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Éviter les biais inconscients
Éviter les biais inconscients Solidifier notre mosaïque sociale
Notre formation nous permet de comprendre et d’apprécier les défis complexes de notre société. Pour reprendre les sages paroles de notre doyenne France Houle: «La société peut compter sur la Faculté pour susciter des débats et contribuer à l’essor d’idées transformatrices du droit et des systèmes juridiques.»
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Par Jonathan Pierre-Étienne, diplômé et avocat chez Grondin Savarese
Pour embrasser ces défis, notre passage à la Faculté nous a inculqué des valeurs de collaboration et d’implication. Je retiens à titre de praticien et d’ancien président du Jeune Barreau de Montréal que ces dernières permettent de s’imprégner dans les mosaïques de la vie sociale et d’ainsi comprendre et mener ses transformations. Chacune de nos implications professionnelles ou sociales amène sa part de petits et de grands défis. Nous l’avons entendu souvent, le droit mène à tout. Je revisite cet adage pour plutôt dire, dans l’esprit de ces deux valeurs, que le droit nous lie à tout. C’est dans cet esprit de communauté que votre implication revisitée en cette période Issa Ammari bien peu ordinaire permettra certainement de transformer notre mosaïque sociale.
La solidification de notre société passe par la valeur communautaire de l’inclusion. Elle est en quelque sorte «la colle» de notre mosaïque, une colle qui ne doit pas être diluée par les biais inconscients. L’impact de ces biais inconscients peut être très important, car ceux-ci nous influencent dans nos décisions et peuvent nous amener à opérer une discrimination sans même en avoir conscience. À ce titre, nous pouvons tirer une grande fierté de l’attention portée à ces biais par notre Faculté lors de la nomination de chargés de cours, professeurs et boursiers.
Dans la même veine, j’en profite pour souligner le 5e anniversaire de l’Association des étudiants noirs en droit de l’Université de Montréal, l’élection de M. Issa Ammari au poste de président de l’Association des étudiantes et étudiants en droit de l’Université de Montréal (AED) 2020-2021 – second président issu d’une minorité visible après Me Patrick Beauger en 1993 et depuis la création de l’AED il y a près d’un siècle, en 1927 – et, bien sûr, la Aminata Bal nomination de Mme Aminata Bal à titre d’adjointe à la doyenne. Cette dernière a d’ailleurs coordonné le Centre de développement professionnel pendant près de 10 ans. Bref, des transformations à l’image des sages paroles de notre doyenne et de la vision de notre institution montréalaise.
Je conclus en complétant ainsi la citation que j’ai rapportée de notre doyenne: la Faculté peut compter sur ses diplômés et diplômées pour veiller à ce que ses valeurs contribuent à la transformation de notre société sous toutes ses facettes. ◆