mediarte magazine #8 (FR)

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IN THE PICTURE : VANIA LETURCQ RÉSULTATS MEDIASENSOR 2022 - INTERVIEW MEDIARTIST MEDIANXT : SUCCESS STORIES DE TROIS COACHES MAGAZINE #8 ÉDITION III - 2022
All you need to know about the Belgian audiovisual, film and digital industry

Matière à réflexion…

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Les employé.e.s de ce secteur semblent très engagé.e.s (83 %), aiment leur travail (86 %) et 9 répondant.e.s sur 10 affirment être sûr.e.s d'avoir un emploi. En revanche, le revers de la médaille est beaucoup moins joli. Un.e répondant.e sur deux a un grand besoin de rétablissement et près de 30 % risquent l’épuisement dans les six mois. Ces chiffres sont alarmants.

Il est plus que temps d'y réfléchir et de se demander, d'une part, quelle est la cause de tout cela et, d'autre part, de chercher des solutions concrètes. Vous pouvez lire plus de détails et d’explications sur ces chiffres dans ce magazine.

Ce qui est certain, c'est que notre secteur est soumis à une forte pression et que l'étroitesse du marché du travail ne facilite pas la situation. Il est d'autant plus urgent de veiller à un secteur (mentalement) sain. Le respect des conditions de travail est crucial à cet égard. Il ne s'agit pas seulement des aspects financiers, mais certainement aussi du respect des aspects de bien-être qu'ils contiennent. Considérons, par exemple, le fait que 50 % des répondant.e. s indiquent que le rythme de travail est trop élevé et que le nombre maximum d'heures par jour n'est pas toujours respecté. Existe-t-il des solutions à ce problème ? Oui. Ces solutions auront-elles un effet sur la qualité du travail ? C'est possible. Auront-elles un effet sur le bien-être mental des employé.e.s ? Certainement.

Les employé.e.s de mediarte eux-mêmes ont également participé à cette enquête, et dans notre rapport d'entreprise, je lis des chiffres qui sont à la hauteur de ceux du secteur dans de nombreux domaines : un engagement et une satisfaction professionnelle élevés associés à un grand besoin de rétablissement. Je n'ai pas eu besoin de cette enquête pour m'en rendre compte, mais elle oblige à

PRÉFACE
“Pour la troisième fois consécutive, à l'aide de l'enquête mediasensor, mediarte a fait le point sur la perception du travail et des risques psychosociaux dans notre secteur.
JAN VERMOESEN - DIRECTEUR MEDIARTE
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regarder les choses en face et fait prendre conscience de l'urgence d'agir. Quel est mon rôle dans tout cela ? Quelles sont les choses qui ne vont pas ? Quels facteurs internes ou externes ont influencé ces résultats ? Certains traits de personnalité jouent-ils un rôle ? Comment pouvons-nous travailler sur ce sujet en équipe et en sortir plus forts ? Ce sont des questions sur lesquelles je m'attarde en tant que directeur, mais ce sont des questions que nous devrions tou.te.s nous poser. Il n'est pas question de ne rien faire avec ces résultats frappants.

L'analyse des résultats a montré que le fait de remédier au rythme et à l'organisation du travail (60 % des personnes interrogées constatent un manque d'organisation au travail) et de se concentrer sur l'utilisation des compétences (45 % des personnes interrogées trouvent que leurs compétences ne sont pas assez mises en valeur) sont les principaux moyens de répondre au besoin de récupération de nos employé.e.s et de promouvoir leur engagement et leur satisfaction au travail. Car ces deux derniers éléments nous distinguent de l'ensemble du marché du travail. Gardons ces éléments donc comme notre force et ne soyons pas un piège qui mène à l’épuisement.

PRÉFACE 04

Votre annonce dans notre

Suite à notre

Prenez

Psychosociaux

STEM est l'abréviation des termes anglais Science,

La société d’aujourd’hui

CREDITS Image de couverture Vania Leturcq © Fabrice Mertens Mise en page Uncompressed / Jonas De Maesschalck & Robin Brohée
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analyse des Risques
"mediasensor" (2022) et des plans d’action qui en résultent, nous prévoyons un label mediasensor pour les formations qui constituent une des priorités soutenant le plan d’action.
Technology, Engineering et Mathematics.
a un besoin accru de personnes avec un profil STEM. Les articles dans ce magazine qui par ex. contiennent un savoir-faire technique sont pourvus d’un logo STEM conformément à notre engagement de stimuler l'alphabétisation STEM dans le secteur audiovisuel.
 Préface ............................................................... ............ ......03  In the picture - Interview de Vania Leturcq 09  Meet the team - Rencontre avec Clara et Robin .......16  mediartist - Interview mediartist : Aldric Silvestre ..........17  mediaNXT - Interview mediaNXT : sucess stories de nos trois coaches 20  Prévision de compétences - Maisons de production, entreprises facilitaires et digitales 27  Stages media 32  mediasensor - Perception du travail dans le secteur de l'audiovisuel 34  Webinar - Replay 38  En coulisse - Mai 2022 - octobre 2022 42  mediarte 55 09 - 13  In the picture Interview de Vania Leturcq 17 - 19  mediartist Interview mediartist : Aldric Silvestre 20 - 25  mediaNXT Success stories de nos trois coaches 27 - 31  Prévision de compétences Maisons de production, entreprises facilitaires et digitales 34 - 37  mediasensor Perception du travail dans le secteur de l'audiovisuel 06
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Leturcq

VaniaLeturcq, scénariste et réalisatrice, est de retour cette année avec la nouvelle série RTBF Pandore, qu’elle a coécrite avec Savina Dellicour et Anne Coesens. Retour sur le parcours d’une passionnée des acteurs …

Vania, comment en es-tu venue à faire du cinéma ? Vania Leturcq : Au départ, ma passion, c’était les acteurs. Je ne voulais pas devenir actrice, parce que c’est un métier où il faut s’abandonner, devenir l’objet du désir et de la volonté de l’autre. Cette perte de contrôle me faisait peur et me mettait mal à l’aise.

In the picture : Vania
Interview Vania Leturcq Réalisatrice/scénariste In the picture 09
VANIA LETURCQ © FABRICE MERTENS

Puis, un jour, j'ai lu un livre sur François Truffaut et j'ai découvert le métier de réalisateur. Je me suis retrouvée dans son espèce d’amour inconditionnel des acteurs, et je me suis dit : « c’est ça que je veux faire ! ». J’ai annoncé à mes parents que je serai réalisatrice et j'ai commencé à me renseigner sur les écoles de cinéma. À ce moment-là, je n'avais aucune notion technique, et je n’avais pas vraiment de fascination pour la mise en scène. C’était vraiment les actrices et les acteurs qui étaient au cœur de ma passion. Ensuite, j'ai commencé à regarder les films autrement.

Ces années d’études ont été une sorte de mise à l’épreuve de cette première intuition, de ce désir dont je ne savais finalement pas grand-chose. Ça aurait pu ne pas marcher du tout. D’ailleurs, l’école n’a pas été un passage évident pour moi. Je n’y étais pas très épanouie parce que je m’y suis pas mal cassé les dents. J’avais mon désir, mon intuition, mais vraiment zéro connaissance, et surtout, j’avais seulement 17 ans. Pour moi, tout s’est confirmé quand j'ai commencé à travailler sur des films en tant qu’assistante réalisatrice. Dans la foulée, j’ai réalisé mon premier court-métrage. Et là, j’ai vraiment compris que c’était ça que je voulais faire, que j’étais heureuse sur un plateau.

Et ensuite, quel a été ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?

Vania : Après l’école, pendant cinq ou six ans, je travaillais en alternance comme assistante réalisatrice sur des films, et à côté j’essayais de monter mes projets personnels. Je travaillais sur les films des autres pour l’expérience, et pour gagner de l’argent — même si finalement je travaillais beaucoup sur des projets à petit budget, donc je n’en gagnais pas tellement. Quand il y avait moins de travail, je me consacrais à mes propres films, des courts métrages

et des documentaires. Après cette première période, vers 27 ans, je me suis consacrée pleinement à mon premier long-métrage. Il est sorti trois ans plus tard, et depuis je n’ai plus travaillé sur les films des autres.

Peux-tu nous parler de ta première expérience de long-métrage ? Comment as-tu vécu cette expérience ?

Vania : C'est un film que j'ai commencé à écrire à 24 ou 25 ans, et que j'ai tourné quand j'en avais 30. Quand il est sorti, j'en avais 32. J'ai l’impression de l'avoir porté pendant presque dix ans de ma vie. Ça s'appelle L'année prochaine. C’est une histoire d'amitié entre deux jeunes filles de 17 ans qui vont passer leur bac, et doivent décider ce qu'elles veulent faire l'année suivante. Ça parle de ce moment charnière que je trouve hyper compliqué, quand très jeune, on te demande de faire un choix d'études qui est en même temps un choix de vie assez conséquent. Ce moment où on te demande de savoir ce que tu veux faire, alors qu’en fait, tu ne sais même pas qui tu es, ni ce que tu veux. C’est une histoire personnelle qui m’a inspirée pour le scénario.

J’ai développé ce film pendant de longues années. J'écrivais d'abord toute seule, et puis j'ai travaillé avec un co-scénariste sur les deux dernières années, ce qui était une bonne chose. L'expérience du long, j'ai adoré, parce que je suis super heureuse sur un plateau. En ça, c'est dur d'être réalisatrice, parce que finalement la proportion de travail de pure réalisation est minime par rapport au reste — alors que c'est le moment du processus, où, personnellement, je me sens le mieux. D’ailleurs, la série Pandore m’a permis de réaliser pendant longtemps, c’est une chance.

A postériori, même si j'ai super bien vécu le tournage de L’année prochaine, il y a certaines choses que je ne referais plus aujourd'hui. J’étais à un moment de ma vie où le cinéma, c’était toute ma vie — et je considérais qu’il en allait de même pour toute l’équipe. Je n'avais pas d'enfants à l’époque, et les personnes de mon équipe non plus. On pouvait se permettre de travailler jour et nuit. Moi, je dormais 4h par nuit, je ne faisais que bosser. Je ne comprends pas aujourd’hui comment j'ai résisté à une fatigue pareille. Maintenant, je me dis qu’il ne faut plus jamais faire ça : il faut laisser rentrer la vie et pas tout faire dans le sérieux le plus total. Je crois que je faisais

10 Je travaillais sur les films des autres pour l’expérience, [...]. Quand il y avait moins de travail, je me consacrais à mes propres films. — Vania Leturcq IN THE PICTURE

encore un peu les choses dans la douleur, et je manquais d’autodérision. Mais quand c'est ton premier long, tu te mets une pression de dingue ! Bref, ça reste une super expérience et un film dont je suis très fière et que j'aime beaucoup. Mais je vois que j'aurais pu me détendre un peu plus, ça n'aurait fait de mal à personne.

Et sa sortie, comment l’as-tu vécue ?

Vania : Ça par contre, je ne l’ai pas bien vécu. Avoir porté un projet pendant tellement d'années pour qu’il reste à peine cinq jours en salle, c’est difficile à avaler. Si tu n'es pas préparé à ça, tu te dis : « Tout ça pour ça ! ». Tu fais limite une dépression ! Et le marché du film est tellement difficile. Ça dépend de toi, et en même temps pas du tout. Le fait que ton film soit pris ou pas dans un festival important, dans la bonne compétition, repéré ou pas, que les programmateurs de salles en aient entendu parler, ça, ça ne t’appartient pas. Je n’ai pas eu un parcours en festival foisonnant, même si j'en ai fait de très chouettes comme Montréal ou Premiers plans à Angers par exemple, il n'y a pas vraiment eu de mise en lumière du film.

Il faut laisser rentrer la vie et ne pas tout faire dans le sérieux le plus total.

Donc pendant un an, j’ai accompagné le film en festival et c’était l’occasion d’en parler et d’en discuter avec le public, mais au bout d'un moment, tu t'essoufles un peu. Et puis d'un coup, il y a la sortie du film, et cinq jours après, c'est fini. Et là, on t'appelle le lendemain de la sortie pour te dire que les chiffres sont hyper mauvais. Et toi tu te dis : « Ben oui, les chiffres sont hyper mauvais ! On est sortis le 24 juin en même temps que Jurassic Park, et il n’y avait aucun budget pour la distribution ! ». Je collais les affiches moimême dans Bruxelles.

Du coup, pendant un temps, je me suis demandé si tout ça avait servi à quelque chose, et si ça valait vraiment la peine de dépenser autant d'énergie, de passer presque dix ans de ta vie sur un projet de film. Mais ensuite, tu te reposes, tu relativises, tu te dis qu'un film ne vit pas que sur les cinq

jours pendant lesquels il est en salle. Il continue à vivre après. Des gens le voient. Moi, ça m'a nourrie de mener ce projet jusqu’au bout. Aujourd’hui, c'est encore un film que je suis fière de montrer. Et depuis, il y a eu l'expérience du collectif avec Savina (Dellicour) et Anne (Coesens), et l’écriture de la série Pandore. Et ça, ça a été une bouffée d'air frais. C’est tellement agréable de porter un projet à trois et pas toute seule.

Comment en es-tu arrivée à travailler avec d'autres personnes ? Vania : Savina et moi avions été contactées pour travailler en tant que réalisatrices sur une série avec Artémis Productions, mais le projet n’a finalement pas abouti. Malgré cela, notre collaboration a été très saine et agréable. Les équipes d’Artémis nous ont dit qu’ils avaient beaucoup apprécié travailler avec nous, et de ne surtout pas hésiter à revenir vers eux si on avait un autre projet dans le futur. Avec Savina, on s’est promis d’y réfléchir. Et puis, comme on avait toutes les deux travaillé avec Anne, on a eu une sorte d’intuition.

Quand on lui en a parlé, elle a exprimé d’entrée de jeu qu’elle en avait assez de jouer des femmes tristes, et qu’elle avait plutôt envie de jouer une femme en colère. Et c’est resté. On a commencé à se voir plus ou moins régulièrement toutes les trois, pour brainstormer en se demandant de quoi on avait envie de parler, ce qui nous anime, ce qu’on a envie de raconter en partageant des lectures, des podcasts. Et on en revenait toujours à la condition de femme, aux droits des femmes, avec cette espèce de sentiment de révolte qui nous prend systématiquement quand on entend dire que le combat féministe est fini, et que tout va bien. Nous, sur base de nos expériences respectives et à trois âges différents, on n’a absolument pas l’impression que tout est réglé. Après, on ne voulait pas seulement écrire une série militante. Anne a apporté un livre et l’idée d’un personnage de juge dès la première fois où on s'est vues, et ça aussi c’est resté.

Le processus d’écriture a l’air d’avoir été joyeux… Vania : Oui, vraiment. Mais il y a aussi eu des moments compliqués, et des événements importants dans nos vies personnelles à cette période-là. Je suis tombée enceinte pendant qu’on écrivait, et j'étais à dix jours environ de l’accouchement au moment de tourner le pilote. Savina et Anne ont donc fait toute la post-production du pilote sans moi. Il y a eu des moments d'ajustement aussi, parce que la vie fait que tu vis des choses en dehors du travail. Mais il

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y avait la place d’en parler entre nous, et c'était tellement précieux. Avoir un enfant dans ce contexte, en sachant que tes collègues continuent et que tu fais toujours partie du projet, c’est hyper apaisant.

Pandore a été très bien reçue tant par le public que par la critique. Comment avez-vous vécu ce moment-là ?

Vania : Oui, la série a été très bien reçue. On reçoit beaucoup de retours très positifs. Ça change pour nous, parce qu’on ne connaît que l'expérience des films. Les longs-métrages, tu les accompagnes, tu vas dans les salles et tu rencontres un peu ton public. Là, on a reçu beaucoup de messages et c'était hyper chouette, mais on avait envie de parler directement avec les gens, pour savoir ce qu’ils avaient aimé et ce qu’ils appréciaient moins. Parce qu’on a envie de creuser les retours qu’on reçoit. Mais en tout cas, c’était vraiment une expérience nouvelle de « rentrer dans le salon des gens » avec la série.

Quels sont tes projets à venir ?

Vania : J’ai un projet de long-métrage en cours, produit par Hélicotronc, que j'avais déjà commencé à écrire avant Pandore. En ce moment, on est à la recherche de financements, avec mon producteur. En parallèle, la saison 2 de Pandore a été confirmée. La proposition du concept vient d’être validée par la RTBF, donc on repart en écriture à plein temps. Comme le marché des séries demande d’aller assez vite, on est en train d’écrire une nouvelle saison de six épisodes seulement, et ça nous convient très bien !

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mediarte.be
IN THE PICTURE
VANIA LETURCQ © FABRICE MERTENS

Rencontre avec Clara et Robin

Clara Delucis CONTENT CREATOR

Entant que Content Creator, Clara est venue renforcer l'équipe de communication de mediarte dès le mois d'octobre 2021. Elle s'occupe des visuels, vidéos, articles, newsletters, réseaux sociaux et bien plus encore. Elle contribue également à la planification de la communication des projets comme le mediasensor, le plan d'action contre les comportement transgressifs et les mediastages.

C'est ma passion pour le cinéma et la télévision qui m'a conduit à travailler ici.

Quel était ton premier emploi ? Qu’as-tu fait avant mediarte ? Je n'ai eu qu'un seul "vrai" boulot avant mediarte. J'étais community manager dans un supermarché bio. Bien se nourrir et veiller à son empreinte écologique m'intéresse toujours, mais c'est ma passion pour le cinéma et la télévision qui m'a conduit à travailler ici. Changement de secteur ? Oui, et je ne l'ai pas regretté une seule seconde depuis !

Quelle est ta boisson préférée pour l’apéritif ? Un Aperol Spritz avec une tranche d'orange. C'est mon apéritif préféré en hiver comme en été, mais je le préfère bien évidemment sur une terrasse ensoleillée en Italie !

Des talents cachés à nous révéler ? Je ne sais pas encore si c'est un talent, mais dans mon temps libre, je tricote et crochète des pulls, des écharpes, des cardigans et des tops pour moi et mes amis ! J'en ai également déjà vendu quelques-uns.

Que fais-tu pour lutter contre le stress ? Lorsque je suis stressé, je désactive les notifications sur mon téléphone. Ça fait un paquet de stimuli en moins et je peux mieux me concentrer sur ce que je fais.

Quel film aimerais-tu revoir comme si c’était la première fois ? Persepolis. Ce film est basé sur la bande dessinée autobiographique de Marjane Satrapi pendant la révolution iranienne. L'histoire est tellement belle, dommage que je connaisse le film par cœur.

CLARA DELUCIS © MEDIARTE
MEET THE TEAM
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Robin Brohée

DIGITAL CONTENT CREATOR

Lemois d'août 2022 a été marqué par l'arrivée de Robin dans la famille mediarte. Celui-ci endosse la position de Digital Content Creator et consolide notre équipe communication. Aux côtés de Clara, il partagera les tâches liées à la communication : création de visuels, vidéos, articles, newsletters et bien plus encore. Il participe également à la planification et à l'organisation de différents projets mediarte.

Do or do not. There is no try.

Quel était ton premier emploi ? Qu’as-tu fait avant mediarte ?

J’ai pas mal gravité avant de tomber sur mediarte, qui est l’emploi le plus sain que j’ai eu jusqu’à aujourd’hui. J’ai travaillé dans une startup d’influencer-marketing, dans la radio, pour la Libre/La DH, et dernièrement j’ai travaillé pour une marque de casino qui m’a marqué à la fois positivement et négativement.

Quelle est ta boisson préférée pour l’apéritif ?

Ma très chère Maïté, il vous faut : du sirop de concombre (Monin), du Canada Dry, de l’eau pétillante, et du citron vert. Vous remplissez le fond du verre avec le sirop, vous rajoutez une moitié de Canada Dry, et une moitié d’eau pétillante et vous terminez avec un peu de citron vert par-dessus. Un délice.

Si tu avais la possibilité de dîner avec un personnage historique, qui choisirais-tu ? Et si c’était une célébrité qui vit toujours ?

Je pense que je partirais sur un speed-eating avec d’abord Gandhi, puis Kurt Cobain (Nirvana), et pour terminer l’auteur Midam (Kid Paddle).

Quelles sont les destinations sur ta liste de voyages à faire ?

Je rêve de partir dans le Nord pour voir les aurores boréales.

Quelle est ta citation de film préférée ?

« Do or do not. There is no Try. » - Maître Yoda, Star Wars, épisode V : L’Empire contre-attaque.

Une citation qui m’a beaucoup aidé dans les situations où je ne me sentais pas capable et dans lesquelles je me disais « Ok, je vais essayer ». Non. « Fais ».

ROBIN BROHEE © MEDIARTE
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Ton accompagnement dans le secteur audiovisuel, film ou digital MEDIARTIST En savoir plus TALKS WORKSHOPS NETWORKING PERSONAL COACHING Plus d'information sur www.mediarte.be

Interview mediartist : Aldric Silvestre

Interview

Aldric Silvestre Réalisateur/scénariste mediartist

Aldric

Silvestre a commencé son parcours mediartist, le programme d’accompagnement de mediarte, en avril 2021. Il nous a partagé son expérience.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours et nous dire où vous en êtes actuellement dans votre carrière ? D’où vous vient votre inspiration ? Qu’est-ce qui vous anime ?

Aldric Silvestre : J’ai toujours été attiré par l’audiovisuel. J’ai travaillé pendant plusieurs années sur de petits projets de clips musicaux pour des artistes locaux, uniquement par plaisir. J’ai ensuite décidé de suivre une formation en alternance en réalisation audiovisuelle pour me professionnaliser. Grâce à cette formation, j’ai pu m’essayer à la

© ALDRIC SILVESTRE
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fiction. Ça m’a beaucoup plu, j’ai donc décidé de me lancer dans un projet plus ambitieux d’épisode pilote (35 minutes environ) pour une éventuelle série autour de jeunes artistes bruxellois.e.s.

Ce pilote, je l’ai coécrit avec un ami d’enfance humoriste. Je me suis chargé de la production, de la réalisation et du montage. Je me suis aussi constitué une équipe pour m’épauler dans ce long processus, notamment d’assistants réalisateurs, cadreurs et assistants cadres, scripte, maquilleuse, étalonneur et ingénieurs du son cinéma. L’équipe était constituée aussi bien d’apprenti.e.s que de professionnel.le.s.

Le projet était autofinancé et s’est construit et développé pendant la crise du coronavirus — des conditions pas vraiment idéales pour une première réalisation. On a cru plusieurs fois que tout allait tomber à l’eau. Mais malgré tout, deux ans après, on arrive au terme du projet et on est vraiment fiers d’être allés jusqu’au bout.

Au moment où je vous parle, le pilote est terminé et je pense organiser des projections, pour le montrer à l’équipe qui a travaillé dessus mais aussi à d’autres professionnel. le.s pour avoir des retours critiques et avisés. J’ai d’ailleurs déjà pu le montrer début août à Mme Depaule (mediarte) qui m’a encouragé à poursuivre dans ce sens.

Quand avez-vous ressenti le besoin d’être accompagné dans votre parcours et pourquoi ? Quelles sont les difficultés, interrogations auxquelles vous faites face dans votre projet professionnel ?

Aldric : Depuis que j’ai terminé ma formation de réalisateur audiovisuel, en parallèle à la réalisation de cet épisode pilote, je travaille dans le secteur du cinéma. J’ai donc pu acquérir de l’expérience sur de gros sets (film ou série) en travaillant comme régisseur, mais aussi en tant que runner (chauffeurs) pour les équipes crew et casting, et en tant que steward/night guard. Le tout pour des productions nationales et internationales via l’intermédiaire de la société qui m’engage de manière ponctuelle, en fonction des tournages.

Malgré le fait que ces contrats sont très intéressants car ils me donnent accès à de gros plateaux et que je peux acquérir de l’expérience qui me sera très utile pour mes futurs projets, il y a eu certains moments où j’étais un peu perdu. Les horaires sont assez lourds, les contrats sont précaires, il faut rester disponible en permanence sans avoir la garantie d’être sollicité pour un tournage.

Du coup, c’est pratiquement impossible de se projeter dans l’avenir à court et moyen terme... Avec mon projet autofinancé en parallèle, je n’ai pas eu d’autres choix que d'enchaîner les différentes missions et je n’ai eu que très peu de temps pour prendre un peu de recul.

Je ressentais donc le besoin de trouver des informations sur les pratiques du secteur et de rencontrer des gens du milieu pour m’indiquer comment me rapprocher du plateau. C’est comme ça et via Actiris que je suis tombé sur le programme mediartist.

En quoi le programme mediartist vous aide-t-il actuellement ? Aldric : Ce programme m’a permis de trouver un interlocuteur neutre et éclairé sur le secteur avec qui discuter de mes différentes interrogations. Après avoir suivi le premier module, j’ai pu avoir des rendez-vous plus personnalisés. D’une part, on a discuté de mes contrats et des différentes pratiques spécifiques au secteur, et d’autre part, j’ai eu un premier retour professionnel et avisé sur mon projet pilote.

Depuis que j’ai terminé ma formation de réalisateur audiovisuel, [...], je travaille dans le secteur du cinéma. —
Aldric Silvestre
18 MEDIARTIST interview réalisée par Edith Depaule CHARGÉE DE PROJET ORIENTATION PROFESSIONNELLEmediartist.be
© AUSTIN CHAN

MEDIANXT BOOTCAMP

PROGRAMMA

programme mediaNXT est un bootcamp qui accueillera cette année 30 jeunes créateurs/ créatrices. Pendant six semaines, ils découvriront le secteur des médias à travers cinq grandes entreprises médiatiques : Woestijnvis, DPG Media, VRT, Mediahuis et SBS Belgium. Au cours des deux premières semaines du bootcamp, des coaches expérimentés animeront des workshops et des discussions sur les différents aspects du métier de content creator. Dans cet article, trois d’entre eux nous racontent leur expérience et leurs débuts en tant que créateurs de contenu.

MEDIANXT
Le
Interview mediaNXT: success stories de nos trois coaches Interview Desna Lespinoy Journaliste Showbiz HLN Xander Desmet Digital Creative Director Shauni Van Impe Senior Content Creator mediaNXT
MEDIANXT © HURAE
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« L’actualité en ligne évolue vite, il faut donc réagir très vite. »

Après sa formation de traductrice-interprète, Desna Lespinoy a commencé à chercher un emploi dans le domaine de la communication. Avant même de se lancer dans les candidatures, DPG Media l’a contactée pour participer à un nouveau projet : c’est comme ça, tout simplement, qu’elle a fait son entrée dans le monde des médias. Aujourd’hui, elle est journaliste showbiz et monte toutes ses images elle-même. On la trouve aussi bien en studio que lors d'événements.

Desna Lespinoy : J’ai appris à tourner et à monter « sur le tas », comme on dit. C’est la meilleure méthode. Sur le terrain, on apprend beaucoup de choses, notamment à filmer. C’est en travaillant que j’ai amélioré mes cadres, jusqu’à atteindre un niveau professionnel. En parallèle, en travaillant chez DPG on reçoit une formation de base ainsi qu’un cours accéléré et un accompagnement personnel, donc on est équipés de tous les outils nécessaires pour se former au métier.

Le public du showbiz n'est pas du tout le même que celui du journalisme…

Desna : Non. Le travail est amusant et varié, à mi-chemin entre le monde de l'information et celui du divertissement, et j’adore ça. Ces deux mondes ont des publics différents, donc je rencontre vraiment toutes sortes de profils : j'ai des contacts avec des managers, des attaché.e.s de presse, des personnalités publiques. Je ne travaillerai jamais avec le même type de personnalité, et ça c’est très rafraîchissant.

J’imagine que la vie privée et le RGPD sont très impor tants dans votre travail.

Desna : Oui et non. Avec la vidéo, c’est pratique : tout ce qui est dit sera littéralement montré tel quel. On ne peut rien modifier, contrairement à un texte écrit, à moins de faire des coupures drastiques dans les enregistrements. Les personnalités publiques le savent quand elles sont filmées, et l'interview qu'elles donnent est en général retransmise intégralement.

Est-ce que vous avez des horaires inhabituels ?

Desna : Ces entretiens ont souvent lieu le soir et le mon tage a lieu la nuit, pour mettre le contenu en ligne dès le lendemain matin. Comme l’actualité en ligne évolue incro yablement vite, il faut s’y mettre à temps, sinon le contenu n'est plus pertinent.

Et vous avez quand-même l’occasion de vous détendre de temps en temps ?

Desna : Bien sûr, on forme une équipe donc on décide ensemble de qui travaille quand, et ça concerne toutes les étapes du processus.

Parfois les journées sont chargées, et quand il y a beaucoup d'événements en même temps ou qui s’enchaînent, les nuits se font plus courtes. Mais c’est la même chose pour les journalistes d'information générale, pendant les élections ils font de longues heures eux aussi.

J’ai appris à tourner et à monter « sur le tas ».
Desna Lespinoy
DESNA LESPINOY © DPG MEDIA
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MEDIANXT

Quel est l'événement du showbiz qui vous a le plus marquée ?

Desna : Il y en a eu plusieurs... Mais celui dont je me souviens le mieux, c’est la finale de The Masked Singer, diffusée en direct sur HLN. C’est un programme qui parle à tout le monde, avec un nombre très important de téléspectateurs et téléspectatrices. C'était vraiment un moment fort dans le monde du showbiz. Il y avait beaucoup de célébrités et plus de monde que prévu parmi le public, donc c’était assez agité sur le tapis rouge. Ça a été un défi de trouver mon chemin parmi la foule et de réussir à faire les interviews, mais c’était vraiment stimulant et motivant. En plus, on a réussi à diffuser la finale et l’actualité autour de l’évènement en live, c’était vraiment un succès.

De quoi allez-vous parler pendant le bootcamp ? Desna : Pendant le bootcamp, je vais proposer des pistes pour apprendre à visualiser ses idées plus efficacement, les concrétiser à travers la caméra pour captiver le spectateur. Je voudrais enseigner aux participantes et participants comment transmettre un message au public de manière brève et percutante, et comment y répondre soi-même.

« Pour moi, tout a commencé avec une bière et une discussion à Rock Werchter. »

Il est difficile de décrire précisément ce que fait Xander Desmet, créateur de médias polyvalent. « Beaucoup, du début à la fin », voilà qui pourrait résumer ses activités. Imaginer un format TV ou une série en ligne, le développer, ou encore le tourner et le monter — tant que ça touche à la photo ou à la vidéo, ce n’est pas un problème pour lui.

Comment êtes-vous arrivé là où vous en êtes aujourd'hui ?

Xander Desmet : Après ma rhéto, j'ai visité beaucoup d’écoles parce que je ne savais pas ce que je voulais faire. Finalement, j'ai choisi le design graphique, qui était stimulant pour moi parce qu’il y avait une composante créative en plus des matières générales. Je travaillais déjà dans le secteur culturel depuis environ deux ans quand, lors d'un job étudiant pour Humo à Rock Werchter, j'ai discuté avec Bram Willems, DJ chez StuBru. Il a vu quelque chose en moi et, par son intermédiaire, je suis entré en contact avec Jan Van Biesen, qui m'a permis d’intégrer le bureau de rédaction online de Studio Brussel. L’équipe était assez jeune à l'époque.

XAVIER DESMET © JOKKO INTERV IEW
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On peut dire que vous étiez au bon endroit au bon moment…

Xander : Entrer en contact avec les gens de l'industrie et boire un verre avec eux, ça aide. Ça marche aussi d’aller à Rock Werchter apparemment, c'est là que j'ai plus tard rencontré Tom Lenaerts et que je me suis retrouvé chez Panenka, alors que la maison de production n'en était qu'à ses débuts. Ils voulaient miser gros sur le contenu en ligne, à l'époque VRT MAX et VTM Go n'existaient pas encore. Mais ils ont vu trop grand et ça n’a pas vraiment abouti, ce qui était un peu décevant pour moi car j'étais très ambitieux. Du coup, à ce moment-là, on ne peut pas vraiment dire que j'étais la bonne personne au bon endroit.

Après ma rhéto, j'ai visité beaucoup d’écoles parce que je ne savais pas ce que je voulais faire.

— Xander

Quel moment de votre carrière a été le plus important pour vous ?

Xander : Ça doit être l'histoire que je vous ai racontée avec Bram et Studio Brussel. Ça a tout déclenché. Plus tard, en 2018, j'ai décidé de devenir indépendant. C’était une étape importante car je n'étais pas sûr de pouvoir trouver suffisamment de travail. Mais j’ai rapidement développé pas mal de contacts. Ma meilleure amie, Ine Vanden Eede, travaillait dans la compagnie de production Roses are Blue et m’a présenté Mathias Coppens, avec qui j’ai commencé à collaborer. Avec Ine aussi, on a l’habitude de travailler ensemble — c’est d’ailleurs avec elle que j’animerai la masterclass pendant le bootcamp.

Ensemble, on a par exemple travaillé pour Één à la VRT. On voulait organiser quelque chose à l’occasion de laWarmste Week, l’action solidaire annuelle de la VRT, et on a eu l’idée de Down the Snow. C’est l’aventure en auto-stop de Dieter Coppens et Kevin, qui souffre du syndrome de Down. Pour les suivre, il y avait une équipe composée de Ine et moi, ainsi que d’une personne supplémentaire pour la production et de quelqu’un pour filmer. Ça a montré à la VRT qu’une

Il faut commencer par une idée simple et directe.

— Xander Desmet

petite équipe peut rapidement créer du bon contenu qui a un impact conséquent — Dieter et Kevin ont récolté près de 100 000€ ! Si je devais retenir quelque chose de cette expérience, c’est que c’est vraiment important d’oser sortir des sentiers battus.

De quoi allez-vous parler pendant mediaNXT ? Xander : Ce que j’aime dire, c'est que le live storytelling est toujours un bon point de départ. Il faut commencer par une idée simple et directe, par exemple : on va demander à deux personnes de faire de l’auto-stop pendant la Warmste Week, et on va s’assurer que ça permette de récolter des fonds. À partir de là, on commence à creuser, on se pose les bonnes questions : comment donner plus de corps à cette histoire ? Comment en créer un récit live ? Comment faire en sorte que ce récit atteigne le bon public ? Parce que si on veut que les gens nous accompagnent dans notre histoire, on doit évidemment mener une campagne ! Bref, c’est toujours une base simple, à partir de laquelle on réfléchit et on construit le projet dans son intégralité.

Pourquoi les jeunes devraient-ils s'inscrire à mediaNXT ?

Xander : Pour moi, tout a commencé par un verre et une simple discussion au Rock Werchter. MediaNXT pourrait tout aussi bien représenter cette étape pour quelqu’un d’autre : n’importe quelle discussion avec un.e collègue pendant les masterclass ou les stages peut être le déclencheur d’une belle aventure. Le plus important, c’est d’entrer en contact avec des gens, d’avoir de l’entrain, des idées. Et quand on a des idées, il faut absolument foncer les présenter.

Desmet
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« Mangez beaucoup de frites. Je pense que c'est le secret. »

Bien que Shauni Van Impe ait choisi de faire des études de prof d'anglais et de néerlandais, elle a toujours su qu'elle voulait faire « quelque chose » dans les médias. Et c'est ce qu’elle a fait. Elle est maintenant créatrice de contenu chez Qmusic, après maintes candidatures et un premier emploi dans les médias chez Newsmonkey.

Shauni Van Impe : Chez Newsmonkey, j'ai été jetée dans une équipe vidéo dès mon deuxième jour. J’ai donc appris à filmer, à monter et tout ce qui s’ensuit, et j’ai très vite grandi. Par la suite, j'ai travaillé chez SBS en tant que rédactrice, notamment sur Zo man zo vrouw. Je suis ensuite passée par chez Lydia Peeters de l’Open VLD, pour qui j'ai créé du contenu en ligne, et auprès de qui j'ai beaucoup appris sur le monde de la politique. En parallèle, je travaillais pour VTM Kids, et plus tard encore j'ai travaillé pour Red Noses Day, pour finalement aboutir chez Qmusic, où je travaille aujourd’hui.

Vous êtes indépendante. C'était un grand pas à franchir pour vous ?

Shauni : On m'a demandé d’obtenir ce statut quand j'ai commencé chez Newsmonkey. Je n'avais pas vraiment le choix à l'époque, mais aujourd'hui j’en suis plutôt satisfaite puisque c’est ce qui m’a menée où je suis aujourd’hui. Et puis même si je suis indépendante, je travaille exclusivement et à temps plein chez Qmusic.

Quelles sont les compétences nécessaires pour travailler chez Qmusic ?

Shauni : Surtout savoir filmer, monter et prendre des pho tos, il faut avoir une certaine sensibilité pour ça. Savoir rédi ger convenablement, c’est important aussi. Mais par-dessus tout, il faut avoir un bon contact humain et savoir insister. Ça fait partie du boulot.

Comment est-ce que vous gérez cet aspect-là du travail ?

Shauni : Si je veux parler à Maarten et Dorothée par exemple, je leur demande quand ça pourrait leur convenir et j'essaie de saisir un moment. En général c’est comme ça que ça marche.

À quoi ressemble votre journée de travail habituelle ?

Shauni : Je me lève à cinq heures et quart pour être au travail vers sept heures moins le quart. Ma journée de travail commence à sept heures. D'abord, je suis l'émission de Maarten et Dorothée depuis la rédaction de Qmusic. Je commence déjà à écouter en chemin dans la voiture pour ne rien manquer, et tout en écoutant je choisis déjà des séquences pour mes vidéos. Après, je monte et édite les photos et j’écris les articles. Entre temps je suis aussi les nouvelles, parce que si Hanne de K3 perd les eaux, il faut que ce soit en ligne le plus vite possible. On dirait que ça fait beaucoup dit comme ça, mais on ne publie pas tout en même temps, c’est étalé sur la journée.

Vous réalisez notamment la vidéo De Minuut. Pouvez-vous nous en parler ?

Shauni : De Minuut est un mini-vlog qu’on publie le samedi et pour lequel je filme toute la semaine. Si je repère un évé nement amusant ou quelque chose d'intéressant, j’attrape mon téléphone pour le capturer, et le vendredi après-midi je fais le montage pour publier le produit fini le samedi matin.

Où est-ce que vous trouvez toute cette énergie ?

Shauni : Je pense que le secret, c’est de manger beaucoup de frites. (rires) Non, je plaisante. Je pense que le sport me donne beaucoup d’énergie, j’en fais assez souvent. Ce matin par exemple, j’ai couru neuf kilomètres avant cette interview. C’est vrai qu’être une personne matinale, ça aide, bien que je ne cracherais pas sur une heure de sommeil en plus !

Quel est votre conseil ultime pour le bootcamp ?

Shauni : Juste : ALLEZ-Y. Moi, j’ai simplement commencé à envoyer mon CV à tout le monde sans jamais baisser les bras. Si ce « petit quelque chose » est en vous, ça finira par être remarqué. Et puis, c’est une combinaison entre travailler très dur et avoir de la chance. Du coup, il faut multiplier les occasions !

J’ai simplement commencé à envoyer mon CV à tout le monde sans jamais baisser les bras.
— Shauni Van Impe
INTERVIEW
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Sur quoi est-ce que vous allez vous focaliser pendant le bootcamp ? On peut avoir un avant-goût ?

Shauni : Je vais donner un cours de vlogging, avec des conseils sur la manière de se présenter et des petits trucs pour gagner en assurance. Ça peut paraître ridicule parce qu’au final, c’est simplement tenir une caméra et se filmer, mais je trouve que c’est vraiment plus difficile que ça n’en a l’air. Surtout quand les gens vous regardent, ça peut devenir très gênant !

Pourquoi les gens devraient s'inscrire à mediaNXT ?

Shauni : C’est idéal pour les personnes qui envisagent de travailler dans les médias mais qui ne sont pas sûres que ça leur correspond. À l’issue de mediaNXT, ils sauront très clairement s’ils sont faits pour ça ou pas !

medianxt.be
interview réalisée par GEERT GENBRUGGE EXPERT DÉVELOPPEMENT DE TALENT SHAUNI VAN IMPE © STUDIOLW
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mediarte vous soutient à chaque étape de votre carrière SCAN DE COMPÉTENCES Commencez ici 1Créez un profil sur mediarte.be 2Choisissez la(les) fonction(s) que vous exercez ou auxquelles vous aspirez 3Evaluez vos compétences pour cette(ces) fonction(s) 4Recevez un aperçu sur mesure des formations et des offres d'emploi Plus d'information sur www.mediarte.be

Prévision de compétences pour le secteur médiatique

Article

Joost Bevernage

Stratège digital & PMO mediarte

Prévision de compétences

En 2021, à la demande d’ESF Vlaanderen, mediarte a réalisé une prévision de compétences, une recherche visant à analyser les évolutions et tendances récentes dans le secteur et à déterminer leurs impacts sur les compétences futures. Nous avons articulé notre travail de recherche autour de trois thématiques : la transformation numérique, l’économie circulaire et neutre en carbone, et l’impact de l’épidémie de Covid-19. Cette étude est constituée d’une recherche documentaire, d’une enquête, d’un atelier, d’entretiens avec des employeurs et d’une analyse de l'offre de formation existante. Au terme de ce travail, nous présentons ici les principaux conseils qui vont être utilisés par mediarte.

© TIM J 27
PRÉVISION DE COMPÉTENCES
PRÉVISION DE COMPÉTENCES
Donnez une chance aux nouveaux talents diplômés STAGES MÉDIA Information & inscription via www.mediarte.be

Vous êtes employeur et vous souhaitez proposer un stage en toute légalité ?

Le projet “Stages média” est destiné aux jeunes de -26 ans désireux d'acquérir une expérience professionnelle. Par cette initiative, mediarte souhaite bâtir un pont entre la sortie de l'enseignement supérieur et le secteur audiovisuel professionnel.

Si les objectifs personnels et la motivation du stagiaire sont compatibles avec les besoins et les attentes du fournisseur de stage, mediarte assure la mise en contact.

Infos pratiques

• Stage professionnel réalisé dans un cadre légal

• Stage de 12 semaines maximum

• Tout le monde peut suivre un stage, indépendamment de la fonction, à condition d'avoir moins de 26 ans, d'être inscrit comme demandeur d'emploi (officiellement auprès d'ACTIRIS, du VDAB ou du FOREM) et de ne pas encore recevoir d'allocations.

• mediarte assure l'encadrement du stagiaire et veille au contenu et à la qualité du stage

• mediarte fait le lien entre les objectifs personnels du stagiaire et l'offre du fournisseur de stage.

• La décision finale d’accueillir ou non un stagiaire revient toujours à l’entreprise.

Plus d'infomations sur mediarte.be/fr/dossiers/stages

© ALI YAHIA 33

Mediasensor : perception du travail dans le secteur de l'audiovisuel

mediasensor

Pour la troisième fois d’affilée, grâce à l'enquête mediasensor, mediarte fait le point sur la perception de l’environnement et des conditions de travail ainsi que sur les risques psychosociaux dans le secteur de l'audiovisuel, du cinéma et du digital. Globalement, les employé.e.s du secteur semblent très impliqué.e.s et aiment leur travail, mais éprouvent un besoin de récupération alarmant en raison, entre autres, d'une pression élevée au travail.

MEDIASENSOR
MEDIASENSOR © JONAS DE MAESSCHALCK 34 34

Réévaluation

Après les éditions de 2016 et 2019, mediarte a interrogé pour la troisième fois l'état du bien-être mental dans le secteur de l'audiovisuel, du cinéma et du digital. L'enquête a été réalisée par Attentia, spécialiste des RH et du bien-être, et par Guy Notelaers, professeur à l'Université de Mons et chercheur associé à la KU Leuven. 78 entreprises ont participé à l'enquête de 2022. 7.183 questionnaires ont été envoyés, dont plus de 3400 ont été complétés, pour un taux de réponse de 48% — un résultat plutôt satisfaisant compte tenu de la taille de l’enquête et du nombre d’organisations participantes.

Avec cette nouvelle édition, mediarte a souhaité accorder davantage d’attention à la problématique des comportements inappropriés au travail, en ajoutant un module dédié à ce sujet au questionnaire.

Modèle théorique

mediasensor s'appuie sur le modèle Job DemandsResources qui permet de comprendre et d’augmenter le bien-être au travail. Le modèle de base stipule que les

Les sources de motivation sont les ressources (resources) qui dynamisent les employé.e.s. Les ressources entraînent la motivation, la satisfaction professionnelle, l'engagement et l’épanouissement, et elles permettent de satisfaire les exi gences professionnelles. Il existe deux types de ressources : les ressources liées au travail et les ressources person nelles. Les ressources liées au travail ont un lien direct avec l’environnement de travail : implication, variété des tâches, soutien de la part du management et des collègues, ... Les ressources personnelles concernent l’employé.e, sa vision et sa gestion de la vie professionnelle : résistance, capacité à voir les opportunités et à les saisir, …

La répartition des sources de stress et des sources de motivation influence le besoin de récupération, l’implication et le plaisir au travail. Une expérience professionnelle positive passe nécessairement par un bon équilibre entre sources de stress et de motivation.

Un secteur impliqué avec beaucoup de plaisir au travail

Les indicateurs de bien-être positif montrent de bons

© KIM CARPENTER
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90% des répondant.e.s estiment bénéficier d'une sécurité d'emploi et 76,3% d'une variété suffisante de tâches au travail. En outre, 94% des personnes interrogées évaluent favorablement le management en matière de leadership transformationnel — un management qui se concentre sur le côté humain et motivant du leadership.

Comportements inappropriés au travail

Haut risque de burn-out

L’enquête propose également un indicateur de bien-être négatif, à savoir la mesure dans laquelle les employé.e.s ressentent un besoin de récupération. En 2019, nous constations que le besoin de récupération avait légèrement diminué par rapport à l'enquête de 2016, passant de 44% à 41%. En 2022, le besoin de récupération est en forte hausse puisqu’il concerne 48% des répondant.e.s. Les personnes interrogées ont notamment déclaré avoir du mal à se détendre à la fin de leur journée de travail, ont évoqué l’épuisement et des difficultés à se concentrer. Un peu plus de la moitié de ce groupe (28% des répondant.e.s au total) dit ressentir constamment un fort besoin de récupération. Il s'agit du groupe dit « à problèmes aigus ». Si ce groupe ne parvient pas à récupérer, il court un risque plus élevé de burn-out (endéans 6 mois).

Par ailleurs, les autres facteurs de bien-être négatif qui attirent l’attention des enquêteur.ice.s sont le manque d'opportunités de carrière (72,5%), la mauvaise organisation du travail (59%), la nécessité d'une meilleure rémunération (53,8%), la participation déséquilibrée (52,6%) et le rythme de travail élevé (49,8%). Ces facteurs pourraient expliquer en partie le besoin élevé de récupération.

mediasensor se penche également sur l'expérience des comportements inappropriés au travail. Il s'agit de questions portant sur le harcèlement, les agressions et les comportements sexuels non désirés. Ceux-ci constituent une source importante de stress et d’angoisse et peuvent avoir des conséquences irréversibles, autant sur la vie professionnelle que personnelle. C’est pourquoi mediarte prône la tolérance zéro vis-à-vis des comportements inappropriés au travail.

Harcèlement

1,3% des répondant.e.s sont victimes de harcèlement au travail. Cela signifie que sur les 3 473 personnes interrogées, 45 employé.e.s ont été fréquemment confronté.e.s à des comportements intimidants sur une période de 6 mois. Il s'agit, d'une part, d'actes liés à la personne (ragots, exclusion sociale, insultes, remarques ou blagues blessantes) et, d'autre part, d'actes liés au travail (compliquer le travail en retenant des informations, faire des commentaires répétés sur les erreurs, ne pas valoriser le travail et les efforts).

Agressivité

En ce qui concerne l'agressivité au travail, on constate que 99,2% ne déclarent pas ou peu d'agressivité et de conflits avec la hiérarchie directe. 0,8% déclarent cependant subir fréquemment des agressions ou des conflits avec la hiérarchie, soit 28 personnes sur 3473 répondant.e.s. 99,6% des personnes interrogées ne déclarent pas ou peu d'agressions ou de conflits avec leurs collègues, 0,4% déclarent avoir subi des agressions ou des conflits fréquents avec leurs collègues, soit 14 personnes sur 3473 répondant.e.s.

Comportement sexuel inapproprié au travail

Un module supplémentaire sur ce sujet a été inclus à l'enquête mediasensor de 2022. Il en ressort que 97,2% indiquent n’avoir pas ou peu subi de comportements sexuels non désirés au travail. 2,8% déclarent avoir subi des comportements sexuels non désirés au cours des six derniers mois, soit 97 répondant.e.s sur 3 473. Dans 71,1% des cas, il a été indiqué que ce comportement vient d’un.e collègue. En 2019, un module similaire mais plus limité a indiqué que 3% des répondant.e.s avaient subi de tels comportements.

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Quant à savoir si ce sujet peut être abordé sans problème ou conséquence indésirable au sein de l'organisation, 43,9% déclarent qu'il leur serait difficile voire très difficile d'en discuter. 26% déclarent en revanche qu’il est facile voire très facile d’en discuter. Ces chiffres indiquent que bon nombre d'employé.e.s rencontrent encore des difficultés à l’heure de soulever ces questions au travail.

Next steps

Conclusion

« Il n’y a pas de fumée sans feu » — ce dicton semble plus qu’approprié à notre secteur. On constate que les répondant.e.s éprouvent un grand plaisir à travailler et sont impliqué.e.s dans leur vie professionnelle, mais aussi qu'ils ressentent un besoin fort de récupération. Étant donné que les sources de stress propres au secteur — deadlines serrées, rythme de travail élevé, horaires variables sont difficiles à maîtriser et à transformer, il s’agit de se concentrer sur le renforcement des sources de motivation pour amortir ce besoin de récupération.

Pour la préparation et la réalisation de l'enquête mediasensor, mediarte a travaillé en étroite collaboration avec un comité de pilotage composé de plusieurs entreprises issues de notre secteur. Cette fructueuse coopération ne s’arrête pas à la fin de l'enquête : nous considérons les résultats comme un point de départ qui nous donne un aperçu de la perception du travail dans notre secteur. Des points d'attention clairs sont mis en avant, sur lesquels nous devons fortement nous concentrer au cours de la période à venir. Notre secteur est sous pression et l’étroitesse du marché du travail ne rend pas la situation plus facile. C'est pourquoi mediarte et le groupe de pilotage se sont déjà engagés à poursuivre leur coopération afin de maintenir cette priorité à l'ordre du jour et d'y travailler.

Se concentrer sur le partage des connaissances et mettre à disposition diverses méthodes d'apprentissage, variant en durée, en intensité et en support.

mediarte.be/fr/dossiers/ projects/mediasensor
Article écrit par VICKY VAN BELLINGEN CHARGÉE DE PROJET BIEN-ÊTRE ET INCLUSION © MEDIARTE
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Retrouvez tous les webinars sur youtube.com/mediartebe REVOIR LES WEBINARS

REPLAY

Webinar mediarte

À la rencontre de Corentin Roux de Bézieux, réalisateur du podcast, et Aubin Hezagira, animateur et créateur du podcast "À peu près sérieux". Dans ce replay, nous parlons de la partie technique ainsi que de la partie créative du développement d'un podcast.

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Dans ce podcast, plusieurs personnalités du secteur de l'animation belge se réunissent pour tenter de répondre à ces différentes questions :

Existe-t-il des pratiques de recrutement inclusif dans le secteur de l’animation en Belgique ? Comment stimuler la diversité et l’égalité des genres ? Comment influencent-t-ils le contenu des projets, le bien-être au travail ? Quel bénéfice les studios en tirent-ils ?

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youtube.com/mediarte.be
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REPLAY 39
Formations •  03 JUIN 2022 Setting the Stage NL •  10 JUIN 2022 The power of videomarketing part II (online) •  13 JUIN 2022 Networking Do's & Don'ts FR •  16 juin 2022 Masterclass Nicolas Bassetto - Incroyable mais vrai •  17 juin 2022 Networking : Do's & Dont's NL •  22 JUIN 2022 mediacafé GOG •  23 JUIN 2022 Brand Yourself - Atelier pratique •  24 JUIN 2022 BRIFF FR/NL •  24 JUIN 2022 Personnes de confiance •  09 SEPTEMBRE 2022 Infosession NL/FR •  15 SEPTEMBRE 2022 Masterclas Marie-Hélène Dozo - Tori & Lokita •  20 SEPTEMBRE 2022 Personnes de confiance •  22 SEPTEMBRE 2022 mediacafé mediasensor FR •  22 SEPTEMBRE2022 mediacafé mediasensor NL •  28 SEPTEMBRE 2022 Screening Bozar Boiling Point EN COULISSE En coulisse Qu'est-ce que mediarte a réalisé ces derniers mois ? Nous vous donnons volontiers un aperçu. SÉANCE D'INFO-SESSION 2022© MEDIARTE 40

Mai 2022Octobre

Bensaihi

Événements

résultats

Consultations

notre

le bien-être et l'art de la scène

Gent Dag van het Filmberoep

Talk Intimiteit

Session d'infos

Stages média

Warner Bros ITVP, FremantleMedia Belgium, Dreamwall, Cobelfra (RTL)

Table ronde avec les coordinateurs de formation du secteur musical, Consultation VAF, Groupe de travail "Contrôles de compétence", Plan d'action du comité de direction en ce qui concerne le comportement transgressif, Groupe de travail : Plan d'action sur le travail réalisable/ mediasensor, Consultation PC 227 & 303. 01, Groupe de travail sur les formations intersectorielles, Groupe de travail sur les fonctions de référence dans le secteur AV, t, Consultation des conseillers intersectoriels de la SERV, Guide du travail intersectoriel en groupe à propos de la non-discrimination & l’inclusion : mesure de base/analyse de risque, Réseau intersectoriel sur la diversité, Réseau de conseillers sectoriels, Réseau SERV_Workable Work, Consultation du réseau de partenaires « Creative Skills Europe », Plateforme de Consultation « Diversité & Inclusion », Groupe de travail mediaNXT, Consultation Fit pour 2030 : Outil de prévision des compétences, Structure open social, hub.brussels ICC, Cyanotypes

•  29 SEPTEMBRE 2022 Masterclass Palace Paul Hirsch •  30 SEPTEMBRE 2022 Talk Palace Paul Hirsch •  30 SEPTEMBRE 2022 Setting the Stage NL •  06 OCTOBRE 2022 Setting the Stage FR •  13 OCTOBRE 2022 Masterclass Palace RebelsAboubakr
•  17 OCTOBRE 2022 Avant-première R.M.N.
•  13-14 SEPTEMBRE 2022 - Utrecht Kickoff Cyanotypes project •  20 SEPTEMBRE 2022 Meet the Masters FFO •  20 SEPTEMBRE 2022 Présentation des
de
enquête sur
•  14 OCTOBRE 2022 - Ghent Film Fest
•  17 OCTOBRE 2022 - Ghent Film Fest Gent
op set •  21 OCTOBRE 2022 - Bruxelles Technifutur
•  1 MARS 2022 - Bruxelles VAF Summerschool
Free Kings, Studio Rabona, DPG Media, TOPRadio, Benuts, Sputnik, Dedsit, Woestijnvis, Vlaanderen één, EMG Belgium, Dingie, De Mensen,
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JAN VERMOESEN General Manager jan.vermoesen@mediarte.be GEERT GENBRUGGE Talent Development Expert geert.genbrugge@mediarte.be JOOST BEVERNAGE Digital Strategist & PMO joost.bevernage@mediarte.be VICKY VAN BELLINGEN Project Manager Well-being & Inclusion vicky.vanbellingen@mediarte.be ROBIN BROHÉE Digital Content Creator robin.brohee@mediarte.be FLORENCE ONYN Team Assistant & Office Manager florence.onyn@mediarte.be VIRGINIE GRULOIS Project Manager mediartist virginie.grulois@mediarte.be MEDIARTE TEAM mediarte TEAM CLARA DELUCIS Content Creator clara.delucis@mediarte.be SJOERA HOOGSTEDER Project Manager Career Guidance sjoera.hoogsteder@mediarte.be EDITH DEPAULE Project Manager Career Guidance edith.depaule@mediarte.be NATHALIE DOUXFILS Coach mediartist nathalie.douxfils@mediarte.be 43
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