St barth magazine n°335 decembre 2015 by Miguel Berry

SAINT-BARTH

MAGAZINE Décembre 2015 • 29e année

N°335

L’IMMOBILIER

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So Barts Home vous souhaite de très Joyeuses Fêtes de fin d’année

Bientôt Noël,

u-delà des idées reçues –merci par ailleurs des les avoir envoyées -, connaissons-nous vraiment le Père Noël, qui chaque année s’introduit dans nos foyers ? Dans un imaginaire concurrentiel, peut-on, sous couvert de bonnes actions, donner Allah sans confession à ce charismatique barbu ? De nombreux chefs d’accusation pèsent en effet sur le mythe. Les autorités incompétentes ne comptent plus les effractions multiples, par la cheminée généralement ou accessoirement par la fenêtre dans nos chaudes contrées insulaires. D’après les dernières informations recueillies, la DGSE (Direction générale des Services Enfantins) n’a toujours pas localisé son lieu de résidence. D’aucuns l’imaginent en Laponie, d’autres au Pôle Nord. Comment expliquer, sinon par une faille béante dans les services de renseignements, que des centaines de millions d’enfants ne soient toujours pas parvenus à mettre la main sur un individu vêtu de rouge criard et trimballant des joujoux par milliers. Ce n’est pas sérieux ! On le cherche à l’autre bout du monde et on le voit au coin de la rue. Les cellules de recrutement qui ont pignon sur rue accueillent tous les ans, à la même période, un nombre croissant de radicalisés prêts, à défaut d’emploi, à revêtir le manteau rouge et la longue barbe blanche. L’idéologie relative au Père Noël est théorisée dans les contes. Sa propagande se diffuse à travers de pléthoriques chansons mièvres et des réclames alléchantes. D’un point de vue purement commercial et mercantile, si Noël n’existait pas, il faudrait l’inventer. Selon des sources proches du dossier, Santa Claus alias Saint Nicolas, pourrait être poursuivi pour publicité mensongère. Il aurait prétendu pouvoir livrer, en un battement d’ailes, des millions de cadeaux autour de la planète avec des rennes. Après un contrôle de routine, les animaux dégageraient en réalité plus de CO2 que les chiffres annoncés par les constructeurs. Das Auto ! En as de la délocalisation et de maximisation fiscale, il se soustrairait au fisc depuis des siècles. Que dire du travail non déclaré de tous ses lutins qui ne bénéficient de facto, d’aucune protection sociale ? De la stigmatisation d’une partie de la population atteinte de santaphobie ? Une liste de délits bien exhaustive pour un seul personnage qui ne cesse de rire dans un claironnant « Oh ! Oh ! Oh !», rappelant que ce n’est pas lui qui paye les cadeaux. Ne buvant pas que du petit lait, en dépit des témoignages candides, il a les joues rosées certainement par l’alcool, et arbore un ventre proéminent qui laisse supposer une hygiène de vie déplorable. Sa position sur le climat se résume dit-on, à fermer la porte du frigo pour enrayer la fonte des glaces. Toutes ces suppositions étant concoctées par quelques complotistes à l’esprit chafouin dans un objectif avoué de diabolisation, il convient bien sûr de garder à l’esprit la présomption d’innocence et rappeler, s’il en était besoin, le caractère attachant de la légende populaire. Car à Noël, les coeurs, bercés par les doux rêves de voeux exaucés, se remplissent d’un bonheur inégalé.

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L’équipe du St Barth Magazine vous souhaite d’agréables fêtes de fin d’année. Bonne lecture, Miguel Berry

SOMMAIRE

SAINT-BARTH MAGAZINE Décembre 2015 # 335 Publication EURL ST BARTH MAGAZINE Directeur de Publication Miguel Berry 0690 67 11 88 contact@stbarthmagazine.com Rédacteurs Miguel Berry berrymiguel@hotmail.com Frédérique Doucet frederiquedoucet@sfr.fr Mise en page et graphisme Marie-Pier Pautrot 0690 74 05 60 mapisbh@orange.fr

Gustavia - B.P. 73 97095 Saint-Barthélemy F.W.I. contact@stbarthmagazine.com www.stbarthmagazine.com fb : St-Barth-Magazine Impression Printed by PRIMSERVICES St-Martin Z.A. Hope Estate Tél : 0590 87 50 24 ISSN : 1151-3373 Dépôt légal à parution © st-barth magazine 2004 RC 89 B 141 Basse-Terre

• Chronique : Attentats, n’en jetez plus, la cop est pleine ! 4 • Politique : Entretien avec Karine Miot-Richard 6 • Tribune Libre : St-Barth ne perds pas tes valeurs 8 • Histoire : La lettre au Père Noël 10 • Sports en images 14 • Once upon a time : St-Barth d’hier et d’aujourd’hui 16-17 • People : Du côté des Stars 18 • Environnement : C’est du propre 20 • J’ai testé pour vous : Le Feldenkrais Le Café «St-Barth» 22 • D’Art en Arts : Like Pearl 24 • Histoire : Autour du Rocher 26-27 • Insolite : Un mois dans le monde 28 • Horoscope / Jeux 30 saint-barth magazine # 335

CHRONIQUE DE NOVEMBRE

ATTENTATS, N’EN JETEZ PLUS, LA COP EST PLEINE !

ne image en chassant une autre dans un Coran d’air et une urgence prenant le pas sur la suivante en l’Etat, l’actualité passe allègrement du terrorisme idéologique au suicide écologique. Un programme peu enthousiasmant, à l’aube des joyeuses festivités de fin d’année. Le présent semble si sombre, qu’une pathétique histoire de sextape apporterait presque une éclaircie bienvenue à travers les nuages menaçants du chaos et de la pollution. « J’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait en partant » disait Prévert. Le 13 novembre dernier, des lâches, en manque de personnalité, sans morale ni repères, s’attaquaient à des hommes et des femmes sans défense. Prêts à sauter, affublés d’un prêt-à-porter idéologique, ces méprisables assassins perpétraient des attentats coordonnés dans la capitale française, faisant 130 morts, des centaines de blessés et des millions de personnes meurtries. Les barbares, bêtes, meurtriers, -car il faut bien les nommer- ont frappé en des lieux de représentations où ils n’étaient pas représentés, visant le peuple français sans distinctions d’origines, simplement car ils étaient eux… nous. Engourdie par le calme qui succède aux grands chocs, la France a su, encore une fois, montrer dans l’émotion, un visage uni dans la solidarité…à part peut-être quelques irréductibles gaulois. Si les tragédies sont sujettes à métamorphoser le petit politicien enfermé dans ses basses manoeuvres de calcul électoral en homme d’état rassurant et responsable, la séance à l’Assemblée Nationale le mardi suivant les événements, a révélé l’exception française. Un spectacle affligeant offert par une partie de la classe politique, brisant l’unité nationale d’un week-end par de déplorables querelles de minaret, et engendrant des milliers de légitimes commentaires indignés. Les mêmes politiques arboraient le lendemain, peut-être pas en raison du deuil, des têtes d’enterrement. A défaut de tenue, un peu de retenue de la part de nos élites relèverait-elle de l’impossible, même si le concept n’est pas français ? S’il ne s’agit aucunement de négliger le caractère essentiel du débat propre à toute démocratie, il ne faut toutefois pas se tromper de combat et réfléchir à ce qui nous unit. Le temps mesurera certainement la capacité de résistance de nos valeurs ainsi que le degré de résilience appliquée au peuple. « Nous sommes en guerre et la France est en état d’urgence », annonçait le Président. Une urgence qui s’étend à l’Outremer à travers des contrôles plus conséquents aux « postesfrontière » insulaires. En dépit de la distance, l’émotion est aussi palpable localement. La peur également, à la simple évocation de syriens arrêtés à St Marteen avec de faux passeports, ou la présence supposée d’apprentis djihadistes en Guadeloupe et en Martinique. Par ailleurs, de l’avis des acteurs qui font le beau temps du tourisme à St Barth, il n’y a, pour l’instant, pas d’impact sur la fréquentation touristique de l’île. En réponse aux atrocités, qu’aucune excuse sociale ne saurait justifier, la solidarité s’affiche avec vie aux quatre coins de la planète. Les monuments s’éclairent aux couleurs tricolores, la Marseillaise est entonnée un peu partout… Les témoignages de soutien – différent de celui dont rêvait Shy’m en sautant dans la foule - sont nombreux. On se risque même à l’impertinence, à l’instar des supporters de foot Niçois qui

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clamaient ce sonnet: « Daesh, Daesh, on t’eeen…ule.» Pour des raisons évidentes de sensibilité, nous avons préféré censurer le « c » dans la phrase « Daesh, Daesh, on t’encule ». Nous rappelons également, à toutes fins utiles, que cette dernière assertion est interdite par les textes religieux. Du côté des intellectuels, Trump, en qualité de trou de balle, dit-on, se mettait au service du port d’armes, tandis qu’Onfray devenait, à l’insu de son plein gré, la star de la propagande djihadiste et que Zemmour, le pourfendeur des kébabs, proposait de bombarder Molenbeek. Une ville jumelée à celle de Levallois-Perret des Balkany. Ironie quand tu nous tiens ! Face à la menace, « il faut terroriser les terroristes » proposait, feu Pasqua. Dans cet objectif, François le français met tout en oeuvre pour former une coalition internationale. Une tâche ardue, sinon illusoire, tant les alliés - parmi lesquels il faut compter de riches pays arabes reconnus comme des sociétés de servitudes diverses - ont des priorités différentes. Les nouvelles relations entre la Russie et la Turquie, comme le double jeu des pays engagés, ne devraient pas arranger la situation. Le prétendu état islamique, dans son souhait d’exterminer, chiites, yazidis, sunnites, kurdes, chrétiens, juifs… a pourtant réussi à se mettre le monde à dos. Faisant passer des filiales d’Al-Qaida, à l’image du Front Al-Nosra en Syrie, soutenu financièrement par la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, pour des terroristes acceptables. La solution passera malheureusement, indubitablement, par une intervention au sol. Mais avec qui ? Tout ça, comme le signifiait Noël Mamère à propos de l’accident de bus de Puisseguin, c’est sans doute la faute à Macron ! Dans l’élan du pacte de sécurité primant sur le pacte de stabilité, les 40000 chômeurs supplémentaires ont eu la courtoisie de passer inaperçus dans le déluge d’informations relatives au tri sélectif des radicaux avançant mosquées dans la Nature. Mais l’urgence est déjà au climat. Conditionnée par des « si » avant même son début, la réussite de la COP 21 dépendra de l’issue des négociations entre 195 pays. Rien que ça ! Troquant sa tenue de chef de guerre pour celle de l’écologiste engagé, le Président français a indiqué la nécessité impérieuse de trouver un accord contraignant pour contenir le réchauffement au-dessous de deux degrés, ou de force. A l’image du texte proposé qui consiste à rayer les mentions inutiles, un accord crucial [sera][sera peut-être][ne sera pas] signé [avec][sous]|sans] les contraintes. Au moment où nous écrivons ces quelques mots, rien n’est acté. Il en est de même des résultats des élections régionales. Une pièce théâtrale, en ce moment sur vos écrans, dans laquelle la gauche se prend une gifle, Le Pen fille, dissimulée dans un costume de mouton, joue le rôle du loup, et Sarko père, celui du « siphonneur » siphonné. Une chose est sûre : à la désertion civique et à la vague bleue marine – qui pourrait tout aussi bien être le slogan d’Harpic fraicheur – tous les politiques répondront qu’ils ont, comme toutes les fois précédentes, entendu et compris le message des français. Dans ce flot d’actualités incessantes et désespérantes, le drame ne serait-il pas de s’habituer à tout ? M.B

POLITIQUE

URBANISME :

ENTRETIEN AVEC KARINE MIOT-RICHARD

Nous avons rencontré Karine Miot-Richard, 2ème Vice-Présidente de la Collectivité, Présidente de la commission Urbanisme-Aménagement du territoire. Elle a bien voulu répondre à nos questions. St-Barth Mag : La carte d’urbanisme a été retoquée en 2014. Comment avez-vous, depuis, travaillé à l’élaboration d’une carte qui se voudrait définitive ? K.M-R : On a fait d’abord des modifications dans le code pour ne pas perdre certains éléments que l’on trouvait importants comme les places de parking. On a aussi mis en adéquation le code par rapport à ce qui nous était reproché par le tribunal dans la procédure d’élaboration de la carte, pour éviter de retomber dans les mêmes travers. On a eu un moment de flottement car on s’est posé la question de savoir si on la revotait telle quelle, en ayant éliminé ce qui nous était reproché, et ensuite on rentrait dans des modifications, mais en fait la carte avait été votée très peu de temps avant le nouveau mandat. Les nouveaux élus étaient alors plus favorables au fait de revoter une nouvelle carte et de lancer les modifications. D’autant plus qu’il y avait des rectificatifs à la marge à faire au niveau du zonage, de petites erreurs qui avaient été commises et qu’on voulait rectifier. St-Barth Mag : Dans l’objectif de cette préparation, vous avez mis en place une unique réunion de la commission d’urbanisme, en vue de l’élaboration de la nouvelle carte. Cela vous semble-t-il suffisant ? K.M-R : En fait, on avait commencé à mettre en place des réunions, on a étudié les demandes de déclassement, on a mis ensuite en stand-by. Il fallait d’abord attendre de recevoir les doléances, on a mis en place un système de fiches pour la réception des doléances, on a fait une réunion avec les élus…je crois qu’on en a fait deux. Après, on a fait une réunion avec les architectes et les professionnels, car la tendance était de dire que les droits à construire sur l’ancienne carte était trop importants. St-Barth Mag : Notamment à Corossol où c’était à 100% constructible ? K.M-R : Oui, dans les zones urbaines, c’était 100% et on se rend compte que c’était beaucoup trop. Par la suite, on a étudié des possibilités de zonage différent, mais il s’est avéré que c’était trop aléatoire. Dans le cadre de nos réunions tous les vendredis au niveau de l’urbanisme, rien que dans l’étude des dossiers, on s’est posé des questions, on en a discuté…etc. Car il y a eu une évolution aussi sur la base des droits à construire. Dans l’élaboration du règlement, on a décidé au départ de garder les mêmes dispositions, puis de réduire et encore de réduire. Il y a eu des propositions qui ont été faites, même en zone résidentielle. Créer en fait deux zones : une résidentielle et une autre ultra résidentielle. Il s’est avéré que le choix de la zone ultra résidentielle était trop aléatoire. M. Berder, - responsable du service urbanisme - avait fait des propositions en termes

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de zonage qui n’ont pas été retenues, donc à chaque fois, on en discute. Ce ne sont pas des réunions formelles pour ne s’occuper que de ça, mais on en parle régulièrement, à chaque réunion d’urbanisme. Après on a changé de logiciel, et après M. Berder est tombé malade. St-Barth Mag : Un spécialiste a été appelé en renfort ? Qui est-il ? Quel sera son rôle ? K.M-R : Il s’appelle M.Duprat. Son rôle est de nous aider à finaliser l’élaboration de la carte au niveau du graphisme et de la vérification de l’adéquation avec le code. Après, on ne s’était pas trompé sur la procédure dans la 1ère phase. Il vient de St Martin. St-Barth Mag : Est-ce le même qui a participé à l’élaboration du PLU à St Martin ? Un projet qui a conduit au blocage de l’île pendant près de 2 jours ? K.M-R : Oui. Ici, ce n’est pas du tout le même travail. Nous avons déjà un document et un règlement de base. Nous avons des élus conscients de l’enjeu et impliqués dans l’urbanisme. Nous avons la compétence depuis 2007, St Martin ne l’a que depuis 2012. Ce qu’a fait M. Duprat à St Martin n’a rien à voir avec ce qu’il aura à faire à St Barth, car on a déjà une idée de ce que l’on veut. St-Barth Mag : A quand une carte définitive ? K.M-R : Ce sera pour juin 2016. St-Barth Mag : En l’absence de carte, beaucoup de projets ont été mis en sursis à statuer. Est-ce une manière déguisée pour freiner utilement le nombre de permis de construire sur l’île ? K.M-R : Pas du tout. Il y a eu des sursis liés au fait qu’on était déjà en train d’envisager dans le cadre du règlement, de réduire les droits à construire. Il y en a d’autres, car on se pose la question d’ouverture ou de fermeture d’une zone. C’est vraiment lié à l’élaboration de la carte. On a un contrôle de légalité, on ne peut pas s’amuser à faire n’importe quoi. St-Barth Mag : Dans un autre domaine, à St Martin, les transats et parasols on été interdits sur la plage de Grand Case. Au regard de l’occupation du domaine public sur certaines plages locales, où l’on constate parfois des abus, une mesure comme celle évoquée plus tôt pourrait-elle intervenir à St Barth? K.M-R : Dans l’immédiat, non je ne pense pas. Les établissements qui mettent des transats sur les plages, on les a bien brieffés en leur disant qu’il faut laisser passer les gens sur la bande passante. De la pédagogie sur le domaine public a aussi été réalisée par la gendarmerie. •

TRIBUNE LIBRE

Saint-Barth, ne perds pas tes valeurs !

es premiers Américains qui ont aimé notre île, ont découvert un petit coin de paradis avec une eau cristalline, sans voiture, avec des petites cases créoles, une musique des caraïbes, des murets de pierres sèches tout tordus, une population travailleuse et agréable, originale pour les caraïbes, (des bretons et normands) enfin une douceur de vivre. Cette qualité de vie sans délinquance fut à l’origine de notre prospérité. L'exemple tout proche de Saint -Martin, qui, il y a peu d'années, était une île tranquille, avec de beaux paysages et une belle clientèle, nous montre le chemin à ne pas suivre : Une urbanisation mal contrôlée a provoqué une immigration en provenance des autres îles, puis le développement de la délinquance et des trafics en tout genre. Notre clientèle nord américaine disparaîtra avec l'accroissement de la pollution des plages, de la surpopulation, des bouchons, des difficultés de stationnement, mais aussi du bruit des scooters débridés, du trafic incessant des camions, du chant des brises roche, du développement de la petite délinquance et du sentiment d'insécurité qui s’en suivra. Par comparaison, les autres destinations "haut de gamme", Capri, Portofino etc… ont arrêté toute nouvelle construction depuis 40 ans, sans connaitre une baisse du tourisme, bien au contraire. En Suisse, la loi Weber du 11/03/2012 a de fait stoppé toute nouvelle construction de résidence secondaire dans les lieux touristiques. Dans un proche avenir, l’état de guerre dans lequel se trouve la France, participera à l’accroissement de la population sur notre île. Il est temps d’arrêter notre évolution qui conduit à transformer notre île en ville avec la construction d'immeubles collectifs.

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Pour cela, il me semble nécessaire de : - Restaurer les cases saint-barths qui sont notre patrimoine. - Pour les jeunes St Barths qui se marient, qu’ils puissent construire leur maison pour loger leur petite famille et non pas pour faire encore une maison de rapport. Les permis ne devront pas être donnés pour faire des villas immenses qui détruisent l'identité de l'île. - Pour les non résidents Saint- Barth, le nombre de permis de construire sera limité à 20 par an sur tirage au sort et ils supporteront une taxe de 1.000 euros le m2, cette taxe financera les rénovations des cases Saint- Barths et des maisons abandonnées. - Pour les rénovations, aucune limitation dans la mesure où il n'y a pas d'accroissement de surface. - Pour freiner la spéculation actuelle sur les constructions neuves, le taux de plus-value sur cellesci passe du taux de 20% à 75% sur les cessions de moins de 5 ans, puis une dégressivité de 7.5% par an au-delà de la 5ème année conduira à une exonération sous 15 ans de détention. Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez apporter votre signature pour la consultation des électeurs en indiquant votre numéro d’électeur au : BAR LA CANTINA - Rue du bord de mer à Gustavia Merci Christian ROCHE Expert comptable Dirigeant de Roche Cie Spécialiste de la fiscalité immobilière internationale.

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Pour toutes vos questions, nous avons les réponses

HISTOIRE

La lettre au Père Noël Accoudé à la table de la cuisine devant une page griffonnée, Plume fronçait les sourcils, rêveur, et le regard triste. Sa maman lui avait demandé sa lettre au père Noël, il y a deux semaines déjà… Un lourd soupir venait rompre le cliquetis du gros crayon de bois qu’il roulait sur le banc. Sa maman, qui préparait des confitures de mûres dans l’arrière cuisine passa la tête par la porte entre-ouverte. - Que t’arrive-t-il plume ? - Dans un soupir, Plume lâcha un « rien maman ». - C’est ta lettre pour le père Noël ? Plume hocha la tête, en guise d’acquiescement… Après quelques secondes de silence, il s’éclaircit la voix. - Maman, c’est quoi la haine ? Surprise, Mona, secoua la tête et répondit : - « La haine ? Comment dire… la haine c’est quand tu n’aimes pas une personne ou un être vivant et que tu as de mauvaises intentions envers elle ou lui. Tu comprends ? » - Oui Maman. Et la colère c’est de la haine ? - Non, la colère est un état violent passager. Il traduit un sentiment de désagrément ou de frustration voire de peur. La colère peut mener à la haine parfois. LA haine c’est un sentiment très fort, un mauvais sentiment qui fait pleurer. Les gens remplis de haine sont tristes tu sais. - Ah vraiment ? - Oui, vraiment ! - Et alors c’est quoi l’amour maman ? - L’amour, c’est tout le contraire. C’est un attachement, un sentiment qui donne le sourire et rend joyeux. Quand on aime une personne, profondément, on ne pourrait pas imaginer vivre sans elle. C’est un sentiment qui nous porte, nous rend meilleur. Se savoir aimé c’est le plus beau des cadeaux car quand tu aimes vraiment quelqu’un, tu veux voir cette personne sourire, lui faire plaisir, la rendre heureuse. Aimer c’est vouloir partager du temps avec la personne car ces moments là sont plus forts, plus beaux, à ses côtés. - Alors quand tu dis que tu m’aimes c’est tout ça ? - Oui mon chéri. Dit Mona en embrassant Plume sur le front puis de reprendre : Et c’est bien bien plus encore. Quand je te serre dans mes bras, l’amour remplit tout mon corps, ça le rend plus fort, et j’oublie alors toutes les mauvaises choses de la vie. - Mais euh… quand tu es en colère après moi, tu ne m’aimes plus ? - Bien sûr que si ! Il m’arrive d’être en colère quand tu fais une très grosse bêtise car j’essaye de t’apprendre à faire les bons choix pour que tu sois heureux plus tard. - Si je fais trop de bêtises alors tu vas me … Ha, ha… - HaÏr ? - Jamais ! Je suis ta maman. Je suis là pour t’accompagner, et t’apprendre à ne pas trop en faire justement, des bêtises. Des fois je suis en colère car j’ai peur qu’il t’arrive quelque chose de mal comme la fois où tu as traversé sans m’attendre et qu’une voiture a failli te renverser. Mais ça ne signifie pas que je ne t’aime plus. - Pour les grands c’est pareil ? - Oh tu sais les grands c’est compliqué. Des fois nous oublions ce que c’est l’amour. F. Doucet 10

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SPORTS EN IMAGES

ST BARTH CATA CUP 2015 Encore un grand succès pour cette 8ème édition remportée par les belges Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani, qui en étaient à leur septième participation. La St Barth Cata Cup a encore une fois tenu toutes ses promesses et rassemblé un plateau de compétiteurs de haut niveau aux côtés d’une classe amateur bien représentée, dans un esprit convivial.

crédit photo : St Barth Fly Cam

SBYC :

STAGES DE VOILES Dans le cadre des vacances de Noël, le St Barth Yacht Club organise des stages de voiles. Ils auront lieu du lundi 21 au jeudi 24 décembre et du lundi 28 au mercredi 30 décembre. Le matin de 9h à 11h30 pour les plus jeunes, jardins des mers (5 à 7 ans) et les optimist (7 à 12 ans), et l'après-midi pour les ados (à partir de 12 ans) de 14h à 16h30 en dériveur double (RS feva). Cours particuliers pour les adultes sur réservations. Informations et réservations au 0590 27 70 41 ou stbarthyachtclub.com

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ONCE UPON A TIME

ST.BARTH D’HIER... ET D’AUJOURD’HUI Le 17 juillet 1955 le Sunday Mirror Magazine publiait un court article décrivant St Barth en 1955. « Les touristes se limitent à deux ou trois américains excentriques qui viennent en goélette et une dizaine d’autres au moins, qui visitent l’île à bord de charters venant de Antigua ou de Saint Thomas. Certains ont parlé de construire un grand hôtel, mais étant donné que Saint Barth n’a pas d’endroit assez plat pour permettre à de gros avions de se poser, une telle entreprise apparaît improbable. Ainsi, Saint Barth restera probablement telle qu’elle est, l’île la moins abimée des Caraïbes. » Force est de constater que les prévisions d’hier contrastent significativement avec la réalité d’aujourd’hui. Nous vous proposons, à travers ces photos, un bref aperçu de l’évolution de l’île en quelques décennies.

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La distinction entre le passĂŠ, le prĂŠsent et le futur n'est qu'une illusion, aussi tenace soit-elle. Albert Einstein

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PEOPLE

DU CÔTÉ DES STARS… PETIT EFFEUILLAGE PEOPLE… La saison est belle et bien repartie sur les chapeaux de roue pour Thanksgiving. Profitons de cette accalmie pour prendre des nouvelles de certains de nos visiteurs… les people, les stars, ceux qui donnent ce côté croustillant au caillou. Si la saison dernière nous a offert un joli Palmarès de célébrités en visite sur l’île, que peut-on espérer pour les festivités de 2015 ? ous en avons eu pour tous les goûts : de Léonardo Di Caprio, Maria Carey jusqu’à Kardashian en passant par Lefébure ou les Hallyday, l’an dernier fut riche en visites de célébrités. Pour ces festivités de fin d’année 2015, il va sans dire que Saint-Barth compte quelques fidèles habitués.

Grand amoureux de l’île, Jimmy Buffet, aime à partager ses titres les plus connus au BAZ et il est fort à parier que cette année encore, il nous fera le plaisir de sa visite.

A notre grand désarroi la diva maria Carey, ne sera certainement pas des notres, puisqu’elle envisage de roucouler avec sa nouvelle conquête, le milliardaire australien James Packer, dans l’un de ses endroits favoris pour cette période : Aspen. Du côté des événements attendus chaque année, nous ne pouvons pas omettre la grande fête organisée par Roman Abramovitch, pour

les batteries loin de toutes ces tractations. Côté Américain, nous savons que le beau Brad Pitt s’est lancé un pari original : savoir parler français couramment d’ici un an… or il n’y a rien de mieux que de visiter le pays pour en apprendre la langue. Rien n’exclut une visite de la super star dans les mois à venir… Personnellement, et vous appréciez tous mes qualités linguistiques, je m’engage à lui offrir des cours de soutien scolaire dans un but purement culturel et patriotique bien entendu… Enfin, pour terminer, nous apprenons que la belle Selena Gomes (actrice et

Les Hallyday, également font partie des potentiels visiteurs de fin d’année, étant donné qu’ils ont leur « pied-à-terre » sur l’île. Sans oublier la délicieuse Beyoncé et sa moitié Jay Z… qui préfèreront certainement un Noël intime, tapis dans une villa retirée de l’île. Nous devons malheureusement vous annoncer que notre poulette star prénommée « Monique » ne sera pas des nôtres cet hiver. Guirec et sa poule Monique ! Mais si le jeune fou qui est parti se faire enfermer dans les glaces polaire du Groënland… Ils ne repasseront pas par là avant le printemps voire l’été 2016…

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le nouvel an. Quelle sera la Guest star invitée pour l’occasion ? Madonna, Rihanna, Pharell Williams ou Aviici qui enchaine les tubes? Le choix est vaste… des bruits circulent depuis quelques semaines… Affaire à suivre ! Et sinon quoi de neuf ? Et bien l’un de nos « Frenchies », Jean Dujardin, de nouveau en tournage, pourrait bien venir se ressourcer sur le caillou qu’il a fortement apprécié lors de son dernier séjour… Après les tourments de Mathieu Valbuena, dans cette sombre histoire de chantage, une petite escapade sur nos côtes pourrait bien être de mise pour recharger

chanteuse américaine) vient de vendre sa propriété de Los Angeles pour la modique somme de 4,5 millions de dollars et que la belle est à la recherche d’un nouveau nid douillet… Elle lorgne vers une destination plus au soleil car elle apprécie les températures du Sud de la région californienne. Saint-Barthélémy sera peut être de la partie qui sait… F. Doucet

ENVIRONNEMENT

C’EST DU PROPRE !

Petit rappel. En 2015, la COP21, également connue sous le nom de la Conférence sur le Climat à Paris, envisage d’obtenir, pour la première fois en plus de 20 ans de négociations aux Nations Unies, un accord universel juridiquement contraignant sur le climat, ayant pour but de maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2°C d’ici la fin du siècle. L’objectif principal de la Conférence annuelle des Parties («Conference of Parties», COP) est de réviser la mise en oeuvre de la Convention de Rio signée en 1992.

Et à Saint-Barthélemy, que se passe-t-il ? La réserve naturelle assure le suivi et la protection de la faune et de la flore aquatiques et terrestres. Elle est épaulée dans ses actions par des groupes associatifs de bénévoles comme l’association « Coral restauration St Barth » qui s’engage dans la restauration et le repeuplement des récifs marins de St Barthélémy, endommagés par les événements climatiques notamment ; mais aussi, « St Barth Essentiel » qui lutte pour la préservation de l’environnement, l’APO (association de protection des oiseaux) et le groupe Facebook Saint Barth Animal Action en lien permanent avec les cliniques vétérinaires de l’île ; sans oublier le Lions Club et le Rotary Club.

L’environnement côté déchets. La collectivité en charge de la collecte et du traitement des déchets, est en cours d’étude de plusieurs dossiers pour faire évoluer le service de propreté. Des marchés publics ont été lancés. Il est notamment question de créer un site de compostage pour valoriser les déchets organiques, et de la gestion de la déchetterie. Les appels d’offres se sont clôturés le 16 novembre dernier. Les réponses seront étudiées et le ou les prestataires qui auront fait une proposition correspondant le mieux à la demande seront retenus. Suite au prochain épisode, début 2016. Pour mémoire, le ramassage des ordures ménagères est assuré par trois entreprises privées, dans le cadre d’une délégation de service public, concer-

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nant le service de propreté. Il s’agit de Top Service pour les quartiers de Grand Fonds, Toiny, Cul de Sac, Lorient et Salines ; Caraïbes Cleaning pour Gustavia, Lurin, Saint-Jean, et Pointe Milou et Dominique Greaux pour les quartiers de Public, Flamands, Colombier, Corossol. Malgré le ramassage quotidien des ordures, la pérennité de ce lieu est menacée par des tonnes de déchets abandonnés, ou jetés en pleine nature. Inutile de faire le pitoyable inventaire de ces amas d’immondices, les images de la dernière campagne de nettoyage de l’île parlent d’elles-mêmes. Dimanche 29 Novembre dernier, une journée de grand nettoyage de l’île intitulée « St Barth Clean Up » s’est déroulée à partir de 7h00 dans tous les quartiers de l’île. Une action engagée sur l’initiative du Lions Club et du Rotary Club, en partenariat avec le service de propreté de la collectivité, la déchetterie, et la réserve naturelle. Ainsi, dans tous les quartiers, mais aussi sous l’eau avec Le club de Hockey subaquatique « Les Carettes », près de 200 bénévoles ont ramassé plus de 9,5 tonnes de déchets, dont 1,4 sous l’eau. Cette collecte nécessite surtout de bonnes âmes pour préparer la logistique, mettre à disposition camions, encas, eau fraiche pour les bénévoles, sacs poubelles, gants et tee-shirts pour tous, et organiser un barbecue pour remercier tout ce petit monde, en musique avec le concours du BitinBrassband. L’action rassemble un nombre croissant de bénévoles au fil des années avec une mention spéciale pour les enfants qui sont désormais plusieurs dizaines à renforcer les rangs de petites mains précieuses. Malheureusement, elle n’en reste pas moins indispensable pour tenter de conserver l’état de propreté de l’île. Le constat est sans appel : le manque de civisme et de responsabilité de certains est catastrophique avec 1,5 tonnes de déchets collectés en plus par rapport à 2014. L’association Saint Barth Essentiel a également mené deux campagnes de ramassage de mégots, le 11 octobre à Marigot et le 11 Novembre dernier à Petit Cul de Sac, permettant de

supprimer des bords des routes des sacs entiers de mégots et paquets de cigarettes vides.

Les origines du problème ? Chaque semaine, les week-end en particulier, malgré les consignes publiées régulièrement dans les journaux locaux, les affiches et dépliants explicatifs distribués, des dizaines de sacs poubelles et encombrants sont laissés sur le bord des routes voire en pleine nature. Eventrés par les animaux errants, ils se trouvent dispersés dans la nature. Scooters, batteries, encombrants etc. sont aussi abandonnés.

Quels enjeux ? La saleté est présente partout. Ce n’est pas qu’une question d’image touristique. Certes, nous pouvons nous vanter d’avoir des quartiers bien plus propres que bon nombre en France, et sur les îles environnantes, mais il reste tant à faire pour faire évoluer les mentalités vers une prise de conscience de l’impact de ces déchets à court, ou long terme. Si les déchets polluent, favorisent la vermine et tuent nombre d’animaux terrestres et marins, ils menacent aussi la propreté des océans, à l’origine de l’eau de pluie, et de ressources extrêmement précieuses. Les grands groupes des industries agro-alimentaires ne sont pas les seuls responsables de la pollution et des dérèglements climatiques et environnementaux. Il est si facile de rejeter notre part de responsabilité sur ces cibles toutes désignées. Chaque personne peut décider de commencer par ne plus polluer devant son paillasson… ou celui du voisin.

F.Doucet

Au moment où Paris est au chevet de la planète, St Barthélemy compte aussi son lot d’âmes bienveillantes pour pérenniser ce bout de nature si précieux.

Petit clin d’oeil reconnaissant : Un grand merci à l’équipe du ramassage des ordures des quartiers de la côte au vent, qui toute l’année, fait preuve d’une bienveillance et d’une gaîté extraordinaires. Quasiment tous les jours, ils font des présents et amusent les enfants de l’école de Lorient. Un grand merci aussi en cette période de Noël, à ceux qui, avec humour, un bonnet de Père Noël sur la tête, débarrassent l’île de nos déchets, à grands coups de Ho ! Ho! Ho !

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LE CAFE

J’AI TESTE POUR VOUS

«MADE IN ST.BARTH» C’est tout nouveau, désormais vous pouvez savourer un délicieux café torréfié à SaintBarthélemy : « Le café de St Barth » ! Grands voyageurs et amateurs de saveurs authentiques, Bruno et Séverine décident de se lancer dans l’aventure et se forment à la torréfaction traditionnelle du café. Après avoir vécu en Amérique Latine et à Saint-Barthélemy depuis trois ans, ils font partager leur goût du voyage à travers le café : un produit qu’ils ont su redécouvrir et apprécier sur les routes. Après des mois de formation, à affiner leurs connaissances de ce produit et de ses origines, ils réalisent désormais de véritables oeuvres d’art pour les papilles aguerries ou non.

LE FELDENKRAIS Le stage de Feldenkrais avec l’association Feldenkrais St Barth. Le Felden…quoi ? Effectivement, dit comme cela c’est un peu obscur. C’est une méthode de prise de conscience par le mouvement. C’est bien tout ça mais ça consiste en quoi ? Passons à la pratique. Le week-end des samedi 21 et dimanche 22 novembre, se tenait le stage de découverte de cette méthode à la salle de danse de l’ASCO à Colombier. Cet atelier gratuit ouvert à tous, consistait à découvrir les 4 praticiens que compte l’île : Mady Rimbaud, Brigitte Feillet, Hoelenn Le Bourdon et Xavier Lédée. Petit rappel pour ceux qui n’auraient pas lu le numéro de mars 2015 consacré à cette méthode : il s’agit d’un processus d’apprentissage par le mouvement, aussi appelé « sensi-moteur ». Cette méthode ne remplace pas les autres méthodes ou activités physiques, elle les enrichit : la méthode sollicite le cerveau et sa plasticité. C’est une approche globale du corps qui permet d’améliorer sa mobilité, accroitre votre flexibilité, prévenir les traumatismes, diminuer douleurs et limitations, augmenter votre bien être physique et mental, développer votre créativité.

Alors concrètement comment se passe une séance ? Nous évoluons au sol la plupart du temps, sur des tapis. Le praticien vous guide à travers des consignes sur des mouvements à réaliser. Il nous corrige aussi bien sûr. Le point fort, c’est que tout se passe sans forcer. Il ne s’agit pas tant de réaliser un geste jusqu’au bout que de ressentir votre corps, votre respiration, quand vous essayez de le

faire afin de stimuler le cerveau. Et c’est là le principe, enchainer des explorations pour observer ce qu’il se passe, ressentir, (re)découvrir des sensations, comme le ferait un nourrisson. Par exemple, vous êtes allongé sur le dos, le praticien vous demande de fléchir la jambe pour l’amener vers la poitrine. Il ne s’agit pas de parvenir à réaliser le mouvement en entier mais d’enclencher le mouvement, en douceur et aller jusqu’où vous pouvez sans forcer. Ensuite vous ramenez la jambe au sol. Vous expérimentez ce mouvement plusieurs fois avant de faire une pause pour vous concentrer sur les sensations ressenties, les parties du corps qui ont opéré le mouvement. Ensuite, le praticien ajoutera d’autres mouvements à effectuer en plus de celui-ci toujours dans le même esprit, avant de vous faire refaire le mouvement initial pour observer s’il est plus aisé de le réaliser à présent. Ces explorations sont simples. Pourtant c’est une approche très différente de ce que l’on a l’habitude de faire. Le praticien ne démontre pas une façon de faire que vous devez mimer. Il vous accompagne dans votre propre expérimentation de ce mouvement, pour vous amener à le réaliser avec plus de facilité, de souplesse… Cette méthode ne requiert aucun savoir initial pour la suivre. Ce stage permet de se rendre compte que l’on exécute souvent des gestes mécaniquement, et souvent que l’on se complique la gestuelle. C’est une approche très intéressante, accessible aux adultes et aux enfants.Le Feldenkrais, au final, c’est beaucoup plus facile de l’essayer que d’en parler.

Vous pouvez contacter l’association via la page facebook : Feldenkrais St Barth ou par mail : feldenkraissbh@gmail.com.

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Tout part d’un arbuste : le caféier, que l’on retrouve dans certaines régions de la planète comme au Costa Rica, au Pérou, en Indonésie, ou encore au Kenya… Il y a deux sortes de caféiers : le Robusta issu des plaines et l’arabica issu des montagnes et hauts plateaux. L’arabica est de meilleure qualité, car plus subtile. Les cerises de ses petits arbres sont récoltées, puis triées, séchées pour donner des graines de café vert. C’est à ce moment qu’intervient la torréfaction qui consiste à griller le café ce qui lui donne cette couleur brune. Seulement ce n’est pas aussi simple que l’on croit. Il faut savoir adapter la température, et le temps de torréfaction en fonction de l’origine du café, de sa densité, de l’humidité ambiante et de la saveur que l’on souhaite obtenir. En gros c’est du grand art pour composer un café subtile ou long en bouche. Alors pourquoi choisir la torréfaction traditionnelle dite lente? Car c’est la seule façon de faire ressortir les vrais arômes du café. De plus la torréfaction industrielle, beaucoup plus rapide n’utilise que des graines de mauvaise qualité : abîmées, ou pas assez mûres. Le procédé industriel brûle les grains qui perdent donc une grande partie de leurs saveurs. Test à l’appui en exclusivité avec le café créé pour un hôtel de l’île... Caractéristiques gustatives : velouté, satiné et arôme subtile. De mon côté, je retrouve ces qualités : il est léger en bouche, comprenez bien il n’agresse pas le palais d’où le côté subtil, les saveurs sont riches et se dégagent progressivement, et elles restent en bouche sans s’altérer d’où son côté long en bouche ; et grande satisfaction : pas de saveur amère ensuite ! En un mot : Un délice! Le café de St Barth c’est aussi un vrai geste pour la planète et pour un travail plus juste. Les grains de café vert sélectionnés sont importés des meilleurs pays producteurs. Ils sont issus de cultures appartenant à des coopératives adhérentes au commerce équitable offrant une traçabilité de leur récolte et présentant un café biologique certifié. Le Café de St Barth propose aussi une ligne de capsules « biocompostables ». Remplies manuellement, sur place, avec du café fraîchement torréfié, ces capsules, en matières végétales, se décomposent et donnent du compost pour les plantes en quelques semaines. Un petit plus sur l’île où le traitement des déchets est un enjeu de taille. Le Café de St Barth vous offre du café en grains, ou moulu, mais aussi des capsules pour vos machines à café. Si vous le souhaitez, Bruno et Séverine se feront un plaisir de vous accueillir dans leur atelier de créations caféinées. Vous pouvez également les joindre par mail : info@stbarts-coffee.com ; visiter leur site internet : www.stbarts-coffee.com ; ou simplement leur passer un petit appel par téléphone au 0690.263.468.

F.Doucet

Mais comment fait-on du café ?

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D’ART EN ARTS

«LIKE PEARL» REGARDS CROISÉS. PEARL, UNE ARTISTE AUX MULTIPLES TALENTS. La Dame de Vendôme, acrylic on canvas

Entretien avec une artiste aux influences abstraites dont les travaux de peinture et de sculpture sont une thérapie, un appel à la réflexion et à l’apaisement. Arrivée il y a 3 ans sur l’île, Pearl a exercé divers métiers dans le domaine du service à la personne, notamment dans l’activité de Butler et de conciergerie, tout en s’adonnant pleinement à son art, et à quelques projets encore en phase d’incubation.

Vassily Kandinsky Né à Moscou le 04/12/1866, il meurt à Neuilly-sur-Seine le 13/12/1944. Ses nationalités sont russe, allemande puis française. Destiné à une carrière juridique, Kandinsky abandonne ses études de droit pour l’académie des Beaux-Arts de Munich où il se forme aux rudiments de la peinture de 1896 à 1900. Pendant cette période, il produit ses premières oeuvres et affirme progressivement son style. Il s’essaie au naturalisme mais c’est dans la peinture impressionniste qu’il parvient véritablement s’épanouir. A travers une peinture déstructurée et colorée inspirée de titres de musique, il fonde l’art abstrait.

Portrait de l’artiste. De la personnalité et du talent à revendre, pour cette jeune femme de 29 ans. Peintre, sculptrice, créatrice de vêtements customisés, cette future trentenaire originaire de Tours, est tombée dans l’art quand elle était petite... Assez autodidacte, elle a cependant étudié dans un atelier d’arts appliqués à Nantes. En effet, Pearl a découvert le plaisir de la poterie puis la customisation de vêtements avant de se rapprocher de la peinture il y a un peu plus de deux ans. Son travail reste ancré dans ses deux domaines de prédilection : la peinture et la sculpture. Les idées en tête. Elles naissent et ne la quittent plus avant de prendre vie sur la toile ou sur les toiles parfois… Peindre revient à concrétiser ses visions, c’est comme coucher ses idées sur papier. Des outils peu conventionnels : couteaux, paquets de cigarettes et ce qu’elle a sous la main, bien avant le pinceau…

Direction Element, acrylic on woodboard

Influences artistiques abstraites? Son univers est vaste. L’art abstrait, explique-t-elle est un univers de libre expression. Même si l’on reconnaît des personnages dans ses toiles, Pearl ne se sent pas liée à l’art figuratif ou aux écoles réalistes classiques. Même les personnages de ses sculptures sont très loin du figuratif, avec des airs quasi fantasmagoriques. La direction, le mouvement, les couleurs se rencontrent et se lient sur ses toiles. Pearl confie que ses déplacements, les lieux qu’elle a fréquentés, n’ont jamais influencé ses créations. « Je peux être devant une mer d’huile, avec un temps exceptionnel, et composer une oeuvre assez sombre, métallique ou urbaine. » Effectivement, ses travaux suivent depuis toujours un fil conducteur, celui du mouvement de la matière et de la lumière, peu importe le lieu où elle se trouve. Ses oeuvres, elle les a en tête, elle les vit, dans les moindres détails. Elles murissent lentement dans son imaginaire. Cela peut prendre des années. Un artiste ? Une oeuvre ? Si Costa, Picasso, ou Miro ont largement nourri son travail, Vassily Kandinsky, est le peintre qui l’a profondément marquée. Cet artiste a un univers très abstrait, avec beaucoup de mouvement. « J’ai l’impression que son art est un défouloir » confie-t-elle. L’oeuvre qu’elle retient est un tableau de 1913 : Carrés et cercles concentriques. Il a dopé son imagination pendant de nombreuses années. L’art abstrait ouvre davantage de portes { la liberté de l’esprit. La symbolique y est prédominante et, au final, c’est la sensibilité de chacun qui construit l’analyse de cet art. F. Doucet

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HISTOIRE

AUTOUR DU ROCHER : HISTOIRE D’UN LIEU PEU ORDINAIRE Tout le monde à St Barth a un jour, entendu parler d’Autour du Rocher. Situé à Lorient, le site devenu « mythique » dispose d’une vue panoramique exceptionnelle. Le lieu accueillait chacun avec la même chaleur, sans distinctions de classe sociale, d’origines ou encore de langages, pour partager un verre entre amis comme un bon repas en famille.

uberge-restaurant, à ses débuts, des bals, et sporadiquement des mariages, étaient organisés le samedi soir Autour du Rocher. Dans le domaine culinaire, la langouste était le plat par excellence. Le vivier construit au pied de la falaise, auquel on accédait avec une Volkswagen Acapulco, garantissait la promesse d’une fraicheur et d’une qualité incomparables. Le nasi-goreng quand à lui, était la spécialité du chef la plus appréciée. En 1976, Isidore Laplace, chef depuis 1960, rachète avec Jean-Baptiste Lédée, l’établissement. L’objectif est de transformer Autour du Rocher en complexe touristique. Sur les plans se dessinent alors, 24 chambres supplémentaires sur la pointe Est qui donne sur l’Anse de Lorient, une grande piscine d’eau de mer dans laquelle l’eau de mer circulerait à l’aide d’un moulin à vent, un restaurant, un bar, un parking, ainsi que plus tard un court de tennis adossé à la colline. Mais le projet ne voit pas le jour et Autour du Rocher se mue progressivement en discothèque. En 1986, Autour du Rocher change de mains. Une douzaine d’américains

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deviennent les nouveaux propriétaires. Parmi eux, un certain Jimmy Buffet. Ce dernier, qui raconta dans nos colonnes sa première visite à St Barth en 1975 « J’étais sur mon voilier. Nous sommes arrivés à Public et j’ai remarqué le petit cimetière. Il n’était pas entouré de murs, il n’y avait pas de centrale électrique, rien ; seulement la nature. J’ai tout de suite pensé : Quel bel endroit pour mourir ! » - ajouta de l’ampleur à une renommée déjà établie. Il n’est alors pas rare de rencontrer des célébrités en toute décontraction. On y croise Calvin Klein qui aime occuper une des trois chambres restantes. On discute avec Bruel, on écoute des concerts des membres de Fleetwood Mac ou du guitariste Leo Kottke…on y passe, de l’avis de tous, du bon temps. Enfin, jusqu’à cette nuit de décembre 91, où Autour du Rocher fut ravagé par un terrible incendie. De cette dernière époque emportée par les flammes, d’aucuns se rappelleront peut-être avec le sourire d’avoir été éconduit voire reconduit à la sortie, par Johnny le videur, d’autres une partie de billard, de backgammon

ou encore de belles rencontres pour de bons moments. Mais qui, mieux pour en parler, que l’un de ceux qui ont incarné le lieu. C’est dans cet objectif que nous avons demandé à Andy Hall de nous raconter quelques-uns de ses souvenirs. Epilogue : Autour du Rocher, ainsi que tout le site est racheté par le présentateur américain, David Letterman, à la fin des années 90. Aujourd’hui, le dernier propriétaire (P.C.) a obtenu un CU en juin dernier pour un projet d’hôtel 5 étoiles avec 24 bungalows. La décision ayant été attaquée, aucune demande de permis n’a, à notre connaissance, encore été déposée.

Autour du Rocher Vague memories of a Great Time The St Barth Magazine has been asking me to write this piece for a few years now, and it’s so hard, as I don’t really know where to start. I was such a tiny part of the place. The people who can really talk about the place are Jimmy, JJ and our dearly departed Groovy, along with David, JC, and many others before me. I can never thank David Henderson enough for walking into the Tropical Hotel in St Jean, where I was working as a receptionist at the time, and asking me if I wanted to fill the vacant place of bartender at the now almost mythical Autour du Rocher. It was an offer I couldn’t refuse. Even the directors at The Tropical, Cathy and Fred told me I had no choice but to accept. So I worked mornings at The Tropical, helping to form Nelly, my replacement receptionist, and started working at Autour in the evenings. I spent two years working at the club, first as bartender, then as pseudo- manager for David who took over The Hibiscus in Gustavia. I could probably write a book on this, and maybe I will one day, but Miguel asked me to write a few words about Autour, so I’ll cut straight to it. When Autour du Rocher burnt down in December 1991, the island changed. It was the place everybody loved. Whether you were a local manual laborer, garbage collector , international performing artist, or zillionaire, everybody was treated the same. There wasn’t such a thing as a VIP zone. My first night behind the bar, I felt like I was in a war zone. Hardly anybody knew me, my French was rusty, and almost everyone seemed to have been there for years. But just previously I’d been working in a pub in London that was frequented by two gypsy families, who every other week had a big fight. So I soon managed to gain the respect of the customers, and many are good friends today. People asked me for some anecdotes, stories about famous people and stuff like that. But to be honest, we never really cared who they were, and more often than not we only found out the next day from local gossip who was in the club the previous night. What I prefer to remember is the camaraderie. The family feeling about the place. There were as many true islanders at the club as there were French residents or tourists. You would meet the local fishermen, dentist, fireman, grocery store worker, hairdresser etc….. and in those days, everybody knew everybody. I met so many people while I was there, and count many of them as friends today. Especially the St Barth people, who I think accepted me. And I am proud of that. Sure, we had some scuffles at the club, but nothing that Johnny, or later Pilou couldn’t handle by themselves at the door. No need for ten bouncers like most places feel they need today. We had many great groups brought over from New York by David. Each time they arrived we would be impatient to hear what they were like, as we had no demo CDs in those days, they were sent down by an agent of David’s. I can’t remember there being a bad group (I only remember good things) but I’m sure there were a few disasters, but we were stuck with them for two weeks at a time, so we got used to them.

Some memorable groups were Joey Arias (who performed on the final night), Phoebe Legere, who played rock piano and accordion, and always ended topless (quite scandalous in those days). Then we had people like Frankie the bass player who would turn up with different groups because he loved the island so much. Kristi Rose and the Midnight Walkers…..a Country group ! We were sure they would be a big flop, and couldn’t believe the guy had sent them down. They turned out to be one of the most popular bands, and came down several times. When Jimmy Buffet was in town, he would usually jam a few songs with the groups. It was always a pleasure to see tourists at the bar who started by saying, that it was a Jimmy Buffet song, and then that it sounded a lot like him, and then realizing that it WAS him ! The club was popular also because there was a garden area, around the rock, (hence the name Autour du Rocher), and also an inside dance floor that was hot and booming. All of the latest music from Europe (brought over once a year), and a lot of old favourites. One of our best ever nights was Lady Spaghetti wrestling. Johnny cooked spaghetti for days. We made a small pit and had Mylene, Joanna and I can’t remember who else, slopping around in the spaghetti. We were pulling it off the walls for days. I could go on forever, I really haven’t started. But I have to stop, as the deadline for SB Mag is tomorrow, and it’s already tomorrow here, and I’ve got guests arriving. I still regularly play the song Autour du Rocher, which was written by Henri Ledee, Leon Ledee, Marcel Limodin, JeanJacques Kraif, the local group Alert 2B and later adapted and recorded by Jimmy. It reminds me of the day that we reopened after the fire. Only because of the help of all of the volunteers, locals and tourists alike, who came up to help. We opened for New Year’s Eve 1991, and partied till dawn. That was the best and last party. We miss you Autour. And I miss all of my friends in St Barth, and look forward to seeing you here or there, but I can reassure you, I love Thailand too. Andy Hideaway Guesthouse and Bar, Pattaya, Thailand, 04 Dec 2015

Gustavia La Pointe, Tel 06 90 72 73 01 Ouvert de 10h à 12h et de 15h à 18h

INSOLITE

UN MOIS DANS LE MONDE MON PRECIEUUX : Un procès pour insulte à Erdogan s'égare dans le monde du "Seigneur des anneaux". Comparer le président Recep Tayyip Erdogan à un "gollum" peut-il être considéré comme une insulte ? Un tribunal turc a très sérieusement mandaté un collège d'experts pour trancher le débat « Gollum est-il bon ou mauvais ? », qui pourrait coûter deux ans de prison à un internaute.

JAPON : Des passages aménagés sous les rails pour protéger les tortues Des tranchées ont été creusées sous les rails des voies de chemin de fer, à Nara, au Japon, pour permettre aux tortues de les traverser sans être tuées. Une manière également d'éviter les retards de circulation. CURCUBITACEES : Des graines dans une jarre enterrée depuis 800 ans ressuscitent un légume a priori disparu. Des graines datant de plus de 800 ans trouvées pendant des fouilles archéologiques ont été cultivées par des étudiants canadiens, qui ont redonné vie à un légume oublié.

SOURIEZ ! : Détournement en image du président des Comores à la COP21. Le président des Comores a récemment "gâché" la photo de la poignée de main entre Benyamin Netanyahou et Mahmoud Abbas prise le premier jour de la COP21. Les internautes ont saisi l'occasion pour détourner le cliché. COP 21 : Détournements d’affiches. Les affiches de quelque 600 espaces publicitaires parisiens du groupe JCDecaux ont été enlevées et remplacées par des m e s s a g e s dénonçant "les mensonges" des grandes entreprises sponsors de la COP21. FRANCE : L'Etat français essaye de vendre un terrain... à Palmyre, un fief de Daech. L'Etat continue à vendre ses biens. Sauf que cette fois-ci, il s'agit d'un terrain situé à Palmyre, en plein milieu des territoires annexés par le groupe Etat islamique.

USA : Vermin Supreme, botte sur la tête, est candidat aux primaires américaines. Vermin Supreme, friand d'humour absurde et un poil anarchiste, est devenu candidat aux primaires de la présidentielle américaine vendredi 20 novembre. Des poneys pour tous et le brossage de dent obligatoire font partis des grandes lignes de son programme. PATRONYME : Phuc Dat Bich, un Australien fier de son nom. Phuc Dat Bich, un Australien de 23 ans, est fier que son nom ait fait rire les internautes mais dénonçe le fait que Facebook ait pu croire au canular et fermé arbitrairement son compte.

HAUT LES MAINS !! : Un chasseur blessé accidentellement par son chien. Un chasseur de 61 ans a été blessé à la main et à l’avant-bras dans le hameau de Mesplède dans les Pyrénées-Atlantiques. C’est son

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chien qui a accidentellement actionné la détente de son arme.

FRANCE : Il se fait une ligne de coke après avoir pris un policier en stop sans permis. Un homme de 36 ans se rendant à Nantes a pris en stop sur l’autoroute un policier en civil. Au cours du trajet, le conducteur a avoué à son passager qu’il n’avait pas de permis de conduire. Il s’est ensuite arrêté pour uriner, avant de sortir sa carte d’identité pour prendre une ligne de cocaïne ! Il a été placé en garde à vue. OH OUIII ! : Le nombre d'utilisateurs de Pornhub chute pendant Thanksgiving et Noël. D'après les statistiques relevées sur le site pornographique Pornhub ces dernières années, les internautes se font rares les jours de Thanksgiving, Noël mais aussi pendant les événements d'actualité importants.

MERRY CHRISTMAS !! : Le père Noël est mort : la mauvaise blague d'un journal norvégien. Un des plus grands quotidiens norvégiens a annoncé dans sa rubrique nécrologique la mort du père Noël. Le journal s'est excusé pour cette blague de mauvais goût, assurant que le gros bonhomme en rouge est bien vivant.

HOROSCOPE BELIER

LION

SAGITTAIRE

21 MARS - 20 AVRIL

23 JUILLET - 23 AOÛT

23 NOV.- 21 DÉC.

Profitez de l'instant présent pour voguer vers de nouveaux horizons. Vous avez beaucoup trop attendu pour le faire. Vous semblez maintenant disponible pour entreprendre une action brillante à laquelle vous pensez depuis longtemps. Allez-y, les chances sont de votre côté.

La chance est de votre côté concernant vos finances et c'est le bon moment pour envisager une affaire ou une association avec quelqu'un proche de vous. Assurez-vous pourtant que vous prenez un bon départ car finances et amitié ne se marient pas toujours très bien.

VIERGE

TAUREAU 21 AVRIL - 21 MAI Vous aurez l'occasion de résoudre un problème qui vous occupe l'esprit depuis un certain temps. Réfléchissez bien à la meilleure façon dont vous allez pouvoir vous en sortir. Vous allez agir avec finesse et persuasion. Ne ratez surtout pas la plus belle occasion de la semaine.

GEMEAUX 22 MAI - 21 JUIN Vous aurez une décision à prendre au pied levé et vous aurez la bonne réaction au bon moment lors d'un entretien que vous redoutiez. Vous ferez bonne figure et vous ferez l'objet d'une recommandation auprès d'une personne très influente. Profitez des circonstances.

24 AOÛT - 23 SEPT.

BALANCE 24 SEPT.- 23 OCT. Préservez votre moral. Faites contre mauvaise fortune bon coeur. Lorsque des problèmes commencent à vous harceler, faites une pause. Oubliez tout et amusez-vous. Vous aurez le temps la semaine prochaine de vous occuper de vos problèmes.

24 OCT. - 22 NOV.

22 JUIN - 22 JUILLET Vous avez l'opportunité de pouvoir résoudre un certain problème qui vous occupe l'esprit depuis longtemps. Réfléchissez vite à la meilleure manière dont vous allez pouvoir résoudre ce qui vous paraissait une énigme. Vous agirez avec finesse et persuasion.

CAPRICORNE 22 DÉC. - 20 JANV.

Il vous faut avoir la grande forme car les choses commencent à vous agacer. Vous avez une envie folle de tout résoudre maintenant. Prenez le temps de faire quelques mouvements de gymnastique avant d'entreprendre votre journée.

SCORPION

CANCER

Vous avez besoin de faire des choses nouvelles pour améliorer votre forme. Vous vous sentirez bien dans la tête et bien dans votre peau. Vous nourrissez un secret espoir de suivre certaines directives ambitieuses, vous prenez les choses en main. On vous félicitera pour vos résultats.

Votre opinion sur une affaire de coeur compliquée compte beaucoup pour quelqu'un qui vous est attaché. Les quelques relations jusque-là trop rares vont très nettement s'améliorer. Votre attitude va surprendre mais les sentiments s'en trouveront intensifiés à votre grande joie.

Ne vous laissez pas distraire par des événements de peu d'importance. Votre forme physique vous redonnera confiance car vous en avez besoin. Chassez ce doute qui semble roder autour de vous. Vous avez les moyens de la réussite et confusément vous le savez.

VERSEAU 21 JANV. - 18 FÉV. C'est la grande forme physique et votre moral s'en ressent. Vous n'aurez pas à attendre longtemps pour toucher le but que vous vous êtes fixé. Vous aurez une vue très nette du chemin à prendre pour mener à bien une entreprise délicate. Tout vous réussit.

POISSONS 19 FÉVRIER - 20 MARS Votre moral en ce moment est préservé, tout semblera vous sourire. Ne rejetez pas une proposition désintéressée qui vous sera faite bientôt. Vous serez sensible à cette marque d'amitié. Vous aurez besoin de vous laisser convaincre. Vous retrouvez le sourire.

JEUX ENIGMES ??? A quoi rêvent les dindes à Noël ? Réponse : Fêter le Nouvel An… Pourquoi le Père Noël porte-t-il des bretelles noires ? Réponse : Pour tenir son pantalon, voyons ! Que dit un sapin de Noël qui arrive en retard le soir du réveillon ? Réponse : « Je vais encore me faire enguirlander…. » Comment faire entrer deux Pères Noël dans un réfrigérateur ? Réponse : Impossible ! Il n’existe qu’un seul Père-Noël !

LE SAVIEZ-VOUS ?

SOLUTION SUDOKU

Le premier SMS souhaitait un joyeux Noël.

saint-barth magazine # 335

Le tout premier SMS a été envoyé le 3 décembre 1992 par Neil Papworth, un employé du groupe Sema, qui l'envoya à partir d'un ordinateur personnel (les claviers n'existaient alors pas sur les téléphones) à un collègue, avec comme message "Merry Christmas" (joyeux Noël). C'était alors un système prévu pour s'échanger des messages entre employés.

L'origine des boules de Noël. Autrefois, les sapins de Noël étaient décorés avec des fruits de saison, notamment des pommes. La récolte de l'année 1858 fut très mauvaise et au vu de la pénurie, un verrier aurait eu l'idée de remplacer les pommes par des boules en verre soufflé. Devant le succès de ces boules de Noël, la tradition s'est installée.

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