St barth magazine 337 fevrier 2016

Page 1

SAINT-BARTH

MAGAZINE Février 2016 • 30e année

N°337

CARNAVAL KA RIVÉ !


L’IMMOBILIER

Villa 3 chambres, fitness, cuisine américaine, salon, entièrement climatisée, rénovation récente. Localisation très résidentielle. Prix de vente : 3 180 000 € FAI

Ce bel appartement d'une chambre se situe sur les hauteurs de St. Jean dans une résidence avec piscine commune. Il se trouve en rez-de-jardin et bénéficie de deux grandes terrasses avec vue en direction de la baie de St. Jean et de Salines. Il dispose également d’une pièce supplémentaire pouvant servir de chambre ou de bureau. Prix de vente : 950 000 €

Galeries du Commerce - Saint-Jean Cell : 06 90 30 64 07

Rue Samuel Fahlberg - Gustavia Tel. : 05 90 29 75 05

contact@sobartshome.com www.sobartshome.com

pascale.minarro@sothebysrealty.com www.sbpeurope.com


Ç

a y est, Janvier s’en est allé avec son lot de galettes, de voeux pieux, de bonnes résolutions teintées de douces illusions, et à Saint-Barthélemy de ses notes de musique classique et de jazz. Janvier aura été le mois de bien des départs. Pour les noms connus partout dans le monde mais aussi nos locaux, ce mois a été meurtrier. LA musique nous a tout autant émus, en janvier, non pas seulement, pour ceux qui ne joueront plus mais la musique nous a tiré des larmes vibrantes cette année encore lors du festival de musique classique. Janvier s’en est allé, Février l’a remplacé. Cette année, est bissextile, ce qui signifie que le mois aura 29 jours au lieu de 28. Forcément avec un calendrier tronqué, de 6H00 chaque année, il faut bien rattraper ce temps volé. Alors tous les quatre ans, le mois de Février compte 29 jours au lieu de 28. Les mois se suivent et ne ressemblent pas… Après les pleurs, les joies et plus que les morts, Février célèbre de prestigieux anniversaires : Louis Renault, fondateur de la célèbre marque, André Citröen, dans le même domaine, Victor Hugo, Galilée, le futur président des Etats-Unis Ronald Reagan, et Valery Giscard d’Estaing côté français, sans oublier Hubert de Givenchy, Paco Rabanne, Elisabeth Taylor, John Travolta, Alain Prost, Stéphanie de Monaco, et le premier bébé éprouvette… La liste est longue. Mois de joie et mois d’amour même si la Sacro-Saint Valentin est plus le symbole du commerce que de l’amour… N’y a-t-il pas toujours de bonnes occasions de célébrer l’amour ? Alors pour les plus réfractaires, vous pouvez toujours essayer d’inverser les rôles, et célébrer votre seul jour de l’année sans amour, à vous bouder. Je ne pourrai pas vous faire un rappel exhaustif des grandes dates historiques de ce mois. Je saisis juste l’occasion de vous rappeler que le mois de Février, est un mois aussi de symboles de batailles pour la liberté et de paix. Le traité de Guadeloupe Hidalgo mit fin à la guerre entre les Etats-Unis d’Amérique et le Mexique. C’est aussi en Février que l’on célèbre l’adoption le 1er Février de 1789, de La Marseillaise comme hymne national français.Beaucoup plus sombre, le 21 de ce mois, nous célèbrerons aussi le centenaire du début de la bataille de Verdun, véritable boucherie qui emportera pas moins de 300000 hommes dans les deux camps durant cette année de combats et de bombardements. Mois aussi de lumière et d’innovation, ce fut enfin un 13 Février que les frères Lumière déposeront le brevet d’invention du cinématographe. Indéniablement un mois particulier qui célèbre une ère de changement, d’inversion. C’est dans cet esprit que le carnaval est célébré. Derrière le divertissement, se cache un symbole politique pour laisser au peuple un jour de liberté pour faire ce qui lui plait ; mais visage caché… Loin de sa signification plus ancienne célébrant la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps, le carnaval moderne revêt un aspect festif et léger. Le carnaval a lieu le jour du mardi gras, et il sera fêté comme il se doit à Saint-Barthélemy, le mardi 9 février. Chars et défilés de costumes hauts en couleurs vont animer les rues de Gustavia une bonne partie de la journée. Il ne m’en reste pas moins à vous souhaiter, chers lecteurs, de bien danser, et de vous amuser, tambours battants, sans trop abuser des breuvages alcoolisés, { moins d’avoir un Sam dans votre équipe du déboulé. Enfin le meilleur pour la fin, nous fêterons, un anniversaire local un peu particulier : le mien ! Je ne vous dirai pas quand ni où mais sachez que je me rappellerai désormais du mois de Février aussi comme celui de mon premier Edito dans les colonnes du St Barth Magazine. J’en profite donc pour vous remercier chers lecteurs de votre fidélité et de vos gentils messages de remerciements. Et je vous lance une invitation : envoyez-moi vos questions et vos problèmes par mail. J’y répondrai dans ma nouvelle rubrique dès le mois de mars. Tous les sujets peuvent être abordés, je vous fais confiance pour le contenu de vos questions, et je vous promets d’y apporter une réponse pertinente, décalée, ou amusée. Seul objectif, toujours vous donner la meilleure place dans notre journal qui est le votre.

C'ét

Bien à vous,

Frédérique Doucet

SOMMAIRE

SAINT-BARTH MAGAZINE Février 2016 # 337 Publication EURL ST BARTH MAGAZINE Directeur de Publication Miguel Berry 0690 67 11 88 contact@stbarthmagazine.com Rédacteurs Miguel Berry berrymiguel@hotmail.com Frédérique Doucet frederiquedoucet@sfr.fr Mise en page et graphisme Marie-Pier Pautrot 0690 74 05 60 mapisbh@orange.fr

Gustavia - B.P. 73 97095 Saint-Barthélemy F.W.I. contact@stbarthmagazine.com www.stbarthmagazine.com fb : St-Barth-Magazine Impression Printed by PRIMSERVICES St-Martin Z.A. Hope Estate Tél : 0590 87 50 24 ISSN : 1151-3373 Dépôt légal à parution © st-barth magazine 2004 RC 89 B 141 Basse-Terre

• • • •

Politique : Entretien avec Maxime Desouches Rendez-vous : CEM les journées connectées Musique : Festival de Musique en images Musique : Monty Alexander est un phénomène ! J’ai testé pour vous : Le roller • Sport : Fun Cup en images • Portrait : Noé et Thomas Lédée • D’Art en Arts : Caroline Ayrault • Littérature : Concours de Nouvelles • Rétropectives • Sport : Martinique Cata Raid • Courrier des lecteurs • Insolite : Un mois dans le monde • Horoscope / Jeux

4-6 6 8 9 10 12 14 15 16 17 18 20 22

saint-barth magazine # 337

3


POLITIQUE

Entretien avec MAXIME DESOUCHES Nous avons posé quelques questions à l’élu territorial Maxime Desouches. Il a bien voulu y répondre. SBM : L’urbanisation et les problèmes liés à la circulation représentent des préoccupations majeures. Quelles solutions proposez-vous? M.DESOUCHES : A SaintBarthélemy, encore plus qu’ailleurs, la maitrise del’aménagement du territoire et donc de l’urbanisme, est primordial sur un territoire aussi petit. Or, on ne peut pas contester que depuis des décennies le développement de l’île est tout sauf maîtrisé. Depuis octobre 2002, il n’y a plus de document d’urbanisme. Le maire de l’époque, qui est le président actuel de la Collectivité, militait activement pour obtenir la compétence d’urbanisme pour justement avoir les moyens de maitriser le développement de l’île. Or, 14 ans après, nous avons un code d’urbanisme qui tient à peine la route comme le disait encore le Vice Procureur de Saint-Martin, pas de document d’urbanisme, pas de règles architecturales et un tel manque de rigueur dans la mise en place d’un tel document, que le tribunal administratif a annulé la dernière carte en octobre 2013, au motif que les élus étaient incapables de suivre leurs propres règles. Le bilan est sévère et cela en dit long sur la crédibilité et l’aptitude de la majorité à mettre en place cette compétence, alors qu’elle a tous les pouvoirs. Je relisais l’interview de Bruno Magras dans le dernier numéro de votre magazine, avec attention et je n’ai rien à redire sur les constats qu’il fait (absence d’espace, stockage des carburants, production d’électricité, circulation, parking, etc..) car tout le monde fait les mêmes. Cependant, alors qu’il est « aux manettes » depuis plus de 20 ans, je me demande combien de temps il va lui falloir pour tirer les conclusions de ses propres constats et agir en conséquence? Il ne pourra pas dire que certains confondent vitesse et précipitation, comme il se plaît à le dire pour justifier ses retards dans différents dossiers en souffrance. Pour moi, il faut qu’on arrête de marcher la tête en l’air et qu’une vraie politique de maîtrise du développement soit basée sur des chiffres, et non sur les règles du Monopoly et du clientélisme. On le sait, le territoire est constitué de 21 km2. Les deux autres chiffres que les élus doivent arrêter impérativement sont ceux du nombre de résidents permanents et du nombre de touristes que nous voulons sur l’île. Ceci, afin de conserver, non seulement la qualité de vie des habitants, mais aussi l’attractivité de notre destination pour nos touristes. Une fois ces bases établies, nous pourrons déterminer le nombre et le type de constructions nécessaires et les surfaces à ne pas dépasser, pour rester dans les limites fixées. En effet, comment peut-on juger d’un document d’urba-nisme, si on n’est pas capable de voir ses effets à long terme et voir s’il répond aux objectifs fixés? De même, l’architecture devrait être plus contrainte par des règles qui établissent des canons de l’architecture locale reconnaissable au premier coup d’oeil. Au lieu de cela, on laisse prospérer des mastodontes de bétons, certes avec une recherche architecturale raffinée pour figurer dans les magazines spécialisés en architecture, mais qui peu à peu fait disparaitre ce qui a fait le cachet des maisons

4

saint-barth magazine # 337

de l’île. Il y a quand même un paradoxe à afficher ces « cases Saint-Barth » dans nos publications touristiques et confronter nos visiteurs à des constructions sans lien avec l’image qu’on se fait de l’île. Cette urbanisation débridée favorise l’augmentation de la population, l’apport de main d’oeuvre extérieure, la pression sur les loyers et l’engorgement des routes. Le problème de la circulation routière est forcément directement proportionnel à l’urbanisation de l’île. Avec plus de 10 000 véhicules en circulation et l’absence de politique de transport en commun, il n’y a aucune raison que les choses s’améliorent. Le président a demandé et obtenu une compétence supplémentaire concernant la location des véhicules. Je suis curieux de voir ce qui va être proposé dans ce domaine, car limiter le parc de véhicules à la location est très bien, mais comment vont se déplacer les touristes sur l’île ? Nous sommes nombreux à demander la mise en place d’un transport en commun, qui sera nécessairement subventionné pour être une solution attractive. Mais chacun le sait, Bruno Magras a déjà annoncé que ce ne sera jamais le cas, tant qu’il sera président. En attendant la découverte d’un système de téléportation, j’ai peur que malheureusement le dossier du transport sur l’île restera au fond des tiroirs. SBM : Concernant la réalisation de la prochaine carte d’urbanisme, à quoi doit-on s’attendre ? M.D : J’avoue que je ne suis pas tenu informé des travaux de la commission chargée de la carte, mais nous sommes en février 2016 et la période d’étude se termine en juin 2016. Au passage, il aura fallu 8 mois (octobre 2013-juin 2014) pour qu’on relance la prescription d’une nouvelle carte que la responsable de l’urbanisme nous promettait dans le courant 2014, car selon elle, « il ne s’agissait que de vices de forme. » Or là, vu la durée de l’instruction, j’ai l’impression qu’on est parti pour une refonte totale. Ou alors comment expliquer et justifier un tel retard ? Nous n’avons pas eu de commission générale depuis plusieurs mois, je sais que le responsable de l’aménagement du territoire a repris ses fonctions dernièrement après une longue absence et qu’un spécialiste a été recruté aussi pour aider dans la mise en forme juridique du projet. Que de temps perdu ! Dès octobre 2013, j’avais préconisé d’engager les services d’un cabinet spécialisé en plan local d’urbanisme, vu l’absence de compétence interne pour mener à bien un projet de document d’urbanisme. Nous aurions eu le bénéfice de spécialistes qui auraient évité tous les pièges juridiques et qui seraient au fait des jurisprudences applicables à ce type de document d’urbanisme… A l’heure qu’il est nous aurions déjà un document opposable. Mais est-ce la volonté de la majorité et de son président? Après tout, il est très confortable de ne pas avoir de règles autres que celles du RNU, suffisamment floues et malléables pour faire ce qu’on veut. La majorité donne des permis de construire dans des zones vertes, y compris la construction d’hôtels contre l’avis des commissions. Elle refuse d’autres constructions sur des prétextes sans réels


fondements objectifs. Les privilégiés voient leurs dossiers passer par la voie express, les autres ont droit au tour du jardin et au registre de doléances prescrit par la révision de la carte. Et même ceux-là vont devoir refaire un tour, car manque de chance, les registres ont été « volés » ! La maîtrise de l’urbanisme et l’aménagement du territoire sont capitaux pour l’avenir de l’île. Au-delà de la vacuité des mêmes discours sur le sujet ressassés depuis des années à chaque 24 août, il serait temps d’agir, même si les décisions feront nécessairement des mécontents. Cela demande un certain courage politique, qui va au-delà des grandes déclarations d’intentions qui ne sont jamais suivies d’effet.. SBM : Le sujet relatif aux dispositions légales et aux sanctions pénales dans le domaine environnemental, vous occupe actuellement. Pouvez-vous nous en dire plus ? M.D : Il n’y a pas de sanctions sans loi, comme dit la convention universelle des droits de l’homme. Mais on pourrait dire aussi qu’il n’y a pas de loi sans peine ou sans moyen de la faire respecter. Or, le mécanisme d’adoption des sanctions pénales dans les domaines de nos compétences ne marche pas. Le gouvernement ne sort pas les décrets et le parlement met plusieurs années pour ratifier nos propositions. Le problème est technique, car à l’heure actuelle, seuls les parlementaires peuvent fixer les infractions et les peines selon l’article 34 de la constitution. Devant ce constat d’échec répété et incontestable depuis la mise en place de la COM, la révision constitutionnelle qui s’annonce permettrait de proposer une modification de l’article 74 et donnerait ainsi, aux collectivités relevant de cet article de la constitution, la possibilité d’adopter des sanctions pénales pour les délits, tout en maintenant une garantie des libertés publiques. Le résultat serait bénéfique pour les collectivités.

Nous verrons si nos parlementaires se saisiront de ce problème et profiteront de cette opportunité, ou s’ils feront le dos rond en donnant toutes sortes d’excuses pour ne pas agir. Sans quoi, nous continuerons, comme nous l’avons fait par le passé, à rédiger des textes mais sans les moyens de les faire respecter. SBM : En matière d’urbanisme et/ou de protection du patrimoine, quel regard portez-vous sur les aménagements réalisés aux abords de la plage de Toiny (voir courrier des lecteurs) ou des prochains travaux sur la route Toiny-Grand Fond ? M.D : L’hôtelier a parfaitement raison de tenter sa chance et d’ignorer les procédures. Ce dossier est une illustration parfaite de l’absence de volonté de la part du président et de sa majorité de faire respecter les règles locales quand cela les arrange. On est passé d’un permis pour des toilettes et une remise, à un restaurant de plage et une boutique… Les élus ont été informés mais rien n’est fait. Sans parler de la suppression des raisins de mer et des remblais sauvages. Ce dossier montre le peu de cas qui est fait des règles locales et jette le discrédit sur les élus en charge de l’urbanisme. Si je ne suis pas opposé au projet, je trouve que la façon de procéder et l’absence de réaction du Président sont comme un encouragement à ce que chacun fasse comme bon lui semble et où il veut sur cette île. Rappelez-vous que le Président nous « vend » depuis des années l’idée d’un développement contrôlé et des règles claires, grâce à la compétence d’urbanisme. Outre le fait que ce n’est pas le cas, loin s’en faut, on est en droit de se demander à quoi servent les réunions, l’adoption d’un code local, l’étude de demandes de permis, un service d’urbanisme, des agents, si au final, on peut faire ce qu’on veut en tout impunité. Combien de temps encore allons-nous fonctionner ainsi ! •


RENDEZ-VOUS

SAINT BARTH SMART ISLAND Les jours connectés La C.E.M. organise en partenariat avec la Collectivité de Saint Barthélemy, du mardi 16 au samedi 20 février 2016, cinq jours de conférences sur les Technologies de l'Information et de la Communication. 5 soirs, 10 intervenants, 2 associations pour couronner cette semaine conférence par une Map Party récompensée par une tombola, et pas moins de 14 partenaires et sponsors. La CEM a mis toutes les chances de son côté en s’entourant des meilleurs intervenants dans leur domaine respectif et des meilleurs fournisseurs d’accès. C’est un véritable partenariat avec Dauphin Télécom qui a permis cet événementexceptionnel, une première sur le territoire de Saint-Barthélemy. Tous les publics y trouveront un sujet qui les intéressera, au regard du programme :

« La terre est plate » Mardi 16 Février à 19h30 – Hôtel MANAPANY Les réseaux numériques donnent un accès immédiat à l’ensemble de la planète, les frontières physiques disparaissent, les territoires sont décloisonnés … Économie exponentielle pour les territoires isolés. Quelles applications pour Saint-Barthélemy ? Intervenant : Didier TRANCHIER

Théâtre du Paradis « La fibre optique : enjeux et perspectives pour St-Barth » Mercredi 17 Février 2016 à 18h00 La fibre optique bientôt accessible à tous, partout ! Pourquoi la fibre optique ? Quels sont les nouveaux usages possibles ? A quels débits s’attendre ? Où en sommes-nous aujourd’hui ? Comment le déploiement se déroulerat-il ? Comment en bénéficier ? La Collectivité de Saint-Barthélemy vous présente son projet de réseau très haut débit. Intervenant : Pascal PEUCHOT

« Hébergement et solutions « Habitation à consommation informatiques » Jeudi 18 énergétique responsable » Février 2016 à 18h00 Vendredi 19 Février 2016 à Hébergement de sites web et 19h00 d’adresses mails à Saint-Barthélemy, dans une démarche de proximité et de service adapté. Quelles catégories d’hébergement ? Pourquoi une adresse mail professionnel avec ou sans site internet ? Intervenant : Cédric CHANAL

« Le financement participatif » Jeudi 18 Février 2016 à 19h00 Financement participatif ou « crowdfunding » : le contexte réglementaire et son utilisation par les entreprises innovantes en Outre-mer. Intervenant : Daniel LANTIN

« Le Cloud Back up » Jeudi 18 Février 2016 à 20h00 Destiné aux entreprises de toutes tailles, le cloud back up leur permet une sauvegarde en ligne automatique garantissant une restauration rapide des données en cas de sinistre, vol, défaillance, ou encore virus, dans leur système d’information. Intervenant : Ruddy RAMOTHE

« Les systèmes d’information géographique » Mercredi 16 « Maison connectée, villa Février 2016 à 19h00 intelligente » Vendredi 19 Les plates formes régionales publiques Février 2016 à 18h00 d’information géographique sont reconnues comme un outil utile à la fois aux techniciens, aux utilisateurs professionnels publics et privés, aux décideurs et aux citoyens pour améliorer la connaissance et l’analyse des territoires et favoriser le développement économique. C’est avec ces objectifs et sous l’impulsion de l’État que le projet SIG collaboratif « Karugéo" a été lancé. Intervenant : Gilles COESTER

6

saint-barth magazine # 337

La technologie de l’habitat évolue et s’adapte aux besoins de confort et de protection de ses occupants. Des concepts se créent pour désigner ces solutions : domotique, immotique, maison intelligente, maison connectée, etc. Qu’en est-il réellement ? Comment a t’il évolué ces dernières années ? Quels sont ses contraintes, ses avantages ? Quels enjeux ? Quels atouts ? Intervenant : Antoine QUERRARD

Economiser l'eau et l'électricité dans une habitation antillaise par les appareils efficaces énergétiquement. Les écogestes adaptés à notre climat. Bénéfice des installations de production d'énergie renouvelable, source d'énergie d'avenir et produit de la technologie moderne. Intervenant : Jonas HOCHART, Vincent LALANNE

« Map party ou cartopartie » Samedi 20 Février 2016 à 9h30 Les Map parties/Cartoparties sont des événements gratuits et bénévoles, où tout le monde peut venir et participer au projet Open Street Map. Open Street Map est une carte libre d'accès et open source qui peut être enrichie, éditée et utilisée par tout le monde, et en tout lieu. Les Cartoparties sont l'occasion de rencontres, d'apprentissage et d'échanges entre cartographes expérimentés et néophytes tout simplement curieux d'en connaître plus sur le projet. Intervenant : Olivier WATTÉ

« Smart-Island » Samedi 20 Février 2016 à 18h00 Le numérique est à l’origine de profonds changements sociétaux. A l’échelle d’un territoire insulaire, il peut contribuer à relever de multiples défis (transition énergétique, environnement, sécurité/sureté, mobilité …), à moderniser et à optimiser les services publics locaux, à renforcer la relation avec les résidents et les touristes … Intervenant : Stéphane LELUX Nadège CARTI-SINNAN Directrice Générale CEM Saint-Barthélemy

••••



//Monty Alexander (piano) : “thorough enjoyment of coming and playing at the St. Barts Music Festival!” //Robert Langevin (flute) : “the best music festival in the world”

FESTIVAL DE MUSIQUE DE ST BARTHÉLEMY deBroff (Festival En quelques mots et en images ! Frances creator-director) :

Crédit photos : “Festival de Musique/Monica DeVold”

“Wait ’til next year!”

//Chuck Redd (percussion) : “I can’t think of a better time for a concert in the Caribbean than during a blizzard!” //David Merrill (sound engineer) : “Really really great stuff. You should be very proud of what you’ve been able to accomplish here !!” //Lea Simonds (new audience member) : “honestly, a pleasure beyond measure!” //Pascal Peuchot (Service Technique) : “I will attend the concert with my 2 sons on Sunday with great pleasure. And I thank you again for this opportunity.” //Brian Reagin (violin) : “Incredible experience as always.” //Mark Timmerman (bassoon) : “Thanks a mil for another fantastic week.” //Lutoslawski Quartet (management) : “This is a pleasure to hear so many nice words about whole Festival, people, music and atmosphere you create! I met our musicians today, and they’re still full of the St.Barth’s energy!" //Chrystal E. Williams (soprano) : “It was an amazing trip-truly beautiful!!!” Le 14 janvier dernier, le Président de la Collectivité remettait l’insigne de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres à Mme Frances De Broff. Une distinction qui récompense, à travers des décennies, un engagement indéfectible pour la musique classique.

Rendez-vous pour la 33 e édition qui se déroulera du 8 au 22 janvier 2017 8

saint-barth magazine # 337


ZOOM

FESTIVAL DE MUSIQUE : Monty Alexander est un phénomène !

Q

uand il entre en scène dans l’église de Gustavia ce dimanche 24 janvier sur les coups de 17h, ses complices sont déjà installés, l’un aux percussions, c’est Chuck Redd, et l’autre à la basse, c’est son ami de 30 ans, Hassan Shakur. Il entre, presque sur la pointe des pieds, son visage illuminé de son éternel sourire, comme s’il savoure à l’avance les minutes qui vont suivre. Ses cheveux grisonnants, presque blancs maintenant, rappellent bien ces « westindians » bon teint de la caraïbe et en particulier de la Jamaïque, son île natale qu’il ne renie jamais. On lui trouve aussi une petite ressemblance avec ces éternels joueurs de jazz que l’on rencontre dans Bourbon Street à New Orleans. Il prend juste le temps de rappeler que c’est la quatrième fois qu’il vient jouer pour nous, à peine 300 peutêtre, réunis dans cette église, bien moins nombreux que les milliers de fans qui se pressent habituellement ailleurs, et déjà les premières notes de son piano résonnent. Et nous voilà partis pour deux heures de concert, juste interrompues par une « pause champagne » de 20 minutes dans les jardins extérieurs de l’église, coupe gracieusement offerte par les parrains de l’événement. La classe ! Monty Alexander connaît son public. Après avoir proposé

quelques-unes de ses créations originales il fera, pour le plaisir des caribéens présents, une petite incursion chez son compatriote Bob Marley, avec notamment une interprétation magnifique de « No woman no cry ». Il rappellera ensuite son amitié pour le grand Frank Sinatra avec qui il a eu la joie de travailler, faisant aussitôt le bonheur des américains présents alors qu’il reprend l’un des airs les plus connus du célèbre crooner. Un peu plus tard, c’est aux français présents dans la salle qu’il fera un clin d’oeil en accompagnant au piano l’inattendue Katarina qu’il fera monter sur scène pour chanter, entre autres, le fameux « … formi … formi … formidable … » de Charles Aznavour. Enfin, après nous avoir refait le coup comme à chaque fois du «Battle Hymn of the Republic» américain, il terminera par quelques douceurs caribéennes dont il a le secret avec en particulier le célèbre «What a Saturday night !» dont le rythme chaloupé aura donné bien des envies de danser à un public conquis mais qui s’est retenu par respect pour le lieu. Assise au premier rang, la grande magicienne du festival, Frances De Broff, blottie contre sa fille Jill, jubile. Son copain Monty a assuré encore une fois. Tout le monde la félicite, la remercie, l’interroge. Et elle répond, dans son français devenu impeccable, que oui, elle prépare déjà le prochain festival et qu’il y aura des nouveautés, des surprises et que et que …. Sacrée Francès ! Quand s’arrêtera-t-elle ? Oh, sans doute jamais car elle fait partie de ces infatigables qui ont toujours une longueur d’avance sur les autres. Alors, see you next year, Frances !

J’AI TESTE POUR VOUS Les soirées Roller du samedi soir à l’AJOE !

La fièvre du samedi soir ? Pas qu’un peu, sur le plateau de l’AJOE, le succès est au rendez-vous pour cette troisième édition de la Roller Party du samedi 23 janvier dernier. Les soirées Roller Party ont lieu tous les mois depuis novembre 2015 sur le plateau de l’AJOE. De 19H00 à 21HOO, la section roller hockey vous accueille avec les bénévoles de l’association pour vous faire découvrir le roller. Pas besoin d’être sportif, venez découvrir cette activité sans inquiétude. Prêt de matériel: rollers et protections pour votre sécurité, et les entraineurs de roller vous expliquent au besoin le B.A.-BA et roulez jeunesse ! Au programme, musique, tours de piste sous les lumières des projecteurs. On se croirait sur une piste de danse, sauf

que là, vous roulez. Le plaisir d’une ambiance décontractée, et de l’accueil convivial. Tout est prévu, la musique, et les rafraichissements, avec de quoi vous restaurer pour vous remettre de vos émotions. Quel est le but de ces soirées ? Proposer une activité peu onéreuse pour les familles. Il est aussi de faire découvrir l’association mais aussi de permettre aux adhérents de participer aux compétitions de roller hockey dans les caraïbes ou au delà en récoltant des fonds pour contribuer à la prise en charge des frais de déplacement. Le club compte désormais une section enfants pas mais de compétition dans les caraïbes pour eux. Afin de leur permettre de progresser, Damien et Rudy souhaiteraient les emmener à Miami, où se déroulent nombre de compétitions de tous niveaux. Ces soirées permettent aussi de payer en partie le coût élevé des déplacements des séniors

malgré les subventions de la collectivité et de l’AJOE. Des entraineurs investis et passionnés Rudy Laplace a relancé la section il y a environ 4 ans. Il est épaulé par Damien Blanc depuis 2 ans environ. Aujourd’hui, ils peuvent compter sur les nombreux bénévoles de leur section de 35 membres. Forts du succès des trois premières éditions ils comptent investir dans une vingtaine de paires supplémentaires. Quin, 7 ans, membre de l’association de Roller Hockey, présent à la soirée de samedi. « Super soirée, où je peux pratiquer avec mes copains et ma maman et mon beau-père. » Impatient d’enfiler rollers et protections, je ne le retiendrai pas plus longtemps. A découvrir absolument ! Prochaines dates, sur le panneau d’affichage de l’AJOE, leur page Facebook, ou par téléphone au 0690.77.40.69 Tarifs : 5€ pour les enfants et 7€ pour les adultes. F. Doucet saint-barth magazine # 337

9


10

saint-barth magazine # 337



PORTRAIT

Noé Lédée

Thomas Lédée

Ça glisse pour eux : THOMAS ET NOÉ LÉDÉE Double portrait de deux étoiles montantes du surf à Saint-Barth ! Thomas et Nöé sont frères jumeaux, mais leur gémellité se voit surtout dans leur passion commune : le surf ! Deux jeunes espoirs pour le surf français, qui défendent avant tout les couleurs de Saint-Barth. l’heure de la lecture de ces quelques lignes, les deux frères seront au Maroc, à Dakhla pour leur premier stage fédéral hors métropole « comme des grands » avec l’équipe de France jeune, suite à plusieurs incursions en stages de détection de la fédération Française de surf En effet, du haut de leurs 12 ans, Noé et Thomas Lédée paraissent encore bien jeunes pour intégrer les sphères du haut niveau français. Et pourtant ! Ils enchainent déjà les déplacements comme des professionnels. A peine sortis de la coupe N°3 de Guadeloupe de Surf et Bodyboard qui a eu lieu les 30 et 31 janvier, Noé et Thomas se sont envolés le 4 Février pour le Maroc, pour ce fameux stage de 2 semaines. De retour le 18 février à St Barthélemy, ils auront tout juste le temps de poser leurs valises avant d’enchainer avec la suite de la coupe de Guadeloupe catégorie espoir prévue le 20 et 21 Février prochains, et la première étape de la coupe européenne « GROM Search », en Martinique… Un programme aussi chargé qu’exaltant ! Vous devez vous demander depuis combien de temps ils pratiquent le surf pour avoir un tel niveau? A vrai dire, Thomas et Noé, comme beaucoup d’enfants, ont fait leurs premières glisses sur des planches de bodyboard. Ils ont aussi commencé le surf avec leur père qui les prenait sur sa planche… La différence c’est que pour Thomas et Noé, le surf s’est avéré être LE SPORT par excellence. Après leurs premières compétitions à St-Barthélemy, à l’âge de 9 ans, ils abordent la coupe de Guadeloupe où Thomas finira d’emblée 2ème et Noé 5ème.. Ensuite les coupes se succèdent et se ressemblent : regulièrement sur les podiums, une fois c’est thomas devant Noé, la fois suivant c’est l’inverse. Ils se « tirent la bourre » comme ils disent eux-mêmes, mais ça reste amical. Ils termineront l’année 2015, 1er et 2 eme Français dans leur catégorie.

A

Et maintenant, quels projets ? Depuis 3 ans, Noé et Thomas participent aux stages organisés par la fédération en juillet à Hossegor. Il se pourrait que nos deux jeunes surfeurs suivent la voie vers le haut niveau puisqu’ils termineront leur année scolaire en France pour des

12

saint-barth magazine # 337

entrainement avec les DTN de l’équipe de France. L’objectif serait d’intégrer la filière sport-études du pôle France en 4éme ou en 3ème. Alors vous avez deviné que le métier que souhaitent faire Noé et Thomas est surfeur… enfin s’ils restent sur la même lancée.

L’école dans tout ça ? C’est la priorité pour leurs parents, qui ont appris à leurs garçons que la carrière de sportif de haut niveau est éphémère et incertaine. Nul n’est à l’abri d’une blessure ou d’un accident. Et il faut dans tous les cas penser à l’après. Le ton est donné : pas moins de 15 de moyenne, sinon pas de compétition. D’ailleurs, ils gardent les pieds sur terre, conscients que leur carrière n’est pas toute tracée. Dans cette hypothèse, Thomas souhaiterait s’orienter vers le commerce (en lien avec le surf très certainement) et Noé vers le Marketing de vêtements de… surf bien sûr !

Le spot de leurs rêves ? Tahiti of course ! Et pas n’importe quel spot : Teahupoo, avec les plus beaux tubes, mais aussi les plus durs à surfer. Peut être auront-ils l’opportunité d’y aller cet été au mois d’août… Ce qui ne déplaira ni à leur papa surfer, ni à leur maman, qui aimerait bien pouvoir voir Kelly Slater pour de vrai ! La compétition de leurs rêves : « Bilabong Pipe Masters » à Hawaï bien sûr ! Autrement dit les championnats du monde pour les non initiés au surf.

Leur surfer préféré ? Après leur papa, vient John John Florence pour Thomas, en raison de son style. Quant à Noé, il admire à la fois Owen Write et Gabriel Médina.

Une dernière question : d’autres centres d’intérêts ? Pas vraiment. Si ! Le Snowboard (ou planche de surf pour la neige pour les novices). En conclusion, il n’y a pas à dire, ça glisse vraiment pour Thomas et Noé Lédée ! En attendant leurs prochains déplacements, on leur souhaite beaucoup de belles vagues sur les spots de Toiny et de Tortue, leurs préférés à St-Barthélemy. F. Doucet



D’ART EN ARTS

CAROLINE AYRAULT

Comment Caroline est-elle venue au métier d’illustratrice ?

Toute une histoire !

La passion du dessin lui vient de son enfance. Petite, Caroline aimait remplir des carnets de dessin où elle laissait libre cours à son imagination. Durant son cursus scolaire, elle s’est orientée naturellement vers un Bac STI Arts Appliqués, obtenu en 2005. Ensuite, elle a fait 3 ans d’études en cinéma d’animation à l’école Estienne à Paris, puis à l’institut Sainte-Geneviève avant d’enchainer sur l’ESAG Penninghen (une école de graphisme) à Paris où elle a finalisé sa formation de directeur artistique. De longues études. Un choix réfléchi pour maximiser sa réussite et réaliser son rêve de vivre de son métier d’illustratrice.

Quels sont ses outils de travail ? Et bien, les bonnes vieilles méthodes font toujours légion : du papier et un crayon pour réaliser les esquisses, qui sont des brouillons en quelque sorte. Les dessins finaux sont aussi réalisés sur papier, mais avec la plume et à l’encre de chine. Pour la couleur, elle a recours à l’aquarelle, ou bien aux nouvelles technologies avec la tablette graphique et le logiciel Photoshop.

Comment a-t-elle débuté dans l’illustration ?

Tête à tête avec CAROLINE AYRAULT, jeune femme au sacré coup de crayon ! Illustratrice de métier, Caroline Ayrault, dessine, griffonne, colorie, imagine comment donner de la vie à votre histoire… Une autre façon de communiquer. Découvrons le portrait de cette jeune parisienne de 29 ans. Débarquée à SaintBarthélémy il y a un an et demi, cette jeune femme dynamique enchaine les aller-retour entre le caillou des Antilles et la Capitale.

Tout d’abord elle a fait ses armes, en freelance en parallèle de ses études pour un traiteur de la prestigieuse enseigne Potel et Chabot, en dessinant leurs soirées avant qu’elles aient lieu, afin de mieux cerner les besoins et répondre à des appels d’offre. Après ses études, elle a été publiée dans la presse jeunesse pour le magazine Marie-Claire Enfants. La rédactrice en chef lui propose de réaliser des fresques pour l’hôpital Necker, pour les enfants malades de Paris pour la salle d’endormissement au niveau des radios. Elle a continué son bonhomme de chemin… Désormais elle est publiée aux Editions Sarbacane, où elle illustre des romans pour la collection Pépix. Son premier roman illustré Sacré souris, de Raphaëlle Moussafir, dans la collection Pépix, aux éditions Sarbacane.

Aujourd’hui et demain : projets en cours et à venir… Actuellement, Caroline planche sur son prochain roman illustré Super Vanessa de Florence Hinckel, collection pépix aux éditions Sarbacane. Le 4ème depuis ses débuts avec cette collection. A Saint-Barthélemy, notre illustratrice s’exprime dans le nouveau quotidien « Menu St-Barth », qui a pour vocation de recenser les plats du jour des restaurants de l’île, avec de petites touches culturelles, avec la collaboration de Mathieu Rached. A venir, elle espère, un projet avec les éditions Albin Michel. Mais chut ! c’est encore un secret !

Un projet coup de cœur ? Son premier livre illustré, Sacré Souris. C’était la concrétisation de son rêve, ses vrais premiers pas dans ce métier.

Et sinon Caroline, d’autres centres d’intérêts ? Et comment ! Son arc est doté de bien d’autres cordes. Elle aime jouer du piano et voyager durant son temps libre… de quoi nourrir son imagination, qu’elle laisse s’exprimer dans ses petits carnets qu’elle emporte partout avec elle. C’est sa façon, bien plus vivante pour elle,de revisiter ses souvenirs, retrouver les odeurs, les sons, quand elle feuillette ses anciens carnets.

Un artiste, une œuvre marquante ? En bonne illustratrice, Caroline évoque tout simplement Peter Pan, ce héro du monde imaginaire par excellence. Petite, elle avait d’ailleurs dévoré ce roman illustré. Plus grande, elle découvre la version BDde ce conte pour enfants, dessiné par Régis Loisel. Régis Loisel, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée français. Né, le 4 décembre 1951, il est, entre autres,l’auteur de Pyrenea, ,ou encore deLa dernière Goutte.

Le mot de la fin ? Et bien non, pas de citation ! Mais un pot à crayons, sur lequel on peut lire « wher ther’s tea, there is hope ». Une image, qui colle bien au personnage de Caroline Ayrault !

14

saint-barth magazine # 337

F. Doucet


LITTERATURE

CONCOURS DE NOUVELLES 2016 Du côté des Jeunes Plumes Trente sept élèves de la 6ème à la 2de ont concouru pour cette onzième édition. Les jeunes écrivains ont pu exprimer leur talent littéraire à l’occasion de deux ateliers qui se sont déroulés les 23 et 30 janvier dernier, encadrés par six enseignants bénévoles. Une présélection sera réalisée à la fin de ce mois. Les nouvelles retenues seront alors publiées avant de faire l’objet d’une ultime délibération. Le palmarès sera dévoilé le dimanche 24 avril lors de la clôture du Festival du Livre. Cet événement, organisé par Saint B’Art Association, se tiendra du 18 au 24 avril prochain avec des invités de renom. On notera notamment la présence de l’illustratrice Lucie d’Albon, le dessinateur de bandes dessinées Renaud Garreta, l’archéologue Henry Petit jean Roger et l’écrivain Frédéric Pichon. Par ailleurs, des conférences, ateliers et interventions dans les écoles et sur l’île sont au programme. Un bon moment en perspective.

Du côté des adultes Comme chaque année, le concours de nouvelles offre à de nombreux résidents le prétexte, s’il en était besoin, de s’adonner à l’écriture. De très beaux prix sont d’ores et déjà promis aux meilleures nouvelles. Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous trouverez ci-dessous le règlement. RÈGLEMENT DU CONCOURS DE NOUVELLES ADULTES 2016 - 11ÈME ÉDITION Le concours est ouvert à tous les résidents de plus de 18 ans de Saint-Barthélemy. Le texte sera présenté sous pseudonyme, l’anonymat sera respecté jusqu’à la lecture du palmarès et la remise des prix ledimanche 24 avril 2016 lors de la clôture du Festival du livre (du 18 au 24 avril 2016).

Le seul fait d’adresser une nouvelle implique l’acceptation du présent règlement et de la publication du texte publié dans le JOURNAL DE SAINT-BARTH. Contraintes : - Thème : « Saint-Barth demain ». - Le texte ne pourra pas excéder 5 pages de 25 lignes en corps 12 ou 11 Times New Roman, Calibri ou Candara. - La nouvelle est un récit imaginaire, appartenant au genre narratif, rédigé en un nombre restreint de mots. Le récit doit comporter une chute. On retrouve dans la nouvelle un pouvoir évocateur. Les lieux, les personnages et les actions sont fortement suggérés. Le texte devra être adressé à l’association avant le vendredi 15 avril 2016 en pièce jointe par email à leilanazzal@yahoo.fr, accompagné d’une copie papier de la nouvelle et du bulletin d’inscription dûment rempli et signé, ainsi qu’ une copie de justificatif de résidence (adresse de Saint-Barth figurant sur un document d’identité ou une facture) à l’adresse postale suivante : NAZZAL Leïla Association Saint-B’Art–Concours de Nouvelles 2014 -BP 345- Cedex 97096 Saint-Barthélemy Le lauréat du concours recevra un bon d’achat en librairie de 500 € + Le Prix Goncourt 2015 et le récit sera lu sur une antenne de radio locale. Le deuxième prix sera un bon d’achat en librairie de 300 € + Le Prix Médicis 2015. Le troisième prix sera un bon d’achat en librairie de 200 € + Le Prix Femina 2015. Les lauréats des trois dernières éditions du concours pourront participer « pour l’honneur » mais ne pourront en aucun cas gagner le premier prix.

Joindre le bulletin d’inscription ci-dessous dans l’envoi postal : Je soussigné(e) (NOM, Prénom) Domicilié(e) à (adresse) et dont l’adresse mail est et le téléphone être l’auteur(e) de la nouvelle originale : (titre) présentée sous le pseudonyme Date et Signature obligatoire :

GALERIES DU COMMERCE, ST-JEAN 05 90 87 23 91

view of saint barth


RETROSPECTIVE

ST BARTH MAGAZINE : 30 ANS D’HISTOIRE Dans l’objectif de souligner la 30ème année d’existence du St Barth Magazine, nous vous proposons de revisiter des histoires de l’île à travers le prisme de quelques décennies d’archives.

Le clocher suédois

Histoires d’Arnaud : Carnaval

Du décor d’opérette campé autour du port de Gustavia se détache un gracieux campanile. Toit rouge pointu, ceinture de bois peinte en vert sur un socle en pierre, le « Clocher suédois » anime le paysage. Repère visuel et auditif, c’est un vestige de la période suédoise (1785-1878). Le « beffroi » sonne alors tous les événements importants de la ville. La mémoire collective raconte : « Avant que le clocher ne soit équipé d’une horloge, les enfants de l’île avaient la charge d’aller sonner le lever et le coucher du soleil, alors les quelques esclaves de l’île partaient vers la plage de Grand Galet jeter les pots de chambre des maîtres dans un tourbillon de la mer appelé « suck hole » ou «trou qui aspire ».

Carnaval, mot magique à faire rêver les enfants et les vieux. Les autres entre deux âges trop occupés à « faire » des affaires ne connaissent plus les mots qui parlent à l’enfance et qui disent aux plus vieux que comme tout se passe si vite. Il vaudrait mieux de temps en temps, le moment d’un Carnaval, regarder les gens rire et s’amuser, faire les fous et l’amour et …pas des affaires. Je suis resté un grand enfant, heureusement pour moi et tant pis pour la baleine. Et puis je me souviens de l’année 1987 quand je jouais le clown gai et que mon ami le Gitan faisait le clown triste. J’ai rencontré un petit enfant qui, ému par mon maquillage, n’a eu de cesse que de me consoler. Je l’ai trainé de bars en bars, d’amis en amis et de filles en filles. Il était triste mon petit, jeune et nouvel ami. Plus je riais, plus mon maquillage coulait et plus mon pote de sept ans me serrait la main. Il a bien fallu que je le rende à ses parents qui très gais, s’étaient à peine aperçus de son absence. Je l’ai quitté, l’Enfant aux yeux de lumière ; longtemps dans la nuit il a levé son bras pour dire adieu au clown triste et un peu détruit, il faut le dire. Et le lendemain quand je retrouvais mon habituel visage fripé de vieille pomme je rencontrais mon ami l’Enfant. Il ne me reconnut pas et me dit « Bonjour Monsieur ». Je sais donc aujourd’hui définitivement qu’il vaut mieux être clown qu’homme d’affaires. Extrait du St Barth Magazine n°32 – Février 1991

La cloche, dont le corps porte encore des inscriptions en suédois, fut coulée en 1799 à Stockholm. Elle nous mesure toujours le temps grâce à un système électronique remplaçant le mécanisme d’horlogerie mis en place en 1930 pour se substituer à l’action des enfants. Quelques marches permettent l’accès au socle de l’horloge suédoise sur lequel repose en pierres volcaniques (cette partie constitue les deux tiers de la hauteur). Elle est surmontée d’une ossature de bois qui protège la cloche et se termine par une charpente à quatre pans, percée de trois fenêtres à jalousies, assurant lumière et ventilation. Une seule porte en bois, habillée d’un linteau perce cette pyramide et le toit, à l’origine recouvert d’essentes, s’orne de tôles ondulées rouges. Peu à peu noyé dans la marée des constructions modernes, le clocher suédois reste le lien fragile, le témoin émouvant qui nous rattache au passé. Claire Regnaud de Carpentrie Extrait du St Barth Magazine n°78 – Février 1994

16

saint-barth magazine # 337


SPORT

«MARTINIQUE CATA RAID» Quatre Saint-Barths parmi les compétiteurs

D

u 24 au 30 janvier 2016, s’est déroulée en Martinique la 3e édition du « Martinique Cata Raid » organisé par le Club Nautique Wind Force du Robert. Créée en 2013, cette compétition regroupe chaque année jusqu’à une centaine de participants répartis en équipages de deux sur chaque catamaran. Cette année ce sont finalement 39 bateaux qui ont pris le départ au Robert lors du prologue du 24 janvier. Parmi eux, deux bateaux venus de Saint-Barth, l’un avec comme équipage David Guiheunec et Noah Turtschi, l’autre avec Markku Harmala et Jean-Noël Lédée. Comme l’indiquent les organisateurs sur leur site dédié, cette compétition consiste en un raid de six étapes qui conduit les sportifs du Robert au Robert via le Nord de la Martinique, en passant par La Trinité, Le Prêcheur, Les Anses d’Arlet, Sainte Anne et le Vauclin. Une navigation qui se fait dans des sites remarquables mais souvent avec des conditions météo plus que difficiles. Cette épreuve sportive se caractérise aussi par la présence de nombreux grands noms de la voile. Cette année, étaient présents notamment le suisse Yvan Bourgnon, l’anglais Will Sunnucks, le français Pierre-Yves Durand ainsi que les frères Emmanuel et Vincent Boulogne qui ont d’ailleurs remporté l’épreuve cette année, devançant les seconds Pierre-Yves Durand et Nicolas Touchot de 35 secondes uniquement. C’est dire si la bagarre a été acharnée. Et nos

locaux ? Le 1er équipage, David et Noah (bateau FBMCaraïbes Cleaning), plutôt régulier sur l’ensemble des six manches, termine 9e au général, une place fort honorable. Markku et Jean-Noël (bateau Tradewind Aviation) terminent, eux à la 18e place, plus loin donc et à un peu plus de deux heures des vainqueurs en raison en particulier d’un accident de course survenu lors de la 4ème étape. Mais, courageux et déterminés, ils ont su réparer dans la nuit et être sur la ligne de départ le lendemain matin. Qu’ont-ils retenu de cette compétition ? Voici leurs témoignages : Noah (Turtschi) : J'ai surtout apprécié l'accueil des Martiniquais. Ils nous font nous sentir comme chez nous, d'autant plus que nous commençons à connaitre l'événement. Régater parmi les meilleurs du circuit sur un plan d'eau changeant tout au long de la semaine est exceptionnel. Et bien sûr, je retiendrais l'ambiance et l'entraide au sein de l'équipe de St Barth. David (Guiheneuc) : Magnifique raid ! Pour moi, une super expérience. La course, c'est plein de souvenirs, de la tempête à la pétole. Merci à nos sponsors, Garage FBM et Caraibes Cleaning. Jean No : Ce raid, c'est beaucoup de rencontres, et de partage, une grande solidarité entre tous, et surtout entre nous 4. Les copains Martiniquais et St Barth nous ont beaucoup aidés quand nous avons cassé, afin que nous puissions prendre le départ le jour suivant. Je retiendrai aussi cette journée entre le Prêcheur et Les Anses d'Arlet où nous avons eu jusqu'à 40 noeuds. Pour finir, un grand merci à Allain qui nous a suivis toute la semaine.


Le Coin des lecteurs et des internautes contact@stbarthmagazine.com Dans cette rubrique, les lecteurs sont à l'honneur ! Dans cette rubrique, les lecteurs sont à l'honneur ! Les intervenants s'expriment librement. Vous pouvez participer à cette rubrique – dans la mesure où les règles qui régissent la bonne tenue de cet espace de liberté sont respectées - en nous envoyant vos écrits. Ce courier, d’une habitante de Toiny, nous est parvenu le 07 janvier 2016.

2016 L’anse Toiny..... L’anse Toiny ? Ah ! L’anse Toiny Soleil levant Havre de paix Et lieu de mon enfance Moments ineffaçables L’anse fait partie de moi Belle, sa nature. Une retraite… Se laisser aller à la contempler de la Pointe Souffleu jusqu’au large. Les yeux s’envolent L’esprit voyage Mais… Catastrophe Aujourd’hui Ce coin de St Barth Mon anse Massacrée Vandalisée Ridiculisée Mépris Je n’irais plus te voir, mon anse Et près des tites cases des ancêtres Et près du puits Et sous les résiniers Et devant tes bassins au bord de la caye Je n’irais plus J’ai mal Place à la richesse et au paraître Une vraie foire On leur a aseptisé l’espace Toiny sauvage ? Esthétique et coupe sauvages oui ! Sable blanc idyllique venu de l’autre bout de l’île Un autre bout de l’île transformée Tes résiniers taillés dans le vif Ta végétation au sol arrachée Inconscience J’ai le coeur, le corps, l’esprit meurtris Et la clientèle découvre un espace de fête, une certaine image qu’on veut donner Sophistiquée ? Moderne ? Fausse Au détriment de qui ? de quoi ? Est-ce notre volonté ? NON ! Arrêtez ! Arrêtons de détruire « Ouvrez les yeux » (ancien nom de la caye à Arthaud) ! REDONNEZ-NOUS LA JOIE DE REVENIR A L’ANSE TOINY On peut faire des erreurs. Please !

18

saint-barth magazine # 337

Dès à présent, stoppez le gâchis Pasteur et autres décisionnaires Dieu reconnaitra les siens Et nos coeurs apaisés vous en remercieront.

Je veux Revoir mon anse ! Ecouter la mer venant du large briser contre le rivage… Te goûter claire et limpide quand j’avance dans tes eaux… Admirer sous le soleil ou pleine lune un coin de terre / mer préservé… Je veux sur ta dune grimper Et, sous l’ombre des résiniers, Ecouter, voir, m’émerveiller La nature se laisse porter. La vie est, simplement Pour moi. Pour tous. Pour ceux qui suivront Apprenons aux touristes à connaitre, aimer notre nature Ils nous seront alors reconnaissants de leur offrir humblement le plaisir d’une anse sans artifices ou l’art d’être une île… Je veux retrouver le sourire Je veux T’aimer, Anse Toiny, d’être toi. Meilleurs voeux pour 2016 et pour notre terre Une habitante de Toiny Janvier 1999

Janvier 2016



INSOLITE

UN MOIS DANS LE MONDE BON APPETIT ! L'ÉTUDE WTF : pour maigrir, mangez le caca des autres Des scientifiques américains vont tester des pilules faites à partir d'excréments de personnes maigres sur des individus obèses. Certaines bactéries contenues dans les boyaux pourraient permettre de contrôler la prise de poids.

INCREVABLE ! : «Mort», il se réveille à la morgue et repart faire la fête Un Russe, qui vit à Khasanky dans l'est du pays, est «mort» d'un coma ethylique, selon les constations d'un médecin, après une soirée arrosée entre amis. Mais surprise : il finit par... se réveiller ! L'homme, revenu d'outre-tombe, est parti retrouver ses amis là où il les avait laissés. Ces derniers étaient en train de boire un verre en sa mémoire. SUR LA ROUTE : Perdus, les stressés dérivent à gauche selon la science Des chercheurs ont prouvé que l'anxiété et l'inhibition ont un impact sur notre façon de marcher. Les yeux bandés, les plus stressés ont tendance à se diriger vers la gauche, tandis que les plus détendus dériveraient vers la droite. HÉROÏQUE ! : Elle sauve son mari qui tentait de sauver leur truie de 200 kilos En Angleterre, une femme de 53 ans est venue au secours de son mari éleveur de cochons, coincé deux mètres sous la glace après avoir plongé pour sauver une truie enceinte de 200 kilos.

20

saint-barth magazine # 337

RESSUSCITÉS : Des oursons d'eau reviennent à la vie après avoir passé 30 ans congelés Des scientifiques japonais ont placé en congélation un couple d'oursons d'eau, de minuscules bêtes proches des mille-pattes. Au bout de 30 ans, les deux individus se sont réveillés, battant le record mondial de survie en état de congélation artificielle.

AU SECOURS : Après avoir perdu la clé de sa ceinture de chasteté, elle appelle les pompiers Une Italienne de Padoue s'est retrouvée coincée dans sa ceinture de chasteté, après avoir perdu la clé du cadenas. Désemparée, elle s'est tournée vers les pompiers pour se libérer de sa geôle sexuelle.

SCIENCE : D'après une étude, les chiens reconnaissent nos émotions Une étude affirme que le chien est capable de percevoir la joie et la colère chez l'homme. Comme la plupart des animaux les chiens arrivent à déterminer ce que ressentent leurs propres congénères mais ils arrivent aussi à comprendre les émotions négatives et positives des hommes.

AUSTRALIE : Le combat d'un homme pour garder sa signature en forme de pénis Un Australien de 33 ans a engagé un long combat judiciaire contre l'administration de son pays pour pouvoir continuer à parapher des documents officiels en utilisant comme signature un dessin représentant un pénis.

JAPON : L'éducation d’abord ! Seulement deux trains passent chaque jour à la gare de Kami-Shirataki Station, au Japon, l'un à 7h du matin, l'autre à 17h. Et pour cause, une lycéenne est la seule de l'île d'Hokkaido à utiliser le train pour se rendre chaque jour au lycée. La compagnie est même allé plus loin en ajustant les horaires de ses trains pour qu'ils correspondent aux besoins de l'étudiante. Elle s'est par ailleurs engagée à lui fournir ce service jusqu'à ce qu'elle obtienne son diplôme. INDONESIE : Un avion immobilisé par une abeille La compagnie indonésienne Garuda a retardé de quatre heures le décollage d'un des ses avions. Le problème : une abeille s'était glissée dans un instrument de contrôle. LAND ART : Samuel Dougados réalise depuis 2008 de gigantesques fresques sur des plages. Des oeuvres vouées à disparaître au fil des marées, éphémères et poétiques.

SELFIE : Le singe qui a fait son selfie privé de ses droits d'auteur par la justice A qui appartiennent les droits de cette photo ? Au singe qui l'a prise ou au photographe qui avait laissé son appareil photo ? La justice américaine a tranché. Une mauvaise nouvelle pour le macaque.. même s'il n'avait rien demandé à personne.

FRANCE : Un père fait un malaise cardiaque, il est sauvé par son fils de 5 ans Kévin-Djéné, 5 ans, a pris son vélo en pleine nuit pour donner l'alerte. Grâce à lui, les gendarmes et les pompiers ont pu intervenir rapidement au domicile familial et sauver son père.



HOROSCOPE BELIER

LION

SAGITTAIRE

21 MARS - 20 AVRIL

23 JUILLET - 23 AOÛT

23 NOV.- 21 DÉC.

Vous allez pouvoir penser à améliorer certaines relations que vous avez avec quelqu'un qui ne vous est pas indifférent. Ne compter pas trop sur votre moral qui est au beau fixe pour cela, faites plutôt confiance aux circonstances qui vous seront activement favorables.

TAUREAU 21 AVRIL - 21 MAI On conserve une très bonne image de vous et vous pourriez être pressenti pour un prochain rendez-vous d'affaires. Vos inquiétudes quant aux sentiments de cette personne proche de vous ne sont pas fondées. Répondez favorablement à une invitation de dernière minute.

GEMEAUX 22 MAI - 21 JUIN Vous vous désespérez inutilement sur un sujet brûlant. Car la chance s'ingéniera à faire incliner les plateaux de la balance de votre côté. Il s'agit maintenant de bien comprendre les tenants et aboutissants pour faire tourner rapidement les choses à votre avantage.

Une décision importante va être prise prochainement. Un moral exceptionnel vous aide à accepter des conclusions qui vous semblent prises un peu trop à la hâte. N'hésitez pas à apporter certains commentaires nécessaires dans de telles circonstances aussi douteuses.

VIERGE

CAPRICORNE

24 AOÛT - 23 SEPT.

22 DÉC. - 20 JANV.

On vous fera une proposition alléchante. Une telle opportunité risque bien de ne pas se représenter. Il serait bon d'y réfléchir sérieusement surtout si vous considérez qu'il faille la saisir maintenant. N'attendez pas trop car vous pourriez penser que demain il serait trop tard.

VERSEAU 21 JANV. - 18 FÉV.

24 SEPT.- 23 OCT. Pour être en pleine forme vous avez besoin de nouvelles énergies. Vous aurez des idées neuves sur différents problèmes. Suivez votre inspiration. Laissez-la vous guider vers de nouvelles aventures. Vous êtes en forme, allez vite faire ces nouvelles découvertes.

SCORPION

22 JUIN - 22 JUILLET

24 OCT. - 22 NOV.

JEUX

Vous penserez ne plus devoir faire confiance à quelqu'un de votre entourage car vous avez des doutes sur son intégrité. Vous aurez la chance de pouvoir le rencontrer dans de bonnes conditions et vous vous rendez compte qu'il est tout à fait digne de votre intérêt.

BALANCE

CANCER Une opportunité d'améliorer rapidement vos finances s'offre à vous, ne la laissez pas passer. Il serait en effet dommage de tourner le dos à une offre aussi avantageuse sauf si des contraintes de dernière minute venaient perturber la réalisation de ce projet intrépide.

Une nouvelle opportunité s'offre à vous, vous pourriez atteindre un objectif décisif. Cela se fera aisément car vous allez trouver en vous le courage et la perspicacité nécessaires. Vous avez toutes les clés en main. Ne laissez pas cette belle occasion vous échapper.

On vous fera une remarque pas très gentille qui sera comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Plutôt que vous fâcher, faites preuve de patience dans vos sentiments mais indiquez clairement quand même les limites à ne pas dépasser. Faitesle et vous verrez les résultats.

Rien ne pourra vous empêcher de faire ce que vous voulez. Surtout que vous serez en grande forme physique. Rien ne pourra vous arrêter dans vos entreprises. Vos anciennes ambitions pourraient même se réaliser plus tôt que vous n'osiez l'espérer.

POISSONS 19 FÉVRIER - 20 MARS Vous vous interrogerez sérieusement sur l'état de vos finances. Ne remettez pas à plus tard pour remettre de l'ordre dans vos comptes car à l'évidence rien n'est tellement dramatique dans ce domaine : plaie d'argent n'est pas mortelle, pensez vite à autre chose.

ENIGMES ??? 30 centimes. Le petit Jérôme a 2 pièces de monnaie qui font en tout 30 centimes. Etant donné que l'une des pièces n'est pas une pièce de 10 centimes, quelle est la valeur de chacune des pièces ?

Cuire un oeuf. Grand père Gérard veut que son oeuf soit cuit en EXACTEMENT quinze minutes. Il dispose de deux sabliers: un de sept minutes et un autre de onze minutes. Comment fait-il ?

LE SAVIEZ-VOUS? D'où vient le nom de David Bowie ? De son vrai nom David Robert Jones, David Bowie changea son nom de scène pour ne pas être confondu avec Davy Jones, leader du groupe The Monkees. Le Bowie est un couteau de combat imposant, créé par un certain Jim Bowie, et qui a notamment été popularisé par les films Rambo et Crocodile Dundee.

Donald Trump a joué dans Maman j'ai encore raté l'avion.

22

saint-barth magazine # 337

REPONSES • Il y a une pièce de 10 et une de 20 ainsi l'une des pièces n'est pas une de 10 puisque c'est une de vingt. • 1) Gérard renverse les deux sablier 2) Quand le sablier de 7mn est arrêté, il met l'oeuf à cuire. 3) Quand celui de 11mn s'arrête, le vieil homme le retourne à nouveau. 4) Quand il s'arrête une nouvelle fois, il s’est fait cuire son oeuf.

SOLUTION SUDOKU

Un potentiel futur président des États-Unis a joué dans le film "Maman j'ai encore raté l'avion". Lorsque le jeune héros Kevin débarque au Plaza Hôtel, il demande à un monsieur où se trouve la réception. Ce monsieur n'est autre que Donald Trump, alors propriétaire de l'hôtel, et aujourd'hui candidat à la primaire républicaine.



Rue de la République Gustavia Tél 05 90 27 73 13

www.fabiennemiot.com fabiennemiot.creation

Insta


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.