La famine fait des ravages chez les jeunes Nigérians
Europe
Cahier spécial Éducation
«OBAMA DOIT PROJETER LES DANGERS DE LA VIE ADULTE AVANT L’HEURE LA CONFIANCE»
Des milliers d’enfants sont décédés dans les régions contrôlées par Boko Haram, dénonce MSF. page 8
Notre entrevue avec le spécialiste américain Kyle C. Kopko, qui commente le dernier voyage qu’effectue le président. page 10
MONTRÉAL
Stress causé par la pression de la performance et rémunération pour récompenser les bonnes notes : l’avis des experts. 5 pages
LA BELLE SURPRISE WATCH DOGS 2
LE QUOTIDIEN LE PLUS LU DU GRAND MONTRÉAL
Dans l’air du temps, le deuxième volet du jeu vidéo fait beaucoup mieux que l’original, selon notre chroniqueur Maxime Johnson.
Le personnage Marcus Holloway
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Un café ouvert afin de payer des psychologues pour enfants Montréal. Deux pédiatres viennent d’ouvrir un café afin d’amasser des fonds pour offrir gratuitement des services de psychologie et d’orthophonie à des enfants dans leur clinique médicale.
ROXANE LÉOUZON
roxane.leouzon@journalmetro.com
Au Centre de santé Meraki, situé près du métro Atwater, de nombreux enfants ayant des retards de développement ou une variance du genre (notamment des enfants trans) obtiennent des évaluations et du soutien médical. Plusieurs ont aussi besoin de services de
psychologie, d’orthophonie et d’ergothérapie. Mais pour les obtenir gratuitement, ils doivent se tourner vers les hôpitaux et les CLSC (centres locaux de services communautaires), où ils sont souvent mis sur des listes d’attente. «Ça prend parfois 12 mois, 20 mois avant de recevoir les services, déplore le Dr Shuvo Ghosh, pédiatre au centre Meraki. C’est difficile de tolé-
Objectif
2017
Leur objectif est de commencer à offrir ces services gratuitement au courant de l’année 2017.
rer que des enfants souffrent pendant aussi longtemps sans recevoir de l’aide.»
Les familles qui cherchent des services plus rapides peuvent payer pour les obtenir dans le secteur privé, notamment au centre Meraki. Mais le Dr Ghosh et sa collègue, la Dre Andreea Gorgos, veulent offrir une solution à tous les parents, peu importe leurs moyens. Les médecins ont donc lancé un organisme à but non lucratif il y a plus d’un an, en même temps que
leur clinique. Afin d’amasser des fonds, ils ont transformé un espace adjacent en café, nommé Pacefika. «Presque 100 % des profits du café iront à la fondation. Nous allons aussi bientôt organiser diverses activités de financement. On veut pouvoir payer des psychologues et embaucher plus d’orthophonistes», explique le Dr Ghosh.
Le CH n’est plus invaincu à la maison Battu en prolongation par la Floride hier, Montréal n’a pas récolté les deux points pour la première fois de la saison au Centre Bell. page 27
«C’est sûr que je suis nerveux avant un saut»
Chauffeur sourd cherche
RECONNAISSANCE
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Depuis l’entrée en vigueur du projet pilote d’Uber au Québec, Benoît Landry ne peut plus être chauffeur pour la compagnie de covoiturage en raison du permis 4C, qiu est désormais exigé. Mais les chauffeurs sourds sont unanimes : la technologie d’aujourd’hui leur permet de donner ce service, même si une situation d’urgence survient. Métro a rencontré trois d’entre eux. / CHANTAL LÉVESQUE|MÉTRO
Métro a discuté avec le base jumper russe Valery Rozov, qui a récemment battu son record en s’élançant à 7 700 m de hauteur, dans l’Himalaya. page 29
UBISOFT
Mercredi 16 novembre 2016 journalmetro.com
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Un micro caché pour tenter de piéger Michael Applebaum Procès. Un ancien attaché politique de Michael Applebaum a raconté hier au tribunal qu’il avait porté un micro caché à quelques reprises, en 2013, afin d’obtenir pour la police des aveux de celui qui était alors maire par intérim de Montréal.
Mais les enregistrements entendus au procès pour fraude, hier matin, indiquent que M. Applebaum ne s’est pas compromis par ses propos. Hugo Tremblay s’était entretenu avec M. Applebaum à deux reprises en personne, puis une troisième fois au téléphone. M. Tremblay avait accepté de collaborer avec la police et il témoigne aujourd’hui pour la Couronne. Au cours des trois conversations enregistrées par M. Tremblay, l’accusé demeure très prudent et soutient qu’il n’est
Suspicieux
«Il se protégeait, il avait une méfiance, il avait toujours une phrase pour se protéger.» Hugo Tremblay, ancien attaché politique de Michael Applebaum
au courant de rien. Lorsque son ex-attaché politique s’inquiète de l’enquête policière, Michael Applebaum se fait rassurant et parle de chasse aux sorcières qui cible tout le monde. «Pour pouvoir t’accuser, [ils] doivent voir l’argent», dit l’ex-maire dans la bande
sonore captée durant sa deuxième rencontre avec M. Tremblay, avant d’ajouter que, sans une telle preuve, les soupçons des policiers ne sont que «des mensonges». Michael Applebaum a plaidé non coupable à 14 accusations liées à la corruption,
notamment pour fraude et abus de confiance. Les faits reprochés seraient survenus de 2007 à 2010, période où l’accusé était maire de l’arrondissement de Côte-desNeiges–Notre-Dame-de-Grâce. M. Tremblay avait soutenu lundi que l’argent amassé illicitement était partagé par M. Applebaum et lui-même. M. Applebaum, aujourd’hui âgé de 53 ans, a été maire par intérim de Montréal de novembre 2012 à juin 2013, à la suite du départ de Gérald Tremblay. LA PRESSE CANADIENNE
ACTUALITÉ
Agressions à Val-d’Or
Aucune accusation contre six policiers
Justin Trudeau débarque à Cuba Aux côtés du président cubain Raul Castro, le premier ministre du Canada Justin Trudeau a défilé devant la garde au palais de la Révolution, hier, à sa première journée de visite à La Havane. «L’amitié entre nos familles est durable et profonde, mais cela n’est rien en comparaison de la [relation] franche entre les Canadiens et les Cubains», a-t-il dit en évoquant la célèbre amitié entre son père, Pierre Elliott Trudeau, et Fidel Castro. Il s’agit de la première visite d’un chef d’État canadien à Cuba en près de 20 ans. Cette mission commerciale d’une semaine mènera aussi M. Trudeau en Argentine et au Pérou. / ENRIQUE DE LA OSA/ASSOCIATED PRESS
Aucune accusation ne sera déposée contre les six policiers de Val-d’Or suspendus il y a plus d’un an après la diffusion d’un reportage d’Enquête faisant état de nombreux cas d’abus sur des femmes autochtones. C’est ce qu’ont rapporté plusieurs médias, hier. Le reportage de RadioCanada avait mis au jour, en octobre 2015, la violence et les agressions sexuelles de policiers de la Sûreté du Québec. Les six agents de Vald’Or auraient été rencontrés hier matin par les procureurs du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Ce dernier avait ouvert 37 dossiers avant le 4 avril 2016. Le DPCP sera à Val-d’Or vendredi pour expliquer ses motifs durant une conférence de presse. TC MEDIA
François Gendron
40 ans à l’Assemblée
L’Assemblée nationale a rendu hommage, hier, au dernier des députés élus le 15 novembre 1976 toujours en poste. François Gendron, qui a conservé le siège d’AbitibiOuest à 11 reprises, fêtait en effet son 40e anniversaire de vie parlementaire. Élu dans la vague péquiste qui avait donné 71 sièges à René Lévesque sur les 110 que comptait alors l’Assemblée nationale, François Gendron a occupé une dizaine de postes ministériels, a été vice-premier ministre du Québec, chef intérimaire du Parti québécois et président de l’Assemblée nationale. LA PRESSE CANADIENNE
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
Vélo
Nouvelle piste cyclable déneigée
La piste cyclable qui sillonne les rues De Brébeuf et Boyer et qui débouchera cette semaine sur la vélorue de la rue Mentana sera déneigée au cours du prochain hiver. «Ça va devenir notre colonne vertébrale nord-sud quatre saisons», a affirmé hier le responsable des dossiers vélo à la Ville de Montréal, Marc-André Gadoury. Ce dernier a rapporté que l’ouverture de cette voie cyclable pendant la saison froide était très attendue de la communauté cycliste. Pour assurer un lien vers le centre-ville, les vélorues des rues Mentana et SaintAndré seront complétées cette semaine. MÉTRO Projet Montréal
Moins de sels de voirie exigé Projet Montréal souhaite que la Ville réduise sa consommation de sels de voirie. La formation politique déposera une motion à ce sujet à la prochaine réunion du conseil municipal, lundi prochain. «Si on continue d’utiliser autant de sels sur nos routes, les investissements qu’on prévoit faire seront vains. La Ville continuera d’endommager les infrastructures beaucoup plus rapidement qu’elle ne les répare», a indiqué par voie de communiqué le conseiller de François-Perrault, Sylvain Ouellet. MÉTRO
Être sourd et chauffeur de taxi ou d’Uber, est-ce possible? Transport. Est-ce que les personnes sourdes peuvent être chauffeurs de taxi ou chauffeurs Uber au Québec? LAURENCE HOUDE-ROY laurence.houde-roy @journalmetro.com
Les personnes sourdes ne peuvent actuellement pas se procurer le permis de classe 4C, exigé aux chauffeurs de taxi et dans le cadre du projet pilote d’Uber au Québec, comme l’avait rapporté Métro. Un test médical analysant leur audition les disqualifie. La Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) indique que les chauffeurs doivent pouvoir assurer une communication rapide et entendre un murmure si une situation d’urgence survient. Métro s’est donc demandé si les personnes sourdes peuvent contacter les services d’urgence et gérer une urgence. Métro a rencontré trois chauffeurs Uber qui ne peuvent plus conduire sur l’application en raison de leur surdité. Avant le projet pilote, Uber n’exigeait d’eux que le permis de classe 5, que la plupart des particuliers possèdent – incluant les personnes sourdes. Pour eux, l’obligation d’obtenir le permis 4C n’est pas réaliste, alors que plusieurs moyens sont mis à leur disposition pour gérer une situation d’urgence. «[Le gouvernement a] établi ces critères il y a plusieurs années, lorsque la technologie ne faisait pas partie de nos vies», déplore Benoît Landry, l’un des 50 chauffeurs sourds qui conduisaient sur la plate-
Patrick Lazure était un chauffeur sourd Uber jusqu’à l’entrée en vigueur du projet pilote. À droite, une conversation par texto avec le 9-1-1. / CHANTAL LÉVESQUE/MÉTRO
forme Uber. Pour illustrer ces propos, son collègue Louis Desbiens, également chauffeur sourd, ouvre son téléphone portable dans le local du Centre de la communauté sourde du Montréal métropolitain (CCSMM) où Métro les rencontre. Depuis près d’un an, les personnes sourdes ont accès à un service qui leur permet de communiquer avec le 9-1-1 via message texte 24 heures sur 24 et qui est offert par les principales compagnies de téléphonie mobile. «On s’inscrit au service, et lorsqu’on appelle le 9-1-1, s’ils n’entendent rien au bout du fil, la centrale nous recontacte par texto», explique M. Desbiens. Le chauffeur l’a testé de-
Ailleurs au pays À Toronto, la réglementation spécifie seulement que le chauffeur doit parler anglais, mais la communication en anglais par message texte est permise. Les personnes sourdes peuvent contacter le 9-1-1 à l’aide d’appareils électroniques pour personnes sourdes. Ʉ =ĮĮÑĻÑȦ ÿČ ĒȱĽ Ñ ĤÿåĒ áÑĒĨ la réglementation qui empêche les personnes sourdes d’être chauffeurs de taxi.
vant Métro et a pu engager une conversation par texto avec les services d’urgence (voir photo). Un délai a par contre pu
être constaté car, pour le bien de la rencontre, l’interprète poursuivait la discussion dans la salle où nous étions. Un service de «relais vidéo», qui est offert depuis septembre, permet également aux sourds de contacter le 9-1-1 par vidéo, et un interprète fait directement la traduction. Le service est actuellement offert de 9 h à 21 h. «Je l’ai déjà utilisé à cinq reprises, poursuit Benoît Landry. Il y avait quelqu’un d’ensanglanté dans la rue. J’ai composé le 9-1-1, et l’ambulance est venue.» Les chauffeurs souhaitent que la SAAQ considère ces nouvelles options qui leur sont offertes et engage une conversation avec eux pour voir comment ils pourraient
se qualifier pour le permis 4C. Tous font valoir que les personnes sourdes ont développé une plus grande faculté visuelle les aidant à détecter les dangers sur la route, mais également à comprendre les expressions des gens par les gestes. «On voit quand la personne ne va pas bien. On appelle le 9-1-1 tout de suite», explique Patrick Lazure, lui aussi chauffeur Uber jusqu’à l’entrée en vigueur du projet pilote. Les chauffeurs indiquent que les clients peuvent toujours communiquer avec eux avec un papier et un crayon qu’ils mettent à leur disposition ou via leur téléphone mobile. Les chauffeurs peuvent lire leur message à un feu rouge ou en se stationnant.
Ville-Marie. Lavoie promet plus de démocratie
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S’il est élu chef de Projet Montréal, le conseiller municipal Guillaume Lavoie promet de revoir le modèle démocratique en place dans l’arrondissement de Ville-Marie. C’est ce qu’a révélé hier l’élu de Rosemont–La PetitePatrie à trois semaines du vote. Il a tiré à boulets rouges sur la Loi 22 qui permet au maire de Montréal d’être automatiquement maire de l’arrondissement du centre-ville et de nommer trois des cinq conseillers de l’arrondissement. MÉTRO
Citoyens
«Depuis trop longtemps, on considère les résidants de Ville-Marie comme des citoyens de seconde classe. [...] Cela doit changer.» Guillaume Lavoie, candidat à la chefferie de Projet Montréal
Le rendez-vous juridique du mercredi
Qu’advient-il si l’employeur découvre après embauche, que sa recrue a fait une fausse déclaration en réponse à une question posée en entrevue ou dans un formulaire d’emploi ? (par Me Soudy Bakary, consultant) Pendant le processus d’embauche, il arrive couramment que l’employeur recueille des renseignements personnels sur les candidats, afin de s’assurer que ces derniers possèdent les aptitudes ou les qualités requises pour occuper le poste à pourvoir. D’entrée de jeu, il faut mentionner que l’employeur a le droit d’obtenir des renseignements sur les candidats dans le cadre du processus d’embauche. Ce droit n’est toutefois pas absolu. D’abord, l’employeur ne doit recueillir que les renseignements qui lui permettront de déterminer si le candidat a la capacité d’occuper le poste qu’il postule. Ensuite, l’employeur ne peut requérir du candidat des renseignements portant sur les motifs illicites de discrimination prévus par l’article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne. Quant aux conséquences qu’entraînent les fausses déclarations faites par le candidat, qui sont découvertes une fois que celuici est embauché. Deux fondements s’offrent à l’employeur pour sanctionner l’employé en pareilles circonstances. L’employeur peut, d’une part, appuyer sa décision sur le fait que l’employé, en faisant une fausse déclaration, a contrevenu à son obligation d’honnêteté et de loyauté, ce qui a eu pour effet d’affecter le lien de confiance avec l’employeur. Dans ce dernier cas, les tribunaux ont établi certains critères dans le but de déterminer si le congédiement est justifié. D’autre part, l’employeur peut retenir l’approche dite « civiliste », moins bien reçue par les tribunaux récemment, qui prévoit que l’erreur provoquée par un candidat relativement à ses qualités personnelles a eu pour effet de vicier le consentement de l’employeur à conclure le contrat de travail, rendant ce dernier nul et mettant fin, par le fait même, à la relation d’emploi. Force est de constater que la fausse déclaration faite par un employé lors du processus d’embauche ne peut justifier automatiquement son congédiement. Cette sanction devra être appréciée à la lumière de certains critères déterminés par les tribunaux. Dans le doute Informez-vous !
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Une garderie multilingue en péril à Dorval Éducation. Une soixantaine d’enfants de trois et quatre ans apprennent le français, l’anglais et une troisième langue dans une pré-maternelle de Dorval. Un groupe de parents se mobilise pour sauver ce programme unique, qui doit être aboli l’an prochain. ROXANE LÉOUZON
roxane.leouzon@journalmetro.com
Simone, la fille de trois ans d’Eliane Méthot, commence à converser en espagnol, en plus de parler français et anglais, ses langues maternelle et paternelle. C’est parce qu’elle apprend cette troisième langue tous les matins à la International Pre-Kindergarten de la commission scolaire Lester B. Pearson. Ses après-midi se déroulent une semaine en français et l’autre en anglais. Les autres enfants peuvent choisir l’italien ou le mandarin plutôt que l’espagnol. «On n’en revient pas tant elle est épanouie, a estimé Mme Méthot, qui vante aussi la richesse culturelle du programme. En revenant à la maison, elle nous montre une nature morte de Picasso. Elle a aussi construit des statues de l’île de Pâques en glaise, parce que c’est un territoire chilien.» Ce programme existe depuis une dizaine d’années, mais les difficultés financières de la commission scolaire obligent cette dernière à Banques alimentaires
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
Fréquentation en hausse au Canada Encore plus de Canadiens ont eu recours aux banques alimentaires cette année, selon le plus récent rapport de Bilan-Faim. Le nombre de personnes qui ont reçu des denrées auprès d’un organisme a crû de 1,3 % au Canada en 2016, pour un total de 863 492 personnes aidées. Au Québec, on note une hausse de la fréquentation des banques alimentaires de 5,3 % depuis l’an dernier. LA PRESSE CANADIENNE
Les difficultés financières de la commission scolaire Lester B. Pearson obligent la International Pre-Kindegarten à mettre la clé dans la porte à la fin de l’année scolaire. / JOSIE DESMARAIS/MÉTRO
mettre la clé dans la porte à la fin de l’année scolaire. L’administration considère qu’elle n’a plus les moyens de faire fonctionner cette garderie privée sans retirer des ressources à son réseau d’écoles publiques. «Notre population d’élèves continue de descendre. On a décidé de se départir de l’édifice où se trouve la garderie. Comme ce serait trop coûteux et complexe de la déménager dans une autre école, on n’a pas d’autre choix que de la fermer», a expliqué Steven Colpitts, directeur des programmes internationaux à Lester B. Pearson. Les parents ont appris la nouvelle le 30 septembre derVie étudiante
L’ASSÉ s’attaque à la précarité
Noël Brouillette et Rosalie Rose, de l’ASSÉ / JOSIE DESMARAIS/MÉTRO
L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) s’attaque aux conditions de vie des étudiants. Les associations étudiantes affiliées à l’ASSÉ
Éponge
«Le fait que notre fille apprenne plusieurs langues à un âge où elle est comme une éponge, c’est une corde de plus à son arc.» Éliane Méthot
nier. Plusieurs d’entre eux ont cherché un CPE ou une garderie privée qui offrirait un programme similaire, sans succès. Ils déplorent que la commission scolaire ne les ait pas consultés afin de trouver des ont entamé une semaine d’actions au cours de laquelle ils dénonceront la précarité, causée notamment par les coûts des études et accentuée par des critères d’admissibilité à l’aide financière «plus ou moins mésadaptés». Ils ont aussi mis de l’avant certaines revendications sociales qui trouvent un écho depuis quelques semaines dans la province, comme le salaire minimum à 15 $ l’heure. Leurs actions iront du déploiement de bannières évoquant la précarité étudiante à la distribution de tracts et à la participation à des manifestations. TC MEDIA
solutions, comme augmenter les frais de garderie. «C’est triste que la direction abandonne nos enfants, a commenté Sally Abbas, qui fait tous les jours le chemin depuis Saint-Jérôme et dont le premier enfant a aussi fréquenté ce programme. C’est l’âge le plus important pour développer sa personnalité.» Une soixantaine de parents réunis sur la page Facebook Save the LBPSB International pre-k tentent maintenant de faire parler de leur garderie dans l’espoir qu’un investisseur veuille en reprendre la gestion, ou que la commission scolaire change d’idée. Aide sociale
Les députés solidaires blâmés Les députés de Québec solidaire ont insulté l’Assemblée nationale, selon son président Jacques Chagnon. En Chambre, hier, M. Chagnon a blâmé les députés Manon Massé, Amir Khadir et Françoise David pour avoir tourné le dos au moment de voter contre le projet de loi 70 sur l’aide sociale, jeudi dernier. La législation réduit à 399 $ le chèque mensuel de certains demandeurs. LA PRESSE CANADIENNE
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
Égypte
La peine de mort de Morsi invalidée
MONDE
Un tribunal égyptien a invalidé, hier, la peine de mort imposée à l’ancien président islamiste Mohammed Morsi pour sa participation à une évasion de prison durant le soulèvement de 2011. La décision de la Cour de cassation signifie que M. Morsi aura droit à un nouveau procès pour cette affaire, de même que cinq autres responsables des Frères musulmans, dont la condamnation à la peine capitale dans le même dossier a aussi été invalidée. ASSOCIATED PRESS
Selon une enquête de Médecins sans frontières, le quart de la population attendue d’enfants de moins de cinq ans est absente de deux camps de réfugiés, ce qui permet de conclure que ces enfants sont décédés. / SUNDAY ALAMBA/ASSOCIATED PRESS
Russie
Un ministre arrêté pour corruption Nicolas Sarkozy
De nouveau hanté par Kadhafi
À quelques jours de la primaire cruciale à droite, de nouvelles allégations selon lesquelles l’ancien président français Nicolas Sarkozy a profité d’un financement illégal de la part de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi refont surface. L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine affirme avoir remis à M. Sarkozy et à son ancien chef de cabinet, Claude Guéant, des valises libyennes contenant 5 millions d’euros (7,2 M$). L’ancien président a toutefois opposé un «démenti formel» aux accusations et promis des «poursuites judiciaires», a fait savoir son avocat. AP/MÉTRO
Le ministre du Développement économique, Alexeï Oulioukaïev, en poste depuis longtemps a été épinglé lundi après avoir possiblement accepté un pot-de-vin de 2,6 M$. Les enquêteurs affirment que le ministre aurait permis, en échange, au géant des hydrocarbures Rosneft de participer aux enchères pour acheter une autre compagnie. ASSOCIATED PRESS Chine
Un premier porteavions mis à l’eau Le premier porte-avions chinois est prêt au combat, ce qui représente une étape importante pour un pays qui a fait des investissements importants pour projeter une idée de puissance loin de ses rives. ASSOCIATED PRESS
Des milliers d’enfants nigérians meurent de faim Nigeria. Des milliers d’enfants ont succombé à la faim et à la maladie dans le nord-est du Nigeria, ravagé par le groupe Boko Haram, a prévenu hier Médecins sans frontières (MSF). L’organisation parisienne espère que cela permettra de débloquer une aide d’urgence pour sauver des milliers d’autres enfants de la mort, a expliqué la responsable des programmes d’urgence de MSF dans le nord-est du Nigeria, Natalie Roberts. Une enquête réalisée dans
deux camps de réfugiés de la ville de Maiduguri, dans le nord-est du pays, révèle que le quart de la population attendue d’enfants de moins de cinq ans est absente, ce qui permet de conclure que ces enfants sont décédés, selon MSF. La mortalité parmi les réfugiés âgés de moins de cinq ans est deux fois supérieure au niveau nécessaire pour décréter une urgence, a dit Mme Roberts par téléphone depuis Paris. Mme Roberts, qui est récemment rentrée de l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria, a dit que l’absence de jeunes enfants y est frappante. On ne voit que des enfants plus âgés, a-t-elle dit, mais aucun bébé sur le dos de leur mère ou la hanche de leur sœur – comme s’ils s’étaient volatilisés.
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dimanche 20 novembre de 10h à 16h MHMC.CA 5151, ch. de la Côte-Sainte-Catherine Montréal (Québec) H3W 1M6 CÔTE-SAINTE-CATHERINE
514-345-2605
@MuseeHolocauste
Enfants en danger
75 000
Environ 75 000 enfants pourraient mourir d’ici un an, car seulement un tiers des fonds demandés a été versé par les donateurs. Selon l’ONU, un financement d’au moins 1,34 G$ est nécessaire pour le reste de 2016 et l’année 2017.
MSF a sonné l’alarme pour la première fois en juin, mais les autorités nigérianes niaient encore en septembre que des enfants souffrent de malnutrition. Elles avaient alors accusé l’organisation d’exagérer le problème pour obtenir des dons – après que l’Associated Press eut publié des photos d’enfants émaciés qui lut-
taient pour leur vie dans une clinique de MSF à Maiduguri. La crise est aggravée par le vol de l’aide humanitaire par les responsables des secours, ce qui fait l’objet d’une enquête de la part du Sénat nigérian. L’insurrection de Boko Haram a fait environ 20 000 morts et chassé 2,6 millions de personnes de chez elles, dont un million d’enfants, depuis sept ans. Le gouvernement nigérian affirme que les djihadistes sont en déroute, mais Mme Roberts dit que les travailleurs humanitaires peuvent à peine sortir de Maiduguri, par crainte d’être attaqués, et que les secteurs les plus dangereux ne sont accessibles que par hélicoptère. ASSOCIATED PRESS
Burundi. Des ONG craignent un génocide Un regroupement d’organisations humanitaires demande à la communauté internationale de déployer une force civile de protection au Burundi pour empêcher une guerre civile, voire un génocide. La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et la Ligue burundaise des droits de la personne (ITEKA) préviennent dans un rapport publié hier que la décision récente du gouvernement burundais de se distancer de la communauté internationale est de mauvais
Répression systématique
«Outre [la] surveillance généralisée, le régime a mis en place [... ] des outils de propagande utilisant l’histoire du pays pour justifier une répression systématique.» Extrait du rapport de la FIDH et de l’ITEKA
augure pour les citoyens jugés hostiles au régime. AP
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
États-Unis
«Le prix d’une autre “réinitialisation” [avec la Russie] serait d’être complices du massacre du peuple syrien par Poutine et Assad.» John McCain, sénateur républicain, qui juge «inacceptable» tout rapprochement entre les États-Unis et la Russie.
Donald Trump
Colorado
Les maires de villes refuges font bloc
Denver autorise le cannabis social
Les maires démocrates de certaines des plus grandes villes des États-Unis ont l’intention de mettre tout en œuvre pour empêcher leurs concitoyens d’être déportés, même si Donald Trump menace de priver de fonds publics les villes qui refuseront de collaborer. Les maires de New
La ville de Denver, au Colorado, est devenue hier la première ville des ÉtatsUnis à autoriser la consommation de marijuana dans les bars et les restaurants. La semaine dernière, huit États américains ont légalisé la marijuana à des fins médicales ou récréatives. ASSOCIATED PRESS
Les manifestations contre l’élection de Donald Trump se poursuivent. / AP
York, de Chicago et de Seattle comptent parmi ceux qui cherchent à rassurer les immigrants inquiétés par les intentions de M. Trump. AP
Selon M. Kopko, «Obama doit assurer aux alliés des Américains que la transition du pouvoir se fera en douceur et que les relations américaines ne changeront pas du tout au tout avec la nouvelle administration». / ASSOCIATED PRESS
«Obama doit inspirer la confiance» Entrevue. Barack Obama a amorcé lundi son dernier voyage en tant que président des États-Unis. Si ce voyage devait être détendu, l’élection de Donald Trump a changé la donne, Obama devant maintenant rassurer les alliés européens. DMITRY BELYAEV Metro World News
Le président Obama, qui était en Grèce hier, doit assurer aux leaders mondiaux que Donald Trump continuera à honorer les alliances internationales des États-Unis et maintiendra l’engagement du pays envers l’OTAN une fois en poste à la Maison-Blanche. Kyle C. Kopko, professeurassistant de science politique au Collège Elizabethtown, aux États-Unis, explique l’importance de la tournée d’Obama et comment son successeur est susceptible d’aborder la politique étrangère. Pourquoi Obama prend-il le temps d’expliquer, voire de défendre, les actions du président élu Trump? Il y a beaucoup de préoccupations sur la présidence de Trump, tant aux États-Unis que sur la scène internationale. Le président Obama doit inspirer la confiance. S’il ne prend pas de mesures pour rassurer ses alliés, cela pourrait conduire à une crise de confiance, qui affecterait les marchés financiers mondiaux ainsi que la sécurité internationale.
Préoccupations
«Trump a tenu des propos contradictoires durant la campagne; il est donc difficile de prédire avec certitude ce qu’il fera une fois en poste.» Kyle C. Kopko, professeur de science politique qui répond à la question «Ces préoccupations peuvent-elles devenir réelles?»
Quelles sont les préoccupations des partenaires des États-Unis? Durant la campagne électorale, Donald Trump a fait de troublantes déclarations à propos de l’utilité de l’OTAN. C’est une préoccupation majeure pour les partenaires européens. Il y a également des préoccupations au sujet de sa position en matière de politique économique. S’il entame une guerre commerciale avec le Mexique ou la Chine, cela aura des conséquences sur les marchés boursiers mondiaux. Les politiques de Trump en matière de partenariat militaire et commercial peuvent-elles changer? Ça dépend. S’il s’en remet aux connaissances du président de la Chambre, Paul Ryan, ou au vice-président élu, Mike Pence, on peut certainement s’attendre à une administration républicaine traditionnelle. Les obligations conventionnelles resteront intactes. Par contre, si Trump ne délègue pas la politique à des conseillers et à des fonctionnaires avisés, nul ne sait ce qui peut advenir.
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
Dans les yeux de Serge Bouchard CULTURE
Salon du livre. L’anthropologue Serge Bouchard médite sur notre monde en lui insufflant une grande dose de poésie – ce dont il a bien besoin par les temps qui courent – dans Les yeux tristes de mon camion.
Émerveillement
«Si tout devient merveilleux, vous avez une capacité de rebondissement terrible dans la vie!» Serge Bouchard
MARIE-LISE ROUSSEAU marie-lise.rousseau @journalmetro.com
À faire aujourd’hui
Je crois? Une sœur et son frère, Pauline et Jean, décident un jour de parler en inversant le «je» et le «tu». Ce jeu enfantin qu’on pourrait croire inoffensif aura des conséquences inattendues, puisque, arrivé à l’âge adulte, Jean se retrouve subitement privé d’accès à ses propres pensées. En revanche, il peut désormais lire celles des autres. Cette étrange pathologie le condamne à n’avoir de connaissance sur lui-même que par le biais d’autrui. Une pièce d’Emmanuel Bourdieu mise en scène par Benoit Rioux, avec Samuël Côté, Marie-Pier Labrecque, Simon-Pierre Lambert et Florence Longpré. Salle intime du Théâtre Prospero 1371, rue Ontario Est infos : 514 526-7288 Jusqu’au 3 décembre
Dans une trentaine de courts essais, l’auteur de 69 ans dépoussière des bribes d’histoire de l’Amérique, dénonce les ravages du capitalisme et ravive avec sa «mélancolie positive» des souvenirs de sa jeunesse, dont un road trip vers la Californie, où il se sentait plus proche de l’american trucker que des hippies de son âge. Vous avez dit de ce livre qu’il est un manifeste politique, une déclaration d’amour. Comment le définissez-vous? J’écris des livres d’anthropologie et de philosophie sur un mode littéraire et poétique. Ça finit par être un manifeste politique et une grande déclaration d’amour pour l’humanité, pour les gens. Je suis un anthropologue, donc je suis un humaniste. Je trouve un côté merveilleux chez l’être humain. Même après l’élection de Donald Trump aux États-Unis? Le dépit amoureux est d’autant plus terrible quand on voit l’humanité capable de faire un truc comme ça. C’est une relation amour-haine. Mais le livre a plus d’amour et de joie qu’on pense. Souvent, les gens me disent : «Mon Dieu que vous
«Je roule et je cause, voilà ce que je fais.» Serge Bouchard résume sa carrière par cette courte phrase. / CHANTAL LÉVESQUE/MÉTRO
êtes nostalgique!» Ça m’étonne, parce que la nostalgie, pour moi, est quelque chose de très positif. C’est un moteur de création, une façon de voir le monde. Comme société postmoderne, on essaie de nier la temporalité, la durée. J’haïs quand on me dit : «Vous êtes toujours jeune M. Bouchard!» Qu’est-ce qui vous fait si bien accepter la vieillesse? D’abord, je n’ai pas le choix. C’est toujours très inélégant de voir un vieux qui s’achète une Corvette et qui se teint les cheveux. La première loi est de reconnaître où on est rendu dans la chaîne de la vie. Ça ne changera pas avec les nouvelles technologies, la médecine ou en 2077. Je cultive le «savoir être vieux». En vous lisant, on sent votre profonde indignation à l’égard de plusieurs enjeux : l’environnement, l’économie, l’éducation… Ça vous met en colère que, malgré tout notre savoir, rien ne semble changer pour le
mieux dans le monde? C’est bien ça qui est frustrant. Je fais partie de la génération de mai 68, qui a cru que le monde pouvait changer et qu’on pouvait changer le monde. Ces 40-50 dernières années, on a observé une explosion des savoirs et du progrès, mais non seulement on fait du surplace, on régresse. L’humanité est incapable de nourrir, d’éduquer et de soigner tous ses enfants. Ça en dit long sur cette créature monstrueuse qu’est l’être humain. Au Québec, on a une des meilleures sociétés sur terre, pis encore là, c’est tout croche. (Rire) Mais ç’a l’air que c’est le mieux qu’on puisse faire. L’être humain n’est pas capable d’instaurer la justice sociale, et on n’a aucun modèle économique en vue. Quand j’étais jeune, les gens pensaient que c’était le communisme ou le socialisme. Mais c’est le capitalisme qui marche, et il marche bien parce qu’il fait de nous des consommateurs.
délinquant que celui qui n’achète pas à tout bout de champ.» Vous considérezvous comme délinquant? Oui, mais il reste que je vis dans ma société. Je fais partie du système que je critique. J’écris toujours au «nous», parce que je m’inclus là-dedans. J’aurais voulu être délinquant, j’aurais été un ermite en forêt avec rien, mais c’est une délinquance théorique. La plus grande marge de délinquance qu’on a est la libre pensée.
À ce sujet, vous avez écrit : «Il n’est personne de plus
«Je débusque les récits oubliés d’une Amérique dénigrée»,
Votre livre est rempli de poésie, notamment sur des sujets en apparence banals comme le baseball et les camions. Croyez-vous qu’on les sous-estime? Bien sûr. Je suis anthropologue ethnographe de métier. Je valorise le détail de la vie. Je donne du sens à tout. J’ai écrit un texte qui s’appelle Être un clou. J’ai une ontologie pour tout, ce qui fait que je suis très occupé dans mon imaginaire.
écrivez-vous. Sentez-vous avoir le devoir de travailler pour les oubliés, que ce soit les camionneurs – ces «nomades modernes» – ou les héros méconnus de l’histoire? Oui, et c’est pour ça que je me sens insulté quand des analystes politiques parlent de Donald Trump comme s’il avait parlé au nom d’une Amérique oubliée et en colère. Ce n’est pas du tout vrai. Les oubliés dont je parle, ce sont les gens dont on parle peu et dont on s’occupe peu. Vers la fin de votre livre, vous évoquez le préposé d’un CHSLD du futur qui ne comprendra rien à vos histoires. Sentez-vous que vous n’êtes plus écouté? Je suis écouté, mais je sens de plus en plus que mon discours s’éloigne. J’attache de l’importance à des choses et, des fois, en rencontrant des gens, je réalise que ça n’a pas l’air de les intéresser. Je me dis que je pourrais très bien me retrouver, si je vis assez vieux, à un point où personne ne comprendra plus ce que je raconte sur le métissage, les Amérindiens, l’histoire, parce que rien ne bouge. Infos
Serge Bouchard Au stand 405 vendredi de 17 h à 18 h, samedi de 14 h à 15 h, et dimanche 14 h 30 à 15 h 30
Dès demain, retrouvez toute l’actualité des quartiers Villeray, Parc-Extension et Petite-Patrie dans le journal Métro* * Votre journal Métro Villeray - Parc-Ex | Petite-Patrie sera distribué aux stations de métro Acadie, Beaubien, Crémazie, De Castelnau, D’Iberville, Fabre, Jarry, Jean-Talon, Parc et Rosemont ainsi que dans les cafés et restos avoisinants. Pour connaître les points de distribution consultez le :
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Villeray Parc-Ex Petite-Patrie
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Nouvelles en bref
LIVRES CHOIX DE LA RÉDACTION
Dans le cadre du Prix Diversités en gouvernance | Pour une gouvernance à l’image de Montréal, Concertation Montréal (CMTL) remettra 3 prix qui reconnaitront les organisations qui participent à rendre leur gouvernance à l’image de Montréal : le prix Parité (Cravates Roses), le prix Relève (Forum jeunesse de l’île de Montréal), et le prix Diversité ethnoculturelle (Leadership Montréal).
ANDRÉANNE CHEVALIER
Roman – Québec
Roman – Étranger
Clochard
Les muselés
Auteur : Jocelyn Lanouette Maison d’édition : Stanké
Auteur : Aro Sainz de la Maza Maison d’édition : Actes Sud
L’histoire : Serge Comptois est un itinérant. Sa vie se déroule sur les bancs de parc, dans les McDo et les centres d’hébergement. Poussé par son ami Mario, qui est toujours là pour l’écouter et lui donner un peu d’alcool, il participe à un concours d’écriture. Encouragé par sa victoire, il amorce la rédaction d’un roman, qui l’aide à se «rassembler».
L’histoire : Une jeune femme est assassinée dans un sous-bois non loin de Barcelone. Peu de temps après, un des associés du cabinet d’avocats où elle travaillait est retrouvé mort. Des chiens empalés sont exposés sur les places publiques de la ville. L’enquête sera ardue pour l’inspecteur Milo, qui lutte contre la schizophrénie.
À propos de l’auteur : Jocelyn Lanouette enseigne le français aux adultes, après avoir enseigné pendant plus de 20 ans la photographie à l’Université de Montréal.
À propos de l’auteur : Aro Sainz de la Maza est né à Barcelone en 1959. Son premier roman, Le Bourreau de Gaudi, a remporté le Prix international RBA du roman noir.
Autobiographie
Jeunesse
Born To Run
Azadah
Auteur : Bruce Springsteen Maison d’édition : Albin Michel
Texte et Illustrations : Jacques Goldstyn Maison d’édition : La Pastèque
C’est quoi? : Le chanteur, auteur et compositeur américain Bruce Springsteen est né dans une ville ouvrière du New Jersey, puis est devenu un des plus grands artistes américains des 40 dernières années. Il a commencé à écrire, en secret, son autobiographie en 2009. Il y a consacré sept ans. Il y raconte son enfance, ses efforts pour devenir musicien, ses débuts dans le milieu et son succès.
L’histoire : Azadah, une petite fille afghane, s’est liée d’amitié avec une journaliste et photographe allemande en mission dans son pays. Quand la journaliste s’en va, Azadah la supplie de l’amener avec elle en Europe. Cette histoire touchante est inspirée de la vie de la photojournaliste Anja Niedringhaus, assassinée par un policier afghan. À partir de sept ans.
À propos de l’auteur : Bruce Springsteen a vendu plus de 120 millions d’albums dans le monde. Il est aussi un militant démocrate engagé.
À propos : Le Québécois Jacques Goldstyn est le créateur des Débrouillards. Ayant une formation scientifique, il a publié deux autres titres à La Pastèque.
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Québec. Mort de Bob Walsh
Le guitariste et chanteur de blues natif de Québec Bob Walsh est décédé hier des suites d’un arrêt cardiaque, a indiqué hier l’agence SIX media marketing. L’homme, âgé de 68 ans, était très malade depuis qu’il avait subi un infarctus au début du mois. Il est une figure marquante du blues québécois. Le plus récent de ses 11 albums solo, After the Storm, est sorti en 2015. TC MEDIA
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Musique. Un nouvel opus pour Bélanger Daniel Bélanger a annoncé hier qu’il lancerait son nouvel album dans moins de deux semaines. L’opussurprise, Paloma, sera disponible le 25 novembre. MÉTRO
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Musique. Bruno Mars à Montréal cet été
Bruno Mars arrêtera sa tournée mondiale 24K Magic au Centre Bell de Montréal le 29 août prochain. Les billets seront mis en vente lundi à 10 h. MÉTRO
Richard Lan
À cette occasion, nous avons le plaisir de vous présenter trois portraits d’administrateurs et d’administratrices inspirantes. Rencontrez Richard Lan.
Les conseils d’administration ouvrent leurs portes, à vous de jouer ! Les conseils d’administration ne sont pas uniquement des endroits où l’on discute d’affaires ; ils sont également des lieux où se produisent de belles rencontres et des échanges culturels. Voici le portrait de Richard Lan, un homme d’affaires qui a su réunir sciences comptables, scène culturelle et diversité ethnoculturelle au sein d’une même passion. « Les conseils d’administration permettent de rencontrer des gens auxquels nous n’aurions pas accès autrement. Cela m’a permis de m’impliquer dans la sphère culturelle et d’en apprendre davantage sur ce milieu. », raconte Richard Lan. CPA de formation et hommes d’affaires aguerri, il est également administrateur de l’hôtel Le Crystal, trésorier du conseil d’administration de La Vitrine et membre du Réseau Anges Québec. Ayant travaillé en Europe, en Chine et aux États-Unis avant de se poser à Montréal, Richard Lan voit dans son implication une façon de rendre la pareille : « J’ai beaucoup reçu de la part des sociétés québécoise et canadienne. Mon implication dans un conseil d’administration est ma façon de redonner un peu de ce que j’ai reçu. » « Mais cela n’a pas été facile! » soulignet-il. « J’ai dû insister et persévérer afin d’être admis sur un conseil d’administration. Le simple intérêt n’est pas suffisant, il faut démontrer une réelle volonté et la réitérer.», poursuit M. Lan. « Une fois administrateur, il ne suffit pas de se présenter aux réunions, il faut s’investir. Il faut accorder du temps à la préparation et à la formation. Les gens intéressés doivent se questionner sur l’apport qu’ils peuvent faire au conseil d’administration avant d’entreprendre leurs démarches.»
Réunion d’intérêts
« Le nerf de la guerre des organisations à but non lucratif est le financement. J’ai pu
apporter une certaine discipline d’affaires dans les organisations auxquelles je me suis joint. J’ai pu partager mon expertise en comptabilité et apporter une certaine valeur ajoutée grâce aux calculs des retombées, aux réponses à fournir aux commanditaires et aux explications liées au financement. », raconte M. Lan. « Cela dit, souligne-t-il, il n’est pas nécessaire d’être comptable pour être membre d’un conseil d’administration ; il s’agit davantage d’une question de présence, de dévouement et d’ouverture à la formation. Plusieurs formations offertes par le Leadership Montréal, par exemple, permettent d’en apprendre davantage sur le rôle et les responsabilités des administrateurs. » C’est notamment à travers des initiatives telles que Leadership Montréal et les prix Diversités en gouvernance que Concertation Montréal valorise les organisations qui participent à rendre leur gouvernance à l’image de Montréal en faisant place aux jeunes, aux femmes et à la diversité ethnoculturelle. « Plusieurs études démontrent que la diversité au sein des organisations met en perspective les idées, fait grandir l’entreprise et contribue à sa richesse. », souligne M. Lan pour qui les conseils d’administration constituent de formidables occasions d’intégration. À cet égard, Richard Lan lance l’invitation aux gens de tous horizons : « chers leaders de demain, le meilleur moment pour vous impliquer, c’est maintenant! ». Prêts à vous investir ? Apprenez-en davantage sur les conseils d’administration grâce à Concertation Montréal et à son initiative Leadership Montréal.
www.concertationmtl.ca www.leadershipmontreal.com
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
LE GROS BON SENS, SVP! CHRONIQUE MAÏTÉE LABRECQUE-SAGANASH MILITANTE CRIE ET ÉTUDIANTE EN SCIENCE POLITIQUE
Grâce à l’aventure Faut qu’on se parle, je multiplie les rencontres qui resteront bien ancrées dans ma mémoire. De l’Abitibi au Nitassinan, en passant par Eeyou Istchee et les Laurentides, les gens ne cessent de me surprendre par leur sagesse et leur amour du territoire. Je suis parfois bouleversée par les causes qu’ils défendent avec patience et c’est exactement ce que la communauté sourde de Montréal m’a inspirée. Nous étions une quinzaine
réunis, entendants et sourds, autour d’une même table. Ils m’ont énuméré et expliqué les nombreuses embûches qu’ils ont à surmonter au quotidien : la discrimination à l’emploi, le coût des interprètes, l’absence d’écoles spécialisées au Québec, le manque de volonté du gouvernement de reconnaître la langue des signes québécoise, l’accès à la culture et j’en passe. La mécompréhension de cette communauté est profonde. Trop souvent, leurs besoins linguistiques sont traités par le ministère de la
Santé et des Services sociaux. Ça va encore plus loin. Une jeune dame me dit : «Lorsque je demande un interprète, on me donne un texte en braille. Nous savons pourtant lire, comme tout le monde.» En 1880, plusieurs pays avaient interdit les différentes langues des signes. En 2010, l’ONU s’est dotée d’une convention afin de protéger l’identité des personnes sourdes et les droits des personnes handicapées. Le Canada n’a pas mis en œuvre la convention, puisque rien n’a été fait, selon les individus présents à la rencontre. Soixante pays ont reconnu certaines des 140 langues des signes comme langues officielles. Les Canadien-es sourd-es sont toujours dans l’attente d’une telle reconnaissance. À Washington, l’université Gallaudet est un modèle en matière d’école spécialisée. Les professeurs sont sourds et enseignent dans la langue des signes, les gens du conseil d’établissement sont sourds et
Exclusif
Sur le web
Le quotidien des personnes sourdes
La discrimination à l’emploi, le coût des interprètes, l’absence d’écoles spécialisées au Québec, le manque de volonté du gouvernement de reconnaître la langue des signes québécoise, l’accès à la culture et j’en passe. même la présidente de l’université l’est aussi. Les personnes autour de la table rêvent d’y étudier, mais le gouvernement du Québec refuse de financer une partie des études, en raison de la Loi 101, contrairement à la Colombie-Britannique. Ici, quand l’intégration dans des classes normales ne fonctionne pas, on préfère envoyer les élèves à l’école Gadebois, dans les mêmes classes que les handicapés mentaux. Deux dames présentes ont été dans l’obligation de quitter le Québec, incapables de trouver des emplois à la hauteur de leurs qualifications. L’une d’elles a une maîtrise, et l’autre complète présentement un doctorat.
Le groupe a fourni des solutions concrètes pour améliorer leur qualité de vie. J’estime que l’accès à l’éducation et la reconnaissance de leur langue, c’est le gros bon sens. D’importants changements s’imposent. De plus en plus, on fait de la place à la notion d’intersectionnalité dans les divers mouvements sociaux et politiques. «Moi aussi, j’aurais aimé me joindre aux étudiants en 2012. J’aimerais me joindre aux luttes environnementales, car ça nous touche aussi, mais il n’y a pas de place pour nous», me dit l’une des participantes. Je crois aussi que nous devons mettre certaines ressources à leur disposition pour leur donner accès au débat public.
Lindros et son œuvre Nous nous sommes peu intéressés à l’intronisation d’Éric Lindros au Temple de la renommée du hockey, occupés que nous étions à nous demander si Al Montoya n’aurait pas dû garder les buts samedi plutôt que dimanche. Mais il s’agit tout de même d’un événement important. Bien sûr, Lindros fut l’exemple parfait de la «grosse superstar attaquant de puissance de catégorie joueur de concession», un titre que très peu peuvent s’enorgueillir de porter. LE SPORTNOGRAPHE PAR OLIVIER NIQUET SUR JOURNALMETRO.COM
Courrier des lecteurs
Se moquer des pauvres Il y a quelque chose de proprement scandaleux à entendre les représentants du Parti libéral du Québec (PLQ) annoncer qu’ils feront de la lutte contre les inégalités une priorité. Estce du cynisme? Est-ce de l’ironie? Peut-être tout simplement un pas de plus dans l’utilisation de la novlangue. Il faut dire que depuis l’arrivée de Philippe Couillard
au poste de premier ministre, le gouvernement québécois a pratiqué sans relâche l’austérité en la revêtant du sobre vocable de «rigueur». Le PLQ a formé le gouvernement de façon quasi ininterrompue depuis 2003 et n’a jamais appliqué la Loi contre la pauvreté et l’exclusion sociale, votée par l’Assemblée nationale en 2002. Le gouvernement libéral a refusé d’indexer le financement des organismes communautaires, alors que la loi prévoit justement qu’il faut soutenir ces organismes. Surtout, le
gouvernement a favorisé le financement par projet, donc non récurrent, plutôt que le financement à la mission. Le gouvernement libéral a créé des inégalités en inventant la taxe santé en 2010, une taxe régressive puisqu’elle est à montant fixe, peu importe le revenu. Maintenant, il se pose en champion en proposant de l’abolir. La Loi contre la pauvreté et l’exclusion sociale prévoit qu’on renforce le filet de sécurité sociale. En accablant le secteur de la santé, en confiant les projets de rénovation
d’hôpitaux au secteur privé, en centralisant les organismes de santé, en déshabillant les Centres locaux de services communautaires de toutes leurs attributions, en favorisant les interventions privées dans la prestation de services de santé, en favorisant une approche mécanique de la gestion du temps en santé (méthode Lean ou toyotisme), en se délestant de ses responsabilités sociales et de santé, le gouvernement a surchargé les organismes communautaires, a acculé les employés de la santé et des services sociaux au burn-out et
a provoqué un affaiblissement marqué du filet de sécurité sociale et économique. Le comble : ce gouvernement vient tout juste de voter une loi scélérate qui permettra de réduire la prestation d’aide sociale à 399 $ par mois – somme avec laquelle absolument personne ne peut payer le moindre loyer – pour toute personne qui refuserait de suivre les programmes d’intégration à l’emploi décidés par le gouvernement. Tout cela en cassant allègrement du sucre sur le dos de ces «vilains profiteurs» que sont les prestataires de l’aide sociale.
Pourtant, la loi de 2002 stipule clairement à l’article 6 que le premier but de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté est de «promouvoir le respect et la protection de la dignité des personnes en situation de pauvreté et [de] lutter contre les préjugés à leur égard». Pendant ce temps, la part des contributions en impôts provenant des entreprises est passée de 38 % en 1964 à 14 % en 2013. Inversement, celle des particuliers est passée de 62 % à 86 %. Aucune amélioration de ce rapport n’est annoncée. FRANCIS LAGACÉ
Volume : 16 Numéro : 178 À Montréal, Métro est publié par Médias Transcontinental S.E.N.C. 1100, boul. René-Lévesque Ouest, 24e étage, Montréal H3B 4X9 Tél. : 514 286-1066 Téléc. : 514 286-9310
Imprimé par : Transcontinental Métropolitain, une division d’Imprimeries Transcontinental inc., 12300, boul. Métropolitain Est, Montréal, Québec, H1B 5Y2 Distribué par Metropolitan Media Services Directeur général : Yves Bédard Directrice générale des ventes : Carole Dallaire Directeur général des ventes nationales : Martin Déziel Contrôleur : Mylène Meunier Rédacteur en chef : Yannick Pinel Directrice de l’information : Rachelle McDuff Directrice du marketing : Laure Barnouin Directeur stratégie média : Laurent Grenier-Labrecque Chef de pupitre : Baptiste Barbe Équipe de rédaction Actualité en soirée : Maxime Huard, Marie-Lise Rousseau, Dominique Cambron-Goulet Journaliste-pupitreur Monde : Anicée Lejeune Réviseurs : Pierre-Yves Thiran, Martin Benoît Vous avez une opinion à nous faire parvenir? opinions@journalmetro.com Vous voulez annoncer dans nos pages? publicite@journalmetro.com Vous avez une nouvelle à nous faire parvenir? info@journalmetro.com. ISSN 1716-9895
LE CHAUFFAGE AU BOIS, L’UNE DES PRINCIPALES CAUSES DE SMOG EN HIVER. Durant un avertissement de smog, cessez l’utilisation de votre poêle ou votre foyer au bois. ville.montreal.qc.ca/chauffageaubois
CAHIER ÉDUCATION
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
Bien doser la pression «Les enfants ne sont pas imperméables à notre culture de la performance, fait valoir Nadia Gagnier, psychologue, conférencière et formatrice spécialisée en recherche-intervention de la psychologie de l’éducation. CATHERINE GIROUARD info@journalmetro.com
Que ce soit directement ou indirectement lié à cette pression, pas moins de 20 % des élèves du secondaire rapportent avoir un niveau de détresse psychologique élevé, et 12 % des élèves du secondaire ont reçu un diagnostic de trouble de santé mentale comme l’anxiété, la dépression ou un déficit d’attention. «On remarque, au fil du temps, que la détresse psychologique est de plus en plus présente chez les jeunes», affirme pour sa part Patricia Leduc, formatrice Tel Jeunes, qui donne entre autres des ateliers sur la gestion du stress. Selon l’organisme d’intervention consacré aux jeunes de 5 à 20 ans, les demandes concernant la santé psychologique, qui comprend le stress et l’anxiété de performance, sont parmi les trois types de demande d’aide les plus fréquents. «À l’école, au travail, dans les relations amicales, familiales, amoureuses… La pression de performer est dans toutes les sphères de la vie des jeunes», fait valoir Patricia Leduc. En plus de devoir gérer leurs propres sources de stress, les jeunes doivent composer avec celui des adultes qui les entourent. «Les enfants captent beaucoup les émotions de leurs parents et des adultes autour d’eux, affirme la psychologue Nadia Gagnier. Même si les parents ne font pas directement pression sur leurs enfants pour les pousser à performer, ces derniers peuvent imiter l’attitude que leurs parents ou leurs enseignants ont eux-mêmes envers leur travail et leurs rôles.» Une question d’équilibre Cette pression n’est pas que mauvaise. Selon une étude britannique réalisée par l’université Reading’s School of Psychology, les aspirations parentales élevées poussent les élèves à réussir leurs études secondaires. En effet, les jeunes étudiants dont les parents ont un niveau certain d’exigence obtiennent de meilleurs résultats aux examens de mathématiques que ceux dont les parents ont des attentes moins élevées. La même étude révèle par ailleurs que, si le niveau d’exigences des parents est trop important ou irréaliste, les résul-
Des trucs Plusieurs outils peuvent être utilisés sur une base quotidienne pour éviter que le stress ne prenne toute la place. Outre le sport, dont on parle souvent, les façons d’évacuer ce stress sont diverses. En voici quelques-unes, partagées par la formatrice Tel Jeunes Patricia Leduc. Ʉ Déterminer et comprendre la ou les sources de stress Ʉ Faire de la méditation Ʉ Rire, en regardant par exemple des vidéos sur YouTube Ʉ Écouter de la musique, danser, chanter Ʉ Expérimenter la cohérence cardiaque à l’aide d’exercices de respiration Ʉ S’offrir des temps morts chaque jour, idéalement d’une heure, sinon d’au moins 15 minutes, sans stimuli extérieurs comme un cellulaire ou un ordinateur.
En plus de devoir gérer leurs propres sources de stress, les jeunes doivent composer avec celui des adultes qui les entourent. / MÉTRO Zoom
Le bon et le mauvais stress Le stress est le mal invisible de notre société contemporaine. Mais comme la pression de performance, il n’est pas que mauvais. «Le stress peut aider, souligne Patricia Leduc, formatrice Tel Jeunes, qui donne des formations sur le sujet. Le stress aide, entre autres, un athlète à se surpasser et à se rendre aux Olympiques. À tats des enfants aux examens sont proportionnellement en baisse. Une trop grande pression à performer risque de pro-
la base, si l’être humain ne ressentait pas un minimum de stress, il n’aurait pas survécu au temps des mammouths. Le problème, aujourd’hui, c’est que le corps s’active devant un élément stressant, mais qu’il n’y a plus de mammouth à fuir ou à attaquer.» S’il n’est pas évacué à court terme, ce stress peut engendrer des difficultés à se concentrer, du négativisme, du découragement, une perte d’intérêt, de l’irritabilité, des sautes d’humeur... Physiquement, les jeunes parleront de
maux de ventre et de tête, de boule dans l’estomac, de perte d’appétit et de sommeil. «Notre capacité à garder l’équilibre est moins grande en situation de stress», ajoute Mme Leduc. À long terme, des jeunes peuvent compenser par la consommation de drogue, d’alcool, de nourriture ou du jeu excessif. On parle aussi de dépression, de troubles anxieux, de détresse psychologique. Il faut alors offrir au jeune une aide professionnelle, conseille Patricia Leduc.
voquer une perte de confiance chez le jeune, de la frustration ou de l’anxiété, selon les chercheurs. Tout est donc une ques-
tion d’équilibre. S’il n’est pas bien dosé et contrôlé, le stress lié à la performance peut se transformer
CATHERINE GIROUARD
en anxiété de performance, une anxiété liée directement à la performance scolaire. «Les écoles sont nombreuses à me demander des conférences à ce sujet, autant pour outiller les parents que les enseignants», affirme Nadia Gagnier. Les jeunes qui y sont prédisposés sont souvent ceux qui adoptent un profil bas en classe, explique la psychologue. Alors que la motivation à bien faire à l’école est souvent saine, elle peut dans leur cas causer de l’insomnie, des cauchemars, pousser l’élève à étudier plus que nécessaire ou encore à poser beaucoup de questions à son professeur. Cette anxiété peut même le mener à la démotivation scolaire et à la dépression. C’est pourquoi il est important d’amener les étudiants à cultiver une confiance en eux et en leurs capacités et de miser davantage sur les proces-
Ʉ Faire des gestes d’entraide (des études ont prouvé que faire preuve d’altruisme fait du bien et augmente la réponse positive du système immunitaire) Ʉ Discuter avec ses parents du stress et de la pression de performance ressentis
sus d’apprentissage que sur les résultats, selon Mme Gagnier. «Il faut relativiser la notion d’échec, souligne-t-elle. Au lieu de viser le résultat et ne se concentrer que sur la note obtenue, il faut apprendre à l’enfant ce qu’il peut faire pour mieux apprendre.» «Un bon pédagogue qui a confiance en lui donne confiance à ses élèves, continue la psychologue. L’enseignant qui n’a pas confiance en ses qualités de pédagogue se concentre sur les notions à transmettre et les résultats, non sur la façon de transmettre ce qu’il sait. Des cercles vicieux ou vertueux peuvent s’installer très facilement en classe, et ça vaut tout autant à la maison avec les parents.»
CAHIER ÉDUCATION
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
Rémunérer les bonnes notes, une fausse bonne idée? Réussite. De nombreux parents promettent de l’argent à leurs enfants pour les motiver à avoir de bonnes notes scolaires. Si la stratégie semble à première vue directe et efficace, elle risque non seulement d’échouer, mais d’avoir un effet négatif sur le développement de l’enfant.
même famille si certains obtiennent la récompense et d’autres non.
AUDREY NEVEU 37e AVENUE
Une étude de l’université Harvard a fait grand bruit ces dernières années : le professeur d’économie Roland Fryer Jr a démontré que des enfants de deuxième année de Dallas payés pour lire des livres durant l’année scolaire avaient obtenu de meilleurs résultats à un examen de lecture standardisé. Même si les résultats ont été probants, les effets à long terme de cet incitatif sont peu connus et pourraient être néfastes, car promettre de l’argent ou une récompense matérielle change la nature de la motivation à l‘égard l’apprentissage, qui devient extérieure plutôt qu’intérieure. «On veut avant tout que nos enfants apprennent pour le plaisir et pour avoir le
Parfois, l’élève a de réelles difficultés d’apprentissage qu’une promesse d’argent ne réglera pas. Proposer de l’aide aux devoirs ou engager un tuteur est alors une bonne stratégie. / MÉTRO
sens de l’accomplissement», fait valoir la psychologue et professeure à la Faculté d’éducation de l’UQAM Christa Japel. Or, utiliser des récompenses fait dépendre la motivation de cette prime. C’est la base de la théorie de l’autodétermination, développée par les professeurs de psychologie de l’université Rochester Richard Ryan et Edward Deci. Ceux-ci croient qu’en récompensant le résultat scolaire, on récompense n’importe
INSCRIPTION EN COURS RENTRÉE LE 9 JANVIER
Le mauvais message
«Ça crée une culture mercantile ou matérialiste : on travaille fort à l’école pour avoir de l’argent. Comment peut-on développer l’altruisme chez l’enfant? Quand est-ce qu’on arrête de payer?» Christa Japel, psychologue et professeure à la Faculté d’éducation de l’UQAM
quel comportement qui permet d’obtenir ce résultat, même la tricherie, alors que ce n’est pas souhaitable. Pour Christa Japel, il est
ÉCOLE INTERNATIONALE D'HÔTELLERIE ET TOURISME AGENT DE VOYAGES | GESTION DES SERVICES DE RESTAURATION | GESTION DE L'HÉBERGEMENT EN HÔTELLERIE | GESTION D'UNE RÉSIDENCE POUR PERSONNES ÂGÉES Admissibilité aux prêts et bourses Cours en français ou en anglais
514 939-2006 | collegelasalle.com |
clair qu’il ne faut pas donner d’argent aux enfants pour les motiver. «Ça crée une culture mercantile ou matérialiste : on travaille fort à l’école
Guy ou Atwater
pour avoir de l’argent. Comment peut-on développer l’altruisme chez l’enfant? Quand est-ce qu’on arrête de payer?» s’interroge-t-elle, ajoutant que les parents ne seront pas toujours présents pour «financer» cette motivation. Elle s’inquiète également des conséquences sur l’enfant qui n’atteint pas son objectif et qui risque alors de se sentir rejeté. Cette approche peut aussi causer de la disparité et un sentiment d’injustice entre les membres d’une
Favoriser le renforcement social Célébrer un bon bulletin après coup est différent, car le parent montre sa satisfaction sans avoir rien promis. L’enfant a donc dû se motiver lui-même pour obtenir de bonnes notes. La majorité des professeurs de psychologie et d’éducation s’entendent pour dire qu’il vaut mieux favoriser le renforcement social plutôt que matériel pour motiver un élève. «Il faut le soutenir dans son apprentissage, avec de l’encouragement. On lui envoie le message que c’est sa responsabilité, qu’il est en mesure de le réussir luimême», affirme Christa Japel. Parfois, l’élève a de réelles difficultés d’apprentissage qu’une promesse d’argent ne réglera pas. Proposer de l’aide aux devoirs ou engager un tuteur est alors une bonne stratégie, car on met en place un système de soutien qui lui fournira les outils pour réussir. Les parents envoient aussi le message qu’ils tiennent à aider leur enfant et l’encouragent dans le processus d’apprentissage, souvent ardu. Certains parents persistent cependant à promettre de l’argent en échange de bonnes notes. Christa Japel croit qu’ils sont tentés d’acheter la paix. «Ça prend beaucoup plus d’investissement de la part des parents d’accompagner l’enfant que de lui de promettre de l’argent.»
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Innovateur, le cours d’éducation physique portant sur l’amélioration des habitudes de vie et la réduction du stress offert au Collège Maisonneuve est consacré au bien-être et à la santé. / MÉTRO
Apprendre à gérer son stress dès le cégep Psychologie. La pression de la performance, notamment pour obtenir la cote R nécessaire pour être admis dans les programmes universitaires contingentés, a des effets négatifs sur les étudiants du cégep. LIONEL MARTIN info@journalmetro.com
Les jeunes adultes connaîtraient des niveaux de stress supérieurs au reste de la population, selon la psychologue Manon Théorêt. Pour contrer ce phénomène, le Collège de Maisonneuve a mis en place un cours d’éducation physique portant sur l’amélioration des habitudes de vie et la réduction du stress. «Ce cours est né du constat que les notes causent beaucoup de stress aux étudiants, explique un des professeurs d’éducation physique du collège, JacquesO l i v i e r M o ff a t t . E t l e s recherches montrent que l’activité physique aide à gérer le stress.» Le cours est consacré au bien-être et à la santé. «Le but est de rendre l’étudiant autonome dans sa pratique et sa gestion de l’activité physique et de l’aider à adopter de saines habitudes de vie, poursuit M. Moffatt. La gestion du stress est vue comme un moyen pour les faire bouger.» Comprenant un volet théorique sur le stress et la consultation d’un psychologue (afin
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de déterminer deux habitudes à modifier), le cours propose aussi trois activités de 20 minutes chacune : une activité cardio-vasculaire -– le cours se termine par une course de 4 km –, des étirements et une période de relaxation (médiation et yoga). «Un autre des objectifs est de rétablir un lien de confiance avec l’activité physique en démontrant que ce n’est pas une question de performance, mais une question de se faire du bien», insiste le professeur. «C’est une très belle initiative», commente Manon Théorêt, ajoutant que la recherche hésite à confirmer la relation directe entre le sport et la résilience au stress. «La recherche n’est pas tout à fait unanime pour dire que c’est bien l’exercice physique qui contribue à améliorer la saute psychologique des gens», nuance-t-elle. Selon elle, l’activité physique permet bien de contrer la partie physiologique du stress, mais pas forcément sa composante psychologique. Elle note aussi le risque que l’activité physique soit uniquement associée à un but lié à la santé, alors que ses bienfaits viennent de la pratique elle-même. Cela dit, «la réponse des étudiants est super bonne, estime M. Moffatt. Ils trouvent que le cours les aident. On leur demande de le voir comme un investissement sur eux-mêmes, plus que comme un cours avec une note, et ça fonctionne.»
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
«Le problème de la conciliation n’est pas réglé» CARRIÈRES
Famille. Bien que les choses s’améliorent, il y a encore du chemin à faire en matière de conciliation travailfamille au Québec, selon une nouvelle étude de l’Institut de la statistique du Québec rendue publique récemment. Faits saillants. CAROLINE RODGERS 37e AVENUE
Application mobile
Le «Tinder» du mentorat
Academos vient de lancer une application mobile permettant aux jeunes de 14 ans et plus d’entrer en contact avec des professionnels du monde du travail, des employeurs ou encore d’autres élèves. De ce fait, ils pourront se constituer un réseau dans un champ d’expertise qui les intéresse avant même d’entrer sur le marché du travail. MÉTRO
En effet, encore 20 % des parents au travail vivent une situation de conflit travailfamille considérée comme élevée, et 35 % vivent un conflit de niveau modéré. De plus, environ 50 % des parents salariés affirment avoir l’impression de courir toute la journée pour faire ce qu’ils ont à faire, et 37 % affirment être toujours ou souvent épuisés lorsqu’arrive l’heure du souper. Au Québec, 56 % des parents ont un horaire de travail flexible, tandis que 54 % ont accès à des congés payés pour raison familiale. Toutefois, seuls 20 % d’entre eux ont accès au télétravail, et 27 % peuvent profiter de l’aménagement du temps de travail et des heures réduites. «À la lumière de ces résultats, le problème de la conciliation n’est pas encore réglé, mais on peut quand même dire que c’est en voie d’amé-
Seuls 20 % des parents ont accès au télétravail, et 27 % peuvent profiter de l’aménagement du temps de travail et des heures réduites. / MÉTRO En chiffres
50 %
Environ 50 % des parents salariés affirment avoir l’impression de courir toute la journée pour faire ce qu’ils ont à faire, et 37 % affirment être toujours ou souvent épuisés lorsqu’arrive l’heure du souper.
lioration, dit Éric Gosselin, professeur au Département de relations industrielles de l’Université du Québec en Outaouais. On constate qu’un travailleur sur cinq n’a pas accès à des mesures de conciliation travail-famille. Cela veut dire que près de 80 % ont accès à de telles mesures.»
Les enjeux liés à la conciliation travail-famille sont un sujet qui revient souvent dans l’actualité depuis une vingtaine d’années. «Beaucoup de sensibilisation a été faite dans les organisations et de bonnes pratiques ont été mises en place, ajoute Éric Gosselin. Je pense que maintenant, les organisations comprennent mieux les effets du déséquilibre travail-famille sur le plan du stress, de la démotivation des travailleurs, de la capacité de rétention. Il y a encore de la place pour l’amélioration, mais c’est déjà mieux qu’il y a quelques années.» Des conséquences concrètes L’étude mentionne les effets
sur les travailleurs en tant que parents. Ceux qui vivent une mauvaise conciliation travail-famille seront plus enclins que les autres à crier, à élever la voix ou à se mettre en colère au moins une fois par jour contre leurs enfants de 0 à 5 ans. De plus, ils prendront moins le temps de jouer quotidiennement avec leurs enfants d’âge préscolaire. Les répercussions se font aussi sentir au travail, et les employeurs qui n’offrent pas de bonnes mesures de conciliation en subissent les effets négatifs. «En milieu organisationnel, la difficulté à trouver un équilibre génère du stress, et les problèmes liés au stress vont apparaître, dit Éric Gos-
selin. On aura des problèmes d’absentéisme, une baisse de la motivation au travail, une baisse de l’engagement organisationnel et une intention de quitter l’organisation. Quand ils ne sont plus capables d’endurer la situation, les employés vont tenter de se soustraire à celleci en changeant de milieu de travail pour trouver un employeur qui leur propose des solutions facilitant leur équilibre.» Les études montrent qu’un nombre élevé de mesures de conciliation offertes à un travailleur est associé à une attitude plus positive au travail et à une proportion plus faible de salariés vivant de la détresse psychologique.
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Travail. Le paradis terrestre est oÚ je suis. – Voltaire
CHRONIQUE DE BON CONSEIL MARIO CHARETTE
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Nous avons perdu le paradis du marchÊ du travail d’antan; il ne reviendra pas. C’est à nous maintenant de crÊer un nouveau paradis.
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IV
renÊgociation des accords commerciaux, imposition de tarifs douaniers, ouverture des usines de charbon productrices d’ÊlectricitÊ‌ Ce sont là de vieilles solutions qui auraient fonctionnÊ durant les Trente Glorieuses, mais qui ne correspondent pas aux dÊfis actuels : une croissance Êconomique faible qui crÊe trop peu de bons emplois et l’implantation de technologies qui remplacent le travail humain. M. Trump ne sait pas comment faire face à ces dÊfis et propose donc plutôt l’impossible retour au paradis. À sa dÊfense, on peut dire que personne ne sait comment faire de toute façon, y compris Justin Trudeau. Nous devrons pourtant trouver des solutions un beau jour, car c’est nous qui devrons inventer notre propre paradis, un nouveau marchÊ du travail oÚ nous pourrons tous rÊussir, mais d’une façon diffÊrente de nos parents.
t "VUSFT UÉDIFT DPOOFYFT
INSCR
Mercredi dernier, lors du We Day Rally à Ottawa, Justin Trudeau a suggÊrÊ que les AmÊricains ont Êlu Donald Trump prÊsident parce qu’ils se sentent exclus de la prospÊritʝ dont jouit l’AmÊrique. En effet, de nombreux AmÊricains, surtout dans les États industriels, ont de la difficultÊ à trouver et à conserver un emploi stable et bien payÊ; le type d’emploi qui permettait à leurs parents de faire vivre leur famille et de faire partie de la classe moyenne. Tout le monde dÊsire une chance de rÊussir, a renchÊri le premier ministre. Il a soulignÊ son intention de coopÊrer avec le nouveau prÊsident afin d’offrir cette chance aux citoyens des deux pays. Ces propos semblent contredire ceux que le ministre des Finances, Bill
Morneau, et lui-même ont tenus en octobre, alors qu’ils expliquaient que le marchÊ du travail canadien demeurera difficile et que les jeunes devront s’habituer à des pÊriodes de chômage et à des emplois prÊcaires. Ces propos leur ont valu de nombreuses critiques, et M. Trudeau a ÊtÊ huÊ lors du Sommet des jeunes travailleurs et travailleuses, le 25 octobre dernier. Pour les jeunes qui Êtaient sur place, le chômage et la prÊcaritÊ ne sont pas des gages de rÊussite. Ils dÊsirent des emplois stables. Donc, des deux côtÊs de la frontière, jeunes et moins jeunes regrettent et idÊalisent le marchÊ de l’emploi d’antan, celui qui a caractÊrisÊ les Trente Glorieuses, cette pÊriode de croissance Êconomique intense ayant eu lieu de 1945 à 1975. C’Êtait le paradis, non? Le plein emploi ou presque, des salaires qui augmentaient rÊgulièrement et qui permettaient au travailleur moyen de gagner suffisamment pour subvenir aux besoins d’une famille de quatre personnes. Malheureusement, on nous a jetÊs à la porte du paradis et, comme dans la Bible, il est inutile d’espÊrer y retourner. C’est là une vÊritÊ que Donald Trump n’a pas encore comprise non plus, lui qui a fait tant de belles promesses pour crÊer de l’emploi : rapatriement des manufactures,
t 1SFOESF MFT DPNNBOEFT EFT QFUJUFT BOOPODFT EFT clients qui se prĂŠsentent au bureau ;
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Le retour au paradis / ARCHIVES MÉTRO
AN
Justin Trudeau a ĂŠtĂŠ chahutĂŠ le mois dernier dans le cadre du Sommet des jeunes travailleurs et travailleuses.
t 'PSNBUJPO DPMM�HJBMF t Ë BOO�FT E FYQ�SJFODF EBOT VO QPTUF FO WFOUF incluant le dÊveloppement de la clientèle ; t &YDFMMFOUF NBÔUSJTF EV GSBOÎBJT �DSJU FU QBSM� t $POOBJTTBODF EF M BOHMBJT UBOU Ë M PSBM RV Ë M �DSJU t $ POOBJTTBODF EV GPODUJPOOFNFOU XFC BUPVU considÊrable) t )BCJMFU�T FO DPNNVOJDBUJPO TFSWJDF Ë MB DMJFOUÒMF et travail d’Êquipe ; t 1S�DJTJPO NJOVUJF FU TPVDJ EV E�UBJM t $BQBCMF EF USBWBJMMFS TPVT QSFTTJPO t $ POOBJTTBODF EV NJMJFV EF MB QVCMJDJU� FU EF l’Êdition ; t )BCJMFU�T FU DPOOBJTTBODFT H�O�SBMFT FO JOGPSNBUJRVF 8PSE .BD &YDFM FU 0VUMPPL &OUPVSBHF
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ITECH
Watch Dogs 2 est offert dès maintenant sur PS4 et Xbox One, et sera lancé sur PC le 29 novembre. / UBISOFT
Watch Dogs 2 dépasse les attentes Essai. Vous ne verrez plus les hackers de la même façon.
CHRONIQUE VIE NUMÉRIQUE MAXIME JOHNSON
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Avec Watch Dogs 2, Ubisoft Montréal refait le coup d’Assassin’s Creed 2 en proposant une suite bien meilleure que l’original, qui corrige les défauts du premier épisode et laisse présager de bonnes choses pour l’avenir de la série. Un jeu vidéo bien de son temps, qui donne même un peu à réfléchir. Faire l’autopsie du premier Watch Dogs est un exercice ardu. Ubisoft dira, avec raison, que le titre lancé en 2014 avait reçu de bonnes critiques, en plus d’enregistrer un excellent succès financier. C’est une vision de l’histoire qui se tient. Une autre version dirait toutefois que le jeu n’a jamais
atteint son plein potentiel. Il était moins amusant, moins intelligent et moins original qu’il aurait dû l’être, et les préventes comptèrent pour beaucoup dans son succès. Alors que l’anticipation était à son comble pour le premier Watch Dogs, la suite débarque au contraire cette semaine sans susciter de grandes attentes. C’est peut-être un peu pour cette raison que le jeu est une si belle surprise. Terminée la représentation morne de Chicago, et fini le héros sombre et inintéressant du premier opus. Watch Dogs 2 déménage à San Francisco, une ville qui sied bien à la trame de fond techno de l’histoire, et son sympathique personnage principal, Marcus Holloway, a dix fois plus de charisme qu’Aiden Pierce, en plus d’être accompagné d’une bande de hackers attachants. Watch Dogs 2 offre un monde ouvert rempli de quêtes, où les missions se suivent et ne se ressemblent généralement pas. On infiltre les grandes entreprises de la Silicon Valley avec une foule d’outils et de gadgets afin, par exemple, d’explorer un complexe du haut des airs avec un drone, de faire sonner
Actualité
Les sujets abordés par le jeu sont troublants d’actualité. On y parle des réseaux sociaux qui influencent les résultats des élections, des effets des applications comme Uber sur l’industrie du taxi et des dangers de la revente d’informations privées à des compagnies d’assurances le téléphone d’un garde pour attirer son attention et d’utiliser les objets connectés, omniprésents, comme de véritables armes. Il n’a pas été possible d’essayer le mode en ligne de Watch Dogs 2, qui n’est pas accessible au lancement en raison de problèmes techniques, mais la quête principale en donne plus que le joueur en demande. Réflexions modernes Alors que le premier Watch Dogs était une histoire de revanche, Watch Dogs 2 se veut un récit qui montre l’importance des hackers dans la société. Marcus et ses acolytes de DedSec, un collectif qui s’inspire d’Anonymous, tentent d’informer le public des dangers de la collecte de données personnelles par les grandes
entreprises et de lever le voile sur les problèmes modernes de sécurité informatique. Les sujets abordés par le jeu sont troublants d’actualité. On y parle des réseaux sociaux qui influencent les résultats des élections, des effets des applications comme Uber sur l’industrie du taxi et des dangers de la revente d’informations privées à des compagnies d’assurances, par exemple. Même s’il s’agit d’abord et avant tout d’un jeu et que ceux qui suivent l’actualité techno se sentiront en terrain connu, Watch Dogs 2 soulève plus de questions intelligentes que tous les Call of Duty réunis. Mon souhait : un Watch Dogs 3 sans armes Mon plus grand regret, pour ce qui est du premier Watch
Dogs, était l’omniprésence des armes. Watch Dogs 2 corrige un peu le tir, mais pas suffisamment. Il est plus facile qu’auparavant de compléter le jeu sans tuer personne (ou presque), mais il y a encore des moments où Marcus Holloway doit troquer son téléphone contre un fusil d’assaut, et c’est dommage. Quand on utilise une arme, on a en fait l’impression de tricher. Marcus n’a pas besoin de se creuser la tête pour pénétrer dans les bureaux du FBI, parce qu’il peut tout simplement tuer tous les agents sur place, sans aucune conséquence par la suite. Il y a alors une coupure avec l’histoire, avec le personnage, qui perd son aura de gentleman codeur, et avec la jouabilité elle-même. On comprend qu’Ubisoft ne souhaite pas se mettre à dos une certaine clientèle, mais cette incohérence nuit à l’expérience. Watch Dogs 2 n’hésite pas à porter un jugement de valeur sur l’importance des hackers dans la société. Avec un peu de chance, Watch Dogs 3 pourrait le faire sur les armes également.
Nintendo
La Wii a 10 ans
Le 19 novembre 2006, la Wii de Nintendo faisait ses grands débuts en avant-première aux États-Unis. Le succès a immédiatement été au rendez-vous, et avec plus de 100 millions d’exemplaires écoulés, la Wii est devenue l’une des consoles de salon les plus vendues de l’histoire, grâce à sa technique de contrôle intuitive, son prix et quantité de jeux faciles d’accès. AFP RELAXNEWS
journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
SĂŠquence terminĂŠe
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Le Canadien a finalement perdu son premier match à domicile cette saison. Il s’est inclinÊ 4-3 en prolongation devant les Panthers de la Floride, hier soir au Centre Bell. Cela à cause d’un but chanceux d’Aaron Ekblad (le bâton du dÊfenseur s’est fracassÊ, mais son tir a tout de même poursuivi sa route jusque dans le filet). Le CH aura quelques jours de repos avant de reprendre l’action, vendredi en Caroline.
SPORTS
MATHIEU HORTH GAGNÉ mathieu.gagne@journalmetro.com
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Les faits saillants rø#AREYø0RICE øCOMMEøÄøSONøHABITUDE øAøFAITøUNøPETITøMIRACLE ø !PRĂ‹SøAVOIRøBLOQUĂŒĂ¸LEøTIRøDEø*USSIø*OKINENøAUøDEUXIĂ‹MEøVINGT ø ILøAøPLONGĂŒĂ¸VERSøSAøGAUCHEøPOURøARRĂ?TERøINøEXTREMISøLEøLANCERø DEø2EILLYø3MITH øQUIøAVAITøRĂŒCUPĂŒRĂŒĂ¸LEøRETOUR ø*EFFø0ETRYøMĂŒRITEø AUSSIøUNøMORCEAUøDEøROBOTøPOURøAVOIRøDĂŒGAGĂŒĂ¸LEøDISQUEøAPRĂ‹Sø L ARRĂ?T ø,EøPORTIERøAøRĂŒCIDIVĂŒĂ¸ ENøPROLONGATIONøQUANDøILø S ESTøMOQUĂŒĂ¸DEøø LAøBRILLANTEøFEINTEøø D !LEKSANDERø"ARKOV rø0RICEøAøPEUT Ă?TREøUNøPEUø MALøPARUøSURøLEøTROI SIĂ‹MEøBUTøDESø0ANTHERS ø UNøTIRøQUIøSEMBLAITøPEUø MENAĂŠANTøDUøCERCLEøDROIT ø #EPENDANT øLEøLANCERøDEø $ENISø-ALGINĂ¸ĂŒTAITøTRĂ‹Sø SAUTILLANTøETøSIøUNøGARDIENø MĂŒRITEøLEøBĂŒNĂŒFICEøDUø DOUTE øC ESTøBIENø0RICE ø RYAN REMIORZ\LA PRESSE CANADIENNE
Échos de vestiaire Je suis très content que [David Desharnais] ait dÊbloquÊ. Je suis surtout heureux qu’il ait tirÊ au filet. Il a un excellent lancer, mais quand il n’est pas en confiance, il a tendance à moins l’utiliser.ønø-AXø0ACIORETTY Il y a des choses bizarres qui arrivent en prolongation, et cette fois, ç’a n’a pas ÊtÊ à notre avantage.ønø.ATHANø"EAULIEUø
Finales de l’ATP
Raonic peut espÊrer Même s’il s’est inclinÊ devant Novak Djokovic hier, Milos Raonic peut encore espÊrer se qualifier pour les demi-finales des Finales de l’ATP. Le Canadien, qui a perdu en deux manches de 7-6 (6), 7-6 (5) contre l’ancien numÊro un mondial, pourrait se tailler une place dans le carrÊ d’as s’il prend la mesure de Dominic Thiem, demain. Plus tôt dans la journÊe, Thiem, qui en est à sa première prÊsence à ce tournoi rÊunissant les huit meilleurs joueurs au monde, a vaincu GaÍl Monfils 6-3, 1-6, 6-4. MÉTRO/AP
Baseball majeur
Francona et Roberts honorĂŠs $AVEø2OBERTS øDESø$ODGERSø DEø,OSø!NGELESø ,IGUEø NATIONALE øETø4ERRYø&RAN CONA øDESø)NDIANSøDEø#LE VELANDø ,IGUEøAMĂŒRICAINE ø ONTĂ¸ĂŒTĂŒĂ¸ĂŒLUSø'ĂŒRANTSøDEø L ANNĂŒEøDANSøLEøBASEBALLø MAJEUR øHIER ø 2OBERTSøESTøDEVENUøLEø SIXIĂ‹MEøGĂŒRANTøRECRUEøDESø LIGUESøMAJEURESøÄøOBTENIRø UNøTELøHONNEUR ø&RANCONA ø POURøSAøPART øAøDĂŒCROCHĂŒĂ¸ CEøTITREøPOURøLAøDEUXIĂ‹MEø FOISøDEøSAøCARRIĂ‹RE ø)LøAVAITø AUSSIĂ¸ĂŒTĂŒĂ¸HONORĂŒĂ¸ENø ø ÄøSAøPREMIĂ‹REøSAISONøÄøLAø BARREøDESø)NDIANS øAP
%NøPLUSøDEø MARQUERø SONøSIXIĂ‹MEø øBUTøDEøLAø SAISON ø0AULø "YRONøAøENCOREøTROUVĂŒĂ¸ LEøMOYENøDEø PRESQUE ø S ĂŒCHAPPERøENøDĂŒSAVAN TAGEøNUMĂŒRIQUEøDURANTøLAø PARTIE ø)LøAøD AILLEURSøDĂŒJÄø FAITøMOUCHEøUNEøFOISøCETTEø SAISONøAVECøUNøHOMMEøø ENøMOINS
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Le match en chires
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David Desharnais a inscrit son premier but depuis le 18 octobre, son troisième de la saison. Il a aussi rÊcoltÊ une mention d’aide sur le but de Max Pacioretty, durant un avantage numÊrique en première pÊriode. Le QuÊbÊcois a ainsi mis fin à une sÊquence de 11 matchs sans inscrire son nom sur la feuille de pointage.
100 11
En aidant à prÊparer le but de Paul Byron, Alex Galchenyuk a amassÊ sa 100e mention d’aide en carrière.
Le Canadien a ratÊ l’occasion de remporter ses 11 premiers matchs à la maison. Les Blackhawks de Chicago de 1963 sont les derniers à avoir rÊussi cet exploit.
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Chris Terry (avouez que votre cerveau vous a fait lire Chris Terreri) a rÊcoltÊ son premier point en carrière avec le Canadien (une passe sur le but de David Desharnais). L’attaquant de 27 ans a ÊtÊ rappelÊ des IceCaps de St-John’s lundi en raison de la blessure à Brian Flynn.
Peu de place pour les dĂŠfenseurs , E S ø D I R I G E A N T S ø D ÂŻ Q U I P Eø #ANADAø JUNIORø N AURONTø PASø Äø SEø CASSERø LAø TĂ?TEø LORSQUEø VIENDRAø LEø TEMPSø DEø TROUVERø DESø JOUEURSø TALENTUEUXø POURø COMPOSERøLEURøBRIGADEøDĂŒFEN SIVEø ENø VUEø DUø #HAMPIONNATø DUøMONDE ø)LSøRISQUENTøPLUTĂ—Tø D AVOIRøDESøCHOIXøDĂŒCHIRANTSøÄø FAIRE ø SURTOUTø CHEZø LESø DĂŒFEN SEURSøQUĂŒBĂŒCOIS !VECø LEø RETOURø DEø 4HOMASø #HABOTø ETø LAø PRĂŒSENCEø QUASIø ASSURĂŒEø DEø L ESPOIRø DUø #ANA DIENø .OAHø *UULSENø ETø DUø Eø CHOIXø DUø DERNIERø REPĂ?CHAGEø DEø LAø ,IGUEø NATIONALE ø *AKEø "EAN ø Äø LAø LIGNEø BLEUE ø LESø POSTESø DISPONIBLESø RISQUENTø
Il a dit...
Ça fait longtemps que la LHJMQ n’a pas eu autant de dÊfenseurs de qualitÊ qui ont une chance de percer la formation d’Équipe Canada. – Yanick Jean, entraÎneur adjoint de l’Êquipe de la LHJMQ dans le cadre de la sÊrie Canada-Russie
DEøSEøFAIREøRARESøPOURøDESøDĂŒ FENSEURSøPROMETTEURSøCOMMEø 3AMUELø 'IRARD ø *ĂŒRĂŒMYø ,AU ZONøETø0HILIPPEø-YERS 3URTOUTø SIø LESø #OYOTESø DEø L !RIZONAø DĂŒCIDENTø DEø PRĂ?TERø *ACOBø #HYCHRUNø Äø LAø FORMA TIONø CANADIENNEø LEø TEMPSø DUø TOURNOI øQUIøSERAøDISPUTĂŒĂ¸Ă„Ă¸4O RONTOø ETø Äø -ONTRĂŒALø PENDANTø
LEøTEMPSøDESø&Ă?TES ,ESø DEUXø MATCHSø DEø LAø SĂŒRIEø #ANADA 2USSIEø PRĂŒSEN TĂŒSø CETTEø SEMAINEø ENTREø LESø ESPOIRSø DEø LAø ,(*-1ø ETø LESø ĂŒTOILESø DEø LAø 2USSIEø REVĂ?TENTø DONCø UNEø IMPORTANCEø PARTI CULIĂ‹REø POURø LESø ARRIĂ‹RESø QUĂŒ BĂŒCOIS øQUIøRISQUENTøD Ă?TREøAUø CÂ’URøD UNEøLUTTEøPLUSøQU INTĂŒ
RESSANTEø JUSQU AUø TOUTø DER NIERøMOMENT ,ESø PRINCIPAUXø INTĂŒRESSĂŒSø SONTø BIENø AUø COURANTø DEø LAø COURSEø QUIø SEø DESSINE ø MAISø ILSø NEø SEMBLENTø PASø TROPøø S ENøFAIRE i#ETTEøANNĂŒE øJEøPENSEøQUEø NOUSø AVONSø UNø BONø GROUPEø DEø DĂŒFENSEURSø ETø JEø SUISø SĂ?Rø QUEø ĂŠAø VAø Ă?TREø INTĂŒRESSANT ø Aø ANALYSĂŒĂ¸ ,AUZON ø # ESTø SĂ?Rø QUEø J ENø PARLEø AVECø 0HILIPPE ø .OUSøAIMERIONSøFAIREøL ĂŒQUIPEø ENSEMBLE ø 4OUTø ESTø POSSIBLE ø .OUSøALLONSøNOUSøAIDERøSURøLAø PATINOIREø ETø NOUSø ALLONSø TOUTø FAIREøPOURøBIENøPARAĂ‘TRE vø LA PRESSE CANADIENNE
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journalmetro.com Mercredi 16 novembre 2016
Montréal-Toronto : CHALLENGE l’interminable attente
LE 1000 7e édition
CHRONIQUE LE FOOTEUR ARCADIO MARCUZZI lefooteur.com
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Lorsque l’Impact et le Toronto FC croiseront le fer dans un Stade olympique bondé, le 22 novembre prochain, 16 longues journées se seront écoulées depuis leurs victoires respectives en demifinales de division. Si cette pause internationale est tombée à point pour permettre aux joueurs de se refaire une forme, après deux rondes éliminatoires taxantes, le proverbial momentum des deux clubs canadiens aura quant à lui été réduit à néant au terme de cette interminable attente. Il faudra donc, de part et d’autre, être en mesure de brider l’anxiété croissante en prévision de cette série aller-retour qui déterminera qui sera le premier représentant canadien à se rendre en MLS Cup. «Moi, je suis déjà prêt pour ce match! Faut juste que j’attende le 22 [novembre].» L’entrain affiché par le capitaine Patrice Bernier, lundi, illustre d’ailleurs à la perfection cette énergie qui est déjà palpable au sein du groupe et qui pourrait s’avérer être un facteur négatif si elle se transforme en anxiété au fil des jours. À cet égard, Mauro Biello croit avoir trouvé la bonne recette pour permettre à son
L’Impact, comme le Toronto FC, devra brider l’anxiété croissante en prévision de cette série aller-retour qui déterminera le premier représentant canadien à se rendre en MLS Cup. / PAUL CHIASSON/LA PRESSE CANADIENNE L’avantage du terrain
Ʉ 2å SėĤėĒĮė " ĒȱÑıĤÑ ġėıĤ ĨÑ part qu’une seule séance, la veille du match aller, pour se familiariser avec cette surface – et l’environnement
somme toute unique du grand bol – qui a toujours su causer maints tracas aux clubs visiteurs. Il n’y aura donc pas que la foule monstre qui saura donner un avantage non négligeable aux Montréalais mardi prochain…
groupe de bien canaliser ses ardeurs : «Nous avons planifié de donner quelques jours de congé et nous allons couper la semaine, mercredi [aujourd’hui]. Ça permet aux joueurs de bien gérer tout ça. On ne veut pas mettre trop
de pression en focalisant uniquement sur ce qu’il faut faire contre Toronto. Il faut graduellement préparer l’équipe, pour arriver dans le bon état d’esprit.» De leur côté, les Torontois n’ont pas oublié leur élimina-
L’Impact s’entraînera sur la surface synthétique du Stade olympique à partir de demain.
tion hâtive en match barrage face à l’Impact en 2015, alors que plusieurs observateurs les voyaient se rendre jusqu’au bout. «Tout le monde ici s’en souvient. Nous avons encore cette épine, a expliqué Sebastian Giovinco, hier. Nous irons à Montréal dans le but d’effacer ce souvenir.» Lorsqu’on l’a questionné au sujet du fait qu’il y aura près de 60 000 partisans au Stade olympique pour le match aller, l’Italien a préféré ne pas en faire trop de cas : «Tout ce que je sais, c’est qu’il s’agit d’un stade fermé, avec du gazon synthétique. Pour ce qui est du reste, il s’agit d’un spectacle, et plus il y aura de spectateurs, mieux ce sera pour nous.»
L’intensité grimpe d’un cran L’Impact, qui se prépare au match aller de la finale d’association contre le Toronto FC, mardi prochain au Stade olympique, avait tenu des entraînements légers axés sur le maintien de la condition physique jusqu’ici. L’intensité a grimpé d’un cran hier avec la tenue d’un match intra-équipe. Les joueurs auront congé aujourd’hui avant de se déplacer au Stade demain pour
En chiffre
61 044
Le record d’assistance pour l’Impact a été établi lors de la finale de la Ligue des champions de la CONCACAF (61 044 spectateurs). Presque 60 000 billets ont déjà été vendus en vue du match de mardi.
s’habituer à la surface synthétique. «Il faut retrouver le rythme des matchs, effectuer
de plus longues courses et s’assurer de couvrir des surfaces un peu plus grandes», a indiqué l’entraîneur-chef, Mauro Biello. L’Impact n’affichait pas complet à l’entraînement. Les défenseurs Laurent Ciman et Ambroise Oyongo étaient de retour de leur match avec leur sélection nationale, mais n’avaient toujours pas récupéré du décalage horaire, tandis que Johan Venegas
devait participer à un match de qualification pour la Coupe du monde hier entre le Costa Rica et les États-Unis – qui étaient représentés notamment par les joueurs du TFC Michael Bradley et Jozy Altidore. Cependant, des joueurs étoiles comme les attaquants Didier Drogba et Matteo Mancosu ainsi que le milieu de terrain Ignacio Piatti ont connu une bonne séance d’entraînement. LA PRESSE CANADIENNE
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Gerrard quitte le Galaxy Steven Gerrard quittera le Galaxy de Los Angeles après deux saisons, et l’ex-milieu de terrain anglais réfléchit
Valery Rozov, alors qu’il s’apprête à s’élancer dans le vide. / COLLABORATION SPÉCIALE
Entretien avec un casse-cou INDIRA SHESTOKOVA Metro World News
Le parachutiste et spécialiste des sauts de wingsuit à flanc de montagne (base jump) de 51 ans Valery Rozov s’est entretenu avec Métro à propos de ses récents exploits. Cet automne, le casse-cou russe a battu son propre record du plus haut saut de base jump en s’élançant d’une hauteur de 7 700 m à partir du sixième plus haut sommet au monde, le Cho Oyu, dans l’Himalaya. Il a effectué son vol de 90 secondes dans une combinaison fabriquée spécialement pour l’occasion et a atterri sur un glacier. En 2013, il avait établi une première marque avec un saut de 7 220 m à partir du versant nord de l’Everest. L’ascension seule, en vue de sa dernière prouesse, a duré 21 jours en raison des mauvaises conditions météorologiques et d’importantes chutes de neige. Pendant les 7 000 premiers mètres, Rozov faisait partie d’une expédition régulière. Il a toutefois dû faire appel à deux sherpas du Népal, qui ont tracé un chemin pour l’équipe du sauteur, afin d’atteindre son objectif. «J’ai exploré cet endroit il y a trois ans et, depuis, je me suis préparé en vue du saut, a expliqué Rozov. Au cours des six derniers mois, je me suis entraîné afin d’avoir les capacités pour y arriver, notamment en faisant plusieurs voyages dans les Alpes et au Pérou. Et je l’ai simplement fait. Je suis content que tout se soit bien passé et je suis soulagé que ce soit fini.» Au moment du saut, Rozov ne se concentrait que sur ce qui se passait autour de lui. «C’est un moment très important. Physiquement, c’est très exi-
Il a dit...
«Je devais voler un long moment pour atterrir sur un glacier sans fissures. Atterrir au mauvais endroit aurait voulu dire au moins une blessure.» Valery Rozov, spécialiste du base jump
geant à cause de l’altitude. Je m’habillais et j’aidais mon équipe à installer des cordes quand je me suis retrouvé à bout de souffle. Au moment du saut, je n’arrivais pas à reprendre ma respiration, a-t-il raconté. Chaque saut demande un haut niveau de concentration.» Le sauteur reconnaît qu’il ne vit pas la peur comme tout le monde. «Je ne peux pas dire que je n’ai pas peur, mais je ne vois pas la peur comme une simple émotion. C’est sûr que je suis nerveux avant le saut parce que, contrairement à un saut en parachute traditionnel, tu ne peux pas t’y habituer. Les conditions sont toujours différentes. Mais il n’y a plus d’inquiétude une fois que tu as décidé de te lancer.» Rozov ne voit pas pour l’instant le moment où il mettra un terme à ses aventures. «Je suis sûr que tous les gens qui font des activités similaires ne veulent pas atteindre un “point” où ils devront arrêter, a-t-il indiqué. La situation est la même pour les alpinistes. Impossible de savoir combien de sommets tu veux conquérir avant de te retirer. C’est pourquoi tu ne fais pas ces activités pour la carrière ou pour l’argent. Tu le fais pour toi. Tant que j’aurai la motivation, je continuerai.»
Monde
Rouge
encore à son avenir. Le vétéran de 36 ans a passé l’ensemble de sa carrière avec Liverpool avant de déménager à Los Angeles, en 2015. En 34 présences dans l’uniforme du Galaxy, Gerrard a marqué 5 buts et amassé 14 mentions d’aide. AP
Vikings du Minnesota
Walsh libéré Les Vikings du Minnesota ont retranché le botteur Blair Walsh, deux jours après qu’il eut raté une quatrième transformation
d’un point, un sommet dans la ligue, dans la défaite de 26-20 contre les Redskins de Washington. Walsh a réussi seulement 12 de ses 16 tentatives de placement et 15 de ses 19 transformations en 9 matchs cette saison. AP