St barth magazine 334 novembre 2015

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SAINT-BARTH

MAGAZINE Novembre 2015 • 29e année

N°334

« Taste of St Barth »

2e édition du Festival gastronomique du 5 au 8 novembre

Photo © Michael Gramm


© Hugo Allard

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Journal de bord 3 septembre : Je lâche tout pour partir au soleil. Direction St Barth ! 5 septembre : Le voyage en avion s’est bien passé. J’ai toutefois perdu la bataille de l’accoudoir, avec mon voisin répondant au doux prénom de Toby. A l’écoute des paroles concupiscentes adressées à la jeune femme à peine sortie de l’adolescence, côté hublot, on comprend que Toby a travaillé pour Monsanto, dont les pesticides, attesteil, ne provoqueraient que des maladies respectant les normes européennes. Rassurant ! 26 septembre : St Barth, c’est le paradis. Il fait chaud, c’est le pied ! J’ai du mal encore à trouver un logement qui ne soit pas un mauvais plan à 8 dans 20 m2, mais j’ai bon espoir de trouver une tite case pour moi. Mon dernier colocataire m’a laissé un mauvais souvenir avec sa liste d’astuces pour gagner sournoisement de l’espace. J’ai aperçu Toby par hasard et lui ai fait un signe. Il ne m’a sans doute pas vu, tant pis ! 2 octobre : Dur, dur de trouver un studio pour lequel le loyer n’est pas supérieur à mon salaire. Ma cousine m’a annoncé aujourd’hui sa grossesse. « J’attends un autre » m’a-t-elle dit. Avec les récentes histoires de nouveau statut de 3ème sexe sur les actes de naissance, j’ai raconté à toute la famille qu’elle attendait un « neutre » et de m’interroger sur le prénom du futur bébé. 3 octobre : Ma cousine est furieuse et m’en veut plus que la fois où, me disant avec fierté que son 2ème garçon marchait depuis 3 jours, je lui avais demandé soucieux, où il était rendu ? 10 octobre : Y a plein de « people » sur l’île. Pas plus tard que ce matin, j’ai croisé Charles Branson au volant d’une camionnette verte. Côté météo, il fait trop chaud ! 24 octobre : La saison a à peine débuté, qu’il y a déjà des bouchons un peu partout. J’ai failli être victime d’un accident. Un « hummer » m’a fait une queue de poisson. C’était Toby ! Pas un geste d’excuse. Il m’a même semblé apercevoir sur son visage un sourire méprisant. Il commence à me courir celui-là. Je cherche toujours une maison, une chambre, un hamac … 2 novembre : A mon snack préféré, je lis les interviews dans le St Barth Mag et me dis que certaines réponses ont pour but de faire oublier la question. Soudain, je me sens trahi par le patron, qui vient d’appeler un autre client « chef ». Je me retourne, en nage avec la chaleur insupportable, pour découvrir qu’il s’agit encore de ce satané type au nom de clébard ! 7 novembre : Je me rends à Gustavia pour le festival gastronomique. Après 5 tours, toujours aucune place pour se garer sinon celle trop étroite, que laisse un hummer familier, mal garé. Après avoir enfoncé d’un bout à l’autre l’aile droite de l’imposant véhicule, je me rends compte que ça ne passe pas et laisse un mot. « Cher Toby, je fais semblant d’écrire mes coordonnées, car tout le monde me regarde, mais il n’en est rien et j’espère vraiment que vous êtes mal assuré! » Je n’avais, à ce moment là, pas remarqué la présence des caméras fraîchement installées ou la différence de chiffres sur la plaque d’immatriculation. 8 novembre : Avec ce soleil de…, à peine habillé, je me sens déjà comme une chaussette humide. C’est raccord avec la citerne que je loue actuellement, en attendant. Après avoir plongé sur le Non Stop, je décide d’aller à la Pitea Day sur les traces du passé. Mais le présent me rattrape sous les traits des forces de l’ordre, me suggérant de voir l’avenir au frais, sous le jour d’un prématuré retour. Je n’aurai malheureusement pas eu le temps d’assister à la St Barth Cata Cup.

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Bonne lecture,

Miguel Berry

SOMMAIRE SAINT-BARTH MAGAZINE Novembre 2015 # 334 Publication EURL ST BARTH MAGAZINE Directeur de Publication Miguel Berry 0690 67 11 88 contact@stbarthmagazine.com Rédacteurs Miguel Berry berrymiguel@hotmail.com Frédérique Doucet frederiquedoucet@sfr.fr Mise en page et graphisme Marie-Pier Pautrot 0690 74 05 60 mapisbh@orange.fr

Gustavia - B.P. 73 97095 Saint-Barthélemy F.W.I. contact@stbarthmagazine.com www.stbarthmagazine.com fb : St-Barth-Magazine Impression Printed by PRIMSERVICES St-Martin Z.A. Hope Estate Tél : 0590 87 50 24 ISSN : 1151-3373 Dépôt légal à parution © st-barth magazine 2004 RC 89 B 141 Basse-Terre

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Politique : Quatre questions à Daniel Gibbs 4 Environnement : Entretien avec Benoit Chauvin 6 Tourisme : Entretien avec Nils Dufau 8 Nautisme : Saint-Barth Cata Cup 10 Gastronomie : Taste of St-Barth 12-13 Festivités : Pitea Day 14-15 Histoire : Le Non-Stop, navire englouti 16-17 D’Art en Arts : Amanda K. 18 J’ai testé pour vous : Le hockey subaquatique 19 Insolite : Un mois dans le monde 20 Info Citoyenne : Campagne de stérilisation 21 Horoscope / Jeux 22 saint-barth magazine # 334

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POLITIQUE

4 QUESTIONS A DANIEL GIBBS A travers une interview écrite, nous abordons l’actualité locale par le prisme des avancées parlementaires, avec le député de St Barthélemy et de St Martin, Daniel Gibbs. St-Barth Mag : Le Président de la République s’est engagé sur les sujets de la régularisation de la DGC et de la création d’une caisse de sécurité sociale à St Barthélemy. Pouvez-vous nous dire où nous en sommes aujourd’hui ? D.Gibbs : Sur ces deux dossiers sensibles pour la Collectivité de Saint-Barthélemy, il semble que le gouvernement soit enclin à faire respecter la parole donnée par le Chef de l’Etat en déplacement dans nos jeunes Collectivités d’outre-mer en mai dernier. Ainsi, sur la DGC, la commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté, pas plus tard que mardi dernier, un amendement déposé par le gouvernement, qui doit contenter les deux parties, élus et représentants de la COM et Etat. A moins d’une vraie surprise en séance publique, cet amendement, qui figure dans le texte de la commission, devrait être adopté tel quel dans le projet de loi de finances examiné actuellement… De même, après de longs débats en commission et dans l’hémicycle, Saint-Barthélemy ne serait pas dotée d’une caisse autonome de Sécurité sociale, mais elle disposerait toutefois d’une caisse locale rattachée à la Mutuelle de Solidarité Agricole. Je me réjouis que ces deux questions avancent pour Saint-Barthélemy, avancées que l’on doit à l’opiniâtreté de l’ensemble des acteurs de la Collectivité… St-Barth Mag : Peut-on, à terme, imaginer la création d’un régime de sécurité sociale propre à SaintBarthélemy ? Quels pourraient en être les avantages ? Les dangers ? D.G : C’est aux représentants de la COM et aux habitants de Saint-Barthélemy qu’il appartient d’apprécier sur les moyen et long termes l’efficacité rendue par la création de cette antenne locale de la MSA. Pour le moment, il me semble que cette mesure convient aujourd’hui aux représentants de Saint-Barthélemy. Sans entrer dans les avantages et les dangers de la création d’une caisse propre à Saint-Barthélemy - basée par exemple sur le modèle du guichet unique social que proposait le sénateur Magras en s’inspirant de la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon - la réflexion sur la création d’un régime autonome ne me paraît pas dénuée de sens pour un

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territoire qui a fait le choix raisonné d’une autonomie forte via le 74 ou l’orientation PTOM. St-Barth Mag : Quels sont actuellement les autres dossiers, relatifs à St Barthélemy, sur lesquels vous travaillez ? D.G : La situation de Saint-Barthélemy a occupé le Parlement ces derniers mois, avec notamment l’examen de la Proposition de Loi Organique portée par le sénateur Michel Magras, dont le vote en deuxième lecture se déroulera le 22 octobre prochain au Sénat. Le texte, conforme à celui sorti de l’Assemblée nationale et sur lequel j’étais rapporteur à l’Assemblée, a été adopté à l’unanimité de la commission des Lois du Sénat. Il devra ensuite être examiné par le Conseil constitutionnel. C’est un texte important pour la Collectivité, qui va permettre l’amélioration du fonctionnement institutionnel de la COM. Un texte sur lequel je suis parvenu à faire inscrire la possibilité pour la Collectivité de saisir le Conseil d’Etat lorsque le gouvernement traîne les pieds à produire ces décrets. Auquel cas, le Conseil d’Etat mettrait le gouvernement sous astreinte en référé. Sur ce texte, comme pour toutes les dispositions relatives à la Collectivité de Saint-Barthélemy à venir ou à « faire passer », je travaille en étroit partenariat avec le président de la COM et le sénateur. C’est notamment le cas sur plusieurs dispositions dans le projet de loi de finances 2016 sur lesquelles j’aurais l’occasion de revenir une fois l’examen passé… St-Barth Mag : Dans les domaines comme l’économie, l’environnement, l’urbanisme ou encore la politique, quelle vision générale avez-vous de St Barthélemy dans 15 ou 20 ans ? D.G : Sur l’ensemble des dossiers que vous évoquez, il me semble que Saint-Barthélemy est un territoire exemplaire. La Collectivité a la chance d’avoir des représentants attentifs, de très bons gestionnaires, travailleurs et toujours soucieux du bien-vivre des Saint-Barths. Pour connaître un peu les SaintBarths, je les crois tous habités de cette volonté de préserver ce cadre de vie et cette excellente gestion de la chose publique, qui fait de la Collectivité un territoire exemplaire et à part dans la République. Il n’y a donc aucune raison que cela • change !

view of saint barth



ENVIRONNEMENT

ENTRETIEN AVEC BENOIT CHAUVIN La COP 21, Conférence de Paris sur les changements climatiques se tiendra du 30 novembre au 11 décembre. A l’image des engagements déjà pris par de nombreuses nations, Benoit Chauvin, élu territorial, responsable de la commission Environnement, Qualité de vie, Développement durable, évoque les enjeux locaux en matière d’environnement. St-Barth Mag : En matière d’empreinte écologique, St Barthélemy se positionne comme un mauvais élève. A l’aube de la COP21, comment l’île s’engage-t-elle pour le climat ? Quelles sont aujourd’hui les « pistes » vertes, notamment dans le domaine de la production électrique ? B.Chauvin : La lutte contre le changement climatique est d’actua-lité, à double titre puisque nous sommes à la veille de la Conférence de Paris sur le Climat et que la mission que l’Agence de l’environnement a confiée à Carbone4 vient de s’achever. Cette dernière nous permet désormais d’avoir une connaissance précise de nos émissions carbone, en fonction des usages et par type d’émetteur, et va nous aider à quantifier les actions que nous allons mettre en place. Certes, Saint-Barthélemy est un territoire qui émet plus de gaz à effet de serre que la moyenne nationale. C’est un fait, qui s’explique simplement parce que la totalité de l’énergie utilisée pour se déplacer ou pour produire de l’électricité provient de ressources fossiles. Maintenant l’important est de regarder devant nous, de décider vers quoi nous nous engageons, comment nous allons maîtriser la demande en énergie, optimiser les consommations, modifier les usages et certains de nos comportements, développer la production d’énergies renouvelables,… de façon à contribuer nous aussi à limiter le changement climatique. La bonne nouvelle, c’est qu’on constate un engagement de plus en plus fort des habitants de Saint-Barthélemy sur cette question. On observe aussi que de nombreux acteurs professionnels se sont engagés sur ces enjeux, et ont développé des solutions pour permettre de concilier les attentes de leurs clients et les contraintes énergétiques. Saint-Barthélemy dispose de compétences techniques et humaines, de ressources financières, et d’une volonté citoyenne d’être exemplaire sur ces questions. Il ne nous reste plus -les élus- qu’à valider un scénario de réduction, un « acte d’engagement pour le climat », afin de mobiliser tous les acteurs sur un objectif commun. Les consultants ont estimé qu’il serait réaliste de réduire de 18% nos émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 2013. Ils nous ont suggéré de retenir un engagement de 15 à 20% en 2020, et de 30% en 2030. J’aurais bien sûr aimé aller plus vite et plus loin, mais j’espère que nous prendrons déjà un tel engagement, à la fois réaliste et mobilisateur. Concernant les pistes d’amélioration en matière de production, il faut noter que le remplacement des anciens moteurs EDF par des moteurs plus performants a déjà permis de diminuer le contenu carbone du kWh produit. La poursuite du renouvellement des moteurs, prévue pour les années à venir, devrait permettre mécaniquement d’étendre cette réduction à la totalité de la production thermique actuelle. Pour autant, le thermique reste très émetteur de GES, l’objectif majeur reste le développement des énergies renouvelables, non pas pour apporter un surplus à la production thermique, mais pour venir s’y substituer. Concernant les solutions, elles sont nombreuses et doivent être menées de front. Dans leur étude, Carbone4 préconise de nous baser en priorité sur la production photovoltaïque, et sur le développement de l’éolien en mer. Pour ce dernier moyen de production, les délais de réalisation et l’évolution des techniques ne devraient pas nous permettre de compter dessus avant 2020. Pour donner un ordre de grandeur, pour produire 10% de la production en photovoltaïque, il faudrait

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installer 15 000 m2 de panneaux, soit l’équivalent d’un carré de 180m de côté. Un tel objectif, avec une technologie qui est maintenant rentable, devrait pouvoir être atteint. En tout cas, la Collectivité et l’Agence de l’Environnement vont réfléchir à des actions à mettre en oeuvre pour aller dans ce sens. St-Barth Mag : Imaginer St Barthélemy comme un modèle écologique dans la Caraïbe, est-ce une utopie ? B.C : Plusieurs îles voisines sont déjà engagées dans des démarches de réduction des émissions de gaz à effet de serre et ont affiché des objectifs ambitieux dans leurs contributions pour la Conférence de Paris. En particulier les territoires qui bénéficient d’un potentiel géothermique, source d’énergie renouvelable et non intermittente, et qui peuvent changer radicalement de mix énergétique. Nous n’avons pas cet atout-là, mais nous en avons d’autres, et nous pouvons, sur certains aspects, servir de modèle dans la Caraïbe : développement du solaire photovoltaïque, de la mobilité électrique, de l’effacement des pointes réseau, de technologies innovantes. St-Barth Mag : Dans l’attente d’une carte d’urbanisme, quel regard portez-vous sur l’urbanisation de l’île ? Que préconisez-vous ? B.C : Je suis inquiet. Tout le monde s’accorde sur le fait qu’il faut freiner l’urbanisation, qu’on va droit dans le mur, que Saint-Barth ne serait plus le même avec encore plus d’habitants, que les réseaux sont déjà saturés,… et dans le même temps beaucoup de pétitionnaires déposent des permis de construire. Et ce, non pas pour se construire un toit, mais le plus souvent pour construire des logements de location à l’année ou des villas, ou tout simplement pour mettre le permis en vente, l’encre à peine sèche. Sans compter les projets hôteliers que nous avons eu maintes fois l’occasion d’évoquer ces derniers temps, et contre lesquels nous nous sommes érigés. Chacun se renvoie la balle. Or la réalité c’est qu’il revient aux élus de décider ce qu’ils veulent que Saint-Barthélemy devienne dans 10 ans, dans une génération. C’est à eux qu’il revient de décider quelles zones seront constructibles et dans quelles conditions, quelles zones seront affectées aux activités commerciales ou artisanales, et quelles zones seront préservées en espaces naturels. En ce qui nous concerne, Bettina Cointre et moi, nous appliquons la ligne directrice sur laquelle nous avons été élus : nous sommes favorables à la construction tant qu’elle est respectueuse de son environnement, de la qualité de vie, et nous souhaitons limiter au maximum la spéculation. Concrètement, nous appliquons les mêmes règles que celles applicables avant l’adoption de la carte d’urbanisme (20% shon / 30% shob, en zone résidentielle), nous limitons les villas à 250m2 de shon, nous veillons à ce que le bâtiment soit bien intégré dans son voisinage et que des espaces verts soient maintenus. Ces règles nous conduisent à voter contre un certain nombre de projets, mais au final on se rend compte qu’elles sont relativement adaptées à la situation de l’île : elles permettent d’éviter les projets surdimensionnés, tout en laissant aux pétitionnaires la possibilité de se construire un logement de qualité. J’espère donc que ces règles seront conservées lors de la prochaine carte, qui devrait être adoptée avant l’été prochain. •


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Pour toutes vos questions, nous avons les réponses


TOURISME

ENTRETIEN AVEC NILS DUFAU La saison touristique débute. Pour tenter de répondre à quelques interrogations relatives à la 1e économie de l’île que représente le tourisme, nous avons invité Nils Dufau,Vice-Président de la Collectivité, en charge de la Commission Tourisme-Communication et Président du CTTSB. St-Barth Mag : Grâce au tourisme, l’économie de l’île demeure dynamique. Les événements culturels, gastronomiques, musicaux, nautiques… ainsi que la stratégie de promotion mise en place contribuent à asseoir la notoriété de l’île, tout au long de l’année. Dans un monde très concurrentiel, quelles sont les prochaines cibles et étapes pour pérenniser l’activité touristique ? Cette évolution est-elle toujours en adéquation avec la qualité de vie des résidents de St Barthélémy ? N.Dufau : Tout d’abord, la traditionnelle bonne réputation dont bénéficie St. Barthélemy depuis des décennies reste en soit un formidable atout d’autopromotion pour l’ile. Rien de tel que le bon « bouche-à-oreille » chez nos visiteurs. Ceci étant, cette renommée généreuse n’est pas venue par hasard, elle est méritée. C’est le fruit d’une action collective de longue haleine se basant sur la juste synergie entre Collectivité, Socioprofessionnels et Population - chacun contribuant à son niveau pour que nos visiteurs se sentent en sécurité, se plaisent et ne s’ennuient pas sur notre territoire. Ce n’est que par l’effort collectif que nous arriverons à assumer cette importante responsabilité. Et c’est dans cette perspective que le travail du Comité du Tourisme prend tout son sens en fédérant les efforts de chacun vers une cause commune. Le festival gastronomique de St. Barthélemy que nous organisons cette année du 5 au 8 novembre en est un bon exemple et permet à l’ile de rayonner par sa « french-touch » au beau milieu des Amériques ! Comme l’année dernière, cet événement sera suivi par des journalistes internationaux, des professionnels du tourisme et intéressera directement notre clientèle haut de gamme ainsi que nous, les résidents. Cibler stratégiquement le haut de gamme en réduisant par la même occasion le flux touristique purement quantitatif est nécessaire pour ne pas submerger les petites infrastructures de St. Barthélemy. Oui, nous vivons dans un monde extrêmement concurrentiel, d’où l’importance de cultiver, préserver et mettre en avant notre spécificité et de communiquer avec pragmatisme sur ce qui rend St. Barth unique. Nous y mettons toute notre énergie pour y aboutir. Ce n’est donc pas un miracle si nous constatons aujourd’hui de plus en plus de brésiliens venant prolonger la saison touristique jusqu'aux mois de juillet et août. Nous accentuons parallèlement le « filon » du mariage à St. Barth, cela progresse bien. Plusieurs hôtels sont d’ores et déjà réservés dans ce cadre là pour l’année prochaine. L’année 2015 a été une période historique avec un taux de remplissage record pour les hôtels et pour beaucoup de villas, avec à la clé une activité shopping, restauration, location de véhicules et taxis et une recette de la taxe de séjour en augmentation. Par ricochet n’oublions pas les taxes diverses issues de la consommation touristique : droits de quais, carburants, eau, électricité, etc… ainsi que l’énorme retombée économique pour les commerces. Comme l’a récemment confirmé l’IEDOM, le tourisme est un pilier économique majeur de St. Barthélemy et le port et l’aéroport agissent comme de véritables poumons. En résumé et pour répondre à la question, je dirais que oui, le tourisme haut de gamme est en adéquation avec notre Art de Vivre à Saint Barthélemy. En revanche, faisons attention à ne jamais nous laisser tenter par le tourisme de masse. St-Barth Mag : L’offre d’hébergement touristique de SaintBarthélemy se compose à 30 % d’hôtels et à 70 % de villas. La construction de ces dernières se poursuit et de nouveaux projets hôteliers sont « en cours ». Cette offre touristique supplémentaire est-elle nécessaire ? Quelle(s) réponse(s)

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apporter au problème d’importance lié au logement des saisonniers. N.D: L’Observatoire du Tourisme, l’outil statistique, mis en place par le Comité du Tourisme a clairement identifié 529 chambres d’hôtels et 2105 chambres en villas de location dites « saisonnières ». Pour une île qui doit sa survie économique au tourisme, le chiffre de 529 chambres d’hôtels peut paraître bien faible. En effet, il y avait une époque plus ou moins lointaine ou il y avait une trentaine d’hôtels à St. Barth. Or, à l’heure actuelle nous n’avoisinons plus que 22 structures hôtelières en fonctionnement. Sachant que le flux touristique est plus important que jamais, nous constatons le paradoxe. Je ne pense pas que nous retrouvions un jour le nombre de 30 hôtels que nous avions jadis sur notre île, et ce n’est d’ailleurs sans doute pas souhaitable. Cependant, vu la perte conséquente du nombre d’hôtels constaté, une certaine marge se dégage, offrant l’éventualité à quelques petites unités hôtelières de voir le jour. Cela permettrait de compenser et garantir une plus riche diversité dans le choix de l’offre hôtelière. J’insiste sur le mot diversité. Rappelons que les brésiliens viennent de plus en plus nombreux à St. Barth et qu’ils sont particulièrement friands du type de service qu’offrent traditionnellement les hôtels. Un éventail de choix est nécessaire pour maintenir la réputation haut de gamme dont bénéficie notre destination. D’autre part, l’Association des Hôteliers a récemment précisé que le taux de remplissage avait atteint un niveau record en cette année 2015, et que d’un point de vue purement touristique, des chambres d’hôtels supplémentaires seraient les bienvenues. D’ailleurs, certains hôtels construisent des extensions pour faire face à la demande. D’un point de vue touristique et économique : préserver un nombre minimum d’hôtels tout en limitant leur surnombre est un concept cohérent. Pour terminer avec un clin d’oeil sur le futur, j’insisterai sur l’importance de préserver le plein emploi à St. Barthélemy, et là, je pense particulièrement à nos jeunes. Il est certain que les activités produites par les villas et l’hôtellerie aujourd’hui, assureront leurs emplois demain! Le moment inéluctable viendra quand ils s’intéresseront d’avantage à l’activité touristique de leur île - c’est alors que le problème du manque de logements pour les saisonniers diminuera. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour orienter nos jeunes vers les métiers du tourisme. •

REPARTITION DE L’EMPLOI SALARIE A ST BARTHELEMY



NAUTISME

SAINT BARTH CATA CUP 2015 La 8e édition de la St-Barth Cata Cup se déroulera du 18 au 22 novembre 2015 dans la baie de St Jean.

LUNDI 16 ET MARDI 17 7h00 Ouverture des containers Montage des bateaux – récupération des stickers partenaires à Public

MERCREDI 18

as moins de 60 équipages, venus des quatre coins du globe, sont attendus pour se mesurer, dans la classe F18, sur sept manches de raid. La régate, qui se compose d’un tiers de professionnels pour deux tiers d’amateurs, rassemble l’élite mondiale de la discipline dans un esprit convivial. Pour la première fois dans l’histoire de la St-Barth Cata Cup, des équipages en provenance d’Angleterre et d’Argentine concourront aux côtés des quinze autres nations représentées pour l’événement. On notera également le retour de Carolijn Brouwer et de Darren Bundock. Complices dans la vie comme sur l’eau, ces grands noms

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de la voile s’ajoutent ainsi à ceux déjà inscrits pour cette compétition amicale, incontournable dans le monde de la voile. Face à ces marins à l’aura internationale, les amateurs, et plus particulièrement les navigateurs locaux, auront fort à faire pour goûter aux joies de la victoire et succéder aux vainqueurs de la dernière édition, Morgan Lagravière (skipper de Safran) et Arnaud Jarlegan (navigant de Groupama). En écho au spectacle en mer, les festivités sur terre vous fourniront le prétexte, s’il en était besoin, pour passer d’agréables moments d’exception.

Pour de plus amples informations : www.stbarthcatacup.com

Plage de Saint-Jean 12h-17h Confirmation des inscriptions & photos des équipages 18h00 Briefing organisation 19h00 Briefing concurrents suivi d’un cocktail de bienvenue

JEUDI 19 14h00 Prix «DESIGN AFFAIRS » 19h00 Cérémonie d’ouverture au NIKKI BEACH (sur invitation) avec présentation des équipages par pays Proclamation des résultats du Prix « DESIGN AFFAIRS » Possibilité de diner au NIKKI BEACH sur réservation & DJ music

VENDREDI 20 9h30 Prix « JOUR 2 » 12>13h Déjeuner des concurrents au NIKKI BEACH 14h00 Prix « JOUR 2 » 20h00 Proclamation des résultats du Prix Diner des concurrents au NIKKI BEACH 22h00 « MICHELE HENDERSON » en concert gratuit ouvert à tous au NIKKI BEACH

SAMEDI 21 11h00 Prix « ALLIANZ – ST BARTH ASSURANCES » 15h>16h Déjeuner des concurrents au NIKKI BEACH 20h00 Proclamation des résultats du Prix « ALLIANZ – ST BARTH ASSURANCES » 22h00 « ASHER OTTO & ITCHY FEET » en concert gratuit ouvert à tous au NIKKI BEACH

DIMANCHE 22

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10h00 Prix « MARCHE U » 12h30>14h Déjeuner des concurrents au NIKKI BEACH 14h30 Prix « MARCHE U » 20h00 Proclamation des résultats du Prix Remise des prix de la ST BARTH CATA CUP 2015 Diner des concurrents au NIKKI BEACH & DJ music




LES ANIMATIONS DU FESTIVAL LES CONCOURS AMATEURS

LES CONCOURS PROFESSIONNELS

COURSE DES GARÇONS DE CAFÉ - GUSTAVIA

CONCOURS « ST BARTH CHEFS CHALLENGE » BY TAITTINGER*

En tenue professionnelle, avec plateau, bouteilles, et verres, les serveurs et serveuses s’affronteront dans les rues de Gustavia pour couronner le plus rapide d’entre eux. Attention, le contenu du plateau doit arriver intact ! Des défis peuvent être ajoutés à la course, ce qui promet des situations cocasses et de nombreux fous rires. Le public est invité à venir encourager les participants tout au long du parcours. Infos & inscriptions auprès du Comité territorial du tourisme de Saint-Barthélemy - Tel. 0590 27 87 27 info@saintbarth-tourisme.com Où et quand : Samedi 07 novembre, Gustavia, Horaires : De 17 heures à 18 heures

« CONCOURS DES PETITES TOQUES ST-BARTH » Ce concours est ouvert aux plus jeunes (âge maximum 15 ans). Pour participer, il suffira que tu réalises toi-même (tu pourras te faire aider par un adulte) le gâteau de ton choix. Tu devras ensuite l’apporter le dimanche 8 novembre à partir de 9 heures sur le quai d’Honneur à Gustavia. Tu le présenteras au jury pour dégustation. Le gâteau le plus apprécié sera récompensé par le Trophée de la Petite toque St-Barth. Infos & inscriptions auprès du Comité territorial du tourisme de Saint-Barthélemy - Tel. 0590 27 87 27 info@saintbarth-tourisme.com Où et quand : Dimanche 08 novembre / Quai d’Honneur, Gustavia Horaires : De 9 heures à 11 heures

« DANS L’TEMPS ST-BARTH » : CHALLENGE GATEAUX & GALETTES TRADITIONNELS ST-BARTH Ce challenge de gâteaux et galettes traditionnels St-Barth est ouvert à tous. Ces gâteaux ou galettes devront être faits maison: ils seront apportés et présentés le jour du concours pour la dégustation à un jury qui désignera la meilleure réalisation. Le gagnant recevra le trophée de la meilleure pâtisserie « Dans L’Temps St-Barth ». Infos & inscriptions auprès du Comité territorial du tourisme de Saint-Barthélemy - Tel. 0590 27 87 27 info@saintbarth-tourisme.com Où et quand : Dimanche 08 novembre / Quai d’Honneur, Gustavia Horaires : De 9 heures à 11 heures

Le Concours « St Barth Chefs Challenge » by Taittinger, se tiendra le dimanche 08 novembre. Cinq jeunes cuisiniers professionnels qualifiés (âgés de 30 ans maximum) s’affronteront durant trois heures au Bonito. Le jury, composé des chefs invités de l’édition 2015, sera présidé par le chef triplement étoilé Emmanuel Renaut, parrain du festival 2015. Infos & inscriptions auprès du Comité territorial du tourisme de Saint-Barthélemy - Tel. 0590 27 87 27 info@saintbarth-tourisme.com Où et quand : Dimanche 08 novembre / Bonito, Gustavia Horaires : de 8 heures à 10 heures

« ST BARTH ABSOLUT ELYX CONTEST » Ce concours de barman est une épreuve à grand spectacle ouverte à tous les barmen et barmaids qui se tiendra sur le spot magique de Shell Beach. Les candidats en lice devront créer une recette originale de cocktail Taste of St Barth. Concours organisé en collaboration avec Enjoy St Barth. Infos & inscriptions auprès du Comité territorial du tourisme de Saint-Barthélemy - Tel. 0590 27 87 27 info@saintbarth-tourisme.com Où et quand : Vendredi 06 novembre / Do Brazil, Shell Beach, Gustavia. Horaires : De 15 heures à 17 heures

« ST BARTH BADOIT EXPRESS BEACH PIQUE-NIQUE » Cette épreuve ludique verra les chefs étoilés s’affronter par équipe de deux (un chef étoilé en duo avec un chef de St-Barth), afin de proposer le plus savoureux des pique-niques. Les créations des candidats les plus appréciées par les convives remporteront ce challenge qui se déroulera les pieds dans le sable. Infos & inscriptions auprès du Comité territorial du tourisme de Saint-Barthélemy - Tel. 0590 27 87 27 info@saintbarth-tourisme.com Où et quand : Samedi 07 novembre / Le Guanahani, Grand Cul-de-Sac. Horaires : De 12 heures à 14 heures ET AUSSI...

Chaque établissement partenaire des "Dîners de chefs" proposera un menu composé de 4 à 8 plats. PENSEZ À RÉSERVER ! saint-barth magazine # 334

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PITEA DAY

FESTIVITÉS FRANCO-SUÉDOISES, PITEÅ DAY DU 6 AU 8 NOVEMBRE Les festivités soulignant chaque année l’amitié franco-suédoise et le jumelage de Saint-Barthélemy avec la ville de Piteå se dérouleront du 6 au 8 novembre.

Les débuts

Aujourd’hui

C’est en 1976 que quatre membres du Yacht Club de Piteå, accostent à St Barthélemy. Parmi eux, un nom bien connu aujourd’hui, celui de Per Tingbrand. Si la « reconquête » de l’île pour la Suède ne fut pas couronnée de succès, les liens amicaux tissés au gré des rencontres, se révéleront indéfectibles au fil des décennies. L’année suivante une délégation locale se rend en Suède où l’idée du jumelage prend naissance. Piteå, en raison notamment de ses analogies avec St Barthélemy, est alors choisie. En 1978, St Barth accueille officiellement les premières festivités franco-suédoises et commémore ainsi le centenaire de la Rétrocession de la Suède à la France le 16 mars 1878. De nombreux suédois on fait le déplacement pour ce qui deviendra le Piteå Day. Le rendez-vous est fixé annuellement le 18 août. Par la suite, de nombreux échanges entre St Barthélemy et la lointaine couronne s’établissent. Même la famille royale de Suède nous rend visite en 1987(voir encadré).

La commémoration du jumelage de St Barthélemy avec la ville suédoise de Piteå renforce chaque année cette précieuse amitié franco-suédoise. Aujourd’hui, la «Foulée des Ti’Mouns» ou la «Gustavialoppet» représentent en termes de sportivité et de convivialité, des moments phares du Piteå Day. Pour cette édition 2015, on note au programme la participation de la 2ème édition du Festival Gastronomique, et dans un autre registre, la présence du groupe folklorique de l’île, des jeunes violonistes, du « Bitin Brass Band » ou des « Romantiques », qui clôtureront l’événement. Pour les moins mélomanes, on retrouvera aussi la pêche au fond, les différents tournois de dominos et d’échecs, le tirage de la traditionnelle loterie – avec à la clé, un aller-retour en Suède – et bien d’autres surprises… Pour les férus d’histoire, la conférence avec le professeur Frederik Thomasson de l’Université d’Uppsala, apportera sans nul doute de nouvelles connaissances en histoire caribéenne et en particulier celle touchant à St Barthélemy de 1784 à 1878. Un moment convivial destiné au plus grand nombre, alliant avec brio sport, histoire, culture et amitié.

Les traces de l’Histoire Nombreux sont les « signes » qui attestent de la présence suédoise à St Barthélemy. Les noms de rue, le cimetière suédois, les bâtiments - à l’image du Wall House, du Brigantin, des locaux de la souspréfecture, du clocher suédois…sont autant de témoins de

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Le Wall House vers 1900

Timbre créé à l’occasion du centenaire de la Rétrocession

l’Histoire suédoise de l’île. Ces derniers se retrouvent également, exposés au musée territorial du Wall House, tels que l’urne de Nyman, le drapeau des garnisons suédoises utilisé sur l’île entre 1819 à 1878 (voir encadré) ou encore chez les particuliers. A la simple évocation de la Suède, on pense naturellement à Marius Stackelborough, Charles Magras, Daniel Blanchard, Per Tingbrand, Olle Nyman et tant d’autres qui ont su construire et pérenniser l’attachement de l’île à la Suède.


Le Roi de Suède en vacances à St Barthélemy

Couverture du St Barth Magazine (Janvier 1988)

A l’occasion des fêtes de fin d’année 1987, son altesse le Roi de Suède Karl Gustaf, accompagné de son épouse Sylvia, et de ses trois enfants, Victoria, Karl Philip, et Madeleine, a passé une semaine de vacances à SaintBarthélemy. Une visite royale, même incognito, ne passant pas inaperçue, il fallait compter sur la présence inhabituelle de nombreux photographes. Grâce à la quiétude que suggère l’île et accessoirement à un service de sécurité efficace, le Roi a

pu profiter sereinement de son séjour en s’adonnant notamment à la plongée. La visite non officielle s’est clôturée par une cérémonie à l’ancienne mairie de Gustavia durant laquelle la famille fut acclamée par la foule, la Reine, faite citoyenne d’honneur et le Roi, ravi de son passage sur l’île. Après ce moment de prestige, le Roi, suivi par un cortège de voitures, s’est dirigé vers l’aéroport, comme un roi « normal », au volant de sa gurgel de location.

VENDREDI 6 - 18H00 À LA CAPITAINERIE Conférence concernant les archives suédoises d’Aix en Provence/période suédoise à St-Barthélemy avec M. Fredrik Thomasson, historien de l’université d’Uppsala en Suède

SAMEDI 7 11h00 Cérémonie oecuménique / cimetière suédois à Public 15h00 La Foulée des Ti-Mouns (course des enfants) Stade de St-Jean 20h00 Pasta Party : exclusivement pour les coureurs, signaleurs et organisateurs de la Gustavialoppet au restaurant Scolaire de Gustavia

DIMANCHE 8 Départs Stade de St-Jean 06h30 La marche pour tous (8 Km) 07h00 La GUSTAVIALOPPET (10 Km) 07h00 La Course « d'Acclimatation » (5 Km)

Les coureurs et marcheurs auront une collation à l’arrivée au niveau du Wall House à Gustavia

Au village d’accueil : Parvis du Wall House - Gustavia 05h00 Inscriptions pêche au fond avec Mikael (quai Musée Wall House) 08h30 Arrivée des derniers coureurs de la Gustavialoppet 09h00 Ouverture de la Buvette Début des Animations / micro baladeur avec Romy Tournoi Jeu d’Echecs : Inscriptions Tournoi Dominos : Inscriptions 09h00/10h00 Remise Trophées : 10 Km, 5 Km et 1er Prix Résident 10 Km 09h00 - 12h00 Événements liés à la 2ème édition Festival Gastronomique 12h00 - 12h15 Vin d’Honneur offert par la Collectivité /

Le drapeau de la garnison suédoise à St Barthélemy

Utilisé officiellement à St Barth, ce drapeau qui servait d’étendard à la garnison suédoise de l’époque, a flotté au-dessus de Gustavia de 1819 à 1878. L’original, créé sous le règne de Karl XIV Johan, fut rapatrié en Suède lors de l’ultime départ de l’île du « Vanadis ». Le drapeau actuellement exposé au Musée du Wall House, est l’oeuvre de Marianne Lundahl, artiste en textile reconnue. On note au centre les armoiries de la couronne et aux quatre coins, le monogramme du Roi Karl XIV Johan. Cette réplique, exacte dans les moindres détails à l’image de l’or et de l’argent utilisés, a nécessité plus de 1000 heures de travail. Elle a été donnée à l’ASBAS en 1996.

Ernest à la guitare 12h30 - 13h00 Remise des prix : Pêche au Fond, Tournoi Dominos

11h30 - 15h00 Restauration, snackbar sur place, plats à emporter 15h45 Remise Prix du tournoi d’échecs 16h00 Musique - Groupe Folklorique de Saint Barthélemy 16h30 Concert des jeunes violonistes 17h00 Discours officiels, puis remise des prix de La Foulée des Ti-Mouns 18h30 Tirage de la loterie traditionnelle – ASBAS (1er prix : Un voyage AR pour Stockholm) 20h00–22h00 Concert avec Les Romantiques. L’association Solidarité Haïti sera sur place et proposera gâteaux et confiseries La journée sera suivie par CARIBIN-TV et TROPIK-FM saint-barth magazine # 334

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HISTOIRE

LE NON STOP, HISTOIRE D’UN NAVIRE ENGLOUTI Lieu d’exploration insolite, un navire englouti constitue pour tout plongeur un moment fort en émotions. Une immersion dans l’histoire où s’entremêlent mystère, appréhension et adrénaline. Le Non Stop, célèbre épave reposant par 15 mètres de fond à l’entrée du port de Gustavia, représente sans nul doute l’une des plongées incontournables autour de l’île de St Barthélemy. Les circonstances entourant le naufrage, comme le caractère énigmatique du propriétaire ont pu par le passé, et encore aujourd’hui, faire la part belle à la fantasmagorie, ajoutant s’il en était besoin un soupçon de légende insulaire à l’histoire que nous allons vous conter : celle du Non Stop. présence du propriétaire sur le bateau. Il n’y a d’ailleurs plus d’annexe fixée au yacht. Pourtant, plus tôt dans l’après midi, plusieurs personnes affirment avoir aperçu un homme sur le pont du navire…

son yacht, équipé d’un système de communication par satellite très perfectionné. Le Non Stop fut construit en 1977 en République Fédérale d’Allemagne. Mesurant 63 m, il fut remodelé en 1982. A la pointe de la technologie et de la modernité, le bateau faisait figure de bâtiment d’exception. Il était, au fil des mois, devenu familier au regard des habitants de l’île.

Le Bonhomme

Le début de la fin Au lendemain du cyclone Hugo survenu le 17 septembre 1989, le Non Stop, seul bateau dans la rade de Gustavia, parait en difficulté. Il prend l’eau ! A l’approche des dernières lumières vespérales, sous une pluie diluvienne, les secours tournent autour du yacht. Impossible d’accoster ! La mer est démontée et le Non Stop s’incline dangereusement : l’arrière s’enfonce lentement mais inexorablement, tandis que la proue semble s’élever dans un dernier sursaut d’orgueil. A bord de la vedette de secours, pompiers et gendarmes hèlent. Aux appels répétés des sauveteurs, le silence criard. Pas un bruit, sinon celui de la pluie, pas une lumière visible, ne peuvent attester de la

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Né en Belgique le 26 mars 1932, Morris Kingsley est naturalisé américain. Personnage original, voire excentrique, on le compare souvent au milliardaire Howard Hughes. Après avoir fait fortune en faisant des placements financiers judicieux, Morris Kingsley sort ruiné du crack boursier d’octobre 1987. Il n’a, semble-t-il, plus un sou ! Pas assez en tous cas pour payer l’équipage du Non Stop, qui déserte le navire, ou même pour acheter le carburant nécessaire aux besoins triviaux du yacht. L’homme âgé de 57 ans, cultive une certaine discrétion, relevant plus du mystère que suggèrent des activités peu catholiques, que de la pudeur. On le dit par ailleurs, très porté sur la bouteille. On retrouvera sur l’épave un nombre important de caisses de whisky ainsi que des armes et des munitions en quantité pléthorique. Morris, comme aimaient à l’appeler les résidents, avait jeté l’ancre à St Barth depuis plus d’un an. Il contrôlait ses investissements depuis

L’ironie du sort D’aucuns pensent que le naufrage aurait pu être évité en cette journée du 18 septembre 1989. Il aurait suffi de mettre en marche les pompes auxiliaires. L’équipage, composé à l’origine d’une quinzaine de membres, avait peu à peu été réduit à un unique mécanicien, par manque de moyens. La veille du drame, se trouvaient à bord le propriétaire et le mécanicien. Ce dernier jugeant la situation imprudente, sinon dangereuse, avait préféré rejoindre la terre ferme pour subir l’ouragan. Manoeuvrer un tel bateau nécessitait du personnel, M. Kingsley était seul. Avait-il tenté de mettre en marche la pompe et les moteurs auxiliaires ? Où était-il quand les secours l’appelaient ? Etait-il déjà mort ? Ivre, peut-être ? En dépit de ses difficultés financières, M. Kingsley était en passe de se refaire. Le Non Stop allait être vendu pour 8 millions de dollars. L’affaire était faite, et si le sort ne s’en était pas mêlé, le super yacht aurait été racheté par un prince arabe qui avait pour objectif d’allonger de 20 mètres la structure. Une opération qui se serait révélée


plus coûteuse que de fabriquer un nouveau bateau. Déjà à l’époque, il était question pour certains nantis de montrer qui avait la plus grosse…embarcation.

Epilogue Le Non Stop coula corps et bien à l’entrée du port de Gustavia en se retournant, l’étrave vers le haut. Dès que les conditions le permirent, des plongeurs fouillèrent tout le bâtiment. Du propriétaire, aucune trace. Le manque de visibilité, l’architecture inversée, les moquettes retournées, les obstacles récurrents, la superficie conséquente (en vertu de la loi Carrez), rendent l’inspection difficile. Le bateau est toutefois passé au peigne fin, en apparence. Dès lors les spéculations vont bon train. M. Kingsley est-il en vie ? Où se cache-t-il ? S’est-il enfui avec l’annexe ? Si, oui, pourquoi abandonner le navire qu’il allait revendre ? On l’imagine déjà loin ! Son absence suscite les interrogations et les hypothèses les plus farfelues.

Pendant ce temps, les recherches se poursuivent sur l’épave. A ces sauveteurs, s’ajoutent sporadiquement les visites de plongeurs moins scrupuleux, venus piller l’épave, jusqu’à ce qu’il soit décidé que le navire « Marignan » assure la garde du Non Stop. Les armes et caisses de munition, assez nombreuses pour tenir un front, sont examinées pas la sécurité militaire, avant, dit-on, d’être coulées par 2000 mètres de fond. Le 3 novembre, une équipe de plongeurs américains dépêchée par l’assurance Lloyds, aperçoit un bras à travers un hublot. Le corps de Morris Kingsley est enfin retrouvé, à l’intérieur d’une minuscule cabine fermée. Le capitaine avait bel et bien

sombré avec son navire ! Plusieurs onéreuses tentatives pour renflouer le Non Stop sont réalisées, sans succès. Les ballons explosent sous le poids du yacht. L’épave, la coque retournée à une quinzaine de mètres de fond à l’entrée de la rade, s’est depuis, naturellement transformée en foyer pour de nombreux animaux marins, créant un véritable écosystème et un site de plongée d’intérêt. •


D’ART EN ARTS

AMANTA K. Dans les yeux de l’artiste Plus connue pour sa cuisine haute en couleurs, cette jeune stéphanoise de 28 ans a débarqué sur notre petite île avec son tablier, ses couteaux, ses toiles et ses pinceaux il y a tout juste un an. En effet, Amanta est avant tout sous-Chef au restaurant du Christopher. Si ses premières amours sont les fourneaux, elle est pourtant attirée depuis longtemps par la peinture. La pâtisserie était son choix de coeur, une fois en formation hôtelière, elle choisira la cuisine plus ouverte à la création spontanée. Il se dégage beaucoup de force dans le mouvement de ses toiles. Des mouvements aux courbes voluptueuses et vives. Trois questions à l’artiste...

Frédérique : Comment es-tu venue à la peinture ? A.K : « C’est en 2011 lors de mon séjour au Canada que j’ai eu le déclic. J’avais le temps et les moyens alors je me suis lancée. » Autodidacte, elle commence à peindre en travaillant les couleurs au couteau, au pinceau, et jouant avec la lumière dans ses toiles. Influencée par l’art abstrait, elle débute avec la peinture à l’huile avant de poursuivre avec la peinture acrylique. Qu’est ce qui t’inspire ? A.K : « Mes peintures sont inspirées par mon humeur du moment, je ne sais jamais, quand je prends mon pinceau, quel sera le résultat sur la toile. » Sa marque distinctive ? Amanta K. peint sur de la musique. Certaines de ses peintures portent d’ailleurs le nom du morceau sur lequel elle a travaillé. « Je n’ai jamais peint pour des personnes que je ne connaissais pas. Chaque fois, je connaissais la personne et je me laissais guider par sa personnalité, son histoire. » Quel artiste t’inspire ? Une oeuvre en particulier ? A.K : « J’admire Mélanie Simard, une artiste de la peinture abstraite Québécoise. Elle a un coup de pinceau extraordinaire. J’aime surtout la façon dont elle travaille la couleur et surtout le mouvement. La peinture que je préfère est « amour dans les cieux » car je trouve qu’elle me correspond. » F. Doucet

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Mélanie Simard Mélanie Simard est une artiste québécoise de quarante ans qui s’est d’abord fait connaître par sa série de tableaux de fleurs aux couleurs vives qu’elle signait Mélan. Alliant plusieurs techniques, elle travaille sur toile et aluminium. Depuis environ cinq ans, elle crée des toiles qu’elle signe Simard. Elle utilise les mêmes couleurs vives, le même vernis mais cette fois ses nouvelles toiles sont abstraites.


J’AI TESTE POUR VOUS

LE HOCKEY SUBAQUATIQUE Saint-Barthélémy compte une large gamme d’activités culturelles et sportives. Afin de partager avec vous la vie des associations qui les animent, je vais à travers cette rubrique vous les faire découvrir de l’intérieur.

Pour la petite histoire

En quoi consiste ce sport ?

temps de 15 minutes à six contre six. Chaque équipe compte pourtant 12 membres avec les remplaçants. Les équipes peuvent être masculines, féminines ou mixtes comme ici à SaintBarthélemy. Alors bien sûr, ce sport se joue sous l’eau, en apnée. Croyez-moi, c’est intense ! Au coup d’envoi chaque équipe est à un bout du bassin. 25 mètres les séparent. La « poke » est au milieu. Il s’agit d’atteindre en premier la « poke » et la mener de l’autre côté pour marquer le point. Tout ceci, en apnée bien sûr ! Autant vous dire que pour les novices comme moi, peu habitués à cette activité, difficile de suivre les joueurs et de contrôler sa respiration… Après quelques séances, vous vous y ferez vite grâce au soutien de votre équipe. Ils savent ralentir un peu la cadence pour intégrer le nouvel arrivant et le laisser toucher la « poke » même si, pour ma part, à ce moment-là, je ne savais déjà plus de quel côté aller… Aussi rapides que des anguilles, les joueurs se disputent la victoire avec fairplay !

Il s’agit du même principe que son homologue sur glace. Deux équipes se disputent un palet appelé « poke » avec une petite crosse, un gant et une paire de palmes. Les matchs se jouent en deux mi-

L’association s’entraine deux fois par semaine à la piscine territoriale : les mercredi et samedi de 18h30 à 20h00. Elle se réunit aussi de temps en temps

Le Hockey subaquatique a fait sa première apparition dans les années 50. Inventé par un anglais : Alan Blake, il a connu diverses évolutions et réinventions notamment en Afrique du Sud et aux Etats-Unis. En 1968, le Hockey subaquatique moderne, c’est-à-dire tel que nous le connaissons, fait son apparition à Montauban. Il faudra pourtant attendre 1978, pour que ce sport soit officiellement reconnu par la CMAS : Confédération Mondiale des Activités Subaquatiques.

Et sur le caillou ? Le Hockey subaquatique est un sport présent depuis plus de 10 ans sur l’île. Pourtant ce club se fait encore discret. L’association « Les Carettes » existe depuis 2001. A l’origine, il s’agissait de plongée. Le hockey subaquatique s’y est développé à partir de 2004. Aujourd’hui, l’association compte une vingtaine d’adeptes dont deux femmes.

La vie de l’association

autour d’une bonne table pour mieux se connaître et établir quelques projets comme le tournoi du Québec, qualificatif pour les championnats du monde ! L’association a déjà fait deux déplacements pour cette épreuve. Une première fois en 2013, l’association a fait le déplacement avec 5 représentants : Lisa BeroniusMagras, Charly Jobert, Mathieu Libourel, Anne Lise Finot, Jean Christophe L'hermitte, Gael Thébault, Gregoire Libeau. Ils ont tout de même terminé 2e et 3e en équipe de 4. Et cette année, l’association a fait le déplacement avec 10 membres : Lisa Beronius-Magras, Charly Jobert, Mathieu Libourel, Thibault Renault, Jean Christophe L'hermitte, Gael Thébault, Gregoire Libeau, Johannes Zinguerle, Christophe Covini, Simon Gauthier. Malgré un résultat en seconde partie de tableau, beau palmarès et un grand moment avec les meilleures équipes du Canada. Cette année, l’association vous attend de palme ferme. Pour tout renseignement, adressez vous au président de l’association : Grégoire Libeau par mail : pilotfish@yahoo.fr ou par téléphone au : 0690 829 068. Le club se fera un plaisir de vous accueillir et envisage de programmer une porte ouverte en début d’année. En tous les cas, essai très concluant puisque malgré mon aptitude très limitée sous l’eau, j’ai pris plaisir à découvrir et à pratiquer ce sport dans une ambiance conviviale et dynamique aux côtés des « Carettes ». Il se pourrait même que je me laisse contaminer par la fièvre de la « poke », qui sait… F. Doucet NB : Signalons que ce sport est aussi présent à St Martin. En effet, Christophe Covini, également membres des « Carettes » et vivant sur l’île sœur tente de pérenniser l’activité. Redémarrant la saison début octobre sur une belle dynamique (17 participants hommes et femmes), Christophe et ses joueurs, en passe de créer une association restent à la recherche d’une piscine d’accueil à l’année. Des projets d’échanges entre les Carettes et ce nouveau club de hockey subaquatique de St Martin sont déjà à l’étude…Bonne chance à eux ! saint-barth magazine # 334

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INSOLITE

UN MOIS DANS LE MONDE USA : Il recrée le marteau de Thor impossible à soulever... enfin presque. Allen Pan, un ingénieur californien, met au défi les passants de Venice Beach, de s'emparer du fameux Mjöllnir. Le marteau du fils d'Odin : Une arme impossible à soulever. Le « truc » : le marteau contient un aimant (de son four à microondes) et reste solidement fixé au contact d’une surface métallisée. Il l’a de plus, doté d'un lecteur d'empreintes digitales, qui ne permet qu'à son propriétaire de s'emparer du marteau. VANUATU : le chef du Parlement profite de l'absence du président pour se gracier. Le président du Parlement du Vanuatu, reconnu coupable de corruption, a profité des pouvoirs exécutifs qui lui étaient conférés en l'absence du chef de l'Etat parti à l'étranger pour se gracier lui-même ainsi que 13 autres parlementaires.

SERBIE : Une femme veut changer de sexe pour travailler aussi longtemps qu'un homme Une femme médecin serbe a engagé une procédure pour changer de sexe et éviter de tomber sous le coup de la loi, qu'elle juge discriminatoire, stipulant que les femmes du secteur public doivent prendre leur retraite plus tôt que les hommes. AUSTRALIE : Il survit six jours dans le désert en mangeant des fourmis Un homme de 62 ans a survécu pendant six jours sans eau dans la fournaise du désert australien. Pour survivre, il s'est nourri de fourmis.

ALLEMAGNE : Cambrioleurs ? Non, pieds nickelés ! Un Allemand de 43 ans a dû appeler la police pour sortir de la maison qu'il était en train de cambrioler… Incapable d'ouvrir le portail de la demeure qu'il souhaitait « visiter » à Bonn.

HALLOWEEN : Airbnb (s')offre les Catacombes de Paris. Pour vivre une fête d'Halloween pour le moins insolite, le site de locations Airbnb a loué à la Mairie de Paris l'ossuaire des Catacombes, une privatisation d'une nuit dont le produit sera "dédié à la préservation de ce patrimoine". USA : Une société propose d'encadrer vos tatouages après votre mort. Que deviennent vos tatouages après votre décès ? Une association à but non lucratif propose de les découper, et même de les encadrer !


INFORMATION CITOYENNE :

Campagne de stérilisation des chats

La Campagne de stérilisation des Chats Sauvages a lieu depuis plusieurs années sur l’île de Saint-Barthélemy. Cette année, elle est menée par le groupe de bénévoles de la page Facebook « Saint Barth Animal Action » ; en partenariat avec l’agence territoriale de l’environnement qui met gracieusement à disposition 5 cages pour cette campagne ; les deux cliniques vétérinaires qui procèdent à la stérilisation des chats gratuitement ; et la collectivité qui indemnise les vétérinaires pour leurs interventions. C’est un travail de longue haleine qui nécessite patience, communication, disponibilité, et de l’altruisme. Les chats sauvages ou abandonnés, se multiplient très rapidement, et le mot est faible. A chaque portée, ce sont en moyenne six chatons qui naissent. A raison de quatre portées par femelle par an, cela représente vingt quatre chats de plus ! Sur certains points comme aux paillotes de Petit-Cul-deSac, il n’y a pas moins de quarante chats sauvages ! Sur la base de vingt femelles, cela représente 480 chats de plus d’ici un an ! Je vous laisse imaginer les conséquences… Alors quelles sont les conséquences de la prolifération des chats sauvages sur l’île ? Déjà, d’un point de vue sanitaire, ce serait catastrophique. Les chats sauvages chassent mais surtout sont opportunistes : ils éventrent les poubelles et investissent les maisons pour voler de la nourriture. Qui dit invasion de chats sauvages, dit davantage de poubelles éventrées et de locaux et particuliers importunés. C’est une mauvaise image touristique, mais

surtout des déchets qui volent au gré du vent, polluent, et favorisent la présence de certaines espèces peu désirables comme les rats. Il faut aussi savoir que les maladies comme le SIDA du chat sévissent sur l’île et menacent nos chats domestiques. Enfin, il y a bien évidemment la question de la surpopulation féline. Cela augmenterait le nombre de chats « affamés » d’une part; et la prolifération d’un prédateur potentiel, pour les autres espèces animales comme les lézards, les iguanes, et les oiseaux surtout aux endroits de nidification tels que les Salines d’autre part. Comment se déroule cette campagne ? Les captures sont effectuées sur deux vecteurs. Les situations urgentes : les particuliers qui repèrent une chatte qui attend des petits peuvent bénéficier d’une cage pour attraper la femelle et la faire stériliser. Soit le groupe en met une à disposition pour quelques jours si elles ne sont pas déjà mobilisées, ou alors la personne en emprunte une chez le vétérinaire en échange d’un chèque de caution de Quatre vingt euros. Les captures par quartier : les groupe de la page Saint Barth Animal Action, pose des cages-pièges aux endroits les plus envahis par les chats sauvages, du dimanche soir au vendredi après midi. Les cages sont enlevées le week-end en raison de la fermeture des cabinets vétérinaire. A chaque capture, le chat est amené chez le vétérinaire qui le stérilise, il est comptabilisé et relâché en fin de journée ou le lendemain selon l’heure de la capture.

Que faire pour aider ou ne pas perturber le processus de capture ? Bien sûr, le groupe de bénévoles est toujours à la recherche de bonnes volontés ! Il suffit d’avoir du temps pour vérifier les cages et faire les navettes avec les cages chez le vétérinaire pour ceux qui ont une voiture. Ensuite, ne nourrissez pas les chats sauvages quand la campagne se déroule dans votre quartier. Forcément, pour attraper les chats, il faut les appâter avec de la pâtée ou des croquettes… à condition que nos matous n’aient pas déjà le ventre plein. ALORS, NE DONNEZ PAS A MANGER AUX CHATS SAUVAGES QUAND LA CAMPAGNE DE CAPTURE EST PRES DE CHEZ VOUS. Uniquement du dimanche soir au vendredi soir. Le week-end vous pouvez les nourrir. Enfin, prendre contact avec le groupe pour signaler la présence de femelles qui attendent des petits ou d’un groupe de chats sauvages, et communiquer le nom de ceux qui les nourrissent pour favoriser la collaboration de tous. F. Doucet INFORMATIONS PRATIQUES : Clinique vétérinaire de Lorient, c.c de l’Oasis : 05.90.27.89.72 Clinique vétérinaire de Saint-Jean Les Mangliers : 05.90.27.90.91 Saint Barth Animal Action : Pascale Minarro Baudouin : 06.90.62.28.50 ou Florence : 06.90.72.85.96 ou la page Facebook. Les radios : Radio St Barth et Tropik FM publient très fréquemment le lieu de capture de la campagne. Les journaux locaux publient régulièrement sur les changements de secteurs de capture. Merci de votre aide et de votre compréhension pour le bien de tous.


HOROSCOPE BELIER

LION

SAGITTAIRE

21 MARS - 20 AVRIL

23 JUILLET - 23 AOÛT

23 NOV.- 21 DÉC.

C'est la forme, la grande forme et vous saurez utiliser tous vos moyens surtout que l'on vous fait une proposition des plus tentantes. Vous saurez donner la bonne réponse à une question que vous vous posez depuis longtemps.

Vous allez pouvoir constater que c'est la grande forme pour vous. Vous pourrez facilement vous sortir d'une ornière et reverser la situation grâce à votre seule volonté. Vos avis toujours excellents seront très recherchés. On vous écoutera.

VIERGE

TAUREAU 21 AVRIL - 21 MAI Vous allez avoir envie de bouger. Vous ne saurez pas rester en place. Pour modérer votre impatience dans la vie, vous faites de sérieux efforts. Vous serez récompensé car une opportunité vous est offerte de partir en voyage vers l'étranger.

GEMEAUX 22 MAI - 21 JUIN Ne donnez à aucun prix votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt. Cela pourrait choquer une personne de votre entourage. Modérezvous et révisez votre jugement intransigeant pour éviter un éventuel conflit. Vous parvenez à une heureuse conclusion.

CAPRICORNE

24 AOÛT - 23 SEPT.

22 DÉC. - 20 JANV. Vous allez devoir sortir pour voir du monde afin de pouvoir vous distraire un peu. Une aventure peu banale vous surprendra agréablement. Vous en profitez pour faire le point sur l'utilité d'une relation qui prend à vos yeux beaucoup trop d'importance.

BALANCE

22 JUIN - 22 JUILLET Vous allez pouvoir saisir d'instinct une très belle opportunité. Votre intuition naturelle vous permettra de prendre rapidement les décisions qui s'imposent pour atteindre les différents objectifs qui vous sont fixés. Cela vous aidera vraiment dans un futur proche.

JEUX

Vous allez pouvoir vaincre facilement un obstacle imprévu. Surtout qu'on vous aide à surmonter cette difficulté passagère. La vie n'a pas fini de vous sourire, profitez-en. Pensez à mettre de l'ordre dans vos affaires. Une personne proche s'intéressera à vous.

VERSEAU

24 SEPT.- 23 OCT.

21 JANV. - 18 FÉV.

Vous ne pouvez que constater que c'est la grande forme pour vous. Vous allez pouvoir tirer les marrons du feu. Vous allez renverser une situation délicate grâce à votre perspicacité. On vous demandera votre avis sur un sujet épineux et on vous écoutera.

SCORPION

CANCER

On vous fera une observation très gentille qui vous fera plaisir. Cela permet à vos sentiments d'évoluer favorablement vers une personne dont vous ne soupçonniez pas l'intérêt qu'elle vous porte. Une bonne atmosphère règnera autour de vous.

Vous avez besoin d'air pur, il convient de mieux vous aérer. Le grand air aurait un effet bénéfique sur votre moral. Faites une longue promenade en respirant profondément et votre moral retournera au beau fixe.

POISSONS

24 OCT. - 22 NOV.

19 FÉVRIER - 20 MARS

Si vous envisagez de faire des achats importants ou de faire une grosse dépense, n'hésitez pas à demander l'avis de quelqu'un en qui vous avez confiance. Laissez vous conseiller, car vous pourriez vous laisser influencer par une autre personne qui chercherait soit à vous faire tomber dans un piège soit vous indiquer le mauvais choix.

Vous allez devoir prendre une difficile décision à la suite d'une avance alléchante qui vous sera faite. Même si cela vous semble apparemment irrésistible, prenez un temps de réflexion suffisant pour vous décider à répondre à ces avances. Le temps fait bien les choses.

ENIGMES ??? Tir aveugle. Je ne suis pas très doué au tir au pistolet, mais je peux sans problème suspendre mon chapeau, faire 50 mètres les yeux bandés, puis me retourner et transpercer ce chapeau d'une seule balle. Comment ?

Sur les épaules. Alexis et Lévanah essayent de récolter quelques fruits sur un arbre mais ils sont trop hauts. Etant donné qu’Alexis mesure 1.80m et que Lévanah mesure 1.60m. Alexis invite Lévanah à grimper sur ses épaules afin de pouvoir atteindre les fruits. Hélas ceux-ci étaient toujours hors de portée. Cela changerait-il quelque chose si Alexis montait sur les épaules de Lévanah ?

LE SAVIEZ-VOUS? Agatha Christie a été au coeur d'une intrigue policière. L'écrivaine Agatha Christie a été au centre d'une affaire policière dans sa propre vie. En effet, elle disparut en 1926, évènement qui fit la une des journaux. Avec plus de 15 000 personnes à sa recherche pour aider la police à faire une battue géante, elle fut finalement retrouvée deux semaines plus tard, amnésique, dans un hôtel où elle était enregistrée sous le nom de la maîtresse de son mari. Elle ne s'en expliqua jamais.

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saint-barth magazine # 334

En 1965, deux inventeurs américains eurent l'idée de breveter une machine qui permet d'aider les mères à accoucher. Si l'intention est louable, la technique est étonnante : la femme est placée sur une table tournant à grande vitesse, ce qui va grâce à la force centrifuge aider à faire sortir le bébé. Un filet de sécurité est prévu pour éviter tout accident lorsque le bébé sort. A ce jour, il semblerait que personne n'ait encore tenté l'expérience.. REPONSES • En accrochant le chapeau au bout du canon de mon pistolet ! • Oui, de par sa taille, Alexis a les bras plus longs.

SOLUTION SUDOKU

Pour accoucher, on peut utiliser la force centrifuge.



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