St Barth Magazine n°348 - mars 2017 -

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SAINT-BARTH

MAGAZINE N°348

Mars 2017 • 31e année

SPECIAL ELECTIONS

BETTINA

BRUNO

HELENE

XAVIER

COINTRE MAGRAS BERNIER LEDEE


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Y’

a des hauts débats, des bas et des hauts, de drôles de débats et de la démago, des coups de pression, des coups dans le dos, des coups de bluff et des rodéos. Y'a des rodéos? Ce prélude Anisé pourrait, à quelques égards pris au hasard, seoir à la campagne électorale locale. Bien que les augures ne laissent que peu de doutes sur l'issue sacrant à la présidence de la Collectivité Bruno Magras pour un troisième mandat consécutif, aucune surprise n'est à écarter. L'exemple américain, s'il peut par ailleurs servir de contre exemple au niveau national, est la preuve que tout peut arriver. Mais alors quoi? Un deuxième tour ? Une liste parmi le trio Tous Unis pour St Barth Autrement en pôle position? Selon un sondage Hipop/Picsou Magazine, chaque candidat aura, à la date du premier tour du scrutin, une chance sur quatre d'être choisi dans le secret de l'isoloir. Moins sérieusement, si l'on devait se fier au nombre de personnes se déplaçant aux meetings, St Barth d'Abord serait indéniablement en tête. 200 000 personnes, à en croire Bruno Retailleau. Dans l'hypothèse où l'importance des réseaux sociaux s'imposerait, les followers d'Unis pour St Barthélemy prendraient alors le flambeau. Les deux autre listes ne sont, elles non plus, pas en reste en terme d'indicateurs positifs. Comptant de nombreux supporters plus timides, mais tout autant solides, elles pourraient également créer l'événement. Les jeux, marqués par le caractère inédit des fraîches candidatures et par une certaine indécision des électeurs, sont en tous cas ouverts. Comme, se tromper ne devrait pas être le privilège des seuls experts, il convient d'ajouter que le scénario où l'histoire serait déjà écrite par les vainqueurs est tout aussi plausible. C'est ce qui s'appelle " se mouiller" ! Une certitude résiste, celle d'un Président sortant qui ne saurait, dans tous les cas de figure, se satisfaire d'un aller simple en position de simple élu. En même temps, qui accepterait un second rôle après son parcours? Une question rhétorique à laquelle ne répondra pas le sénateur, remarqué pour son absence à la droite du frère. A dessein d'apporter quelques clés sur les programmes des quatre candidats, un débat, dont vous trouverez les grandes lignes dans ces colonnes, fut proposé. A l'issue de celui-ci, difficile de dire qui s'en était le mieux sorti. Les avis semblent encore partagés et chacun des camps y trouve quelques motifs de satisfaction. Après des débuts timides pour presque tous, sinon pour un Bruno Magras prêt à en découdre en orateur averti - "Boug la sé cho mêm " a-t-on pu entendre dans les jours suivants -, chaque candidat a pu exprimer son point de vue avec aisance et conviction. On retiendra de nombreuses similitudes malgré les divergences et l'espoir d'une avancée commune à travers les propositions de chacun. Car, comme on peut l'imaginer, il est plus difficile d'avancer avec des idées fixes. En attendant le 19 mars, faites vos jeux ! Au niveau national, rien ne va plus ! Sur le sujet des casseroles, que nous envient les démocraties du monde, de la châtelaine de Montretout, candidate du peuple ou du prince fictif de la Sarthe à la crème; soit ils sont innocents et ils peuvent être Présidents, soit ils accèdent à la présidence et ils seront alors innocents. Sur une autre tonalité, tandis que Sarko cesse les consensus et tance Juppé, l'ex collaborateur pointe du doigt les déserteurs de retour. Un petit calcul et on s'en va, assurent ces derniers! Mais ça revient, parfois sous l'apparence d'une Morano bien pâle, dont beaucoup regrette l'amie qui habite Laval et qui dit-on, prépare de délicieuses tripes aux papillotes. Une belle thèse, quand on y pense, car, qui imaginerait le général mis en examen? Pourquoi pas demain, interdire les poules qui muent ou imaginer la Chine qui se lèverait à la vue des nippons? Sur le front de gauche, on observe Mélenchon et Hamon dans la foule, avec une gauche qui délire. Qu'on se le dise, il est urgent d'attendre, car après les pubs, c'est bientôt le vote. En saisons des bottes, et autres destituées non sans profit, il ne s'agirait pas de se retrouver avec du tracas jusqu'au cou en mettant à jour des fouilles curieuses au fin fond des fosses de la Grèce. Sur ces dernières assertions ou élucubrations, n'y voyez aucune contrepèterie, même filée, ce serait totalement involontaire. Bonne lecture,

Miguel Berry

SOMMAIRE

SAINT-BARTH MAGAZINE Mars 2017 # 348 Publication EURL ST BARTH MAGAZINE Directeur de Publication Miguel Berry 0690 67 11 88 contact@stbarthmagazine.com Rédacteurs Miguel Berry berrymiguel@hotmail.com Frédérique Doucet frederiquedoucet@sfr.fr Mise en page et graphisme Marie-Pier Pautrot 0690 74 05 60 mapisbh@orange.fr

Gustavia - B.P. 73 97095 Saint-Barthélemy F.W.I. contact@stbarthmagazine.com www.stbarthmagazine.com fb : St-Barth-Magazine Impression Printed by PRIMSERVICES St-Martin Z.A. Hope Estate Tél : 0590 87 50 24 ISSN : 1151-3373 Dépôt légal à parution © st-barth magazine 2004 RC 89 B 141 Basse-Terre

• Politique/Elections : Xavier Lédée - Unis pour Saint Barthélemy Bettina Cointre - Tous pour Saint-Barth Hélène Bernier - Saint-Barth Autrement Bruno Magras - Saint-Barth d’Abord • Elections : Débat entre les candidats • Récapitulatif programme candidats 2017 • Nautisme : La Bucket est de retour • Portfolio Carnaval • Portrait : Andréa Lefort • J’ai testé pour vous : Une petite excursion à la Pop-up Gallery • Horoscope

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POLITIQUE/ELECTIONS

Nous avons posé cinq questions, les mêmes, aux différents candidats : Xavier Lédée, Bettina Cointre, Hélène Bernier et Bruno Magras.

XAVIER LEDEE - UNIS POUR SAINT BARTHÉLEMY SBM : Comment définiriez-vous votre engagement politique? La vie politique, qu'elle soit locale ou nationale, a toujours fait partie de mon quotidien. Issu d’une famille dont l’investissement politique s’est vérifié pendant plusieurs générations, j’ai décidé il y a cinq ans de m’engager aux côtés de Bruno Magras. De ce mandat de conseiller territorial, je retiens aujourd’hui plusieurs choses. La première, c’est une expérience du rôle de l’élu qui me permet aujourd’hui de me projeter sans crainte vers plus de responsabilités. J’ai pu prendre part aussi bien à des commissions “stratégiques” (commission sport, commission tourisme) qu’à des commissions plus “administratives” (appels d’offre, commission paritaires…). J’ai aussi représenté la Collectivité au sein du Conseil d’Administration de l’Agence Territoriale de l’Environnement. Ainsi, j’ai appris chaque jour un peu plus sur le rôle d’un élu. La deuxième, c’est qu’il est indispensable pour notre Collectivité de fonctionner différemment aujourd’hui. Saint-Barthélemy a besoin d’un nouveau modèle de gouvernance qui donne sa juste place à chacun : élu, citoyen, personnel administratif, professionnels. C’est ce que je vous propose aujourd’hui avec mes co-listiers.

SBM : Quels seront les sept grands projets de votre quinquennat ? Même si votre nombre est réducteur, nous pouvons d’ores et déjà lister les projets suivants : - Améliorer le “bien-être” en luttant contre les nuisances : Les bruits de circulation, les bruits de chantier, le bruit nocturne, la pollution sauvage ne sont plus acceptables. En règlementant et en se donnant les moyens de mener une politique ferme et concertée, nous améliorerons cette situation au profit des habitants et de nos visiteurs, notamment en renforçant les moyens d’action de la Police Territoriale. - La circulation : C’est incontestablement un problème majeur de l’île. Nous favoriserons, dès le début de la mandature, le co-voiturage en implantant des arrêts minutes sur les routes de l’île et en créant une plate forme internet pour mettre les usagers en relation. Nous réorganiserons le transport des plus jeunes vers l’école et vers leurs activités afin de désengorger la circulation aux heures de pointe. Ces mesures nous permettront de mener sereinement une concertation sur les transports en commun en parallèle. - La petite enfance : Un plan de création de Maisons d’Assistantes Maternelles permettra d’augmenter rapidement le nombre de places sur l’île. Celle-ci seront gérées par les assistantes maternelles qui veulent s’établir et aussi celles qui sont déjà installées et qui souhaitent prendre plus d’enfants. Parallèlement, nous pourrons étudier la faisabilité de crèches. - L’aménagement des poumons économiques de l’île : Gustavia a besoin d’un réaménagement rapide. Nous réaliserons de petits parkings arborés disséminés dans Gustavia. Nous lancerons dès le début de mandature un appel à projet pour réorganiser le stationnement sur la rue Samuel Falhberg, tout en réaménageant la place pour la promenade. La zone de pêche sera repensée. Saint-Jean pour sa part verra sa circulation améliorée, notamment avec la réalisation de trottoirs entre la Villa Créole et la plage. Un accent sera mis sur la vidéo surveillance, à l’image de ce qui est fait à Gustavia. - Le port : Une étude pour protéger le port de la houle sans dénaturer son aspect actuel sera lancée. De même, nous travaillerons à assainir l’eau de la rade. - La santé : La Collectivité doit renforcer son implication dans

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ce secteur. A l’hôpital, des travaux de rénovation des salles d’accueil, de réanimation et d’urgence seront programmées. Nous voulons aussi la mise en place d’un numéro d’urgence géré localement. - Les jumelages : Nous mettrons en place des relations avec des villes d’Amérique du Nord, d’Europe et de la Caraïbe, afin de tisser des liens économiques mais aussi de permettre à nos jeunes de se former et de grandir à travers des échanges scolaires et socio-culturels pour qu’ils puissent demain exprimer tout leur potentiel au sein de la Collectivité.

SBM : Quel est le plus grand point de désaccord entre vous et vos concurrents ? Tout d’abord, notre groupe ne se définit pas par rapport aux autres listes. Nous souhaitons avant tout apporter fraicheur et renouveau dans le paysage politique local qui n’évolue qu’à la marge depuis trop longtemps et ne laisse pas assez de place à la concertation, à l’écoute et aux idées d’horizons divers. Cependant nous ne rentrons pas non plus dans le jeu qui consiste à tout rejeter en bloc, à travers une opposition souvent peu constructive et parfois opportuniste. Pour exemple, nous sommes conscients que la carte d’urbanisme et ses règles ne sont pas parfaites. Nous sommes en désaccord avec la majorité actuelle qui baisse les bras en jugeant qu’après tout chacun a bien le droit de faire ce qu’il veut. Mais contrairement à l’opposition, j’ai voté cette carte car nous avons besoin d’aller de l’avant. Le rôle de l’élu est d’être responsable et sérieux, pas de se cacher derrière un vote de façade, d’autant plus facile que l’on sait qu’il n’a aucune chance d’être suivi.

SBM : Quelle vision avez-vous de St Barth dans 15/20 ans ? Nous voulons pour Saint-Barthélemy l’excellence dans tous les domaines. Saint-Barthélemy a construit sa renommée dans l’excellence touristique. Nous devons retrouver cette excellence dans des domaines aussi variés que l’enviro- nement, la santé, l’éducation, l’énergie. Dans 15 ans, Saint-Barthélemy aura réussi sa transition énergétique, offrira un cadre de vie serein et harmonieux à sa population et aux touristes qui conti-nueront de venir sur une Île où il fait bon vivre. Les conditions auront été mises en place pour que nos jeunes puissent se former, et notamment avoir une maîtrise indispensable de l’anglais. Notre environnement aura été protégé et nous bénéficierons d’un cadre de vie sain.

SBM : Que souhaitez-vous dire aux électeurs pour les convaincre de voter pour vous ? Les 19 et 26 Mars prochain, vous êtes amenés à choisir les élus qui vous représenteront au Conseil Territorial pour les 5 prochaines années. Depuis trop longtemps, vous vous voyez proposer les mêmes choix entre une majorité en place et deux listes d’opposition. Aujourd’hui nous vous proposons une alternative crédible, sérieuse et compétente. La liste Unis pour SaintBarthélemy que j’ai l’honneur de présenter regroupe des personnes avec une expérience certaine dans tous les domaines, des personnes qui connaissent l’île et qui ont une volonté réelle de s’investir. Nous nous engageons à être au service de la population et à toujours oeuvrer dans l’intérêt général et en toute transparence. Nous proposerons un nouveau modèle de gouvernance où chaque élu aura sa place, une gouvernance qui donnera toute sa place et tout son sens à la concertation, une gouvernance qui n’oubliera personne. Les 19 et 26 Mars, osez le • changement et votez Unis pour Saint-Barthélemy.



POLITIQUE/ELECTIONS

BETTINA COINTRE - TOUS POUR SAINT-BARTH SBM : Comment définiriez-vous votre engagement politique? Aujourd’hui, je suis candidate à la présidence de la Collectivité pour apporter le changement, le renouveau politique dont SaintBarthélemy a besoin. Nous sommes à un tournant majeur de l’évolution de l’île et la manière dont nous le prendrons déterminera comment nous vivrons, demain, à Saint-Barth. Je me suis engagée en politique il y a cinq ans, dans la même logique que lorsque je me suis engagée dans l’associatif, dans le but d’être au service de mes concitoyens. Au cours de ces cinq ans de mandat, avec Benoît CHAUVIN, nous avons pleinement joué notre rôle d’élu, en défendant les valeurs pour lesquelles nous avons été élus par nos concitoyens. Nous avons été présents et avons participé activement aux commissions dont nous sommes membres en travaillant avec la majorité et en proposant nos idées. Nous avons également su dire non, quand cela était nécessaire, notamment pour la défense du petit commerce, la préservation de la zone verte d’Autour du Rocher ou les murets de Grand Fond. C’est dans ce même esprit que je prolonge mon engagement en prenant aujourd’hui la tête de la liste TOUS POUR Saint-Barth, avec la volonté de changer la politique telle qu’elle est menée et proposer d’autres priorités : une qualité de vie meilleure, un environnement préservé, une économie équilibrée et pérenne. J’aime St Barthélémy et c’est ce profond attachement qui me motive à m’engager à la tête de la liste Tous Pour St Barth pour conduire notre île vers de nouvelles perspectives.

SBM : Quels seront les sept grands projets de votre quinquennat ? Nos projets visent tous à améliorer la qualité de la vie de nos concitoyens, préserver l’environnement et stabiliser et pérenniser l’économie locale. Aujourd’hui, la garde des jeunes enfants repose uniquement sur les assistantes maternelles, qui ne sont pas assez nombreuses pour permettre l’accueil de tous les enfants qui en ont besoin. La création d’une crèche, ou d’une structure multi accueil, permettra de répondre à l’insuffisance de places disponibles, et de proposer aux parents le choix de leur mode de garde, en fonction des besoins de l’enfant. Pour les personnes âgées, la création de l’EPHAD a permis de répondre aux besoins des personnes âgées dépendantes et nécessitant un accompagnement médical. En revanche, il reste fort à faire pour les séniors qui sont valides et ne nécessitent pas de soins médicaux, mais qui souffrent de solitude. La mise en place d’une aide au transport ainsi que l’organisation de moments de rencontre sont une partie des solutions que nous proposons de mettre en oeuvre. Chacun constate que la circulation se densifie année après année. De même, à Gustavia et de plus en plus dans les quartiers, on est confronté aux difficultés de stationnement. Pour y remédier, nous mettrons en place le transport en commun que nous proposons depuis deux mandats, en commençant par un système de navettes entre St-Jean et Gustavia. Avant de compléter par des lignes régulières pour desservir les quartiers. Pour lutter contre l’insécurité routière, nous engagerons des campagnes de communication et travaillerons plus étroitement avec les forces de police et de gendarmerie pour enrayer ce danger. Nous proposons de mettre en place une réelle politique culturelle, pour fixer un cap et accompagner les acteurs de la culture, à commencer par les associations, qui font un travail remarquable. Nous créerons ainsi à la Collectivité un poste de responsable Culture, afin que les associations aient un interlocuteur privilégié. Nous engagerons la création d’une Ecole de Musique, pour offrir un lieu commun dédié à la pratique de la musique. Nous créerons une salle culturelle polyvalente, pour offrir un lieu adapté tant au travail tout au long de l’année qu’à l’organisation de représentations. Nous réaménagerons le musée afin de redonner vie à l’espace dédié à la culture locale. Enfin, nous organiserons un forum des associations, au mois de septembre, pour que celles-ci puissent faire découvrir leurs activités au plus grand nombre. A Saint-Barthélemy, l’énergie électrique et le transport reposent quasi exclusivement sur des énergies fossiles.

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Cela contribue fortement au réchauffement climatique, et surtout nous rend très dépendant au prix de ces ressources. Nous devons engager Saint-Barthélemy sur la voie de l’autonomie énergétique. Cela passe par l’équipement des bâtiments publics en panneaux photovoltaïques. Ce sera rapidement fait afin que la Collectivité soit un exemple en ce domaine. Nous encouragerons les principaux consommateurs à réduire leur consommation à travers une labellisation des hôtels et des villas, qui serait également une valeur ajoutée pour eux et pour l’île, répondant aux attentes nouvelles des visiteurs. Nous soutiendrons davantage l’acquisition et l’usage de véhicules électriques. Saint-Barthélemy jouit d’un environnement naturel exceptionnel. Nous continuerons de le préserver, de le mettre en valeur, d’en faire un atout touristique, avec par exemple la création de sentiers de randonnée ou l’aménagement de l’étang de Saline. L’Agence Territoriale de l’Environnement effectue un travail remarquable pour protéger la nature de Saint-Barth, nous allons renforcer les moyens qui lui sont alloués. En matière d’urbanisme, nous relèverons très nettement le taux de la taxe sur les plus-values, pour décourager les investissements purement spéculatifs. Nous apporterons des modifications sur la carte d’urbanisme, notamment pour créer une zone de protection du patrimoine, à Gustavia.

SBM : Quel est le plus grand point de désaccord entre vous et vos concurrents ? Aujourd’hui tous les candidats partagent le constat de la situation de St-Barthélemy. Mais divergent sur le degré d’atteinte du point de non-retour, et sur les choix à effectuer pour éviter de scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Nous ne pouvons plus continuer comme avant et laisser notre territoire se détériorer petit à petit. Le temps des grands projets structurants est révolu. Nous souhaitons donner plus de place à l’humain, à la qualité de vie, au vivre ensemble, à l’avenir de nos jeunes. Nous avons également des divergences sur la manière de gouverner. Un territoire, une collectivité, n’a pas à être géré comme une entreprise. Le but n’est pas de dégager des marges de manoeuvres financières toujours plus conséquentes. Il n’a pas non plus à être géré par un seul individu, mais en équipe. C’est ce que nous proposons, avec une équipe compétente, qualifiée, investie dans son engagement, et qui travaillera au service de l’intérêt général de tous les habitants de Saint-Barthélemy.

SBM : Quelle vision avez-vous de St Barth dans 15/20 ans ? Nous avons la vision d’un Saint-Barth dynamique économiquement, mais dans une perspective durable et raisonnée, afin de préserver l’image d’exception qu’a aujourd’hui Saint-Barthélemy et de garantir une qualité de vie pour ses résidents.

SBM : Que souhaitez-vous dire aux électeurs pour les convaincre de voter pour vous ? Je voudrais leur dire que l’heure est venue de faire un choix. On ne peut pas continuer le développement à tout va comme aujourd’hui sans remettre en question nos atouts. Ce choix pour le futur de notre île est entre vos mains. Je suis candidate à la présidence de la Collectivité pour, avec mon équipe, apporter le changement politique dont Saint-Barthélemy a besoin. L'équipe qui s'engage à mes côtés est une équipe citoyenne composée de personnes qui, comme moi, sont conscientes des enjeux auxquels est confrontée SaintBarthélemy. Que ce soient des enjeux économiques, de société et aussi environnementaux, les trois enjeux étant d'ailleurs étroitement liés. Nous nous engagerons au service de nos concitoyens et agirons avec honnêteté, ténacité, responsabilité, dans l’intérêt général. Nous savons reconnaître les mérites de la mandature passée, au sein de laquelle nous avons soutenu un certain nombre de projets. Nous nous sommes néanmoins opposés quand cela était nécessaire. Mais il est plus que temps, aujourd'hui, de proposer une politique qui permette de garantir un avenir positif et serein, à tous. Aussi, mes chers concitoyens, je compte sur vous. Le 19 mars, • VOTEZ TOUS, POUR Saint-Barth.



POLITIQUE/ELECTIONS

HELENE BERNIER - SAINT-BARTH AUTREMENT SBM : Comment définiriez-vous votre engagement politique? Notre engagement dans cette campagne est total, sincère et désintéressé. Comme vous le savez, depuis 2009, en tant que présidente de l’association Saint-Barth Essentiel, je suis engagée pleinement pour la défense et la valorisation du patrimoine naturel, historique et culturel de Saint-Barthélemy. Contrairement à mes trois concurrents, je n’ai pas attendu de faire de la politique pour m’investir dans la préservation de notre île. Mais j'ai compris que m'engager en politique était le meilleur moyen pour porter des idées et les mettre en place. Contrairement à d'autres candidats, je ne me présente pas pour servir mes intérêts personnels. La seule chose qui m’importe c’est l’avenir de Saint-Barth.

SBM : Quels seront les sept grands projets de votre quinquennat ? Le programme de Saint-Barth Autrement s’articule autour de sept engagements qu’une fois élus nous nous attacherons à mettre en œuvre. A l’intérieur se glissent les sept grands projets auxquels vous faites référence, même si je n’aime pas trop l’expression de « grands projets ». Certains pouvant paraître plus petits, mais sont en réalité très importants pour ceux qu’ils touchent. Premièrement, nous élaborerons plan d’aménagement du territoire à 15 ans prenant en compte toutes les problématiques du territoire : l’urbanisme, l’environnement, le développement durable, mais aussi les problématiques de transport, d’équilibre de l’habitat ou encore les grands projets d’équipement. C’est sur la base de ce document et des principes de lutte contre le mitage, d’encadrement de la taille des constructions et d’intégration de normes environnementales dans le bâti que nous élaborerons une nouvelle carte d’urbanisme. C’est parce que ce travail n’a pas été fait que toutes les tentatives de cartes d’urbanisme et le seul projet a avoir été appliqué ont été annulés. Il est grand temps de mener ce projet à bien ! Un deuxième grand chantier consiste en la refonte totale du code de l’Environnement qui dans son état actuel rend bien souvent inapplicables toutes les sanctions prévues. Savez-vous par exemple qu’aucun chapitre du code n’est consacré à l’eau, qu’il ne traite pas du contrôle des produits chimiques ou encore qu’un seul article est consacré aux énergies renouvelables ? En lien avec cela, notre troisième grand projet sera de mettre en œuvre un plan de transition énergétique. A l’heure où la majorité des dirigeants mondiaux s’accordent à dire qu’il faut impérativement limiter le recours aux énergies fossiles, comment peuton continuer à brûler du fioul pour produire de l’électricité et dire « tout va bien, continuons ! ». La question n’est donc pas de savoir si, mais quand, et comment. Autre engagement essentiel de notre programme, le maintien de la prospérité économique de l'île et des ses habitants que je sais être une préoccupation importante ! Nous allons améliorer la perception de celles existantes en prenant notamment en charge l’enregistrement des actes immobiliers et le cadastre. Ces services aujourd’hui pilotés par la Guadeloupe ne nous permettent actuellement pas de contrôler les déclarations ! Or, je rappelle que cela relève des compétences qui nous ont été transférées en 2007. Pourquoi ne pas les avoir exercées ? Mais notre priorité en matière fiscale sera de reprendre les discussions avec l’État concernant la convention fiscale. Ce sujet est capital pour tous les retraités, actuels ou à venir et pour les fonctionnaires d’État en exercice. S’il n’est pas réglé, en 2018, tous seront prélevés directement à la source. Cette inégalité des administrés de Saint-Barthélemy face à l’impôt n’est pas nouvelle, elle existe depuis la création de la Collectivité, mais elle n’a jamais semblé intéressée l’équipe en place qui, en 10 ans de pouvoir n’a rien fait sur le sujet… Elle a même laissé échapper un magnifique créneau en 2011, à l’époque où SaintMartin a, elle, signé une convention fiscale. Dans un registre plus social, nous œuvrerons à l’ouverture dans le temps de notre mandat d’un centre territorial de prévention et d’éducation à la santé. Ce centre regrouperait les missions du dispensaire, un service de médecine préventive, un espace de parole et d’aide médico-sociale et psychologique aux familles en difficulté, aux personnes vulnérables (personnes battues, enfants en détresse…) et handicapées ainsi qu’aux personnes en situation d’addiction, en grande fragilité psychologique ou en situation de précarité. Certains services existent déjà, d’autres sont prodigués à l’extérieur, d’autres enfin sont totalement nouveaux. L’idée est de les regrouper dans un même lieu.

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C’est un centre indispensable pour une partie de la population qui a été oubliée par l’équipe en place. C’est un effort que nous devons supporter : saviez-vous qu’aujourd’hui seulement 0,4% du budget de la Collectivité est consacré à la santé ? Enfin, même si notre programme compte davantage de propositions que nous vous invitons à découvrir sur notre site internet, nous souhaitons mettre en œuvre une vraie politique culturelle et patrimoniale. Je dis « vraie » car celle menée ces dernières années a failli. Failli à préserver notre patrimoine et nos traditions. Failli à développer des projets culturels d’aujourd’hui. J’en veux pour preuve la salle de spectacle que le candidat Magras promet depuis deux mandats. Et promet à nouveau aujourd’hui !

SBM : Quel est le plus grand point de désaccord entre vous et vos concurrents ? Tout d’abord, je tiens à préciser que je n’ai rien contre mes concurrents à titre personnel. En revanche, il y a un élément qui nous différencie totalement : tous les trois, Bruno Magras, Bettina Cointre et Xavier Lédée, sont membres du Conseil territorial de l’île. Ils répondent de leurs actions et pour certains… de leur inaction ! Je pense clairement à Xavier Lédée, élu de en 2012 sur la liste Saint-Barth d’Abord qui n’a rien fait pendant ces 5 années pour marquer sa différence, affirmer ses opinions. Aujourd’hui il se présente sur une liste différente, mais en même temps se revendique comme la relève de l’équipe en place. Durant le débat radiodiffusé, nous avons par ailleurs appris que sa N°2 avait d’abord postulé sur la liste de Bruno Magras qui l’a éconduit, avant de rejoindre Xavier Lédée. Pour nous, les choses sont claires : voter Xavier Lédée, c’est voter la continuité de Bruno Magras ! Pour Bruno Magras, à la lueur de ce que je vous ai dit précédemment, on voit bien que nous sommes opposés sur bien des points, pour ne pas dire sur tout. C’est à la fois un problème de philosophie et de vision du territoire : je rappelle quand même que le dernier document d’urbanisme, le Marnu, n’est plus applicable depuis 2002. Cela fait 15 ans ! En 15 ans, Bruno Magras n’a pas été capable de mettre en place un document d’urbanisme, sauf un annulé par le tribunal administratif et une carte adoptée dans la précipitation un mois avant l’élection. Et cela alors même qu’il a pleine compétence en la matière depuis 2007, depuis le transfert de la compétence d’urbanisme à la Collectivité. Bien au contraire : plus il a eu de pouvoirs et d’outils à sa disposition, plus l’urbanisation s’est développée de manière anarchique et non maitrisée, aboutissant à ce surdéveloppement que nous dénonçons aujourd’hui. Quant à Bettina, c’est vrai que nous avons des points communs. Je lui avais même proposé de conduire une liste commune. Elle n’a pas voulu. Je note toutefois que durant ces 5 dernières années en tant qu’élue de l’opposition, on ne l’a pas beaucoup entendue.

SBM : Quelle vision avez-vous de St Barth dans 15/20 ans ? Étant d’un naturel optimiste, j’ai un souhait pour Saint-Barthélemy : que les futures générations connaissent l’île telle que je l’ai connue. Une sorte de paradis sur terre qui aurait réussi à prendre le tournant de la modernité pour se développer, tout en préservant ses richesses naturelles et son identité culturelle. Mais, pour atteindre cet objectif, il convient de se lever, de s’engager et d’agir. En effet, trop de transformations non maitrisées sont en train de défigurer Saint-Barthélemy. Je parle bien sûr de la destruction de l’environnement, mais aussi de l’urbanisation incontrôlée, ou encore de la multiplication des nuisances sonores et des pollutions, sans parler de l’emballement démographique. Le double discours de Bruno Magras qui dénonce aujourd’hui ces faits alors même qu’il en porte la pleine responsabilité ne trompe plus personne.

SBM : Que souhaitez-vous dire aux électeurs pour les convaincre de voter pour vous ? A ceux qui doutent, qui pensent : « on sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce que l’on gagne », je leur demande de réfléchir à deux fois : Bruno Magras est à la tête de l’île depuis 1995. Depuis 22 ans. Comme ses prédécesseurs, il a participé à ce qui a fait notre île et personne ne peut rejeter en bloc ce qu’il a fait. Mais ses deux derniers mandats nous prouvent à tous les niveaux, dans tous les aspects de la vie d’une Collectivité et en particulier dans le surdéveloppement consécutif à la politique d’urbanisme qu’il a menée, dont il est responsable, qu’il est temps de changer. Qu’il est temps de faire autrement, de voter dimanche prochain pour Saint-Barth Autrement ! •



POLITIQUE/ELECTIONS

BRUNO MAGRAS - SAINT-BARTH D’ABORD SBM : Comment définiriez-vous votre engagement politique? Mon engagement politique au service de SaintBarthélemy n’est plus à démontrer. Il date de mon plus jeune âge. J’ai à mon actif plus de trente-cinq années de vie d’élu dont 22 ans en qualité de premier Magistrat. Le fil conducteur de mon engagement était au départ, l’évolution statutaire de Saint-Barth. Aujourd’hui personne ne conteste cette avancée historique. Rapprocher le pouvoir de décision des habitants de l’île a toujours été mon objectif. D’ailleurs, il est assez amusant d’observer, que les premiers bénéficiaires du statut fiscal actuel sont aujourd’hui, ceux qui me dénigrent le plus. Sauf à être de mauvaise foi, qui peut contester l’importance du travail réalisé ? SBM : Quels seront les sept grands projets de votre quinquennat ? Avant de lancer de nouveaux projets, il faut avant tout, achever ceux qui ont été engagés. Pour le reste, nous avons diffusé un programme détaillé, ambitieux et réaliste à la fois et nous avons pour habitude de respecter nos engagements. SBM : Quel est le plus grand point de désaccord entre vous et vos concurrents ? Pour réussir en politique, il faut avoir des convictions fortes et une vision claire sur les objectifs recherchés. Certes, l’arbre étant abattu, nombreux sont ceux qui veulent s’improviser bûcherons. Or ce n’est pas parce que l’on veut accéder au pouvoir, qu’on a le droit de promettre tout et de raconter n’importe quoi. Encore faut-il avoir un minimum d’expérience et savoir se placer au-dessus des rivalités locales, surtout sur un petit territoire comme le nôtre. Que certains jeunes veuillent s’engager, c’est plutôt rassurant. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux, m’ont sollicité. Malheureusement ça n’a pas été possible faute de place sur notre liste. Parmi mes concurrents, certains ont été élus. En s’opposant systématiquement et sans discernement, à de très nombreux projets d’importance pour notre île, ou encore en abandonnant notre groupe pour des raisons futiles telle que celle d’avoir apposé le nom de Rémy De HAENEN sur l’aéroport, ils ont mis en évidence la faiblesse de leur maturité politique et leur manque d’expérience. C’est bien dommage. S’agissant des deux sujets que sont l’urbanisme et l’environnement sur lesquels, certains ont bâti leur

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fonds de commerce électoral, les arguments qu’ils mettent en avant, sont caricaturaux. Il suffit pour s’en convaincre de prendre connaissance de ce qui a été fait en faveur de la protection de l’environnement. A propos de l’urbanisme, si nous sommes tous d’accord sur la nécessité de le maîtriser, les arguments avancés ne tiennent pas la route. Tant et aussi longtemps, qu’il y aura des terrains à vendre, il y aura des gens pour les acheter. Notre majorité a récemment adopté une carte d’urbanisme, qui sera un outil de régulation important. Cette carte indispensable continuera d’ailleurs à être améliorée en fonction des premiers retours d’expérience. Nous prendrons aussi des mesures pour mieux taxer les plus-values spéculatives. Pour autant il serait utopique de croire, que les élus quels qu’ils soient pourront du jour au lendemain tout arrêter ou refuser des permis de construire, dans les zones constructibles à partir du moment où le dossier déposé répond aux règles édictées. Les tribunaux de la République sont là pour dire le droit. Enfin, il convient de confirmer, que 66% de notre territoire est en zone naturelle, dont 48% en zone naturelle renforcée. SBM : Quelle vision avez-vous de St Barth dans 15/20 ans ? J’ai quelques difficultés à prédire l’avenir. Les évolutions technologiques et géopolitiques sont si rapides et leurs effets sur un petit territoire comme le nôtre peuvent être très puissants. Ceci étant, pour reprendre une célèbre formule : « Quand je me regarde, je me désole, lorsque je me compare, je me console ». Aucune autre île de la Caraïbe n’a aussi bien réussi son développement. Aucune n’a notre réputation. Par conséquent il suffit de bien identifier les atouts que nous avons et de tout faire pour les sauvegarder. Cela passe notamment par la stabilisation de la population autour de 10 000 habitants et notre capacité à donner à nos jeunes, les outils pour tirer avantage du monde de demain. SBM : Que souhaitez-vous dire aux électeurs pour les convaincre de voter pour vous ? Les électeurs de Saint-Barthélemy me connaissent bien. Contrairement aux attaques de mes opposants, chacun sait que ma porte est toujours ouverte. Je n’ai plus à prouver ce dont je suis capable lorsqu’il faut se battre pour notre île à Paris et prendre les décisions qui s’imposent. •



POLITIQUE/ELECTIONS

ELECTIONS : DÉBAT ENTRE CANDIDATS Le samedi 11 mars, un débat entre les candidats Xavier Lédée, Bettina Cointre, Hélène Bernier et Bruno Magras, animé par Hugo Lattard du Journal de Saint-Barth et par Miguel Berry du Saint-Barth Magazine, a eu lieu dans les locaux de Radio St Barth. Pour que l'équité du temps de parole soit respectée, chaque candidat a été chronométré. Les deux heures de débat ont permis de développer de nombreux sujets au coeur des préoccupations quotidiennes. fin de fournir un aperçu d'ensemble, vous trouverez à dessein certaines des propositions énoncées par les têtes de liste sous forme de tableau récapitulatif. Bien sûr, le bilan n'est pas totalement exhaustif et certains points, relatifs au programme de chaque candidat, nous ont peut-être échappé.

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Sur la tenue du débat, l'ensemble a été plutôt cordial et nous l'espérons, d'intérêt pour les auditeurs. Vous pouvez par ailleurs revivre l'émission en suivant le lien sur la page facebook du magazine. Après une brève présentation de chaque tête de liste, le débat, articulé autour de trois thématiques : 1. Cadre de vie et environnement, 2. Population/Culture, 3. Economie / Activité, a pu débuter. Les premiers échanges liés à l'urbanisme et à l'urbanisation, sujet majeur, ont mis en exergue les divergences de chacun qui conduisent pourtant au même constat : la maîtrise de l'urbanisation est essentielle ! Bruno Magras, plus à l'aise dans l'exercice oratoire, est le premier à suggérer plus de punch à ces échanges trop bon enfant et à réclamer plus d'interactivité. Ont suivi des escarmouches sporadiques, faisant monter quelque peu la tension, très vite adoucie par l'importance de la teneur des propositions formulées. On notera pêle-mêle quelques passes d'armes entre Bruno M. et Hélène B. sur les sujets des subventions allouées par la Collectivité à l'association St Barth Essentiel ou encore sur la vente en cours de terrains par des propriétaires faisant partie de l'entourage familial de cette dernière. Ce à quoi la présidente de l'association a répliqué que les investissements d'intérêt général réalisés par l'association étaient bien supérieurs aux aides consenties et que " c'est pas parce que les gens habitent à Grand Fond qu'ils font tous partie de ma famille".

d'un projet antérieur de transport en commun. Une initiative que Bettina et Xavier ont clairement rejeté, compte tenu de la différence notable entre les deux projets et le caractère obsolète du dossier datant de 2007. Dans l'objectif de minimiser le "calibre" des colistiers d' Unis pour Saint Barthélemy, que Xavier L. venait de mettre en valeur, Bruno M. a souligné que, " Franciane Le Quellec m'a demandé à faire partie de mon équipe, malheureusement je n'avais pas de place pour tout le monde." Sur le sujet de la petite enfance, Bettina C. a estimé le sujet mal maitrisé par le porteur de la liste Unis pour Saint Barthélemy: " il n'est pas encore confronté, il n'a pas encore saisi toutes les conséquences de ce problème". Entrainant quelques minutes plus tard la réponse de l'intéressé : "je n'ai pas d'enfant donc je ne peux pas parler de la petite enfance, je n'ai pas plus de 60 ans , donc je ne dois pas pouvoir parler des personnes âgées". Une dernière phrase pour laquelle Bruno M. s'est senti directement visé et a répliqué "c'est quand même à l'homme de plus de 60 ans que tu as demandé à mettre ton pied à l'étrier en 2012...je

ne suis pas encore une personne âgée figure toi." L' échange entre les deux hommes a ensuite repris : Bruno M. : "Faut pas prendre les gens pour des idiots, tu es devenu un opposant parce que le Conseil Territorial a décidé de mettre le nom de De Haenen sur l'aéroport..." Xavier L. : " Je ne suis pas un opposant, tu as décidé que j'étais un opposant parce que j'avais pris une décision qui n'allait pas dans ton sens...jamais je n'ai dit que j'étais en opposition avec toi..." Sur la salle de spectacle promise par St Barth d'Abord en 2007, la tête de liste de St Barth Autrement a lancé, la punchline du débat, "nous on ne veut pas promettre les choses, on veut les faire..." avant de préciser un peu plus tard que la réalisation d'un port de pêche à Cul de Sac serait une catastrophe écologique. Vous l'aurez compris, si ces quelques piques, à l'attrait somme toute moindre, ont pu rythmer le débat et susciter un intérêt, l'importance des échanges se situe assurément dans les propositions avancées par les candidats. Voir le tableau page suivante.

Afin de justifier son refus de navette financée par la Collectivité, le Président sortant a tenu à remettre aux candidats un document traitant Illustration ©Karas Tattoo, de retour sur l’île en Juin

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• Réécrire la carte d'urbanisme • Intégration de l'habitat dans l'environnement • Navette entre St Jean-Gustavia • Covoiturage

• Logements à prix préférentiels avec COM garant • Aide au logement pour personnel enseignement santé, administratif • Accession à la propriété • Salle culturelle polyvalente • Interlocuteur entre COM et associations • Inventaire du patrimoine • Recueil d'archives • Ecole de Musique • Forum des associations • Renforcement de l'ATE • Sentiers pédestres • Réaménagement étang de Saline • Transition énergétique • Equiper les bâtiments publics en photovoltaïque • Inciter l'auto consommation • Label vert pour les hôtels • Crèche ou structure multi-accueil • Accompagnement Assistantes Maternelles • Après-midi récréatives • Accompagnement des familles • Aide au transport

• Réaménagement des quais • Structure sous marine pour contre la houle selon étude

• Retravailler la carte • Privilégier la rénovation et la construction résidentielle

• Covoiturage • Repenser la circulation • Petits parkings

• Construction résidentielle par les hôtels pour leur personnel • Taxe sur grandes villas libres

• Salle culturelle polyvalente • Archives • Réaménagement des sentiers

• Répression des incivilités

• Transition énergétique • Une part d'énergie renouvelable imposée dans chaque nouvelle construction • Eau de piscine = eau de récupération

• Maisons d'Assistantes Maternelles (MAM)

• Développement des métiers d'aide à la personne • Coupler juniors et séniors à travers des événements associatifs

• Structure sous marine pour contrer la houle selon étude • Assurer la qualité de l'eau du port

CIRCULATION / STATIONNEMENT

LOGEMENT

CULTURE / PATRIMOINE

ENVIRONNEMENT

ENERGIE

PETITE ENFANCE

SENIORS

PORT

TOUS POUR ST BARTH BETTINA COINTRE

CARTE D’URBANISME

UNIS POUR SAINT BARTHÉLEMY XAVIER LÉDÉE

Réécrire le code de l'environnement Création réserve terrestre Revalorisation des zone humides Campagne de sensibilisation

• Création d’un ouvrage de protection polyvalent (non défigurant)

• Visites à domiciles • Aide au transport

• Crèche

• Objectif de 30% d'énergies renouvelables d'ici 2030 en commençant par équiper les bâtiments administratifs en photovoltaïque

• • • •

Salle culturelle polyvalente Service de la Culture et du Patrimoine Inventaire du patrimoine Stockage et numérisation des archives • Parcours historique suédois • Restauration site Gustav et murets de Grand Fond

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• Maitriser le développement • Constitution de réserves foncières pour logements locatifs • Accès à la propriété

• Navette entre St Jean-Gustavia • Nouvelle organisation de la circulation

• Moratoire • Nouvelle carte

ST BARTH AUTREMENT HÉLÈNE BERNIER

• Réaménagement des quais

• Développement des métiers d'aide à la personne • Hospitalisation à domicile

• Halte-garderie • Inciter le métier d'Assistance Maternelle

• Moteurs au GPL • Développer en priorité le solaire

• Favoriser véhicule électrique • Réhabilitation étang de St Jean • Création Réserve Naturelle Terrestre

• Salle de spectacle • Aménagement parvis de la Collectivité • Musée et Archives à l'ancienne mairie • Jardin botanique et maison suédoise à l'espace fort Gustav

• Création logements pour les fonctionnaires • Aide/échange pour l'accès à la propriété

• Parking souterrain • Délocaliser certains services publics • Réduire le nombre de voitures de location

• Apporter des améliorations au fur et à mesure

ST BARTH D’ABORD BRUNO MAGRAS



NAUTISME

LA « BUCKET REGATA » EST DE RETOUR !

Les côtes de Saint-Barthélemy vont voir surgir de magnifiques vaisseaux à l’aube du 16 mars. Cette année, la régate aura lieu du 16 au 19 mars, date où les habitants du rocher se rendront aux urnes et à leur point de vue favori pour admirer les navires.

22 ! Voilà les beaux bateaux ! Ou les supers voiliers devrais-je plutôt dire avec un minimum de 30,5 mètres ou 100 pieds. Déjà la 22ème édition à Saint-Barthélemy de cette célèbre régate qui vit le jour en 1986 dans le Massachusetts. N’est pas concurrent qui veut : en plus de la taille du voilier il faut verser d’importants droits d’entrée pour pouvoir participer à cette course. Et pour cause, cette régate se veut à la fois un super show des plus beaux méga voiliers du monde, tout en offrant un spectacle nautique exceptionnel. Chaque année les lots à gagner sont symboliques malgré leur valeur, ils ne représentent ni plus ni moins que notre médaille de « finisher » reçue lors denos courses locales non classées mais valent beaucoup plus cher... Nouveauté de l’année pour la course des superyachts : le « Corinthian Spirit Class » dont le but est d’ouvrir le champ à plus de participants, non adeptes de la navigation sportive.

partager le verre de l’amitié lors de la réception des propriétaires (uniquement sur invitation) Vendredi 17 mars La race 1, Pursuit Class yacht et la 2ème course de la classe J fendront les vagues de leurs coques rutilantes avant d’assister au concert « Bucketbash » donné par Evan Goodrow à partir de 19h00 jusqu’à 23h00. Samedi 18 mars Course N°4 pour les classe J et course N°2 PursuitFleet suivi du Yacht Hop de 19h00 à 21h00 Dimanche 19 mars Course N°5 pour les classe J et course N°3 de PursuitFleet suivies de la cérémonie et cocktail de clôture du weekend à partir de 18h30..

Une régate et un esprit uniques Une course étonnante entre 38 voiliers répartis en 6 catégories et peu commune tant par la taille de ces monstres des mers que par la dimension qu’elle revendique : Second événement touristique de l’île après le nouvel-an ! Ceci-dit cette course se veut avant tout fair-play et amicale avec un esprit de camaraderie dans une compétition bienveillante notamment grâce à cet aspect non commercial de sortir vainqueur de la course. L’an passé le vaisseau « Unfurled » avait remporté la Bucket toutes catégories confondues. En définitive, un rendez-vous attendu de pied ferme sur l’île car annonciateur d’une seconde vague d’effervescence F. D dans la saison touristique.

Au menu de cette 22ème édition (sauf changements de dernière minute) Le mercredi place aux inscriptions des « Classe J » et au congrès annuel de la SYRA (Super Yacht Racing Association). Jeudi 16 mars Les classe J s’affronteront avant de saint-barth magazine # 348

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PORTRAIT

ANDRÉA LEFORT Donner vie à ses rêves pour aller « Aux limites de soi-même ». Rencontrer ce jeune homme c’est découvrir un rêve de gosse, une quête d’aventures pour un voyage au bout du monde.

Le projet se départage en 3 parties, qui s'étaleront sur 2 à 3 ans. La première étape de son aventure se fera via le canal de Panama, direction les Galápagos, île de Pâques, Les Marquises, les îles de la société, l’île Fidji, de Tsonga entre autres pour sa traversée de l’océan Pacifique. Un hivernage en Polynésie pour une durée d’environ 4 mois le temps de la saison cyclonique. Ensuite, traversée de l'océan Pacifique dans le sens inverse sans escale et en solitaire jusqu'au Chili. Une ultime étape depuis la Patagonie jusqu'à Ushuaia, traversée du passage de Drake. Et hivernage dans les glaces du continent Antarctique pendant 10 mois si tout se passe bien.

La naissance du projet C’est dans ses yeux d’enfants que le projet a vu le jour. Une envie de partir à la voile et de vivre la grande aventure. Né à La rochelle, du célèbre peintre Jean-Yves Lefort, Andréa passe les 3 premières années de son existence à SaintBarthélemy avant de retourner sur sa terre natale avec sa mère et sa soeur. Il grandit en France où il effectue sa scolarité et baigne dans l’univers de la mer à travers l’école de voile qu’il fréquente avant de revenir ici. Un retour choisi pour mieux tracer sa propre voie. Le projet reste un beau rêve d’enfant jusqu’en Juillet 2015 à l’heure de son voyage avec son ami Guirec et sa poule Monique de l’aventure « Guirec Soudée » pour quelques mois en direction du grand Nord. Il accompagne le jeune aventurier jusqu’aux portes de son isolement dans les glaces du Groenland, au delà du cercle polaire. Une expérience inoubliable qui scelle à jamais son destin en touchant du doigt concrètement son rêve pour la première fois. Guirec et Andréa se sont rencontrés à SaintBarthélemy, dans l’entreprise de jardinage où ils travaillaient alors : Garden Coach. Ils ont rapidement tissé les liens d’une amitié indéfectible. Ils doivent d’ailleurs se retrouver quelque part dans l’océan Pacifique l’an prochain… Pour l’heure, son aventure, il la conçoit seul face aux éléments et face à lui-même. Car Andréa prend goût à l’aventure de la navigation et réalise qu’il ne tient qu’à lui de lui donner vie. Dès son retour, il planche sur son projet qui voit le jour début 2016. Petit à petit, le projet prend forme et se matérialise il y a 5 mois avec l’acquisition de son voilier « Callipyge ». Un voilier de 32 pieds avec une coque en aluminium qui le mènera jusqu’au bout du monde du moins jusqu’au cercle polaire antarctique où Andréa a prévu de se laisser emprisonner dans les glaces pendant 10 mois !

Un sacré défi Mais si l’aventure éveille quelques peurs pour Andréa, pas de quoi le refroidir pour

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saint-barth magazine # 348

Beaucoup d’inconnues encore…

de bon. Andréa est habitué à relever des défis de survie en solo comme partir dans la jungle notamment au Costa Rica. « La peur est bonne conseillère, elle nous permet d’avancer en trouvant des solutions. » Sa plus grande préoccupation pour le moment au-delà du côté financier c’est le problème du sommeil, très difficile à gérer. « La nuit, je ne pourrai pas dormir, il me faudra garder la barre tout le temps. La journée, il me faudra m’habituer à faire decourtes siestes de 15 à 20 minutes. » Renoncer à tout cycle de sommeil complet n’est pas si aisé. Mais une fois que l’on est dans une situation périlleuse, peur ou pas peur il faut avancer et trouver des solutions. Se préparer à la solitude pour ce grand périple en tête à tête avec soi-même. « M’adapter aux situations différentes, c’est ce qui me définit », précise Andréa. Le compte à rebours a commencé pour Andréa dont le début de l’expédition se fera en avril, après les Voiles de St-Barth et un ultime au revoir à tous ses amis et soutiens. Il a d’ores et déjà pris congé de son travail dans les jardins pour se consacrer à 100% à la finalisation de son expédition. Une page de 8 ans se tourne au sein de l’entreprise de Garden Coach puis de son entreprise « Verticalis » dans laquelle il concevait des jardins verticaux.

Un compagnon de voyage ? Andréa y songe sérieusement. Et même si « Momo » est fort sympathique, la compagnie canine d’un bon vieux toutou l’attire plus. Affaire à suivre ! Forcément, il faut prévoir des vivres, de l’occupation et du carburant pour maintenir la cellule de vie à zéro, et éviter que cet espace ne gèle. Avec -40°C à l’extérieur en moyenne, il lui faudra de sacrées réserves ! Toute une logistique qu’il n’est pas encore temps d’envisager. A l’heure actuelle Andréa doit encore boucler le budget de son expédition. Une cagnotte sur « Ulule », un site de financement participatif en ligne, lui a permis de réunir une bonne partie de la somme. Il lui faut encore trouver des partenaires. Si vous souhaitez suivre et soutenir Andréa Lefort dans son projet « Aux limites de soi-même », rendez-vous sur : Andréa Lefort @andrealefort youtube.com/channel/UCBCyf2tjY WIOHI2J85qfm-g

Un mot aux lecteurs du St Barth Magazine ? « Bien-sûr ! Je dédie ce défi personnel à tous ceux qui ont partagé quelque chose avec moi et ont contribué à faire de moi celui que je suis aujourd’hui. J’encourage tout le monde à vivre ses rêves, à tenter l’expérience, même si elle exige des sacrifices et parfois de la souffrance. Aller vers les choses que vous aimez, plutôt que de rester enfermé dans F. D vos peurs ». andrea@auxlimitesdesoimeme.com



J’AI TESTEPOUR VOUS

UNE PETITE EXCURSION À LA POP-UP GALLERY

Cet espace situé au 22 rue Jeanne d’Arc à Gustavia a été inauguré au début de l’année, le 7 janvier plus précisément. Cette galerie est nouvelle et surtout éphémère, alors je me suis dit pourquoi ne pas y faire un petit tour et vous partager cette expérience ?

Une idée dans le vent Les galeries éphémères ne sont pas toutes récentes. En effet, le concept de « POP-UP store » fait son apparition dans le début des années 2000 aux EtatsUnis. Ces espaces sont issus d’une nouvelle approche de marketing basée sur une ouverture de points de vente ou d’exposition éphémère. Attention à ne pas confondre avec un salon ! Ces espaces sont similaires à tout autre espace de vente ou d’exposition permanent sauf qu’ils ne sont créés que pour quelques jours, à quelques mois maximum. Jouant sur un effet choc, et immédiat. Une nuance de taille quand même pour la « POP-UP Gallery » de SaintBarthélemy qui restera ouverte jusqu’{ fin avril. Il ne s’agit donc pas d’ouverture flash ou éclair.

Une idée tirée d’internet qui fait « tilt ». Angela Greaux : le visage de la Galerie C’est en ayant vu sur internet ce concept de « POP-UP » galeries qui éclosent dans des lieux originaux voire improbables comme des hangars, les bords de rivières, dans des cafés ou des boutiques de toutes sortes et de toutes tailles qu’Angela a eu l’idée d’exploiter ce lieu autrement. En contact avec Pierre Carreau, elle lui fait part de son projet et la machine est lancée. En effet, cet espace était initialement prévu pour une activité de bureau seulement mais Angela a voulu lui donner une

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âme, et exploiter autrement cet espace. Pari réussi, puisqu’on en oublie carrément le petit bureau placé dans un coin. Un espace bien loin de son envie de départ Angela souhaitait en effet pouvoir se ménager une boutique de souvenirs et de photos de Saint-Barth, mais cet espace n’offrait pas d’espace de stockage suffisant pour une telle boutique. Rien de bien surprenant non plus venant d’une photographe de « fine art ».. En effet Angela réalise des clichés photographiques orientés vers une influence déco pour les architectes d’intérieur. Une passion qui lui vient de loin. Effectivement, Angela est une jeune femme de 37 printemps originaire de Saint Barth. Elle a eu l’opportunité de beaucoup voyager depuis son enfance grâce à un papa qui travaillait pour une compagnie aérienne nationale. Elle passe ses premières années en Guadeloupe puis suit ses parents à Saint-Barth en 1994. Elle part, l’année

suivante pour la métropole où elle entame ensuite un cursus Master en Marketing à Bordeaux en 2000. Elle prolonge ses études par un Master européen en photographie. Ce n’est qu’en 2011 qu’ Angela revient vivre sur son île. Après un séjour d’un an de par le monde en mode travail et vacances. Elle découvre entre autres la beauté des paysages de l’Australie, la Thaïlande et Bali. A son retour, Angela se lance dans la photographie et dans les souvenirs avec sa ligne de magnets, et cartes postales à l’effigie de Saint-Barth.

Une succession d’artistes connus localement La galerie reste axée sur des artistes locaux : Pierre Carreau et Jérôme Rapin pour la première exposition, Jérémy Kraft et Sean Gregory plus récemment et Kay Quattrocchi à partir du 10 mars prochain. Une occasion de se changer les idées les jours de pluie ou de se changer les yeux si vous ne courrez pas les expositions sur toute l’île. De quoi mettre un peu de vie dans ce quartier résidentiel ayant peu de boutiques et restaurants. Si le cœur vous en dit n’hésitez pas à pousser la porte de la galerie ou celle du site internet • www.pop-up-gallery-sbh.com • popupsbh@gmail.com • 06 90 68 20 60 Vous avez jusqu’à fin avril ! F. D



HOROSCOPE BELIER

LION

SAGITTAIRE

21 MARS - 20 AVRIL

23 JUILLET - 23 AOÛT

23 NOV.- 21 DÉC.

Certaines de vos connaissances cherchent à connaître vos relations intimes. Vous vous insurgez et votre colère se justifie. On vous restera fidèlement attaché, votre renommée sera encore meilleure. Vous connaissez une période calme et rassurante.

TAUREAU 21 AVRIL - 21 MAI Les problèmes particuliers qui pourraient survenir ne vous troublerons pas. Mais faites très attention à ce qui peut se dire autour de vous. Une réelle chance de vous justifier passe tout près de vous, n'hésitez pas à vous saisir de cette planche de salut.

GEMEAUX 22 MAI - 21 JUIN Contentez-vous de vous abstenir de faire certains commentaires superflus qui tomberaient à plat. Vous avez suffisamment de choses à régler en ce moment, ce n'est pas la peine de vous attirer les foudres de quelqu'un d'important qui paraît vous tenir à l'oeil.

CANCER 22 JUIN - 22 JUILLET Une bonne occasion de vous mettre en évidence vous permet de prendre certaines initiatives heureuses. Ce qui vous conduit à un succès mérité dépassant toutes les prévisions que vous auriez pu faire. Vous saurez profiter agréablement de votre renommée inattendue.

Une amélioration sensible de vos relations financières viendra d'une lettre venant de loin. Cela profitera également à votre moral et à votre forme. Profitez-en pour vous réjouir et faites bon usage de ces bonnes nouvelles à votre profit. Ne dépensez pas trop pour autant.

VIERGE 24 AOÛT - 23 SEPT. Vous aurez certainement raison de vouloir faire les remarques nécessaires qui s'imposent. Cela pourrait provoquer une indispensable mise au point avec quelqu'un dont l'appui vous sera très utile dans un avenir proche. On tiendra compte de vos judicieuses observations.

BALANCE 24 SEPT.- 23 OCT. Vous aurez raison de vouloir faire remarquer votre attachement à quelqu'un qui ne vous est pas indifférent. Cela pourra provoquer une mise au point indispensable pour établir les bons rapports entre vous. Pour votre plus grand bien on tiendra compte de vos observations.

SCORPION 24 OCT. - 22 NOV. Vous savez que c'est important de se sentir bien dans son corps. Une forme physique et mentale est indispensable au bon déroulement d'une journée. Vous aurez des obligations imprévues ces temps-ci, ne laissez pas la fatigue prendre le dessus.

Vous pensez avec raison devoir ne pas vous fier aux apparences. Vous pouvez pourtant compter sur l'aide précieuse que l'on vous propose. Les incertitudes de votre démarche sentimentale se transforment en une confiance un peu trop aveugle. Vous êtes perplexe.

CAPRICORNE 22 DÉC. - 20 JANV. Ne laissez pas traîner les choses en longueur. Votre indécision dans le domaine sentimental risque de vous jouer des tours. Pensez à vous ressaisir rapidement sinon on risque de vous prendre votre place. Si vous le faites maintenant le soleil brillera pour vous de nouveau…

VERSEAU 21 JANV. - 18 FÉV. Le temps vous paraît trop long, ne faites surtout pas preuve d'impatience car un événement déterminant risque de bouleverser votre emploi du temps de fond en comble et il vous serait difficile de respecter vos engagements. Votre bonne humeur fera le reste.

POISSONS 19 FÉVRIER - 20 MARS Vous vous en remettez trop souvent à votre seule intuition alors que vous avez le pouvoir de discerner ce qu'il y a à faire grâce à la sureté de votre jugement. Dans une nouvelle opération que vous projetez faites jouer aussi votre imagination et votre bon sens.



Rue de la République Gustavia Tél 05 90 27 73 13 www.fabiennemiot.com fabiennemiotcreation


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