BasketNews 597

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l’hebdo du basketball

JEUDI 29 mars 2012 - N° 597

Page… Moss… Pau… Brest… Girard… Ricardo… Final Four Ncaa… Turiaf… Noah… Rudy… Formule Pro A ➤ DIAW À SAN ANTONIO

BORIS BÉNI DES DIEUX !

NOTRE DOSSIER

, G N I H C OA C JEU, DIRECTION, ET J RO P , SALLE

L’ASVEL ELLE T RE RESPI ? ENCORE Photos : Hervé Bellenger/IS

www.basketnews.net ➤ BYNUM VS HOWARD

LE COMPARATIF

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BasketNews n°597 - jeudi 29 mars 2012


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médias www.jaaeldesign.com www.jaaeldesign.com

Autour du terrain www.jaaeldesign.com www.jaaeldesign.com

Télévision Jeudi 29 mars 01h00 Ma Chaîne Sport New-York – Orlando (NBA) 03h30 Ma Chaîne Sport Toronto – Denver (NBA, rediff.) 08h00 Ma Chaîne Sport New York – Orlando (NBA, rediff.) 09h45 Ma Chaîne Sport Toronto – Denver (NBA, rediff.) 11h45 Eurosport 2

Valencia – Buducnost (EC, rediff.)

13h00 Eurosport 2

Kuban – Khimski (EC, rediff.)

14h30 Sport+

NBA Live

16h30 Ma Chaîne Sport Toronto – Denver (NBA, rediff.) 18h15 Ma Chaîne Sport New-York – Orlando (NBA, rediff.) 23h00 Sport+

Maccabi – Panathinaikos (EL)

Vendredi 30 mars 03h30 Orange Sport

Dallas – Miami (NBA)

07h15 Orange Sport

Dallas – Miami (NBA, rediff.)

08h00 Eurosport 2

Valence – Buducnost (EC, rediff.)

13h00 Eurosport 2

Euroleague BB Show

15h10 Orange Sport

Dallas – Miami (NBA, rediff.)

18h55 Sport+

Roanne – Orléans (Pro A)

Samedi 31 mars 02h45 Ma Chaîne Sport Match de la Semaine (NBA, rediff.) 08h40 Ma Chaîne Sport Match de la Semaine (NBA, rediff.) 10h00 Sport+

Roanne – Orléans (Pro A, rediff)

17h30 Sport+

NBA Live

17h55 Sport+

Cholet – Nancy (Pro A)

23h45 Orange Sport

Final Four NCAA : demi-finale

Dimanche 1er avril 02h30 Orange Sport

Final Four NCAA : demi-finale

04h30 Ma Chaîne Sport L.A. Clippers – Utah (NBA) 08h00 Sport+

Cholet – Nancy (Pro A, rediff.)

08h00 Ma Chaîne Sport L.A. Clippers – Utah (NBA, rediff.) 09h50 Orange Sport

L.A. Lakers – New Orleans (NBA, diff.)

12h30 Sport+

Barcelone – Valence (Espagne)

13h35 Orange Sport

L.A. Lakers – New Orleans (NBA, rediff.)

14h15 Sport+

NBA Live

19h00 Sport+

Oklahoma – Chicago (NBA)

21h30 Sport+

Boston – Miami (NBA)

Lundi 2 avril 12h15 Ma Chaîne Sport Houston – Indiana (NBA, différé) 13h40 Orange Sport

Spécial Final Four (NCAA)

17h00 Sport+

NBA Live

17h30 Ma Chaîne Sport Houston – Indiana (NBA, rediff.) 18h45 Sport+

Boston – Miami (NBA, rediff)

Mardi 3 avril 02h00 Ma Chaîne Sport Oklahoma – Memphis (NBA) 03h05 Orange Sport

Final Four NCAA : finale

07h00 Ma Chaîne Sport Oklahoma – Memphis (NBA, rediff.) 07h15 Orange Sport

Dallas – L.A. Clippers (NBA)

15h15 Sport+

NBA Live

15h30 Orange Sport

Dallas – L.A. Clippers (NBA, diff.)

Mercredi 4 avril 01h00 Ma Chaîne Sport Indiana – New York (NBA) 01h30 Orange Sport

Miami – Philadelphie (NBA)

07h15 Orange Sport

Miami – Philadelphie (NBA, rediff)

07h15 Ma Chaîne Sport Indiana – New York (NBA, rediff.) 15h35 Orange Sport

Miami – Philadelphie (NBA)

18h00 Ma Chaîne Sport Indiana – New York (NBA, rediff.) 19h45 Ma Chaîne Sport Tribune NBA 20h35 Orange Sport

Finale Final Four (NCAA, rediff.)

20h40 Sport+

Match à déterminer (EL)

Antwon Hoard (Liévin)

« Les fans apprécient les trading cards » En collaboration avec sa femme, l’ex-internationale Katia Foucade, et l’Amicale des Internationaux, Antwon Hoard travaille sur un projet de trading cards.

T

u es en France depuis 1996 et tu as repris des études ? J’ai fait des études de graphic arts design à Murray State mais comme je jouais au basket je n’ai pas fini mon cursus. J’ai pris des cours de visual communication par correspondance de janvier 2007 à décembre 2011, au Westwood College de Denver. Ça m’a permis d’apprendre tous les nouveaux logiciels pour me remettre à niveau, en douze ans tout change. Vous avez monté avec ta femme la société Jaael Design et tu es travailleur indépendant ? Comme je joue toujours au basket comme professionnel c’est le meilleur choix pour l’instant, comme ça je peux faire les deux. Qu’as-tu fait pour l’instant comme création ? Le site web de ma boîte, des flyers, des posters, des grands panneaux pour mon club de Liévin et des trading cards… Les trading cards, c’est une idée que tu as eue avec ta femme ? On en discute depuis plusieurs années et là c’est le bon moment. On a commencé

avec des petites équipes et on espère après, si tout marche bien, enchaîner avec les grosses. J’ai fait des cartes il y a deux ans pour John Ford et Alhaji Mohammed, malheureusement Limoges avait décidé de ne pas les utiliser, mais les joueurs s’en sont servis pour eux, elles sont parties très vite. Les supporters apprécient. Ça existe déjà aux États-Unis, en Europe avec Panini et les footballeurs, mais rien pour le basket… Il y en a eues en France au milieu des années 90. Je les ai vues, ce n’était pas le même style. Ce que je fais est un peu plus stylé, plus de design, le visuel est plus vivant. Vous avez fait ça aussi pour Johanne Gomis d’Arras et les clubs de Liévin et Orchies ? J’ai utilisé John Ford, Alhaji Mohammed et Johanne pour faire des exemples, des tests, pour distribuer à des supporters. Le premier contrat c’est avec Orchies et Liévin. Katia discute souvent avec le manager général d’Orchies et ils en sont très contents. La prochaine étape de développement se fait par l’Amicale des

Internationaux. Tu travailles sur une commande de 12 légendes du basket français ? Oui, l’Amicale aime bien notre projet. J’ai déjà fait Nando De Colo et Edwige Lawson et je dois faire Nicolas Batum, Céline Dumerc, Emmeline Ndongue, Sandrine Gruda, Joakim Noah et Boris Diaw d’ici la fin du mois. C’est Katia qui s’occupe de la communication et du marketing ? Oui, elle travaille bien ! Son statut, ses relations dans le milieu du basket aident beaucoup. Vous avez fait aussi une proposition à la fédération et à la ligue. Vous êtes optimistes sur la possibilité d’en faire à terme votre business ? Bien sûr ! Même si ça ne marche pas en France, on essayera dans d’autres pays, la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne. n Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

Lu, vu et entendu Costantini vote Parker

Daniel Costantini,

L’ancien entraîneur de l’équipe de France de hand, est favorable à ce que Tony Parker soit le porte-drapeau de la délégation française au J.O. de Londres. « Comment peut-on dire que Tony Parker ne doit pas être porte-drapeau parce qu’il a accompli presque toute sa carrière outreAtlantique ? », s’étonne t-il auprès du mensuel Hand Action. « Tony Parker doit être une fierté pour la France. Peu d’athlètes ont réussi mieux que lui tout en conservant Mollière-FFBB

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cette ferveur pour le maillot national. C’est souvent par pudeur que le sport français s’est privé de ses plus belles vitrines. Je n’ai rien contre Laura Flessel mais Tony Parker est un des rares athlètes français à avoir une dimension planétaire. Or ce qui compte aux Jeux, c’est le rayonnement d’un pays en dehors de ses frontières. »

Vasectomie et March Madness L’idée la plus… débile concernant de près ou de loin la March Madness. Un groupe d’urologues du Massachusetts a offert une pizza gratuite aux patients qui subiront une vasectomie pendant le tournoi final NCAA. Il paraît que le moment est idéal puisqu’il est nécessaire de se reposer un peu après cette opération de stérilisation masculine.

Krzyzewskiville Le New York Times a fustigé l’omniprésence du football et du basket dans la vie universitaire et cité le cas de Duke où un village de tentes, surnommé la Krzyzewskiville, est monté juste à côté de la salle. Un millier d’étudiants y dorment plusieurs jours avant


ZONE-MIXTE

03

Pau-Lacq-Orthez va-t-il se maintenir ?

OUI

NON

Par Fabien FRICONNET

Par Yann CASSEVILLE

1

lière

/ Les chiffres. Une victoire de retard sur Le Havre, deux sur Poitiers. Or les Béarnais ont perdu à l’aller comme au retour face au STB et au PB86. En clair : Pau a deux succès à rattraper sur les Normands, trois sur les Poitevins. Avec seulement sept journées restantes. 2/ Le calendrier. Pau jouera trois de ses sept matches à domicile, contre quatre pour Le Havre et Poitiers. 3/ La dynamique. Un revers à Poitiers, un autre face au Havre : le club historique a creusé sa tombe ces deux dernières semaines. À l’inverse l’équipe de Ruddy Nelhomme est en pleine bourre (6 victoires en 9 matches) et celle de Jean-Manuel Sousa assure dans les rencontres de « son » championnat (2 victoires et 0 défaite contre Pau, 1-1 face à Poitiers et Nanterre). 4/ Les joueurs. À l’instar de Nanterre (5e attaque du championnat) – qui, trois victoires devant Pau, semble à l’abri – Le Havre a en magasin des spécimens capables de gros coups de chaud, John Cox et Brian Boddicker en tête. L’Élan Béarnais ne dispose pas de ce talent offensif. Teddy Gipson ne peut alimenter seul la marque, Allan Ray a des problèmes d’adresse (41%) et le facilitateur Marko Maravic est out… tout comme son pigiste, Hervé Touré. 5/ Enfin et surtout : le contexte. Poitiers a souffert mais est resté soudé. Pau, lui, a traversé plusieurs crises. L’épisode Mustafa Shakur (en NBA avant d’arriver à Pau, et qui cartonne en Italie depuis son départ), le licenciement de Didier Dobbels (lâché par son groupe, qui avait encaissé un 25-0 pour terminer son « match » à Orléans quelques jours avant), le départ de Laurent Vila (pour « raisons personnelles »). Le 3e coach de la saison, Paco Laulhé, veut des guerriers. Du combat. Du sang, presque. Et ça gesticule, et ça crie ; comme dans le vide. Comme si ça brassait du vent. n Jean-François Mol

O

uh là, ouh là ! C’est fini, alors ? On fait quoi ? On plie les gaules, « fais les valises, Liliane, on rentre à Paris » ? Attention, là, il reste sept matches à jouer, pas trois ; on n’est pas encore dans la fameuse configuration « mathématiquement, il reste une chance » – version faux-cul de « c’est mort ». Y’a pas le feu au Lacq ! Pas tout à fait. L’équipe béarnaise est certes minée, désorientée, mais qu’elle se dise une chose : les équipes qu’elles chassent (Poitiers et Le Havre), bien que dans une meilleure dynamique, ne sont pas les Spurs ou le CSKA Moscou ; elles perdront des matches aussi, sans doute beaucoup. Faisons le compte : Pau a une victoire de retard sur Le Havre (deux puisque sans le point average) et deux sur Poitiers (trois puisque sans le point average). Bien. À vous, cela vous paraît inconcevable que Le Havre n’en ramasse plus Rémi Lesca (Pau). que deux ou trois d’ici la fin (matches contre Gravelines, Chalon, Roanne, Paris Levallois, Strasbourg) ? Idem pour Poitiers (Le Mans, Paris Levallois, Gravelines, Nancy, Orléans). Alors, oui, Pau n’a pas prouvé qu’il pouvait faire une série, racler des victoires inespérée mais, après tout, perdu pour perdu, maintenant serait le moment idéal. L’énergie du désespoir. Je dis ceci : l’Elan peut gagner à Nanterre et l’ASVEL (si, si) et se goinfrer Roanne (si, si) et le HTV (évidemment) au Palais. Cela ferait déjà quatre. Sinon, c’est vraiment impossible de gagner à Cholet, quand on y joue sa tête ? Dijon et Poitiers l’ont fait, non ? Je compte : quatre à cinq victoires. Soit un total de 10 ou 11 sur la saison. Suffisant. Ah ça, personne n’a dit que ça serait facile, mais c’est loin d’être impossible. Ce que ma petite expérience m’a enseigné ? C’est qu’il se passe parfois des drôles de choses dans les dernières lignes droites. Personne n’est à l’abri. Même pas du meilleur. Tant qu’il y a de la vie… n

Sondage Par Pascal LEGENDRE Images

Quelles équipes vont prendre les deux dernières places en playoffs ?

Kevin Cox/Getty

le match référence contre North Carolina afin de pouvoir obtenir des billets d’entrée. « Les campeurs sont autorisés (par leur propre règlement) à passer la nuit au chaud si la température est inférieure à –7 °C ou s’il y a plus de 5 centimètres de neige. Le reste du temps, ils doivent prouver leur engagement : des « surveillants de file d’attente » contrôlent la présence dans les tentes au milieu de la nuit. Les étudiants de troisième cycle ont leur propre camping, qui accueille 2.200 personnes durant un week-end. Ils peuvent ainsi participer à un tirage au sort, et espérer obtenir l’un des 725 tickets d’entrée distribués. »

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1.110 réponses, décompte arrêté mardi.

41% 22%

Kevin Cox/Getty Images

16%

12%

9%


04

sommaire

EN KIOSQUE

MARS

Équipe de France

eus Quels BlJ.O .? pour les

10 LA GAZETTE DE LA 23e JOURNÉE

• Pau-Lacq-Orthez, après sa défaite à domicile contre Le Havre, est dans une situation catastrophique dans l’optique du maintien. Le coup de fouet initié par le nouveau coach, Paco Laulhé, n’a pas fait long feu… Dylan Page a réussi ce que son équipe n’était pas parvenue à faire lors des trois précédentes confrontations face à Chalon : avoir la peau de l’ex-co-leader du championnat… Zach Moss a joué un sale coup au Paris Levallois : une claquette au buzzer. Couplé avec les défaites de Strasbourg, de l’ASVEL et de Cholet, ce résultat permet à Dijon de croire en ses chances de playoffs.

IL Y A 20 ANS

MAGIC JOHNSOONS

14 ÉCHOS FRANCE Andrew D. Bernstein/NBAE

via Getty Images

CE HÉR

Reportage à la

Semaine des As

Chalon voit grand – MARS 2012 MAXI-BASKET N°41

t : 5,20 € BEL 5,40 € Port.con DOM-TOM : 5,60 €

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16 LA FUTUR FORMULE DU CHAMPIONNAT 18 RICARDO GREER N’EST PAS FINI

• En souffrance la saison dernière, le meilleur joueur du championnat 2010 produit à son niveau le plus abouti au moment où la SIG joue son va-tout pour les playoffs.

19 PRO B : ÉRIC GIRARD

• Le Portel, qui a démis Cédric Binauld de ses fonctions, de manière un peu étrange aussi près de la fin de saison, a engagé Eric Girard. Une signature prestigieuse, celle d’un coach champion de France avec Strasbourg en 2005 et qui a toujours rempli ses objectifs, que ce soit à Cholet, au Havre, en Alsace ou à Limoges.

20 LA GAZETTE EUROPÉENNE 22 BORIS DIAW À SAN ANTONIO, QUELLE AUBAINE !

• Devenu indésirable dans une franchise sans intérêt ni ambition (Charlotte), le capitaine de l’équipe de France va devenir un rouage essentiel d’une franchise qui joue clairement le titre, les Spurs de son ami Tony Parker. Tout bénéfice pour lui, pour les Spurs et pour l’équipe de France. Babac is back.

24 BYNUM VS HOWARD

• Andrew Bynum, laissé tranquille par les blessures et désormais régulier, est bien le deuxième meilleur pivot de NBA derrière Dwight Howard. Qu’est-ce qui les sépare ?... Si quelque chose les sépare encore.

26 LA GAZETTE DE LA NBA 28 CHOUETTE, C’EST LE FINAL FOUR NCAA ! 31 SALUT, ÇA VA ALAIN DIGBEU ? BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

PUBLICITÉ Loïc BOQUIEN (01-40-03-96-68, 06-87-75-64-23, l.boquien@norac-presse.fr)

RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

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BASKETNEWS est édité par NORAC PRESSE (Capital : 25 000 euros)

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ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@norac-presse.fr) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

IMPRESSION ROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan RÉGLAGE À JUSTE TITRES, Badice BENARBIA (04 88 15 12 42), b.benarbia@ajustetitres.fr

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

Hervé Bellenger

• Au train où vont les choses, l’ASVEL, plus gros budget (mais pas plus grosse masse salariale), risque de manquer les playoffs, pour la deuxième fois en trois saisons. Le terrain ne semble plus vraiment répondre, le projet de nouvelle (grande) salle est au point mort, on ne discerne plus quelle direction prend ce club qui devait être la locomotive du basket français. Thomas Berjoan a mené l’enquête.

... Satoransky Lawson... Nelcha & Fond gou... Orchies... Edwige #41 Pape Sy... Philippe Ama 2012

/IS

06 NOTRE GRAND DOSSIER : OÙ VA L’ASVEL ?


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édito

UN FRANÇAIS CHAMPION NBA 2012,

OUI, MAIS LEQUEL ? Par Fabien FRICONNET

U

Boris Diaw (Spurs)

Tony Parker (Spurs)

Rony Turiaf (Heat)

?

Ian Mahinmi (Mavs)

Joakim Noah (Bulls)

Mickaël Pietrus (Celtics)

Rodrigue Beaubois (Mavs)

Duel Turiaf-Noah en finale de conférence, début juin ? Crédible nostalgiques veulent en rêver mais, à ce jour, cela n’est que cela – un rêve. Or si, par miracle, les C’s réussissaient un dernier baroud, c’est Mickaël Piétrus qui ramasserait la mise.

Questions de stages Et de l’autre côté ? Déjà à surveiller, les Spurs de Tony Parker sont revenus au premier plan – au moins dans les pronostics – avec l’arrivée de Stephen Jackson, en lieu et place du « boulet » Richard Jefferson, et celle de Boris Diaw qui, malgré des débuts que l’on qualifiera d’anodins, a le profil pour se fondre parfaitement dans la savante rotation de

Photos : NBAE via Getty Images

n Français champion NBA en juin prochain ? De possible, on est passé à probable depuis quelques jours, et les signatures de Boris Diaw à San Antonio et de Ronny Turiaf à Miami. Cela serait bien le diable, en effet, si l’un de nos dix représentants ne paradait pas, sous une douche de champagne, comme le fit Tony Parker en 2003, 2005 et 2007 et Ian Mahinmi la saison dernière – ce qui, mine de rien, commence à faire un joli palmarès. À tout le moins, on a du mal à croire qu’aucun des nôtres ne jouera la finale. Joakim Noah et les Chicago Bulls affichent le meilleur bilan de toute la ligue, ils sont la première équipe à avoir atteint les quarante victoires (sur une saison à 66 matches, rappelons-le) et on ne voit pas de raison qu’ils se fassent rattraper, sauf à enchaîner suspensions (Derrick Rose est allé au piquet cette saison) et blessures (Derrick Rose, encore lui, est sur le flanc, de même que Richard Hamilton) ou à perdre leur sang-froid, comme le fit Jooks il y a quelques jours en « dirigeant » un ballon vers un arbitre, ce qui lui occasionna une deuxième faute technique et un aller simple vers le vestiaire. La saison dernière, il est vrai, les Taureaux étaient déjà les patrons de la saison régulière mais n’avaient pas su passer l’obstacle Miami en finale de conférence. La chose peut-elle se reproduire ? C’est possible. Mais si cela était le cas, alors cela ouvrirait la porte des Finals à Ronny Turiaf, qui a déjà connu cette sensation (comme celle de la défaite) en 2008, avec les Los Angeles Lakers. Blessé et peu désiré à Washington, équipe faible, le Martiniquais a fait son paquetage pour South Beach, où non seulement il se voit offrir une chance de mettre de l’or et des diamants à son doigt mais aussi une véritable ouverture au sein d’un effectif qualitativement peu pourvu à son poste. Un duel Turiaf-Noah en finale de conférence, début juin ? Crédible. Hormis Orlando, et encore, on ne voit pas bien qui pourrait barrer la route au Heat et aux Bulls. Boston ? Les amoureux du Vert et autres

coach Gregg Popovich. Les Spurs sont actuellement deuxièmes à l’Ouest, derrière Oklahoma City, et le temps risque de manquer pour refaire leur retard. Qui pour les priver de finale de Conférence ? Les Lakers, peut-être, que l’on refuse d’enterrer, ou bien encore, par un jeu de croisement, les Dallas Mavericks, dont il faut garder en tête qu’ils sont les tenants du titre. Un rush des Mavs siérait également aux intérêts des Français puisque Ian Mahinmi et Rodrigue Beaubois s’y ébrouent. Au bilan, sauf effondrement cataclysmique des Celtics, ce sont sept internationaux français – avérés ou putatifs – qui disputeront les playoffs NBA. Restent donc à quai Johan Petro (New Jersey Nets), Kévin Séraphin (Washington Wizards) et Nicolas Batum (Portland Trailblazers). Voilà qui est réjouissant et qui démontre que le contingent français est non seulement le plus volumineux quantitativement parmi les « étrangers » (dix représentants, contre six à l’Espagne et la Turquie) mais que, quantitativement, il a une sacrée tenue également ; car les sept en question ne font pas de la figuration, ils jouent, ils sont dans la rotation, parfois dans le cinq majeur. Finalement, le seul « problème » (de riches) risque d’être celui du timing. Au plus tôt, la finale NBA débutera le 10 juin (au plus tard le 12) et peut, en cas de septième match, se prolonger jusqu’au 26 juin. Si l’on ajoute la célébration qui peut s’ensuivre, la parade, le retour en France, quelques jours pour souffler, un Français aux Finals ne serait à l’évidence pas disponible pour les Bleus avant début juillet. Ce qui veut dire qu’il ferait – ou qu’ils feraient – une croix sur le premier stage à l’INSEP (11 au 16 juin) et sur celui de Pau (19 au 28 juin) et qu’il(s) ne pourrai(en)t enfiler le maillot France qu’au mieux au stage d’Orléans (4 au 8 juillet). Rien de dramatique, bien sûr, mais c’est à prendre en compte, car le début du tournoi olympique arrivera très vite (28 juillet). Que cela ne nous empêche pas de vibrer pour nos représentants… n


06

Hervé Bellenger/IS

DOSSIER

APRÈS 8 DÉFAITES, OÙ VA L’ASVEL ?

LE PLONGEON Huit défaites de rang. Manque d’expérience à tous les niveaux. Pas d’annonce autour de la grande salle. Canal Plus qui se retire du marketing. Budget en baisse. Le club qui portait il y a quelques années le projet le plus ambitieux de France est dans une situation qui interpelle. Par Thomas BERJOAN, à Villeurbanne

«

J’ai honte. » Dimanche dernier, après la défaite contre Nanterre à domicile, Alain Gilles, joueur historique du club et membre du CA, se confiait à nos confrères du Progrès. « La situation actuelle est catastrophique. Cette saison est l’une des plus terribles que nous ayons connues. Ce n’est même plus la peine de penser aux playoffs. De toute façon, nous n’avons rien à y faire... » L’équipe n’a plus remporté de match depuis le 10 février. Vendredi, quelques heures avant le match contre Nanterre, coach Pierre Vincent n’était pourtant pas plus alarmé que ça. « Effectivement, ce n’est

pas facile. Ce que je retiens, c’est qu’on travaille bien, on met de l’énergie, on a une attitude dans l’engagement physique, la fraîcheur mentale qui est plutôt positive. J’ai plutôt tendance à penser que quand les gens travaillent bien, il n’y a pas de raison qu’ils ne transforment pas les difficultés en victoires. Je ne suis pas payé pour être inquiet, je suis payé pour faire travailler l’équipe, la rendre meilleure, cohésive, combattive. Je n’ai pas de repères par rapport à ce qui peut se passer au quotidien dans une équipe de Pro A, c’est ma première année, mais quand j’en parle à mes collègues ici (il montre

Battue à domicile par Nanterre l’ASVEL de Léo Westermann et du coach Pierre Vincent va très mal !

Fabrice Serrano et Pierre Murtin dans le bureau d’à côté), ils me disent que les gars travaillent bien. »

6v-10d sans Parker Avant Nanterre, le groupe n’avait pas explosé. En revanche, il présente de nombreuses failles. Si on soustrait du bilan la pige effectuée par le patron Tony Parker (4v-3d), le bilan de l’équipe en championnat est de 6 victoires et 10 défaites. « Il faut revenir à ce qu’est l’équipe », reprend le coach. « Elle est très jeune. Souvent, les jeunes revendiquent du temps de jeu, on revendique pour eux du potentiel, mais le match, c’est la sanction. Cette équipe vaut mieux que ce qu’elle produit, elle l’a montré. Il nous manque un vrai leader. On est friables. On manque de discipline. » Pourtant, l’ASVEL présente toujours le premier budget de Pro A (voir par ailleurs). En revanche, contrairement à ce qu’ont annoncé les budgets prévisionnels livrés par les clubs à la LNB en juin dernier et repris un peu partout – y compris dans


07

DOSSIER

Mauvais choix « On ne va pas dire qu’on ne s’est pas plantés sur les Américains », reconnaît Laurent Foirest, le manager général du club. Jamie Skeen ? Coupé après 11 matches (3,0 pts et 1,9 d’éval. de moyenne). Phil Goss (9,1 pts à 41%) ? Coupé ce mardi. « On s’est vraisemblablement trompé sur le registre du joueur », précise coach Vincent. Dijon Thompson (8,2 pts à 39%, 4,5 rbds et 2,3 pds) ? « Dijon fait un boulot qui ne se voit pas dans les stats, mais sur le terrain, il éclaire le jeu », plaide Laurent Foirest. « On savait qu’on prenait un risque en le prenant blessé, mais des joueurs comme ça à 100% de leurs moyens, on ne les touche pas. On pensait que d’autres joueurs pourraient assurer en attendant, ça ne l’a pas fait. » Enfin, Hilton Armstrong (9,8 pts à 61,1% et 6,8 rbds) a montré de belles choses en janvier-février avant de se blesser, mais globalement, le rapport qualité/ prix interroge. « On l’a sans doute surévalué par rapport au niveau d’engagement physique, la façon dont c’est sifflé en Pro A, sa capacité à défendre », reconnaît Pierre Vincent. « On pensait être un peu juste à l’intérieur, mais on ne pensait pas autant. Dès le premier match, j’ai alerté tout le monde en disant : à l’intérieur, on va se faire massacrer ! » « C’est évident que nous manquons de patrons sur

Budgets et masses salariales en Pro A 2011-12 * Budget en millions d’euros

le terrain », déplore le président Gilles Moretton. « C’est une déception, on aurait aimé avoir un joueur qui sorte du lot dans le recrutement. » Globalement, l’utilisation des fonds (600.000 euros annuels net sur les quatre Américains) n’a pas été des plus judicieuses (voir par ailleurs). Les nouveaux patrons du sportif villeurbannais n’auront pas eu la chance des débutants. Pierre Vincent, Laurent Foirest et Tony Parker ont tous derrière eux un CV basket qui force le respect mais dans l’exercice délicat de construire une équipe de Pro A, de connaître le marché, les bons coups, les pièges à éviter, les paris à tenter, ils sont tous rookies. Erreur de managérat ? Est-il possible de s’opposer aux volontés de Tony Parker ? Au final, même en se séparant coup sur coup de Vincent Collet au coaching, Pierre Grall au managérat et d’Antony Thiodet à la direction exécutive, le club n’a pas enrayé la série de mauvaises pioches qui dure depuis maintenant trois saisons.

Quel futur pour le noyau de jeunes ? « On a quand même répondu à quelques objectifs », se défend Pierre Vincent. « Faire jouer les jeunes, passer un tour d’Eurocup et je ne désespère pas d’être en playoffs. » Cette volonté de mettre les jeunes sur le terrain se retrouve à tous les étages du club. Il s’agit désormais de l’orientation prioritaire. « La naissance de l’association entre Tony Parker et l’ASVEL, c’est un projet commun, ambitieux, avec une salle, essayer d’être au plus haut niveau de l’Europe et un programme de formation », nous rappelle Gilles Moretton. « Tony a voulu un

entraîneur qui donne la chance et qui puisse faire jouer ces jeunes. On va continuer dans cette voie. » Au cours de cette saison compliquée, les Westermann, Jackson, Tillie et Lacombe, et dans une moindre mesure Jean-Charles et Fofana, ont été énormément responsabilisés. Le club a investi sur eux, avec des résultats sportifs nets décevants. À titre individuel, Westermann et Tillie sont audessus de ce qu’on attendait d’eux, malgré leurs défauts. Reste à savoir maintenant si l’ASVEL va pouvoir compter sur ce noyau dur à moyen terme. Kim Tillie, qui a déjà failli partir à Cholet l’été dernier, est en fin de contrat à l’issue de la saison et de nombreuses clauses existent dès cet été dans le contrat de Westermann. S’ils partent, ce projet jeune tombe totalement à l’eau. « On travaille pour les garder », précise Laurent Foirest. « Après, tu donnes beaucoup, et parfois tu ne reçois rien en retour. Ce sont des gamins intelligents, j’espère qu’ils vont comprendre que c’est aussi dans leur intérêt. Après, je suis tout neuf dans le boulot, mais on va voir si certains ont le caractère que je pense qu’ils ont. Maintenant, on ne va pas attendre trop longtemps. Après, tant pis pour nous et tant pis pour eux. » « On est sollicité par des joueurs qui seraient intéressés de venir ici », rajoute coach Vincent. « Des vrais joueurs d’impact, de renom. On a des opportunités à saisir nous aussi. »

Canal Plus se retire Si ce projet jeune s’arrête, où va l’ASVEL ? « Parfois on pourra garder nos jeunes, parfois non », prévient Gilles Moretton. « Mais on va continuer dans cette

ASVEL : réduction de la voilure 6e

Masse salariale en millions d’euros

1 ASVEL (5.384)

Roanne (1.842)

2 Le Mans (5.11)

Gravelines-Dunkerque (1.726)

3 Cholet (5.071)

Nancy (1.632)

4 Nancy (5.067)

Orléans (1.606)

5 Gravelines-Dunkerque (4.988)

Cholet (1.573)

6 Pau-Lacq-Orthez (4.815)

Le Mans (1.547)

7 Roanne (4.691)

ASVEL (1.483)

8 Orléans (4.486)

Chalon (1.407)

9 Chalon (4.452)

Pau-Lacq-Orthez (1.445)

10 Strasbourg (4.348)

Paris Levallois (1.369)

11 Paris Levallois (4.006)

Strasbourg (1.365)

12 Dijon (3.898)

Dijon (1.294)

13 Poitiers (3.095)

Poitiers (1.044)

14 Nanterre (2.797)

Nanterre (0.996)

15 Le Havre (2.274)

Le Havre (0.638)

16 Hyères-Toulon (2.172)

Hyères-Toulon (0.650)

(*) Chiffres officiels LNB fin mars 2012

En construction d’une équipe de Pro A, Vincent, Foirest et Parker sont des rookies

9e

Classement en Pro A

10e

Budget*

6,40 (1)

(rang en Pro A)

Masse Salariale*

(rang en Pro A)

(*) En millions d’euros

2,70 (1)

2009-10

6,00 (1)

2,10 (1)

2010-11

5,38 (1)

1,48 (7)

2011-12

▼ ▼ ▼

nos colonnes – le dernier point sur les masses salariales place l’ASVEL à la septième position. « Il se trouve qu’on s’est aperçu assez vite qu’on ne pourrait pas avoir toutes les recettes envisagées, on a donc diminué de façon importante la masse salariale », explique Gilles Moretton. Le club a coupé les robinets du sportif. Dans ce contexte, objectif playoffs seulement et place aux jeunes. Le plan était toutefois de les entourer de quelques cadres rassurants. Et l’enveloppe, supérieure à Chalon ou Paris par exemple, autorisait quelques espoirs.


08

DOSSIER

ASVEL

philosophie. Notre politique à moyen-long terme passe par la formation. » Avec quels moyens ? Début février, nos confrères du Progrès révélaient que Canal Plus, qui avait racheté à Moretton Occade Sports en 2008 pour créer Canal Events, a décidé de rompre le partenariat de régie marketing qui le liait au club jusqu’en 2021, garantissant à l’ASVEL environ 2,5 millions d’euros par an. « Canal résilie un contrat de marketing qui était fait auparavant par nous-mêmes. J’avais un rôle important puisque c’est moi qui animait la force commerciale », précise Gilles Moretton. « C’est un changement d’étiquette. On est ravi de récupérer toutes les composantes du club, compte tenu des différends qui ont existé avec Canal. » En 2009, Moretton était viré de la direction de Canal Events, eux-mêmes attaqués aux prud’hommes par le président de l’ASVEL. Dans la foulée, Canal assignait alors en justice les dirigeants de l’ASVEL, s’estimant

lésé sur le projet de la grande salle. On peut imaginer que la coopération n’était pas maximale.

Nouvelle orientation pour la salle ? Et la salle justement ? Avec le départ fin 2011 d’Antony Thiodet, directeur général de la SPSM

Hervé Bellenger/IS

▼ ▼ ▼

L’ASVEL reste 1er budget mais n’est plus que la 7e masse salariale

MAUVAISES PIOCHES Américains de l’ASVEL

Joueurs au même poste à un prix inférieur

Phil Goss

Taylor Rochestie (Le Mans), Malcom Delaney (Chalon)

Dijon Thompson

John Holland (Roanne), Juby Johnson (Gravelines)

Jamie Skeen

Marcellus Sommerville (Le Mans), Brian Boddicker (Le Havre)

Hilton Armstrong

Akin Akingabala (Nancy), J.P. Batista (Le Mans), Lamont Hamilton (Paris Levallois)

La grande salle, ça reste du virtuel... Phil Goss (ci-dessous), n’a pas été conservé.

(société de projet de la salle multifonction), il semblerait que le projet d’une Arena ultra-moderne (coût : 130 millions), conseillée par Marshall Glickman du groupe G2 avec le groupe Gensler & Associates comme architectes et le tourneur américain GSE pour l’exploitation, soit abandonné. Fin janvier, le ministre David Douillet, en visite au Matmut Stadium de Vénissieux, regrettait la lenteur des avancées. « Il est vrai que le projet de l’ASVEL traîne et a du mal à se monter, mais c’est très compliqué de monter financièrement un projet sur des structures dites classiques », reconnaissait le ministre au Progrès, profitant au passage pour apporter son soutien au groupe Lyonnais GL Events, concepteur du Stadium de Vénissieux et qui s’est proposé pour s’associer à l’ASVEL. « Le problème de fond actuel est de savoir si les actionnaires du club veulent remplacer leur dossier d’Arena traditionnelle par un bâtiment différent », a expliqué Olivier Ginon, PDG du groupe. « Nous en discutons. Sur un dossier comme celui de l’ASVEL, nous sommes capables de faire des produits moins chers, de l’ordre de 30 millions d’euros. » « GL Events a un produit de salle existant qui est celui de la salle de Londres pour les JO (12.000 places) et c’est intéressant d’étudier toutes les pistes », répond Gilles Moretton. « Globalement, c’est un projet novateur, qui est long mais qui avance. On a notamment un problème sur le foncier à Villeurbanne. » Le propriétaire d’un garde-meubles, Homebox, situé en plein au milieu de la parcelle détenue par la communauté urbaine, ne veut pour l’instant pas lâcher le morceau. Ou fait grimper les enchères. « On ne veut pas communiquer étape par étape », rajoute le prési de l’ASVEL. « On est très confiant. » Même dans la tempête sportive et les difficultés pour faire grandir le club, l’optimisme est toujours de mise. Même chez les déçus. « Je reste optimiste pour l’avenir parce qu’on ne va pas refaire les mêmes erreurs, que l’ASVEL est un fief et que Tony Parker va s’engager encore plus et veut réussir », a ajouté Alain Gilles au Progrès. Ce serait bien aussi pour le basket français. n


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Hôtel République 2012

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10

PRO A e Gazuernttée 23e jo

PAU-LACQ-ORTHEZ 79 – LE HAVRE 89

PAU EN PRO B ?

BASKET ET

CHIFFRES 6

Battu à domicile par son plus proche concurrent direct, Le Havre, Pau a peut-être déjà fait une croix sur son maintien.

C

dans une situation extrêmement précaire. ’était le match à ne pas perdre et « Se maintenir sera hyper compliqué », pourtant Pau l’a perdu. Dans le admettait d’ailleurs Paco Laulhé à l’issue de déshonneur qui plus est puisque, la rencontre, dans les colonnes du quotidien malgré un retour à quatre minutes de la fin L’Équipe. Voire quasi impossible. (70-71) grâce à un 16-2 passés aux Normands À sept journées de la fin, Pau compte une dans le dernier quart, les Béarnais n’ont pas victoire de moins que Le Havre, 14e, et deux su aborder le match avec une énergie à la de retard sur Poitiers, hauteur de l’enjeu 13e. Deux équipes que (37-51 à la pause). Si Pau vient d’affronter et bien qu’aujourd’hui, contre lesquelles elle l’Élan, seul 15e au Paco Laulhé classement, se retrouve a systématiquement

« Se maintenir sera hyper compliqué »

perdu. Il n’y aura donc plus de confrontation directe face à ces équipes. Pire encore, Le Havre et Poitiers possèdent tous deux le point average sur l’Élan Béarnais, ce qui veut dire qu’en cas d’égalité, les Palois passeraient à la trappe. Il faudra donc décrocher une victoire de plus que l’une de ces deux équipes avant la fin, une équation à la fois simple et terriblement compliquée vu le calendrier qui attend les hommes de Paco Laulhé.

Au moins trois victoires nécessaires S’il y a un point positif pour l’Élan, c’est la réception de Hyères-Toulon lors de la dernière journée, un match a priori gagné pour les Palois vu la situation des hommes d’Alain Weisz. Sauf que les Havrais affronteront eux aussi les Varois d’ici la fin de saison et, sauf surprise peu probable, le STB l’emportera. À moins donc d’un hypothétique coup de théâtre de la part du HTV, c’est donc sur six matches que Pau va jouer son maintien. Sachant que si Le Havre n’en gagne aucun – HTV mis à part – Pau doit tout de même en rafler deux. Parmi ceux-ci, l’Élan n’accueillera que deux fois mais ni Roanne, ni Gravelines ne constituent des adversaires faciles. Les déplacements à Cholet et au Mans paraissent également bien compliqués pour l’Élan. Reste donc deux adversaires davantage « prenables », Nanterre ce week-end et Villeurbanne, pour la 28e journée, deux formations que les Palois ont vaincues lors de la phase aller. Actuellement seul 12e avec trois victoires d’avance sur Pau, Nanterre est d’ailleurs toujours concerné par le maintien mathématiquement, d’autant qu’en cas de victoire chez eux ce samedi, les Palois conserveraient le point average sur les Altoséquanais. Seul bémol, depuis le déplacement à Hyères-Toulon, lors de la première journée, Pau ne s’est jamais imposé hors de ses bases cette saison. Mission impossible ? n Florent de LAMBERTERIE

Hervé Bellenger/IS

Sept matches pour se sauver 24e journée

@Nanterre

25e journée

Roanne

26e journée

@Cholet

27e journée

Gravelines-Dk

28e journée

@Villeurbanne

29 journée

@Le Mans

30e journée

Hyères-Toulon

e

L’évaluation cumulée du banc de la SIG sur le terrain d’Antarès. Les cinq rotations utilisées par Vincent Collet ont compilé 9 points et 4 rebonds mais 7 unités et 2 prises par l’intermédiaire du seul Maxime Zianveni. Aymeric Jeanneau (0 point, 0 d’éval) et Axel Toupane (0 point, 0 d’éval) ont peu contribué.

7

Les paniers derrière l’arc marqués par J.R. Reynolds à Orléans (11 tentatives), nouveau record de l’Américain en Pro A. Face à son ancien employeur, le combo a sorti le grand jeu pour signer sa meilleure sortie sous le maillot du BCM (25 points et 22 d’évaluation). De là à penser que l’identité de l’adversaire y est pour quelque chose…

14

Le pourcentage aux tirs de Fabien Causeur face à Poitiers (2/14 aux tirs), un gros trou d’air pour celui qui shoote à 46% cette saison. S’il a en partie compensé ce déficit sur la ligne (8/8 aux lancers), le potentiel MVP français a produit largement en deçà de ses standards (3 rebonds, 1 passe, 4 d’évaluation) malgré 43 minutes de jeu.

33

Les points inscrits par John Cox à Pau (11/19 aux tirs), nouveau record pour celui qui jouera ce week-end son 200e match en Pro A. Avec également 9 rebonds et 3 passes, l’ancien du SLUC signe de peu sa nouvelle évaluation référence (36) en carrière (35 auparavant).

54

Le score final d’Orléans face au BCM (34,9% aux tirs), le plus petit total de la saison pour les hommes de Philippe Hervé après les 61 points péniblement inscrits à Poitiers lors de la première journée. Cedrick Banks (5 points à 2/10), Brian Greene (3 points à 1/8) et Yohann Sangaré (4 points à 2/8) ont été les grands arroseurs de la soirée.

J.B.


11

PRO A

DIJON 74 – PARIS-LEVALLOIS 72

« UN PANIER FAIT POUR MOI »

Pascal Allée/Hot Sports

Intenable face aux intérieurs parisiens (24 points à 10/14, 7 rebonds, 4 interceptions pour 32 d’évaluation), Zach Moss s’est fait oublier sur la dernière action pour crucifier facilement les visiteurs à la sirène.

CHALON 78 – ROANNE 83

DYLAN PAGE, LE RECORDMAN ! L’intérieur s’est offert un cadeau d’anniversaire avant l’heure (30 ans le 28 mars) en explosant les compteurs avec 37 points dont un impressionnant 8/10 derrière l’arc.

L Hervé Bellenger/IS

’Américain a battu le record de points (détenu jusque-là par Eric Chatfield avec 33) et de tirs primés dans une rencontre de la saison 2011-2012. Une large contribution à la victoire de Roanne, qui a pris sa revanche après les deux défaites en EuroChallenge (73-75 et 76-78). La Chorale a infligé à Chalon sa quatrième défaite en championnat, la deuxième au Colisée. Et coach Pavicevic, même si peu causant sur les performances individuelles, ne peut que saluer l’exploit de Page. « Spécialement dans la première période (28 points à 9/10 aux tirs, ndlr), son remarquable match nous a permis de rester dans la rencontre alors que Chalon se sentait très bien après ses deux victoires. »

A

vant le week-end dernier, à quand remontait ton précédent tir de la victoire au buzzer ? En fait, je ne crois pas en avoir déjà mis chez les professionnels depuis que je suis arrivé en France. Mon dernier buzzer beater doit remonter au college, quand je jouais pour Mountain State.

(Dixon) et moi. Je déroule vers le panier et après leurs changements défensifs, je me suis retrouvé face à Eric Chatfield assez près du cercle. Il a essayé de me bloquer mais de par sa taille, il n’allait pas pouvoir m’empêcher de capter le ballon. Sans avoir à sauter très haut, je l’ai juste rattrapé en l’air pour le déposer dans le cercle. Tout simplement.

Quand tu vois partir le dernier shoot d’Andre Harris, tu sais immédiatement que le ballon ne touchera pas le cercle ? Je tiens à préciser que ce n’était pas un tir. Il a vraiment voulu lober la passe dans ma direction. C’était un panier fait pour moi, c’était bien une passe.

Au-delà de sa forme, ce nouveau succès important maintient plus que jamais ton équipe dans la course aux playoffs… (Il coupe) Nous prenons vraiment les matches les uns après les autres. Ce serait génial de faire les playoffs pour un promu mais pour l’instant, nous n’y pensons pas car rien n’est fait. La course est serrée derrière et on va rencontrer des équipes qui ont vraiment besoin de victoires, peut-être plus que nous. À nous de gagner le plus de matches possible. n

« C’est toute l’équipe qui a fait le travail […] C’était un bon jour, mes shoots vont dedans, l’équipe joue bien, tout allait pour nous. Ce qui fait la différence, c’est le finish », a confié Page au JSL. L’Américain a permis à Roanne d’être à +6 à près d’une minute du terme. Car après avoir sulfaté en première période, il a su gérer son adresse en dégainant à des moments clés en seconde. Et ce, malgré les efforts défensifs des Chalonnais Evtimov et Lauvergne. Trop tard. « Dylan Page a bénéficié de beaucoup trop de shoots faciles en début de match. Et lorsqu’un shooteur prend confiance, tout s’enchaîne et il rentre les shoots même les plus improbables », a expliqué Malcolm Delaney en fin de rencontre. Défaites en EuroChallenge, victoire en championnat : Luka Pavicevic et son groupe peuvent se concentrer sur l’objectif playoffs. « Il est crucial de garder cet état d’esprit et ce niveau. Nous avons besoin d’un maximum de victoires car nous sommes dans un groupe d’équipes très fort avec Villeurbanne, Cholet, Strasbourg, Dijon, même Nanterre. Cinq ou six équipes. Pour seulement deux places… » n

Propos recueillis par Jérémy BARBIER

Claire PORCHER

Sur l’action, tu termines absolument seul sous le cercle. Comment expliques-tu cette situation ? L’action démarre par un pick-and-roll entre Bobby

Une fin de match maîtrisée


12

CHIFFRES

PRO A 23e journée Vendredi 23 mars

Gravelines-Dk bat *Orléans Nanterre bat *ASVEL

69-54 87-81

Samedi 24 mars

Roanne bat *Chalon 83-78 85-77 a.p. Poitiers bat *Cholet 83-69 *Le Mans bat Strasbourg *Dijon bat Paris Levallois 74-72 *Nancy bat Hyères-Toulon 89-76 Le Havre bat *Pau-Lacq-Orthez 89-79

Prochaines journées 22e journée (matches en retard) Joués le mardi 27 mars

Paris Levallois – Chalon Hyères-Toulon – Roanne

24e journée Vendredi 30 mars

Paris Levallois – ASVEL Roanne – Orléans, à 19h en direct sur Sport+ Samedi 31 mars

Hyères-Toulon – Chalon Le Havre – Dijon Poitiers – Le Mans Strasbourg – Gravelines-Dunkerque Nanterre – Pau-Lacq-Orthez Cholet – Nancy, à 18h en direct sur Sport+

Boxes-scores 23/3 Orléans M.N’Doye* D.Monds A.Sy* C.Banks* M.Pellin* Y.Sangare B.Greene G.Joseph* M.Lebrun Total Gravelines-Dk J.Reynolds P.Sy* Y.Bokolo* C.Akpomedah* R.Jomby* J.Johnson J.K. Edwards D.Issa L.Vaty* Total

Gravelines-Dk bat *Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 5-7 2-4 2-2 5 23 6-10 0-1 2-5 9 1 33 4-11 1-3 1-1 5 1 26 2-10 1-5 - 3 2 31 2-5 0-2 - 3 5 25 2-8 0-5 - - 3 16 1-8 1-4 - 1 2 14 0-1 - 4 1 4 0-3 0-2 - 1 200 22-63 5-26 5-8 31 15 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 9-14 7-11 - 3 33 4-10 3-6 - 3 3 31 5-8 0-1 - 5 2 29 4-6 1-2 - 5 2 20 3-7 0-3 - 4 2 8 1-4 1-3 - - 27 1-2 - 4 6 11 1-4 - 4 13 0-2 - 1-2 2 1 200 28-57 12-26 1-2 30 16

In 1 3 2 1 1 8 In 1 2 3 6

69-54 Co Bp Pts - - 14 - - 14 1 2 10 - 1 5 - 2 4 1 - 4 - 2 3 - 2 - - 2 9 54 Co Bp Pts - 1 25 1 3 11 - 2 10 1 1 9 1 - 6 - 1 3 - 2 2 1 - 2 1 2 1 5 12 69

23/3 ASVEL D.Haritopoulos L.Westermann* H.Armstrong* K.Tillie* E.Jackson* D.Thompson* P.Lacombe T.Leon B.Fofana L.Jean-Charles Total

Nanterre bat *ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 7-9 0-1 3-4 4 3 30 4-7 0-1 6-8 7 6 24 5-9 0-1 2-4 5 2 24 5-9 - 1-2 3 2 30 4-8 2-3 - 3 3 34 4-8 0-2 - 2 1 17 1-2 1-1 2-2 1 1 10 1-1 - - 1 5 - 2-4 1 2 - - 200 31-53 3-9 16-24 26 19

In 1 1 1 1 4

87-81 Co Bp Pts - - 17 - 3 14 2 2 12 - 1 11 1 2 10 2 - 8 - 1 5 - 2 2 - - 2 - - 5 11 81

Nanterre Min X.Corosine 24 S.Brun 24 L.Akono* 17 W.Daniels* 22 J.Passave-Ducteil* 14 M.Diarra* 32 R.Covile 20 M.Riley* 19 D.Garrett 12 M.Judith 16 Total 200

Tirs 6-13 3-8 4-6 3-6 5-9 4-9 4-9 2-5 1-2 1-2 33-69

3pts LF Rb Pd 3-7 - 1 1 2-4 4-4 8 2 4-6 - - 2 0-1 4-5 4 2 0-1 0-3 7 2 1-4 - 4 6 - 5 0-1 1-2 3 2 0-1 2-2 - 0-1 - 3 10-26 11-16 35 17

In 1 1 3 2 1 1 1 10

Co Bp Pts - 1 15 - - 12 - 1 12 - 3 10 1 - 10 - 1 9 - 1 8 - 2 5 - - 4 - 1 2 1 10 87

Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Morlende* 32 7-12 2-5 - 1 3 6 - 4 16 T.Terrell 21 8-11 0-1 - 4 - - - - 16 L.Labeyrie* 24 3-5 1-1 2-2 5 - - - 1 9 R.Hughes 17 4-9 - 1-1 4 - - - - 9 R.Roberts* 17 3-7 0-1 3-5 3 - 2 - 1 9 S.Cisse 27 3-5 1-1 1-3 4 4 1 - 3 8 M.Faye* 18 2-6 0-1 1-2 2 2 2 - 2 5 K.Reid* 36 1-5 0-1 2-2 1 9 2 - 3 4 A.Julien 4 0-1 0-1 - - - - - 1 F.Ateba 4 - - - 1 - - Total 200 31-61 4-12 10-15 24 18 14 - 15 76

Fos-sur-Mer – Rouen Aix-Maurienne – Bordeaux Le Portel – Bourg-en-Bresse Nantes – Boulogne-sur-Mer Châlons-Reims – Boulazac Quimper – Lille

24/3 Cholet P.Christopher F.Causeur* L.Vebobe* D.Nelson* R.Dozier R.Gobert* W.Gradit* C.Ona Embo R.Falker Total Poitiers E.Fournier* R.Wright P.Guillard* J.Aka A.Dobbins* P.Badiane* K.Younger A.Grant J.J. Miller* C.Gomez Total

Poitiers bat *Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 8-18 4-10 2-2 5 3 43 2-14 0-5 8-8 3 1 29 4-8 - 3-8 8 3 25 1-5 1-2 6-6 1 2 25 4-9 - 5 1 21 3-4 - 2-6 7 16 3-7 1-4 - - 20 0-2 0-1 - 2 3 15 0-2 - 4 1 225 25-69 6-22 21-30 35 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 5-11 0-4 11-13 2 4 27 6-9 3-5 1-1 2 27 4-8 3-6 1-1 8 1 21 2-5 - 8-10 6 38 3-10 0-1 3-4 7 3 21 4-7 - 0-1 7 1 21 1-3 0-1 2-2 5 1 17 1-4 1-2 - 3 12 0-3 0-2 - 1 1 4 0-1 0-1 - - 225 26-61 7-22 26-32 41 11

In 1 1 3 1 6 In 2 1 3 1 1 8

85-77 Co Bp Pts - - 22 1 1 12 - - 11 - 2 9 2 1 8 3 - 8 - 2 7 - 1 - 1 6 8 77 Co Bp Pts - 3 21 - 2 16 - 2 12 - 1 12 - 2 9 1 1 8 - - 4 - 2 3 - 3 - - 1 16 85

24/3 Le Havre bat *Pau-Lacq-Orthez Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In T.Gipson* 40 6-16 3-8 3-4 5 5 1 A.Ray* 30 6-13 2-8 4-5 5 3 C.Marquis 21 6-8 - 1-2 3 - 1 A.Mendy* 37 4-11 2-4 1-2 4 3 2 J.Morency 26 4-7 0-1 2-2 4 - 2 C.Elonu* 18 3-4 - 1-2 5 - M.Var 7 1-2 - - 2 2 H.Touré* 13 0-3 - 0-2 2 2 R.Lesca 8 0-2 0-1 0-2 - 1 1 Total 200 30-66 7-22 12-21 28 16 9 Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Cox* 33 11-19 2-5 9-11 9 3 2 N.Wise* 33 8-13 1-4 1-1 2 4 2 B.Boddicker* 28 5-8 3-5 - 2 - K.Souchu 28 4-5 0-1 1-3 2 1 O.Camara* 26 4-6 - 5 - 1 A.Wiggins 12 2-4 - 6 - N.Pope* 26 1-5 0-1 0-2 4 3 1 G.Jenkins 14 1-1 - 4 - Total 200 36-61 6-16 11-17 34 11 6

89-79 Co Bp Pts - 3 18 - 3 18 - 2 13 - 3 11 1 2 10 2 - 7 - 1 2 - 1 - - 3 15 79 Co Bp Pts - 1 33 - 6 18 - 2 13 - - 9 1 2 8 - 3 4 - 2 2 1 1 2 2 17 89

23/3 Bordeaux K.Cunningham* G.Darrigand* S.Driss* M.Diaw J.Ford* J.Nzeulie M.Doubal O.Bassett* Total Nantes D.Fergerson* A.Charles* O.Bardet E.Mendy M.Drame M.Diarra* J.Douillet J.Fields* N.Gayon* K.Idomenee Total

*Bordeaux bat Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 9-17 0-2 8-9 12 1 33 3-8 2-4 3-4 2 7 28 4-8 1-3 0-1 6 4 17 4-7 - 1-1 4 25 3-4 - 2-2 3 22 3-6 1-2 1-2 5 2 14 2-3 1-1 - 2 28 1-5 0-1 - 2 4 200 29-58 5-13 15-19 36 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 6-11 1-4 9-10 - 5 26 6-10 0-1 2-4 5 2 20 3-8 3-6 2-4 1 24 4-8 1-2 - 6 2 19 2-6 - 3-5 4 2 22 3-8 - 3 2 8 1-3 - 2-2 1 18 1-4 0-1 0-2 4 1 23 0-4 0-2 - 2 1 3 0-1 - - 200 26-63 5-16 18-27 26 15

In 2 2 1 1 6 In 2 2 3 7

78-75 Co Bp Pts - 4 26 - 5 11 - 1 9 1 1 9 1 2 8 - 1 8 - - 5 - - 2 2 14 78 Co Bp Pts - 1 22 1 1 14 - 1 11 - 3 9 1 - 7 - - 6 - - 4 - 3 2 - 2 - - 2 11 75

24/3 Le Mans C.Kahudi* A.Acker J.P.Batista* T.Rochestie* M.Sommerville* A.Koffi T.Bryant M.Kouguere* H.Kahudi Total Strasbourg A.M’Baye* R.Greer* A.Ajinça* K.Anderson* M.Zianveni C.Oliver* N.De Jong A.Jeanneau A.Toupane H.Invernizzi Total

*Le Mans bat Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 8-12 2-5 2-3 3 1 32 8-14 2-2 2-4 1 3 27 6-10 - 2-2 5 3 34 3-8 0-2 4-4 6 10 23 3-3 2-2 2-4 5 17 2-5 - 1-4 3 1 13 2-2 - 1 12 0-1 0-1 - - 6 0-1 - 1 200 32-56 6-12 13-21 25 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 39 7-12 4-6 2-3 3 1 36 7-9 - 3-6 6 4 28 5-12 - 1-2 4 1 24 3-11 2-6 - 1 1 19 3-4 - 1-6 2 3 28 1-4 0-2 2-2 10 6 1-2 - - 1 14 0-2 0-2 - 2 1 5 0-1 - 1 1 - - 200 27-57 6-16 9-19 29 12

In 2 1 3 2 8 In 1 2 1 1 1 6

83-69 Co Bp Pts 1 1 20 - 1 20 1 3 14 - 5 10 - 1 10 - 2 5 - - 4 - - - - 2 13 83 Co Bp Pts - 3 20 - 2 17 1 2 11 - 1 8 - 2 7 - 4 4 - - 2 - 2 - - - - 1 16 69

24/3 Roanne bat *Chalon Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 36 6-18 1-9 15-15 3 5 M.Delaney* 36 6-13 5-9 2-2 4 1 S.Tchicamboud* 31 2-6 1-5 5-7 2 3 A.Aminu 30 2-5 - 2-3 4 2 J.Lauvergne 19 3-8 0-2 - 1 1 I.Evtimov* 21 1-7 1-5 2-2 4 1 N.Lang 13 1-5 0-2 - 2 1 M.Jean-Baptiste Adolphe* 10 1-1 - 2 B.Smith 4 - - Total 200 22-63 8-32 26-29 22 14 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Page* 33 12-16 8-10 5-6 5 U.Nsonwu-Amadi* 24 6-11 - 4-6 17 2 R.Jackson 16 5-7 - 2-2 4 J.Holland* 30 3-6 1-1 4-4 3 4 R.Wright* 28 1-4 - 1-3 3 4 P.Braud* 33 1-5 0-4 - 4 2 S.Diabate 17 0-1 - 2-2 4 8 M.Mokongo 13 0-3 0-1 - 2 3 A.Tanghe 6 - - 1 Total 200 28-53 9-16 18-23 42 24

83-78 Co Bp Pts 1 2 28 - 2 19 - 1 10 2 1 6 - - 6 - - 5 - - 2 1 2 2 - - 4 8 78 Co Bp Pts 1 5 37 - 3 16 - - 12 - - 11 - 6 3 - 1 2 - 3 2 - - - - 1 18 83

23/3 Lille B.Gillet* S.Bradford* S.Smith M.Camara A.Rigaux* J.Sauret M.Tensorer N.Taccoen* J.M’Bida C.Marshall* Total Le Portel C.Davis* J.Ludon* M.Labeyrie N.Wyatte* R.Taylor M.N’Diaye* B.Mangin* I.Sy G.Leburgue S.Hanon Total

*Lille bat Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 5-10 5-9 2-2 1 2 24 4-7 - 7-10 9 18 6-9 1-2 1-2 6 12 3-6 2-5 4-5 - 2 24 1-4 1-4 2-2 4 4 17 2-5 1-1 - 1 2 30 2-8 0-4 - 5 5 18 2-6 - 0-2 9 11 1-1 - 1-2 2 1 17 1-4 0-3 - - 1 200 27-60 10-28 17-25 37 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 4-10 1-2 4-8 5 2 26 6-9 0-2 - 2 18 2-6 1-2 6-6 2 23 2-5 - 4-6 6 1 16 1-5 0-4 4-8 2 2 24 1-8 1-3 2-2 8 27 1-2 0-1 - 1 1 15 0-2 0-2 1-1 1 14 0-1 0-1 - 1 2 - 0-1 - 200 17-48 3-17 21-32 28 6

In 2 1 3 1 1 8 In 2 1 2 1 3 1 10

81-58 Co Bp Pts - 4 17 - 2 15 - 1 14 - - 12 - 2 5 - 3 5 - - 4 1 1 4 - 2 3 - 1 2 1 16 81 Co Bp Pts - 2 13 - 2 12 - 2 11 - 1 8 - 4 6 1 - 5 - 3 2 - 2 1 - - - - 1 16 58

24/3 Dijon Z.Moss* S.Marshall* A.Harris* D.Melody* J.Leloup R.Lewin B.Dixon* T.Rupert A.Christophe Total Paris Levallois Ja.Williams* L.Hamilton* E.Chatfield* T.Meacham* D.Noel* M.Morandais V.Masingue P.Da Silva G.Oniangue M.Mutuale Total

*Dijon bat Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 10-13 - 4-5 7 34 5-16 2-5 2-2 1 2 28 4-9 0-1 1-2 4 4 32 3-10 1-5 - 1 3 14 2-5 2-3 - - 2 12 2-4 - 2-4 8 30 2-14 0-6 - 7 7 12 2-2 - 4 1 10 - 1 4 200 30-73 5-20 9-13 33 23 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 10-18 1-3 8-11 6 30 6-7 2-2 2-2 10 3 35 5-13 0-4 3-3 - 1 35 2-7 0-1 2-2 7 6 26 2-5 0-2 - 3 14 1-4 0-2 2-2 4 11 0-2 - 2 8 - 2 1 3 - 1 1 - - 200 26-56 3-14 17-20 35 11

In 4 3 5 12 In 1 1 2

74-72 Co Bp Pts 1 - 24 1 1 14 - - 9 - 1 7 - - 6 - 1 6 - 2 4 1 1 4 - 1 3 7 74 Co Bp Pts 2 4 29 2 3 16 - 3 13 1 1 6 1 1 4 - 2 4 - - - 3 - - - - 6 17 72

24/3 *Boulazac bat Denain Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Monroe* 34 7-14 - 3-4 14 4 A.McKenzie* 27 5-10 0-2 6-8 5 3 T.Dubiez 24 6-11 3-6 - - 1 R.Ayers* 35 5-8 2-5 - 2 1 S.N’Joya* 25 3-10 0-3 4-4 2 4 M.Cheriet 11 4-4 - 0-1 1 F.Adjiwanou 22 1-2 - 4-6 1 1 A.Kerckhof 15 1-1 - - 8 I.Soumahoro* 7 0-3 0-2 1-2 2 Total 200 32-63 5-18 18-25 27 22 Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Rossiter* 38 9-17 0-2 1-3 16 1 L.Kante* 36 4-13 1-2 5-5 3 4 X.Gaillou* 37 6-12 1-4 - 2 4 M.Mubarak 17 5-9 2-6 1-2 3 A.Aboubakar Zaki* 35 5-12 0-1 - 8 N.Rohnert* 29 2-6 1-2 - 7 5 A.Bruyère 7 2-3 - 2 G.Toto 1 0-1 - 2 Total 200 33-73 5-17 7-10 43 14

In 6 3 1 1 1 3 1 16 In 1 3 1 2 1 8

87-78 Co Bp Pts - 1 17 1 4 16 1 1 15 - - 12 - 1 10 - 1 8 2 2 6 - - 2 - - 1 4 10 87 Co Bp Pts 1 1 19 - 1 14 - 7 13 - 1 13 - 5 10 - 4 5 - - 4 - 1 1 20 78

24/3 Nancy P.Amagou* J.Shuler* R.Kurz A.Akingbala* V.Samnick* J.Linehan* A.Sylla K.Grant B.King K.Thalien K.Pinda Total

*Nancy bat Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 5-12 5-11 2-2 3 1 30 7-11 3-4 0-1 2 3 21 6-9 2-3 - 5 2 28 6-10 - 0-2 14 4 20 4-8 0-1 4-6 5 27 2-3 2-3 2-2 4 9 10 2-2 - 1 2 10 1-2 1-2 - 1 18 1-4 0-2 - 2 3 2 - - 1 0-1 0-1 - - 200 34-62 13-27 8-13 37 24

In 2 2 1 1 6

89-76 Co Bp Pts - 2 17 - 4 17 - 2 14 2 1 12 1 4 12 - 3 8 - 1 4 - 1 3 - 3 2 - - - - 3 21 89

24/3 Boulogne C.Rouse J.Mathis C.McCray Z.Bah F.Raposo* J.Rousselle* J.Leria* R.Gregoire* T.Stanley* P.Le Pellec Total

In 1 1 3 4 1 1 2 13

84-81 Co Bp Pts 1 3 18 - 2 14 - 3 13 - 1 10 - - 10 - 1 8 - - 6 - - 3 - 1 2 1 1 2 12 84

PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 6 7 8 9 12 13 14 15 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Gravelines-Dk Chalon Orléans Le Mans Nancy Paris Levallois Roanne Dijon Cholet ASVEL Strasbourg Nanterre Poitiers Le Havre Pau-Lacq-Orthez Hyères-Toulon

23 22 23 23 23 22 22 23 23 23 23 23 23 23 23 22

20-3 11-0 9-3 18-4 10-2 8-2 15-8 10-2 5-6 15-8 10-2 5-6 15-8 10-2 5-6 14-8 11-0 3-8 11-11 9-2 2-9 11-12 9-3 2-9 11-12 4-7 7-5 10-13 6-6 4-7 10-13 8-3 2-10 9-14 5-6 4-8 8-15 6-5 2-10 7-16 5-6 2-10 6-17 5-7 1-10 2-20 1-9 1-11

78,5 81,4 75,6 83,3 80,9 82,1 75,9 69,7 78,8 75,7 76,2 78,9 73,3 76,8 75,3 76,2

64,2 73,5 71,4 79,9 76,1 80,8 77,0 70,3 77,0 76,4 74,8 81,0 77,3 78,4 85,3 95,8

+14,3 +7,9 +4,2 +3,4 +4,8 +1,3 -1,1 -0,6 +1,8 -0,7 +1,4 -2,1 -4,0 -1,6 -10,0 -19,6

5 v. 1 d. 1 d. 3 v. 1 v. 2 d. 2 v. 1 v. 1 d. 5 d. 1 d. 1 v. 2 v. 1 v. 3 d. 14 d.

5-0 4-1 3-2 3-2 3-2 2-3 4-1 3-2 3-2 0-5 3-2 2-3 3-2 2-3 1-4 0-5

In 1 2 1 3 1 1 9 In 1 1 1 3

PRO B 27 journée e

Vendredi 23 mars

*Bordeaux bat Nantes *Lille bat Le Portel

78-75 81-58

Samedi 24 mars

*Boulazac bat Denain *Boulogne-sur-Mer bat Antibes Châlons-Reims bat *Bourg *Limoges bat Fos-sur-Mer Aix-Maurienne bat *Rouen *Saint-Vallier bat Quimper Évreux bat *Vichy

87-78 84-81 82-74 90-74 98-89 85-64 75-53

Prochaine journée 28e journée Vendredi 30 mars

Denain – Saint-Vallier Antibes – Vichy Évreux – Limoges

Boxes-scores

*Boulogne bat Antibes Min Tirs 3pts LF 30 9-13 0-1 0-2 28 6-8 - 2-4 23 5-11 3-5 21 2-6 - 6-6 17 5-11 - 0-1 29 3-8 1-6 1-1 16 3-8 0-1 6 1-3 1-3 25 1-8 0-6 5 0-2 0-1 200 35-78 5-23 9-14

Rb Pd 11 3 4 3 1 5 5 3 4 1 9 1 - 1 4 1 - 31 25

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 6 8 9 10 14 16 17 -

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Limoges Boulazac Châlons-Reims Aix-Maurienne Fos-sur-Mer Bordeaux Lille Boulogne-sur-Mer Évreux Saint-Vallier Nantes Bourg-en-Bresse Antibes Le Portel Denain Rouen Vichy Quimper

27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27

22-5 13-0 9-5 21-6 12-2 9-4 18-9 11-2 7-7 17-10 11-2 6-8 17-10 12-1 5-9 15-12 11-3 4-9 15-12 9-5 6-7 14-13 10-4 4-9 13-14 8-5 5-9 12-15 8-6 4-9 12-15 8-6 4-9 12-15 10-4 2-11 12-15 7-6 5-9 10-17 6-7 4-10 10-17 6-7 4-10 9-18 5-9 4-9 7-20 6-8 1-12 7-20 6-7 1-13

83,4 78,7 76,7 85,1 80,2 74,7 76,5 80,5 76,3 81,0 74,9 81,3 76,6 77,1 81,4 80,1 70,0 68,3

73,0 75,1 71,5 78,1 75,8 75,5 73,9 83,0 77,2 81,0 76,9 80,4 76,4 83,5 85,6 82,7 76,3 77,0

+10,4 +3,6 +5,2 +7,0 +4,4 -0,8 +2,6 -2,5 -0,9 0,0 -2,0 +0,9 +0,2 -6,4 -4,2 -2,6 -6,3 -8,7

3 v. 1 v. 1 v. 1 v. 1 d. 3 v. 2 v. 1 v. 3 v. 1 v. 1 d. 2 d. 1 d. 4 d. 3 d. 4 d. 1 d. 1 d.

4-1 3-2 3-2 4-1 2-3 4-1 3-2 3-2 3-2 2-3 1-4 1-4 3-2 1-4 2-3 1-4 3-2 2-3

Antibes B.Monclar* S.Essart* F.Prenom* C.Brown M.Courby L.Bengaber* J.Allen M.Badiane* Total

Min 25 35 23 22 20 27 18 30 200

Tirs 6-9 4-7 4-8 2-5 5-6 3-7 3-4 1-5 28-51

3pts 2-2 3-4 1-3 0-1 1-3 7-13

In 2 1 2 1 1 7

Co Bp Pts - 3 14 - 2 13 - - 13 - 2 11 - 1 11 - 3 9 - 3 6 2 3 4 2 17 81

24/3 Bourg O.Barro* J.Cornley* A.Tsagarakis* J.Delhomme* C.Ferchaud* R.Chery J.Sanchez O.Da Silveira C.Koma Total Châlons-Reims N.Carter R.Mels* K.Corre* E.Plateau* G.Chathuant C.Daniels* B.Mullins K.Joss Rauze* P.Beye Total

Min 24 26 28 34 24 20 17 8 19 200 Min 28 35 23 20 19 25 30 16 4 200

Châlons-Reims bat *Bourg Tirs 3pts LF Rb Pd In 6-8 0-1 6-7 9 1 1 6-13 0-1 1-1 5 1 3-8 1-4 4-5 6 2 4-9 1-4 - 4 7 1 2-8 0-4 2-2 3 2 1 2-6 1-3 - - - 1 1-3 1-2 2-2 2 2 5 2-2 1-1 - 2 1 0-1 0-1 2-2 1 4 26-58 5-21 17-19 32 20 9 Tirs 3pts LF Rb Pd In 10-15 4-7 4-4 4 1 1 4-10 3-7 2-2 3 5 3-5 1-1 2-2 3 1 2-3 2-2 3-4 1 4 1 3-6 1-2 2-2 4 3 1 2-8 - 1-2 8 2 2 2-8 0-3 - 4 5 2 1-1 1-1 - - 2 1-1 - - - 1 28-57 12-23 14-16 27 23 8

82-74 Co Bp Pts - 5 18 - 2 13 - 4 11 - 1 9 - - 6 - 1 5 - 5 5 - 1 5 - - 2 - 19 74 Co Bp Pts - 3 28 - 3 13 - 1 9 - - 9 1 - 9 1 3 5 - 5 4 - 2 3 - - 2 2 17 82

24/3 *Limoges bat Fos Limoges Min Tirs 3pts K.McAlarney 26 7-10 4-6 L.Milbourne 21 4-7 0-2 R.Desroses* 29 3-8 2-2 C.Massie* 31 4-8 J.Mipoka 15 3-5 0-2 S.Traore* 22 1-4 N.Boungou Colo 19 2-5 J.Gomis* 10 3-5 1-2 A.Curti* 21 2-6 1-2 F.Zerbo 3 1-3 T.Cornely 3 Total 200 30-61 8-16 Fos Min Tirs 3pts R.Roby* 33 6-8 0-2 S.Gay* 27 6-8 S.Giffa 22 3-5 1-2 M.Dia* 15 4-6 0-1 B.Clark* 32 3-11 1-4 K.Atamna 16 3-6 1-3 E.Choquet* 32 2-9 0-2 C.Cavallo 5 2-3 0-1 W.Soliman 16 1-4 0-1 A.Hamza 2 0-1 Total 200 30-61 3-16

LF Rb Pd - 2 3 2-2 - 5 5-6 7 1 6-6 2 2 1-2 3 2-4 6 7 - 4 1 2-2 5 1 18-22 29 20

LF Rb Pd 2-2 3 1 4-4 3 2 3-6 5 4 2-2 10 1 2-2 1 1 5-6 2 1 3-4 3 1 - 2 1 - 2 7 - - 1-2 - 22-28 31 19 LF Rb Pd 5-6 3 6 - 3 4-5 3 - 3 1 - 3 1 - 2 3 2-5 3 3 - 1 1 - 3 2 - - 1 11-16 24 18

In 2 3 1 1 1 2 10 In 2 1 1 1 1 2 2 1 11

90-74 Co Bp Pts - 2 20 - 3 12 - 1 11 - - 10 - - 8 - 1 7 1 3 7 - 1 7 - 3 5 - 2 2 - 1 1 1 17 90 Co Bp Pts 2 4 17 4 1 12 - 1 11 - 3 8 1 2 7 - 1 7 - 4 6 - - 4 - 1 2 - - 7 17 74

24/3 Aix-Maurienne bat *Rouen Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Siggers* 38 7-13 2-5 16-17 4 1 C.Bronchard* 33 7-10 1-1 2-2 6 2 A.Dunn* 28 7-10 - 2-3 4 1 L.Chelle* 25 4-4 3-3 - 2 2 S.Dia 20 1-4 0-1 4-4 5 1 K.Patiejunas 23 2-6 1-3 - 4 8 J.Wampfler 5 1-2 0-1 - - P.Poupet* 28 0-6 0-6 - 6 3 Total 200 29-55 7-20 24-26 31 18 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Brown* 31 6-13 1-2 5-5 2 1 B.Osby* 26 8-11 - 2-2 9 1 S.Darnauzan* 34 5-9 1-3 6-6 1 9 J.Ekanga-Ehawa* 26 4-11 3-8 4-4 1 D.Tucker* 21 6-9 1-2 0-1 3 1 M.Houmounou 20 4-6 - 0-2 4 M.Traoré 13 3-5 - 2 G.Clerc 13 1-1 - 1-4 1 A.Gomis 9 0-2 0-1 - 2 T.Yvrande 7 - - Total 200 37-67 6-16 18-24 25 12

In 2 2 4 In 1 2 1 1 1 6

98-89 Co Bp Pts 2 2 32 - 1 17 2 2 16 - 1 11 - - 6 - 3 5 - - 2 - 5 4 14 89 Co Bp Pts - 2 18 - - 18 - 2 17 - 1 15 - - 13 - 1 8 - - 6 - 1 3 - - - - - 7 98

24/3 Saint-Vallier F.Tortosa D.Denave* K.Shiloh* H.Disy S.Barrett* L.Prowell* D.Diarra* Y.Zonnet M.Toti F.Corneo Total Quimper A.McCoy A.Salmon N.Roche* W.Molas G.Lessort* V.Mouillard* W.Hervé A.Thimon P.Paelay* B.Doumbe* Total

*Saint-Vallier bat Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 7-14 6-9 - 4 1 30 5-11 3-8 3-4 4 5 33 5-12 4-7 - 8 5 30 4-6 0-1 4-9 5 6 22 3-6 2-2 4-4 4 16 2-3 - 2-2 3 1 26 1-3 1-3 - 1 1 8 1-3 - 0-1 3 1 5 0-1 0-1 - 1 1 2 0-1 - 1 200 28-60 16-31 13-20 34 21 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 5-11 2-7 2-2 4 1 26 4-8 3-6 2-2 4 1 26 4-9 - 4-4 10 16 2-4 - 5-6 4 12 3-5 - 1 32 2-7 1-5 - 3 6 12 1-5 0-2 2-2 2 1 3 - 1-2 1 26 0-9 - 4 1 18 0-3 0-2 0-2 3 1 200 21-61 6-22 16-20 36 11

In 1 1 1 2 1 2 8 In 1 1 2 1 1 6

85-64 Co Bp Pts - 1 20 - 4 16 - 1 14 2 2 12 2 3 12 - - 6 - - 3 1 - 2 - - - - 5 11 85 Co Bp Pts - 1 14 - 1 13 - - 12 - 3 9 1 - 6 - 4 5 - - 4 - - 1 - 2 - 2 1 13 64

24/3 Vichy E.Craven* D.Coleman* A.Eito* S.Dondon* M.Jefferson W.Aka N.Faye* O.Ikuesan Total Évreux A.Rowland* J.Wood* D.Reed* S.Ho You Fat* L.Konaté G.Costentin* G.Florimont M.Correa K.Dahak Total

Évreux bat *Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 3-12 1-4 3-6 5 1 25 1-10 1-4 7-8 5 33 3-14 1-6 1-2 3 5 37 3-8 - 1-4 7 15 3-5 - 0-1 2 1 21 2-6 0-3 1-2 1 2 22 2-3 0-1 - 3 14 1-4 1-4 - 2 200 18-62 4-22 13-23 28 9 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 7-15 5-12 3-5 8 8 32 8-12 - 0-3 13 8 38 7-12 0-2 1-1 8 1 24 5-9 - 4 22 2-4 1-2 - 3 1 20 1-1 1-1 - 2 7 0-1 - 3-4 2 17 0-1 - 1-2 3 3 0-1 0-1 - - 200 30-56 7-18 8-15 43 18

In 2 2 1 1 6 In 2 2 1 1 6

75-53 Co Bp Pts - 1 10 1 1 10 - 2 8 - - 7 1 - 6 - - 5 - 1 4 - 3 3 2 8 53 Co Bp Pts - 2 22 - 3 16 - - 15 - 1 10 - 1 5 - 3 3 - 2 3 - 2 1 - - - 14 75


13

CHIFFRES

ESPOIRS

Barcelone – Kazan 2-0 Mardi 20 mars

23e journée

Gravelines-Dk bat *Orléans 84-60 *ASVEL bat Nanterre 77-69 *Cholet bat Poitiers 78-74 78-69 *Le Mans bat Strasbourg Paris Levallois bat *Dijon 65-58 Hyères-Toulon bat *Nancy 81-76 *Pau-Lacq-Orthez bat Le Havre 71-60 Roanne bat *Chalon 79-67 Classement : 1- Nancy, Le Mans (185), 3- Gravelines-Dunkerque, HyèresToulon (17-6), 5- ASVEL (15-8), 6Strasbourg (14-9), 7- Pau-Lacq-Orthez (13-10), 8- Poitiers (11-12), 9- Paris Levallois (10-12), 10- Chalon (9-13), 11- Roanne, Le Havre, Cholet (9-14), 14- Orléans (7-16), 15- Dijon (4-19), 16- Nanterre (3-20).

NATIONALE 1 Charleville bat *Challans 85-74 80-68 Angers bat *Centre Fédéral Cognac bat *Clermont 91-86 *Saint-Quentin bat Orchies 82-62 *Saint-Étienne bat Montbrison 83-79 *Rueil bat Sorgues 76-70 *Souffelweyersheim bat Brest 73-48 *Blois bat Liévin 81-59 Chartres bat *Le Puy 64-58 Classement : 1- Charleville (21-6), 2- Saint-Quentin (20-7), 3- Orchies, Souffelweyersheim (19-8), 5- Roche/ Saint-Étienne, Cognac, Blois (18-9), 8- Sorgues (15-12), 9- Liévin, Challans, Brest (14-13), 12- Angers (13-14), 13Chartres, Rueil (11-16), 15- Clermont (8-19), 16- Montbrison, Le Puy (4-23), 18- Centre Fédéral (2-25).

EUROLEAGUE Quarts de finale CSKA Moscou – Bilbao : 2-0 Mercredi 21 mars

98-71

Vendredi 23 mars

*CSKA Moscou bat Bilbao

79-60

Joué mercredi 28 mars

Bilbao – CSKA Moscou Vendredi 30 mars, si nécessaire

Bilbao – CSKA Moscou Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire

CSKA Moscou – Bilbao Sienne – Olympiakos : 1-1 Mercredi 21 mars

Olympiakos bat *Sienne

82-75

Vendredi 23 mars

*Sienne bat Olympiakos

81-80

Joué mercredi 28 mars

Olympiakos – Sienne Vendredi 30 mars, si nécessaire

Olympiakos – Sienne Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire

Sienne - Olympiakos Panathinaikos – Maccabi : 1-1 Mardi 20 mars

*Panathinaikos bat Maccabi Tel-Aviv 93-73 Jeudi 22 mars

Maccabi bat *Panathinaikos 94-92 a.p. Joué mardi 27 mars

Maccabi Tel-Aviv – Panathinaikos Jeudi 29 mars, si nécessaire

Maccabi Tel-Aviv – Panathinaikos Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire

Panathinaikos – Maccabi Tel-Aviv

78-66

Jeudi 22 mars

*Barcelone bat Kazan

66-63

Joué le mardi 27 mars

Kazan – Barcelone

Final Four

Jeudi 29 mars, si nécessaire

Kazan – Barcelone

(à Debrecen, en Hongrie)

Demi-finales

Mercredi 4 ou jeudi 5 avril, si nécessaire

Vendredi 27 avril

Barcelone – Kazan

Szolnok – Besiktas Chalon – Triumph Lyubertsy

EUROCUP

Finale

Quarts de finale

Dimanche 29 avril

Valencia – Buducnost *Buducnost bat Valencia 75-71 Retour : joué mardi 27 mars à Valencia

Donetsk – Lietuvos rytas Vilnius *Lietuvos rytas bat Donetsk 76-65 Retour : joué mardi 27 à Donetsk

27e journée

*CSKA Moscou bat Bilbao

*Barcelone bat Kazan

Ventspils – Szolnok 2-1 82-63 *Ventspils bat Szolnok *Szolnok bat Ventspils 82-76 Szolnok bat *Ventspils 82-78 Triumph Lyubertsy – Fuenlabrada 2-1 Triumph Lyubertsy bat *Fuenlabrada 76-75 Fuenlabrada bat *Triumph Lyubertsy 78-68 Triumph Lyubertsy bat *Fuenlabrada 80-65

Spartak Saint-Pétersbourg – Nymburk Spartak Saint-Pétersbourg bat *Nymburk 68-64 Retour : joué mardi 27 mars à à Saint-Pétersbourg

Lokomotiv Kuban – Khimki Moscou 81-72 *Khimki Moscou bat Kuban Retour : mardi 27 mars à Kuban

EUROCHALLENGE Quarts de finale Chalon – Roanne : 2-0 *Chalon bat Roanne 75-73 78-76 Chalon bat *Roanne Besiktas – Artland Dragons : 2-0 Besiktas bat *Artland Dragons 74-73 *Besiktas bat Artland Dragons 77-63

ESPAGNE Liga Endesa 26e journée

*Malaga bat Alicante 72-60 87-80 *Valencia bat Murcie Barcelone bat *Valladolid 92-86 *Saragosse bat Manresa 72-71 110-108 Bilbao bat *Séville *Gran Canaria bat Fuenlabrada 70-65 *Vitoria bat Estudiantes Madrid 89-74 *Saint-Sébastien bat Real Madrid 98-90 *Obradoiro bat Badalone 73-60 Classement : 1- Barcelone (21-5), 2Real Madrid (20-6), 3- Vitoria (19-7), 4- Valencia, Saint-Sébastien (15-11), 6Bilbao, Saragosse, Malaga, Alicante (1412), 10- Séville (13-13), 11- Manresa (1214), 12- Gran Canaria, Badalone (11-15), 14- Fuenlabrada (10-15), 15- Obradoiro (9-17), 16- Murcie (8-18), 17- Estudiantes Madrid (7-18), 18- Valladolid (6-20).

NBA : CLASSEMENTS CONFÉRENCE EST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Équipes

MJ V-D

Chicago Miami Orlando Philadelphia Atlanta Indiana Boston New York Milwaukee Cleveland Detroit Toronto New Jersey Washington Charlotte

50 40-10 47 35-12 49 31-18 49 27-22 50 30-20 47 28-19 48 26-22 49 24-25 48 22-26 46 17-29 48 16-32 49 16-33 50 16-34 48 11-37 46 7-39

%

80,0 74,5 63,3 55,1 60,0 59,6 54,2 49,0 45,8 37,0 33,3 32,7 32,0 22,9 15,2

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

20-4 20-6 97,6 20-2 15-10 101,1 18-8 13-10 93,8 17-10 10-12 93,8 16-7 14-13 94,8 14-7 14-12 96,2 17-8 9-14 91,1 15-10 9-15 97,3 11-11 11-15 98,2 9-15 8-14 94,5 12-12 4-20 90,2 8-15 8-18 91,0 6-18 10-16 92,7 6-18 5-19 93,4 4-17 3-22 87,4

88,7 93,4 91,7 87,6 92,7 93,3 90,5 95,1 98,9 99,1 96,3 94,8 98,8 100,9 100,7

+8,9 +7,8 +2,1 +6,2 +2,1 +3,0 +0,7 +2,2 -0,6 -4,7 -6,1 -3,8 -6,1 -7,4 -13

4 v. 1 d. 2 v. 1 d. 4 v. 1 v. 1 v. 1 v. 1 d. 3 d. 5 d. 1 d. 1 v. 3 d. 3 d.

8-2 7-3 6-4 5-5 7-3 5-5 6-4 6-4 7-3 4-6 4-6 3-7 3-7 2-8 2-8

CONFÉRENCE OUEST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Équipes

MJ V-D

Oklahoma City San Antonio L.A. Lakers L.A. Clippers Dallas Memphis Utah Houston Denver Phoenix Minnesota Portland Golden State Sacramento New Orleans

49 37-12 47 33-14 49 30-19 48 27-21 50 28-22 47 26-21 49 26-23 49 26-23 49 26-23 49 25-24 50 24-26 49 23-26 47 20-27 48 17-31 48 12-36

%

75,5 70,2 61,2 56,3 56,0 55,3 53,1 53,1 53,1 51,0 48,0 46,9 42,6 35,4 25,0

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

22-4 15-8 103,6 20-4 13-10 100,8 20-4 10-15 95,9 16-8 11-13 96,9 18-8 10-14 95,0 16-7 10-14 95,3 19-6 7-17 99,0 18-7 8-16 98,1 15-12 11-11 103,6 15-10 10-14 96,9 13-12 11-14 99,4 16-8 7-18 96,7 11-13 9-14 97,9 13-10 4-21 97,8 5-21 7-15 89,0

97,2 96,0 93,4 95,5 93,3 94,0 99,1 97,6 102,5 97,3 99,2 95,8 99,8 103,4 93,8

+6,4 +4,8 +2,5 +1,4 +1,7 +1,3 -0,1 +0,5 +1,1 -0,4 +0,2 +1,0 -2,0 -5,5 -4,8

3 v. 4 v. 1 d. 1 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 2 d. 2 v. 1 v. 1 v. 1 d. 2 d. 1 d.

6-4 8-2 7-3 4-6 5-5 4-6 7-3 5-5 4-6 7-3 3-7 4-6 4-6 5-5 3-7

ITALIE Lega 25e journée

*Sassari bat Bologne 89-55 *Trévise bat Montegranaro 95-91 *Pesaro bat Teramo 87-72 *Crémone bat Milan 77-73 *Avellino bat Biella 71-70 Venise bat *Casale Monferrato 90-85 Rome bat *Caserte 90-80 Cantu – Sienne, le jeudi 12 avril Classement : 1- Sienne (18-6), 2Venise, Sassari, Pesaro, Cantu (15-9), 6- Milan, Bologne (14-10), 8- Avellino (13-12), 9- Varese (12-12), 10- Trévise (11-13), 11- Biella, Rome (11-14), 13Montegranaro, Caserte (10-14), 15Crémone (9-16), 16- Teramo (8-17), 17- Casale Monferrato (6-19).

Féminines LFB 24e journée

*Bourges bat Arras 66-49 Charleville bat *Aix-en-Provence 50-45 *Saint-Amand bat Basket Landes 75-73 *Lyon bat Nice 67-66 *Challes bat Villeneuve d’Ascq 90-66 Lattes-Montpellier bat *Tarbes 88-65 *Nantes-Rezé bat Mondeville 66-64 Classement : 1- Bourges, LattesMontpellier (20-4), 3- Challes (18-6), 4Mondeville (13-11), 5- Basket Landes, Saint-Amand, Charleville, NantesRezé (12-12), 9- Villeneuve d’Ascq (11-13), 10- Arras (9-15), 11- Aix-enProvence, Lyon (7-17), 13- Tarbes (1113, -6pts), 14- Nice (4-20).

EUROLEAGUE Final Eight Joué le mercredi 28 mars

Cracovie – Sparta&K Moscou Valencia – Ekaterinbourg Fenerbahçe – Schio Rivas Madrid – Galatasaray Jeudi 29 mars

Sparta&K Moscou – Valencia Ekaterinbourg – Cracovie Schio – Rivas Madrid Galatasaray – Fenerbahçe

Vendredi 30 mars

Valencia – Cracovie Sparta&K Moscou – Ekaterinbourg Fenerbahçe – Rivas Madrid Galatasaray – Schio

Finales Samedi 1er avril

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Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1 1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €

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Hervé Bellenger/IS-LNB

échos FRANCE

Antoine Rigaudeau avec Mickaël Gelabale MVP Français en 2011.

REFERENDUM MVP 2012

C’EST PARTI ! Le référendum 2011-12 de la Ligue Nationale de Basket est sur la rampe de lancement. En voici la procédure en détails.

C

’est au Westin, proche de la Place Vendôme, à Paris, le vendredi 18 mai, que se tiendra la traditionnelle « Soirée des Trophées » de la Ligue Nationale de Basket, qui récompense les meilleurs joueurs et coaches de la saison de Pro A et Pro B. Ils seront élus par leurs pairs et les journalistes par le biais d’un référendum organisé par BasketNews/ Maxi-Basket et L’Equipe, et dont Sport + est également le partenaire. Cette soirée sera l’occasion aussi de réunir les principaux acteurs du basket professionnel français, quelques peoples, et elle a la particularité d’être ouverte à tous moyennant une contribution de 170€ HT en réservant d’ici la fin de ce mois (*). Les trophées qui font l’objet d’un référendum commun BN/ Maxi et L’Equipe sont en Pro A, les MVP Français, MVP étranger, MVP Espoir, meilleur défenseur et meilleure progression (trophée SNB) plus le meilleur marqueur et l’entraîneur de l’année (votes SCB + votes journalistes). En Pro B, les MVP Français, MVP étranger, meilleure progression (une nouveauté) et l’entraineur de l’année (votes SCB + votes journalistes). Plus l’entraîneur de l’année des Centres de Formation (vote SCB). Enfin BasketNews/Maxi-Basket demande dans le cadre

de sa consultation de désigner les meilleurs meneur, extérieur, intérieur, défenseur de Pro A et espoir de Pro B qui ne font pas l’objet d’une remise. L’Equipe interroge une cinquantaine de journalistes et BasketNews/Maxi-Basket les entraîneurs et capitaines de Pro A et Pro B. A noter que pour être éligible il faut que le joueur ait participé à au moins la moitié des matches, que le trophée de MVP français concerne les joueurs jouissant de la nationalité française et pas seulement les Joueurs Formés Localement, que le Trophée de la Meilleure Progression prend en compte les joueurs évoluant les deux dernières saisons dans un championnat de France, et que les Espoirs sont ceux « nés en 1992 et après » ayant joué au moins 40 minutes en Pro sur la saison. Grande nouveauté, les noms des MVP de Pro A seront seulement dévoilés lors de la soirée de remise des trophées et les trois nominés seront annoncés dans BasketNews et L’Equipe en amont, le jeudi 17 mai. Les résultats complets seront dans BasketNews la semaine suivante, le 24. n Pascal LEGENDRE

* soireedestrophees2012@basketball-network.com (200€ à partir du 1er avril)


15

échos FRANCE

BREST EN REDRESSEMENT

AU BORD DU GOUFFRE Placé en redressement judiciaire pour raison financière, l’Étendard de Brest a jusqu’au 17 avril pour lever de nouveaux fonds. Dans le cas contraire, le club pourrait déposer le bilan.

R

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« Sur nos huit pros on a une blessure et un départ qui n’ont pas été remplacés comme souhaités »

été 2012

Pascal Allée/Hot Sports

elégué de début de saison n’ont Pro B en pas été compensés à 2010 et battu la même hauteur. « Sur en finale de playoffs nos huit pros on a une l’an dernier par Saintblessure et un départ qui Étienne, l’Étendard a n’ont pas été remplacés aujourd’hui bien du mal comme souhaités », pour sa deuxième saison abonde l’entraîneur de N1. Pas tant sur le Freddy Massé. Des plan sportif puisque, 9e efforts réels mais qui ex aequo au classement demeurent insuffisants. (14v-13d), les Bretons Une salle conservent trois victoires de 5.000 places d’avance sur le premier pour 2014 relégable à sept Dans l’incapacité de journées de la fin de la respecter son budget, saison régulière. Mais le club s’est donc vu le volet financier pose placé en redressement de sérieux problèmes judiciaire depuis le 28 puisque Brest traîne un février, avec un nouveau déficit d’environ 170.000 passage devant le euros depuis la saison tribunal de commerce dernière. prévu le 17 avril. D’ici « Dans ces eaux-là », là, Brest doit trouver confirme Annie Fily, la de nouvelles rentrées responsable comd’argent pour respecter munication jointe son budget (environ 1,2 par BasketNews. million d’euros, pour « L’Étendard a été en 650.000 euros de masse Pro B pendant des salariale) sous peine années, on a même fait de courir au dépôt de un passage en Pro A, bilan. Sans compter les alors que là, la N1 fait éventuelles sanctions beaucoup moins rêver que pourrait prendre la les partenaires. On a fédération. « On est en aussi perdu quelques recherche de partenaires gros partenaires par Freddy Massé et certains sont prêts à contrats au moment de nous aider », poursuit la descente et parallèleAnnie Fily. « Le club ment à ça, le club de affaire a aussi lancé une tombola pour récupérer foot de Brest est monté en Ligue 1 au moment où 25.000 euros. Je n’imagine pas qu’on ne trouve pas nous quittions la Pro B. Les budgets des partenaires cet argent. » n’étant pas élastiques, on a dû perdre entre 150.000 Le discours se veut rassurant mais le risque est et 200.000 euros de partenariat. » toujours présent. Dans le même temps, les travaux de Pour faire face à ces pertes, le club assure avoir pris la future salle de 5.000 places, d’un coût estimé à 38 les mesures nécessaires. Au niveau administratif millions d’euros et dont la livraison est prévue pour le tout d’abord puisque l’Étendard est passé d’un premier semestre 2014, sont sur le point de débuter. Il poste et demi à un demi-poste salarié mais aussi au serait dommage que l’Étendard n’en profite pas. n niveau de l’équipe puisque la blessure de Camille Florent de LAMBERTERIE Eleka et le départ de l’Américain Darren Fells en


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ANALYSE

PRO A 2013-14 : À 18 AVEC « INVITATIONS »

Y A PLUS QU’À…

quérir une place au Top 16, et être parmi les clubs qui, en Eurocup, font quelque chose d’intéressant. C’est la réflexion de base et elle est tournée, toujours, vers le haut. J’ai dit qu’il fallait commencer par réfléchir à notre formation (ndlr : voir par ailleurs), et notamment à notre championnat espoirs ; qu’il fallait réfléchir au financement de nos clubs, car je pense que nos clubs ont besoin de plus de moyens, notamment pour garder en France les bons joueurs que nous sortons de nos centres de formation. Cela répondra à la double mission de ré-intéresser les gens à notre championnat et d’être compétitif en Europe. Il faut aussi revoir la structure du championnat de France. Refaire la géographie, ou aider à refaire la géographie, je ne sais pas si on va y arriver, afin d’avoir en notre sein une carte des clubs qui dans quatre ou cinq ans sera différente de celle d’aujourd’hui. Les décisions que nous avons prises ce matin tendent à aller dans cette direction. »

La Pro A ne sera pas « régionalisée » mais elle accueillera deux « invités » en 2013-14, puis sans doute deux de plus la saison d’après. La Pro B risque d’être modifiée mais la décision n’est pas prise. La structure de formation des joueurs a été revue. Le contrat télé pourrait être dénoncé. Voici, pêlemêle, ce qu’il faut retenir des décisions du Comité Directeur de la LNB de lundi dernier. Par Fabien FRICONNET

Hervé Bellenger/IS

Juridiquement ? Ça devrait passer

P

arce que c’est de bon ton, parce qu’en la matière c’est très tentant, parce que c’est « très français » – même si celuilà commence fort à ressembler à un argument d’autorité, à la longue – mais plus sûrement parce que l’on est riche des enseignements du passé, on a très envie d’écrire : tout ça pour ça. Qu’on nous pardonne ce manque de foi. On ne demande pourtant qu’à être convaincus… La référence au passé ne plaira pas à Alain Béral, le président de la LNB, et on veut bien le comprendre, lui qui entend – donnons-en lui quitus – être novateur et ne pas sombrer dans l’immobilisme médiocre qui a (très) souvent prévalu ; et en l’occurrence il est vrai que l’instauration des « wild cards » (les « invita-

tions ») sont en effet « une première au niveau du sport français », tel qu’il le dit lui-même. Faut-il, dès lors, croire que les décisions qui ont suivi des mois de consultation vont changer la donne ? Contentons-nous de les enregistrer, en espérant en effet qu’elles porteront leur fruit. Contentons-nous aussi de rappeler les mots d’ordre du président de la LNB, qu’il a martelés lundi en fin d’après-midi, à la sortie du Comité Directeur de l’institution qu’il dirige : « Soit on accepte les résultats [européens], qui tombent, mois après mois, pour en général se finir au mois de décembre, soit on se replie sur nous-mêmes, en France, de manière à réorganiser le championnat et recréer une dynamique avec des clubs leaders. (…) Arriver à moyen terme à con-

Alain Béral a dévoilé sa réforme.

En foi de quoi, qu’a-t-il été décidé ? Concrètement ? Que le statu quo (16 clubs) n’est pas la bonne option, et que la proposition d’instauration de poules régionales ne serait – Dieu merci ? – pas retenue. Le choix a donc été fait, pour 2013-14, d’ajouter aux 16 clubs sportivement qualifiés en Pro A deux nouveaux, intégrés sur « wild cards ». Ces deux « invités » devront impérativement avoir évolué en Pro B en 2012-13, ce qui implique qu’un club relégué sportivement de Pro A à Pro B à l’issue de la saison en question ne pourra pas être « repêché » via une « wild card ». Alain Béral précise que ces deux « wild cards » ne seront distribuées que si deux projets (au moins, donc) répondent aux critères, et pas coûte que coûte ; il en irait de même pour la saison 2014-15, qui verrait théoriquement deux autres clubs « invités », portant donc le total à 20. « Il ne s’agit pas d’augmenter systématiquement de deux par an », insiste M. Béral. Quels sont les candidats ? « Il n’y en a pas dix », précise le président de la LNB. « Dans la saison 2013-14, nous aurons le choix pour décider de deux clubs mais dire que derrière ça il y en aura deux autres faciles, ça n’est pas sûr. (…) Il y a quatre ou cinq désirs qui ont été exprimés. Je suis en train de faire le tour des clubs qui sont dans les grandes villes, pour voir. Je ne peux pas vous dire de nom car il n’y en a pas aujourd’hui. Tout est ouvert. » Quels seront les critères pour l’attribution de ces « wild cards » ? Un mix. La salle, le budget, la « gouvernance » et la structure administrative, un « centre de formation agréé » ; et puis bien sûr la stature du club et/ou de la ville. Dans cette optique, sans rien préjuger, cela pourrait aller de Limoges à Lille, en passant par Antibes ou Pau le cas échéant. La question de la salle est en suspens. Faut-il « avoir » une salle d’au moins 5.000 places ou un « projet » de salle ? Sachant que M. Béral entend intégrer les collectivités


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ANALYSE

aux discussions et au projet, on a tendance à penser options : le statu quo, c’est-à-dire 18 clubs, un que les deux se confondent et que tout cela sera vu resserrement à 16 clubs, voire à 14. Ou bien, au cas par cas. puisqu’il « faut des matches, la Pro B a besoin de Mais au fait, qui décidera ? Une « commission injouer » (dixit M. Béral), le recyclage de la formule dépendante ». Composée de ? « De gens qui ne sont des poules régionales. pas présidents de clubs concernés, pas présidents Enfin, puisqu’à la LNB il est, plus généralement, de clubs du tout. De gens qui connaissent bien le question de rendre les clubs français plus compétibasket et surtout qui connaissent bien l’économie tifs – c’est-à-dire plus riches, tout bêtement – Alain du basket. On va en arrêter la composition avant le Béral a fait savoir que la ligue dénoncerait peut-être, Comité Directeur dans la semaine, du mois de mai. le contrat qui Elle sera composée la lie avec le également de judiffuseur historistes, d’anciens du rique, le groupe Alain Béral, président de la LNB basket et d’acteurs Canal, même économiques si, lundi, « la importants. » décision [n’était] pas prise ». « Je veux avoir plus La chose est-elle bordée juridiquement ? La question d’exposition, de visibilité à l’image, qu’aujourd’hui. vaut car c’est précisément sur ce point – la valeur Pour moi, c’est ce qu’il y a de plus important. Ce juridique du cahier des charges – que feu René Le n’est pas le problème de l’argent c’est le problème Goff avait vu son projet de « Superligue » enterré par du marché. » En clair : plus grande visibilité = plus de le Ministère. « On n’aura pas besoin de contourner les partenaires = plus d’argent. arrêts », assure M. Béral, « car, selon 95% des avis Ces revenus-là (droits télé et marketing), et c’est une que nous avons, si les invitations ne perturbent pas autre nouveauté, ne seraient pas répartis équiles montées et descentes habituelles du championnat, tablement mais bien en fonction de la hiérarchie. elles ne sont pas susceptibles d’être attaquées. » « Les clubs qui sont dans le haut du championnat seraient favorisés dans la redistribution », révèle M. La question de la télévision Béral, « ce qui pourrait leur permettre d’être plus Quelles conséquences sur la Pro B ? On ne sait pas performants à l’étage du dessus (ndlr : l’Europe). encore. « On n’a pas décidé car on n’est pas prêts, Il faut que le basket français soit re-hiérarchiser. » on n’a pas fait le tour du sujet pour que la déciTouchera-t-on alors les limites de « l’union sacrée » sion soit sereine », explique Alain Béral. Plusieurs des clubs ? n

« Les wild cards ne sont pas susceptibles d’être attaquées »

CHAMPIONNAT ESPOIRS

CRÉER DES PASSERELLES ? La visibilité pour le grand public de la « structure » espoirs n’est pas une priorité. On le comprend parfaitement. Et cela tombe bien car les changements entérinés – pour 2013-14 – sont profus. • Le championnat espoirs Pro A se terminera en avril et les journées habituellement jouées en mai le seront en septembre, en amont du championnat professionnel. • Les clubs de Pro B seront désormais tenus de présenter une équipe « U20 » (20 ans et moins) qui participera à ce nouveau championnat « junior ». • Cette décision vise à « dégager » le mois de mai, qui sera désormais consacré à un « challenge » réunissant les espoirs Pro A, les meilleures formations de N2 « non playoffables » ainsi que l’équipe du Centre Fédéral. • Le Trophée du Futur est maintenu dans sa forme actuelle, avec une participation éven-

té Nouveau 2012 1 salle ts des spor

tuelle du Centre Fédéral et des meilleures équipes du « championnat U20 ». • Dès la saison prochaine, les équipes espoirs Pro A seront intégrées au Trophée Coupe de France, en même temps que celles de Nationale 3. • Les joueurs dans la première année de leur premier contrat professionnel seront autorisés à participer au championnat espoirs. • Création d’un « Camp LNB » réunissant les joueurs non-signés en pro, ainsi que des jeunes de la même catégorie d’âge en N1 ou NCAA. Tous les entraîneurs de Pro A et Pro B seront convoqués. F.F.

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Pro A

Leader du championnat à l’évaluation un an auparavant (21,6), le MVP glissait d’un coup au 24e rang de la catégorie (13,7).

Aussi fort qu’en 2010 ? Il faudra attendre le grand nettoyage du vestiaire strasbourgeois pour le voir revenir au cœur de l’action. Certain de compter sur le vétéran, Vincent Collet orienta le large remaniement en fonction. « Il m’a expliqué pendant l’été comment il voulait construire l’équipe », rappelle Ricardo. « Coach Collet comprend parfaitement la façon dont je joue, le fait que j’ai toujours eu la balle entre les mains au cours de ma carrière. » Le réajustement tactique a eu l’effet escompté, tant et si bien qu’à l’heure actuelle, son évaluation (18,9, 4e en Pro A) rapportée sur 40 minutes (23,5) est tout juste supérieure à celle cumulée pendant sa campagne de MVP (23,3). Ailier-fort missionné comme un meneur,

Jean-François Mollière

« Coach Collet comprend parfaitement mon style de jeu »

RICARDO GREER, ÉVALUATION N°1 DE LA PHASE RETOUR

SUR UN AIR DE MVP…

En souffrance la saison dernière, le meilleur joueur du championnat 2010 produit à son niveau le plus abouti au moment où la SIG joue son va-tout pour les playoffs. Par Jérémy BARBIER

U

ne production sur le déclin et un enthousiasme émoussé, on avait cru poindre chez Ricardo Greer quelques signes de lassitude la saison dernière. Ni vraiment bon, ni franchement mauvais, le MVP en titre s’était simplement dissous dans un collectif qui se sauva in extremis. « Après Nancy, j’ai surtout fait une erreur en signant en Croatie où je ne suis resté que trois semaines », explique le vétéran avec recul. « Strasbourg a libéré un joueur pour me signer et quand je suis arrivé deux semaines avant la saison, je ne savais pas comment jouaient les gars et je ne connaissais pas les systèmes. » Pièce maîtresse au SLUC pendant trois saisons, Ricardo devenait pièce rapportée dans un groupe

où, loin de son ancien petit confort, il ne sera jamais au diapason des méthodes usitées par Fred Sarre. « Nous ne parlions pas beaucoup ensemble. C’était une relation un peu étrange mais c’est surtout le contexte qui était difficile. Je suis celui qui est arrivé en dernier dans une équipe qui s’entraînait ensemble depuis un moment. » Précieux de par son expérience mais engoncé dans un système où il n’était pas le centre névralgique, le Buffle de Punta Cana avait perdu de sa nuisance, amoindri dans un rôle de shooteur-finisseur (3,6 tirs derrière l’arc) qui n’était pas le sien (42,9% aux tirs dont 29,1% à trois-points). « J’étais sur la retenue. Je ne suis pas du genre à attendre les jump-shots. J’aime être à l’intérieur, batailler, jouer au physique. »

producteur (13,8 points, 7,4 rebonds) et générateur (3,9 passes, 1,5 interception), l’aîné des Greer a retrouvé ses zones de confort (51,3% aux tirs), son jeu de postup et l’ensemble de son rayonnement. Agressif (4,9 fautes provoquées, record en carrière) et fiable comme jamais sur la ligne (77,8%), l’international dominicain est saisissant de maîtrise, « coupable » de seulement 10 pertes de balle lors de ses 8 dernières sorties (301 minutes de jeu). « Pour les autres comme pour moi, l’arrivée d’Alexis a facilité beaucoup de choses », analyse-t-il. « Nous avons maintenant un big guy qui nécessite des prises à deux et le coach a pu changer quelques petites choses, notamment pour moi sur les situations de pick-and-roll. »

En mission pour les jeunes Points (14,8), rebonds (8,2), passes (4,1) et évaluation (21,2), toutes les statistiques du Dominicain ont pris du volume depuis le réaménagement de la ligne intérieure. La SIG, battue à Antarès samedi dernier, n’en demeure pas moins instable (4-5 en phase retour), au rendezvous contre les adversaires de sa catégorie (+25 contre Pau, +19 face à Poitiers, +14 à Nanterre) mais globalement trop courte face aux rivaux qui la précède (1-4). « Nous avons vraiment une équipe très jeune », souligne le doyen alsacien. « Cela demande du temps à mettre en place mais notre jeu a vraiment progressé au fil de la saison et nous sommes toujours en course pour les playoffs. » S’il ne jouera probablement pas le titre cette saison, c’est un leader paternaliste qui évoque le challenge actuel comme une deuxième jeunesse. « Avec Alexis (Ajinça), Axel (Toupane), Nicolas (De Jong) ou même Abdou (Mbaye), c’est la première fois que je joue avec autant de jeunes talentueux, bosseurs et motivés. Quand je les vois tous les matins à l’entraînement, j’ai envie de réussir à accrocher les playoffs pour qu’ils soient récompensés de leurs efforts. » À Ricardo vaillant, rien n’est impossible ? n


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Pro B

ÉRIC GIRARD, NOUVEAU COACH DU PORTEL

« UN GRAND PLAISIR » Après une expérience à Limoges douloureuse (remercié en janvier 2011) suivie d’une période d’inactivité, Éric Girard est de retour aux affaires. Au Portel, restant sur quatre défaites consécutives et 14e au classement. Un nouveau challenge pour le champion de France et entraîneur de l’année 2005 avec Strasbourg. Propos recueillis par Claire PORCHER

grand plaisir qu’on le fera, mais si jamais il y avait une possibilité pour moi de retrouver à l’intersaison un club Pro A avec des ambitions de haut de tableau, j’aurai la possibilité de répondre à ce nouveau challenge. Mais pour l’instant, je suis à 200% avec cette équipe, avec beaucoup de motivation et de plaisir. Avec trois victoires sur les actuels relégables, avez-vous d’autres objectifs que le maintien avec Le Portel ?

On va déjà commencer par là et voir comment les choses évoluent. Malheureusement, la huitième place est loin devant. Mais je suis un compétiteur. On va faire le maximum pour sauver le club de la descente, mais aussi faire en sorte qu’à domicile, Le Portel retrouve la relation très particulière avec son public. De toute façon, si on veut se maintenir sans se faire trop peur, il faut commencer par gagner des matches à la maison.

« Je suis à 200% avec cette équipe » Vous étiez présent au match contre Lille (5881), quels sont les enseignements que vous avez pu en tirer ?

Hervé Bellenger/IS

En général, les adversaires shootent à 58% contre nous dans la raquette. Défensivement, il va falloir changer certaines choses. J’ai toujours été un coach amené à trouver des solutions défensives. Il va falloir être bien plus performant. C’est un premier axe de travail. Et aussi redonner confiance à certains joueurs, qui, aujourd’hui, ne donnent pas leur pleine mesure.

A

Vous avez rencontré les Portelois individuellement, dans quel état d’esprit sont-ils ? près plus d’un an, comment vivezvous cette reprise d’activité ?

Je suis quelqu’un de passionné donc quand on nous prive de notre métier de façon un peu particulière… Quelques mois, pourquoi pas. Pour se remettre en cause, faire un petit break etc. Mais il ne faut pas non plus que cela dure trop longtemps. C’est un grand plaisir de retrouver une équipe. J’ai été exceptionnellement bien accueilli. Je sais, je ne suis pas novice, que quand on arrive, tout est beau et qu’il y a une grosse attente. Mais je pense que cette relation qui est déjà en train de se tisser avec les gens du Nord n’est pas quelque chose de superficiel. Ils savent qu’ils peuvent compter sur moi. Vous avez été contacté par le Manager, Pascal Jullien ?

J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler à Limoges mais, humainement, avec certaines personnes, c’était assez compliqué. Là, le message de Pascal,

son enthousiasme… me font vraiment penser que ce choix est le bon. Ce côté humain et relationnel m’a vraiment convaincu. Si on perd les sept matches qu’il reste, y’aura beaucoup moins de convivialité. Mais, je crois que ça ne se dégradera pas non plus à un point « dramatique ».

L’équipe avait pour objectif d’être dans le Top 4-6 et est aujourd’hui 14e. On trouve automatiquement des joueurs qui s’en veulent, sont frustrés, voudraient faire mieux mais qui n’y arrivent pas. Il y a un travail psychologique à faire. Trouver de la confiance, du plaisir et se dire que tout est possible. Moi j’y crois dur comme fer !

Avez-vous pensé à attendre une autre proposition, à l’intersaison, d’un club Pro A par exemple ?

Allez-vous faire particulièrement attention à l’investissement des joueurs ?

Je ne me suis pas posé la question. Là, il y a un challenge. J’ai déjà pris des équipes en cours de route. C’est quelque chose qui ne me pose pas de problème, à la limite, même que j’aime bien faire. Parce qu’on travaille d’une façon différente, du management très rapide… Il faut aller droit au but ! Et l’an prochain ?

Sans entrer dans les détails, on a un accord : si je souhaite continuer l’année prochaine, ça sera avec

Sur l’investissement, le professionnalisme, l’enthousiasme, je n’ai absolument rien à reprocher à qui que ce soit. Mais on connaît tous des joueurs qui, à l’entraînement, sont magnifiques et quand arrive le week-end, ne sont plus là. Vendredi (contre Bourg-en-Bresse, ndlr), ça sera un début de réponse. Même si ce n’est pas non plus en quatre-cinq jours que l’on va pouvoir juger l’évolution de l’attitude du groupe. On joue contre une équipe aussi dans une situation difficile, ça ne sera pas évident. Mais je reste confiant et positif. n


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échos EUROPE

ESPAGNE

LE REAL DÉCROCHE

TRANSFERT

CHAPU REVIENT « À LA MAISON » Laissé libre par les Sixers qui ont racheté son contrat, Andres Nocioni (2,01 m, 32 ans) est de retour à Vitoria, le club de ses débuts en Europe.

E

ntre 2001 et 2004, l’Italo-Argentin s’est imposé à Vitoria comme l’un des tous meilleurs ailiers du Vieux Continent. Un soir de novembre 2003, « Chapu » avait planté 36 points, 15 rebonds et 44 d’éval à la défense du Benetton Trevise en Euroleague. MVP de l’ACB en 2004, deux fois sélectionné dans la All-Euroleague 2nd Team, Nocioni a œuvré au palmarès du TAU : un titre de champion d’Espagne en 2002 ainsi que deux Copa del Rey en 2002 et 2004. Sans jamais réussir toutefois à emmener le club basque au Final Four de l’Euroleague. Sur la pente descendante en NBA (11 matches à 5’ cette saison pour 1,5 pt et 1,3 rbd), après avoir

engrangé 47 millions de dollars en huit saisons (Chicago, Sacramento puis Phila), Nocioni a tourné la page. Malgré quelques appels du pied de franchises NBA, son retour s’est imposé comme une évidence. « Je connais l’équipe, la ville, les gens. Tout me plaît ici et j’adhère complètement à la philosophie de l’équipe. » L’Argentin retrouve son ex-coach, Dusko Ivanovic et son ami Pablo Prigioni, chez qui il s’est installé. Présenté au public basque dimanche avant le match contre Estudiantes, Nocioni a reçu une ovation de la part de la Fernando Buesa Arena. Il devrait faire ses débuts ce week-end à Alicante. Avant le choc face au Real programmé le 9 avril. n Antoine LESSARD

Liga Endesa

Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images

• Il ne fait pas bon croiser la route de San Sebastian actuellement en Liga Endesa. Sept victoires pour deux défaites sur la phase retour, Lagun Aro est le poil à gratter du championnat. Après Malaga, Vitoria et Alicante, les Basques se sont offert le Real à la maison (98-90). En tête à la 26e minute (57-65), le co-leader a essuyé une pluie de tirs primés (13 sur 26) et fini par capituler. Sergi Vidal, transfuge de la grande maison madrilène l’été

dernier, a fait un mal fou à son ancienne équipe (20 pts à 6/10, 5 rbds, 24 d’éval), bien secondé par Javier Salgado (17 pts, 6 pds) et la paire US Jimmy Baron (18 pts)-Andy Panko (19 pts). Tandis que San Sebastian remonte à la 4e place (ex aequo avec Valencia), le Real pointe désormais à une victoire du Barça, vainqueur dans la douleur (92-86 a.p.) chez la lanterne rouge, Valladolid. L’ex-Villeurbannais Curtis Borchardt a sorti son meilleur match de la saison (19 pts, 9 rbds). Insuffisant pour faire tomber les Blaugranas. Juan-Carlos Navarro a célébré comme il se doit son 500e match en Liga. 23 points pour la Bomba. En Andalousie, Seville et Bilbao ont co-réalisé le thriller du weekend. Des points (110 à 108 pour les Basques), deux prolongations, des triple clutchissimes d’Alex Mumbru, Carl English et Luka Bogdanovic. Et un affrontement sublime qui a duré exactement deux heures et vingt neuf minutes. Sur les épaules de son meneur US, Aaron Jackson, royal dans le moneytime (24 pts, 5 rbds, 7 pds), le Bizkaia a forcé la décision après 50 minutes de combat. Une semaine sacrément éprouvante pour les Basques après leur double-confrontation avec le CSKA en Euroleague.

LA FIBA EUROPE TIENT À SON EURO

• Réuni le week-end dernier à Stockholm, le Bureau Central de la FIBA Europe s’est prononcé contre le nouveau calendrier de compétitions proposé par la FIBA Monde. La création d’une « Coupe du monde » induirait une refonte de l’EuroBasket, avec un cycle d’éliminatoire sur deux ans et a fortiori une seule édition de l’Euro tous les quatre ans. Or, la FIBA Europe estime que l’Euro 2011 en Lituanie, et sa nouvelle formule à 24 équipes, a été « une des meilleures compétitions de basket de l’Histoire. » A.L.


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échos EUROPE

EUROLEAGUE

BLU ET BO DÉCISIFS

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I

Panagiotis Moschandreou/EB via Getty Images

l en fallait du talent et des cojones pour tomber un Pana à ce niveau-là. Écrabouillé lors du match 1 (93-73), le Maccabi a réussi à accrocher le deuxième match à l’OAKA Stadium devant 18.000 spectateurs. Dans ce match 2, un héros pour le Maccabi : David Blu, auteur de deux flèches assassines en prolongation. Ses deux seuls trois-points de la partie. Grâce à lui, le Maccabi a repris la main avant les deux matches joués à Tel Aviv, avant-hier mardi (hors bouclage) et ce soir. Kostas Tsartsaris (Pana) et David Blu (Maccabi). Si la Montepaschi était encore en vie avant de se rendre dans l’antre d’Olympiakos, elle feu. Le CSKA (2-0 contre Bilbao) et le Barça (2-0 l’a dû en grande partie à Bo McCalebb. En plus d’avoir contre Kazan) n’ont plus besoin que d’une victoire compilé 21 points, le meneur US a piqué la balle de pour assurer leur place au Final Four. Une formalité match dans les mains de Giorgios Printezis. Avec ses pour le CSKA tandis qu’on voit mal l’autre équipe 18 points en 18 minutes, Ksystof Lavrinovic est l’autre russe s’imposer trois fois de suite face au Barça. grand artisan de cette victoire à l’arrachée. Rendez-vous à Istanbul ! n Antoine LESSARD Les deux autres séries ne devraient pas faire long

EUROCHALLENGE

LE FINAL FOUR EN HONGRIE Chalon n’accueillera pas le Final Four de l’EuroChallenge les 27 et 29 avril.

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Élan Béarnais/FIBA Europe

n attendait dossier hongrois. Pas davantage un mot sur le budget, le Besiktas a priori largement ou le BC Triumph, mais supérieur aux 350.000 ce sont finalement les euros du dossier Hongrois de Szolnok chalonnais, ni sur qui ont raflé la mise. l’enveloppe débloquée Pour l’occasion, ils pour les participants abandonneront leur du Last 16 et du Final salle de 2.000 places. En Four. Dominique effet, l’événement sera Juillot n’est pas dupe. délocalisé à Debrecen, « Nous avons fait notre à 130 km à l’Est, au maximum, ceci dit, Fönic Hall, une enceinte même en additionnant de 8.500 places. toutes nos forces, c’est Hristo Nikolov (Szolnok). « C’est seulement la très clairement l’aspect deuxième fois que la financier qui a pesé Hongrie va organiser une finale de coupe européenne, dans la balance », a-t-il confié dans les colonnes après Budapest en 1986 », a rappelé Nar Zanolin, le du Journal de Saône-et-Loire. « Notre mise de fond secrétaire général de la FIBA Europe, soulignant par était de 100.000 euros alors que les autres ont ailleurs qu’« il n’y avait jamais eu d’autant d’intérêt certainement mis le double sur la table. » Comme les que cette année pour organiser le Final Four. » Choletais et les Roannais avant eux, les Chalonnais Pour Zanolin, « la motivation, l’enthousiasme et la devront faire sans l’avantage du terrain. n Antoine LESSARD qualité des infrastructures » ont justifié le choix du

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analyse

BORIS À SAN ANTONIO

AU BONHEUR DE DIAW Devenu quasiment un paria à Charlotte, Boris Diaw (2,03 m, 29 ans) a eu le bonheur d’être libéré par les Bobcats puis signé par les Spurs. Chez son pote Tony Parker. Au sein d’un effectif redoutable. Un deal gagnantgagnant ? Par Yann CASSEVILLE

«

Boris Diaw est libre. Cachez vos donuts. » Mercredi 21 mars, à peine le divorce entre le Français et les Bobcats est-il prononcé, via un buy-out, que les railleries pullulent sur Internet. L’allusion à l’embonpoint du tricolore est signée Ethan J. Skolnick, du Palm Beach Post, qui ajoute que Miami n’entrera pas dans la course au Diaw. L’intéréssé, lui, se contente d’indiquer qu’il doit attendre la période légale de 48 heures avant de pouvoir s’engager avec une nouvelle équipe. San Antonio, par l’intermédiaire notamment de Tony Parker, a déjà signifié son intérêt. Boris attend, avec sa valise et son segway (véhicule électrique monoplace). « C’est un gars qui accepte totalement l’idée selon laquelle il ne sait pas où il pourra aller, alors pourquoi s’en inquiéter ? C’est facilité par le fait qu’il est célibataire. Il a juste à prendre son sac, son segway, et il va dans une autre ville. Ça ne le perturbe pas beaucoup », analysait récemment l’exBobcat Nazr Mohamed. Un constat repris par Rick Bonnell du Charlotte Observer : « Diaw segmente sa carrière par rapport aux choses qu’il peut contrôler ou non. Ce qu’il ne peut pas contrôler, il ne s’en inquiète pas. » Deux jours plus tard, vendredi 23 mars, « Babac » publie une deuxième annonce sur le site des JSA Bordeaux, le club qu’il préside : « J’avais plusieurs options mais ce sont les San Antonio Spurs que j’ai retenus. » Si l’homme était aussi narquois que ceux qui l’ont moqué, il aurait pu se fendre d’un grand sourire envers ses détracteurs, assorti d’un doigt d’honneur.

mars ; la demande de divorce. Encensé par Larry Brown, ancien coach des Bobcats, qui l’avait décrit comme « le joueur le plus intelligent de la ligue » et utilisé en power forward, il était devenu un bouchetrou dans le système de Paul Silas. Poste 5, puis 4, power center. Silas exhortait le Français à se démener à chaque instant, lui réclamant de mobiliser ses troupes. La méthode ne passait plus, la manière forte ne fonctionna pas. Dans la bouche des fans, les écrits des journalistes, les propos de Silas, un mot revenait, silencieusement, comme une lame de fond : incompréhension. Diaw avait collé 46 points en deux matches à New York, seul fait d’arme d’une saison qui s’annonçait bien terne (7,4 points à 41,0%, ses plus faibles moyennes depuis 2004-05). Les critiques ont fusé. Charles Barkley évoqua un manque de passion. « Si vous voulez voir la passion en Boris Diaw, suggérez-lui qu’il devrait renoncer aux campagnes avec l’équipe de France. Il deviendrait carrément bouillant », écrivit Rick Bonnell, du Charlotte Observer. En réalité « Babac » semblait lassé. Il ne lui restait plus grand-chose à donner à la franchise qu’il avait menée en playoffs en 2010. « C’était connu que Boris voulait aller ailleurs », commenta son ex-coéquipier Gerald Henderson. « Il veut être en mesure de rejoindre une équipe qui participera aux playoffs », indiqua son agent. Les Bobcats ont libéré Boris, dans sa dernière année de contrat, lui léguant les 2 millions de dollars restant sur sa saison à 9 millions.

Manque de passion ?

« Le basket que j’aime jouer »

La rupture avec Charlotte semblait inévitable – autant que souhaitable. L’idée du buy-out avait fait son chemin, évoquée par Doug Neustadt, son agent, et Rod Higgins, président des opérations basket des Bobcats, avant même le All-Star Week-End, fin février. Celui qui restait sur 258 titularisations de rang fut recalé sur le banc par Paul Silas, le 6

Ce voyage express de la Caroline du Nord au Texas est une chance inouïe. Boris vit chez Tony Parker, son pote. « Il va rester à la maison pendant les trois mois qui viennent, jusqu’à la fin de saison », déclarait TP à L’Équipe. Ces dernières années, à voir son pote rafler des titres, « Babac » songeait à sa propre carrière. « Pas jaloux, mais envieux. Parfois

les Spurs gagnaient, parfois non, mais ils étaient toujours bons. Je cherchais ça. J’ai eu de grandes années dans ma carrière mais ça n’a pas toujours été le cas », raconte-t-il au San Antonio Express News. Surtout lui qui n’est jamais aussi efficace que dans un jeu propre, léché, où les responsabilités de scoring ne lui incombent pas en premier lieu, ne pouvait sans doute pas trouver place plus propice pour s’épanouir à nouveau. « Je connais leur organisation et ce qu’ils ont fait ces dernières années. Je les ai regardés, j’apprécie la façon avec laquelle leur équipe joue. » Annoncé à San Antonio le vendredi, il dispute le soir-même son premier match, face à Dallas. Les Spurs dominent les Mavericks 104-87, avec 2 points et 3 rebonds en 16 minutes de Diaw. « Il a fait un excellent travail », salue Pop’. « Il a bien joué. Il a fait un bon travail sur Dirk (Nowitzki) », continue Emanuel Ginobili. Le coach vaincu, Rick Carlisle, souligne la perspicacité des Spurs d’avoir signé le Français : « Il va les aider. Diaw a été un très bon joueur dans cette ligue et il a l’expérience des

« Parfois les Spurs gagnaient, parfois non, mais il étaient toujours bons. Je cherchais ça » playoffs. » Après la rencontre, installé dans son vestiaire, entouré par les micros, l’intéressé répond aux questions des journalistes avec ce sourire en coin et cet air rieur qui lui collent à la peau.« Nous avons vraiment bien fait bouger la balle. C’était un jeu vraiment collectif, c’est le basket que j’aime jouer. » Son acclimatation s’annnonce aisée, bon nombre de systèmes des Spurs étant utilisés par l’équipe de France. « Plus que la connaissance des systèmes, il s’appuie sur un bon Q.I. basket », note Popovich. Diaw n’a pas eu le temps de visiter le Texas, la faute à un back-to-back-to-back. Après Dallas le vendredi, San Antonio a gagné à New Orleans le samedi (11 minutes pour Diaw) puis contre Philadelphie dimanche. Face aux Sixers, Tim Duncan en civil – avec le mention « old » (vieux) accolé à son nom sur la feuille de match – Popovich avait même annoncé que le Français serait titulaire. Matt Bonner eut finalement les honneurs du 5 majeur mais Diaw


23

analyse

« C’est bon de nous voir faire des trades comme ça » Tim Duncan

passa 27 minutes sur le parquet (2 points, 7 rebonds, 2 passes et 3 interceptions).

D. Clarke Evans/NBAE via Getty Images

Les Spurs font peur C’est Diaw qui rit et les Spurs qui sourient. Les champions 1999, 2003, 2005 et 2007 se posent en grands gagnants de la trade deadline, grâce à un coup à trois bandes : la signature de l’Australien Patrick Mills (qui n’attend plus que son VISA pour jouer) comme doublure de Parker ; le départ du décevant Richard Jefferson au poste 3 remplacé par le talentueux Stephen Jackson, présent lors du titre de 2003 ; la venue de Diaw. Sur le marché, les Spurs ont été « agressifs », commente Rick Carlisle. « C’est bon de nous voir faire des trades comme ça. J’espère que ces moves vont payer pour nous », déclare Tim Duncan. Aujourd’hui San Antonio impressionne. Tony Parker, auteur de cartons en attaque, mène parfaitement les siens et tourne à 8,0 passes – sa meilleure moyenne étant jusqu’alors 6,9. Tim Duncan fêtera ses 36 ans en avril mais, géré à merveille par coach Popovich, est plus fringant que l’an passé. Stephen Jackson, déprimé à Milwaukee, a retrouvé son shoot : 10,5 points à 35,5% en 28 minutes aux Bucks, 10,4 points à 46,3% en 22 minutes aux Spurs. Sur les postes extérieurs, le trio Gary Neal, Danny Green, Kawhi Leonard frappe par rafales. Dans la peinture le longiligne Brésilien Tiago Splitter est le complèment idoine du cubique DeJuan Blair. Enfin, last but not least, Matt Bonner, la red rocket : 86/188 à trois-points (45,7%), dans les standards du modèle en la matière concernant le tir à longue distance, Ray Allen (95/107, soit 45,9%). Lundi soir San Antonio pointait à la 4e place de la ligue avec 33 victoires pour 14 défaites. Mieux encore, les Texans montent en puissance, en témoigne leur bilan depuis le 1er février : 20 victoires pour 5 défaites, seul Chicago faisant mieux sur la période (22-5). L’attaque tourne à plein régime : 100,9 points marqués (4e) à 46,6% aux tirs (2e) dont 39,4% derrière l’arc (1er). Hormis Duncan, l’effectif est jeune. S’ils ne voulaient l’avouer, les trois victoires en trois jours du week-end dernier ont envoyé un message au reste de la ligue. +17 contre Dallas sans Parker et Splitter, +3 à New Orleans sans Ginobili, Neal et Splitter, +17 face à Philadelphie sans Duncan et Splitter. L’accumulation des blessures ? « J’ai pensé appeler George Gervin mais il était occupé », a plaisanté Popovich. Dimanche, Doug Collins, le coach des Sixers, soulignait la qualité de son adversaire : « Je ne pense pas que les gens parlent assez des Spurs pour la lutte pour le titre. Ils ont une grande chance de gagner le championnat. » Des propos lancés… avant même que son équipe ne soit étouffée sur le parquet de l’AT&T Center. De quoi donner encore plus de légitimité à son discours. Et si en juin prochain, Ethan J. Skolnick se les avalait, ses donuts ? n


24

analyse

LE COMPARATIF : DWIGHT HOWARD VS ANDREW BYNUM

DOS À DOS !

Andrew

Bynum

(Los Angeles Lakers) • 25 ans • 2,13 m

Avant le début de la saison 2011-12, une rumeur insistante laissait poindre la possibilité d’un transfert de Dwight Howard aux Lakers. La contrepartie majeure de l’opération ? Andrew Bynum. Trois mois plus tard, le premier a rempilé à Orlando et le second a littéralement explosé dans la Cité des Anges. À moins d’un mois des playoffs, il est temps de comparer les deux phénomènes, de mettre dos à dos ces joueurs aussi similaires dans certains compartiments du jeu que dissemblables sur d’autres. En d’autres termes, se demander lequel des deux géants est aujourd’hui le meilleur pivot du monde. Par Gaétan SCHERRER

Attaque

L

es pivots modernes ne sont plus de grands joueurs offensifs. Un triste constat difficilement contestable depuis le départ de Shaq, tant les big men se sont majoritairement mués en tours de contrôle défensives, plantées dans la raquette et ne s’écartant que très rarement du périmètre. Dwight Howard (21,0 pts) et Andrew Bynum (18,1 pts), les deux meilleurs marqueurs chez les centers NBA, sont deux rares exceptions à la règle. Le rendement offensif du pivot du Magic est, cette saison encore, particulièrement impressionnant : 30 points face aux Pacers, 33 points contre les Clippers puis face au Thunder, 36 unités dans la raquette des Raptors, 45 points contre Golden State, le tout à 58% aux shoots. Des chiffres qui laissent rêveurs. Oui mais voilà, Howard n’est pas un grand attaquant. En dehors des dunks et des putbacks (paniers sur rebonds offensifs), il n’est pas à l’aise quand il s’agit de scorer, incapable de jouer en périphérie et, bien plus grave, en possession d’une palette de mouvements dos au panier extrêmement faible. Le leader d’Orlando a un jeu offensif qui produit des chiffres mais qui ne surprend pas, ni ne se diversifie. On avait cru entrevoir des progrès dans l’apparition d’un shoot mi-distance, mais ce dernier s’est rapidement volatilisé. Aux lancers-francs, il n’a jamais été aussi maladroit que cette saison (48%) alors qu’il provoque les fautes avec une aisance déconcertante. Face à lui, Andrew Bynum développe un répertoire offensif sans égal dans la ligue. En faisant preuve d’une étonnante maturité, le natif du New Jersey a pris une nouvelle dimension cette saison : patient au poste, il dispose d’un riche ensemble de mouvements devenus quasi-indéfendables. À la manière de son coéquipier Pau Gasol, il a appris à garder toujours la balle toujours au-dessus de sa tête, ca-

pable de shooter sans la redescendre et donc risquer de la perdre. L’arsenal de feintes et de hook shots qu’il a travaillé sont d’une efficacité de plus en plus redoutable (58% d’adresse, en progrès depuis 2008). Plus long qu’Howard, Bynum a plus de toucher ; son jeu de jambes, en nette amélioration, rend l’ensemble extrêmement mobile. Quand Howard est forcé de se tourner face au panier pour travailler son vis-à-vis, Bynum peut aisément prendre l’avantage en se basant sur sa technique, la fluidité et la rapidité de ses mouvements offensifs. Howard : 21,0 pts, 14,8 rbds, 1,9 pd, 2,2 cts, 3,2 bps en 38 mn Bynum : 18,0 pts, 12,5 rbds, 1,5 pd, 2,0 cts, 2,6 bps en 36 mn

Avantage : Bynum ++

Défense

«

Defensive Player of the Year » depuis trois saisons, Dwight Howard est la définition même de l’obstacle infranchissable. Rebondeur hors-pair – intouchable dans cette catégorie (14,8 prises par match, meilleure moyenne de sa carrière) –, il réalise toutefois moins de contres (2,2, troisième meilleure moyenne NBA) mais reste la présence la plus intimidante de toute la ligue. Extraordinaire en deuxième rideau, le sens du placement et du timing d’Howard est évidemment combiné à une défense sur l’homme irréprochable. Solide sur ses appuis, « D12 » et ses 120 kilos de muscle sont inébranlables, en mesure de garder n’importe quel joueur à distance. Moins large mais plus long, le pivot de Los Angeles est lui aussi devenu une pièce centrale de la défense des Lakers. Il y a encore peu, ses qualités défensives étaient d’ailleurs plus louées que ses facultés offensives, les premières s’avérant plus évidentes Noah Graham/NBAE via Getty Images


25

analyse

Dwight

Howard

(Orlando Magic) • 27 ans • 2,11 m

étant donné le physique de la solide tige (2,13 m, 129 kg). Howard haut la main donc, même s’il faut nuancer ce constat par la gestion des fautes des deux pivots : à temps de jeu quasi-similaire (38 mn vs 36 mn), Howard commet trois fautes par match. C’est encore bien loin des 4,1 infractions de moyenne de DeMarcus Cousins qui domine la catégorie, mais cela suffit à placer Howard dans le Top 20 des joueurs les plus sanctionnés de la ligue. À l’inverse, Bynum prend certes moins de risques – même si son investissement défensif ne peut pas être remis en cause – mais est à l’origine de moins de deux fautes par match. Propre.

Avantage : Howard +

Physique

C

es deux jolis bébés de plus de 2,10 m et 120 kg à l’envergure phénoménale (2,23 m pour Andrew Bynum, 2,28 m pour Dwight Howard) et au coffre imposant sont de véritables mystères de la nature. Mais l’un de ces deux physiques hors normes est bien plus résistant que l’autre. Entre 2005 et 2008, Dwight Howard n’a manqué aucun match NBA. En 2009-2010, il a effectué une nouvelle saison complète. Dans toute sa carrière NBA, il n’a été écarté des parquets qu’à l’occasion de sept petites rencontres. « Superman » est une véritable machine physique dont le corps n’a laissé transparaître aucune faiblesse au fil des années, capable de suivre aisément le rythme effréné du calendrier, playoffs inclus. Difficile d’en dire autant pour Andrew Bynum, qui n’a réalisé qu’une seule saison pleine (2006-2007) depuis son arrivée dans la « Grande Ligue ». Véritable colosse aux genoux d’argile, le Laker s’est déjà blessé le tendon d’Achille, déchiré le ménisque et luxé la rotule, l’obligeant à passer sur le billard à l’été 2010. Au total, son physique fragile l’a déjà mis hors service pour 160 matches, alors qu’il n’a que 24 ans. Hormis Greg Oden, rares sont les cas physiques aussi critiques et fragiles que celui de Bynum.

Avantage : Howard ++

Mental

S

i analyser le mental de deux joueurs est une tâche peu évidente, on a a priori tendance à valoriser Dwight Howard : leader du Magic depuis son arrivée en NBA (12 pts & 10 rbds de moyenne à 19 ans), « D12 » a emmené Orlando en phases finales cinq fois de suite, dont une épopée jusqu’en finale en 2009. Fréquemment soumis à une pression sportive et médiatique folle, Howard a souvent su y répondre de la bonne manière. Quant à Bynum, en NBA depuis ses 17 ans, il a su surpasser ses pépins physiques pour se concentrer sur son jeu, réussissant à constamment se relever là où de nombreux joueurs se seraient écroulés. Pour autant, Fernando Medina/NBAE via Getty Images

les deux hommes sont des joueurs frustrants. Le leadership du premier est toujours aussi contestable. La maturité du second, parfois trop tendre, parfois trop teigneux, est encore bien fluctuante.

Avantage : Howard +

Image

D

ans les médias, les deux pivots divisent. C’est dans la fine équipe d’analystes de la chaîne TNT que le désaccord est le plus souvent mis en lumière. Quand Charles Barkley assure que « Dwight Howard est le meilleur big man de toute la ligue », Shaq rétorque en soutenant que « Andrew Bynum est un vrai pivot. Dwight Howard n’a qu’un ou deux mouvements dos au panier ». Ailleurs, Chris Webber est convaincu que si « Bynum est un super joueur […] Howard est capable de planter 20 points / 20 rebonds tous les soirs, il n’a même pas besoin d’être bon en post-up ». Bynum s’est souvent attiré les foudres des médias et des fans en étant l’auteur de fautes dangereuses sur des joueurs s’aventurant dans la peinture. Michael Beasley et Gerald Wallace en ont déjà fait les frais, mais l’exemple le plus marquant fut le coude littéralement balancé sur JJ Barea lancé à pleine vitesse lors des derniers playoffs. Une réputation de dirty player qui s’oppose à celle de Dwight Howard, longtemps présenté comme le digne successeur de Shaq dans sa faculté à déconner et à faire le spectacle. Sa cote a toutefois dégringolé dans les dernières semaines, le pivot du Magic ayant décidé de faire sa girouette en affirmant publiquement vouloir rester, puis quitter, puis enfin re-rester à Orlando après avoir listé les équipes qu’il pourrait rejoindre. Suffisant pour ternir son image.

Égalité

Bilan

L

a capacité de Dwight Howard à impacter de manière générale sur un match est encore supérieure à celle d’Andrew Bynum. Mais le premier est un produit fini alors que le second ne cesse de progresser match après match. Si le Laker reste en pleine possession de ses moyens et si ses genoux acceptent de soutenir son immense carcasse, peu nombreux seront les joueurs capables de ralentir un géant au tel coffre et si bien outillé offensivement. Bynum n’aura sans doute jamais les qualités athlétiques du triple meilleur défenseur de l’année, mais son potentiel est sans limite. Ce potentiel, annoncé depuis son arrivée en NBA, éclot enfin et ne cessera de grandir au vu des dynamiques déclinantes de Kobe Bryant (33 ans) et de Pau Gasol (31 ans). Au cours des prochaines saisons, aussi larges les épaules de « D12 » soient-elles, celles-ci pourraient bien s’avérer insuffisantes pour maintenir ce savant mélange de taille, de toucher et de technique. Au royaume des pivots, le mandat du prince Howard est en danger.

Avantage : Howard +


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LA GAZETTE DE LA NBA

TURIAF À MIAMI

IL Y A DE LA PLACE

BLESSURE

APRÈS RICKY, RUDY ?

Doug Pensinger/Getty Images

Ses débuts la semaine dernière ont été encourageants. Et si l’on voit mal le Français détrôner Joel Anthony du cinq majeur, il y a à l’évidence du temps de jeu à prendre derrière le Canadien. Et une bague de champion à gagner.

L

a petite Histoire retiendra donc que Ronny Turiaf a fait sa première apparition avec Miami le vendredi 23 mars, sur le parquet de Detroit, dans un match maîtrisé (23 points d’avance à la mi-temps), finalement remporté 88 à 73. Depuis le 1er janvier, et une défaite de Washington contre Boston, le pivot français, qui s’était cassé la main lors de ce match, n’avait plus joué au basket. Avec les Wiz, il n’avait au final pris part qu’à quatre matches sans saveur. Après avoir rongé son frein sur l’injured list de Washington, puis transité par Denver sans y jouer et finalement acquis le statut de free agent, le Martiniquais a été assez rapidement envoyé au feu par coach Erik Spoelstra. Joel Anthony, le titulaire, a fait son job habituel (6 points à 3/4 aux tirs, 5 rebonds et 2 contres) puis Turiaf a bénéficié de onze minutes et demi, rendant une fiche très correcte de 4 points (2/2 aux tirs, 0/2 aux lancers-francs), 4 rebonds, 1 passe et 1 interception. Spoelstra s’est déclaré, sans surprise, satisfait par son énergie défensive. On notera que les deux autres centres de l’équipe floridienne, Eddy Curry et Dexter Pittman, ont été consignés sur le banc.

Layne Murdoch/NBAE via Getty Images

• Si Vincent Collet et son staff avouent avoir une légère appréhension lorsqu’ils consultent, quotidiennement, Internet afin de s’enquérir de la santé de « leurs » joueurs NBA, pour Sergio Scariolo, le coach de l’Espagne, le pire est déjà (peut-être) en train de se produire. Le 21 mars, Ricky Rubio, le meneur de la Roja, a été opéré des ligaments croisés gauche et il est déjà acquis qu’il ne rejouera pas avec les Timberwolves cette saison ni, très probablement, pas avec la sélection cet été. Deux jours plus tôt, c’est un autre cadre des champions d’Europe en titre qui a mis un terme à sa saison (à tout le moins à la saison régulière).

Premier remplaçant ? La situation n’est pas loin d’être idéale pour l’ancien Laker, Warrior, Knick et Wizard puisque non seulement il rejoint une équipe qui joue clairement le titre mais en plus des minutes sont à prendre. On a du mal à imaginer coach Spoelstra modifier son cinq majeur. Joel Anthony est le taulier de la raquette, son abattage défensif et sa dureté « sèche » sont un cran au-dessus de ceux du Français. Mais l’apport offensif du Canadien est souvent proche du néant. Cette saison – pointage arrêté dimanche – l’ancien d’UNLV affiche un record à neuf points, ce qui est une chose, mais surtout a trouvé le moyen de ne pas marquer un seul panier à quinze occasions. Pire, à cinq reprises, il n’a pas tenté le moindre shoot, dont quatre fois d’affilée fin février (mais quatre victoires pour Miami). Évidemment, le système offensif de Miami n’offre aucune possibilité de scoring à ce poste, mais c’est aussi car Anthony n’est pas capable de « délivrer ». C’est là que la capacité de Turiaf à enchaîner des tirs dans le petit périmètre peut être un plus, pour lui et pour l’équipe. Concrètement, le Français

LeBron James, Kevin Durant et Ronny Turiaf.

est en « concurrence » avec Dexter Pittman et l’énigmatique Eddy Curry. Ce dernier, jadis l’un des rares « pivots offensifs » de la NBA (19,5 points à 57,6% en 2006-07 avec les Knicks), ne semble pas entrer du tout dans les plans de Spoelstra et sert, pour le moment, à faire le nombre. Quant à Pittman, joueur de deuxième année, il a pour lui un corps (qui mériterait d’être affiné, toutefois) et quelques éclairs

offensifs occasionnels en finition mais guère plus, et certainement pas l’expérience et le « QI basket » du Français. On suivra avec attention les performances de Turiaf, et celles de son équipe, qui pourraient, qui sait, changer la donne vis-à-vis de l’équipe de France et de sa sélection à douze en vue des Jeux. n Fabien FRICONNET

Les pivots du Heat Joueur

Taille

Âge

Nat

Exp.

Joel Anthony

2,05

29

CAN

5

45

Dexter Pittman

2,10

24

USA

2

25

1,9 pt et 1,8 rbd en 7’

Ronny Turiaf

2,06

29

FRA

7

5

2,0 pts et 3,2 rbds en 18’

Eddy Curry

2,13

29

USA

10

11

1,3 pt et 0,6 rbd en 5’

(*) : Matches joués en 2011-12

MJ* Stats 3,2 pts et 4,2 rbds en 23’

Le dos, toujours

Rudy Fernandez, ennuyé par son dos depuis des années, ce qui lui avait valu un passage entre les mains des chirurgiens en décembre 2009 puis une pension à l’infirmerie des Denver Nuggets plus tôt cette saison (12 matches manqués), a dit stop le 19 mars. Il doit lui aussi être opéré. Dans son cas, la situation est moins alarmante. Les Nuggets ont fait savoir qu’ils ne désespéraient pas de récupérer leur shooteur (8,6 points à 44%, 2,4 passes et 1,0 interception en 23 minutes) pour les playoffs ; si jamais ils y vont (ils luttent pour résister au retour de Houston et Phoenix). Mais lorsqu’un pépin est récurrent (Antoine Diot en sait quelque chose), la tentation n’est-elle pas d’observer un repos complet aussi longtemps que possible, à savoir tout l’été ? F.F.


27

LA GAZETTE DE LA NBA

INCIDENT

NOAH SORT DE SES GONDS

Joe Murphy/NBAE via Getty Images

violence) le ballon en direction de l’arbitre Scott Foster, a été expulsé (deuxième technique). Il a ensuite eu le tort de continuer à jacasser, ce qui aggrave la sanction. C’est la seconde fois dans sa carrière NBA que Noah est exclu. En décembre 2009, il avait déjà reçu deux fautes techniques consécutives, déjà pour avoir jeté un ballon et déjà… contre Toronto. On notera que, cette saison, Derrick Rose a également reçu une suspension pour avoir dit leur fait aux arbitres. S’ils souhaitent faire mieux que l’année dernière, c’est-à-dire ne pas gâcher leur belle saison régulière, les Bulls vont devoir apprendre à garder leurs émotions sous contrôle. n Jonathan Daniel/Getty Images

«

Il était frustré d’avoir pris une technique et il s’est fait expulser alors que nous étions déjà en souseffectif. On n’a pas besoin de ça. » Tom Thibodeau, le coach des Bulls, n’en veut probablement pas à son pivot, d’autant que les Bulls ont fini par avoir la peau des Toronto Raptors samedi dernier, en prolongation, sur une claquette à la sonnerie de Luol Deng (102-101), mais il a marqué le coup au micro. Déjà privés de Derrick Rose et Rip Hamilton, les Bulls ont en effet perdu Joakim Noah peu avant la mi-temps lorsque, agacé de s’être fait siffler une faute (pourtant évidente) sur Andrea Bargnani, le Français a pris une faute technique puis, après avoir lancé (sans

WEST/DURANT, LE RECORD

LE DIABLE AU SCORE

F.F.

BALLES PERDUES

LE CLASSEMENT EMBARRASSANT • Parce que ces « top stats » là, on ne les voit pas souvent, voici la liste des plus gros gaspilleurs de ballons de la ligue. Et autant dire qu’il y a du beau monde, on frôle les « All-NBA Teams », ce qui n’a rien d’illogique (plus de possessions = plus de turnovers). Joueur

Équipe

L

e 23 mars 2012 restera comme un jour de record en NBA. Ce soir-là, dans une victoire en double-prolongation contre Minnesota (149 à 140), le duo du Oklahoma City Thunder Kevin Durant/Russell Westbrook a combiné la bagatelle de 85 points; 40 pour la star et 45 pour son gourmand lieutenant. Le record est ici : c’était la première fois dans l’Histoire de la NBA que deux coéquipiers marquaient chacun au moins quarante points dans deux matches distincts. Car, en effet, les deux larrons avaient déjà affolé les compteurs le 19 février, contre Denver (voir par ailleurs), en montant à 91 points (51 + 40) ! Au rayon des curiosités, on notera que, le 7 mars, contre Golden State (qui d’autre ?), le duo (31 pour Westbrook et 30 pour Durant) s’est mué en trio puisque James Harden avait lui aussi servi 30 points ! Les intérieurs du Thunder avaient dû apprécier. n F.F.

60 points ou plus cette saison Points Quand

Adversaire

V/D

Durant

Westbrook

Moy.

91

19/02/12

Denver

V

51

40

23/03/12

Minnesota

V

40

45

4,0

- John Wall

Washington

4,0

69

18/01/12

@Washington

V

33

36

67

30/01/12

@LA Clippers

D

36

31

67

01/03/12

@Orlando

V

38

29

65

27/01/12

@Golden State

V

37

28

64

07/02/12

@Golden State

V

33

31

62

20/02/12

New Orleans

V

31

31

61

26/12/11

@Minnesota

V

33

28

61

06/02/12

@Portland

V

33

28

61

07/03/12

Phoenix

V

30

31

60

09/02/12

@Sacramento

V

27

33

60

03/03/12

@Atlanta

D

35

25

3 Kobe Bryant

LA Lakers

3,8

- Russell Westbrook

Oklahoma City

3,8

5 Kevin Durant

Oklahoma City

3,7

- Steve Nash

Phoenix

3,7

7 Rajon Rondo

Boston

3,6

- Jeremy Lin

New York

3,6

9 LeBron James

Miami

3,5

10 Dwight Howard

Orlando

3,2

- Kyle Lowry

Houston

3,2

- Ricky Rubio

Minnesota

3,2

Deron Williams

Joe Murphy/NBAE via Getty Images

New Jersey

Christian Petersen/Getty Images

1 Deron Williams

85


28

spécial

DNESS MARCH MA

FINAL FOUR NCAA

QUI POUR ARRêTER PITINO-CALIPARI

attirer les meilleures recrues du pays, qui a chuté pour renaître aujourd’hui de la plus belle des manières. Pour des raisons encore obscures et sans réel fondement, ces deux là se détestent. Profondément. Ils sont affrontés par deux fois lors du tournoi NCAA en 1992 et en 1996, Pitino coachait alors Kentucky, Calipari Massachussetts. Pitino mène 2-0. Pour la première fois, les rôles sont inversés. John Calipari est ultra favori pour remporter le titre avec les Wildcats. Une défaite contre Louisville serait vue comme un énorme échec. Dans un rôle d’outsider, Pitino n’a lui rien à perdre. Mardi, les hostilités n’avaient pas encore vraiment commencé. En mode Nations Unies, les deux entraîneurs maniaient le langage diplomatique à la perfection. Calipari : « Ne pas se soucier de Louisville mais de nous. C’est ce que j’essaye de dire aux fans. Ma seule inquiétude est de nous voir jouer notre meilleur basket. Si cela n’est pas suffisant alors nous aurons tout de même eu une saison incroyable. » Pitino plus… féroce : « Il y aura des gens dans l’état de Kentucky qui auront une dépression nerveuse si les Wildcats perdent contre nous. Mais il ne faut pas nous sous-estimer. Il va falloir monter les barrières car des gens vont être consumés par Louisville. »

LES FRèRES ENNEMIS Louisville contre Kentucky, LE choc des demi-finales entre ces deux universités de l’état de Kentucky fait saliver les afficionados et génère déjà d’importantes secousses sismiques dans tout le pays. Le tableau est parfait. Le choc, aussi, de deux coaches pas comme les autres. Par Pascal GIBERNÉ, à New York

Jamie Squire, Kevin C. Cox /Getty Images

Comme en 1987 ?

D

’un côté Kentucky et sa constellation de futurs joueurs NBA. De l’autre Louisville et ses joueurs durs au mal dénigrés par la NBA. D’un côté l’équipe phare de la conférence SEC. De l’autre une formation ayant terminé en septième position de la conférence Big East. D’un côté John Calipari, le fils de cols bleus de Pittsburgh, ambitieux, hâbleur, faiseur de miracles et nourrissant depuis toujours un curieux complexe d’infériorité vis à vis du technicien de Louisville. De l’autre, Rick Pitino, new-yorkais et fier de l’être (d’accord on

baigne dans le pléonasme), l’un des plus puissants « parrains » du basket universitaire, révélé en 1987 avec son équipe de Providence emmenée par Billy Donovan, consacré avec l’université de Kentucky en 1996. D’un côté un Calipari aujourd’hui au sommet de son art à Lexington après avoir pendant longtemps surnagé avec des méthodes de recrutement douteuses et en arrivant à sublimer des effectifs de niveaux moyens vers le Final Four. De l’autre un Pitino autrefois Tsar de la NCAA, n’ayant même pas à lever le petit doigt pour

Rick Pitino, coach de Louisville et John Calipari celui de Kentucky.

Chacun à sa manière, les deux hommes ont réalisé une saison d’exception. Calipari est arrivé à faire comprendre les valeurs du collectif à une formation all-star comptant sept jeunes joueurs ayant tourné à plus de 25 points de moyenne au lycée. « Ils ont compris qu’étant un équipe jeune ils devaient travailler ensemble et que cela profiterait à tout le monde… Si vous voulez prendre 30 tirs par match, ne venez pas chez nous, si voulez remporter le titre national vous devez apprendre que vous ne pouvez par le faire tout seul mais avec le collectif. » Aucun des joueurs de Rick Pitino ne fait réellement saliver les scouts NBA. Les Cardinals sont une équipe de besogneux emmenés par le meneur marsupilami Peyton Siva, le shooteur décérébré Russ Smith et le longiligne intérieur sénégalais Gorgui Dieng. « Nous n’avons sans doute pas autant


spécial

DNESS MARCH MA

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de talent dans certains domaines FINAL FOUR NCAA Disputé à New Orleans que d’autres équipes. Mais il y a Samedi 31 mars un jeune talent que nous allons Demi-finales développer », affirme Pitino. Kentucky – Louisville « La bonne chose avec la March Madness et le basket universitaire Ohio State – Kansas c’est qu’à l’inverse des pros où Lundi 2 avril 90% du temps la meilleure équipe Finale l’emporte dans une série de 7 matches, en NCAA tout peut arriver sur un match. » Cette équipe lui rappelle celle de 1987 propulsée au Final Four derrière les banderilles à trois-points du meneur Billy Donovan (aujourd’hui coach de Florida). « Depuis 1987 je n’ai jamais autant souhaité voir mes joueurs aller au Final Four. Ils me donnent tout ce qu’ils ont dans leur corps. C’est le groupe le plus incroyable à coacher. Maintenant ils vont connaître cette expérience. La chose que je leur ai demandée c’est de ne pas se satisfaire de cet accessit au Final Four. » Sur le papier, les dés semblent pipés. L’effectif de Kentucky n’a cessé d’impressionner depuis le début du tournoi. Chaque joueur connaît son rôle. Les KO offensifs et défensifs des Wildcats ont rappelé à plus d’un observateur le UNLV ultra dominant titré en 1990. Contre Baylor dimanche dernier, quand Terrence Jones a capté le rebond de son lancer-franc raté pour claquer un énorme dunk deux mains, l’onde de choc a dû secouer les neurones des joueurs de Louisville. Les Cardinals ont charmé par leur formidable esprit de compétition. La défense de Dieng et l’opportunisme de Siva qui n’arrête pas de rebondir comme une balle de flipper entre les défenses adverses. Mais si on admire leur ténacité, leur manque de talent est difficile à ignorer. Les deux équipes se sont déjà affrontées cette saison, le 31 décembre 2011. Un match physique, une guerre de tranchées où 52 fautes avaient été sifflées. Dans les tribunes de la Rupp Arena, les injures avaient continuellement chatouillé les oreilles de Pitino et ses ouailles. Kentucky l’avait emporté aux forceps sur le score de 69-62. La frontline de Louisville avait eu des problèmes de fautes pendant toute la partie. Sans une redoutable défense de zone, le scoreur psychédélique Russ Smith, auteur de 30 points, surnommé « Russ-diculous » par Pitino, les Cardinals auraient sombré corps et âmes. En face, Anthony Davis et Terrence Jones n’avaient pas été aux mieux. Kentucky n’a dû son salut qu’à un Michael Kidd-Gilchrist touché par la grâce avec 24 points et 19 rebonds. Les deux équipes ne se sont jamais rencontrées au Final Four mais ce sera la cinquième rencontre pendant le tournoi NCAA, la première depuis 1984 et un succès de Kentucky 72-67. Les deux institutions ont chacune deux victoires. La Nouvelle Orléans, juge de paix, permettra de les départager. n

Dilip Vishwanat/Getty Images

R KENTUCKY ?

KANSAS

Tyshawn Taylor (Kansas)

LA VALEUR DU COLLECTIF

A

u moment de juger l’extraordinaire parcours des Jayhawks, l’ancienne star de Kansas Drew Gooden a en mémoire une conversation s’étant déroulée l’été dernier avec Bill Self. « Coach Self m’a dit que personne ne pensait que son équipe avait le talent pour être compétitive cette saison, mais qu’il était persuadé qu’avec énormément de travail, elle avait le potentiel pour aller au Final Four », expliquait Gooden lundi dernier dans le vestiaire des Bucks. « Quand je repense à cette conversation, je trouve cela incroyable que coach avait déjà cette vision. » Entre la saison 2010-2011 et la saison 2011-2012, Kansas a perdu quatre membres de son 5 majeur dont les jumeaux Morris, Markieff et Marcus, aujourd’hui en NBA. Personne ne voyait réellement les Jayhawks dans la peau d’un favori pour le titre. Avant l’entame du tournoi, Bill Self était encore considéré come un entraîneur n’arrivant pas à tirer le meilleur de ses troupes. Ces dernières années, il s’était qualifié six fois pour l’Elite 8 et n’était arrivé à s’en extirper qu’à une seule reprise en 2008, année où il a remporté le titre NCAA. Kansas était supposé aller au Final Four l’an passé pas cette saison.

Comment tenir Jarred Sullinger ? Jouant sans pression cette année, Self est arrivé à tirer le meilleur d’un groupe composé de joueurs arrivés lentement mais sûrement à maturation. Kansas est l’une des meilleures équipes au rebond du pays. Leur pression défensive n’a rien à envier à celle de Kentucky. Ils l’ont prouvé contre UNC. La défense en triangle et en 2 de Bill Self a bloqué les Tarheels à 2 sur 17 derrière l’arc. Privé de son meneur titulaire, Kendall Marshall, blessé au poignet droit, North Carolina n’a pu enrayer les vagues d’assaut du meneur de Kansas Tyshawn Taylor auteur de 22 points, 6 rebonds, 5 passes et 5 interceptions. Le senior si souvent décrié revenait de loin. Le

4 février dernier après une cruelle défaite à Missouri (la cinquième de la saison), Taylor avait été aperçu en larmes, ayant du mal à marcher tellement la douleur était insupportable. Depuis, en dehors d’un revers contre Baylor, les Jayhawks ont marché sur l’opposition. Ces joueurs de Kansas ont su être patient et attendre leur heure. Le junior charpenté Thomas Robinson, longtemps bloqué derrière les frères Morris, donne la pleine mesure de son talent cette saison. La NBA lui fait les yeux doux. Le senior Tyshawn Taylor est la preuve qu’un cursus de quatre ans est la formule idéale pour la majorité des aspirants à la NBA. Cette équipe peut-elle continuer de défier l’impossible et triompher d’Ohio State ? Le 10 décembre dernier Kansas s’est imposé 78-67 contre les Buckeyes. Blessé au dos, l’intérieur star d’Ohio State Jarred Sullinger n’avait pas joué. « Et c’est cela qui m’inquiète », avoue l’intérieur des Bucks Drew Gooden. « Car on avait gagné difficilement et avec lui dans la raquette cela devient compliqué. C’est un animal. Je ne sais pas si Robinson pourra le contenir. » Personne à Kansas ne va véritablement pouvoir arrêter Sullinger. Il va nécessiter des prises à deux qui vont ouvrir le champs pour les extérieurs. Le match-up avec l’ailier shooteur DeShaun Thomas, auteur de 90 points en quatre rencontres, va être un casse-tête. De même que celui avec le meneur Aaron Craft et avec l’arrière William Buford. À l’impossible nul n’est tenu, dit le proverbe. Les Jayhawks n’ont que faire de jeux de mots et autre figure de style littéraire. « Ces types », explique Bill Self, loué par les experts pour avoir accompli sa meilleure saison le long de la ligne de touche, « rien ne les perturbe. Peu importe la situation dans laquelle ils se trouvent. Ils pensent toujours qu’ils vont arriver à s’en sortir. » n P.G.


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE que ce serait pour plus tard. Je suis revenu vers lui cette année parce que j’étais de passage à Paris, on a fait un essai en cabine avec Patrice Dumont et après ça, ils m’ont proposé de commenter un match à Cholet, avec Nicolas Baillou. Je crois qu’on peut dire que ça a été une grosse catastrophe (Rires). Beaucoup de stress, j’étais pas tout le temps à l’aise et puis les caméras, les micros, la syncro… De l’extérieur, ça paraît tellement facile mais quand on y est, c’est pas si évident que ça. Depuis, j’ai beaucoup de respect pour George Eddy, David Cozette et compagnie.

ALAIN

DIGBEU

S

Et ta carrière sportive alors, tu es alut Alain, comment

à la retraite ou pas ?

ça va ?

Franchement, je suis encore preneur. Maintenant, on est fin mars, ça va être compliqué de jouer cette année mais je ne suis pas contre faire un come-back l’année prochaine, même si je ne sais pas à quel niveau. Le club de Darussafaka (2e division turque, ndlr) m’a talonné mais j’ai refusé parce que je pensais pouvoir jouer en première division. Mais je m’entretiens, je fais mon footing et ma muscu presque tous les jours, on peut dire que je suis sur le marché.

Ça va bien et toi. Très bien, merci. Dis-moi Alain, que deviens-tu ?

Je suis chez moi en Espagne, où je suis venu voir mon fils. J’alterne entre l’Espagne et la Turquie en essayant d’occuper dignement ma journée. Je m’occupe de mon fils quand je suis en Espagne, je regarde du basket.

Je suis à Alicante, ça fait six ans que j’habite ici et mon fils y est scolarisé. À l’époque, j’avais signé un contrat longue durée à Alicante et j’y ai acheté une maison. J’ai quelques repères, mon fils s’y sent bien, j’y ai quelques amis et on n’y est pas si mal que ça. Ce n’est pas une grande ville mais c’est agréable, il n’y a pas d’hiver ici, donc ça change la donne.

/IS Hervé Bellenger

Où ça en Espagne ?

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Et sinon, tu alternes avec la Turquie ?

Oui parce que ma femme est turque et on habite à Istanbul. Mon fils vit à Alicante avec sa mère donc chaque fois que je peux j’essaie de m’y rendre mais mon domicile « fixe » est à Istanbul aujourd’hui. En Turquie, as-tu ressenti les conséquences de la reconnaissance du génocide arménien par la France ?

On a payé. Avec ma femme, on est allé voir ma sœur jouer contre Galatasaray (Jennifer Digbeu s’y est déplacée avec Bourges en EuroLeague, ndlr) qui nous avait laissé des places. On arrive dans

la salle et il n’y avait personne parce que ça coïncidait avec un jour où l’équipe de foot de Galatasaray jouait quelques heures plus tard, on devait être une quinzaine de spectateurs dans la salle. Au bout de cinq minutes, un gars de la sécurité vient vers nous et nous dit qu’on doit changer de place. On lui demande pourquoi, il nous dit que c’est comme ça. Ça chauffe et le mec finit par nous dire que nos places venant de l’équipe française, ils avaient décidé de nous bouger parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec la

politique du gouvernement français. Imagine un peu le malaise. En Turquie, ça a fait du bruit et je ne te cache pas que pendant quinze jours, quand on me demandait quelle était ma nationalité en ville, j’évitais de dire que j’étais français parce qu’on ne sait jamais d’où ça peut venir.

Tu as trouvé une salle pour aller shooter ?

De temps en temps je me débrouille pour aller shooter mais c’est difficile d’y aller régulièrement. J’ai privilégié le foncier et la muscu pour éviter d’attraper la brioche parce qu’elle vient très, très, vite (rires). Parmi tes anciens clubs, certains t’ont approché ?

Le come-back aurait pu se faire à Villeurbanne, il ne s’est pas fait. Puisque tu es toujours sur le marché, tu n’es pas sans savoir qu’il y a les Jeux cet

Récemment, on t’a aussi entendu aux

été. Du coup, es-tu candidat pour l’équipe

commentaires sur Sport+. C’est une piste

de France ?

que tu explores ?

(Rires) Si ma sœur fait partie des 12 Bleues, on me verra à Londres à coup sûr, mais en tant que spectateur. n

David Cozette m’avait proposé ça il y a quelques années mais je lui avais dit


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