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Polar Lines, aux confins de la pente Raide, sur l'Île de Baffin
from MKsport #20
by MK Sport
POLAR LINES
AUX CONFINS DE LA PENTE RAIDE, SUR L’ÎLE DE BAFFIN
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Reportage Baptiste Chassagne Photo Mathis Dumas
Appréhender l’Arctique artistique. Vivre le bout du monde épique et esthétique. Voici le projet d’une cordée composée de deux skieuses et deux alpinistes américaines qui se sont données pour mission d’aller rider les couloirs les plus reculées du monde, sur ce petit bout de terre hostile et reculé qu’est l’île de Baffin. Une île de Baffin qui rime avec confins. Cela tombe bien. Car il s’agit bien d’aller aux confins du monde et de l’être humain pour découvrir ce qui s’y cache véritablement, au plus profond, là où le vrai affleure. Mathis Dumas, le photographe qui trimballe son appareil photo ou d’autres n'accrocheraient pas le piolet, était là pour capter l’instant. Et nous le raconter. Après avoir été dessinées dans la poudreuse, voici les Polar Lines couchées noir sur blanc.
LA TERRE DE BAFFIN
Baffin est une île des superlatifs. Elle est l’une des plus : sauvages, vastes, désertes, éloignées, méconnues, hostiles, magiques… Grande comme l’Espagne, peuplée comme trois villages du Sud de l’Hexagone, l’île située à l’Ouest de l’archipel arctique se démarque par sa topographie atypique et la rudesse de ses conditions météorologiques. Avec sa densité de population atteignant 0,02 habitant au km2, l’île offre plus de chances de tomber sur un phoque, une baleine, un bélouga, un morse, un caribou, un loup ou un ours polaire que sur un être humain. Recouvert de glaciers et surmonté de reliefs pouvant atteindre jusqu’à 2591 m à son point culminant - le Penny Ice Cap - cet immense fragment de granit déniché par le navigateur William Baffin au XVIIème siècle propose un cadre mystique et des couloirs abrupts à tous les aventuriers qui y auront hasardé le bout de leur nez. Gelé. Par -15°C. Quand il fait chaud.
LES 4 ATHLÈTES DE L’EXPÉDITION
Brette Harrington, Hilaree Nelson, Emily Harrington, Christina Lustenberger
LA MISSION
« J’ai été missionné pour documenter l’expédition en tant que photographe et film maker. Mon rôle, c’est de créer du contenu pour raconter combien cette expérience était incroyable. Capturer les émotions et les transmettre. Pour cela, j’étais accompagné d’un ami, Jordan Manoukian, et Drew Smith. Avec le recul, le contexte a facilité notre métier. La mission était presque simple au regard de mes précédents voyages au Pakistan ou en Himalaya. À Baffin, tu es tout le temps en action, tu rides dès le premier jour : tu n’as pas besoin d’acclimatation, contrairement à la très haute-altitude. Et le fait de se trouver au Canada favorise grandement la logistique. »
LA GLISSE
« Le projet était de rider des couloirs, en fonctionnant en étoile autour de notre camp de base, positionné stratégiquement à proximité du Sam Ford Fjord, au pied d’un glacier, à l’abri du vent et à équidistance des principaux couloirs. Ce n’est pas le même ski que chez nous. Là, il s’agit de remonter des couloirs de 1000 à 1500 mètres de dénivelé positif, creusés dans les Big Walls, d’immenses parois de granit gorgées de cette neige fraîche qui vient s’y engouffrer grâce au vent, pour ensuite les descendre. Du ski de pente raide en somme. Les approches se faisaient en ski de rando ou en skating, depuis le campement. Physiquement, les journées étaient denses. »
LA NEIGE
« Sur l’île de Baffin, il fait si froid que les précipitations de neige sont très rares ! Sur l’année, il ne doit pas tomber plus de 2 mètres cumulés, donc presque rien. Néanmoins, à la différence de chez nous, le froid conserve cette neige sur le long terme et lui garantit une super qualité. Nous avons ridé des couloirs recouverts grâce au vent de 30 à 40 cm de poudre. » « Ce n’était pas seulement une aventure, mais une véritable expédition. Pas uniquement un projet de film, mais un projet de vie pour les 4 athlètes que nous avons accompagnées. Le terme ‘expédition’ prend tout son sens dans la dimension extrême de ce voyage. Pendant un mois, tu évolues en milieu hostile. Tu te retrouves loin de tout, exposé au froid et aux ours polaires, à 6 ou 7h du premier village inuit et 3 jours du premier hôpital. Tu n’as pas le droit à l’erreur. Il ne faut pas se blesser. »
L’EXPÉDITION
LA DIFFICULTÉ MAJEURE
« Le froid est prédominant. Je n’ai jamais eu aussi froid, aussi longtemps, en permanence. Tu apprends à vivre avec cette sensation. Certes, au niveau de l’océan, tu ne subis pas la fatigue liée à la très haute-altitude, néanmoins, le froid se révèle extrêmement énergivore, éreintant d’un point de vue physique et nerveux. Dans la tente, lorsque tu te couches, il fait -17°C. Le moindre geste du quotidien devient compliqué. On avait pris des lingettes pour s’octroyer un brin de toilette, mais dès la première nuit, le paquet s’est transformé en brique. Il nous a fallu 5 jours pour les réchauffer. Tout devient mission. Le moindre besoin essentiel. Boire, manger, dormir… Une anecdote ! Il faisait si froid que même branchées, les batteries de nos appareils se déchargeaient. Un délire ! »
LA CHANCE
« Dans ce contexte, dont on se doutait et pour lequel nous avions signé, nous avons bénéficié d’énormément de chance. Dame Nature s’est montrée clémente et nous a offert des conditions d’une stabilité incroyable : froid glacial mais grand soleil, avec un vent modéré par rapport à ce que cela peut donner habituellement. »
« Pendant 3 semaines et demie, nous n’avons croisé personne. Nous avons vécu en microcosme, en autarcie. Quatre athlètes américaines, trois photographes-vidéastes et un inuit, le local de l’étape, dont la mission était de nous aider sur le camp, de nous guider au besoin et de nous protéger des ours polaires. Si nous n’avons croisé personne, nous avons cependant aperçu au loin un alpiniste polonais entrain d’ouvrir une voie sur l’un des Big Walls les plus imposants de l’île. Nous avons appris par la suite qu’il était resté 35 jours, seul, à grimper cette paroi. »
« J’ai été impressionné par le niveau technique, le niveau de performance mais surtout le niveau d’engagement de ces 4 rideuses. Brette Harrington et Christina Lustenberger ont même réalisé l’ouverture d’un couloir sur laquelle j’ai refusé de les accompagner, ne me sentant pas les capacités dans ces conditions. Il fallait skier la partie supérieure, tirer des rappels pour passer le sérac central avant de rider à nouveau en bas. J’ai été soufflé par leur détermination. Mais aussi par leur robustesse. Leur motivation n’a jamais flanché, malgré la rudesse de l’expédition. Elles ont conservé une magnifique chaleur humaine à l’intérieur malgré le froid extérieur. Comme si une flamme les animait en permanence. Ce couloir, elles l’ont d’ailleurs nommé Polar Moon. C’est la plus belle ligne polaire qu’elles ont réalisée. » « Mon meilleur souvenir, ancré à jamais, est d’avoir ridé le mythique couloir Polar Star, recouvert de poudreuse, au soleil couchant. À 11h du soir. J’ai rarement vu une telle lumière. »
LA SOLITUDE
LA CLAQUE
L'IMAGE
POLAR LINES • Réalisateur : Jordan Manoukian • Production : Mountains Legacy Film • Durée : 16min
MATHIS DUMAS
www.mathisdumas.com
LE SPLITBOARD
VERS DE NOUVEAUX HORIZONS
Arrivé timidement en France il y a une trentaine d’années pour répondre à l’envie des précurseurs de s’aventurer au-delà des domaines skiables, le « splitboard » a aujourd’hui le vent en poupe. Une discipline tendance, qui connais une forte croissance. Les pratiquants étant de plus en plus nombreux, l’offre produits s’est étoffée afin de répondre à leurs attentes. Comment ? En leur proposant un matériel toujours plus léger, efficace et innovant. Et dans ce milieu, deux noms émergent : Plum, la marque experte des fixations lights ; et Christophe Etallaz, pionnier de la discipline et désormais concepteur de chaussures hardboot. Rencontre avec ce dernier, dit « Tal », la petite main qui régale le milieu de réflexions et d’innovations.
LE HARDBOOT, KESAKO ?
Selon Tal, « le snowboard ou splitboard hardboot c’est la pratique, comme son nom l’indique, avec des chaussures à coque rigide, type chaussures de ski. Historiquement c’est la pratique qui a une image très alpine, type carving ou pente raide. » Cependant, pour lui, les avantages qu’apportent le hardboot en termes de facilité de manipulations, de confort, sécurité et précision ne doivent pas être réservés seulement à une élite de splitboardeurs experts : « en ayant développé une fixation dédiée au hardboot pour Plum, j’étais convaincu qu’il y avait quelque chose à faire pour rendre le matos plus polyvalent et joueur. Ce qui existait jusqu’à lors contribuait malheureusement à faire du hardboot une pratique réservée aux experts, et à la haute montagne ».
COMBINER PERFORMANCE ET EFFICIENCE
Petit retour en arrière, lorsqu’en 2014, PLUM lance avec Tal (déjà lui) le modèle « Feyan ». La première fixation fabriquée en France et dédiée au splitboard avec comme atout principal, un passage simple et rapide du mode montée au mode descente. Ces derniers s’unissent dans un projet commun et une vision semblable : faciliter la, ou plutôt les pratique(s) du splitboard. Cela passe notamment par le développement d’une gamme complète de fixations couvrant toutes les pratiques. Et c’est en 2018 que sort la PLUM SOK, petite dernière de la gamme, dédiée aux chaussures rigides et donc au splitboard « hardboots ». Pour Tal, splitboardeur depuis 30 ans ; « le développement de cette fixation SOK a été une vraie révélation sur la facilité des manipulations et le gain de poids : 2 fois moins de gestes à effectuer et 500g de moins ! Le tout, en conservant les avantages du mécanisme PLUMsplitboard qui permet notamment de resserrer sa board en descente. Depuis ce jour, je suis convaincu que la combinaison optimale chaussure-fixation passe par une coque plastique rigide, et je n’ai d’ailleurs plus jamais fait marche arrière dans ma pratique perso. Je me suis donc très vite rendu compte qu’il fallait agir sur le développement de chaussures spécifiques au hardboot. En effet, il fallait à l’époque utiliser des chaussures de ski de rando, performantes en montée mais qui offrent des sensations bien loin de celles du snowboard en descente. Des fixations hardboot sans chaussures spécifiques, c’était un peu comme rider un VTT avec des pneus de vélo de route ». Alors concrètement, comment ça marche le combo fixation et chaussure harboot ? Pour Tal, le point de départ était de fusionner le meilleur des deux mondes : « le but était de réfléchir à la combinaison chaussurefixation pour la rendre la plus performante possible. A la montée, les avantages d’une chaussure de ski qui permet d’avoir du maintien en dévers, une bonne tenue du ski, du débattement, un cramponnage rapide… à la descente, ces mêmes chaussures de ski apportent puissance et précision mais il fallait réussir à leur apporter le toucher de neige qui leur fait grand défaut. » C’est ainsi que naît la marque KEY EQUIPMENT et son modèle de chaussure DISRUPTIVE ; la chaussure de splitboard à coque plastique qui casse les codes en libérant la cheville à la descente. Sans prétendre révolutionner le splitboard, l’arrivée en 2018 de la fixation SOK et plus récemment de la boot DISRUPTIVE marquent donc un tournant dans la pratique. Selon « Tal », l’avenir du splitboard s’annonce radieux. On peut donc compter sur lui et sur PLUM pour continuer d’œuvrer au développement de la discipline.
PAROLE D'ATHLÈTE AVEC MARION HAERTY,
AMBASSADRICE PLUM
Pourquoi pratiquer le splitboard ?
L’immense avantage de cette pratique est le sentiment de liberté qu'elle procure et les accès privilégiés qu’elle nous permet d’atteindre. Des traces vierges, des endroits coupés du monde et loin de tout. Des privilèges jusqu’alors réservés au ski de rando !
Plutôt hardboots ou softboots ?
Je me rends compte que le hardboot permet d'envisager beaucoup plus de choses, que ça renforce le sentiment de sécurité grâce notamment à la très bonne tenue latérale qui facilite le passage dans les dévers. La Disruptive est d’ailleurs parfaite pour cela. Elle favorise grandement l’économie d’énergie en montée. Derrière, on peut tout envoyer en descente.
Ton matériel idéal pour aller faire du split, c’est quoi ?
Ma planche préférée est sans aucun doute la « After hours » de chez Rossignol. Une planche parfaite pour le hors-piste et qui s’adapte à tous types de conditions. Ajoutez à cela la chaussure Disruptive avec les fixations SOK de chez PLUM dont je ne me sépare plus depuis que je les ai essayées, et vous êtes au top.
« PRATIQUE & MATOS » POUR LE SPLITBOARD « HARDBOOT »
L’indispensable : Être snowboardeur ! On ne s’invente pas spécialiste en un claquement de doigt. Avant de pratiquer le split, il est primordial d’être déjà un bon snowboardeur sur piste. La split : De manière générale, choisir une planche plus courte que ce qu’on a l’habitude de rider en snowboard pour avoir une planche plus maniable, plus polyvalente et plus légère. A présent, le panel de modèles est très large et permet à chaque pratiquant de choisir la board qui lui convient le mieux. La fixation : Toute l’énergie que l’on va économiser à la montée permettra de mieux profiter de la descente. Le modèle SOK (PLUM) offre un grand confort à la montée, tant au niveau du poids qu’au niveau de sa facilité d’utilisation. C’est la seule fixation hardboot du marché avec laquelle il est possible de monter, mais on peut aussi la mettre dans le sac et monter avec une butée de fixation de rando à insert, type Plum PEKYE. La chaussure : L’offre en chaussure splitboard hardboot est aujourd’hui (très) limitée et la Disruptive de KEY EQUIPMENT est la seule à offrir la souplesse d’une chaussure classique (softboot) en descente.
Marion Haerty et la fixation hardboot de chez Plumsplitboard : la SOK
KEY EQUIPMENT
Découvrez la chaussure de splitboard. www.key-equipment.com
PLUM SPLITBOARD Découvrez toute la gamme de fixations. www.fixation-plum.com
UN SKI À L’ESPRIT LIBRE, ENTRE DEUX MONDES
Le Blizzard. Un vent froid, violent, hostile. Des conditions hivernales, de la neige, et un monde du dehors recouvert de blanc. La montagne s’en accommode sans broncher, les skieurs, eux, sortent après la tempête, là où le ciel bleu s’invite. Longtemps destiné aux pistes damées, le ski s’ouvre depuis de nombreuses années maintenant à la « vraie » montagne, aux espaces libres et préservés. Tantôt ski de piste ou ski de freeride, les marques suivent ces tendances pour espérer coller aux attentes et besoins des amoureux de l’or blanc. Blizzard, la marque cette fois-ci, s’inscrit dans cette vague de fond et se démarque par la qualité de ses gammes de skis, destinés parfois à la piste, parfois au freeride, et parfois, comme avec le ski Hustle, à ces deux mondes de façon simultanée.
" SUR L'AUTEL DE L'EFFORT, SANS COMPROMIS, SANS LIMITES. ˝ " LE COMPROMIS ULTIME RESIDE-T-IL DANS LA LIBERTE A NE PAS AVOIR A CHOISIR ? C'EST POUR REPONDRE A CETTE QUESTION QU'A ETE CREE LE HUSTLE. ˝
L’ENTRE DEUX MONDES
Le compromis ultime réside-t-il dans la liberté à ne pas avoir à choisir ? C’est pour répondre à cette question qu’a été créé le Hustle : réunir le meilleur des deux mondes du ski pour obtenir probablement l’allié idéal de beaucoup de skieurs. Un ski à la fois léger, mais suffisamment rigide, joueur mais assez maniable, sportif mais pas trop exigeant. Une shape similaire au célèbre Rustler, bien qu’avec une construction allégée, confère au Hustle un avantage non négligeable en pente et lorsque le dénivelé s’annonce délicat. La fibre de carbone remplace le titane, permettant ainsi un vrai gain de poids tout en conservant des éléments indispensables de la réussite de Blizzard en hors-piste. Il tire son ADN randonnée du côté du ski Zéro G, avec un alliage hêtre et peuplier, léger et au rendement idéal, couplé au bois de paulownia encore plus light. Cet assemblage donne au ski une identité unique, à la croisée des chemins, un « entre deux mondes » unique en soi, pour convenir à ces sportifs avides de pentes raides, de poudre, mais aussi de vitesse, de confiance et de performance.
TESTÉ DANS LE VRAI
Ces skieurs, et skieuses, nous avons d’ailleurs souhaité obtenir leur avis, afin de nous appuyer sur des témoignages aussi rares que précieux quand il s’agit de tests en « vraies » conditions. D’après Charlène Plaisance, skieuse aguerrie et compétitrice au sein du Freeride World Tour Qualifier, FWQ, ce Hustle est « un ski idéal quand on ne veut pas choisir ». En descente, il a une meilleure tenue qu’une gamme pure ski de randonnée. C’est l’hybride idéal pour le monde du freerando. « J’ai eu la chance de tester le Hustle 11, le plus large de la gamme, l’hiver dernier. Il est donc vraiment joueur en poudreuse et dans la neige fraiche. Pour moi la sortie idéale avec ce ski, c’est par exemple une randonnée depuis le haut des pistes, en ajoutant 300 à 400 m de dénivelé pour s’approcher d’une belle pente de poudreuse fraiche ! » Elle ajoute ensuite, enthousiaste : « Pour les bons skieurs c’est évidemment plus light que le Rustler, on peut dire que c’est son petit frère. C’est un ski que je garderais dans mon armoire ! Si quelqu’un ne peut investir que dans une seule paire, elle fait la bonne balance entre différents besoins, différentes conditions et styles de ski. Petit plus selon moi, la gamme est unisexe et les designs sont vraiment canons ! »
CHOOSE YOUR WEAPON taille (cm) / rayon (m) Hustle 11 : 164/16, 172/17.5, 180/19, 188/21, 192/23 Hustle 10 : 156/13, 164/14.5, 172/16, 180/17.5, 188/19 Hustle 9 : 157/13, 164/14, 172/15.5, 180/17, 188/18.5
1800 grammes. 1 kilo et quelques centaines de grammes qui vous amènent au-delà de l’humain, là où même les animaux trouve le dehors sauvage. Blizzard évite la tempête et regarde là où le ciel s’ouvre en proposant un ski qui saura propulser le skieur au-delà de la piste, l’invitant à la découverte de nouvelles sensations, de frissons et d’émotions, entre deux mondes.
" UN SKI A LA FOIS LEGER, MAIS SUFFISAMMENT RIGIDE, JOUEUR MAIS ASSEZ MANIABLE, SPORTIF MAIS PAS TROP EXIGEANT. ˝ " 1 KILO ET QUELQUES CENTAINES DE GRAMMES QUI VOUS AMENENT AU-DELA DE L'HUMAIN ˝
BLIZZARD - HUSTLE
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