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Parlons-en !

SPÉCIAL HABITAT & DESIGN | ÉCOLOGIE

Une démarche éthique, humaniste et écologique s’empare désormais du design, sous tous ses angles. Le célèbre designer Philippe Starck l’affirme : “L'avenir se dessine. L'écologie n'est pas un choix mais une obligation. Elle est urgente”. Place à un cercle vertueux dans la création.

Les fabricants misent sur le vert

Philippe Starck, le designer que l’on ne présente plus, a lancé la collection Andreu World, basée sur l'intelligence du contreplaqué, la recherche du minimum, entièrement durable et respectueuse de l'environnement. Philippe Starck a privilégié l'utilisation d’un minimum de matériaux possible afin de créer des meubles en bois sans tuer inutilement des arbres. Le contreplaqué 2D est très écologique, abordable et démocratique, et cette collection est faite pour exister en harmonie avec la nature. Tous les bois utilisés sont 100 % FSC® qui, par le biais de sa chaîne de contrôle, protège les forêts grâce à un modèle régénératif qui préserve les forêts et les reboise. La collection est certifiée à 100% par Cradle to Cradle®, tous les designs étant intégrés dans une économie circulaire vertueuse, utilisant des matériaux intelligents, recyclés et recyclables, et donnant une seconde vie aux meubles en les réparant sans qu'ils perdent de leur valeur.

Noma Editions se présente comme la première maison d’édition française d’avant-garde de mobilier contemporain haut de gamme et responsable. L’éco-conception, de A à Z, fait partie de leur philosophie. En travaillant essentiellement à partir de matières recyclées et biosourcées, ils parviennent à créer de sublimes pièces pour les intérieurs contemporains, notamment en collaborant avec des designers de renom. Parmi tous leurs beaux objets, responsables et vertueux, on craque entre autres pour le fauteuil ART.77,5 qui est composé à 77,5% de matières recyclées !

De son côté, la célèbre marque de luminaires Luceplan a imaginé une pièce design et durable aperçue dans de nombreux magazines déco : la suspension Illan. Composée de bois issu de forêts gérées durablement, certifiées FSC®, elle diffuse une lumière LED à basse consommation énergétique. Sa fabrication est optimisée grâce à une découpe laser qui permet de n'avoir aucune chute puisque chaque anneau s'imbrique dans le précédent.

La maison Bolia, récemment installée au Luxembourg, fait elle aussi un effort sur le sourcing de ses matières premières. Fabriqués en Europe, le bois utilisé pour ses meubles est du bois certifié FSC® qui, on le rappelle, est un label international garantissant que les bois utilisés se conforment aux procédures de gestion durable des forêts. Toute sa ligne Cana est élaborée à partir de matériaux naturels, dans le respect de l’artisanat. Les éléments déco s’y mettent aussi sans lésiner un instant sur l’esthétique et la qualité. La marque Oohh fabrique notamment des vases fabriqués à partir de verre 100% recyclé. Faite main en Espagne, la collection PALMA révèle un harmonieux aspect mat et texturé.

La marque Sollen promet du mobilier créé par des artisans en France dans le respect de l’environnement. Sa gamme NUAGE propose justement de se reposer sur un nuage ! Avec une structure bois garantie à vie, toute la ligne, notamment le lit de jour, est conçue à partir de 100% de laine recyclée.

Oasis urbains

Des projets innovants et des urbanistes avantgardistes tentent d’apporter un remède pour préparer les villes en expansion à l'avenir et les rendre vivables. Ils abordent des sujets tels que le mouvement “slow flower” (respecter la saisonnalité des fleurs), l'utilisation agricole des toits urbains, la végétalisation d'anciens sites industriels et la restauration de parcs classés. De l'aéroport Tempelhof de Berlin, devenu un espace public florissant, à l'ancienne décharge transformée en parc Al-Azhar du Caire, en passant par la ferme urbaine de l'université Thammasat de Bangkok, la plus grande ferme biologique sur toit d'Asie, les parcs et projets présentés dans ce livre visuellement époustouflant sont tous une source d'inspiration. Tout ce thème est d’ailleurs illustré richement dans le livre Urban Oasis publié aux éditions TeNeues.

Vincent Callebaut, architecte visionnaire, a pensé et repensé des “green projects” complètement ahurissants partout dans le monde, que ce soit en Europe, aux États-Unis, en Asie ou aux ÉmiratsArabes. Souvent abandonnés parce que sans doute trop progressistes, ces projets semblent placer la nature en plus grande cohabitation avec le monde urbain. Deux projets fous ont retenu notre attention. Tout d’abord les Oceaniums. Pensés avant tout pour la Coupe du Monde FIFA de 2026, Callebaut propose de construire des pôles culturels et sportifs destinés au nomadisme en mer, plutôt que de construire perpétuellement de nouveaux stades pour chaque nouvelle Coupe du monde et Jeux olympiques. Mi-bateaux, mi-stades, ces pôles communautaires sobres en carbone navigueraient grâce aux énergies renouvelables en utilisant le rayonnement solaire et la force des vents dominants, ainsi que les courants marins froids du Labrador et chauds du Gulf Stream. Dans cette vision nomade des nouvelles pratiques sportives et culturelles, ce ne sont plus les supporters qui vont dans des stades obsolètes, mais des stades durables et écologiques qui vont vers les supporters. Ces Oceaniums, véritables stades des océans, seraient construits uniquement avec des matériaux biosourcés et recyclés tels que le bois massif, l'aluminium recyclé, les algues vertes et les déchets plastiques du 7ème continent concentrés dans les cinq gyres océaniques. Ces déchets plastiques deviendraient de nouveaux matériaux de construction alimentant des imprimantes 3D connectées à des processeurs d'intelligence artificielle orchestrés par l'homme. Sur le plan architectural, les géométries organiques de ces stades flottants s'inspirent du biomorphisme, leurs structures optimisées de la bionique et leur cycle de vie écosystémique du biomimétisme. Ressemblant à des récifs coralliens en cours de calcification, à des squelettes de cétacés filtrant l'eau de mer et à des organismes bioluminescents, ils sont des havres de biodiversité dédiés à l'épanouissement de la faune et de la flore océaniques.

Le dernier projet qui a fait parlé de lui : la capitale française. L’architecte a revisité le Paris de Haussmann grâce à l’intelligence artificielle ! Il aborde ainsi le concept de solidarité climatique et énergétique entre les bâtiments haussmanniens énergivores et les architectures biomimétiques à énergie positive inspirées par la nature. Dans ce projet, il imagine des îlots de fraîcheur urbains en rapatriant la nature, la biodiversité et l’agriculture urbaine en permaculture au cœur de la cité. Il y intègre aussi massivement les énergies renouvelables au sein de bâtiments construits en matériaux biosourcés et géosourcés (comme le bois lamellé-croisé, le pisé, le béton de chanvre, la pierre massive structurelle, le bambou, les microalgues, le mycélium et la paille), produisant leur propre énergie et recyclant leurs propres déchets en ressources, pour atteindre l’objectif national de neutralité carbone en 2050. Le résultat ? Un Paris résilient, respirant, en meilleure adéquation Homme-nature.

« Le club a accueilli des membres et leurs invités, notamment des membres de la famille royale britannique, la Reine Elizabeth II elle-même, des stars de la musique telles que Frank Sinatra, les Rolling Stones et les Beatles... »

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