St barth magazine 344 novembre 2016

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SAINT-BARTH

MAGAZINE Novembre 2016 • 30e année

ST-BARTH CATA CUP 2016 un cru très prometteur ! POLITIQUE Primaire chez les LR ZOOM sur l’association Emma HISTOIRE Le jour où St-Barth redevint française...

N°344


L’IMMOBILIER

Située dans le quartier très prisé de St Jean. Cette villa est composée de 3 chambres, d'un grand salon avec sa cuisine américaine donnant sur une grande terrasse en teck et la piscine. Elle bénéficie également d'un aperçu mer. Sa localisation vous permet de vous rendre en moins de cinq minutes à pieds à la plage de St Jean où se trouve l'hôtel "Eden Rock" et le "Nikki Beach" Prix de vente : 2 120 000 € FAI

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e 6 décembre prochain, le St Barth Magazine soufflera ses trente bougies et tournera une nouvelle page commune, à travers l'histoire de Saint Barthélemy et de ses résidents. Un défi sur l'avenir, au regard de l'évolution de l'île au cours des trois dernières décennies.

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Encore bercée par les enivrantes saveurs du Gourmet Festival, la nouvelle saison débute de bien belle manière et promet d'être faste d'après la tendance des différents indicateurs économiques. Selon "Boat international", St Barthélemy serait la première destination où passer le nouvel an sur un yacht de luxe, devant Sydney, Phuket, Miami et les Bahamas. Une reconnaissance en cohérence avec les aspirations portées en matière de politique touristique et assurément bénéfique pour les finances collectives à l'approche des festivités de fin d'année. De quoi chagriner tout de même quelques irréductibles automobilistes peu friands du bouchon quotidien. Le temps, sur une large partie de notre confetti, invite peu à l'apitoiement et contraste avec le contexte international, qui nous place, comme le souligne l'exécutif français, en temps de guerre. Pourquoi alors ne pas poursuivre la logique martiale en attaquant la Corée du Nord, ou une autre gentille dictature? Pourquoi ne pas libérer le Tibet du joug chinois? Une intervention qui, sans contrefaçon, aurait de l'allure! D'aucuns évoquent en écho à la conjoncture, une forme certaine de déliquescence du paradigme français. En tête de gondole, l'élite nationale, toujours prompte à montrer le mauvais exemple. L'Etat refuse de recevoir le Dalaï Lama, mais déroule au même moment, le tapis rouge pour l'Arabie Saoudite, un pays où on perd littéralement la tête. De l'avis de quelques esprits, nécessairement farceurs, la politique contemporaine s'apparente désormais à la télé réalité, et en adopte les codes. L'opportunité sans la bêtise, la richesse au détriment des valeurs, la versatilité, le buzz et la mégalomanie sont autant de qualités nécessaires au programme dont le slogan pourrait être: Ce n'est pas parce qu'on n'a rien à dire, qu'on ne peut pas le faire savoir. Le casting s'imposerait de facto avec un Président normal dont la destinée est de devenir citoyen quelconque, un ancien à la conquête de l'immunité présidentielle, et en guest star, le candidat républicain américain, qui a fait sienne la devise "Un esprit simple dans un porcin". Le tout relayé, façon Big Brother, à travers une presse presque libre, détenue par une poignée de riches actionnaires. Un scénario décourageant qui n'affecte pas la promesse à venir de changements majeurs pour lesquels le temps, à bien des égards, semble parfois déjà perdu. A la recherche de ce dernier, peut-être s'attardera-t-on sur les réminiscences de quelques délicieuses madeleines de Proust (sans gluten bien sûr), avant de mettre des mots sur la nostalgie plus amère du : c'était mieux avant! Une assertion récurrente, péremptoire, à laquelle il importe d'attacher la notion de référentiel ou de relativité. C'était mieux avant!..mais avant quand? Quand il fallait marcher pour chercher son courrier à la boîte aux lettres? Quand la misère était le lot commun? Avant quoi ? Avant l'apparition des réseaux sociaux? Avant l'installation de la climatisation? Avant le droit de vote aux femmes? L'interprétation réside-t-elle dans le avant qui ? Avant les arawaks? Avant le premier touriste? Avant l'ère de Bruno Magras? Une dernière interrogation dont la réponse pourrait être donnée à l'occasion de la prochaine échéance territoriale. Le scrutin, dont le résultat est déjà connu à en croire mêmes les plus rétifs, pourrait opposer les listes St Barth D'abord, Tous pour St Barth et quelques autre velléités encore timides. Parmi les noms cités, Hélène Bernier, présidente de l'association St Barth Essentiel pourrait également se joindre à la fête, avec le soutien de l'élu d'opposition M. Desouches, si elle décidait de relever le défi lancé par le Président sortant. Dans l'attente de ce dénouement, Bonne lecture,

Miguel Berry

SOMMAIRE

SAINT-BARTH MAGAZINE Novembre 2016 # 344 Publication EURL ST BARTH MAGAZINE Directeur de Publication Miguel Berry 0690 67 11 88 contact@stbarthmagazine.com Rédacteurs Miguel Berry berrymiguel@hotmail.com Frédérique Doucet frederiquedoucet@sfr.fr Mise en page et graphisme Marie-Pier Pautrot 0690 74 05 60 mapisbh@orange.fr

Gustavia - B.P. 73 97095 Saint-Barthélemy F.W.I. contact@stbarthmagazine.com www.stbarthmagazine.com fb : St-Barth-Magazine Impression Printed by PRIMSERVICES St-Martin Z.A. Hope Estate Tél : 0590 87 50 24 ISSN : 1151-3373 Dépôt légal à parution © st-barth magazine 2004 RC 89 B 141 Basse-Terre

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Revue de presse : Primaire chez les LR 4 Tribune Libre : Michel Magras 5 Coup de projecteur : Association Emma 6 Tourisme : Hôtel Le Barthélemy 7 Pitea Day : Festivités franco-suèdoise 8 Histoire : Le jour où St-Barth redevint française 9 Sport nautique : La St-Barth Cata Cup 2016 10 Portrait : Marie-Laure Belzic 12 St-Barth Gourmet Festival 14-15 J’ai testé pour vous : Le stand up paddle 18 D’Art en Arts : Hannah Moser 20 Une histoire de 2 secondes 21 Nutrition : Les graisses alimentaires 22 Un mois dans le monde 24 Horoscope 26 saint-barth magazine # 344

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REVUE DE PRESSE

PRIMAIRE CHEZ LES LR : DEMANDEZ LE PROGRAMME es observateurs le répètent : le vainqueur de la primaire de la droite et du centre devrait, en toute logique statistique, être le prochain Président de la République. Le candidat LR, qui sera élu le 27 novembre, semble à priori, dans l'hypothèse attendue du sursaut français, promis à un second tour victorieux face à Marine Le Pen. Cette primaire pourrait bien être alors, le dernier vote utile pour les électeurs de gauche à l'aube de l'échéance de 2017. Encore faut-il signer la charte pour adhérer aux valeurs républicaines sans compromettre l'intégrité, l'éthique et la franchise dont fait preuve chaque jour une classe politique exemplaire. Attention, la déchéance de nationalité pourrait être envisagée contre les resquilleurs! Localement, les soutiens ne sont pas marqués par l'unanimité. Si, comme l'évoque la page suivante, le sénateur M. Magras, voit en Juppé l'unique alternative, le choix Fillon porté par le Président B. Magras, semble toutefois moins ancré dans une conviction profonde. Sans doute, de l'avis de certains esprits chafouins, sinon lucides, aurait-il semblé peu circonstancié d'afficher un soutien marqué à un Sarkozy, dont les affaires finiront bien par le rattraper un jour, et indéniablement équivoque, de se draper d'un petit pull bleu Marine. Du côté de la friendly island, le député Gibbs, ostensiblement tourné vers une ambition territoriale, maintient son attachement à l'ex leader minimo, dans l'espoir, tous les jours plus mince, d'accéder à la fonction ministérielle. La participation sur l'île, qui promet d'être exceptionnelle selon les autorités, quasi nulle selon un panel d'électeurs non représentatifs, s'effectuera, sans indemnité de vie chère, au prix de deux euros par scrutin. De quoi motiver les foules qui hésitaient encore à se déplacer! Le Président Hollande, lui, aimerait bien retrouver son meilleur ennemi (qui n'est bien sûr pas la finance) dans l'expectative heureuse de rejouer comme en 2012 son unique carte du vote par défaut, avant d'être réélu sur un malentendu. Une folle espérance, de nature à grandir son image de visionnaire, à la hauteur d'une Christine Boutin, tweetant quelque peu en avance et néanmoins de manière prémonitoire, la mort de J. Chirac. En matière de programmes (ou de promesses qui n'engagent que ceux qui y croient), on retrouve, au-delà de disparités sporadiques, de nombreux points communs entre les candidats. D'aucuns seront appelés à régner - araignée s'il était question de comics - par ordonnances, quand

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d'autres privilégieront le référendum. On se souviendra sans doute du référendum antimigrants invalidé en Hongrie, de celui, colombien exprimant un non à la paix ou encore de Londres de choc du Brexit... Sur le sujet économique on notera pêlemêle, la baisse conséquente des charges salariales (sans doute pour aller à contre courant du CICE ou des milliards consentis aux entreprises par le gouvernement actuel), la baisse des impôts (à dessein de plaire à un large électorat), la suppression de l'ISF (pour garder sur le territoire tous ces pauvres riches tentés par le dur exil fiscal. Ne dit-on pas d'ailleurs victime de l'ISF et bénéficiaire du RSA?), la baisse de pouvoir syndical (car il y en a marre des grèves), la hausse de la TVA (il faut bien ramener des sous), la hausse du temps de travail (à commencer par celui des fonctionnaires, avant de laisser le choix aux entreprises), la suppression de centaines de milliers de postes dans la fonction publique (que de fonctionnaires inutiles, c'est bien connu)...de bien belles réjouissances en perspective! Sur le thème de la sécurité, il est prévu, sans être trop réducteur, de contrer la délinquance en augmentant le nombre de juges et de places de prison. De placer au coeur de la lutte contre le terrorisme, le renseignement, tout en coupant les financements étrangers, particulièrement en provenance de nos chers émirs, pour les mosquées et les imams. Une manière, comme l'indiquent certains de scinder l'arabe qui cache la forêt. La proposition de Guaino, visant à armer chaque citoyen d'un lance roquettes n'a en revanche pas été retenue. Dans le domaine éducatif, la simple évocation du désastreux classement PISA, laisse à penser que l'Education Nationale est et sera la priorité, essentielle à toute démarche d'avenir. Ainsi pour donner l'aspiration à une ambition commune d'excellence, les candidats préconisent de s'attaquer plus tôt à l'échec scolaire, de donner plus d'autonomie au chef d'établissement (notamment en matière de recrutement), de rétablir l'autorité de l'enseignant (bien trop laxiste comme le suggère les préjugés) et enfin transmettre le savoir. De vraies nouveautés, que l'on pourrait légitimement confondre avec de vieilles recettes démagogiques auxquelles pourraient s'ajouter le retour de la

Marseillaise et de l'uniforme. A la question du nombre de postes supprimés...euuuhh..."la question n'est pas centrale" selon Fillon, seul candidat à apporter un semblant de réponse. Sur le temps d'exercice présidentiel, beaucoup envisagent un mandat unique. Une initiative en cohérence avec l'espérance de vie nationale. Grande absente des débats : l'écologie; à l'image de la disparition prématurée de Cécile Duflot lors de la primaire des verts. L'écologie devrait pourtant être, comme chacun le rappelle sans qu'aucun n'en parle, l'affaire de tous...enfin sauf celle de Nicolas Sarkozy, nouveau prêcheur climato sceptique, pour qui, les Africains seraient responsables des changements climatiques. Une hypothèse presqu'aussi tordante que la version donaldesque, du canular chinois derrière ces dérèglements. Les différents débats, ont aussi permis de mieux connaître les figures d'importance du parti majoritaire de droite. Ainsi, on redécouvre l'humoriste Jean François en lauréat du meilleur pain au chocolat, une Nathalie en muse éthérée, ou un poisson nommé Jean Frédéric, nageant avec aisance au sein des courants nationalistes. Enfin, les plus éminents, que les sondages positionnent dans l'ordre croissant suivant : B. Lemaire, F. Fillon, N. Sarkozy, A. Juppé. En cessant les consensus, il convient à chacun maintenant , avec le choix dans la date du scrutin, de brosser aux urnes le portrait de son élu ! M. B


TRIBUNE LIBRE

MICHEL MAGRAS A l'approche de la primaire "Les Républicains", Michel Magras, Sénateur de Saint Barthélemy, a souhaité, à travers cette tribune libre, apporter son soutien au candidat Alain Juppé.

Alain Juppé porte un programme réalisable. En organisant une primaire ouverte les Républicains montrent leur volonté d’être rassemblés dès le premier tour de la présidentielle derrière un candidat légitimé par une désignation transparente et claire. Je souhaite que la participation soit massive. J’ai d’abord considéré que cela impliquait une primaire crédible et, pour cette raison, j’ai accordé mon parrainage à Nathalie KosciuskoMorizet. Ne pas l’aider revenait de fait à l’écarter. Or, elle participe indiscutablement à la diversité de la pensée de la droite. De surcroît, elle constitue avec d’autres, la relève de la droite. Cette précision apportée, il reste néanmoins, qu’une fois passé le temps du débat, Alain Juppé est à mes yeux le mieux placé pour conduire la France sur la voie de l’alternance. Le pays traverse aujourd’hui une crise majeure. Elle est d’abord économique mais elle résulte aussi de la perte de confiance dans les politiques et les institutions. Il est donc urgent, à travers le président de la République, de restaurer l’autorité de l’Etat largement mise à mal ces dernières années. Nul doute qu’Alain Juppé a démontré sa stature d’homme d’Etat tout comme sa capacité à surmonter les épreuves et à en sortir renforcé. La restauration d’un climat de confiance est de plus un des préalables de la reprise économique. Elle ne pourra revenir qu’avec une politique lisible et cohérente. Il faut certainement chercher dans le climat d’incertitude notamment fiscale - qui a régné ces derniers temps, une des causes de la faiblesse du taux de croissance en France alors que l’Allemagne affiche un taux de 1,7% et un plein emploi. Or, si l’on reproche souvent à Alain Juppé ce qui est perçu comme de la rigidité, j’y vois au contraire le gage d’une fermeté dans la conduite des affaires du pays. Sur le fond, par ailleurs, Alain Juppé porte le programme le plus réaliste quand bien même les mauvaises langues qualifient son programme de centriste! Des mesures d’économie sont nécessaires, tout le monde en convient

aujourd’hui. Mais, force est de constater que si la France a moins subi la crise de 2008, c’est notamment grâce à son système de protection sociale qui a joué le rôle d’amortisseur. Ainsi, Alain Juppé a raison lorsqu’il prévoit de conditionner la dégressivité des indemnités chômage à la reprise de l’activité économique car il est réducteur de penser que la majorité des chômeurs ne veut pas travailler. Lorsque l’activité est ralentie, en période de crise, il ne suffit plus de vouloir travailler, encore faut-il qu’il y ait des offres d’emplois! L’indemnisation du chômage permet en revanche de soutenir le revenu global et, dans une certaine mesure, la consommation. Réduire l’indemnisation est, certes, une idée en vogue et peut être considéré comme nécessaire au regard des comptes de l’UNEDIC. Mais, reste qu’une moindre indemnisation ne permet pas de retrouver un emploi en contexte de crise. La réduction des emplois dans la fonction publique s’impose également aujourd’hui. Toutefois, moins de fonctionnaires dans certains secteurs signifie moins de service public or,l’on sait combien les Français y sont attachés. Parallèlement, c’est aussi une population active plus importante à employer pour le secteur privé. On ne peut, pour ces raisons, dissocier les suppressions de postes dans la fonction publique de la situation économique ni du besoin de services publics. Alain Juppé, en proposant des suppressions ciblées – en dehors des missions régaliennes - fait là encore une proposition lucide et cohérente. J’approuve aussi sa proposition de transformer le CICE en baisse de charges pérenne pour les entreprises tant il est vrai que leurs poids et celui des normes est en France un véritable frein à l’investissement et à l’embauche.

C’est d’ailleurs une proposition qui répond à la situation de SaintBarthélemy. Actuellement, en effet, le CICE conçu comme un crédit d’impôt ne peut bénéficier aux entreprises installées sur l’île dès lors que la compétence fiscale a été transférée à la collectivité. C’est une mesure qui concernera donc directement notre île. J’avais moi-même demandé plusieurs fois au gouvernement que nous puissions aboutir à un dispositif « équivalent CICE » pour les collectivités d’outre-mer. En venant à SaintBarthélemy, Alain Juppé a aussi montré que chaque territoire compte. Ce sont là quelques points du programme qui me semblent être révélateurs de sa cohérence. Tout se tient. Et en étant réaliste il est réalisable. Fixer des objectifs démesurés c’est, soit prendre le risque de déstabiliser trop brutalement l’organisation générale du pays, soit avoir la certitude de ne pas les réaliser. On sait combien la France est un pays réticent à la réforme. Avec une proposition d’économies fixées à 85 milliards et 2% de croissance, Alain Juppé fixe un objectif conforme aux potentialités de la France à horizon 5 ans. Je crois, pour finir, que son âge est paradoxalement un atout et pas seulement pour l’expérience qu’il garantit. Un président dégagé de l’enjeu électoral – il n’est candidat qu’à un seul mandat - est un président libre d’appliquer sa politique. C’est essentiel et je suis sincèrement convaincu que la France ne pourra se réformer qu’à cette condition. Alain Juppé a donc ma confiance pour conduire le pays sur cette voie et c’est pourquoi, je m’engage à ses côtés pour la primaire des Républicains. •

DÉROULEMENT DE LA PRIMAIRE DE LA DROITE ET DU CENTRE À ST BARTHÉLEMY La primaire ouverte de la droite et du centre aura lieu à SaintBarthélemy les samedi 19 et 26 novembre 2016 de 08h00 à 19h00 dans deux bureaux de vote. Un bureau de vote sera situé à Gustavia à la Collectivité et regroupera les électeurs des 3 bureaux de vote habituel N°1 et N°5 de Gustavia ainsi que le bureau de vote habituel N°3 de Colombier. Un second bureau de vote sera situé à Lorient (à côté de la bibliothèque) et regroupera les électeurs

des 2 bureaux de vote habituel N°2 et N°4 de Lorient. Tout Français inscrit sur la liste électorale au 31 décembre 2015 peut voter. Il n’y a pas besoin d'être membre d’un parti. Attention, quelques conditions doivent toutefois être respectées : • Être inscrit sur la liste électorale au 31 décembre 2015. • Présenter une pièce d’identité. • Verser une contribution symbolique de 2 euros par tour de

scrutin à payer en espèces dans le bureau de vote. • Signer la déclaration suivante : « Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France. » • Les procurations seront interdites. Le Président de la Commission locale de l’organisation de la Primaire à Saint-Barthélemy Alfred BRIN

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COUP DE PROJECTEUR

L’ASSOCIATION EMMA une association au service des enfants L’association a pour but de soutenir les familles dont les enfants sont atteints de troubles « DYS », hyperactifs, précoces, hyper connectés aux jeux vidéo, ou en proie à une phobie de l’école… ’association Emma a vu le jour en 2016 grâce à une chaine de parents, d’enseignants et de médecins représentés par Monique Turbé à SaintBarthélemy, la vice-présidente de l’association. L’association porte le nom de "Emma", une jeune collégienne tragiquement décédée sur l’une de nos plages de Saint-Barthélemy cette année. Monique s’est personnellement beaucoup investie dans la fondation de cette association car elle a été personnellement concernée avec son fils atteint de dysorthographie et de dyslexie. C’est à Dardilly, en périphérie lyonnaise que l’association Emma a établi son siège. Localisation normale puisque c’est là que tout a commencé pour Monique qui y a trouvé un soutien sans faille en parallèle du travail avec le docteur Révol. Elle assure une diffusion dans les DOM-TOM, et en particulier à StBarthélemy et St Martin. L’association Emma est représentée par Stéphanie et Jean-Claude Linder, les parents d' Emma, respectivement présidente et secrétaire, le docteur Béatrice Révol, la trésorière et a pour parrain, le docteur Olivier Révol, de l’hôpital de Neurologique au CHU de Lyon (service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent).

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A qui s’adresse l’association ? Aux familles, proches, enseignants et enfants atteints de troubles « DYS », hyperactifs, précoces, hyper connectés, ou en proie à une phobie scolaire. Bref aux enfants qui rencontrent des difficultés avec l’école. Si les enfants hyper actifs ou accros aux jeux vidéos sont désormais souvent détectés, les enfants précoces (appelés maintenant à Haut Potentiel) et « DYS » le sont moins.

Et au fait, les maladies dites « DYS » ça consiste en quoi au juste ? Ce n’est pas contagieux mais c’est très handicapant. Il s’agit de handicaps cognitifs reconnus par la loi du 11 Février 2005, sur l’égalité des chances. Près d’un enfant sur dix est concerné par un trouble de l’apprentissage de lecture, de l’orthographe ou de l’activité numérique. Petit décodage des différents « DYS », mots barbares qui empoisonnent ces écoliers. La dyslexie est un trouble du langage écrit qui se traduit par une confusion des lettres qui ont des formes voisines, une

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inversion des syllabes en lisant, une difficulté à associer les sons entendus avec les lettres correspondantes, et une difficulté pour s’orienter dans le temps et l’espace. C’est le trouble le plus connu du grand public. La dysphasie est un trouble qui affecte la parole. Les personnes atteintes font des phrases courtes, parlent en style télégraphique, omettent des pronoms, les prépositions. Ils emploient les verbes à l’infinitif et ont du mal à comprendre les consignes, à comprendre la relation existante entre les mots. La dysgraphie est un trouble de la graphie qui affecte la coordination et la conduite du trait. Les enfants atteints ont du mal à tenir un crayon, à initier une forme, écrivent avec des lettres disproportionnées mais, comme tous les enfants "Dys", n'ont pas de retard intellectuel. La dyscalculie est un trouble qui affecte l’apprentissage des nombres et des opérations. Pour faire simple, les enfants concernés ont beaucoup de mal à comprendre ce qu’est un nombre, et ne maitrisent pas le système numérique, ont du mal à comparer deux valeurs, estimer une distance ou la taille d’un objet… Ce trouble est permanent. La dyspraxie est un trouble de l’organisation des gestes. Les personnes atteintes, ont du mal à tirer un trait avec une règle, découper du papier avec une paire de ciseaux, ranger et retrouver leurs affaires… appliquer au quotidien des gestes efficaces. Il existe plusieurs degrés de « dyspraxies » qui peuvent s’améliorer avec une prise en charge adaptée. Et les TDA/H ??? Ce sont les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité. Ils correspondent à un trouble neurodéveloppemental chronique qui touche 3,5 à 5,6% des enfants d’âge scolaire en France. Ce trouble affecte l’attention ou une difficulté à rester concentré, une impulsivité prononcée et parfois une hyperactivité incessante. Les EIP sont quant à eux des enfants dits intellectuellement précoces. Ils ont avant tout un fonctionnement intellectuel dif-

férent dont les tests de QI mettent en évidence un potentiel hors normes. Cet enfant présente un rythme de développement intellectuel supérieur à la norme définie pour les enfants du même âge et peuvent néanmoins échouer à l'école.

Quelle est la vocation de l’association Emma? En premier, aider les familles et les enfants concernés en apportant une écoute, une aide au quotidien dans leurs difficultés et leur prise en charge. Elle apporte un réseau de soutien et un relai avec des associations régionales existantes. Ensuite, elle apporte un accompagnement des parents dans leur enquête de diagnostique, leur combat pour faire reconnaître ces handicaps et défendre leurs droits. Enfin, elle informe le public, les enseignants et les institutions de l’importance du diagnostique précoce, de l’importance d’une prise en charge adaptée pour faciliter leur intégration sociale et scolaire et professionnelle, notamment à travers des conférences, des formations des professionnels de santé et de l’enseignement.

Comment se rapprocher de l’association et la soutenir ? contact@associationemma.com, sur leur page Facebook, ou le site internet www.associationemma.com. Pour les soutenir, vous pouvez rester informés en suivant leur newsletter, en adhérant à l’association Emma en ligne ou en effectuant un don. Au niveau local vous pouvez aussi vous rapprocher de Monique Turbé qui vous invite à la rencontrer pour vous parler de l’association Emma et des prochaines manifestations mises en place le 4 novembre dernier ou prochainement, le 9 novembre de 14h00 à 17h00 au Maya’s to go à St Jean. Une formation assurée par le Dr Olivier Révol pour les professionnels de santé et de l’enseignement aura d'ores et déjà lieu en Avril 2017. F. D

Monique Turbé tient à vivement remercier au nom de Mr et Mme Linder, les parents de Emma, Mme Carole GALY, Mlle Audrey CASTELAIN, L’hotel St-Barth - Isle de France /Cheval Blanc, la croix rouge, le SAMU, le personnel de l’hôpital de BRUYN et de l’hôpital de la Martinique ainsi que tous ceux qui les ont soutenus dans la création de cette association.


TOURISME

Hôtel le barthélemy Rendez-vous événement ! L’hôtel Le Barthélemy vous invite à découvrir son histoire d’amour avec l’«ESPRIT DE SAINT-BARTHELEMY». Beaucoup de choses se sont dites ou écrites sur l’ouverture de cet hôtel. Cette fois ça y est, Le Barthélemy est officiellement ouvert et heureux de vous accueillir.

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hers lecteurs, j’ai eu le privilège de pouvoir me faufiler dans le tourbillon de folie de la pré-ouverture de ce nouvel établissement hôtelier de l’île. Je vous chuchote quelques confidences de ce lieu mythique!

Petit tour du propriétaire avec le directeur de l’hôtel, M. Dobbles Visite guidée et commentée de l’hôtel : chambres, restaurant, terrasse, locaux techniques, jardins… j’ai la chance de découvrir l’hôtel côté scène et côté coulisses. L’établissement compte 46 chambres, un restaurant, un SPA, une piscine, un bar de plage « Le Turquoise », un bar lounge, un côté snack plage… Toutes les prestations habituelles d’un hôtel de luxe,seulement il réserve de vraies pépites en plus. En premier, l’accès pour les personnes handicapées a été spécialement étudié pour leur permettre d’évoluer facilement, et avec la plus grande autonomie dans tout l’établissement. A titre d’exemple, une promenade au milieu de la plage a ainsi été aménagée. C’est un point d’honneur pour le Directeur que de rendre la magie de ce lieu accessible à tous. Côté décoration, dans chaque chambre, l’un des murs est tapissé à l’identique du travail des tisseuses de latanier, et les broderies imprimées sur chaque coussin sont semblables aux décorations des terrasses et bordures des toits des cases traditionnelles. Le restaurant de l’hôtel, dont les cartes sont signées par le Chef étoilé français Guy Martin, offre deux visages. Le jour, « Le Barth » vous propose une cuisine avec un petit côté plage. Aussi, ce n’est pas une simple rôtisserie, mais une invitation à découvrir des plats traditionnels comme le cochon de lait. Le soir, le restaurant « aux amis » glisse sur une carte plus subtile avec un côté gourmet décomplexé pour nuancer quelque peu le côté élitiste et peu

convivial de la gastronomie française. Être un lieu de partage et de rencontre, pour tous, visiteurs venus de l’extérieur ou de l’île. Le directeur a dores et déjà invité les familles de l’île dans son établissement. Certains ont même été très touchés car ils découvraient pour la première fois un « grand hôtel » de leur île. « Nous voulons réserver une attention toute particulière à chaque visiteur, y compris pour les résidents. C’est primordial de leur donner une place à part entière », ajoute Marc Dobbles.

Bien plus qu’un hôtel, il a fallu fonder une famille empreinte de certaines valeurs Le Barthélemy : un nom, symbole d’une volonté d’être tourné vers l’île de SaintBarthélemy et vers ses habitants. Le couple de propriétaires qui a acquis l’hôtel, il y a deux ans et demi, a voulu transformer ce « bâtiment de béton » en un lieu de mémoire de l’esprit de Saint-Barthélemy. Pleinement conscients d’avoir la responsabilité de transmettre l’héritage des gens de St Barthélemy, ils se sont associés avec des partenaires français pour remporter ce défi. Le groupe « Champagne Hospitality » a vu le jour et s’est donné pour devise héritage et authenticité. Les valeurs du Barthélemy sont : famille, intégrité, passion, âme, excellence et humilité. Autant de mots qui résonnent dans chaque détail de l’hôtel. Ainsi le personnel n’a pas simplement été recruté, mais sélectionné parmi 1400 postulants, tant pour ses qualités humaines que sa compétence. Ils ont été choisis pour représenter auprès de nos clients ces valeurs comme chaque membre d’une famille qui reçoit ses hôtes.

Un géant sur le lagon, oui mais un « géant vert » !

vant effacer la présence de ce bloc posé sur le lagon, le groupe a tenu a limiter au maximum, dans son activité, son impact sur l’environnement. Sans rentrer dans les détails, sachez simplement que le traitement des eaux a été conçu de façon à ne pas déséquilibrer l’écosystème du lagon notamment avec l’activité du pôle de désalinisation. De même les eaux « grises » utilisées pour l’irrigation du jardin tropical sont scrupuleusement traitées sur plusieurs niveaux dans la station d’épuration. Et le jardin tropical est composé d’espèces végétales locales, sur les conseils de la réserve naturelle. Le restaurant de son côté, tient à cultiver ses herbes aromatiques, et valoriser les déchets organiques pour le jardin. Les produits d’entretien sont biologiques, le papier de l’hôtel est recyclable, non blanchi, et, les encres d’impression sont à base d’eau… Et ce n’est pas fini ! La production d’eau chaude est assurée par des panneaux solaires ; la station d’épuration est reliée au système collecteur d’air pour la climatisation de l’hôtel. Au SPA, les produits de la gamme « la mer », « My Spa » et même les vernis à ongle, de la marque « Kure Bazaar » sont biologiques ! Enfin, les employés seront les ambassadeurs de ce choix engagé dans la préservation de notre environnement. Leur tenue s’apparente plus à une seconde garde-robe confie Claire Hillau, directrice commerciale de l’hôtel. Car les tenues en coton biologique, ont été imaginées par la créatrice parisienne Alejandra Di Andia. Le résultat est beau, bio et agréable à porter : Pari gagné !

Le mot du directeur Marc Dobbles Pas de tapage, ni de fringant. La force tranquille de cet hôtel c’est de cultiver « l’esprit de Saint-Barthélemy ». Une jeune ambassadrice native de l’île, a spécialement été choisie pour faire découvrir son île de l’intérieur. Il s’agit d’aller à leur rencontre des clients pour les conseiller au mieux, un peu comme le ferait un ami pour vous présenter sa région natale. L’esprit de Saint-Barth habite bel et bien ce lieu qui a reçu le cocktail d’ouverture de la 3è édition du St Barth Gourmet Festival, tel un écho à son ouverture aux clients, huit longues années après la première reprise de ce lieu mythique d’antan. F. D

Autre valeur ajoutée, ou non-ajoutée devrais-je dire… Comprenez bien : ne pousaint-barth magazine # 344

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PITEA DAY

FESTIVITÉS FRANCO-SUEDOISES PITEÅ DAY - 12/13 NOVEMBRE La commémoration festive d’une page de l'histoire de St Barthélemy ainsi que son jumelage avec la ville suédoise de Piteå constituent la base de ce rendez-vous annuel attendu,organisé par l’ASBAS et la Collectivité depuis 1978. Cette année, les réjouissances se dérouleront le week end du 12 et 13 novembre.

omme le souligne Nils Dufau, Président de l'ASBAS: "Il s’agit d’un moment convivial s’adressant à tous; aux résidents de St Barthélemy d’abord, mais aussi à nos visiteurs continentaux ou des îles voisines." A l'image des précédentes éditions, les festivités franco-suédoises feront la part belle au sport, à la culture et à l'histoire de l'île.

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SPORT – le 12 et 13 novembre Les coureurs de tous âges et de tous horizons pourront s'essayer aux différentes activités sportives inscrites au programme telles que : La « Foulée des Ti-Mouns », la « Course d’Acclimatation » (5 Km), la « Grande Marche » (8 Km). La Gustavialoppet - littéralement la "Course de Gustavia" en suédois fournira le prétexte idoine aux athlètes plus aguerris, pour se confronter sur un

SAMEDI 12 NOVEMBRE 11h00 : Cérémonie oecuménique / cimetière suédois à Public 15h30 : La Foulée des Ti-Mouns (course des enfants) Stade de St.Jean 20h00 : Pasta Party - exclusivement pour les coureurs, signaleurs et organisateurs de la Gustavialoppet (5 et 10 Kms) au Restaurant Scolaire à Gustavia

DIMANCHE 13 NOVEMBRE Départs Stade de St. Jean 05h00 : Inscriptions pêche au fond avec Mikael au quai Musée Wall House 06h30 : 1-La marche pour tous (8 Kms) 07h00 : 2-La GUSTAVIALOPPET

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parcours de 10 km. Des événements phares, bien connus dans la région et qui l’année dernière, avaient réuni 600 amoureux de sport et de bien-être.

mentaires, qui auront lieu au Théâtre du Paradis, sont également prévues toute la semaine suivante pour les écoles et le vendredi 18 et le samedi 19 novembre à 20h pour les familles.

CULTURE – le 13 novembre La programmation culturelle n'est pas en reste et proposera au village installé devant le Musée du Wall House de nombreuses animations. On notera pêle-mêle, un concert joué par les jeunes violonistes de St. Barthélemy, un show réalisé par l’école de Taekwondo, ou encore l'incontournable concert avec les Romantiques. Pour la première fois, Côté Scène SBH et l’ASBAS vous convieront à écouter les merveilleuses et fantastiques histoires des Trolls qui ont peuplé l'enfance suédoise du conteur, Lennart Jacobson. Un pur plaisir, qui s'adressent aux petits comme aux grands ! Des représentations supplé-

(10 Kms) 07h00 : 3- La Course « d'Acclimatation » (5 Kms) Au village d’accueil : Parvis du Wall House - Gustavia 08h30 : Arrivée des derniers coureurs de la Gustavialoppet 09h00 : Ouverture de la Buvette avec l’ASCCO Début des Animations / micro baladeur avec Tropik FM Inscriptions Tournoi Dominos 09h00/10h00 : Remise Trophées : 10 et 5 Kms et 1er Prix Résident 10 Kms NB / Après la remise des prix sur place, des navettes assureront le retour des coureurs au Stade de Saint-Jean

Pour l'occasion, l’association Solidarité Haïti proposera gâteaux et confiseries. La buvette /restauration, en partenariat avec l'ASCCO, sera disponible toute la journée dans l'attente, notamment des résultats de la traditionnelle pêche au fond ou du concours de dominos. Les animations seront relayées sur les ondes de Tropik FM et immortalisées par Alain Photographie. La soirée se clôturera par la loterie ASBAS, pour laquelle le premier prix est : deux aller-retour pour la Suède (les lauréats seront accueillis et guidés dès leur arrivée à Stockholm).

12h00 - Vin d’Honneur offert par la Collectivité 12h30 - Remise des prix : Tournoi Dominos, Pêche au Fond. 11h30/22h00 : Restauration / Buvette, plats à emporter avec l’ASCCO 11h30/18h00 : L’Association Solidarité Haïti proposera gâteaux et confiseries 16h00 : Démonstration de Taekwondo 16h20 : Concert avec les jeunes violonistes de Saint Barthélemy 17h00 : Spectacle ! « Troll » organisée par Côté Scène et SB Artistes 17h30 : Discours officiels et Remise prix : La Foulée des Ti-Mouns 18h40 ; Tirage de la loterie traditionnelle - ASBAS 19h15/22h00 : Concert avec Les Romantiques


HISTOIRE

LE JOUR OÙ SAINT-BARTH REDEVINT FRANÇAISE... Le texte suivant, tiré du "Voyage aux îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy " de M. le chanoine Ballivet, avec comme source, le dernier rapport de Gouverneur Suédois Ulrich, en date du 20 mars 1878, propose un regard singulier, sinon nostalgique, sur le jour où Saint Barth redevint française.

Le Vanadis et le Victoire à l’entrée du port de Gustavia.

eaucoup d'habitants n'optèrent point pour la Suède, par pusillanimité, craignant qu'en manifestant ouvertement leur opinion, ils ne fussent inquiétés sous le nouveau régime. Les femmes qui composaient alors la grande majorité de la population ne cessaient de répéter: "quel dommage que le vote dans la circonstance ne nous soit point accordé." Entre temps, un programme pour la cérémonie de rétrocession avait été dressée par le gouverneur de la Guadeloupe, de concert avec celui de Saint Barthélemy, et la dépêche annonçant la ratification du traité par le Parlement français était incessamment attendue. La corvette suédoise "Vanadis" avait été désignée pour assister aux fêtes de la rétrocession afin d'ajouter de la grâce à cette cérémonie. Elle devait ensuite conduire le gouverneur et sa famille à l'île de Saint Thomas. La corvette jeta l'ancre dans le port de Gustavia un peu avant Noël, la rétrocession étant devenue un "fait accompli" et il semblait que dans l'île, on en attendait le dénouement avec impatience. La dépêche attendue arriva le 11 mars 1878 et stipulait que la rétrocession devait avoir lieu sans délai. "La Victoire" battant pavillon de l'amiral français jeta l'ancre à Gustavia le matin du 16, à la pointe du jour, et d'un feu de salve, au lever du soleil, en saluant le fort pendant que le drapeau suédois était hissé en haut du grand mât. Le port présentait à ce moment un aspect des plus animés et des plus grandioses, quand les vaisseaux de guerre français, entourés de bateaux venus des îles voisines pour la circonstance, apparurent aux yeux , tout pavoisés aux couleurs françaises au-dessus desquelles flottait sur le port et pour un court instant seulement, le drapeau suédois. A 8 heures, le gouverneur et l'amiral débarquèrent, accompagnés de leur état major et salués par le feu incessant de la batterie et des frégates ancrées dans le port. Une double haie formées de soldats français et suédois s'étendait du wharf à l'hôtel du gouvernement et contenait la foule pressée

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et frémissante qui s'écrasait de chaque côté. Le cortège s'arrêta aux premières marches de l'escalier conduisant à la salle du conseil. Là, il fut reçu par le gouverneur suédois, venu à sa rencontre et qui souhaita la bienvenue à son collègue français, après quoi le cortège pénétra dans la salle du conseil aménagée en vue de la cérémonie qui allait se dérouler . Ici, se produisit un incident non prévu au programme: le Gouverneur Couturier, dans son discours, parla en termes élogieux de la réglementation suédoise. Son discours terminé, le représentant de la France donna l'accolade au gouverneur suédois et attacha sur la poitrine de celui-ci, la croix de la Légion d'Honneur. Les journaux de la Guadeloupe d'où nous avons tiré ces informations affirment que le gouverneur Ulrich fut profondément touché de cette marque de distinction. Ulrich remercia chaleureusement le Gouverneur Couturier de cette marque d'honneur faite au représentant de la Suède et après les présentations d'usage, le cortège se réunit autour de la table du Conseil. C'est alors que fut signé le document qui déclarait la rétrocession de Saint Barthélemy à la France. A cette minute exacte et sur un signal, le drapeau suédois fut amené lentement solennellement du mât de la batterie sur lequel il avait flotté près d'un siècle et était aussitôt remplacé par le drapeau français salué par une salve tirée à la fois par les canons de la batterie, ceux de la "Victoire" et de la "Vanadis". Les drapeaux suédois furent ensuite amenés ensuite de tous les édifices publics pour faire place aux couleurs tricolores. Les musiques des navires de guerre jouaient alternativement l'hymne national suédois et la Marseillaise. Mais au-dessus des accords des instruments, des cris et des gémissements se faisaient entendre dans la foule. Une tristesse des plus poignantes se manifesta parmi le peuple quand la croix d'or imprimée sur le drapeau suédois disparut aux regards. Plus d'un assistant s'élança alors pour presser une dernière fois contre son coeur et

toucher de ses lèvres son drapeau bien aimé aux couleurs bleu et jaune. L'évêque et le clergé débarquèrent et se rendirent à l'église catholique où ils furent rejoints peu après par les dignitaires ayant pris part à la cérémonie de rétrocession afin d'assister à un Te Deum. Les proclamations du roi Oscar II et du Président de la République française furent publiées à son de caisse et affichées sur la façade des meilleures maisons de la ville. La première contenait des remerciements pour la loyale fidélité des sujets de l'île de Sa Majesté et les déliait de la domination suédoise. La seconde renfermait la promesse du gouvernement français, disant que tous les efforts tendraient au bien et à la prospérité de l'île. La partie officielle du programme prit fin. Le gouverneur français élut domicile à l'hôtel du gouvernement mais avec beaucoup de tact et de délicatesse, pria son collègue Ulrich de le considérer comme hôte tant que le dernier représentant suédois et sa famille seraient dans l'île.

Le jour de la rétrocession 16 mars 1878.

Un banquet auquel assistaient 70 convives fut offert le soir par le gouverneur suédois. Cette journée mémorable fut close par des tirs de feux d'artifice effectués sur le bateau de l'amiral. La journée du lendemain fut consacrée à des réjouissances publiques. Un déjeuner eut lieu à bord du vaisseau amiral pour les notables de l'île et le soir un grand banquet fut offert par le gouverneur Couturier en l'honneur du gouverneur Ulrich et de sa famille. Les réjouissances de ce jour prirent fin par une illumination générale et des tirs de feux d'artifice. Le lendemain, les autorité françaises partirent pour la Guadeloupe, et l'administration de l'île fut provisoirement confiée à un juge de paix. Le rôle de la Suède était terminé à Saint Barthélemy et dans l'après midi du 21 mars 1878, Le "Vanadis" quittait le port de Gustavia à 5 heures, à destination de Saint Thomas. ••• saint-barth magazine # 344

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SPORT NAUTIQUE

LA ST BARTH CATA CUP - 9 EME ÉDITION, Un cru déjà très prometteur ! Cette année, la régate internationale de F18 se déroulera du 16 au 20 novembre avec une soixantaine d’équipages confirmés au départ. Vincent Jordil s’avouait même surpris du nombre de candidatures, 82 au total pour 60 places disponibles. En effet, les championnats du monde de F18 auront lieu juste avant la St Barth Cata Cup !

succèderont sur le plan d’eau de la plage de Pélican. Une course qui ouvre la saison nautique en beauté, grâce à un soutien inconditionnel des bénévoles et nombreux sponsors qui relèvent le défi d’année en année, preuve de l’intérêt que revêt cet événement au niveau local. En attendant d’admirer le spectacle de la régate, et de rencontrer les équipages, retrouvez toutes les informations utiles et les rétrospectives des années passées sur le site www.stbarthcatacup.com, sur leur F. D page Facebook ou Instagram.

Une petite note technique sur les bolides de la mer La Formule 18 est une classe de catamarans reconnue par l'ISAF(Fédération Internationale de Voile). Les caractéristiques générales des F18 en font des bateaux puissants tout en restant marins, sensibles aux réglages, et d'une grande finesse de barre. Les spécifications telles le poids et la surface de voile sont soumises à des règles strictes, définies par une « Box rule » destinée à garantir l'équité sportive entre tous les équipages. Les Formule 18 ont, en résumé, une longueur maximum de 5,52 m, une bôme maximum de 2,60 m. Il existe bien sûr plusieurs modèles de F18. Le poids minimum des deux équipiers est de 115 kg.

Le cru de cette année, très prometteur La régate peut compter sur la présence de Mitch Booth pour assurer le spectacle sur le plan d’eau dans la baie de St jean. A son actif, pas moins de 40 années de voiles, c’est sa première participation. Il

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faut dire qu’il n’a pas chômé, 2 médailles olympiques sur Tornado en 1992 et 1996, des dizaines de titres de champion du monde et de champion national… Ce ne sera pas non plus une découverte pour le navigateur qui s’est déjà frotté à nos plans d’eau mais jamais sur des petits supports, que sur des gros.

Un engouement croissant d’année en année côté équipages La régate commence à faire sa réputation de par le monde. En plus des Etats-Unis, et de l’Europe, les organisateurs et les bénévoles auront le plaisir d’admirer des équipages d’Amérique du Sud et du Canada. Les jeunes de la « Red Bull Foiling generation » seront également présents au rendez-vous, preuve d’un support adéquat pour plaire à toutes les générations. Si l’an passé, l’édition avait mis à l’honneur la Belgique avec Patrick Demesmaecker et OlivierGagliani, cette année ne devrait pas manquer de piment au vu de la qualité des équipages au départ. Cette année encore, 5 jours de régate dont 4 journées de compétition se

LUNDI 14 / MARDI 15 NOVEMBRE 7-18h Ouverture des containers - Montage des bateaux et récupération des stickers partenaires à Public MERCREDI 16 NOVEMBRE - Plage de St Jean 10-13h Confirmation des inscriptions 18h Briefing organisation 19h Briefing concurrents suivi d’un cocktail de bienvenue, O'Corail à Grand Cul-de-Sac JEUDI 17 NOVEMBRE 14h Prix «DESIGN AFFAIRS - OO1» 19h Cérémonie d’ouverture au NIKKI BEACH (sur invitation) et présentation des équipages Proclamation des résultats - Possibilité de diner au NIKKI BEACH sur réservation / DJ Patris Gero & JIMMY SAX VENDREDI 18 NOVEMBRE 9h30 Prix « ST BARTH ASSURANCES - ALLIANZ » 12h >13h30 Déjeuner des concurrents au NIKKI BEACH 14h Prix "ST BARTH ASSURANCES - ALLIANZ" 19h30 Proclamation des résultats - Diner des concurrents - NIKKI BEACH 22h "ASHER OTTO & ITCHY FEET " en concert gratuit ouvert à tous - NIKKI BEACH SAMEDI 19 NOVEMBRE 9h30 Prix « ST BARTH ASSURANCES - ALLIANZ» 12h > 13h30 Déjeuner des concurrents - NIKKI BEACH 14h Prix "ST BARTH ASSURANCES - ALLIANZ" 19h30 Proclamation des résultats 22h « ONYAN & 3 CYLINDERS » en concert gratuit ouvert à tous - NIKKI BEACH DIMANCHE 20 NOVEMBRE 9h30 Prix « MARCHE U » 11h30>13h Déjeuner des concurrents - NIKKI BEACH 14h Prix « MARCHE U » 20h Proclamation des résultats Remise des prix de la ST BARTH CATA CUP 2016 Diner des concurrents - NIKKI BEACH - DJ Patris Gero & JIMMY SAX



PORTRAIT

MARIE-LAURE BELZIC Directrice du comité territorial du tourisme de Saint-Barthélemy Le Comité du tourisme est non seulement le meilleur guide pour nos visiteurs mais aussi la première vitrine de notre île sur la toile et dans les rendez-vous nationaux et internationaux du tourisme haut de gamme. A l’heure du lancement de la saison touristique, rencontre avec la femme à la tête de cet organisme crucial pour la vie de l’île.

Marie-Laure Belzic : sous le charme de Saint-Barthélemy L’île de Saint-Barthélemy n’épargne personne. Il est coutume de dire qu'elle vous adopte ou vous rejette. Marie-Laure n’a pas dérogé à la règle. Elle découvre l’île à l’âge de 23 ans et tombe sous son charme. Originaire de Bretagne, la jeune femme venue en vacances est séduite par l’atmosphère de l’île où il fait bon vivre. Elle termine ses études de notaire en France avant de revenir s’installer avec son mari il y a 15 ans. Rien alors pourtant ne laissait présager ce changement de cap dans sa carrière. Marie-Laure exerce en tant que notaire pendant huit ans au sein du cabinet de maître Beaubrun, fonde un cabinet de conseils et de domiciliation pour les entreprises : Pro Immo conseil. Son mari est, de son côté, spécialisé dans l’éradication des insectes nuisibles. Aucun lien apparent avec le monde du tourisme… Pourtant, au départ de Inès BouchautChoisy à la direction du CTTSB, pour un congé sabbatique d'un an c’est MarieLaure que Nils Dufau, élu en charge du tourisme, choisit pour assurer l’intérim. Un choix à la lumière de ses compétences juridiques, ses valeurs morales et son implication dans les associations locales notamment auprès des enfants. En effet, Marie-Laure, mère de deux enfants, Jeanne et François, s’investit non seulement dans leurs activités périscolaires mais aussi en tant que membre du Rotary Club. En 2016, elle s’engage dans l’inter-Act, filière du Rotary Club dédiée aux adolescents. Un engagement nourri par sa volonté d’intégrer les enfants à la vie de la communauté, et de les préparer plus concrètement à la vie d’adulte. Une éducation participative. La suite vous la connaissez : Marie-Laure relève le défi et garde le cap lorsqu'Inès est nommée au CESE pour 5 ans.

Et après cette parenthèse, une idée ? En théorie, Marie-Laure retrouvera sa voie professionnelle initiale. Mais pour l’heure, nous n’en sommes pas encore au bilan, mais bien au coeur d’une folle valse de rencontres et d’événements à promouvoir, faire vivre et perdurer.

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de leur arrivée, où elle a veillé une partie de la nuit pour leur préparer un copieux plat de pâtes en pleine nuit. Leur enthousiasme et leur camaraderie sont les meilleurs remerciements.

Des souhaits ?

Un travail de chef d’orchestre Une trentaine d’événements qui s’enchainent et parfois se superposent, tous les ans. Un subtil mélange de traditions et d’innovations colore le paysage culturel de notre île. Acteur et promoteur des rendezvous qui rythment la vie du caillou : à chaque saison, un véritable travail de fourmis. Tout un art pour s’adapter aux diverses facettes de ces temps forts. Depuis les fêtes de quartier, le village de Noël, la semaine suédoise, en passant par la Cata cup, les Voiles de Saint Barth, la Bucket, la Transat Ag2R, le festival du livre, de musique classique, de cinéma ou de théâtre, la fête nationale, le SB Jam ou le St Barth Family festival et j’en passe, la liste est longue et variée. Sans oublier le prochain rendez-vous : le St Barth Gourmet Festival. Savoir être femme-orchestre n’est pas qui veut. Création d’événements, chargée des relations publiques, gestion des médias, manager son équipe… Marie-Laure a su s’adapter avec brio et plaisir aux divers aspects de son nouvel univers professionnel. Un univers aussi varié que la palette de couleurs de nos couchers de soleil. Sa botte secrète et son premier public : sa famille. Tour à tour, juges, assistants et testeurs ses enfants et son mari sont au premier rang pour la soutenir. L’un des temps forts de la dernière saison reste l’arrivée de la transat Ag2R. Une ambiance magique sur le village. Les participants étaient extraordinaires. Elle se souviendra encore longtemps du moment

Bien sûr ! Marie-Laure lance même un appel aux amoureux de la voile à SaintBarthélemy. Nous souhaitons constituer un équipage local pour la prochaine transat. Un projet d’envergure. Avis aux challengers ! Puis, sans aucun doute donner une réelle dimension à notre devise : « Saint-Barth, l’art d’être une île ». Une dimension artistique qui prend forme notamment grâce à l’association « Artists Of Saint-Barth » qui a su insuffler une belle dynamique avec les acteurs et les partenaires locaux comme les hôtels. Développer cette émulation et lui donner un rendez-vous à part entière serait formidable.

Côté agenda, que nous mijote le CTTSB pour cette fin nouvelle saison ? A l’heure de la parution du magazine, se présente la 3ème édition du St Barth Gourmet Festival du 3 au 6 Novembre. Cette année, l’édition sera parrainée par Christian Le Squer. Une édition sous le signe du spectacle plus que jamais avec le privilège de pouvoir assister en direct à la prestation du chef le samedi 5 novembre qui préparera un mets retransmis en live sur la page Facebook Tourisme St Barth. Au menu : Fineau accompagné de mangue verte, poivre et fruits de la passion. Sans oublier la course de garçons de café qui se déroulera sur la plage de Saint Jean pendant le « St Barth Bartender Contest » ou le concours de cocktails au Nikki Beach.Un rendez-vous plein de promesses cette année encore avec le « St Barth Chefs Challenge » et le concours Amateurs pâtisseries et les petites toques mettant les enfants à l’honneur. Le dernier temps fort de l’année, sera le village de Noël qui aura pour thématique le Cerf. Plus que jamais l’occasion de mettre à l’honneur les enfants qui seront pleinement impliqués dans la décoration du village, des chants de Noël et bien-entendu de la rencontre avec le père-Noël. F. D


Publi-reportage

Le choix du café Malongo

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Pas de concession sur

Un restaurant populaire au coeur de la villa créole Ce restaurant familial soufflera bientôt sa 3ème bougie. Aurélien et son équipe vous attendent avec impatience du lundi au samedi de 12h00 à 22h30 en non stop ! Seul, à deux, en famille, ou entre amis venez vous mettre les pieds sous la table au coeur d’un jardin tropical, au calme pour une pause déjeuner ou un dîner sans chandelle, dans une ambiance décontractée. Le restaurant se situe au coeur de Saint-Jean, au centre des boutiques de la villa créole. Loin de la circulation, il offre un cadre agréable pour les familles, les groupes d’amis, et

pour les personnes handicapées. Aurélien vous propose la cuisine du marché avec des poissons provenant en priorité de la pêche locale, des herbes aromatiques cultivée à Grand Fonds par l’équipe de Forever Green, des légumes frais des caraïbes… préparés avec l’amour de la bonne table ! Tous les midis, retrouvez la formule à 16 euros de 12h00 à 14h00 comprenant le plat du jour, une boisson et un café. Vous pouvez aussi vous laisser tenter par la sélection de plats sur l’ardoise. Et pour vos petits creux l’équipe sera heureuse de vous proposer ses galettes, des salades, des crêpes, des glaces et des boissons fraiches à toute heure et toujours son bon café Malongo !

L’ardoise vous réconcilie avec le restaurant : une bonne cuisine maison, du goût et pas de chichis ! Vous n’avez qu’à mettre les pieds sous la table, l’équipe se charge du reste. Pour vous faire passer un agréable moment. Et pour les occasions spéciales : anniversaires, repas de famille, d’entreprise, c’est simple : dites nous le jour et le nombre de per-

sonnes conviées à se mettre les pieds sous la table et nous l’équipe, on se charge de tout pour vous faire passer un moment au top ! Par téléphone : 05.90.77.41.97. ou directement sur place à St Jean ! Suivez toutes nos actualités sur notre Page Facebook, sur Trip Advisor ou sur le site internet :

www.lardoise.restaurant

Partie à découper

Nom : Prénom : Mail : Réponse (Noms de gauche à droite) : J’accepte de recevoir la Newsletter des idées fraiches du marché de l’ardoise.

la qualité et les valeurs. Gage de la juste qualité. Le café Malongo est labélisé commerce équitable et issu de l’agriculture biologique. La qualité du produit, cueillette à la main, décaféiné sans produits chimiques, et des conditions de travail dignes pour les cultivateurs. Peu de marketing pour diminuer le coût et offrir une meilleure rémunération aux cultivateurs. Un café torréfié en France car rien n’est ajouté au café. Dosettes biodégradables en fibre végétale, boites métalliques au poids réduit, sacs de transport du café en fibre naturelle, limitation des films plastiques et des cartons pour le transport, transporteurs sélectionnés pour leur utilisation de camions répondant aux dernières normes environnementales… et des machines constituées de matériaux recyclés. Et vous connaissez la bonne nouvelle ? Vous pouvez vous équiper en machines expresso et dosettes Malongo à l’ardoise!

Le mot du Patron Heureux de commencer cette nouvelle saison, Aurélien est très content du succès des deux premières années et remercie chaleureusement sa clientèle fidèle et amicale. C’est une histoire d’amour : le mariage entre les bons produits du terroir français et antillais pour le plaisir de vos papilles ! J’ai fait le choix d’un

prix juste pour garantir le meilleur rapport qualité-prix et des assiettes bien servies. Pour l’occasion, Aurélien vous propose de participer au jeu photo en remplissant le coupon ci-joint. Si vous retrouvez le nom de chaque membre de son équipe sur les photos de bébé, Aurélien vous offre une bolée de cidre, sur présentation du coupon. Un tirage au sort aura lieu le 25 décembre pour gagner une Machine Malongo « O’MATIC » parmi les bonnes réponses ! Alors à vous de jouer !

Et toute bonne réponse vous donne droit à une bolée de cidre. * uniquement dans le cadre d’un repas

L’ardoise - Villa Créole Saint-Jean Du lundi samedi NON-STOP 12h/22h30 L’abus d’alcool estleau dangereux, Fermé dimanche à consommerTélavec : 0590 moderation 77 41 97 ou 0590 87 04 59

Jeu sans obligation d’achat. L’abus d’alcool est dangereux. Ne pas jeter sur la voie publique.


L’abus d’alcool est dangereux pour la santé - A consommer avec modération


L

e St. Barth Gourmet Festival édition 2016 a cette année encore remporté un grand succès, en devenant plus que jamais le rendez-vous annuel gastronomique pour les résidents de St. Barthélemy, nos touristes et visiteurs. Cet événement nous permet non seulement d’amorcer la saison touristique dès le début du mois de novembre, selon le souhait des socioprofessionnels de l’ile, mais nous permet également d’ouvrir de multiples faisceaux de communications pour entretenir et consolider la visibilité de la destination St. Barth vis-à-vis d’une clientèle traditionnelle haut de gamme et principalement américaine. Le surnom amical « Petite France des Amériques à la St. Barth » fait fièrement rayonner la culture française en cette région du monde et promotionne parallèlement, d’une pierre deux coups, les autres valeurs spécifiques à notre territoire : stabilité, élégance et savoir-faire. Le Comité du Tourisme tient à remercier les chefs étoilés et leurs équipes venus nous soutenir pour ce festival gastronomique avec une salutation particulière pour le chef et parrain Christian le Squer! Merci à la Collectivité de Saint Barthélemy, le Ministère des Outre-Mer, Air France et localement à l’ensemble de nos partenaires. A l’année prochaine !

Nils Dufau Président du Comité Territorial du Tourisme de St. Barthélemy (CTTSB)




J’AI TESTÉ POUR VOUS

LE STAND UP PADDLE AVEC LE GROUPE SUP SAINT BARTH Photo St Barth Fly Cam

Pendant mes vacances, je n’ai pas chômé chers lecteurs. Des envies de glisse me sont venues. Je me suis donc jetée à l’eau et voici mes impressions pour un format un peu différent des articles précédents.

Alors le Stand Up Paddle, ça marche comment ? Premièrement le Stand Up Paddle, aussi connu sous le petit nom de « SUP », ça flotte, ça glisse, un peu comme une énorme planche de surf. LA différence ? Au lieu d’être debout sur le côté, les pieds à la perpendiculaire de la planche, comme sur un skate-board, vous vous tenez droit dans le sens de la glisse, et vous avez une rame, du moins une pagaie. D’où le nom français « Planche à Rame ». Sauf que personne ne l’utilise… En gros c’est un moyen de se déplacer sur l’eau. Très populaire depuis quelques années, ce sport n’est pas nouveau. Il est né dans les années 1960 à Hawaï mais a très vite été dépassé par l'arrivée des planches plus courtes. Il est revenu sur le devant de la scène lors d'une compétition à Hawaï encore, organisée en 2004. Depuis novembre 2009 une section dédiée a vu le jour au sein de la Fédération française de surf, et dans ce pays les compétitions et la réglementation de ce sport dépendent de cette fédération. Vous pouvez pratiquer le Stand Up Padle de 4 façons : • en mode surf dans les vagues • en randonnée, ou balade sur un plan d’eau plat et calme • en mer avec le vent dans le dos (« downwind ») • en course (race) Pour débuter le mieux c’est de commencer par la randonnée ou le « downwind ». Enfin pas comme moi… qui ai commencé par un aller/retour St Jean- îlet Frégate… 8 kilomètres. C’est assez ludique à partir du moment où la mer est calme, le vent faible et que vous avez un petit peu d’équilibre.

Quelques conseils pour bien choisir sa planche de stand up Paddle N'en déplaise aux champions du marketing, la planche de SUP qui convient à tout gabarit pour tout programme n'existe pas. Pour éviter de vous retrouver avec une planche inadaptée dans votre garage ou d'être dégoûté du SUP, il va falloir choisir une planche qui correspond à votre gabarit, votre niveau et votre programme. Il existe des planches SUP polyvalentes,

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de balade, de surf, de race, rigides ou gonflables… Bref un éventail assez large avec en plus des tailles, des matériaux et des prix très variés. Le mieux c’est de vous renseigner auprès de professionnels en magasin, auprès du groupe SUP ST BARTH si vous les rejoignez, ou en club comme le St Barth Yacht Club.

Les sensations en résumé Une sensation de liberté, découvrir la côte de notre caillou autrement, et pouvoir piquer une petite tête s’il fait trop chaud.

Quelques consignes de sécurité En mer, évitez de partir seul, sans moyen de communication, et prévenez un proche de votre sortie. Gardez un oeil sur votre environnement, vous n’êtes pas seul sur ou dans l’eau. Effectivement, baigneurs, plongeurs, bateaux, planches à voiles, kites, jet… l’activité est souvent intense en saison. Pensez à prendre casquette, lunettes de soleil, et bouteille d’eau pour les longues sorties. Et crème solaire sur toutes les parties du corps exposées au soleil. Un teeshirt en Licra ou manches longues est un plus pour les peaux sensibles. Inutile de vous rappeler de ne pas sortir par temps d’orage… les pagaies font un excellent paratonnerre. Attention à votre portable ou votre appareil photo en cas de chute ou sur votre planche… prévoyez un sac étanche, c’est plus sûr.

Le Stand Up Paddle, c’est bon pour le moral et la santé ! Forcément, le soleil vous le savez désormais est bon pour le moral. Le sport aussi avec la sécrétion d’endorphine et d’adrénaline notamment. Ces deux hormones sont liées au plaisir et au bien-être. Personnellement, j’avoue avoir fait quelques bonnes séances de « rigolomanie » avec mes chutes et mes pertes

d’équilibre rattrapées in extrémis. Plus sérieusement, en stand up, on travaille l’endurance cardiaque, avec le sprint, le fractionné tout est possible comme un jogging mais en plus rigolo. La rame renforce les muscles du dos, de la ceinture abdominale et des épaules. Si la planche n'est pas trop large pour son gabarit, on travaille l'équilibre et on améliore sensiblement la musculature et la proprioception de nos membres inférieurs (force des muscles de stabilité des articulations, excellente en prévention des blessures telles que les entorses).

Le groupe SUP ST BARTH, c’est quoi ? Ce groupe est une page de Facebook administrée par Arno Apremont, un résident de l’île. Aimant se retrouver avec quelques amis accros aux sports de glisse pour faire des randonnées et des downwind, Arno a créé cette page pour organiser des sorties et partager ces moments avec tous ceux qui souhaitent découvrir ce sport. Petite originalité du groupe : parmi les membres, deux ont une pirogue ! D’autres pratiquent aussi le Windsurf et se joignent parfois à nos sorties… Vous avez deviné, j’ai attrapé le virus de la glisse ! En plus, Arno assure le rôle de reporter en prenant des photos du groupe, et publiant le tracé des sorties. Aucune adhésion, ce n’est pas un club. Cette page a juste vocation de mettre en relation des personnes, sous leur responsabilité pour se retrouver lors de sorties communes et partager le verre de l’amitié ou le pique-nique à l’issue de la sortie. Un peu comme un groupe de motards, sauf que les riders, là sont en planche ! F. D Pour joindre le groupe rendez-vous sur la page Facebook « SUP ST BARTH », ou bien appeler Arno Apremont au 06 90 59 80 93



D’ART EN ARTS

HANNAH MOSER Portrait d’une artiste venue de loin

Résidente de l’île cette artiste peintre amoureuse de notre île et de la nature a une créativité hors norme. Je vous invite à découvrir une artiste une pointe provoquante et surtout très attachante dans sa personnalité et son art.

Présentation de la « jeune » artiste Hannah le dit elle même. Du haut de ses 72 printemps, elle a l’impression d’être une jeune artiste à l’échelle du vivant. Arrivée en 1993 de San Francisco, Hannah nous vient pourtant de beaucoup plus loin : l’Australie. Grande voyageuse, elle a grandi en Angleterre, a parcouru l’Europe et les EtatsUnis. Trouvant San Francisco trop superficielle, et incertaine, elle envisageait alors un retour en Europe. Pourtant, sur les conseils d’un ami, Hannah découvre lors d’un séjour de vacances sur un yacht, le style très authentique de l’île de SaintBarthélemy aux côtés de son tendre époux et tombe sous le charme de ce petit paradis. Autodidacte, l’artiste n’a pas suivi d’école d’art mais a obtenu un doctorat de physique en 1976. Elle découvre la peinture

et se lance pour sa première exposition le 6 juin 1990, seulement 4 mois après avoir réalisé ses premières toiles. De nombreux visiteurs ont soutenu son art. Inconnus ou connus, ces toiles ont capté les regards de tous les milieux, y compris celui de Jean Paul 2 ! Elle enchainera pas moins de 7 expositions la première année et nous confie avoir réaliser un millier d’oeuvre. Une imagination hyper productive, teintée d’impressions, de figuratif, loin des toiles plus engagées de ses débuts. Peu loquace sur ses sources d’inspiration, Hannah préfère nous faire découvrir ses toiles et son atelier grand ouvert sur le lagon de Petit Cul-de-Sac. Amoureuse de la nature, son atelier se niche dans un écrin verdoyant, où ses chats batifolent et les invités permanents sont les tortues et iguanes qu’elle nourrit quotidiennement avec un plaisir communicatif. Hannah ne peint pas de paysages ceci-dit. Elle confie avec franchise qu’il y a assez de peintures et de cartes postales, et ne ressent pas le besoin d’en ajouter davantage. Ce sont des portraits ou des détails du paysage que l’on retrouve dans ses oeuvres. Les animaux sont très représentés dans ses toiles. Chevaux, coqs, poules et autres bêtes au ramage chatoyant qui apparaissent de façon figurative ou symbolique selon les toiles.

Quelles techniques ?

Un artiste ? HENRI MATISSE Hannah Moser apprécie beaucoup Henri Matisse. Cet artiste peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français est né le 31 décembre 1869 à Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice. Sa peinture empreinte d’impressionnisme, de modernisme, d’art moderne et de Fauvisme a marqué le monde de la peinture tant par ses oeuvres colorées que par ses portraits en noir et blanc. C’est d’ailleurs cet univers noir et blanc qui a séduit Hannah. Un univers que l’on retrouve dans certaines de ses toiles.

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Préférant la peinture à l’eau, ou à l’huile, elle esquisse aussi des dessins au fusain ou au crayon, certaines toiles laissent apparaître les contours de dessin. Sa culture scientifique l’a guidée dans sa création pour le choix des matériaux, les réactions entre-eux. Difficile de parler de technique puisque pour l’artiste il y aurait trop à apprendre pour les maitriser. Et Hannah ajoute que la technique enseignée dans les écoles d’art corrompt le talent. La technique dénature le talent. Réaliser ses propres expériences, faire vibrer ses émotions et les communiquer : voilà sa vision de l’art.

Un mot pour les lecteurs Elle ne vous connaît pas et préfère vous inviter à découvrir son art dans son atelier « Hannah Galery » à petit-Cul-De-Sac. La créativité ne s’apprend et ne s’explique pas elle se vit. Le ton est donné. Elle encourage également les plus jeunes à parcourir le monde, avec curiosité et s’émerveiller. Quant aux artistes, elle leur conseille de se focaliser sur leurs émotions et les laisser parler dans leur art sans se préoccuper de ce que pensent les autres et les écoles d’art. Elle conclut avec un bilan satisfait de sa vie sur notre île « sans Mr Trump et mauvaise corruption » ni crime ou violence F. D comme dans beaucoup d’endroits du monde…


SECURITE ROUTIERE

UNE HISTOIRE DE DEUX SECONDES. Par David Dorvilma Antoine 20 ans, travaille toute la semaine, et le week-end, il prend sa moto pour rendre visite à ses amis ou aller voir des filles. Aujourd’hui, c’est vendredi et comme d’habitude, le programme est bien rempli à la différence près que sa moto est en panne. . Du coup, il a fait appel à son cousin Joël qui a lui aussi une moto. Le week-end n’attend plus qu’eux. Joël viendra le chercher chez lui à l9 heures et ils iront ensemble au cinéma. Les parents d’Antoine, soucieux de le voir sortir aussi souvent, lui disent : « Tu n'es pas souvent à la maison, tu travailles toute la semaine. Pourquoi ne restes-tu pas un peu ici à te reposer ? ›› Il rétorque qu’il travaille toute la semaine et que cela lui fait du bien de sortir un peu. Joël est à l’heure au rendez-vous et ils prennent immédiatement la direction du cinéma. Le film est un succès et ramène beaucoup de monde. À la fin du film, ils retrouvent des amis et discutent du film. L’un d’eux propose de continuer la discussion autour d’un verre. Antoine discute avec son cousin qui est indécis. De plus, cette sortie n’était pas prévue et sa moto n’a plus beaucoup d’essence. Il préfère ne pas venir. Antoine propose de payer un peu d’essence à son cousin. Mais au final, Joël refuse et ils décident de rentrer. De leur côté, les autres camarades partent tranquillement vers leur véhicule. Leurs amis Albert et Jocelyn quittent le parking en direction de Gustavia. Dans la montée de coupe-gorge, derrière la voiture, Joël fait un appel de phare à ses camarades comme pour leur dire qu’il s’en va. Il rétrograde et entreprend de les dépasser. Il n’a pas terminé son dépassement qu’une voiture arrive en face. C’est le choc. Antoine a l’impression que la moto n’est plus au sol. Il demande à son cousin ce qu’il se passe. Puis c’est le vide total. Lorsqu’Antoine revient à lui, il est à l’hôpital. Sa vue est un peu trouble, il reconnaît ses visiteurs grâce à leur voix. Quelques jours plus tard, le père de Joël lui rend visite. Antoine lui demande de ses nouvelles. Et son père de répondre : « Il est au-dessous de toi ! ›› Étant hospitalisé au 4ème étage, il pense que son cousin est au 3ème. Le lendemain, un ami lui rend vi-site. Toujours inquiet au sujet de son cousin, il lui demande de ses nouvelles. L’ami, surpris par la question, répond : « Il est mort le jour de l'accident, il a eu le cou brisé ! » Antoine n'en revient pas. Il est abattu par la disparition de son cousin avec qui il passait beaucoup de temps. Il ne peut s'empêcher de penser qu’il aurait dû mourir, lui aussi. Pendant des jours, il est obsédé par cette pensée. Il se reproche de n’avoir pas insisté plus fortement pour convaincre son cousin de suivre les autres. Ils n’auraient peut être pas eu l’accident. Ses proches lui expliquent que l’essence de la vérité n’est pas de l’ordre des suppositions. La disparition de Joël l’obsède. Ils étaient très complices. Ils avaient à peu près le même âge, ils n’habitaient pas très loin l’un de l’autre, à Colombier. Ils exerçaient le même travail et ils aimaient tous les deux la moto. Ils se confiaient leurs secrets. Antoine était au courant des projets professionnels et sentimentaux de son cousin : louer un appartement afin de s'installer avec Corinne, sa petite amie car elle est enceinte de six mois. Depuis, Corinne est inconsolable, elle a l’impression que tout s’est effondré autour d’elle. Ce n’est que lorsqu'elle s’écroule de sommeil qu’elle ne pleure pas. Déprimée, elle ne

s’alimente plus. Elle est si fragilisée que son médecin décide de surveiller attentivement sa grossesse. Antoine se demande comment elle fera pour élever toute seule son enfant. Il imagine la vie de cet enfant qui ne connaîtra jamais son père. Antoine est si soucieux du devenir des proches de son cousin qu’il ne pense plus à sa propre personne mais uniquement aux conséquences de la mort de celui-ci. Antoine pense aussi, souvent, aux paroles du père de Joël et lui en veut de lui avoir menti. Il se confie à un ami venu le voir. Ce dernier lui fait comprendre que la vérité lui avait été dite mais qu'il ne voulait pas lui annoncer tragiquement sa mort. Cette notion, une fois intégrée dans l’esprit d’Antoine, le rend absent. Il cesse de parler. Il réalise qu’il ne lui avait même pas présenté ses condoléances. Confus, il insiste pour que son ami aille voir le père de Joël et lui présente ses condoléances. Une fois l’ami parti, il repense à cet accident. Il se rappelle ce que lui avait dit son ami : «il a eu le cou brisé ». Il se demande si son cousin aurait pu s'en sortir s'il avait porté son casque ce jour-là. Lui non plus n’avait pas son casque. Quatre semaines s’écoulent. Se pensées oscillent entre la douleur des proches de Joël et son propre état de santé. Concernant son état de santé, les médecins le font patienter. Ils lui annoncent, enfin, que les soins relevant de leur compétence sont arrivés à terme, et que c’est un centre de rééducation qui prendra le relais. Antoine les interroge sur les chances qu’il a de retrouver toutes ses aptitudes physiques ; ils lui répondent qu’ils ne peuvent pas se prononcer pour le moment. Quelques semaines plus tard, Antoine se retrouve dans le centre conseillé par les médecins. Il suit à la lettre et avec beaucoup de bonne volonté toutes les prescriptions qui lui sont faites. Il veut à tout prix s’en sortir. Après 6 semaines passées dans ce centre, il reçoit une convocation pour rendez-vous avec le médecin chef le lendemain. Angoissé, cette nuit-là, il ne dort pas. Il sait que sa condition physique n’a quasiment pas évolué et que son séjour ne peut être éternel dans ce centre. L’heure du rendez-vous avec les médecins arrive. Comme il n’a pas envie de se retrouver seul face à des médecins, et pour se sentir rassuré, il demande à deux infirmières de l'assister au cours de cet entretien. Les médecins lui disent simplement : « Votre situation ne s'améliorera pas, nous vous garderons encore quelques jours si vous le désirez, mais dès que vous vous sentirez prêt, vous pourrez quitter le centre ». Le couperet est tombé. Antoine ouvre grand les yeux et sans dire un mot, il se met à pleurer. Silencieuses, les infirmières le ramènent dans sa chambre. Elles le laisser pleurer pensant que ça l’aidera à évacuer et repassent le voir un peu plus tard. Antoine avait toujours espéré qu’il retrouverait l’usage de ses jambes et celui de son bras gauche. Malheureusement le verdict étant irrévocable, il n’aura plus que l’usage de son bras droit. Antoine demande à retourner chez lui. Antoine se rend compte de la lourde charge qu’il pourrait représenter pour sa mère. Il préfère donc vivre au sein d'une association spécialisée dans l’hébergement de personnes handicapées en Guadeloupe. Il prend ses responsabilités et refuse de faire supporter son han-dicap à quiconque. Il obtient un appartement fonctionnel, où il est entouré par un personnel soignant quasiment 24 h/24. Depuis son retour, il

discute au téléphone avec ses amis. Il leur donne ses nouvelles coordonnées. Sa mère, qui ne l’a pas vu depuis des mois, lui propose de passer le voir dès le week-end sui-vant. Antoine est très content, car il a hâte de la revoir. Le jour venu, avec quelques minutes d’avance, la sonnerie retentit. Il ouvre la porte à l'aide de sa télécommande. Sa mère ne comprend pas qui a ouvert puisqu’elle ne voit personne. Elle hésite à entrer. Antoine ne la voyant pas venir avance vers elle, dans son fauteuil roulant. En le voyant, elle pose par terre le paquet qu’elle a dans les mains et le prend, comme elle peut, dans ses bras. Elle est partagée entre pleu-rer et retenir ses larmes. Elle est contente de revoir son fils, mais de le voir dans ce fauteuil lui déchire le coeur. Soudain, Antoine sent une eau froide lui couler dans le cou. Il comprend que ce sont des larmes. Elle regarde son fils dans ce fauteuil et peine à contenir ses émotions. Elle ne veut pas que son fils regrette sa venue. En le regardant, elle se dit que ce n’est vraiment pas ainsi qu’elle avait imaginé sa vie future. Après être revenue de ses émotions, elle raconte à son fils la douleur des parents de son cousin et lui dit: « j’ai eu plus de chance, car toi tu es encore en vie ». Elle demande à Antoine de venir vivre avec elle. Il lui explique la lourdeur de son handicap à travers des exemples. Il lui dit qu’il a besoin d’aide pour ses besoins les plus intimes : se laver, s’habiller, manger et boire, se coucher et pour se lever. Elle comprend, malgré elle, que cette affaire doit être laissée à des professionnels et finit par admettre qu'Antoine à raison. Sa mère lui demande aussi des nouvelles de sa petite amie. Il lui explique qu’elle était venue deux fois et que depuis, il ne l’avait plus revue et qu’elle ne lui téléphonait pas non plus. Les premiers temps, il avait été très déçu. Mais, par la suite, il avait compris son choix. Il invite sa mère à faire une petite balade. Antoine commence à faire rouler son fauteuil avec le boitier de commande et sa mère, prend le relais. En poussant le fauteuil, sa mère tressaile. Pendant quelques minutes, le passé ressurgit. Elle revoit Antoine valide, élégant, dynamique, enfourchant sa moto. C’est l’escalade d’un trottoir avec le fauteuil roulant qui la ramène à la réalité. Le soir en partant, elle lui dit qu’elle reviendra le voir aussi souvent qu’elle le pourra. La répétition chaque jour de ces mêmes gestes installe Antoine dans une monotonie. Il ne se passe plus rien d’extraor-dinaire dans sa vie. Il pense qu’elle n'a plus de sens. Il ne peut plus rien faire tout seul, il lui faut de l'aide pour tout, et il se trouve dépendant de personnes qu’il ne connaissait pas avant l’accident. Il réfléchit sur la question d’être père, il pense à la joie de partager des choses personnelles avec les enfants qu’il aurait pu avoir. Mais il se demande si un père qui ne dispose qu’une de ses facultés physiques, peut servir de modèle à un enfant. Cela ne créerait-il pas une frustration chez cet enfant vis-à-vis de ses camarades ? Cet enfant ne construirait-il pas son avenir sur la base du handicap de son père ? Tant de questions qui lui font conclure que ceux qui font les fous sur la route ne savent pas ce qui les attend. •••

ANSE DE FLAMANDS

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NUTRITION

IDÉES REÇUES SUR LES GRAISSES ALIMENTAIRES ! Discutons du bout de gras justement, pour changer. Des graisses, ou plus précisément des lipides, nous en avons évidemment besoin. Pas n’importe lesquelles et pas n’importe comment...

Les lipides, ça sert à quoi ? Pour mémoire, sachez que les lipides représentent environ 13% du poids des hommes et 20% de celui des femmes à l’âge adulte. Alors qu’on se le dise, avoir du gras c’est normal ! Ce sont des éléments essentiels pour l’organisme : 2/3 d’entre-eux sont mobilisés pour couvrir les besoins énergétiques, et le 1/3 restant pour les besoins structurels(renouvellement des cellules, le cerveau etc.), fonctionnels : ils sont vecteurs de vitamines liposolubles (A, D, K, E) et précurseurs de molécules indispensables à l’organisme (hormones stéroïdiennes, certaines protéines…). Ils participent enfin à la production de certaines de nos hormones sexuelles. Les lipides de réserve se retrouvent essentiellement sous forme de triglycérides. Ils se situent dans le tissu adipeux sous cutané, les tissus cutanés. Ils sont utilisés par les muscles comme source énergétique en cas d’effort prolongé. Les lipides ont aussi un rôle isolant contre le froid, important dans la thermorégulation de notre organisme. Pour pouvoir circuler dans l’organisme, les lipides sont liés à des transporteurs et forment des lipoprotéines.

Démêler les différentes appellations Les lipides sont plus connus sous le nom de graisses. Graisses saturées ou non, acides gras, cholestérol. Des mots qui portent à confusion et ont trop souvent mauvaise réputation. Retenez que les graisses néfastes sont les acides gras dits « TRANS » et les huiles partiellement hydrogénées. Tous deux sont obtenus par des processus Tableau des huiles végétales

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industriels et sont responsables d’une augmentation du risque de certains cancers et de maladies cardiovasculaires. Malheureusement beaucoup de plats dans les fast-foods, plats préparés et autres préparations industrielles, en particulier les viennoiseries, pâtisseries, biscuits et autres friandises industrielles en contiennent et sont cachés dans des appellations « déguisées ». Dur de les identifier sur les étiquettes donc ! Les « mauvaises graisses » sont en fait les acides gras saturés (AGS). Abus d’appellation car notre organisme en a besoin en quantité limitée. Prenons l’acide laurique, présent dans les noix de coco et l’huile de noix de coco : il possède des propriétés digestives, immunitaires, antivirales et anti-bactériennes essentielles. Les acides gras polyinsaturés souvent appelés « bonnes graisses » : contenus entre-autres dans l’huile de carthame, de tournesol oléique (et non l’huile de tournesol classique), de maïs et de soja. Essentiels pour l’organisme qui ne peut les fabriquer. Ne pas en consommer peut induire des carences. En quantité modérée, ils peuvent aider à réduire le cholestérol. On distingue deux familles : Les oméga-6 (ou acides linoléiques) présents dans les huiles végétales comme l’huile de tournesol oléique, de pépin de raison ou de maïs et les oméga-3 (ou acides alpha linoléiques), présents dans les poissons gras, les algues ou les huiles végétales comme l’huile de colza, de soja ou de noix. ATTENTION CECI DIT : ce n’est pas la quantité de ces deux éléments qui compte mais leur apport qui doit se faire dans une certaine proportion pour que notre organisme fonctionne de façon optimale. Le ratio idéal est de 4 /1.

Malheureusement l’alimentation moderne est largement déséquilibrée et procure souvent un ratio oméga-6/oméga-3 de l’ordre de 20/1 voire plus. Les acides gras mono saturés ou graisses « neutres » : se retrouvent dans les huiles de colza, de macadamia et d'olive, l’avocat et les oléagineux (noix de macadamia, noisettes, noix du Brésil et autres types, amandes).En quantité modérée, ils peuvent aider à réduire le cholestérol. Ils sont principalement représentés par l’acide oléique, un type d’oméga9.

Comment bien couvrir ses besoins en lipides ? Ce sont essentiellement les acides gras saturés qui ont des effets néfastes pour notre santé et sont en partie responsables de la genèse de nombreuses pathologies (cardio-vasculaires, diabète, obésité…) en cas d’excès d’apport alimentaire. Réduire sa consommation d’oméga-6, qui inonde nos assiettes à commencer par éliminer l’huile de tournesol classique de vos placards (surtout dans vos conserves de poisson, sauces et préparations alimentaires). Optez pour l’huile d’olive, ou de colza. De plus, l’utilisation du maïs pour nourrir les animaux dans l’agriculture moderne se retrouve partout dans nos aliments : viande, céréales, oeufs… Alors que privilégiez ? les viandes issues d’élevages nourris à l’herbe et les oeufs de poules élevées en plein air. Un label vous le garantit : « Bleu-Blanc-Coeur ». Evitez les céréales du petit déjeuner trop riches en oméga-6 et en mauvaises sources de glucides (CF article sur le sucre). Côté oméga-3, privilégiez les algues, ou poissons gras de petite taille car moins pollués. La chair du saumon malheureusement est souvent polluée. Enfin, répartissez votre apport en lipides tout au long de la journée pour une quantité de 100g par jour pour un adulte moyen. Retenez que vous devez consommer 30% de lipides pour 55% de glucides et 15% de protéines sur votre apport alimentaire journalier. Privilégiez les cuissons douces, les sauces et assaisonnements à part, et variez vos huiles végétales. Ne bannissez pas votre plaquette de beurre mais choisissez la biologique et issue de l’agriculture traditionnelle (vaches nourries à l’herbe et fourrage), limitez juste votre consommation et optez plutôt pour les huiles végétales pour saisir, rissoler ou frire vos plats. F. D


Le Saint Barth Magazine vous souhaite de bonnes vacances et vous donne rendez-vous en novembre...


INSOLITE

UN MOIS DANS LE MONDE BOOUMM !! : L’incroyable découverte faite par une Iséroise dans un sac de patates ! En épluchant les pommes de terre d'un sac acheté au supermarché, une femme d'Échirolles s'est rendue compte que l'une d'entre elles résistait un peu trop à son économe... avant de se rendre compte de ce qu'elle avait entre les mains : une grenade de la Première Guerre mondiale !

GROSSE FRAYEUR : Chamonix : il se crashe en wingsuit à 140 km/h... et survit Eric Dossantos, ce wingsuiter américain a frôlé la mort à Chamonix. Le sportif expérimenté âgé de 30 ans s’est élancé du haut de l’Aiguille du Midi mais a perdu le contrôle de sa trajectoire en plein vol. Il s’est écrasé dans une forêt à plus de 140 km/h, faisant une terrible chute.

CANADA : la restauration d'une statue de Jésus tourne au fiasco... Une artiste, qui a récemment rénové la tête d’une statue de l’enfant Jésus devant une église canadienne, a affolé les fidèles. A leur goût, la sculpture est complètement ratée… LA-HAUT : Le ballon de Florian atterrit à ...Chicago Des milliers de kilomètres dans les airs... C'est l'étonnante odyssée du ballon d'un petit Français, lâché début juillet dans l'Ain et retrouvé... à Chicago par une Américaine qui lui a envoyé une carte postale expliquant sa découverte.

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DE L’AIR! : Une île française pourrait accueillir toute l’humanité Selon un calcul savant, l'une des îles françaises d'outre-mer est tout juste assez vaste pour contenir les 7,418 milliards d'êtres humains peuplant la Terre. Cette île pourrait être la Guadeloupe.

ÉTATS-UNIS : un jeune footballeur sort du coma et parle couramment espagnol C’est après un choc à la tête que Reuben Nsemoh, jeune footballeur américain de 16 ans, est tombé dans le coma. A son réveil, il parlait espagnol alors qu’il n’avait seulement que quelques bases. Sa langue natale est quant à elle revenue petit à petit.

ADJUGÉ ! : Cette femme de 20 ans a décidé de mettre sa virginité aux enchères Pour payer ses études de médecine à l'étranger, une jeune étudiante russe de 20 ans a décidé de "louer" son corps au plus offrant.

ENFIN CHERIE JE TE DIS QUE C’ UNE BLAGUE !! : Il met son épouse aux enchères, on lui propose une petite fortune !Un Anglais de 33 ans a voulu faire une farce à sa femme... en la vendant sur eBay ! Quand le site a retiré l’annonce, les enchères s’élevaient à plusieurs milliers d'euros.

ZIIIPPP !! : La ville de Paris condamnée après une chute sur un trottoir 100 000 euros, c'est le montant que devra verser la ville à une agent immobilier qui avait chuté sur un trottoir mal entretenu près des Champs-Élysées. ECLIPSE SOLAIRE : la (nouvelle) fin du monde prévue en 2017 ? Des fondamentalistes chrétiens prévoient la fin du monde en 2017. Ils se basent sur des signes bibliques évoquant une éclipse du Soleil prévue en août de l'année prochaine.

PAS SI BETE : un chien réélu maire d'une ville pour un troisième mandat ! Un chien des montagnes des Pyrénées, âgé de 9 ans, a été réélu maire de Cormorant, dans le Minnesota (USA), à la quasi-unanimité samedi dernier. Il siège à ce poste depuis 3 ans.

???!!! : Une femme devenue homme accouche d'un enfant conçu avec un transexuel Les transexuels Fernando Machado et Diane Rodriguez ont donné naissance il y a 16 semaines à un petit enfant. Ils forment le premier couple transgenre d'Amérique du Sud. NON MAIS !! : Ses parents l'affichent bébé sur Facebook, elle leur fait un procès ! À sa majorité, une femme a décidé de traduire ses parents en justice : elle les accuse d’avoir violé sa vie privée en diffusant des photos gênantes datant de son jeune âge.

VIEUX CLAQUOSSE !! : Un fromage retrouvé sous la mer… 340 ans après Des plongeurs, qui exploraient il y a quelques jours l’épave d’un vaisseau de guerre coulé au large de la Suède en 1676, ont fait une drôle de découverte. Sans l’ombre d’un doute, ils ont ramené sur terre un fromage vieux, donc, de 340 ans.



HOROSCOPE BELIER

L

21 MARS - 20 AVRIL N'oubliez pas que vous avez fait une promesse osée à quelqu'un que vous aimez bien. Une date importante très proche risque de vous réunir. Il est urgent de soigner votre forme et votre moral si vous ne voulez pas passer à côté de belles émotions.

SAGITTAIRE

23 JUILLET - 23 AOÛT

23 NOV.- 21 DÉC.

Vous donnez suite à une nouvelle invitation qui vous intéresse au plus haut point. Celle-ci vous semblera correspondre mieux à vos désirs. Une belle aventure pourrait bien démarrer à l'issue de cet entretien. Gardez quand même la tête froide.

TAUREAU 21 AVRIL - 21 MAI On pourrait vous faire une proposition intéressante qui vous conviendra et qui pourrait bien vous conduire vers un beau succès d'argent. Vous recevez d'importantes nouvelles qui vous conduisent de façon inattendue à une solution concernant votre situation financière.

LION

VIERGE

CAPRICORNE

24 AOÛT - 23 SEPT.

22 DÉC. - 20 JANV.

Si vous sentez que vous perdez patience, essayez de ne pas le montrer. Reprenez et gardez le contrôle de vous-même en respirant profondément face à l'événement et vous n'aurez plus ce sentiment de frustration et la chance vous sourira.

GEMEAUX

BALANCE

22 MAI - 21 JUIN

24 SEPT.- 23 OCT.

Il vous faudra dégager des priorités dans un domaine qui vous tient particulièrement à coeur. Essayez de voir les choses avec plus de réalisme. Une opportunité de dernière minute va bien arranger vos affaires. Saisissez sans tarder la perche qui vous est aimablement tendue.

Faites en sorte de bien conduire votre barque. La prochaine proposition subtile que l'on vous fera risque de vous charmer. Mais ce sera pour vous une lourde décision à prendre. N'agissez pas à la légère, les jours qui viennent vous permettent la prudence. Armezvous de patience.

CANCER

SCORPION

22 JUIN - 22 JUILLET

24 OCT. - 22 NOV.

Votre énergie est débordante pour toutes sortes d'activités y compris dans les affaires. Une rencontre importante lors d'une réunion imprévue va éveiller votre curiosité et votre imagination. Il en sortira certainement quelque chose de très bénéfique pour vous.

Le Saviez-vous

Avec votre forme physique, vous aurez le pouvoir de gagner une certaine indépendance. Si seulement vous vouliez prendre quelques risques supplémentaires tout vous semblerait infiniment mieux. La réussite est toute proche de vous.

Votre environnement vous rend un peu tendu et nerveux mais la chance vous sourit aussi bien dans les situations financières difficiles que dans la vie affective et sentimentale. Essayez de penser que vous êtes sur le bon orbite et que vous êtes lancé pour réussir.

Vous saurez préserver malgré tout un moral un peu endormi. Une diversion bienvenue vous conduit à réfléchir sur votre sort. Vous pensez pouvoir réaliser des prouesses dans une affaire qui vous séduit malgré les difficultés qu'elle semble présenter.

VERSEAU 21 JANV. - 18 FÉV. Votre forme physique entrainera une certaine sérénité utile dans ce que vous aimeriez commencer. Laissez de côté vos angoisses qui vous empêchent parfois de réussir là où il n'y a pas tant de difficultés à surmonter. Vous pouvez avoir confiance en la vie qui vous apportera du bon.

POISSONS 19 FÉVRIER - 20 MARS Saisissez la belle occasion qui va se présenter à vous. Attendez-vous à connaître de bonnes relations avec une personne proche de vous. Vous n'aurez pas la déception pressentie. C'est le moment d'essayer de faire bouger les choses. Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud.

?

L’université d’Oxford est plus ancienne que l’Empire Aztèque. L’université d’Oxford est très vielle, elle est même plus ancienne que la civilisation Aztèque. L’enseignement a commencé à l’Université d’Oxford en 1096 et s’est développé rapidement à partir de 1167 quand Henri II a interdit aux étudiants anglais d’aller à l’Université de Paris tandis que la fondation du Tenochtitlán qui a marqué le début de la civilisation aztèque s’est déroulée en 1325.Cela signifie que l’Université anglaise est plus ancienne que l’Empire Aztèque de 200 ans. L'éphémère est un insecte qui ne vit que d'amour et... même pas d'eau fraîche : sa transformation à l'âge adulte lui ôte la capacité à ingérer de la nourriture, puisqu'il se retrouve tout simplement sans orifice buccal, et ne peut plus manger. Il n'a alors d'autre choix que de s'élancer vers les lumières dans une nuit d'orgie pour se reproduire avant que le destin ne le rattrape et qu'il ne meurt de faim.

Astuce informatique PHOTOGRAPHIER SON ÉCRAN L'écran de votre PC affiche quelque chose de surprenant ? Photographiez-le. Nul besoin d'un appareil photo, pressez simplement la touche Impr écran. Puis sur un document Paint ou Word vous effectuez un "Coller". La photo apparaît. Vous pouvez alors l'enregistrer.

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REPONSE • Un homme avertit en vaut deux.

Il ne vit pas longtemps, mais au moins, il s'amuse !


COLLECTIVITÉ DE SAINT-BARTHÉLEMY


Photo Michael Gramm

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