AGENDA DES SPORTS
INTERVIEW
PORTFOLIO
PORTRAIT
REPORTAGE
Département de la Haute-Savoie / Direction de la Communication Institutionnelle. Photo © Jasckal - stock.adobe.com
Le voyage à portée de
Espaces naturels
main
sur hautesavoiexperience.fr
et sur l’appli Haute-SavoiExperience
Rando
Patrimoine
Vélo
Evénements
Je programme mes sorties nature ou culture grâce à l’agenda
Je me géolocalise et je visualise mon itinéraire rando ou vélo sur carte IGN
Je partage mes avis, mes photos et mes bons plans #hautesavoiExperience
ÉDITO
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SPORT ZÉRO DÉCHET Par Carole Cailloux Si on bichonnait la planète cet été ? On en parle assez peu mais le sport est une activité qui génère beaucoup trop de déchets. Pour vous donner quelques chiffres : 40 millions de pratiquants, 16 millions de licenciés et 2,5 millions de manifestations sportives organisées chaque année. Les chiffres du milieu sportif en France sont impressionnants… Une manifestation de 5 000 personnes génère à elle seule 2,5 tonnes de déchets, consomme en moyenne 1 000 kWh d’énergie et 500 kg de papier ! C’est évidemment trop… Alors reprenons un peu les bases. D’abord, côté vestimentaire, inutile de se suréquiper (surtout si on débute), on essaie de se tourner vers des marques éthiques (et il y en a plein) ; la seconde main peut être aussi une bonne option. On arrête immédiatement les bouteilles en plastique et on ressort sa bonne vieille gourde, hyper pratique, en inox et qui garde le froid. On part vadrouiller en covoit’ ou on prend tant que possible les transports en commun. On ne se douche pas pendant 38 minutes après son footing, on achète des graines et des gâteaux en vrac plutôt que dans des emballages en plastique rouge et jaune. 40 millions de français pratiquent une activité sportive. Vous imaginez ? L’enjeu est colossal. Et même si beaucoup d’entre nous se disent « à quoi bon ? », des villes entières sont recouvertes d’une chape de pollution, les océans sont en plastique et mon voisin vient de s’offrir un tank … Concentrons-nous plutôt sur tous les actes positifs, tous ceux qui se démènent jour après jour pour faire bouger les choses. Et puis, faire du sport c’est aussi se faire plaisir, se dépasser, partager. C’est peut-être le meilleur moment pour démarrer une transition et changer nos habitudes. Cet été, dépassons nos limites pas celles de la planète !
LA VIE EST UN DÉFI À RELEVER, UN BONHEUR À MÉRITER, UNE AVENTURE À TENTER Mère Teresa
TEAM Directrice de la publication : Carole Cailloux Directeur artistique : Victor Mouchot Directeur commercial : Nicolas Appertet Commerciale : Valérie Lantheaume Graphiste : Véronique Porral Journalistes : Guillaume Desmurs, Baptiste Chassagne, Olivia Bergamaschi Rédaction : Zoé Glassey, Léonie Dutriévoz
Illustrateurs: Joël Costes, Sevan Couverture : Svetlana Romantsova Société éditrice : Moka & Cie Raison sociale : SARL, K : 10 000 € Siège social : 12bis Impasse de la Futaie, 74960 Cran Gevrier Contact : contact@moka-cie.com Parution : 15 juin 2019
Imprimerie : Imprimerie Chirat 744 rue de la sainte Colombe, 42540 Saint Just la Pendue Dépôt légal : ISSN 2648-0883
Ont collaboré à ce numéro Thibault Liebenguth, Fanny Champlon, Boris Fournier, Maxime Lapouille, Clément Maulavé, Stéphane Haskell, Fred Fugen, Vince Reffet, Hugo Clouzeau, Clémentine Lucine, Charlotte Consorti, Fabien Tissot, Cécile Schaller, Charli Bodin, Souad Soulimani, Yves Coupier, Chloé Burdet…
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SOMMAIRE
SOMMAIRE Été 2019
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REPORTAGE
CINÉMA
INSOLITE
L’Outdoor Responsable, œuvrer pour la planète, protéger notre terrain de jeu p.12
Debout, voyage au coeur du yoga thérapeutique p.73
Le Foil, à la force de l’eau p.141
INTERVIEW
Thomas Voeckler, maillot jaune de la reconversion p.38 Estelle Yoka-Mossely, les poings de suspension p.68 Les Soul Flyers, l’art de s’envoyer en l’air p.104 Clémentine Lucine, le retour du monoski p.128
FOCUS
PORTFOLIO Kilian Bron, le bron, le talent brut et le truand d’adrénaline p.88 Brian Grubb, parcours d’un pionnier de la discipline p.115 Svetlana Romantsova, le kitesurf sous toutes les coutures p.120
CARNET DE VOYAGE
Bike Polo, le fixie, le maillet et une bonne dose d’originalité p.50 Kite Surf, l’aile en vogue, la glisse dans le vent p.97
Apurimac, naviguer aux confins de l’Amazone p.133
PORTRAIT
Green Wolf, centre de réparation de l’industrie de l’Outdoor p.139
ZOOM OSV
Romain Desgranges, Le Stakhanov de la grimpe p.60
MK COACH
Julia Chanourdie, L’escalade comme école de la vie p.66
Comment débuter le vtt de descente ? p.143
AGENDA
Sports de fond p.22 Sports mécaniques p.46 Sports collectifs p.48 Sports individuels p.56 Sports de glisse p.78
MK LIKE TDVC Indoor Skilab p.10 Haute Savoie p.19 The Vortex Swim p.21 Région Dents du Midi p.36 Verbier p.43 7 Aventures p.45 Corporate Games p.54 Parachutisme 74 p.113
DIVERS Abonnements p.145 Jeux concours p.146
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MKLIKE
SKI INDOOR
TDVC
INDOOR SKILAB
PREMIÈRE PISTE DE SKI INDOOR DE LA RÉGION
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SKI INDOOR Texte Zoé Glassey
Comment faire du ski toute l’année sans monter jusqu’en haut des glaciers ? Fabien et Marie ont la solution pour vous. Dans leur espace de 700m2 dédié à la glisse, une piste infinie s’offre à vous. De la découverte au perfectionnement, ce tapis roulant d’entraînement est une technique innovante pour chausser les skis par tous les temps. L’idée émerge il y a environ un an, au cœur des Alpes, dans la ville de Cluses. Skier l’été et l’automne, c’est toute une organisation : longs trajets (donc réveil aux aurores !), coût élevé, altitude et incertitude sur la qualité de neige. Pourtant, les sportifs de haut-niveau ont besoin d’un entraînement sans trêve. Chez TDVC, Tire Droit Vire Court, le but est de supprimer les contraintes. Là-bas, un tapis roulant « sans fin » en revêtement synthétique défile sous vos skis. Pas de neige mais une sensation de glisse bien réelle ! Ici on « casse les codes » explique Fabien, le but est de révolutionner la façon de penser le ski. L’équipe TDVC innove en proposant la première machine de ce type de la région. Alors, on se laisse tenter ?
et vous relaxer dans les canapés de la chill zone. Et qui sait, peut-être que vous serez tentés de vous lever pour essayer ! Que la météo s’y prête ou non, godiller est maintenant possible toute l’année. Jour blanc, pluie, chaleur tropicale ? Sortez vos spatules quand ça vous chante !
Le revêtement synthétique de la piste est votre allié pour progresser. Plus exigeant que la neige, le tapis doit être apprivoisé. Vous améliorez votre technique bien plus vite que sur une piste enneigée qui pardonne beaucoup de petits faux-pas. Vous vous perfectionnez vitesse grand V grâce aux conseils avisés des moniteurs diplômés. Après quelques sessions, rechausser sur la neige sera un jeu d’enfant. Débutants, ne passez pas votre chemin, la piste s’adapte à tous. Le tapis comporte de nombreuses options permettant d’accompagner le skieur. Sa vitesse varie de 2 à 35 km/h et son inclinaison de 9 à 22 degrés selon le niveau de chacun. Des accessoires comme des barres de maintien vous aident à vous lancer et les coachs sont présents pour vous encourager. L’appréhension s’efface pour laisser place au plaisir ! De quoi améliorer votre position sur les fixations en attendant les flocons de l’hiver prochain. Idéale pour les particuliers mais aussi les clubs et les professionnels, cette piste convient à tout le monde. La descente infinie et « sur-mesure » n’est pourtant qu’une partie de l’offre TDVC. Le spot dispose aussi d’un lab’ de préparation. Cet endroit permet d’accompagner les sportifs dans une approche globale de perfectionnement à l’année. Pour coacher avec précision, un espace vidéo est à disposition afin de faire des analyses techniques des points à travailler sur le tapis. Cette petite salle de cinéma peut aussi être utile lors d’un séminaire pour une présentation, ou alors, à des fins plus festives, l’écran peut permettre des jeux lors d’un goûter d’anniversaire ! Toutes les formules sont envisageables. La team professionnelle TDVC vous guide à la cool ou tout en technique. Si vous souhaitez uniquement venir en prendre plein les yeux, n’hésitez pas. Vous pourrez vous rafraîchir au coin bar
LE BUT EST DE RÉVOLUTIONNER LA FAÇON DE PENSER LE SKI
TARIF Cours de ski : 1 heure de cours avec un moniteur diplômé de 50 à 25€ de 1 à 5 personnes Session glisse : Pour une session de 30 minutes sur le tapis 25€ par personne Coaching : 1 heure de coaching (skieurs aguerris en quête de perfectionnement) 50€ par personne
TDVC INDOOR SKILAB www.tdvc.ski
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FOCUS
ENVIRONNEMENT
L’OUTDOOR RESPONSABLE ŒUVRER POUR LA PLANÈTE, PROTÉGER NOTRE TERRAIN DE JEU Texte Olivia Bergamaschi
Le marché de l’Outdoor qui, plus que tous les autres, vit et dépend de son environnement et du respect de la nature se bouge et nous le fait savoir par bien des manières. La prise de conscience des acteurs de l’industrie, ainsi que de tous les pratiquants de sport de plein air est amorcée. Mais initiatives engagées, slogans clamés et actions menées seront-ils suffisants pour nous assurer un avenir meilleur ?
UN CONSTAT ALARMANT Fabriquer, acheter, jeter, tels sont les mécanismes de notre économie actuelle dite linéaire. On sait aujourd’hui qu’un tiers des ressources naturelles de la planète ont été consommées lors des trente dernières années et nous épuisons chaque jour un peu plus ces ressources pour produire nos biens, créant une accumulation sans précédent de déchets toxiques aux quatre coins du monde. Outre l’obsolescence programmée, dont le terme a été mis en lumière récemment, il y a aussi l’obsolescence perçue qui nous conditionne à sans cesse renouveler les produits que nous possédons sous prétexte qu’ils ne seraient plus d’actualité. À peine achetés, déjà démodés ! Depuis 1960, notre consommation a été multipliée par 3… Ce modèle économique n’est plus viable et il est important de tendre vers une économie circulaire qui prône le recyclage et la réutilisation des matières. Face à ce constat, partout autour de nous, de plus en plus d’actions et d’initiatives voient le jour pour la protection de l’environnement, des droits de l’homme, des animaux et c’est une excellente chose. Seulement, dans une société où consommer est devenu un impératif, où posséder le dernier smartphone, la dernière paire de sneakers portée par les stars, la voiture « toutes options » est limite une question de vie ou de mort, comment agir différemment et surtout efficacement pour le bien de notre planète ?
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L’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde, juste après celle du pétrole. Nous sommes dans l’ère du consommable, les collections se succèdent à vitesse grand V dans les magasins et à peine a-t-on investi dans LE tee-shirt « hit » du moment qu’il est déjà presque « has been ». Sans parler des procédés de production de ces vêtements qui représentent une énorme source de déchets et de gaspillage des ressources. Puis il y a les produits chimiques. Les métaux lourds, les phénols chlorés, les colorants allergènes sont encore parfois utilisés, polluant les ressources naturelles et menaçant dangereusement la santé du consommateur. C’est notamment le cas pour les matériaux imperméables ou résistants à la chaleur, qui sont obtenus à partir de PFC (perfluorocarbures), un composant reconnu toxique. Ce dernier est par ailleurs très persistant dans l’environnement et contamine l’eau, l’air et la chaîne alimentaire. Bien évidemment, la mode bon marché a eu tendance à amplifier le phénomène. Les produits premiers prix, peu qualitatifs, s’usent plus vite, meurent plus vite, nécessitant leur remplacement illico presto. On appelle ça la « Fast Fashion ». Les collections se succèdent plus vite que les saisons ! Nous sommes bien loin des précédentes générations où appareils ménagers et vêtements duraient toute une vie. Il faut aller vite, produire vite, acheter vite et renouveler encore plus vite. Mais toute cette profusion a un coût : des problèmes environnementaux sans précédent. Utilisation des pesticides
ENVIRONNEMENT
FOCUS
Dans l’industrie de l’Outdoor dont la planète est le seul et unique terrain de jeu, comment ne pas s’inquiéter de cette situation et agir en conséquence ? Fort heureusement, une impulsion a été donnée. Associations, organismes indépendants, marques et collectivités agissent et tentent de changer la donne ou en tout cas d’inverser la tendance. C’est dans une démarche éco-responsable réfléchie que certains collaborent à une nouvelle vision de la consommation et que la société se transforme petit à petit pour correspondre à des valeurs plus éthiques.
L’OUTDOOR SE RÉVEILLE Des initiatives de plus en plus nombreuses montrent que la prise de conscience est réelle et que les mentalités bougent, que les esprits évoluent vers un respect de la nature et de ce qu’elle nous offre. Labels de qualité et démarches éco-responsables, production et consommation durables, investissement dans des procédés de fabrication écologiques, dans des matières ou des infrastructures plus respectueuses de l’environnement, tels sont devenus les objectifs d’acteurs réellement engagés dans le monde de l’Outdoor. LA GARANTIE DES LABELS
UN TIERS DES RESSOURCES NATURELLES DE LA PLANETE ONT ÉTÉ CONSOMMÉES LORS DES TRENTE DERNIERES ANNÉES en grande quantité pour la culture du coton, pollution de l’air et de l’eau due aux traitements chimiques des matières premières, aux transports et au lavage, conditions humaines et sociales très souvent déplorables pour les travailleurs, la liste ne cesse de s’allonger. En Asie, où de nombreux fabricants font aujourd’hui produire leurs vêtements, les effets de la sous-traitance sont généralement néfastes pour ceux qui œuvrent dans l’industrie textile, car qui dit prix bas, dit coûts de production au rabais. Le non-respect des normes de sécurité et des droits de l’homme est monnaie courante. On se rappelle tristement de l’effondrement du Rana Plaza, au Bangladesh, le 24 Avril 2013. Cette usine, aux installations vétustes, produisait à un rythme effréné pour de grandes enseignes de la mode internationale. Ce jour-là, 1135 personnes ont perdu la vie. Le travail des enfants est malheureusement aussi encore trop répandu. En 2016, une enquête de l’Overseas Development Institute (ODI) révélait qu’au Bangladesh 15% des enfants entre 6 et 14 ans travaillaient 64 heures par semaine dans l’industrie du textile. Ce chiffre s’élevait à 50% pour les enfants de 14 à 16 ans. Un triste bilan.
Le 1% for the planet, une organisation à but non lucratif s’occupe de réunir des fonds afin de les redistribuer à des associations agissant pour la planète, depuis 2002. Cette initiative date en fait de 1985 lorsqu’ Yvon Chouinard (fondateur de Patagonia) et Craig Mathews (fondateur de Blue Ribbon Flies) décident de reverser spontanément 1% de leur chiffre d’affaires à la protection et la restauration de l’environnement. Aujourd’hui, c’est un mouvement mondial qui tente d’impliquer entreprises et particuliers en les aidant à soutenir des projets environnementaux sur des domaines prioritaires comme le climat, l’alimentation, les espaces naturels, la pollution, l’eau et la vie sauvage. Depuis sa création, ce sont plus de 175 millions d’euros qui ont été redistribués à des associations environnementales. Afin de correspondre à une norme de qualité et donner aux consommateurs l’assurance d’acheter un produit dont l’impact écologique est minimisé, des labels ont été créés. Le plus pointu et complet en matière d’équipements de montagne est le label Bluesign®. Imaginé en 1997 par la société suisse Schoeller Textil AG, c’est en l’an 2000 qu’il devient international. Il se base notamment sur certains éléments clés : les émissions atmosphériques, la pollution
L’INDUSTRIE TEXTILE EST LA DEUXIEME INDUSTRIE LA PLUS POLLUANTE AU MONDE, JUSTE APRES CELLE DU PÉTROLE 13
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ENVIRONNEMENT
des eaux, la sécurité du consommateur, l’hygiène au travail, la sécurité professionnelle et la productivité des ressources. Son but est ainsi de vérifier l’impact environnemental et sanitaire de chaque étape de production, en les soumettant à un contrôle strict. Certaines marques ont obtenu le label grâce à leurs efforts sur les méthodes de production, comme Bleed Clothing, Haglöfs, Henjl, Lafuma, Mammut, Odlo, Patagonia, Quiksilver, RipCurl, Teko Socks ou encore Vaude. Depuis 1992, un autre label teste la fiabilité des vêtements éco-conçus, OEKO-TEX®, qui est le plus répandu en matière de textiles écologiques exempts de produits toxiques pour l’homme et l’environnement. Avant sa création, aucun label ne permettait d’évaluer la potentielle toxicité des produits textiles, ce qui fut une grande avancée à l’époque en matière d’éco-responsabilité et d’information du consommateur. Il comporte également un volet social avec la mise en place de mesures préventives pour les employés liées aux potentiels dangers de la manipulation des produits. Grâce à lui, depuis 2011, le taux d’accident du travail a été réduit de 60%. En plus de ces deux appellations, les marques certifient également elles-mêmes leurs produits avec des labels spécifiques créés par leurs équipes de recherche et développement.
AFFICHAGE ENVIRONNEMENTAL Face aux impératifs liés à l’information des consommateurs qui souhaitent agir, l’état a délégué à l’ADEME, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, la mise en œuvre des futures applications d’un affichage environnemental sur les vêtements. Celui-ci permettra d’informer les consommateurs sur les impacts environnementaux calculés sur l’ensemble du cycle de vie du produit ou du service concerné. Il inciterait également les fabricants ou distributeurs à initier et valoriser leurs démarches d’éco-conception.
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ORGANISATIONS ET ASSOCIATIONS MILITENT Outdoor Sports Valley a pour but de fédérer, représenter et contribuer au développement des entreprises de l’industrie des sports outdoor. Ce cluster remplit ces objectifs en travaillant sur différents axes de travail prioritaires dont le développement durable. Ce dernier est au centre d’un réel engagement de la structure pour informer les entreprises afin d’initier des projets à dimensions sociales ou environnementales et tendre vers une économie circulaire. Lancée en 2018, sa campagne de collecte de fonds Act For The Outdoors a pour objectif de proposer aux entreprises une sélection de programmes associatifs œuvrant pour la préservation des espaces naturels et un développement durable de la pratique sportive. Cette année, parmi les propositions, une appli «sentinelles de la nature» pour signaler les dégradations dans la nature, une mission d’identification et d’analyses de la pollution plastique dans nos cours d’eau de Surfrider Foundation, ou encore une action de sensibilisation destinée à de jeunes chambériens déconnectés de leur environnement naturel de Mountain riders (autres initiatives d’OSV p.139). Face à l’impératif du défi climatique et des dangers que les
C’EST DANS UNE DÉMARCHE ÉCO-RESPONSABLE RÉFLÉCHIE QUE CERTAINS COLLABORENT A UNE NOUVELLE VISION DE LA CONSOMMATION
ENVIRONNEMENT modes de production et de consommation représentent aujourd’hui, des structures nouvelles, innovantes voient le jour. Elles ont un rêve : changer le monde. Utopique ? Pas certain. L’une d’entre elles a émergé en 2018 à Annecy. Air Coop est née de l’imagination de Benjamin Marias, rejoint par Thibault Liebenguth. Ils ont envie de faire bouger les choses, de contribuer positivement à changer la société et avoir un impact positif sur nos écosystèmes actuels. Passée d’une agence avec un fonctionnement de SARL à une coopérative de salariés, la structure est aujourd’hui sous la gouvernance de 12 salariés qui contribuent activement à son essor et à son évolution. Leur objectif : accompagner entreprises de l’Outdoor et territoires de montagne à avoir moins d’impact sur l’environnement, à mieux gérer leur stratégie environnementale et sociale. Ce qui passe, pour une marque, par un accompagnement sur les produits, les matériaux écologiques, un conseil sur les certifications adéquates pour la production et les usines, une stratégie de communication adaptée, une aide à l’innovation, mais aussi à l’engagement avec des associations. En termes d’actions solidaires, Mountain Wilderness n’est pas en reste! Avec ses manifestations «Encordé-es pour le climat », en tant qu’association nationale œuvrant pour la protection de la montagne, elle a frappé fort dans les villes de Grenoble et d’Annecy. Le but? Alerter l’opinion publique et les autorités sur l’urgence d’une action visant à protéger nos paysages et la nature face à la dégradation du climat. « Les rochers s’effondrent, les glaciers disparaissent, la biodiversité souffre… Habitants, pratiquants et professionnels de la montagne voient leurs espaces de vie et leurs pratiques modifiés. » selon l’asso. Pour elle, il est grand temps d’agir. D’autres initiatives verront le jour dans les grandes villes de France avec pour objectif d’alerter et partager les témoignages d’en haut sur la situation dramatique de nos territoires de montagne, prémices des modifications à l’échelle mondiale. Pour fédérer les sportifs autour d’une pratique écoresponsable, Made Nature agit et véhicule le message « de respecter et protéger le terrain de jeu sur lequel nous pratiquons nos activités sportives, et la nature en général » selon sa créatrice, Fanny Champlon. Cette entreprise offre une plateforme web, des événements et un blog qui invitent les pratiquants à glisser vers une démarche plus respectueuse de l’environnement dans leur sport de prédilection. Choisir une marque, une initiative, des infos sur la fabrication et les produits, chacun peut trouver de quoi entamer un réel engagement.
DES MARQUES OUVRENT LA VOIE L’industrie de l’Outdoor devrait en toute logique être un exemple en termes d’éco-responsabilité. Quoi de plus légitime lorsqu’on s’adresse à ceux qui courent, roulent, glissent en montagne, à ceux qui se passionnent pour les vagues, à ceux qui s’amusent dans les airs… Or, même si certains leaders du milieu montrent la voie, des efforts sont encore à faire. On ne vous parle bien entendu pas de cette tendance au « greenwashing » dont certaines enseignes se servent allègrement pour paraître plus «vertes» qu’elles ne le sont en réalité. Prôner que l’on agit en faveur de l’écologie et du développement durable est en effet devenu une orientation assez prisée mais dans les faits, qu’en est-il réellement? Et
FOCUS
L’INDUSTRIE DE L’OUTDOOR DEVRAIT ETRE UN EXEMPLE EN TERMES D’ÉCO-RESPONSABILITÉ bien, encore une fois, entre ce qu’on nous dit et ce qui est effectivement fait, il y a tout un monde… Il y a quand même quelques exceptions. Pionnière dans son action pour l’environnement, la marque Patagonia reste une des références mondiales en matière de combat écolo. Son fondateur Yvon Chouinard, militant de la première heure, donne une impulsion responsable à sa société depuis ses débuts. Patagonia s’engage sur de nombreux projets depuis sa création en 1973. Il y a d’abord le duvet 100% recyclé où plumes d’oie et de canard sont récupérés et traités à partir de vieux oreillers, couettes et autres articles usagés qui ne peuvent pas être revendus. Ensuite, le Fair Trade Cerified™, pour que le travail des « petites mains » œuvrant dans les usines de production soit valorisé à sa juste valeur. Puis, les matières recyclées comme le polyester, le nylon et la laine sont récupérées pour confectionner de nouveaux produits. Le développement de la technologie Yulex™ dans la conception de combinaisons de surf. En pur produit dérivé du pétrole et non recyclable, le néoprène est extrêmement polluant. C’est donc en utilisant du caoutchouc naturel, provenant de sources certifiées FSC par la Rainforest Alliance, que l’entreprise innove et offre aux pratiquants un produit tout aussi performant et non polluant. La campagne Worn Wear invite à réparer et réutiliser plutôt que jeter et racheter. Un crédo incitant les consommateurs à conserver ce qui peut encore leur servir, un sérieux pied de nez à l’hyperconsommation.
QU’EST-CE QU’UNE MARQUE ÉCO-RESPONSABLE? Partons du postulat que c’est une entreprise qui a un vrai engagement dans sa manière de produire et commercialiser ses produits. Bien évidemment, de nos jours, les marques indépendantes, n’appartenant à aucun groupe côté en bourse sont bien plus libres de leurs choix et de leurs actions. Puis il y a le souci de la fabrication qui doit favoriser la qualité pour une meilleure longévité des produits, ainsi que les méthodes de production qui se doivent d’être respectueuses des humains et de l’environnement. Enfin, l’engagement de la marque en matière d’actions et de projets durables est également primordial. Celui-ci démontre la volonté des dirigeants de tendre vers un modèle investi, incitant ses clients à consommer mieux.
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FOCUS
ENVIRONNEMENT Picture Organic Clothing est une marque française dont l’incroyable success story et l’évolution des ventes n’ont jamais fait plier la volonté des 3 dirigeants de produire des vêtements respectueux de l’environnement. C’est une politique engagée et responsable que prône la jeune marque. Celle-ci s’articule autour de plusieurs axes. D’une part concernant les matières, notamment en cherchant des alternatives à celles issues du pétrole, puis en privilégiant des tissus biologiques, recyclés ou reconditionnés. Des recherches sont actuellement également engagées pour tendre vers des matières bio-sourcées, issues de plantes. D’autre part concernant les transports, Picture s’est toujours refusée à faire transiter sa production par avion, limitant ainsi les émissions de CO2. Intéressant lorsqu’on sait que le chargement d’un seul navire de taille moyenne représente l’équivalent de l’envoi de 1000 avions Airbus A380 !
marque la plus clean possible, tel est l’objectif de son fondateur, Clément Maulavé. A base de coton biologique et de polyester, tous deux recyclés, ou de fibres transformées provenant d’anciens vêtements collectés, les produits produisent le moins d’impact possible sur la planète et prouvent qu’une alternative est possible. Dans la même veine, Lastage fait des étincelles en termes de concept eco-friendly. Depuis sa conception, la marque s’engage pour l’environnement et surtout l’océan, avec notamment l’utilisation du Repreve, matière en polyester recyclé issu des très nocives bouteilles en plastique largement encore utilisées de nos jours et du spandex. Le fabricant souhaite également proposer du « made in france » et, quand ça n’est pas possible, travailler avec des usines respectueuses de chartes environnementales et sociales strictes.
Regroupant des marques incontournables dans le milieu de l’Outdoor, le Millet Mountain Group se mobilise sur plusieurs fronts pour limiter son impact sur l’environnement et ce de manière historique au travers de ses trois labels, Lafuma, Millet et Eider. Ainsi en quelques chiffres, en 2017, 72% des collections textile et l’ensemble des sac-à-dos étaient certifiés OEKO-TEX®, 41% certifiés Bluesign®. Un tiers des produits endommagés étaient réparés dans les ateliers du groupe plutôt que d’être remplacés auprès des consommateurs, deux tiers étaient recyclés, upcylés ou donnés à des associations. Enfin, 55% des vêtements étaient authentifiés Low Impact, un référentiel interne d’éco-conception. Les dirigeants font des efforts et souhaitent atteindre des objectifs à long terme fixés pour chaque problématique d’ici 2020. Et puis il y a les marques qui sont éco-conçues par essence et de façon naturelle. Icebreaker fabrique et commercialise des vêtements en laine mérinos depuis 23 ans et pratique une politique éthique d’approvisionnement et de conception soucieuse du bien-être animal et des agriculteurs qui la fournissent, ainsi que de l’environnement. Entre autres, elle tisse des relations de long terme avec de petits producteurs de laine, sans intermédiaire ni soustraitant, assurant ainsi leur pérennité. La marque replace l’humain au centre de tout et valorise le potentiel de ceux qui travaillent dur dans les usines partenaires (autres initiatives de la marque p.21). Henjl, marque haut-savoyarde conçoit des produits à base de laine mérinos et privilégie une fabrication et des fournisseurs de proximité. Les toisons de laine vierge proviennent de moutons élevés en Amérique du Sud et dans les Alpes par des fermes respectueuses de la condition animale. Le tricotage, le remaillage main et la confection sont français ou européen, un gage de qualité et une vraie démarche environnementale. Rafraichissant et preuve que le monde de l’Outdoor a plus que jamais pris conscience que notre consommation devait changer, de petites start-ups émergent en son sein, bouleversant la dynamique et les conventions. Hopaal est une jeune marque de vêtements, implantée à Biarritz qui casse les codes et propose sur le marché des produits 100% recyclés! Créée en 2016, la société est l’exemple parfait du changement de mentalité et démontre que l’engagement de tous ne fait que débuter. Devenir la
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LES INITIATIVES DE PETITES STARTUPS ET D’ENTREPRISES PIONNIERES OUVRENT LA VOIE
ENVIRONNEMENT Privilégier un équipement de qualité dont la durée de vie sera plus longue et donc n’aura pas besoin d’être remplacé à chaque saison. Sinon, on parle des emballages? En rando, sortie running, VTT ou tout autre sport de plein air, on aime avoir son petit en-cas avec soi. Mais qui dit « en-cas » dit emballé avec du plastique issu du pétrole dans 99% des cas, n’estce pas ? Là aussi, on est heureux de voir apparaître des initiatives « green » comme avec la société Cook’n’run qui commercialise des barres énergétiques 100% bio et made in france. La startup a eu la bonne idée de créer un emballage issu du végétal, à base de cellulose de bois 100% compostable, une initiative inédite en France sur ce type de produit, on applaudit!.
ET POUR LE FUTUR? Sujet vaste, autant qu’intéressant, la place de l’Outdoor dans la démarche éco-responsable n’est pas encore tout à fait définie. Aux grandes alternatives extrêmes, il est important de mettre quelques limites. C’est le cas du « Made in France » par exemple. Bien sûr, nous aimerions tous, chers patriotes, acheter, porter, arborer fièrement des produits techniques, faits pour nos pratiques sportives et nos vies d’aventuriers, faits en France. Mais la réalité nous dit aujourd’hui que ce n’est pas si simple. Des impératifs de coût notamment ne permettent pas à toute une partie de la population de s’offrir la marchandise produite en France et donc à des prix élevés. Les clients sont encore assez frileux à l’idée de débourser plus cher pour un produit, certes de meilleure qualité, mais induisant une dépense plus élevée. Dans ce cas, comment faire ? Produire en Asie ou en Chine est-il si mal ? Il semblerait que non, à condition de choisir les bonnes usines et les bons modes de transport. Le plus gros problème vient alors des pratiques énergétiques du pays en question. Prenons le cas de la Chine dont la production d’énergie vient principalement du charbon et dont on connait aujourd’hui l’impact catastrophique… Au delà de la production, il y a également tout un ensemble de
LE POLYBAG Parmi les gros chantiers de l’Outdoor et des fabricants, il y a le bannissement du polybag. Le polybag est le sac plastique, issu du pétrole, qui protège les vêtements et autres articles dès leur sortie de l’usine de production. Ce sont donc des millions et des millions de sacs plastiques polluants qui sont disséminés dans le monde chaque jour. Les marques et les organismes en sont conscients, il faut changer cela. Mais cela n’est pas si facile. Le polybag est résistant et fiable pour préserver les produits et il sera compliqué de lui trouver une alternative. Cependant, en mutualisant les efforts, en partageant les innovations, il ne fait pas de doute que l’industrie du « monde extérieur » saura trouver sa solution.
FOCUS
CE SONT LES POLITIQUES DE CHAQUE ENTREPRISE QUI PEUVENT REPRÉSENTER D’ENCOURAGEANTES OFFENSIVES POUR LE FUTUR facteurs à englober. Prenez Norrona, la marque norvégienne d’équipements outdoor, dont la direction a constaté amèrement que trop d’employés se rendaient au travail en voiture. Ni une ni deux, l’entreprise a donc fait déménager tout son petit monde à quelques centaines de mètres des pistes cyclables du centre-ville d’Oslo, au coeur d’un bâtiment éco-responsable flambant neuf. Et cela a payé car c’est aujourd’hui 85% des salariés qui viennent au travail sans qu’il y ait le moindre impact sur la planète. Autre initiative, le siège social de Salewa, qui commercialise des vêtements et des équipements de montagne, est le premier building italien à avoir reçu la certification de la Climate House Agency et dont la particularité est de fonctionner uniquement à l’énergie solaire. L’immeuble va jusqu’à en produire pour une partie de son territoire! Ce sont donc les philosophies et politiques de chaque entreprise qui peuvent être améliorées et représenter d’encourageantes offensives pour un futur plus écolo. Il y a donc un engagement certain, de la part de tous, qui va dans le bon sens. Cependant, les actions ne sont encore pas suffisantes et il reste beaucoup de choses à faire. Dans le monde des affaires, il est difficile d’inverser une tendance au profit et à la recherche de marge. Les enjeux financiers sont bien trop présents pour permettre d’amorcer un changement plus drastique. Toutefois, les initiatives de petites startups et d’entreprises pionnières ouvrent la voie et nous laissent espérer un futur plein de possibilités. Le pouvoir est aussi et surtout dans la main du consommateur. S’il ne fait pas attention à ce qu’il consomme, le contexte n’évoluera pas. Pierre Rhabi, fondateur du mouvement écolo Colibris, nous le rappelle au travers d’une célèbre histoire amérindienne : Lors d’un feu de forêt, un colibri tente d’éteindre l’incendie en ramenant l’eau de la rivière avec son bec. Les autres animaux, moqueurs, lui demandent comment il compte éteindre le feu. C’est alors que le colibri répond « je fais ma part ». En d’autres termes, c’est par l’action de chaque individu, quelle que soit sa force, que des avancées concrètes seront réalisées.
L’OUTDOOR RESPONSABLE Pour en savoir +, retrouvez la version complète sur www.mokaddict.com
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MK LIKE
ENVIRONNEMENT
Haute-Savoie
PRÉOCCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES DU DÉPARTEMENT
Texte Zoé Glassey
Face à des enjeux toujours plus divers concernant la biodiversité à protéger, les notions d’environnement et de développement durable sont au cœur des décisions : urbanisation, agriculture, économie, tourisme... L’objectif est de constituer un véritable capital nature. La biodiversité de la Haute-Savoie est d’une richesse exceptionnelle. Des milieux naturels variés, des espèces par milliers, le territoire regorge de trésors à préserver. De plus, le patrimoine naturel de la Haute-Savoie est une des conditions majeures au maintien de ses activités économiques et touristiques. Le rôle que prend à cœur le Département est d’aider les élus locaux à créer et mener à bien les projets de développement durable et de sensibilisation. C’est dans cette optique qu’est adopté le Schéma des Espaces Naturels Sensibles de Haute-Savoie 2016 - 2022, fil rouge de la politique menée par le Département aujourd’hui. Ainsi, chaque décision est empreinte de la volonté d’agir en faveur du cadre de vie des habitants. Cette charte de bonne conduite envers l’environnement est déclinée en trois axes stratégiques différents. La première mission défendue est de préserver la nature et les paysages. Il s’agit de promouvoir un urbanisme durable et respectueux des milieux naturels. Les zones à défendre sont définies : alpages, rivières, lacs, zones humides, forêts, plaines, vergers… Une fois délimités, ces espaces doivent être préservés. Les constructions, pratiques agricoles et fréquentations de ces zones peuvent devenir des menaces. Par conséquent, le Département possède un rôle de défenseur et vérifie que les actions modifiant le paysage soient effectuées dans le respect de la faune et la flore. La deuxième partie vise la valorisation de la nature et l’accueil des publics. En d’autres termes, il est question ici de
mettre en valeur les paysages remarquables, les embellir et les rendre accessibles. Les actions concrètes sont en lien étroit avec le tourisme et le sport. C’est le cas du développement des structures et équipements pour favoriser l’activité ou du soutien financier de compétitions et d’événements. En incitant à découvrir les merveilles de la nature, le Département informe et sensibilise. Tout naturellement, on découvre et comprend son environnement. Enfin, le dernier objectif est celui d’enrichir la connaissance sur la biodiversité et les paysages. Plus concrètement, le Département analyse les conséquences du changement climatique pour les anticiper. Afin de faire toujours mieux en matière d’environnement, il faut des études et recherches sur lesquelles se baser. Cette fabrication de savoir est encouragée. Ensuite, les connaissances sont partagées le plus pertinemment possible. La Haute-Savoie abrite la plus grande surface de réserves naturelles nationales (plus de 20 000 ha). L’ambition est de protéger ces milieux qui sont les poumons de tout l’écosystème du teritoire.
DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-SAVOIE hautesavoie.fr
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QUEL EST L’IMPACT DE VOTRE T-SHIRT SUR L’ENVIRONNEMENT ? En 2050, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans nos océans, annoncent certains scientifiques. À l’heure actuelle, les microfibres représentent 85 % des détritus générés par l’homme qui jonchent les plages à travers le monde. À chaque lavage en machine, les tissus synthétiques peuvent libérer plus de 700 000 microfibres plastiques, polluant nos cours d’eau et intoxiquant la vie marine. Sans parler du gaspillage de l’eau : 152 litres utilisés par lavage.
Rompez le cycle. Portez votre t-shirt tous les jours, lavez-le une fois de temps en temps. Nos t-shirts Tech-Lite sont composés à 87 % de laine mérinos naturelle. Naturellement doux, respirants et résistants aux odeurs, ils vous permettent de rester actifs plus longtemps entre deux lavages. Moins de lessive signifie moins de ressources gaspillées, moins de pollution plastique dans nos cours d’eau et donc moins d’impact sur la planète.
Il y a forcément une meilleure solution.
Imaginez une vie avec moins de plastique.
Nous nous sommes donné pour mission de sensibiliser les gens à la dépendance du secteur de l’habillement vis-à-vis des produits synthétiques d’origine pétrochimique. Choisir des alternatives naturelles est à la fois bon pour notre espèce et pour la planète. Plus il y a de solutions naturelles, moins il y a de nuisances. Individuellement, nous pouvons tous faire la différence. Collectivement, nous pouvons lancer un mouvement. Faites partie du mouvement. Move to natural™.
Magasin icebreaker Chamonix | 163 Rue Joseph Vallot Magasin icebreaker Annecy | 3 Rue Président Favre
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ENVIRONNEMENT
THE VORTEX SWIM OU LE SAUVETAGE DES OCÉANS
Texte Zoé Glassey
Le niveau de pollution plastique des océans ne cesse d’augmenter. L’entreprise icebreaker s’associe à un héros, le nageur Ben Lecomte. Le projet ? Pour symboliser les 300 millions de tonnes de plastique produits chaque année, le nageur parcourra 300 milles marins à la nage. La pollution des océans par le plastique n’est plus une découverte. Nombreuses sont les vidéos choc devenues virales sur le web. L’image qui se dessine dans nos esprits est celle de sacs, de bouteilles, de pailles, et de toutes sortes de détritus plastiques rendant impossible la vision de la surface de l’eau. Ce qui est moins apparent, par conséquent moins imaginable, c’est la présence de microplastiques invisibles à l’œil nu. Nos vêtements sont leur principale source de provenance. En effet, les textiles synthétiques, en passant à la machine à laver, rejettent des particules. Elles sont si microscopiques qu’elles ne sont pas filtrées. Un peu plus tard dans le cycle de l’eau, ces fibres synthétiques se retrouvent dans les océans et la faune marine les ingère. Ces microfibres plastiques sont désormais présentes dans nos assiettes. Pour icebreaker, « les réponses sont dans la nature ». La marque néo-zélandaise, soucieuse de l’environnement, conçoit des vêtements à partir de fibres naturelles. Ces tissus libèrent beaucoup moins de microplastiques au lavage. Mais l’engagement d’icebreaker ne s’arrête pas là. Cette année, la société s’engage aux côtés du nageur longue distance Ben Lecomte. L’objectif est d’augmenter le panel de données analysables sur la pollution plastique. Le héros palmé traversera le Pacifique, de Hawaï jusqu’en Californie. Cette zone est communément appelée le vortex d’ordures, elle contient la plus grande concentration de plastique des océans ramenés par les courants. De ce fait, l’aventure porte
le nom de « Vortex Swim ». Ben prévoit de nager vaillamment 8h par jour, afin de parcourir environ 560 km ! C’est le 8 juin 2019 que le courageux sportif s’est jeté à l’eau à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan. Il est accompagné d’un équipage à bord d’un voilier, le Discoverer. Comme ce bateau avance au rythme du nageur, les échantillons prélevés seront de qualité optimale. Des fragments visibles jusqu’aux particules microscopiques, l’expédition va permettre une analyse poussée de la menace plastique qui s’abat sur les océans. L’objectif final reste la prise de conscience. Ben Lecomte s’engage depuis plusieurs années à trouver des solutions alternatives. Il soutient sa philosophie ainsi : « On dit à juste titre qu’il vaut mieux être des millions à agir imparfaitement, plutôt qu’une poignée à agir parfaitement ». icebreaker propose des produits fabriqués dans un but éthique et durable. En soutenant la marque, vous supportez aussi cette expédition d’immense envergure. La planète bleue et ses océans vous remercient. THE VORTEX SWIM benlecomte.com
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SPORTS DE FOND
AGENDA
du
arathon Mont-Blanc
©Gaetan Haugeard
27/ 30 juin 2019
Ski, Run, Breathe. Since 1987 in Chamonix Mont-Blanc
MARATHON DU MONT-BLANC
TRAIL DU JEUDI 27 JUIN AU DIMANCHE 30 JUIN CHAMONIX MONT-BLANC Les courses du Marathon du Mont-Blanc, sont une réussite tant au niveau sportif que populaire. L’événement est devenu considérable en quelques années, pour autant notre organisation est associative et repose sur nos bénévoles et la volonté des collectivités locales. Parcours : • 90km du Mont-Blanc 6220m D+ • 42km du Mont-Blanc 2730m • Young Race Marathon 15km 1200m D+ • 23km du Mont-Blanc 1680m D+ • 10km du Mont-Blanc 325m D+ • KM Vertical 3.8 km 1000m D+. Infos : montblancmarathon.net Prix : de 20 à 80 €
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PANDATHLON COURSE D’ORIENTATION SAMEDI 29 JUIN ET DIMANCHE 30 JUIN ALPE D’HUEZ La course outdoor fun, écolo et solidaire du WWF ! Intervenez là où la nature en a besoin. Le WWF organise chaque année le Pandathlon, l’événement sportif et éco-conçu pour participer activement à un projet de préservation de la nature, le temps d’un week-end. Joindre l’utile au très agréable, comme on dit. Votre but : récupérer un maximum de balises disséminées dans la nature, en un temps imparti. Vous partez avec une carte, une gourde pleine d’eau, vos 2 compères d’aventure et c’est tout. Infos : www.pandathlon.fr Prix : 60 € par équipe de 3 personnes
21E CYCLOSPORTIVE «LA GRAND-BO» CYCLISME DIMANCHE 30 JUIN LE GRAND BORNAND
2 circuits de 63 et 110 km pour respectivement 1660 et 3320 m de dénivelé positif… La Cyclo Grand-Bo, traditionnel rendez-vous cyclosportif organisé par le VéloClub du Grand-Bornand. Ouverte aux cyclistes de plus de 18 ans, licenciés ou non, cette épreuve inscrite au Challenge Haute-Savoie des Cyclosportives réunit chaque année près de 500 compétiteurs amateurs désireux d’en découdre au fil de quelques-unes des plus belles routes de la région. Programme : • Grand circuit : 110km, 3213m D+ • Petit circuit : 63km, 1660m D+ • Randonée : 77km, 1325m D+ Infos : www.legrandbornand.com Prix : de 25 à 38 €
CONTRE-LAMONTRE EIFFAGE DU COL DE LA LOZE CYCLISME DIMANCHE 30 JUIN ET DIMANCHE 28 JUILLET COURCHEVEL
À l’occasion de l’ouverture de la nouvelle piste goudronnée du col de la Loze (alt. 2 304m), participez au Contre-la-Montre Eiffage ! Deux distances sont proposées dans un cadre exceptionnel avec les derniers 5,8km exclusivement dédiés aux cyclistes : • Trophée Eiffage : 22,6km / 1510m D+ au départ du Carrey (alt. 845m) à partir de 10h00 • Trophée Felt : 8,6km / 580m D+ au départ de Courchevel (alt. 1760m) à partir de 11h00 Infos : www.courchevel.com Prix : de 12 à 16€
SPORTS DE FOND
AGENDA
COURSE DE LA DENT D’OCHE TRAIL DIMANCHE 30 JUIN BERNEX
Course de montagne (100m D+) sur 7 km, ouverte à tous (certificat médical ou licence obligatoire). Tout se termine autour d’un buffet. Nombreux lots. Départ dans le centre de Bernex et arrivée au refuge de la Dent d’Oche. Infos : www.bernex.fr Prix : 10 €
TRAIL DE L’EPINE TRAIL DIMANCHE 30 JUIN LA MOTTE SERVOLEX
Venez faire partie de cette belle vague d’espérance et découvrir les sentiers de l’Epine. Compétition avec 2 parcours chronométrés proposés : • Trail de l’Epine : 27 km et 1240 m D+ • Course nature La P’tite Aiguille 10 km et 300m D+ • Marche à allure libre sur le parcours de la P’tite Aiguille. De nombreux lots sont prévus pour récompenser les coureurs. Infos : www.eachambery.com Prix : à partir de 7€
5ÈME PIERRA MENTA EDF ÉTÉ
TRAIL DU VENDREDI 05 JUILLET AU DIMANCHE 07 JUILLET ARECHES BEAUFORT La plus belle, la plus difficile et la plus exigeante course de trail par équipe ! Cette course de running en montagne se démarque par sa technicité comme l’une des références de course à pied. 3 jours de course par équipe de 2, 70km pour 7000 mètres de dénivelé positif, 3 secteurs mythiques : Grande Journée, Roche Parstire et l’immanquable Grand Mont. Une course typée montagne loin des singles bien roulants des autres Trails connus. Infos : pierramenta-ete.com Prix : 75 €
TRIATHLON INTERNATIONAL DU LAC D’ANNECY TRIATHLON DIMANCHE 30 JUIN ANNECY
Comme depuis de nombreuses années, le départ natation se fera au bord du Pâquier, magnifique esplanade située en bordure du lac et au cœur de la ville. Ce sera le centre névralgique d’une course proposant trois parcours dans des environnements exceptionnels. Parcours : 1,5km de nage, 40km de vélo, 10km de course à pied Infos : annecy-triathlon.com Prix : de 50 à 80 €
SPARTAN RACE
HIGH TRAIL VANOISE
Niché au creux des Alpes, entre montagnes, forêts et lacs l’évasion est à portée de main. Les 650 km du domaine offrent de très belles opportunités pour élaborer des tracés pittoresques et hors normes : Traversée de lacs d’altitude, ascension de pentes vertigineuses, saut dans des cascades naturelles, traversée des hauts pâturages, nage en eaux vives dans les rivières. Infos : spartanrace.fr Prix : de 77 à 97€
Val d’Isère branche son cardio pour offrir aux amoureux des courses en montagne un weekend d’exception. Le High Trail Vanoise® se déclinera ainsi en 5 courses de tous niveaux, offrant à ses participants la possibilité de traverser les plus beaux panoramas de Haute Tarentaise et de Maurienne. Infos : www.high-trail-vanoise.com Prix : de 10 à 150 €
COURSE D’OBSTACLES SAMEDI 06 JUILLET MORZINE AVORIAZ
TRAIL DU VENDREDI 05 JUILLET AU DIMANCHE 07 JUILLET VAL D’ISÈRE
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SPORTS DE FOND
AGENDA RED BULL 400
TRAIL SAMEDI 06 JUILLET COURCHEVEL Venez affronter les 400m des tremplins olympiques lors de cette troisième édition de la Red Bull 400. À 1300m d’altitude, avec une pente atteignant les 78% et 140m de dénivelé, cette course attire de plus en plus de candidats. 1200 participants sont attendus cette année. Nouveauté : la finale se déroulera en nocturne ! Infos : www.redbull.com Prix : NC
TOUR DES GLACIERS DE LA VANOISE TRAIL SAMEDI 06 JUILLET ET DIMANCHE 07 JUILLET PROLOGNAN LA VANOISE
Plus qu’un défi sportif exceptionnel, le TGV est un Trail où la beauté du parcours est à la hauteur de sa difficulté ! 600 coureurs vont s’élancer sur les sentiers qui contournent la plus grande calotte glaciaire d’Europe occidentale: les Glaciers de la Vanoise ! 73 km pour 3800 m de dénivelé positif, qualifié par les traileurs de « Plus beau trail de France ». Infos : trailsvanoise.fr Prix : de 30 à 100 €
TRAIL DES BAUGES TRAIL DIMANCHE 07 JUILLET CHATELARD
2 parcours : un de 21 km et un de 43km ainsi qu’un mini trail 3x1 km ! Le départ et l’arrivée se font au Châtelard et les circuits font le tour du mont Julioz. Pour faire plaisir au plus grand nombre, un mini-trail biathlon est rajouté : 3 boucles de 1 km. Infos : traildesbauges.wixsite.com Prix : de 5 à 65 €
LE PAPE MARMOTTE GRANFONDO ALPES LA MONTAGN’HARD TRAIL SAMEDI 06 JUILLET ET DIMANCHE 07 JUILLET ST-GERVAIS LES BAINS
La Montagn’hard propose aux coureurs amoureux de la montagne un week-end de trail sur les plus beaux sentiers du val Montjoie. Tout au long de votre parcours, vous vous régalerez de ces paysages dont on ne peut se lasser : Mont-Blanc, glacier de Miage, Beaufortain, Aravis… Venez découvrir les pentes les plus sévères du trail haut-savoyard ! 3 Parcours, 3 Distances, 4 formats de course : 106 km et 8 300 m D+, 63 km et 5 000 m D+, 42 km et 3 500 m D+ (en solo ou en relais par 2). Infos : lamontagnhard.com Prix : de 30 à 90 €
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VERTICAL K2 VILLAROGER
TRAIL DIMANCHE 07 JUILLET LES ARCS Une montée sèche, c’est ça la Vertical K2 ! Une course de trail qui est l’unique étape française de l’European K2 Cup, un challenge européen de doubles Kilomètres Verticaux ! 2 parcours seront proposés pour cette 4ème édition : • K2 : 7.6KM / 2000M D+ • K1 : 3.4 KM / 1000M D+ Infos : k2-tps.fr Prix : de 20 à 35 €
CYCLISME DIMANCHE 07 JUILLET VALLOIRE
Chaque cycliste a un jour entendu résonner le nom de cette légendaire cyclosportive, parfois pour son ambiance frénétique avec son peloton hétéroclite et multilinguiste, certainement pour la beauté de son parcours, sans aucun doute pour la difficulté et l’enchaînement de ses cols mythiques. Il en faut en effet, de la ténacité et du courage pour venir à bout des 174 kilomètres et des 5 000 mètres de dénivelé positif du parcours. Infos : marmottegranfondoseries.com Prix : de 20 à 110€
AGENDA
CYCLO JPP
CYCLISME DIMANCHE 07 JUILLET CLUSES - LES CARROZ Venez en aide aux familles et enfants atteints de lésions cérébrales. Chaque année, près de 1000 amoureux de la Petite Reine viennent rouler aux côtés de JeanPierre Papin et soutiennent ainsi l’association. Parcours : • 60 km - 960m D+ • 85 km - 1780 m D+ • 110 km 3000m D+ • 135 km - 3955m D+ Infos : www.cyclo-jpp.com Prix : de 30 à 48 €
SPORTS DE FOND
L’ARAVIS SKY PURSUIT
TRAIL SAMEDI 13 JUILLET ET DIMANCHE 14 JUILLET MANIGOD De nouveaux parcours : 100% sentiers, 0% bitume, 100% nature. Partez à la découverte des Aravis, du massif de l’Etale, la Mandallaz, de l’aiguille de Manigod,en passant par le col du Passet, le massif du Charvin, la Pointe d’Orsière et même le Sulens. 5 formules au choix : • L’Aravis Sky Pursuit solo ou duo KV de Manigod 2917m pour 1000m de D+ et Skyrun du Passet (20km pour 2000m de D+) • KV de Manigod 2917m pour 1000m de D+ • Skyrun du Passet (20km pour 2000m de D+) • Le Trail du Dahu (10km pour 350m D+) Infos : les-trailers-des-aravis.fr Prix : de 12 à 40 €
CHÂTEL CHABLAIS LÉMAN RACE 2019 CYCLISME DIMANCHE 14 JUILLET CHÂTEL - CHAMPÉRY
Première édition de cette cyclo sportive avec un circuit exceptionnel dans le Chablais Français et Suisse en passant par la Vallée d’Abondance, l’ascension du Col du Corbier, Evian, Aigle, Champéry. Pour cette course cycliste, deux parcours seront disponibles : • Le grand parcours de 151km avec un dénivelé positif de 2631m. • Le petit parcours de 60km avec un dénivelé positif de 1693m. Infos : chatelchablaislemanrace.com Prix : de 65 à 85 €
TRAIL DE LA ROSIÈRE CYCLO TOUR DE L’ARVAN VILLARDS
CYCLISME DU VENDREDI 12 JUILLET AU DIMANCHE 14 JUILLET SAINT JEAN DE MAURIENNE Septième manche du Challenge Cyclo’Tour Rotor, la Trilogie de Maurienne est une des épreuves doyennes du cyclosport français. Réputée pour être une des cyclosportives les plus dures de France, cette épreuve est sans doute l’une des plus belles. Infos : challengecyclotour.com Prix : de 15 à 45 €
AQUATHLON AIX-LES-BAINS RIVIÉRA
COURSE A PIED - NATATION DIMANCHE 14 JUILLET AIX-LES-BAINS Sauter d’un bateau et traverser à la nage le plus grand lac naturel de France, puis enchaîner avec de la course à pied. Voici ce qui vous attend lors de l’Aquathlon Aix les Bains Riviera des Alpes. Infos : aquathlonaixlesbains. wordpress.com Prix : de 18 à 51 €
TRAIL DIMANCHE 14 JUILLET LA ROSIÈRE
La Rosière vous offre des panoramas de rêves et des sentiers techniques pour ce nouveau 40 km ! Ce trail vous emmènera sur une crête surplombant le Col du Petit Saint Bernard, avec le Mont Blanc en toile de fond. Puis, vous découvrirez après une montée exigeante par le passage de le Louie Blanche, une pure merveille face au Mont Pourri, le vallon et plateau du Ruitor ! Le Lac Noir sera votre récompense après une montée de 500m. Infos : www.traildelarosiere.com Prix : de 5 à 42 €
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SPORTS DE FOND
AGENDA TRAIL & YOGA
TRAIL - YOGA - GASTRONOMIE DIMANCHE 21 JUILLET CRUSEILLES CHÂTEAU DES AVENIÈRES
TOUR DU VAL D’AOSTE
CYCLISME MERCREDI 17 JUILLET SAINTE-FOY-TARENTAISE Six jours de compétition, 694 kilomètres entre la Vallée d’Aoste, la France et la Suisse et beaucoup de montées. Le programme de la course réservé aux coureurs Under 23 ans était très attendu et les organisateurs n’ont pas trahi les attentes avec des étapes, selon la tradition, sélectives et captivantes. L’étape française aura lieu mercredi et partira de Sainte Foy Tarentaise et se terminera à Saint Gervais Mont Blanc. Infos : www.girovalledaosta.it Prix : gratuit pour les spectateurs
ULTRA TOUR DU BEAUFORTAIN
TRAIL SAMEDI 20 JUILLET ET DIMANCHE 21 JUILLET BEAUFORT L’ultra tour du Beaufortain est disputé en solo ou en relais, un ultra de 105 km et 6900 m D+ dont l’itinéraire emprunte un parcours technique, à travers le Massif du Beaufortain. Vous évoluerez sur des sentiers muletiers, franchirez des cols, avec des panoramas somptueux dans un milieu naturel et préservé. Infos : ultratour-beaufortain.fr Prix : de 85 à 115 €
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Vous avez toujours voulu vous mettre au trail sans jamais oser vous lancer ? Découvrez nos demi-journées Initiation au yoga, trail et dîner. Dès 14h00 : rendez-vous au Château pour votre séance de yoga qui vous préparera à votre session de trail.15h / 18h00 : initiation au trail et découverte du Salève. 18h00 : retour au Château où vous pourrez profiter de notre espace bien être avec fauteuil massant, sauna et hammam. 19h30 : dîner gourmand pour récupérer et débriefer de la session Infos : chateau-des-avenieres.com Prix : 95 €
10ÈME TOUR DU MONT BLANC CYCLISME SAMEDI 20 JUILLET LES SAISIES
The world’s toughest one day bike race. Qualifié ainsi par la presse spécialisée, le Tour du Mont Blanc fait figure de référence dans le monde des épreuves Ultra. Résister aux 330 kilomètres, avaler les 8000 mètres de dénivelé positif et repousser ses propres limites sont les maîtres mots pour relever ce défi hors norme. La route est longue à travers les paysages alpins des 3 pays traversés (France, Suisse et Italie). Infos : letourdumontblanc.fr Prix : 145€ en solo, 220€ en duo
33ÈME MONTÉE DU NID D’AIGLE TRAIL DIMANCHE 21 JUILLET SAINT GERVAIS
Au pied du Mont-Blanc… De 580m d’altitude en vallée… A 2407m aux portes de la HauteMontagne… L’aventure du Nid d’Aigle vous attend, en courant ou en marchant ! Une course chronométrée comptant pour le Challenge National des Courses de Montagnes. Un voyage en Tramway du Mont-Blanc est « LE » prétexte à de multiples escapades… Infos : www.saintgervais.com Prix : A partir de 30 €
TOUR DE FRANCE
CYCLISME DU JEUDI 25 JUILLET AU SAMEDI 27 JUILLET DIVERS LIEUX Le Tour de France est de passage dans la région ! Etape 18, le 25 juillet : Départ d’Embrun jusqu’à Valloire en passant par le col de Vars, le col d’Izoard et le col du Galibier. Etape 19, le 26 juillet : Départ de Saint-Jean-de-Maurienne jusqu’à Tignes en passant par le montée d’Aussois et le col de l’Iseran. Etape 20, le 27 juillet : Départ d’Albertville jusqu’à Val-Thorens en passant par le Cormet de Roselend et la Côte de Longefoy. Infos : www.letour.fr Prix : gratuit
© Crédits photo : OT Chamonix - Morgane Raylat, The Evian Championship, Jérémie Reuiller.
Vous avez des rêves ? ATMB vous y conduit
ATMB, partenaire de votre été Cet été, Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc vous emmène vers les trésors naturels de la Haute-Savoie. Evadez-vous vers cinq grands massifs alpins (le Mont-Blanc, les Aravis, le Giffre, le Chablais et le Beaufortain) et 30 stations de montagne, parmi lesquelles Morzine, Avoriaz, Megève, La Clusaz, Saint-Gervais ou Chamonix. Trail, VTT, golf, festivals, les équipes d’ATMB sont partenaires de votre été et vous souhaitent des moments inoubliables en Haute-Savoie.
AGENDA
11ÈME TRAIL DU TOUR DES FIZ
TRAIL SAMEDI 27 JUILLET ET DIMANCHE 28 JUILLET PASSY
LA 6000 D
TRAIL DU VENDREDI 26 JUILLET AU DIMANCHE 28 JUILLET LA PLAGNE
Passy accueille son événement phare de l’été avec plus de 1500 coureurs attendus à Plaine-Joux. Le Trail du Tour des Fiz propose des courses pour tous les niveaux. Les différents parcours traversent le massif des Fiz, les réserves naturelles de Passy et Sixt-Passy pour vous offrir une expérience unique mêlant effort intensif et contemplation. Parcours : • Duo 85km 7000m D+ • 61km 500m D+ • 30km 2300m D+ • 15km 700m D+ • 8,5km 450m D+ Infos : www.traildutourdesfiz.com Prix : à partir de 20 €
SPORTS DE FOND
TOUR DE TARENTAISE
CYCLISME DU MERCREDI 31 JUILLET AU SAMEDI 03 AOÛT DIVERS LIEUX Après 3 éditions réservées aux meilleurs coureurs de l’élite nationale et internationale, le Tour de Tarentaise 2019 s’ouvre à tous ! Que vous soyez compétiteur ou amateur en quête de défis, venez vous aussi dominer la montagne sur un parcours adapté. Infos : tour-de-tarentaise.com Prix : 47 €, gratuit pour les spectateurs
Course mythique et première en son genre à l’époque, la 6000D reste un défi pour la plupart des Traileurs et fête cette année ses 30 ans. Ce n’est pas rien que de monter des pommiers au Glacier ! Seul ou en binôme, venez tenter le défi ! Avec un dénivelé positif de 3500m pour un parcours total de 65k, le tracé emmène les coureurs du village d’Aime en vallée, au sommet du Glacier de Bellecôte à 3047m d’altitude, avec un passage dans les stations de ski de la Grande Plagne, pour redescendre ensuite la forêt à Montchavin et finir le long de l’Isère. Infos : www.la6000d.com Prix : de 52 à 75 €
TRAIL DE L’ÉTENDARD TRAIL SAMEDI 27 JUILLET ET DIMANCHE 28 JUILLET SAINT SORLIN D’ARVES
Au travers des Grandes Rousses au pied du Pic de l’Etendard. Au travers de sites remarquables comme le lac Bramant, le lac Blanc, le lac de la Fare , le col de Couar, le barrafe de Grand Maison, le plateau des Rousses, le col de la Croix de Fer, le glacier de l’Etendard. Profitez d’un cadre exeptionel ! 4 distances proposées : 16km, 22km, 44km et 65km Infos : www.traildeletendard.com Prix : de 15 à 45 €
LA TRACE DU BOUQUETIN
TRAIL DIMANCHE 28 JUILLET PRALOGNAN LA VANOISE La Trace du bouquetin, une course accessible à tous, rapide et nerveuse, qui vous permettra de visiter quelques-uns des charmants hameaux de Pralognan : la Croix, Chollière, les Prioux. Un trail de 15km avec un dénivelé de 570m positif. Infos : trailsvanoise.fr Prix : 15 €
LA FRISON-ROCHE TRAIL SAMEDI 03 AOÛT ARÊCHES-BEAUFORT
Ce sont les crêtes de la Roche Parstire qui surplombent à la fois la vallée d’Arêches et celle de Roselend qui ont séduit les traileurs venus participer à ce trail de montagne depuis toutes ces années… Venez admirer les magnifiques panoramas sur le Mont-Blanc, le Roc du Vent et la célèbre Pierra Menta! Infos : trailfrisonroche.webself.net Prix : NC
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SPORTS DE FOND
AGENDA HOKA ONE ONE X-TRAIL
TRAIL DIMANCHE 04 AOÛT COURCHEVEL Entre Courchevel et le Parc national de la Vanoise, parcourez 11km, 21km, 33km ou 54km au milieu des montagnes. Durant deux jours, profitez de nombreuses animations : démonstration de saut à ski, visite libre des tremplins olympiques, stands techniques, jeux gonflables… Infos : courchevelsportsoutdoor.com Prix : à partir de 15 €
TRAIL EDF CENIS TOUR
CYCLOSPORTIVE DE LA MADELEINE
La Haute Maurienne Vanoise, notre territoire d’accueil, s’offre à vous le temps d’un week-end. Profitez-en pour découvrir ses magnifiques villages, ses splendides panoramas et son lac d’altitude : le lac du Mont-Cenis. Au programme : 5 parcours allant de 10 à 77km, avec une variation de dénivelé entre 800 et 4700m, un KV, une randonnée, et une course enfants… Infos : www.edfcenistour.com Prix : de 7 à 71 €
La vallée de la Maurienne, à travers trois parcours cyclosportifs et deux cyclotouristes. Des cols emblématiques seront empruntés comme le Col de la Madeleine. 3 parcours : • 135 km 4400m D+ • 100km 3300m D+ • 70 km 2500m D+ Infos : cyclosportivelamadel. wixsite.com Prix : de 20 à 35 €
CYCLISME DIMANCHE 11 AOÛT SAINT FRANCOIS LONGCHAMP
TRAIL SAMEDI 03 AOÛT ET DIMANCHE 04 AOÛT VAL CENIS
LE TRAIL DU GALIBIER TRAIL DES HAUTS FORTS TRAIL DE MEGÈVE TRAIL DIMANCHE 04 AOÛT MEGÈVE
Pour la 3e édition, le Club des Sports de Megève organise le trail de Megève : deux parcours sur les pentes de Rochebrune de 15 et 27 km sont proposés pour défier les montagnes ! Infos : www.traildemegeve.com Prix : de 20 à 30 €
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TRAIL DU VENDREDI 09 AOÛT AU DIMANCHE 11 AOÛT MORZINE - AVORIAZ Course de montagne reliant Morzine à Avoriaz, le trail des Hauts-Forts vous emmène à la découverte des plus beaux panoramas des Portes du Soleil, autour du sommet des Hauts-Forts, point culminant du Chablais et des Portes du Soleil. 6 courses en 3 jours départ de Morzine, se terminent à Avoriaz, à 1800 m d’altitude. Courses individuelles et 1 course en relais sont proposées : • 51 km (D+ 3850 m.) - 40km (D+ 3040 m. environ) • 23 km (D+ 1950 m. environ) Nouveaute 2019 : 2 courses s’ajoutent au programme pour une offre de course encore plus complète ! Le KMV de Nantaux, l’un des plus durs de France : 1000m de dénivelé pour seulement 2,2km avec un pente à + de 70% au plus fort de la montée ! • 197+ du Pléney, une course ludique en relais à 2 sur la piste de ski du Pléney, en plein centre du village. Infos : traildeshautsforts.com Prix : de 22 à 42 €
TRAIL DU VENDREDI 16 AOÛT AU DIMANCHE 18 AOÛT VALLOIRE Le Trail du Galibier fait peau neuve et s’enrichit de nouveaux parcours ! • 67 km en deux étapes avec Bivouac à 2250m d’altitude • Le Trail du Galibier : 52 km : 3350m D+/- • Le Trail du Thabor : 32 km : 1900m D+/- • Le Trail des Aiguilles individuel 23 km: 1426m D+/- • Le trail du Lac Vert : 12 km, 620m D+/- • La Pom-Pom : 11 km, 700m D+/- • La Verticale de la Brive : 2,7 km 690m D+ • Le challenge Barbarot 23 km: 1330m D+/- • une course pour les enfants et une randonnée sur le tracé du trail du lac vert Infos : trailgalibierthabor.com Prix : de 10 à 40 €
Le salon des professionnels du sport 9.10 SEPTEMBRE 2019 LYON EUREXPO
Infos Exposants : +33(0)4 58 58 23 00 – contact@sportair.fr Infos Visiteurs : +33(0)4 58 58 23 01 – visiteurs@sportair.fr
AGENDA
WEEK-END DU TOUR DE LA GRANDE CASSE
ROAD E-BIKE GRAND PRIX
TRAIL DU VENDREDI 23 AOÛT AU DIMANCHE 25 AOÛT PRALOGNAN LA VANOISE
CYCLISME SAMEDI 17 AOÛT MANIGOD
Le Road E-Bike Grand Prix met les vélos de route à assistance électrique en compétition pour la toute première fois. La course de vélo électrique sur route est un sport qui réunit les communautés du cyclisme et des sports motorisés pour des compétitions excitantes dans des lieux spectaculaires. Les coureurs ont besoin de la force mentale et physique du cyclisme, ainsi que l’approche technologique et stratégique des sports de moteur électrique à batterie. Infos : www.les-trailers-des-aravis.fr Prix : de 15 à 20 €
SPORTS DE FOND
Une épreuve grandiose autour du plus haut sommet de la Savoie. Un parcours raide mais de toute beauté qui vous permettra d’évoluer entre cols et vallons d’altitude au coeur de la Vanoise. Les coureurs s’élancent pour un trail de 65 km et 3 855 m de denivelé positif. Avec un passage à Tignes le lac, un parcours exigeant, des paysages de rêve… Infos : trailsvanoise.fr Prix : de 10 à 100 €
L’ÉCHAPPÉE BELLE
TRAIL DU VENDREDI 23 AOÛT AU DIMANCHE 25 AOÛT AIGUEBELLE L’Echappée belle : Un parcours d’exception tant par sa beauté que par sa difficulté. Trois trails dont deux ultras : des parcours d’altitude magnifiques et techniques vous permettront de rallier Vizille (Isère) à Aiguebelle (Savoie). Le point culminant de la course atteint une altitude de 2 930m avec la Croix de Belledonne. Une traversée de glacier (Freydane), 15 cols et 40 km à plus de 2000m d’altitude doivent être franchis pour arriver au terme de cette aventure. Les meilleurs bouclent : les 144 km en 27h, tandis que les derniers finishers franchissent la ligne d’arrivée en un peu moins de 56h. Infos : lechappeebelledonne.com Prix : de 40 à 195 €
MANIGOD KV TRAIL SAMEDI 17 AOÛT MANIGOD
Nouvelle année, nouveau parcours ! Organisé par les Trailers des Aravis, le KV de Manigod garde son dénivelé de 1000m et passe sous la barre des 3km (2.92km). La course rejoint ainsi le cercle fermé des kilomètres verticaux les plus courts de France. Descente groupée jusqu’au départ à Comburce. La course monte ensuite à travers les arbres puis en station jusqu’à la pointe de Merdassier. Infos : www.les-trailers-des-aravis.fr Prix : de 15 à 20 €
TRAIL LE BÉLIER TRAIL DU VENDREDI 23 AOÛT AU DIMANCHE 25 AOÛT LA CLUSAZ Le Bélier fait partie des évènements « trails » les plus anciens de HauteSavoie et est un évènement majeur en France. Les épreuves qui se dérouleront sur le grand terrain de jeu de La Clusaz et de ses montagnes. Tous partageront des moments de convivialité sur les sentiers des Aravis. Plusieurs parcours pour tout les niveaux de 7 à 76km. Infos : www.lebelier-laclusaz.fr Prix : de 5 à 71 €
TRIATHLON DE LA MADELEINE TRIATHLON SAMEDI 24 AOÛT SAINT FRANÇOIS LONGCHAMP
La cinquième édition du Triathlon de la Madeleine aura lieu le 24 Août 2019 entre Saint Rémy de Maurienne et Saint François Longchamp - Montgellafrey, sur les pentes du Col de la Madeleine. Une distance M et une distance S seront proposés aux participants. Infos : triathlon-de-la-madeleine. onlinetri.com Prix : de 28 à 70 €
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SPORTS DE FOND
AGENDA MONTÉE D’ORELLE TRAIL DIMANCHE 25 AOÛT ORELLE
SCOTT CIMES DU LAC D’ANNECY
CYCLISME SAMEDI 24 AOÛT ET DIMANCHE 25 AOÛT ST JORIOZ Épreuve cycliste avec 2 parcours cyclorando (54 et 101 km) et 2 parcours chrono (101 et 136 km). Elle se déroule entre les rives du lac d’Annecy et le cœur du Massif des Bauges. Infos : lvorganisation.com Prix : de 10 à 40 €
CYCLO THOMAS VOECKLER BY MATRA
CYCLISME SAMEDI 24 AOÛT ET DIMANCHE 25 AOÛT CHÂTEL - CHAMPÉRY MORZINE 4 parcours allant de 40 à 120 km seront proposés durant le weekend afin de permettre à tous de se dépasser et de profiter des routes et des cols mythiques du domaine. En effet, vous pouvez rouler sur tous les parcours en mode rando ou bien chrono selon votre préférence. Infos : cyclothomasvoeckler.com Prix : de 25 à 90 €
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7km et 1500D+ : une épreuve ouverte à toutes catégories à partir de Junior/Cadet et qui compte pour le Challenge Trail en pays de Maurienne. Le parcours permet de découvrir Orelle et ses paysages variés : hameaux, forêt, pavés, tourbière, pour finir dans un cadre minéral d’altitude : Plan Bouchet. Infos : www.orelle.net Prix : 10 €
TRIATHLON INTERNATIONAL DU MONT-BLANC
HALF IRON MAN SAMEDI 24 AOÛT ET DIMANCHE 25 AOÛT PASSY Le Triathlon du Mont-Blanc vous propose de belles possibilités de courses dans un cadre d’exception face au Mont-Blanc. Parcours : • L : 1900m natation / 80km de vélo / 20km de course. • M : 1500m de natation / 45km de vélo / 10km de course. • S : 750m de natation / 22km de vélo / 5km de course. • 8-11ans : 100m de natation / 2 km de VTT / 1000m de course à pied. • 1215ans : 300m de natation / 5 km de VTT / 2000m de course à pied. Infos : montblanc-triathlon.fr Prix : de 13 à 140 €
TRAIL DES GETS TRAIL DIMANCHE 25 AOÛT LES GETS
1ère édition du Trail des Gets où 3 parcours de différents niveaux sont proposés aux 1200 participants attendus. Afin de permettre à chaque coureur d’apprécier les paysages montagneux, des ravitaillements sont prévus sur tous les parcours. Parcours de 9 à 35km de 500 à 2 000m D+. Infos : www.traildesgets.com Prix : de 12 à 34 €
UTMB
TRAIL DU LUNDI 26 AOÛT AU DIMANCHE 01 SEPTEMBRE CHAMONIX-MONT-BLANC L’UTMB® est l’évènement trail de tous les superlatifs ! Un rendez-vous incontournable pour les trailers du monde entier. Chaque année, l’élite du trail mondial se retrouve à Chamonix ainsi que près de 10 000 coureurs passionnés pour participer à l’une des 7 courses de l’événement. S’élancer en courant autour du Mont-Blanc, c’est avant tout vivre une aventure intérieure, une expérience unique où chaque participant devra puiser dans ses forces et repousser ses limites mentales et physiques pour franchir la ligne d’arrivée. Infos : utmbmontblanc.com Prix : NC
SPORTS DE FOND
AGENDA
API RACE 2019
COURSE À PIED DIMANCHE 15 SEPTEMBRE CHAMPÉRY
LA MAURIENNE GALIBIER
La seconde édition de l’Api Race sera une nouvelle fois l’occasion de réunir tous les passionnés du running désireux de vivre un moment d’exception ! C ’est un événement solidaire avec un état d’esprit unique et original puisqu’il met à l’honneur ceux qui soutiennent et accompagnent les malades quotidiennement : les métiers de la santé et les pompiers ! Infos : www.apirace.com Prix : de 10 à 21 €
CYCLISME SAMEDI 31 AOÛT ET DIMANCHE 01 SEPTEMBRE SAINT-MICHEL-DEMAURIENNE / VALMENIER L’ensemble des parcours sont accessibles au format chronométré et au format randonnée. Les vélos électriques sont autorisés sur les formats randonnée uniquement. 2 parcours sont disponible un de 60km et un de 115km. Infos : cyclomauriennegalibier.com Prix : de 15 à 50 €
SWISSPEAKS MARATHON TRAIL DU DIMANCHE 01 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 08 SEPTEMBRE MORGINS
Des Portes du Soleil au Lac Léman, venez parcourir des sentiers variés près de la frontière ! Relier les montagnes au lac, de Morgins au Bouveret. Le « Marathon façon SwissPeaks » est une invitation à l’évasion, une randonnée à vivre et à partager. Levez les yeux, profitez de ce moment de bonheur dans les montagnes. Parcours : • SwissPeaks 360 : 360 km 25 500m D+ • SwissPeaks 170 : 170 km 10800m D+ • SwissPeaks 90 : 90 km 6100 m D+ • Marathon : 42 km 2250m D+ • Semi Marathon : 21 km 1340 m D+ Infos : www.swisspeaks.ch Prix : à partir de 65 CHF
BIC LÉMAN PADDLE RACE
STAND UP PADDLE SAMEDI 07 SEPTEMBRE ET DIMANCHE 08 SEPTEMBRE SCIEZ Au programme de ce week-end glisse : • SUP Races 12’6 et 14’ : épreuve courte distance, LD et sprint • Pirogues Races : 2 épreuves LD. Et pour le grand public, novice ou non-initié, l’opportunité de découvrir le stand up paddle à travers des démos, tests et animations gratuites. Infos : voileasciez.fr Prix : de 20 à 50 €
SEMI-MARATHON DU LAC D’ANNECY COURSE À PIED DIMANCHE 15 SEPTEMBRE ANNECY Le semi-marathon du lac d’Annecy, un des plus beaux de France, n’a cessé de prendre de l’importance. Quoi de plus normal au vu du parcours entre lac et montagnes, de la bonne ambiance et de la qualité de l’organisation ! Infos : semi-marathon-annecy.com Prix : 34 €
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XTERRA
TRIATHLON SAMEDI 21 SEPTEMBRE ET DIMANCHE 22 SEPTEMBRE MEGÈVE Le XTERRA est la référence mondiale en termes de triathlon nature. Après la partie natation, les athlètes enchainent avec du VTT puis du trail. Né aux Etats Unis, les événements XTERRA se sont fortement développés en Europe depuis une dizaine d’année. Ils sont structurés sous la forme d’un circuit qualificatif pour les championnats du monde à Hawaï. Le XTERRA, c’est le plaisir de l’effort et la communion avec la nature. Infos : graveman.com Prix : de 10 à 180 €
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DESTINATION
DESTINATION SPORTIVE AU CŒUR DES MONTAGNES Texte Olivia Bergamaschi
La Région Dents du Midi, située dans le pays du Haut-Lac chablaisien suisse, au cœur de la vallée d’Illiez et du vaste domaine des Portes du Soleil, est un terrain de jeu infini où sportifs, amoureux de la nature et de grands espaces trouveront de quoi vivre leurs passions. Un domaine pour respirer et lâcher prise.
UNE RÉGION RICHE DE POSSIBILITÉS
LE PARADIS DU 2 ROUES
Le territoire a définitivement tout pour plaire en hiver comme en été. Cette dernière saison est continuellement le théâtre d’un jeu singulier et incessant entre les paysages somptueux, la nature magique, la faune joueuse et les amateurs de sports outdoor en tous genres. Avant même que les dernières neiges aient laissé place aux alpages fleuris, randonneurs et vététistes prennent déjà possession de la montagne. Ce sont 800 km de sentiers randonnées et 1000 km de pistes VTT qui attendent les fanatiques de la montagne, accompagnés de restaurants et cantines d’alpages pour faire des pauses bien méritées. Les possibilités sont illimitées, que vous optiez pour une excursion au cœur de la vallée ou pour un tour sur les sommets.
Les 2 roues ont une place prépondérante dans le paysage des Portes du Soleil. C’est le plus grand domaine VTT d’Europe avec quelques 600 km de sentiers balisés. La région est donc une destination de choix pour tous les pratiquants, avides de sensations fortes. Le Bike Park de Champéry-Morgins en est l’exemple flagrant. 9 pistes de descente (DH), 7 pistes de Cross-Country (XC), 1 piste de Coupe du Monde, 1 itinéraire e-bike : le Grand8, 2 pumptracks, 4 remontées mécaniques VTT et 5 magasins spécialisés feront de votre passage au park une expérience inoubliable! Infrastructures modernes et aménagements spécifiques jalonnent les parcours, assurant votre sécurité et celle de votre tribu.
Pour profiter de toutes les activités proposées par le domaine, plus besoin de se prendre la tête grâce au Multi Pass ! Avec ce sésame, vous profiterez d’un maximum d’expériences sur la totalité du territoire des Portes du Soleil, du 15 juin au 8 septembre 2019. 60 activités en illimité et 60 activités en réduction vous tendent les bras avec ce pass, de quoi occuper vos vacances et vos weekends de manière sportive et dynamique.
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Pour ceux qui préfèrent la balade de loisirs et profiter du paysage, une grande boucle à vélo électrique vous est destinée! Le Grand8 c’est un itinéraire de 40 km, idéal pour découvrir l’ensemble du domaine. Il vous fera traverser 4 villages de la Vallée d’Illiez que vous pourrez découvrir sans trop forcer sur les mollets grâce aux nombreux points de recharges e-bike disponibles sur le parcours. Accessible
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DESTINATION
LA RÉGION Ce sont 6 villages - stations qui composent la région. Il y a d’abord Champéry, l’un des sites touristiques les plus anciens de Suisse. Son village allie charme et authenticité avec ses chalets plusieurs fois centenaires bordant une pittoresque rue du village animée de commerces et de lieux destinés à la gastronomie. Non loin de là, son téléphérique vous emmènera en moins de 5 minutes à 2 000 m d’altitude, à la quête des grands espaces ! Visitez Champoussin, lieu paisible vibrant d’authenticité qui l’hiver, grâce à son ensoleillement généreux fait le bonheur des passionnés de glisse. La station des Crosets est le véritable point névralgique du côté suisse du domaine des Portes du Soleil de par ses connexions et sa proximité avec les autres stations. Résolument sportive, on y chausse les skis et enfourche son vélo directement au pied de son hébergement. Village frontière, Morgins marque le trait d’union entre les territoires suisse et français. L’endroit rassemble également un vaste réseau de promenades pédestres, un parc pour s’adonner à la pratique du ski de randonnée et un excellent point de départ pour partir à l’assaut d’une belle et longue journée de ski, de rando ou de vélo. Puis, marquant l’entrée dans la vallée d’Illiez, se dévoile le village de Troistorrents, riche de ses joyaux patrimoniaux. Enfin, Val-d’Illiez, du même nom que sa vallée est reconnu pour les bienfaits de son centre thermal. Son eau, si elle n’est pas miraculeuse, comporte pourtant des vertus exceptionnelles !
à tous, ce trajet est parfait pour les familles souhaitant avancer à leur rythme tout en visitant tranquillement les alentours. Au départ de Morgins et de Champéry, de nombreux magasins spécialisés vous permettront de louer tout le matériel nécessaire à votre escapade. Et si on mêlait vélo et musique ? Du 23 au 25 août, ce sont 3 jours de fête sportive et musicale qui rythmeront la station de Champéry avec le Bike & Sound Festival. Cet événement met à l’honneur plusieurs disciplines sportives dans une ambiance résolument festive et conviviale. Au programme, des courses, des challenges, un village d’exposants, des shows, des initiations pour le côté 2 roues et des DJ sets, concerts et soirées enflammées pour le côté musique. Il y aura bien sûr de quoi s’hydrater et reprendre des forces avec les bars et le coin restauration. La totale pour faire le plein de bonnes ondes pour la rentrée de septembre !
septembre 2019. Le principe est simple, sur l’ensemble de son territoire, la Région Dents du Midi vous invite à découvrir les restaurants et buvettes participant au rallye et qui vous permettront de cumuler des tampons de jeu. Il vous faudra conserver ces derniers tout au long de la saison estivale et les ramener dans l’un des offices de tourisme de la région pour les échanger contre des spécialités du terroir dans l’un des points de vente de La Cavagne. La Région Dents du Midi, vous n’y aviez pas encore pensé ? Maintenant vous ne pourrez plus ignorer cet incroyable territoire authentique, riche, aux multiples trésors qui vous tend les bras pour une aventure estivale magique dans ses paysages.
TROPHÉE GOURMAND Durant tout l’été, un immense jeu grandeur nature est organisé sur le domaine, c’est le Trophée des Alpages. Quel bonheur de pouvoir marier gastronomie et sport dans une expérience inédite! Ce Trophée c’est un peu le meilleur des 2 mondes dans un challenge organisé du 15 juin au 15
RÉGION DENTS DU MIDI www.regiondentsdumidi.ch
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INTERVIEW
THOMAS VOECKLER
THOMAS VOECKLER MAILLOT JAUNE DE LA RECONVERSION Interview Baptiste Chassagne
Thomas Voeckler, après vingt-cinq années d’engagement total au cours desquelles il est devenu une figure emblématique du cyclisme français, enfile à nouveau le Maillot Jaune : celui de la reconversion. Professionnel de 2001 à 2017, Thomas Voeckler s’est forgé une solide réputation de coureur de côte. Les côtes de moyenne montagne tout d’abord, celles que le double champion de France avalait à l’avant du peloton, souvent dans ce groupe d’échappés qu’il menait avec panache et talent. La côte de sympathie ensuite, fort d’une popularité dont il avait atteint les sommets auprès du public français. Pourtant, à l’issue de cette carrière couronnée de succès, au prix de sacrifices et d’un ascétisme de tous les instants, l’alsacien d’origine semble avoir conservé son tempérament offensif de « puncheur » et continue d’aller de l’avant. Désormais descendu de son vélo, il se plait à découvrir nombre de nouveaux projets, aussi sûrement qu’il multipliait les attaques à bicyclette. Avec passion et ambition. Comme à l’aube de chaque Tour de France.
LA PREMIÈRE COURSE DU RESTE DE TA VIE Pouvez-vous nous confirmer que la vie de l’athlète de haut-niveau ne s’arrête pas au crépuscule de sa carrière sportive ? Totalement ! Au contraire, on se réalise autrement et c’est très enthousiasmant. J’ai eu une première carrière, celle de coureur cycliste professionnel, et j’entame peu à peu la deuxième, bien que celle-ci n’ait pas encore totalement commencé. Je n’ai fait que du vélo pendant 25 ans. Aujourd’hui, j’explore, je découvre, je mène différentes missions ! Je suis en phase de reconversion, de transition. Le seul trait commun entre ces deux carrières, c’est le phénomène de saisonnalité : le mois de juillet demeure le moment phare et la période la plus intense de l’année.
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Quelles sont les différentes missions qui rythment cette reconversion ? Je suis encore en apprentissage et divise mon temps entre différents projets. D’une part, j’ai repris les bancs de l’école. C’était réellement important pour moi. En septembre, j’arriverai au bout d’une formation de deux ans au Centre d’Économie et Droit du Sport de Limoges afin d’obtenir le diplôme de manager de club sportif professionnel. De l’autre, je suis également consultant pour France Télévisions sur le Tour de France ou Paris-Roubaix. Je suis sur la moto, au plus près du peloton. Ensuite, j’endosse le rôle d’ambassadeur et réponds à des opérations partenaires pour des courses, des sponsors… Dans les prochains mois, je vais aussi m’essayer aux interventions en entreprise, non pas pour tenir des conférences car je n’ai pas la prétention de pouvoir tenir un discours magistral, mais plutôt pour partager mon expérience, mon vécu… Enfin, et c’est là le plus important pour moi, je m’occupe de ma petite famille, puisque j’ai trois enfants, dont une petite dernière âgée de seulement 20 mois. On constate généralement un temps de latence entre la fin de la carrière sportive d’un athlète et la nouvelle, professionnelle. Votre reconversion semble s’amorcer rapidement et très naturellement. Était-ce préparé en amont ? On ne peut pas dire que cela fût préparé. Jusqu’à ma dernière course, j’étais focalisé sur ma vie de cycliste professionnel. Par contre, j’ai eu cette chance de choisir le moment précis de ma fin de carrière, de ne pas partir sur une blessure. J’avais cette date en tête pour me retirer et j’ai donc pris quelques contacts en amont. Cependant, même ainsi, le changement de vie demeure assez radical. Mon quotidien est totalement différent. J’essaye plein de choses, j’explore !
THOMAS VOECKLER
INTERVIEW
J’AI EU CETTE CHANCE DE CHOISIR LE MOMENT PRÉCIS DE MA FIN DE CARRIÈRE, DE NE PAS PARTIR SUR UNE BLESSURE
AUJOURD’HUI, J’EXPLORE ET JE DÉCOUVRE EN MENANT DIFFÉRENTES MISSIONS !
LA PEUR DU VIDE ET L’ENVIE DE DÉCOUVRIR Cette soif d’apprendre, est-ce une boulimie de projets pour combler un manque sportif ou simplement la volonté de découvrir ce qui se refusait à vous en tant qu’athlète ? Les deux ! À la fois la peur du vide mais également le souhait de s’essayer à toutes ces choses qui avaient pu aiguiser ma curiosité auparavant mais qui demeuraient inaccessibles car incompatibles avec mes ambitions sportives. Après une vie aussi palpitante que celle de cycliste professionnel, on se voit mal s’ennuyer et tourner en rond à la maison… Pendant ma carrière, nombre de projets me plaisaient. Je ne manquais pas d’envie, seulement de temps ! Désormais, j’en ai et j’en profite. Le fait d’être ambassadeur de certaines marques et d’avoir une course à votre nom répond-il à une volonté de transmettre ? Oui ! Chose que je ne faisais pas forcément beaucoup en tant que coureur. Après le Tour par exemple, j’étais tellement vidé d’un point de vue physique et mental que je préférais recharger les batteries en famille plutôt que de m’aligner sur des Critériums. Pour la même raison, j’évitais les épreuves de masse, ouvertes au grand public. Désormais, j’ai énormément de plaisir à prendre part à l’organisation de cette cyclo-sportive, même si je demeure plus consultant
que cheville ouvrière sur la logistique, puisqu’Avoriaz et les Portes du Soleil gèrent parfaitement cet aspect-là. Je n’ai qu’une seule exigence concernant ces partenariats, qu’ils soient crédibles, qu’ils aient un sens. Enfin, pour être tout à fait honnête et parce que je n’ai pas pour habitude de manier la langue de bois, il y a derrière ces partenariats une dimension financière dont je suis fier de pouvoir profiter, pour peu que les deux partis soient gagnants. Votre rôle de consultant répond-t-il à cette même logique de démocratisation du cyclisme ? En quelque sorte… Après, je reste à ma place. Ce n’était que ma première année. Mon objectif est assez simple : expliquer de manière simple toutes les subtilités du vélo qui peuvent paraître compliqués voire même invisibles aux yeux d’un public pas forcément très initié. Car on peut avoir l’impression que le Tour de France est parfois monotone, alors qu’en réalité, il se passe toujours quelque chose dans un peloton. Sauf que c’est souvent très technique, très pointu, très subtil… « Tu me manques toi non plus ! » Qu’est-ce qui vous manque le plus dans cette seconde carrière ? (Sans l’ombre d’une hésitation) L’adrénaline de la compétition ! Je n’ai pas encore digéré ce manque. L’autre jour, je regardais le Giro (Tour d’Italie) à la télévision. Ils étaient trois en tête, à quelques hectomètres de la ligne, avec deux poursuivants sur le point de les rattraper. Ils
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INTERVIEW
THOMAS VOECKLER
PROFITER UN MAXIMUM ET AVOIR CONSCIENCE QUE L’ON EST PRIVILÉGIÉ !
s’observaient. La tension était palpable, le suspens à son comble. À cet instant, j’aurais aimé y être. Puis, la seconde d’après je reprenais conscience des sacrifices que cela induisait et me confortais dans l’idée que j’étais bien mieux de ce côté-ci de l’écran. Aujourd’hui, je reprends plaisir à monter sur un vélo, ou à courir, en trail notamment, mais ce n’est absolument pas dans une démarche de performance. J’ai juste envie de me faire plaisir, de me faire un peu mal physiquement, d’atteindre de petits objectifs personnels qui n’impliquent que moi. Et a contrario, qu’est-ce qui vous manque le moins ? (Avec la même vigueur dans la réponse) Les sacrifices familiaux en termes d’absence. Être loin de chez soi, de ses proches. Les sacrifices à l’entrainement et sur l’hygiène de vie ne me manquent pas non plus, loin de là. Car, être cycliste professionnel, c’est un métier à plein temps, une activité de chaque instant, 365 jours par an. Tu as des jours de repos, des bouffées d’oxygène, mais même à ce moment-là, tu as une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Tu sais que si tu relâches trop la pression, tu vas le payer après… C’est une vie d’ascète ! Vous semblez très épanoui dans cette seconde partie de votre vie, avec un regard très lucide sur cette dernière. Quel conseil donneriez-vous à tous ces sportifs qui ont été des icônes et qui entament leur reconversion ? Un conseil à appliquer pendant la carrière, alors que l’on court encore, c’est assez simple : profiter un maximum et avoir conscience que l’on est privilégié ! C’est une chance fabuleuse que de vivre de sa passion. Par contre, je n’ai pas le recul nécessaire pour recommander quoi que ce soit ensuite… C’est trop récent pour que je sois légitime à cet égard. Je sais simplement que j’explore nombre de pistes qui me plaisent et me découvre des affinités pour certaines. J’explore, j’affine.
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LE PODIUM DE MES SOUVENIRS Doté d’un palmarès plus fourni en lignes que les étapes alpines du Tour de France ne le sont en kilomètres, Thomas Voeckler nous livre ses trois meilleurs souvenirs de coureur : Le premier, d’un point de vue personnel, c’est mon deuxième titre de Champion de France, en 2010. Ce n’est pas celui qui a le plus fait parler mais c’est celui dont je suis le plus fier. Je gagne chez moi, en Vendée, devant des milliers de spectateurs dont ma petite famille. J’étais très attendu, annoncé grand favori. Il a une certaine saveur, d’autant plus que quatre ans avant, sur le même circuit, j’avais terminé deuxième alors que j’avais largement la victoire dans les jambes. Je situe au même niveau les deux périodes où j’ai porté le Maillot Jaune du Tour de France pendant 10 jours, en 2004 puis en 2011. Le seul point commun entre ces deux parenthèses enchantées, c’est leur durée puisque d’un point de vue sportif, je n’étais absolument pas au même stade de ma carrière. En 2004, c’est une surprise, vraiment inattendue. En 2011, je me sens vraiment fort, en mesure de répondre aux attaques aux meilleurs coureurs de la planète, voire même les contrer. C’est un souvenir magnifique que de se sentir capable de rivaliser avec cette élite très restreinte. Mes quatre victoires sur le Tour. Mais la première, à Perpignan, en 2009, je l’ai cherché pendant tellement d’années que ce fût un soulagement inimaginable.
THOMAS VOECKLER www.thomas-voeckler.fr
prĂŠsentent
www.cyclothomasvoeckler.com
nouveautĂŠ 2019, le corner
Ouvert 7j/7 | +33 (0)4 50 53 02 17 104 rue du Dr. Paccard, 74400 Chamonix-Mont-Blanc
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DESTINATION
FAITES LE PLEIN D’ENERGIE ET PROFITEZ D’UN TERRAIN DE JEU INFINI A LA MONTAGNE GRÂCE AU VIP PASS !
Texte Léonie Dutriévoz
Au coeur des Alpes Suisses, Verbier offre un terrain de jeu illimité et une panoplie d’activités outdoor pour les amoureux de la nature. Pour un été sportif, culturel ou familial, faites le plein d’énergie, ressourcez-vous et partagez des expériences inoubliables dans un cadre naturel grandiose. Randonnée, VTT, gastronomie, culture, cet été, partez à la découverte de Verbier. Élégante, sportive et préservée, la station suisse s’anime. Pour profiter pleinement de la vie de ce lieu hors du commun, la station a choisi de mettre en place le Verbier Infinite Playground Pass (VIP Pass). Le principe ? Toute personne qui décide de partir quelques jours à Verbier/Val de Bagnes - La Tzoumaz reçoit en remerciement le Verbier Infinite Playground Pass (VIP Pass) de son hébergeur (hôtel, camping ou agence de location). Cette carte offre à ses clients séjournant sur place un accès privilégié à toute la destination avec plus de 45 expériences à découvrir ! Les randonneurs peuvent emprunter gratuitement les remontées mécaniques sur tout le domaine, incluant la montée au Mont-Fort, sommet culminant à 3 330m offrant une vue à 360 degrés sur le Cervin et le massif du MontBlanc. Les cyclistes bénéficient quant à eux d‘une réduction de 50% sur le forfait journalier VTT des remontées mécaniques (CHF 19.- Bikepark inclus). De plus, le VIP Pass vous ouvre gratuitement les portes des piscines de Verbier, du Musée de Bagnes et ses Maisons du Patrimoine, et vous fait bénéficier de tarifs préférentiels sur de nombreuses activités sportives ou culturelles et sur les animations de l’Office du Tourisme, tel que le brunch à l’alpage, visites de fromageries, via ferrata, cueillette et cuisine avec les plantes, atelier bois, balades à cheval, et bien d’autres ! C’est cette belle énergie qui fait de Verbier - Val de Bagnes La Tzoumaz un lieu unique, une terre de sensations et
d’émotions fortes, une destination rêvée. Perchée à 1500 m d’altitude sur un plateau ensoleillé ou vous pourrez admirer de magnifiques chalets de bois et pierres coiffés de toits à deux pentes ; une carte postale où l’harmonie architecturale se fond dans la beauté des paysages et de cette vue imprenable sur le Massif des Combins. La station mythique séduit par son cadre naturel à couper le souffle. Là, les sportifs ont à cœur de partir à la découverte des vallées de la région. En VTT (cross-country, downhill ou enduro), le choix est vaste parmi les 800 kilomètres de tracés dont le Verbier Bike Park qui compte 8 pistes de pure adrénaline ! A pied, les promeneurs profiteront également de 500 kilomètres de chemins à parcourir jusqu’au fond du Val de Bagnes. Et pour les fins gourmets, la station regorge de produits du terroir à savourer. Tout au long de la saison d’été, Verbier s’anime… Pour les mélomanes, le Verbier Festival rassemble chaque été des musiciens classiques de renom entre mi-juillet et début août. Vivez alors une expérience unique dans un décor de rêve, au fil de concerts prestigieux et de rencontres inédites. Partez à la découverte de cette magnifique région du canton du Valais, à 1 heure en voiture de Chamonix, 1h15 de Lausanne et 1h30 de Genève. VERBIER www.verbier.ch
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© Monica Dalmassso/Cham3S
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7 AVENTURES TEMPLE DES ACTIVITÉS OUTDOOR
Texte Zoé Glassey
Laissons de côté nos après-midis sous la couette devant une série, place à l’été, le vrai, le grand ! Celui qui est synonyme de sorties, de joie et de soleil. Pour vous accompagner dans ces envies estivales, l’espace 7 Aventures propose un large choix d’activités en extérieur pour plaire à tous. Mesdames et messieurs, voici le royaume des attractions que nous offre Mère Nature. C’est en 1987 que la base de loisirs ouvre ses portes à La Vernaz. Petite commune située à mi-chemin entre Thonon, Châtel et Morzine, il s’agit surtout d’un endroit idéal pour pratiquer des activités dans des flots tumultueux. En effet, à quelques pas seulement on y trouve La Dranse. Cette rivière qui se jette dans le lac Léman est connue pour être un des plus beaux spots d’eaux vives d’Europe. La société 7 Aventures exploite le potentiel naturel de cette belle région et propose des activités toutes plus attrayantes les unes que les autres. Il existe trois niveaux de difficulté différents. Les sports restent ainsi accessibles aux débutants sans devenir ennuyants pour les habitués ayant un niveau avancé. On sait qu’il est parfois difficile de concilier les désirs de Nico qui n’aime pas l’eau et ceux d’Eva l’aventurière en quête d’adrénaline. Ici, il y en a pour tous les goûts. Si vous aimez être éclaboussés, alors vous trouverez votre bonheur parmi les activités suivantes : rafting, hydrospeed, canoë-kayak et canyoning. Vous naviguerez au gré du courant houleux dans des embarcations plus ou moins stables selon votre choix. Attention à la douche froide ! Pour nos amis qui rêvent de sensations aériennes, l’escalade, la via ferrata et le parc aventure vous attendent. Votre agilité sera votre plus grand atout, après votre bonne humeur évidemment. Les fans de nature seront comblés par l’activité VTT. Vous découvrirez à votre rythme les sentiers forestiers du Chablais. Enfin, si vous préférez garder les pieds sur terre vous pourrez vous exercer à la randonnée pédestre et au tir à l’arc. Les plus téméraires pourront prolonger l’expérience sur plusieurs jours. Il suffit de s’adresser à 7 Aventures pour obtenir un hébergement dans un des gîtes partenaires. Et quel bonheur de pouvoir finir une journée en criant haut et
fort « On remet ça demain ? » La société 7 Aventures, avec plus de 30 ans d’expérience et de savoir-faire vous guide dans un tourbillon de sensations naturelles. Un personnel composé exclusivement de passionnés vous accompagne en toute sécurité. Tous les animateurs possèdent un diplôme d’Etat. Vous serez entre de bonnes mains. La devise de la base de loisirs : « S’adapter » ! Elle fait même du sur-mesure ! Seul, entre amis pour les vacances, en weekend familial ou en comité d’entreprise, tout est envisageable. À vous de composer votre menu d’activités. Le groupe organise régulièrement des anniversaires ainsi que des enterrements de vie de jeune fille/garçon. Toutes les raisons sont bonnes pour mettre le nez dehors et s’amuser. Pour ne rien gâcher, le bar-restaurant vous propose aussi un moment détente. Boissons rafraîchissantes et burgers sont au menu. Tout est si savoureux après une dose de péripéties, n’est-ce-pas ? Pour vous conforter dans votre choix, la société possède le label France Nation Nautique. Cette appellation garantit, entre autres, une offre d’activités multiple, des infrastructures adaptées, une démarche de respect de l’environnement et une qualité d’écoute maximale. Leur philosophie est aussi la vôtre ? Alors montez à bord ! En plus de votre bateau, la base de loisirs réussira-t-elle à faire chavirer votre coeur ? 7 AVENTURES Possibilité de réserver en ligne ou directement par téléphone au +33 (0)4 50 72 15 12 www.7aventures.com
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SPORTS MÉCANIQUES
RALLYE NATIONAL DES BORNES RALLYE VENDREDI 21 JUIN ET SAMEDI 22 JUIN LA ROCHE SUR FORON L’histoire débute en 1976, avec la Ronde du Salève, puis en 1980 avec le Rallye Genève-Le Salève qui faisait partie du Championnat Suisse… En 1990, naît le 1er Rallye du Pays Rochois. Au fil du temps, le « Rochois » comme tout le monde l’appelait, s’est créé une notoriété. Ce rallye inscrit comme « Épreuve Nationale » compte pour la Coupe de France des Rallyes et pour le Championnat des Rallyes du Comité Rhône-Alpes. Infos : rallyedesbornes.sitew.fr Prix : gratuit pour les spectateurs
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AGENDA
AÉROLAC
AVIATION SAMEDI 22 JUIN ET DIMANCHE 23 JUIN ANNECY Ces deux jours ont pour vocation d’ouvrir au grand public la plate-forme aéroportuaire d’AnnecyMeythet et de présenter les activités liés à l’aéronautique. Programme : Baptème de l’air, spectacle aérien nocturne, concert de Marcel Mazout, vols de présentation, démonstrations d’aéromodèles - d’ultra-legers, visite guidée du plateau d’aéronefs par leurs pilotes et plein d’autres animations. Infos : www.aerolac.org Prix : de 10 à 15 €, gratuit pour les moins de 10 ans
15ÈME MONTÉE IMPOSSIBLE
MOTO SAMEDI 22 JUIN ET DIMANCHE 23 JUIN BERNEX 200 mètres de long, 90 mètres de dénivelée, adrénaline au maximum. Comme toujours, les pilotes étrangers sont autorisés à participer, avec notamment de nombreux pilotes Suisses. Le spectacle sera de nouveau à la hauteur cette année. Les meilleurs seront présents, et la lutte pour la victoire s’annonce passionnante. Nombreuses animations en complément. Infos : montee-impossible-bernex.com Prix : 10 €, gratuit pour les moins de 14 ans
TRIAL 4X4
TRIAL 4X4 SAMEDI 03 AOÛT ET DIMANCHE 04 AOÛT LES GETS Un week-end de sport mécanique autour du parking des Perrières où tous les amateurs de trial se donnent rendez-vous pour faire preuve d’agilité, de sang froid et d’une grande maîtrise du pilotage de ces 4 roues motrices. En fonction des caractéristiques, les véhicules courent dans diverses catégories (loisir-court, loisir-long, série, amélioré, proto, etc.). Ils doivent réaliser le parcours matérialisé par des piquets avec pour objectif de ne faire aucune marche-arrière et de ne toucher aucun piquet. Infos : www.lesgets.com Prix : gratuit
AGENDA
SPORTS MÉCANIQUES
CHALLENGE VINTAGE TRIAL MOTO TRIAL SAMEDI 24 AOÛT ET DIMANCHE 25 AOÛT LES 2 ALPES Les pilotes s’affronteront sur une zone de qualification afin de déterminer l’ordre de départ des pilotes le dimanche matin. Cette qualification aura lieu la veille de l’épreuve, après la reconnaissance des zones. Les pilotes devront parcourir une zone le plus rapidement possible, et bien sûr sans poser les pieds ! Infos : www.trial-france.fr Prix : gratuit pour les spectateurs
TARTI TRIAL
MOTO TRIAL DIMANCHE 15 SEPTEMBRE THÔNES Pour les inscriptions, nous vous demandons de présenter votre carte d’identité et carte verte de la moto. Les zones ouvriront à 9h et fermeront à 17h. Infos : www.att74.com Prix : 15 €, gratuit pour les spectateurs
71ÈME RALLYE DU MONT-BLANC
RALLYE VENDREDI 06 SEPTEMBRE ET SAMEDI 07 SEPTEMBRE MORZINE Rendez-vous début septembre pour cette étape mythique. À Morzine, la fin de l’été annonce, depuis plus de 20 ans, l’arrivée d’une des étapes du Championnat de France Automobile, le Rallye Mont-Blanc Morzine. Des spéciales autour de la station, en passant par la Côte d’Arbroz… Du très beau spectacle pour ce rallye de montagne. Infos : www.rallye-mont-blancmorzine.com Prix : gratuit pour les spectateurs
3ÈME MONTÉE HISTORIQUE DE CHÂTEL
RALLYE SAMEDI 14 SEPTEMBRE ET DIMANCHE 15 SEPTEMBRE CHÂTEL
CHAMPIONNAT DU MONDE F1 MOTONAUTISME
MOTONAUTISME DU VENDREDI 05 JUILLET AU DIMANCHE 07 JUILLET EVIAN Pour la 4 année consécutive, Evian accueillera une manche du championnat du monde de formule 1 motonautique : « F1H2O U.I.M. World Championship ». Cette compétition internationale réunira 10 équipes. Infos : f1h2o.com Prix : gratuit ème
Cet événement est une démonstration, sur route fermée, pour des voitures d’époque et d’exception. Cette Montée Historique sera basée sur la convivialité, avec comme seul objectif la notion de plaisir, dans le respect mutuel des participants et vis à vis des spectateurs. La partie sportive sera gérée par le « Peugeot Historic Organization », ayant à son actif de nombreuses grandes épreuves, et la partie festive sera assurée par l’Association Rallye Val. Infos : www.chatel.com Prix : 130 €, gratuit pours les spectateurs
RALLYE DES BAUGES
RALLYE SAMEDI 12 OCTOBRE ET DIMANCHE 13 OCTOBRE BAUGES Deux jours de rallye sur des spéciales à Aillon-le-Vieux, Le Chatelard, Lescheraines et Arith : du grand spectacle en perspective ! Nouveauté 2019 : une 3ème spéciale ! Infos : www.sportautobauges.com Prix : gratuit
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SPORTS COLLECTIFS
TOURNOI ANNUEL VOLLEY BALL DIMANCHE 23 JUIN AIX LES BAINS Journée conviviale et sportive ! Le club de volleyball d’Aix-lesBains organise, comme chaque année, son tournoi de volley ball 3x3 sur l’esplanade du lac. Tournoi 3x3 pour tous, licenciés ou non, féminins, masculins de tous niveaux, de tous âges et de toutes régions. La compétition se compose de 3 tournois différents : - 1 tournoi masculin F.F.V.B. - 1 tournoi féminin F.F.V.B. - 1 tournoi principal mixte (détente loisirs) Infos : www.aixlesbains.fr Prix : 30 € par équipe
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AGENDA
TOURNOI 3X3 VOLLEY BALL SAMEDI 29 JUIN ET DIMANCHE 30 JUIN THONON LES BAINS
FLAG SUR LÉMAN FLAG AMÉRICAIN DIMANCHE 30 JUIN EXCENEVEX
Le samedi, un tournoi loisirs avec des équipes mixtes fortemment recommandées. Le dimanche, un tournoi masculin et un tournoi féminin qui se dérouleront tout au long de la journée dans une ambiance conviviale.
C’est la 4ème édition du tournoi de Flag sur sable au bord du lac Léman. Le Flag est une forme du football américain. C’est un sport d’opposition sans contact. Les placages sont remplacés par l’arrachage d’un flag accroché à la ceinture des joueurs. Accessible à tous, sa facilité d’apprentissage, sa convivialité, sa mixité et son adaptation à tous types de surface de jeu en font le sport éducatif par excellence. Le tournoi s’adresse à tout joueur débutant ou confirmé dans une équipe de 7 à 10.
Infos : www.thononlesbains.com Prix : de 21 à 30 € par équipe
Infos : les-black-panthers.org Prix : 5 €
Le club de Thonon Volleyball organise la 3ème édition de son tournoi de Volley 3x3 sur 2 jours ouvert à tous sur les terrains de foot à coté de la plage de St Disdille.
CORPORATE GAMES MULTISPORTS DU VENDREDI 05 JUILLET AU DIMANCHE 07 JUILLET ANNECY Nous vous invitons à rejoindre la 7ème édition des Corporate Games Annecy qui rassemblera plus de 5500 participants représentant 150 sociétés. Entre lac et montagnes, rejoignez-nous pour l’événement sportif corporate de l’année ! D’autres surprises et nouveautés vous attendent. Ouvert à tous les sportifs et les curieux. Infos : corporate-games.fr Prix : de 86 à 111 HT € par personne
AGENDA
BEACH VOLLEY
SPORTS COLLECTIFS
CHAMPIONNAT DU MONDE DE MÖLKKY
VOLLEYBALL SAMEDI 06 JUILLET ET DIMANCHE 07 JUILLET EXCENEVEX
MÖLKKY DU VENDREDI 16 AOÛT AU DIMANCHE 18 AOÛT SAMOËNS
Le club de volley d’Annemasse organise un tournoi sur herbe en 3x3 sur 2 jours. La journée du samedi est consacrée au tournoi loisirs et celle du dimanche au tournoi compétition. Infos : av74.wifeo.com Prix : de 27 à 33 €
Samoëns organise avec Haute Savoie Mölkky le championnat du monde de Mölkky 2019 à la base de loisirs. Tout le monde peut s’inscrire entre le 1er décembre et le 30 juin. Infos : ete.samoens.com Prix : de 8 à 90 €, gratuit pour les spectateurs
CHAMPIONNAT DE FRANCE
BIKE POLO DU VENDREDI 12 JUILLET AU DIMANCHE 14 JUILLET ANNECY
CHAMPIONNAT DE FRANCE BOULES LYONNAISES DU 12 AU 14 JUILLET ALBERTVILLE
Infos : halleolympique.com Prix : NC
Le bike polo oppose deux équipes de trois joueurs pendant des matchs de 12 minutes (parfois davantage lors des phases finales de grandes compétitions), ou s’arrête lorsque l’équipe marque 5 buts. Les joueurs, à vélo, disposent d’un maillet, d’une balle et des protections adéquates. Sport mixte, il se joue sur un terrain de roller hockey. Championnats de France de bike polo : Du sport et du spectacle assuré, la France étant l’une des meilleures nations mondiales de polo-vélo. Infos : facebook.com/annecy-bike-polo-public Prix : 90 € par équipe gratuit pour les spectateurs
PRÉPARATION COUPE DU MONDE BASKET DU JEUDI 15 AOÛT AU SAMEDI 17 AOÛT VILLEURBANNE
BEACH RUGBY LES 100 FOUS DU SCORE BEACH RUGBY SAMEDI 20 JUILLET TIGNES
Infos : tignes.net Prix : 35 € par personne
Dernière étape de préparation avant de s’envoler pour la Chine, le tournoi de Lyon-Villeurbanne verra l’Equipe de France s’étalonner face à trois équipes qualifiées pour la Coupe du Monde : L’ Argentine, le Brésil et le Monténégro. L’occasion idéale de voir jouer certains des meilleurs joueurs du monde à l’Astroballe. Infos : www.ffbb.com Prix : de 12 à 55 €, pass 3 jours de 32 à 135 €
NICE TO MEET TCHOUK
TCHOUKBALL SAMEDI 24 AOÛT ET DIMANCHE 25 AOÛT EXCENEVEX Le tchoukball est un sport collectif atypique non violent et qui laisse évoluer l’attaque de l’adversaire. Pour marquer, il suffit de tirer la balle sur le cadre (un trampoline incliné) et que cette balle retombe dans le terrain. Si l’adversaire bloque la balle avant son rebond, il récupère l’attaque. Pas de marquage, pas d’interception, pas de rebond au sol et pas de camp. Le tchoukball est mixte, spectaculaire et très Fairplay. Prix : 80 € par équipe de 5 personnes et jusqu’à 7 personnes. Gratuit pour les spectateurs.
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FOCUS
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BIKE POLO
BIKE POLO
FOCUS
BIKE POLO LE FIXIE, LE MAILLET ET UNE BONNE DOSE D’ORIGINALITÉ Texte Olivia Bergamaschi Photos Cox Photography
Dérivé « street » du Polo à vélo qui se pratique sur gazon, le Hardcourt Bike Polo, sport confidentiel et objet de curiosité, émerge au cœur des villes, porté par une communauté d’amateurs du pignon fixe. Alliant dextérité, agilité et tactique, ce sport de glisse urbaine fédère de plus en plus de pratiquants en France et dans le monde. Bizarrerie ou véritable tendance, en quoi consiste réellement le Bike Polo ?
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UN PEU D HISTOIRE Le Polo à vélo est né au XIXème siècle en Irlande, inspiré du « luxueux » jeu chéri de l’aristocratie et la bourgeoisie de l’époque, où les équipes s’affrontaient à cheval. Puis, il fut réinventé par les coursiers de la ville de Seattle à la fin des années 90 et cette fois, c’est sur le bitume que les joueurs s’affrontent. C’est en 2009 qu’a lieu le premier tournoi de la discipline en France, à Rouen. Celle-ci est encore peu répandue sur le territoire mais suscite cependant l’intérêt des adeptes du vélo qui voient en elle un moyen ludique et différent de vivre leur passion. Aujourd’hui le sport compte environ 5 000 joueurs réguliers et 20 000 joueurs occasionnels. Sur le territoire français, c’est une vingtaine de clubs associatifs qui proposent de pratiquer et s’y initier, nombre qui ne cesse d’augmenter tant la discipline attire les foules. La France est quant à elle une des meilleures nations dans ce sport. Les petits gars du Bike Polo ont propulsé la nation championne du monde à plusieurs reprises, en 2012, 2014, 2015, 2016 et 2017 ! Ceci prouve que le niveau n’a rien à envier aux Etats-Unis, où le sport a été revisité pour devenir la pratique que l’on connaît aujourd’hui, et confère à celui-ci de belles années devant lui.
LES REGLES DU JEU Il existe 3 règles de base. La première, il est interdit de poser le pied à terre. Il faut donc savoir tenir sur son deuxroues tel un équilibriste pour pouvoir assurer une partie ! Les équipes sont composées de 3 joueurs, elles s’affrontent lors de matches dont la durée varie entre 10 et 12 minutes sur un terrain équivalent à celui du handball, en moyenne 40 mètres de long pour 20 de large. Ceux qui ont marqué
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UN CÔTÉ INÉDIT ET ORIGINAL QUE LES PRATIQUANTS CULTIVENT le plus de buts à la fin du temps réglementaire ont gagné. Le match s’arrêtera avant la fin du temps réglementaire si une équipe marque 5 buts. Pas de fonction précise pour les joueurs qui peuvent être tour à tour gardien, défenseur ou attaquant, selon les phases de jeu. L’arbitre s’appuie sur une base de mesures communes, cependant, selon les pays, il existe certaines variantes. Seconde règle, la protection. La pratique a emprunté les équipements de protection du hockey avec le casque, le grillage et les gants. Les joueurs doivent obligatoirement porter un casque, beaucoup rajoutent également des genouillères et des coudières. Enfin la dernière règle concerne le maniement du maillet. Pour faire une passe, n’importe quelle surface de ce dernier peut être utilisée, par contre en phase de but, le joueur doit marquer exclusivement avec l’extrémité du maillet.
COHESION ET PARTAGE Sport confidentiel, méconnu du grand public, le bike polo n’est encore aujourd’hui régi par aucune fédération. Cette petite subtilité lui confère un côté inédit et original que les pratiquants cultivent. À défaut d’une structure les rassemblant, ils entretiennent un réseau étroit, très lié, en interconnexion complète. D’un club à l’autre, d’une ville à
LA FRANCE EST QUANT À ELLE UNE DES MEILLEURES NATIONS DANS CE SPORT.
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BIKE POLO
l’autre, ils se connaissent, s’entraident et partagent leurs projets et inspirations autour de leur passion commune. Les mercredis soirs sont le théâtre d’une drôle de parade du côté du Gymnase Gordini à Seynod. Un fixie, maillet accroché sur le cadre, des joueurs affluent de chaque coin de la ville pour s’affronter! À Annecy, un petit groupe d’aficionados du deux-roues se sont regroupés en association sous le nom d’Annecy Bike Polo. Née en 2009, l’association compte à ce jour une vingtaine de licenciés, tous unis par le même amour du vélo. Dans une ambiance bon enfant, ce moment est à la fois synonyme de détente et de défoulement pour les membres du club. Chaque année, l’asso organise le tournoi du « Brochet d’or » à Annecy, l’occasion de faire connaître le sport, aller à la rencontre des pratiquants et du public, et surtout passer un bon moment, tous animés par la même volonté, célébrer le Bike polo ! 2019 sera une grande année pour le club et pour la ville car c’est ici que se dérouleront les Championnats de France. Sur 3 jours, ce ne sont pas moins de 40 équipes qui s’affronteront au complexe des Barattes à Annecy-levieux, un lieu surplombant le lac, au pied des montagnes, idéal pour cet événement unique. Matches spectaculaires bien entendu, mais beach party, barbecue, verre de l’amitié et surtout beaucoup de bonne humeur rythmeront cet événement organisé d’une main de maître par nos chouchous annéciens. Si votre curiosité vous titille, que les mots « crease », « shuffle », « toppling » sonnent doux à vos oreilles, que l’action ne vous fait pas peur et que le partage et l’amitié sont des valeurs qui vous tiennent à coeur, allez-y, poussez la porte d’un des clubs près de chez vous… à coup sûr vous ne serez pas déçu.
L’ESSENTIEL DU PRATIQUANT MATOS • 1 vélo à pignon fixe ou singlespeed • 1 maillet • 1 casque et des protections • 1 balle MOTS-CLÉS Crease : Désigne la surface en demi-cercle située devant le but Interférence : Se mettre en travers de la course d’un adversaire Maillet sous roue : Mettre son maillet sous la roue d’un adversaire Shuffle : But marqué avec le côté du maillet, non valide Tap-out : Une joueur pose le pied à terre. Time-out : Temps pour réparer un vélo Toppling : Emmener un adversaire dans sa chute T-bone : Entrer en contact à la perpendiculaire avec un adversaire
ANNECY BIKE POLO facebook.com/Annecy-Bike-Polo-Public
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CORPORATE GAMES
© Patrick Uberti
SALARIÉS, EN MODE SPORT ACTIVÉ
Texte et Interview Zoé Glassey
Les Corporate Games s’apprêtent à vivre leur 7ème édition, du 5 au 7 juillet 2019 à Annecy. 22 sports, 5300 participants et 160 sociétés représentées, tels sont les ingrédients de ces jeux inter-entreprises. Un weekend complet sous le signe de la convivialité. Ici l’important n’est pas de gagner, c’est de participer ! L’apparition des Corporate Games se fait à San Francisco en 1988. Depuis ce jour, 200 jeux ont été organisés dans 60 villes, 25 pays et 5 continents. Ces rassemblements sont les plus grands festivals multisports du monde pour les entreprises. Tous les salariés y ont accès, qu’importent leur âge, capacités ou niveau physique ! C’est Emmanuel Piegay, directeur des Corporate Games France et Suisse - Annecy et Nyon - qui lance ce challenge en 2013 dans la région. Habitant Annecy, le potentiel naturel de cet espace entre lac et montagnes a été pour lui la révélation ! « Je vis dans un cadre extraordinaire qui se prête aux Corporate Games », nous explique-t-il. L’idée a été ensuite très bien accueillie par le Grand Annecy. Depuis le début, il existe une volonté des services et des élus de partager cette aventure avec les commanditaires du projet. Le weekend est préparé tout au long de l’année. Le premier semestre est consacré à la promotion et la commercialisation de l’événement, le deuxième c’est l’organisation. Cette partie logistique est facilitée par une grande collaboration des différents acteurs dans le temps. Emmanuel Piegay souligne « notre ADN c’est de travailler avec les mêmes associés depuis le début. Nos prestataires et partenaires ne sont jamais en concurrence. » On ne
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change pas une équipe qui gagne ! Année après année, l’efficacité augmente. L’innovation est aussi maître-mot dans la planification de cet événement. L’équipe tente de rendre l’aventure la plus complète possible. Le programme est composé d’une cérémonie d’ouverture, de la parade des athlètes, de la soirée « Games Party » et enfin des remises des médailles et trophées des entreprises ! Une nouvelle activité est introduite dans la compétition cette année : le e-sport (compétitions Fifa). Des animations de réalité virtuelle, des escape games et un parcours Kids viendront également panacher les stands. En plus d’être un weekend sportif, il s’agit d’un moment pour découvrir toute une pléiade de nouveautés dans ce même domaine. Le public cible, ce sont les curieux et les motivés. L’événement revient chaque année avec toujours plus d’inscrits. Le directeur des Corporate Games nous informe qu’en termes de taille et nombre de participants, celui d’Annecy est le plus important au monde. Impressionnant ! Chaque entreprise est chargée de réunir ses troupes. Les bienfaits à l’échelle de la société sont incroyables ! Cohésion, promotion de la marque, santé, productivité, opportunités, amitiés, plaisir… la liste est longue ! Toujours plus de convaincus, pourquoi pas vous ?
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CORPORATE GAMES Est-ce qu’en tant que Président de Salomon, vous y participerez ? D’habitude oui, mais cette année j’ai des obligations personnelles. J’irais bien sûr le vendredi soir dire bonjour, mais le samedi et le dimanche je suis malheureusement surbooké d’évènements. En tout cas c’est toujours un bon moment d’y participer - je faisais le trail ! - d’être avec les équipes et de vivre l’évènement. Pour moi c’est aussi symboliquement important d‘être présent. Le but c’est de gagner ?
© C. Sjostrom
JEAN-MARC PAMBET
Non, sinon je prendrais mes champions par le bras pour qu’ils soient présents. L’objectif c’est de vivre l’ambiance, l’état d’esprit qu’on veut porter. Evidemment on est content si quelqu’un de nos équipes gagne. Mais ce n’est pas le but premier. On cherche surtout un moment de convivialité entre nous et avec les autres entreprises présentes. Le mot de la fin
Interview du président de Salomon. Il a cru aux Corporate Games depuis leur première édition. Pourquoi l’entreprise Salomon participe-t-elle aux Corporate Games ? Salomon est basée sur Annecy depuis sa fondation - il y a 72 ans - en 1947. Alors spontanément quand on m’a parlé d’un événement multi-sports à Annecy, j’ai voulu y participer. De plus, notre entreprise balaye un certain nombre de sports qui sont dans les épreuves. Alors, depuis l’origine des Corporate Games à Annecy il y a 7 ans, nous sommes un des partenaires et nous concourrons. On a en général environ 100 personnes chaque année qui y participent entre les sports collectifs et individuels.
C’est un super événement ! L’idée a très bien pris à Annecy. Et l’organisation fait un super boulot. Aujourd’hui après 7 ans, ce n’est plus un bébé. Mais il faut continuer à le faire perdurer. C’est un bel évènement, un très bon weekend et une super ambiance.
NOTRE OBJECTIF, C’EST LA CONVIVIALITÉ.
Quels sont les bénéfices des Corporate Games pour vos salariés ? Du plaisir ! Et cela permet de créer de belles équipes. Nous avons un Comité d’Entreprise qui possède des clubs de football, handball et rugby par exemple. Nous avons donc des éléments dans beaucoup de sports différents. On attend Salomon sur le trail, et pourtant nos médailles sont plus gagnées en hand ou en rugby que dans les sports phares de notre marque. C’est l’anecdote étonnante ! On vit des moments forts en équipe aux Corporate Games. Est-ce que cet évènement est devenu un rendezvous annuel incontournable pour Salomon ?
© Patrick Uberti
Pour nos employés qui jouent le jeu bien sûr ! Cet événement c’est du sport décontracté, pour s’amuser ! On aime vivre toute l’ambiance qu’il y a autour. Chez nous les Corporate Games sont préparés par nos stagiaires, c’est leur projet officiel. Les stagiaires qui arrivent pour le premier semestre - en février ou mars - sont chargés d’organiser la communication en interne des Corporate Games. Sur les affiches, l’intranet, faire les inscriptions… Ils ont pour rôle de motiver et de faire s’engager les salariés. Quelle est l’image de cet évènement pour vous ? Le plus visible : c’est la foule à Annecy ! Plus de 5000 participants ainsi que les gens qui organisent et voyagent. On a donc envie que Salomon soit bien représentée, pas sur les résultats, mais dans la vie de l’évènement. Ça me parait essentiel. On installe donc un stand. Là-bas on peut boire un verre, être ensemble. Notre objectif c’est la convivialité.
CORPORATE GAMES www.corporate-games.fr
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SPORTS INDIVIDUELS
COURSES HIPPIQUES ÉQUITATION DU DIMANCHE 09 JUIN AU MARDI 06 AOÛT AIX-LES-BAINS HIPPODROME
Créé en 1883 et seul hippodrome des Alpes, Aix-Les-Bains propose 10 réunions par an, de juin à août, en deux temps : 4 journées de galop premium puis 6 journées de trot. Les dates : • lundi 01 juillet à 11h30 • dimanche 07 juillet à 15h00 • jeudi 11 juillet à 16h15 • jeudi 25 juillet à 14h00 • dimanche 28 juillet à 14h00 • samedi 29 juillet à 14h00 • dimanche 04 août à 14h00 • mardi 06 août à 14h00 Infos : courses-aix-les-bains.com Prix : 4 €
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AGENDA
SLACK THAT FESTIVAL
CHAMONIX YOGA FESTIVAL
Profitez de ce weekend festif et ludique pour découvrir ce sport emblématique, source de bienfaits pour le corps et l’esprit. Travaillez votre concentration, votre équilibre, les muscles du dos, des épaules, des jambes et des abdominaux. Plus d’une vingtaine de slacklines disséminées dans le parc de loisirs du Pontet. Profitez également des 25 autres activités : accrobranche, escalade, tennis, mini-golf, centre équestre, cani-rando… Infos : www.lescontamines.com Prix : 18 €
Pour la 6ème année, le Chamonix Yoga festival sera le point de rencontre pour tous les Yogis ! Cette année, nous aurons la chance d’accueillir de nombreuses célébrités du Yoga ainsi que d’incroyables musiciens et danseurs. Venez vivre cette expérience unique au pied du Mont Blanc dans la merveilleuse vallée de Chamonix. Un espace « Kids Garden » est réservé pour les enfants. Infos : chamonixyogafestival.com Prix : de 8 à 10 € par séance, pass 1 jour de 50 à 170 €, pass 2 jours 310 €, pass 3 jours 360 €
SLACK LINE DU MERCREDI 22 JUIN AU JEUDI 23 JUIN LES CONTAMINES-MONTJOIE
YOGA DU VENDREDI 05 JUILLET AU DIMANCHE 07 JUILLET CHAMONIX
RANDO & YOGA RANDONNÉE YOGA GASTRONOMIE DIMANCHE 07 JUILLET CRUSEILLES CHÂTEAU DES AVENIÈRES Une parenthèse bien-être hors du temps entre lac et montagne. Prêts pour un moment au cœur de la nature ? La journée commence par un cours de yoga suivi d’un brunch servi dans les salons du Château. En début d’après-midi départ pour une randonnée dans le Salève. Retour au Château pour une nouvelle séance de Yoga. Namasté ! Infos : chateau-des-avenieres.com Prix : 75 €
AGENDA
SWISS OPEN
TENNIS DU MARDI 16 JUILLET AU SAMEDI 20 JUILLET GENÈVE / CENTRE SPORTIF DU BOIS DES FRÈRES Le Swiss Open Starling Hotel Geneva est un tournoi de tennis en fauteuil roulant en simple messieurs, simple dames, double et quads. Pendant cette manifestation, Genève accueille 80 sportifs dont 8 des 10 meilleurs joueurs du monde. Plus de 150 matchs ont lieu pendant cette semaine par tous les temps. Le tournoi fonctionne grâce à des bénévoles dévoués et investis à 100% qui ne demandent qu’à voir du beau tennis. Infos : swissopen-shgeneva.ch Prix : gratuit
SPORTS INDIVIDUELS
LES GETS GOLF VINTAGE
GOLF DIMANCHE 21 JUILLET LES GETS Un événement qui invite golfeurs et non golfeurs à remonter dans le temps. Un concept unique où les non-pratiquants pourront s’initier à ce sport et les golfeurs participer à une compétition Scramble. Infos : www.lesgets.golf Prix : NC
COUPE DU MONDE D’ESCALADE
ESCALADE DU JEUDI 11 JUILLET AU SAMEDI 13 JUILLET CHAMONIX Parmi les grands rendez-vous mondiaux de l’escalade, Chamonix-Mont-Blanc s’inscrit comme une étape incontournable. Après plus de 18 ans d’organisation de compétitions d’escalade internationales, cette année deux épreuves de Coupe du Monde d’Escalade ! Infos : chamonixsport.com Prix : gratuit pour les spectateurs
LA CLUSAZ YOGA FESTIVAL
JUMPING INTERNATIONAL
YOGA DU VENDREDI 19 JUILLET AU DIMANCHE 21 JUILLET LA CLUSAZ
Pour sa 9ème édition, le Jumping 2019 prendra ses quartiers sur l’esplanade du Palais pour le rendez vous incontournable de l’été. Partenaires fidèles ou curieux, cavaliers ou amateurs, chevaux olympiques ou de clubs, leur volonté de chaque instant est la même : porter la même attention à tous et faire de cette participation une expérience unique et mémorable pour chacun. Infos : www.jumping-megeve.com Prix : gratuit pour les spectateurs
Durant un week-end, venez découvrir le yoga ou approfondir votre connaissance de cette pratique bénéfique à l’occasion du Festival de Yoga de La Clusaz ! Une parenthèse bien-être joyeuse qui vous propose un véritable retour à l’essentiel, une immersion dans le yoga d’aujourd’hui, incarné par le Satiam Yoga™ et les différents courants de pratique rencontrés dans le monde entier. Pour apprécier la vie au plus simple et prendre du temps pour vous. Infos : laclusaz-yogafestival.com Prix : de 12 à 30 €, pass 2 jours 180 €, pass 3 jours 220 €
ÉQUITATION DU LUNDI 15 JUILLET AU DIMANCHE 21 JUILLET MEGÈVE
TRAVERSÉE RIVES-RIPAILLE
NATATION DIMANCHE 21 JUILLET THONONS-LES-BAINS Pour la 67ème édition, cette course emblématique de la ville de Thonon a été complètement repensée pour le bonheur du plus grand nombre, sans oublier les enfants ! 6 épreuves de natation : • 2 épreuves répertoriées Étape de la Coupe de France avec le 2.5km et le 5km • 2 épreuves avec Palmes le 2.5km et le 5km - 1 épreuve de 1km « La Traversée Découverte » Grand public • 1 épreuve de 500m « La Petite Traversée » la Traversée Découverte qui sera aussi validée pour le Pass’Competition spécialité Eau Libre 2 courses de 5000m Infos : www.cnthonon.fr Prix : de 10 à 24 €
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SPORTS INDIVIDUELS
AGENDA TOURNOI OPEN
TENNIS DU SAMEDI 27 JUILLET AU DIMANCHE 11 AOÛT CHAMONIX
TRAVERSÉE RIVES-RIPAILLE
NATATION DIMANCHE 21 JUILLET THONONS-LES-BAINS Pour la 67ème édition, cette course emblématique de la ville de Thonon a été complètement repensée pour le bonheur du plus grand nombre, sans oublier les enfants ! 6 épreuves de natation : • 2 épreuves répertoriées Étape de la Coupe de France avec le 2.5km et le 5km • 2 épreuves avec Palmes le 2.5km et le 5km - 1 épreuve de 1km « La Traversée Découverte » Grand public • 1 épreuve de 500m « La Petite Traversée » qui sera aussi validée pour le Pass’Competition spécialité Eau Libre 2 courses de 5000m Infos : www.cnthonon.fr Prix : de 10 à 24 €
TROPHÉE INTERNATIONAL DU MONT-BLANC
Tournoi de tennis homologué fft organisé par le club de chamonix tennis club. Tournoi Hors catégorie. Le tennis club de chamonix a toujours eu la réputation de remises de prix généreuses. Tentez de gagner de nombreux lots ! Retrousser vos manches et venez vous confronter à vos adversaires dans la plus belle vallée du monde ! Infos : chamonixsport.com Prix : de 15 à 20 €
GOLF VENDREDI 26 JUILLET ET SAMEDI 27 JUILLET CHAMONIX-MONT-BLANC MEGÈVE / MONT D’ARBOIS La 2ème édition du Trophée International du Mont-Blanc aura lieu sur les golfs de Chamonix et de Megève (Mont d’Arbois). Infos : golfdechamonix.com Prix : de 250 à 300 €
AVORIAZ YOGA FESTIVAL 22ÈME OPEN DE TENNIS DES CONTAMINES
TENNIS DU LUNDI 22 JUILLET AU DIMANCHE 28 JUILLET CONTAMINES MONTJOIE Durant huit jours, de jeunes joueuses prometteuses venant des quatre coins du monde vont s’affronter et offrir un spectacle exceptionnel, à l’image de Clara Burel, âgée de seulement 16 ans. Infos : www.lescontamines.com Prix : gratuit pour les spectateurs
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YOGA DU VENDREDI 26 JUILLET AU DIMANCHE 28 JUILLET AVORIAZ 3 jours pour découvrir différentes pratiques de yoga, dans un cadre exceptionnel, en plein cœur de la nature. Vous pourrez expérimenter le yoga, enseigné par des maîtres yogi et de jeunes enseignants expérimentés et assister à des conférences sur différents sujets. Programme : Ashtanga, Vinyasa, Yin Yoga, AcroYoga, Yoga ParentsEnfants, Budo Yoga, Aqua Yoga, 11 ateliers, 2 concerts… Infos : www.avoriaz.com Prix : Pass 3 jours 200€ / Pass 2 jours 150€ / Pass Journée 70€ / Pass 1/2 journée 40€
EVIAN CHAMPIONSHIP
GOLF DU JEUDI 25 JUILLET AU DIMANCHE 28 JUILLET ÉVIAN L’Evian Masters de golf féminin est devenu en 2013 l’Evian Championship, 5ème épreuve des Major mondiaux de golf. Ne manquez pas ce moment historique où les 120 meilleures joueuses du monde découvriront un nouveau parcours de Majeur exceptionnel. Evian Championship entre dans le cercle très fermé des tournois du Grand Chelem aux côtés de l’US Women’s Open, le Kraft Nabisco Championship, le LPGA Championship aux États-Unis et le Women’s British Open en Grande-Bretagne. C’est le premier Majeur organisé en Europe Continentale dans l’Histoire du golf. Infos : evianchampionship.com Prix : à partir de 15€
AGENDA
SPORTS INDIVIDUELS
LES MASTERS GOLF & POKER GOLF - POKER SAMEDI 17 AOÛT LES GETS Cette compétition allie une compétition de golf en Stableford (départ ShotGun), avec un tournoi de Poker Texas Hold’em : le score de golf réalisé le matin conditionne le nombre de jetons que le joueur obtient pour le tournoi de poker, de l’après-midi. La personne qui gagne le Tournoi de Poker est déclarée grand vainqueur des Masters ! Infos : lesgets.com Prix : 25 €
TRIATHLON AQUATIQUE
En mode sportif ou détente, vous enchainerez 20min de nage, 10 min d’aqua bike et 10 min de course dans l’eau avec une ceinture d’aqua jogging ! Un mini triathlon sera proposé aux plus jeunes. Lots pour les vainqueurs et boissons pour tous Infos : www.meribel.net Prix : 10 €
OLYMP’JUMP
87ÈME TRAVERSÉE DU LAC D’ANNECY
Les Dauphins d’Annecy organisent depuis plus de 80 ans une des plus populaires épreuves de nage en Eau Libre de France. C’est une course Grand Public ouverte à tous ! Cette épreuve est inscrite au calendrier de la Coupe de France Eau Libre de la Fédération Française de Natation depuis 2008. Infos : traverseedulacdannecy.fr Prix : de 20 à 30 €
TENNIS DU VEN. 20 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 22 SEPTEMBRE GENÈVE La Laver Cup est un tournoi se déroulant sur trois jours opposant six des meilleurs joueurs européens à six des meilleurs joueurs du reste du monde. La Laver Cup réunira pour la deuxième fois Roger Federer et Rafael Nadal au sein de l’équipe européenne. Le tournoi doit son nom à la légende du tennis australien, Rod Laver, l’unique joueur à avoir remporté deux fois le Grand Chelem et l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Infos : lavercup.com Prix : de 260 à 12 300 CHF
NATATION MERCREDI 31 JUILLET MÉRIBEL
NATATION JEUDI 15 AOÛT ANNECY
LAVER CUP
MÉRIBEL GOLF SHOW - PRO AM GOLF DU SAMEDI 17 AOÛT AU MERCREDI 21 AOÛT MÉRIBEL
Retrouvez les meilleurs joueurs professionnels du golf sur les greens de Méribel ! Un esprit convivial et festif, autour des valeurs fédératrices du sport. 30 équipes de 4 joueurs composées d’un professionnel associé à 3 amateurs – auront le plaisir de jouer pendant 5 jours sur l’un des plus beaux parcours de montagne d’Europe, dans un esprit convivial et festif, autour des valeurs fédératrices du sport. Infos : www.meribel.net Prix : 960 €, gratuit pour les spectateurs
ÉQUITATION SAMEDI 12 OCTOBRE ET DIMANCHE 13 OCTOBRE ALBERTVILLE Concours de sauts d’obstacles National Pro 1 regroupant des amateurs et des professionnels. Il est le seul concours indoor en Savoie et s’inscrit pour les cavaliers et chevaux comme une excellente préparation sportive pour l’échéance ultime de la saison : Equita Lyon. Les spectateurs peuvent voir des parcours non stop à toute heure de la journée. Infos : olympjump.e-monsite.com Prix : 2 €
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PORTRAIT
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ROMAIN DESGRANGES
ROMAIN DESGRANGES
PORTRAIT
LE STAKHANOV DE LA GRIMPE PORTRAIT D’UN GRIMPEUR FORCENÉ QUI POUR BLEU DE TRAVAIL REVÊT LE MAILLOT DE L’ÉQUIPE DE FRANCE Texte Baptiste Chassagne
Certains naissent champions, d’autres le deviennent. Romain Desgranges, grimpeur à la maturation tardive, appartient à la seconde catégorie. Celle qui a escaladé les échelons de la réussite à force de travail, de sueur et de magnésie. Beaucoup de magnésie. Portrait de ce Stakhanov en baudrier à l’aube de l’étape de Coupe du Monde organisée à Chamonix, du 11 au 13 juillet prochain. Une répétition générale avant que la discipline ne fasse son entrée aux Jeux Olympiques, à Tokyo, en 2020. © FFME-Remi Fabregue
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© FFME-Remi Fabregue
PORTRAIT
ROMAIN DESGRANGES
J’AI VITE COMPRIS QUE L’IMPLICATION TOTALE CONSTITUERAIT LE PRIX À PAYER POUR ESPÉRER UN JOUR PORTER LE MAILLOT DE L’ÉQUIPE DE FRANCE. Il est étonnant de constater combien, parfois, la carrière d’un athlète peut devenir une parfaite allégorie de son sport. En escalade, certaines voies s’apparentent à des autoroutes tant il est facile d’en voir le bout. D’autres cependant sont beaucoup plus complexes et sinueuses. Il faut alors déployer une ténacité hors du commun pour espérer en atteindre le sommet. Ainsi va la vie de Romain Desgranges, véritable forçat qui a fait de la difficulté sa zone de confort. À proprement parler puisqu’il a remporté en 2017, la Coupe du Monde de la spécialité, celle qui consiste à grimper au plus haut d’une voie voulue la plus exigeante possible. Après la consécration, le voltigeur de 36 ans, installé à Chamonix depuis plus de vingt ans, se projette désormais avec ambition vers l’épreuve organisée « à la maison » par la station haut-savoyarde. Le Stakhanov
CHAQUE FOIS QUE J’ENFILE LE BAUDRIER, J’AI L’AMBITION DE DEVENIR MEILLEUR QUE LA VEILLE.
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de l’ascension verticale a hâte d’enfiler son bleu de travail. Le maillot de l’équipe de France. Pour porter haut, tout en haut du mur, les couleurs tricolores. En attendant peut-être de réitérer sa tentative aux Jeux Olympiques, à Tokyo, l’été prochain.
LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES La trajectoire de Romain Desgranges est atypique. Elle est loin d’épouser celle, fulgurante, de ces footballeurs qui naissent avec un ballon dans les pieds ou celle de ces tennismen qui voient le jour avec une raquette dans les mains. En effet, la rencontre du grimpeur avec son futur terrain de jeu favori est tardive, presque fortuite : « Mon père souhaitait que je fasse du sport en entrant au collège. J’avais le choix entre le volley, le badminton et l’escalade. Au hasard, il a opté pour cette dernière. J’ai vite accroché. Dès la deuxième séance, j’y allais avec le sourire ! » La suite se révèle plus tortueuse pour le petit gars de Saint-Etienne qui, pour poursuivre ses rêves, décide d’intégrer au lycée le Pôle Espoirs de Chamonix : « J’ai pris une grosse claque. À Sainté, j’étais souverain, la star de l’équipe. Mais ici, j’étais de loin le plus mauvais. Je ne passais même pas du 6b (= système de cotation pour classifier la difficulté des voies). Pour rattraper mon retard, j’ai dû bosser comme un forcené et m’entrainer deux fois plus. J’ai vite compris que l’implication totale constituerait le prix à payer pour espérer un jour porter le maillot de l’équipe de France. »
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AU GYMNASE COMME AU BUREAU L’escalade ne déroge pas à la règle. Comme dans tous les sports, il existe des prodiges, à l’image d’Adam Ondra, le virtuose tchèque couronné dès l’âge de 16 ans ; et des modèles de persévérance. Ces athlètes réputés plus laborieux que talentueux, qui ont forgé leur réussite dans une admirable pugnacité. Romain Desgranges est de ceuxlà : « Chaque fois que j’enfile le baudrier, j’ai l’ambition de devenir meilleur que la veille. J’essaye d’optimiser chaque séance ! » Une volonté féroce qui se retranscrit dans un emploi du temps confondant de rigueur et d’investissement, où l’hédonisme n’a pas de créneau-horaire : « Je m’entraine tous les jours, sauf le mercredi, que je réserve afin de donner des cours aux enfants inscrits au Club des Sports de Chamonix. Je vais au gymnase comme certains vont au bureau. Une première session matinale de 9h à 13h suivie d’une autre, l’après-midi, de 14h à 18h. Ensuite, je rentre chez moi m’occuper de ma famille et notamment de ma petite fille de 3 ans. »
L APPÉTIT DES JEUNES LOUPS, L EXPÉRIENCE DES VIEUX SINGES Un adage dit que le travail paye toujours. Parfois très tardivement. L’unique solution est alors de s’armer de
L’ESCALADE ATTIRE DÉSORMAIS PLUS DE MÉDIAS, PLUS DE SPONSORS, PLUS DE PRATIQUANTS… CELA NOUS TIRE TOUS VERS LE HAUT !
© FFME-Remi Fabregue
© DR
ROMAIN DESGRANGES
patience. La carrière de Romain Desgranges est édifiante à cet égard puisqu’il décroche sa première grande victoire en 2013, à 30 ans : « C’est un souvenir magique ! J’ai remporté le titre de Champion d’Europe de difficulté, ici, à Chamonix, devant tous mes proches. Un moment magnifique qui a concrétisé tous les efforts effectués en amont. Cela m’a conforté dans l’idée que cela en valait la peine. » Un baptême et un déclic qui prouve à l’athlète qu’il sait gagner. « À partir de là, avec mon coach, on a replongé avec encore plus de motivation dans l’entrainement. J’ai continué à progresser de façon très douce et linéaire, sans effet miracle, en gravissant les échelons petit à petit. Une victoire en Coupe du Monde, puis deux… » Et enfin, la consécration : le classement général en 2017. Un triomphe certes, mais pas une finalité. L’heure de la retraite est loin d’avoir sonné. Le grimpeur, fort des 125 compétitions internationales dans 25 pays différents, parait plus déterminé que jamais. L’appétit des jeunes loups, l’expérience des vieux singes.
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ROMAIN DESGRANGES
© FFME-Remi Fabregue
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DU MONT-BLANC AU MONT-FUJI Dans son viseur, deux objectifs. Le premier, symbolique : « Le grand rendez-vous de la saison, c’est l’étape de Coupe du Monde à Chamonix, en juillet. D’abord parce qu’au pied du mur, il y aura ma famille et mes amis, mais aussi car l’atmosphère y est incroyable. Ici, on est dans « La Mecque » de l’escalade et ça se ressent pendant la compétition. Il y a ce côté « show ». Tu grimpes devant près de 10 000 personnes alors que sur les autres épreuves, s’il y a 500 spectateurs, c’est un record ! Tout est décuplé, millimétré. L’organisation est extrêmement professionnelle. Tu comprends que l’escalade est inscrite dans l’ADN de la ville. Rares sont les chamoniards qui n’ont pas un baudrier qui traine chez eux ! » La deuxième ambition, inscrite dans le plus long terme, elle, n’est pas couvée par le regard bienveillant du MontBlanc mais plutôt par celui du Mont-Fuji : « Forcément, j’aimerais participer aux Jeux Olympiques. C’est le Graal de tous les sportifs de haut-niveau. Cependant, je n’en fais pas une obsession. » Une ambition, seulement. Raisonnable et mesurée. Il s’explique, lucide : « C’est une belle reconnaissance pour notre sport et cela enclenche un cercle vertueux, c’est indéniable. L’escalade attire désormais plus de médias, plus de sponsors, plus de pratiquants… Cela nous tire tous vers le haut ! »
GRAVIR LE MONT-OLYMPE ? Pourquoi alors cette petite réticence à s’engager pleinement dans l’aventure ? Le Mont-Olympe serait-elle la seule falaise aux parois capables de résister à la résilience de Romain Desgranges ? : « Je vais donner le maximum bien-sûr. Simplement, c’est le format « Combiné » qui a été retenu. Ce qui n’est pas forcément à mon avantage. » En effet, à Tokyo, le titre olympique consacrera le grimpeur le plus complet, jugé sur trois spécialités : le bloc, la vitesse et la difficulté. Le chamoniard a ainsi prévu de se concentrer sur son point fort « en limitant la casse sur les autres disciplines, où je suis moins à l’aise, classé entre le 60 et le 90ème rang mondial ». Pour le moment. Car en vingt ans de carrière, Stakhanov n’a jamais lâché prise. Ce n’est pas maintenant qu’il va commencer !
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FORCÉMENT, J’AIMERAIS PARTICIPER AUX JEUX OLYMPIQUES. CEPENDANT, JE N’EN FAIS PAS UNE OBSESSION.
COUPE DU MONDE D’ESCALADE CHAMONIX • DU 11 AU 13 JUILLET 2019 • C’est la 13ème fois que Chamonix accueille une étape de Coupe du Monde • Cette étape comprend deux épreuves : la vitesse et la difficulté • 20 000 spectateurs sont attendus pour cette grande fête de la grimpe • Le mur, une structure artificielle de 18 mètres, sera installé sur la Place du Mont-Blanc, en plein centre de Chamonix
L’ESCALADE EST INSCRITE DANS L’ADN DE CHAMONIX ROMAIN DESGRANGES www.desgranges-romain.com
PORTRAIT
#TEAM_CADS
JULIA
CHANOURDIE L’ESCALADE COMME ÉCOLE DE LA VIE
Texte Baptiste Chassagne
La légende dit qu’une cigogne l’aurait déposé au pied d’un mur d’escalade. Celui de la salle gérée par ses parents. Agrippée aux prises depuis qu’elle a remplacé les couches par le baudrier, Julia Chanourdie est devenue, à force de magnésie, de lactiques et de talent, une grimpeuse professionnelle accomplie. À 22 ans, la jeune annécienne mène, en tête, la cordée de l’équipe de France sur cette voie sinueuse qui permettrait d’atteindre les parois olympiques de Tokyo 2020.
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PORTRAIT
© Yann Corby
#TEAM_CADS
Rencontre avec celle qui a fait du mur d’escalade sa salle de jeu et des montagnes savoyardes sa cour de récréation.
En quoi intégrer la Team CADS devient une force pour un jour, peut-être, accomplir tes rêves sportifs ?
Est-ce vrai que tu as appris à grimper avant même de savoir marcher ?
(Avec enthousiasme) Dans ce projet, tout me plait ! Au-delà du partenariat, j’adhère vraiment aux valeurs et messages que laissent transparaître cette Team. Nous sommes six athlètes pratiquant un sport individuel, à haut-niveau, dans des disciplines totalement différentes, et pourtant, nous voilà réunis dans une équipe, sous les mêmes couleurs. Nous avons un objectif commun, celui de performer, mais également un point commun, un amour profond pour le territoire qui nous a vu grandir et ses montagnes devenues notre terrain de jeu.
(Sourire) Disons qu’aussi loin que mes souvenirs remontent, j’ai toujours grimpé. Je suis née dans un milieu de passionnés. Mes parents tenaient une salle d’escalade. Donc pour moi, le mur, c’était la salle de jeu, la cour de récréation. Assez naturellement, j’ai commencé à faire quelques compétitions, à m’entrainer dans une démarche de performance, à décrocher quelques résultats nationaux puis à m’exprimer au niveau international. Depuis toujours, je suis coachée par mon père. Ce sport, c’est une histoire de famille ! Cette année 2019 revêt une importance cruciale dans l’optique des JO 2020… Il est vrai que cette saison, le programme est extrêmement chargé. Pour me donner une chance en vue des JO de Tokyo 2020, où l’escalade sera présente sous forme d’épreuve combinée, j’ai décidé de travailler toutes les disciplines et de m’aligner sur l’ensemble des compétitions : le bloc et la difficulté, celles que je préfère, ainsi que la vitesse, qui me sort de ma zone de confort. J’ai même dû mettre en parenthèse mon cursus universitaire en STAPS pour appréhender cette année préolympique de façon optimale. Cette formation m’apportait un équilibre, et j’y reviendrai, mais avec l’enchainement frénétique des étapes de Coupe du Monde, c’était devenu injouable.
L’APPUI ET LA CONFIANCE DE MES PARTENAIRES SONT UN VÉRITABLE LEVIER DE PERFORMANCE.
SPÉCIAL 18-24 ANS
Dans cette quête du plus haut-niveau, quelle place occupe le soutien de tes partenaires ? Leur présence est primordiale. L’appui et la confiance de mes partenaires sont un véritable levier de performance. Cela me permet d’être pleinement focus sur ma pratique sportive, sur mon entrainement, ma récupération... Au-delà de cet aspect, j’ai également été particulièrement touchée par leur bienveillance malgré une saison un peu mitigée d’un point de vue de mes résultats, l’année dernière. Ce soutien te porte et te met dans des dispositions idéales pour exprimer la meilleure version de toi-même.
Une carte + un compte + un conseiller en agence ou à distance + de nombreux avantages ! à découvrir sur
Le fait que l’escalade devienne un sport olympique a-t-il créé un engouement palpable à ce niveau-là ?
wow-sociétaire.fr
Oui. Avant, l’escalade se limitait à un terrain de jeu très « outdoor » : forcément, la grimpe en falaise offre une dimension plus aspirationelle. Mais, l’olympisme, qui est une promesse de visibilité, ainsi que l’explosion des salles urbaines attirent de plus en plus de partenaires.
SUIVEZ LA #TEAM_CADS credit agricole des savoie @ca_des_savoie
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INTERVIEW
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ESTELLE YOKA-MOSSELY
ESTELLE YOKA-MOSSELY
INTERVIEW
ESTELLE
YOKA-MOSSELY LES POINGS DE SUSPENSION Interview Baptiste Chassagne
Médaillée d’or olympique à Rio en 2016, Chevalière de la Légion d’Honneur, ingénieure de profession, jeune maman, Estelle YokaMossely aurait pu mettre un terme à sa carrière de boxeuse avec la satisfaction du devoir accompli. Pourtant, au point final, elle a préféré les poings de suspension. Pour devenir championne du monde, pour continuer son combat sur et en dehors du ring, ensuite. Le 14 juin, Estelle Yoka-Mossely, jusqu’alors invaincue, a enfilé les gants pour son cinquième combat professionnel. Un combat aux allures de finale puisqu’une victoire lui octroyait le titre IBO-Intercontinental des poids légers (-60 kgs). Un combat au goût de consécration pour celle qui a, à l’issue d’un succès aux points homérique, assorti la médaille olympique qu’elle porte autour du cou d’une ceinture mondiale autour de la taille. Une première dans l’histoire de la boxe française. Une simple étape dans son plan de carrière. Après une pause d’un an, entracte souhaitée pour savourer sa consécration carioca mais surtout donner naissance à son premier enfant, Estelle Yoka-Mossely s’est lancé un nouveau défi. En effet, après avoir régné sur la boxe amateur, régie par les fédérations, elle repart au combat pour réussir dans la boxe professionnelle, plus spectaculaire. Un projet sportif mais une aventure entrepreneuriale également puisque l’athlète n’est plus seulement membre d’une équipe, il en devient l’unique leader. Un statut qui n’effraye pas la native de Créteil désormais installée à San Francisco, elle qui depuis
toujours endosse des responsabilités, sur le ring, avec les poings, mais aussi en dehors, pour défendre des causes qui lui tiennent à coeur. Rencontre à l’aube de la finale, le 6 juin, avec celle qui a fait du Noble Art plus qu’une simple discipline sportive. Le Noble Art comme discipline de vie, un art de vivre : l’art d’être noble. Comment vous sentez-vous à dix jours d’un des combats les plus importants de votre carrière ? De mieux en mieux ! Je sens une réelle progression par rapport au moment où j’ai intégré cette nouvelle catégorie professionnelle. Une forme de maturité. C’est une impression que je n’ai pas expérimenté sur mes quatre premiers combats. Je sors de deux semaines très chargées où j’ai poussé mon corps au maximum, avec des sparrings* vraiment engagés. Je vais maintenant recharger les batteries afin d’arriver avec de la fraicheur le Jour J. Je suis focus, concentrée. J’ai confiance en moi, mais je ne sous-estime pas mon adversaire. Je n’ai jamais sous-estimé un adversaire.
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INTERVIEW
ESTELLE YOKA-MOSSELY
C’EST MA PHILOSOPHIE : LORSQUE J’ENTREPRENDS QUELQUE CHOSE, JE VISE L’EXCELLENCE !
Après cette jolie parenthèse d’un an, sachant que le titre olympique constitue le Graal de la plupart des athlètes, pourquoi remonter sur le ring ? Quelle est votre ambition ?
mondiale. Cela rend ce combat spécial, d’autant plus attrayant. Encore une fois, ma ligne de conduite est de donner le meilleur de moi-même dans chaque instant de ma vie.
J’ai toujours affirmé que si je gagnais la médaille d’or à Rio, je tournerais la page de ma carrière sportive afin de me consacrer à autre chose. Pourtant, cette pause d’un an a fait revenir l’envie. L’envie de boxer, de s’entrainer dur, de se préparer physiquement et mentalement pour un combat. J’aurais eu trop peur de le regretter si je n’avais pas saisi cette opportunité et assouvi ce désir.
Concrètement, qu’est-ce-qui change entre la boxe amateur et la boxe professionnelle ?
Vous-êtes donc revenue, mais chez les professionnels… Oui. Ce qui a motivé mon retour c’est justement le fait que de nouvelles possibilités s’offrent à moi. Chez les amateurs, j’avais fait le tour. Je ne pouvais pas espérer mieux qu’un titre olympique. Je me suis donc lancée dans l’aventure professionnelle, non pas pour quelques combats mais avec l’ambition de décrocher une ceinture mondiale. C’est ma philosophie : lorsque j’entreprends quelque chose, je vise l’excellence ! Êtes-vous animée par cette volonté d’écrire l’histoire en devant la première française à coupler médaille olympique et titre mondial chez les professionnels ? Complètement. Même si cela s’est fait indirectement, au sens où ce n’est pas le but premier qui a motivé mon retour. Cet objectif a émergé dans un second temps, lorsqu’il est véritablement devenu concret. Désormais il l’est : le 14 juin, je boxe la suédoise Lucy Wildheart pour une ceinture
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Beaucoup de choses ! La liste est longue. Nombre de paramètres évoluent. D’un point de vue sportif déjà, c’est une science de la boxe différente. Le rythme et la physionomie du combat ne sont pas les mêmes. En professionnel, on lutte sur davantage de rounds, 10 exactement, contre 3 en amateur. Il faut donc travailler ses qualités d’endurance, de résistance mais également rechercher plus d’efficacité. La longueur du match fait que tu as plus de temps pour mettre en place une stratégie. C’est plus tactique, plus cérébral, les coups doivent être plus efficients. Et sur les à-côtés ? Cela a-t-il beaucoup bouleversé vos habitudes ? Oui, totalement ! Ce qui change, c’est l’organisation qui gravite autour de nous. En amateur, on est membre de l’équipe de France, on agit en fonction du collectif, selon ce que la fédération décide. On applique ce que l’on nous demande, avec un calendrier souvent soutenu. En pro, on évolue toujours dans une équipe, que l’on choisit, mais qui ne comprend qu’un seul athlète : nous-même. On ne suit pas l’équipe, c’est l’équipe qui nous suit ! Tout est planifié selon notre volonté : on ne prépare pas une compétition mais un combat. Après, attention, il faut avoir les épaules solides et assumer car on porte le projet à chaque seconde, sur le ring et en dehors !
ESTELLE YOKA-MOSSELY Depuis toujours, vous avez considéré et utilisé le sport et votre talent comme un moyen pour défendre des causes qui vous tiennent à coeur. Qu’est-ce qui vous anime dans cette démarche ? C’est vrai que depuis toujours, je mène des combats en dehors du ring. Toujours liés au sport et notamment à la place des femmes dans celui-ci. C’est ce que je connais le mieux, c’est ma vie, et c’est donc là où je peux me révéler la plus utile. Après les JO, suite aux nombreux sollicitations bienveillantes que j’ai reçu, j’ai pris conscience que je pouvais faire passer des messages et laisser transparaitre des valeurs à travers mes performances. Mais il fallait que cela se traduise de manière concrète. C’est la raison pour laquelle j’ai créé l’Observatoire Européen du Sport Féminin, une association dont l’objectif est d’œuvrer pour abolir les barrières et préjugés qui subsistent lorsque l’on est une femme qui pratique et aime le sport.
INTERVIEW
EN BOXE PROFESSIONNELLE, ON NE PRÉPARE PAS UNE COMPÉTITION MAIS UN COMBAT
Souvent, les athlètes de haut-niveau s’engagent pour ces causes, mais après leur carrière, préférant certainement se focaliser sur leur performance à l’instant T… Pourquoi ? Est-ce énergivore ? Je ne veux pas parler pour les autres, mais en ce qui me concerne, je considère qu’il y a deux temps dans le quotidien d’un athlète. Un premier où il doit rester extrêmement concentré sur son objectif et ne penser qu’à l’entrainement, l’optimisation de sa récupération… C’est une phase suffisamment contraignante pour s’y consacrer pleinement. Cependant, il y aussi des temps libres, nécessaires pour couper et se ressourcer. C’est à ce moment-là que tu peux traduire tes valeurs autrement que par ta quête de résultats, par des actions concrètes. Vous pratiquez une discipline où la prise de risque est importante et l’engagement physique total. Être maman vous fait appréhender votre sport de manière différente désormais ? D’un point de vue de la performance pure, cela n’a pas changé énormément de choses. Je ne m’entraine pas moins qu’avant. Ce n’est pas non plus une source de motivation supplémentaire. Par contre, maintenant que j’ai un enfant, une famille à protéger, j’essaye d’avoir la meilleure organisation possible, je fais preuve de plus de prudence, toutes les décisions sont plus mûrement réfléchies. Car les orientations que je prends ne m’impactent plus seulement moi. Vous avez publié un livre, Maman t’écrit. Pourquoi ? Quel message souhaitiez-vous faire passer ? J’ai rédigé ce livre avec la volonté de transmettre. À mon fils, mais pas seulement. Je voulais partager mon expérience avec le plus grand nombre. Effectivement, il y a toujours une effervescence qui accompagne les victoires, une part de lumière. Cependant, ce moment est évanescent. Ce qui reste, c’est tout le travail effectué et les difficultés surmontées en amont, dans l’ombre. Car l’athlète a une vie avant de connaitre la consécration et de se retrouver sous le feu des projecteurs. Une vie dont on ne se doute pas toujours… Si vous deviez résumer ce livre en une phrase ? (Du tac au tac) Le chemin est long, mais il en vaut la peine. Il faut simplement s’en donner les moyens et ne pas s’arrêter avant d’être arrivé au bout de celui-ci !
DEPUIS TOUJOURS, JE MÈNE DES COMBATS EN DEHORS DU RING.
ESTELLE YOKA-MOSSELY facebook.com/mosselyestelle
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VOYAGE AU CŒUR DU YOGA THÉRAPEUTIQUE
Texte Olivia Bergamaschi Photos Stéphane Haskell
C’est l’histoire d’un homme brisé, rongé par la douleur, qui va découvrir le Yoga et renaître. À l’issue d’un long parcours initiatique, difficile mais aussi profondément salvateur, le journaliste Stéphane Haskell a fait face au combat le plus important de sa vie. Dans sa quête, qui l’a menée aux quatre coins du monde, il a recueilli les témoignages de ceux qui pratiquent pour comprendre le sens que celui-ci peut donner à nos vies.
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Lorsque tout s’écroule Stéphane Haskell parcourt le monde pour son travail de photojournaliste depuis 1991. Il a notamment travaillé sur des reportages culturels ou de société ainsi que sur des documentaires et des long-métrages. Conséquence d’une vie d’excès en tous genres, un soir en 2006, il est victime d’une crise paralysante qui le conduit tout droit à l’hôpital. Sa vie est à l’époque sens dessus dessous, il boit beaucoup, trop. Son corps, meurtri, tire alors la sonnette d’alarme de la façon la plus abrupte qui soit, une paralysie foudroyante due au syndrome dit « de la queue de cheval ». Suite à ce diagnostic effrayant, il subira de nombreuses opérations qui le laisseront à terre, diminué. Les médecins lui disent qu’il ne pourra plus pratiquer aucun sport et qu’un bon rétablissement est incertain. Débute alors une lutte, ponctuée de mois de rééducation pour retrouver des sensations et un peu d’autonomie. Puis un jour, comme un coup de pouce du destin, il découvre le Yoga. Intrigué, curieux et prêt à tout pour s’en sortir, il accepte de suivre les cours de Thérèse Poulsen, professeure dans la discipline. Il s’exile alors pour un temps en Allemagne où elle donne des cours dans un centre spirituel. Au fur et à mesure des jours, postures et enchaînements le soulagent et l’aident lentement à se réapproprier son corps au-delà de la souffrance. Après quelques temps au centre, il se sent mieux. Le constat est là, le Yoga a aidé son corps à guérir. La route est encore longue mais les bienfaits se font déjà sentir. Il se souvient alors d’une promesse faite à sa professeure. S’il arrive à retrouver ses facultés physiques, il réalisera un film documentaire sur son expérience. C’est là que débutera sa quête, à la rencontre de ceux qui, tout comme lui, ont transformé leur existence grâce au Yoga.
Une quête universelle « Ma quête est universelle. Elle semble se jouer des barrières que les hommes érigent ».
ILS RETROUVENT PAR LE YOGA, ESPOIR, ÉQUILIBRE ET SOUVENT UN TRAVAIL
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Nord de San Francisco, la prison de San Quentin, une des plus violentes du pays. C’est ici que commence le périple de Stéphane, parmi les prisonniers, parfois incarcérés pour des faits graves. Certains d’entre eux ont trouvé la force, malgré les moqueries et les menaces, de participer aux cours donnés par un professeur volontaire. Une sorte de parenthèse de sérénité au milieu de l’univers carcéral, glacial et cruel. Il est assez surprenant de voir ces hommes, tatoués des pieds à la tête, condamnés pour la plupart à de lourdes peines, s’abandonner à la posture du « guerrier ». Derrière les barreaux de leur prison et sous les provocations des autres détenus, ils pratiquent, impassibles et déterminés. « Ça apporte une paix intérieure. Ça permet de déstresser et de ne pas déprimer » explique l’un d’eux. Un autre dira, à propos de la ségrégation raciale, « dans ce cours, toutes les origines sont représentées. On travaille tous ensemble, on fait les exercices ensemble ». Ces âmes perdues semblent avoir trouvé la paix avec la pratique du Yoga et ressortiront sans doute différents grâce à cette expérience, le « Prison Yoga Project ». James Fox, à l’origine de ce projet, aide les prisonniers à gérer le stress de leur condition et faire baisser les risques de récidives depuis 10
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LE YOGA TRANSCENDE LES INTERDITS ET LES LIENS ENTRE LES ÊTRES SE RESSERRENT
ans. Il tente aujourd’hui de créer un système de bourses qui aiderait les détenus à enseigner et préparer leur réinsertion. Direction l’Afrique, où une américaine, Paige Elenson, qui a quitté l’univers de Wall Street, a fondé le Africa Yoga project. Dans le slum de Kibera (le second plus grand bidonville d’Afrique), elle enseigne le yoga aux populations auprès des victimes des émeutes post-électorales de 2007 et aux femmes de la prison de Langata où le SIDA est généralisé. Une intégration qui n’était pas acquise dans une société spirituellement conservatrice. Femmes traumatisées, adolescents du bidonville, « ghetto girls » : ils retrouvent par le yoga, espoir, équilibre et souvent un travail. Paige a également amené la discipline au pied du Kilimandjaro, en pleine brousse, en la transmettant aux Masaïs. Elle y a fait construire des écoles où ces guerriers endossent le rôle de professeurs à leur tour et l’apprennent aux enfants et aux hommes du village. Aujourd’hui près de 40.000 kenyans pratiquent le yoga et Paige Elenson compte bien étendre son association aux autres pays d’Afrique. L’américaine montre par son action l’impact positif énorme que celui-ci peut avoir sur les traumatismes et les violences subies dans notre société. Le détour du journaliste à Jérusalem est édifiant. Il y rencontre une femme, musulmane, qui n’hésite pas à faire des kilomètres depuis un camp de réfugiés, à passer des « check point », à braver les difficultés… ceci afin de
suivre les enseignements de sa professeure, Ephrat, de confession juive. Stéphane témoignera à propos de cette histoire : « le Yoga transcende les interdits et les liens entre les êtres se resserrent. » Car oui c’est de cela qu’il est question ici, de braver les interdits et les habitudes qui voudraient qu’arabes et juifs ne se rencontrent pas. Une belle histoire d’amitié au delà des guerres de religions. Retour aux Etats-Unis, à Los Angeles, où l’on fait la connaissance d’Eric Small, 80 ans dont 60 avec la sclérose en plaques. L’homme est incroyable, son témoignage stupéfiant. Grâce au Yoga, il a su dépasser les crises de sa maladie et lui faire face en toute confiance. Là où beaucoup seraient handicapés et dans un fauteuil roulant, lui se tient debout, fier d’avoir pris le pas sur cette terrible maladie. Il enseigne sa méthode à d’autres malades, déterminé à les aider à soulager leurs symptômes et les amener vers une guérison. Des Etats-Unis à l’Afrique, d’Israël à l’Indonésie, le réalisateur a croisé sur sa route des êtres passionnés, quelques uns meurtris par la vie, tous liés par une même philosophie, celle du Yoga. Toutes ces rencontres, ces individus incroyables, ont persuadé le réalisateur qu’au delà d’une pratique ancestrale, au delà d’un phénomène de mode, le Yoga était un langage universel capable de se confronter à d’autres cultures et de les intégrer. La sagesse de ceux rencontrés sur sa route lui façonnera une toute autre vision de la vie qu’il intégrera à sa guérison.
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AU-DELÀ DE LA PRATIQUE, C’EST UN MODE DE VIE QUI DOIT S’OPÉRER.
Le Yoga et les Hommes Nos sociétés d’aujourd’hui auraient-elles oublié ce qui signifie réellement le Yoga ? Les cours tendances dispensés par des enseignants très « photogéniques », les nouveaux styles de pratique qui fleurissent et dont on ne comprend pas toujours la signification ni même le but, les photos des poses les plus incroyables sur un fond de paysage paradisiaque inondant les réseaux sociaux… Tout cela nous a-t-il finalement fait perdre le sens de cet art ancestral ? Pourtant, au départ, tout est question d’humilité, de respect, d’acceptation de soi et de non-violence. Des préceptes fondamentaux dans la philosophie yoguique que le monde moderne a quelque peu laissés de côté. « Debout » pointe du doigt ces dérives en les dénonçant mais surtout en mettant l’accent sur ceux qui suivent ces fondements humblement et qui font le bien autour d’eux. Tout au long du documentaire, il est question de Yoga Iyengar, un type de Yoga issu de l’enseignement de BKS Iyengar, pionnier de la discipline en Occident. Désigné par le Time Magazine comme l’une des cent personnes les plus influentes au monde, il a été considéré de son vivant comme l’un des derniers maîtres spirituels de notre époque. Né en 1918 en Inde du sud, il survit de justesse à 16 ans à la typhoïde et la tuberculose. Il est ensuite initié au Yoga par le premier des yogis modernes Sri Krishnamacharya. Son enseignement a été porté à travers le monde. Moderne, avant-gardiste et raffiné, son Yoga est aujourd’hui transmis par des milliers d’enseignants qui se sont formés à ses préceptes, notamment grâce à son ouvrage « Lumière sur le Yoga ». Aujourd’hui disparu, il continue d’influencer de nombreux pratiquants à travers le monde. Stéphane Haskell, qui a eu la chance de le rencontrer et de l’interviewer pour son film, est l’un d’entre eux. Au-delà de la pratique, c’est un mode de vie qui doit s’opérer. Un retour à ce qui est essentiel, à une connexion avec soimême et les autres. Et tout cela devrait s’apprendre dès le plus jeune âge. Selon le maître BKS Iyengar, « le yoga devrait
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être enseigné à tous les enfants. » C’est un fait, lors de l’apprentissage de la langue, de l’écriture, de l’histoire ou de la philo, pourquoi ne pas inculquer également des valeurs de tolérance, des techniques de réduction du stress et de prise de conscience de son corps. C’est en se rendant à Gardanne, près d’Aix-en-Provence que le journaliste découvrira l’action d’une jeune enseignante d’anglais dans un collège. Sylviane Vincent milite pour l’intégration du yoga à l’école et fédère les réflexions sur l’apport pédagogique de ces pratiques en milieu scolaire. Un témoignage instructif et plein de sagesse de plusieurs de ses élèves bénéficiant de ce projet finira sans doute de nous conforter dans le fait qu’il n’y a pas d’âge pour commencer le Yoga et comprendre les bienfaits que celui-ci peut avoir dans nos vies actuelles. Au terme de son pèlerinage, au cours duquel il croisera la route de protagonistes exceptionnels, vrais, forçant notre respect à tous, Stéphane Haskell s’interroge: notre mode de vie occidental, a-t-il la capacité de répondre aux questions fondamentales que pose l’existence? Chacun se fera sans doute sa propre opinion et il est à parier que nos mentalités modernes auront encore du chemin à faire avant d’intégrer les enseignements du Yoga comme un mode de vie, un moyen de vaincre la maladie ou les adversités. Il est toutefois certain que de voir autant de projets, autant d’initiatives liées au Yoga à travers le monde donnera envie à certains de s’y intéresser et même pourquoi pas d’en faire autant. A méditer.
Production : Septieme Factory - Réalisé par : Stéphane Haskell - Durée : 01h25min
STÉPHANE HASKELL www.stephanehaskell.com
Ouvert 7jours/7 à partir du 07 juillet Espaces aquatiques intérieur/extérieur spa • sauna • hammam • massages
188 chemin de l’Étringa 74390 Châtel 04 50 72 04 31 • www.chatel-formedo.com
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GENEVA WAKE INTERNATIONAL OPEN
WAKEBOARD DU MARDI 20 JUIN AU VENDREDI 23 JUIN GENÈVE Venez assister à une compétition avec la présence du top 16 des meilleurs riders internationaux dont la présence de deux champions du monde, Daniel Grant, James Windsor qui feront une démo avec un winch électrique portable avec une corde de 140m sur la rive gauche et un retour sur la rive droite. Le rider partira de la plateforme devant le pont de la machine et utilisera la structure existante qui sera spécialement aménagée. Infos : www.wake.ch Prix : gratuit
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AGENDA
LES 2 ALPES OUTDOOR FESTIVAL SKI - SKATE - VTT - TRAIL DU VENDREDI 21 JUIN AU DIMANCHE 23 JUIN LES 2 ALPES
Venez profiter le temps d’un weekend des principales disciplines Outdoor pratiquées aux 2 Alpes. Pour cette 3ème édition un beau panel de sports à découvrir, à tester, à perfectionner ou juste simplement à apprécier : VTT, trail, ski, snowboard & skate. On vous propose des compétitions inédites, de randos conviviales, des initiations, des repas, un concert, des soirées immanquables. Infos : www.les2alpes.com Prix : de 15 à 90 € en fonction de la discipline
BACK TO GRAND-BO PARAPENTE DU DIMANCHE 23 JUIN AU SAMEDI 29 JUIN LE GRAND-BORNAND
La crème internationale du parapente comme les amateurs de la discipline se retrouvent autour d’un défi spectaculaire : effectuer la plus longue boucle aller-retour en parapente au départ du GrandBornand. Sont pris en compte tous les vols en triangle avec décollage et atterrissage au Grand Bornand. Les pilotes peuvent décharger autant de traces qu’ils le souhaitent seules les 2 meilleures compteront pour le classement. Back to GrandBo s’attache à laisser aux pilotes leur liberté et leur responsabilité. Infos : www.backtograndbo.com Prix : de 50 à 65 €
PASS’PORTES DU SOLEIL VTT DU VENDREDI 28 JUIN AU DIMANCHE 30 JUIN PORTE DU SOLEIL Randonnée Mountain Bike entre France et Suisse dans le domaine des Portes du Soleil, la Pass’Portes du Soleil MTB est un concentré de sensations fortes, d’émerveillement, d’instants sportifs partagés et de bonne humeur… ! 80 km de plaisir, aux tracés variés, aux aménagements uniques et aux nombreux ravitaillements à base de spécialités locales. Infos : passportesdusoleil.com Prix : 54 €
AGENDA
CHAMPIONNATS DE FRANCE
PARAPENTE DU DIMANCHE 07 JUILLET AU DIMANCHE 14 JUILLET LE GRAND BORNAND 140 compétiteurs sont attendus pour ce rendez-vous national. Une compétition de distance et Open. Infos : legrandbornand.com Prix : gratuit pour les spectateurs
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MÉGAVALANCHE
VTT DE DESCENTE DU LUNDI 08 JUILLET AU DIMANCHE 14 JUILLET ALPE D’HUEZ Pour ceux qui l’ignoreraient encore, la Megavalanche de l’Alpe d’Huez est l’une des descentes marathon les plus mythiques et incontournables du monde ! Depuis 1995, vous êtes des milliers à prendre le départ du Pic Blanc chaque année, et ce par tous les temps ! Son départ en Mass Start à 3330 mètres d’altitude sur le glacier, et son arrivée à Allemont, 2600m plus bas font de cette DH Marathon la course la plus longue et la plus folle du monde. Infos : www.ucc-sportevent.com Prix : de 20 à 75 €
MB RACE
VTT DU VENDREDI 05 JUILLET AU DIMANCHE 07 JUILLET COMBLOUX / MEGÈVE Cette course de VTT aussi exigeante qu’époustouflante a pour cadre le domaine Les Portes du Mont-Blanc comme théâtre des épreuves. Elle se démarque dans le panorama du VTT car c’est la seule qui affiche une épreuve d’une journée avec une si longue distance : 140 km avec 7000 mètres de dénivelé positif. Une course qui a compté seulement 1 finisher sur 600 coureurs en 2010, ce qui lui a valu le label de course la plus difficile au monde ! L’événement s’est affirmé comme un rendez-vous majeur, aussi bien sur son territoire que dans le milieu du VTT. Infos : mb-race.com Prix : de 5 à 80 €
ENDURO 2
VTT DU SAMEDI 06 JUILLET AU LUNDI 08 JUILLET LES ARCS Partir et finir à 2, en même temps, et rouler ensemble tout au long de l’étape, c’est le challenge que devront relever les 300 coureurs inscrits (150 équipes max) de cette compétition de 3 jours qui compte 100km de parcours et 12 000m de dénivelé négatif lors de 12 à 15 « spéciales » chronométrées et sur tous types de terrain. Infos : www.lesarcs.com Prix : 395 € par équipe
LA BELLICIME
VTT DIMANCHE 07 JUILLET BERNEX La Bellicime est une randonnée VTT de montagne, à la découverte du plateau de Gavot et de ses paysages grandioses. Le parcours emprunte les sentiers locaux et offre des variantes plus ou moins sportives pour les plus engagés. Le départ se fera depuis la Salle Bernolande à Bernex. Nous vous proposons 4 parcours de 14,2km, 330m D+ à 61,7 km, 1640m D+ pour que chacun trouve sentier à son pied. A nouveau, nous vous offrons également la possibilité, pour les parcours Passionné, Sportif et Expert, de prendre le télésiège et d’emprunter la piste verte du Bike Park de Bernex pour une initiation au VTT de descente ! Infos : www.labellicime.com Prix : de 12 à 25 €
CONTEST AU PUMP TRACK BMX - SKATEBOARD DU VENDREDI 12 JUILLET AU VENDREDI 30 AOUT SAINT GERVAIS LES BAINS
Participez au contest organisé par Michael Dal Negro, moniteur de VTT ! Tour de rapidité du Pumptrack, relais par équipe, note de style le tout en skate vélo, BMX ou trottinette ! Du 12/07 au 30/08/2019, tous les vendredis à 18h. Casque et gants obligatoires ! Infos : www.saintgervais.com Prix : gratuit
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AGENDA
3 VALLÉES ADDICT TOUR
VTT SAMEDI 13 JUILLET ET DIMANCHE 14 JUILLET 3 VALLÉE
COUPE DU MONDE MTB UCI MERCEDES-BENZ 2019
Avec des passages alpins à plus de 2800 mètres d’altitude, le « 3 Vallées Addict Tour » peut se targuer de proposer le parcours le plus haut des événements VTT estivaux. Chaque station du domaine, fidèle à sa réputation hivernale, saura vous accueillir à la manière XXL avec des Méga ravitaillements comprenant des barbecues géants et d’autres surprises. Que vous souhaitiez venir entre amis ou en famille, pour la compétition ou pour profiter de magnifiques balades en montagne, cet événement est fait pour vous. Infos : addicttour.les3vallees.com Prix : de 20 à 60 €
TRANSMAURIENNE VANOISE 2019
VTT DU DIMANCHE 21 JUILLET AU VENDREDI 26 JUILLET VAL CENIS La Transmaurienne Vanoise : l’événement nature vélo reconnu internationalement... Des parcours inédits en Haute Maurienne Vanoise... Du mode enfants, rando, à la compétition. 3 jours à Val Cenis Lanslevillard et 3 jours à Aussois. Épreuve historique, le mode compétition permet aux mordus de VTT et aux adeptes de l’effort de défier le chrono. Il vous offre 5 jours de course pour une véritable épreuve de VTT XC par étape. Infos : transmaurienne-vanoise.com Prix : de 40 à 230 €
VTT DU VENDREDI 12 JUILLET AU DIMANCHE 14 JUILLET LES GETS Après les championnats de France et le Crankworx, la station des Gets a été retenue pour organiser les Championnats du Monde de MTB Descente (DHI) et de Cross-Country (XCO) ainsi que 4 coupes du Monde dans les mêmes disciplines, en 2019 et 2020. Qu’on se le dise, Les Gets is back ! Pendant quatre ans, Les Gets sera donc LE spot français de référence pour les athlètes qui participeront chaque saison aux Coupes du Monde MTB. Infos : lesgets.com Prix : NC
LES 6 HEURES DE NERNIER
REGATE SAMEDI 13 JUILLET NERNIER Comme chaque année, l’événement des 6 heures de Nernier rassemble plus de 50 voiliers et 200 marins sur la ligne de départ. Un spectacle à découvrir depuis le Port de Nernier où les bateaux commenceront la compétition en suivant un parcours entre la pointe de Messery et le Port d’Yvoire. Infos : c2ny.org/les-6-heuresde-nernier Prix : gratuit pour les spectateurs
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FREESTYL’AIR SHOW ENDURO VTT
VTT DIMANCHE 14 JUILLET ARECHES BEAUFORT Enduro VTT autour d’Arêches. Retrouvez les magnifiques sentiers du Beaufortain pour une journée de plaisir le dimanche 14 juillet ! • 5 spéciales à parcourir librement • retrait des dossards et briefing à partir de 8h • aux alentours de 14h30, fin des spéciales et rassemblement Infos : areches-beaufort.com Prix : 39 €
FREESTYLE MERCREDI 24 JUILLET PEISEY-VALLANDRY RDV à partir de 17h30 à Vallandry pour ce show multi disciplines de sports extrêmes exécuté par des pilotes professionnels de X-Sports shows dont le seul but sera de vous en mettre plein la vue. Seront présents 2 pilotes de VTT street trial, 2 pilotes de VTT Dirt Jump (saut avec rampe), un pilote de trottinette freestyle et deux freerunners sur un aménagement digne des plus beaux Bigs Airs : Un grand spectacle d’un peu plus d’1h en perspective ! Infos : peisey-vallandry.com Prix : gratuit
Espace hydro-détente
Piscine
OFFREZ-VOUS
Restaurant La Biskatcha
une halte aux Gets et profitez d’un moment cocooning au
CHALET-HÔTEL LA MARMOTTE**** après une journée sportive dans la station…
VTT électrique
Golf
Randonnées
Chalet-Hôtel La Marmotte, La Tapiaz & Spa Séréni-cîmes 61 rue du Chêne - 74260 LES GETS - Tel: + 33 (0)4 50 75 80 33 hotel-marmotte.com | la-tapiaz.com | info@hotel-marmotte.com
AGENDA
SPORTS DE GLISSE
CLASSIQUE DE SCIEZ REGATE DU VENDREDI 02 AOÛT AU DIMANCHE 04 AOÛT SCIEZ Plus de 50 bateaux anciens de collection feront leur apparition dans le port de Sciez. Le port est ouvert au grand public et invite tous les passionnés de bateaux à s’y rendre ! Qu’ils soient de plaisance ou de travail, les voiliers classiques sont objets de rêve, hier comme aujourd’hui. Infos : classiquedesciez.fr Prix : de 15 à 35 €, gratuit pour les spectateurs
L’ARCADIENNE
CHÂTEL REBOUL JAM BY SCOTT
VTT DESCENTE SAMEDI 03 AOÛT ET DIMANCHE 04 AOÛT LES ARCS
VTT DU JEUDI 25 JUILLET AU DIMANCHE 28 JUILLET CHÂTEL
Ce Championnat Régional de VTT de Descente se déroule entre sous-bois, passages de rochers et terrains dégagés avec pentes… Inscription sur place pour les non licenciés avec la possibilité de licence à la journée. Infos : www.lesarcs.com Prix : gratuit pour les spectateurs
Les pro-riders sont de retour pour cette 4ème édition! Un rendez-vous haut en couleur sous le signe de la bonne humeur ! Les riders s’affronteront sous forme de Jam au pied du bikepark ! Au programme des épreuves multiples : slopestyle, course de DH, slalom, saut en longueur, course « lente »… Show slopestyle… Infos : www.chatelactivites.com Prix : gratuit pour les spectateurs
NOCTURNE DES RUELLES LCZ FREESTYLE SESSION
SKI VENDREDI 26 JUILLET LA CLUSAZ Les futures stars du ski français vous proposent d’assister à une compétition de freestyle sur l’un des plus gros Air Bag d’Europe ! Spectacle assuré ! Infos : www.laclusaz.com Prix : gratuit
COUPE DU MONDE
VTT VENDREDI 09 AOÛT LES ARCS
Les tremplins olympiques de Courchevel Le Praz accueillent l’élite du saut à ski pour une étape du Grand prix d’été. Ce grand rendez-vous sportif constitue un événement des plus incontournables de l’été à Courchevel. Les meilleurs sauteurs mondiaux, hommes et femmes se donnent rendezvous sur les grands tremplins de 132m et de 96m. De nombreuses animations et activités viennent rythmer cette journée : démonstrations de voltige aérienne, concerts… Infos : worldcupcourchevel.com Prix : gratuit
La Nocturne des ruelles c’est une course en relais à l’américaine dans les ruelles de Bourg Saint Maurice. Par équipe de 2, le principe est simple : faire le plus grand nombre de tours pendant 1heure… ou être le mieux déguisé ! Mais attention le parcours est semé d’embuches, marches escarpées, montées ardues, ruelles étroites… et beaucoup d’autres surprises vous compliqueront la tache ! Infos : www.lesarcs.com Prix : 5€ par personne
SAUT À SKI VENDREDI 09 AOÛT ET SAMEDI 10 AOÛT COURCHEVEL
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AGENDA
LA ROSIÈRE BIKE WEEK FEST’E-BIKE
VTTAE JEUDI 15 AOÛT MONTCHAVIN-LES-COCHES Venez tester différents engins électriques pour découvrir la montagne autrement ! VTT, Fat Bike, Gyropode Segway tout terrain, voiture électrique tout terrain… Au programme : découverte du domaine, balades en forêt et en altitude, dégustations, convivialité, animations et sensations ! Infos : montchavin-la-plagne.com Prix : 20 €
VTT DU LUNDI 19 AOÛT AU VENDREDI 23 AOÛT LA ROSIÈRE La Rosière vous présente son événement 100% vélo : La Rosière Bike Week ! C’est la semaine du vélo ! Une semaine dédiée aux différentes disciplines cyclistes : VTT de descente, VTT électrique, Fat Bike ou vélo de route. Infos : www.larosiere.net Prix : gratuit. Vélos non inclus.
BIKE & SOUND
VTT - CONCERT DU VENDREDI 23 AOÛT AU DIMANCHE 25 AOÛT CHAMPÉRY
MAXIAVALANCHE ENDURO DES BELLEVILLE VTT
VTT SAMEDI 17 AOÛT ET DIMANCHE 18 AOÛT SAINT-MARTIN-DEBELLEVILLE Si elle reste destinée à un public de spécialistes, L’enduro des Belleville offre des parcours de montagne, sportifs, à fort profil descendant qui font de ce rendez-vous une valeur sure du V.T.T. avec une moyenne de 2500m de dénivelé négatif. L’aspect intergénérationnel et « friendly » se ressent tout au long de l’épreuve et dans l’ambiance de la course. Infos : clubsportsmenuires.com Prix : de 5 à 45 €
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VTT SAMEDI 24 AOÛT ET DIMANCHE 25 AOÛT MÉRIBEL
Pure expression de ce que représente le VTT Enduro en Europe, les Maxiavalanche sont une série de compétitions DH Marathon Mass Start (départ en ligne) sur des parcours spécialement sélectionnés, variant entre 1000 et 1500m de dénivelé. Nouvelle étape de la série #Maxiavalanche 2019 au Cœur des 3 Vallées ! Le concept d’une Maxi ? Une manche de qualification le samedi après-midi par vague de 100 riders en mode « Mass-Start » qui permet à chacun de se positionner dans son groupe de départ pour les deux vagues de courses du dimanche. Infos : www.ucc-sportevent.com Prix : de 25 à 58 €
Bike & Sound c’est 3 jours complets qui satisferont aussi bien les passionnés du bike, que de la montagne et de la musique dans une ambiance dynamique, compétitive, fun et chaleureuse ! Le Bike & Sound c’est LE rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de vélo et de musique. Plusieurs disciplines sportives y seront représentées dans une ambiance festive et conviviale. Cet événement gratuit & unique rassemble deux activités phares : le vélo et la musique. En journée, les deux-roues sont à l’honneur (courses, démonstrations et diverses animations). En soirée, place au son avec des concerts et des prestations live. Infos : bikeandsoundfestival.ch Prix : gratuit
VALLÉE VERTE BIKE TOUR VTT DIMANCHE 25 AOÛT HABÈRE POCHE Laissez-vous guider à travers la Vallée Verte en VTT ou à pied, avec des points de vue magnifiques sur le Léman, les montagnes du Chablais ou du Mont-Blanc. Parcours : de 13km, 24km, 37km avec options, ou 63km avec option 70km. Infos : www.valleevertebiketour.com Prix : de 14 à 25 €
PRÉSENTE AVORIAZ BIKE PARK OUVERT DU 21 JUIN AU 1ER SEPTEMBRE
QUEL ITINÉRAIRE À PARCOURIR ? Avec l’échelle de progression des itinéraires, il est facile de savoir quelle piste prendre pour se faire plaisir et progresser. Cette outil répertorie tous nos itinéraires du plus facile au plus difficiles.
AGENDA
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X-FRY DOWNHILL CUP
VTT SAMEDI 24 AOÛT ET DIMANCHE 25 AOÛT MANIGOD La X-FRY Downhill Cup, c’est la 4ème manche de la coupe Auvergne Rhône-Alpes FFC de VTT de descente. Les meilleurs pilotes de la région défieront le chronomètre sur une piste créée spécialement pour l’occasion, en alternant sauts et passages techniques. Cet événement est le fruit du partenariat entre l’office du tourisme de Manigod, Labellemontagne et le club Cran-Gevrier VTT. Infos : labellemontagne.com Prix : de 30 à 50 €, gratuit pour les spectateurs
TARTIFLAT JAM
BMX SAMEDI 31 AOÛT ET DIMANCHE 01 SEPTEMBRE VILLARDS SUR THÔNES ANNECY Réservez votre weekend ! Pour la 5ème édition du Tartiflat Jam, en cours d’affinage pour être la plus savoureuse. Au milieu de toutes ces compétitions, il nous parait important de réaliser cet évènement pour maintenir l’esprit initial du Flat et du BMX en général : ici pas de stress ni de pression, encore moins de run à ne pas foirer. Au programme donc, des tricks, des défis, du reblochon, une tartiflette. Le Samedi aux Villards sur Thônes et le Dimanche au Paquier à Annecy. On attend des riders de la région (Savoie, Grenoble, Lyon) surtout, mais aussi de Normandie, Suisse, Sud, Allemagne, Italie. Infos : facebook.com/assotartiflat Prix : gratuit
LA MÉGAWATT
VTTAE SAMEDI 31 AOÛT ET DIMANCHE 01 SEPTEMBRE SAMOENS Le tout premier festival de vélo électrique s’installe dans le village de Samoëns du 31 août au 1er septembre. L’occasion pour les amateurs ou les débutants de pouvoir s’aventurer sur un vélo à assistance électrique tout en profitant du paysage que vous offre la vallée. Pour les experts, cela sera l’occasion de connaître les nouveautés et de parcourir des sorties « noires »… Au programme, show vélo, des sorties encadrées dans notre belle vallée, la découverte des nouveautés sur les Vélos à assistance électrique et des rencontres avec de nombreux professionnels. Infos : ete.samoens.com Prix : accès libre au village et sorties encadrées payantes
BOSCH EMTB CHALLENGE AVORIAZ VTTAE SAMEDI 24 AOÛT AVORIAZ
La station d’Avoriaz accueille la manche Française du 3ème eMtb Challenge. Le défi s’adresse à des eVététistes de différents âges, différentes catégories et son choix de piste encore plus grand garantit à tout le monde de passer un bon moment. Infos : boschemtbchallenge.fr Prix : 35 €
PARA D’ILLIEZ
PARAPENTE SAMEDI 07 SEPTEMBRE VAL-D’ILLIEZ A chaque édition, comme une musicienne, la Para d’Illiez invente de nouvelles variations sur son air de prédilection, le marche et vol. Le refrain restera toujours le même : entre jeux d’adresse, cross ou sévères dénivelés, le participant choisit la mélodie qui lui convient en fonction de ses compétences et des conditions du jour. Infos : paradilliez.ch Prix : de 65 à100 CHF
HIGH FIVE FESTIVAL
SKI DU VENDREDI 04 OCTOBRE AU DIMANCHE 06 OCTOBRE ANNECY La 10ème édition du High Five Festival qui célèbre le coup d’envoi de la saison d’hiver avant l’heure. Elle réunit la crème de la glisse qui s’exprime à la sauce freestyle et freeride. C’est le festival international du ski... mais pas que ! Cette édition permettra de partager des moments inédits avec les meilleurs riders au monde ! Infos : highfive-festival.com Prix : NC
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KILIAN BRON
LE BRON,
LE TALENT BRUT ET LE TRUAND D’ADRÉNALINE À LA FOIS ATHLÈTE ET ESTHÈTE, L’ANNÉCIEN SE DÉFINIT COMME UN « RIDER HYBRIDE » Texte Baptiste Chassagne Photos Pierre Henni
Un vélo avance sur deux roues. Kilian Bron roule grâce à deux projets. À l’avant, la dynamique de sa carrière d’athlète de hautniveau. À l’arrière, le mouvement initié par une quête perpétuelle de la belle image. Âgé de 28 ans, ce passionné de bicyclette au sens large, surtout lorsque sa bécane dispose de pneus larges, partage ses saisons entre ses ambitions sportives sur le circuit mondial d’Enduro et cette volonté profonde de créer du beau via ses coups de pédale.
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KILIAN BRON
Que ce soit en compétition, lorsqu’il s’agit de se confronter à l’adversité, ou en tournage, porté par une démarche artistique qui le pousse à outrepasser lui-même ses limites, Kilian Bron est animé par une recherche constante de la performance. Il carbure « au challenge, au défi » et c’est la raison pour laquelle, tout naturellement, il a intitulé son projet média « Mission ». L’objectif de cet agent du deux roues qui n’a désormais plus rien de secret tant son talent et sa créativité le précèdent : dévaler sur son vélo des lignes considérées comme impossibles, dans des endroits atypiques, avec une idée originale, le tout mis en scène à travers une façon de filmer voulue différente. Le smoking encore boueux, le 007 du VTT évoque avec nous quatre de ses missions.
MISSION 1 : « LA NAMIBIE » « Cette « Mission » est née d’une fascination presque irrationnelle pour le dessin-animé « Le Roi Lion » lorsque j’étais petit. J’étais captivé par ces savanes, entre plaine et montagne. Avec Pierre Henni, le photographe et ami qui m’accompagne sur toutes mes aventures, nous avons donc écumé les quatre-coins de la Namibie, dans un pickup aménagé, pendant trois semaines, à la recherche de spots pour rider. J’ai pris une grosse claque, notamment grâce à la variété des possibilités offertes. Je m’attendais à des terrains plats à perte de vue alors qu’en réalité, c’était hyper diversifié : on a roulé dans le sable, sur la plus haute dune d’Afrique ; dans des massifs de granite engagés ; mais aussi dans une grotte gigantesque, d’une profondeur supérieure à un kilomètre... C’était dingue ! »
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CERTAINS PASSAGES NE TE LAISSENT PAS LE DROIT À L’ERREUR. C’EST TRÈS TECHNIQUE, ABRUPT, ROCAILLEUX ET ABRASIF.
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OBJECTIFS : RÉALISER L’ASCENSION PUIS LA DESCENTE D’UN SOMMET CULMINANT À PLUS DE 6000 MÈTRES
MISSION 2 : « LE PÉROU » « En Namibie, il s’agissait d’explorer un territoire sans véritable but autre que découvrir, être dépaysé... Au Pérou, nous avions deux objectifs très précis : rider la dune la plus haute du monde, le Cerro Blanco (2080 m d’altitude), et réaliser l’ascension puis la descente d’un sommet culminant à plus de 6000 mètres, le volcan Chachani (6057 m). Ce que je retiens de ce projet, c’est la difficulté physique induite par un tel effort, malgré les mois de préparation physique en ski de randonnée. C’est également la seule « Mission » pour laquelle j’ai pris plus de plaisir à la montée qu’à la descente. Pas un plaisir hédoniste, mais un plaisir lié à la satisfaction du défi accompli. Pour moi, pour réussir ce challenge, je me devais de porter seul mon vélo tout en haut avant de l’enfourcher pour redescendre. Entre 5300 et 6000 mètres d’altitude, j’ai réellement souffert pour pousser mon VTT dans la neige, avec les crampons incrustés sous la semelle de la chaussure de vélo. »
MISSION 3 : « LES DOLOMITES » « Comme pour la Namibie, je me trouvais dans une démarche exploratoire, avec l’envie de découvrir ces chemins chargés d’Histoire et de symbolique puisqu’ils ont servi de frontière naturelle et de ligne de front, pendant la Première Guerre mondiale, lorsque les Italiens sont passés du côté des Alliés. J’avais aussi ce souhait intérieur de m’éprouver en tant qu’athlète sur ces traces réputées si exigeantes. Je n’ai pas été déçu. Certains passages ne te laissent pas le droit à l’erreur. C’est très technique, abrupt,
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C’EST UN TERRAIN DE JEU QUE JE CONNAIS COMME MA POCHE ET QUI POURTANT CONTINUE DE SOLLICITER MA CRÉATIVITÉ.
rocailleux et abrasif. J’en suis revenu meilleur en tant que cycliste. D’abord car je devais faire preuve de beaucoup de finesse et de précision dans mon pilotage, entre des pierres saillantes et instables. Mais également car j’ai progressé dans mon appréhension du danger. J’ai passé un cap dans ma gestion du risque et de l’adrénaline. J’ai le souvenir de ce stress qui te prend aux tripes. Le bon stress ! »
chemins de VTT. La terre est encore fraîche. C’est super agréable à rider. On commence toujours assez tard afin de bénéficier de lumières contrastées, pour terminer en beauté, au crépuscule. On joue avec les éléments naturels. L’improvisation vient en descendant. Comme sur cette dernière photo où j’essaye de coucher le vélo en alignement avec le soleil en arrière-plan… »
MISSION 4 : « LA MAISON » « Ce n’est pas vraiment une mission à proprement parler puisque j’y suis très régulièrement, mais La Clusaz est pour moi une source inépuisable de nouveaux défis à relever. C’est un terrain de jeu que je connais comme ma poche et qui pourtant continue de solliciter ma créativité. À chaque sortie, je suis à l’affût d’un challenge à dégoter. Ce shooting date de la première semaine du mois de juin, à l’heure où la saison d’hiver laisse place à l’été, quand les skis sont rangés au profit du vélo. Sur cette session, on fût privilégié puisque les Bike Patrol venaient de terminer de fignoler les
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Retrouvez les conseils de Kilian pour débuter le VTT de descente p.142
KILIAN BRON facebook.com/kilianbronpage
thuria - Crédit photos : S. Cochard - 14260
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KITE SURF L’AILE EN VOGUE, LA GLISSE DANS LE VENT
Texte Olivia Bergamaschi
1984. 2 idéalistes, voileux, fans de glisse, déposent un brevet et officialisent une nouvelle pratique encore inconnue, le Kitesurf. 35 ans après, la discipline est devenue incontournable dans le paysage des sports extrêmes, convertissant chaque année de plus en plus de pratiquants. Focus sur ce sport entre air et eau. © Charlotte Consorti
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© Photo by Israel Gil on Unsplash
L ESSENCE DU KITE Oui, le Kitesurf est bien une invention française. À l’origine, deux frères bretons, Dominique et Bruno Legaignoux qui réadaptent un premier brevet déposé en 1977. Pour cela, il a d’abord fallu mettre au point un cerf-volant particulier, appelé aile de traction, avec une structure gonflable et un système de fils qui permettent à l’aile de redécoller une fois tombée dans l’eau. Ceci associé à une planche spécifique, pieds attachés, et le kitesurf moderne tel qu’on le connaît était né.
© Charlotte Consorti
Liberté, adrénaline, vitesse, le sport séduit les amateurs de sensations fortes et continue son ascension dans les hautes sphères de la glisse avec toujours plus de convertis chaque année. On estime aujourd’hui à 60 000 le nombre de pratiquants de ce sport aérotracté, toutes disciplines confondues, qui proviendraient pour une grande majorité du milieu de la planche à voile. Plus fun, moderne et financièrement plus attractif, le kite s’impose. On débourserait environ 2 500 € pour un pack de matériel neuf contre 3 000 à 3 500 € pour une planche à voile, une différence non négligeable.
© Charlotte Consorti
Côté institutionnel, le kitesurf est passé de la FFVL (Fédération Française de Vol Libre) à la FFV (Fédération Française de Voile) au terme de maintes batailles pour récupérer ce sport en croissance continue depuis sa création. Cette décision du Ministère des Sports datant de janvier 2017 permet à la France de s’aligner avec les décisions internationales, et particulièrement celles du Comité International Olympique et de World Sailing qui considèrent le kite comme une discipline de la voile. Celle-ci était par ailleurs inscrite officiellement aux Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2018, d’où l’urgence de la situation à l’époque. Sans cette décision, il n’aurait pas été possible de présenter une équipe française à ces jeux.
LES STYLES LE MATOS DU KITESURFEUR • Une aile de traction dont la taille dépendra de la force du vent sur le spot pratiqué • Une barre et des lignes dont taille et longueur dépendront du cerf-volant • Une planche twintip, directionnelle ou foil • Un harnais ceinture • Un leash et un couteau de sécurité • Un gilet de flottaison • Un casque • Une combinaison si vous évoluez en eau froide
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Fruit d’une évolution rapide et sans précédent dans le monde des sports nautiques, le kitesurf classique dit « freeride » a doucement laissé la place à d’autres genres d’expériences. D’une pratique pure, sans compétition ni record, où l’on se laisse glisser sur l’élément au gré du souffle du vent et des mouvements de sa voile, à la recherche de liberté, on a progressivement vu apparaître d’autres tendances « kite » chez les adeptes du sport. Le Freestyle (1) est l’une d’entre elles. Pratiqué par des riders confirmés qui évoluent sur l’eau avec une certaine fibre artistique. S’exécute alors une suite de figures libres, de contorsions contrôlées, de sauts vertigineux, le tout dans une limite de temps imposée. Le Freestyle reste sans doute la discipline la plus spectaculaire du kitesurf, et par conséquent aussi la plus médiatisée. Puis il y a les vagues et leur éternelle inconstance, certains riders s’y confrontent dans le kitesurf dit « de vagues »
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ET LORSQU ON VEUT DEBUTER? ou « Kite Wave (2) ». À l’instar des surfeurs, les kiteurs tentent de dompter la houle et ses dangereux sursauts. Il s’agit alors de remonter les vagues, et, une fois à leur sommet, choisir les trajectoires les plus belles le long de l’onde. En compétition, les plus aguerris tracent des courbes interminables, en osmose avec la force des éléments. Aussi appelée Waveriding ou Surfkite, la discipline compte de plus en plus de fidèles, car c’est, après le Freestyle, la plus spectaculaire du kitesurf. Le KiteFoil (4) est la dernière des tendances apparue récemment. Il est à la mode. Aidée d’un immense aileron (le foil) et avec la vitesse, la planche décolle de la surface de l’eau. Véritable révolution dans le sport, on aperçoit de nombreux riders équipés de cet aileron en compétition. Il faut dire qu’il propulse littéralement les kiteurs à des vitesses vertigineuses ! Le Foil se pratique plutôt par temps calme, lorsque le vent est faible. Selon la forme de l’aileron, la portance sera différente. L’essor de cette discipline doit beaucoup à Marc Blanc, champion de France 2009 de kitesurf, qui l’utilisa en compétition lors de son sacre. Certaines disciplines ont été pensées spécialement pour la compétition. C’est le cas de la Longue Distance et de la Vitesse (ou « Speed » en anglais). La Longue Distance, aussi appelée « Race », est en réalité une course entre kitesurfeurs qui se pratique sur une boucle délimitée par des bouées. Le tracé est en général un triangle, voire une forme de W sur lequel il faut faire un aller-retour. Les concurrents doivent partir face au vent et concourir selon un temps limité. Le Speed (3), quant à lui, consiste à surfer le plus vite possible sur une distance balisée de 500 mètres. En général, le plan d’eau choisi est très plat avec beaucoup de vent de façon à optimiser les performances. Les concurrents atteignent des vitesses pouvant aller jusqu’à 50 nœuds (environ 93 km/h) pour les hommes et 40 nœuds (environ 74 km/h) pour les femmes.
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Du fait de son côté relativement impressionnant, le kitesurf peut paraître inaccessible à certains. Pas nécessairement d’après les pratiquants. Une chose est sûre, les stages ou les cours sont indispensables pour ceux qui souhaitent s’y mettre. Ces derniers formeront une base solide pour votre future pratique. Ils vous apprendront, entres autres, à évaluer une zone pour des conditions de kite sûres, comprendre la direction du vent, la force et les rafales, déchiffrer les marées, les courants et les dangers, choisir le bon équipement en fonction des conditions, déballer, mettre en place et régler votre équipement, contrôler votre vitesse. Sans parler des règles de sécurité sur l’eau qui sont bien évidemment indispensables dans ce sport de glisse. Il faut pour la moyenne des gens entre 15 et 20 heures de pratique. Ceci afin de gérer complétement son nouvel « instrument » et être capable de le manipuler seul sans appréhension et en se faisant plaisir. Bien entendu snowboardeurs, wakeboardeurs et autres surfeurs s’en sortiront probablement mieux que les autres du fait de la similarité entre ces sports. Ceux-là peuvent donc se lancer dans le challenge, les autres auront un peu plus de pain sur la planche ! Le choix du matériel pour un débutant se fera à la suite de cet apprentissage, afin de déterminer correctement ce qu’il souhaite et ce qui lui convient. Pas besoin d’investir dans du neuf tout de suite donc, une location ou un prêt paraîtront être les meilleures alternatives du début. Pour la planche, on optera pour une taille plus grande pour plus de portance et d’équilibre. De nombreuses ailes conviennent à tous les niveaux. Les plus courantes sont les ailes à boudins gonflables qui disposent d’une bride sur le bord d’attaque. Pas besoin, en tant que débutant, de se soucier du design spécifique de l’aile. Que ce soit en forme d’arche ou en ailes plates (delta), les deux types conviendront aux non-initiés.
Fun, libre, artistique, grisant, le kitesurf séduit, convertit, amuse ceux qui le maîtrisent. Varié et en constante évolution, le sport est loin de battre de l’aile et fera son entrée aux JO de Paris en 2024, dont les épreuves sur l’eau devraient se dérouler à Marseille. Nos rideurs frenchies ne sont pas en reste côté performances et la discipline est fièrement représentée par de nombreux talents issus de l’Hexagone qui brillent en compétition. Sport plein de surprise, le kitesurf semble par ailleurs ne pas avoir livré encore tous ses secrets avec l’émergence, encore aujourd’hui, de nouveaux styles comme le Boardercross, le SUP Kite ou encore le record de hauteur de saut. De belles années de pure adrénaline, c’est tout ce que l’on peut encore lui souhaiter.
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OU PRATIQUER ? LES SPOTS LOCAUX Bien que le Languedoc-Roussillon reste le premier spot de kitesurf en France du fait des conditions de vent idéales à la pratique, quelques endroits proches de chez nous invitent également débutants et confirmés à se faire plaisir. Certes avec la Bise, certes sur des lacs, mais avec en décor de fond, nos superbes montagnes ! Il n’y a donc en effet pas forcément besoin d’aller loin pour se permettre de rider un bon spot local. Par contre, si vous comptez prévoir votre session entre 14h et 16h ce dimanche, il est fort à parier que cela ne se passera selon votre volonté ici ! En effet, pour rider dans la région, mieux vaut avoir un emploi du temps assez flexible car les opportunités dépendent de deux vents principaux qui soufflent de manière aléatoire sur notre territoire. Le premier de ces phénomènes est la bise qui est un vent relativement stable, en général annoncé quelques jours avant et qui peut être de toutes les forces, de 10 nœuds à plus de 40 nœuds. Dans une journée, elle varie assez peu. Le sud-ouest est un vent qui apporte souvent le mauvais temps, il rentre avec de la pluie et des grains. Lui aussi peut varier d’un petit 10 nœuds à plus de 50 nœuds et est souvent plus technique. Si vous naviguez en sud-ouest, il faut toujours avoir un œil au vent pour voir ce qui arrive pour éviter de se retrouver dans la tempête.
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1 LAC DE MONTEYNARD De manière générale donc, du fait de la spécificité des conditions, une certaine expérience en kitesurf est nécessaire afin de maîtriser la glisse lacustre. Exception faite du plus connu et reconnu des spots de nos régions alpines, le lac de Monteynard en Isère. Retenue d’eau artificielle située au milieu des montagnes, ce lac jouit d’une exposition exceptionnelle à la brise thermique qui se crée suite à une différence importante entre air chaud et air froid. Il est le deuxième plan d’eau le plus venté d’Europe. Quand il fait beau et chaud, les riders débutants peuvent espérer un vent thermique idéal de Nord de 10 à 15 nœuds. Celui provenant du sud est quant à lui souvent fort et s’accompagne de grosses rafales, à éviter donc pour les non-initiés. Entre la couleur presque irréelle du lac, la vue sur les massifs de Belledonne, de l’Oisan et du Vercos, la végétation omniprésente, le gigantisme des falaises et l’architecture naturelle entre fjord et canyon, le site fait le bonheur de tous les amateurs de nature.
2 LAC D’ANNECY C’est toujours un spectacle étonnant que de voir les kiteurs expérimentés sortir leurs ailes et déambuler aux pieds de la Tournette et du Semnoz. Expérimenté, oui il faut l’être sur le lac annécien, la bise soufflant ici rarement de façon régulière et les nombreux courants étant variés et tournants, de 10 à 14 noeuds et jusqu’à 25 parfois. Côté saisonnalité, exit l’été où baigneurs et embarcations flottantes sont légion sur le plan d’eau, à moins qu’une bonne bise les aient tous fait fuir ! Du coup, la glisse n’y est pas chose aisée. D’autant plus que les zones de sécurité, la présence d’arbres et d’habitations, ainsi que de voies de circulation laissent peu de choix et de place disponible aux riders. Les spots de départ connus et autorisés sont la plage d’Albigny, Sévrier et Saint-Jorioz (plusieurs zones) et la plage de Doussard. Il n’y a pas d’école sur place mais une association motivée, Semnoz kitesurfing, qui s’occupe du Snowkite au Semnoz en hiver et par ricochet la pratique sur le lac le reste de l’année.
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KITESURF 3 LAC DU BOURGET
AILLEURS
Le lac savoyard est également un spot exigeant notamment en matière de vent. Il est finalement sur la même lignée que celui d’Annecy, donc praticable par temps de bise et conseillé plutôt aux experts. Pas d’école sur place mais une association dynamique qui regroupe la quasi-totalité des kiteurs locaux sous le nom de Kite Club du Lac du Bourget.
Il existe bien des milliers de spots de Kitesurf à travers le monde. Des destinations toutes aussi paradisiaques et enchanteresses les unes que les autres. Le Brésil, l’Australie, les Caraïbes, Madagascar, le Vénézuela, les adeptes de la planche aérotractée n’ont que l’embarras du choix. Toutefois, pour déterminer leur prochaine expédition, les kiteurs ont besoin de connaître les statistiques de vent des spots concernés, avec d’une part la fréquence, d’autre part la puissance. Il faut donc savoir anticiper ces conditions météo pour son voyage mais aussi en fonction de son style de kite. En effet, un freerider ne choisira pas le même spot qu’un kitesurfeur de vagues ou celui qui ride un foil qui se pratique plutôt par vent faible.
4 LAC LÉMAN À l’instar d’Annecy et Aix les bains, le lac léman présente grosso modo les mêmes conditions de vent et de pratique soit instabilité, niveau convenant à des rideurs expérimentés s’ils se lancent seuls et proximité avec d’autres utilisateurs du lac. À cela s’ajoutent de nombreuses zones de réserves naturelles que les kitesurfeurs doivent respecter. Il semblerait toutefois que les débutants puissent également se faire plaisir sous l’égide d’une école. En effet, de mai à septembre, plusieurs structures offrent des cours aux plus téméraires, notamment à Estavayer, Saint-Prex ou encore Excenevex. L’Association Romande de Kitesurf offre en outre conseils et informations afin d’aiguiller les rideurs en herbe ou confirmés.
Pourquoi alors ne pas carrément s’appuyer sur l’expérience des pros pour trouver son itinéraire idéal ? Charlotte Consorti, rideuse professionnelle, donne par exemple tous ses conseils avisés sur les spots qu’elle a visités sur son blog voyages et grâce à sa web série Kitesurf paradise. Dans tous les cas, l’équation est simple : soit on se fixe un trip dans le spot le plus venté pour naviguer et là on adaptera sa pratique aux conditions sur place ; soit on recherche le séjour le plus approprié pour le type d’engin que l’on souhaite rider. Ceci sera à l’appréciation de chacun !
LES SPOTS DE KITE DANS LE MONDE spots.universkite.fr
www.kitesurf.ch
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KITESURF
© Charlotte Consorti
J’ADORE LE KITE, LE SPORT EST TELLEMENT VARIÉ QU’ON NE S’ENNUIE JAMAIS
CHARLOTTE CONSORTI Interview Olivia Bergamaschi
Kitesurfeuse professionnelle titrée en compétition. Créatrice de la web série Kitesurf Paradise. Comment en es-tu venue au kitesurf ? J’ai grandi très loin de la mer, en banlieue parisienne dans un HLM ! Je passais tous mes étés en Italie et en Bretagne chez mes grands-parents. J’y ai débuté l’optimiste, le catamaran et enfin la planche à voile dans laquelle j’ai vite progressé. Avec mon compagnon, nous habitions tous les deux en région parisienne et un jour sur un coup de tête, on a décidé d’aller vivre à Montpellier pour profiter au maximum de notre passion pour la mer. Ici, la météo et les statistiques de vent y sont idéales pour la pratique des sports de glisse. C’est dans cette région que l’on a découvert le kitesurf, à ses débuts en 1999. On a commencé par des stages pour apprendre les bases nécessaires sur l’étang de Thau, à l’école Fildair. J’ai tout de suite accroché. C’était beaucoup plus facile que le windsurf ! J’ai donc revendu ma planche à voile pour m’acheter mon premier kite, puis je me suis naturellement tournée vers les compétitions. Quel style pratiques-tu ? Le kitesurf de vitesse en compétition. J’aime l’adrénaline
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que cette discipline procure ! Les autres disciplines du kitesurf sont tout autant intéressantes et en fonction des conditions, je change de support : planche des vagues lorsqu’il y a de la houle et planche de freestyle lorsque le plan d’eau est plus plat. C’est d’ailleurs pour ça que j’adore le kite, le sport est tellement varié qu’on ne s’ennuie jamais. Tes victoires ? J’ai 3 titres de Championne du Monde de vitesse en kitesurf et un record du monde féminin de vitesse sur l’eau (50,43 nœuds de moyenne sur 500 mètres). Ce record reste un beau souvenir car cela faisait longtemps que je tentais de le battre et plus qu’un record j’ai réussi a dépasser la barre des 50 nœuds qui était mythique à ce moment-là! Qu’est-ce que Kitesurf Paradise ? C’est une web série dont le principe est de donner mes bons plans sur des spots paradisiaques et la pratique du kitesurf. J’en réalise 3 par an. Pour financer ces projets, les
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© Charlotte Consorti
KITESURF
voyages sont réalisés en partenariat avec des offices du tourisme, compagnies aériennes ou encore hôtels. C’est assez magique de pouvoir partager avec ceux qui me suivent toutes mes passions en même temps, le voyage, le kite et la vidéo. Ton meilleur souvenir de voyage ? Je serais incapable d’en choisir un ! Tous mes voyages sont des souvenirs incroyables. Je suis toujours émerveillée par les paysages et les gens que je rencontre. J’ai quand même un top 5 : Oman, Les Bahamas, le Mozambique, Cuba et Moorea. Que souhaites-tu transmettre avec ton blog? On me demande très souvent conseil, où aller pour pratiquer, quel est le meilleur spot, etc... C’est ma façon de répondre à toutes ces interrogations de manière unique. Je me sers de mon expérience pour aider les autres et comme ça, je peux directement donner le lien du blog et de la vidéo et ils peuvent y trouver toutes les informations! Vis-tu financièrement de ta passion ? Oui. J’ai effectivement la chance d’en vivre grâce au soutien de mes sponsors F-ONE et ISUZU qui me suivent dans l’aventure et aussi grâce à la commercialisation des images que je produis.
disciplines comme le retour aux caissons en foil, ou le retour aux straps à la place des boots dans le freestyle. Le kitesurf aux JO, bonne ou mauvaise chose ? C’est difficile à dire, je pense que ce n’est ni bon ni mauvais. Le seul problème, c’est la guerre que ce sont livrée les deux fédération FFVL et FFV pour récupérer le kite. Sans les JO et l’argent que cela amène indirectement, il n’y aurait peutêtre pas eu ce genre de conflit… Et pour la suite ? Tourner encore d’autres épisodes de Kitesurf Paradise et battre de nouveaux records. Je commence une tentative de record de vitesse du mile nautique à partir du 3 juin à La Palme.
C’EST ASSEZ MAGIQUE DE POUVOIR PARTAGER AVEC CEUX QUI ME SUIVENT TOUTES MES PASSIONS
Que penses-tu de l’évolution de la pratique sur ces dernières années?
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La pratique est de plus en plus accessible ce qui est plutôt une bonne chose. Elle se diversifie sans cesse et chaque année, il y a des innovations et des changements dans les
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LES SOUL FLYERS L’ART DE S’ENVOYER EN L’AIR Texte Olivia Bergamaschi
Difficile de passer à côté de ce duo des airs, Fred Fugen et Vince Reffet, alias les Soul Flyers, affolent la toile depuis quelques années avec leurs expérimentations aériennes. Freefly, Base jump, Wingsuit, Jetman, chacune des disciplines exécutées à la perfection par le binôme est devenue un moyen d’expression et de créativité pour ces haut-savoyards loin d’en avoir fini avec les projets décadents pour ne pas dire illuminés. Entretien avec ces artistes de haut-vol.
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SOUL FLYERS
© Dom Daher/Red Bull Content Pool
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Comment l’aventure a-t-elle débuté ? F : Nous ne sommes pas à l’origine des Soul Flyers, c’est une équipe qui a été créée en 2003 par Loïc Jean-Albert, Valéry Montant, Claude Remide et Stéphane Zunino qui sont 4 parachutistes, parapentistes et base jumpers. Ils se sont unis pour partager leurs passions et réaliser des images. Nous les connaissions bien, ils nous ont fait rêver à une époque. Puis pour différentes raisons, l’équipe originale s’est arrêtée. Avec Vince, après les compétitions, lorsqu’on s’est lancés dans la réalisation d’images et de projets, on a naturellement décidé de relancer les Soul Flyers ensemble. On a vraiment voulu rester dans l’esprit de ce qu’ils faisaient, mixer les disciplines, réaliser de belles choses dans de beaux endroits, sans esprit de compétition, juste pour la beauté du sport et du spot. Ça a démarré comme ça en 2010, même si on se connaissait déjà avec Vince. On faisait équipe ensemble depuis 2003 sur les compétitions. Donc quand on a décidé
AU FINAL, AVOIR PEUR EST UNE BONNE CHOSE. LE JOUR OÙ TU N’AS PLUS PEUR, TA VIE EST EN DANGER
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de relancer la team, on a continué de faire ce qu’on faisait à deux, tout en progressant, en cherchant des endroits pour de nouvelles expériences à réaliser. Du coup, on a peu à peu réussi à diversifier les disciplines et les projets. Effectivement vous pratiquez tout un lot de disciplines, base jump, wingsuit, freefly... Comment réussissez-vous à les mixer? F : C’est l’idée de pouvoir mélanger les pratiques qui est intéressante. Le fait de toucher à tout te donne des idées pour d’autres expériences et ça te rend meilleur aussi. On pilote mieux car lorsqu’on progresse dans une des disciplines que l’on pratique, ça nous aide forcément à progresser conjointement dans une autre. Et la vie personnelle dans tout ça ? F : Le rythme est intense. On est loin de la routine mais on a la chance de vivre de notre passion, de pouvoir réaliser des rêves, on a des partenaires qui nous soutiennent. On fait en sorte que ça marche et on s’éclate ! V : Nos femmes sont nos premières fans, elles nous soutiennent à 100% dans les projets. Les sports que vous pratiquez sont « à risques », comment gérez-vous cela ? F : On n’a pas envie de mettre nos vies en jeu. On ne fait pas du 50/50, ce n’est pas non plus la roulette russe. On se prépare. Grâce à nos nombreuses années de compétition en parachutisme nous avons appris des méthodes de préparation
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© Dom Daher/Red Bull Content Pool
© Max Haim
ON EST LOIN DE LA ROUTINE MAIS ON A LA CHANCE DE VIVRE DE NOTRE PASSION
© Noah Bahnson
et d’entraînements élaborées et utiles. Et même si le risque en compétition est moins élevé, on a fini par appliquer ces méthodes au base jump et au wingsuit par exemple. V : On se sert aussi beaucoup de la visualisation dans la préparation. F : Quand on sent qu’on est prêt, il y a toujours un petit stress, une appréhension, ce qui est normal. Mais dans notre tête on est sereins parce qu’on sait qu’on est préparés. Après, tu n’es jamais à l’abri d’un accident ou d’une erreur mais au même titre que lorsque tu prends ta voiture, et cela ne nous empêche pas de conduire tous les jours... V : Au final, avoir peur est une bonne chose. Le jour où tu n’as plus peur, ta vie est en danger car tu ne te rends pas compte des risques que tu vas prendre. F : Ce qu’on fait ça impressionne et la première idée qu’ont les gens c’est « ils sont fous! ». Mais on est quand même suffisamment réfléchis pour rester en vie! On sait prendre la mesure du danger et bien se préparer. Ça fait 23 ans que je saute, Vince quasiment 20 ans, et on a appris à progresser et à évaluer les risques. On a vu des accidents autour de nous donc on a su apprendre des autres, de leurs erreurs et des nôtres aussi. De l’idée à la concrétisation, comment naissent les projets ? F : Personne n’est vraiment mieux placé que nous pour savoir ce qu’on peut faire et ce qu’on a envie de faire. On pense à des
projets puis on vient partager nos idées à la team chez Red Bull, notre sponsor. C’est ça qui est sympa aussi. Notre athlète manager est bien intégré dans le sport donc il sait de quoi on parle. Et puis après on peut s’appuyer sur d’autres personnes du marketing ou de la communication pour nous donner leur point de vue et amener un regard extérieur sur un domaine qu’ils ne connaissent pas. Des fois, il peut arriver que l’on parte dans des initiatives trop techniques, c’est bien d’avoir leur opinion pour que cela soit le plus accessible possible. Car au final, notre travail est aussi destiné au grand public et on essaie vraiment de toucher un maximum de monde avec ce qu’on fait. Et vous vous entendez vraiment si bien que ça ? V : On est un vieux couple ! F : Non on ne peut pas se saquer en fait mais bon après c’est le taf ! Vous pouvez nous en dire plus sur « Jetman » ? V : C’est une machine qui a été inventée par un suisse, Yves Rossi. Pour nous, c’est l’évolution parfaite de notre sport. En tant que parachutiste ou base jumper, tu essayes de voler le plus longtemps possible lors d’un saut sauf que tu es forcément toujours rattrapé par la gravité. Avec Jetman, tu peux te permettre de planer et surtout rajouter un vecteur qui est de remonter en volant. On peut réaliser des chorégraphies qui n’étaient possibles jusqu’à présent qu’en chute, en descendant. C’est vraiment une extension de notre corps qui nous permet de voler comme un oiseau ou un avion !
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INTERVIEW
SOUL FLYERS © Super Size Film
Et c’est physique? V : Non pas trop. En wingsuit par exemple, on doit tenir un profil lors du vol. Au contraire, là quand tu bouges c’est un peu comme quand tu étais gamin et que tu t’entrainais à faire l’avion. Tu baisses la tête tu descends, tu tires la tête vers le haut tu montes, tu twistes les épaules à droite ou à gauche tu tournes. On a un accélérateur dans la main droite, il active des mini-réacteurs qui créent une poussée de 200 kg pour toute l’aile. Quand on sort de l’hélicoptère, on a un poids de 170 kg, donc le rapport poids/puissance est complètement dingue! C’est une sensation dure à décrire. F : Ce qui est génial, c’est qu’on utilise les mêmes techniques qu’en parachutisme. On bouge notre corps dans l’air, sauf qu’ici ce n’est pas la gravité qui te tire vers le bas, ce sont les moteurs qui te poussent à l’horizontale. On a des possibilités de précision semblables à un avion. Tout est contrôlé avec les mouvements du corps.
© Thibaut Gachet
V : Tu ne donnes pas le contrôle à une machine, tu es la machine.
ON S’INTÉRESSE À DE NOUVELLES PERFORMANCES, NOUVEAUX MATÉRIELS ET ENDROITS.
Vous faîtes aujourd’hui des conférences dans lesquelles vous partagez votre expérience. Est-ce une nouvelle perspective dans votre carrière ?
© Max Haim
F : Effectivement, on a eu beaucoup de demandes pour faire des conférences, notamment suite à notre projet où on rentrait en wingsuit dans un avion en plein vol. On a donc essayé de faire ça bien en suivant des cours pour s’adresser à un public, et de se préparer au maximum. On y parle de gestion du stress, de réalisation des rêves, du travail en équipe... Certains de nos projets sont uniques et ajoutent un côté inédit à ce que les gens ont déjà pu voir. C’est intéressant de trouver des parallèles entre notre activité et le monde de l’entreprise.
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V : Quand tu t’adresses à une audience, les personnes sont face à toi, tu peux expliquer ce que tu veux et être clair, alors que dans les médias, on passe souvent pour des fous. Ils exposent ce qu’ils veulent de nous, le côté spectaculaire, et orientent les questions. Lors des conférences, on est des athlètes, face à un public venu nous écouter et cela nous permet de retranscrire ce qu’on fait vraiment et l’expliquer avec nos mots pour que l’audience puisse trouver le parallèle et l’appliquer en entreprise. On peut expliquer aussi clairement que les risques qu’on prend sont calculés et qu’il est tout à fait possible de transposer ce fonctionnement au monde l’entreprise.
INTERVIEW
© Super Size Film
SOUL FLYERS
F : On utilise l’expérience qu’on a acquise toutes ces années, on se base sur des choses qu’on a vécues, cela rend les présentations d’autant plus parlantes aux personnes venues nous écouter. Il n’y a pas de filtres. V : Il y a un truc qui se passe avec le public pendant une conférence, qui est vraiment trippant et réel. Juste avant de rentrer pour faire une conférence, on se prépare comme avant une compétition, avec la visualisation par exemple. Avant d’entrer sur scène, finalement, tu as le même stress qu’en compet’, le cœur qui bat, les mains moites, c’est assez marrant de retrouver les mêmes sensations grisantes que dans nos sports. Le 25 février, vous avez réalisé un vol impressionnant en wingsuit au-dessus des pistes et des skieurs dans la station de la Clusaz. Vous nous racontez ? V : Ça faisait longtemps qu’on avait envie de faire cette tentative dans notre station de cœur. On s’est toujours dit que ce serait un grand plaisir de pouvoir descendre les pentes sur lesquelles on glisse en ski mais en utilisant un de nos sports de prédilection, la wingsuit. F : C’était génial de faire ça en partenariat avec la Clusaz qui nous a soutenu dans le projet. On s’est vraiment fait plaisir en vol !
La wingsuit se démocratise, quel est votre vision de ce sport extrême? F : Les gens ont tendance à confondre base jump et wingsuit. À l’heure actuelle, la wingsuit n’est qu’un vêtement qui se gonfle et permet de planer. La pratique s’apprend largement dans les écoles de parachutisme. On saute d’un avion et on apprend à piloter sa wingsuit. Là il y a des brevets, des instructeurs, de grandes marges de progression. Maintenant, sauter de falaises avec une wingsuit, c’est une autre étape. Il faut déjà apprendre à faire du base jump. Ceci couplé à l’expérience acquise à piloter la wingsuit à partir d’un avion permettra de se servir des 2 pour voler à partir d’une falaise. C’est une activité qui n’est pas vraiment réglementée aujourd’hui. Il n’y avait pas d’école jusqu’à présent, bien qu’il commence à s’en créer. Après c’est comme dans chaque sport de montagne, chacun doit prendre ses responsabilités et respecter des règles de sécurité. V : C’est grisant de faire de la wingsuit. Elles sont de plus en plus simples à voler. Mais comme ce n’est pas encadré, certains apprennent juste le minimum pour pouvoir tenter un saut et c’est là qu’arrivent les problèmes. Ça fait partie des sports les plus engagés et paradoxalement, partie des
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SOUL FLYERS
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INTERVIEW
sports les plus simples à mettre en œuvre. Pour donner une comparaison, tu n’auras jamais un débutant qui s’attaquera au surf de grosses vagues dès le départ. Il faut arriver à une certaine progression avant de s’attaquer à une telle vague. Alors que potientiellement n’importe qui peut se mettre à la wingsuit de son côté après avoir appris le base jump. En wingsuit, il faut impérativement respecter le briefing (trajectoire) que tu t’es donné avant de sauter. Il ne faut pas changer en cours de vol, c’est là que les accidents surviennent. Il ne faut pas brûler les étapes.
C’EST VRAIMENT UNE EXTENSION DE NOTRE CORPS QUI NOUS PERMET DE VOLER COMME UN OISEAU OU UN AVION !
A-t-on le droit d’en savoir plus sur les projets à venir? V : On est en train de travailler sur un projet, c’est pour ça qu’on était à Dubaï ces derniers temps. Ce serait pour les alentours d’octobre ou novembre et si ça se fait, ça va être fat ! F : On ne peut pas en parler Vince ! Le plus gros jamais fait ? F : Ce sera différent. On aime faire des choses différentes. On s’intéresse à de nouvelles performances, nouveaux matériels et endroits. Cela permet de ne pas se lasser. On nous demande souvent quel a été le projet le plus fou… En fait, chaque projet amène beaucoup de plaisir que ce soit dans la préparation ou dans la réalisation. Et ce qui est cool c’est de faire sans cesse des choses inédites. V : Donc là si tout se passe bien, il y a un gros projet voire plusieurs qui arrivent…
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© DR
V : On est dans une bonne lignée.
LES SOULS FLYERS www.soulflyers.com
MKLIKE
PARACHUTISME 74
© Fabien Duperrier
EXPÉRIENCE AUX PORTES DU CIEL
Texte Olivia Bergamaschi
Passer le cap et vaincre ses appréhensions, la chute libre est un challenge que beaucoup redoutent. Pourtant, ceux qui tentent l’aventure n’ont qu’un mot à la bouche « encore ! » Sauter en parachute semble procurer une décharge d’adrénaline impossible à trouver sur la terre ferme. Sensation de liberté et d’ivresse, sourire jusqu’aux oreilles sont les résultats d’une telle expérience. Chez Parachutisme 74, les mots d’ordre sont « Faîtes vous plaisir ». Encadré par une équipe d’instructeurs bienveillants, pédagogues et à l’humour taquin histoire de détendre l’atmosphère, le novice qui vient s’essayer à un vol en tandem est rassuré. Le ton est décontracté mais la team reste professionnelle. Ed, moniteur qualifié, ancien de l’armée de l’air saura apporter la technique, le bien-être mais aussi du fun à ses élèves d’un jour. De fin avril à début octobre, la structure accueille tous ceux qui souhaitent s’envoyer en l’air ! Le saut en tandem c’est une opportunité unique de découvrir la chute libre en toute sécurité. Afin d’être totalement paré pour le grand saut, l’équipe vous exposera son petit briefing dès votre arrivée. Puis après avoir été équipé du matériel nécessaire, vous êtes prêt ! La montée en avion, ou en hélicoptère pour les plus originaux, est aussi l’occasion d’un vol touristique de 10 à 15 minutes au-dessus du massif alpin, que ce soit à Annemasse ou à Megève : Massifs du Mont-Blanc et des Aravis, Annecy et son lac, Genève, le lac Léman, la vallée verte… De quoi s’en mettre plein les yeux ! Puis arrivé à l’altitude de largage, vous voici prêt à partir en chute libre à près de 200 km/h solidement accroché à votre moniteur. C’est ici que le non-initié prendra son shoot d’adrénaline, galvanisé par le panorama incroyable et l’air glissant sur son corps, un pur moment de bonheur. Après l’ouverture du parachute, vous pourrez profiter encore
quelques minutes du panorama exceptionnel tout en vous initiant au pilotage de la voile avant d’atterrir devant vos amis et votre famille, impressionnés et amusés. Et pour encore plus de fun, les options vidéo et photo vous permettront de voir et revoir votre chute en images, revivre cette expérience incroyable et la garder à jamais dans vos souvenirs. Outre la découverte, le centre est aussi une école de parachutisme pour les personnes souhaitant se perfectionner et acquérir les connaissances nécessaires pour pouvoir sauter et s’éclater seules. Différentes formules sont proposées pour convenir à chacun, selon ses envies, son emploi du temps et ses besoins. Des stages PAC (Progression Accompagnée en Chute) pour découvrir nos beaux paysages vus du ciel sont dispensés à Annemasse mais aussi au Maroc (janvier). N’hésitez plus, tentez l’expérience avec Parachutisme 74 et laissez-vous guider pour vivre un moment fort dans votre existence, en toute sécurité et généreusement guidé par une team humaine et accueillante. PARACHUTISME 74 Rue Germain Sommeiller (à côté de l’aérodrome), Annemasse, +33 (0)6 78 24 94 29 www.parachutisme74.com
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FRANCE
method-watersports.com
M e t h o d Wakeboards
FABRIQUE EN
BRIAN GRUBB
PORTFOLIO
LA REVOLUT ION
WAKESKATE
PARCOURS D’UN PIONNIER DE LA DISCIPLINE Texte Olivia Bergamaschi
Brian Grubb est un précurseur. En posant pour la première fois ses pieds sur sa planche en championnat en 2003, personne n’aurait imaginé que le talentueux rider américain amènerait la discipline du Wakeskate à un niveau supérieur, celui de la créativité et des défis en tous genres. Portrait de ce prodige du skate sur eau.
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PORTFOLIO
BRIAN GRUBB
En faisant le tour du monde sur son wakeskate à la recherche des spots les plus extraordinaires, Brian a fait le buzz. Dans les rizières aux Philippines, entouré de vestiges de l’histoire en Turquie, sur un site préhistorique au Kentucky, au milieu des icebergs à Cape Cod ou dans un canyon en Jordanie, le wakeskateur n’a de cesse de se rendre dans les lieux les plus insolites pour en tester le terrain ou plutôt le plan d’eau...
© Red Bull Content Prod
Originaire du New Hampshire aux Etats-Unis, Brian commence les compétitions professionnelles à l’âge de 23 ans. Très vite accro et montrant des aptitudes exceptionnelles pour le sport, il domine rapidement les épreuves, éliminant la concurrence et s’accordant la faveur des plus grands sponsors. Lors de sa première année en tant que pro, il remporte les championnats nationaux, les mondiaux et le Vans Triple Crown Championship à Portland. Il aime le côté inédit de la pratique à l’époque par rapport au wakeboard et fera son possible pour y apporter sa contribution. «C’est beaucoup plus accessible, beaucoup plus semblable au skateboard, et ça grossit de plus en plus chaque année, c’est dingue!» s’exclame-t-il dans une interview.
DRONE WAKESKAT ING
NOVEMBRE 2018 > SLOVENIA > BOHINJ C’est cette soif de découvertes et de records qui a poussé un jour Brian à imaginer une toute nouvelle façon de rider. Sans bateau, sans moteur et sans câble mais avec un moyen tout à fait inédit, un drône! Il faudra une belle bête de 24 kg, dont la puissance de batterie équivaut à 158 smartphones et équipée de rotors de 80 cm de diamètre pour tracter l’athlète pendant une dizaine de minutes… Le drône a été imaginé et conçu par une équipe d’ingénieurs et de pilotes de la société Infineon. Ils ont, pour l’expérience,
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créé une machine fiable et capable de voler en basse altitude, qui a, pour l’occasion, remplacé tous les systèmes de traction existants. Grubb fut ainsi le premier à tenter le « drone wakeskating » sur la rivière Sava Bohinjka en Slovénie, longtemps considérée comme impossible à rider en wakeskate car peu profonde et trop sinueuse. Une prouesse qui n’a pas manqué d’affoler la communauté de la glisse : Brian est inventif et il le fait savoir!
PORTFOLIO
© Red Bull Content Prod
BRIAN GRUBB
WAKESKATE DANS LE DESERT MAI 2018 > JORDANIE > WADI AL HIDAN
C’est un peu comme si le rider ne s’arrêtait jamais de rêver et d’exprimer sa passion pour le wakeskate. Chaque lieu, chaque paysage, chaque perfection de la nature semble l’inspirer et lui donner l’envie d’en faire son terrain de jeu. Un de ses derniers exploits a été réalisé en Jordanie, au cœur de l’un des plus beaux sites touristiques du pays, Wadi AlHidan. Un canyon sauvage dont la beauté est à couper le souffle. Volcans de basalte, roches solides, petites grottes et bassins façonnent la vallée et accompagnent l’eau des montagnes vers la mer Morte. Au milieu des rochers
omniprésents et des bassins d’eau, le défi était de trouver les trajectoires idéales pour le wakeskateur. Tracté par une longue poulie, il a dû sans cesse se remettre dans l’axe du canyon après chaque saut et passer à l’étape d’après. Dangereux ? Non, seulement épique et jouissif pour Grubb! Au delà de la performance accomplie, l’athlète a également su créer un lien avec les bédouins vivants dans la vallée. Ils l’ont notamment aidé à appréhender le terrain et ses difficultés, savoir indispensable à l’exécution de son projet.
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BRIAN GRUBB
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PORTFOLIO
SNOW WAKESKAT ING
JANVIER 2015 > BOSNIE > BJELASNICA Autre lieu, autre saison, nouveau challenge. Les températures négatives ne semblent pas arrêter le rider qui, en 2015, décide de mêler eau et neige dans une session plus qu’atypique en Bosnie. Terrains incongrus, milieux hostiles, Brian aime aller là où personne ne l’attend. Et là en l’occurrence, on ne s’y attendait pas! « Nous voulions sortir le wakeskate des conditions d’été pour le tester dans un lieu inédit. Le faire en hiver a donné à la pratique un style complètement différent. » C’est ainsi que le spot parfait pour Grubb et son équipe s’est présenté sous la forme d’une
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rivière serpentant au milieu d’une grande plaine, appelée la « Queue du Dragon », à quelques kilomètres de Sarajevo. Un endroit mystique et mystérieux dont le rider s’est servi pour donner une nouvelle expression à son sport de prédilection. En alternant ride sur l’eau puis sur neige, le défi était loin d’être gagné. En effet, chaque «terrain» nécessitait sa propre vitesse, corsant quelque peu l’expérience. Mais à force de techniques imparables et de tricks parfaitement exécutés, Brian Grubb nous fait encore une fois démonstration de son talent dans les conditions les plus extrêmes.
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BRIAN GRUBB
WAKESKATE DANS LES RIZIERES MAI 2013 > PHILIPPINES > BANAUE
Bien qu’excellant en compétition grâce à un style impeccable et une maîtrise complète de sa pratique, Brian aime encore plus le freeride. Ses nombreux projets, qui l’ont emmené aux quatre coins du monde, en sont l’exact reflet. Une imagination débordante, une inspiration sans bornes et le talent de poser sa planche à l’endroit où il faut, ont contribué à faire du wakeskateur une vraie légende dans son sport. Ses vidéos créent l’événement à chaque sortie et sont partagées en masse sur le net. Comme en 2013, lorsqu’accompagné du rider Dominik Preisner, Grubb décide de s’aventurer aux Philippines pour une session de wakeskate spectaculaire sur les rizières de Banaue, un paradis considéré comme la huitième merveille du monde. Grâce à son inventivité sans limites, sa ténacité, et surtout ses
talents innés, Brian Grubb a su donner un souffle nouveau au wakeskate et faire progresser ce sport peu connu. Il y a probablement quelque chose de magique dans le parcours de ce rider qui nous fait toujours rêver. Cet influenceur et pionnier de la discipline continuera probablement encore à révolutionner son sport et nous surprendre avec de nouveaux projets. On trépigne déjà d’impatience à l’idée de découvrir où l’emmènera le prochain ! BRIAN GRUBB facebook.com/bgrubb2
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SVETLANA ROMANTSOVA
SHOOTER OU LE VENT L’EMMENE LE KITESURF SOUS TOUTES LES COUTURES
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SVETLANA ROMANTSOVA
PORTFOLIO
Texte Olivia Bergamaschi
L’eau, l’air, la terre, Svetlana Romantsova joue avec les éléments naturels dans ses photos. Issue du monde du snowboard, la jeune moscovite sublime l’action et le mouvement capturés en un instant unique, témoignage de la beauté des sports extrêmes qu’elle chérit.
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SVETLANA ROMANTSOVA
Abel Lago. Platboom - Afrique du Sud. Cette image est l’exemple d’une eau qui ne se prête pas à shooter mais qu’on veut quand même essayer ! C’était de petites vagues désordonnées, du vent en rafales et du courant fort. J’ai eu une seule chance, mais ça parait plutôt pas mal !
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SVETLANA ROMANTSOVA
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PORTFOLIO
SVETLANA ROMANTSOVA
Adeuri Corniel teste un nouveau kite à Cumbuco, Brésil - eau lisse et vent stable font de ce spot l’un des meilleurs au monde pour le freestyle ! Voilà pourquoi les meilleurs riders viennent s’entraîner ici chaque automne.
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SVETLANA ROMANTSOVA
PORTFOLIO
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PORTFOLIO
SVETLANA ROMANTSOVA
Christophe Tack qui plaque son trick lors de la PKRA à Tarifa. « C’est une photo assez vieille, mais c’est l’une de mes préférées. »
Carlos Mario Bebe. Cabarete - République Dominicaine 3 fois Champion du Monde du Brésil, Cumbuco ! En 3 ans, il n’a jamais perdu aucune manche.
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SVETLANA ROMANTSOVA
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Sur mon spot “maison”, le lac de Plescheevo, près de Moscou. C’était fin mars, la neige et la glace fondaient rapidement. Le vent tombait et c’était dur de shooter, Anton était complètement trempé avant que l’on arrive à obtenir la photo de l’éclaboussure idéale ! J’ai utilisé 3 flashs : le 1er était tel quel, le 2ème était avec le gel bleu et le 3ème (pour une couleur violette plus vive) j’ai utilisé un T-shirt rouge que j’ai posé sur le flash.
Ralph Boelen. Witsand, Cape Town. Pendant le tournage d’une pub dans l’un des endroits avec le plus de requins d’Afrique du Sud. Là bas il y les plus grands “requins taureaux” du monde, mais heureusement on n’en a pas encore rencontré.
D’abord tourné vers les montagnes, le travail de Svetlana a ensuite doucement glissé vers les océans et la pratique du Kitesurf. Le vent, cet éternel inconstant, indomptable, compose aujourd’hui la toile de fond sur laquelle l’artiste « peint » sa vision de la performance sportive. La photographe s’inspire également des hommes et femmes qui font le sport et leur rend hommage de la plus belle des manières, en saisissant l’instant parfait, subtil, où l’émotion est à son paroxysme. Quand elle débute, lors de ses voyages avec son premier appareil, elle se rend vite compte que celui-ci ne retranscrit pas vraiment les beautés insoupçonnées et la force de la nature telles qu’elle les voit. Puis elle s’achète un reflex et commence à prendre des cours de photographie. Son inspiration, elle la tient de ses photographes, directeurs
artistiques et peintres favoris. Si quelque chose la touche, elle le note puis s’en sert pour créer « à sa sauce » plus tard. Le Kitesurf est le sport qu’elle shoote la plupart du temps mais Svetlana aime aussi capter le lifestyle et les paysages liés à la pratique. L’artiste apprécie aussi photographier la mode, travailler avec des modèles et des maquilleurs dans un studio. Son travail peut aussi s’attarder sur la neige avec du snowboard et au grand air en compagnie de pratiquants de Yoga. SVETLANA ROMANTSOVA www.romantsovaphoto.com
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INTERVIEW
CLÉMENTINE LUCINE
LE RETOUR DU
MONOSKI
ET SI LE SKI NAUTIQUE ÉTAIT TENDANCE ?
Texte Olivia Bergamaschi
Discipline quelque peu oubliée en France, le ski nautique semble bénéficier d’un retour en grâce depuis quelques temps. Courbes spectaculaires, équilibres contrôlés, en force mais avec finesse, le sport intrigue et ne laisse pas indifférent. Clémentine Lucine, multiple championne de cet art de la glisse nous explique le phénomène.
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INTERVIEW
© DR
CLÉMENTINE LUCINE
Tout d’abord, pour les non-initiés, peux-tu nous faire un rappel de ce qu’est le ski nautique ? En fait, le terme « ski nautique » englobe tout. Du bi-ski au monoski, les pratiques sont au nombre de 3. D’abord le slalom. Il s’agit de passer le plus de bouées possible avec un seul ski très long, le tout en étant tiré avec une certaine longueur de corde. À chaque bouée dépassée, la corde est raccourcie, ce qui complique le jeu ! Puis il y a les figures. Là ça ressemble un peu à de la gymnastique ou du patinage artistique. Le but est de faire plusieurs figures acrobatiques dans le temps imparti. On a 2 sessions de 20 secondes chacune pour le réaliser. Chaque performance vaut un certain nombre de points. Par exemple, un saut périlleux c’est 500 points, un saut périlleux avec rotation de 360°, 800 points. Enfin, il y a le saut. Ici c’est la distance qui compte. À l’aide de 2 énormes skis, on fait de grandes coupes dans l’eau puis on essaie d’aller le plus loin possible à partir du tremplin. Pour terminer, il y a le terme de combiné qui regroupe les 3 pratiques. Cela ne s’arrête pas là puisque la fédération regroupe sous le nom de « ski nautique » les autres sports comme le wakeboard, le wakesurf, le barefoot, le babyski et le handiski. Quel a été ton parcours ? J’ai commencé à l’âge de 3 ans. D’abord tractée à la main pour découvrir les sensations déjà toute petite. Puis j’ai vite
basculé en bateau. J’ai pris goût à la compétition à l’âge de 10 ans et je suis rentrée en équipe de France junior à 14 ans, et senior à 16 ans. J’ai fait 20 ans d’équipe de France, à voyager partout dans le monde, à faire toutes les coupes de France, d’Europe et du monde. Évoluer dans le circuit professionnel a été une grande chance. Puis au bout de 20 ans, j’ai eu l’opportunité de reprendre le club de ski nautique de Sevrier et maintenant c’est à mon tour de partager ma passion et faire découvrir mon sport. Originaire d’Annecy, je suis revenue y enseigner et c’est un vrai bonheur. Quelle est ta discipline de prédilection ? Le combiné. En tant qu’athlète, je pratique le ski nautique classique avec les 3 disciplines. Bien qu’il y ait des périodes dans ma vie où j’ai été meilleure en figures (records du monde) et d’autres où c’était le slalom mais plutôt sur la fin de carrière, une discipline d’expérience ! Quels sont tes titres en compétition ? J’ai été 5 fois championne du monde, 52 fois championne d’Europe, 33 fois championne de France. Je crois que je cumule plus de 120 médailles au total. J’ai également remporté la coupe du monde à plusieurs reprises. Mais ce dont je suis la plus fière reste sans doute mon record du monde en figures avec plus de 10 040 points. Je suis la première femme à avoir atteint ce niveau et cela a été un moment fort dans ma carrière.
C’EST FINALEMENT UNE SUPER EXPÉRIENCE DE VIE CAR ON APPREND À TOUT FAIRE, ET ON VOYAGE DE PARTOUT.
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CLÉMENTINE LUCINE
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INTERVIEW
Comment se passe la transition de la compétition à l’enseignement ? Y’a-t-il un côté nostalgique ? Comme on est dans un sport assez méconnu, où il n’y a pas les enjeux financiers des grands sports, beaucoup de sportifs de haut-niveau font également du coaching à côté, à cause justement de cet aspect financier. Depuis très longtemps, je partage ma passion avec de jeunes compétiteurs que je prends sous mon aile. Il y a quelques années, on avait créé une association pour cela, « the ski crew », avec laquelle chaque année on aidait un jeune espoir pour le faire progresser à un niveau supérieur. J’ai donc toujours plus ou moins entraîné et ça m’a toujours plu. Du coup, quand j’ai eu l’occasion de reprendre le club je n’ai pas hésité ! Tu dis que le sport est moins médiatisé, donc forcément moins sponsorisé ? Effectivement, c’est le cas en France. Nous sommes obligés d’aller chercher nos partenaires, nos sponsors, de faire notre promotion et trouver de l’aide, d’aller à l’étranger où le sport est plus reconnu pour faire de la compétition, ou même pour s’entraîner. C’est finalement une super expérience de vie car on apprend à tout faire, et on voyage de partout. Le sport a une image un peu « old school », est-ce que tu as l’impression que ça change aujourd’hui ? En fait, c’est comme le ski alpin. Il y a des années, les gens ne voulaient plus trop en faire car le snowboard était plus « branché ». Et puis finalement il y a eu un retour à la pratique. Sur cet aspect là, je remarque qu’il y a un petit changement. De plus en plus de pratiquants cherchent à découvrir le ski nautique grâce à cette impulsion et ce parallèle avec le ski alpin. Les vrais virages, le carving, sentir les sensations de vitesse et de glisse. C’est en général le matin que l’on va chercher ces émotions propres au sport. Comme si on allait se faire un champ de poudreuse en ski alpin, seul, juste en se faisant plaisir et en trouvant des sensations pures.
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débutants et le matériel qui a évolué, j’ai 99,8% de chance de réussite ! Si on met le bon bateau, le bon moniteur, les chances de réussite sont quasiment à 100%. Bien sûr quelqu’un de sportif et tonique qui fait du ski alpin aura beaucoup plus de facilité à sortir de l’eau.
PALMARES 139 médailles totales (En Championnats de France, Europe et Monde depuis 1996) • 5 fois Championne du Monde (Figures/Combiné) • 52 fois Championne d’Europe (Slalom/Figure/Combiné) • 33 fois Championne de France Espoirs et/ou Open (Slalom/Figures/Saut/Combiné) • Multiple Vainqueur de Coupes du Monde • Record du Monde de Combiné de 2004 à 2011 • Record du Monde de Figures 2011 avec 10 040 pts (1ère femme à avoir atteint les 10 000 pts dans l’histoire du ski nautique)
SI ON MET LE BON BATEAU, LE BON MONITEUR, LES CHANCES DE RÉUSSITE SONT QUASIMENT À 100%
Y’a-t-il une notion d’aptitudes spécifiques pour faire du ski nautique ?
CLÉMENTINE LUCINE
Je dirais que c’est comme en ski alpin, il faut être quand même un peu dégourdi ! Après, avec les nouveaux bateaux que l’on a, adaptés avec la barre sur le côté pour les
www.annecyskinautique.com
APURIMAC
CARNET DE VOYAGE
APURIMAC,
L’ APPEL DE LA RIVIERE NAVIGUER AUX CONFINS DE L’AMAZONE
Texte Olivia Bergamaschi Photos We Are Hungry Production
Apurimac, un nom qui sonne comme un défi, comme un mystère mais surtout comme une incroyable aventure vécue par 6 kayakistes portés et bercés par la source la plus lointaine de l’Amazone au Pérou. Une descente risquée et périlleuse qui prendra tout son sens à son terme. Une leçon d’humilité, d’humanité et de dépassement de soi.
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CARNET DE VOYAGE
APURIMAC
17 jours. Il aura fallu 17 jours pour descendre le long de la rivière Apurimac à ce groupe d’aventuriers, tous sans exception résolus à atteindre leur objectif coûte que coûte. Un voyage en autonomie au cœur d’une nature omniprésente et redoutable. Dans ces conditions, l’Homme sage se doit d’écouter, appréhender, déchiffrer et surtout s’adapter aux éléments qui, la plupart du temps, ne laissent pas le droit à l’erreur. Mieux vaut donc ne rien laisser au hasard, que ce soit en terme de préparation ou d’organisation. 6 kayakistes. Ce sont 6 âmes qui ont embarqué pour cette équipée sauvage, loin de tout. Boris, Boulby, Hugo, Coldo, Stéphane, Loulou. Livrés à eux-mêmes dans cet univers inconnu, ils ont dû vivre ensemble, s’épauler et traverser les difficultés de cette virée pas comme les autres. 325 km. 325 km d’eaux vives parcourus, tantôt en glissant sur des flots calmes, tantôt en affrontant des passages exigus, inconfortables, tours de passe-passe de Mère Nature. 1 expérience de vie. Une expérience unique vécue pleinement par ses protagonistes et dont chacun d’eux reviendra à jamais marqué et profondément changé.
Sur les traces des explorateurs Le rêve de suivre les pas de ceux qui se sont aventurés dans cette partie de l’Amazone y est sans aucun doute pour quelque chose. La lecture des récits de baroudeurs qui, pour les premiers, ont fait la tentative dans les années 50, dynamise les fondus du kayak. Ils se projettent et
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UNE DANSE PLUS QU’UN COMBAT, LES KAYAKISTES LE SAVENT, ICI LA NATURE NE SE BRAVE PAS, ELLE S’APPRIVOISE émettent doucement le rêve qu’un jour ils seront à la place de ces explorateurs. La plus marquante de ces expéditions pour eux sera celle de Calvin Giddings. Cet américain s’est lancé sur ce cours d’eau redoutable en 1975 et finira, avec son expédition, par atteindre son objectif en 30 jours. Les histoires palpitantes, les joies et les difficultés racontées par ces précurseurs finissent de convaincre l’équipe qui embarque dans cette aventure avec une seule idée en tête, retourner sur les traces de ceux qui l’ont précédée dès que l’occasion lui en sera donnée. Ils souhaitent confronter également leur propre histoire, celle de 2019, avec le matériel et les moyens qui lui sont inhérents, à celles du passé. Seront-ils capables de venir à bout de ce périple?
Braver ou laisser faire la nature Considérée comme la source la plus extrême de l’Amazone, l’Apurimac s’impose. Elle déroule son intimidant lit au milieu d’une végétation hostile, quelquefois ouverte sur un paysage de montagnes et collines, d’autres fois encaissée au milieu de parois immenses, menaçantes, qui laissent peu de lumière au tumulte des eaux quelques mètres plus bas. Le voyage débutera en altitude pour se finir dans la jungle
APURIMAC
amazonienne. Une succession de navigations finement assurées et contrôlées et de portages d’embarcations face à des siphons enragés. Sur la route, de surprenants lieux attendent les kayakistes. Entre autres, ils souhaitent s’arrêter en chemin pour découvrir les ruines de l’ancienne cité Inca de Choquequirao, considérée comme la petite sœur du Machu Picchu. Située à quelques 1500 mètres plus haut, elle permettra à la team de prendre une grande bouffée d’air après des jours cloisonnés au fond de gorges féroces, difficiles à dompter. Puis, au fur et à mesure des kilomètres, le géant d’eau se transforme, se métamorphose et devient plus puissant, alimenté par des affluents comme le Rio Pampas, malmenant les êtres qui tentent de le chevaucher. Ici, le cours d’eau devient large, les rapides rugissent et de longues gravières s’y dessinent. Le décor change, annonçant la fin de la croisière. A des paysages arides et des parois interminables, se succèdent une forêt luxuriante et la faune qui s’y abrite. Quel dépaysement! Les navigateurs n’en reviennent pas et terminent cette expédition des étoiles plein les yeux. Les gars ont tout donné, tout craché pour venir à bout de cette épopée. Et pourtant rien n’a été laissé au hasard. L’équipe est d’accord, elle ne se lancera pas dans un rapide si la sortie n’est pas distinctement visible. Cette règle établie, ce sera une danse qui se mettra en place entre les aventuriers et la nature. Une danse plus qu’un combat, car les kayakistes le savent, ici la nature ne se brave pas, elle s’apprivoise.
CARNET DE VOYAGE
En route pour l’Amazone A l’origine, il y a la société de production, We Are Hungry. Hugo Clouzeau, réalisateur d’un précédent film sur un trip en Islande, est sollicité pour retenter une expérience similaire. Accompagné de Mathieu Coldobella dit «Coldo» et Stéphane Pion dit «Daron», ils forment le crew WAH ( We are hungry). Et ils ont faim! Faim d’expériences, d’aventures et de découvertes. Pour ce nouveau projet, l’objectif est ambitieux : trouver une rivière qui puisse les porter du début à la fin, en autonomie, sans utiliser le moindre autre moyen de locomotion. Après quelques temps de réflexion, l’Amérique du Sud et l’Amazone apparaissent alors comme une évidence. Coldo a déjà navigué sur une partie de ce cours d’eau durant 3 jours, il connaît d’ores et déjà les lieux. La décision est prise, la folle aventure commence. Il faut maintenant trouver le reste de l’équipe. Là aussi, les individus s’imposent comme des certitudes, comme des choix presque naturels. Boris, Loulou et Boulby viennent
LE PARCOURS N’ÉPARGNE PERSONNE ET LA RÉSISTANCE DE CHACUN EST MISE À RUDE ÉPREUVE
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CARNET DE VOYAGE
APURIMAC
alors rejoindre l’équipe, chacun avec sa spécialité, son niveau et sa motivation. Ils proviennent des quatre coins de la France, ils se sont connus au coeur du monde du kayak et s’apprêtent à vivre ensemble une odyssée en terre inconnue qui les marquera à jamais.
Des Hommes et un message Entre Stéphane, le plus âgé, qui cumule de nombreuses expériences en rivières; Coldo, la trentaine, baroudeur téméraire expérimenté en haute et grosse rivière; Boris, le petit nouveau de l’équipe, très bon kayakiste ayant navigué au Cap Horn et vidéaste amateur; Loulou, l’homme à la flûte de pan, prudent et toujours de bonne humeur; Boulby, l’hyperactif qui fonce souvent tête baissée ; et Hugo, le « relou » du groupe comme il se définit lui-même, toujours obligé de forcer le reste de l’équipe à s’arrêter pour sortir les meilleurs plans caméra… La team est balaise. La team est complémentaire. La team est soudée. Dans une telle aventure, l’entente est indispensable, il n’y a pas de place pour les états d’âme, où bien peut-être juste ceux qui ne durent pas. Entre eux, la bienveillance n’est pas forcée, elle est juste naturelle. Il n’y a pas un individu qui décide plus qu’un autre, le leadership est partagé, il se prend tour à tour par chacun en fonction du moment et de la difficulté. Tous le savent, il est essentiel d’être communicant et dire ce qui ne va pas, s’ils veulent persévérer et atteindre leur objectif. Une complicité de tous les instants, véritable pilier du groupe au coeur de l’épreuve, comme lorsque Daron s’aperçoit, horrifié, qu’il vient de perdre son kayak dans un siphon… Des vivres et du matériel disparaissent avec lui dans les flots… Là, autant dire que les autres se doivent de rester compréhensifs et sereins! Certains d’entre eux n’ont jamais fait de voyages aussi longs en kayak et accusent le coup. Fatigue, maladies, stress, le parcours n’épargne personne et la résistance de chacun est mise à rude épreuve. Pourtant, au terme de ce trip, ils auront tous la sensation d’avoir vécu quelque chose d’incroyable. « A la fin du voyage, on a tous, sans exception, eu l’impression d’avoir vécu un truc important qui nous avait transformé, sans savoir vraiment comment. », rapporte Hugo. C’est intense,
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DANS CE DÉPOUILLEMENT TOTAL, DANS CETTE PÉRÉGRINATION INSOLITE, LES KAYAKISTES RELATIVISENT SUR LEURS CONDITIONS DE VIE formateur, extraordinaire. Cette réflexion ira même plus loin. Dans ce dépouillement total, dans cette pérégrination insolite, les kayakistes relativisent sur leurs conditions de vie, leur confort une fois rentrés à la maison. Hugo raconte, « Dans ces environnements, on se retrouve dépouillés d’objets qui nous paraissent indispensables au quotidien en France. Et si finalement, nous n’avions pas besoin de tant de choses pour vivre bien et heureux? ». Sauvage, unique, humaine, la croisade de ces 6 kayakistes passionnés est non seulement un exploit sportif à la hauteur du pays magnifique et de la rivière majestueuse qui l’ont accueilli, mais également une expérience rare de partage et d’humilité vécue par cette team exceptionnelle. Le film qui en découle expose sans détour les joies, émotions et peurs éprouvées au cours d’un tel voyage, des anecdotes aussi, le tout au plus près de ses protagonistes. Il nous transmet également un message. Sans tomber dans une forme d’injonction à la décroissance, suite à cette expérience, nous sommes peut-être aujourd’hui dans l’excès à vouloir toujours plus. Sachons nous contenter de peu et être à l’écoute de l’autre pour que la vie soit plus douce et les aventures de belles réussites ! Production : We are Hungry - Réalisé par : Hugo Clouzeau - Durée : 54min
APURIMAC, L’APPEL DE LA RIVIÈRE Film disponible en VOD sur www.wearehungry.fr
ZOOM OSV
CENTRE DE RÉPARATION DE L’INDUSTRIE DE L’OUTDOOR RÉPARER PLUTÔT QUE JETER
Texte Olivia Bergamaschi
Green Wolf, le centre de réparation des textiles outdoor a été crée dans une logique de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises. Initié par l’association Outdoor Sports Valley et destiné, en premier lieu, à l’ensemble des acteurs du secteur (fabricants, distributeurs, détaillants), l’objectif de ce centre est de donner une seconde vie aux textiles usés ou défectueux, martyrisés par nos sessions sportives dans la nature. C’est donc un service après-vente de proximité inédit spécialisé dans les équipements de sports outdoor qui permet aux entreprises mais aussi aux particuliers de prolonger la durée de vie de leurs produits. Une phase d’élaboration et de développement d’un an fut nécessaire à MBI pour acquérir et renforcer les savoir-faire ainsi que procéder à l’acquisition d’un parc de machines industrielles adaptées. le centre de réparation est aujourd’hui en activités depuis 3 ans et en mesure de changer tous types de zips, de réparer les accros, de remplacer des boutons pressions et des velcros, de placer un tissu «protège-carre» sur les pantalons des skieurs, de redonner vie à la déperlance d’un vêtement, usée par des expositions répétées aux conditions extérieures et surtout aux cycles des machines à laver… Des compétences larges, capables de couvrir n’importe quelle usure du produit et lui permettre de repartir pour une nouvelle tranche de vie. Ces compétences sont celles de 3 professionnels. Il y a d’abord Fabrice, dont le parcours a toujours été immergé dans le développement durable. C’est lui qui en 2014, s’engage à participer à la naissance
et à l’évolution du projet en collaboration avec OSV. Il en est désormais le principal dirigeant depuis 2017, mettant sa passion des sports outdoor et ses aptitudes en matière d’écologie au service de sa société. Il y a aussi MarieClaude et Zineb qui, toutes deux issues de formations et d’itinéraires de qualité dans le monde de la couture, ont été initiées aux spécificités des réparations exigeantes des vêtements outdoor. Elles forment aujourd’hui l’équipe de choc qui remet en état des centaines de produits repartant vaillamment sur le dos de leur propriétaires chaque année. Totalement intégré dans un cycle d’économie circulaire, ce centre s’adresse également directement aux particuliers et propose les mêmes travaux que ceux donnés aux entreprises. Pensez-y si votre veste préférée, votre pantalon ou tee-shirt d’amour, ou même votre sac à dos ou votre tente montrent des signes de fatigue. Green Wolf saura leur redonner une seconde vie. Une belle initiative d’Outdoor Sports Valley en faveur de notre planète, dédiée à ceux qui l’aiment et la respectent. GREEN WOLF 90 Rue du Bouchet, 74310 Servoz www.green-wolf.fr
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INSOLITE
LE FOIL À LA FORCE DE L’EAU
Texte Léonie Dutriévoz
Surfer sans vent, sans vagues, à quelques centimètres de l’eau, dans les airs… Avec l’arrivée du foil, c’est un rêve devenu réalité pour tous ces « aqua-sportifs ». Mécanique ou électrique, en wake, surf, stand-up paddle ou windsurf, chaque planche se pare de cet accessoire devenu si tendance aujourd’hui.
LA SENSATION DE VOLER AU-DESSUS DES FLOTS
Toujours plus vite, plus haut, plus loin, toutes les raisons sont bonnes pour dépasser ses propres limites et battre de nouveaux records. Adrénaline garantie et nouvelles sensations, voilà ce que les athlètes recherchent aujourd’hui. L’invention du foil ravit tous les surfeurs qui souhaitent se faire plaisir même sur les mauvaises vagues. En mécanique des fluides, un foil ou un hydrofoil est une aile profilée qui se déplace dans l’eau et transmet une force de portance à son support. Plus simplement, cette conception permet au rider de glisser avec la vague en mouvement, en exploitant l’énergie cinétique de la houle sous-marine. Le foil permet alors d’isoler la planche de l’effet des vagues et du frottement de l’eau, ce qui donne au surfeur la sensation de voler au-dessus des flots, sans à-coup, ni bruit. Le sportif crée, avec ses jambes, un mouvement de pompage ce qui lui sert à se déplacer sur le plan d’eau.
RETOUR EN 1860 Les premiers foils sont apparus sur les bateaux, au début des années 1860, lorsque l’anglais Thomas Moy teste, sur un canal, un modèle équipé de trois surfaces portantes. Dans les sports de glisse, on les découvre dans les années 1980. C’est l’Allemand Niko Stickl qui se présente à la « Semaine de la vitesse » de Weymouth, accompagné d’une planche à voile équipée d’un foil. Le concept se démocratise 20 ans plus tard et comme une trainée de poudre, le foil apparaît sur tous les supports de glisse. De nouvelles pratiques voient le jour comme le Wingfoil, une petite aile que le surfeur tient à la manière d’un wishbone, le propulsant sur une planche semblable au kite. Les réseaux sociaux sont alors envahis de vidéos présentant cette nouvelle activité et le waterman hawaïen Kai Lenny devient une des figures de proue de cette discipline.
DE L’ÉLECTRICITÉ DANS L’EAU Le sport ne cesse d’évoluer et la modernité s’invite sur l’eau. Les athlètes découvrent alors l’e-foil. Comme le foil mécanique, un mât de 50 cm à 90 cm est fixé à la planche et plongé dans l’eau. Une propulsion électrique est ajoutée à celui-ci. Le surfeur n’a plus besoin de pomper et se laisse glisser à la surface de l’eau à une vitesse pouvant atteindre 40 km/h. Pas de bruit ni de pollution, le foil électrique se comporte un peu comme un planeur et garde une autonomie d’une heure sur les modèles débutants et de 35 minutes pour les planches confirmées. Plus besoin d’attendre la vague parfaite pour faire le plein d’adrénaline. Le foil invitent les surfeurs à venir planer en haute-mer au milieu des îles ou sur un lac entre les montagnes. Une sensation de liberté dont il sera impossible de se passer.
ATTENTION DANGER Le foil permet aux surfeurs de se déplacer plus rapidement sur l’eau, ce qui peut devenir dangereux pour les personnes autour mais aussi pour le sportif lui-même, que ce soit en foil électrique ou mécanique. Voici quelques conseils pour débuter et éviter un accident ! • Se familiariser avec le foil, et la sensation de voler sur l’eau, derrière un bateau ou un jet ski, tracté par une corde comme un wake-board. • Porter un gilet de sauvetage ou une « impactveste » qui protège en cas de collision avec la planche ou le foil. Le port d’un casque est une bonne idée pour l’initiation. • Bien s’assurer que le plan d’eau offre suffisamment de fond. Une collision du foil avec le fond aura des conséquences sur le matériel mais aussi potentiellement sur l’homme.
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MK COACH
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MK COACH Texte Baptiste Chassagne Illustration Joël Costes « Le VTT de descente est une discipline en pleine ascension ! » Un constat sous forme de jeu de mots malicieux pour Kilian Bron, acrobate de la bicyclette tout-terrain, passé maître dans l’art de jongler entre les projets. À 27 ans, l’annécien de naissance, celui qui revendique un amour du vélo au sens large, vit sa passion avec une double casquette vissée sur la tête. Il est à la fois athlète de haut-niveau sur le circuit mondial d’Enduro et esthète à l’origine du projet « Mission », web-série où il roule le monde, avec la découverte de spots atypiques et la quête de belles images. Micréatif, mi-compétiteur, Kilian Bron ne fait pourtant pas dans la demi-mesure à l’heure de nous donner envie de s’essayer au VTT de descente. Il conseille comme il pilote : avec finesse et précision.
N°03 « L’équilibre constitue clairement l’un des enjeux clés du VTT de descente. Pour l’acquérir, il n’y a pas de miracle, il faut s’entraîner et ne pas hésiter à répéter les exercices à basse vitesse, pas forcément sur une piste dédiée mais sur des chemins à côté de chez soi. Ceci simplement pour appréhender les mouvements et réactions du vélo. C’est dans cet équilibre que nait l’adrénaline, la sensation de glisse. Lorsque tu es en alignement parfait avec ta machine, que tu ressens ton vélo comme un prolongement naturel de ton corps ! »
N°04 N°01 « Pour débuter, rien ne sert d’opter pour des engins hors de prix. Ce qui compte avant tout, c’est s’assurer que la géométrie du cycle convient et que les réglages sont correctement effectués. J’entends par là : la taille du cadre, l’inclinaison de la fourche, la dimension des roues, ainsi que le réglage des freins et de la suspension. Les protections sont également indispensables. Je ne roule jamais sans mon casque, ma dorsale, mes genouillères, mes gants et mes lunettes, dotés de verres clairs, pour que le vent et les projections n’altèrent pas ma vision. »
N°02 « Il ne s’agit pas décorréler le corps et l’esprit, ni même la tête et les jambes, mais bien le buste des appendices. Je m’explique : il faut que les abdos et lombaires soient très rigides, bien gainés, alors que dans le même temps, les jambes et les bras doivent rester très souples, flexibles, avec de l’amplitude. Il est important de se le rappeler constamment et de se forcer au début puisque c’est tout sauf naturel. Cela sous-entend d’avoir une bonne condition physique préalable car même si ce n’est « que » de la descente, c’est très exigeant musculairement ! »
« Dans cette recherche d’équilibre, la position du rider influe beaucoup. Souvent, les débutants, saisis par la peur, ont le mauvais réflexe de se mettre très en arrière. En réalité, ils subissent encore plus le terrain. La position idéale de base, à adapter ensuite en fonction de la piste, c’est un appui sur la pédale au niveau de l’avant du pied, juste après les métatarses et juste avant la voute plantaire. Grossièrement, à un tiers de votre pied en partant des orteils. À noter que les chaussures doivent bien rester dans l’axe, surtout pas en canard. Enfin, toute la descente s’effectue en position debout, jamais assis sur la selle. D’où l’importance du gainage. C’est une mesure assez approximative mais ton genou doit former un angle d’environ 50 à 60 degrés. »
N°05 « Anticiper signifie faire confiance à son vélo. C’est à dire éviter d’être focalisé sur son guidon et porter, dans la mesure du possible, son regard au loin. En élargissant ton champ de vision, tu as l’impression que tout passe beaucoup moins vite. Tu peux diminuer ton temps de réaction et ainsi avoir une meilleure lecture du terrain, prendre des trajectoires plus fines, ajuster ton freinage (toujours avec un seul doigt, l’index !) et même te préserver des chutes trop lourdes en apprenant à tomber. Anticiper t’offre cette microseconde salvatrice qui te permet d’improviser une petite roulade de côté afin de ne pas tomber frontalement au sol. »
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C’EST PAR LÀ !
C’est par là ! © Sevan Selvadjian
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JEUX CONCOURS TENTEZ VOTRE CHANCE
HÔTEL LA MARMOTTE
LA CLUSAZ
LES ALPES DU LÉMAN
On le dit parfois populaire. Par les premiers, il est ouvert. On y croise les débutants. Il est masqué de temps en temps. Qui est-il ?
Il peut être rond, carré et bien moulé. Servi au marché il est découpé. Ça ne vaut pas le coup d’en faire un, surtout pour de tout petits riens. Qui est-il ?
Parfois mauvaise et redoutée, elle peut faire des blessés. Qu’elle soit d’eau ou de reins. Elle est aussi mot de la fin. Qui est-elle ? Tentez de gagner : des vols en planeur.
Tentez de gagner : des nuits à l’hôtel La Marmotte.
Tentez de gagner : des forfaits été.
CHÂTEL FANTASTICABLE
O’SPEED CANYONING
PARACHUTISME 74
À l’abstention il peut pousser. Il lui arrive de planer. Son ombre nous fait hésiter. Pour le sceptique il est semé. Qui est-il ?
C’est un îlot sans mer, c’est une escale salutaire, parfois taxée de paradis, dans le désert elle surgit. Qui est-elle ?
Tentez de gagner : un vol au Fantasticable de Châtel.
Tentez de gagner : des séances de canyoning.
Courte elle permet de s’élever, pour lire une carte il vous la faut. Dessous certains ne veulent passer, dessus on grimpe pour aller haut. Qui est-elle ?
ELEVATION
LES CARROZ
BERNEX BIKEPARK
À piquer elle s’entête, jusqu’à être gavée. Certaines cartes en sont dotées, à l’oreille on la met. Qui est-elle ?
Des monts c’est la ligne dentelée, et d’un mur c’est le sommet. Sur la tête des gallinacés, elle est souvent dressée. Qui est-elle ?
C’est une grande experte en tours. Elle est parfois d’un grand secours. C’est aussi une acrobatie. À la fortune, on l’associe. Qui est-elle ?
Tentez de gagner : des sessions freestyle chez Elevation.
Tentez de gagner : des descentes en Luge d’été et en Mountaincart.
Tentez de gagner : des accès au Bikepark.
Tentez de gagner : un saut en parachute.
Pour participer, rendez-vous sur www.mokaddict.com rubrique « Jeux Concours ». Bonne chance à toutes et à tous !
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LE TRAIL AVEC VUE SUR LE MONT BLANC
9 25 AOÛT 201 00 D+ li 35km - 2 0
DIMANCHE Tra
Départ 8h00
D+ 0 0 9 m k 8 Trail 1 t 8h30 Dépar
D+ 0 0 5 m k 9 l Trai rt 9h00 Dépa