soliman 22 2-7 0-1 4-6 3 - - - 2 8 S.Giffa 22 1-7 0-4 4-4 4 1 1 - 3 6 M.Dia* 17 1-7 0-2 - 6 - - - - 2 B.Clark* 30 0-6 0-2 - 5 2 2 1 5 Total 250 26-64 9-23 19-29 38 10 10 6 19 80 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.McKenzie* 46 3-9 1-2 9-12 14 1 2 3 7 16 D.Monroe* 45 5-9 0-1 5-7 9 3 2 1 7 15 R.Ayers* 50 3-9 3-7 2-2 5 2 1 - - 11 A.Kerckhof 29 4-9 0-1 1-4 3 - 1 - 5 9 T.Dubiez* 20 3-10 2-8 1-2 1 - 2 1 - 9 F.Adjiwanou 27 2-7 - 4-6 1 2 1 - 2 8 S.N’Joya* 21 3-5 - 1-1 1 4 - - 3 7 I.Soumahoro 7 1-1 1-1 - - 1 - - - 3 M.Cheriet 5 0-1 - 1 - - - - Total 250 24-60 7-20 23-34 35 13 9 5 24 78

16/3 Vichy bat *Denain 87-84 Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.James* 36 6-8 - 5-6 6 2 - 1 3 17 L.Kante* 35 8-16 1-7 - 6 1 2 - 4 17 N.Rohnert* 35 5-9 1-3 4-4 3 5 - - 3 15 R.Rossiter* 33 7-10 0-1 1-1 13 - - 1 2 15 X.Gaillou 36 3-6 1-4 3-6 1 6 1 - 3 10 A.Aboubakar Zaki* 20 3-5 0-1 0-2 3 - - 2 2 6 M.Mubarak 5 2-4 - - - - - 1 4 Total 200 34-58 3-16 13-19 32 14 3 4 18 84 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts D.Coleman* 38 8-19 3-7 1-2 5 - 2 - 2 20 E.Craven 23 7-13 1-2 5-6 3 4 5 - 1 20 A.Eito* 36 3-8 3-6 3-3 1 7 2 - 1 12 M.Jefferson 19 6-9 - 5 - - - 1 12 W.Aka 24 3-6 2-5 1-1 3 - - - 2 9 S.Dondon* 23 3-9 0-1 0-1 9 2 1 - 3 6 M.Guichard* 17 2-7 1-3 - 1 1 - - 1 5 N.Faye* 20 1-1 - 1-2 2 - - - 1 3 Total 200 33-72 10-24 11-15 29 14 10 - 12 87

16/3 Limoges bat *Le Portel 80-48 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Ludon* 23 6-11 0-2 1-3 6 - - - - 13 B.Mangin* 25 3-5 2-3 - 4 - 1 - 2 8 C.Davis* 30 2-8 0-5 2-4 4 2 - - 2 6 G.Leburgue 16 2-5 2-4 - 1 1 1 - 2 6 N.Wyatte* 25 2-6 0-1 1-2 6 1 - - 1 5 M.Labeyrie 17 1-3 0-1 3-4 4 2 1 - 3 5 R.Taylor* 38 1-7 0-1 - 3 1 2 1 4 2 I.Sy 17 1-6 0-3 - 1 - - - 4 2 M.N’Diaye 9 0-4 0-2 1-2 3 - 1 - - 1 Total 200 18-55 4-22 8-15 32 7 6 1 18 48 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Massie* 22 7-10 - 0-4 11 - - - 2 14 K.McAlarney 21 4-8 4-7 2-2 2 - - - - 14 R.Desroses* 21 4-6 2-2 2-2 3 1 4 - 1 12 N.Boungou Colo 21 4-8 0-1 2-2 1 3 3 - 1 10 A.Curti* 21 2-4 2-4 2-4 1 3 1 - - 8 F.Zerbo 18 4-6 - 10 - - 1 1 8 J.Gomis* 19 1-7 1-3 2-2 1 1 - - - 5 J.Hoyaux 16 1-4 0-2 2-2 1 1 1 - 2 4 L.Milbourne 8 1-2 0-1 1-2 3 1 - - 1 3 S.Traore* 14 1-4 - 4 - 1 - 1 2 J.Mipoka 19 0-4 0-1 - 3 2 - 1 1 Total 200 29-63 9-21 13-20 40 12 10 2 10 80

16/3 *Antibes bat Aix-Maurienne Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd F.Prenom* 30 12-15 - 5-7 13 3 L.Bengaber* 29 6-9 3-4 - 6 T.Huffman* 31 4-8 2-3 2-2 2 4 M.Badiane* 23 5-7 - 2-2 4 2 J.Allen 22 2-6 - 4-4 2 1 B.Monclar* 28 3-7 1-3 - 1 3 M.Courby 15 2-4 1-2 2-2 1 1 S.Essart 20 0-1 0-1 1-2 1 3 Y.Siegwarth 2 - 0-2 - Total 200 34-57 7-13 16-21 30 17 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Brown* 32 11-19 1-4 3-4 6 1 B.Osby* 31 7-12 - 4-5 14 2 D.Tucker 19 6-9 0-1 2-3 2 J.Ekanga-Ehawa* 32 2-5 1-4 2-2 1 S.Darnauzan 20 2-8 1-3 1-2 3 2 14 2-3 - 1-2 1 T.Yvrande A.Gomis 11 2-4 0-1 - - 2 M.Houmounou* 16 1-3 - 1-2 2 1 G.Clerc* 20 1-4 0-2 - 2 3 M.Traoré 5 0-1 - - Total 200 34-68 3-15 14-20 31 11

16/3 Lille C.Marshall S.Bradford M.Tensorer* S.Smith* B.Gillet* M.Camara* J.Sauret* N.Taccoen A.Rigaux J.M’Bida Total Boulogne C.McCray* C.Rouse T.Stanley J.Rousselle* Z.Bah* F.Raposo J.Mathis J.Leria* R.Gregoire P.Le Pellec* Total

Boxes-scores

91-85 In Co Bp Pts - - 1 29 - 1 4 15 1 - 2 12 2 - 3 12 3 - 4 8 1 - 3 7 - - 1 7 1 - - 1 - - 1 8 1 19 91 In Co Bp Pts 2 - 2 26 2 1 7 18 2 - 1 14 1 - 1 7 - - 1 6 3 - 1 5 - - 1 4 - - - 3 1 - 1 2 - - - 11 1 15 85

*Lille bat Boulogne 78-60 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 26 5-11 2-7 3-4 4 1 2 - 2 15 26 5-6 - 5-6 8 3 - - 3 15 25 5-9 4-6 1-2 5 2 - 1 2 15 29 4-9 0-1 - 3 1 1 - 5 8 17 1-2 1-2 2-2 - - 1 - 1 5 13 2-4 1-2 - 1 1 1 - 1 5 24 2-6 0-1 - 4 5 2 - 3 4 19 2-4 - 5 1 2 - 2 4 16 1-4 0-2 2-2 - 3 - - 1 4 5 1-1 - 1-2 1 1 1 - - 3 200 28-56 8-21 14-18 31 18 10 1 20 78 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 32 4-13 1-3 4-4 3 5 1 - 3 13 33 4-10 - 2-5 9 - 2 1 2 10 32 4-11 1-4 1-2 2 - 3 1 1 10 23 3-4 2-2 2-6 - - 4 - 4 10 23 2-5 1-1 2-2 1 2 2 - 3 7 27 1-2 - 3-4 5 - 1 - 4 5 12 2-4 - 1-2 3 2 - - 2 5 12 0-3 - 1 - - - 1 5 0-1 0-1 - - - - - - 1 - - - - - - 200 20-53 5-11 15-25 24 9 13 2 20 60

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 5 6 8 9 13 14 16 17 -

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Limoges Boulazac Châlons-Reims Fos-sur-Mer Aix-Maurienne Bordeaux Lille Boulogne-sur-Mer Antibes Évreux Nantes Bourg-en-Bresse Saint-Vallier Le Portel Denain Rouen Vichy Quimper

26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26

21-5 12-0 9-5 20-6 11-2 9-4 17-9 11-2 6-7 17-9 12-1 5-8 16-10 11-2 5-8 14-12 10-3 4-9 14-12 8-5 6-7 13-13 9-4 4-9 12-14 7-6 5-8 12-14 8-5 4-9 12-14 8-6 4-8 12-14 10-3 2-11 11-15 7-6 4-9 10-16 6-7 4-9 10-16 6-7 4-9 9-17 5-8 4-9 7-19 6-7 1-12 7-19 6-7 1-12

83,2 78,3 76,5 80,4 84,6 74,6 76,3 80,4 76,4 76,4 74,9 81,6 80,9 77,8 81,6 79,8 70,7 68,5

73,0 75,0 71,4 75,2 77,7 75,5 74,5 83,1 76,2 78,2 76,8 80,3 81,6 83,6 85,5 82,2 76,4 76,7

+10,2 +3,3 +5,1 +5,2 +6,9 -0,9 +1,8 -2,7 +0,2 -1,8 -1,9 +1,3 -0,7 -5,8 -3,9 -2,4 -5,7 -8,2

2 v. 1 d. 2 d. 1 v. 1 d. 2 v. 1 v. 1 d. 2 v. 2 v. 1 v. 1 d. 2 d. 3 d. 2 d. 3 d. 3 v. 1 v.

4-1 3-2 2-3 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 4-1 3-2 2-3 1-4 1-4 1-4 2-3 2-3 4-1 3-2

16/3 Nantes D.Fergerson* M.Diarra* A.Charles* E.Mendy N.Gayon* M.Drame O.Bardet J.Fields* K.Idomenee Total Saint-Vallier L.Prowell* F.Tortosa* S.Barrett* D.Denave H.Disy Y.Zonnet K.Shiloh* D.Diarra* M.Toti F.Corneo Total

Min 28 29 23 23 21 19 17 28 12 200 Min 25 25 22 31 22 17 29 15 13 1 200

*Nantes bat Saint-Vallier 78-68 Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 6-12 1-4 - 4 2 - - 3 13 4-9 - 4-5 4 - - - - 12 5-8 1-2 - 5 1 2 1 2 11 4-6 2-3 0-2 5 4 - 3 2 10 2-4 2-4 3-4 3 4 2 - - 9 3-4 - 3-3 1 1 3 - 1 9 3-6 1-3 - 1 3 - - 2 7 0-2 - 5-8 7 1 1 2 4 5 1-3 0-2 - 1 3 1 - 3 2 28-54 7-18 15-22 31 19 9 6 17 78 Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 7-13 2-2 2-2 7 - 2 - 3 18 3-6 1-2 3-4 1 - 3 - 2 10 2-4 1-2 5-6 1 1 - 1 1 10 3-6 1-2 1-3 2 6 1 - 2 8 3-10 0-1 2-3 5 - - - 2 8 3-6 0-2 1-3 6 1 - - - 7 1-7 0-2 1-6 6 - 4 - 3 3 1-5 0-3 - 2 1 - - 2 2 0-2 0-2 2-2 - 3 2 - 1 2 0-1 0-1 - 1 - - - - 23-60 5-19 17-29 31 12 12 1 16 68

16/3 Bordeaux bat *Châlons-Reims 82-80 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Mels* 33 6-12 3-7 2-2 1 5 1 - 3 17 C.Daniels* 17 7-10 - 3-3 9 - - - - 17 N.Carter* 30 7-17 0-2 0-1 5 - 2 - 2 14 B.Mullins* 30 6-13 2-5 - 2 4 3 - 1 14 K.Joss Rauze* 33 4-7 2-4 - 1 2 2 - 1 10 P.Beye 16 3-5 - 3 - - - - 6 K.Corre 17 1-4 - 2 1 2 - - 2 G.Chathuant 13 0-3 0-2 - 1 - - - - E.Plateau 11 - - 1 2 - - Total 200 34-71 7-20 5-6 24 13 12 - 7 80 Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Cunningham* 31 9-12 0-1 2-4 13 3 - - 1 20 J.Ford* 32 6-10 - 5-5 5 2 - - 1 17 O.Bassett* 31 4-10 2-5 2-2 7 1 - - 2 12 S.Driss* 37 4-8 1-3 2-2 7 3 1 - 3 11 J.Nzeulie 24 4-6 2-3 1-3 2 1 - - 4 11 G.Darrigand* 27 1-8 1-5 6-6 2 2 - - 4 9 M.Diaw 18 1-1 - - - 1 - - 2 Total 200 29-55 6-17 18-22 36 12 2 - 15 82 17/3 *Quimper bat Rouen 69-67 Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Paelay* 32 7-13 4-9 0-2 6 1 - - 2 18 W.Molas 19 7-9 3-3 1-1 5 - - - 1 18 A.McCoy* 29 4-10 2-7 2-2 1 3 - - 3 12 N.Roche* 24 3-5 - 3-4 5 1 - - 1 9 V.Mouillard* 35 3-6 2-5 - 2 4 1 - 1 8 G.Lessort 24 1-2 - 3 - - - - 2 A.Salmon* 13 1-5 0-4 - 4 1 - - 1 2 W.Hervé 13 0-3 0-1 - 5 - 1 - 1 B.Doumbe 11 0-3 0-3 - 3 - - - 1 Total 200 26-56 11-32 6-9 34 10 2 - 11 69 Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Siggers* 36 8-18 2-5 5-6 9 2 - - 1 23 A.Dunn* 32 4-9 - 8-10 12 2 1 - 1 16 C.Bronchard* 20 3-6 1-1 1-2 2 1 1 - 1 8 K.Patiejunas* 40 3-5 1-2 - 3 1 3 - - 7 L.Chelle 23 2-9 2-7 1-2 2 2 - - 1 7 S.Dia 27 2-14 2-10 - 3 1 - - - 6 T.Maizeroi* 21 0-4 0-3 - 4 1 - - - J.Wampfler 1 0-1 0-1 - - - - - - Total 200 22-66 8-29 15-20 35 10 5 - 4 67

ESPOIRS 22e journée

*ASVEL bat Le Mans 88-81 *Gravelines-Dunkerque bat Dijon 104-64 62-61 *Hyères-Toulon bat Roanne *Poitiers bat Pau-Lacq-Orthez 79-64 85-77 *Strasbourg bat Nancy *Nanterre bat Cholet 76-68 *Le Havre bat Orléans 62-55 Classement : 1- Nancy (18-4), 2- Le Mans (17-5), 3- Gravelines-Dunkerque, Hyères-Toulon (16-6), 5- Strasbourg, ASVEL (14-8), 7- Pau-Lacq-Orthez (1210), 8- Poitiers (11-11), 9- Chalon, Paris Levallois (9-12), 11- Le Havre (9-13), 12Roanne, Cholet (8-14), 14- Orléans (7-15), 15- Dijon (4-18), 16- Nanterre (3-19).

NATIONALE 1 26e journée

Brest bat *Liévin 74-48 *Orchies bat Clermont 97-59 Challans bat *Montbrison 80-62 Roche/Saint-Étienne bat *Angers 79-72 Souffelweyersheim bat *Chartres 69-57 *Blois bat Saint-Quentin 83-78 *Charleville bat Rueil 88-66 *Sorgues bat Le Puy 93-71 *Cognac bat Centre Fédéral 95-67 Classement : 1- Charleville (20-6), 2- Orchies (19-7), 3- Saint-Quentin (18-7), 4- Souffelweyersheim (18-8), 5- Roche/Saint-Étienne, Blois, Cognac (17-9), 8- Sorgues (15-11), 9- Liévin, Challans, Brest (14-12), 12- Angers (12-14), 13- Chartres, Rueil (10-16), 15Clermont (8-18), 16- Montbrison, Le Puy (4-22), 18- Centre Fédéral (2-23).


13

CHIFFRES Panathinaikos – Maccabi Tel-Aviv

EUROLEAGUE

Joué le mardi 20 mars

Quarts de finale

Panathinaikos – Maccabi Tel-Aviv

Retour : mardi 27 mars à Vilnius

Jeudi 22 mars

CSKA Moscou – Bilbao

Spartak Saint-Pétersbourg – Nymburk Spartak St-Pétersbourg bat *Nymburk 68-64

Panathinaikos – Maccabi Tel-Aviv

Joué le mercredi 21 mars

Mardi 27 mars

CSKA Moscou – Bilbao

Retour : mardi 27 mars à Nymburk

Maccabi Tel-Aviv – Panathinaikos

Vendredi 23 mars

Lokomotiv Kuban – Khimki Moscou

Jeudi 29 mars, si nécessaire

CSKA Moscou – Bilbao

Aller : joué le mardi 20 mars à Moscou

Maccabi Tel-Aviv – Panathinaikos

Mercredi 28 mars

Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire

Panathinaikos – Maccabi Tel-Aviv Barcelone – Kazan

Bilbao – CSKA Moscou Vendredi 30 mars, si nécessaire

Quarts de finale

Barcelone – Kazan

Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire

Ventspils – Szolnok : 1-1 *Ventspils bat Szolnok 82-63 Szolnok bat Ventspils 82-76

Jeudi 22 mars

CSKA Moscou – Bilbao Sienne – Olympiakos

Barcelone – Kazan Mardi 27 mars

Belle* : joué mardi 20 mars à Ventspils

Kazan – Barcelone

Joué le mercredi 21 mars

Sienne – Olympiakos

Jeudi 29 mars, si nécessaire

Kazan – Barcelone

Vendredi 23 mars

Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire

Sienne – Olympiakos

Barcelone – Kazan

Mercredi 28 mars

EUROCUP

Olympiakos – Sienne Vendredi 30 mars, si nécessaire

Valencia – Buducnost

Aller : joué le mardi 20 mars à Valencia

Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire

Sienne - Olympiakos

Retour : mardi 27 mars à Buducnost

NBA : CLASSEMENTS Équipes

MJ V-D

Chicago Miami Orlando Indiana Atlanta Philadelphie Boston New York Milwaukee Cleveland Detroit Toronto New Jersey Washington Charlotte

47 37-10 43 32-11 45 29-16 43 25-18 44 25-19 45 25-20 44 23-21 45 21-24 44 20-24 41 16-25 44 16-28 45 15-30 46 15-31 43 10-33 43 7-36

%

78,7 74,4 64,4 58,1 56,8 55,6 52,3 46,7 45,5 39,0 36,4 33,3 32,6 23,3 16,3

Dom.

Fuenlabrada – Triumph Lyubertsy Besiktas élimine Artland Dragons : 2-0 Besiktas bat *Artland Dragons 74-73 *Besiktas bat Artland Dragons 77-63

ESPAGNE

CONFÉRENCE EST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Chalon élimine Roanne : 2-0 *Chalon bat Roanne 75-73 Chalon bat *Roanne 78-76 Fuenlabrada – Triumph Lyubertsy : 1-1 Triumph Lyubertsy bat *Fuenlabrada 76-75 Fuenlabrada bat *Triumph Lyubertsy 78-68 Belle* : joué mardi 20 mars à Fuenlabrada

Quarts de finale

Olympiakos – Sienne

Retour : mardi 27 mars à Kuban

EUROCHALLENGE

Joué le mardi 20 mars

Bilbao – CSKA Moscou

Donetsk – Lietuvos rytas Vilnius Aller : joué le mardi 20 mars à Donetsk

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

19-4 18-6 97,9 18-2 14-9 102,1 16-7 13-9 94,6 13-6 12-12 95,3 13-6 12-13 93,9 16-9 9-11 94,1 16-8 7-13 91,4 13-10 8-14 97,8 11-9 9-15 97,5 9-13 7-12 94,8 12-11 4-17 90,4 7-14 8-16 91,0 5-16 10-15 92,6 6-16 4-17 93,8 4-15 3-21 87,4

89,3 93,9 92,1 92,9 92,2 87,8 90,9 96,0 98,7 98,8 96,1 94,8 98,8 102,0 100,3

8,6 +8,2 +2,6 +2,4 +1,7 +6,3 +0,5 +1,8 -1,1 -4,0 -5,7 -3,8 -6,2 -8,2 -13

1 v. 1 v. 1 v. 2 d. 1 v. 3 d. 2 d. 3 v. 5 v. 2 d. 1 d. 1 d. 2 d. 1 d. 1 v.

8-2 6-4 7-3 4-6 5-5 4-6 6-4 4-6 6-4 3-7 5-5 4-6 4-6 3-7 3-7

LIGA ENDESA 25e journée

Bilbao bat *Estudiantes Madrid 71-69 71-58 *Barcelone bat Obradoiro Valence bat *Manresa 89-69 75-70 Séville bat *Fuenlabrada Gran Canaria bat *Badalone 81-73 *Murcie bat Valladolid 85-56 85-71 *Real Madrid bat Saragosse *Alicante bat Saint-Sébastien 79-68 90-68 *Vitoria bat Malaga Classement : 1- Real Madrid, Barcelone (20-5), 3- Vitoria (18-7), 4- Valence, Alicante, Saint-Sébastien

(14-11), 7- Séville, Bilbao, Saragosse, Malaga (13-12), 11- Manresa (12-13), 12- Badalone (11-14), 13- Fuenlabrada (10-14), 14- Gran Canaria (1015), 15- Obradoiro, Murcie (8-17), 17- Estudiantes Madrid (7-17), 18Valladolid (6-19).

ITALIE LEGA 24e journée

*Sienne bat Crémone 79-61 *Cantu bat Rome 73-72 Pesaro bat *Avellino 89-81 Trévise bat *Biella 96-94 83-78 *Teramo bat Sassari *Venise bat Varèse 71-63 *Montegranaro bat Monferrato 94-83 95-89 *Milan bat Caserte Classement : 1- Sienne (18-6), 2- Cantu (15-8), 3- Milan, Bologne, Venise, Sassari (14-9), 7- Pesaro (139), 8- Varèse, Avellino (12-12), 10Biella (11-13), 11- Montegranaro, Caserte, Trévise (10-13), 14- Rome (10-14), 15- Crémone, Teramo (8-16), 17- Casale Monferrato (6-18).

Féminines LFB 23e journée

Tarbes bat *Villeneuve d’Ascq 89-83 89-76 Nantes-Rezé bat *Nice *Basket Landes bat Lyon 86-50 *Charleville bat Saint-Amand 51-50 87-74 Aix-en-Provence bat *Arras Bourges bat *Mondeville 57-48 *Lattes-Montpellier bat Challes 74-70 Classement : 1- Bourges (20-4), 2Lattes-Montpellier (19-4), 3- Challes (17-6), 4- Mondeville (13-10), 5- Basket Landes (12-11), 6- Nantes-Rezé,

CONFÉRENCE OUEST Équipes

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

MJ V-D

Oklahoma City 44 33-11 San Antonio 43 29-14 L.A. Lakers 44 28-16 L.A. Clippers 43 25-18 Memphis 42 24-18 Dallas 46 26-20 Denver 45 25-20 Houston 45 24-21 Phoenix 44 22-22 Utah 44 22-22 Minnesota 45 22-23 Portland 44 21-23 Golden State 42 18-24 Sacramento 44 15-29 New Orleans 45 11-34

%

75,0 67,4 63,6 58,1 57,1 56,5 55,6 53,3 50,0 50,0 48,9 47,7 42,9 34,1 24,4

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

18-4 15-7 102,5 17-4 12-10 100,8 19-2 9-14 95,2 14-8 11-10 97,5 15-7 9-11 95,0 18-7 8-13 94,7 14-11 11-9 103,7 16-6 8-15 97,9 14-10 8-12 96,4 17-6 5-16 97,6 12-12 10-11 98,2 14-7 7-16 97,2 10-12 8-12 98,2 11-9 4-20 96,6 4-19 7-15 88,8

96,7 96,8 92,6 95,5 93,1 92,6 101,3 97,6 97,5 98,3 97,5 95,0 99,9 103,1 93,8

+5,9 +4,0 +2,5 +2,0 +1,9 +2,1 +2,4 +0,3 -1,1 -0,7 +0,7 +2,1 -1,7 -6,5 -5,0

1 d. 1 d. 5 v. 1 v. 2 d. 3 v. 1 v. 1 d. 3 v. 2 v. 2 d. 1 v. 3 d. 1 v. 1 v.

6-4 6-4 8-2 4-6 6-4 5-5 7-3 3-7 8-2 6-4 4-6 3-7 4-6 3-7 3-7

LA FÉDÉRATION FRANCAISE DE BASKETBALL PRÉSENTE

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Charleville, Saint-Amand, Villeneuve d’Ascq (11-12), 10- Arras (9-15), 11- Aixen-Provence (7-16), 12- Lyon (6-17), 13Tarbes (14-10, -8pts), 14- Nice (4-19).

LF2 21e journée

*Voiron bat Léon-Trégor 73-72 *Roche bat Aplemont 85-54 79-66 *Centre Fédéral bat Reims *Graffenstaden bat Limoges 80-63 Calais bat *Armentières 79-75 73-54 Perpignan bat *Dunkerque 64-45 Toulouse bat *Laveyron Classement : 1- Perpignan (19-2), 2- Toulouse (17-4), 3- Calais (16-5), 4Armentières, Laveyron, Voiron (11-10), 7- Roche (13-8, -2pts), 8- Dunkerque (9-12), 9- Graffenstaden (8-13), 10Limoges (7-14), 11- Reims, Aplemont (6-15), 13- Léon-Trégor (8-13, -2pts), 14- Centre Fédéral (5-16).

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LE

M ATC H


14

Pascal Allée/Hot Sports

échos FRANCE

COUPE DE FRANCE : LES 8

e

Monroe (Boulazac) et Curti (Limoges).

LIMOGES ET BOULAZAC FONT PEUR Deux « gros noms », Orléans et l’ASVEL, de la Pro A sont passés à la trappe chez les deux patrons de la Pro B. Et cela n’a rien eu d’illogique. Gravelines a été lessivé par Cholet.

P

our ceux qui se demandaient si Limoges et Boulazac avaient vraiment le niveau Pro A, les huitièmes de finale ont apporté une réponse éloquente. Les deux premiers de Pro B, qui écrasent leur championnat, ont éjecté deux équipes phares de l’élite, respectivement l’ASVEL et Orléans ; à considérer que le club rhodanien ait quoi que ce soit de phare cette saison. Limoges a été le plus spectaculaire, puisqu’il a littéralement humilié les Verts, les repoussant même à -25 (46-71) à la 34e, en faisant tourner (11 joueurs entrés en jeu) et sans disposer, au surplus, de son meilleur marqueur, Landon Milbourne. En désespoir de cause, les Villeurbannais se sont lancés dans un stérile concours de tirs extérieurs (2/10 pour Thompson, 1/7 pour Jackson, 3/10 pour Westermann, notamment). Mais c’est Boulazac qui a réussi le plus beau coup en venant à bout d’un vrai cadre de Pro A. Sylvain Lautié et ses hommes, menés de huit points à cinq minutes de la fin, ont fait chavirer leur salle grâce à l’ancien étudiant de San Diego en NCAA, Mehdi Cheriet, auteur de 14 points à 100% et 3 contres en moins de 18 minutes, dont un panier à trois-points qui a forcé la décision. « Ce match est un symbole de notre potentiel et de nos ambitions de montée en Pro A », a déclaré Lautié dans L’Équipe.

Havre, qui s’est notamment appuyé sur Nic Wise (18 points et 7 passes) et Ousmane Camara (10 points et 8 rebonds en 22 minutes). Dans le même temps, Nanterre donnait des sueurs froides au Mans et à Alex Acker (21 points et 7 rebonds). La surprise est venue de Gravelines, invaincu chez lui jusque-là, mais bien peu en phase avec ce match de Coupe, semble-t-il. Cholet s’est imposé de A à Z, écrasant par exemple le rebond (44 à 24 !), et pilonnant à l’intérieur (26/42 aux tirs), zone où les Nordistes n’ont pas vu la lumière (16/36). Un accident pour le BCM ? La preuve que Cholet est en prendre en considération pour la suite ? Autre ? L’autre match phare a vu Nancy faire constamment la course en tête, Strasbourg n’étant toutefois jamais trop loin. Le SLUC peut remercier Akin Akingbala, parfaitement énorme : 19 points, 18 rebonds, 3 passes et 2 interceptions en moins de 27 minutes. n

Akinator

Saint-Vallier (Pro B) – Chalon (Pro A) (20h)

L’autre équipe de Pro B (en attendant Saint-Vallier), Le Portel, n’a en revanche rien pu faire contre Le

Fabien FRICONNET

Résultats

Cholet (Pro A) bat *Gravelines-Dunkerque (Pro A) *Boulazac (Pro B) bat Orléans (Pro A) Le Mans (Pro A) bat *Nanterre (Pro A) Le Havre (Pro A) bat *Le Portel (Pro B) *Nancy (Pro A) bat Strasbourg (Pro A) *Limoges (Pro B) bat Lyon-Villeurbanne (Pro A) Mardi 2 avril Mercredi 3 avril

Roanne (Pro A) – Hyères-Toulon (Pro A) (20h)

77-67 71-70 79-77 84-65 72-62 79-62


15

échos FRANCE

COUP DE THÉÂTRE AU CSP

FRED SARRE VA QUITTER LIMOGES

Pascal Allée/Hot Sports

Alors que Limoges a repris la première place de la Pro B à Boulazac le weekend dernier, le club annonçait lundi que l’entraîneur du CSP, Fred Sarre, allait quitter le CSP à la fin de la saison. Une annonce surprenante qui soulève des questions.

Pourquoi Fred Sarre s’en va-t-il ? Âgé de 50 ans, l’entraîneur a indiqué en conférence de presse qu’il souhaitait, à termes, arrêter le coaching et assure avoir fait part de cette volonté avant même de rejoindre le CSP l’été dernier. Une opportunité de reconversion s’étant présentée ailleurs, Sarre aurait donc franchi le pas. « Il est bien évident que c’est la seule et unique chose qui m’a poussé à aller voir Fred (Forte), il n’y a rien d’autre », rajoute Fred Sarre, coupant ainsi court aux éventuelles rumeurs d’une mésentente au sein du club.

Pourquoi l’annoncer maintenant ? Prévenu par son entraîneur depuis une quinzaine de jours, le président limougeaud, Frédéric Forte, avoue avoir tenté de faire revenir Fred Sarre sur sa décision, notamment après les bons résultats enregistrés la semaine dernière en Coupe de France (voir en page 14) et en championnat. Sans succès. De ce fait, il était dangereux de garder un secret de polichinelle qui risquait de s’ébruiter à tout moment et le club a décidé de jouer la transparence.

Où Sarre va-t-il aller ? D’après le communiqué, Sarre aurait l’opportunité, à l’issue de la saison, de signer « un contrat à long terme avec la possibilité future de le voir s’éloigner progressivement du banc de touche pour des fonctions de dirigeants. » Si l’identité du club en question reste secrète, Fred Sarre parle de « bon feeling » et de « chances plutôt favorables » tout en indiquant qu’aujourd’hui rien n’est sûr. On peut

A4B

cependant légitimement supposer que l’entraîneur ne se serait pas assis sur une année de contrat sans un minimum d’assurance derrière. D’autant que la décision a été mûrement réfléchie.

Qui sera son successeur ? Initialement, Limoges souhaitait tabler sur la stabilité. Le contrat de Sarre courrait jusqu’en juin 2013 et le président Forte assure avoir discuté d’une perspective de prolongation. Son départ change les plans. Cependant, le timing de l’annonce laisse au club tout le temps nécessaire pour trouver un successeur sans précipitation. Avec un club emblématique et une équipe bien placée pour retrouver la Pro A, les CV de candidats ne devraient pas manquer. Reste que Forte a annoncé qu’aucune communication ne serait plus faite sur le sujet d’ici à la fin de saison.

Quel effet sur la saison du CSP ? Finir une saison avec un coach que l’on sait partant n’est pas forcément synonyme de fiasco, bien au contraire. En 1996 et en 2002, Pau et l’ASVEL, par exemple, ont d’ailleurs terminé champion de France avec Michel Gomez et Bogdan Tanjevic à leur tête bien que tous deux savaient qu’ils allaient quitter le club. Actuellement, Limoges est seul premier en Pro B, qualifié en quart de Coupe de France, et le départ du coach ne se fait pas dans des conditions houleuses. Pour autant, le CSP gardera-t-il son rythme jusqu’à la fin de saison ? Réponse dès samedi contre Fos-sur-Mer. n Florent de LAMBERTERIE

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DÉBUT DU FINAL 8

DEUX BLEUES AU SOMMET Le 28 mars prochain, le Final 8 commence avec un vrai choc. Au plus haut niveau européen et entre deux Françaises qui cartonnent à l’étranger : Isabelle Yacoubou (Valencia) et Sandrine Gruda (Ekaterinbourg).

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eux prétendants au titre, Valencia et Ekaterinbourg, vont s’affronter dans le groupe B. Car il faut savoir que, cette année, le tournoi final regroupe non plus quatre, mais huit équipes. Adieu au Final Four, donc. « C’est un mini championnat d’Europe. C’est intriguant », juge Sandrine Gruda. La Martiniquaise, pour sa cinquième saison russe, s’impose plus que jamais dans le collectif du nouveau coach, Algidas Paulauskas. « Cette année, je suis assez complète, j’ai trouvé mon équilibre. » Top scoreuse de l’UMMC en Euroleague (13,4 pts et 5,4 rbds) comme en championnat (17,8 pts et 6,4 rbds), la pivot s’enthousiasme aussi de la bonne saison de sa compatriote à Valencia. « Ça n’a pas toujours été facile pour elle. J’espère qu’elle va continuer comme ça. » Isabelle Yacoubou compile 9,5 points et 4,7 rebonds en Euroleague et 13,8 points et 6,5 rebonds en Ligue. Pour le moins solide. À l’arrêt depuis près de trois semaines, elle espère être à 100% pour affronter Sandrine Gruda et Cie. « Une grippe qui s’est un peu envenimée... Je veux revenir au plus vite et travailler avant le Final 8. Je suis en voie de guérison. » Pendant ce temps, Ros Casares continue son parcours parfait en Espagne : 24 victoires et aucune défaite ! Le roster en or (Palau, Wauters, Jackson, Moore…) Isabelle Yacoubou (en haut) et Sandrine Gruda fait parler la poudre.

Valencia 2 – Ekaterinbourg 0 En Euroleague aussi, Valencia brille : deuxième meilleure équipe au bilan (14v-2d) derrière Fenerbahçe (14v-0d). À deux reprises, les Espagnoles ont battu Ekaterinbourg, au premier tour. À domicile (60-52) puis largement en Russie (81-63). « On a prouvé que

l’on pouvait les passer. À nous de gérer notre position de favorites, nous ne sommes pas imbattables », estime Isabelle Yacoubou. La défaite de Valencia en finale de la Copa de la Reina le 11 mars face à Salamanque l’a prouvé. Trois jours avant, l’UMMC avait, a contrario, rempli son contrat en décrochant la coupe de Russie contre Orenburg (Sandrine Gruda a été la MVP de la finale) ; et le week-end dernier en prenant la tête du championnat (17v-1d) aux dépends du rival Sparta&K. Pour ne pas encore céder face à Valencia, l’UMMC compte bien s’appuyer sur ces importantes victoires. « Valencia est l’équipe à battre », explique Sandrine Gruda. « Ce sera une belle rencontre. Nous, on a ce goût de revanche, et elles, elles ont cette envie de nous dominer jusqu’à la fin. Elles ne vont pas lâcher et nous non plus ! » La réussite des deux Bleues est idéale en vue du tournoi de qualification olympique à Ankara fin juin. En attendant de rejoindre l’équipe de France, les deux amies ont cet autre objectif commun, avec leur club respectif : gagner la finale de l’Euroleague le 1er avril. Pour cela, il faudra déjà s’imposer au Final 8, l’une face à l’autre. n Claire PORCHER

FINAL 8 (À Istanbul) Groupe A : Fenerbahçe, Schio, Madrid, Galatasaray Groupe B : Cracovie, Sparta&K Moscou, Valencia, Ekaterinbourg

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En hausse depuis deux mois, le jeune intérieur d’Antibes (2,02 m, 21 ans) a rendu une feuille monstrueuse le week-end dernier contre Aix-Maurienne.

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matches, c’est plus facile de jouer comme cela. »

Un gros point d’ancrage 23 d’éval’ à Évreux (21e journée), 24 d’éval’ et la claquette de la victoire contre Bordeaux (22e), 29 d’éval’ contre Denain (25e) une semaine avant sa pointe à 39. Ferdinand est en passe d’écraser la division de tout son poids. L’image est facile, tant son gabarit ne passe pas inaperçu. Son poids, Ferdinand préfère l’esquiver dans un sourire. « Je ne sais pas, j’ai rendezvous bientôt avec la balance. » Son large buffet, son short taille XXXL est une force au moment d’offrir un point d’ancrage dans la peinture et de poser des écrans maousses. Un handicap aussi lorsqu’il s’agit par exemple de défendre sur les pick-and-roll adverses. « Il a un énorme potentiel, les garçons comme lui qui peuvent jouer dos au panier sont rares, il sent le jeu, il sait se placer, ce n’est pas par hasard si je l’ai pris deux fois chez les U20, mais il faut qu’il sèche un peu, qu’il s’affine », résume Jean-Aimé Toupane. Ferdinand en convient, quelques kilos de moins lui permettraient de franchir un cap supplémentaire. De se prémunir d’éventuelles blessures aux articulations et de préparer le grand saut vers la Pro A qui ne saurait tarder. « Logiquement à la fin de l’année, il réintègre la JDA », dit Jean-Louis Borg. « Mais d’abord qu’il termine tranquillement sa saison et enchaîne les performances avec régularité. » On guettera les coups de chauds du garçon au cours des huit journées restantes. n Pascal Allée/Hot Sports

l a tout cassé. 39 d’évaluation. La deuxième meilleure fiche de la saison derrière les 42 unités de Chris Massie. Pas mal pour un joueur de 21 ans. « Je ne pensais pas avoir fait autant, ça m’a choqué quand j’ai vu les stats à la fin », rigole Ferdinand. 29 points à 12/15 aux tirs, 13 rebonds, le cubique intérieur antibois a dévasté la raquette savoyarde. Ce match a ponctué une excellente série. En effet, depuis deux mois, Ferdinand affiche le rendement d’un fort intérieur US (13,6 pts à 68,8% et 6,1 rbds et 17,3 d’éval’ en 21’ sur les 8 derniers matches). « Il nous fait du grand Ferdi », dit JeanLouis Borg, qui observe de loin les progrès de son protégé, mis en couveuse, après une dernière saison à tâter le banc dijonnais. Arrivé en Bourgogne à l’âge 15 ans, Prenom y a signé son premier contrat pro de trois ans l’été dernier avant d’être prêté aussitôt à Antibes. L’opération est une franche réussite. « J’ai repris confiance en moi. À Dijon, il y avait la pression, il fallait qu’on remonte. Ici, à la base il fallait jouer le maintien. J’ai repris du temps de jeu, ça fait du bien. » Opéré d’un kyste cet été, immobilisé pendant un mois et demi, le numéro 14 a manqué la quasi-intégralité de la préparation. Ceci explique son parcours crescendo. Au gré des blessures qui ont touché les intérieurs (Massot, Allen), il a su gagner des minutes. Treize en moyenne en septembre, 22 depuis le mois de janvier. Les arrivées de Trevor Huffman et Malick Badiane, et la bonne série d’Antibes (7v-4d en 2012) ont fait le reste. « Quand on gagne des

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Entre

NOUS

ERMAN KUNTER

(COACH FRANCO-TURC DE CHOLET)

« LA TURQUIE A FAIM » La Turquie est devenue financièrement et sportivement une puissance du basket européen. Qui de mieux pour nous en parler que le coach de Cholet qui fut un joueur de référence dans son pays avant de conduire quatre ans et demi l’équipe nationale ? Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Cholet

L

a Turquie vient d’organiser le championnat du Monde d’athlétisme en salle un an et demi après le Mondial de basket, Istanbul va également recevoir le Final Four de l’Euroleague, le Final 8 de l’EuroLeague féminine, le Mondial féminin en 2014, et Ankara le Tournoi de Qualification Olympique féminin. Est-ce une preuve que le sport turc mais aussi le pays sont en croissance et possèdent une soif de reconnaissance internationale ?

Exactement. Il y a aussi une mobilisation pour la construction de salles. Rien qu’à Istanbul il existe trois salles de plus de 12.000 places. Par exemple le championnat du Monde d’athlétisme s’est tenu dans une autre salle que le Mondial de basket. Et puis il en existe dans d’autres villes du pays (Ankara, Izmir…). On a longtemps regardé d’un sourire narquois le fait que les salles turques promises étaient en stand by, cette époque est donc révolue. Qu’est-ce qui a changé, le déblocage des fonds, la rigueur ?

Plus de rigueur, c’est sûr. Je ne suis pas en phase avec ce qui se passe aujourd’hui politiquement en Turquie, mais il faut constater que depuis 1990 le pays est sur tous les fronts pour organiser des compétitions sportives. Le peuple turc aime le sport.


19 C’est un peuple qui a faim, qui est jeune. Je me souviens d’une statistique datant d’il y a quelques années qui disait que 65% de la population avaient moins de 25 ans. Cela veut dire qu’il y a un potentiel énorme de sportifs, de supporters, d’amoureux de sports. Aujourd’hui, Istanbul c’est une métropole de 14-15 millions d’habitants, soit davantage que la Grèce ou les Pays-Bas. À ton époque de joueur, dans les années 70-80, quelle était la situation financière, organisationnelle, du basket ?

Financièrement moyen. Le problème c’était les installations. Quand je jouais, la plus grande salle à Istanbul pouvait contenir au maximum 4.500 personnes. Cela a changé au milieu des années 90. J’ai travaillé avec de bons coaches qui avaient de bonnes relations avec les États-Unis. Je me souviens qu’à l’époque où je jouais en équipe nationale il n’y avait à la fédé qu’un président, un secrétaire général, un qui s’occupait des maillots, cinq ou six personnes en tout. Aujourd’hui c’est 60-70 personnes, c’est énorme. Tu as joué plusieurs fois contre l’équipe de France quand les deux pays étaient à cheval

du feuilleton « The White Shadow », l’histoire d’un ancien joueur de NBA blanc qui prend en main une équipe de high school black?

Exactement. Au début des années 70 en Turquie, il n’y avait qu’une chaîne en noir et blanc, et puis deux, trois, TRT1, TRT2, TRT3. Et ils ont passé cette série avec coach Reeves. Comme il n’y avait pas beaucoup de choses à faire tout le monde regardait ça à la télé et les gens ont découvert le basket. En plus, en 81, on a gagné le championnat des Balkans en Bulgarie, en battant les Yougoslaves en demi-finale et les Grecs en finale. Je pense que ce fut le deuxième moteur du basket turc. À l’époque, il y avait à Istanbul un centre culturel américain à côté du consulat et avec leur permission on pouvait regarder en groupe des matches de NBA en 8mm. C’est comme ça que j’ai vu la première fois Kareem Abdul-Jabbar, Oscar Robertson, Wilt Chamberlain. Ensuite les technologies sont arrivées dans la vie quotidienne avec notamment les paraboles. Il y avait une chaîne américaine qui diffusait des matches universitaires et de NBA en direction des bases américaines qui étaient implantées dans l’Est de l’Europe. On allait dans les hôtels américains comme Hilton et Sheraton, qui avaient de grosses paraboles, et on louait des chambres pour regarder les match-

« Je pense que le gâteau général du basket en Turquie est le plus gros après celui de l’Espagne »

Jean-François Mollière

Oui, mais à l’époque les objectifs étaient un peu différents. Chez nous, ce qui était très important c’est le championnat des Balkans. Il y avait la Yougoslavie, la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie et de temps en temps l’Albanie. Ils étaient bizarres, parfois ils participaient, parfois on n’entendait plus parler d’eux, et puis ils réapparaissaient sans prévenir en allant en car de Tirana à Istanbul par exemple ! Il ne faut pas oublier qu’à l’époque les réseaux étaient un peu limités, pas d’Internet, de téléphones portables, les pays vivaient en autarcie. Je me souviens d’un match à la fin des années 70 avec Jacques Cachemire, Éric Beugnot, Jean-Michel Sénégal, beaucoup d’Américains naturalisés, le coach était Pierre Dao. On a perdu d’un point (112-111 en 1978). On a joué contre la France à Neuchâtel pour la qualification olympique de 1980, il y avait Hervé Dubuisson. On a battu la France (78-76), on a perdu contre Israël, la France a battu Israël et avec le goalaverage la France et Israël ont passé le tour.

es. On payait 250 dollars la nuit mais on partageait la note à 3-4 joueurs, parfois des coaches. J’ai vu deux Final Four comme ça. On dormait un peu, on mangeait des sandwichs, on regardait les matches, c’était marrant… La Turquie était davantage américanisée que la France ?

Ça a commencé après la deuxième guerre mondiale. Même si la Turquie n’a pas participé à la guerre, elle a accroché le wagon du Plan Marshall d’aide à l’Europe (rires). On a une frontière avec la Russie et stratégiquement la Turquie était très importante pour les Américains. La 6e Flotte américaine venait à Istanbul avec deux ou trois porte-avions et ils avaient toujours des équipes de basket et une salle de basket à l’intérieur. Parfois ils descendaient jouer à terre ou des équipes turques montaient dans leur porte-avion. Dans les années 70, il y a eu une réaction contre les Américains, le capitalisme, etc., et je me souviens que des militants gauchistes ont jeté des marines à la mer (rires).

La présence policière autour du terrain en Turquie était paraît-il impressionnante ?

À partir de quand y a-t-il eu des joueurs américains dans le championnat ?

Oui, en Israël aussi ! À cette époque-là, c’était un peu chaud en Turquie entre la gauche et la droite. C’était dans la continuité de 1968 en Europe avec des manifestations… Ça a duré jusqu’en 80-82.

On a d’abord fait avec des militaires qui étaient des basketteurs. Il existe un lycée américain important à Istanbul et j’ai joué avec un Américain blanc qui était professeur de haut niveau, en littérature anglaise. Les premiers vrais professionnels c’est à la fin des années soixante-dix, enfin professionnels, à 2.500 dollars par mois !

Il paraît que le basket a connu un boom en Turquie avec la diffusion entre 1980 et 1982

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entre le groupe A et le groupe B ? Tu as disputé l’Euro 81 ?


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20 La victoire en Coupe Korac de Efes en 1996 et le fait que Hedo Turkoglu soit devenu une star en NBA ont aussi contribué au développement du basket ?

À partir de 90-92, c’est devenu plus professionnel, ce sont mes dernières années en tant que joueur. Quand j’ai commencé à jouer, les équipes pros en étaient à trois entraînements par semaine, à partir de 75 on est passé à cinq entraînements, et en 90 on est arrivé à deux entraînements par jour, les mises au vert, un peu d’argent, 5.000 dollars par mois pour les Américains, c’était énorme. Ce sont les marques Efes Pilsen (bières) et ensuite Ülker (biscuits, chocolat) qui ont permis aux clubs stambouliotes d’avoir des ressources financières. Quel était leur intérêt ? L’impact dans les médias, à la télévision ? Défiscaliser ?

Un peu tout ça. Défiscalisation, faire connaître leur entreprise. Et ils ne se sont pas contentés d’être sponsors des équipes, ils ont acheté les clubs. Si tu es sponsor le nom apparaît en deuxième, Galatasaray machin, si tu achètes le club tu passes en premier. Tu imagines un match télévisé, sur 40 minutes les commentateurs disent 150 fois Ülker. Ça rentre dans le cerveau des gens. Quel est le principal financement aujourd’hui du basket turc, le sponsoring, les droits TV, les recettes aux guichets ?

Tout. Je pense que le gâteau général du basket en Turquie est le plus gros après celui de l’Espagne. D’où vient cet argent ? Les sponsors. En général, il n’y en a pas beaucoup par club, toujours un majeur. Deuxièmement, les droits télé. Et depuis quelque temps les sites de paris en ligne incluent les matches du championnat et reversent une quote-part aux clubs, et la somme est importante. Il y a aussi comme ici des subventions des municipalités, des agglomérations. Beaucoup de revenus. Les joueurs en Turquie payent-ils des charges sociales et des impôts ?

Je suis en France depuis neuf ans et je paye mes impôts ici, alors je ne sais pas comment ça se passe exactement en Turquie, mais pas autant qu’ici, c’est sûr. À quelle place se situe aujourd’hui le basket en terme de popularité ?

Deuxième après le foot. Les matches de l’équipe nationale, du championnat et d’Euroleague sont-ils sur des chaînes publiques ou à péage comme Sport+ en France ?

Le championnat, c’est sur une chaîne, la coupe de Turquie sur une autre, l’Euroleague encore une autre. Ils réunissent les candidats et celui qui met le plus d’argent prend la compétition. C’est parfois des chaînes privées où il faut un décodeur mais en général la fédé donne les droits de l’équipe nationale à une chaîne publique, TRT, pour que tout le monde puisse regarder. TRT a six ou sept chaînes. Si c’est sur une chaîne privée, il y a du mécontentement populaire.

Allen Iverson est le joueur le plus coté de NBA à avoir joué à l’étranger, à Besiktas. Y a-t-il eu un vrai tapage médiatique ?

Ah oui. J’ai suivi ça, c’était exceptionnel. On en parlait aux journaux télévisés partout. L’interrogation c’est que Besiktas s’est offert Deron Williams durant le lock-out pour un an théorique et 5 millions de dollars alors que le club est connu pour ne pas payer ses joueurs. Sont-ce des pratiques courantes ?

C’était le cas avant. Ils ont changé leur statut, ils ont un sponsor privé qui paye et qui organise tout. Tu peux ne pas payer un joueur mais avec tous les procès qui vont suivre, au TAS-CAS (Tribunal arbitral du Sport) de Genève, où les décisions vont en général dans le sens des ouvriers (sic), le club finit par payer. Tout sinon des poussières de 2-3.000 dollars… Et avec les intérêts, les pénalités de retard, un joueur qui devait être payé 70.000 dollars peut ainsi être payé 110.000 ! Cette année, je n’ai pas entendu dire qu’un club paye en retard. Quelles sont les masses salariales ?

Efes c’est 18-19 millions de dollars, Fenerbahçe c’est 17-18, Galatasaray c’est 13, Besiktas c’est 12-13. Après c’est Banvit, 8-9. Un million de dollars pour le plus petit.

paux, Efes, est aussi turc. C’est le sport. Ça veut dire qu’il y a une grosse concurrence en Euroleague et que malgré tout ça tu n’es pas avantagé ! Ce qui est nouveau c’est la présence de la Turquie au sommet du basket européen féminin : une médaille d’argent à l’Euro et deux clubs, Fenerbahçe et Galatasaray, extrêmement puissants qui font financièrement concurrence aux clubs russes et espagnols ?

Quelqu’un m’a informé qu’au dernier WNBA All-Star Game il y avait 70% de joueuses qui sont actuellement en Turquie, genre 15 sur 24. Le pays a faim ! Il ne faut pas oublier que la Turquie c’est 75 millions d’habitants et près de 800.000 km2. C’est un grand pays, jeune, beaucoup d’universités… En terme de structures, administratives, sportives, médicales, à quel niveau se situent les clubs turcs vis-à-vis de Cholet ?

Côté administratif tu peux comparer… Marketing et billetterie, je pense que ça marche mieux ici qu’en Turquie. Côté technique, il y a plus de personnel en Turquie. C’est un problème qui n’est pas valable que pour Cholet mais pour tous les clubs français, les staffs techniques ne sont pas assez larges. Avec Jim (Bilba) on est deux, avec Germain (Bondu), le préparateur physique, ça fait trois et le kiné ça fait quatre. En Turquie au minimum c’est quatre coaches, deux kinés, un préparateur physique et deux managers. Grâce à ça, tu es plus productif car les gens ont davantage d’énergie à consacrer à leur job. Ici parfois on est perdu. En général, quand tu regardes le poster d’une équipe turque tu vois un membre du staff pour un joueur, et c’est plus de douze joueurs.

« Efes c’est 18-19 millions de dollars de masse salariale, Fenerbahçe c’est 17-18, Galatasaray c’est 13… »

Efes paye Igor Rakocevic 2.379.000 dollars la saison et aurait proposé trois millions d’euros par saison à Zeljko Obradovic. La présence de Turkish Airlines comme sponsor principal de l’Euroleague et le fait qu’ils aient pris Kobe Bryant comme ambassadeur est une autre preuve de la montée en puissance du basket turc ?

Le patron de Efes adore le basket, c’est une passion, une envie de réussir. Efes, c’est un groupe énorme (plus de 800 millions de dollars de chiffres d’affaires), c’est la bière, Efes Pilsen, mais ils ont aussi construit énormément de bâtiments à Moscou, ils ont les droits sur Coca-Cola pour tous les pays de l’Est. Ils avaient un club à Istanbul et puis ils ont changé de stratégie, ils sont devenus sponsors de trois gros clubs, et là ils n’ont plus que Fenerbahçe. Bien sûr comme toutes les entreprises ils ont des limites mais ils sont ambitieux. Il y a d’autres entreprises turques concernées par le basket. Il y a Beko qui sponsorise le championnat d’Allemagne, Beko Bundesliga, c’est une marque d’électroménager turque. Même en France ça a existé, personne ne le savait ; il y a quatre ans le sponsor majeur de Strasbourg était un groupe turc, Baktat. L’absence de clubs turcs en quarts de finale de l’Euroleague donc au Final Four organisé à Istanbul est une vraie déception ?

Ça peut arriver puisque Barcelone a organisé le Final Four l’année dernière et ne s’est pas qualifié. C’est dommage bien sûr, tu organises, le principal sponsor Turkish Airlines est turc, et l’un des autres princi-

Le basket turc dispose de pas mal de joueurs grands et costauds, beaucoup plus que la France. Y a-t-il à la base beaucoup de grands en Turquie ?

La Turquie est située sur un lieu de passage, l’Anatolie, et il y a un grand brassage des races. Il y a énormément de Turcs d’origine yougoslave, géorgienne, arménienne, beaucoup de relations avec les Grecs. Pourquoi y a-t-il beaucoup de grands aux États-Unis, en Russie, en Serbie ? Le brassage. En Russie, il y a les Slaves, les Kazakhs, les Azéris, les Lituaniens. En Serbie, il y a les Croates, les Slaves… Comment s’effectue aujourd’hui la formation en Turquie ? Dans les écoles ? Dans les clubs ?

En général, les clubs, et la guerre est intense entre eux pour récupérer les grands. À mon époque déjà des ingénieurs qui travaillaient en Anatolie signalaient les grands à mon club formateur, ITÜ, l’université technique d’Istanbul. L’équipe nationale paraît avoir de forts caractères. Est-ce compliqué de manager une équipe turque ?

Les joueurs sont tous très ambitieux, ils ont la


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Entre

Pascal Allée/Hot Sports

NOUS

gnac, mais quelque fois ça ne se passe pas bien car ils veulent trop gagner. Les joueurs turcs, et c’est valable dans d’autres domaines, ne savent pas perdre, c’est dans le caractère. Même chose pour les supporters quand on voit leurs réactions après les matches. Trop excessifs ?

Oui. Et c’est valable pour tout le pays dans tous les domaines. Si tu ne sais pas perdre c’est difficile de faire des projets de longue durée. Il faut savoir digérer les défaites. Les clubs turcs ont de l’argent mais par exemple une chose que je ne comprends pas : Efes Pilsen met 15 millions pour le basket, soit 200 millions de dollars au minimum sur 15 ans, le budget de leur centre de formation c’est 800.000 dollars, et ils n’ont pas construit leur salle, juste une salle d’entraînement. Je veux de l’argent, je veux des résultats, c’est normal, mais pas de perspectives, ce n’est pas normal. Au moins, Fenerbahçe, un club omnisports, a construit sa salle de 15.000 places, magnifique, avec le plus grand scoreboard d’Europe. Est-ce épuisant nerveusement de coacher l’équipe nationale ?

Oui et non, mais en Turquie ce qui est épuisant c’est de coacher l’un des trois gros clubs. J’ai coaché

« Ce qui est épuisant c’est de coacher l’un des trois gros clubs. C’est une rivalité, une guerre psychologique qui ne se terminent jamais » Galatasaray, j’ai joué à Fenerbahçe et Besiktas, c’est épuisant. C’est une rivalité, une guerre psychologique qui ne se terminent jamais. L’équipe nationale c’est difficile mais pas épuisant et tu as d’énormes moyens, tu peux avoir 25 coaches si tu veux avec toi, les transports se font toujours en avion privé, tu descends dans des hôtels de super luxe. Et l’équipe nationale ne change pas de coach continuellement, il y a en général 3-4 ans de projet, au contraire des clubs qui veulent toujours gagner tout de suite. Penses-tu que l’équipe de France féminine puisse être sifflée à Ankara pour le tournoi pré-olympique, du fait de la position française contre l’intégration de la Turquie à l’Union Européenne et de la reconnaissance du génocide arménien ?

Avec les médias la tension est un peu montée, il y a des gens dans le peuple que tu peux orienter, bien sûr, mais beaucoup de Turcs font la part des choses.

Certainement il y aura une réaction, au début, mais en général en Turquie il y a davantage de respect pour les femmes. Ce qu’il faudra faire c’est bien jouer et si l’équipe de France gagne ses matches, tu verras qu’ils applaudiront tout le temps ! Tes compatriotes turcs ne t’en veulent pas d’avoir pris la nationalité française ?

Peut-être, personne ne m’a rien dit. La loi sur le génocide arménien a été votée et après le conseil constitutionnel a dit que ce n’est pas constitutionnel. Ça démontre la démocratie en France ! Il faut bien expliquer aux Turcs qu’il y a au départ une décision politique mais que, derrière, des députés, des sénateurs peuvent dire « on n’en veut pas. » C’est une bonne leçon pour la Turquie de voir qu’il y a en France un processus démocratique. J’ai lu il y a deux jours que l’aéroport de Paris a acheté 49% de l’aéroport d’Istanbul en payant près de un milliard de dollars. Ça prouve que la politique c’est une chose et qu’à côté la vie continue ! n


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échos EUROPE

EUROCHALLENGE : DOMINIQUE JUILLOT

« UNE CHANCE SUR TROIS D’ORGANISER LE FINAL FOUR » 2

-0 mais deux victoires à l’arrachée : surprenant ?

Sûrement pas. Roanne a une bien meilleure équipe que son classement ne le laisse voir. C’était le meilleur tirage du point de vue géographique, pour la fatigue, pour le basket français, mais pour nous c’était le pire, on avait tout à perdre. Ce que les garçons ont réussi à faire est quand même rare. On peut dire une fois c’est de la chance, mais deux fois non, c’est aussi la force d’aller chercher quelque chose.

gens sont inscrits dans un calendrier, si vous dérogez à leurs habitudes, le temps qu’ils réagissent, le match est passé. Les gens, les entreprises ont besoin de s’organiser. Quand vous dites « on joue mardi et peut-être mardi prochain », le peut-être, si c’est réel, ils l’ont oublié.

aussi de la fédération. Il me dit : « nous serions très heureux que ce Final Four puisse se dérouler sur notre territoire et sommes à votre disposition pour travailler avec vous. » La région, le département nous ont appelés.

Êtes-vous candidat à l’organisation du Final Four ?

Oui. On voit un vrai engouement. Il y a des réactions très positives. À Roanne les gens sont venus nous dire « on sera derrière vous ». Je reçois d’innombrables messages, venant du président de la ligue mais

Quelle est la date limite pour déposer le dossier ?

Fin de semaine prochaine (cette semaine, ndlr). On a parlé avec la FIBA, elle serait intéressée pour qu’on le fasse. Maintenant Istanbul est candidat et reste à savoir si Fuenlabrada va battre les Russes…

Peut-on parler de campagne européenne réussie ?

Dans la question il y a la réponse ! En début de saison il y avait la déception de ne pas s’être qualifié en Eurocup, éliminé par Zagreb qui n’était pas meilleur que nous, avec ce match aller (+5 à Chalon, après avoir compté 22 longueurs d’avance, et -15 à Zagreb, ndlr)… On aurait dû aller en Eurocup, j’étais très frustré, les garçons aussi. L’EuroChallenge, on peut prendre cette compétition par-dessus la jambe mais elle est inscrite au calendrier européen. Une fois qu’on y est, autant la jouer. Le Final Four rentabilise votre campagne ?

Sur l’aspect financier, absolument pas. Plus on va loin, plus ça coûte cher. C’est un peu comme la Coupe de France, ça coûte cher jusqu’à temps qu’on la gagne ; pas du point de vue financier mais du point de vue notoriété, intérêt pour le spectateur. Ce qui est difficile à faire comprendre aux joueurs, c’est que malgré tout le travail fait, à la sortie on leur dit : on a du mal à vous donner des primes. C’est une question de fond : les coupes d’Europe en basket coûtent de l’argent. Le public a répondu présent ?

Oui pour les matches de poule mais plus difficilement pour le quart de finale. Les

Pascal Allée/Hot Sports

À Chalon, un panier de Blake Schilb a libéré le Colisée, 75-73. À Roanne, un 7-0 final de Malcolm Delaney a sauvé l’Élan, 78-76. Qualifié pour la demi-finale, où il affrontera le vainqueur de Fuenlabrada – Triumph Moscou (la belle se déroulait mardi), le club du président Dominique Juillot rêve d’organiser le Final Four.

Antoine Muzard/Élan Chalon-FIBA Europe

Besiktas n’aurait pas plus de poids ?

Lang (Chalon) et Braud (Roanne) lors du match aller à Chalon.

ORGANISER, UN PLUS

En huit Final Four d’EuroChallenge*, l’organisateur a gagné à quatre reprises. À noter que les quatre autres fois, il fut éliminé dès la demi-finale. Année Lieu Ostende

Vainqueur KRKA Novo Mesto

Organisateur

2011 2010

Göttingen

BG Göttingen

Vainqueur

2009

Bologne

Virtus Bologne

Vainqueur

2008

Limassol

Barons Riga

3e

2007

Gérone

Akasvayu Gérone

Vainqueur

2006

Kiev

Joventut Badalone

3e

2005

Istanbul

Dynamo Saint-Petersbourg

4e

2004

Kazan

Unics Kazan

Vainqueur

3e

(*) : FIBA Europe League (2004 à 2005), EuroCup (2006 à 2008) et EuroChallenge depuis 2009.

De poids financier certainement mais il n’y a pas que ça. Il y a le positionnement géographique, l’intérêt du basket français qui a besoin d’exister. La FIBA a intérêt aussi à avoir de temps en temps des compétitions qui se passent dans de grandes nations comme nous et pas seulement dans des pays où un ou deux mécènes font vivre tel ou tel sport. On peut avoir une chance, peut-être même avec moins d’argent mis sur la table. Mais il faut que tout le monde s’y mette et j’ai dit qu’on ne peut pas accepter un cahier des charges avec autant de contraintes. On nous a répondu : dites ce que vous pouvez faire. Organiser : combien ça coûte ?

Entre 300.000 et 400.000 euros. Vous ne pouvez pas ?

Non, c’est 10% de notre budget, on va les trouver comment ? On va faire un cahier des charges pour que ça ne coûte pas ce prix. Pouvez-vous quantifier vos chances ?

Non. Allez, une sur trois puisqu’on sera peut-être trois candidats. n Propos recueillis par Yann CASSEVILLE


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échos EUROPE

LE CARTON

Besiktas/FIBA Europe

J.F. Mollière/Ciamillo-Castoria/C.De Massis

« Il y a des coaches qui ont plus de temps libre que moi »

EUROCHALLENGE : LA TUILE

PAS DE FINAL FOUR POUR ARROYO ?

C

arlos Arroyo (1,85 m, 32 ans) pourrait manquer le Final Four de l’EuroChallenge. Qualifié avec Besiktas, le meneur porto-ricain a été touché à la jambe lors du match retour face aux Artland Dragons. Il souffre d’une déchirure à la cuisse et sera absent quatre à six semaines, or le Final Four se déroule du 27 au 29 avril. Arroyo tourne à 10,1 points, 2,0 rebonds et 2,7 passes avec Besiktas sur la scène européenne. n Y.C.

Signé Simone Pianigiani, l’entraîneur de Sienne et sélectionneur de l’équipe nationale italienne. Il répondait à Sergio Scariolo, à la tête de Milan et de l’équipe d’Espagne, qui avait déclaré : « J’apprécie Simone Pianigiani et je pense qu’il est le meilleur pour coacher l’équipe italienne mais dans les top ligues européennes c’est interdit pour un sélectionneur national d’être aussi le coach d’une équipe du même pays. » À ce tacle, Pianigiani a répondu… par un tacle : « Je n’ai pas de temps libre pour lire ce qu’il a dit. Il y a des coaches qui ont plus de temps libre que moi actuellement. Je suis plus focalisé sur la préparation des quarts de finale de l’Euroleague contre Olympiakos. » Le Milan de Scario a été sorti au Top 16… Y.C.

CARROLL ÉTAIT CHAUD E

n Espagne, Barcelone et Madrid sont au coude-à-coude après 25 journées, avec 20 victoires chacun. Au succès du Barça 71-58 contre Obradoiro, le Real a répliqué en matant Saragosse 85-71, porté par un homme : Jaycee Carroll (1,88 m, 28 ans). L’arrière américain avait le bras brûlant : 36 points à 9/14 à deux-points, 5/7 à longue distance, 3/3 aux lancers. Le tout accompagné de 5 passes, 2 interceptions et aucune balle perdue pour une évaluation de 39. Carroll, formé à Utah State, ancien de Teramo et Gran Canaria, tournait sur les 13 premiers matches à 8,9

Liga Endesa

LA PHRASE

points et 7,1 d’évaluation. Sur les 12 journées suivantes, il est passé à 13,9 points et 12,3 d’éval. n Y.C.

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Spécial « TRADES »

STEPHEN JACKSON À SAN ANTONIO

« CAPTAIN JAX » RETROUVE SA FAMILLE Ce n’est pas le transfert qui a fait le plus de bruit dans le paysage médiatique de cette « trade deadline », mais l’arrivée de Stephen Jackson à San Antonio donne de la profondeur à une franchise en pleine bourre que l’ailier connaît bien. Par Gaétan SCHERRER

DEREK FISHER

LA FIN D’UNE ÈRE La révolution au sein des Lakers se poursuit : après la retraite de Phil Jackson et le départ de Lamar Odom, Derek Fisher s’en va à son tour, ne laissant à la franchise que des souvenirs.

«

Comment ont-ils osé ? », nous sommes-nous tous interrogés à l’annonce du transfert de Derek Fisher à Houston. En compagnie d’un tour de Draft et en échange de l’intérieur Jordan Hill, les Lakers ont eu le culot de faire de leur meneur de jeu historique la victime innocente de l’évolution de la franchise. Pour ce faire, ils ont dû faire primer le choix sportif et oublier l’immense contribution du joueur à la franchise. Oublier que Fisher entamait sa treizième saison sous l’uniforme pourpre et or. Oublier ses innombrables tirs décisifs, dont le fameux « 0.4 shot » face à San Antonio lors des playoffs 2004. Oublier son leadership sur et en dehors des parquets. Oublier sa loyauté à la franchise, son implication, ses larmes lors des Finals 2010. Une décision délicate, mais nécessaire et logique, tant l’apport statistique de Derek Fisher était devenu insignifiant (5,9 pts, 2,1 rbds et 3,3 pds en 25’, en baisse constante depuis 2007). Avec Ramon Sessions dans la place, « Fish’ » n’avait plus sa place dans le roster des Angelinos. Il ne portera jamais le maillot des Rockets puisqu’il a prestement négocié son départ. Vers une autre franchise – hormis les Lakers, la nouvelle convention collective l’interdisant – ou vers une retraite bien méritée. n G.S.

Glenn James/NBAE via Getty Images

Chris Chambers/Getty Images

T

ony Parker se souvient bien de Stephen Jackson. « Il était fou », assure le meneur français, « mais c’était une folie qui nous était bénéfique. » Qu’il se réjouisse, car le fada a désormais fait son retour dans les rangs des Spurs. Joueur-clé de l’effectif texan de 2001 à 2003 (10,0 pts, 3,0 rbds et 1,9 pd), « Captain Jax » y avait raflé son unique titre de champion NBA. Mike Brown, assistant-coach des Spurs à l’époque, se rappelle d’un coéquipier modèle, « le joueur le plus talentueux de l’effectif qui avait besoin de gagner un peu en maturité. » Depuis, le phénomène a connu bien des péripéties : scoreur prolifique à Atlanta, ennemi numéro un à Indiana, héros à Golden State, option offensive de choix à Charlotte, Jackson s’est rangé à Milwaukee (10,5 pts, 3,2 rbds et 3,0 pds en 26 matchs) où son attitude désinvolte frustrait les dirigeants des Bucks. Suspendu par la ligue pour avoir critiqué l’arbitrage, sanctionné par son propre club pour avoir séché des entraînements, il n’a pas fait long feu dans le Wisconsin.

Que met-il sur la table ? En cédant aux Warriors un Richard Jefferson décevant (sur le départ depuis l’intersaison), un T.J. Ford retraité et un tour de Draft, San Antonio a décidé de s’offrir à nouveau, neuf ans plus tard, les services de Stephen Jackson. Un choix accueilli avec enthousiasme par les fans et les joueurs via Twitter : « C’est génial que Jackson soit de retour avec nous », écrit Manu Ginobili ; « Jax is back… bienvenue à la maison ! » ajoute Tony Parker. L’opération était-elle pour autant nécessaire ? Le roster des Spurs semble bien en place, cohérent et dans une

forme olympique (17 victoires en 21 matchs de la fin du mois de janvier jusqu’à la mimars). Les jeunes Kawhi Leonard, Dany Green et Gary Neal palliaient à merveille la saison en demi-teinte de Richard Jefferson et les pépins physiques de Manu Ginobili. Alors, pourquoi prendre le risque d’attirer un joueur à l’humeur imprévisible, au basket inconstant, pas forcément enclin à accepter un rôle de substitut en sortie de banc ?

« Là où je voulais être » D’abord parce que San Antonio est le cadre parfait pour un joueur comme « Jax. » Entouré de coéquipiers qu’il connaît et d’un coach qu’il apprécie, le vétéran saura se concentrer sur son jeu. Pour sa polyvalence qui offre une infinité de possibilités à Popovich. Pour sa taille et sa défense. Pour consolider le « poste faible » de San Antonio. Pour sa folie, aussi. « Il est un peu brutal sur les bords, mais c’est de cela dont nous avons besoin », confirme son ami Tim Duncan. « Pop va forcément devoir le recadrer par moments, lui parler et changer deux-trois choses. Mais au final, c’est son côté rugueux que nous voulons ». Surtout, Jackson (33 ans) a vécu cinq campagnes de playoffs – moyennant plus de 15 points, 4 rebonds et 3 passes – et apportera ce brin d’expérience nécessaire aux jeunes lignes arrières des Spurs dans les moments décisifs. Car, Parker en est convaincu, « c’est le genre de joueur capable de changer le cours du jeu. » Après avoir enfilé le maillot des Spurs face à Dallas le 17 mars dernier, Jackson était radieux. « J’aurais souhaité ne jamais quitter [les Spurs]. Ma carrière m’a conduit à de nombreux endroits, mais c’est bon de revenir là où j’estime avoir toujours appartenu. » n


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Spécial « TRADES »

ANDREW BOGUT & MONTA ELLIS

EN BREF

LE PARI

Par Gaétan SCHERRER

Q

uatre matchs, six points et sept fautes. Voici le triste bilan de trois mois passés dans l’une des pires équipes de la ligue. Sur un plan sportif, Turiaf ne gardera décidément pas un grand souvenir de ce début d’année 2012, tant le staff des Wizards s’est refusé à lui offrir un temps de jeu significatif. Inclus dans un échange à trois (qui envoie Nene à Washington, JaVale McGee à Denver et Nick Young du côté des Clippers), le Martiniquais a temporairement rejoint un roster de Denver bien fourni à l’intérieur. Mais trois jours après l’officialisation du transfert, le General Manager des Nuggets écartait déjà l’intérieur français de l’effectif.

Aussitôt arrivé, aussitôt coupé L’éclosion de Kenneth Faried, la saison correcte de Timofey Mozgov, la présence sur le banc de Kosta Koufos et de Chris Andersen et la capacité de Danilo Gallinari à se décaler au poste 4 sont autant de facteurs

qui ont joué en défaveur de Turiaf, encore membre du cinq de départ des Knicks il y a moins d’un an. La raison avancée par les dirigeants de Denver : laisser un spot libre en vue du retour de Wilson Chandler. Une situation qui peut amener à se demander ce qu’il en est du futur de Ronny Turiaf en NBA. Plusieurs options sont envisageables. Turiaf peut rejoindre une franchise en besoin urgent de pivot : c’est le cas des Celtics amputés de Jermaine O’Neal et de Chris Wilcox, ou bien même du Heat qui aurait manifesté son intérêt. La seconde hypothèse est celle d’un retour au bercail. Dans L’Équipe du 17 mars, le coach de Villeurbanne Pierre Vincent concède que « Ronny nous a aidés beaucoup en début de saison. Il apporte un impact qu’on n’a pas. Je suis preneur de tout ce qui peut être un plus pour cette équipe. » En vue de la course aux playoffs, un tel soutien ne serait sans doute pas de refus pour l’ASVEL, 8e au classement Pro A. n

qui débarque à Los Angeles en compagnie de Christian Eyenga, contre Luke Walton et Jason Kapono… Sam Young quitte Memphis et rejoint les prometteurs 76ers, en échange des droits de Ricky Sanchez, le 35e choix de la Draft 2005 qui évolue aujourd’hui en Argentine… Houston offre deux joueurs décevants aux Blazers (Jonny Flynn et Hasheem Thabeet) et récupère un Marcus Camby vieillissant mais

toujours intimidant… Les Raptors se séparent de Leandro Barbosa qui n’a jamais vraiment trouvé sa place à Toronto : il rejoint les Indiana Pacers contre un simple second tour de Draft.

G.S.

Gary Dineen/NBAE via Getty Images

Au sein d’un transfert aussi massif qu’inattendu entre trois franchises, Turiaf quitte la franchise de la capitale qui ne lui offrait aucune opportunité et rejoint une raquette de Denver complètement bouchée dont il est immédiatement coupé. Quel avenir pour Ronny en NBA ?

Stephen Dunn/Getty Images

D’UN BANC À UN AUTRE ?

Rocky Widner/NBAE via Getty Images

RONNY TURIAF

En échangeant chacun leur joueur majeur, c’est un véritable pari mutuel que se sont lancés Bucks et Warriors à la veille de la « trade deadline. » Quelles conséquences pour les deux franchises ?

Barry Gossage/NBAE via Getty Images

Nick Laham/Getty Images

• Pas de Dwight Howard pour New Jersey, qui se contentera de Gerald Wallace arrivé en provenance de Portland contre Mehmet Okur et Shawne Williams… Si les Lakers n’ont finalement pas obtenu Michael Beasley, ils ont enfin trouvé leur nouveau meneur titulaire en la personne de Ramon Sessions,

Milwaukee : arrière toute ! • Diminués depuis douze mois par les blessures à répétition d’Andrew Bogut, les dirigeants de Milwaukee ont décidé de concentrer leurs talents sur les lignes arrières. Exit le pivot australien, c’est le feu follet Monta Ellis qui débarque dans le Wisconsin pour former un duo de choc avec Brandon Jennings. Un bien beau projet qui laisse planer plusieurs doutes sur la capacité des deux joueurs à cohabiter pour faire des Bucks de véritables outsiders, au moment où les playoffs leur semblent à portée de main. À l’intérieur, malgré le renforcement d’Ekpe Udoh en nets progrès, c’est le désert : Drew Gooden, Luc Mbah a Moute et Ersan Ilyasova, trois joueurs notamment réputés pour leur irrégularité, n’ont plus droit au faux pas.

Golden State : le choix de la maturité • Depuis 2009, on nous rabâche que le futur des Warriors repose sur la paire Stephen Curry – Monta Ellis. C’est donc un changement de cap radical que choisissent les dirigeants en accueillant Andrew Bogut, toujours convalescent mais capable – en pleine possession de ses moyens – de changer la face de Golden State. Ni lui ni Curry ne devraient rejouer cette saison, mais la franchise grandit, voit loin et pourrait devenir dès octobre le challenger annoncé depuis tant de saisons. n G.S.


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LA GAZETTE DE LA NBA

UN ACHETEUR À SAN JOSÉ

Joe Murphy/NBAE via Getty Images

Les Grizzlies vers la Californie ?

Alors que la franchise réalise la meilleure saison de son histoire, les Grizzlies pourraient bien déménager vers San José dès cet été. La raison ? Un gros paquet de dollars évidemment.

C

’est dans le quotidien du coin, le Memphis Commercial Appeal, que la rumeur est sortie cette semaine : un acheteur s’est manifesté pour le rachat des Grizzlies. Que la franchise soit à vendre n’est pas une surprise en soi. L’actuel propriétaire (95% des parts), Michael Heisley, a fait savoir depuis longtemps qu’il souhaitait se désengager : « Je veux que les gens sachent que si quelqu’un veut acheter, on est prêt à écouter. S’il y a de vrais acheteurs, on sera vendeur. Mais jusqu’à présent personne n’a proposé de racheter l’équipe aux conditions que je souhaite. » Sauf que depuis quelques jours, la donne semble avoir changé à cause du rêve d’un seul homme : Larry Ellison. Co-fondateur et PDG d’Oracle, leader mondial de la création de logiciels

commerciaux, ce Californien de 67 ans se serait ainsi renseigné sur les conditions nécessaires au rachat de la franchise. Et quand on est la troisième fortune des ÉtatsUnis, que l’on pèse 36 milliards de dollars selon le magazine Forbes, le rachat d’une franchise NBA n’a rien d’une dépense insurmontable.

De vente : 350 millions

franchise a signé un bail avec sa salle, le FedEx Forum, jusqu’en 2021. Et pour laisser partir la franchise, la ville de Memphis pourrait donc réclamer jusqu’à 100 millions de dollars à tout nouvel acheteur, chiffre

Hornets puis les Warriors. Deux échecs qui ne l’ont pas refroidi: « Si le projet a une certaine logique, j’achèterai une équipe de basket », disait-il récemment au New York Times. « Pas à n’importe quel prix non plus. Je ne battrai pas le record d’achat d’une franchise par exemple (record : 450 millions de dollars pour les Celtics, ndlr). » Devant le peu d’acheteurs potentiels pour les Grizzlies, Michael Heisley (propriétaire) l’offre de Larry Ellison est en tout cas l’une des à ajouter aux 350 millions réclamés par plus solides jusqu’à présent. Et avec les Michael Heisley. Sauf que ces sommes Kings, Warriors, Lakers et Clippers, les sont très loin de faire peur à ce fameux Grizzlies pourraient donc devenir cet été la Larry Ellison, passionné de basket. Par le cinquième franchise californienne. n Rémi REVERCHON, à Los Angeles passé il avait déjà tenté de racheter les

« Je veux que les gens sachent que si quelqu’un veut acheter, on est prêt à écouter... »

Seul souci pour les fans de Memphis, Larry Ellison ne rachètera la franchise qu’à une condition : qu’il puisse la faire venir vers chez lui, à San José, à une heure de route au sud de San Francisco. « Pour l’instant c’est très loin d’être fait », assure l’actuel proprio des Grizzlies. « Et je serais très surpris que ça aboutisse. » Pour preuve, selon lui, la


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LA GAZETTE DE LA NBA

Dallas rêve de D-Will A

lors que Dwight Howard annonçait qu’il allait rester un an de plus à Orlando, c’est Dallas qui se frottait les mains. Dans la foulée du choix du pivot du Magic, un peu plus au nord du pays, Deron Williams expliquait quant à lui qu’il comptait bien tester le marché cet été. D’après tous les experts, Dallas serait la destination privilégiée de Williams. « J’adore jouer à l’American Airlines Center », expliquait-il il y a 15 jours. « C’est certainement ma salle préférée. J’aime jouer devant ma famille, mes amis. » Deron Williams a en effet passé toute son enfance jusqu’à la fin de son lycée dans la ville de Colony, à une cinquantaine de kilomètres de Dallas. Coup de chance pour les Mavs, Jason Terry, Jason Kidd et Lamar Odom, trois gros salaires, sont dans leur dernière année de contrat. De quoi permettre à Mark Cuban de proposer un contrat maximum à Deron Williams cet été. Jason Kidd se verrait d’ailleurs bien resigner pour une dernière saison en backup de Williams: « Je sais qu’il jouera 40 minutes, et je peux bien le faire souffler 8 minutes ! », expliquait le champion en titre. « Mais qu’il signe à Dallas ou qu’il reste à Brooklyn, cette franchise aura un meneur de top niveau. » Pour les compliments comme le reste, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, n’est-ce pas Jason ? n R.R.

EN BREF

• L’Agent Zéro continue d’essayer de se vendre auprès des franchises NBA. Après un essai sans résultat avec les Lakers, Gilbert Arenas a réalisé un workout pour les Grizzlies. « Aminci », « explosif », selon certains observateurs, l’arrière n’a toujours pas trouvé preneur... En s’inclinant au Staples Center dimanche dernier face au Jazz, les Lakers n’ont concédé que leur troisième défaite de la saison dans leur salle. Seul Miami fait mieux, avec deux défaites à l’American Airlines Arena... Après deux « 10-day contracts », Bobby Simmons a signé pour le reste de la saison avec les Clippers. Même chose, et autrement plus attendue, pour Gerald Green, avec les New Jersey Nets. Quelque chose nous dit que ses dunks n’y sont pas pour rien... « Il est temps pour eux d’admettre que ce transfert, ils le voulaient de toutes façons. » Toujours aigri depuis son départ des Lakers, Lamar Odom estime que le management voulait se débarrasser de lui, même si le trade avec Chris Paul avait été annulé. Un peu moche tout ça, après tout ce qu’Odom et les Lakers ont vécu ensemble... R.R.

LIBÉRATION

Wilson Chandler de retour A

près un mois d’allersretours administratifs avec la FIBA et la CBA (Chinese Basketball Association), Wilson Chandler peut enfin refouler les parquets NBA. De retour aux États-Unis depuis février, l’ailier devait ainsi attendre la lettre de sortie de la ligue chinoise. « Au début c’était dur », avoue Chandler à propos de l’attente. « J’étais là, à rester assis, sans rien faire. Et quand j’ai vu Kenyon Martin recommencer à jouer, c’était encore plus dur ! » Une fois cette lettre enfin arrivée, Chandler et Masai Ujiri, general manager des Denver Nuggets, se sont mis d’accord sur un nouveau contrat : 37 millions de dollars sur 5 ans. « C’est super de voir Wilson de retour dans l’effectif », déclarait le GM. « C’était une occasion unique de signer un free agent aussi talentueux en plein milieu de la saison. » Une arrivée rendue possible par le départ de Nene et de son énorme contrat (voir page transferts). Pendant le lock-out, Wilson Chandler tournait à 27 points et 12 rebonds en 32 matches avec les Zhejiang Guangsha. « Masai m’a toujours fait comprendre qu’il voulait que je revienne ici, dès mon départ pour la Chine. Ils m’ont attendu, on a pris le temps de signer un bon accord. Ils me voulaient, et je suis ravi d’être de retour à Denver. » n

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PERSPECTIVES

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spécial

DNESS MARCH MA

TOURNOI NCAA

IL N’EN RESTE PLUS Q • L’état surnommé « le cœur de l’Amérique » aura quatre équipes au Sweet 16 : Ohio State, Ohio, Xavier et Cincinnati. Pour une fois l’Ohio se distingue de façon positive. Le 10 décembre dernier, lors du « Crosstown Shootout », le traditionnel derby entre Xavier et Cincinnati, les poings Aaron Craft et les pieds avaient (Ohio State) voltigé, les suspensions également et l’ensemble du pays avait été choqué par la violence de l’échauffourée, rebaptisée « Crosstown Punchout ». Aujourd’hui, les deux équipes de Queen City (le surnom de Cincinnati) font la Une grâce à l’efficacité et la dureté de leur jeu. Ohio a séduit par son réalisme. Mais le joyau du Buckeye State, et l’équipe ayant sans doute la meilleure chance de faire tomber Kentucky, reste Ohio State. Emmenés par un cinq majeur composé de trois arrières et deux ailiers, les Buckeyes s’imposent grâce à leur défense. Au premier tour, Loyola a été maintenu à 35,2%, au second Gonzaga est resté coincé à 39,3%. Les arrières Aaron Craft (peste défensive et as du Rubik’s cube), William Bufford et Lenzelle Smith Jr agressent, bousculent, distribuent et scorent au moment opportun. L’ailier aux bras interminables DeShaun Thomas, avec deux sorties à 18 points-7 rebonds et 31 points-12 rebonds, s’amuse à mettre le feu aux défenses avec sa patte gauche, tout en faisant remarquer aux scouts NBA l’ayant ignoré la polyvalence de son jeu. Mais la star d’Ohio State reste le tank Sherman, l’ailier… très fort, Jared Sullinger (2,06 m, 127 kg), future star NBA qui s’appuie sur son arme préférée pour s’imposer dans la raquette : « Mon arrièretrain ! C’est mon meilleur allié, du moment qu’il est derrière moi, rien ne peut m’arriver. » Thad Matta, le technicien d’Ohio State, vise le Final Four mais pour cela il devra d’abord se débarrasser des armoires à glace hyper athlétiques de Cincinnati puis, au choix, du basket méticuleux de Wisconsin ou plus vraisemblablement de la célèbre zone 2-3 du Syracuse de coach Boeheim. P.G.

KENTUCKY

EN ROUTE VERS L’OLYMPE ?

«

La seule équipe pouvant battre Kentucky c’est Toronto, les Toronto Raptors. » Et si Charles Barkley avait raison ? Le titre NCAA échappe aux Wildcats depuis quatorze ans, mais cette année devrait être la bonne pour les icônes de Lexington. Sur les quinze prétendants restant, personne ne semble avoir les armes nécessaires pour interrompre la marche en avant de Kentucky. Avec les éliminations prématurées de Duke et de Missouri, les multiples blessures affectant North Carolina, une équipe de Syracuse déboussolée sans son pivot défensif Fab Melo et une formation de Kansas sans doute trop juste malgré la présence du phénomène Thomas Robinson, qui va tenir tête à l’escouade de John Calipari ? Baylor osent certains experts ? Ohio State avancent d’autres ? Qui sait ? Mais avant de songer au titre, Kentucky va devoir triompher demain d’une équipe d’Indiana lui ayant coupé l’herbe sous le pied lors d’une victoire historique 73-72 après un tir à troispoints au buzzer de l’ailier Christian Watford. Les Hoosiers sont l’une des deux formations (avec Vanderbilt) à avoir battu les Wildcats cette année. Comment s’y sont-ils pris ? Indiana a maintenu les Chats à 2 sur 7 à trois-points, tout en assurant un ronflant 9 sur 15 à trois-points. Puis ils ont aligné un superbe 14 sur 17 sur la ligne de réparation contre 10 sur 17 pour Kentucky. Un bonus de 25 points. Jonathan Daniel/Getty Images

Gregory Shamus/Getty Images

MADNESS DANS L’OHIO

De la taille ! Chat échaudé craint l’eau froide. Kentucky ne se laissera certainement pas surprendre une deuxième fois par la pression des Hoosiers. Ils ont entamé ce tournoi NCAA sur les chapeaux de roues en trottinant contre Western Kentucky, 81-66, puis en rendant coup pour coup à une solide et physique équipe d’Iowa State avant de prendre le large en infligeant un 34-10 aux Cyclones en 10 minutes. Ce match avait consacré l’énorme force de frappe de la propulsion arrière des Wildcats, le senior et twitter addict Darius Miller (19 pts et 3 passes) et le talentueux freshman Marquis

Teague (le frère de Jeff meneur des Hawks, auteur de 24 points et 7 passes). Iowa State a découvert ce que l’ensemble des adversaires de Kentucky a réalisé cette saison, les Wildcats sont grands, très grands, costauds, très costauds, adroits, très adroits et rapides, très rapides. Aux positions extérieures, Kentucky peut aligner un arrière shooteur de 2,03 m (Miller), un autre d’1,96 m (Doron Lamb) et un ailier hyper explosif de 2,01 m (Michael Kidd-Gilchrist). Tous annoncés au premier Darius Miller (Kentucky) et au second tours de la prochaine Draft, ces joueurs sont bien évidemment interchangeables aux postes 2 et 3. Percutants en attaque, ils le sont tout autant en défense. Un cauchemar. Et la situation s’aggrave quand vous arrivez dans la raquette avec les spécimens Terence Jones (Sophomore, 2,06 m) et surtout, surtout le futur numéro 1 de la Draft 2012, le freshman Anthony Davis (2,08 m, une envergure de 2,24 m et un terrifiant mono sourcil). Avec Davis, meilleur DCA en NCAA avec 4,6 contres par match, Kentucky provoque la panique dans les attaques adverses. En saison régulière, ces dernières ont été maintenues à 36,7% aux tirs (40,35% en deux matches du tournoi NCAA) et 59,5 points de moyenne (68,5 points). Les athlètes de Calipari se régalent en oppressant les lignes adverses et en les attirant en direction de Davis. « S’ils rentrent leurs tirs », observe dans le New York Times T.J. Otzelberger, l’assistant d’Iowa State,, « personne ne peut les battre. » Otzelberger venait de voir les artilleurs de Calipari aligner un frustrant 6 sur 7 à trois-points en seconde mi temps. Allez essayer d’appliquer une zone (le supposé talon d’Achille des Wildcats) avec une telle force de frappe. De l’avis de nombreux observateurs, cette équipe de Kentucky est la formation la plus talentueuse qu’a jamais eue John Calipari. Après avoir emmené trois équipes au Final Four, l’année 2012 sera-t-elle enfin la bonne pour l’entraîneur le plus controversé du championnat universitaire ? n Pascal GIBERNÉ, à New York


spécial

DNESS MARCH MA

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QUE 16 BAYLOR

LA PETITE FAC QUI MONTE, QUI MONTE

CRUELLE INJUSTICE

Kendall Marshall (UNC)

I

l restait 10 minutes et 56 secondes au compteur quand Kendall Marshall, le meneur d’UNC, s’est élancé vers le panier, pour se voir envoyer valdinguer par le joueur de Creighton Ethan Wragge. Résultat, fracture du scaphoïde de la main droite pour Marshall, qui est gaucher. Lundi, ce dernier s’est fait opérer à l’hôpital de Chapel Hill où les médecins ont inséré une vis dans l’os pour accélérer la cicatrisation. Les chances de voir Marshall jouer avec une protection au poignet vendredi contre Ohio sont minimes. Et c’est bien dommage car, depuis six rencontres, Marshall tournait à 14,8 points à 58,3% dont 50% derrière l’arc. La guigne semble suivre les Tar Heels dans ce tournoi NCAA. Avant la blessure de Marshall, les troupes de Roy Williams avaient vu l’ailier John Henson, le meilleur défenseur de la conférence ACC (13,8 pts, 10,1 rbds et 2,9 cts), se blesser au poignet lors d’une chute le 9 mars dernier contre Maryland. Ce dernier n’est pas remis à 100% et pousse des hurlements de colère quand les adversaires s’amusent à frapper son poignet. Si l’effectif de UNC regorge de futures stars NBA, avec l’ailier Harrison Barnes, Henson et l’intérieur Tyler Zeller, les Tar Heels ne pourront pas aller bien loin sans meneur pour lancer les contre-attaques, gérer le tempo et abreuver les intérieurs en passes décisives. Sans maîtrise, la puissance n’est rien. Une belle occasion ratée d’enrichir le palmarès de UNC. n P.G.

K.-O. AU PREMIER ROUND !

UCONN, DUKE, MISSOURI

PLUS DURE SERA LA CHUTE

Ed Zurga/Getty Images

NORTH CAROLINA

Brady Heslip (Baylor)

12 kilos et son jeu a pris une autre dimension. » L’arrivée cette saison du micro meneur Pierre Jackson en provenance du Junior College de College of Southern Idaho a permis à Heslip de bénéficier d’un distilleur de première en passe décisive. « Pierre sait me trouver quand je suis démarqué ou sur le jeu en transition », précise Heslip. « Et tout le monde me met des écrans pour que je me démarque, mon travail est facilité du coup. » Baylor aura bien besoin de son coup de poignet pour aller loin dans ce tournoi NCAA. n P.G.

Michael Gbinije (Duke)

• Les champions en titre de Connecticut sont tombés sous les coups d’Iowa State. Missouri s’est fait surprendre par les « New-Yorkais » de Norfolk St (équipe de Virginie composée essentiellement de joueurs de la Big Apple) et, last but not least, la délicieuse défaite de Duke terrassé par Lehigh Mountain (Who? Exactly!). P.G.

Streeter Lecka/Getty Images

Streeter Lecka/Getty Images

L

es maillots jaunes fluo de Baylor, conçus tout spécialement par Adidas pour le tournoi NCAA, ont fait sensation dès leur première apparition. « You’ve got to dress to impress », qu’ils disent aux États-Unis (« Vous devez bien vous habiller pour impressionner »). Mais derrière leurs habits d’apparats, les Bears représentent une réelle menace offensive avec des prospects NBA : l’intérieur Perry Jones III, l’ailier Quincy Miller et le féroce binôme Quincy Acy-Pierre Jackson. À défaut d’être concentrés en défense, les jeunes joueurs du coach Scott Drew sont talentueux et athlétiques. Et c’est sans compter sur la révélation de ces premiers tours, le mono maniaque du tir à trois-points, le shooteur sans peur et sans reproche, l’arrière Brady Heslip. Lors du tour précédent contre Colorado, Heslip a inscrit 9 tirs à trois-points en route vers une performance de 27 points. « Il était sans conscience ce soir, il a fait la différence », a déclaré admiratif l’entraîneur de Colorado Tad Boyles. Arrière doté de mains énormes et de bras d’araignée, Heslip (1,84 m) prend 80% de ses tirs derrière l’arc avec une réussite de 45,5% sur la saison. Après une saison sans jouer à Boston College, l’ancienne star de New Hampton Prep dans le New Hampshire a décidé de s’exiler en juin 2010 dans la ville de Waco (Texas) au sein de l’université de Baylor. Condamné à ne pas jouer (en raison de son transfert) lors de la saison 2010-2011, Heslip s’est remis en question. « On a tout de suite vu que c’était un bon shooteur », explique le senior Quincy Acy. « Et il passait ses journées dans la salle à shooter, mais il était un peu gros, ce qui le gênait dans ses déplacements, il a donc perdu


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

Est-ce que pour économiser l’eau, tu limites les douches de tes joueurs après les entraînements ?

On ne se douche pas ! D’ailleurs on gagne parce que mes joueurs sentent très mauvais. Après le premier un-contre-un, quand ils se sont collés à mes joueurs, les adversaires évitent de recommencer parce que les maillots sentent très fort. On ne lave pas les maillots et les joueurs ne se douchent pas, c’est le secret de nos victoires. Le problème c’est qu’on doit se mettre des pinces à linge sur le nez pour rentrer dans le vestiaire.

GREG

T O N G U BE NNAIS) (ÉCOLO-CHALO

Pour ou contre le nucléaire ?

S

Économiquement, si on ne trouve pas d’énergie compensatrice, si ça doit coûter aux gens qui ont déjà des difficultés avec la crise, je suis pour. Mais sur le principe du nucléaire, au niveau des conséquences sur la planète, je suis contre, c’est évident.

alut Greg, ça va ?

Ça va très bien.

Félicitations pour ta nouvelle carrière d’acteur. Respecte la planète (*), c’est un début ?

Ah oui, bien sûr, on a prévu de faire un long métrage en espérant me présenter aux Oscars d’ici une dizaine d’années (rires) ! Non mais c’est très enrichissant comme nouveau job, c’est assez particulier et on se trouve très mauvais quand on se regarde après.

Est-ce que tu vas voter Eva Joly aux présidentielles ?

Pas du tout. On peut être écologique sans l’être politiquement.

Ça avait l’air assez compliqué, surtout

Est-ce que tu vas demander

quand on voit le bêtisier. Vous avez fait

à ce qu’on installe des

combien de prises au total ?

panneaux photovoltaïques

Je ne sais pas. La prise la plus longue fut celle du vestiaire parce qu’il y a le premier fou rire qui dure 15, 20 secondes et quand tu refais la scène, le fou rire reste. Jusqu’au moment où je jette la plaquette, c’est la dernière séquence je crois, et j’éclate une lampe à 600 euros ! Arrive un moment où on ne peut plus se concentrer du tout.

sur le Colysée ? /IS Hervé Bellenger

Mon problème, c’est que je suis très respectueux des patrimoines. Alors quand on est sur des constructions récentes et que c’est esthétiquement bien intégré, oui. Mais quand on vient coller ça sur des belles toitures d’époque, je trouve ça dommage.

mauvais » s è tr t n te n e s s « Mes joueur

Est-ce que certains de tes joueurs faisaient les cons pour te faire rigoler pendant les prises ?

Respecte la planète, d’accord, mais est-ce

Est-ce que tu ramènes tes piles usagées

Ouais, tout le temps. Il y a notamment la scène où je me retourne vers le banc pour taper dans les mains de tout le monde, ils s’étaient passé le mot avant, « on ne bouge pas. » Là, c’était un grand moment de solitude. Mais bon, c’était convivial, on a eu un bon feeling avec toute l’équipe qui a tourné le film même si on n’est pas des acteurs professionnels. Encore que là, ça allait, jouer les coaches énervés, je sais faire. Si on m’avait demandé de jouer les amoureux, ça aurait sans doute été différent.

que tu la respectes au quotidien ?

dans les magasins ?

En 2007, c’était Respecte le bus.

Oui, je suis issu d’un milieu paysan et j’ai toujours été habitué à ça. D’ailleurs j’ai la chance d’avoir une propriété avec un grand parc et il y a parfois des gens qui jettent des papiers sur la route, ça m’arrive souvent d’aller nettoyer. La planète nous donne tellement que c’est dommage de la détruire. En plus je suis pêcheur à la mouche, ça veut dire s’évader en rivière et quand tu vois des sacs en plastique ou autres, c’est inadmissible.

Oui, y compris les appareils électroménagers.

Aujourd’hui, Respecte la planète. Le prochain ce sera quoi ?

Respecte le coach ! (Rires) Est-ce que tu éteins les interrupteurs quand tu quittes une pièce ?

Et Respecte les arbitres ?

Oui, j’éteins même la lumière quand je regarde la télé. Mais pas par radinerie hein !

Ce sera le suivant. Mais ce ne sera pas un court métrage, ce sera un long métrage ! n

Ta voiture, elle consomme beaucoup ?

(*) Court métrage réalisé par l’Élan Chalon afin de sensibiliser sur le tri sélectif.

C’est une voiture de prêt du club et elle a le bonus écologique.


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