MKsport #4

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AGENDA DES SPORTS

INTERVIEW

PORTFOLIO

PORTRAIT

REPORTAGE




Lyon / 43, cours de la Liberté Grenoble / 25, rue Berthe de Boissieux Thonon-les-Bains / 48, avenue de Genève Sallanches / 925, route du Fayet Albertville / 10, rue Ambroise Croizat Chambéry / 543, avenue de Villarcher La boutique 100 % Coin des Affaires Paris Quartier Latin | Toulouse-Labège | Strasbourg | Marseille

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Trail – Running – Ski – Ski nordique – Snowboard – Alpinisme – Grimpe – Randonnée – Escalade – Via ferrata – Slackline – Plein-air – Marche – Vélo – Triathlon – Natation – Canyoning – Spéléologie – Minéralogie – Camping – Scoutisme – Canoë – Kayak – Stand-Up Paddle – Voile – Sports nautiques – Apnée – Plongée sous-marine – Voyage – Professionnel – Secours –


ÉDITO

#4

OSEZ L’AVENTURE ! Par Carole Cailloux Tabarnak, tabarnouche et tabarouette, nos gambettes sont blanches, nos vacances sont finies, nos corps hurlent à la chaussette au lit, au chauffage à 33 degrés, aux écharpes et aux gants pour sortir nos fesses… Alors un seul remède contre cette novembrite qui nous guête : partir à l’aventure ! Ce mot qui nous fait rêver, nous fait penser au dernier film de Spielberg, au dernier roman de Philippe Labro ou au dernier rêve qu’on a fait avec Mike Horn… L’aventure, c’est de l’action, de l’adrénaline, des rires et des émotions. Finalement ce qui nous manque un peu en ce moment ! Alors MKSport vous propose de partir à l’aventure dans notre région et vous a compilé dans cette édition les meilleures activités sportives de l’automne et les plus belles histoires d’aventure. Vous découvrirez que l’aventure n’est pas seulement une suite de péripéties et d’exploits mais aussi une quête, une ouverture vers l’ailleurs, vers l’inconnu et l’inattendu. Elle est une expérience du temps et de l’espace, un rapport à soi et un mode d’existence…

EN VÉRITÉ, LE CHEMIN IMPORTE PEU, LA VOLONTÉ D’ARRIVER SUFFIT À TOUT. Albert Camus

TEAM Directrice de la publication : Carole Cailloux Directeur artistique : Victor Mouchot Rédacteur en chef : Guillaume Desmurs Directeur commercial : Nicolas Appertet Commerciale : Valérie Lantheaume Journaliste : Baptiste Chassagne Illustrateur: Joël Costes, Sevan Selvadjian

Couverture : Steven Le Hyaric par Pehuen Grotti Société éditrice : Moka & Cie Raison sociale : SARL, K : 10 000 € Siège social : 12 bis Impasse de la Futaie, 74 960 Cran Gevrier Contact : contact@moka-cie.com

Imprimerie : SAS Estimprim 8 Rue Jacquard 25 000 Besançon Dépôt légal : en cours Parution : 15 septembre 2018

Ont collaboré à ce numéro Steven Le Hyaric, Mathias Lopez, Morgane Paris, David Malacrida, Gaylord Pedretti, Julien Audigier, Alexandra Meyer, Frédérique Assael, Edouard Choudin, Julien Hugues Dit Siles, Germain Maurer, Antoine Burnet, Damien Duport, Georges Brunet, Stéphanie François, Guillaume Pedro, Sebastien Laurence, Yoann Djidel, Gérald Viossat.

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SOMMAIRE

SOMMAIRE Automne 2018

#4

CARNET DE VOYAGE Steven Le Hyaric Deux roues & des milliers de rêves p.8

FOCUS

La Course de l’Escalade p.14 La SaintéLyon p.36 LUT By Night p.40 Le Supercross p.46 High Five Festival p.91 La Coupe Icare p.104

AGENDA

INTERVIEW

ZOOM OSV

Vincent Vittoz, Le poids d’un héritage p.32

Activ’Handi, L’appli qui donne des ailes p.102

Jonathan Gonçalves & le FC Annecy p.54 Grégory Gaultier Le Squash dans la peau p.60 Richard Permin, Les doubles spatules et la caméra p.78 Clément Noël, Jeune prodige du slalom p.87

EXPÉDITION

Sports de fond p.19 Sports mécaniques p.44 Sports collectifs p.52 Sports individuels p.58 Sports de glisse p.71

Lacs de montagnes Les Frères Tourreau nous plongent dans un projet esthétique & scientifique p.65

PORTRAIT

PORTFOLIO

Julien Chorier, Le tour de la tarentaise p.28

MK COACH

Comment débuter le parapente ? p.110

SANTÉ

La dietétique, Les règles de base p.116

PRODUIT

La Chaussette de France p.116

INSOLITE

Gyrotonic® p.119

DIVERS

Abonnements p.121 Jeux concours p.122

Lucas Beaufort, Colore le monde p.94

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CARNET DE VOYAGE

STEVEN LE HYARIC

DEUX ROUES ET DES MILLIERS DE RÊVES Interview Baptiste Chassagne Photos Pehuen Grotti

Le sport comme un moyen et non comme finalité. C’est ainsi que l’on pourrait résumer la philosophie de Steven Le Hyaric quand il enfourche sa bicyclette. Ancien cycliste de haut niveau, le francilien de 32 ans a mis un terme à sa carrière professionnelle afin de rouler pour les autres plutôt que courir contre les autres.

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STEVEN LE HYARIC

CARNET DE VOYAGE

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CARNET DE VOYAGE

STEVEN LE HYARIC

J’AI DONC COURBÉ L’ÉCHINE, DU DÉBUT À LA FIN, SANS JAMAIS ROMPRE

Son premier projet l’a mené en Himalaya, qu’il a traversé à vélo, en 51 jours, au printemps dernier. Entretien avec un gars au coup de pédale tranchant qui aime s’échapper du peloton. Qu’est-ce qui t’a motivé à changer de vie ? Tout a commencé après les J.O de Rio en 2016, où je m’étais rendu en tant que chargé de la communication de la Fédération Française de Triathlon. J’ai ressenti une grande lassitude et connu une période de remise en question. Je n’avais plus aucune motivation, comme si je faisais une overdose du sport de haut niveau. Être athlète, cela sousentend de structurer son quotidien autour de la performance, avec souvent des sacrifices. Je voulais sortir de cet univers. Moi, je roule par passion, parce que j’aime profondément faire du vélo, pas pour être premier du peloton. J’avais besoin d’aventure, je souhaitais donner du sens à mon existence. J’ai donc quitté mon job et suis parti au Népal. C’est à ce moment-là que germe ton projet « Rêves d’Himalaya » ? Non pas tout de suite. J’atterris à Katmandou en janvier 2017. Moi qui n’étais pas forcément un super élève, je me retrouve professeur dans une école des quartiers défavorisés de la ville. Ce qui me plaisait, c’était de les interroger sur leurs rêves, une question qui m’obnubile. Un week-end, en participant à l’opération « Everest Green » qui consistait à nettoyer les camps de base 1, 2 et 3, j’ai rencontré JeanMichel Jorda, un alpiniste qui me raconte sa traversée de l’Himalaya à vélo. Il m’a raconté que c’était très dangereux, quasi-impossible et instantanément, j’ai eu envie de tenter l’aventure. Le projet « Rêves d’Himalaya » était né. Comment passe-t-on d’une envie, d’un projet sur le papier, à une réalisation concrète ? C’est clair que le passage de l’idée à la pratique fût assez compliqué. Il y avait deux paramètres à maîtriser. Le premier était sportif, le second logistique et financier. Il fallait se préparer physiquement, car malgré mon passé

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de cycliste professionnel, parcourir le Great Himalaya Trail, soit 2 000 kilomètres et 90 000 mètres de dénivelé positif, en escaladant 20 cols à plus de 5000 mètres d’altitude dont 2 perchés à 6000 mètres, représentait un immense défi. Dans le même temps, j’ai démarché des partenaires pour les convaincre d’accompagner ce « petit gars du 93 qui veut traverser l’Himalaya d’est en ouest sur son mountain bike ». À un moment, je me suis retrouvé sans argent, donc je suis devenu livreur à vélo, une activité qui me permettait de jongler entre financement et entraînement. Ça m’a donné la rage et l’envie de réussir, coûte que coûte. Comment s’est déroulée l’aventure ? Ce fût un long chemin de croix ! Dès les premiers kilomètres, j’ai compris que ce serait extrêmement long et éreintant. Nous passions 15 heures par jour sur le vélo, à


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CARNET DE VOYAGE

une altitude moyenne de 5 000 mètres, sur des terrains extrêmement techniques, où nous portions plus le vélo que nous ne roulions dessus. Aussi, j’ai payé au prix fort mon manque d’acclimatation en haute-montagne et le fait d’avoir réalisé la majorité de ma préparation à Paris… De plus, mon sherpa imposait un rythme très soutenu que je n’étais pas en mesure de ralentir puisque je n’avais pas les moyens financiers de lui payer des journées supplémentaires... J’ai donc courbé l’échine, du début à la fin, sans jamais rompre. Quand tu évoques ce projet, on a l’impression que la souffrance subie prend le dessus sur le plaisir ressenti ? Sur les 51 jours qu’il m’a fallu pour parcourir le Great Himalaya Trail, pas un moment ne s’est écoulé sans que je ressente de la souffrance physique. J’ai perdu 10 kilos dans l’aventure, ce qui témoigne de l’état d’épuisement dans lequel j’ai fini. À 10 jours de la fin, je suis tombé assez malade. Une intoxication alimentaire qui a rendu la tâche encore plus compliquée. J’ai le souvenir d’un vieux monsieur de 75 ans, le dos chargé, qui m’a doublé avec une facilité déconcertante. J’étais exténué, je voyais flou, une vraie crise de fièvre. J’ai cru que j’allais crever là, mais mon sherpa ne m’a pas laissé le choix. On devait repartir à 6h le lendemain matin. J’ai réussi à négocier une heure de rab’ puis on s’est remis en route. C’était un calvaire. Je n’avais qu’une hâte : boucler le projet et revoir mes proches. Tu as quand même pris du plaisir sur cette aventure ? Oui, évidemment ! Mais sur des temps très courts, rapidement évincés par l’exigence physique de la performance. J’ai pris beaucoup de plaisir dans les rencontres, grâce aux nombreuses personnes croisées, qui ont enrichies mon expérience et nourries mes souvenirs. Tu as bénéficié d’une assez forte exposition médiatique. Était-ce une pression supplémentaire ? Effectivement, dès lors que j’avais convaincu des partenaires et des médias de me suivre dans cette aventure, je leur étais

ON M’A DIT QUE C’ÉTAIT QUASI IMPOSSIBLE ET J’AI EU ENVIE DE TENTER L’AVENTURE.

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CARNET DE VOYAGE

STEVEN LE HYARIC

redevable, notamment en termes de création de contenu. Même lorsque j’étais vraiment dans le dur physiquement, je devais leur fournir des images. Cependant, être ainsi accompagné a donné une dimension collective au projet et, de fait, une saveur particulière. Passer à la télé et diffuser mon message sur un média avec une audience aussi généraliste était une ambition. J’espère avoir été inspirant, avoir donné envie aux gens de faire du sport et surtout de croire en leurs rêves…

J’ESPÈRE AVOIR ÉTÉ INSPIRANT, AVOIR DONNÉ ENVIE AUX GENS DE FAIRE DU SPORT ET SURTOUT DE CROIRE EN LEURS RÊVES…

Que retires-tu de cette expérience ? J’ai appris l’humilité, car je n’étais absolument pas conscient de la difficulté de traverser l’Himalaya à vélo. Ce n’est pas de la prétention, simplement le fait que je suis porté par des rêves qui sont plus grands que moi. C’est un mélange d’inconscience et d’insouciance, que j’ai payé assez chèrement une fois sur place, mais qui font également ma force car sans cela, le projet n’aurait pas vu le jour… De plus en plus de personnes se lancent dans ces défis personnels, au confluent du sport et de l’aventure. Comment expliques-tu cette tendance ? Je pense que cela répond à un besoin de s’éprouver et de tester ses limites pour se sentir vivant. La performance sans le dossard, le dépassement de soi… ce sont autant de notions qui répondent à une quête de liberté. Personnellement, j’ai l’impression d’avoir fait l’école buissonnière toute ma vie. Comme si à 32 ans, je m’attachais à m’échapper du système avec cette sensation de faire perpétuellement quelque chose d’interdit. Parfois, je me retrouve à la terrasse d’un café, en train d’écrire un livre, je lève les yeux, et j’observe tous ces gens stressés, enfermés dans une routine, des normes et un costume taillé en fonction de ce que la société voudrait qu’ils soient… Moi, je suis mon propre patron. Demain, si je veux entamer un nouveau projet, rien ne m’en empêche, pour peu que celui-ci fasse sens. Si ton projet ne fait pas sens, si tu n’y crois pas profondément, les chances que tu le concrétises sont très faibles. Justement, quels sont les projets qui vont donner du sens à ta vie dans les mois prochains ? Tout d’abord, je travaille sur la rédaction d’un livre tiré de mon expérience sur le Great Himalaya, afin de raconter mon aventure, mais également d’identifier les apprentissages que j’en ai tirés. En parallèle, je planche sur un documentaire vidéo autour de cette même histoire. Il y aura des mots mais aussi des images. Enfin, je commence à mûrir un projet qui me fait véritablement rêver : traverser à vélo les 6 déserts les plus inhospitaliers du monde, un sur chaque continent. Mais sur celui-ci, bien que le besoin de se dépasser commence à me démanger, je veux vraiment prendre le temps de me préparer convenablement…

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STEVEN LE HYARIC www.stevenlehyaric.net



FOCUS

LA COURSE DE L’ESCALADE

FAIRE LE MUR ET COURIR L’ESCALADE COURSE MYTHIQUE, AMBIANCE UNIQUE ! Texte Baptiste Chassagne

Les marathons de New-York, Boston, Berlin ou Londres, le Grand Raid de la Réunion, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, Marseille-Cassis, sont autant de courses mythiques dont il convient d’épingler un jour le dossard. Des bitumes ou des sentiers qu’il faut fouler avant la fin de sa carrière sportive pour pouvoir faire son entrée au panthéon des coureurs aguerris. Une autre épreuve, tout aussi célèbre et populaire, doit à cet égard se glisser dans votre palmarès : la Course de l’Escalade.

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Le 1er décembre prochain, à Genève, ce n’est pas le baudrier qu’il faudra enfiler mais bien des baskets qu’il faudra chausser pour inscrire votre nom au mur des athlètes accomplis. Julien Wanders, vainqueur en titre, coureur qui représente à la fois le présent et le futur de l’athlétisme suisse, nous montre la voie et nous offre, sous forme de prises, des arguments irréfutables quant à une participation à la prochaine édition de l’Escalade. Sortez vos baskets, et rangez vos mousquetons.

précède d’une semaine la commémoration de la victoire de la République protestante de Genève sur les troupes du Duc de Savoie Charles-Emmanuel 1er. Dans la nuit du 11 décembre 1602, les envahisseurs savoyards auraient en effet tenté d’escalader les barricades de la ville au moyen d’échelles en bois démontables. D’où le nom de la course qui, si elle reste une belle joute athlétique, a perdu tout symbolique guerrière pour devenir un monde de quiétude et de partage.

UN DOSSARD COMME LIVRE D’HISTOIRE

UN DOSSARD COMME TRADITION

Courir l’Escalade, c’est un peu comme assister à un cours, ludique et synthétique, de l’Histoire de la Suisse. Organisée depuis 40 ans, le premier week-end de décembre, l’épreuve

Plus que l’Histoire, c’est la tradition qui ramène chaque année Julien Wanders battre le pavé genevois : « C’est la première compétition que j’ai faite. Le souvenir est encore


© DR

© Martial Trezzini

LA COURSE DE L’ESCALADE

FOCUS

AVEC SES 51 147 INSCRITS EN 2017, LA CORRIDA GENEVOISE SE VEUT LA PLUS COURUE DE SUISSE.

très présent. J’avais 6 ans, j’étais en poussin B et j’ai du terminé 150ème de ma catégorie. Ensuite, je n’ai pas raté une seule édition jusqu’à mes 16 ans... Et désormais, c’est l’une des premières dates que je coche dans mon calendrier ! » La relation qu’entretient avec la Course de l’Escalade l’athlète franco-suisse, détenteur du record du 10 km sur route des deux côtés de la frontière en 28 min et 2 secondes, témoigne de la place de choix qu’elle occupe dans le coeur du public, quelque soit son âge ou son niveau. Amateurs plus ou moins affûtés ou élites professionnels, l’Escalade a mis la basket à l’étrier de nombreux coureurs et a maintes fois constitué un terreau propice à l’enracinement d’une passion pour l’athlétisme. Julien renchérit : « C’est extrêmement important pour moi de la courir. Quand je la manque, je suis déçu. La gagner fût une consécration, car c’est en admirant courir les élites lors de mes premières participations que mon rêve de devenir un champion est né. »

© E. Bayart

UN DOSSARD COMME CIRCUIT TOURISTIQUE L’une des singularités qui a fait le succès de l’Escalade, c’est son parcours : 3 tours dans les rues de la vieille ville de Genève pour un total de 7,323 km. L’occasion de passer 3 fois devant certains monuments qui font la richesse culturelle de la métropole et fondent son attractivité

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LA COURSE DE L’ESCALADE

touristique. Le départ se fait depuis la rue de la CroixRouge, se dirige vers les Tranchées puis le Bourg-de-Four avant de remonter la rue de l’Hôtel de Ville pour tourner derrière la cathédrale Saint-Pierre, direction la place Neuve et le parc des Bastions. Un tracé urbain mais agréable que Julien a souvent utilisé comme circuit préférentiel pour effectuer ses footings : « C’est à seulement 2 ou 3 km de chez moi. Mon collège était situé juste à côté. Je connais donc très bien l’endroit. D’autant plus qu’avec ma famille, les dimanches précédents la course, nous allions reconnaitre le parcours en trottinant. C’était la tradition avec mes cousins. »

UNE COURSE DE TRÈS HAUT NIVEAU, OÙ VIENNENT S’ÉCHARPER QUELQUES-UNS DES MEILLEURS ATHLÈTES INTERNATIONAUX.

© Livaux Bertrand

© DR

FOCUS

UN DOSSARD POUR FAIRE LA FÊTE

© DR

L’argument qui a fini de valider la candidature de l’Escalade au palmarès des courses que tout passionné de sport se doit de découvrir, c’est l’atmosphère magique qui y règne. C’est certainement la raison pour laquelle l’évènement ne se définit pas uniquement comme une compétition sportive, mais bien comme une « fête populaire ». Avec ses 51 147 inscrits en 2017, la corrida genevoise se veut la plus courue de Suisse. Et de loin. L’un des moments-clés du week-end est d’ailleurs la course dite de « La Marmite » voulue « déguisée, non compétitive par excellence, où l’esprit de famille, l’amitié et l’humour sont prioritaires ». Julien se montre lui dithyrambique quant à l’ambiance qui émane de l’épreuve : « Honnêtement, c’est un truc de malade ! Je n’ai jamais vu une course avec une telle ferveur. Lorsque tu viens pour la première fois, tu ne comprends pas ce qu’il t’arrive… » Oui, les dimensions festive, populaire, symbolique et historique ont fait la renommée de l’évènement. Mais cellesci n’ont pas entravé le fait que, comme son nom l’indique, l’Escalade reste une course. Une course de très (très) haut niveau même, où viennent s’écharper quelques-uns des meilleurs athlètes internationaux. En effet, située début décembre, cette compétition constitue pour les coureurs élites une superbe préparation hivernale, dans un contexte très relevé. D’autant plus que « le parcours est exigeant et sélectif » affirme Julien. Il détaille : « C’est particulièrement vallonné, il y a beaucoup de relances, il faut donc être fort musculairement et surtout ne pas partir trop fort dans le premier tour. » Une ambiance et une émulation propices au plaisir et à la performance : à n’en plus douter, cet hiver toutes les voies mènent à l’Escalade.

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UN DOSSARD RESTE UN DOSSARD

LA COURSE DE L’ESCALADE le 1 décembre à Genève escalade.ch



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AGENDA

SPORTS DE FOND

SPORTS DE FOND TRAIL, SKI DE FOND, CYCLISME, COURSE À PIED, RELAIS

10KM DU LAC D’ANNECY

COURSE À PIED DIMANCHE 16 SEPTEMBRE ANNECY Très beau parcours, entièrement plat, avec départ Avenue d’Albigny et arrivée esplanade du Paquier. En une seule boucle, avec passage au centre ville d’Annecy et sur la rive du lac, par l’Esplanade du Pâquier, le Pont des Amours, les Jardins de l’Impérial Palace, et le long des plages d’Albigny et du Petit Port à Annecy-le-Vieux. Infos : 10km-lac-annecy.com Prix : 22 €

COLOR’ANNECY

COURSE À PIED DIMANCHE 16 SEPTEMBRE ANNECY Pour ceux qui ne nous connaissent pas encore, le concept est simple : en bref, c’est une course nonchronométrée, sans classement, de cinq kilomètres. Les participants commencent la course, habillés en blanc et à chaque kilomètre une pluie de poudre de différentes couleurs leur tombe dessus. L’ensemble du circuit se déroule autour de l’esplanade du Pâquier et de l’Impérial. Infos : color-annecy.com Prix : de 12 à 20 €

LA RESISTANCE

CYCLISME SAMEDI 22 SEPTEMBRE TALLOIRES Le Tour de la Résistance est un itinéraire d’aventure sur routes et chemins autour du lac d’Annecy, 3 jours, 360kms et presque 10 000m de dénivelé. Une mini-aventure empruntant un itinéraire exigeant où le travail d’équipe sera essentiel. Les deux premiers jours se dérouleront sans assistance dans des territoires peu parcourus, en route et grave. Infos : www.laresistance.cc Prix : 60 €

RUN 2 RUN CAROUGE COURSE À PIED SAMEDI 22 SEPTEMBRE CAROUGE - GENÈVE Des courses pour tous, du 10km aux courses enfants en passant par le 5km ou le relais et la Color Carouge. Cette année il a été décidés de vous en donner encore plus avec une Color Carouge qui attendra le coucher du soleil pour vous libérer sur le parcours. Venez vivre la fête du Running avec nous ! Infos : run2run.ch Prix : de 25 à 100 CHF

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SPORTS DE FOND

TRAIL NIVOLET CLASSIC

TRAIL SAMEDI 22 SEPTEMBRE LA FÉCLAZ L’Amicale des sapeurs-pompiers de Chambéry organise la 5ème édition du trail Nivolet Classic… 3 distances : • 9 km : 500 m D+ • 18 km : 1300 m D+ • 30 km : 2000 m D+ Infos : trailnivoletclassic.com Prix : de 12 à 30 €

AGENDA

TRAIL D’ALBERTVILLE

TRAIL DIMANCHE 23 SEPTEMBRE ALBERTVILLE Le trail d’Albertville s’inscrit sur 1 journée dédiée aux activités de pleine nature: Montagne en fête et slack en fête. Animations prévues : Structure d’escalade, tyrolienne, structures gonflables pour enfants. 3 distances : • 48 km : 3 600 m D+ • 26 km : 1200 m D+ • 12 km : 430 m D+ Infos : trail-albertville.fr Prix : de 10 à 50 €

ANNECY COURT POUR HANDISPORT 2018

COURSE À PIED MERCREDI 26 SEPTEMBRE ANNECY Handisport Annecien et la Ville d’Annecy sont particulièrement attachés à la manifestation « Annecy court pour handisport » et invitent tous les étudiants, licenciés d’un club sportif ou simples amateurs de course à pied sur la piste du Parc des Sports. Infos : handisport-aura.org Prix : gratuit

LG TRAIL

TRAIL SAMEDI 22 SEPTEMBRE LAUSANNE / GENÈVE Rallier deux villes emblématiques par les crêtes du Jura, la LG Trail souhaite offrir une expérience sportive inédite et inoubliable. Une nouvelle course qui donnera l’occasion de découvrir les plus beaux paysages suisses. Les participants traverseront des décors d’exception dans les cantons de Vaud et de Genève : les berges du lac Léman, les vignes de La Côte, avec en toile de fond les Alpes et le Mont Blanc. 110 km et 3400 m de dénivelé positif, c’est un défi hors norme qui attend les coureurs. Infos : lgtrail.com Prix : de 15 à 150 CHF

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35ÈME GRIMPÉE DU PAYS ROCHOIS

TRAIL DIMANCHE 30 SEPTEMBRE LA ROCHE-SUR-FORON La Grimpée du Pays Rochois, marche populaire et course, étape du challenge « Oxygène » des courses en montagne, réunit familles et sportifs de haut niveau dans une ambiance conviviale et « bon enfant ». Infos : grimpeedupaysrochois.com Prix : de 10 à 12 €

TRAIL DES AIGUILLES ROUGES LA TAC’ATHLON

TRAIL DIMANCHE 30 SEPTEMBRE LES HOUCHES

Relais à 3 : Cross, vélo de route et Vtt : Soyez Tac, dépassez-vous sans outrepasser vos limites ! Course conviviale permettant de réunir famille ou amis pour passer un bon moment. Cette épreuve est née de l’observation du Chirv’athlon de Servoz. Son but est avant tout la rencontre de différentes pratiques sportives dans un esprit convivial. Contraction de triathlon et de Tac, surnom des Sallanchards, elle se veut fédératrice de l’image sportive de Sallanches, Capitale du Vélo au Pays du Mont-Blanc. Infos : veloclub-montblanc.com Prix : 46,50 € par équipe

Comme chaque année, le Trail des Aiguilles Rouges TAR vient clore la saison de trail dans la Vallée de Chamonix. 54 km et 4 100 m D+. Parcours technique et exigeant. 650 coureurs. Le TAR 2018 partira de Chamonix et arrivera aux Houches. Magnifique parcours dans les aiguilles rouges, face au Mont-Blanc. Pour les moins aguerris découvrez le P’tit TAR (15km). Infos : www.aiguillesrouges.fr Prix : gratuit pour les spectateurs

RELAIS DIMANCHE 23 SEPTEMBRE SALLANCHES


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VITAM EN PISTE !

SAMEDI 17 & DIMANCHE 18 NOV.

vitam.fr ENTRE ANNECY ET GENÈVE


AGENDA

MENTHON RAID

SPORTS DE FOND

CHIRV’ATHLON

COURSE D’OBSTACLES SAMEDI 06 OCTOBRE MENTHON-ST-BERNARD

BIKE & RUN DIMANCHE 07 OCTOBRE SERVOZ

Épreuves sportives (course à pied, natation, run&bike, trail) et ludiques en binôme au profit d’une Association. La grande nouveauté cette année est une épreuve de biathlon à visée laser. Détails du raid : • 5 km de course à pied • 440 m de natation dans le lac • 8 km de Run&Bike • Trail (850 m de D+) • Biathlon à visée laser + une épreuve surprise. Infos : www.menthon-raid.fr Prix : 80 € par équipe

Course de type « Run and Bike », agréée par la Fédération Française de Triathlon, se disputant par équipes de deux, un coureur à pied et un VTTiste, le coureur à pied relayant le VTTiste autant de fois qu’ils le veulent sur le parcours. • Une course jeune sur une distance de 1,7 km • Une course adulte sur une distance totale de 16,6 km. Infos : www.chirvathlon.com Prix : de 14 à 29 €

TRAIL DU PETIT SAINT BERNARD TRAIL DIMANCHE 07 OCTOBRE SÉEZ

Découvrez la haute montagne sous ses couleurs d’automne ! Dernier trail de haute altitude du calendrier, le TPSB est réservé aux trailers aguerris. Il se distingue par ses parcours sauvages très peu fréquentés, entre la France et l’Italie qui se déroule en altitude avec 4 cols de plus de 2500m d’altitude à franchir. Parcours : expert 60 km 3500 m de dénivelé positif 2800 m de dénivelé négatif • 40km 2250m de dénivelé positif Infos : traildupetitsaintbernard.fr Prix : de 35 à 70 €

FOULÉE DE DRUMETTAZ

TRAIL DIMANCHE 07 OCTOBRE DRUMETTAZ La Foulée de Drumettaz-Clarafond c’est : Découvrir les environs de la commune. Des ravitaillements sportifs et festifs, des animations. Des récompenses pour tous, 150 pains cuits dans les fours communaux distribués par tirage au sort. Des surprises : aux déguisés, aux groupes, aux clubs les plus éloignés, les plus nombreux 102 podiums récompensés. Parcours : de 1,5km à 21km Infos : fouleededrumettaz.com Prix : de 2 à 12 €

20KM GENÈVE AÉROPORT

COURSE À PIED DIMANCHE 07 OCTOBRE GENÈVE Imaginez-vous en train de courir 20 kilomètres à travers la magnifique campagne genevoise, avec vue sur le Jura et le mont Blanc, et de terminer en beauté sur les bords du Lac Léman. Si vous ne vous sentez pas prêt pour le 20km, formez une équipe relais de deux pour participer au 20km Duo ou de trois pour prendre part au 20km Trio. Infos : 20kmgeneveaeroport.ch Prix : de 60 à 130 CHF

MACHU’RUN

TRAIL SAMEDI 13 OCTOBRE EPAGNY Cette manifestation est organisée au profit de l’association SEPas qui a pour but d’informer, soutenir, orienter les malades de la Sclérose en Plaques et leur entourage. On vous promet une ambiance festive autour de 2 courses (8 et 12 km), une marche nature (8km) et bien sûr des courses enfants ! Distance : • 12 Km avec 300 mètres de dénivelé • 8 Km avec 90 mètres de dénivelé • Machu’Run Marche nature & familles 8km Infos : sportsevents370.com Prix : de 10 à 16 €

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SPORTS DE FOND

AGENDA

CROSS DE LA SEMINE

10KM DE ST JEAN DE MAURIENNE

TRAIL DIMANCHE 28 OCTOBRE SAINT-GERMAIN-SUR-RHÔNE Du changement pour 2018! Parcours traditionnel de 12,3 km avec 309 m de dénivelé et un nouveau parcours de 19,6 km avec 414 m de dénivelé Pour les enfants : éveil athlétique 0,950 km, poussin Benjamin 1,950 km, minimes 2,8 km Infos : st-germain-sur-rhonecomite.e-monsite.com Prix : NC

TRAIL DIMANCHE 14 OCTOBRE SAINT-JEAN-DE-MAURIENNE Départ à 10h du Stade Gavarini pour les courses individuelles chronométrées : de 5km et 10km. Un lot sera offert aux 200 premiers inscrits ainsi qu’aux bénévoles. Podium pour les 3 premiers des classements scratch et les vainqueurs de chaque catégorie Infos : uamaurienne.fr Prix : de 9 à 12 €

GRAND TRAIL DU LAC TRAIL DIMANCHE 21 OCTOBRE BOURGET DU LAC

3 formules vous sont proposées : • 34km & 2050m de D+ en solo : • de Chanaz au Bourget du Lac. • 75km & 3600m de D+ en solo : Le tour du lac complet ! • 75km et 3600m de D+ en relais par 4. Les places sont limitées pour chaque course afin de garantir sécurité et convivialité. Infos : grandtraildulac.com Prix : de 30 à 80 €

TRAIL DE VALSERINE LA CHAMBERIENNE COURSE NOCTURNE SAMEDI 20 OCTOBRE CHAMBÉRY

La chambérienne est un trail qui se déroule en nocturne sur plusieurs formats : • 10km 300m D+ • 21km 950m D+ (solo ou duo) • Course jeune 4km. Les différents formats proposés permettront à chacun de trouver sa bonne distance quel que soit son âge, son expérience sportive. Les parcours vallonnés alternent route et chemin. Infos : lachamberienne.com Prix : de 6 à 20 €

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TRAIL DIMANCHE 21 OCTOBRE BELLEGARDE-SURVALSERINE Anciennement course de la «Voie du Tram», devenu trail court. La trail de la Valserine c’est aussi une randonnée Gourmande empruntant le sentier des pertes de la valserine mais également une bonne partie de la Voie du Tram. Parcours : • 35km avec 1500m de dénivelé positif • 16km avec 450m de dénivelé positif • Randonnee Gourmande 15 km Infos : www.terrevalserine.fr Prix : de 5 à 28 €

LA RONDE DES ÉLÉPHANTS

TRAIL SAMEDI 03 NOVEMBRE CHAMBÉRY Un environnement hors du commun pour une épreuve hors du commun ! Le Samedi 3 Novembre 2018, les Centbornards sont attendus sur Chambéry, dans le cadre de la seconde édition de La Ronde des Eléphants pour tenter de dominer un des plus beaux 100km de France. Pour la seconde fois le 100KM se met aux couleurs de l’hiver et s’invite sur les reliefs de la Savoie. 3 catégories en solo en relais par 5 et Run and Bike. Infos : www.goforitevent.fr Prix : de 60 à 125 €


AGENDA

SPORTS DE FOND

MAXI-NIGHT

COURSE NOCTURNE SAMEDI 17 NOVEMBRE POISY / SEMNOZ

LYON URBAN TRAIL

Nouveauté en 2018, la MaXi-Night vous propose un parcours inédit partant du Sommet du Semnoz ( 1800m ) pour rejoindre ( Poisy 450m ) ! Au programme 42km à parcourir de nuit et en duo. Départ au coucher du soleil sur la Chaîne du Mt Blanc et de la Tournette depuis le Sommet du Semnoz. Le départ des 400 coureurs sera donné avec des fumigènes rouges qui seront visibles de Poisy (arrivée) ! Vous partirez pour vivre une aventure à deux. Infos : trail-des-grenouilles.fr Prix : de 65 à 90 € le duo

TRAIL NOCTURNE SAMEDI 03 NOVEMBRE LYON

TRAIL DE LA CROIX DES TÊTES

TRAIL DIMANCHE 18 NOVEMBRE SAINT-JULIEN-MONT-DENIS Un des 10 trails du challenge Maurienne. Venez découvrir Saint Julien Montdenis et ses paysages sous une forme originale. Parcours accessibles à partir de 12 ans, différents niveaux de difficultés. Distance : • 21 Km avec 990 mètres de dénivelé + cumulés. • 12 Km avec 550 mètres de dénivelé + cumulés. • 5 Km avec 75 mètres de dénivelé + cumulés.• Sans oublier les courses pour les enfants. Infos : tcttrail.wixsite.com/ trailcroixdestetes Prix : de 5 à 21 €

Ambiance fun et féerique pour cet Urban trail en version nocturne. 26 ou 12 km sur la rive droite de la Saône, le quartier Saint-Jean, les collines de Fourvière et de SainteFoy. Une arrivée magique au cœur des théâtres romains de Fourvière. L’autre fête des Lumières de Lyon. Infos : www.lutbynight.com Prix : de 13 à 30 €

LA VITALAVIE

TRAIL DIMANCHE 4 NOVEMBRE ANNECY Un superbe parcours sur la rive est du lac d’Annecy, entre Annecy-leVieux et Talloires. 21 km alternant petites routes et chemins. 1000 coureurs sont attendus. Le parcours, alterne petites routes et chemins, il est de toute beauté (points de vue magnifiques sur le lac d’Annecy, Passage sous le Château de Menthon-St-Bernard, traversée du Golf de Talloires, Forêt du Roc de Chère). Retour par les bords du lac. Infos : courses.free.fr/vitalavie Prix : 22 €

YETI RACE LA COURSE DE L’ESCALADE

COURSE À PIED SAMEDI 01 DÉCEMBRE ET DIMANCHE 02 DÉCEMBRE GENÈVE Joyeuse fête populaire et sportive, la Course de l’Escalade rassemble, chaque premier week-end de décembre, un nombre de coureurs impressionnant : ils étaient plus de 40’000 participants en 2017, positionnant l’évènement, et de loin, à la première place des courses pédestres en Suisse et parmi les plus importantes en Europe. Infos : escalade.ch Prix : de 25 à 35 CHF

COURSE D’OBSTACLES DIMANCHE 25 NOVEMBRE TIGNES La Yeti Race est un trail à obstacles par équipe de deux : tir à la carabine, sciage de bûche, parcours du combattant et bien d’autres défis. Un parcours d’environ 10 Km avec 500 m de dénivelé positif offrira la possibilité au plus grand nombre de traileurs, apprentis et avertis, de venir affronter les obstacles concoctés par notre Yéti. Infos : www.yetirace.fr Prix : de 17,5 à 32,5 €

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SPORTS DE FOND

AGENDA

LA SAINTÉ LYON

MARATHON DE BESSANS

COURSE NOCTURNE SAMEDI 01 DÉCEMBRE LYON Avec bientôt 65 éditions au compteur, La SaintéLyon, mythique raid nocturne entre Saint-Étienne et Lyon, doyenne des courses d’ultra, est devenu un véritable phénomène et la plus grande course nature de l’hexagone en terme de participants. Trail et course sur route à la fois, (65 % de sentiers et 35 % de bitume), la Saintélyon est le rendezvous culte de fin de saison. En solo ou en relais, à travers 7 formats de course nocturne et hivernale entre deux grandes métropoles. Parcours de 12 à 81km. Infos : www.saintelyon.com Prix : de 25 à 90 €

SKI DE FOND SAMEDI 12 JANVIER ET DIMANCHE 13 JANVIER BESSANS Populaire et sélective, cette compétition de ski de fond attire chaque année plus de 1 500 participants. Elle marque aussi le début de la saison des compétitions internationales de longues distances. Détaille des parcours : de 2,5km à 42km. Infos : haute-mauriennevanoise.com Prix : de 4 à 62 €

LA RUÉE DES FADAS COURSE D’OBSTACLES SAMEDI 15 DÉCEMBRE LES CONTAMINES-MONTJOIE

La course à obstacles déguisée N°1 en France revient pour la 4ème édition de La Ruée des Fadas blanche à Contamines.Rendez-vous au parc nordique des Contamines-Montjoie pour un parcours de 8 km et 35 obstacles déjantés ! Pack hébergement (100 places disponibles) : dans la station vendredi et samedi soir + la course blanche : 4 participants par équipe minimum. • Vendredi soir -> Apéro musical avec fondue sur la place du village • Samedi matin -> La ruée des Fadas Blanche • Samedi soir -> Soirée blanche ambiance kitch 80’s • Dimanche -> 1 journée de ski dans la station. Infos : www.larueedesfadas.fr Prix : course 40 €

TRAIL DE NOËL SAMSE NATIONAL TOUR

BIATHLON SAMEDI 08 DÉCEMBRE ET DIMANCHE 09 DÉCEMBRE BESSANS Ouverture des circuits SAMSE National Tour Biathlon avec cette 1ère étape à Bessans, avec tous les jeunes espoirs français de cette discipline. Infos : site Prix : gratuit

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TRAIL DIMANCHE 16 DÉCEMBRE LES SAISIES

LE BÉLIER BLANC

Pour préparer les excès culinaires des fêtes, une préparation sérieuse s’impose avec le trail de noël ! Avec des boucles de 10 ou 20 km, la station propose à tous les pratiquants de trail des montées de pistes damées, des passages en poudreuse, des traversées en forêt… L’occasion de prifté des magnifiques panoramas de la station, située face au Mont-Blanc. Infos : lessaisies.com Prix : NC

Le Bélier défend aussi ses terres d’hiver. Ce rendez-vous festif & convivial se vêtit de sa plus belle cape blanche pour vous faire vivre une aventure hors du commun sur un parcours en trail de 11km et 8km en raquette ! Infos : www.lebelier-laclusaz.fr Prix : NC

TRAIL SAMEDI 12 JANVIER LA CLUSAZ



PORTRAIT

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JULIEN CHORIER


JULIEN CHORIER

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L ULTRA BALADE DE JULIEN LE GRAND TOUR DE LA TARENTAISE Texte Baptiste Chassagne Photos Remi Blomme

Val-Thorens, 27 juillet 2018. Julien Chorier, champion d’ultra-trail, au palmarès aussi long que les épreuves qu’il court, se lance un défi hors du commun : réaliser en courant le Grand Tour de la Tarentaise. Val-Thorens Départ / 00h00 de course / 8h, le 27 juillet 2018 8h. L’heure des randonneurs. Alors que certains partent frais et guillerets, d’un pas décidé, à l’assaut d’une belle promenade sur les crêtes, Julien, s’apprête à entamer son périple homérique. Une Odyssée dont les contours ont commencé à se dessiner en décembre 2017, lorsque Julien a ressenti « l’envie d’ajouter un projet unique au planning d’une saison déjà bien dense, une aventure qui me ferait vivre pleinement ma passion du trail, mais sans épingler de dossard. » Le Grand Tour de la Tarentaise s’impose alors : « pour le défi sportif d’abord, puisque je souhaitais courir sur une distance supérieure aux ultra-trails classiques, en passant notamment plusieurs nuits sur les sentiers. Pour la portée symbolique ensuite, car c’est un massif pour lequel j’ai une affection particulière et où sont implantés nombre de mes partenaires, sans qui rien n’aurait été possible. » Retour à Val-Thorens. La nuit a été paisible et, ce matin, le petit-déjeuner copieux. « Au moment de partir, je ne ressentais absolument aucune pression, juste une farouche volonté de réussir et d’ainsi rendre la confiance qui m’a été accordée. En fait, j’étais impatient. J’avais hâte de me faire plaisir. » C’est animé par cet état d’esprit que Julien s’avance vers la ligne de départ, celle qui se transformera en ligne d’arrivée, lorsqu’il aura bouclé la boucle, dans 295 km. Une dernière inspiration. C’est parti. Descente depuis Bonneval Km 78 / 12h30 course / 20h31, le 27 juillet 2018 Sa préparation physique, basée sur du « volume plutôt que de l’intensité », avec deux semaines à plus de 30h d’entrainement, lui permet de parcourir les 80 premiers kilomètres avec une relative facilité… ce « petit coup de chaud dans l’ascension du Col de la Madeleine, qui a nécessité un Coca frais et une baignade dans le ruisseau pour faire

retomber la température » ou « cette heure et demie lâchée sur des sentiers à l’abandon, à se frayer un chemin parmi les ronces ». Au sortir de ces 78 km, après 12h30 d’effort, Julien arrive à Bonneval, où l’attend une vingtaine de jeunes coureurs du Club des Sports de Pussy. Le petit peloton amorce la descente suivante, uni comme un seul homme, conversant gaiement, sous le regard bienveillant du soleil couchant. « C’est un moment magique, immuable, qui restera gravé. À cet instant, mon aventure prend tout son sens, la notion de partage devient palpable. Ça me met du baume au cœur. J’ai 80 km dans les jambes, mais je me sens hyper léger. » Tant mieux, car la route est encore longue.

TOUT CELA DANS L’EFFORT, MAIS PAS DANS LA SOUFFRANCE

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PORTRAIT

JULIEN CHORIER

UNE AVENTURE QUI ME FERAIT VIVRE PLEINEMENT MA PASSION DU TRAIL, MAIS SANS ÉPINGLER DE DOSSARD. Ravitaillement du Petit Saint-Bernard Km 148 - 30h30 de course - 14h, le 28 juillet 2018 « Le ravitaillement au Col du Petit Saint-Bernard restera également un souvenir magnifique. Ma famille, mes amis, mes partenaires… tous m’attendaient autour d’un barbecue. Je me suis arrêté 11 minutes, un peu plus longtemps que prévu. Je voulais profiter, c’était tellement dur de repartir… » Car plus que le repas chaud sur l’estomac, ce sont les 148 km précédents qui pèsent sur les jambes. En effet, depuis la descente de Bonneval, Julien et ses deux accompagnateurs ont gravi le double kilomètre vertical du Cormet d’Arêches éclairés par l’éclipse lunaire, traversé le col enneigé du Grand Fond, dormi une petite heure au refuge des Chapieux et essuyé deux orages sur les crêtes séparant les cols de l’Ouillon et de la Fourclaz… « Tout cela dans l’effort, mais pas dans la souffrance ». Quand bien même, les pommes de terre et le steak cuisinés par ses proches sont les bienvenus. Repos du guerrier au refuge de Val d’Isère Km 195 - 41h30 de course - 1h23, le 29 juillet 2018 Julien entame une deuxième nuit à crapahuter dans la montagne, dépassant de fait le kilométrage atteint sur les ultra-trails qu’il a l’habitude de courir. « Au crépuscule de la seconde journée, mon aisance en descente s’est fortement détériorée. La fatigue est à la fois musculaire et cognitive, ce qui fait que je n’ai ni le dynamisme nécessaire pour sauter de pierre en pierre, ni la lucidité suffisante pour lire convenablement le terrain et anticiper les trajectoires. » À 1h

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du matin, il atteint pourtant en avance Val d’Isère alors que son assistance, composée d’une quinzaine de personnes, dort sur deux oreilles. Le coureur se pose et se repose. « J’avais réellement besoin de me régénérer. Je m’alimente, me change, puis tâche de dormir. » 1h15 d’un sommeil très lourd, seulement perturbé par des « douleurs surprenantes, qui me saisissaient seulement lorsque j’étais allongé. » Un signe du destin. Le mental qui commande le corps : il faut repartir. Pique-nique dans le Cirque du Grand Marchet Km 237 - 50h de course - 10h, le 29 juillet 2018 « Cette fougasse aux lardons et au fromage, j’en garde un souvenir ému ! Je commençais à somnoler en courant, j’étais réellement éreinté. Et c’est pourtant à cet endroit précis que nous avons traversé le Cirque du Grand Marchet, la plus belle partie du parcours, celle qui m’a le plus marqué d’un point de vue technique et esthétique. » Comprenez par là que le panorama est aussi grandiose que la route est sinueuse. « Un couple qui nous accompagnait depuis le bas de l’ascension nous a proposé de pique-niquer une fois au sommet, la Vanoise en toile de fond, le partage en guise de fil conducteur. Là, t’es juste le roi du monde ! » Casser la croûte pour casser la routine. « Dans la descente suivante, je me sentais pousser des ailes, j’étais euphorique. » Surtout que la fin approche. Le Refuge du Saut Km 265 - 59h de course - 19h, le 29 juillet 2018 Le Refuge du Saut. Un saut lointain dans le dépassement


PORTRAIT

© Rémi Blomme

JULIEN CHORIER

de soi. Un saut dans les confins des capacités physiques. « C’est assez paradoxal, car c’est à ce moment-là, à une dizaine de kilomètres de l’arrivée, alors que j’envisage enfin la réussite de mon périple, que je connais un vrai passage à vide. Une énorme sensation de lassitude m’envahit. » D’abord dans la montée vers le Col Rouge, où les deux accompagnateurs de Julien doivent assurer ses appuis pour qu’il puisse franchir le chemin rendu impraticable par un glissement de terrain, puis, dans le Mont du Vallon, « que l’on attaque super confiants, convaincus d’avoir presque terminé, jusqu’à ce que l’on tombe sur un panneau qui nous indique 4h30 de marche avant de basculer de l’autre côté. » Les nerfs sont en pelote. « Plus personne ne parle, on est harassé. Physiquement mais surtout mentalement. On a juste envie de terminer. » Courber l’échine certes, mais ne jamais rompre. Surtout pas aussi proche de l’objectif. Val-Thorens Arrivée - 66h de course - 2h, le 30 juillet 2018 Perchés sur la crête, les trois compères entrevoient enfin ValThorens en contre-bas. Mais plutôt que d’abréger leur supplice, ils décident de prolonger leur plaisir : « Une fois en haut, la solution la plus simple aurait été de descendre par la piste de ski, droit sur la station. J’ai cependant préféré emprunter un chemin que je connais par cœur, certes plus long, mais plus joli. » Une fois encore, la preuve que la motivation n’était pas le chrono mais bien la passion. Au bout de ce chemin, le point de départ qui est désormais une ligne d’arrivée. Il est difficile de mettre des mots sur des sensations jusqu’alors inconnues. :

« je suis tellement fatigué que j’ai l’impression de rêver, comme si je perdais la notion du temps, comme si la réalité m’échappait… Mes filles, ma femme et mes amis m’attendent. Je suis pris par des frissons de plaisir, les sanglots ne sont pas loin. Je voudrais tous les remercier en même temps, car la réussite est collective, mais je n’en ai plus la force… je n’arrive plus à penser, je ressens juste. » Julien a fait de son aventure un film documentaire de 26 min qui sera diffusé pour les 10 ans de Snowleader le 01 octobre (p.85) et sera diffusé ensuite sur des chaînes TV et lors de festivals de film outdoor.

EN CHIFFRES Distance : 295 Km Dénivelé : 20 000 m de dénivelé positif Durée : 66 heures et 13 min d’effort Sommets : 40 sommets gravis

JULIEN CHORIER julienchorier.com

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INTERVIEW

VINCENT VITTOZ

COACH VITTOZ LE POIDS D’UN HÉRITAGE Interview Baptiste Chassagne

Comment surpasser la perfection ? Comment améliorer l’excellence ? À l’aube de cette saison post-olympique, c’est le défi de Vincent Vittoz, nouvel entraîneur de l’équipe de France masculine de biathlon… et donc de son leader, Martin Fourcade. Vincent, champion du monde de ski de fond en 2005, prend les rennes d’un groupe à succès. Entretien avec un coach qui va conjuguer futur proche au plus-que-parfait pour éviter toute comparaison avec le passé. Quel est votre état d’esprit à l’approche des premières courses de la saison ? Serein et confiant, tout en ayant conscience des responsabilités qui me sont confiées et sans trépigner d’impatience quant au fait que cela commence. Je me trouve encore dans cette phase de découverte, où je dois prendre mes marques et continuer d’apprendre au contact de mes athlètes. L’automne qui arrive va être crucial. C’est un immense challenge qui vous attend… Oui, très clairement. C’est une chance exceptionnelle que de pouvoir entrainer un des athlètes d’exception du sport français (Martin Fourcade, ndla) mais également un groupe déjà très performant. C’est pour l’équipe dans son ensemble que je suis venu. L’enjeu réside désormais dans leur progression, le fait de gagner en régularité. C’est un superbe défi et une opportunité de m’enrichir personnellement. J’aborde cet hiver avec humilité mais non sans ambition. Comment se sont déroulés les premiers contacts ? La préparation est bonne, les premiers contacts ont été très

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positifs. C’est un groupe qui vit réellement bien ensemble. L’idée est donc dans le maintien de cette dynamique tout en y apportant de la nouveauté. Rien ne sert de tout remettre en question puisque leur niveau de performance prouve que le schéma établi fonctionne. Mon rôle est d’insuffler un vent de fraicheur tout en m’appuyant sur les bases qui ont conduit cette équipe au succès. Et pour le moment, les garçons semblent adhérer. Pourquoi, aux antipodes du proverbe, changer une équipe qui gagne ? Cette équipe commence à avoir de l’expérience. Certains sont là depuis longtemps. Les JO constituent souvent le point culminant d’un cycle et marque bien souvent sa

J’AIME CE QUI EST PRÉCIS ET MÉTICULEUX, CAR J’AI LA CONVICTION QU’À HAUT NIVEAU, LA DIFFÉRENCE SE FAIT DANS LES DÉTAILS.


INTERVIEW

© DR

VINCENT VITTOZ

MARTIN FOURCADE, C’EST UN SUPER CAPITAINE D’ÉQUIPE, QUI A FAIT DE SON ENTOURAGE UN VECTEUR FONDAMENTAL DE SES PERFORMANCES.

À ce stade de la préparation, je pense que le groupe a noté deux principaux changements. Le premier réside dans la répartition de la charge d’entrainement. Ils travaillent toujours autant que l’année dernière, mais de manière différente, au sens où l’alternance entre les périodes de volume et d’intensité est moindre puisque je leur propose de mener les deux de front, de façon plus équilibrée et linéaire. Le second changement a trait à la planification de la musculation et répond à une demande formulée explicitement par les coureurs à mon arrivée. Il va être quasiment impossible de faire mieux, non ? C’est une petite pression et une lourde responsabilité que de prendre la suite de quelque chose qui fonctionne très bien. Je dois faire mes preuves. Mais c’est mon côté un peu inconscient, un peu fou… Je suis un compétiteur, j’aime

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fin. Stéphane (Bouthiaux) n’était pas saturé, il aurait pu continuer, mais il a senti et anticipé ce besoin de nouveauté, cette nécessité de casser la routine, de ne pas s’installer dans un certain confort... C’est tout à son honneur. Dans une carrière, la progression et la motivation des coureurs passent par ces changements, que ce soit à l’entrainement ou dans le discours.

Concrètement, comment faire souffler ce vent de fraicheur ?

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INTERVIEW

VINCENT VITTOZ

relever les challenges. J’ai aussi cette chance de ne pas avoir d’objectifs chiffrés, d’obligation de résultats bruts. Je me situe plutôt dans une démarche d’accompagnement des athlètes pour leur permettre de gagner en régularité. C’est là le principal axe d’amélioration que j’ai ciblé : prendre de la densité physique pour être compétitif sur chaque course. Ils ont tout le potentiel pour monter sur le podium à un moment donné de l’hiver. Mais ce que je souhaite, c’est qu’ils soient en mesure de rééditer cette performance chaque week-end pendant 4 mois.

formidable levier de progression pour chaque coureur, que ce soit par l’entraide ou la confrontation. En fait, le biathlon est un sport collectif qui devient individuel seulement à l’instant où tu enfiles un dossard. Et encore, avec les relais, cette notion d’équipe tend à devenir encore plus palpable.

Certains médias vous ont surnommé « l’Ordinateur » pour souligner votre méticulosité. Est-ce un surnom galvaudé ? C’est un peu exagéré, même s’il est vrai que je suis assez carré. J’aime ce qui est précis et méticuleux, car j’ai la conviction qu’au haut niveau, la différence se fait dans les détails. Le principe de planification me plait, cependant, seule, la construction brute d’un programme ne suffit pas. La gestion de l’humain est primordiale, surtout que nous vivons la moitié de l’année ensemble, au quotidien. Pour être bien sur ses skis, il faut être bien dans sa tête. Mon rôle est donc de générer des émotions positives.

Oui. Déjà, dès que je peux réaliser la séance avec eux, je le fais. A chaud, tu peux saisir des signaux et transmettre des messages qu’il est ensuite impossible de retranscrire en réunion, dans un cadre plus formel. J’aime accompagner mes athlètes sur le terrain, car c’est à cet instant qu’ils se livrent le plus. Aussi, le fait d’avoir été un athlète me permet de déceler de petites choses qui relèvent du vécu, d’interpréter des comportements ou lire des réactions avec plus d’acuité. Par contre, être entraîneur génère beaucoup plus de stress que lorsque tu es coureur, car une fois le départ donné, tu ne maîtrises plus rien : en tant que coach, tu n’es plus le pilote, mais la tour de contrôle. Vous êtes champion du monde de ski de fond. Quelle est la principale différence avec le biathlon, une discipline à part ?

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Le fait d’être un ancien athlète de haut niveau influe-t-il sur la « méthode Vittoz » ?

UNE FOIS LE DÉPART DONNÉ, TU NE MAÎTRISES PLUS RIEN : EN TANT QUE COACH, TU N’ES PLUS LE PILOTE, MAIS LA TOUR DE CONTRÔLE.

Le ski nordique est une grande famille. Nous avons les mêmes bases. J’ai toujours côtoyé des biathlètes, je ne débarque pas de nulle part. Après, en toute honnêteté, je ne pensais pas que le tir impliquait un tel travail de répétition et de finesse au niveau de l’armurerie et des réglages. J’ai ainsi du apprendre à jongler avec cette deuxième discipline qui requiert un volume d’entrainement chronophage. Ma partie ne doit surtout pas prédominer. Cela nécessite de la réflexion, de l’adaptation, et ce challenge me plaît.

Martin, c’est un super capitaine d’équipe, qui a fait de son entourage un vecteur fondamental de ses performances. Il se sert de ses coéquipiers pour constamment s’améliorer, il les tire vers le haut, car il sait que s’entraîner avec une équipe forte au quotidien lui permet de viser l’excellence. De mon côté, je m’attache à maintenir cette émulation car c’est un

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Comment entraîne-t-on un champion comme Martin Fourcade au sein d’un groupe ? Y a-t-il un risque qu’il phagocyte l’attention ? VINCENT VITTOZ twitter.com/vincentvittoz


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FOCUS

SAINTÉLYON

L’ÉVÉNEMENT QUI PORTE LE DOSSARD NUMÉRO UN DANS LE COEUR DE NOMBREUX PASSIONNÉS

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SAINTÉLYON

FOCUS

LA « DOYENNE » LA 65ÈME SAINTÉLYON Texte Baptiste Chassagne Photos Agence Extra

C’est par ce surnom symbolique et majestueux que le monde du Trail désigne avec tendresse sa muse favorite, la dulcinée bien-aimée à qui il a promis sa main et juré fidélité, sur les bords d’un sentier boueux, il y a de cela 67 ans. Cette vieille dame fortunée d’histoire, au passé glorieux et à l’avenir radieux, jamais aussi élégante que lorsqu’elle se pare de blanc, sous un fin manteau neigeux, c’est la SaintéLyon. Une course emblématique qui propose de rejoindre Lyon depuis Saint-Etienne par les crêtes sinueuses des Monts du Lyonnais, chaque année, dans la nuit du premier samedi de décembre, dans des conditions bien souvent dantesques. Le 1er décembre 2018, à 23h30, 17 000 « amateurs éclairés » partiront à l’assaut du mythe, sur les différents formats de course que celui-ci propose. Allumer la frontale et faites toute la lumière sur la SaintéLyon, l’événement qui porte le dossard numéro 1 dans le coeur de nombreux passionnés. DE LA BICYCLETTE AUX BASKETS Chose peu commune pour une course à pied, la SaintéLyon revendique un passé cycliste. En effet, la Doyenne s’inspire d’une randonnée pédestre organisée par quelques passionnés de vélo de la région souhaitant maintenir leur état de forme, en hiver, alors que les conditions ne les autorisaient pas à laisser libre cours à leur amour du deux roues. Organisé sur 2 jours, le raid nocturne s’étend alors sur 64km du GR7 et s’appréhende sac sur le dos et chaussures de montagne aux pieds. Face à un succès populaire grandissant, un chronométrage se met en place, mais l’interdiction de courir, sous peine de disqualification,

demeure jusqu’en 1977. Dans les années 1980, alors que le jogging est à la mode, on observe pour la première fois des participants couvrir le tracé d’une foulée bondissante. L’épreuve connaît alors un certain engouement populaire, avec près de 3000 appelés au départ. Cependant, la rudesse de la météo et du parcours fait que seulement 40% d’entre eux sont finalement élus pour franchir la ligne d’arrivée. Aussi, la lourdeur logistique qu’elle implique constitue elle, un vrai frein à son développement. C’est dans ce contexte que Michel Sorine, co-fondateur de l’agence Extra, reprend l’événement en 2001 : « On a tout de suite entrevu un potentiel énorme derrière cette course. Nous l’avons rendu annuelle et initié le principe des relais. Dès l’hiver suivant, nous avions 3500 participants. » DU BITUME AUX CHEMINS « À cette époque, la volonté était d’aller toujours plus vite. La SaintéLyon était devenue une course sur route où il s’agissait de casser le chrono. L’épreuve s’apparentait à une longue ligne droite bétonnée empruntant un maximum de routes goudronnées. » Mais à l’aube des années 2000, le trail a le vent en poupe. Michel Sorine et son équipe s’attachent donc à ramener la course là où elle est née, sur les sentiers, sur les crêtes des Monts du Lyonnais. « C’est à ce moment-là, suite à cette décision, que l’attractivité de l’épreuve s’est décuplée. Même si, pour être franc,

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FOCUS

SAINTÉLYON nous n’imaginions pas un succès aussi immédiat. » Et pourtant, encore aujourd’hui, certains puristes contestent la dénomination de trail. Qu’ils viennent se forger une opinion sur les 60% de sentiers et 40% de chemins qui composent le parcours : le dénivelé positif et les conditions extrêmes finiront de les convaincre. LA RECETTE DU SUCCÈS Le succès de la SaintéLyon repose sur une double singularité qui en fait une épreuve à part, une course emblématique. Tout d’abord, il y a cette dimension symbolique non-négligeable : faire la jonction entre 2 villes que tout oppose, au-delà de la rivalité qui rythme les joutes footballistiques répondant au nom de « derby », n’est pas commun. La course à pied devient, le temps d’une nuit, un trait d’union entre Saint-Etienne, l’ardente, la populaire, et Lyon, l’élégante, la bourgeoise. « Mais surtout, c’est le cadre et le contexte qui ont offert à l’épreuve ses lettres de noblesse » rappelle Michel Sorine. Les conditions très souvent dantesques, où vent du Nord, températures glaciales et poudreuse, jouent de concert, ont permis à la SaintéLyon d’écrire sa légende dans la neige fraîche. La communauté des arpenteurs de montagne garde notamment un souvenir ému de cette édition 1990, marquée par une mutinerie au sein des concurrents, lorsque 80 forcenés franchissent la ligne d’arrivée malgré l’arrêt de la course à cause du mètre de neige tombé à midistance. Enfin, et c’est là l’une des clés du succès de ce rassemblement hivernal, l’organisation a décliné sa magie sur différents formats. L’idée étant de toucher du bout des baskets la féérie de la SaintéLyon sur des itinéraires plus accessibles en termes de difficulté : les coureurs qui s’alignent aujourd’hui sur les relais (de 2, 3 ou 4), la SaintExpress (44 km), la Sainté-Sprint (22 km) ou la Sainté-Tic (12 km) sont ceux qui seront au départ du mythe demain. LA RANÇON DU SUCCÈS Accessible géographiquement, exigeante physiquement, sans pareille d’un point de vue de l’atmosphère qui y règne, la SaintéLyon est devenu un rendez-vous culte, jusqu’à truster le titre de course nature la plus populaire de France. C’est-à-dire celle qui réunit le plus grand nombre de participants. « Ce pouvoir d’attraction, qui s’exerce aussi bien auprès des coureurs élites que des passionnés plus anonymes, s’exprime par des chiffres en constante augmentation » constate l’organisateur : 3500 dossards en 2001, 8500 en 2007 et 17 000 l’année passée… Les 36 nationalités représentées laissent également entrevoir un rayonnement désormais international quand le turnover à hauteur de 70% (nombre de coureurs qui s’alignent pour la première fois) traduit la démocratisation de l’évènement, notamment auprès de pratiquants moins initiés. Mais « cette croissance n’est pas illimitée » assure, lucide, Michel Sorine. Pourquoi? « Les contraintes logistiques et sécuritaires assez conséquentes, d’abord. En témoigne l’implication sans faille de nos 950 bénévoles. Notre philosophie, ensuite. Notre objectif est de faire en sorte que chaque coureur profite de sa course et vive un moment unique, mémorable. Raison pour laquelle nous nous sommes fixés ce plafond maximum de 17 000 inscriptions. Les axes de développement sont

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MAIS SURTOUT, C’EST LE CADRE ET LE CONTEXTE QUI ONT OFFERT À L’ÉPREUVE SES LETTRES DE NOBLESSE


FOCUS

SAINTÉLYON

1,2 DÉC. 2018

65

E

ÉDITION

81

44

KM

12

KM

KM

SAINTEXPRESS

SAINTÉSPRINT

SAINTÉTIC

SOLO - RELAIS

SOLO

SOLO

SOLO

é c l a i r é s

FOURNISSEURS OFFICIELS

PARTENAIRES OFFICIELS

a m a t e u r s

PARTENAIRE PRINCIPAL

P o u r

ORGANISATEUR & COORDINATEUR

saintelyon.com

PARTENAIRES MÉDIA

22

KM

S A I N T É LY O N

UN PARCOURS EXCEPTIONNEL ET INÉDIT

donc les suivants : convaincre plus de coureuses, puisqu’elles ne représentent aujourd’hui que 23% du peloton ; assurer la pérennité de l’événement en maximisant toujours plus la qualité ; et accroître la dimension festive en créant plus d’animations et d’émulation au sein de la Halle Tony Garnier. » 2018 : LA SAINTÉLYON LA PLUS LONGUE DE L’HISTOIRE L’édition 2018 de la SaintéLyon reprend tous les ingrédients qui ont fait la recette de son succès. Et peut-être même plus encore. En effet, pour célébrer sa 65ème bougie, « la Vieille Dame » a décidé de s’afficher sous son jour le plus chatoyant et le plus exigeant, en offrant aux participants le parcours le plus long de l’histoire de l’épreuve. Un itinéraire de 81 km qui résonne comme un hommage à Alain Souzy, le traceur officiel et cartographe emblématique de la course, décédé

quelques jours avant le départ de l’édition 2017. « Nous voulions honorer ce grand Monsieur qui a grandement contribué au rayonnement de la SaintéLyon en proposant un parcours exceptionnel et inédit. » Au programme donc, plus de 80 km, 2 105 mètres de dénivelé positif, 2 426 de négatif et un ratio de sentiers porté à 65%… Toujours plus belle, toujours plus envoûtante : c’est une certitude, la Doyenne n’a pas fini ni de séduire, ni de danser… 65ÈME SAINTÉ LYON Les samedi 1 & dimanche 2 décembre www.saintelyon.com

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FOCUS

LUT BY NIGHT

LUT BY NIGHT, LYON BY LIGHT RAID NOCTURNE ET VILLE LUMIÈRE

Texte Baptiste Chassagne Photos Agence Extra

Si la SaintéLyon revendique le statut de course historique et emblématique, avec cette année la tenue de la 65ème édition, le LUT By Night, qui soufflera le 3 novembre sa 5ème bougie, s’avance lui comme un évènement ludique et innovant. Ce trail urbain nocturne vous propose en effet d’arpenter les ruelles vallonnées de la cité, afin de percevoir, sous un angle nouveau et original, tous les charmes de la capitale des Gaules. Une expérience de visite unique, baskets aux pieds, autour de laquelle construire le programme de votre prochain week-end à Lyon. Balade touristique avec le maître des lieux, Michel Sorine, le Gone qui a créé cette course, le trail en guise de plume pour rédiger une lettre d’amour à sa ville.

Auguste, durant l’Antiquité, qui rappelle combien les racines de la ville sont profondes et combien le passé de Lyon est glorieux, à l’époque où Lugdunum faisait encore de l’ombre à Lutèce. Après avoir retiré votre dossard, je vous recommande d’escalader quelques gradins puis de vous asseoir pour un moment solennel, face à l’arche d’arrivée, et de vous délecter de la vue plongeante sur le gigantisme de la métropole. »

1/ LA MONTÉE DU GOURGUILLON Samedi 3 novembre - 10h

« Puisque la pratique du trail répond souvent à une volonté de découverte, je vous somme de revenir vers le centre-ville par un autre chemin que celui emprunté à l’aller (sourires). Aménagé au XIXème siècle pour permettre le passage des processions en l’honneur de la Vierge Marie, le Jardin du Rosaire sert de jonction paisible, fleurie et verdoyante entre la Basilique et le quartier du Vieux-Lyon. Espace de quiétude et de tranquillité, il apparait comme l’endroit idéal pour maximiser sa concentration en vue de la course. »

« Pour vous rendre sur les hauteurs de Fourvière, où vous pourrez récupérer votre dossard, je vous recommande non pas le funiculaire mais plutôt de grimper à pied, en empruntant la montée du Gourguillon. Cette rue pavée typique, bordée de maisons médiévales du XVème siècle aux façades ornées d’animaux fantastiques, vous replonge instantanément dans le riche passé de la ville. C’est également un excellent moyen d’appréhender ce qui vous attend le soir-même puisque la course s’y aventure (pente moyenne de 13%). » 2/ LE THÉÂTRE GALLO-ROMAIN Samedi 3 Novembre - 11h « C’est un lieu symbolique, un site majestueux, un emplacement magique, construit sous le règne de l’Empereur

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3/ LE JARDIN DU ROSAIRE Samedi 3 Novembre - 12h

4/ LE MUSÉE GADAGNE Samedi 3 Novembre - 13h « Le but étant de ne pas laisser trop d’influx dans cette petite balade, puisqu’il vous faudra disposer de toute votre énergie en vue de l’effort du soir-même, je vous conseille le musée Gadagne. Construit au XVIème siècle par une riche famille d’origine florentine, cet hôtel particulier comprend


LUT BY NIGHT

FOCUS

deux entités distinctes : l’une consacrée à l’histoire de Lyon, l’autre aux arts de la marionnette. C’est un endroit à l’image de la ville, emprunte de cette logique discrète et bourgeoise du « vivons cachés pour vivre heureux » : assez insoupçonnable depuis l’extérieur, le bâtiment se dévoile et se sublime totalement une fois que vous y entrez. Vous pouvez alors faire le plein de sucres lents en vous attablant autour d’une excellente assiette de pâtes, au restaurant situé dans la cour intérieure. »

UN LIEU SYMBOLIQUE, UN SITE MAJESTUEUX, UN EMPLACEMENT MAGIQUE 5/ LE FUNICULAIRE Samedi 3 Novembre - 18h « Après la sacro-sainte sieste précédant la course, je me rendrais au départ par le funiculaire soigneusement évité le matin même. Surnommé « la ficelle », il constitue, depuis sa création en 1878, un transport en commun assez atypique et représentatif de la cité lyonnaise, réputée pour les 2 collines qui se toisent et font l’aspérité de la métropole : Fourvière et la Croix-Rousse ». LUT BY NIGHT Samedi 3 Novembre à partir de 19h

LE PRINCIPE DE CE TRAIL URBAIN NOCTURNE EST DE VOUS FAIRE VISITER LYON

« Le principe de ce trail urbain nocturne est de vous faire visiter Lyon et de vous offrir des points de vue magnifiques sur la ville, en serpentant dans les traboules, via trois parcours adaptés à tous les niveaux (26, 14 et 8 km). D’un point de vue sportif, ces itinéraires se veulent assez exigeants puisqu’ils ont pour objectif de vous faire découvrir, par une succession savoureuse de montées et de descentes, toutes les facettes de la colline de Fourvière. Du dénivelé à gogo donc avant de franchir l’arche d’arrivée située au sein du Théâtre antique, pour un moment émouvant appelé à devenir un souvenir immuable. » 6/ LE VIEUX-LYON Version nocturne - Samedi 3 Novembre - 22h « Vous y êtes nécessairement passé au préalable lors de cette première journée, mais il s’agit là de profiter de la version nocturne du coeur historique de la ville. Un coeur battant à la nuit tombée des pulsations festives des nombreux bars qui peuplent ses jolies ruelles. Il s’agirait presque d’un sacrilège que de ne pas prendre du recul sur sa performance autour d’un verre, voire deux. L’ambiance et l’euphorie post-course donneront au houblon une saveur particulière, au goût d’accomplissement et de satisfaction. » 7/ LE VIEUX-LYON Version diurne - Dimanche 4 Novembre - 10h « Au lendemain de la course, malgré les jambes fourbues, je vous recommande vivement de revenir sur la terre de vos exploits, dans ce quartier que vous aurez arpenté en baskets et à un rythme soutenu la veille. Une petite balade aux airs de récupération active dans ce condensé d’histoire

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FOCUS

LUT BY NIGHT

UNE SUCCESSION SAVOUREUSE DE MONTÉES ET DE DESCENTES

médiévale, durant laquelle il vous faudra nécessairement passer par la Cathédrale Saint-Jean, l’artère principale du même nom, la Rue du Boeuf et la Rue Juiverie. À savoir que le Vieux-Lyon doit son salut à l’écrivain André Malraux qui, dans les années 1960, l’a sauvé des ambitions et plans d’urbanisme du maire de l’époque, surnommé « Zizi Pradel » du fait de son affection pour les bordels (oui, il n’y a pas de bonne visite sans anecdote) ! »

D’UN POINT DE VUE SPORTIF, CES ITINÉRAIRES SE VEULENT ASSEZ EXIGEANTS

8/ LE BOUCHON LYONNAIS Dimanche 4 Novembre / 13h « Lyon est souvent qualifiée de capitale gastronomique. Je vous assure que ce statut n’est pas galvaudé. D’un point de vue culinaire, la ville est à la hauteur de sa réputation et les bouchons, restaurants typiques, sont là pour le prouver. Y déjeuner est la promesse de déguster une cuisine simple, riche et savoureuse dans une ambiance très conviviale. Je les déconseille donc en amont de la course, mais ils apparaissent comme le lieu idéal pour régénérer les batteries en lipides et autres glucides en aval de celle-ci. Au rayon des spécialités, vous ne pourrez clôturer votre repas sans avoir goûté au tablier de sapeur, aux quenelles ou à la cervelle de canut, le tout arrosé d’une bouteille de Côtes-du-rhône. J’ai conscience que cela représente un programme très dense, ainsi, si le temps vous manque, je vous invite à revenir au printemps pour le LUT de jour : l’occasion de découvrir l’autre colline de la ville, celle de la Croix-Rousse. »

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LUT BY NIGHT www.lutbynight.com


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SPORTS MÉCANIQUES

AGENDA

SPORTS MECANIQUES RALLYE, MOTOCROSS, CYCLOMÉCANIQUE

MONTREUX GRAND PRIX RALLYE DU JEUDI 13 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 16 SEPTEMBRE MONTREUX

Découvrez et participez au Evian Classic 2018, exposition et un rallye de voitures classiques, d’exception, sport et GT. Une édition haute en couleur marquée par la présence de 150 pilotes passionnés et enthousiastes au volant de voitures exceptionnelles, pour le grand plaisir du public venu en nombre ! Infos : montreuxgrandprix.ch Prix : à partir de 3350 CHF, gratuit pour les spectateurs

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RALLYE PÈRE-FILS 2018

RALLYE DU VEN. 14 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 16 SEPTEMBRE MEGÈVE Le rallye père-fils™ propose un concept inédit, en regroupant l’espace d’un week-end des pères et des fils amateurs de belles choses, pour une épreuve de régularité ouverte aux gt de toutes époques. Le Rallye Père-Fils™ fait se côtoyer diverses générations, qu’il s’agisse d’hommes mais également des autos qui prennent le départ du rallye. Infos : happyfewracing.com Prix : gratuit pour les spectateurs

MONTÉE HISTORIQUE DE CHÂTEL

RALLYE SAMEDI 15 SEPTEMBRE ET DIMANCHE 16 SEPTEMBRE CHÂTEL Cet événement est une démonstration, sur route fermée, pour des voitures d’époque et d’exception. Cette Montée Historique sera basée sur la convivialité, avec comme seul objectif la notion de plaisir, dans le respect mutuel des participants. Infos : events.chatel.com Prix : 125 €, gratuit pour les spectateurs.

CHAMPIONNAT DE CYCLOMÉCANIQUE

CYCLOMÉCANIQUE DIMANCHE 23 SEPTEMBRE ANNECY Roule & Co organise la 3ème édition du championnat de cyclomécanique! L’objectif est simple: redonner vie à un vieux vélo, en 5h, par équipe de 5 personnes max. Le résultat doit être beau et roulant ! Toutes les équipes se verront attribuer un prix (notes techniques et artistiques). Les vélos seront vendus aux enchères dans le cadre de la fête d’automne de Cran Gevrier. Evènement festif et ludique ! Infos : roule-co.org Prix : 8 €


AGENDA

SPORTS MÉCANIQUES

ROULAGE SUR GLACE CIRCUIT DE FLAINE RALLYE DES BAUGES

RALLYE DU SAMEDI 06 OCTOBRE AU DIMANCHE 07 OCTOBRE AILLON-LE-JEUNE Deux jours de rallye sur des spéciales à Aillon-le-Jeune, Arith, Lescheraines, Le Châtelard, et La Motte-en-Bauges : du grand spectacle en perspective ! Infos : sportautobauges.com Prix : gratuit pour les spectateurs

RALLYE SUR GLACE DU JEUDI 06 DÉCEMBRE AU MARDI 12 DÉCEMBRE FLAINE Courses sur glace en buggy RZR par équipe sur le plus grand circuit glace de France. Entrez dans la peau d’un pilote en participant à une course d’endurance dans laquelle 6 RZR s’affrontent en simultané et élaborez vous-même votre propre stratégie de course ! A bord d’un buggy : 900 cm3 bicylindre, 4 roues motrices, pneus clous, tous identiques préparés spécialement pour un roulage sur glace. Infos : circuitglace.com Prix : 1650 € par équipe, gratuit pour les spectateurs

MONTÉE DES LÉGENDES RALLYE DIMANCHE 23 SEPTEMBRE MIJOUX

46 ans après la dernière édition, le Col de la Faucille fait renaître sa course de côte sous un format légendaire. L’événement réunira des voitures et pilotes de légende lors d’une journée de fête du sport auto. Les pilotes se mesureront sur l’une des plus belles routes d’Europe, le “Col de la Faucille”. À 20 minutes de Genève Aéroport. Service de navettes spectateurs depuis Gex et Mijoux. Infos : monteedeslegendes.com Prix : de 10 à 20 €

RALLYE VH DU PAYS DE SEYSSEL RALLYE DU SAMEDI 29 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 30 SEPTEMBRE SEYSSEL

2e RALLYE VHC et VHRS du Pays de Seyssel. Évenement sur deux jours avec plus de 120km de spéciales. Infos : asamontdesprinces.fr Prix : gratuit pour les spectateurs

TROPHÉE ANDROS MONSTER ENERGY SUPERCROSS

MOTOCROSS VENDREDI 30 NOVEMBRE ET SAMEDI 01 DÉCEMBRE GENÈVE / PALEXPO Vous aimez le sport, l’adrénaline, le suspense et les courses acharnées ? Alors le Monster Energy Supercross Geneva est fait pour vous ! On vous attend à Palexpo sur l’une des plus grandes pistes indoor d’Europe sur laquelle s’affronteront les meilleurs pilotes du monde ! Infos : supercross-geneve.com Prix : de 59 à 99 CHF

RALLYE SUR GLACE DU SAMEDI 08 DÉCEMBRE AU SAMEDI 09 FÉVRIER DIVERS LIEUX Cette année, on fêtera les 30 ans du Trophée Andros. Pour l’occasion, il retournera au Stade de France pour sa finale. Dates : Val Thorens les 08 & 09 décembre, Alpe d’Huez les 14 & 15 décembre, Andorre les 21 & 22 décembre, Isola 2000 les 11 & 12 janvier, Serre chevalier les 19 & 20 janvier, Lans-en-Vercors les 25 & 26 janvier, Superbesse le 02 février. Finale au stade de France à Paris le 09 février. Infos : tropheeandros.com Prix : de 14 à 189 €

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FOCUS

SUPERCROSS

PLEIN GAZ ! SUR LE SUPERCROSS DE GENÈVE Texte Carole Cailloux Photos Jey Crunch

Vous aimez les sauts en hauteur de motards intrépides ? Début décembre, les meilleurs pilotes du monde feront le show sur la plus longue piste indoor de supercross d’Europe.

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SUPERCROSS

FOCUS

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FOCUS

SUPERCROSS

ADMIREZ LES MEILLEURS PILOTES DU MONDE

Lumières, lasers, speakers, arène vrombissante, une piste de 3’000 m3 de terre, lovée au cœur d’immenses tribunes de 15’000 places. Le Supercross est le théâtre d’un spectacle époustouflant ! Outre les meilleurs pilotes du monde, un light-show de concert rock et des danseuses glamour mettront le feu. Admirez des athlètes aux muscles sculptés, tatoués, qu’on pourrait qualifier de gladiateurs modernes - et c’est vrai que lorsqu’ils pénètrent dans l’arène et que le public crie, on ne peut s’empêcher de penser à leurs lointains ancêtres qui s’offraient en spectacle pour le bonheur du peuple de Rome. Le Supercross est une course riche en action et le lieu de rendez-vous des élites internationales de freestyle. Cet événement allie sport, light show et sono, sans oublier le fabuleux « Jump Contest ». Près d’un million de spectateurs s’en sont déjà régalés en 32 éditions, sans jamais se lasser, car le scénario est sans cesse renouvelé, ne serait-ce que grâce à l’évolution des figures que signent

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SUPERCROSS

FOCUS

SUR L’UNE DES PLUS GRANDES PISTES INDOOR D’EUROPE

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FOCUS

SUPERCROSS

les meilleurs freestylers du monde. Parallèlement à cette compétition se tiendra le Motors Festival, salon des sports mécaniques où vous pourrez visiter une expo de motos et accessoires regroupant la majorité des constructeurs et fournisseurs du milieu. Vous aimez le sport, l’adrénaline, le suspense et les courses acharnées ? Alors vous allez adorer le Monster Energy Supercross Geneva ! 30 000 spectateurs en 2 soirs, une ambiance unique au monde, des courses d’un niveau sportif inouï. Ne manquez pas ce spectaculaire événement. SUPERCROSS GENEVA 2018 le vendredi 30 novembre & samedi 1 décembre www.supercross-geneve.com

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MK LIKE

URBAN KART’IN

1ER COMPLEXE KARTING 100% ÉLECTRIQUE DES 2 SAVOIE

Ouvert depuis le 26 mai dernier, découvrez un complexe unique en Haute-Savoie et Savoie avec 24 kartings 100% électrique, une piste avec pont et tunnel, un espace réceptif-bar. Khris, Catherine, Rémy et Victor vous accueillent du mardi au dimanche dans leur complexe de karting indoor à La Roche sur Foron. Ils sont les premiers à commercialiser ces Karts dernière génération totalement électrique sur les 2 Savoie, vous offrant une installation haut de gamme, une sécurité maximale avec 18 kartings adultes (RSX Sodikart) et 6 kartings enfants (LRX Sodikart) pour un plaisir du pilotage sans bruit et dans un environnement sain et non pollué, une vitesse moyenne de 30 km/h, les fesses à ras du sol, sur une piste fluide avec un pont et un tunnel. Un lieu idéal pour faire le plein d’adrénaline ! À 2 minutes des sorties d’autoroute de La Roche sur Foron (sortie 19). URBAN KART’IN, c’est : Un accueil et une ambiance conviviale…Une équipe attentive à votre plaisir et votre sécurité. Une piste étudiée pour des pilotes de tous niveaux, accessible de 7 à 99 ans, les Kart enfants sont proposés à partir de 7 ans (ou 1m30 environ) et jusqu’à 13 ans Un grand parking gratuit à votre disposition... Parmi les spécificités : le réceptif-bar vous reçoit sur plus de 200m2 pour passer un agréable moment en famille ou entre amis… Profitez d’une vue panoramique et plongeante

sur le circuit. Musique, vidéos, sport à suivre sur écran géant ! L’endroit est idéal pour recevoir les entreprises, fêter un événement, organiser un Grand-Prix, un anniversaire, un enterrement de vie de jeune fille ou de garçon. Possibilité de privatisation, plusieurs formules sont proposées. Possibilité d’organiser une restauration sur place (sur demande et réservation à l’avance) Téléchargez l’application Urban Kart’in sur l’App Store d’Apple et Google Play d’Android et IOS et suivez tous vos résultats sur votre smartphone… instagram.com/urbankartin Pour suivre les événements rendez-vous régulièrement sur leur page Facebook. La carte de membre est encore offerte jusqu’au 30/09/18 puis à 5.00 € à partir du 01/10/2018 (une seule cotisation de la carte) et vous êtes membres à vie !

URBAN KART’IN La Roche-sur-Foron Adulte : à partir de 22€ / Enfant : à partir de 17€ www.urbankart-in.com

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SPORTS COLLECTIFS

AGENDA

SPORTS COLLECTIFS RUGBY, HANDBALL, BASKET, FOOTBALL, HOCKEY SUR GLACE, TCHOUKBALL

NATIONAL 2 FOOTBALL DU SAMEDI 15 SEPTEMBRE AU SAMEDI 12 JANVIER ANNECY Cette année encore, notre équipe aura besoin de vous et de vos encouragements ! Dates : • 15/09 VS AS Monaco 2 • 06/10 VS CA Pontarlier • 03/11 VS EFC Fréjus • 24/11 VS SC Toulon • 15/12 VS O. Lyonnais 2 • 12/01 VS OGC Nice 2 Infos : fc-annecy.fr Prix : de 3 à 6 €

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RCSR

AMSB PRO B

LIDL STARLIGUE

Le Rugby Club Savoie Rumilly est un club français de rugby à XV évoluent actuellement en Fédérale 2. Dates : 16/09 vs Bellegarde • 07/10 vs St Savin • 21/10 vs St Jean en Royans • 18/11 vs Annonay • 09/12 vs Nantua Infos : rugby-rumilly.fr Prix : de 8 à 15 €

Aix Maurienne Savoie Basket, est un club français de basket-ball évoluant en Pro B. Dates : • 21/09 VS Nancy • 09/10 VS Gries • 12/10 VS Chartres • 02/11 VS Evreux • 09/11 VS Poitiers • 23/11 VS Blois • 14/12 VS Gries • 21/12 VS Rouen • 01/01 VS Orléans • 11/01 VS Paris Infos : amsbasket.clubeo.com Prix : de 5 à 10 €

Champion de France en 2001, le club a également remporté une Coupe de la Ligue en 2002 et le Trophée des Champions en 2013. Venez les soutenir à Chambéry. Dates : • 20/09 VS Dunkerque • 03/10 VS Istres • 17/10 VS Saint-Raphaël • 14/11 VS Ivry • 28/11 VS Montpellier • 19/12 VS Cesson-Rennes Infos : chamberysavoiehandball.com Prix : de 6 à 46 €

RUGBY DU DIMANCHE 16 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 09 DÉCEMBRE RUMILLY STADE DES GRANGETTES

BASKET DU VENDREDI 21 SEPTEMBRE AU VENDREDI 11 JANVIER AIX LES BAINS

HANDBALL DU JEUDI 20 SEPTEMBRE AU JEUDI 19 DÉCEMBRE CHAMBÉRY / LE PHARE


AGENDA

SPORTS COLLECTIFS

GENEVE-SERVETTE

HOCKEY SUR GLACE DU SAMEDI 22 SEPTEMBRE AU VENDREDI 21 DÉCEMBRE GENÈVE PATINOIRE DES VERNETS

PIONNERS

HOCKEY SUR GLACE DU SAMEDI 15 SEPTEMBRE AU MERCREDI 26 DÉCEMBRE CHAMONIX Le Chamonix hockey élite aussi appelé les Pionniers de Chamonix MontBlanc est un club français de hockey sur glace évoluant en Ligue Magnus. Dates : • 15/09 vs Nice • 21/09 vs Grenoble • 28/09 vs Gap • 05/10 vs Angers • 16/10 vs Strasbourg • 21/10 vs Mulhouse • 26/10 vs Amiens • 31/10 vs Bordeaux • 13/11 vs Lyon • 23/11 vs Anglet • 25/11 vs Rouen • 04/12 vs Lyon • 23/12 vs Amiens • 26/12 vs Anglet Infos : pionniers-chamonix.com Prix : de 9 à 26 €

HC MONT-BLANC

HOCKEY SUR GLACE DU SAMEDI 22 SEPTEMBRE AU VENDREDI 21 DÉCEMBRE ST GERVAIS / MEGÈVE Le Hockey Club Mont-Blanc, est un club français de hockey sur glace évoluant cette saison en Division 1. Une fusion des clubs de Megève et de Saint-Gervais. Dates : • 15/09 vs Caen • 29/09 vs Briançon • 20/10 vs Nantes • 31/10 vs Montpellier • 10/11 vs Neuilly-sur-Marne • 24/11 vs Cergy • 01/12 vs La Roche sur Yon • 29/12 vs Marseille Infos : www.hcmontblanc.com Prix : de 5 à 8 €

LES CHEVALIERS DU LAC

HOCKEY SUR GLACE DU SAMEDI 22 SEPTEMBRE AU SAMEDI 26 JANVIER ANNECY Cette année encore venez soutenir votre équipe sur la glace. Dates : • 22/09 VS Clermont Ferrand • 13/10 VS Valence • 27/10 VS Roanne • 10/11 VS Toulouse Blagnac • 24/11 VS Vaujany • 08/12 VS Villards de Lans • 22/12 VS HCMP •12/01 VS HCMA • 26/01 VS Limoges Infos : www.annecy-hockey.com Prix : Abonnement annuel à 60 €

Le Genève-Servette Hockey Club est un club professionnel. Il évolue en National League. Dates : • 22/09 vs FribourgGottéron • 28/09 vs vs ZSC Lions • 03/10 vs SC Bern • 06/10 vs HC Lugano • 09/10 vs Lausanne HC • 13/10 vs Fribourg-Gottéron • 19/10 vs HC Davos • 27/10 vs SCL Tigers • 30/10 vs Lausanne HC • 03/11 vs HC Ambrì-Piotta • 16/11 vs EV Zug • 20/11 vs Fribourg-Gottéron • 23/11 vs EHC Bienne • 01/12 vs SC RapperswilJona Lakers • 17/12 vs Lausanne HC • 21/12 vs EV Zug Infos : www.gshc.ch Prix : de 29 à 80 CHF

SERVETTE RUGBY GENÈVE

RUGBY DU DIMANCHE 23 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 09 DÉCEMBRE GENÈVE STADE DE GENÈVE Venez soutenir votre équipe sur la pelouse du stade de Genève. Dates : • 23/09 vs Amberieu Bugey XV • 14/10 vs RC Canton Montrevel en Bresse • 28/10 vs Entente Mun et Sportive de Bron • 11/11 vs RC Haute Bresse • 09/12 vs Arcol Rugby Infos : www.servettercgeneve.ch Prix : gratuit

OYONNAX RUGBY USO

RUGBY DU VENDREDI 28 SEPTEMBRE AU VENDREDI 18 JANVIER OYONNAX STADE CHARLES-MATHON Oyonnax rugby est un club français de rugby à XV évoluant en de Pro D2. Champion de France 2013 & 2017. Dates : • 28/09 VS Bourgen-Bresse • 14/10 VS Aix-en-Provence • 02/11 VS Angoulême • 30/11 VS Biarritz • 14/12 VS Montauban •11/01 VS Colombiers • 18/01 VS Béziers Infos : www.usorugby.com Prix : Abonnement annuel à partir de 60 €, à l’unité de 6 à 70 €

COUPE DES NATIONS

TCHOUKBALL DU JEUDI 13 DÉCEMBRE AU SAMEDI 15 DÉCEMBRE GENÈVE / CENTRE SPORTIF DE LA QUEUE D’ARVE Du grand spectacle ! Cet événement vous permettra aussi d’assister à des matchs de tchoukball particulièrement intenses qui seront joués, dans le cadre de la Coupe des Nations et de la Coupe des Champions. Infos : geneva-indoors.com Prix : gratuit pour les spectateurs

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INTERVIEW

FC ANNECY

LE FC ANNECY, UN RÊVE DE SOMMETS Interview Baptiste Chassagne

Si Annecy ne revendique pas le football comme une tradition, le FC Annecy s’avance lui comme une institution. Fondé en 1927, le club est un acteur historique du rayonnement sportif de la ville. Pourtant, malgré ce riche passé, le FC Annecy évolue au présent dans un relatif anonymat, dans l’ombre de disciplines individuelles outdoor qui ont construit la réputation internationale de la « Venise des Alpes ». Le futur est cependant espéré radieux puisque l’équipe fanion, actuellement en National 2, la 4ème division française, est, depuis deux saisons, très proche de gravir la marche qui mènera le club vers le football professionnel. L’optimisme est plus que jamais de mise pour l’exercice 2018-2019 : montée et ascension sont choses communes dans une cité entourée de montagnes. Redoublement de passes, une-deux et entretien offensif avec celui qui incarne certainement le mieux le projet, les valeurs et les ambitions du club : Jonathan Gonçalves (29 ans), capitaine emblématique de l’équipe première. Joueur du FC Annecy depuis l’âge de 9 ans, le défenseur central nous ferait presque regretter de par son discours pondéré et son éloquence raffinée l’absence de conférence de presse au niveau amateur. Tu joues au FC Annecy depuis plus de 20 ans. Le club a-t-il évolué ? Oui, c’est une certitude. Le club a beaucoup évolué depuis mon arrivée en 1998. J’ai effectué toutes mes classes

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au FC Annecy et je peux vous affirmer que la dynamique positive est palpable. Surtout lors des dernières années où nous récoltons les fruits de ce qui a été semé au préalable. Au début des années 2000, le club a amorcé un projet de reconstruction afin de construire une structure saine et solide, en mettant notamment l’accent sur la formation et le perfectionnement des jeunes, désormais arrivés à maturité. Le résultat est probant puisque l’équipe fanion est passée de la 7ème à la 4ème division française, aux portes du professionnalisme, en seulement 4 ans. Et cela avec près de 80% de joueurs formés au club. Cette progression sportive très rapide exige d’élever chaque année son niveau… En tant que footballeur, nous avons progressé en même temps que le club, tâchant d’élever notre niveau au fur et à mesure des promotions. Plus récemment, le club a également recruté pour nous permettre d’être davantage compétitifs face aux exigences du National 2. Mais grâce à une ossature assez stable dans le groupe, les valeurs et l’esprit qui animent cette équipe demeurent inchangés. On transpire un véritable amour du maillot. Personnellement, j’aime profondément le FC Annecy. Ce ne sont pas des paroles en l’air. Ce n’est pas mon club, car il survivra bien après moi, mais c’est ma famille. C’est donc une immense


fierté d’en être arrivé là ! Et ce n’est peut-être pas fini (d’un sourire qui peine à cacher une grande ambition)… Quels sont les ingrédients pour franchir enfin ce palier du haut niveau ?

FAIRE DU FOOT SON METIER, C’EST REHAUSSER CHAQUE ANNÉE SON NIVEAU D’EXIGENCE.

Tu vois d’autres ingrédients indispensables pour agrémenter cette recette du succès ? Bien sûr. Je pense que poursuivre ce travail de formation avec les jeunes, qui représentent le futur du FC Annecy, s’ils n’en sont pas déjà le présent, est primordial. En effet, ils symbolisent l’avenir et j’espère sincèrement qu’ils seront nombreux à porter le maillot de l’équipe première demain. Aussi, il faut que nous soyons fidèles à nos valeurs et à notre philosophie de jeu. En tant que capitaine et ancien du club, je fais en sorte de les véhiculer au maximum. Le « Fécé » s’est construit sur ce socle de valeurs, il est hors de question de le galvauder. En ce qui concerne le terrain, le beau jeu et le plaisir constituent une pierre angulaire du projet proposé par le coach, mais seulement à partir du moment où ils ne précèdent pas l’impératif de résultat. Si nous ne sommes pas bons sur l’aire de jeu, si nous ne nous battons pas chaque week-end pour ramener les 3 points, il est plus difficile d’enclencher un cercle vertueux et de travailler dans la sérénité. C’est la vérité du rectangle vert. L’appétit vient en mangeant paraît-il. Quelles sont donc vos ambitions pour cette saison ? La langue de bois est autorisée ? (Un temps de réflexion.

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En fait, je pense que l’ingrédient principal, c’est la patience. Cela se ressent d’ailleurs dans le discours des dirigeants qui revendiquent un projet sur le long terme, avec la volonté d’établir une structure pérenne, non pas seulement pour l’équipe première, mais pour l’ensemble du club, jusqu’à l’école de foot. Nous avons été marqués au fer rouge par les mésaventures d’Evian-Thonon-Gaillard (liquidation judiciaire en 2016 après avoir tutoyé les cimes du football français). Ils ont grandi très rapidement. Peut-être trop rapidement. Nos accessions aux divisions supérieures se sont enchainées mais sont néanmoins maîtrisées, puisqu’en parallèle, le club se structure et mise sur la formation.

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INTERVIEW

FC ANNECY

Malicieux.) Plus sérieusement, il convient d’être très prudent lorsqu’on évoque les ambitions pour cette saison. Nous avons raté de peu l’accession au National (3ème division) lors des deux années précédentes. Échouer aussi près, cela nourrit nécessairement des aspirations et des attentes… Le souhait partagé par tous, est d’écrire une nouvelle page de l’histoire du FC Annecy en atteignant dans le futur les échelons supérieurs. Les moyens qui sont mis en œuvre ainsi que le recrutement réalisé, de grande qualité, vont dans ce sens. Cependant, le football n’est pas une science exacte, l’équation présente trop de variables pour que nous puissions évoquer la montée sans paraître présomptueux. Il faut donc travailler avec rigueur et se donner les moyens de ses ambitions ! Cela signifie faire du football son métier ? Cela veut dire rehausser chaque année son degré d’exigence. Après, la décision de se consacrer au foot est propre à chacun. C’est vrai que je fais partie des rares joueurs qui exercent une activité professionnelle à côté. Je conseille les entreprises dans la protection sociale. Ce double-projet est à la fois une force et une faiblesse. Une faiblesse car il est compliqué de jongler entre les

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INTERVIEW

FC ANNECY

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ANNECY MÉRITE UNE ÉQUIPE DE FOOT DE HAUT NIVEAU !

journées de travail, parfois intenses, et les 5 entrainements quotidiens plus le match et le déplacement du week-end. Quand tu as passé 8h au bureau et que tu dois ensuite chausser les crampons, tu as quelquesfois un peu moins d’énergie. Le rythme est donc soutenu et tu dois mettre à profit chaque moment de récupération. Mais a contrario, c’est aussi une force puisqu’il me permet de conserver une stimulation intellectuelle différente et de continuer à appréhender le foot comme une passion et non un métier ! Annecy est une « terre de sport » qui ne compte aucun club de sport collectif professionnel. Normalité ou anomalie ? Houlà… Je ne veux surtout pas verser dans la prise de position politique ou stratégique… (Il réfléchit. Sérieux.) Il est certain que la ville constitue un terrain de jeu idyllique pour les sports de montagne et que le cadre, alpin, contribue à leur succès. Mais je ne pense pas que la popularité des sports individuels phagocyte celle des disciplines collectives. Par contre, les combats de nos dirigeants, parfois menés de haute lutte, pour obtenir certaines facilités, notamment concernant les terrains, témoignent d’une certaine inertie. Encore une fois, je ne suis qu’un joueur et ne maîtrise donc pas les tenants et aboutissants de ces sujets. Il est ainsi difficile d’émettre un avis éclairé. Ressens-tu un manque de soutien ou d’enthousiasme ? Non. Mr Rigaut est un grand sportif, qui encourage sa pratique en considérant que cela apporte un supplément d’âme à la ville. D’ailleurs, il est régulièrement présent en tribunes et a su transmettre la passion du ballon rond à son fils, un supporter fidèle qui vit quasiment chacun de nos matchs à domicile au bord de la pelouse. Simplement, à Annecy, plusieurs clubs de sports collectifs évoluent à bon niveau, notamment le rugby, le handball ou le hockey. J’imagine que c’est un choix que de ne pas prioriser l’un, ce qui de fait appauvrirait les autres. Dans une logique de formation des jeunes, il paraît alors compréhensible de pousser tous les curseurs à des niveaux comparables, sans en privilégier un plutôt qu’un autre. Cela n’est pas la

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conséquence d’un manque de soutien mais d’une stratégie égalitaire assez légitime. À nous donc de faire le job sur le terrain pour honorer la confiance accordée. En conclusion, y-a-t’il de place pour un club de football professionnel au FC Annecy ? Oui. Et c’est un grand « oui » ! Certes Annecy a l’image d’une ville cossue et le football celle d’un sport populaire. Mais les deux ne sont pas antinomiques. Pas plus que la noblesse d’esprit des sports de montagne est incompatible avec nos valeurs. Annecy mérite une équipe de foot de haut niveau ! Parce que le passé footballistique y est riche et que la ville entretient une vraie culture du sport. On sent une ferveur latente qui ne demande qu’à être éveillée par nos résultats. Un enthousiasme qui croit en même temps que nos performances. Le football est un sport qui génère des émotions magnifiques, c’est un formidable vecteur de fraternité et de solidarité. Je rêve de voir le Parc des Sports en fusion. Et je suis certain que l’épopée magnifique des Bleus en Russie (conclue par un second titre de champion du monde) va nous aider dans cette quête !

LE FOOT EST UN SPORT QUI GÉNÈRE DES ÉMOTIONS MAGNIFIQUES ET UN FORMIDABLE VECTEUR DE FRATERNITÉ ET DE SOLIDARITÉ. FC ANNECY www.fc-annecy.fr



SPORTS INDIVIDUELS

AGENDA

SPORTS INDIVIDUELS ESCALADE, CROSSFIT, GOLF, BOXE, NATATION, ÉQUITATION

EVIAN CHAMPIONSHIP

GOLF DU JEUDI 13 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 16 SEPTEMBRE ÉVIAN-LES-BAINS L’Evian Masters de golf féminin est devenu en 2013 l’Evian Championship, 5ème épreuve des Major mondiaux de golf. Les 120 meilleures joueuses mondiales se retrouvent en compétition sur un parcours très sélectif et totalement rénové. Infos : evianchampionship.com Prix : à partir de 145 €

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CHAMPIONNAT DE FRANCE MILITAIRE D’ESCALADE ESCALADE DU MARDI 02 OCTOBRE AU JEUDI 04 OCTOBRE CHAMONIX

Venez assister aux différentes épreuves de vitesse, bloc et difficulté du Championnat de France Militaire d’Escalade. Rendez-vous les 2, 3 et 4 octobre 2018 au Gymnase de l’ENSA à Chamonix. Infos : www.chamonix.com Prix : gratuit

CONTEST TEST & REBLOCH’

TROPHÉE MAURICE HERZOG

ESCALADE JEUDI 04 OCTOBRE METZ-TESSY CORTIGRIMP

GOLF VENDREDI 05 OCTOBRE AU DIMANCHE 07 OCTOBRE CHAMONIX-MONT-BLANC

Contest organisé dans le cadre des 10 ans de Snowleader. Scarpa, Black Diamond et Millet seront présents pour vous faire tester leurs chaussons. Un contest de vitesse sera organisé sur le grand mur à l’extérieur. De nombreux lots à gagner ! Infos : www.corti-grimpe.fr Prix : gratuit, inscription sur facebook Snowleader

Le 4ème Grand Prix de Chamonix Mont-blanc Catégorie III accueille 84 joueurs d’index inférieur ou égal à 2.4 venant de toute la France, de Suisse, d’Italie....Cette épreuve compte pour le WAGR (World Amateur Golf Ranking) , classement mondial. Infos : golfdechamonix.com Prix : de 40 à 100 €, gratuit pour les spectateurs


AGENDA

SPORTS INDIVIDUELS

LA COUPE DE NOËL

NATATION DIMANCHE 16 DÉCEMBRE GENÈVE / JARDIN ANGLAIS

OLYMP’JUMP 2018

ÉQUITATION DU SAMEDI 13 OCTOBRE AU DIMANCHE 14 OCTOBRE ALBERTVILLE HALLE OLYMPIQUE Concours de sauts d’obstacles regroupant des amateurs et des professionnels. Il est le seul concours indoor en Savoie et s’inscrit pour les cavaliers et chevaux comme une excellente préparation sportive pour l’échéance ultime de la saison : Equita Lyon. Infos : www.halleolympique.com Prix : 2 €

GAMES OF WOD

CROSSFIT DU SAMEDI 20 OCTOBRE AU DIMANCHE 21 OCTOBRE CHAMBÉRY Les GAMES of WOD est une compétition organisée par crossfit LXXIIII qui se déroulera sur deux jours : compétition individuelle (18 femmes, 30 hommes) le samedi et compétition en équipe (15 équipes femmes et 30 équipes hommes) le dimanche. Infos : www.rsnatch.com Prix : de 25 à 50 €

GLORY 60

KICKBOXING SAMEDI 20 OCTOBRE LYON / PALAIS DES SPORTS Les championnats du monde de Kickboxing de retour à Lyon, Glory revient avec Harut Grigorian pour remettre son titre de champion du monde poids welters en jeu face au n°1 français, Cédric Doumbé ! Une carte de combats où nous retrouverons les combattants français : le lyonnais Victor Pinto, Yassine Ahaggan, Abdellah Ezbiri, Stéphane Suseperregui, Zinedine Hameur Lain, Mamadou Lamine Sene, Muay Thai Jimmy Vienot, Geoffrey Vivies, Mehdi Kada, Hafed Romdhane. Infos : www.glorykickboxing.com Prix : de 29 à 46 €

FIGHT LEGEND

BOXE SAMEDI 24 NOVEMBRE GENÈVE THÉÂTRE DU LÉMAN Eric Favre Sport Games organise un nouveau show de fight avec des combats internationaux ! Après le succès du Dubaï Fight en mai 2017, Eric Favre renouvelle l’expérience : combats professionnels de haut niveau, spectacle, cocktail gastronomique, ne manquez pas cet événement exceptionnel ! Infos : ericfavre-sportgames.com Prix : de 76 à 300 CHF

CHI GENÈVE ÉQUITATION DU JEUDI 06 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 09 DÉCEMBRE GENÈVE / PALEXPO Le CHI de Genève est l’un des plus prestigieux concours hippiques du monde. Chaque année, à Palexpo, il réunit les meilleurs cavaliers et meneurs de la planète sur la plus grande piste indoor du monde (5’400m2). Elu neuf fois meilleur concours du monde. Infos : chi-geneve.ch Prix : de 16 à 161 CHF

Créer pour la première fois en 1934, la Coupe de Noël de natation. Une modeste participation de moins de dix candidats entre le pont de l’Île et la passerelle de l’Île. 80 ans d’évolution plus tard, le spectacle du plongeon héroïque dans l’eau glacée est devenu le plouf décalé de personnalités bouillonnantes d’imagination. La participation est maintenant payante, mais l’entrée est devenue gratuite. Le public s’amasse par millier et se déplace surtout pour encourager famille et amis. La course de 40 secondes s’étale maintenant sur toute une journée. Les temps changent, mais la Coupe de Noël a su se renouveler périodiquement et conserver son esprit d’origine, à contre-courant et populaire à la fois. Infos : www.gn1885.ch Prix : 35 CHF

CHALLENGE INTERNATIONAL

NATATION DU VENDREDI 18 JANVIER AU DIMANCHE 20 JANVIER GENÈVE / CENTRE SPORTIF DES VERNETS Ce grand événement de rencontre pour les clubs Suisses ainsi que les club étrangers est reconnu par la FINA et la LEN et les performances réalisées seront valables pour la qualification aux championnats internationaux officiels. Infos : www.gn1885.ch Prix : NC

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INTERVIEW

GRÉGORY GAULTIER

AVEC GRÉGORY GAULTIER Interview Carole Cailloux

Dans le top 3 mondial depuis plusieurs années, Grégory Gaultier a l’un des plus beaux palmarès du sport français. À 35 ans, il est au sommet de la hiérarchie du squash masculin. Non, il n’est pas héros de la balle jaune, mais plutôt lion rugissant dans une cage en verre. Le squash est un sport extrêmement populaire mais absolument pas médiatisé. Penses-tu qu’il aura un jour sa place aux Jo ? J’espère bien ! Et pourquoi pas en 2024 à Paris ? Ça fait plusieurs fois qu’on passe à côté, c’est frustrant mais on continue d’y croire ! Aujourd’hui le squash est devenu télégénique avec des gros moyens mis en place via la PSA (association pro squash) ces dernières années. Tu as déclaré « Je travaille comme un dingue tous les jours ». Peux-tu nous décrire une journée type ? Je démarre toujours par une séance de stretching après mon petit déjeuner; j’ai généralement 2 séances par jour, soit physique (vélo ou musculation) soit squash le matin, puis une autre séance de stretching et de squash l’aprèsmidi. S’ajoutent à cela du travail mental, de la visualisation, de l’analyse de jeu, des adversaires, technique, tactique, conditionnement… Le temps de squash par jour peut donc varier entre 5 et 7 heures.

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c’est déjà ça ! Le matin généralement je mange des flocons d’avoine avec des fruits, le midi et le soir des féculents avec une viande blanche ou du poisson et des légumes. Je veille aussi à m’hydrater correctement. Je mange souvent sans gluten, ça me permet aussi de mieux digérer ! Quelles sont les qualités de ton jeu ? La vitesse de déplacement et l’anticipation, ma précision et la puissance de mes coups. Quels sont tes prochains défis ? Tu te fixes encore combien d’années à haut niveau ? Je ne me fixe pas de date de retrait pour le moment, tant que j’arrive à être au top et que je prends du plaisir, je continue. Il y a eu le British Open mi-mai et les World Series finals à Dubaï début juin, puis une coupure jusqu’à septembre. La saison débute ensuite et finit en juin, durant cette période c’est du quasi non stop !

Le squash est un sport à haute dépense énergétique, as-tu un régime alimentaire particulier ?

Récemment blessé à l’adducteur, tu n’as pu défendre ton titre à l’Open de Suède en février dernier. Déception ?

Je fais très attention à ce que je mange, mon poids de forme est 74 kilos, j’évite les sucreries et les plats en sauce,

J’ai été très déçu cette année ; j’ai enchaîné les blessures et cela m’a fait perdre mon statut de numéro 1 mondial…


INTERVIEW

© Steve Line

GRÉGORY GAULTIER

J’AI ENCHAÎNÉ LES BLESSURES ET CELA M’A FAIT PERDRE MON STATUT DE NUMÉRO 1 MONDIAL

Comment comptes-tu récupérer ta place de numéro 1 ? Comme d’habitude, par l’abnégation, rigueur et force mentale ! Tu as 35 ans, mais encore plus que jamais au top niveau. Plus tu vieillis plus tu te sens performant ? Au fil des années j’ai acquis beaucoup d’expérience, je joue là-dessus. Après j’essaie de m’améliorer constamment au niveau technique et tactique. Aujourd’hui je dois modifier ma préparation pour préserver mon corps avec des entraînements moins traumatisant. Marquer l’histoire du squash, c’est quelque chose d’important pour toi ?

© DR

Ce qui m’importe est de gagner des gros titres comme champion du monde ou de gros tournois majeurs tout

© Steve Line

PALMARÈS Champion du monde 2015, Vice-champion du monde 2006, 2007, 2011 et 2013, Champion d’Europe par équipes 2015, Vice-champion du monde par équipes 2003 et 2009, 9 fois champion d’Europe individuels, 6 fois champion de France, Vainqueur des World Games en 2013

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INTERVIEW

© Hamish Irvine

GRÉGORY GAULTIER

TANT QUE J’ARRIVE À ÊTRE AU TOP ET QUE JE PRENDS DU PLAISIR, JE CONTINUE. en prenant un maximum de plaisir ! Je ne cherche pas à marquer quoique se soit, l’histoire ou battre des records. Je me focalise sur le jeu et sur ce que je dois mettre en place pour atteindre mes objectifs. Je passe tout mon temps à bosser et me conditionner pour être performant dans mes séances ainsi que mes tournois, le peu de temps libre qu’il me reste est pour ma famille, ma femme et mes enfants.

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Comment occupes-tu ton temps libre ?

Vis-tu bien de ton sport ? J’en vis ! Mais on est très loin des sommes des sports ultra médiatisés comme le foot, le tennis ou le golf.

www.greg-gaultier.com

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GRÉGORY GAULTIER



EXPLORATION

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LACS DE MONTAGNE


LACS DE MONTAGNE

EXPLORATION

EXPLORER LES LACS DE MONTAGNE EN APNÉE LES FRÈRES TOURREAU NOUS PLONGENT DANS UN PROJET ESTHÉTIQUE & SCIENTIFIQUE Texte Carole Cailloux & Photos Mathias Lopez

Quand on parle d’apnée on pense au Grand Bleu, aux dauphins, aux récifs de corail que nous ont fait découvrir Cousteau et d’autres. Stéphane Tourreau, vice-champion du monde d’apnée et son frère Grégory Tourreau, plongeur hydrobiologiste, nous font découvrir un autre monde du silence, dans les lacs de montagne.

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EXPLORATION

LACS DE MONTAGNE

Lac Blanc, au-dessus de Sainte Foy en Tarentaise. Une eau cristalline avec une visibilité de plus de 25m

Se ressourcer, plonger au fond de soi… La pratique de l’apnée, loin de la performance à tout prix, permet de tisser un lien privilégié avec l’eau, dans la sérénité. Après « The Freediving Universe » et les fonds marins des Bahamas, c’est dans un tout autre univers que Stéphane Tourreau et le réalisateur Mathias Lopez nous font découvrir. Ce projet nous raconte l’exploration de 5 lacs de montagne en apnée entre 2 000m et 3 000m d’altitude. Un projet de découverte de notre patrimoine lacustre en montagne, mais aussi une vraie sensibilisation environnementale. L’apnéiste prépare en ce moment une web-série de ses explorations réalisées l’été dernier en compagnie de son frère Grégory Tourreau, plongeur hydrobiologiste et de son accolyte-réalisateur Mathias Lopez. L’objectif de ce projet était de recueillir des données scientifiques sur l’impact de la pollution sur ces milieux sensibles. Sortie prévue à l’automne… Depuis plusieurs années, stéphane et son frère sont très impliqués dans le domaine de l’eau, notamment avec la Fondation Eau Neige et Glace ou encore l’association du Flocon à la Vague. Aujourd’hui, grâce à ce projet ils souhaitent sensibiliser la population à la vulnérabilité de l’eau et à sa préservation. « Nous souhaitons véhiculer un message positif et de pureté, propre à l’esprit de l’Eau, de la Montagne et de l’Apnée ». Objectifs du projet : • Valoriser le patrimoine aquatique Savoyard et Haut Savoyard au travers d’un film retraçant le parcours d’un apnéïste en quête de pureté et de connaissances sur 5 des plus beaux lacs de montagne de la région (entre 1 200 et 2 900m). Lac du Lou entre Val Thorens et les Menuires

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EXPLORATION

NOUS SOUHAITONS VÉHICULER UN MESSAGE POSITIF ET DE PURETÉ, PROPRE À L’ESPRIT DE L’EAU, DE LA MONTAGNE ET DE L’APNÉE

Lac Blanc, environ 2800m d’altitude. Une marche d’approche de plus de 2h30 avec tout le matériel de plongée sur le dos. Eau à 7°...

LACS DE MONTAGNE

Lac Cornu à Chamonix

Lac Blanc

Marche d’approche du Lac Blanc

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EXPLORATION

Lac Cornu

Lac Jovet au Contamines Montjoie

LACS DE MONTAGNE

• Apporter une vision subaquatique de ces milieux pour leur valorisation mais aussi apporter des éléments de connaissances scientifiques avec des méthodes non destructives. • Mettre en place le comptage de poissons en plongée (sur support vidéo). Prélèvements de sédiments et analyses de traceurs de pollutions atmosphériques éventuelles (en partenariat avec l’Université de Savoie et la Fondation Eau Neige et Glace - Prévus en 2019). Cette web-série est un superbe trait d’union entre eau et montagne… Poissons, herbiers, nénuphars, nos eaux douces sont riches d’une faune variée et surprenante. Laissez-vous glisser sous les eaux froides de ces lacs, sous la voûte des nénuphars et partez à leur découverte ! STÉPHANE TOURREAU stephane-tourreau.com

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Dans le lac du Lou, Mélèze très bien conservé depuis environ 1000 ans. Date à laquelle le lac s’est formé suite à un éboulis rocheux qui a inondé une forêt qui existait à cette altitude (2000m) à l’époque car les températures étaient plus élevées.


1964 Réédition du modèle de 1964 “Marine Nationale” Swiss Made

Z RC G E N È V E S A 15 r u e du 3 1 déc embr e - 1 2 0 4 G e n è ve S u i sse - co n t a ct @ z rc1 9 0 4. ch zrc1904.ch •

zrc1904

H E U R E L O C A L E : 2 r u e Ca r n o t - An n e cy 7 4 0 0 0 • JOAILLER IE GU ILH EM : 115 rue C harl es Fei j e - MEGEV E 74120 L A M AISON DE L’HORL OGER IE : 24 rue du C endri er - Genève 1201


7Peaks Riverstyle, 29 & 30 mars 2019 Morgins

© Ruedi Flück

MON ESPACE FREESTYLE LAURENT DE MARTIN - FREESKIER

regiondentsdumidi.ch


SPORTS DE GLISSE

AGENDA

SPORTS DE GLISSE WAKEBOARD, SKATEBOARD, PARAPENTE, VTT, AVIRON, VOILE

LGP INVITATIONAL VTT DH SAMEDI 15 SEPTEMBRE LES SAISIES

Parce que créer la Borat ne leur suffisait pas ! Les Grosses pédales vous proposent maintenant de vous tirer la bourre sur cette dernière ! Une journée avec du Fun, du Chrono, des défis, du bon son. Au programme : • 10h - 12h30 : Roulage libre sur tout le domaine • 12h30 - 14h : BBQ au Yéti • 14h – 17h : Chrono sur la Borat • 17h 18h30 : Concours de whip et dual Infos : www.lessaisies.com Prix : 30 € (chrono et repas midi compris)

THE GENEVA SKATEBOARD CHAMPIONSHIP

SKATEBOARD SAMEDI 15 SEPTEMBRE GENÈVE SKATEPLAZA LANCY Championnats Genevois de Skate. Ouvert à tous. Pour tous les niveaux et toutes les catégories. Venez soutenir vos riders et passer un bon moment entre amis. Catégories : • Pro ( sponsor ) • Am ( no sponsor ) • Girl • Junior ( -12 ) • Veteran ( +35 ) Infos : pulp68.com Prix : NC

RED BULL ELÉMENTS

PARAPENTE - VTT TRAIL - NATATION SAMEDI 15 SEPTEMBRE TALLOIRES 4 sports le Red Bull Eléments est une course de relais spectaculaire et unique au monde ! Au programme : 2,8 km de natation et une portion de course à pied de 1 km ; 11,2 km de trail avec 1965 mètres de dénivelé positif ; trois vols en parapente et 21 km de VTT avec 1500 mètres de dénivelé positif. Infos : redbullelements.com Prix : de 200 à 250 € par équipe

CRITERIUM SURPRISE & J/70 SWISS CUP

REGATE SAMEDI 15 SEPTEMBRE ET DIMANCHE 16 SEPTEMBRE GENÈVE QUAI DE COLIGNY La régate est ouverte à tous les bateaux des classes Surprise 850 et J/70. Venez assister à cette course emblématique depuis les bords du Leman. Infos : nautique.ch Prix : gratuit pour les spectateurs

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SPORTS DE GLISSE

AGENDA

BMX STREET STATION

BUILD AND DESTROY

BMX DU VENDREDI 28 AU DIMANCHE 30 SEPTEMBRE LYON

SKATEBOARD SAMEDI 15 SEPTEMBRE SAINT-JEAN-DEMAURIENNE

Le contest sera itinérant avec des best tricks dans les rues de Lyon tout le week-end. L’objectif est de réunir les riders BMX Freestyle et de fédérer la scène BMX de Lyon et de France. Infos : www.brosstore.fr Prix : gratuit

Amateurs de skate ? Viens découvrir celui-ci, viens aider à sa construction, viens profiter d’un bon moment à la combe. Infos : saintjeandemaurienne. com Prix : gratuit. Payant pour les participants.

CHAMPIONNAT GENEVOIS DE WAKEBOARD WAKEBOARD DIMANCHE 23 SEPTEMBRE GENÈVE

WAKE SPORT CENTER Les championnats Genevois auront lieu au Wake Sport Center sur le plan d’eau. Les championnats Genevois sont ouverts à tous. Ils sont organisés par la Nautique. Venez admirer les meilleurs Rider. En cas de conditions atmosphériques défavorables et uniquement sur décision du jury, la compétition sera annulée. Infos : nautique.ch Prix : de 20 à 40 CHF

RIDE’N BIKETTES

VTT SAMEDI 22 SEPTEMBRE LES SAISIES Une journée dédiée aux filles avec du ride, de la détente du fun et du swing ! Le Ride’n Bikettes c’est : • Du ride (forfait gratuit pour les filles !) sur les pistes parfaitement shapées du domaine, il y a en a pour tous les goûts et tous les niveaux ;) De la détente • De la gastronomie • Du fun : surprises avec les défis funky et nombreux lots de nos partenaires à gagner ! • Du swing Un programme bien riche à savourer sans modération ! Infos : lessaisies.com Prix : gratuit

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GIRLS ON BOARD

WAKEBOARD DIMANCHE 23 SEPTEMBRE MONTAILLEUR / WAM PARK Un programme de rêve : • coaching sur le grand téléski et petit téléski toute la journée • DJ set toute la journée • yoga • paddle • watergames • massage • Sauna et plein d’autres surprises. Ouvert a toutes, débutantes, intermédiaires ou confirmées L’occasion rêvée de progresser ou tout simplement de découvrir le wake dans une ambiance du tonnerre, le tout encadré par nos super coach ! Infos : www.wam73.fr Prix : 50 € la journée

TOUR DU LÉMAN À L’AVIRON ET 9ÈME COURSE D’AVIRON INTERENTREPRISES AVIRON DU VENDREDI 28 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 30 SEPTEMBRE GENÈVE

Le Tour du Léman est une compétition internationale d’endurance en aviron organisée par la Section de l’aviron de la Société Nautique de Genève dont le départ sera donné le samedi matin à 8 heures. Infos : nautique.ch Prix : NC


AGENDA

SPORTS DE GLISSE

CRITÉRIUM SURPRISE ET GRAND SURPRISE REGATE DU SAMEDI 29 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 30 SEPTEMBRE

THONON-LES-BAINS Régate dédiée aux bateaux de type Surprise et Grand Surprise, elle se déroulera dans la Baie de Thonon et sera visible depuis le Quai de Ripaille ou le Belvédère. Infos : voilethonon.com Prix : NC

DRAGON BOAT FESTIVAL ANNECY

WE LOVE POW POW

Le Festival de Dragon Boat d’Annecy est une manifestation grand public ouvert à tous. Copains, copines, famille, collègues, montez votre équipe et venez dompter les dragons. Entre déguisements, haka et chorégraphie, le festival joue la carte de l’ambiance bon enfant. Course de 2000m et sprint de 200m. Infos : kayak-annecy.fr Prix : de 18 à 35 €

Le festival organisé par MONTAZ est de retour avec plus de 2h30 de poudreuse sur grand écran ! Au programme : Zabardast (Picture), Would You (J. Pancras), Oh My Ghost (K. Rolland), La Grave (The Faction Collective), les What’s Your Name et bien d’autres. Présence de nombreux riders, des animations et des cadeaux ! Infos : montaz.com Prix : 10 €

RANDO VTT ET MARCHE NOCTURNE

WHITE FESTIVAL

DRAGON BOAT SAMEDI 06 OCTOBRE ET DIMANCHE 07 OCTOBRE ANNECY

HIGH FIVE FESTIVAL

CINÉMA - SKI DU VENDREDI 05 OCTOBRE AU DIMANCHE 07 OCTOBRE ANNECY Depuis 2010, l’industrie du ski et des stations ont les yeux rivés vers Annecy puisque le High Five festival lance en avant-première la saison d’hiver. + de 30 000 festivaliers foulent les marches de cet événement unique. Programme : High Five Festival Avant premières, Films, Village de marques, Animations, Foodtrucks, Bar & Hôtel Éphémères, Séance de dédicaces, Soirées & Concert. Infos : highfive-festival.com Prix : 6 € la séance, pass journée de 25 à 50 €, pass cinéma 100 €, pass all access 130 €

VTT SAMEDI 13 OCTOBRE SAINT-EUSÈBE Une rando accessible à tous dans un paysage nocturne à couper le souffle pour tous les niveaux. 3 parcours : VTT 17 / 24 / 30 kms. Une rando pédestre 8 / 9 kms. Ouverts aux binômes canins : canirando, canitrail ou caniVTT. Infos : rando-vtt-sainteusebe.fr Prix : de 11 à 15 €

SKI - CINEMA VENDREDI 19 OCTOBRE ET VENDREDI 26 OCTOBRE CHAMBÉRY / AIX-LES-BAINS

SKI - SNOWBOARD DU VENDREDI 16 AU DIMANCHE 18 NOVEMBRE ALTBERVILLE HALL OLYMPIQUE Le temps d’un week-end, les meilleurs riders mondiaux s’affronteront dans une arène de neige, au rythme de la musique. Le White Festival proposera également des concerts, des ateliers d’initiation, des animations et un village de marques. Infos : www.white-festival.com Prix : de 7,50 à 15 €

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SPORTS DE GLISSE

AGENDA COUPE DU MONDE SNOWBOARD CROSS DU JEUDI 06 DÉCEMBRE AU SAMEDI 08 DÉCEMBRE VAL THORENS Après le week-end de coupe du monde de Ski Cross, Val-Thorens accueille la Coupe du monde de Snowboard Cross Dames et Hommes. Un show exeptionel ou les meilleurs snowboarders du monde s’affrontent à toute vitesse dans le mythique bordercross de val Thorens. Venez profiter du spectacle. Infos : www.valthorens.com Prix : gratuit

LA GRANDE PREMIÈRE

AUDI FIS COUPE DU MONDE FÉMININE

SKI ALPIN SAMEDI 24 NOVEMBRE ET DIMANCHE 25 NOVEMBRE VAL THORENS

SKI ALPIN VENDREDI 21 DÉCEMBRE ET SAMEDI 22 DÉCEMBRE COURCHEVEL

Le rendez-vous incontournable des fanas de ski et addicts de la neige. Au programme : tests et initiations gratuits de toutes les nouveautés, ski, snow, accessoires et bien plus encore ! Les professionnels des grandes marques comme les plus confidentielles et alternatives se retrouvent à Val Thorens, pour faire découvrir en exclusivité les innovations de matériel, de vêtements et d’accessoires. Infos : valthorens.com Prix : package 2 nuits + 2 jours forfait Val Thorens à partir de 116 €

CRITÉRIUM DE LA PREMIÈRE NEIGE

SKI ALPIN SAMEDI 08 DÉCEMBRE ET DIMANCHE 16 DÉCEMBRE VAL D’ISÈRE Rendez-vous au sommet des meilleurs skieurs du monde, le légendaire Critérium de la Première Neige leur offre un formidable terrain de performance. Le Critérium de la 1ère Neige jalonne la saison des meilleurs skieuses et skieurs du monde ! Infos : worldcup-valdisere.com Prix : gratuit, 20 € la place en tribune

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Courchevel accueille la Coupe du Monde féminine de ski alpin. Les meilleures skieuses du moment sont attendues sur le stade EmileAllais pour un slalom géant et le lendemain les skieuses s’offrent une autre occasion de briller avec un slalom parallèle. Infos : ski.worldcupcourchevel.com Prix : NC

ROCK ON SNOW

SNOWBOARD - SKI DU 14 AU 16 DÉCEMBRE AVORIAZ L’événement incontournable des mordus de glisse fête ses 10 ans cette année. Le Rock On Snow célèbre l’ouverture de la saison d’hiver sur le thème des années 80’s et propose des tests des dernières collections de skis et snowboards, le tout ponctué de concerts… Une belle opening party, comme on les aime ! Amateurs de freeride, des pistes, de freestyle ou encore de freerando, Avoriaz accueille cette année encore de nombreuses marques lors du Rock On Snow. À cette occasion, plus de 60 exposants viendront présenter les dernières innovations technologiques et proposeront des tests de matériel de ski et snowboard auxquels vous pouvez participer en vous inscrivant gratuitement. Infos : rockonsnowboardtour.com Prix : 82 euros/pers : hebergement 2 jours + forfaits ski 2 jours

CHAMPIONNAT DE PARET PARET DU VENDREDI 28 DÉCEMBRE AU SAMEDI 09 MARS MANIGOD

Tout l’hiver, les jeunes et moins jeunes se défient le temps du championnat. Slalom parallèle. Venez les encourager ! Prêt de parets sur place. Prévoir une pièce d’identité. Les dates : de 18h à 19h30 les vendredis 28 décembre, 11 janvier, 25 janvier, 8 février, 15 février et le samedi 9 mars. Infos : leparetdemanigod.fr Prix : 6 €



INTERVIEW

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RICHARD PERMIN


RICHARD PERMIN

INTERVIEW

LES DOUBLES SPATULES ET LA CAMÉRA RICHARD PERMIN, ATHLÈTE ESTHÈTE Interview Baptiste Chassagne & Photos Dom Daher

Richard Permin n’est pas un simple être humain. Non, le freeskieur français est mieux que cela. C’est un hybride, un mutant, un oxymore, qui se nourrit des contrastes pour mieux se démarquer. Gueule d’ange au talent diabolique. Montagnard né à la ville. Athlète esthète et compétiteur hédoniste. Des souffrances d’une blessure grave au plaisir simple de flotter à nouveau en poudreuse.

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INTERVIEW

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RICHARD PERMIN


RICHARD PERMIN

INTERVIEW

Ni vraiment freestyle, ni vraiment freeride, mais 100% backcountry. À la fois sportif de haut niveau et cinéaste émérite. Pour l’hiver 2019, Rich’ revient avec un projet qui lui ressemble et qui ne ressemble à aucun autre, pensé comme un trait d’union entre ses deux passions : l’image et le ski. Entretien avec celui qui ne ride jamais dans la tendance, mais toujours dans la bonne direction. On nous murmure dans l’oreillette que tu nous prépares un gros (gros) projet pour l’hiver … Celui qui te communique les informations dans l’oreillette est plutôt bien renseigné (sourires)… C’est un projet sur lequel nous travaillons depuis longtemps, le même sur lequel je me suis brisé les deux talons lors d’un premier tournage, à Avoriaz, il y a 3 ans. Cette blessure, suivie d’une très longue année de convalescence pour ne seraitce que pouvoir à nouveau enfiler des chaussures de ski, a nécessairement retardé sa réalisation, mais au final, cela m’a permis de prendre du recul par rapport au plan initial, d’enrichir ma démarche créative et surtout de renforcer ma détermination. Ce projet me tenait vraiment à coeur et je suis très fier de la résilience dont nous avons su faire preuve avec toute mon équipe. Peux-tu nous donner quelques détails sur ce projet sans forcément tout dévoiler ? La date officielle de sortie est prévue pour décembre 2018, à l’heure où les premiers flocons commencent à tomber et où les gens sont impatients à l’idée d’aller skier. Donc même si on est loin du film policier, on va tacher d’être le plus habile possible dans la gestion du suspens. Sans trop en dévoiler, je peux dire que la grande majorité du tournage s’est déroulée à Avoriaz, pendant 6 semaines complètes, 3 en janvier puis la même chose au mois d’avril. La station offre un cadre assez atypique, où tu vis pour et sur tes skis, puisqu’elle est tout en bois, au bord d’une falaise... J’ai donc ridé quelques toits. Après, sans évoquer le contenu, je peux préciser la genèse de ce projet qui était de produire un film autour d’un concept unique et d’une trame narrative assez fun. En fait, notre volonté est de donner envie aux gens de skier. Basta (rires) !

LA NATURE EST UN TABLEAU ET CHAQUE SKIEUR A LA POSSIBILITÉ DE SIGNER UNE OEUVRE QUI LUI RESSEMBLE, LES SPATULES EN GUISE DE PINCEAU.

C’est cela que tu recherches à travers tes films : donner à ton public le sourire et l’envie de skier ? C’est presque une démarche « grand public » ? Sur ce film en particulier, oui. L’idée est de faire quelque chose de commun, mais de manière peu commune. De réaliser quelque chose de simple, qui parle à tout le monde, et pas nécessairement qu’à une communauté très initiée, mais à notre manière. Avant ma blessure, nous étions plus sur l’axe de la performance, alors que finalement, après réflexion, nous avons voulu généré une émotion différente chez le spectateur : plus « Wahou, c’est gros, c’est impressionnant ce qu’il saute ! » mais plutôt « Wahou ! C’est trop cool ! ». En ce sens, on peut évoquer une volonté de démocratiser le ski, d’universaliser notre pratique et d’avoir une résonnance un peu plus large qu’à l’accoutumée. Les réseaux sociaux ont-ils justement fait évoluer cette démarche ? Oui, très clairement. Les réseaux sociaux ont complètement bouleversé la manière dont nous consommons l’image. Ils

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INTERVIEW

RICHARD PERMIN

L’IDÉE EST DE FAIRE QUELQUE CHOSE DE COMMUN, MAIS DE MANIÈRE PEU COMMUNE

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RICHARD PERMIN

donnent vie à l’image et au partage. Les réseaux sociaux ouvrent d’immenses possibilités et de grandes opportunités pour peu que tu saches te démarquer. Tu peux créer ta propre vitrine sur le monde, montrer ce dont tu es capable. Cependant, pour réussir il faut savoir se différencier, en scénarisant, en se montrant original. Copier ce qui fonctionne déjà ne marche pas. C’est un milieu hyper concurrentiel ou il faut sans cesse se réinventer tout en restant fidèle à soimême. Pour ma part, je reste sur une ligne de communication très sportive, parfois lifestyle, pour ne pas dire rarement. Je partage ce que je fais skis aux pieds, point. Tu parles du fond, mais dans la forme, notamment dans la vidéo de ski, la nécessité de s’adapter aux réseaux sociaux est-elle aussi prégnante ? Oui, encore plus. Le monde de l’image est extrêmement concurrentiel. Il faut que tu sois impactant en un minimum de temps pour capter l’attention et ensuite assez mordant pour ne pas essouffler ton audience. C’est la raison pour laquelle nous essayons d’être un maximum fluides, épurés et compréhensibles. Les réseaux sociaux offrent une caisse de résonnance si importante aux petites vidéos très « punchy » que les réels long-métrages de ski en souffrent un peu. Du moins si l’on se positionne dans cette démarche fun et ludique que l’on adopte sur le projet à venir.

INTERVIEW

Aujourd’hui, le ski est l’un des sports où l’on peut vraiment vivre de l’image. Comment l’expliques-tu ? Tu ne peux pas vivre de l’image dans le ski en général, seulement dans le free-ski. Car ce qui est génial dans cet univers, c’est la créativité que tu peux y apporter. Certes le cadre dans lequel nous évoluons est magnifique, mais c’est surtout un terrain de jeu qui permet à chacun de retranscrire sa singularité et sa personnalité. Exprimer un style, une signature. Pour schématiser, la nature est un tableau et chaque skieur a la possibilité de signer une oeuvre qui lui ressemble, les spatules en guise de pinceau. Si ta signature est suffisamment reconnaissable et originale, alors les réseaux sociaux offrent désormais la visibilité suffisante pour en vivre. C’est mon explication. Toi, aujourd’hui, au-delà de la simple image, tu es même dans une démarche cinématographie. Pourquoi le 7ème art et le ski se marient si bien ? La beauté du cadre dans lequel nous pratiquons offre au ski une dimension esthétique presque inégalable. Le panorama a tendance à sublimer chaque image et à rendre impressionnante chaque action. De fait, le ski en devient émouvant et captivant, même pour quelqu’un assez peu familier avec ce sport. Au contraire du skate par exemple, discipline qui souffre de toute cette connaissance technique

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INTERVIEW

RICHARD PERMIN préalable nécessaire pour apprécier une prouesse à sa juste valeur. Visuellement, nous sommes gâtés par la nature. Aussi, le ski nous permet de laisser la part belle à la ligne narrative. J’entends par-là qu’il y a vraiment la possibilité de raconter une histoire, de suivre un fil conducteur, d’assumer un parti pris artistique, ce qui n’est pas forcément le cas dans tous les sports.

J’AI TOUJOURS PRÉFÉRÉ ET PRÉFÉRERAI TOUJOURS UNE BELLE IMAGE À UN TITRE DE CHAMPION DU MONDE.

Quelle est la recette d’un bon film de ski ? Premièrement, je pense que l’expérience est primordiale. En multipliant les tournages, en travaillant avec différentes personnes, tu t’enrichis et tu apprends à « faire une belle image » en fonction du lieu, de la lumière... Ensuite, il faut une équipe. Un film, même si tu en es le personnage principal, c’est une aventure collective et non une réalisation individuelle. Je l’ai particulièrement ressenti sur ce tournage, car malgré la complexité de certaines scènes, je me suis senti entouré de gens de confiance, pour qui j’avais envie de me dépasser, de me relever malgré les chutes, de donner le meilleur de moi. Troisième point, l’état d’esprit. La motivation et la détermination à aller au bout des choses sont indispensables. D’autant plus que les conditions météorologiques sont instables et font que jamais rien ne se passe réellement comme prévu. Une seule scène mérite parfois une vingtaine de prises, voire même plusieurs jours. C’est ce qui fait la beauté du ski, nous ne tournons pas en studio. Enfin, et j’y reviens encore une fois, il faut un concept, une signature. Porter un message. Ton film doit raconter une histoire et ton personnage avoir une identité. Préfères-tu le ski pour l’image ou le ski pour la performance ? Les deux ne sont pas incompatibles, je dirais même qu’ils sont complémentaires. Pour shooter une belle image, tu dois forcément réaliser une performance sportive. Après, ce qui est différent, c’est que tu sors du cadre de la compétition. J’ai écumé le circuit mondial pendant près de 10 ans et pourtant l’adrénaline du dossard ne me manque absolument pas. Qu’est ce que tu retrouves sur un tournage que tu ne peux avoir en compétition ? Je suis un passionné d’image. J’aime autant l’image que le ski. Pour être honnête, j’ai toujours préféré et préférerai toujours une belle image à un titre de champion du monde. Enfin, tu as une émulation collective sur un tournage qu’il est impossible de ressentir lorsque tu es seul en compétition. C’est un mélange unique de force et de pression. Sur un run, si tu échoues, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Alors que sur un tournage, si tu traverses une mauvaise journée, que tu as du mal à passer une scène, c’est toute l’équipe qui se retrouve au chômage technique. C’est cela que j’aime vraiment et qui m’inspire, cette osmose, cet aspect collaboratif. Certes, je vais produire un film, mais je pars surtout plusieurs semaines complètes avec mes potes, faire ce que j’aime le plus : skier. RICHARD PERMIN www.dynastar.com

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RESSENTEZ LA SKIABILITÉ UNIQUE DYNASTAR PR-OTO

©Dom Daher

Imaginé, testé et validé par Richard Permin, des champs de poudre japonais aux spines d’Alaska, le nouveau PR-OTO FACTORY est plus qu’un ski de freeride. Quand on vit pour et par le ski ; quand s’adapter instinctivement au terrain et aux conditions devient la clef : avoir foi en son matériel peut changer la donne.


MK LIKE

LES 10 ANS

LA REBLOCHON COMPANY FÊTE SES 10 ANS

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MK LIKE

LES 10 ANS

Cette success story commence dans un garage au Grand Bornand un soir d’hiver… en 2008. Thomas Rouault, cofondateur de Snowleader, quitte alors son poste chez Nike et décide de créer sa propre entreprise dans les Aravis. Son associé tient une boutique dans la station. Leur idée est très simple : proposer le même choix de produits qu’en magasins mais sur un site de vente en ligne, qui s’appellerait… Snowleader ! L’e-commerce est en plein boom et la marque surfe sur la tendance. Dix ans plus tard, The Reblochon Company réalise plus de 23 millions d’euros de chiffre d’affaires, embauche 87 salariés et a ouvert son 3ème magasin à Lyon en 2018. Snowleader a aussi emménagé l’année dernière dans de magnifiques locaux de 4 500 m2 à Chavanod, Bravo les gars !

en avant-première, mais aussi différentes projections de la Rebloch’team autour de ski, d’alpinisme et d’escalade. Prix : 7 euros l’entrée.

Snowleader propose en ligne du matériel et du prêt à porter dans 3 univers : les sports d’hiver, l’outdoor et le lifestyle urbain. La stratégie de la marque est basée sur l’expérience client, trait d’union entre le monde réel et le monde digital. Tous les magasins sont connectés : Le client peut commander grâce aux multiples ordinateurs mis à sa disposition et essayer les produits en magasin. S’ils ne sont pas disponibles, il peut les recevoir en 24h.

À la salle Cortigrimpe à Metz-Tessy, Scarpa, Black Diamond et Millet seront présents pour vous faire tester leurs chaussons. Un contest de vitesse sera organisé sur le grand mur à l’extérieur. De nombreux lots à gagner.

Depuis sa création, Snowleader a developpé une stratégie marketing très atypique, avec un reblochon fermier offert dès 150€euros d’achat.

Mercredi 03 octobre : Maxi Rebloch’Run 18h30- 22h Session run gratuite au départ du magasin d’Annecy avec exceptionnellement des tests de plusieurs marques de produits et la présence de plusieurs athlètes pour vous accompagner. Jeudi 04 octobre : Contest test & Rebloch’ 18h- 22h

Vendredi 05 octobre : Apero’bloch 19h- 22h Dans la boutique d’Annecy, partagez un apéro à base de reblochon et de bières des Brasseurs Savoyards ! Venez aussi pour jouer : parcours du Pi’athlon, jeu du sac, treasure box de Dakine… De nombreux lots Snowleader à gagner mais aussi une paire de ski Faction « Candide 5.0 » dédicacée par Candide Thovex.

La marque crée de nombreux évènements dans ses boutiques, lui permettant d’entretenir une relation privilégiée avec ses clients.

Samedi 06 octobre : Pi’athlon & Co 10h-19h

Pour fêter ses 10 ans, l’équipe a décidé de marquer le coup avec 10 jours de fête, ouverte à tous, du 28 septembre au 7 octobre.

Dimanche 07 octobre : Yoga détox 11h-12h

AU PROGRAMME Vendredi 28 septembre : Journées Portes Ouvertes au QG de Snowleader à Chavanod 11h00 - 12h30 15h - 18h30 L’idée est que le public puisse découvrir et visiter les locaux, échanger avec les collaborateurs… Plusieurs visites prévues dès 11h, rencontre des différents services de Snowleader, surprises by Zoé, partage d’un apéro’bloch dans la salle détente ou sur la terrasse, selon la météo. Samedi 29 septembre : Rebloch’night 19h-00h En partenariat avec le restaurant The Roster à Annecy, la marque proposera un burger spécial à base de Reblochon accompagné de frites gluantes au Rebloch’fondu… Miammmm. Pour égailler la soirée un DJ de RadioMeuh mixera et un tirage au sort aura lieu parmi les tickets burger achetés le soir-même pour vous faire gagner de nombreux lots Snowleader. Lundi 01 octobre : La Rebloch’ team fait son cinéma 19h-22h. Découvrez en exclusivité le film du trailer Julien Chorier « Grand Tour de Tarentaise » (voir page 28), l’épisode #13 de Rancho Webshow « 67 au patin »

Même concept que vendredi mais moins tard – C’est l’High Five, il risque d’y avoir une bonne soirée ! Dans les jardins de l’Imperial Palace d’Annecy, QG de l’High Five comme chacun sait, profitez d’une heure de Yoga proposé par l’ambassadrice de la marque Lolé, Julie Mennesson. Un tapis Lolé à gagner. Pour les inscriptions (gratuites) à tous ces évènements, ça se passe sur la page Facebook de la marque.

EN CHIFFRES Nombre de salariés : 87 Nombre de reblochons offerts depuis 2008 : 135 000 Chiffre d’affaires au 31/08/2018 : 23M euros Boutiques : Annecy, Chamonix et Lyon

LES 10 ANS DE SNOWLEADER du vendredi 29 septembre au dimanche 07 octobre 100% gratuit www.snowleader.com

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INTERVIEW

CLÉMENT NOËL

© Alexis Boichard

J’AI DÉCROCHÉ DES RÉSULTATS INATTENDUS ET VÉCU DES MOMENTS INCROYABLES.

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CLÉMENT NOËL

INTERVIEW

NOEL

AVANT L HEURE CLÉMENT NOËL, JEUNE PRODIGE DU SLALOM Interview Baptiste Chassagne Photos Agence Zoom

Clément Noël, c’est cet individu skiant non-identifié qui, l’hiver dernier, a laissé sa trace sur la planète ski. Du haut de ses 20 ans, pour sa première année dans le groupe France, le vosgien d’origine et savoyard d’adoption, a connu la trajectoire d’une comète. Lancé tout schuss entre les piquets, il a décroché un titre de Champion du Monde junior de slalom, des places d’honneur « chez les grands » sur le circuit de Coupe du Monde, mais surtout, et contre toute attente, une 4ème place en slalom sur la piste olympique de Pyeongchang, à 4 centièmes du podium. Un jeune skieur qui défie les lois de la gravité avec talent, humilité et lucidité. Malgré tes trajectoires impressionnantes, tu revendiques un parcours classique… Oui, puisque j’ai franchi les étapes les unes après les autres sans vraiment me projeter et cela, de manière assez naturelle. J’ai commencé le ski chez moi, dans les Vosges, puis, à 15 ans, j’ai fait le choix de partir à Val d’Isère. J’ai intégré le club, puis le comité et enfin la fédération, où je suis passé de la Coupe d’Europe à la Coupe du Monde. Ma progression a été assez linéaire, jusqu’en 2018, où je pense avoir franchi un cap. Comment expliques-tu l’accélération fantastique de ta carrière l’hiver dernier ? C’est vrai qu’en 2018, j’ai connu une progression plus rapide que les années précédentes. Le changement de

groupe, avec le passage en équipe de France A, m’a permis de côtoyer quotidiennement Jean-Baptiste Grange et Julien Lizeroux, deux slalomeurs hors-pair avec beaucoup d’expérience et une réelle volonté de transmettre. Ils m’ont tiré vers le haut. Lorsque tu skies tous les jours avec eux, tu apprends énormément. Tu dois adapter ton niveau d’exigence et de professionnalisme : même à l’entrainement, tu es en mode « compèt’ » ! Avec le recul, quel regard portes-tu sur ta première saison ? Intégrer ce groupe et m’y sentir bien m’a permis d’entamer la saison confiant. J’étais prêt techniquement et physiquement, avec en ligne de mire un top 30 que j’estimais accessible. J’avais donc des ambitions, mais ce serait mentir que d’affirmer que je les avais placées à ce niveau-là. J’ai décroché des résultats inattendus et vécu des moments incroyables. Les plus mémorables resteront mes premiers points en Coupe du Monde à Val d’Isère (20ème), dans des conditions difficiles, ma 8ème place à Kitzbühel, ma 6ème à Schladming, la Mecque du slalom, mon titre de Champion du Monde Junior (avec 2’77 secondes d’avance)

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INTERVIEW

CLÉMENT NOËL

et surtout mes deux médailles en chocolat aux JO d’hiver, en Corée (4ème en slalom et au Team Event). Ces Jeux Olympiques, c’est le point d’orgue de ta saison… Oui, d’autant plus que je n’avais aucune certitude d’aller en Corée. J’apprends que je suis sélectionné après Schladming, soit seulement deux semaines avant l’olympiade. Participer aux JO, ce n’ était pas un rêve de gosse puisque je ne m’étais jamais projeté aussi loin. Mais quand tu es sur place, tu mesures l’ampleur de l’événement, tu comprends que pour un sportif de haut niveau, c’est le Graal. J’étais dans le stade de biathlon lorsque Martin Fourcade remporte la médaille d’or de la mass-start au sprint, à la photo-finish, en balançant sa spatule. Ça restera un souvenir impérissable, l’ambiance était magique.

capacité d’adaptation. D’ailleurs, je sens que j’ai un petit décalage avec les jeunes de mon âge. Je le vis très bien, mais j’ai conscience de ne pas avoir eu une jeunesse « normale ». Quels sont tes objectifs pour l’année à venir ? Je prends les choses comme elles viennent. Je veux juste faire de mon mieux, continuer à progresser et tenter de confirmer. Petit à petit. Je recherche de la régularité. Cette constance dans la performance, c’est vraiment une qualité que j’admire chez des champions comme Martin Fourcade et Marcel Hirscher. Ils sont très inspirants à cet égard. Forcément, je serai plus attendu, plus observé dans le portillon de départ… les petits dans les clubs me reconnaissent plus qu’avant, mais ça ne représentera en aucun cas une pression négative. La pression, je me la mets moi-même ! Ça m’aide à me concentrer et à exprimer au mieux mon ski.

Et d’un point de vue personnel ? Si ta sélection est une surprise, alors que dire de ta performance… Ce qui est paradoxal par rapport à cette 4ème place, c’est que la semaine précédant la course, je n’étais absolument pas en confiance. À chaque entrainement sur la piste olympique, je prenais plus d’une seconde. J’avais du mal à m’adapter à cette neige très agressive. Dans la première manche, je décide quand même d’envoyer fort, de prendre des risques, car aux JO, on ne retient que les trois médaillés. Je suis alors assez surpris du chrono, car même si les sensations étaient bonnes, je n’imaginais pas être aussi bien classé. J’attaque la deuxième manche avec plus de retenue et je fais une petite faute évitable en bas qui me coûte certainement la médaille. L’impression finale est donc mitigée : je suis frustré d’échouer à 4 centièmes du podium, mais je suis également super content. Avec les gars de l’équipe, juste avant le départ, on avait évoqué la 4ème place comme la pire des positions. Mais moi, je n’étais pas d’accord : 4ème, c’est toujours mieux que 5ème !

© Alexis Boichard

Exercice critique et introspectif. Quelles sont les qualités physiques et mentales qui t’ont amené aussi vite à ce niveau, alors que le ski est plutôt une discipline à maturation tardive ? C’est une question que je n’aime pas trop, c’est difficile de dresser un portrait élogieux de soi-même… (Il prend un temps de réflexion) Techniquement, je ne suis ni le plus vif, ni le plus explosif, mais j’arrive à rester bien haut sur mes skis, ce qui me permet de raccourcir les appuis, d’avoir un style assez fluide et donc de prendre de la vitesse dans la pente. Mentalement, je ne sais pas si c’est une qualité, mais je ne me pose pas trop de questions. Dès lors que je suis en haut de la piste, j’engage, je m’attache à faire ce que je sais faire et ce que j’aime : SKIER ! On dit que tu as cette faculté à assimiler très facilement, à être une véritable « éponge » en apprentissage… Je suis parti très tôt de chez moi. À 15 ans, j’ai fait le choix d’aller vivre dans une famille d’accueil, à Val d’Isère, pour me donner une chance de réussir dans le ski. Ce déracinement précoce m’a fait gagner en maturité et en autonomie. Aussi, j’ai souvent été le plus petit dans un groupe de gens plus âgés. Cela te force à être plus rigoureux, tu apprends à grandir plus vite et cela développe nécessairement une

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© Hanz Bezard

LA PRESSION, ÇA M’AIDE À ME CONCENTRER ET À EXPRIMER AU MIEUX MON SKI. CLÉMENT NOËL facebook.com/ClementNoelSki




HIGH FIVE

FOCUS

VS

LE CÉLÈBRE FESTIVAL DU SKI CHANTERA « LES COPAINS D’ABORD » DU 5 AU 7 OCTOBRE Texte Carole Cailloux & Photos Louis Nauche

Le High Five Festival se pare cette année du thème « Les copains d’abord ». Car si le ski est un sport individuel, les athlètes s’amusent, rident en bande, partagent efforts, déceptions et victoires.

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FOCUS

HIGH FIVE Depuis 8 ans, le festival de Cannes du ski lance en avantpremière la saison d’hiver et s’impose au fil des années comme un évènement international de référence. Cette édition 2018 est placée sous le signe du partage dans un site emblématique : l’Impérial Palace d’Annecy !

Mixer la danse de Friends avec l’univers du ski donne parfois des chorégraphies aussi audacieuses que bancales…

De gauche à droite, des athlètes d’exceptions réunis sur un canapé culte : Henrik Harlaut, Enak Gavaggio, Sophie Le Chasseur, Marion Haerty, Sarah Hoefflin, Phil Casabon

Ils sont les vedettes du casting du teaser 2018 : Enak Gavaggio alias Rancho, Henrik Harlaut, Marion Haerty, Phil Casabon, Sophie Le Chasseur, Sarah Hoefflin, la génération X du Freeride, née (approximativement) entre 1964 et 1985 qui représente si bien les valeurs de l’High Five. Cette édition, placée sous le signe des copains, a souhaité réaliser un teaser sur le thème de la série Friends – De cette génération, qui ne se souvient pas de la danse de Monica ? du “Unagi“ de Ross ?, du “tu pues le chat“ de Phœbe ?, du troisième téton de Chandler ?… (Et la liste est encore longue), cette série qui a marqué notre jeunesse et nous suit encore aujourd’hui est un formidable hommage à l’amitié. Pour ce teaser, l’équipe a réuni 6 athlètes autour d’un canapé orange recousu, fait fonctionner une fontaine asséchée, retrouvé les accessoires de la série mythique, et même rejoué la musique du célèbre générique. Sur ce canapé emblématique, les athlètes sont entrés dans la peau de Chandler, Joey, Ross, Phoebe, Rachel et Monica, sous l’œil de la caméra de David Malacrida, créateur de contenu média de l’agence Like That. Découvrez le teaser officiel sur le site du festival à partir du 15 septembre !

HIGH PASS 10€ dont 1€ reversé à une association (gratuit pour les - de 6 ans et les + de 65 ans). Ce bracelet, valable 3 jours, vous donnera accès à toutes les activités en illimité au village de marques et aux animations. Nos acteurs en neige ont vraiment joué le jeu.

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FOCUS

HIGH FIVE

3 lieux pendant 3 jours seront les 3 centres du festival. Au cinéma, vous retrouverez les meilleurs films de ski en avant-première, au Haras, vous découvrirez toujours plus d’animations dans un village de marques encore agrandi et dans un Impérial Palace entièrement privatisé ! Dans les jardins et sur la plage du Palace, une tyrolienne géante sera installée, des trampolines, un terrain de basket, des initiations au snowboard pour les enfants et un Big Air de 15 mètres de haut sera destiné cette fois au grand public avec prise d’élan sur un tapis synthétique (sans neige cette fois !) et réception sur airbag. Sensations garanties.

Chez Like That, ils ont toujours le souci du détail, le goût de la chose bien faite.

Nouveautés cette année « Le High Five University », des Masterclass seront animées par des professeurs émérites aux disciplines variées et artistiques. Ils vous parleront cinéma, photographie, journalisme et d’autres sujets. Enfin, parce que le rire est au coeur de cette édition, le festival dévoile son Stand Up, le « High Five Comedy Up » avec les humoristes Kheiron, Dédo et Maxime Gasteuil qui se relaieront sur la scène de l’Impérial Palace. Enfin, les soirées, vous feront vibrer aux rythmes d’artistes choisis pour leurs bonnes ondes : Paranoïd London, Clara 3000, Arthur King. Alors rendez-vous du 5 au 7 octobre pour parfaire vos figures de ski avec vos potes et les meilleurs skieurs au monde !

Le Pathé Annecy projetera plus de 63 films en 13 séances dont de nombreuses avant-premières mondiales.

Rancho, plus attaché à sa moustache qu’à ses vêtements.

Le village de marques s’installera de nouveau dans les Haras, avec de multiples activités : trampoline, mini Big Air et autres surprises.

PROGRAMME Avant-premières / Films / Village de marques Animations / Foodtrucks / Bars & Hôtels Éphémères / Séances de dédicaces / Spectacles, Soirées & Concerts / Tables rondes Workshops, Conférences & Showrooms

HIGH FIVE FESTIVAL du 5 au 7 octobre à Annecy

L’Impérial Palace sera cette année au coeur du High Five. Vous y trouverez un gros lot d’animations, dont le fameux Big Air accessible à tous.

highfive-festival.com

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PORTFOLIO

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LUCAS BEAUFORT


LUCAS BEAUFORT

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LUCAS BEAUFORT COLORE LE MONDE Texte Carole Cailloux

Venu du milieu du skate, l’artiste cannois peint, depuis plus de 10 ans, sur différents supports, ses rêves et ses cauchemars pour un rendu toujours aussi étonnant.

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PORTFOLIO

LUCAS BEAUFORT

Bercé par la culture Skate et en perpétuelle recherche de production, Lucas Beaufort s’empare de supports hétéroclites et nous ouvre sur un monde en technicolor. Couvertures de magazines mais aussi planches, appareils photos, fringues, pierres, souches d’arbres… Rien n’échappe à sa galerie de personnages oniriques, colorés et attachants. Ce voyageur explore le monde à la recherche d’inspirations pour son travail - qu’on ne peut enfermer dans un secteur artistique en particulier. Entre peinture, illustration, photo et skate, Lucas Beaufort sillonne le monde, disséminant sur des photos iconiques de skate ou de snowboard des petits personnages dessinés venus du monde des rêves, les Gus Gus («monstres gentils ouverts sur le monde», les décrit-il). L’année dernière, Lucas Beaufort a réalisé « Devoted », un film documentaire sur les médias de skate. Pour ce film

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Lucas Beaufort a parcouru le monde à travers l’Europe, les États-Unis, le Japon et l’Australie pour rencontrer les médias les plus influents du skateboard et connaître leur avis sur l’avenir de l’impression. Devoted est un réel hommage aux personnes qui ont contribué à nourrir la culture skate. À découvrir absolument sur Vimeo : vimeo.com/207691184. Cette année, l’artiste a aussi glissé ses Gus Gus dans l’affiche officielle de l’High Five festival. LUCAS BEAUFORT instagram.com/lucas_beaufort



© C.Hudry

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MADE NATURE LE SPORT OUI, MAIS DANS LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT !

Made Nature, ou comment voir le sport autrement et rassembler une communauté autour du respect de l’environnement. La plupart des sportifs souhaitent prendre soin de leur terrain de jeu. Ils veulent que leurs vêtements et leurs équipements soient produits dans le respect de l’humain et de l’environnement et qu’ils respectent leur santé. Parce qu’il porte des valeurs exemplaires, le sport a le pouvoir de fédérer et de mobiliser ! Depuis toujours et par nature, il nous pousse à dépasser nos limites, à aller plus loin. Le sport doit donc jouer un rôle important dans l’effort collectif en matière de responsabilité sociale et environnementale. Par ailleurs, l’image des sportifs est un vecteur puissant de valeurs et leur implication dans les projets de développement durable est donc essentielle. C’est à partir de ce constat qu’est née l’idée de Fanny Champlon : Made Nature, une organisation qui vise à fédérer les sportifs respectueux de l’environnement. Made Nature souhaite informer et partager des expériences éco-responsables dans l’univers du sport, de la santé & du bien-être ! Faire du sport tout en protégeant l’environnement, c’est possible ! Made Nature se positionne comme un vrai intermédiaire entre les sportifs sensibles à la préservation de leur terrain de jeu, les marques qui proposent un choix d’articles de sport éco-responsables, et tous les acteurs qui montrent une volonté de faire plus et mieux dans ce domaine (associations, collectifs, ambassadeurs). Un maillon essentiel dans un univers qui porte autant de valeurs de partage, de respect et de performance ! Les challenges à relever : • Informer les sportifs sur les comportements et produits à utiliser pour avoir une approche plus respectueuse de l’environnement. • Equiper les sportifs en les mettant en relation avec les marques engagées dans une fabrication durable.

• Soutenir le développement des marques éco-responsables en leur donnant plus de visibilité. • Développer un label de qualité autour du sport écoresponsable. À vos agendas : le 13 octobre prochain Made Nature crée son propre événement. Découvrez le premier festival des sportifs respectueux de l’environnement ! De 9h30 à 18h, participez à cet évènement inédit en Rhône-Alpes, l’occasion de découvrir un nouveau visage du sport qui se préoccupe tout autant de la nature, de la santé et des performances. C’est donc tout naturellement que Greenweez, le n°1 des courses Bio en ligne, s’est associé à ce Festival : un exemple de son réel engagement en faveur de l’environnement. Au programme, des stands de marques telles que Gayaskin, Cavaletic, Rip Curl (qui a une offre eco-responsable), Snö Eternelle, Mero Mero, Saola, et des intervenants et associations autour du sport et du développement durable. Vous pourrez vous équiper, assister à des conférences et des ateliers nutrition, recyclage, course à pied, yoga… Le tout en dégustant la succulente cuisine privilégiant le local et le bio du Poulailler : Marion vous préparera pour l’occasion un menu spécial sportif. Vous êtes sportif et respectueux de l’environnement ? Venez découvrir le Made Nature Festival & Suivez Made Nature sur facebook.com/madenature.sports.

MADE NATURE FESTIVAL Samedi 13 octobre à Annecy au Poulailler 32 avenue de Loverchy (Woodstock Garden), 74 000 Annecy - Entrée gratuite www.made-nature.com

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ZOOM OSV

ACTIV’HANDI

L’ APPLI QUI DONNE DES AILES & FACILITE L’ACCÈS AU SPORT Interview Guillaume Desmurs

Outdoor Sports Valley (OSV) est une association unique au monde fédérant les entreprises de l’outdoor, une particularité à laquelle MKSport est sensible. Dans chaque édition, nous suivons le travail de ces passionnés pour faire grandir l’outdoor, comme Florian Vallet, 30 ans.

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Il a toujours aimé les cartes et les territoires. Géographe de formation, il a bifurqué vers le sport et a lancé, cet été, l’application Activ’Handi, aidé par l’incubateur OSV. Destinée aux PSH (Personne en Situation de Handicap), l’appli facilite leur accès au sport en regroupant une mine d’informations geolocalisées. De quoi donner des ailes…

votre handicap quand vous n’êtes pas dans un club ? Voilà à quoi répond Activ’Handi. On a identifié des balades avec des toilettes, des lieux de pique-nique, des lieux de repos… Depuis l’appli, on peut également téléphoner pour réserver directement une sortie ou un concert. Plus qu’un annuaire, c’est un vrai outil pour faciliter l’accès au sport.

Comment fonctionne Activ’Handi ?

Comment as tu eu cette idée ?

C’est d’abord un site web et une appli mobile. Je résumerais en disant que c’est une solution pour PSH (et leurs accompagnants) pour trouver un lieu de pratique sport et loisir, balades (en autonomie ou avec guide de montagne) comme des lieux culturels (évènements, concerts). On propose des choses toute l’année. Ce service n’existait pas, car en France la première porte d’accès au sport pour les PSH sont les fédérations, les clubs sportifs et les associations. Mais si vous prenez l’accrobranche ou le wakeboard… il n’y a pas de fédération ! Comment trouver les lieux adaptés à

Je me suis occupé du matériel handi pour la fédération de kayak en 2016 lors des JO paralympiques de Rio. J’étais en stage, je suis allé voir les équipementiers, d’autres disciplines comme le handi-ski, j’ai rencontré à ce momentlà ma compagne paraplégique et l’idée Activ’Handi a fait son chemin. On a bien remarqué que le matériel existait, les pratiquants aussi, mais il manquait une façon de trouver les activités dans un lieu donné. On a identifié ce manque et nous l’avons confirmé un jour, quand ma compagne et moi sommes allés faire du wakeboard à Aix les Bains. C’était


ZOOM OSV

ACTIV’HANDI

une journée de test de matériel adapté… et il y avait 40 personnes qui attendaient ! On n’espérait pas un tel succès. Et puis à Annecy, on a des montagnes et un lac, été comme hiver, et aussi des évènements culturels, donc une multitude d’activités à portée de main. Mon appli te renseigne sur ce qu’il y a autour de toi. Grâce à ton téléphone, tu es capable d’identifier toutes les activités sportives locales.

les traces GPS de leurs balades) et Teissier, spécialisé dans le matériel de ski, avec qui je collabore. Mon boulot va être de regrouper tout cela dans l’appli pour offrir un accès simplifié et centralisé. A l’avenir, j’aimerais aussi que ce soit participatif, que chacun puisse ajouter des informations sur les balades proposées. Je travaille aussi pour que l’application se développe à l’étranger.

As-tu quelques chiffres pour estimer le nombre de personnes que ton appli peut toucher ? 80 000 personnes handicapées pratiquent le sport, sur les 12 millions de personnes handicapées au total en France (incluant tous les types de handicaps). Elles pratiquent en général dans un club, du coup c’est plus difficile à estimer pour les sports outdoor. Ainsi, la fédé de Kayak compte 200 handicapés licenciés mais 2 000 pratiquants occasionnels. En handi-ski, il y a environ 5 000 pratiquants. De notre côté, nous avons eu une excellente réponse puisque notre site a eu 500 visites le premier mois et 162 téléchargements de l’application. Deux établissements médico-sociaux testent Activ’handi auprès de leurs résidents et ça leur plait ! J’ai clairement apporté un outil nouveau.

PLUS QU’UN ANNUAIRE, C’EST UN OUTIL POUR FACILITER L’ACCÈS AU SPORT.

Quels sont tes prochains chantiers ? La prochaine étape est de travailler, pour l’hiver, avec les domaines skiables et les ESF (Ecole de Ski Français). Il existe déjà beaucoup de choses, comme des forfaits spécifiques, des moniteurs certifiés, des pistes adaptées. De plus, il faut savoir que les deux leaders mondiaux de matériel handi sont chez nous : Quadrix (Mont Blanc Mobility, qui fabrique des quads électriques pour être autonome dans des balades en montagne. On travaille avec eux pour indiquer sur Activ’Handi les lieux de locations et

ACTIV’HANDI www.activhandi.fr

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FOCUS

COUPE ICARE

COUPE ICARE

LA 45ème

LE PLUS GRAND RASSEMBLEMENT DU VOL LIBRE Texte Carole Cailloux

© Alain Douce

La Coupe Icare est devenue une légende. Pendant 4 jours, les amateurs de parapente, deltaplane, paramoteurs et autres engins volants vont se retrouver en Isère.

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COUPE ICARE

FOCUS

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COUPE ICARE

© Johan Chemin

FOCUS

Plus de 10 000 d’entre eux, originaires des quatre coins du globe, viennent découvrir les nouveautés des constructeurs et offrir aux 90 000 spectateurs présents des démonstrations à couper le souffle. Autour des spectacles aériens, la Coupe Icare propose également un festival international du film, le plus grand salon professionnel du monde pour le parapente et le paramoteur, des espaces enfants et des déambulations artistiques.

Ce sera la 45ème édition et le programme s’annonce encore une fois très festif ! Au programme de ce festival de l’audace, du rêve, de la fantaisie, du rire et des couleurs… Avec comme ambition le plaisir de voler et de partager la passion du vol. Comme chaque année, la Coupe Icare se déroulera sur les 2sites de Saint-Hilaire-du-Touvet et de Lumbin en Isère. Saint-Hilaire est l’un des sites les plus connus au monde pour la pratique du parapente et du deltaplane. Les pilotes s’élancent à 1000 mètres d’altitude depuis le plateau des Petites Roches, à l’ombre de la célèbre Dent de Crolles. Ils atterissent 700 mètres plus bas, à Lumbin au coeur de la vallée du Grésivaudan.

LES INCONTOURNABLES Icarnaval, l’extravagant carnaval des airs ! Samedi et dimanche dès 11h, à Saint-Hilaire et à Lumbin. Icare Show, une bonne dose d’adrénaline… de la voltige en parapente, décollage à pied et largage d’hélicoptère • présentations en vol en parapente et en deltaplane • des vols en patrouille en paramoteur • ULM et autres gyrocoptères • lâcher de parachutistes en Noratlas
• toute la poésie du ballon de papier brésilien
 • démonstrations de boomerang et de cerf-volant
• l’aéromodélisme, à fond les manettes. Samedi et dimanche tout au long de la journée, en alternance avec les décollages d’Icarnaval.

Au total, 18 sports aériens sont représentés : le parapente et le deltaplane bien sûr mais aussi l’ULM, la Montgolfière, le wingsuit, l’avion de voltige, le cerf-volant et même le boomerang. 90 000 spectateurs sont attendus pour environ 40 heures de spectacle qui s’étalent sur quatre jours et qui mobilisent un millier de bénévoles et une trentaine d’associations. Au delà de l’exploit sportif, la créativité est mise à l’honneur. Les pilotes s’élanceront avec des engins fabriqués euxmême : bâteau pirate, dragon chinois et même château-fort, l’imagination n’a pas de limites !

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© Bruno Lavit

© Johan Chemin

Icare Ballons, des vols tout en douceur matin & soir. Concentration de montgolfières et dirigeables de haut niveau samedi et dimanche de 7h à 9h et à partir de 18h. À Lumbin.


Illustration de ValĂŠrie DUMAS

St Hilaire du Touvet - Lumbin

20-23 Septembre 2018

info@coupe-icare.org


VOILE EN-B SPORT

EN-B SPORT GLIDER

WWW.SUPAIR.COM


FOCUS

© Bruno Lavit

COUPE ICARE

© Johan Chemin

Icare Mômes, l’air, le vent & les oiseaux dès le plus jeune âge Ateliers, animations, expositions. À Saint-Hilaire vendredi et samedi de 10h à 19h et dimanche de 10h à 18h, et à Lumbin samedi et dimanche uniquement aux mêmes horaires. Icare Expo, salon professionnel de 6 000 m2 couverts et 200 exposants internationaux des sports aériens ultralégers pour s’équiper, découvrir les nouveautés, rencontrer les fédérations, s’informer… De jeudi à dimanche à Saint-Hilaire. LES GRANDES NOUVEAUTÉS DE CETTE ÉDITION • La Patrouille de France, pour la 1ère fois à la Coupe Icare Vol de reconnaissance vendredi à 17h
• Show aérien samedi à 17h30
• Rencontre avec le public à Lumbin (carpodium de l’Armée de l’Air) samedi à 18h45.

© Bruno Lavit

• Les sauts de falaise en Wingsuit samedi et dimanche en ouverture d’Icarnaval à 11h. • La patrouille ULM We Fly, samedi et dimanche à 16h35
 • La patrouille paramoteur 100% féminine, samedi et dimanche avant 
chaque manche d’Icarobatix. • L’avion Noratlas (unique exemplaire au monde encore en vol),
samedi et dimanche à 16h55.

Carte Blanche au Festival du film de montagne de 
Banff au Canada 
Né en 1976, ce prestigieux festival de film de montagne se tient chaque année le premier weekend de novembre au pied des Rocheuses canadiennes dans la ville de Banff, au cœur du Parc National de Banff, en Alberta. 
Séance spéciale sous le chapiteau des Icares du Cinéma samedi à 18h.
 La Coupe Icare, c’est le rendez-vous aérien et festif de la rentrée à ne manquer sous aucun prétexte !

© Johan Chemin

Conférence de J.Y.Fredriksen (Blutch) 
Rencontre avec un pilote hors norme, aventurier solitaire du parapente, personnalité attachante, autour de son livre « Vol au-dessus de l’Himalaya ». Sous le chapiteau des Icares du Cinéma dimanche de 10h à 11h30.

45ÈME COUPE ICARE du 20 au 23 Septembre à Touvet-Lumbin www.coupe-icare.org

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MK COACH

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MK COACH Texte Guillaume Desmurs Illustration Joël Costes Le parapente, qui est né en Haute-Savoie au début des années 80, est un sport qui ne ressemble à aucun autre. Il emprunte à la plongée sous-marine la capacité à s’immerger dans un élément étranger et au ski la sensation de glisse. Ainsi que mille autres sensations uniques et fortes. Malgré ses déclinaisons spectaculaires (acrobatique, cross), le parapente est un sport étonnamment accessible. Il suffit d’avoir envie. Nous avons demandé à Laurent Caetano, moniteur de parapente à Annecy et formateur à l’ENSA, de nous donner les 5 bons conseils pour quitter le sol sereinement.

N°01 En France, le parapente est du vol libre, c’est à dire qu’il vous suffit d’avoir une assurance Responsabilité Civile aérienne, une voile, une sellette et vous pouvez prendre l’air. Ce n’est évidemment pas ce que je recommande. C’est une pratique qui engage la sécurité, il faut de bonnes bases, on peut se faire mal et même très mal si on ne suit pas un apprentissage scolaire et rigoureux. La pratique est relativement simple : décoller, voler en conditions calmes et atterrir. La partie analyse météo, ce qui se passe dans le ciel pendant la journée, demande en revanche de l’expérience. En école, l’objectif est de former des pilotes, pas des gens qui se contentent de voler. Commencez donc votre apprentissage dans une école.

N°03 Les masses d’air sont un chaos invisible dans lequel le parapentiste doit évoluer. Pour comprendre ses mouvements permanents, il faut se documenter mais aussi et surtout lever le nez tous les jours, reconnaitre l’évolution des vents lors de la journée, identifier les conditions où vous ne pouvez pas voler (même si d’autres, plus aguerris, sont en l’air). Il faut regarder tout le temps le ciel, les nuages, la dérive, la direction du vent, sa vitesse, la façon dont fonctionne un thermique en vallée et en bord de mer, etc. Un pilote de parapente sait manier sa voile mais il est surtout capable de réaliser une analyse météo permettant de décider s’il prend l’air ou pas. Comme on dit : «il vaut mieux regretter d’être au sol que regretter d’être en l’air. »

N°04 Méfiez-vous : le parapente vous prend et ne vous lâche plus ! J’avertis tous mes stagiaires : la passion du parapente est tellement addictive qu’elle est souvent responsable de déménagements et autres divorces. Il faut aussi savoir, avant de se lancer, que c’est un sport très chronophage. Il y a mille façons d’aimer le parapente : être mordu de vol rando, d’acrobatie ou de balade aérienne… Au rayon des conseils : ne vous laissez pas entraîner par l’émulation des potes, restez humble et volez toujours avec du matériel adapté à votre niveau… En effet, on peut se mettre en danger avec une voile trop exigeante. Il vaut mieux exploiter à 100% une voile à son niveau qu’être stressé sous une voile trop performante, qui va moins tolérer les erreurs et transmettra plus les turbulences de la masse d’air. Cela peut déstabiliser.

N°02 Après une semaine de stage initial, vous avez découvert les bases de l’aérologie, du décollage, du vol seul (relié par radio à votre moniteur) et de l’atterrissage. Vous avez réalisé vos premiers grands vols sur un site connu et par temps calme. Mais vous n’êtes pas encore autonome ! Ce n’est que la première étape de la formation. Je vous conseille d’enchainer avec des week-ends ou une semaine de formation performance, afin de voler un maximum et d’engranger de l’expérience, acquérir du feeling de pilotage, enrichir votre expérience de la 3D (ce n’est pas toujours évident, puisqu’on est des terriens, de jauger les distances en relief). Après cette semaine de perf, vous pouvez songer à acquérir votre matériel…

N°05 Il faut prendre le temps pour progresser et apprécier. Le parapente ne se consomme pas. Tu peux ingurgiter de l’expérience de façon boulimique, mais il faut prendre le temps de digérer. Prendre le temps d’observer, de faire les choses. Ce n’est pas la quantité d’heures en l’air qui fait progresser, mais comprendre ce qui se passe. Par exemple, entre le premier vol du matin et le second, deux heures de temps peuvent transformer radicalement les conditions de vol. Enfin, j’ajouterai qu’il faut voler toujours avec plaisir, pas quand on est fatigué, tracassé ni stressé.

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SANTÉ

LA DIÉTÉTIQUE

LA DIÉTÉTIQUE LES RÈGLES DE BASE Illustrations Ronan Bégoc & Texte Walter

La nutrition du sport est à la fois simple et complexe, sa connaissance garantit l’optimisation de la performance, une alimentation équilibrée et variée est indispensable.

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LA DIÉTÉTIQUE

SANTÉ

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PRODUIT

LA CHAUSETTE DE FRANCE

TRICOTER UNE BELLE HISTOIRE Texte Baptiste Chassagne

« Il n’est pas bon d’avoir trop longtemps le moral dans les chaussettes, ne serait-ce que pour les odeurs ! » Difficile de contredire cette vérité, sauf si on porte des bas tricotés par La Chaussette de France.

Créée il y a six ans, elle a signé une belle réussite entrepreneuriale dans un marché très conventionnel, grâce à la valorisation d’un savoir-faire, à son innovation et à sa créativité aussi enjouée que contagieuse.

assez peu d’expérience dans la chaussette mais je trouvais le challenge cool et le défi excitant. » Septembre 2012. Le binôme est créé. Et depuis, il débute toujours ses réunions de travail dans le même PMU. Autour d’un café.

UNE HISTOIRE : « La vie est une histoire de rencontres »

UN PRINCIPE : « 80% de produit, 20% de marketing »

La première rencontre, c’est celle de Benoit Seguin avec un ami de son père. À Troyes. Au PMU. Celui-ci, éreinté par une industrie du textile qui souffre chaque jour un peu plus de la concurrence chinoise, cherche un repreneur pour Tismail, son usine. Ce repreneur est alors assis juste en face de lui : c’est Benoit, avide de nouveaux défis et d’une aventure entrepreneuriale. La seconde rencontre, c’est celle de Benoit avec Gérald Viossat. Ce dernier raconte : « Benoit souhaitait se différencier. Il refusait l’idée que la marque qu’il s’apprêtait à créer réponde au schéma classique : acheter en Chine pour revendre plus cher en France. Il s’est alors mis en quête d’un directeur artistique pour l’accompagner dans ce projet. Cela faisait 20 ans que je dessinais des produits à destination des sports outdoor, des skis aux planches de surf en passant par les skateboards. J’avais

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De fil en aiguille, ils tissent une histoire. Une histoire de chaussettes dont le fil conducteur est : « avec l’arrivée des produits manufacturés asiatiques, nous étions entrés dans l’ère du grand-n’importe-quoi. Les produits n’avaient quasiment plus de valeur intrinsèque. C’est-à-dire que la valeur-ajoutée devenait indécelable. Le coût de production représentait 20% du budget total alors que les 80% restants étaient investis dans des campagnes de communication pour vendre du rêve… » Benoit et Gérald décident de renverser ce paradigme marketing en consacrant « 80% au produit et 20% au marketing ». D’ailleurs le nom donné à l’odyssée répond à ce principe de parcimonie : « On voulait de l’extrême simplicité, zéro bullshit et ainsi s’est imposée La Chaussette de France ! » Ils entament alors un travail de revalorisation d’un article qui a souvent été déconsidéré car « moins vendeur, moins sexy, moins visible et disposant donc


PRODUIT

LA CHAUSETTE DE FRANCE

d’une marge d’amélioration moindre». Le processus est long, mais « la volonté d’apporter une valeur ajoutée technologique et une plus-value qualitative à la chaussette est réelle ». UN PRODUIT : La chaussette, équipement universel du sportif Il est parfois de bon ton de rappeler les évidences, ces faits qui coulent tellement de source qu’ils en deviennent parfois transparents : « La chaussette est la première interface entre le sportif et sa pratique ». C’est un point de contact avec le terrain de jeu. Son importance est cruciale. « On a débuté avec les chaussettes de ski, très complexes car sujettes aux plis, aux points de compression, aux frottements… Nous avons développé un modèle plus proche du pied, plus fin, quasiment sans couture, avec des chevrons plus ergonomiques qui suivent les courbes du pied et un design voulu original. » Pour chaque activité sportive, du trail au skate en passant par l’alpinisme, le procédé est le même : identifier les singularités de la pratique et développer un produit en adéquation avec ces spécificités. Même si la marque préfère communiquer sur une image décalée, l’innovation technologique demeure au cœur du projet. Ses avantages concurrentiels ? « Notre tricotage en jauge 18, inégalé sur le marché, qui nous permet d’avoir une maille très fine ; le principe de micro-bouclettes ; la structure en nids d’abeille alvéolés et la confiance accordée aux matières nobles et naturelles que sont la laine, la soie et le cachemire, qui n’ont absolument rien à envier aux matières synthétiques. » UN SAVOIR-FAIRE : Les petites mains et les règles de l’art Pour revendiquer une telle qualité, Gérald l’affirme, « il faut aligner le discours avec les actes ». C’est la raison pour laquelle l’ensemble des produits de la marque est

intégralement fabriqué « par de petites mains, dans les règles de l’art », en France, dans le berceau historique de la bonneterie hexagonale, Troyes. Cette centralisation et cette proximité géographique entre les unités de conception, production et décision offrent « un véritable confort de travail et une efficacité redoutable : nous maîtrisons notre chaussette de A à Z. » Le savoir-faire français ouvre des perspectives alléchantes à l’export, où l’artisanat tricolore est très apprécié. Aujourd’hui, présente dans une dizaine de pays, la marque a pour « objectif ultime de vendre aux chinois des chaussettes fabriquées en France ». Une chaussette pour mettre un coup de pied au destin. UN SOCLE DE VALEURS : le juste prix Mais le Made in France n’est pas seulement motivé par l’efficience et le savoir-faire. C’est un plaidoyer pour des « valeurs déontologiques, sociales et écologiques » chères aux dirigeants. « Si chacun ne joue pas son rôle de colibri dans le contrôle du capitalisme galopant, personne ne le fera. J’ai visité des usines en Chine, c’est à la limite du respect des Droits de l’Homme. Ici, nous défendons 48 emplois et avons refusé des propositions de croissance car nous préférons capitaliser sur des personnes et un savoirfaire séculaire plutôt que sur des actifs financiers. » Enfin, comme cette chaussette gauche, qui ne serait rien sans son inséparable acolyte de droite, le Made in France va de paire avec un autre principe, celui du juste-prix. « C’est la valeur du produit et non sa valeur spéculative. Nous, aujourd’hui, nous pouvons regarder notre consommateur dans les yeux et lui affirmer que ce que nous lui vendons, vaut ce prix-là. Nous n’allons pas lui affirmer que notre chaussette va lui permettre de gagner l’UTMB, mais nous allons lui promettre qu’elle a été faite avec amour et que lorsqu’il les aura enfilées, il se sentira bien pour courir… ».

CARACTÉRISTIQUES : 100% des fils proviennent de l’union européenne, 10 000 paires de chaussettes produites chaque jour, un atelier de production qui fonctionne 24h/24 et 7j/7, 100% de la production dans l’atelier français.

OÙ LA TROUVER

LES CHAUSSETTES s’adaptent à toutes les situations et à tous les sports.

www.la-chaussette-de-france.fr ou en magasins dans une centaine de points de vente en Savoie & Haute Savoie.

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SPORT INSOLITE

GYROTONIC

®

L’ART DU MOUVEMENT

Pratiquée sur machine, le Gyrotonic® et sa variante au sol, le Gyrokinesis®, sont des activités extrêmement complètes qui tonifient et étirent les muscles en douceur.

DANS L’ESPRIT DU PILATES MAIS VERSION 3D, ENTRE TAÏ-CHI, DANSE & YOGA

LE GYROTONIC®, QU’EST-CE QUE C’EST ? Dans l’esprit du Pilates mais version 3D, entre taï-chi, danse et yoga, le Gyrotonic® a été créé dans les années 80 par un roumain, Julio Horvath, ancien danseur professionnel aux US. COMMENT SE PASSE UNE SÉANCE DE GYROTONIC® ? Pendant une heure, on réalise une sorte de chorégraphie avec des mouvements circulaires, en vagues ou spirales qui sollicite tous les muscles du corps tout en étirant la colonne vertébrale. Les postures ne sont pas maintenues mais s’enchaînent au rythme de la respiration et à l’écoute de son diaphragme, très important pour accompagner les mouvements. Les machines intègrent un système de poids, poulies et sangles évitant toutes buttées néfastes aux articulations, ce qui en fait un sport porté. Cette discipline est basée sur des mouvements en opposition qui gainent, renforcent et étirent à la fois. On libère les articulations, les mauvaises postures sont corrigées, on trouve un nouvel équilibre, la silhouette est renforcée et gagne en maintien. Le but de cette discipline est de se réapproprier son corps et de le galvaniser. QUELS SONT LES BIENFAITS DU GYROTONIC® ? On gagne en souplesse en renforçant ses muscles en profondeur, le tout sans se faire mal. En une séance, toutes les parties du corps travaillent
• On rééduque son corps dans son ensemble, on apprend à bouger différemment et en conscience, en faisant appel aux muscles profonds • On retrouve une bonne posture • On tonifie ses muscles et ses articulations • On optimise son système neuromusculaire • On améliore sa circulation sanguine et lymphatique • On rééquilibre sa colonne vertébrale • On affine sa silhouette car les muscles sont travaillés par étirement : ils ne gonflent pas mais s’allongent.

LE SAVIEZ-VOUS ? Tiger Woods, Andy Murray, Cristiano Ronaldo, Edgard Grospiron mais aussi Lady Gaga, Gwyneth Paltrow, Madonna et bien d’autres se sont mises à cette discipline sportive.

QUELS SONT LES CONTRE-INDICATIONS DU GYROTONIC® ? Il n’y en a pas ! Les séances sont accessibles à tous, sans distinction d’âge ou de condition physique. Les personnes de tous les âges peuvent pratiquer, hommes et femmes, sportifs de haut niveau ou sportifs du dimanche… Plébiscité au départ par les sportifs professionnels, le Gyrotonic® est rapidement devenu la coqueluche des stars américaines, avides de nouvelles méthodes pour mettre en valeur leur silhouette. DES CONSEILS POUR DÉBUTER ? Comptez environ 5 séances individuelles pour découvrir la pratique pour ensuite passer en séances collectives 1 à 2 fois par semaine.

OÙ TESTER ? GYROTONIC® ANNECY à Veyrier du Lac gyrotonicannecy.com

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MK STORY

EQUINOXE

Equinox © Sevan Selvadjian

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CYCLABLE

SUPERCROSS GENEVA

Mon premier est le petit de la vache. Mon deuxième se boit le matin. Mon troisième permet de le boire. Mon tout est un sport de ballon.

Il est le point de départ. Sans mener nulle part. Terreur de l’écolier. Surtout s’il est pointé. Qui suis-je ?

Comment appelle-t-on un chat tout terrain ?

Tentez de gagner : des lots Snell Sports.

Tentez de gagner : une tenue Fox.

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Tentez de gagner : des pour le TRADE MARK LOGO "FASHIONentrées DIVISION" Supercross de genève.

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*The silver & gold are used for the" bright effect" of the logo. When the print support permit the application of this color.

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CONTAMINES MONTJOIE

CHÂTEL

Monsieur et Madame Leuze ont une fille, comment s’appelle-t-elle ?

Mr et Mme Ourkessa ont une fille. Comment s’ appelle-t-elle ?

Tentez de gagner : des forfaits pour les Contamines Montjoie.

Tentez de gagner : des forfaits pour Châtel.

URBAN KART’IN

GYROTONIC ANNECY

Qu’est-ce qui a de grandes ailes et ne vole pas ?

Quel est le chiffre préféré des vampires ?

Tentez de gagner : des tours de Karting électrique à Urbban Kart’in.

Tentez de gagner : un abonnement découverte à Gyrotonic® Annecy.

LA CHAUSETTE DE FRANCE Quel est le sport le plus silencieux ? Tentez de gagner : des paires de chausettes La Chausette de France.

LA COMPAGNIE DU MONT BLANC Plus je danse et plus je grossis. Qui suis-je ? Tentez de gagner : des forfaits Mont Blanc Unlimited.

Envoyez vos réponses par mail à : concours@moka-cie.com avec en objet le choix de votre concours. Bonne chance à toutes et à tous !

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