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INTERVIEW 20

INTERVIEW 20

Acheter à ses propres risques

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Chaque action est sérieusement préparée et budgétisée. Au démarrage de Quadriga, les transactions s’opéraient surtout entre la France et l’Allemagne. Mais très vite, elles ont acquis une dimension plus internationale et plus importante – touchant principalement des marques européennes. Geoffrey Heyninck: “Nous achetons toutes les parties à nos propres risques, mais toujours après une analyse poussée et sur base de l’expérience acquise par l’équipe tout entière. Les lots achetés sont généralement transportés vers les entrepôts de Burcht pour y être stockés. C’est là que nous contrôlons les voitures avant la revente, en vérifiant notamment qu’elles sont bien conformes aux configurations commandées”. Dans le passé, il est arrivé que des lots soient achetés sans homologation européenne, une homologation que Quadriga a donc elle-même adaptée conformément à la législation. Pour Quadriga Car Retail, la priorité a toujours été un rendement garanti pour ses clients. La fragmentation constitue l’un des dangers dans ce contexte. “En revendant les voitures une à une par le biais de sites web, nous deviendrions les concurrents virtuels de nos propres clients, ce qui n’est vraiment pas l’objectif” précise Geoffrey Heyninck. “Cela ferait baisser nos marges et entraînerait une pression du marché à la baisse. Nous nous chargeons parallèlement de la vente de lots aux sociétés de location de voitures, avec clause de rachat garanti. Cela permet à ces clients d’acheter des marques et des modèles plus intéressants”. La plupart des voitures vendues affichent en principe ‘0 kilomètre’ au compteur, mais il s’agit souvent d’immatriculations temporaires (d’un jour) du fait des marques, désireuses de gonfler artificiellement leur part de marché. Du fait de sa présence globale, Quadriga contribue à gommer dans une certaine mesure les pénuries et les retards actuels de la production automobile en Europe. Etant actifs sur différents continents, l’entreprise est en mesure de proposer des solutions extrêmement flexibles et polyvalentes, et ce tant aux clients qu’aux fournisseurs, sans mettre en péril les activités du réseau de concessionnaires locaux.

Les défis

Les activités sont basées sur les fluctuations de la production dans les usines automobiles. Si les usines connaissaient à l’avance 100% des données – volume par modèle, coloris, propulsion, options d’exécutions… - Quadriga Car Retail n’aurait pas lieu d’être. Pour faire court, cela revient à dire que plus il y a de changements sur le marché automobile, plus les opportunités sont nombreuses pour une entreprise telle que Quadriga. En soi, la voiture électrique ne représente pas un gros défi pour l’entreprise. “Nous ne sommes certainement pas opposés à la voiture électrique, nous en avons d’ailleurs déjà négocié plusieurs lots, même si nous considérons qu’une électrification généralisée n’est ni réaliste ni durable à long terme” tel est le commentaire de Geoffrey Heyninck. “La voiture électrique est poussée par l’Europe – avec un enthousiasme variable d’un pays à l’autre – mais il ne s’agit certainement pas d’une donnée mondiale”. Le grand défi pour l’avenir de l’entreprise se situe au niveau de l’approvisionnement et de la gestion financière. Geoffrey Heyninck: “Nos marges étant très faibles, nous avons besoin de beaucoup de volume. Au fil des ans, nous avons développé notre propre logiciel pour une analyse poussée et l’évaluation des lots disponibles, puisque le rendement est un élément crucial. Il n’est plus possible aujourd’hui de conclure des accords uniquement sur base du prix. Il faut tenir compte de la totalité de l’offre, de la vitesse de livraison, du traitement logistique et administratif, de l’efficience, de la discrétion également… Sans oublier la gestion du capital! Nous devons garder l’oeil sur les taux de change, prévoir des réserves de capital, assurer notre solidité financière…”.

Quadriga Car Retail NV/SA Antwerpsesteenweg 211 - 223 2070 Burcht Site web: www.qcr.be/fr/home E-mail: info@qcr.be

Valvoline

De nouvelles huiles pour le moteur et la transmission des voitures hybrides

Sur les voitures hybrides, le moteur à combustion est utilisé d’une manière tout à fait spécifique, ce qui pose de sérieux défis en termes de lubrification. C’est la raison pour laquelle Valvoline a développé une nouvelle gamme d’huiles moteur, ainsi d’ailleurs qu’une nouvelle série d’huiles de transmission pour véhicules hybrides. Olivier Bolle, Account Manager Belgium, nous en dit plus à ce sujet.

Toutes les marques d’huiles ne sont pas des producteurs d’huiles. Certaines sont des ‘blenders’, qui mélangent des huiles de base avec des additifs, et ce selon les spécifications prescrites. D’autres achètent des mélanges et sont en fait des ‘fillers’ d’huiles déjà mélangées. Il en va tout autrement chez Valvoline. En effet, l’entreprise est un véritable producteur, qui se charge même du développement de ses produits. Olivier Bolle nous apprend que le développement d’une nouvelle huile peut prendre jusqu’à trois ans. La recherche, les tests et le respect des spécifications prescrites – notamment par les constructeurs – rien n’est laissé au hasard. Il faut dire que Valvoline n’en est pas à son coup d’essai. Longue histoire que celle de cette entreprise, puisqu’elle remonte jusqu’en… 1868. L’histoire de Valvoline est donc antérieure à celle de l’automobile. L’entreprise a été fondée par l’américain John Ellis, qui avait développé un lubrifiant pour les moteurs à vapeur. Au tout début du 20ème siècle, Valvoline a été l’huile moteur recommandée par Ford pour son fameux Model T. Valvoline, qui compte bien d’autres grandes premières dans son palmarès, est surtout très bien représentée aux Etats-Unis. Sa notoriété y est encore accrue par le sponsoring de plusieurs équipes de courses, notamment en NASCAR. En Europe, Valvoline a surtout parrainé des courses moto. Valvoline a pour ambition d’augmenter sa part de marché dans nos contrées. De nouveaux investissements ont donc été réalisés, notamment à Dordrecht (Pays-Bas), et un système de distribution plus efficace est actuellement à l’étude. Mais ce qui est au moins aussi important, c’est que Valvoline continue à investir en R&D, ce qui nous ramène à notre sujet: celui des huiles spécifiques pour les voitures hybrides.

La puissance maximum est parfois requise sur un véhicule hybride, au moment où le moteur – et donc également l’huile moteur – n’a pas encore atteint la température normale de fonctionnement.

Les défis posés par les voitures hybrides

A première vue, on pourrait penser que les exigences posées par le moteur à combustion d’un véhicule hybride ne diffèrent pas beaucoup de celles d’une voiture dotée uniquement d’un moteur à combustion conventionnel. Après tout, le moteur à combustion d’un véhicule hybride utilise une technologie bien connue, la même que celle d’une voiture conventionnelle. Dans certains cas – notamment chez Toyota – un véhicule hybride sera plutôt équipé d’un moteur essence utilisant le cycle Atkinson. Si ce type de moteur redémarre plus facilement, il manque quelque peu de couple, un inconvénient compensé par l’assistance du moteur électrique. Ce qui est très différent, c’est la manière dont le moteur à combustion est utilisé dans un véhicule hybride. L’exemple typique nous est donné avec un parcours qui commence dans un environnement urbain, où l’on ne fait pratiquement pas appel au moteur à combustion. Lorsque le parcours se poursuit après quelques kilomètres – au sortir de la ville – sur autoroute ou sur voie rapide, le moteur à combustion doit donner toute la gomme. Cela se fait au moment où le moteur à combustion – et l’huile moteur d’autant plus – n’a pas encore eu l’occasion d’atteindre une température normale de fonctionnement. Quant à l’huile, elle ne s’est pas encore totalement dispersée dans le moteur. Un autre exemple, c’est celui du parcours mixte, avec une conduite alternativement électrique ou avec l’assistance d’un moteur à combustion. Le moteur à combustion présente des cycles de démarrage et d’arrêt brusques, et ce dans un laps de temps fort court. Lors d’un tel parcours, on observe de nettes variations de température de l’huile moteur. Un phénomène analogue, moins prononcé toutefois, se produit sur des voitures dotées d’un système stop/start.

Une nouvelle huile

Valvoline présente une nouvelle gamme d’huiles moteur répondant à la plupart des défis posés par une voiture hybride. Ces nouvelles huiles se caractérisent par un taux de viscosité faible: 5W-30 pour les C2 et C3 et OW-20 pour la C5. Cette faible viscosité permet une distribution facile de l’huile dans le moteur. De plus, cette huile adhère mieux, de sorte que la lubrification s’opère même au moment où le moteur à combustion n’a

pas tourné pendant un certain temps. Ces huiles spéciales supportent en outre de fortes variations de température. Le moteur n’atteignant pas toujours sa température normale de fonctionnement, le risque de condensation est grand, ce qui entraîne de l’eau dans l’huile. C’est pourquoi Valvoline a développé un pack d’additifs permettant de prévenir l’oxydation et la corrosion. D’autres additifs visent à limiter l’usure; ils renforcent la résistance à l’humidité et garantissent la stabilité à différentes températures. Les recherches ont tout d’abord lieu en laboratoire, où différentes compositions sont testées. Des essais moteur réels sont ensuite réalisés, avant d’en arriver au produit final. La résistance à l’usure est de 75% supérieure aux spécifications d’ACEA et de Mercedes-Benz. Un résultat de 70% supérieur est noté en ce qui concerne la lutte contre l’oxydation. En ce qui concerne enfin la résistance à l’humidité, le résultat est de 94% supérieur au standard API. Autant d’effets positifs qui se traduisent en outre par une huile moins rapidement polluée, ce qui prévient la formation anticipée de boues (sludge). Une voiture hybride est essentiellement équipée de trois types de boîtes de vitesses, et tout d’abord la transmission automatique avec convertis-

La température de l’huile moteur connaît de fortes variations sur un véhicule hybride, mais aussi sur une voiture dotée d’un système stop/start

seur de couple. Nombreux sont les constructeurs automobiles à opter en guise d’alternative pour une boîte séquentielle à double embrayage. Pour finir, il reste la transmission spéciale à train épicycloïdal , surtout utilisée par Toyota. C’est tout spécialement pour la transmission des voitures hybrides que Valvoline a développé deux types d’huile - AFT et DCT. Il est évidemment primordial d’utiliser les huiles adaptées, d’où l’intérêt d’une consultation en ligne.

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Novatech International & Novatio

Un ‘nicheplayer’ belge qui joue dans la cour des grands…

Novatech International (Olen) distribue cinq lignes de produits, chacune avec sa propre marque et son propre domaine d’application. Dans le secteur automobile, Novatio est la marque qui compte. Parallèlement aux colles, les additifs et les détergents sont les principaux produits de cette gamme.

Les origines de Novatech International remontent à 1978, année de la création de l’entreprise par Martin Vissers, le père de l’actuel propriétaire et CEO, Bert Vissers. La grande fierté de Novatech International, c’est d’être aujourd’hui encore une entreprise familiale, ce qui ne l’empêche pas d’être représentée dans une vingtaine de pays et de se profiler comme ‘nicheplayer’ aux côtés de géants de la chimie tels que Henkel, 3M ou ITW... Avec Novatio, l’entreprise s’adresse surtout au secteur de l’automobile. La série la plus récente concerne une gamme de produits d’entretien (notamment de nettoyage des matières synthétiques) et de réparation (kits de colmatage) pour mobilhomes et caravanes. Novatech International a également développé une colle pour pare-brise. Mais la gamme labellisée Novatio déploie également un certain nombre d’additifs, présentés ci-dessous. Ces produits sont proposés en vente directe aux utilisateurs (les garagistes) et ne sont donc pas disponibles par le biais de grossistes. Les huit représentants belges de l’entreprise implantée à Olen, qui fournissent également des conseils techniques et pratiques, disposent d’un véhicule de démonstration pour les visites clientèle. Si le développement des produits se fait en interne, la production proprement dite est confiée à des entreprises spécialisées.

Rendre les joints plus flexibles

Novastop Oil est un additif synthétique universel compatible avec les huiles moteur et de transmission, les huiles ATF, les huiles hydrauliques et les fluides de direction assistée. C’est bien connu: après un certain temps, les joints se dessèchent et durcissent, ce qui à terme risque de provoquer des fuites. Grâce à Novastop Oil, les joints gonflent jusqu’à présenter leur taille d’origine et gagnent en flexibilité, ce qui permet d’éviter ou de stopper les fuites d’huile et donc, de faire l’impasse sur de coûteuses réparations. Novatech affirme que l’absence de chlorides et de solvants permet d’éviter l’encrassement des filtres et que Novastop Oil est donc inoffensif pour les catalyseurs. Il est conseillé d’ajouter un dosage de 10 ml par litre d’huile. Pour assurer une action optimale et durable, il vaut mieux administrer Novastop Oil avec de l’huile fraîche. Il convient de veiller à une bonne circulation ultérieure et à ce que l’huile soit à la bonne température afin que le produit puisse agir de façon optimale.

Novaflush Engine

Ce n’est qu’après avoir retiré le carter d’un moteur que l’on se rend vraiment compte de l’encrassement du circuit d’huile. De ce fait, de plus en plus d’entreprises – des fabricants d’huiles et surtout des producteurs d’additifs – conseillent de rincer le moteur à intervalles réguliers. C’est notamment le cas de

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