Graphiste : Christian Moretti - Crédits photos :Teddy Morellec/Red Bull Content Pool - ©Oliver Godbold-Avoriaz1800*Avec - *Gratuit pour toi - *Meilleurs athlètes - Ne pas jeter sur la voie publique.
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ÉDITO
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JOYEUX HIVER ! Par Carole Cailloux Perpète-les-oies, Pétaouchnok, Bab el oued, Tataouine les bains : on aime toutes ces expressions désuètes qui se moquent des lieux isolés du brouhaha des grandes villes. Et si ces noms étaient autant d’invitations à dénicher les endroits paumés près de chez vous pour aller y crapahuter ? Et si l’aventure, la vraie, c’était de ne pas partir très loin de chez soi ? Après tout, le local et le responsable font fureur dans notre alimentation et nos vêtements, alors pourquoi pas dans nos week-ends ? MKSport a déniché pour vous les meilleurs évènements sportifs à découvrir cet hiver dans notre région pour vous donner envie de vagabonder dans nos montagnes enneigées, tester de nouvelles disciplines et découvrir des athlètes aux parcours inspirants. Dans cette édition, François Gabart vous racontera sa dernière route du Rhum, Jérôme Tanon sa dernière expédition au Pakistan, Argeline Tan-Bouquet sa vision du Télémark, Rancho son trip en skis sur la lune, Xavier Delerue, Anne-Flore Marxer et Régis Rolland leur expérience du Splitboard. Nous espérons que leurs aventures vous inciteront à vivre les vôtres. En attendant, toute l’équipe d’MkSport vous souhaite un merveilleux hiver !
JE PENSE QU’IL NE FAUT PAS EXAGÉRER LES DANGERS, NE PAS S’EN FAIRE UNE MONTAGNE, LES AFFRONTER RATIONNELLEMENT TOUT EN SACHANT QUE TOUT N’EST PAS PRÉVISIBLE, QUE TOUT N’EST PAS ÉVITABLE. François Gabart, « Rêver large »
TEAM Directrice de la publication : Carole Cailloux Directeur artistique : Victor Mouchot Directeur commercial : Nicolas Appertet Commerciale : Valérie Lantheaume Journalistes : Guillaume Desmurs, Baptiste Chassagne, Olivia Bergamaschi Illustrateur: Joël Costes, Sevan Selvadjian
Couverture : Mathis Dumas Société éditrice : Moka & Cie Raison sociale : SARL, K : 10 000 € Siège social : 12bis Impasse de la Futaie, 74960 Cran Gevrier Contact : contact@moka-cie.com Parution : 15 décembre 2018
Imprimerie : Imprimerie Chirat 744 rue de la Ste Collombe 42540 Saint Just la Pendue Dépôt légal : ISSN 2648-0883
Ont collaboré à ce numéro Axelle Mollaret-Gachet, Xavier Gachet, François Gabart, Stéphanie André, Argeline Tan-Bouquet, Tommy Caldwell, Kevin Jorgeson, Jérôme Tanon, Mathis Dumas, Enak Gavaggio, Mathieu Navillod, Cédric Pugin, Dom Daher, Xavier De le Rue, Anne-Flore Marxer, Régis Rolland.
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Le Crédit Agricole des Savoie contribue au développement du secteur de la montagne et participe au dynamisme des territoires des pays de Savoie.
11/2018 - Crédit Agricole des Savoie - 302 958 491 RCS Annecy - ORIAS n°07 022 417. Conception et réalisation : Crédit Agricole des Savoie - Crédit photo : iStock.
SOMMAIRE
SOMMAIRE Hiver 2018/2019
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INTERVIEW
Axelle & Xavier Gachet, béguin sur les podiums p.8 François Gabart, petit prince des océans p.106
FOCUS
Le cross-country, une histoire à courir de boue p.26 Les Pionniers, un soir avec la célèbre équipe de hockey sur glace p.32 L’escalade indoor, le nouveau skateboard p.49 Le splitboard, pour les snowboardeurs en quête de liberté p.76
CINÉMA
The Down Wall, l’ascension vertigineuse de 2 prodiges de l’escalade p.40
AGENDA
Sports de fond p.16 Sports mécaniques p.28 Sports collectifs p.30 Sports individuels p.38 Sports de glisse p.54 Les plus fun p.70
CARNET DE VOYAGE
Zabardast, objectif freeride sur les glaciers du Pakistan p.64
PORTFOLIO
Moontain Skiing, le voyage intersidéral de 3 skieurs Français p.83 Mathis Dumas, photographe sportif p.86
SANTÉ
Les avalanches les règles de base p.94
PRODUIT Scott lance le premier sac airbag électronique p.98
ZOOM OSV Coup de pouce aux jeunes pousses, les lauréats OSV 2018 p.100
MK COACH Comment débuter le télémark ? p.102
INSOLITE Le snowkite, une pratique dans le vent p.105
DIVERS Abonnements p.113 Jeux concours p.114
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INTERVIEW
AXELLE & XAVIER
BEGUIN SUR LES PODIUMS LA CORDÉE DE CUPIDON
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AXELLE & XAVIER
INTERVIEW
Interview Baptiste Chassagne
Axelle Gachet Mollaret et Xavier Gachet forment un couple de haut niveau qui a su faire de sa complicité un levier de performance. Les deux champions de ski alpinisme, tous deux au sommet de leur discipline, composent une cordée gagnante qui prouve que Cupidon sévit même en haute altitude.
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INTERVIEW
AXELLE & XAVIER
LE GOÛT DE LA SATISFACTION EST BEAUCOUP PLUS SAVOUREUX PARTAGÉ. Un tandem amoureux qui, les samedis pluvieux, sort les peaux pendant que les autres sortent au cinéma. Un binôme affectueux qui, pour ses premiers rendez-vous galants, se retrouvait sur les podiums. Interview croisée avec le couple qui cumule le plus de dénivelé positif au monde. Quelle place occupe le sport dans votre couple ? Axelle : Une place importante (sourires) ! Déjà, c’est le sport qui nous a permis de nous rencontrer, en 2010, sur des courses organisées par la « fédé ». Ensuite, dès que j’ai obtenu mon diplôme de kinésithérapeute à Grenoble, je suis montée à Arêches afin de rejoindre Xavier et me rapprocher de mon terrain de jeu. Xavier : Le sport est l’un des piliers de notre couple, mais ce n’est pas le seul. Il occupe une place à part puisqu’on s’investit pleinement dans notre pratique. On échange ensemble, notamment sur l’entraînement, la façon d’optimiser la récupération, les vecteurs de progression... Axelle : Aussi, on essaye de s’entrainer un maximum ensemble. Notamment l’été, en course à pied ou à vélo. Même si le coeur de notre séance, son contenu et les allures à respecter, seront un peu différentes, on fait en sorte de partir sur les mêmes itinéraires et revenir au même moment.
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Racontez-nous un jour de course vécu à deux ? Xavier : C’est un jour comme les autres. Nous n’avons pas de petit rituel. On évoque assez peu la course en amont, mais par contre on débriefe plus facilement après. On se raconte la manière dont elle s’est déroulée, puisqu’au final, comme nous étions nous-même en train de courir, on ignore tout de la performance de l’autre, hormis le résultat. Axelle : C’est vrai qu’on échange assez peu sur la façon d’appréhender une compétition. Par contre, on discute plus longuement après. Parfois, cela arrive que l’un soit ravi de sa performance alors que l’autre est plutôt déçu. Mais on arrive à gérer. Le mieux, c’est lorsque l’on peut tous les deux se réjouir. Le goût de la satisfaction est beaucoup plus savoureux partagé que seul. En quoi votre couple est une force pour performer au plus haut niveau ? Axelle : Je pense que cela joue un rôle, mais à vrai dire, on ne s’est jamais vraiment posé la question. Nous, on le vit de manière très naturelle. Xavier : Cela rend certainement la saison plus facile à vivre, au sens où l’on fait tous les déplacements ensemble. Une fois entamé l’hiver, on passe très peu de temps à la maison, or c’est très agréable de pouvoir compter sur une présence réconfortante à ses côtés tout au long de l’année, même à
AXELLE & XAVIER
INTERVIEW
LE SPORT REPRÉSENTE DE 12 À 20 HEURES D’ENTRAÎNEMENT PAR SEMAINE
l’autre bout du monde. Si l’on faisait tous les deux du sport à haut niveau, mais dans des disciplines différentes, j’imagine qu’on ne ferait que se croiser en coup de vent.
Xavier : La marge de progression d’Axelle est assez facile à trouver : la descente ! Le jour où elle descendra aussi bien qu’elle monte, elle sera vraiment difficile à aller chercher.
Axelle : Il y a aussi un côté stimulant, puisqu’en tant qu’athlète, on a un mode et une hygiène de vie forcément un peu particulière. On se tire mutuellement vers le haut.
Axelle : Ce qui m’impressionne chez Xavier, c’est sa maîtrise technique. C’est un véritable montagnard qui démontre énormément d’aisance en milieu naturel, d’intuition visà-vis de son environnement. Après, il lui manque encore un peu de régularité. Il est capable de réaliser une course magnifique un jour et passer complètement à côté le weekend suivant. Or, chez les hommes, le niveau est tellement dense que tu payes très cher ces petits problèmes de constance. Chez les femmes, même si tu es dans un jour sans, tu peux rester dans le top 5, alors que chez les garçons, tu finis directement au-delà du top 20.
Justement, c’est quoi votre quotidien d’athlète de haut niveau ? Notamment en termes de volume d’entraînement ? Axelle : Nous travaillons tous les deux à côté de notre pratique. C’est important pour notre équilibre. Du coup, on structure nos entrainements et les compétitions en fonction de cela. Après, nos collègues sont très compréhensifs et nous permettent de nous dégager du temps en hiver, une fois la saison lancée. Xavier : En termes de volume, le sport représente entre 12 à 20 heures d’entraînement par semaine en phase de préparation. Puis, au fur et à mesure que les compétitions se rapprochent, l’intensité prend le pas sur l’endurance. Enfin, lorsque les courses débutent, en décembre, on privilégie la récupération et l’entretien de la forme au quotidien pour arriver avec de la fraicheur le week-end. Si vous deviez donner un conseil de coach à l’autre, quel serait-il ?
Le sport occupe une place à part dans votre vie. N’est-ce pas étouffant parfois ? Y-a-t-il un risque que la passion se transforme en obsession ? Axelle : Honnêtement, si quelqu’un nous rencontre sans savoir que nous pratiquons du sport à haut niveau, je ne suis pas certaine qu’il le devine. Le ski alpinisme, c’est une passion, mais notre couple ne repose pas uniquement làdessus. Ce n’est pas notre raison de vivre. Xavier : Au-delà du sport, ce qui nous unit véritablement, c’est nos valeurs, nos aspirations et notre mode de vie. Nous sommes tous les deux très attachés à notre travail, à
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INTERVIEW
AXELLE & XAVIER
NOUS SOUHAITONS, À NOTRE ÉCHELLE, ÊTRE RESPECTUEUX DE LA NATURE. notre routine dans un petit village de montagne, au fait de passer un maximum de temps dans la nature.
bière, forte de préférence pour Xavier ; une tarte aux légumes accompagnée d’un verre de vin rouge pour moi !
Ce mode de vie le plus responsable possible, quasi en autosuffisance, c’est une préoccupation quotidienne ?
Le ski alpinisme a des perspectives olympiques. Le fait que votre sport puisse faire son entrée aux JO d’hiver pourrait-il nuire aux valeurs de simplicité qui font son essence ?
Xavier : Oui, nous essayons de vivre de la manière la plus harmonieuse possible avec l’environnement qui nous entoure, en limitant notre consommation. La nature est à notre disposition. il s’agit juste de cultiver les ressources qui sont mises à nos dispositions pour contenter nos besoins, plutôt modestes. Franchement, or urgence ou obligation, si on peut éviter d’aller en ville, ce n’est pas plus mal (sourires) ! Axelle : Mais cela ne nous empêche pas d’être réalistes : on utilise notre voiture tous les jours. En fait, il s’agit plus d’adopter un mode de vie qui nous semble logique que de défendre de véritables convictions. On ne se revendique surtout pas comme des écologistes. Nous ne sommes pas partisans. Nous souhaitons juste, à notre échelle, être respectueux de la nature. Concrètement, comment se caractérise ce fonctionnement en circuit-court ? Est-il motivé par un régime alimentaire particulier ? Xavier : Fonctionner en circuit-court, cultiver son potager, acheter des produits locaux… pour nous, c’est du bon sens. Dans notre jardin, nous avons toutes sortes de fruits et légumes, des tomates aux poireaux en passant par les poires, la rhubarbe et même des taupes, un peu pénibles par ailleurs (rires) ! Mes parents ont un poulailler, mon frère fait du fromage et les agriculteurs du Beaufortain nous fournissent en viande. Axelle : Mise à part manger équilibré et s’alimenter de produits sains, c’est à dire non-industriels et les moins transformés possibles, notre régime est des plus normaux. On s’autorise même quelques petits péchés-mignons : le fromage et la
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Axelle : Pour ma part, le sujet me laisse assez indifférente, au sens où je ne me sens pas trop concernée puisque cette perspective me semble bien trop lointaine pour que je puisse m’y projeter. D’autant plus que les formats de courses olympiques, voulus spectaculaires et télégéniques, ne sont pas forcément en phase avec ma conception du ski alpinisme. Après, ce serait mentir que de dire que les JO ne représenteraient pas un superbe objectif sportif. En résumé, je ne vais pas me faire le porte-drapeau de ma discipline auprès du monde olympique, mais je ne vais pas non plus m’opposer à son entrée ! Xavier : Je partage totalement l’opinion d’Axelle. J’ai peur que les contraintes olympiques ne dénaturent l’essence même de notre sport. Franchement, remonter le long d’une piste, c’est assez éloigné de la conception que j’ai du ski alpinisme. Je suis d’ailleurs un peu nostalgique de l’esprit de cordée qui pouvait régner auparavant et je crains qu’une entrée aux JO n’accélère ce phénomène. AXELLE GACHET MOLLARET facebook.com/Axelle-Gachet-Mollaret XAVIER GACHET facebook.com/Xavier-Gachet
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NOUVELLE CAPITALE DU SKI DE RANDONNÉE
Avec son panorama à 360° sur la chaîne du Mont-blanc et des Aravis, Combloux entretient jalousement sa position privilégiée au cœur du massif alpin. Forêts de sapins et alpages entourent cette station familiale qui a tout d’une grande, sans perdre son authenticité et sa singularité. Quoi de plus normal donc que de mettre l’accent sur des pratiques de pleine nature, proches de l’environnement, qu’on appelle aujourd’hui « eco-friendly » comme le ski de rando ? Le développement de la pratique sur le domaine depuis la saison dernière s’inscrit dans une volonté de démocratiser l’activité et de l’ouvrir au plus grand nombre. Avec cette orientation tournée vers l’environnement, les infrastructures ont évolué vers 9 nouveaux itinéraires créés cet hiver. La station souhaite donner un élan à ce sport qui séduit de plus en plus d’adeptes et se développe de façon exponentielle depuis quelques années. Avec un terrain de jeu idéal, le domaine compte désormais 11 parcours aménagés accueillant les pratiquants de tous niveaux. Une envie de poudreuse ? Le domaine hors-piste est ouvert aux plus expérimentés avec un forfait à 13,50€ qui vous emmène en télésiège vers le secteur non-balisé et non sécurisé de Croisse-Baulet. Depuis plusieurs années, c’est aussi avec une Course que la station dynamise ses espaces, celle de la Crève-Cœur. Du même nom que la piste de rando phare de la destination qui est aussi un itinéraire permanent, cette course s’engage avec une distance de 5,8 km et un dénivelé de 784 mètres ! On est donc ici face à une compétition orientée performance, même si l’ambiance se veut avant tout bon enfant. Le dernier atout de Combloux et non des moindres est sa toute nouvelle formule « l’Échappée Rando ». Au cours d’une soirée encadrée par des professionnels de la montagne, adeptes ou novices pourront se perfectionner ou s’initier, seuls ou accompagnés, sur un parcours balisé
en pente douce. Une occasion unique de partager un moment convivial et des sensations inédites sous les étoiles. Un forfait avec buffet dinatoire est même prévu pour tous à l’arrivée, de quoi convaincre les plus timides ! Les commerçants partenaires de l’événement proposent un pack matériel tout compris pour profiter au mieux de ce moment, sans se ruiner. Enfin, chacun pourra bénéficier des conseils avisés d’experts dans le domaine et de ski tests avec la marque Décathlon-Wedze. Vous l’aurez compris, ces initiatives sont autant de nouvelles opportunités pour découvrir le ski de randonnée aux Portes du Mont-Blanc. Elles sont réservées à tous ceux qui souhaitent pratiquer cette activité dans des conditions idéales d’encadrement, une ambiance sympathique et des paysages à couper le souffle. Forfait accès Croisse-Baulet : 13,50€ L’ Échappée Rando : Tous les mercredis, de 17h30 à 21h Pack matériel : 25€ • Montée seule : 5€ Montée + buffet dînatoire : 15€ La Crève-Cœur : Le 18 Janvier 2019 à 19h
COMBLOUX - LES PORTES DU MONT BLANC hiver.combloux.com
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SPORTS DE FOND
AGENDA
TRAIL, SKI DE FOND, SKI DE RANDONNÉE, ALPINISME, COURSE D’OBSTACLES
MILLET SKI TOURING
SKI DE RANDONNÉE DU MER. 26 DÉCEMBRE AU MERCREDI 20 MARS COURCHEVEL Avec 127 manches disputées et plus de 14 000 départs donnés la course est devenue une institution dans le monde du ski alpinisme et la référence parmi les épreuves de Vertical Race. Départ tous les mercredis. Infos : courchevelsportsoutdoor.com Prix : NC
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LES NOCTURNES DES RESTOS
SKI ALPINISME - NOCTURNE DU MARDI 08 JANVIER AU MARDI 02 AVRIL MERIBEL Un concept inédit pour découvrir le ski alpinisme, profiter d’une ambiance nocturne hors du commun ! Les dates : • 08/01 l’Arpasson • 22/01 Refuge du Christ • 12/02 la Sitelle • 19/03 la Côte 2000 • 02/04 Plan des Mains Infos : club-des-sports-meribel.fr Prix : 7 €
LA PIERRE BLANCHE
SKI ALPINISME JEUDI 10 JANVIER LES ARCS
Si le ski d’alpinisme vous fait vibrer et que vous souhaitez tenter l’expérience de nuit, la Pierre Blanche est faite pour vous ! Au départ d’Arc 1600, c’est sur la piste dédiée au ski d’alpinisme que cadets, juniors, espoirs, seniors et vétérans, pourront s’adonner à cette pratique, chronométrée pour l’occasion. Infos : www.lesarcs.com Prix : 5 €
MARATHON DE BESSANS
SKI DE FOND SAMEDI 12 JANVIER ET DIMANCHE 13 JANVIER BESSANS Populaire et sélective, cette compétition de ski de fond attire chaque année plus de 1 500 participants. Elle marque aussi le début de la saison des compétitions internationales de longues distances. Infos : haute-mauriennevanoise.com Prix : de 4 à 62 €
AGENDA
11ÈME COURSE DES DAHUS SKI ALPINISME SAMEDI 12 JANVIER LA PLAGNE
NORDIC HAPPY HOUR
Course de ski d’alpinisme nocturne en individuel. Ouverte à tous. Départ à 18h00 devant la Maison de Montalbert, au coeur de la station 1350 m, montée à 1600m. Le parcours sera illuminé, cependant chaque coureur doit s’équiper de frontale. Départ groupé sur un parcours comportant 3 montées et descentes (200m chacune)pour les coureurs, seulement 2 pour les randonneurs. Infos : www.la-plagne.com Prix : 15 € avec repas.
SPORTS DE FOND
GRAND-BO VERTICAL RACE
SKI DE RANDONNÉE MARDI 15 JANVIER ET MARDI 05 FÉVRIER LE GRAND-BORNAND L’ESF du Grand-Bornand organise la seconde édition de la Verticale Race. La montée sèche en ski de randonnée s’effectuera du front de neige des Gettiers jusqu’au sommet de la Floria (500 m + de denivelé). Infos : www.esf-grand-bo.com Prix : 7 €
SKI DE FOND - BIATHLON DU SAMEDI 15 DÉCEMBRE AU JEUDI 21 FÉVRIER LES SAISIES - AGY - CHAMONIX - LE GRAND-BORNAND PLAINE-JOUX LES BRASSES - LES GRAND COIN Dans une atmosphère chaleureuse, les Nordic Happy Hour invitent le public à la découverte du ski de fond et du biathlon de nuit à la frontale. C’est une belle expérience, sur une soirée, où les participants sont accueillis et encadrés par les professionnels des domaines nordiques en Savoie Mont Blanc. Afin de garantir une expérience optimale, les initiations sont sur réservation. Les participants peuvent s’inscrire par mail à smbnordic@gmail.com ou directement en ligne sur bit.ly/inscriptions-nhh Programme : 6 dates en Savoie Mont Blanc • 15 décembre 2018 : Les Saisies • 21 décembre 2018 : Agy • 27 décembre 2018 : Chamonix Mont Blanc • 02 janvier 2019 : Le Grand-Bornand • 1er février 2019 : Plaine-JouxLes Brasses • 21 février 2019 : Le Grand Coin Infos : www.savoie-mont-blanc-nordic.com Prix : gratuit
LE BÉLIER BLANC TRAIL SAMEDI 12 JANVIER LA CLUSAZ Le Bélier défend aussi ses terres d’hiver. Ce rendez-vous festif & convivial se vêtit de sa plus belle cape blanche pour vous faire vivre une aventure hors du commun sur un parcours en trail de 11km et 8km en raquettes ! Infos : www.lebelier-laclusaz.fr Prix : NC
LA TRACE DU CHÂTELARD
SKI ALPINISME DIMANCHE 13 JANVIER AUSSOIS Course de ski alpinisme au pied de la Dent Parrachée sur le secteur du Grand Châtelard et de la Fournache. 3 parcours proposés, course individuelle : • Parcours A : 1800 m D+ • Parcours B : 1500 m D+ • Parcours C : 1000 m D+ Infos : www.traceduchatelard.fr Prix : de 25 à 30 €
LA 6ÈME MONTÉE DES RAVEILLUS
SKI DE RANDONNÉE JEUDI 17 JANVIER CHAMPAGNY-EN-VANOISE Course de ski rando - Type montée sèche en nocturne de Champagny Village (place du centre) jusqu’au sommet de la télécabine. Distance : 4.3 km - Dénivelé + : 720m. Accessible en version compétition et inscrite à « la Plagne Rando Challenge » 4 courses - 1 trophée. Egalement en version loisir. Infos : www.la-plagne.com Prix : de 5 à 10 €
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SPORTS DE FOND
AGENDA HABERE-POCHE
9ème montée de
Poche
Vendredi
25 janvier
2019
Ski Randonnée Nocturne PRO et AMATEUR
Départ à 19h30
Organisé par :
Inscription sur place ou en ligne sur :
www.monteedepoche.com
LE TRAIL BLANC TRAIL SAMEDI 19 JANVIER LA ROSIÈRE
Cette saison, à l’occasion du Téléthon, venez courir dans la neige en participant à la 2ème édition du Trail Blanc de La Rosière ! Au programme : 2 parcours à travers la station et le domaine skiable de l’Espace San Bernardo. • Parcours Davy Crockett : 3km et 150 D+ • Parcours Grizzly : 9.5km et 450 D+ Infos : www.larosiere.net Prix : de 5 à 10 €
LA MONTÉE DE POCHE
SKI DE RANDONNÉE VENDREDI 25 JANVIER HABÈRE-POCHE Laissez la pleine lune vous guider le long des chemins pour une montée sur les pentes d’HabèrePoche avec une vue magnifique sur la vallée et le bassin Lémanique la nuit, pour le moins insolite ! Un repas chaleureux et convivial clôturera la soirée… Infos : www.monteedepoche.com Prix : 15 à 23 €
LA GRANDE ODYSSÉE
CHIENS DE TRAINEAUX DU SAMEDI 12 AU MERCREDI 23 JANVIER LES 2 SAVOIE / DIVERS LIEUX La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc est, depuis sa première édition en janvier 2005, l’évènement annuel du chien de traineau en Europe. C’est la course à étapes la plus exigeante dans un décor alpin unique au monde. Elle réunit chaque année plus de 25 mushers et leurs 300 chiens athlètes de très haut niveau, de toute l’Europe, dans les superbes paysages de Savoie Mont Blanc. Ce sont plus de 50 000 spectateurs qui vive chaque année une expérience unique, au cœur des 20 stations, villes et villages en habits de fête pour l’occasion, en assistant à La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc. Infos : www.grandeodyssee.com Prix : gratuit
GLAGLA RACE
PADDLE DU VENDREDI 18 JANVIER AU DIMANCHE 20 JANVIER TALLOIRES « Ramer en plein hiver, sous la neige, dans les Alpes avec une eau à 4°c… » La GLAGLA Race est une course insolite qui a rassemblé près de 500 amateurs de stand up paddle de toute l’Europe mais aussi d’Afrique et d’Australie et d’Hawaï lors de la dernière édition ! Infos : standuppaddlelaketour.com Prix : de 15 à 45 €
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BIG UP & DOWN CONFINS TRAIL & SKI TRAIL - SKI DE FOND SAMEDI 19 JANVIER LA CLUSAZ
Il s’agit d’un enchaînement individuel ou en relais autour du Lac des Confins avec du trail running sur neige de 5 Km, puis 2 boucles de ski de fond de 4 km et enfin 3km de trail running sur neige, avec un départ en masse. Infos : www.laclusaz.com Prix : de 30 à 50 €
SKI DE RANDONNÉE DU VENDREDI 25 JANVIER AU DIMANCHE 27 JANVIER LES ARCS L’événement qui rassemble toutes les pratiques et tous les pratiquants de l’univers « ski de rando ». Le Big Up & Down se veut un événement fédérateur, ouvert à tous les randonneurs (débutants ou experts) et qui rassemble toutes les nouvelles façons de pratiquer. Il y en aura pour tous les goûts et tous les âges, alors venez participer à l’une des épreuves, animations ou expériences encadrées. Infos : communitytouringclub.com Prix : NC
188 chemin de l’Étringa 74390 Châtel 04 50 72 04 31 • www.chatel-formedo.com
AGENDA
SPORTS DE FOND
by
DÉPART DU
BOUCHET
18 JANVIER 2019-19H
WINTER SPARTAN RACE
COURSE D’OBSTACLES SAMEDI 26 JANVIER ET DIMANCHE 27 JANVIER VALMOREL
Illustration : CharlineVeyret
La winter spartan race valmorel fête sa 4ème année. Courses d’obstacles encore plus folles et toujours dans un décor enneigé ! Courir, sauter, ramper, grimper, nager… il faut impérativement franchir les obstacles ! La Spartan Race est une course à obstacles de renommée mondiale. Infos : www.spartanrace.fr Prix : de 77 à 97 €
COUPE DU MONDE LA GRANDE TRACE SKI ALPINISME SAMEDI 02 FÉVRIER ET DIMANCHE 03 FÉVRIER DEVOLUY
En plus de la traditionnelle course de ski alpinisme La Grande Trace (inscrite au calendrier du Trophée des Cimes), Le Dévoluy accueille cette année une manche de Coupe du Monde. Programme : • le samedi : l’épreuve individuelle avec 3 départs, entre 9 et 10h - et le dimanche, l’épreuve de sprint, de 9 à 12h. Infos : www.lagrandetrace.fr Prix : gratuit pour les spectateurs
WWW.COMBLOUX.COM
LA CRÈVE-COEUR SKI DE RANDONNÉE VENDREDI 18 JANVIER COMBLOUX
À la lumière des lampes frontales, les mordus de ski alpinisme se donnent rendez-vous le 18 janvier à Combloux pour la Crève-Cœur, montée sèche de 5,8km et 784m de dénivelé positif. Les moins expérimentés souhaitant découvrir les joies de ce sport au clair de lune préfèreront sa petite-sœur : La Petite Crève-Cœur, course de 3,9km pour un dénivelé positif de 500m. S’en suivront la remise des prix et le repas d’après- course offert à tous les participants. Ambiance conviviale garantie ! Infos : www.combloux.com Prix : 18 €
RANDO SOUS LES ÉTOILES
SKI DE RANDONNÉE VENDREDI 25 JANVIER LES CARROZ Le concept : une balade en ski de rando à la tombée de la nuit avec pic à fondue au fond du sac pour piocher dans le caquelon de fondue qui attend les participants au sommet (arrivée sommet de la télécabine de la Kédeuze). Sur inscription, à l’office de tourisme, départ vers 17h30 Infos : hiver.lescarroz.com Prix : NC
CONTA MUSHER RACE
CHIENS DE TRAINEAUX DU SAMEDI 02 FÉVRIER AU DIMANCHE 03 FÉVRIER LES CONTAMINES-MONTJOIE Rendez-vous au Parc Nordique des Contamines pour les championnats de France de Pulka et Traineaux à Chiens. Vous assisterez aux épreuves de courses de chiens de traîneau, skijoering canin et canicross blanc. Plus de 100 attelages et près de 600 chiens s’affronteront pendant 2 jours de compétitions. Infos : www.lescontamines.com Prix : gratuit
YOONI MOON TRAIL TRAIL SAMEDI 02 FÉVRIER MÉRIBEL
Un trail nocturne, un soir de pleine lune, en plein coeur de la réserve naturelle de Tuéda, à Méribel-Mottaret. Une occasion unique de s’immerger dans une ambiance féérique, et de peut être apercevoir, au détour d’un chemin, Yooni, le gardien de la réserve naturelle ! Parcours : • Distance 8km Dénivelé 300m + • Distance 15km - Dénivelé 600m + Infos : club-des-sports-meribel.fr Prix : de 8 à 15 €
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SPORTS DE FOND
AGENDA
ALPINUM BIATHLON IMPULSE TOUR BIATHLON SAMEDI 23 FÉVRIER LES CONTAMINESMONTJOIE
LA BORNANDINE
SKI DE FOND DIMANCHE 03 FÉVRIER LE GRAND BORNAND
LA course de biathlon «comme à la télé» réservée aux amateurs avec tir à 50m et 3 boucles d’environ 1,5km à parcourir. Trois formats de course : individuel, relais par équipe de 3 et mass-start. Infos : alpinum-impulse-tour.com Prix : de 50 à 120 €
Course populaire de ski de fond réunissant chaque année, plus de 500 compétiteurs, La Bornandine fait figure d’institution ainsi que sa déclinaison spéciale « mômes ». Amateurs de ski de fond retrouvez les meilleurs fondeurs dans une ambiance sportive et conviviale. Au programme : 2 courses : • 42 Km : Seniors, Masters hommes dames • 21 Km : U20, Seniors, Masters hommes dames Infos : www.labornandine.com Prix : de 5 à 40 €
LA TRANSJU’
SKI DE FOND SAMEDI 09 FÉVRIER ET DIMANCHE 10 FÉVRIER MOREZ La Transju’, c’est une passion partagée pour le ski de fond longue distance et le trail. Tout commence avec la mythique Transjurassienne créée en 1979, une course de ski de fond de 68 kilomètres entre Lamoura et Mouthe. Aujourd’hui, cette course est l’occasion d’un week-end de fête autour du ski, avec la Transju’classic (56 km en style classique) et la Transju’25 CT (25 km) le samedi, puis l’épreuve reine de la Transjurassienne (68 km), ainsi que la Transju’marathon (48 km) et la Transju’25 FT en skating le dimanche. Bien sûr, les enfants ont une journée qui leur est spécialement réservée avec la Trans’jeune, le dernier mercredi de janvier. Infos : latransju.com Prix : de 28 à 180 €
LA BALADE DU ROC NOIR
SKI DE RANDONNÉE MERCREDI 06 FÉVRIER LA ROSIÈRE Rendez-vous en février pour une nouvelle édition de la Balade du Roc Noir : la course de ski de randonnée nocturne ! Au programme, 7.5km de montée sèche entre les Ecudets et La Rosière. Une ambiance unique lors de la montée dans la forêt, puis une arrivée au centre de station. Infos : www.larosiere.net Prix : de 10 à 15 €
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PLUM KV COURCHEVEL
SKI DE RANDONNÉE VENDREDI 15 FÉVRIER COURCHEVEL Avec ses 1000 mètres vertical, ses 5km de montée, son départ à Courchevel le Praz, son arrivée au sommet des Chenus, son ambiance sportive et conviviale... la Plum KV hivernale se fait à ski de rando et remporte un franc succès auprès des sportifs. Infos : courchevelsportsoutdoor.com Prix : 12 €
8ÈME MARATHON DU GRAND BEC SKI DE FOND DIMANCHE 24 FÉVRIER CHAMPAGNY-EN-VANOISE
Temps fort du calendrier hivernal : les fondeurs seront à l’honneur lors de cette course populaire de ski de fond en style libre avec un départ en ligne des concurrents. Tracé sur le vallon de Champagnyle-Haut dans un site protégé, au pied du plus haut sommet de la Savoie, la Grande Casse. Plusieurs distances sont proposées aux participants: 42km, 21km, 10km, 5km, 3km et 1,5km pour les plus jeunes. Retrouvez des sportifs de la France entière pour partager un moment de convivialité et pratiquer votre passion dans un site exceptionnel. Infos : marathondugrandbec.com Prix : de 4 à 47 €
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Les Domaines des Alpes du léman : Hirmentaz/Les Habères/Roc d’Enfer Découvrez une Avalanche d’Activités : Fat bike, Rando igloo, Chiens de traîneaux, Grimpe dans ma dameuse , Atelier petits trappeurs ...
Bon Plan le Forfait 5 h ! Hirmentaz / Les Habères Adulte 21.40 € Enfant 16.30 €
Roc d'Enfer
Adulte 21 € Enfant 15.80 €
Plus d’infos sur www.alpesduleman.com
SPORTS DE FOND
AGENDA
LEKKAROD
CHIENS DE TRAINEAUX DU SAMEDI 16 MARS AU DIMANCHE 24 MARS BESSANS - LA TOUSSUIRE LES SAISIES - ST FRANÇOIS LONGCHAMP La lekkarod fait renaître ce qui fut a l’époque la première course de chiens de traineau par étapes au monde. Dans le décor somptueux que nous offrent les Alpes, des mushers venus de toute l’Europe se retrouvent pour une compétition placée sous le signe du respect. Infos : www.lekkarod.com Prix : gratuit
LES DIABLES BLEUS SKI DE RANDONNÉE SAMEDI 23 MARS LA PLAGNE
La station de Montchavin-la Plagne organise sa 4ème édition de course de ski d’alpinisme « Les diables bleus ». Une course, deux parcours : • Petit parcours de 4km (450D+) • Grand parcours de 6,300km (1000D+) Infos : www.la-plagne.com Prix : de 15 à 20 €
34ÈME PIERRA MENTA
SKI ALPINISME DU MERCREDI 13 MARS AU SAMEDI 16 MARS
TRAIL BLANC DES FIZ TRAIL SAMEDI 16 MARS PASSY
Venez découvrir le station de Passy Plaine-Joux avec la version hivernale et nocturne du Trail des Fiz ! Une boucle de 9km pour 400m de dénivelé positif vous fera parcourir la station en passant par la piste de ski de fond, le lac Vert, le refuge du Châtelet d’Ayères et le domaine de ski alpin. Une course enfant sera aussi proposée en fin d’après-midi. Infos : passy-mont-blanc.com Prix : de 15 à 20 €
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www.R-L.fr - THONON
ARÊCHES-BEAUFORT La Pierra Menta est une compétition internationale de ski alpinisme, qui se déroule chaque année au mois de mars depuis 1986 en France, à ArêchesBeaufort en Savoie, au cœur du Beaufortain, sur les pentes du Grand-Mont. Arêches-Beaufort est une station touristique d’été et de sports d’hiver de la région du Beaufortain, située sur le territoire communal de Beaufort-surDoron, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Infos : www.pierramenta.com Prix : gratuit pour les spectateurs
TOUR DU LAC LÉMAN STAR TRAIL
TRAIL VENDREDI 22 MARS LES ARCS Sur un parcours de près de 11km et de 710m de dénivelé positif, challengez-vous en participant à cette course à pied sur piste damée entre Arc 1800 et Arc 1950. Afin d’apporter une touche exclusive à cette course made in Les Arcs, celle-ci se déroulera en nocturne, dans des paysages enchantés à la lumière des frontales des concurrents. Infos : www.lesarcs.com Prix : NC
MARCHE NORDIQUE DU MERCREDI 29 MAI AU DIMANCHE 02 JUIN CHABLAIS Que vous soyez ultra marcheur, sportif, randonneur, contemplatif, en famille ou adepte du canapé venez vivre une fabuleuse aventure sur le prochain tour du Léman. Pendant les cinq jours du weekend de l’Ascension un parcours à votre dimension vous attend. Le dimanche 2 juin 2019 une grande fête de la randonnée et des goûts et saveurs du Léman vous sera proposée au château de Ripaille. Entrées gratuites. Infos : www.tourdulacleman.org Prix : petit tour 5€, T2L 335€
FORFAIT DE SKI
28€ SAMEDI AU LIEU DE
37€*
* Tarif unique, valable toute la saison, uniquement sur internet sur les sites de rechargements pass.lesgets.com et ski-morzine.com. Offre non cumulable avec d’autres promotions.
EXCLUWEB
FOCUS
CROSS-COUNTRY
UNE HISTOIRE
A COURIR DE BOUE FOCUS SUR UN SPORT MYTHIQUE, À L’ESSENCE MÊME DE L’ATHLÉTISME : LE CROSS-COUNTRY. Texte Baptiste Chassagne
L’athlète se construit dans l’ombre pour un jour connaître la lumière. L’hiver, il accumule les heures de labeur en espérant briller sous le soleil d’été. Or, une discipline, historique et emblématique, rassemble dans le froid et dans la boue tous les coureurs à pied qui rêvent de performer à l’heure des premières joutes printanières. Un combat de gladiateurs, les pointes en guise de glaive, les terrains vallonnés et marécageux pour arène. Une école du dépassement de soi.
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LE NOBLE ART
UNE ECOLE DE L’ATHLETISME
Il est de ces sports qui répondent au concept de noble art, non pour leur hérédité aristocratique, mais pour leur origine britannique, leur élégance et les valeurs qu’ils véhiculent. La boxe en est un, le Cross-country en est un autre. Pour les experts de la langue de Molière qui ne maîtrisent pas celle de Shakespeare, Cross-country signifie « à travers la campagne ». Car c’est bien de cela dont il s’agit lors de la première épreuve du genre, organisée à Wimbledon, dans le Sud-Ouest de Londres, le 7 décembre 1867 : un peloton de coureurs, affûtés à hauteur de leurs ambitions, qui s’élancent en sprint à l’assaut d’un parcours d’une dizaine de kilomètres, balisé à travers champs, en pleine nature. Rapidement devenu olympique, dès 1912, le Cross connaîtra un destin fugace aux JO. Il en est exclu en 1924 à cause du nombre de blessés qu’il génère parmi les partants, laissant place au mythique Cross des nations, ancêtre de l’actuel Championnat du monde où s’écharpe désormais l’élite internationale. Il faut dire que le niveau d’engagement des athlètes est extrême et le tracé exigeant. C’est à ce prix que, dès le début du siècle, la réputation du Cross est née et les premières lignes de son mythe rédigées.
Pour la plupart, la simple évocation du mot Cross fait ressurgir des souvenirs douloureux, accompagnés de petits relents d’acides lactiques au fond de la gorge. En effet, si pour certains le Cross peut s’apparenter à ces cours d’EPS hivernaux sans fin, à ce professeur de gym bedonnant, à ce souffle coupé, ces mains gelées et ces pieds trempés, il n’est cependant pas anodin qu’il vous rappelle à votre Primaire ou votre collège. Car le Cross est une école. Une école de l’athlétisme tout d’abord. Philippe Propage, sélectionneur à succès d’une équipe de France de Trail qui collectionne les récompenses internationales, est catégorique : « Tous les athlètes que j’entraîne reprennent par des Cross ! Pour moi, c’est un passage fondamental dans la construction d’une année réussie. » Un passage qui se fait nécessairement entre novembre et février, une période bien balisée car qualifiée de « saison des cross » dans le jargon. Les raisons à cela sont multiples. Tout d’abord, ce sport requiert « des qualités fondamentales de vitesse, importantes quel que soit la discipline ». Philippe Propage renchérit : « Cela permet de développer sa VMA (Vitesse Maximum
FOCUS
CROSS-COUNTRY
UNE ECOLE DE LA VIE
Aérobie), c’est à dire le fait de courir vite sur un temps assez long. » Sans nécessairement se soucier du chrono, et c’est bien là un deuxième intérêt : sortir des carcans chronométriques pour mieux s’écouter. « Le Cross se court à la sensation, à des allures variées, sur un parcours exigeant, boueux et vallonné. Il faut être capable de changer de rythme, de relancer, sans réellement se soucier des temps de passage. C’est la bagarre. Tu es aux coudes-à-coudes et ce qui importe avant tout, c’est de franchir la ligne d’arrivée avant l’autre. » Aussi, « le terrain accidenté contribue à un renforcement global du pied et de l’équilibre ». Courir ainsi à travers champs permet donc de travailler la foulée à l’aube d’une nouvelle saison. Enfin, s’il y a bien un aspect de la performance athlétique que le Cross renforce, au-delà des qualités physiques, c’est le mental. « Cette discipline sollicite l’intelligence et la résistance psychique du coureur. Il doit savoir s’adapter et ne rien lâcher. Il faut s’imaginer une meute qui s’élance avec férocité, un combat de fauves. Il y a une tension palpable au départ d’un cross, c’est électrique, presque animal. Ton corps sait qu’il s’apprête à souffrir. Car l’unique stratégie gagnante c’est : partir à fond, courir le plus vite possible et finir à bloc ! »
Ainsi, en Cross, le concept de gestion n’existe pas. Il faut donner le meilleur de soi, tout le temps. Une jolie métaphore que l’athlète peut extrapoler dans son quotidien, dès lors qu’il délaisse les pointes pour les chaussures de ville. Ces valeurs de pugnacité, d’abnégation et de persévérance font affirmer au référent de l’équipe de France de Trail que « le Cross, c’est une école de l’athlétisme, mais également une école de la vie… ». Il s’explique : « Tu as beau avoir des capacités physiques hors-normes, une qualité innée, cela ne suffit pas ! Tu ne peux pas gagner des Cross en te reposant uniquement sur le talent. » Ce sport serait donc un révélateur qui permet de mettre en lumière tout le labeur effectué dans l’ombre, rendant palpable la maxime selon laquelle le travail paye toujours. Une autre notion dont cette joute marécageuse accélère l’apprentissage est celle de l’humilité. Pour une raison simple, la densité exceptionnelle en termes de niveau des participants. Le Cross attire nombre de princes de leur propre discipline, du 800 m sur piste au marathon en passant par le Trail, qui une fois sur la ligne de départ, se disputent le titre de roi. Philippe Propage s’enthousiasme devant la beauté d’un tel rassemblement : « T’as beau être le meilleur dans ton sport, là tu te retrouves avec d’autres athlètes également dominants dans leur discipline. Être derrière lorsque tu as l’habitude d’être devant, ça fait bizarre… Ça remet clairement la cabane au milieu du village ! » Oui, la cabane et non l’Église ! Car, même si le Cross se veut par essence une pratique assez élitiste car exigeante, n’oublions pas que c’est avant tout une course nature. À travers champs. CROSS-COUNTRY www.athle.fr
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SPORTS MÉCANIQUES
AGENDA
RALLYE SUR GLACE, MOTOCROSS, MOTO TRIAL, KARTING
TROPHÉE ANDROS RALLYE SUR GLACE DU DIM. 09 DÉCEMBRE AU SAMEDI 09 FÉVRIER DIVERS LIEUX
Chaque année le Trophée Andros offre un spectacle de courses auto sur glace inimitable où vous côtoierez les pilotes auto / moto en complète immersion. Programme : • 08/12 et 09/12 Val Thorens • 21/12 et 22/12 Andorra • 11/01 et 12/01 Isolaa 2000 • 19/01 et 20/01 Serre Chevalier • 25/01 et 26/01 Lans en Vercors • 02/02 Super Besse • 09/02 Stade de France Infos : www.tropheeandros.com Prix : de 18 à 30 €
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ICE KART TROPHY KARTING SUR GLACE SAMEDI 19 JANVIER ET SAMEDI 02 FÉVRIER SERRE CHEVELIER
Vous pensiez « enfin » maîtriser le pilotage sur le bitume voire même sur le gras mouillé ? En diriez-vous autant sur de la Glace… Soyez à la hauteur du défi et venez vivre une expérience unique sur une véritable piste extérieure dédiée à la pratique du Karting sur glace ! Infos : karting-serre-chevalier.com Prix : à partir de 340 € avec petit-déjeuner, déjeuner et pause
50ÈME RONDE DU JURA
34ÈME RALLYE DE FAVERGES
RALLYE SUR GLACE VENDREDI 25 JANVIER ET SAMEDI 26 JANVIER CHAMPAGNOLE
RALLYE SAMEDI 06 AVRIL ET DIMANCHE 07 AVRIL FAVERGES
La Ronde du Jura est un rallye automobile régional, qui parcourt les routes du HautJura. Organisé depuis 1967, il a acquis une renommée nationale due notamment à ses conditions hivernales. Infos : ww.rallyego.com Prix : gratuit pour les spectateurs
Amis spectateurs, supporters et amateurs de sport automobile, venez sur les bords des épreuves spéciales pour profiter pleinement du Rallye de Faverges. Parcours : 6 épreuves spéciales d’une longueur totale de 39.91 km Infos : www.rallyego.com Prix : gratuit pour les spectateurs
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© Ruedi Flück
MON ESPACE RANDO YANNICK ECOEUR
parrain du Rando-Parc de Morgins
regiondentsdumidi/rando-parc.ch
SPORTS COLLECTIFS
AGENDA
RUGBY, BASKET, FOOTBALL, HOCKEY SUR GLACE, HANDBALL
NATIONAL 2
LIDL STARLIGUE
FOOTBALL DU SAMEDI 15 DÉCEMBRE AU SAMEDI 23 MARS ANNECY
HANDBALL DU MER. 19 DÉCEMBRE AU MERCREDI 27 MARS CHAMBÉRY / LE PHARE
Cette année encore, notre équipe aura besoin de vous et de vos encouragements !
Champion de France en 2001, le club a également remporté une Coupe de la Ligue en 2002 et le Trophée des Champions en 2013.
Dates : • 15/12 VS O. Lyonnais 2 • 12/01 VS OGC Nice 2 • 16/02 vs Jura Sud • 09/03 vs MDA Foot • 23/03 USM Endoume Infos : fc-annecy.fr Prix : de 3 à 6 €
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Dates : • 19/12 vs Cesson-Rennes • 13/02 vs Nantes • 27/02 Pontault • 20/03 vs Paris • 27/03 vs Tremblay Infos : chamberysavoiehandball.com Prix : de 6 à 46 €
AMSB PRO B
BASKET DU VEN. 21 DÉCEMBRE AU VENDREDI 29 MARS AIX LES BAINS Aix Maurienne Savoie Basket, est un club français de basket-ball évoluant en Pro B. Dates : • 21/12 vs Rouen • 01/01 vs Orléans • 11/01 vs Paris • 25/01 vs Rouanne • 08/02 vs Nancy • 01/03 vs Orlean • 08/03 vs SaintChamon • 15/03 vs Quimper Infos : amsbasket.clubeo.com Prix : de 5 à 10 €
LES CHEVALIERS DU LAC HOCKEY SUR GLACE DU SAMEDI 22 DÉCEMBRE AU SAMEDI 26 JANVIER ANNECY Cette année encore venez soutenir votre équipe sur la glace. Dates : Ferrand 22/12 vs HCMP •12/01 vs HCMA • 26/01 vs Limoges Infos : www.annecy-hockey.com Prix : Abonnement annuel à 60 €
SPORTS COLLECTIFS
AGENDA
PIONNERS
HOCKEY SUR GLACE DU DIM. 23 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 24 FÉVRIER CHAMONIX Le Chamonix hockey élite aussi appelé les Pionniers de Chamonix Mont-Blanc est un club français de hockey sur glace évoluant en Ligue Magnus. Dates : 23/12 vs Amiens • 26/12 vs Anglet • 30/12 vs Anger • 04/01 vs Nice • 08/01 vs Mulhouse • 15/01 vs Gap • 25/01 vs Grenoble • 29/01 vs Rouen • 03/02 vs Strasbourg • 24/02 vs Bordeaux Infos : pionniers-chamonix.com Prix : de 9 à 26 €
50ÈME TOURNOI INTERNATIONAL
CURLING DU VENDREDI 11 JANVIER AU DIMANCHE 13 JANVIER MEGÈVE 36 équipes de 4 joueurs en compétition : Suisse, Espagne, France… La surface de jeu est d’environ 4,25m de large. Le but est de placer une pierre de son équipe parmi les 16 pierres lancées (8 pour chaque équipe), le plus près possible de la maison appelé « tee ». Infos : megeve.com Prix : gratuit
HARLEM GLOBETROTTERS BASKET SAMEDI 30 MARS LYON - PALAIS DES SPORTS
Légendes mondiales du basketball, les Harlem Globetrotters® parcourent les continents depuis 90 ans pour vous faire découvrir un spectacle sportif unique en son genre. Les basketteurs aux multiples talents viendront de nouveau dans les salles françaises avec un show toujours plus surprenant ! Cette année encore, les meilleurs joueurs composeront l’équipe des Harlem. Big Easy Lofton, Ant Atkinson, Hi-Lite Bruton, Thunder Law, Bull Bullard et Cheese Chisholm, ainsi que les vedettes féminines TNT Lister et Ace Jackson*, vêtus de leurs mythiques maillots, enchaîneront les dribbles, les passes, les dunks et les tirs au panier sensationnels. défaut de siffler les fautes techniques sur le terrain, l’arbitre sera également là pour assurer le show ! Infos : www.harlemglobetrotters.com Prix : à partit de 29 €
HC MONT-BLANC
HOCKEY SUR GLACE DU SAMEDI 29 DÉCEMBRE AU VENDREDI 02 MARS ST GERVAIS / MEGÈVE Le Hockey Club Mont-Blanc, est un club français de hockey sur glace évoluant cette saison en Division 1. Une fusion des clubs de Megève et de Saint-Gervais. Dates : • 29/12 vs Marseille • 30/12 vs Cholet • 19/01 vs Brest • 29/01 vs Chambéry • 09/02 vs Dunkerque • 02/03 vs Tours Infos : www.hcmontblanc.com Prix : de 5 à 8 €
TOURNOI INTERNATIONAL
CURLING DU SAMEDI 19 JANVIER AU DIMANCHE 20 JANVIER LES CONTAMINES-MONTJOIE Une vingtaine d’équipes internationales seront au rendez-vous. Spectacle garanti ! Sur place buvette, restauration rapide. Infos : www.lescontamines.com Prix : gratuit
SNOWBOWL FOOTBALL AMÉRICAIN VENDREDI 15 FÉVRIER CHÂTEL Tournoi de football américain sur neige au cours duquel vont s’affronter 4 équipes : Les Black Panthers (Thonon), Les Seahwaks (Genève), Les Bisons (Besançon) et Avalanche (Annecy). Infos : www.chatel.com Prix : gratuit
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FOCUS
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LES PIONNIERS
LES PIONNIERS
FOCUS
UN SOIR AVEC L’ÉQUIPE DE HOCKEY SUR GLACE DE CHAMONIX Texte Baptiste Chassagne Photos Mathis Dumas
Le hockey est un sport de montagne et de traditions. Le temps d’une soirée, au cours d’un match haletant, plongez dans l’intimité des Pionniers de Chamonix, club français le plus titré de l’histoire et dernier bastion irréductible du hockey en altitude.
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FOCUS
LES PIONNIERS
ON DOIT S’IMPOSER ET FAIRE RÉGNER NOTRE LOI À DOMICILE
« Réveillez-vous les gars putain ! On est capable de le faire, il faut juste s’en convaincre ! Relevez la tête ! Reprenez votre crosse et montrez-moi ce que vous avez dans le ventre ! » Le sous-sol de la patinoire Richard Bozon de Chamonix tremble. La colère d’Heikki Leime, le coach finlandais, est froide. Polaire même. Une steppe scandinave à l’heure d’hiver. Les joueurs, assis de chaque côté du vestiaire, les cheveux humides et la carcasse fumante, fixent le sol. Comme si la clé pour ouvrir le verrou de la défense adverse s’y trouvait. Les vingt premières minutes du match viennent de s’écouler. Au sortir des vestiaires, il restera 2 tiers-temps aux locaux pour forcer la décision d’un match intense et indécis. Qui sortira vainqueur de cette lutte acharnée : les Lions ou les Pionniers ? Pour le savoir, revivez cette joute glacée homérique depuis le coeur de l’équipe chamoniarde.
18H : PRIMAUTÉ RÉGIONALE, BRÉSILIENNE ET COUNTRY-MUSIC Ce mardi 13 novembre, pour le compte de la 16ème journée de Ligue Magnus, championnat de référence du hockey français, les Pionniers de Chamonix reçoivent les Lions de Lyon. Un duel entre voisins. Une histoire de primauté régionale. Car seulement 200 kilomètres et 4 points au classement séparent les adversaires d’un soir. « Ce sont des concurrents directs pour la qualification aux play-offs, qui est l’objectif assumé du club cette saison. On doit s’imposer et faire régner notre loi à domicile » clarifie le coach, les épaules aussi carrées que celles de ses joueurs. Surtout que ceux-ci sortent de 3 défaites consécutives. Une série négative qui vient compromettre un début de saison pourtant très prometteur et dont il s’agit de sortir pour assouvir ses ambitions. « Nous, on veut faire les play-offs. On attend rien de moins ! » s’enthousiasme, en québécois dans le texte, Benjamin Lagarde, numéro 27 et caution canadienne de l’équipe. « Je ne sais pas si c’est la neige, le froid ou les montagnes, mais on sent qu’il y a ici une véritable culture du hockey, avec de vraies attentes de la part d’un public initié. » Il faut dire que, malgré les turbulences récentes dues à une tentative de fusion avortée avec Morzine, Chamonix est le dernier club de montagne de l’élite, le dernier bastion traditionnel, la dernière institution alpine d’un sport où les mâles dominants sont désormais situés en plaine, de Rouen à Grenoble en passant par Angers et Amiens. Nous sommes à deux heures du coup d’envoi. Dans le vestiaire des Pionniers. Si les infrastructures sont quelque peu vétustes, l’approche est professionnelle. Méticuleuse et soignée. Tous les joueurs sont déjà présents, conscients des enjeux de la partie. Une enceinte crache de la country music, rappelant la domination nord-américaine sur la discipline mais également sur un effectif cosmopolite qui compte autant de français que d’étrangers. Ce qui n’empêche pas le collectif d’être très soudé, bien au contraire. « L’ambiance est vraiment
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LES PIONNIERS
top. Les joueurs les plus expérimentés nous ont réellement bien intégrés. Ils nous protègent, nous conseillent… » témoigne Jérémy Penz, 19 ans, étoile montante issue de la formation du club. C’est vrai que l’atmosphère est joviale, légère, complice. Ça se chamaille, ça se chambre. La traditionnelle « brésilienne » d’avant-match, ballon de foot au pied, en guise de réveil musculaire et point de ralliement des joueurs. Une bande de potes en somme.
LE TALENT. C’EST UTILE, MAIS ÇA NE SUFFIT PAS !
FOCUS
19H15 : SACRIFICE, JEU DE DUPES ET RITUEL Petit à petit, la pression monte, au fur et à mesure que le temps s’écoule et que le coup d’envoi se rapproche. C’est l’heure de la causerie. Cet instant précis où le coach insuffle à ses troupes, tel un général, motivation et détermination. Silence de plomb. Le discours est travaillé et l’approche théâtrale. Au tableau, plusieurs mots inscrits sur des feuilles. « Le talent. C’est utile, mais ça ne suffit pas ! » commente Heikki Leime en prenant le premier papier pour le jeter à la poubelle. « La tactique. C’est indispensable, mais ça n’est pas suffisant ! » avant que le feuillet rejoigne lui-aussi les oubliettes. Ne reste alors qu’un seul mot : « Le sacrifice. Le sacrifice les gars, c’est la clé de tout ! Si vous jouez les uns pour les autres, rien ne peut vous arriver ! » Il est 19h15, l’heure de l’échauffement sur la glace. Et autant vous dire que les Pionniers s’y avancent d’un coup de patin vigoureux. La décontraction initiale a laissé la place à une concentration extrême. Les visages se délestent des sourires entrevus quelques minutes auparavant. Les regards sont plus graves, intenses. C’est la première fois que les chamoniards croisent leurs adversaires lyonnais. La bataille commence. Mentale celle-ci. Un jeu de dupes, un round d’observation pour prendre ce que l’on appelle l’ascendant psychologique. Retour aux vestiaires. Les derniers encouragements. Virils. Le défenseur américain Colin Sullivan frappe avec sa crosse la protection tibiale de chacun de ses coéquipiers. Et si l’un de ses frères d’arme échappe au rituel, superstitieux, il fait même un détour pour s’exécuter et ainsi ne pas provoquer le mauvais sort. Un dernier mot avec Loïc Coulaud, attaquant rouge et noir, façon affiche footballistique du dimanche soir sur la chaîne privée numéro 4 : « Le mot d’ordre, c’est de soigner nos débuts de match. Rentrer très fort sur la glace, ne pas se prendre la tête et jouer simple. Réaliser une première grosse présence, pour ne pas courir après le score ensuite… » Une mauvaise habitude chez les Pionniers.
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FOCUS
LES PIONNIERS
RENTRER TRÈS FORT SUR LA GLACE, NE PAS SE PRENDRE LA TÊTE ET JOUER SIMPLE.
20H : BUZZER, ORACLE ET DIESEL Le buzzer retentit. Dans les tribunes, l’attitude est plutôt sage, les encouragements discrets. Pour l’instant, on est plus spectateur que supporter. Certains sont même encore accoudés à la buvette, entre les odeurs de frite et les senteurs d’houblon. La preuve que le rugby n’a pas le monopole de la troisième mi-temps. Un habitué s’enthousiasme : « J’annonce une victoire 5 à 4 ! ». Espérons que l’oracle soit clairvoyant, car le cas échéant, le match s’annonce spectaculaire. Pourtant, contrairement à la volonté affichée, le début du match est à l’avantage des Lions. Les visiteurs, félins, affamés comme des fauves, prennent les Pionniers à la gorge. En supériorité numérique à deux reprises des suites d’exclusions temporaires chamoniardes, les lyonnais jouent au chat et à la souris avec leur proie. Pourtant, cette domination se révèle assez stérile et petit à petit le Lyon desserre l’étreinte, laissant Chamonix reprendre du poil de la bête. Fin du premier tiers-temps sur un goût d’inachevé. Aussi bien pour les joueurs, loin du départ en trombe annoncé, que pour les spectateurs, qui se laissent doucement bercer par la léthargie ambiante. Heureusement, à la pause, la causerie du coach va réveiller tout le monde. Sur et en dehors de la glace. Avant que chacun ne s’affaire à remplir sa gourde, affûter ses patins et sécher ses gants, le scandinave va taper du poing sur la table et remettre les points sur les « i ». Déçu du manque de présence et de concentration affiché par son équipe, il réclame plus de caractère, plus de détermination dans les contacts et surtout un état d’esprit plus guerrier. Un discours entendu par Jérémy Penz : « On sait que l’on est un peu des diesels, qu’il nous faut un temps de mise en route. Mais là, au moins, on ne court pas après le score. Je suis confiant, on va monter en puissance ! »
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20H30 : PING-PONG, BAGARRE ET FRÉNÉSIE Chose promise, chose due. Telle la prophétie autoréalisatrice. Les Pionniers entrent dans ce deuxième tierstemps tambours battants. La lutte est acharnée, les duels plus âpres, les contacts font mal. Le jeu est plus délié, plus rythmé, plus vivant. Le palet va d’un but à l’autre, donnant l’impression d’une partie de ping-pong virile et sans temps mort. Un spectacle de haute volée qui rend au hockey ses lettres de noblesse, pour le plus grand bonheur des spectateurs. Malgré la débauche d’énergie des athlètes, le score reste figé. Toujours aucun but marqué. La faute au talent des deux gardiens, Sabol pour les rouges et noirs, Stojanovic pour les bleus et blancs, mais aussi à la fébrilité des attaquants au moment de conclure des fenêtres de tirs pourtant favorables. À l’aube du dernier tiers-temps, le suspense demeure intact. 0 à 0. La fin s’annonce palpitante, attendue comme le dernier chapitre d’un bon polar. Début du dernier tiers-temps. L’ultime retour au vestiaire n’a pas freiné les velléités des deux équipes, qui repartent sur le même rythme frénétique. La preuve avec cette action rondement menée par les Lions, qui ouvrent le score par l’intermédiaire d’Ankerst après seulement 41 secondes de jeu, faisant s’effondrer le mythe d’imperméabilité que le gardien chamoniard commençait à rédiger. La crosse en guise de plume. Pourtant, la douche froide n’éteint pas les ardeurs des Pionniers : ils repartent au combat, plus pressants, plus vaillants. Le coach avait raison : son collectif de gars avec un gros potentiel « réagit plutôt qu’il agit ». Une réaction qui se traduit par une multiplication d’actions de jeu léchées devant la cage du gardien lyonnais. Mais ce dernier résiste, sortant quelques parades de l’ordre de l’extraordinaire. Le chrono défile. Les prémisses d’une bagarre générale finissent de faire monter la pression. La tension est palpable.
FOCUS
LES PIONNIERS
NOTRE POTENTIEL EST GRAND, IL NOUS FAUT MAINTENANT L’EXPLOITER. JE SUIS CONFIANT. 21H : L’HEURE DES BRAVES À 59 secondes de la fin, l’entraîneur finlandais réclame son temps-mort. Il a quelques secondes pour convaincre ses hommes, droit dans les yeux, que l’égalisation est possible. Voici venue l’heure des braves. L’heure des magiciens. 20 secondes plus tard, alors qu’il ne reste qu’une demi-minute avant que ne sonne le glas de la défaite, Sullivan lance parfaitement Cody Freeman. Celui-ci efface habilement son défenseur avant de catapulter le palet dans la lucarne du portier adverse. Explosion de joie dans la patinoire. Tous, joueurs et spectateurs, lèvent les bras comme un seul homme. Richard Bozon est en fusion. Les frissons. Tout va se jouer en prolongations. Au hockey, le match nul n’existe pas : chaque combat se doit de donner un vainqueur et un vaincu. Principe assez original, celles-ci commencent en opposant seulement 3 joueurs de chaque équipe. Histoire d’ouvrir grand les portes du spectacle. Mais rapidement, l’américain Higby, meilleur marqueur des Pionniers, est expulsé suite à une situation litigieuse. Le sort s’acharne. Les lyonnais également. Les chamoniards résistent. Héroïquement. Courber l’échine, mais ne jamais rompre. Caboche de hautsavoyard. Après 10 minutes additionnelles infructueuses, la décision se fera donc aux pénaltys. Dans les tribunes, c’est l’ébullition. On frappe des mains et même des pieds pour encourager le numéro 22, Fauchon, puis le 57, Lagarde, qui, deux fois, auront la victoire au bout de leur crosse. La mort subite comme concept pour achever le lion ce soir. Pourtant, trop complaisants et hésitants au moment de porter l’ultime estocade, c’est finalement Darrisso qui se retrouve dans l’obligation de marquer, pour la troisième fois consécutive, afin d’éviter la défaite à Chamonix. Il s’élance. Feinte. Dribble. Virevolte. Mais trouve le plastron du goal lyonnais. C’est terminé. Fin du bal. Les Pionniers s’inclinent. « Une défaite cruelle » répéterons les joueurs rouges et noirs. Un
refrain entêtant mais surtout l’augure d’un mal de crâne pour Heikki Leime : « On a montré du coeur, mais je suis frustré car la victoire n’était pas loin. Notre potentiel est grand, il nous faut maintenant l’exploiter. Je suis confiant. » Nous aussi. Car généralement, les histoires de petits villages irréductibles terminent bien.
LES PIONNERS CHAMONIX www.pionniers-chamonix.com
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SPORTS INDIVIDUELS
AGENDA
ESCALADE, GOLF, BOXE, NATATION, ÉQUITATION, TENNIS
OPEN LAYDERNIER HIVER TENNIS DU SAMEDI 01 DÉCEMBRE AU SAMEDI 22 DÉCEMBRE ANNECY Organisé par Annecy Tennis. Venez encourager vos joueurs ou inscrivez-vous et participez au tournoi Open Laydernier, qui clôture en beauté l’année 2018. Tentez de gagner la dote de 1750 €. Infos : www.annecytennis.com Prix : de 16 à 19 €
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OPEN D’ATHLÉ INDOOR ATHLETISME JEUDI 10 JANVIER TIGNES
Tignes prend de vitesse la saison d’athlétisme et accueillera la 3ème édition de son Open d’athlé Indoor, premier meeting indoor de la saison. Les athlètes se sont affrontés sur le plateau sportif de Tignespace, qui s’est imposé comme une étape incontournable du planning. Infos : www.tignes.net Prix : gratuit
CHALLENGE INTERNATIONAL DE GENÈVE NATATION DU VENDREDI 18 JANVIER AU DIMANCHE 20 JANVIER GENÈVE - CENTRE SPORTIF DES VERNETS Le rendez-vous incontournable à Genève pour les nageurs de niveau international. Infos : www.annecytennis.com Prix : NC
BMW WINTER GOLF GOLF DU JEUDI 24 JANVIER AU DIMANCHE 27 JANVIER MEGÈVE Merveilleux décor que celui du 9 trous enneigé, tracé sur le golf du Domaine du Mont d’Arbois, un 18 trous créé par Henry Cotton pour la famille Rothschild et qui est aussi le départ et l’arrivée des pistes en hiver ! Infos : www.wintergolfcup.com Prix : gratuit pour les spectateurs
AGENDA
SPORTS INDIVIDUELS
PSA SEYNOD
COUPE SAVOYARDE
SQUASH DU MERCREDI 13 MARS AU DIMANCHE 17 MARS SEYNOD VISAFORM
ESCALADE DIMANCHE 17 FÉVRIER LA MOTTE SERVOLEX GYMNASE DE L’EPINE
Pour cette deuxième année la coupe Savoyarde 2018/19 continue et s’étoffe de nouvelles compétitions. Le règlement s’assouplit un peu pour les organisateurs. Cela permet de faire rentrer plusieurs épreuves avec différentes formules tout en gardant son esprit de compétition promotionnelle. Infos : www.ffmesavoie.com Prix : gratuit pour les spectateurs
L’association s’est lancée depuis 2 ans dans l’organisation de tournois d’envergure mondiale… Cette année aura lieu du 13 au 17 mars 2019 une version 100% féminine avec 10 000$ en dotation ! Venez assister à un spectacle à couper le souffle avec les meilleures joueuses mondiales. Infos : annecysquash.com Prix : NC
COUPE DU MONDE DE CASCADE DE GLACE ESCALADE DU JEUDI 07 FÉVRIER AU SAMEDI 09 FÉVRIER CHAMPAGNY-EN-VANOISE
GVA FIGHT NIGHT BOXE SAMEDI 02 FÉVRIER GENÈVE SALLE COMMUNALE DE PLAINPALAIS
Un gala international de boxe thaïlandaise et de kickboxing organisé par le Massar Gym. La soirée s’articule autour de 14 combats, (professionnels, semi-pro et amateurs), qui opposeront les talents de la région à des combattants venus d’outre-frontières. On y retrouvera notamment les athlètes du Massar Gym, du Waw et du Singto Gym.Avis à tous les amateurs de sports de combat, un show exceptionnel vous attend. Prix : 36 CHF
Compétition sur le vallon de Champagny le haut. Elle regroupe deux épreuves : La difficulté dont l’objectif est de grimper le plus haut possible et la vitesse qui récompense l’athlète le ou la plus rapide. Issue de l’alpinisme moderne, la cascade de glace en compétition offre un spectacle dynamique et impressionnant. Ce sont près de 100 concurrents hommes et femmes qui sont attendus, représentant quelques 29 nations : américains, européens (russes, suisses, autrichiens, slovènes, français, italiens…) mais également asiatiques avec les coréens, en particulier. Infos : www.la-plagne.com Prix : gratuit
COUPE SAVOYARDE TOURNOI INDOOR D’HIVER
ESCALADE SAMEDI 30 MARS SAINT-JEAN DE MAURIENNE
Organisé par Aix-les-bains Tennis Club. Venez encourager vos joueurs ou inscrivez vous pour tenter de gagner la dote de 1400 €.
Pour cette deuxième année la coupe Savoyarde 2018/19 continue et s’étoffe de nouvelles compétitions. Le règlement s’assouplit un peu pour les organisateurs. Cela permet de faire rentrer plusieurs épreuves avec différentes formules tout en gardant son esprit de compétition promotionnelle.
Infos : www.tc-aixlesbains.fr Prix : de 13 à 17 €
Infos : www.ffmesavoie.com Prix : gratuit pour les spectateurs
TENNIS DU 15 FÉVRIER 2019 AU 03 MARS 2019 AIX LES BAINS
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CINÉMA
THE DAWN WALL
THE DAWN WALL L’ASCENSION VERTIGINEUSE DE DEUX PRODIGES DE L’ESCALADE Texte Olivia Bergamaschi Photos Red Bull Content Pool
Sur la paroi mythique d’El Capitan, dans la vallée du Yosemite en Californie, Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson ont, durant six années, affronté et étudié minutieusement cet impressionnant mur de 900 mètres de haut. Captivant le monde entier par leur insaisissable détermination à accomplir un rêve encore jamais réalisé auparavant, arriveront-ils à atteindre le sommet de cette imposante création de la nature, la face du Dawn Wall ? Peter Mortimer et Josh Lowell retracent cette incroyable épopée dans un documentaire au plus proche de cet exploit.
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THE DAWN WALL
CINÉMA
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CINÉMA
THE DAWN WALL
CE SONT SEPT ANNÉES DE PATIENCE ET DE PERSÉVÉRANCE À LES FILMER ET TROIS AUTRES À PRODUIRE LE FILM.
UN PROJET RÊVÉ ET PRÉPARÉ MÉTICULEUSEMENT
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THE DAWN WALL
CINÉMA
Le parcours initiatique de Tommy Caldwell Élevé au milieu des montagnes et poussé par son père très tôt à l’escalade, le jeune Caldwell montre vite des prédispositions pour ce sport exigeant mais libre. En 1995, alors qu’il est totalement inconnu dans le monde de la grimpe, cet « outsider » remporte une compétition d’escalade, prenant la première place devant tous les experts qu’il affrontait et qui le propulsera sur le devant de la scène. Cet événement fera de lui le nouveau prodige de l’ascension à mains nues et marquera un tournant décisif dans sa carrière. Cinq ans plus tard, à l’apogée de son art, il est invité à participer à une expédition au Kirghizistan avec deux autres grimpeurs et sa copine. Cette expédition se transformera en véritable cauchemar. Pris en otage et gardés en captivité pendant six longues journées, Caldwell et ses équipiers ont vécu l’enfer, ne sachant pas s’ils seraient libérés et s’ils s’en sortiraient vivants. L’histoire se finira bien seulement Tommy reviendra à jamais différent de cette expérience traumatisante. Quelques temps plus tard, il perd son index gauche avec une scie circulaire… Les coups durs s’enchainent. Il devra ensuite affronter un divorce qui le laissera profondément marqué et déprimé. Pour s’en sortir et surmonter cette souffrance, Caldwell s’est fixé alors un seul et unique objectif : gravir le Dawn Wall. « Ça a commencé avec la grande question : quelles sont les limites du possible en escalade ? Ensuite j’ai vécu un divorce, et c’est devenu : comment dépasser cette douleur ? Puis je suis revenu à la question des limites du possible… », déclare-t-il dans une interview. Il trouve ensuite le parfait partenaire de grimpe en la personne de Kevin, un autre surdoué des parois abruptes qui le suivra dans cette folle aventure et ce jusqu’au sommet ?
Une aventure hors normes C’est au terme de nombreuses heures passées à explorer, prévoir, tester, et comprendre cette immense paroi rocheuse que Tommy et Kevin s’élancent en Janvier 2015 pour ce qui sera l’aventure la plus audacieuse de leurs vies. Sept ans de laborieuses tentatives pour passer en revue les 32 séquences individuelles qui composent la montée du Dawn Wall. Soit un parcours de 762 mètres à parcourir en une seule fois. La difficulté réside également dans le fait que personne encore n’a gravi ce versant en escalade libre. Il faut donc trouver une voie et imaginer un tracé qui permette d’accéder au sommet de ce monstre de granit. Pour l’équipe qui a réalisé le film, il s’agissait également d’une prouesse autant humaine que matérielle. Ce sont sept années de patience et de persévérance à les filmer et trois autres à produire le film. Au total, cela représente entre 60 et 70 jours complets sur le mur avec eux, au contact direct de l’action. Selon le co-réalisateur Josh Lowell « Il y avait beaucoup de complexité, c’était un énorme défi logistique ». Un projet rêvé et préparé méticuleusement par Tommy, comme si cet objectif d’escalade était le point culminant de tout ce qu’il avait traversé dans sa vie.
QUELLES SONT LES LIMITES DU POSSIBLE EN ESCALADE ?
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CINÉMA
THE DAWN WALL
UN PARCOURS DE 762 MÈTRES À PARCOURIR EN UNE SEULE FOIS
Le reste du monde temoin de cet exploit Filmer deux électrons libres durant 19 jours consécutifs sur une surface à la verticale n’est pas chose aisée. Retranscrire leurs émotions, partager chaque bonheur, chaque déception ou doute l’est encore moins. C’est pourtant ce que réussit à faire cette ingénieuse réalisation en tournant au plus près des deux hommes et de leur périple. L’équipe de tournage était sur la plateforme avec eux, le film offre ainsi un regard profond sur ce qui se passait vraiment sur place. Le rythme était assez particulier. En général sur une grande voie, on commence à grimper dès l’aube et on s’arrête lorsqu’il commence à faire noir. Sur le Dawn Wall c’était complètement différent parce que la cordée avait besoin de températures froides. En effet, lorsqu’il fait chaud, la peau des doigts est plus fragile et le caoutchouc des chaussons se ramollit puis se dégrade rapidement. Tommy et Kevin devaient donc attendre les températures plus fraîches de la soirée. Selon Caldwell, leur routine était « assez ridicule » ! Levés avec le soleil - il leur était impossible de dormir sans ombre - ils « trainaient » sur leurs portaledges (tentes supendues) à 300 mètres du sol, du matin au soir… Puis ils commençaient à grimper vers 17h, quand l’ombre couvrait la paroi, et ce jusqu’à 1h du matin, la plupart du temps à la frontale. Le grimpeur explique qu’ils ont eu beaucoup de temps en journée pour profiter de l’endroit et rigoler. Par contre le soir, il fallait reprendre son sérieux ; c’était intense pendant des heures. Au fil de leur progression, le monde se tourna peu à peu vers ces aventuriers et leur défi fou. Caldwell et Jorgesson, régulièrement réapprovisionnés avec des batteries, de la
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nourriture et de l’eau, partageaient leur histoire avec les fans d’escalade, puis avec le reste du monde, alors que de plus en plus de médias s’intéressaient au projet unique et à ce qui était en train de se passer à El Capitan. Surpris par cet engouement, Tommy confessera plus tard que « le cirque médiatique est l’une des choses les plus étranges qui me soit arrivée. Je n’ai jamais été très à l’aise avec la célébrité et j’étais soudainement le centre d’attention ». Les difficultés, les aléas de la vie, l’adversité ont poussé Tommy Caldwell à entreprendre un voyage aux limites des possibilités humaines. Accompagné de Kevin Jorgesson, c’est à force de persévérance et de patience qu’ils écriront l’histoire la plus audacieuse de leur vie sur le Dawn Wall. Le documentaire qui en résulte signe leur entrée au panthéon des prodiges de l’escalade libre, mais il révèle avant tout en images les profonds liens humains qui ont unit ces deux hommes au cœur de cette vertigineuse aventure.
Production : Red Bull Media House production en association avec Sender Films. - Durée : 1h40
THE DAWN WALL Disponible en téléchargement payant et en Blu-Ray/DVD. www.dawnwall-film.com
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SYNERGIE ENTRE 2 MARQUES AUTHENTIQUES DE L’OUTDOOR
Unies depuis 7 ans, Adidas Terrex et Five Ten travaillent ensemble à combiner les connaissances et l’expérience que chacune a acquises dans ses domaines respectifs. En préservant l’ADN de la dernière lors de son intégration au groupe Adidas et pendant toutes ces années, la collaboration atteint une nouvelle étape en 2019. Five Ten est considéré depuis quelques dizaines d’années comme une référence dans le milieu de l’outdoor et plus particulièrement dans la pratique de l’escalade. En 1985, elle arrive sur le marché avec la première chaussure d’approche au monde. En 1986, la marque introduit les semelles en caoutchouc Stealth à haute friction. Le label devient alors vite le leader des chaussures techniques pour les ascensions les plus difficiles, les approches les plus raides et les terrains les plus extrêmes. En 1990 c’est la communauté du VTT qui réalise que les performances des produits dépassent largement le monde de l’ascension verticale. Dix ans plus tard, les meilleurs athlètes de descente raflent tous les prix avec les Five Ten aux pieds. En combinant des designs innovants et une technologie de pointe, la marque redéfinit constamment la performance. La recherche et le développement sont la clef de leur réussite. Bien qu’aujourd’hui, la légitimité et le positionnement d’Adidas Terrex ne soient plus à démontrer, la marque prouve, avec sa collaboration avec Five Ten, sa volonté de pousser plus loin la spécificité de ses produits et son savoir-faire dans les sports outdoor. L’échange entre les 2
entités englobe notamment un renforcement des équipes de conception et une évolution des tests terrains par les athlètes, ainsi qu’un meilleur accès aux ressources et à la technologie de l’une et de l’autre. Le résultat est une nouvelle ligne en 2019, fraîche, excitante et technique, avec un clin d’œil à un héritage d’escalade. Les fans remarqueront l’utilisation de la technologie Primeknit dans le nouveau chausson d’escalade, l’Aleon ou le style original et le confort de la Sleuth DLX pour une chaussure de vélo plus élégante. Les forces de la synergie entre ces 2 entités fortes sont nombreuses et sans doute la meilleure manière d’évoluer dans un marché lié à la performance de ses produits. Sportifs et passionnés sauront reconnaître la pertinence et l’exclusivité de ses chaussures prêtes à leur faire gravir de très hauts sommets ! ADIDAS TERREX & FIVE TEN www.adidas.fr/fiveten www.adidas.fr
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ESCALADE INDOOR
FOCUS
L ESCALADE INDOOR LE NOUVEAU SKATEBOARD
Texte Guillaume Desmurs et Jérôme Decisier
Les salles sont en train de transformer l’escalade. Utilisées auparavant comme terrain d’entraînement avant d’aller en falaise, les salles d’escalade se modernisent, s’équipent et deviennent des gymnases avec restaurant, boutiques et ambiance conviviale. Une nouvelle génération arrive sur le terrain vertical, et n’a pas forcément envie d’aller grimper dehors…
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FOCUS
© Damien Keller - Salle Escalade Vitam
ESCALADE INDOOR
Salle Escalade Bloc Trotters
© Guillaume Pellion - Salle Arkose Genevois
NOUS N’ESSAYONS PLUS DE DUPLIQUER L’EXTÉRIEUR À L’INTÉRIEUR
L evolution des salles Les salles d’escalade ont bien changé, elles ne sont plus seulement ces arènes de stakhanovistes de la sueur et de l’acide lactique. Elles sont maintenant « un lieu de vie où on peut pratiquer un sport, l’escalade de bloc, mais aussi manger des propositions culinaires saines, faites-maison et locales, des espaces pour se reposer (bibliothèque collaborative, travail), seul, entre amis ou en famille », décrit Diane SaintJean, en charge de la communication du groupe Arkose (qui exploite une dizaine de salles en France), « ce sont au final des lieux pour se rencontrer, pour grimper ou pas, avec en plus des cours de yoga, de stretching ou de relaxation ». L’olympisation (en 2020 à Tokyo) de l’escalade devrait, sans aucun doute, renforcer cette tendance.
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Direction Denver, aux États-unis, où il se passe la même chose. Nous sommes dans l’une de ces zones commerciales américaines où gisent des centaines de milliers de mètres carrés de bâtiments désertés. C’est là que Chris Warner installe ses salles d’escalade… et pas n’importe laquelle, puisqu’il est en train de construire la plus grande salle des États-Unis. Ce ne sont pas des salles d’escalade comme on les connaissait, pleine de sueur et de poudre blanche, dédiée à l’entraînement hivernal des grimpeurs anorexiques, non : on y trouve dorénavant tout un ensemble de services : salles de yoga, du fitness, des salles de réunion, des bars, restaurants et des magasins…
UNE ACTIVITÉ SANS MESURE NUMÉRIQUE DE LA PERFORMANCE C’EST LE STYLE QUI COMPTE quelques chiffres Les chiffres sont éloquents. Aux Etats-Unis, le nombre de salles d’escalade a doublé en dix ans et augmente de presque 10% par an. The Climbing Business Journal annonce plus de 400 salles d’escalade (climbing gyms, en v.o.) en Amérique du Nord à la fin 2016 (contre 353 en 2015). La même revue, citant des chiffres du Physical Activity Council America, estime à 4.6 millions de sportifs ayant pratiqué soit de l’escalade, soit du bloc, soit de la grimpe en salle en 2016 (un autre chiffre parle de 8 millions de grimpeurs). Si l’on s’intéresse à l’augmentation, elle est fulgurante. Il y a eu quasiment dix fois plus de grimpeurs nouveaux entre 2014 et 2015 qu’entre 2007 et 2014, selon la même étude ! Les statistiques dessinent un profil très paritaire de cette population, puisqu’il y a presque autant d’hommes que de femmes à saisir les prises colorées. Même le géant de la vente, REI, s’y met avec son programme REI Co-op Climb. Un signe qui ne trompe pas ! En Europe, on note plus de 300 salles à Londres et plus de 350 à Paris et en Ile-de-France. Il y aurait 2 millions de grimpeurs en France et une augmentation du nombre de salles d’escalade de 10% par an. En France, une étude de OSV (Outdoor Sports Valley) pointe même l’escalade en deuxième position quant au nombre d’entreprises impliquées… devant le trail running.
FOCUS
© Guillaume Pellion - Salle Escalade Arkose Genevois
ESCALADE INDOOR
Le sport qui va detroner le crossfit Alors, est-ce que l’escalade est « le sport qui va détrôner le crossfit » ? C’est ce que pense l’OIA (Outdoor Industry Association). L’escalade vient en effet répondre au besoin physique, mental de repousser les limites, elle offre une progression permanente et toujours différente, avec une très importante dimension communautaire : le moment passé avec les copains est aussi important que la réussite du geste ou la performance. On pourrait résumer cela par : « Adrenaline in a safe way » (de l’adrénaline sans se faire peur). Les grimpeurs novices peuvent découvrir et progresser en toute tranquillité en salle, en s’épargnant les difficultés inhérentes à l’escalade en falaise. « C’est une nouvelle population que nous appelons les neogrimpeurs », poursuit Diane Saint-Jean, « un public urbain qui a découvert le bloc en indoor et qui, pour la plupart, n’est jamais allé ou n’ira jamais en extérieur. Il pratique en moyenne 2 à 2,5 fois par semaine. C’est leur pratique sportive de la semaine, comme un jogging. la moyenne d’âge est entre 25 et 32 ans, et les profils sont très variés ! Dans notre salle de Nation à Paris, certains arrivent en costume-cravate, en skateboard, des grimpeurs qui viennent seuls, se donnent rendez-vous avec des copains ou même en famille… ». Une grimpeuse expérimentée, ancienne compétitrice en escalade, estime que « pour cette nouvelle population de grimpeurs en salle, l’escalade est du fitness. Le sport change, c’est certain, même si c’est trop artificiel à mon goût ! L’escalade est un sport de cordée… ».
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FOCUS
ESCALADE INDOOR
OÙ GRIMPER ? BLOC TROTTERS 67 Impasse des Marais, 74370 Argonay
VITAM 500 Route des Envignes, 74160 Neydens
ARKOSE GENEVOIS 10 Allée des Chênes, 74100 Vétraz-Monthoux
MONT-BLANC ESCALADE 140 Route du Nant Jorland, 74310 Les Houches
VERTILAC Salle Escalade Bloc Trotters
Savoie Technolac, 10 Allée du Lac de Tignes, 73290 La Motte-Servolex
CORTIGRIMPE PAE des Longeray, 74370 Metz-Tessy
HALLE OLYMPIQUE 15 Avenue de Winnenden, 73200 Albertville
GYMNASE AMBROISE CROIZAT 540 Rue du Revard, 73000 Chambéry
Les enjeux de l escalade Un autre sport permet de comprendre les enjeux de l’escalade 2.0 : le skateboard. L’escalade en salle, comme la petite planche à roulettes, n’est plus seulement un sport mais une activité sans mesure numérique de la performance (ni notes, ni chronomètre). C’est le style qui compte, comme l’avait déjà décrit le sociologue Alain Loret en parlant des sports de glisse dans son ouvrage référence de 1995. Le skateboard, c’est vraiment l’imaginaire du bloc : passer des heures sur le même mouvement, dans une répétition obsessive de la gestuelle, avec un matériel minimal, avec très peu de risques physiques et en groupe, avec les potes, en prenant son temps, en s’observant et et s’aidant.
© Guillaume Desmurs - Salle Escalade Corti Grimpe
Nouvelle tendance Cette nouvelle tendance est résumée par Chris Warner, grimpeur lui-même : “il ne s’agit plus seulement de grimpeurs. Certains n’iront jamais grimper sur le vrai rocher. Nous n’essayons plus de dupliquer l’extérieur à l’intérieur, nous nous demandons dorénavant : qu’est-ce qui pourrait être cool à grimper ? En fait, nous construisons une gigantesque oeuvre d’art et nous donnons envie de la grimper ! ” Les ouvreurs de salles, comme c’est aussi le cas en France, font preuve de créativité pour renouveler les blocs et les voies, chaque jour, chaque semaine, chaque mois. Leur métier ? Dessiner une gestuelle créative et sportivement pertinente. De l’art, peut-être, mais c’est surtout un business pour Chris Warner. Le constructeur de salles est devenu au passage un détaillant majeur de l’escalade aux Etats-Unis, avec l’explosion des ventes de matériel d’escalade et 20% d’augmentation des ventes dans ses salles… chaque année… depuis 2010…
Salle Escalade Bloc Trotters
© Guillaume Pellion - Salle Escalade Arkose Genevois
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SPORTS DE GLISSE
AGENDA
SKI ALPIN, SNOWBOARD, SKIBOB, FREESTYLE, VTT, FREERIDE
FIS COUPE DU MONDE FÉMININE
SKI ALPIN VENDREDI 21 DÉCEMBRE ET SAMEDI 22 DÉCEMBRE COURCHEVEL Courchevel accueille la 9ème édition de la Coupe du Monde féminine de ski alpin. Une belle occasion de vibrer aux côtés des meilleures skieuses de la planète... Venez les encourager et soyez au coeur de la fête ! Infos : www.courchevel.com Prix : gratuit
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LADIES NIGHT SKI ALPIN DIMANCHE 23 DÉCEMBRE, JEUDI 27 DÉCEMBRE ET MARDI 05 MARS MÉRIBEL - COURCHEVEL MORZINE-AVORIAZ
COURSES FIS INTERNATIONALES SKI ALPIN JEUDI 27 DÉCEMBRE ET VENDREDI 28 DÉCEMBRE VALMEINIER
Un circuit international de Ski Alpin féminin comptant 5 épreuves dans 5 stations. Epreuve d’exhibition en slalom parallèle nocturne ludique avec la participation des meilleures skieuses tricolores.
Slaloms de ski en nocturne sur le stade de slalom éclairé du Pré Aynard, en plein cœur de la station. Une compétition internationale et une ambiance garantie !
Infos : www.ladiesnighttour.fr Prix : gratuit
Infos : hiver.valmeinier.com Prix : gratuit
CHAMPIONNAT DE PARET
PARET DU VEN. 28 DÉCEMBRE AU SAMEDI 09 MARS MANIGOD Tout l’hiver, les concurents se défient le temps du championnat. Slalom parallèle. Prêt de parets sur place. Prévoir une pièce d’identité. Les dates : de 18h à 19h30 les vendredis 28/12, 11/01, 25/01, 8/02, 15/02 et le samedi 9/03. Infos : leparetdemanigod.fr Prix : 6 €
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PROTÈGE TON CORE.
AGENDA
SPORTS DE GLISSE
FREE RIDE WORLD QUALIFER
BIG AIR CONTEST
FREERIDE DU VENDREDI 04 JANVIER AU LUNDI 22 AVRIL DIVERS LIEUX
FREESTYLE MERCREDI 02 JANVIER AUSSOIS
Rendez-vous au big air bag, sur la piste de L’Eterlou, pour un contest amical en compagnie de nos champions Axel Le Palabe et Owen Branjonneau. Contest accessible à tous… Venez partager la passion de nos champions et tenter de réaliser des figures ! Infos : www.aussois.com Prix : gratuit
Le Freeride World Tour est une compétition de freeride qui se déroule en plusieurs événements. Le premier Freeride World Tour s’est déroulé en 2008. Il y a quatre catégories dans cette compétition : celle des skieurs hommes, celle des snowboardeurs hommes, celle des skieuses femmes et celle des snowboardeuses femmes. Programme : • 04/01 et 05/01 Verbier Suisse • 12/01 et 13/01 La Rosière • 19/01 et 20/01 Chamonix • 26/01 et 27/01 Vars • du 28/01 au 03/02 Arc 1950 • 09/03 et 10/03 Tignes • 13/04 et 14/04 Tignes • du 20/04 au 22/04 Chamonix Infos : freerideworldtour.com Prix : gratuit
SAFETY SHRED DAYS
FREERIDE - SÉCURITÉ SAMEDI 05 JANVIER ET DIMANCHE 06 JANVIER ARÈCHES-BEAUFORT
CHALLENGE VOL & SKI
PARAPENTE SAMEDI 05 JANVIER ET DIMANCHE 24 MARS DIVERS LIEUX Les parapentistes vont devoir faire une série d’exercices de précision durant le vol comme toucher avec les skis la neige à des endroits bien délimités (le Touch and Go), toucher des piquets de slalom en vol, viser une cible à l’aide d’un objet embarqué, glisser sur la neige sur plusieurs mètres avant de reprendre son envol… Programme : • 505/01 et 06/01 Courchevel • 12/01 et 13/01 Les Saisies • 19/01 et 20/01 Zinal (CH) • 26/01 et 27/01 Le Grand Bornand • 02/02 et 03/02 Crest-Voland • 16/03 et 17/03 Chamois (IT) • 23/03 et 24/03 Saint-Gervais Infos : voletski.wordpress.com Prix : gratuit pour les spectateurs
Le Safety Shred Days, c’est un rassemblement fun et convivial qui offre l’opportunité à tous les pratiquants freeride de bénéficier d’une formation professionnelle à un tarif accessible. En bref, apprendre à comprendre la neige, ses différents comportements et savoir utiliser son matériel pour pratiquer le hors-piste en pleine conscience des risques et être mieux formé pour éviter les accidents. Programme : • Un Samedi dédié entièrement à la sécurité, avec une conférence sur les avalanches et des ateliers sécurité & recherche en avalanche encadrés par l’ANENA* • Un apéro convivial le Samedi soir • Un Dimanche qui s’annonce fun avec la création d’un slalom insolite, adapté aux riders de tous niveaux ! Infos : areches-beaufort.com Prix : 35 € par jour, pack week-end 120 €
MONOYAUTE
MONOSKI SAMEDI 12 JANVIER ET DIMANCHE 13 JANVIER LES CONTAMINES-MONTJOIE Rendez-vous pour cet événement entièrement gratuit à tous les passionnés de monoski. Des monoskis pourront être testés sur demande grâce au fabricant de « ski, monoski et snowboard » Aluflex. Le programme des deux jours : Test, découverte et pratique en mode freeride de cette glisse. Infos : www.lescontamines.com Prix : gratuit, hors forfait de ski
OPEN FIS DE SLOPESTYLE
FREESTYLE MERCREDI 16 JANVIER ET JEUDI 17 JANVIER MÉRIBEL Le slopestyle est une discipline qui peut être pratiquée en ski ou en snowboard. Sur une piste spécialement aménagée, il s’agira de faire un maximum de figures acrobatiques ! Infos : club-des-sports-meribel.fr Prix : gratuit, nécessite un forfait pour accéder au snowpark
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SPORTS DE GLISSE
AGENDA
COUPE D’EUROPE DE SKI ALPIN
TELE’ MOOSE
TELEMARK SAMEDI 20 JANVIER ET DIMANCHE 21 JANVIER LES CONTAMINES-MONTJOIE
SKI ALPIN MERCREDI 30 JANVIER ET JEUDI 31 JANVIER VAL D’ISÈRE
L’association Val Montjoie Telemark vous invite à un week-end spécialement dédié au télémark ! Au programme : initiations pour petits et grands et épreuve ludique pour les enfants; le tout dans une ambiance conviviale et chaleureuse ! Infos : www.lescontamines.com Prix : gratuit
Une compétition internationale de haut niveau ! Antichambre de la Coupe du monde de Ski Alpin, la coupe d’Europe est une compétition de haut niveau rassemblant des athlètes de tous horizons ! Infos : www.valsport.org Prix : gratuit
COUPE DU MONDE DE TÉLÉMARK TÉLÉMARK DU JEUDI 24 JANVIER AU SAMEDI 26 JANVIER PRALOGNAN-LA-VANOISE
La Coupe du Monde de Télémark fait étape à Pralognan-la-Vanoise les 25 et 26 Janvier 2019 pour une épreuve de sprint ainsi qu’une classique. Chacune des épreuves comprend : un tracé de slalom Géant, un saut (15 à 20 m), un loom (virage relevé à 360 °) et une partie de ski de fond. Infos : www.pralognan.com Prix : gratuit
COUPE DU MONDE DE SKIBOB SKIBOB DU JEUDI 24 JANVIER AU SAMEDI 26 JANVIER NOTRE DAME DE BELLECOMBE
Pour la 3ème fois en France, une Coupe du Monde de Ski-Bob aura lieu dans le Val d’Arly : 10 nationalités seront présentes, du jamais vu en France ! Une Co-organisation entre l’Office de Tourisme du Val d’Arly et l’Association Française de Skibob. Infos : valdarly-montblanc.com Prix : gratuit pour les spectateurs
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FREERIDE WEEK
FREERIDE DU LUNDI 28 JANVIER AU DIMANCHE 03 FÉVRIER LES ARCS La Freeride Week est de retour au cœur du Village d’Arc 1950 et rassemble les meilleurs espoirs internationaux du ski et du snowboard en freeride. Au programme : 2 étapes Les Arcs Freeride World Qualifier Senior, 1 étape Les Arcs Junior Freeride Worl Qualifier, 1 étape Les Arcs Freeride World Qualifer, 1 soirée, un concert, des animations en journée. Infos : www.lesarcs.com Prix : gratuit
COUPE D’EUROPE DE SKI CROSS
SKI CROSS JEUDI 31 JANVIER ET VENDREDI 01 FÉVRIER SAINT-FRANÇOISLONGCHAMP Pour la quatrième fois, Saint François Longchamp vivra au rythme d’une des plus belles compétitions de ski, avec la Coupe d’Europe de Skicross. Les plus grands champions seront présents pour cette étape savoyarde. Venez admirer l’élite européenne du skicross se mesurer. Infos : www.sflskicross.com Prix : gratuit
- Photo : Gilles&Gils/SĂŠmaphore
VOUS SOUHAITE SES MEILLEURS VOEUX EN CETTE FIN D’ANNEE
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AGENDA
SPORTS DE GLISSE SCOTT POWDER DAYS
FREERIDE DU SAMEDI 02 MARS AU DIMANCHE 24 MARS DIVERS LIEUX
ALPINE SNOW BIKE
VTT SUR NEIGE DU JEUDI 07 FÉVRIER AU VENDREDI 08 FÉVRIER CHÂTEL La station de Châtel accueille la 1ère manche du Trophée de France Alpine Snow Bike, compétition de VTT sur neige. La compétition se déroulera sur le stade du Linga et regroupera des épreuves de descente et de super-géant. Caractéristiques des pistes : • Descente : Dénivelé : 540m Longueur : 1915m - Altitude de départ : 1720m. • Super- Géant : Dénivelé : 505m - Longueur : 1780m - Altitude de départ : 1685m. Infos : www.chatel.com Prix : 45 €
LA SAFETY DAY SKI - SÉCURITÉ MERCREDI 27 FÉVRIER LES ARCS
Skiez une journée, avec des guides et moniteurs, pour découvrir et progresser en freeride et en freerando. Une formule tout-compris : forfait, encadrement professionnel, repas de midi et collation, avec la possibilité de tester le matériel SCOTT de l’hiver prochain. Programme : • 02/03 Peisey Vallandry • 09/03 et 10/03 La Clusaz • 16/03 Les 7 Laux • 23/03 et 24/03 Les 3 Vallées. Infos : www.scott-sports.com Prix : 49 €
Le parrain de l’événement, Adrien Coirier, pro-rider de la team Les Arcs, et les professionnels de la montagne se réunissent pour démocratiser la prévention des dangers de la montagne auprès du grand public lors d’une journée entièrement gratuite. Infos : www.lesarcs.com Prix : gratuit
BORN TO BE SHOW NIGHT SESSION FREESTYLE MARDI 26 FÉVRIER LE GRAND BORNAND
L’association Ride Events vous présente sa «Night Session», un grand show freestyle en parallèle durant la nocturne de ski ! Buvette, petite restauration et tombola sur place. Infos : www.ridevents.com Prix : gratuit
FREESTYLE JEUDI 28 FÉVRIER LA PLAGNE Ce spectacle de ski son et lumière est proposé par le Club des Sports de la Plagne, appuyé par ses partenaires. La 8ème édition se déroulera sur le stade de slalom Jean-Luc Crétier de Plagne Centre. Une grande tombola vous sera proposée, avec en prime un premier prix prestigieux... une voiture ! Infos : www.la-plagne.com Prix : gratuit
ULTIMATE EARS FREESTYLE TOUR FREESTYLE DIMANCHE 17 MARS AU JEUDI 21 MARS TIGNES
Le rendez-vous incontournable du freestyle. Le superpipe qui s’illumine, les meilleurs riders de la scène freestyle qui font le show, le public qui met le feu à la raquette d’arrivée… A la clé ? Le Globe de Cristal du classement général de la Coupe du Monde et une redistribution des cartes sur le classement AFP World Tour. Autant dire que toutes les stars de la discipline seront présentes pour enchaîner le run le plus technique de leur répertoire ! Infos : www.freestyle-tour.com Prix : gratuit
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SPORTS DE GLISSE
FREESTYLE SAMEDI 16 MARS LA CLUSAZ
La Clusaz est un des berceaux en France du ski Freestyle et du ski Freeride. Ses champions, d’Edgar Grospiron à Candide Thovex en passant par Loïc Collomb-Patton, n’ont cessé de faire évoluer leurs disciplines et le monde du ski plus généralement. Les skieurs et snowboardeurs de La Clusaz, d’hier, d’aujourd’hui et de demain, ont donc décidé de se réunir pour constituer un groupe avec pour objectifs, l’envie de partager leur passion et tirer leur sport vers les sommets : LCZ, Original Riders Factory. Infos : www.laclusaz.com Prix : gratuit
HAPPPY BANKED
Graphiste : Christian Moretti - Crédits photos :Teddy Morellec/Red Bull Content Pool - ©Oliver Godbold-Avoriaz1800 - *Avec - *Gratuit pour toi - *Meilleurs athlètes - Ne pas jeter sur la voie publique.
LCZ FREESTYLE SHOW
AGENDA
SNOWBOARD DIMANCHE 17 MARS MORILLON
Pensé pour être accessible, le principe du « Banked Slalom » est simple : un snowboard, des virages relevés, un tracé naturel, un chrono et c’est à vous de jouer ! Le Happy Banked Slalom est installé sur Morillon depuis 10 ans maintenant. C’est devenu le rendez-vous incontournable des passionnés de snowboard de Haute Savoie et au delà. Infos : www.ot-morillon.fr Prix : gratuit
THE SPRING XPERIENCE
FREESTYLE DU JEUDI 04 AVRIL AU SAMEDI 06 AVRIL AVORIAZ The Spring Xperience, un événement glisse hors norme. Des concerts après ski à partir de 18h, des compétitions et initiations de vtt sur neige, show freestyle dans le Pipe Ground, (le half-pipe se redesign spécialement pour l’événement). Un « Tout Shuss by Redbull ». Et une première en France : une « wakestation » (version snow) sera implantée en plein centre d’Avoriaz 1800! Tractés par un cable suspendu, les pro-riders enchaîneront les figures les plus folles sur un enchaînement de modules inédit. Venez admirer les prouesses des freestylers ou venez tester la wakestation ! Infos : www.avoriaz.com Prix : gratuit
JACKY CHAUD
FREESTYLE SAMEDI 16 MARS SAINT-SORLIN-D’ARVES Ski, snowboard, télémark... Venez vous défier dans la bonne humeur ! Le JackyChaud est l’événement freestyle de la St So Air Force. Le principe est une grosse journée entre potes et amateurs de freestyle par le biais d’une freesession où chacun fait ce qu’il lui plait. Journée conviviale avec barbecue, concert... Infos : ssaf.fr Prix : 20€ compétition, forfait et BBQ compris
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LE SUPER SLALOM SKI ALPIN SAMEDI 30 MARS LA PLAGNE
Crédo : plus c’est long, plus c’est bon ! Challenge hors norme en ski alpin qui quadruple la mise par rapport au format classique !Cet hybride mélange savamment le spectacle sportif et la dimension populaire et festive. Le slalom le plus long du monde est ouvert à 400 skieurs de bon niveau et un casting hétéroclite des meilleurs athlètes de la planète ski. 4 km et 320 piquets. Infos : www.superslalom.ski Prix : NC
FREESKI PLAYOFFS FREESTYLE DU MARDI 02 AVRIL AU JEUDI 04 AVRIL LA ROSIÈRE Les Freeski Playoffs sont de retour à La Rosière, un événement incontournable. Les meilleurs riders du monde se sont tellement éclatés lors des deux premières éditions qu’ils reviennent une fois de plus. Venez les admirer, les encourager et surtout vibrer avec eux. Infos : www.larosiere.net Prix : gratuit
7ème ÉDITION
NAVETTES GRATUITES
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Thomas, Zak et Léo dans l’ascension d’un petit sommet qu’on a nommé «Rainbow», pour une descente d’entrainement.
CARNET DE VOYAGE
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ZABARDAST
ZABARDAST
CARNET DE VOYAGE
ZABARDAST OBJECTIF FREERIDE SUR LES GLACIERS DU PAKISTAN Texte Olivia Bergamaschi Photos Jerôme Tanon
Durant 5 semaines, Thomas Delfino, Léo Taillefer, Zak Mills, Yannick Graziani, Hélias Millerioux et Jérôme Tanon se sont envolés au Pakistan, à la découverte du Karakoram, pour une expédition à mi-chemin entre freeride, exploration et himalayisme. Une aventure en totale autonomie, retracée dans le film Zabardast, qui sera visible au mois de décembre sur Youtube. Des exploits il y en a, des voyages aux confins de terres connues, des expériences grandioses. Le film Zabardast raconte l’une d’elles. Plus qu’une histoire d’expédition et de grands espaces, plus qu’un film sur le ski ou le snowboard, cette production française nous conte l’histoire de passionnés. Des âmes liées par cette aventure hors du commun, à la découverte de pentes inexplorées au fin fond du Pakistan et de sa « Karakoram highway ». C’est dans un contexte agité que l’équipe s’est risquée à cette expédition.
DE LA NAISSANCE D’UNE IDÉE FOLLE À LA PRÉPARATION C’est Thomas Delfino qui lance l’idée en premier. Les amis de longue date du snowboardeur, Leo Taillefer, skieur pro, et Jérôme Tanon, photographe et réalisateur du film, décident de le suivre dans ce projet fou mais pas impossible. Au départ, il y a cette envie d’explorer ailleurs, ce goût de l’aventure qui tenaille et pousse à aller toujours plus loin. Pourquoi le Pakistan ? Et pourquoi pas ? Quelques discussions, décisions, échanges plus tard, les voilà embarqués pour ce trip incroyable. C’est Picture Organic Clothing qui produit la vidéo en association avec Almo Film. L’équipe est ensuite rejointe par deux alpinistes et guides de haute montagne, Yannick Graziani et Helias Millerioux.
Et enfin Zach Mills, snowboardeur américain, spécialiste du splitboard se rallie au convoi. Voilà, l’équipe est au complet avec ses 2 caméramans, Pierre Frechou et Julien Nadiras, et prête à s’investir dans ce qui s’apprête à être une aventure inédite et audacieuse mais aussi périlleuse. Les gars le savent, ils partent pour un voyage dans un pays certes grandiose mais où ils ne devront compter que sur eux-mêmes et sur leurs moyens. Côté préparation, chaque objet est passé à la loupe, minutieusement pesé, pour déterminer s’il est indispensable ou non. Le moindre gramme compte. Dans ce genre d’expédition, les terrains et les éléments ne font aucun cadeau. Les équipements choisis doivent fournir sécurité, nourriture, chaleur, confort aussi spartiate soit-il et assurent en permanence le bon déroulement du voyage. Le groupe pense à tout, il ne doit rien oublier, il en va de sa survie. Ce périple doit être pensé dans les moindres détails. Détails qui n’en sont finalement pas pour se retrouver en autonomie totale durant trois semaines, chaque élément est vital. Ils seront seuls, face à eux-mêmes et face à l’immensité de ce Karakoram sauvage. Une exploration vertigineuse, abrupte et impitoyable, qui les emmènera là où personne n’a jamais ridé, les repoussant continuellement et immanquablement à leurs propres limites.
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CARNET DE VOYAGE
ZABARDAST
Livraison de glaçons pour les restos du quartier, Faisalabad
Le camp itinérant ici sur le glacier de Nobande Sobande
Yannick Graziani se repose pendant la tempête
Thomas Delfino avec son gros smile légendaire
DE LA DIFFICULTÉ D’UN PARCOURS AU PLAISIR DE LA GLISSE Dans une expédition de ce genre, rien ne semble facile. Le physique et le mental sont mis à rude épreuve. À plus de 5000 mètres d’altitude, chaque geste, chaque mouvement, chaque respiration est un challenge. La prouesse physique tient plus de la capacité à se déplacer sur un terrain hostile au quotidien que d’accomplir de grands exploits. Au fur et à mesure du film on ressent les émotions du groupe, on vit avec chacun de ces riders la douloureuse route vers les sommets tant rêvés. Le mal des montagnes qui frappe Jérôme, et dont il décrit l’expérience sans détour avec cette franchise qui lui est propre, est une réalité à cette altitude. Mais finalement lorsque l’on tente une telle aventure, on sait que l’on va en baver. Comme il nous l’a confié dans une interview, « j’ai trouvé presque le voyage facile par rapport à ce à quoi je m’attendais… à partir au charbon ! ». Un parcours jonché de désillusions, de tensions aussi parfois tant la fatigue et l’épuisement sont tenaces. On n’assiste pas en direct à certaines « prises de tête » mais elles sont bien là, nous confesse Jérôme. Les contraintes liées aux
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UNE EXPLORATION VERTIGINEUSE, ABRUPTE ET IMPITOYABLE
Le Sosbun Brak, un petit sommet de seulement 6000m
conditions météo, à l’altitude, aux maux physiques, à la peur qui ne les quitte pas, ont quelquefois précipité ce clan dans un abattement passager qui a pesé sur le moral de tous. Mais qui s’est cependant vite effacé face à la joie d’être là, au contact de cette nature magnifique, et de vivre ensemble cette expédition mûrement réfléchie. Ils vivent un rêve et en sont conscients, surtout Thomas, à l’initiative de ce projet.
D’UN RÊVE DE GRANDS SOMMETS À UNE AVENTURE HUMAINE Les grands espaces, les décors, les paysages. Les images de ce film donnent sans contexte à chacun toute la mesure de la puissance de mère nature qui est dépeinte ici dans l’une de ses plus pures représentations. Loin de la main de l’homme et de ses constructions, loin du brouhaha infernal des villes et d’un quotidien parfois trop « quotidien », se dressent ces impressionnants sommets vierges, qui pour certains n’ont encore jamais été foulés par l’homme. C’est enivrant, c’est déroutant et grisant. L’histoire nous est contée par les protagonistes eux-mêmes. Ils nous livrent leurs émotions, leurs ressentis et nous entrons
ZABARDAST
CARNET DE VOYAGE
PAKISTAN, TERRE SAUVAGE ET RISQUÉE
Thomas et Zak après la dernière descente de l’expédition, dans un mur vertical de 800m
Doté de paysages parmi les plus magnifiques d’Asie, aussi divers que saisissants, le Pakistan s’étend sur plus de 800 000 km2. Cette terre, berceau d’une civilisation ancienne riche, est également le creuset de deux des plus importantes religions du monde : l’hindouisme et le bouddhisme. Déserts dans le Sud-Est, montagnes sèches et arides à l’Ouest, plateau inhospitalier dans le Sud-Ouest et Hauts sommets dans le Nord, le relief est escarpé mais grandiose. Le fameux mont K2, rêve de tous les alpinistes chevronnés culmine au Nord à 8 611 mètres d’altitude. C’est dans un contexte agité que l’équipe s’est risquée à cette expédition. De nombreux conflits déchirent encore la nation, entre les armées et les pouvoirs politiques. Au contact direct de l’Afghanistan son voisin, la république subit depuis des années l’insurrection talibane provenant de régions tribales. Le pays était donc loin d’être l’endroit idéal et sans danger pour cette exploration.
CE FILM NE SE REGARDE PAS SIMPLEMENT, IL SE VIT AVEC EUX. subtilement dans l’aventure humaine de ce trip. On est au plus prêt de chacun, de ses doutes, de ses joies et on finit même par sourire, avoir peur pour eux ou avoir les larmes aux yeux… Là est toute la force de cette brillante réalisation. Jérôme Tanon nous emmène au-delà de l’action et de la performance, il nous fait vivre le voyage de l’intérieur, sous la forme du journal intime de cette famille des montagnes, unie pour le meilleur et pour le pire dans cette incroyable expédition. Cet artiste aux multiples talents met en scène une sensibilité qui fait des fois cruellement défaut dans le milieu de la glisse où prouesses et records sont généralement plutôt de mise. Il nous raconte à sa manière parfois crue mais toujours empreinte de sincérité et d’une pointe d’humour, comment huit personnalités réunies par le même amour de l’aventure se retrouvent isolées, à vivre ensemble au quotidien, entre joies et déceptions, entre efforts douloureux et blagues potaches. Ce film ne se regarde pas simplement, il se vit avec eux.
Descente interminable du glacier du Biafo et sa moraine glacière de plusieurs kilomètres
L’adieu aux porteurs, aux alentours de 4500m, début de la solitude
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ZABARDAST
Thomas, Zak et Hélias dans l’ascension des rampes de Ghur, 5300m
CARNET DE VOYAGE
Et puis il y a les locaux et la rencontre avec les hommes qui vivent dans ce Pakistan reculé. C’est leur terrain et ils serviront de guides pour un temps à l’équipe. On est frappés par cette rencontre quelque peu improbable entre deux cultures que tout oppose mais qui se retrouvent finalement liées pour un temps au milieu de cet impressionnant paysage. Ici pas de différence de couleur de peau, de religion ou tout autre carcan social. Ici il y a juste des baroudeurs, des hommes vivant en symbiose avec la nature qui les entoure et partageant des histoires, des souvenirs, la sagesse de ce moment présent. Une expérience au delà des mots et de la langue, une belle expérience humaine. Zabardast c’est le récit d’une incroyable aventure qui nous emmène au bout du monde. Partager cette aventure avec le plus grand nombre, c’est le souhait de son réalisateur, Jérôme Tanon. Il souhaite transmettre un peu de l’excitation, de l’anxiété, de l’enthousiasme et de la profonde passion qui a unit ces amoureux du dénivelé dans ce voyage atypique
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aux limites du monde connu. Pari réussi pour le créateur du surprenant « The Eternal Beauty of Snowboarding » qui nous emmène dans les rêves et la vie de ses « compagnons de cordée » pour ce moment suspendu et gravé à tout jamais dans leurs esprits… et dans les nôtres.
ZABARDAST Production Picture Organic Clothing et Almo Film Dès Decembre 2018 sur YouTube 54min
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LES FONDUS DU SKI SKI - GASTRONOMIE SAMEDI 15 DÉCEMBRE ET DIMANCHE 16 DÉCEMBRE LES ARCS
Dégustez une fondue les skis aux pieds, animations, après-skis et de nombreux bons plans vous attendent tout au long de ce week-end. Rendez-vous aux Arcs pour profiter des premières neiges de la saison, des bons plans et surtout de l’incontournable fondue, emblématique de la région, encore meilleure en extérieur avec les skis aux pieds. Infos : www.lesarcs.com Prix : gratuit
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GLISSE - SPA - GASTRONOMIE SAMEDI 15 DÉCEMBRE, SAMEDI 19 JANVIER ET SAMEDI 06 AVRIL LES CARROZ 3 journées Affinity Ski sont organisées sur l’hiver. Le principe de ces journées ? Adopter un style de vie collaboratif, vivre une nouvelle expérience ski. Programme : • Affinity Ski Bien être le 15 décembre • Affinity Ski, Nouvelles Glisses le 19 janvier • Affinity Ski, Gastronomie le 6 avril. Infos : hiver.lescarroz.com Prix : de 29 à 47,90 €
LA FULL MOON
SKI - SNOWBOARD VENDREDI 18 JANVIER ET VENDREDI 22 MARS LA CLUSAZ Depuis 15 ans les étoiles scintillent au son des Djs et groupes de musique qui se produisent dans les bars et restaurants d’altitude de La Clusaz. De 21h à 1h du matin, la station va réveiller toute la vallée ! Un show de percussion et de danses brésiliennes animera les files d’attentes des remontées mécaniques ! Attention date à confirmer. Infos : www.laclusaz.com Prix : de 10 à 23 €
TROPHÉE MER ET MONTAGNE
MULTISPORTS DU LUNDI 21 JANVIER AU JEUDI 24 JANVIER SAINT-GERVAIS-LES-BAINS Durant 4 jours, les équipes composées d’un marin, d’un montagnard et d’un enfant de la station s’affrontent dans des épreuves sportives le jour et ludiques le soir. Au programme : propulsion par le solaire, l’hydrogène, le kite, des voitures, bateaux et avions. Infos : tropheemermontagne.com Prix : gratuit
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MULTIGLISSE DIMANCHE 27 JANVIER DIVERS LIEUX Les stations de Sixt-Fer-à-Cheval, Samoëns, Morillon et Verchaix se mobilisent pour vous faire découvrir une multitude d’activités nordiques, dans le cadre grandiose du Cirque du Fer-à-Cheval ! Les Hivernales du Haut-Giffre proposent une véritable journée ludique et festive pour découvrir les activités nordiques de la vallée : ski de fond, biathlon, tir à la carabine, raquettes à neige, découverte du paret (luge), jardin d’enfants, fat bike, poney luge… Infos : www.valleeduhautgiffre.fr Prix : gratuit
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ROCK THE PISTES
SKI - CONCERTS DIMANCHE 17 MARS AU SAMEDI 23 MARS LES PORTES DU SOLEIL Des concerts pour tous les skieurs en journée sur des scènes éphémères sur le domaine, uniquement accessibles à ski et des concerts en après-ski dans les stations pour prolonger le plaisir ! Plus de 35 concerts vous sont proposés pendant cette semaine Live ! Un festival unique en Europe accessible avec votre Pass Ski Concert, votre sésame pour une expérience ski + musique ! En résumé le festival c’est : 5 artistes majeurs en concert sur les pistes à 13h30 (les concerts débutent dès 12h30 avec des warm-up DJ set) + 30 concerts en après-ski au coeur des stations avec des artistes émergents de la scène internationale ! Infos : www.rockthepistes.com Prix : de 39 à 52 €
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SKI RELAIS - CONCERTS DU VENDREDI 22 AU DIMANCHE 24 MARS LE GRAND BORNAND
Une folle soirée de découverte de tous les engins de glisse, d’hier à aujourd’hui ! Luge Stiga, luge yonner/ paret, luge snake-gliss, fat bike, véloski, snow-scoot, fat trottinette, télémark et handiski. Animation DJ, buvette, restauration. Report au 28/02 en cas de mauvais temps. Infos : www.laclusaz.com Prix : de 8 à 10 € Comprenant l’accès à tous les engins de glisse et le vin chaud
Glisse en coeur, l’événement caritatif n°1 de la montagne Française. Ce succès repose sur un concept unique, associant solidarité et ski en relais par équipe du samedi 14h au dimanche même heure, en non-stop. Le tout dans une ambiance festive et solidaire, enfiévrée par les concerts donnés gratuitement sur le site des Gettiers au Grand-Bornand Chinaillon. Infos : 2018.glisseencoeur.com Prix : de 55 à 66 €
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MK LIKE
ECHAPPÉE BELLE SOUS LES ÉTOILES
Glisser sous un ciel étoilé en appréciant la magie et le calme de la montagne, n’est-ce pas quelque chose qui vous fait envie ? Depuis quelques années, la station de Manigod peut se féliciter d’avoir su créer une expérience originale avec le ski nocturne qui nous promet encore de belles fins de journées cet hiver. Imaginez, un panorama à 360° sur les constellations, la nature apaisante, la neige délicatement éclairée par la lune, et vous, profitant de ce spectacle grandiose… La nuit n’est désormais plus uniquement réservée aux bars, clubs et autres sorties, elle devient le théâtre des sessions hivernales de skieurs et snowboardeurs venus apprécier le coucher de soleil et l’ambiance chaleureuse de Manigod « by night » ! Le domaine nocturne est le plus grand de Savoie Mont Blanc. A partir de 16h30 et jusqu’à 21h, ce sont 8 pistes et 4 remontées mécaniques qui attendent les riders du soir, avec un forfait spécialement conçu pour eux. Mis en place par la station du lundi au samedi pendant les vacances scolaires (du 22 décembre 2018 au 5 janvier 2019 et du 8 février au 9 mars 2019) et tous les vendredis et samedis jusqu’au 23 mars 2019, le ski nocturne représente une agréable opportunité de profiter de la neige pour tous ceux qui travaillent et piétinent lorsque la neige tombe sur les sommets. Et pourquoi pas combiner la glisse avec un bon repas dans un des restaurants de la station ? Une formule a été pensée pour ceux qui souhaitent profiter de la soirée après leur session de nuit. Pour 28€, on peut s’offrir le forfait et le dîner sur les pistes, une vraie affaire ! Chacun avec une proposition culinaire différente, ces restos deviennent la parfaite conclusion à une soirée unique sous les étoiles. Skieurs, snowboardeurs ou tout simplement amoureux de la nature profiteront sans conteste de cette opportunité
pour découvrir la montagne autrement. En famille, entre amis ou en afterwork C’est l’occasion de découvrir de nouvelles sensations, et redécouvrir les pistes en soirée. Des forfaits adaptés : • Le forfait spécial Nocturne (16h30 - 21h) • Le forfait 4 heures consécutives - Par exemple, vous pouvez commencer à skier à 15 h sur l’ensemble du domaine et terminer à 19h sur les pistes éclairées - Génial ! (Valable uniquement avec le forfait 4h Manigod, le 4h La Clusaz s’arrête à 17h). • Avec la Carte Blanche, si vous skiez la journée, prolongez en soirée sans supplément ! Une raison de plus pour goûter au plaisir d’une grande journée de ski. • Le forfait saison Manigod vous donne aussi accès à toutes les nocturnes. • Vous possédez un forfait saison La Clusaz ou Aravis, Manigod vous ouvre les portes du ski nocturne ! Vous pouvez y accéder directement avec votre forfait en cours de validité. • Avec votre forfait La Clusaz (journée, 4 heures et séjour), il vous suffit de rajouter 11€ pour accéder au ski nocturne à Manigod. • Pendant les vacances, vos forfaits séjour Manigod (dont pack famille) comprennent automatiquement les nocturnes. SKI NOCTURNE À MANIGOD Tous les vendredis et samedis jusqu’au 23 mars 2019 et du lundi au samedi pendant les vacances. manigod.labellemontagne.com
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Depuis 2005, PLUM est le spécialiste français de la fixation de ski et de splitboard. Plus qu’une marque experte dans la pratique, elle possède une histoire riche, un savoir-faire haut-savoyard qui ont débuté il y a plusieurs générations au cœur des Alpes, au pied du Mont-Blanc, à Chamonix. Initialement concentrée sur la fixation de ski de rando, l’entreprise a évolué vers la confection de fixations de split en 2014, amenant ainsi toute son expertise et son étude à la technicité de ce produit si spécifique. Des soft boots aux hard boots, en passant par les fixations à entrée arrière, chaque pratiquant trouvera son bonheur dans une large gamme qui s’adaptera à toutes vos expériences en poudreuse, même les plus engagées !
POSITION MONTÉE
Alors que la neige a enfin saupoudré ses légers flocons sur nos sommets alpins, la question du matériel à utiliser cet hiver sur cet immense terrain de jeu est plus que jamais au cœur de nos préoccupations ! Et quoi de plus légitime que d’opter pour une marque 100% de chez nous ?
Basé à Thyez, le fabricant dispose d’un bureau d’études et d’un atelier où les ingénieurs créent et développent les produits. Ils produisent environ 10 000 paires de fixations par an intégralement sur place. Chaque pièce est séléctionnée avec attention durant tout le processus de fabrication et la marque certifie une qualité entièrement made in France à la production. La philosophie et la maîtrise technique de PLUM légitiment sa position de leader dans le milieu du ski de randonnée et du splitboard. Développés par des passionnés pour des passionnés, les produits offrent aux amoureux des grands espaces, d’arpenter chaque saison les paysages enneigés avec confort et performance.
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LE
SPLITBOARD POUR LES SNOWBOARDEURS EN QUÊTE DE LIBERTÉ
Texte Olivia Bergamaschi
Le retour à des pratiques pures, authentiques dans la glisse est une tendance qui a converti déjà un bon nombre de pratiquants. Le splitboard ou surf de randonnée fait de plus en plus d’adeptes chaque nouvelle saison. Ils troquent alors forfaits et pistes damées pour un environnement de poudreuse fraîche et de nature sauvage. Si vous êtes snowboardeur, vous vous êtes sûrement déjà demandé ce que pourrait être une virée en splitboard ? Ou peut-être est-ce déjà fait et vous en êtes totalement accro ? Cette pratique, bien qu’encore assez rare, séduit de plus en plus de passionnés de la planche à neige et ne cesse de se développer partout où les conditions « extrêmes » le permettent. Bien plus qu’un sport, c’est aussi et sans contexte un état d’esprit, qui demande, certes une bonne condition physique, mais surtout un amour de la poudreuse et de la pureté de la nature, loin des pistes bondées. Pour les novices, le splitboard est une planche de snowboard que l’on peut scinder en 2 afin de pratiquer la rando comme en ski et partir à la recherche de poudreuse dans des endroits non accessibles par les remontées mécaniques. Des paysages sereins, une montée presque méditative et de la neige vierge sont les récompenses de ceux qui ont durement gagné leurs virages. Longtemps réservé aux puristes, le split semble se démocratiser. Il ne faut pas oublier qu’à ses débuts, la randonnée en snowboard était seulement le fait de jeunes
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accros du surf qui se retrouvaient exclus des pistes car soidisant dangereux et perturbateurs ! Le snowboard hors-piste était alors la seule alternative pour pratiquer. Aujourd’hui, de plus en plus d’amoureux de grands espaces s’orientent vers cette nouvelle expérience, entre effort soutenu et liberté, en marge des pistes balisées et des forfaits hors de prix. Les marques, à l’écoute de cette récente tendance créent tour à tour leurs modèles. Des modèles aussi techniques qu’innovants qui doivent s’adapter à chaque pratiquant, du débutant au confirmé. Cependant cela reste une pratique risquée. À la merci de la montagne et des éléments, il est important de se munir du matériel de sécurité nécessaire (sonde, pelle, arva, etc.) et éventuellement faire appel à un professionnel pour accompagner et conseiller. Pratiqué dans de bonnes conditions, le splitboard permet d’être libre de toute attache, vivre son plaisir loin de la foule et être au plus près de la nature. Un rêve bien éveillé pour tous ceux qui cherchent à s’évader et à sortir du rang.
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© Eleorona Raggi
SPLITBOARD
CETTE PRATIQUE, BIEN QU’ENCORE ASSEZ RARE, SÉDUIT DE PLUS EN PLUS DE PASSIONNÉS
CONSEILS POUR UNE RANDO SPLIT RÉUSSIE • Un splitboard, les fixations adaptées et les clips d’assemblage. • Des peaux de phoque en mohair ou en synthétique. • Des couteaux ou « crampons métalliques ». • Des bonnes boots. • Une tenue chaude adéquate. • Des bâtons pour la montée. • Le nécessaire de sécurité : Pelle-Sonde-Arva + 1 sac Airbag. Une formation à la prévention des risques est fortement conseillée. Infos : www.ista-education.com • Une appli mobile pour la météo et les conditions d’enneigement. Anne-Flore conseille l’appli Mountain Hub. • Une carte du terrain, une boussole et un altimètre. • Xavier utilise l’appli FATMAP pour des itinéraires 3D et infos topographiques même sans réseau !
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SPLITBOARD On va encore vers d’autres évolutions au niveau des boots et des matériaux pour une pratique encore plus plaisante. Les prix de vente sont assez élevés. Est-ce justifié ?
LES CONSEILS DES PROS
Oui car il y a beaucoup de technique utilisée ainsi qu’un gros travail. Toutes les pièces utilisées font monter le prix. Pour avoir été dans ce milieu depuis 35 ans, je peux dire que les marques ne margent pas tant que ça. Pour donner une idée, la fabrication d’un splitboard c’est : des patins de presse, des moules, des séries (volume) déclinées par tailles et donc designs différents. Tout cela implique un coût important qui se justifie amplement. Y’a t-il, selon toi, un état d’esprit propre à la pratique du splitboard ?
RÉGIS ROLLAND Précurseur du snowboard en France et acteur principal des mythiques films Apocalypse Snow en 1983, 1984 et 1986. Créateur de la marque Apo snowboards. Au départ, le splitboard ça ressemblait à quoi ? Raconte-nous les débuts de cette pratique. Les allemands ont déposé des brevets sur les splitboards en 2, 3 ou 4 parties très tôt, au début des années 90. Les USA ont tout de suite suivi. La marque Voile sort d’abord les fixations puis ses premiers splitboards à la même époque. Les fixations étaient déjà pensées avec des systèmes de rails et d’étriers, basique à l’époque mais ça fonctionnait. Au début, c’était rudimentaire ! On coupait nos snowboards en deux puis on fixait les parties de manière artisanale. Le réel problème alors était qu’il n’y avait pas de carres à l’intérieur des spatules donc c’était loin d’être optimal pour la montée. Burton fut l’une des premières grosses marques à s’y mettre. Puis vers 2005, d’autres marques lui ont emboité le pas. Au départ le matériel était plutôt lourd et le même modèle de splitboard pouvait être renouvelé pendant 2 ou 3 ans sur le marché.
Bien sûr. C’est un retour à l’authenticité. On apprend à redécouvrir la montagne d’une autre manière, loin de la foule. C’est aussi le respect de la nature et se ressourcer. Ceux qui pratiquent sont également à même de comprendre et d’appréhender la montagne. Face aux risques, ils auront une vraie prise de conscience du danger. Enfin, l’état d’esprit originel c’est avant tout l’amour du snowboard. On voit par exemple de vrais passionnés organiser des voyages pour vivre cette passion comme Vistas Tours. Quels seraient tes essentiels pour une rando split réussie ? Tout d’abord il faut avoir un certain niveau et une bonne forme physique. Une formation sur la montagne et la sécurité pour acquérir un savoir-faire vital en hors-piste me paraît également indispensable. Avant de partir, il faut regarder les conditions de neige et la météo, puis choisir son itinéraire en fonction de son niveau et ses capacités. Le printemps me semble être la meilleure saison pour sortir en splitboard. Une carte du terrain, une boussole et un altimètre devront aussi faire partie de l’équipement. Enfin, surtout pour les débutants, il est important de se faire accompagner d’un professionnel.
AU DÉBUT, C’ÉTAIT RUDIMENTAIRE ! ON COUPAIT NOS SNOWBOARDS EN DEUX PUIS ON FIXAIT LES PARTIES DE MANIÈRE ARTISANALE.
Que penses-tu de l’évolution du splitboard ces dernières années ? Il y a eu une grosse évolution cependant pour moi on n’a pas encore atteint le top en terme de poids. On pourrait faire des splits encore plus légers, en dessous des 3 kg. Côté innovation, les boards en 3 ou 4 parties sont vraiment très efficaces mais aussi plus techniques. On peut en voir chez Salomon, Phenix ou Splitboard Power… Les spatules sont plus fines, plus courtes et plus légères donc on améliore la performance à la montée. Les marques ont développé aussi des boots spécifiques avec notamment la semelle vibram.
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RÉGIS ROLLAND www.vistas-tours.com
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SPLITBOARD Quels seraient tes essentiels pour une rando split réussie ?
Snowboardeuse franco-suisse. Championne du Freeride World Tour 2011. Réalisatrice du film « A Land Shaped by Women ». Que penses-tu de l’évolution du splitboard ces dernières années ? C’est un vrai plaisir de voir que le matériel évolue et que la pratique se développe. C’est une nouvelle façon de profiter de nos belles montagnes. Lorsque j’ai débuté, il n’y avait pas forcément de matériel dédié, j’ai donc dû à l’époque couper ma planche en 2 ! Maintenant avec les évolutions de l’équipement il n’y a plus vraiment de limite, ça a complètement changé la pratique du snowboard. On voit de petits shapers émerger et faire du très beau travail comme l’atelier Phenix qui m’a aidé pour mon premier split. Cette impulsion a redonné un élan au snowboard en trouvant une nouvelle façon de parcourir nos montagnes. On voit aussi l’émergence de Camps dédiés au splitboard pour tous ceux qui souhaitent découvrir la pratique et se perfectionner. Quelle est la place de la femme dans cette pratique ? Il y a de nombreuses marques qui font évoluer le matériel pour les femmes, mais cela reste encore malgré tout assez limité. Il n’existe malheureusement pas de planche de grande taille car les marques s’adaptent d’abord au marché asiatique. Quand on voyage, par exemple en Islande, on se rend compte qu’on ne croise que des hommes qui pratiquent ce sport. Il y a encore très peu de femmes pratiquantes. C’est sans doute les connotations de risque, de danger et de complexité qui n’incitent pas les femmes à s’y mettre. Alors que dans la pratique ce n’est pas si compliqué. On a tendance à oublier le côté beau, accessible et magique des sports dits « extrêmes » car ils sont souvent associés à la performance. Juste pour rappel, 40% des pratiquants du ski et du snowboard sont des femmes, ce qui n’est pas négligeable ! Côté matos, que peut-on trouver pour la pratique féminine ? Il existe aujourd’hui de jolies planches destinées aux femmes qu’on peut retrouver chez Burton, Nitro, Salomon, Jones et bien d’autres encore. Personnellement j’utilise des Fixs de la marque Sparks qui me conviennent très bien. Les fixs Plum sont aussi très bien d’autant plus qu’ils font aussi des splitboards maintenant.
Une bonne connaissance du terrain, de la météo et du manteau neigeux est également indispensable avant de partir. Tu viens de réaliser « A Land Shaped by Women », à qui s’adresse ce film et quel est ton message ? J’ai toujours milité pour les femmes dans le milieu du snowboard pour que les plus jeunes générations puissent y avoir accès. Au début, il n’y avait pas de slopestyle pour les femmes car considéré comme trop dangereux. Aujourd’hui il y a encore beaucoup d’écarts entre les Prize money homme et femme lors des compétitions. Lors du Freeride world tour 2017, j’ai eu la sensation que le snowboard féminin était encore considéré comme une sous-catégorie. Je suis alors partie en Islande pour me ressourcer avec Aline Bock. L’égalité des genres y est plus avancée que chez nous. Avec mon film, j’ai eu la volonté d’avoir un narratif féminin, pour donner la parole à des femmes islandaises engagées et libres. J’aimerais aujourd’hui laisser un héritage à toutes les femmes sur mes découvertes.
ON VOIT DE PETITS SHAPERS ÉMERGER ET FAIRE DU TRÈS BEAU TRAVAIL.
© Eleorona Raggi
ANNE-FLORE MARXER
Pour le Split, on parle avant tout de sécurité avec le trio gagnant pelle-sonde-arva, ainsi qu’un sac airbag. Une formation me paraît aussi un bon départ au préalable. Celle imaginée par Dominique Perret, ancien skieur freeride, est très complète. Depuis 2014, l’organisme ISTA – International Snow training Academy – propose une formation qui a pour vocation d’augmenter la liberté, le plaisir et la sécurité des amateurs de sports de neige, spécialement lors des sorties hors-piste. Ils mettent l’accent sur la connaissance et la prévention des risques d’avalanches.
A LAND SHAPED BY WOMEN Réalisé par Anne-Flore Marxer avec Anne-Flore Marxer & Aline Bock - Durée 52min
ANNE-FLORE MARXER facebook.com/annefloremarxer
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SPLITBOARD airbag. Il existe aussi une balise de déclenchement d’alerte, Resero Whistle, que j’ai aidé à développer. Elle donne votre position exacte quand il y a un problème. Il faut penser que selon là où vous vous trouvez, il n’y aura pas forcément de réseau. Pour finir il faut emporter de quoi bien se couvrir, beaucoup d’eau et une carte du terrain. Avec ta web-série HOW TO XV, tu partages tes conseils pour pratiquer le snowboard freeride. A qui s’adressent ces vidéos et que souhaites-tu transmettre?
XAVIER DE LE RUE Snowboardeur français. Ancien champion de boardercross et du Freeride World Tour en 2008, 2009 et 2010. Que penses-tu de l’évolution du splitboard ces dernières années ? Cette évolution a permis de redonner un bon coup de boost au monde du snowboard. Ceux qui ont commencé dans les années 90 ou même 80 avaient un peu délaissé la pratique. Ils s’y remettent aujourd’hui grâce au développement du matériel et de toute la mouvance qu’il y a derrière. La pratique était en marge pendant pas mal d’années car le monde était focalisé sur le freestyle. Le splitboard a joué un rôle énorme dans le retour de la communauté du snowboard vers les bases, les racines de ce sport de poudreuse.
Ces vidéos s’adressent à tous ceux qui souhaitent se faire plaisir en montagne. Loin de la performance, je souhaite simplement transmettre les connaissances que j’ai accumulées durant ces quinze dernières années. Ouvrir le monde du splitboard, du snowboard freeride au plus grand nombre. On y parle aussi bien de sujets basiques pour la pratique mais aussi de questions plus techniques pour toucher à tout dans le freeride. Ca me plait beaucoup de partager ce savoir à tous.
CETTE ÉVOLUTION A PERMIS DE DONNER UN COUP DE BOOST AU MONDE DU SNOWBOARD.
La complexité technique et les risques liés à ce sport pourraient quelque fois freiner ceux qui souhaiteraient s’y mettre. Que leur conseillerais-tu pour démarrer ?
Mon conseil : Il faut se méfier lorsque l’on part avec des skieurs. Ils ont une approche différente dans la pente. C’est plus facile pour eux dans les traversées dures et raides alors que le snowboard est plus souple donc moins maniable dans ces conditions. Afin de palier à cela, il faut être capable de choisir une piste différente, ou de rester serein en cas de difficulté, enlever le snowboard et monter droit dans la pente à pieds. Les couteaux peuvent également être d’un grand secours dans ces situations. Côté matériel, peux-tu nous donner indispensables d’une rando-split réussie ?
HOW TO XV En collaboration avec The North Face & Fatmap. La Web série est visible sur la chaine youtube
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Pour moi la priorité c’est la sécurité. Il faut savoir que le plus gros risque d’avalanche se situe dans les pentes avoisinant les 30° , soit des pentes relativement plates. Je conseille donc d’avoir le minimum Arva-pelle-sonde et aussi un sac
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© DLR créatives
Effectivement cela reste assez technique au niveau de l’utilisation. Cela demande d’être assez calé sur le matériel. Il est donc nécessaire d’être bien conseillé ou de prendre le temps de régler soi-même son équipement, d’en comprendre le fonctionnement et de le tester. En pratique, si les conditions sur le terrain sont bonnes, tout devrait bien se passer. En revanche, si elles deviennent difficiles, vous pouvez être confronté à de nombreux problèmes. Une bonne préparation en amont est donc la base.
XAVIER DE LE RUE xavierdelerue.com
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glisse@sportpulsion.fr
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DOM DAHER
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MOONTAIN SKIING
LE VOYAGE INTERSIDÉRAL DE 3 SKIEURS FRANÇAIS Texte Olivia Bergamaschi Photos Dom Daher
Qui n’a jamais rêver de poser une boots sur la lune ? Enak Gavaggio, Mathieu Navillod et Cédric Pugin l’ont fait ! Bon enfin presque… Inspiré du célèbre astronaute Neil Armstrong, le film réalisé par Quentin Chaumy parodie les premiers pas de l’homme sur la lune. Sauf que là ils ne marchent pas, ils skient !
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DOM DAHER
UN TRAVAIL ARTISTIQUE SUPERBEMENT MIS EN IMAGE
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DOM DAHER
JE SUIS MONTÉ SUR LA LUNE, ET J’AI CROISÉ 3 ABRUTIS
Moontain Skiing est le troisième volet superbement décalé de leur série Let It Ski. Teinté d’un humour « made in Gavaggio », on suit ces trois personnages de leur départ terrien à leur descente sacrément osée sur une terre effectivement presque lunaire. Le résultat, un bon moment de franche rigolade en regardant ces audacieux skieurs dévaler les pentes et jouer d’un humour bien singulier… De ce tournage, le photographe Dom Daher a extrait une série de photos incroyables qui nous transportent réellement au delà de notre atmosphère. Ambiance sombre et presque mystique, jeu sur les éléments naturels du paysage et grain soigneusement travaillé illustrent un travail artistique superbement mis en image par cet artiste de la photographie. Et comme il le dit lui même : «Je suis monté sur la Lune, et j’ai croisé 3 abrutis». Des photos très inspirées à admirer pour un voyage dans l’espace très « frenchie ».
MOONTAIN SKIING Réaliser par Quentin Chaumy visible sur You Tube 6min50
DOM DAHER www.domdaher.com
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MATHIS DUMAS
MATHIS DUMAS
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L OBJET VIREVOLTANT NON IDENTIFIÉ ATHLÈTE, PHOTOGRAPHE, INFLUENCEUR ET GUIDE Teste Baptiste Chassagne Photo Mathis Dumas
Mathis Dumas, 24 ans, est un OVNI. Un Objet-Virevoltant-NonIdentifié qui gravite dans l’univers de la montagne sans que l’on puisse définir avec précision l’orbite dans laquelle il évolue. Étoile montante de la photographie, comète filante dans le sport de haut niveau, astre influant de la nébuleuse Instagram et futur guide de la céleste haute montagne, sa trajectoire est aussi singulière que son profil est unique.
1650 m. Mer de Glace à Chamonix. Octobre 2018. «Matinée avec Jeff Mercier dans une grotte de glace, pour le plaisir de la grimpe et faire quelques photos.» Paisiblement, comme vous, lorsque vous allez à la salle de sport.
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MATHIS DUMAS
L'ATHLÈTE
LE PHOTOGRAPHE
C’est par là que tout commence. La porte d’entrée qui lui ouvre une fenêtre sur le monde de l’outdoor. Ardéchois de naissance mais chamoniard d’adoption, il décide de quitter sa terre natale pour les Alpes dès la fin du collège afin de poursuivre ses rêves de carrière à haut niveau en cascade de glace. Une discipline anonyme mais extrême dont il participe à plusieurs manches de Coupe du Monde. Son cursus universitaire mené en alternance à la Compagnie du Mont-Blanc le détourne pourtant peu à peu des compétitions, mais pas de la montagne. Celle-ci devient un véritable terrain de jeu, peu importe la pratique, peu importe la saison : « L’adrénaline du dossard ne me manque pas car je l’ai remplacé par une approche hyper pluridisciplinaire. Je suis devenu un touche-à-tout qui se débrouille dans pas mal de sports. » Et sans fausse modestie cela donne quoi⁄? « On peut considérer que j’ai un très bon niveau en ski et cascade de glace, alors que le parapente, l’escalade et le VTT, c’est plus une passion. »
Sa vocation de photographe naît d’une lune de miel assez improbable avec son premier Nikon D5000, mais toujours en lien avec son statut d’athlète : « Je me suis mis à la photo pour montrer à mes parents ce que je faisais en montagne, car ils ne sont pas du tout initiés à ce milieu. » Il fait alors la rencontre d’Alexandre Buisse et Dan Patitucci, « 2 mentors qui m’ont tout enseigné ». Autodidacte, il apprend sur les bancs de la meilleure école, celle du terrain. Loin d’être une ambition initiale, son avenir dans la profession se dessine petit à petit, naturellement : « Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain. Au début, je me considérais même plus comme un grimpeur avec une caméra en main. Jusqu’à ce que l’on me sollicite sur quelques shootings… » Le cercle vertueux est amorcé, tout s’enchaine rapidement. Un aperçu de son année passée ? Des shootings aux quatre coins du planisphère, du Canada aux Iles Féroé, des Dolomites au Pérou en passant par les Lofoten. De quoi rhabiller Jules Vernes et son Tour du monde en 80 jours. Son leitmotiv ? : « Ce qui me plait plus que tout, c’est réussir à figer ce moment unique où l’athlète réussit une performance incroyable. »
Et c’est cette faculté à se mouvoir facilement et rapidement en montagne qui va lui offrir son principal avantage concurrentiel dans son nouveau métier. Un passé à haut niveau qui sert son présent de photographe. « Être ainsi performant m’offre de la crédibilité. Je peux suivre les athlètes dans leur milieu naturel sans que cela implique trop de contraintes logistiques. Je suis alors immergé dans leur monde, pleinement acteur, et non spectateur. » Mathis souligne également un autre atout non-négligeable : « Je me suis rendu compte que chaque sport a ses propres codes, et que si tu ne les maitrises pas un minimum, c’est difficile d’y être sensible et d’en saisir la beauté. Franchement, si tu me proposes de shooter du volley-ball, je ne serai clairement pas à l’aise ! »
1100 m. Passy. Avril 2018. « C’est un portrait que j’ai tiré chez moi. Un de mes seuls shootings en studio. » Le bronzage en guise de preuve des 100 jours passés en montagne sur les 150 que compte une saison d’hiver.
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CHAQUE SPORT A SES PROPRES CODES, SI TU NE LES MAÎTRISES PAS, C’EST DIFFICILE D’EN SAISIR LA BEAUTÉ
3800 m. Zermatt. Mars 2016. « Ce petit turn au-dessus d’une belle crevasse de glace bien ouverte fait partie de ces clichés qui restent ancrés dans ma mémoire. » Plutôt prometteur le minot non?
3400 m. Face Nord du Gros Rognon à Cha 2018. « Sur le tournage d’Ice Cream. Notre de jouer avec des éléments naturels éphémè des spots uniques qui auront disparu avec l’
amonix. Hiver projet était ères et rider ’été. »
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L'INFLUENCEUR
LE GUIDE
Deux éléments d’époque permettent au jeune photographe de connaître une ascension assez fulgurante et font grimper deux par deux les échelons de la profession à ce féru d’escalade : « le matériel nomade et les réseaux sociaux ». Le progrès des smartphones et autres Go Pro, « qui suffisent amplement dans 90% des situations », offre un moyen d’expression à son talent lorsqu’Instagram lui assure une caisse de résonance. Mathis est d’ailleurs lucide au sujet de cette plateforme numérique sur laquelle il compte désormais 60 000 abonnés, auxquels il expose quotidiennement ses clichés : « Clairement, c’est une super vitrine et un accélérateur de carrière non-négligeable. Ça m’a permis de me faire connaître et m’a ouvert des opportunités. » Lucide jusqu’au point d’assumer ce statut d’influenceur sur lequel certains jettent la pierre : « C’est valorisant d’influencer une communauté qui apprécie ce que tu fais, qui aime ta vision de la montagne, surtout dans la mesure où ces personnes savent que je pratique vraiment, que ce n’est pas du fake… » Une visibilité digitale qui suscite d’ailleurs l’appétit des marques spécialisées, friandes de ce genre d’ambassadeur qualifié. En fait, après rélfexion, ce pouvoir d’influence découle assez logiquement de sa philosophie : « l’envie de partager ». Numériquement.
Cette « envie de partager », ce désir de « ne pas vivre la montagne seul » pourraient sonner comme un discours de façade, un slogan marketing. Sauf qu’un dernier aspect, certainement celui dont il est le plus fier tellement l’enthousiasme semble poindre à chaque fois qu’il l’évoque, confirme cette ambition simple et humaine : « Je suis actuellement en formation de guide de haute montagne à l’ENSA (École Nationale de Ski et d’Alpinisme) Je suis encore aspirant, ce qui signifie qu’il me reste énormément de choses à apprendre. » Élevé au son des récits de Roger Frison-Roche, biberonné à l’esprit de cordée, il justifie ce choix de vie par « le statut et l’aura » qui enveloppent la communauté de ces alpinistes aguerris mais surtout par « la sensation magique qui accompagne le fait de faire vivre des moments uniques à ses clients dans un environnement privilégié. » Prenant du recul sur sa reconversion, il admet, songeur : « Le sportif voit la montagne comme un défi, une performance. Il ne pense qu’aux choses dures. Le guide lui ne pense qu’aux choses belles… » Et là, c’est l’athlète, le photographe ou l’influenceur qui parle ?
LE SPORTIF VOIT LA MONTAGNE COMME UN DÉFI, UNE PERFORMANCE. IL NE PENSE QU’AUX CHOSES DURES. LE GUIDE LUI NE PENSE QU’AUX CHOSES BELLES…
3482 m. Sommet du Grépon. Juillet 2014. « À gauche, l’éclairage provient de la lune et, à droite, de la pollution lumineuse de Chamonix. Je n’ai jamais eu la chance de revivre une nuit aussi claire.» Déjà photographe confirmé avant de devenir aspirant guide?
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MATHIS DUMAS
4810 m. Sommet du Mont-Blanc. Avril 2018. « Mon premier coucher de soleil sur le toit de l’Europe. Et là première fois que je le skiais intégralement depuis le sommet.»
1800 m. Chamonix. Janvier 2018. « Un de mes premiers sauts en parapente avec les skis au pied. Un vol d’entraînement pour préparer la redescendre de l’itinéraire de la Patte de Chèvre. »
3810 m. Aiguille du Midi. « Quand certains prennent le RER A direction La Défense, moi je prends le téléphérique pour aller bosser. » La routine : une sortie avec des clients dans la Vallée Blanche. Pow pow-Boulot-Dodo.
5 CONSEILS POUR RÉUSSIR VOS PHOTOS DE MONTAGNE COMPOSER SON IMAGE « Certes, en photographie, il y a une grande part d’intuition et de spontanéité car il s’agit de capturer un instant fugace. Mais il ne faut pas négliger non plus la composition de l’image. Ne pas hésiter à prendre un temps de réflexion. En effet, le cadrage, c’est à dire visualiser et anticiper ce qui va être saisi par mon objectif, est primordial. » RESPECTER LA « RÈGLE DES TIERS » « Il y a quelques règles assez simples à avoir en tête et qui permettent d’assurer un minimum d’harmonie à la photo. La plus basique, pour les clichés de paysage, c’est la règle des tiers. C’est comme un nombre d’or : mettre un tiers de ciel bleu et deux tiers de montagne, ou l’inverse, mais toujours respecter ces proportions. » OPTIMISER LES « POINTS DE FORCE » « Prenez une photo, divisez-la en trois par des lignes verticales, puis faites la même chose avec des lignes horizontales. Vous obtenez alors 9 carrés de tailles plus ou moins semblables. Les 4 points d’intersection de ces lignes sont considérés comme les « points de force » de la photo, c’est à dire les endroits où les éléments qui composent l’image sont les plus percutants. » SAVOIR LIRE UNE IMAGE « L’oeil humain suit un schéma universel lorsqu’il analyse
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une photo : il respecte un sens de lecture qui ne varie que très rarement. Grossièrement, le regard dessine un « Z ». Tu commences par lire l’image en partant d’en haut, de la gauche vers la droite, puis tu descends en diagonale, pour à nouveau suivre une trajectoire de lecture latérale, de la gauche vers la droite. Si tu veux absolument mettre en avant un élément, il faut donc idéalement le placer dans le quart supérieur gauche de ta photo… » ÉDITER SA PHOTO « Une photo est faite pour être montrée. Il ne faut pas donc pas hésiter à les développer pour en saisir tout le potentiel. Avant cela cependant, quelques applications très simples d’utilisation te permettent de retoucher l’image avant son impression, de corriger les imperfections, de travailler la colorimétrie, d’y apposer ta signature… La seule limite, c’est ton imagination. En fait, éditer c’est retoucher, mais sans déformer la réalité. »
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WHAT’S YOUR GOAL
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LANGE PERMET AUX FEMMES DE SE DÉPASSER
Avoir un rêve et tout faire pour y arriver est un objectif qui anime nombre d’entre nous. Et si on vous permettait de vivre ce rêve bien éveillé, qu’en feriez-vous ? Depuis l’année dernière, la marque Lange propose aux femmes de se fixer un but ski aux pieds et de le réaliser. Quel que soit votre niveau, ce jeu concours est destiné à toutes celles qui souhaitent se donner les moyens de concrétiser leurs ambitions. En 2018, Marie-Laure Geai a skié sur le toit du monde. La gagnante française de la première édition en parle encore avec émotion « En voyant l’annonce du concours, je me suis dit : quel est le défi le plus improbable et le plus ambitieux que je pourrais me lancer ? Alors j’ai pensé au Mont-Blanc. Je l’avais déjà gravi en alpinisme, donc pourquoi ne pas essayer en ski ? ». Le pari est alors lancé. Marie-Laure dépose sa candidature sur le site internet de Lange boots, tout comme des dizaines d’autres filles hyper motivées. Elle passe son hiver à s’entraîner et à partager cette préparation en montagne avec une communauté de skieuses du monde entier, inspirées comme elle. Puis, elle remporte le concours et se lance à l’assaut du Mont-blanc au mois de Mai avec son tout nouveau set de chaussures Lange, skis Dynastar, fixations Look et bâtons Kerma… Une vraie panoplie de pro pour accomplir sa mission !
freeride. Les idées sont originales et risquent fort d’inspirer toute la communauté féminine du ski et de pousser les plus motivées à se surpasser. Pour relever le défi, certaines étapes sont nécessaires. Tout d’abord, les prétendantes doivent créer un compte sur le site dédié, puis décrire leur projet et le partager sur les réseaux sociaux à l’aide du hashtag #beonewithyourgoal. Après avoir reçu leur kit de préparation de la part de la marque, chacune se doit de rester active pendant l’hiver et prouver son engagement afin de maximiser ses chances de gagner des lots Lange chaque semaine et ou le gros lot : 1000 euros + 1 set complet de skis.
La compétition est rude entre les participantes. Les projets imaginés proviennent d’un peu partout dans le monde. Catherine au Canada veut tenter le relais 24H au Mont Tremblant, un exploit qui n’a encore jamais été réalisé par une femme; Siv en Norvège souhaite faire l’ascension du Mont Slogen en ski de rando, au dessus des fjords; ou Carmen l’italienne qui se lance dans les compétitions
Alors les filles, prêtes à vous lancer ?
Avec What’s Your Goal ? la marque Lange démontre que les femmes méritent une réelle attention. De par leur détermination et leur imagination dans ce jeu concours, elles s’expriment et nous confirment qu’avec un peu d’encouragement, elles sont capables d’accomplir des merveilles !
WHAT’S YOUR GOAL Inscriptions ouvertes jusqu’au 28 février whatsyourgoal.lange-boots.com
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LES AVALANCHES
LES AVALANCHES LES RÈGLES DE BASE Illustrations Ronan Bégoc & Texte Walter
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d’une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Cette masse varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, pour des vitesses comprises entre 10 km/h et 400 km/h, selon la nature de la neige et les conditions d’écoulement. Les pentes favorables au départ des avalanches sont comprises entre 30 et 55°. La pente avalancheuse typique est raide, à l’ombre, proche d’une crête et couverte de neige soufflée.
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PRODUIT
PATROL E1
LANCE LE PREMIER SAC AIRBAG ELECTRONIQUE
Quel sac airbag choisir ? Voilà la question que se posent tous les freerideurs pour attaquer une pente vierge. Faire sa trace dans la poudreuse et dévaler une belle face avec ses potes, oui mais avec le Patrol E1 ! Le freeride, que ça soit en ski ou en snow, offre des sensations uniques et permet de découvrir des panoramas époustouflants et de profiter de la poudreuse loin de la foule et de la frénésie des stations. Mais que l’envie des grands espaces vierges n’occulte pas les risques inhérents à cette pratique. Le sac airbag est le système anti-avalanche le plus perfectionné du moment. Un sac airbag permet au skieur de rester en surface de la coulée de neige et d’augmenter considérablement ses chances de survie. Mais gardez bien à l’esprit que l’analyse du bulletin météo, la nivologie, l’analyse des pentes et l’avis des professionnels locaux sont encore plus importants que d’avoir un sac airbag sur le dos. Les technologies sont de plus en plus performantes. Jusqu’à présent tous les sacs airbag fonctionnent selon le même principe : le skieur pris dans une avalanche tire sur
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une poignée, ce qui libère l’air sous pression contenu dans la cartouche et active un système venturi : l’air ou le gaz est aspiré via une valve, pour gonfler en 3 secondes un ou deux ballons de 150 à 200 litres. Ça c’était avant Le nouveau Sac Patrol E1 by Scott qui fonctionne lui un peu différemment, grâce à un moteur électronique, et donc sans bombonne de gaz. Ce sac repousse les limites de l’innovation, ce qui en fait le meilleur sac à dos de freeski en cas d’avalanche. Sa technologie supercondensateur, associée à un design exceptionnel, en font l’un des sacs à dos à airbag électronique les plus légers du marché. Scott a développé, en partenariat avec Alpride, entreprise Suisse originaire de Zurich qui s’est inspirée des systèmes de sécurité aériens, un sac à dos à airbag ultra innovant.
S
PATROL E1
PRODUIT
LA NOUVELLE GÉNÉRATION DU SAC À DOS D’AVALANCHE
Fixation Snowboard
Fixation des skis en diagonales
Fixation des skis en A
Poche pour masque
Compartiment pour outil de sauvetage
Boucles chainées polyvalentes
SANS CARTOUCHE SANS BATTERIE LITHIUM-ION aucune restriction en voyage ou en cas d’expédition
TECHNOLOGIE SUPERCONDENSATEUR des températures basses n’affectent ni la performance, ni la charge du supercondensateur VENTILATEUR RADIAL TURBO plus de puissance et de volume dans un laps de temps plus court
2 PILES AA se rechargent en montagne sans source d’alimentation
SYSTÈME COMPLET PESANT 1280 G plus léger que tout autre système électronique sur le marché
PRATIQUE ZÉRO COÛT D’UTILISATION entraînez-vous à la maison pour savoir comment réagir lors d’une mauvaise journée
ENCLENCHEMENT MÉCANIQUE ET SYSTÈME DE DÉGONFLAGE aucune erreur électronique possible
PRÊT À RIDER pendant 3 mois sans vérification activer le coussin gonflable 2 fois sans recharger les cartouches
CARACTÉRISTIQUES : • Système SCOTT Alpride Airbag E1 • Parmi les plus légers du marché • Poids du système complet : 1 280 g • Sac à dos 1 390 g • 30 L • Sans restriction de voyage/transport
OÙ LE TROUVER
Rangement pour piolets
ESSAYEZ LE SYSTÈME AUTANT DE FOIS QUE VOUS LE SOUHAITEZ !
www.scott-sports.com ou en magasins spécialisés et dans de nombreux points de ventes en France et en Europe.
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ZOOM OSV
LES START-UPS DE L’OUTDOOR
COUP DE POUCE
AUX JEUNES POUSSES
© DIceland Crossing Expedition 2018 Ascension du glacier Hofsjökull
LES LAURÉATS OSV 2018 VIENNENT D’ÊTRE RÉVÉLES
Texte Guillaume Desmurs
Outdoor Sports Valley (OSV) est une association unique au monde fédérant les entreprises de l’outdoor, une particularité à laquelle MKSport ne pouvait rester insensible. Nous suivons, dans chaque numéro, le travail de ces passionnés pour faire grandir l’outdoor. « Le parrainage est l’une des premières actions lancées par OSV en 2011 pour accompagner les jeunes créateurs d’entreprises », explique Guillaume Bouvaist, coordinateur entrepreunariat OSV, « on sélectionne entre 6 et 7 entreprises, elles doivent avoir 3 ans d’existence au moins, et on les met en relation avec un binôme de parrains de l’industrie de l’outdoor ». Ainsi, pendant une année, les jeunes créateurs d’entreprise peuvent échanger régulièrement avec des professionnels d’expérience. C’est l’occasion de s’améliorer, de se rassurer, de réorienter une décision ou de renforcer une structure, en évitant les faux pas ou les erreurs de jeunesse. « Les parrains sont là pour les aider à faire avancer leurs projets ! », ajoute Guillaume. La preuve d’un solide maillage de bénévolat entre les générations, dans le business de l’outdoor dont Annecy est l’un des épicentres européens. Depuis la création de ce partenariat, d’autres services ont été ajoutés pour soutenir encore mieux les jeunes pousses : une prime offerte par l’OSV, un prêt d’honneur si le parrainage se passe bien, un stand gratuit sur le salon professionnel Sport Achat et un accompagnement d’une demi-journée par un expert-comptable. Ils sont 7 à en bénéficier cette année, pour des projets aussi différents qu’une agence de prestations événementielles (Blackowl Events), un logiciel dédié au
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conseil en séjours touristiques (Apitour), une marque de sousvêtements techniques pour l’équitation (Hästko), une agence de voyage proposant des expériences en autonomie (Explora Project), une solution digitale permettant de gérer et connecter les marques à leurs clients lors de tests produits (nineteen) 2, une marque de vêtements de montagne (Masherbrum) et un fabricant de produits modulables destinés aux parents actifs de jeunes enfants (MeroMero). « On a de plus en plus de services et de digital, autant en application qu’en plateforme web », remarque Guillaume Bouvaist. La seconde tendance forte est sans aucun doute l’éco-conception, « une dimension que nous essayons d’inclure dans tous les projets soutenus, et c’est un thème qui s’applique de façon transversale », complète-t-il. Plus de 32 entreprises ont été parrainées depuis 2011. Parmi elles, une petite devenue grande, comme Picture Organic Clothing. L’outdoor bouge, l’outdoor regorge d’idées et d’énergie. Ces 7 lauréats en sont la preuve. OUTDOOR SPORTS VALLEY 12C rue du Pré Faucon, Annecy-Le-Vieux www.outdoorsportsvalley.org
LES START-UPS DE L’OUTDOOR
MK LIKE
EXPLORA PROJECT CRÉATEUR DE RÊVES D’EXPLORATION
C’est lors d’une aventure hors du commun qu’a vécue Stanislas Gruau, fondateur d’Explora Project, qu’il a souhaité créer un projet audacieux et novateur qui pousse chacun à se fixer un but et à le réaliser, accompagné d’une équipe de professionnels. 2011. Stanislas se lance dans un défi personnel, traverser la France en courant. Il sort alors de cette expérience avec une volonté de transmettre la sensation incroyable de reconnaissance personnelle relative à ce challenge. Après 11 ans dans le milieu du trading de matières premières, ce passionné d’aventures concrétise son idée. Un concept inédit de voyages s’adressant à tous ceux souhaitant écrire une nouvelle page dans leur existence. En s’inspirant de propos recueillis à la suite de son exploit, le jeune entrepreneur a su tirer des tendances révélatrices sur les rêves des gens. La tendance des explorateurs au sens large avec l’expérience des « traversées » est celle qu’il a retenue. La Panaméricaine, l’Europe, les USA, autant de terrains à explorer seul ou accompagné. Suivant ce principe, la recette miracle n’estelle pas de redonner à chacun les rennes de son vécu ? C’est dans cet axe que chaque voyage se déroule en autonomie et se vit comme une expérience transformationnelle où le client est acteur de son changement. Explora Project c’est une proposition d’expéditions internationales sans guide, une création illimitée d’expériences au contact de la nature, face à soi-même et aux éléments. C’est plus qu’un simple voyage, c’est une odyssée qui vous emmènera ailleurs, au delà de vos propres limites, tout en bénéficiant d’un encadrement sérieux et professionnel. Chaque aventure se présente selon trois principes invariables. Une première partie de formation et de préparation pour appréhender l’utilisation du matériel, maîtriser les premiers secours et être à même de se débrouiller seul. Puis, la phase d’exploration avec un road book détaillant des itinéraires ainsi que tout le matériel fourni pour l’expédition. Enfin, la conclusion de ce voyage se fait en compagnie de l’équipe, pour un moment d’échanges autour du récit des aventuriers. C’est tout l’intérêt de cette structure, être plus proche des participants et
suivre leur progression pour qu’ils se sentent soutenus et en sécurité même seuls en pleine nature. La société adhère à certaines valeurs que le fondateur a à cœur de transmettre. Celles-ci s’articulent autour d’engagements importants comme la sensibilisation aux causes environnementales. En appliquant le principe du « sans trace », le but est d’avoir un minimum d’impact sur les lieux. L’entreprise adhère également au label 1% pour la planète et prévoit de reverser une partie de ses bénéfices à une cause locale à chaque expédition. Le concept se donne également la mission de fédérer une communauté d’amateurs et de pionniers qui cherchent ce genre d’expériences et souhaitent partager leur passion. Enfin, un aspect primordial du projet est d’accompagner les participants dans leur développement personnel et faire intervenir des psychologues. Cela afin d’amener chacun à réfléchir sur cette expérience et ce qu’elle représente dans sa vie. Le Vercors, l’Islande, la Suède et bientôt le Canada et la Patagonie, Explora Project multiplie les aventures et propose des périples uniques où engagement personnel, dépassement de soi et rapprochement avec la nature permettent à tous de s’évader, peu importe les motivations. De l’expédition de 4 jours à celle de 12 jours, chacun trouvera le format qui l’aidera à aller au delà de ses limites et à pousser les portes d’une nouvelle vie plus ouverte sur ses aspirations et sur le monde qui l’entoure. EXPLORA PROJECT 12 C rue du Pré Faucon - ZAE Les Glaisins, 74940 Annecy-le-Vieux - 07 85 71 45 35 www.explora-project.com
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MK COACH
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MK COACH Texte Baptiste Chassagne Illustraion Joël Coste « Talon libre, esprit libre ». Telle est la devise des adeptes du Télémark, pratique hivernale emblématique inventée en 1868, dans le comté du même nom, par un menuisier norvégien. Discipline à la gestuelle très esthétique, le télémark souffre pourtant d’un relatif anonymat lié à son image élitiste d’un ski beaucoup plus exigeant techniquement et physiquement que son cousin alpin. Cependant, à l’aube de cette nouvelle saison, il se pourrait bien que cette danse sur neige, chorégraphie harmonieuse faite de virages puissants et élégants, se révèle être la « tendance » de l’hiver. Petite initiation au « glisser en pliant le genou » avec Argeline TanBouquet, championne du monde de la discipline et amoureuse éperdue de son sport.
N°01 « Pour s’essayer au télémark, il est préférable d’être au préalable un bon skieur alpin. Pas forcément un athlète de haut niveau, mais au moins avoir des bases techniques solides. Car je vous assure qu’il est plus compliqué d’apprendre le chasse-neige avec les talons détachés. La maîtrise des rudiments du ski alpin ainsi qu’une bonne condition physique facilitent l’apprentissage, le rendent ludique et maximisent les chances de prendre du plaisir très rapidement. Par contre, quel que soit le niveau du skieur alpin, l’encadrement par un moniteur est indispensable pour un premier essai car la technique est vraiment très spécifique. »
N°02 « Beaucoup de skieurs sont freinés dans leur élan vers le télémark par certains préjugés assez tenaces. Non, le télémark n’est pas un hybride entre le ski alpin et le ski de fond ! (sourires) Non, ce n’est pas un sport réservé aux personnes âgées ! Non, les skis ne sont plus en bois, les normes et le matériel ayant énormément évolué ! Non, le risque de blessure n’est pas supérieur, puisqu’au contraire, les muscles étant plus sollicités, les articulations sont mieux protégées ! Et oui, le télémark est une discipline sécurisée, cool et moderne ! »
N°03 « Dans l’attitude, le maître-mot est le relâchement. Il faut être le plus décontracté possible afin que cela se traduise dans la fluidité et l’intuitivité du mouvement. Ce peut paraître beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais le secret réside dans le fait de ne pas avoir d’appréhension. Le télémark est une pratique très ludique, où la glisse doit être la plus naturelle possible. On peut se rapprocher un maximum de la neige, ne faire qu’un avec sa courbe, jouer avec l’angulation… Les sensations sont vraiment grisantes ! »
N°04 « D’un point de vue purement technique, l’équilibre est la clé. Il faut garder un buste très redressé afin que la répartition du poids soit optimale. Souvent, lors des premiers virages, on a tendance à se pencher naturellement vers l’avant. Or « l’appuie languette » est très piégeur. Il annonce une chute imminente. Il faut que le talon du pied avant soit collé au ski, sinon tu peux être certain que tu vas manger ta spatule. L’équilibre permet de ne pas « passer par-dessus bord » au moindre imprévu sur la piste. »
N°05 « Je ne veux pas faire dans le slogan publicitaire, mais c’est une réalité : l’essayer c’est l’adopter ! J’ai découvert le télémark à 15 ans, à une époque où je me lassais du ski alpin, d’une pratique en club assez contraignante, à enchainer les piquets, à déblayer la piste alors que la poudreuse nous appelait en freeride… Ce fût une bouffée d’air frais et depuis je n’ai jamais décroché. J’ai retrouvé le plaisir de la glisse. Le télémark, c’est l’art du beau geste. La dimension esthétique est magnifique. Les sensations sont incroyables car tu es au plus proche de la neige. Ça casse la routine ! »
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SPORT INSOLITE
LE SNOWKITE UNE PRATIQUE DANS LE VENT
Les adeptes de la glisse estivale cherchent toujours à pouvoir vivre leur passion également l’hiver, c’est comme cela qu’est né le Snowkite au Canada dans les années 90.
SENSATION DE LIBERTÉ ET CONTACT ÉTROIT AVEC LA NATURE
Pratiquée en snowboard ou à ski, l’activité s’apparente à celle du Kitesurf l’été. Aujourd’hui de nombreuses écoles proposent aux curieux et aux plus motivés de s’initier à ce sport, mais concrètement quelles sont les bases à connaître avant de se lancer ? LE PRINCIPE La technique consiste donc à se déplacer sur la neige à l’aide d’une aile de Kite, qui s’apparenterait à un gros cerf-volant pour les non-initiés. À ne pas confondre avec le speedriding ou le ski volant, le Snowkite est habituellement expérimenté en haute montagne sur des terrains plats exposés à des vents réguliers. La principale différence avec le savoir-faire sur l’eau est justement l’élément lui-même, la neige. Il faut donc savoir s’adapter aux conditions du terrain et anticiper les obstacles (rochers, arbres) plus nombreux. Expérience se vivant en extérieur, la météo doit être bien entendu favorable à l’utilisation de l’aile, il faudra donc évidemment un minimum de vent sinon impossible d’être tracté ! A QUI S’ADRESSE LA PRATIQUE ? Un minimum de connaissances en ski ou snowboard est requis pour débuter ainsi qu’une bonne condition physique. Les débuts sont très fatigants parce qu’on est beaucoup sollicité et crispé. L’intensité peut varier en fonction de son style, très cool ou très dynamique, selon les goûts. Cuisses et abdominaux seront énormément sollicités donc mieux vaut être un minimum préparé ! Au bout d’une semaine de pratique un peu intensive, le débutant prend déjà du plaisir. Cependant en fonction du relief, l’activité demeure potentiellement dangereuse et doit être maîtrisée et conseillé par un professionnel dès le départ. Bien encadrée et préparée, la pratique du Snowkite pourra se révéler être un formidable moyen de découvrir la montagne autrement. La sensation de liberté et le contact étroit avec la nature caractérisent ce sport certes un peu technique mais aussi merveilleusement insolite !
QUEL MATÉRIEL ? • 1 snowboard ou des skis, des boots. • 1 Kite ou 1 aile. • 1 harnais • 1 tenue de ski ou de snow chaude et adaptée, des gants et un casque. • 1 équipement de sécurité Arva-Pelle-Sonde (si terrain non sécurisé).
OÙ PRATIQUER ? Bonneval Sur Arc, Chamonix, Le Mont-Blanc, Flaine, La Rosière, Lyand Grand Colombier, Le Semnoz, Tignes, Val Cenis
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INTERVIEW
FRANÇOIS GABART
LE PETIT PRINCE DES OCÉANS SKIPPEUR SANS PEUR & SANS REPROCHE Interview Baptiste Chassagne
Le 12 novembre dernier, François Gabart, le prodige de la voile, celui qui n’avait jusqu’alors incorporé ni l’échec, ni la défaite à son champ lexical, s’est incliné. Le Petit Prince des Océans a terminé 2ème de la 10ème édition de la Route du Rhum derrière Francis Joyon. Pour seulement 8 minutes et 7 secondes. Une poussière de temps après plus de 5 000 kilomètres et 7 jours de course sur les eaux agitées séparant les Sables d’Olonne de la Guadeloupe. Entretien au large avec celui qui vient d’expérimenter la glorieuse incertitude du sport. Et qui en est ressorti grandi. François Gabart est une icône. À 35 ans, il est déjà de ces légendes vivantes qui avancent avec la certitude de laisser une trace indélébile dans l’histoire de leur sport. Il est ce navigateur talentueux et impétueux qui galvanise la passion de chaque matelot, le marsouin qui force l’admiration de chaque loup de mer, qu’il soit expérimenté ou en devenir. Or, la seule chose qui peut faire grandir, c’est d’être rappelé, l’espace d’un instant, à son humanité. Avec élégance et humilité. Car rien n’est plus inspirant que de voir un héros réintégrer un temps le commun des mortels, pour mieux s’en extirper à nouveau ensuite. Connaître la défaite pour mieux retrouver, bientôt, le goût délicieux de la victoire. L’analyse de la course, à froid et avec du recul, après 2 semaines de vacances, est-elle la même que celle
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que vous faites à chaud, le 12 novembre dernier, en descendant du bateau après avoir franchi la ligne d’arrivée ? Oui, l’analyse est quasiment la même. Rien n’a changé. Au sortir du bateau, j’étais satisfait et fier de ce que j’avais accompli seul mais également collectivement, avec mon équipe. Après, cette joie est forcément atténuée par la déception qui accompagne un résultat que je considère comme mitigé. Au final, aux vues des conditions dans lequels il est obtenu, on peut juger que le résultat est bon, mais ce serait mentir que de dire que j’étais venu chercher une deuxième place. Avez-vous des regrets quant au déroulement de la course ? Absolument aucun. J’ai donné le maximum, que ce soit en amont de la course, que dans ma préparation et celle du bateau, ou pendant. En plus de cela, j’ai une profonde admiration pour ce que Francis a réalisé. C’est un beau vainqueur, devant lequel je suis obligé de m’incliner.
FRANÇOIS GABART
INTERVIEW
C’EST DANS CE GENRE DE MANO À MANO QUE TU DONNES LE MEILLEUR DE TOI.
© Vincent Curutchet
JE SUIS DÉÇU DU RÉSULTAT MAIS PAS DU DÉROULEMENT CAR J’AI VÉCU QUELQUE CHOSE DE SUPER FORT D’UN POINT DE VUE SPORTIF !
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INTERVIEW
FRANÇOIS GABART
© Ronan Gladu
© Yann Riou
CELA FAIT 4990 KM QUE JE SUIS CHASSÉ ET POUR LA PREMIÈRE FOIS JE DEVIENS LE CHASSEUR
Avez-vous pris du plaisir pendant cette Route du Rhum, et ce malgré des conditions particulièrement compliquées ? Oui, mais c’est un plaisir qui a évolué au fur et à mesure de la course. D’abord un plaisir purement hédoniste, lié à des sensations de glisse incroyables, pendant les 6 premières heures, du départ jusqu’à Ouessant et la pointe de Pern. Cette impression de vitesse (il se remémore, nostalgique)… c’était fabuleux ! Après, les conditions de navigation se sont dégradées et j’ai cherché du plaisir dans le challenge, dans le défi sportif, dans le fait de repousser ses limites, de sortir de sa zone de confort et d’aller au-delà des difficultés. La frontière entre plaisir et souffrance est alors très fine. Avoir courbé l’échine sans rompre, c’est ce qui me rend fier aujourd’hui et me permet de garder la tête haute lorsque j’analyse ma performance. Est-ce frustrant de s’incliner du fait d’un incident
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technique ? Y-a-t-il un sentiment d’injustice ou vous vous considérez comme totalement responsable car vous n’avez pas été assez lucide pour éviter la casse matérielle ? J’assume pleinement ma responsabilité dans cette casse matérielle (du tac au tac) ! J’ai joué et j’ai perdu. La voile est un sport mécanique qui comporte nécessairement une part d’aléas d’un point de vue technique. On se situe toujours à la limite, or en naviguant ainsi à la limite, il y a forcément un moment où tu la franchis… Avec mon équipe, nous avons fait des choix forts dans la construction du bateau, nous avons pris des risques pour tenter d’aller encore plus vite… Et avec le recul, a posteriori, je me dis que nous sommes peut-être allés trop loin. Vous avez mené la course avec un foil tribord et un safran bâbord cassés pendant 5 000 km avant de vous faire dépasser dans les ultimes hectomètres.
FRANÇOIS GABART
INTERVIEW
IL Y A UNE PART D’ALÉATOIRE IMPOSSIBLE À APPRÉHENDER EN AMONT.
Racontez-nous ces derniers instants. Que ressent-on ? Lorsque Francis me dépasse, ma première réaction est de me dire : « Rien n’est fini, il te reste 10 kilomètres pour inverser la tendance ! ». Je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur mon sort. Cela fait 4990 km que je suis chassé et pour la première fois je deviens le chasseur. Je change donc instantanément de stratégie et passe à l’offensive. J’attaque à nouveau. Honnêtement, à cet instant, je crois encore que la victoire est possible, que tout va se jouer au sprint. Mais lorsqu’il franchit la ligne d’arrivée juste devant moi, c’est comme un coup de massue, une sensation assez terrible. Je suis dépité. Déçu du résultat mais pas du déroulement, car j’ai vécu quelque chose de super fort d’un point de vue sportif. Quand tu es compétiteur, tu apprécies forcément ce genre de mano à mano, car c’est dans ces moment-là, dans l’adversité, que tu donnes le meilleur de toi. Et je crois que le public préfère un finish à suspens plutôt qu’une victoire facile (sourires) !
Avez-vous la sensation d’avoir expérimenté sur cette course la « glorieuse incertitude du sport » ? Complètement ! Dans le sport, pour gagner, il te faut de la réussite, cette petite part de chance, de providence… Je le savais déjà, mais je ne l’avais jamais réellement expérimenté en ma défaveur. Et c’est devenu encore plus palpable une fois que nous avons entamé avec Francis notre mano a mano autour de la Guadeloupe. (Il raconte) Ce sont de vraies conditions de régate, avec des eaux instables et un vent faible, et lui, à un moment, profite d’une rivée très favorable. À cet instant, la casse matérielle n’a aucune incidence, la perte de mes appendices n’influe pas. Francis a juste fait le bon choix de trajectoire. Il a provoqué la réussite. (Un temps avant de reprendre) Le sport, c’est comme la vie en fait. Il y a une part d’aléatoire impossible à appréhender en amont. Ça fait partie du spectacle ! Et c’est ce qui fait sa beauté. Sa beauté mais aussi sa cruauté.
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INTERVIEW
FRANÇOIS GABART
IL FAUT ACCEPTER LES PETITS ÉCHECS CAR CE SONT EUX QUI FONDENT LES GRANDES RÉUSSITES.
Même le prodige que vous êtes ressort grandi d’une telle bataille. Qu’avez-vous appris sur cette course ? Je suis devenu un meilleur marin. J’ai appris à naviguer sur un bateau altéré, en improvisant sur l’eau, à chaud, des solutions pour le contrôler. C’est un exercice technique hyper intéressant. Le fait d’avoir été ainsi poussé dans mes retranchements est un autre point qui va me permettre de m’améliorer. Depuis mes premières régates en Optimiste, j’ai intégré que rien n’était joué tant que la ligne d’arrivée n’était pas franchie… Mais ces compétitions au cordeau, ça fait du bien, ça te rappelle qu’il ne faut jamais rien lâcher. Jamais ! Quel état d’esprit vous anime après une course d’une telle intensité physique et émotionnelle ? Il y a forcément une grosse fatigue générale due à la décompression, mais l’état d’esprit demeure très positif ! Je vais continuer à avancer. C’est un petit pas en arrière qui j’espère va nous permettre d’en faire deux en avant.
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Lorsque l’on innove, lorsque l’on créé, il faut accepter les petits échecs car ce sont eux qui fondent les grandes réussites. Que ce soit dans le sport, mais également dans la vie. L’essentiel, c’est juste de faire plus de pas en avant qu’en arrière !
L’ESSENTIEL, C’EST JUSTE DE FAIRE PLUS DE PAS EN AVANT QU’EN ARRIÈRE ! FRANÇOIS GABART www.francoisgabart.com
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Le groupe Provencia se passionne depuis 1963 pour les territoires qui composent son paysage et pour les hommes qui les font vivre. Acteur majeur de la distribution en région Auvergne Rhône-Alpes, il s’attache à valoriser la qualité des produits de nos terroirs, en développant une économie de proximité et en soutenant le savoirfaire local. A la clé : des emplois, des métiers et une vraie dynamique. Fervent défenseur des saveurs, Provencia collabore avec 275 producteurs régionaux et locaux, dans un esprit de partenariat au long cours. Un travail qui mobilise les 3 000 salariés du Groupe et qui a pour résultat de référencer près de 3 600 produits régionaux et locaux dans les rayons de ses 40 magasins Carrefour et Carrefour Market !
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01 • BELLEGARDE-SUR-VALSERINE / BELLEY / CULOZ / DIVONNE / FERNEY-LAPOTERIE / FERNEY CENTRE / GEX / ST GENIS-POUILLY 38 • CREMIEU / ST JEANDE-MOIRANS / TULLINS / ST CLAIR-DE-LA-TOUR / VOIRON 39 • LES ROUSSES 69 • VILLEURBANNE 73 • ALBERTVILLE / GRESY-SUR-AIX / MOUTIERS / ST JEAN-DEMAURIENNE / ST JEOIRE-PRIEURE / UGINE / LA ROCHETTE 74 • ANNECY-LE -VIEUX / BONS-EN-CHABLAIS / CHAMONIX / CLUSES / CRUSEILLES / DOUVAINE / FAVERGES / GROISY / MARGENCEL / ST JULIEN-EN-GENEVOIS / LA-ROCHE-SUR-FORON / SAMOËNS / SEVRIER / SEYNOD / SEYSSEL / THONES / THONON-LES-BAINS
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thuria - Crédit photos : JF. Vuarand, V. Thiébaut - 14070
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Embarquez sur le pour une aventure exceptionnelle !
H
À tester : le vol en duo… À deux c’est encore mieux !
Confortablement installé dans un harnais, vous survolez à presque 100 km/h et jusqu’à 240 mètres de haut le hameau de Plaine Dranse !
Plus de renseignements
› www.chatelactivites.com 04 50 81 34 83