MKsport #9 by MK Sport

AGENDA DES SPORTS

INTERVIEW

PORTFOLIO

PORTRAIT

REPORTAGE I MAGAZINE OFFERT

Tout le ski est

auvieuxcampeur

AuVieuxCampeurSociete

www.auvieuxcampeur.fr

@Au_VieuxCampeur

@auvieuxcampeur

Paris Quartier Latin - Lyon - Thonon-les-Bains - Sallanches - Toulouse-Labège - Strasbourg - Albertville - Marseille - Grenoble - Chambéry Paris Haussmann (ouverture printemps 2020) - GAP (ouverture été 2020)

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05/12/2019 16:35

ÉDITO

AU-DELÀ DU SKI Par Carole Cailloux Skieur chevronné ? débutant ? promeneur du dimanche ou adepte des sports extrêmes ? La saison du blanc est arrivée et MKSport va vous donner envie de chausser vos skis, dévaler les pistes et bien plus encore. Car il n’y a pas que le ski ! Traumatisé par Jean-Claude Dusse coincé sur son télésiège, vous avez abandonné vos spatules ? Ou vous souhaitez simplement découvrir de nouvelles sensations ? Cet hiver, plutôt que de vous laisser glisser, faites-vous tracter ! Version équestre, découvrez le ski joëring. Cette discipline ludique et accessible a le vent en poupe, même si vous n’êtes pas cavalier. Version canine, les balades en chiens de traineaux raviront les amoureux des grands espaces. Conviviales et insolites, glissez-vous dans la peau d’un musher canadien. Amateurs de calme, enfilez vos raquettes, même la nuit, pour une decouverte des décors enneigés, sous les étoiles. Les plus sportifs, partez en ski de rando. Après une grimpée en peaux de phoques, à vous la belle peuf ! N’oubliez pas les grands classiques, le ski de fond et le skating sont les meilleurs moyens de profiter des paysages enneigés à votre rythme. Et, non, ce ne sont pas des sports réservés aux « personnes d’un certain âge » ! C’est bien plus sportif qu’il n’y paraît. L’escalade sur cascades de glace vous tente ? Alors mettez votre vertige de côté. Nouveau terrain de jeu pour débutants ou alpinistes, cette discipline donnera des frissons aux plus audacieux. Testez aussi le snowkite ou le speed riding. Perché sur vos skis ou votre snowboard, envolez-vous, glissez sur la neige et découvrez la montagne autrement. Cet hiver, à vous la liberté, sur vos skis, ou pas !

AGISSEZ COMME S’IL ÉTAIT IMPOSSIBLE D’ÉCHOUER IL N’Y A QU’UNE RÉPONSE À LA DÉFAITE, ET C’EST LA VICTOIRE

LE SUCCÈS C’EST D’ALLER D’ÉCHEC EN ÉCHEC SANS PERDRE SON ENTHOUSIASME

TEAM Directrice de la publication : Carole Cailloux Directeur artistique : Victor Mouchot Directeur commercial : Nicolas Appertet Commerciale : Valérie Lantheaume Graphiste : Véronique Porral Journalistes : Baptiste Chassagne, Olivia Bergamaschi, Thomas Monteil Illustrateurs: Joël Costes, Mathieu Forichon Stagiaire : Julie Gaillard

Couverture : Scott Serfas / Red Bull Illume 2013 Société éditrice : Moka & Cie Raison sociale : SARL, K : 11 765 € Siège social : 12bis Impasse de la Futaie, 74960 Cran Gevrier Contact : contact@moka-cie.com Tél : 09 54 60 71 40 Parution : 15 décembre 2019

Winston Churchill

Imprimerie : Imprimerie Chirat 744 route de Ste Collombe 42540 Saint Just la Pendue Dépôt légal : ISSN 2648-0883 Web : mksport-mag.com

SOMMAIRE

SOMMAIRE Hiver 2019/2020

EXPEDITION

INTERVIEW

AGENDA

Fast & curious, Coupe du monde de Bobsleigh p.56 Johan Gaume, la mécanique des avalanches p.85

Atlantic Freeskiing, entre pentes enneigées et embruns marins p.11

Sports de fond p.16 Sports mécaniques p.34 Sports collectifs p.36 Sports individuels p.44 Sports de glisse p.62 Les plus Fun p.78

CARNET DE VOYAGE

Vivian Bruchez, pente raide et lignes de vie p.24

FOCUS

Ceb, le champion du monde au volant du e-sport français p.38 Razor Snowbike, sommet du vtt sur neige p.93 Le Boom des Parks Indoor, alternative toutes saisons pour riders passionnés p.95 Freeride World Tour, compétitions hors pistes et hors normes p.118

ENVIRONNEMENT

Ça chauffe dans les alpes, le changement climatique et nos territoires de montagne p.47

REPORTAGE Le Kandahar, les Jeux Olympiques de la vallée p.68 Le Télémark, exigence et esthétique de la génuflexion p.99

PRODUIT Dynastar, le speedzone 4x4, le ski tout terrain Made in France p.76

PORTRAIT Loan Bozzolo, étoile montante du snowboardcross p.83 Edgar Cheylus, le freeride dans la peau p.116

CINEMA Offline, la déconnexion selon Nitro Snowboards p.107

PORTFOLIO RedBull Illume, le graal pour tous les photographes de sports d’action et d’aventure p.131

MK COACH

Débuter le Speed Riding p.152

ZOOM OSV

Benjamin Taller, un nouveau directeur exécutif pour OSV p.157

MK LIKE

Les Arcs, un des plus beaux balcons des alpes p.14 Combloux, la station de ski de randonnée p.33 Pop your Life, avec la spiruline fraîche p.53 Forme d’O, entre efforts et sensations p.55 Le Col du Corbier, vivez une expérience unique en famille p.80 Le Grand Massif, le domaine qui fascine p.91 Verbier, terrain de jeu inattendu et sans limites p.115 Snowleader, weekend 100% made in la yaute p.149 Headict, la référence du headwear p.151

DIVERS

MK#Gram p.159 Abonnements p.161 Jeux concours p.162

ATLANTIC FREESKIING

EXPEDITION

ATLANTIC FREESKIING ENTRE PENTES ENNEIGÉES ET EMBRUNS MARINS

Texte Carole Cailloux

Ils s’étaient rencontrés en 2012 sur la course Québec - Saint-Malo. De concurrents, ils sont devenus inséparables. Le 15 novembre dernier, Aurélien Ducroz, double champion du monde de freeride et Louis Duc, célèbre skipper, se sont offerts la cinquième place catégorie Class 40 de la dernière Transat Jacques Vabre. © Eric Gachet - Louis Duc & Aurélien Ducroz

ATLANTIC FREESKIING

EXPEDITION

QUEL KIFF DE RIDER L’ATLANTIQUE !

Aurélien Ducroz est un cas particulier dans le monde de la montagne et de la mer. Le Chamoniard de 37 ans a un parcours original et mène une double vie, entre poudreuse et eau salée. Quelques jours avant leur départ pour la Transat, Aurélien s’offre un gros kiff. Il va skier l’Atlantique ! Comment ? Avec ses vraies planches de free-ride ? Vous plaisantez ? Non, non. Une performance à la fois loufoque et unique comme bande annonce de l’aventure entre les deux acolytes. Réaliser une session de ski nautique tracté par leur Class40 CrossCall ChamonixMont-Blanc, c’était quand même osé ! Avec 20 nœuds de vent, Aurélien, accroché au palonnier avec ses planches de ski ; cette incroyable performance a fait un gros buzz sur les réseaux sociaux. Aurélien Ducroz confie « Ce projet dingue est né rapidement dans nos échanges avec les équipes Crosscall, tellement il paraissait naturel. Même si j’étais confiant sur mes capacités à le réaliser, il y avait une part d’incertitude, surtout quand on a vu les conditions météo. Mais le jour J, tout le monde était tellement motivé pour faire de cette idée folle une réussite, et quel kiff de rider l’Atlantique ! » Louis Duc relève « Quand Aurélien et l’équipe de prod m’ont présenté le projet, ça me paraissait très risqué à quelques

semaines du départ de la transat. Finalement j’ai fait confiance au talent d’Aurélien et je ne suis pas déçu. C’était fou de barrer le CrossCall Chamonix-Mont-Blanc dans ces conditions tout en sachant qu’il était accroché derrière. » Si Aurélien Ducroz a longtemps fait le trait d’union entre CrossCall, son partenaire mobile, et Chamonix, son terrain de jeu favori, les deux marques se sont retrouvées derrière un projet commun : accompagner Aurélien et Louis pendant la 14ème Transat Jacques Vabre avec la volonté de développer le lien entre Mer et Montagne. Pas question pour Aurélien de s’éloigner trop loin de la neige cependant. « Je vis deux saisons sportives, j’ai du mal à lâcher le ski, explique le freerider. Pour l’instant, ça marche avec les calendriers. Mais j’aimerais passer plus de temps en mer. Les sensations de glisse se ressemblent. Au niveau des trajectoires, de la lecture des éléments et du terrain ou de l’anticipation, ça m’a beaucoup aidé. » Le 15 novembre dernier, à 4h40 (heure française), Aurélien Ducroz et Louis Duc ont franchi la ligne d’arrivée de la Jacques Vabre pour une magnifique 5ème place. Après s’être battus jusqu’au bout et malgré les nombreuses réparations de voiles dès la première nuit, le duo Crosscall-chamonix Mont Blanc peut être fier de sa performance. Si tout ne

EXPEDITION

ATLANTIC FREESKIING

Sur la route qui mène à Salvador de Bahia, le duo de choc s’est maintenu longtemps en 2ème position. Leur passage du Pot-au-noir dans cette position leur avait donné le bon angle, mais le long des côtes brésiliennes, c’est finalement l’équipage Adrien Hardy et Ian Lipinski qui se place en tête du classement avec 17 jours, 16 heures, 21 minutes et 23 secondes de parcours. « L’épreuve sportive c’est la performance, la ténacité, la complémentarité de ces duos de marins qui dépassent leurs limites et mener le bateau 24h/24 sans jamais ne rien lâcher. C’est cela que la Transat Jacques Vabre offre aux skippers et au public, un événement convivial, festif mais surtout, sportif avec un très haut niveau d’engagement. », explique Gildas Gautier, organisateur de la course. « J’espère que cette course sera le point de départ d’un projet vers la Route du Rhum 2022 », sourit Ducroz. C’est tout ce qu’on leur souhaite !

LE JOUR J, TOUT LE MONDE ÉTAIT TELLEMENT MOTIVÉ POUR FAIRE DE CETTE IDÉE FOLLE UNE RÉUSSITE

s’est pas déroulé comme prévu au niveau de la Dorsale de Madère, le Haut-Savoyard et Louis Duc ont limité la casse… « Ça a été un peu laborieux avec une bascule de vent et de pression qui s’est faite un peu attendre, cela a profité aux bateaux plus au Nord, donc le gain dans l’Ouest en attendant ce nouveau vent »

TRANSAT JACQUES VABRE transatjacquesvabre.org

MK LIKE

DESTINATION

UN DES PLUS BEAUX BALCONS DES ALPES Texte Olivia Bergamaschi

En France, nous sommes fiers de compter quelques-unes des plus belles stations de montagne au monde ! Les Arcs Paradiski conforte cette fierté en se positionnant au 2ème rang mondial avec ses 425 km de pistes. Mais là n’est pas sa seule qualité, le domaine regorge de pépites, d’engagements et de valeurs qui font d’elle une destination incontournable de l’hiver.

MK LIKE

DESTINATION Loin de jouer sur une tendance, aux Arcs, les notions de respect de l’environnement et de tourisme responsable sont parmi les concepts fondateurs. Il y a 50 ans, les créateurs de la station ont imaginé un projet écologique et humaniste. En concentrant les bâtiments dans un espace précis, la nature et les terrains vierges ont été préservés et témoignent d’une volonté d’intégrer l’activité humaine au cœur de son environnement naturel, sans le détruire. Œuvrer pour l’environnement, c’est aussi penser aux déplacements. En ce sens, depuis 1989, Les Arcs est une des seules stations françaises à proposer un accès sans voiture grâce à la gare TGV internationale et son funiculaire, fonctionnant à 100% à l’électricité. Ce dernier relie la gare aux pistes en seulement 7 minutes ! Inaugurées ce 13 décembre 2019, ses nouvelles rames sont particulièrement design. Dotées d’un toit et de façades entièrement vitrées, les voyageurs peuvent ainsi admirer le paysage à mesure qu’ils s’élèvent au dessus de la vallée de la Tarentaise, avec le Mont-Blanc en toile de fond.

UN HIVER RICHE EN NOUVEAUTÉS La passion, c’est ce qui inspire la station. Une passion qui se retrouve dans son dynamisme, son ouverture d’esprit et son avant-gardisme. C’est sans doute pour cela que La Folie Douce a choisi la destination pour s’y installer. Ce concept de restaurant branché d’altitude devrait enflammer les pistes cet hiver et faire le bonheur des skieurs, qui pourront se déhancher et en prendre plein les yeux après l’effort. Côté hébergement, un tout nouveau concept hôtelier s’implante à Bourg Saint Maurice, le Base Camp Lodge, entre modernité et design, l’établissement a chamboulé les codes de l’hôtellerie classique en proposant des suites haut de gamme, des dortoirs, des chambres individuelles et des chambres « capsules ». Un esprit fun et cosy qui cultive la joie de vivre à prix d’amis ! À seulement quelques minutes du domaine en funiculaire.

UN DOMAINE AUX 1 000 PÉPITES Cette année, Les Arcs Paradiski invente des offres exclusives, conçues pour savourer autant le ski que l’après ski : 2 nouveaux pass innovants apportant chacun un maximum de services pour adultes et enfants. Le pass essentiel et Le pass premium vous offrent des coupes files, des entrées à la piscine et dans les spas de la station. Le samedi, en commandant votre forfait sur internet, skiez pour seulement 36 euros !

SON FUNICULAIRE, FONCTIONNANT À 100% À L’ÉLECTRICITÉ, RELIE LA GARE AUX PISTES EN SEULEMENT 7 MINUTES !

Ici, on dessine la montagne comme vous l’avez toujours rêvée, festive et contemplative, tout en préservant la nature, grâce à un concentré d’expériences insolites. Snowpark, Toboggan, Waterslide, Boarder Cross, Slalom, pistes scénarisées et pistes de luge ont été spécialement aménagées pour le plaisir de la glisse mais pas seulement ! Des espaces de détente sont disséminés sur le domaine, comme le Belvédère de Comborcière. Le point culminant, l’Aiguille Rouge, devient un lieu de choix pour contempler les sommets alpins et la Réserve Naturelle des Hauts de Villaroger. Une passerelle a même été installée pour une vue panoramique à 360° ! LES ARCS - PARADISKI www.lesarcs.com

SPORTS DE FOND

COUPE DU MONDE DE BIATHLON

BIATHLON DU LUNDI 16 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 22 DÉCEMBRE LE GRAND-BORNAND Terre d’élection française de la Coupe du Monde de biathlon, marquée par un succès médiatique et populaire avec respectivement 30 000 et 53 000 spectateurs, Annecy - Le Grand-Bornand s’imposant de fait comme LA manche française du circuit. Infos : biathlon-annecy-legrandbornand.com Prix : de 13 à 53 € la journée

AGENDA

COUPE DU MONDE DE SKI ALPINISME

SKI ALPINISME VENDREDI 20 DÉCEMBRE ET SAMEDI 21 DÉCEMBRE AUSSOIS Aussois accueillera une manche de Coupe du Monde de ski alpinisme ! Une épreuve sera accessible en open et de nombreuses animations vous seront proposées. Accueillir une manche de Coupe du Monde c’est la possibilité de mettre en avant une discipline en plein essor. Plus de 100 skieurs et 20 nationalités seront représentés pour cette épreuve mondiale ! Infos : haute-maurienne-vanoise.com Prix : gratuit

L’ÉCHAPPÉE RANDO SKI DE RANDONNÉE DU MER. 25 DÉCEMBRE AU MERCREDI 25 MARS COMBLOUX

Découvrez le ski de randonnée à Combloux. Novice ou adepte, l’Echappée Rando offre le cadre idéal pour pratiquer ce sport nature populaire en station. Au cours d’une soirée encadrée par des professionnels de la montagne pour garantir une sécurité optimale, vivez un moment inoubliable et expérimentez vos premières sensations en ski de randonnée sur un itinéraire balisé en pente douce. Infos : combloux.com Prix : 5 € montée seule, location matériel complet 25 €

MILLET SKI TOURING

SKI DE RANDONNÉE DU MER. 25 DÉCEMBRE AU MERCREDI 18 MARS COURCHEVEL Avec 140 manches disputées et 15 224 départs donnés la Millet Ski Touring Courchevel est devenue une institution dans le monde du ski alpinisme. Les meilleurs spécialistes de la discipline pourront venir se battre pour le record de la saison ou peaufiner leur entrainement. Quant à tous les amateurs de ski-alpinisme, ils auront 14 opportunités de skier dans un cadre exceptionnel.. Infos : courchevelsportsoutdoor.com Prix : NC

AGENDA

SPORTS DE FOND

SAMSE NATIONAL TOUR BIATHLON

BIATHLON DU VENDREDI 03 JANVIER AU DIMANCHE 05 JANVIER BESSANS Ouverture des circuits SAMSE National Tour Biathlon avec cette 1ère étape à Bessans, avec tous les jeunes espoirs français de cette discipline. Une première étape qui donnera le départ de la saison. Un spectacle une ambiance garantie. Infos : haute-maurienne-vanoise.com Prix : gratuit pour les spectateurs

ASSAUT DU HAUT FLEURY

VALLOIRE DYNAFIT VERTICAL #3

SKI ALPINISME VENDREDI 27 DÉCEMBRE PRAZ DE LYS SOMMAND

SKI ALPINISME SAMEDI 04 JANVIER VALLOIRE

17ème édition course de ski alpinisme au départ du front de neige de Sommand visant l’ascension du Haut Fleury (1962m). Montée sèche nocturne en solo ou équipe de 2. Infos : pointesblanches. wordpress.com Prix : de 20 à 25 €

LA RONDE DU GRAND CRÊT SKI DE RANDONNÉE SAMEDI 28 DÉCEMBRE MANIGOD Le Club des Sports de Manigod organise une course de ski de randonnée « La ronde du Grand Crêt » L’objectif : faire un maximum de tours en 1h Dénivelé : 165 m Départ à 19h00 sur la piste du Grand Crêt à la Croix Fry Ambiance. Affûtage de cuissots et boostage de cardio garantis pour se mettre d’attaque dès le début de saison ! Infos : csmanigod.com Prix : 10 €

Sous la forme d’un kilomètre vertical, la Montée de la Sétaz présente un dénivelé positif de 1000 m. Le point de départ est situé à 1450 m, au départ de la télécabine de la Sétaz. Infos : www.valloire.net Prix : 25 €

NORDIC HAPPY HOUR

SKI DE FOND DU VENDREDI 03 JANVIER AU VENDREDI 21 FÉVRIER LES MOISES - PRAZ DE LYS SOMMAND – LE GRAND COIN LE GRAND-BORNAND – LES CONTAMINES MONTJOIE Dans une atmosphère chaleureuse, les Nordic Happy Hour invitent le public à la découverte du ski de fond et du biathlon de nuit à la frontale. C’est une belle expérience, sur une soirée, où les participants sont accueillis et encadrés par les professionnels des domaines nordiques en Savoie Mont Blanc. Afin de garantir une expérience optimale, les initiations sont sur réservation. Les participants peuvent s’inscrire en ligne sur bit.ly/inscriptions-nhh. Étapes : • Les Moises (Habère-Poche) 03/01 • Praz de Lys Sommand 24/01 • Le Grand-Bornand 28/01 • Les Contamines-Montjoie 05/02 • Le Grand Coin 21/02 Infos : savoie-mont-blanc-nordic.com Prix : gratuit

PLUM MOONTAIN RACES

SKI DE RANDONNÉE LUNDI 06 JANVIER, LUNDI 10 FÉVRIER ET LUNDI 09 MARS COURCHEVEL Bonne ambiance et convivialité seront à l’honneur. Les meilleurs spécialistes de la discipline pourront se battre pour le record de la saison ou peaufiner leur entraînement. Quant à tous les amateurs de ski de rando, ils auront 3 opportunités de skier dans un cadre exceptionnel, à la lueur de la pleine lune. Infos : courchevelsportsoutdoor.com Prix : 15 €

SPORTS DE FOND

AGENDA LA GRANDE ODYSSEE

CHIENS DE TRAINEAUX DU SAMEDI 11 JANVIER AU MERCREDI 22 JANVIER 2 SAVOIE / DIVERS LIEUX C’est la course à étapes la plus exigeante dans un décor alpin unique au monde. Elle réunit chaque année plus de 25 mushers et leurs 400 chiens athlètes de haut niveau, de toute l’Europe, dans les superbes paysages. Ce sont plus de 50 000 spectateurs qui vivent chaque année une expérience unique, au cœur des 20 stations. Infos : www.grandeodyssee.com Prix : gratuit

MARATHON DE BESSANS

SKI DE FOND SAMEDI 11 JANVIER ET DIMANCHE 12 JANVIER BESSANS Populaire et sélective, cette compétition de ski de fond attire chaque année plus de 1 500 participants. Elle marque aussi le début de la saison des compétitions internationales de longues distances. Détails des parcours : de 2,5 km à 42 km. Infos : marathondebessans.com Prix : de 4 à 42 €

LE BÉLIER BLANC TRAIL SAMEDI 11 JANVIER LA CLUSAZ

Le Bélier Blanc conserve tous les éléments qui font la réussite de sa version estivale : Convivialité, accessibilité, cadre somptueux et festif. Exit les formats à rallonge, ici les maîtres mots sont facilité et initiation. Des formats courts pour ravir le plus grand nombre ! Parcours : • Le trail du Bélier blanc 10 km • La Rando Raquettes 8 km Infos : lebelier-laclusaz.fr Prix : à partir de 14 €

LA MONTÉE DES RAVEILLUS

SKI DE RANDONNÉE JEUDI 16 JANVIER CHAMPAGNY-EN-VANOISE 8ème édition de la montée des Raveillus à Champagny en Vanoise. Course de ski randonnée au format de la montée sèche en individuelle et en nocturne ! Venez défier ce tracé, dans des conditions uniques : de nuit, avec 720 de dénivelé positif, 4.3 km. Infos : la-plagne.com Prix : NC

CHAMPIONNAT DE FRANCE

SKI ALPINISME VENDREDI 17 JANVIER COURCHEVEL Les championnats de Frances seront de retoursdans la station. Une course Open sera également organisée le jour de la compétition sur le même tracé. Les inscriptions pour la course Open sont ouvertes à tous. En préambule du championnat de France, un sélectif pour les prochaines Coupes du Monde de Vertical Race sera également organisé lors du Chrono des Champions ! Sur le parcours des Millet Ski Touring Courchevel. Infos : courchevelsportsoutdoor.com Prix : NC

TRAIL DE L’INUIT

TRAIL SAMEDI 18 JANVIER PRALOGNAN-LA-VANOISE Au départ du centre village, les participants effectuent une boucle de 7,5 km pour 250 m de dénivelé positif qu’ils pourront, pour les plus courageux d’entre eux, doubler et ainsi courir 15 km pour 500 m de dénivelé positif. Infos : trailsvanoise.fr Prix : de 10 à 15 €

SPORTS DE FOND

AGENDA HABERE-POCHE ème 10montée de

Poche

Vendredi

24 janvier

DÉPART DU

2020

BOUCHET

Ski Randonnée Nocturne PRO et AMATEUR

18 JANVIER 2019-19H

Départ à 19h30

Inscriptions sur place ou en ligne sur :

Illustration : CharlineVeyret

Organisé par :

www.monteedepoche.com

LA MONTÉE DE POCHE

SKI DE FOND DIMANCHE 19 JANVIER HABÈRE-POCHE Randonnée à ski en nocturne sur les pentes de la station des Habères. Montée en ski de rando avec un dénivelé de 600 m chronométré. Classement par catégories, équipement homologué obligatoire. Descente libre sans but de compétition. Deux versions sont proposées, un version chronométrée pour les pros et un version découverte, non chronométrée pour ceux qui veulent découvrir tranquillement nos belles montagnes. Infos : monteedepoche.com Prix : de 12 à 23 €

GLAGLA RACE

PADDLE SAMEDI 18 JANVIER TALLOIRES-MONTMIN

WWW.COMBLOUX.COM

LA CRÈVE COEUR SKI DE RANDONNÉE VENDREDI 24 JANVIER COMBLOUX

La Crève Coeur est une montée sèche en ski de randonnée sur le domaine des Portes du MontBlanc. 2 parcours possibles : la Crève-Coeur pour 5.8 km et un dénivelé positif de 784 m, et la petite Crève-Coeur pour 3.9 km et un dénivelé positif de 500 m. Infos : combloux.com Prix : 18 €

Ramer en plein hiver, sous la neige, dans les Alpes avec une eau à 4°c. La Glagla Race est une course insolite qui a rassemblé près de 650 amateurs de stand up paddle de 22 pays différents en 2019. Avoir le privilège de glisser sur une eau transparente et sous un soleil magnifique. Cette course unique en plein hiver réussit le tour de force de rassembler les meilleurs professionnels mondiaux et les pratiquants loisir de tous niveaux. 3 formats de course : 5 km, 13 km et « Technical race ». Infos : glaglarace.com Prix : gratuit pour les spectateurs

LA GRAND BO VERTICAL RACE SKI DE RANDONNÉE MARDI 21 JANVIER ET MARDI 31 MARS LE GRAND BORNAND 3ème édition de la Verticale Race. La montée sèche en ski de randonnée s’effectuera du front de neige du Charmieux jusqu’au sommet de la Floria (+ 500 m de denivelé). L’organisation prendra toutes les dispositions nécessaires pour la sécurité et l’organisation de cette épreuve. Infos : legrandbornand.com Prix : 7 €

WINTER SPARTAN RACE TRAIL BLANC

TRAIL VENDREDI 24 JANVIER LA ROSIÈRE Adeptes de Trail estival ou de running, rejoignez-nous et vivez l’expérience du Trail Blanc de La Rosière. Cette 3ème édition vous surprendra et vous permettra de ressentir de nouvelles sensations sportives dans un cadre au panorama enchanteur ! Deux parcours adaptés à tous les niveaux avec un 3 km et un 10 km. Infos : larosiere.net Prix : de 5 à 10 €

COURSE D’OBSTACLES SAMEDI 25 JANVIER ET DIMANCHE 26 JANVIER VALMOREL

La 1ère station de la Tarentaise accueille la plus mythique Spartan Winter d’Europe Occidentale. La Valmorel Winter Sprint & Super n’est pas une course comme les autres. Elle se déroule au cœur de l’hiver. Spartan Race est le leader mondial des courses à obstacles, offrant des compétitions ouvertes à tous les niveaux de conditions physiques. Infos : spartanrace.fr Prix : à partir de 79 €

SPORTS DE FOND

AGENDA DIAGONALE DU MONT JOLY SKI DE RANDONNÉE MERCREDI 29 JANVIER SAINT-GERVAIS Muni de vos skis de randonnée, vous effectuerez en nocturne une montée sèche au départ des Chattrix et en direction de l’épaule du Mont Joly avec un point de vue magnifique sur la vallée de L’Arve éclairée, des Fiz et du Mont-Blanc. Une course mythique dans un site d’exeption. Infos : dmj2525.jimdo.com Prix : de 20 à 25 €

TRAIL BLANC DU SEMNOZ

TRAIL SAMEDI 25 JANVIER SEMNOZ La station du Semnoz se met en mode « Trail Blanc », en vous permettant de découvrir le couché du soleil en parcourant le plateau sommital et sa vue panoramique sur le Mont-Blanc et les massifs alpins. 10,4 km / D+ 350 m / D- 350 m. Infos : trailblancdusemnoz.fr Prix : de 19 à 23 €

CENISE BARGY HIVER SKI DE FOND - SKI DE RNDONNÉE DIMANCHE 26 JANVIER MONT-SAXONNEX L’équipe d’organisation vous donne rendez-vous pour le 23ème Skiathlon Cenise / Bargy. Au programme : ski de randonnée, ski de fond (Solaison) et ski de randonnée. Par équipe ou en individuel. Que ce soit pour défier le chrono ou pour venir vous challenger, tous le monde a son dossard ! Il y aura aussi un stand vin chaud pour les supporters ! Infos : hiver.cenisebargy.fr Prix : de 23 à 25 €

COUPE AURA

BIATHLON DIMANCHE 26 JANVIER LES SAISIES L’équipe d’organisation vous donne rendez-vous dans la station savoyarde qui accueille ce weekend la Coupe Auvergne Rhône Alpes de Biathlon. Considérée comme « la plus grande des petites stations » depuis les JO d’Albertville, la station des Saisies possède des sites alpins et nordiques d’exception. Infos : lessaisies.com Prix : gratuit

CONFINS TRAIL AND SKI TRAIL - SKI DE FOND DIMANCHE 26 JANVIER LA CLUSAZ Il s’agit d’un enchaînement individuel ou en relais autour du Lac des Confins avec du trail running sur neige de 5 Km, puis 2 boucles de ski de fond de 4 km et enfin 3km de trail running sur neige, avec un départ en masse. Ambiance convivial garantit pour cette course en alternance ski trail. Infos : laclusaz.com Prix : 30 € en solo 50 € par équipe

LA BORNANDINE SKI DE FOND SAMEDI 01 FÉVRIER LE GRAND BORNAND

Chaque année depuis plus de 30 ans, vous êtes près de 500 compétiteurs de tous niveaux à prendre le départ sur le stade Sylvie BECAERT au village, qui a accueille les Coupes du Monde de Biathlon. Le parcours offre une découverte originale des pistes de ski de fond de la Vallée du Bouchet, avec comme cadre la Chaîne des Aravis. Infos : labornandine.com Prix : de 5 à 40 €

AGENDA

COURSE DES DAHUS

MONTÉE DE LA MINE

SKI DE RANDONNÉE SAMEDI 01 FÉVRIER LA PLAGNE MONTALBERT Départ groupé sur un parcours comportant montées et descentes (405 m de dénivelé chacune). 2 formats : • Loisirs : 1 montée + descente • Compétiteurs : 2 montées + descentes. Le départ et l’arrivée se font sur le front de neige au pied des pistes avec animations festives (musique, vin chaud etc.). Les coureurs devront passer tous les points de contrôle définis par l’organisateur. Infos : la-plagne.com Prix : 15 €

SPORTS DE FOND

SKI ALPINISME MERCREDI 05 FÉVRIER VALMEINIER Course de ski alpinisme en nocturne. Montée sèche. 700 m de dénivelé positif. Départ des Casses et arrivée au Restaurant d’altitude « Le Panoramic ». Infos : hiver.valmeinier.com Prix : 22 €

CONTA MUSHER RACE CHIENS DE TRAINEAUX SAMEDI 01 FÉVRIER ET DIMANCHE 02 FÉVRIER LES CONTAMINES-MONTJOIE

Rendez-vous au Parc Nordique des Contamines pour les championnats de France FFPTC de course de chiens de traîneaux. Plus de 100 attelages seront présents, pour près de 600 chiens. Épreuves de courses de chiens de traineau, ski-joering et canicross blanc. Infos : lescontamines.com Prix : gratuit

LA GIVRÉE : ZE DAHU RACE YOONI MOON TRAIL TRAIL SAMEDI 01 FÉVRIER MÉRIBEL

Un trail nocturne avec 2 distances, au coeur de la réserve naturelle de Tuéda, l’occasion de troquer vos skis contre vos baskets et une frontale pour s’immerger dans une ambiance féérique et hors du commun en courant sur la neige à la lumière de la lune. Infos : meribel-sport-montagne.com Prix : à partir de 8 €

COURSE D’OBSTACLES DIMANCHE 02 FÉVRIER AILLONS-MARGÉRIAZ Le principe ? Tout comme les Dékapad’jos venez affronter les obstacles placés sur un parcours. Avec un parcours de 3 km dédié aux enfants ou un parcours de 10 km pour les plus courageux, viens tester tes limites, in the snow ! Le changement ? La course se déroule sur AillonsMargériaz 1400. Vous avez l’esprit de compet’ ? Vous voulez découvrir le domaine d’Aillons-Margériaz 1400 ? Inscrivez-vous ! Infos : lesaillons.com Prix : de 12 à 20 €

LA BALADE DU ROC NOIR

SKI DE RANDONNÉE MERCREDI 05 FÉVRIER LA ROSIÈRE Course de ski de randonnée en nocturne entre Séez et La Rosière Organisée dans un esprit sportif et convivial, La Balade du Roc Noir est une occasion pour se rassembler autour d’une discipline en vogue en partageant un bon repas en fin de journée ! Si vous avez envie de vous tester sur une véritable course en randonnée, cette balade est faite pour vous ! Infos : larosiere.net Prix : de 10 à 15 €

SPORTS DE FOND

AGENDA

ALPINUM IMPULSE TOUR

BIATHLON SAMEDI 29 FÉVRIER LES CONTAMINES-MONTJOIE LA course de biathlon « comme à la télé » réservée aux amateurs avec tir à 50 m. 4 formats de course vous attendent : l’Open biathlon individuel, les relais mixtes 800 et 1500 par équipe de 3, la Mass Start Alpinum en nocturne. Infos : alpinum-impulse-tour.com Prix : de 50 à 120 €

L’OURSINETTE 2020 SKI DE RANDONNÉE SAMEDI 07 MARS VALLORCINE

Course de Ski / Nocturne. Vertical race en individuel . 5,8km D+680m - Départ à 18h. Samedi 7 Mars 2020 (Nocturne, départ 18h) : Départ: Place de la Gare à Vallorcine Arrivée : Sommet de la télécabine de Vallorcine Distance : 6,8 km Dénivelé positif : 916m D+, sur la piste de la Forêt Verte. Altitude maximale : 2191 m Infos : loursinette.wordpress.com Prix : 15 €

LA TRANSJU

SKI DE FOND SAMEDI 08 FÉVRIER ET DIMANCHE 09 FÉVRIER LES ROUSSES La Transju’, c’est une passion partagée pour le ski de fond longue distance et le trail. Tout commence avec la mythique Transjurassienne créée en 1979, une course de ski de fond de 68 kilomètres entre Lamoura et Mouthe. Aujourd’hui, cette course est l’occasion d’un week-end de fête autour du ski, avec la Transju’classic (56 km en style classique) et la Transju’25 CT (25 km) le samedi, puis l’épreuve reine de la Transjurassienne (68 km), ainsi que la Transju’marathon (48 km) et la Transju’25 FT en skating le dimanche. Infos : latransju.com Prix : de 24 à 145 €

RELAIS DES SORCIERS SKI ALPINISME MERCREDI 26 FÉVRIER AUSSOIS Venez vivre cette 3ème édition de la course de ski alpinisme « Le Relais des Sorciers » organisée par l’association La Trace du Châtelard. Course en relais à deux. 3 x 100 m de D+ par équipier. Montée + Descente. Suivie d’un buffet savoyard ! Infos : traceduchatelard.fr Prix : de 15 à 25 €

SULY SKI TRAIL

TRAIL - SKI ALPINISME DIMANCHE 01 MARS MANIGOD Après trois éditions prometteuses, ayant réunis plus de 200 participants et autant de spectateurs, le rendezvous est donné. Un concept novateur mêlant 2 sports outdoor en vogue : le trail & le ski alpinisme. Un enchaînement de 3 parcours : Sulens en ski alpinisme, Les Cernets en Trail, Rochevieille en ski alpinisme. Un événement ouvert à tous avec 3 formules proposées : solo, relais à 2 ou à 3. Parcours : • relais 1: ski alpinisme, parcours le plus long et le plus technique (950 m D+) • relais 2: trail blanc, parcours roulant sur piste damée (7 km – 250 m D+) • relais 3: ski alpinisme, parcours plus roulant et moins technique (850 m D+). Infos : sulyskitrail.com Prix : de 31 à 78 €

LA PIERRA MENTA SKI ALPINISME DU MERCREDI 11 MARS AU SAMEDI 14 MARS ARÊCHES-BEAUFORT

Mythique course de ski alpinisme, elle défiera de nouveau les plus grands coureurs du monde entier autour de 4 épreuves comportant 10 000 m de dénivelé positif répartis sur 15 sommets dans les sublimes décors du Beaufortain. Les coureurs traverseront le village d’Arêches en courant, skis sur le dos, à une allure impressionnante, un spectacle à applaudir et une ambiance à partager ! Convivialité et authenticité seront au rendez-vous ! Infos : pierramenta.com Prix : gratuit pour les spectateurs

AGENDA

SPORTS DE FOND RANDO BY NIGHT SKI DE RANDONNÉE MERCREDI 25 MARS LA PLAGNE

Novices, amateurs, confirmés, passionnés… l’essentiel est de partager une montée de 2.5 km de Plagne Centre jusqu’au sommet des Verdons d’un dénivelé de 500 m D+. Un ravitaillement vous sera proposé au sommet avant de redescendre la la piste de nuit. Infos : la-plagne.com Prix : 10 €

LA LEKKAROD

CHIENS DE TRAINEAUX DU SAMEDI 14 MARS AU DIMANCHE 22 MARS DIVERS LIEUX La lekkarod fait renaître ce qui fut a l’époque la première course de chiens de traineaux par étapes au monde. Dans le décor somptueux que nous offrent les Alpes, des mushers venus de toute l’Europe se retrouvent pour une compétition placée sous le signe du respect. Respect des hommes, des chiens et de la nature. Une aventure menée par une équipe de bénévoles passionnés. Etapes : • Les Saisies 14/03 et 15/03 • Saint François Longchamps 16/03 et 17/03 • La toussuire 18/03 et 19/03 • BessansBonneval du 20/03 au 22/03 Infos : lekkarod.com Prix : gratuit

MARATHON DES GLIÈRES SKI DE FOND DIMANCHE 15 MARS PLATEAU DES GLIÈRES Dans une ambiance sportive, festive et conviviale, la 32ème édition du marathon nordique rassemblera près de 1 200 coureurs venus de toute la France et même de l’étranger. Différents formats de courses et spectacle assuré ! Parcours : 42 km, 30 km, 22 km et 10 km. Infos : marathondesglieres.com Prix : de 13 à 38 €

LES DIABLES BLEUS SKI DE RANDONNÉE SAMEDI 21 MARS LA PLAGNE Cette compétition se déroulera sur l’ancien parcours d’entraînement du 7ème bataillon des Chasseurs Alpins (les diables bleus). Une course, deux parcours : départ aux Coches (1440 m d’altitude) • Petit parcours de 4km (450D+) • Grand parcours de 6,300km (1000D+). Infos : la-plagne.com Prix : 15 € en solo 20 € en duo

STAR TRAIL

TRAIL DIMANCHE 22 MARS LES ARCS Trail sur neige en nocturne, avec pas moins de 11 km de course et 700 m de dénivelé positif sur des chemins enneigés à travers les pistes de ski et forêts que vous aurez dévalées la journée, reliez Arc 1800 au cœur du village d’Arc 1950. Pour une touche encore plus féérique, ce trail blanc se déroule en nocturne, dans des paysages enchantés à la lumière des frontales. Infos : lesarcs.com Prix : 5 €

TOUR DU LAC LÉMAN

MARCHE NORDIQUE DU MERCREDI 20 MAI AU DIMANCHE 24 MAI CHABLAIS Que vous soyez ultra marcheur, sportif, randonneur, contemplatif, en famille ou adepte du canapé, venez vivre une rencontre ou une fabuleuse aventure sur le prochain tour du Léman. Pendant les cinq jours du week-end de l’Ascension, un parcours à votre dimension vous attend. Le dimanche 24 mai 2020, une grande fête de la randonnée aura lieu au château de Ripaille. Entrées gratuites. Parcours : • T2L 192 km ( tee-shirt, verre éco responsable, parcours balisés, hébergement, pension complète, médaille finisher) • T2L Découverte ( tee-shirt, verre éco responsable, guides du patrimoine, accompagnateurs marche Nordique, musées, bateaux, train, dégustations, hébergements, pension complète, médaille finisher) • T2L Grande Rive 5 choix ( tee-shirt, verre éco responsable, parcours balisés de 35 à 45km, retour à votre véhicule en supplément ) • T2L Petite Rive ( tee-shirt, verre éco responsable, guides du patrimoine, accompagnateurs marche Nordique,de 5 à 17 km, retour à votre véhicule en supplément ) Infos : tourdulacleman.org Prix : de 5€ pour petites rive à 345€ pour T2L 192 km

Â© Thomas Guerrin

CARNET DE VOYAGE

VIVIAN BRUCHEZ

CARNET DE VOYAGE

PENTE

RAIDE

ET LIGNES DE VIE VIVIAN BRUCHEZ DESSINE EN MONTAGNE LES LIGNES DE SA VIE Texte Baptiste Chassagne

Les repentis cherchent à remonter la pente. Les braves à la dévaler. Surtout lorsqu’elle est raide, technique et parée d’un long manteau blanc. Ainsi va le ski de pente raide. Plus qu’un sport, une philosophie. Plus qu’une discipline, une quête, et pas seulement d’adrénaline. Une quête de verticalité dont Vivian Bruchez, à force d’exploits, est devenu le défricheur.

CARNET DE VOYAGE

VIVIAN BRUCHEZ

Au cœur de l’automne, celui qui d’habitude caresse les cumulus de ses spatules, perché sur les hauts sommets, est confortablement affalé dans le canapé de son chalet de Vallorcine. Assis au coin du feu, son attitude exceptionnellement nonchalante ne l’empêche pas de flotter sur un petit nuage. Vivian Bruchez a le sourire aux lèvres. Vous savez, ce sourire béat et cette sérénité bienheureuse qui accompagnent celui qui ride dans le bonheur. Vivian vient-il de réussir l’une des lignes de sa vie ? A-t-il à nouveau repoussé, ce matin-même, les limites du ski de pente raide ? Non. Il est simplement devenu père pour la deuxième fois. Quelques jours seulement auparavant. Le chamoniard commence, enrobant ses premiers mots avec cette même douceur qu’il déploie auprès de la petite Roxane : « Un bon père, c’est comme un bon guide. C’est celui qui t’amène aux frontières de ton possible. Jamais en-deçà, jamais au-delà. Avec amour et passion. Et toujours dans le respect de certaines valeurs. » Celui qui a grandi au pied de la verticalité poursuit, songeur, la métaphore : « Une famille, c’est un peu comme une cordée. Il s’agit avant tout d’écoute, d’observation et de partage. » Le partage justement. Celui qui est avant tout guide de haute montagne, mais également entraineur de ski alpin et professeur à l’ENSA, en a fait la clé de voûte de son projet. Partager et transmettre ses aspirations. Cet appel de la montagne, de la haute montagne, qu’il a décidé de transformer en pratique : le ski de pente raide. « C’est assez simple à définir. Le ski de pente raide, c’est 50% d’alpinisme, 50% de ski et 100% de montagne. » s’enthousiasme l’apprenti mathématicien, fier de cette équation qui souvent le porte vers l’inconnu. Car ce qui anime Vivian, c’est la soif de découvrir. Un pionnier des temps modernes. Les explorateurs d’antan voguaient les océans sur leurs caravelles, à la recherche de nouveaux continents ; lui crapahute en altitude pour faire sa trace et de ses lignes, écrire sa propre histoire. « En s’inspirant des grands noms du passé, avec humilité quant à l’héritage immensément riche qu’ils nous ont laissé, mais toujours porté par cette culture contemporaine de l’alpinisme, convaincu que l’on peut encore innover et être avant-gardiste dans le ski. » Les quatre projets que ce jongleur de vide nous présente en sont la plus belle preuve.

PROJET 1 : « ENTRE LES LIGNES » « C’est un projet qui vient des tripes, qu’on avait au plus profond de nous-mêmes. » « C’est un film qui raconte des premières à ski dans le Massif du Mont-Blanc, à côté de la maison, dans ces montagnes qui nous ont vu grandir. J’aime beaucoup le titre car il colle parfaitement à la finalité de ce projet : savoir imaginer ce qui n’a pas encore été écrit, un œil différent, apporter une perspective nouvelle sur ce qui l’a déjà été. En effet, dans le Massif du Mont-Blanc, l’un des plus populaire au monde auprès des alpinistes, de nombreuses lignes ont déjà été réalisées. Et par les plus grands ! Il fallait donc se montrer audacieux pour innover. Il s’agissait d’écrire notre propre histoire, avec nos lignes à nous. C’est un projet qui vient des tripes, que l’on avait au plus profond de nous-mêmes. Un projet qui a du sens, dont nous étions à l’initiative, et c’est certainement la raison pour laquelle nous y avons mis autant d’implication et d’engagement. D’ailleurs, le titre initial de ce film était « Faut aller voir », pour traduire cette philosophie selon laquelle toute face que l’on ne connaît pas encore mérite d’être découverte. C’est bien la curiosité qui nous porte ! « Entre les lignes » a vraiment rayonné et c’est une super récompense. Ce succès, je l’explique par la tonalité plus sérieuse que l’on a donnée au film. Ces prises de décisions auxquelles tu es confronté en haute montagne, tu les expérimentes également au quotidien, dans ta vie de tous

VIVIAN BRUCHEZ © Thomas Guerrin

CARNET DE VOYAGE © Thomas Guerrin

les jours. C’est brut, naturel. Il faut savoir que le tournage s’est étalé sur seulement 6 ou 7 sorties à ski, entre potes, avec un sommet précis en tête, mais sans brief préalable quant aux images à ramener. On partait chaque jour avec une feuille blanche qui se nourrissait ensuite du terrain, de nos rencontres, des imprévus… Ainsi, nous avons certainement réussi à créer cette passerelle, cet écho, qui a permis au public de s’identifier, de tirer un apprentissage de cette visualisation. »

PROJET 2 : « UN PRINTEMPS SUSPENDU » « Grimper sept sommets iconiques des Alpes que nous ne connaissions pas. » « Mon projet le plus récent, tourné au printemps 2019, avec mon acolyte Mathéo Jacquemoud. Le plus global également puisqu’il sera décliné sous forme de film mais aussi de reportage rédactionnel, de photos, de guide aspirationnel… Le titre fait référence au rêve de tout alpiniste : un printemps sans fin, suspendu dans le temps… Pourquoi ? Car le printemps est la saison qui autorise les plus belles expéditions. Le printemps, c’est notre Babylone et le Massif du Mont-Blanc ses Jardins suspendus. À l’origine, nous souhaitions passer cette période en itinérance sur la ligne de crête vertigineuse qui sépare Zermatt de Chamonix. Réaliser cette traversée mythique par tous ses sommets les plus emblématiques et ses pentes les plus raides. Sauf que les conditions nous en ont empêchées.

Après plusieurs semaines d’attente, Dame Nature se montrant toujours aussi capricieuse et peu enclin à notre venue, nous avons changé notre fusil d’épaule et décidé de grimper sept sommets iconiques des Alpes que nous ne connaissions pas : le Cervin, l’Eiger, le Grand Combin, le Mont Viso, les Grandes Jorasses et le Mont-Blanc à deux reprises, par des voies très engagées. Nous avons ainsi accompli 7 itinéraires en près de 10 jours, contraints par une fenêtre météo très courte. Le matin, on skiait le Mont Viso, on rentrait dormir à Cham et le lendemain on se faisait l’Eiger… C’était incroyable ! La finalité de ce projet est légèrement différente de « Entre les lignes ». Ici, nous avions la volonté de promotionner l’activité alpiniste au sens large, faire voyager les gens avec nous sur les plus beaux sommets. Il y a une véritable dimension contemplative. L’idée est aussi d’amener un « pourquoi ? » : pourquoi on renonce ? Pourquoi on y va ?… À nouveau interroger la prise de décision. Mais pas forcément au printemps. Et pas forcément suspendu. (Sourire) »

IL S’AGIT D’ÉCRIRE NOTRE PROPRE HISTOIRE, AVEC NOS LIGNES À NOUS

CARNET DE VOYAGE

Â© Thomas Guerrin

VIVIAN BRUCHEZ

CARNET DE VOYAGE

VIVIAN BRUCHEZ © Kilian Jornet

LE PRINTEMPS, C’EST NOTRE BABYLONE ET LE MASSIF DU MONT-BLANC SES JARDINS SUSPENDUS

PROJET 3 : « LE NANT BLANC » « Une ligne qui se suffit à elle-même » « Réussir à skier cette pente mythique est un projet en lui-même. Celui-ci m’habite depuis le collège, alors que je rentrais tous les jours chez moi, à Argentière, en bus scolaire, avec cette face mythique sous les yeux. Le Nant Blanc… une ligne qui se suffit à elle-même. Un projet de vie. Il m’aura fallu attendre mes 31 ans pour le concrétiser. Le 19 juin 2018. Une date qui restera gravée à jamais. J’ai toujours eu une attirance un peu mystique pour le Nant Blanc. C’est assez difficile à expliquer. Au plus profond de toi, tu sais que cela fait sens mais tu ne sais pas vraiment expliquer pourquoi. Tu as besoin d’y aller. Comme pour accomplir quelque chose, s’accomplir soi-même. Bien évidemment, l’aspiration naît des légendes qui y sont passées et y ont laissé leur trace, de Marco Siffredi à Pierre Tardivel. Et puis cet aspect si particulier également… Cet énorme dôme de neige coincé entre l’Aiguille Verte et les Drus, visible depuis n’importe quel endroit à Chamonix. Une face qui te toise, te défie, nourrit ton imagination… Je me suis construit avec cette ligne. Pendant près de 10 ans, j’y suis allé plusieurs fois par printemps, mais elle s’est toujours refusée à moi. Comme si je n’étais pas prêt. Puis, le jour où je l’ai enfin réussie, je n’ai pas ressenti de joie particulière mais un profond soulagement. Ça ne fermait pas une page, cependant cela ouvrait un nouveau chapitre. Désormais, je skie beaucoup plus dans le vécu que dans l’action. »

PROJET 4 : « LE MODULE DE PENTE-RAIDE » « 1, 5 m de haut, 1 m de large et une inclinaison de 45 degrés. » « L’idée est apparue avant la diffusion du film « Entre les lignes » un peu partout en France, avec la tournée Montagne en Scène. Je me voyais mal prendre le micro après la projection du film et m’avancer telle une rock

star au-devant du public. J’avais envie de leur transmettre quelque chose, de les embarquer avec moi par du concret, de les imprégner du ski de pente raide. J’ai donc profité d’une météo assez capricieuse pour m’enfermer dans mon garage à jouer les Géo Trouvetou. J’avais très précisément en tête ce petit module que je pourrais transporter un peu partout avec moi pour donner un aperçu de ma pratique. J’ai dessiné les plans et essayé nombre de matériaux avant d’aboutir à une ébauche de prototype. 1, 5 m de haut, 1 m de large et une inclinaison de 45 degrés. Mon premier virage sur ce module était magique, l’aboutissement d’un long processus. Je fais la tournée avec le film et me rends compte que ça fonctionne vraiment bien. L’audience est hyper réceptive, vit une véritable expérience. Je n’ai alors qu’une envie, le faire essayer aux copains, les mettre au défi pendant une demi-heure au fond du jardin lorsqu’ils viennent à la maison. Et par chance, cet été, lors d’une course, alors que j’emmène un client régulier avec toute sa famille au MontBlanc, j’évoque mon projet, attablé au refuge. Il me rétorque alors : « Moi je vais te le produire ton module ! » Je reprends alors le concept de base, les mêmes mensurations que mon prototype et modifie simplement l’inclinaison pour que la pente puisse varier entre 30 et 60 degrés et que mon module soit plus accessible. L’objectif va bien au-delà de montrer en quoi consiste un virage sauté en montagne ! Mon but est d’inspirer les gens, de leur ouvrir les yeux sur les possibilités infinies de la nature environnante, de les inciter à découvrir ce qui nous entoure. Découvrir… On y revient, encore et toujours ! » VIVIAN BRUCHEZ vivianbruchez.blogspot.com

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DESTINATION

LA STATION DE SKI DE RANDONNÉE Texte Carole Cailloux

Un décor de carte postale et une vue époustouflante sur la chaîne du Mont-Blanc, des Aravis et des Fiz, Combloux entretient sa réputation de village de charme au cœur des Alpes. Entre forêts et alpages, cette station familiale a tout d’une grande, sans rien perdre de son authenticité. Élue meilleure station de ski de randonnée de France en 2019, Combloux s’inscrit dans une volonté de faire découvrir la pratique au plus grand nombre. Les infrastructures ayant beaucoup évolué ces dernières années, le domaine relié aux Portes du Mont-Blanc propose cet hiver 12 itinéraires balisés pour la pratique du ski de randonnée. La station souhaite donner un élan à ce sport qui séduit de plus en plus d’adeptes et s’est largement développé. Avec un terrain de jeu idéal, Combloux accueille les skieurs de tous niveaux. Comme une folle envie de poudreuse ? Le domaine hors-pistes est accessible aux plus expérimentés avec un forfait à 14€ qui vous emmènera en télésiège vers le secteur non-balisé et non sécurisé de Croisse-Baulet. L’Échappée Rando vous propose de découvrir le ski de rando d’une façon accessible, conviviale et sans chronomètre. Tous les mercredis soir de l’hiver, vivez un moment unique et expérimentez vos premières sensations en ski de randonnée sur un itinéraire balisé en pente douce, encadré par des professionnels de la montagne (ESF et Portes du MontBlanc) pour garantir une parfaite sécurité. Nouveauté cet hiver : deux itinéraires, alternés 1 mercredi sur 2 ! Vous n’avez pas de matériel ? Aucun problème puisque la station vous propose un pack de location tout compris au tarif imbattable de 25€ (avec skis, peaux, bâtons, chaussures, lampe frontale).

Chacun pourra également bénéficier de conseils avisés d’experts et de ski tests avec la marque Décathlon-Wedze. Apres l’effort, le réconfort. Une fois descendus, rendez-vous au restaurant « Chez Albert » autour d’un buffet dinatoire. Et pour la dernière de l’année, on vous attend avec votre plus beau déguisement ! La Course La Crève-Cœur, le 24 janvier prochain, voit s’inscrire de plus en plus d’adeptes de ski de randonnée. Cette course est une montée sèche en ski de randonnée avec 2 parcours possibles : la Crève-Coeur pour 5,8 km et un dénivelé positif de 784 m, et la petite Crève-Coeur pour 3,9 km et un dénivelé positif de 500 m. Toutes ces initiatives sont autant de nouvelles opportunités de découvrir le ski de randonnée aux Portes du Mont-Blanc dans des conditions idéales d’encadrement, une ambiance conviviale et des paysages à couper le souffle. Allez tous en pistes, direction Combloux ! COMBLOUX combloux.com

SPORTS MÉCANIQUES

RONDE DU JURA RALLYE SUR GLACE SAMEDI 01 FÉVRIER ET DIMANCHE 02 FÉVRIER CHAMPAGNOLE

AGENDA

BATTLE DRONE DRONE JEUDI 13 FÉVRIER TANINGES

La Ronde du Jura est un rallye automobile régional, qui parcourt les routes du HautJura. Organisé depuis 1967, il a acquis une renommée nationale due notamment à ses conditions hivernales.

Apprivoisez votre monture pour réussir à toucher votre adversaire grâce aux rayons laser qui équipe chacun de vos aéronefs. Touchez une fois votre adversaire vacille, 2 fois il bat des ailes, 3 fois il fait un 360°, 4eme fois il se pose, vous avez gagné. 6 pilotes en simultanés pour des parties de 3 à 8 minutes.

Infos : rallyego.com Prix : gratuit pour les spectateurs

Infos : prazdelys-sommand.com Prix : 3 €

RALLYE DE FAVERGES RALLYE SAMEDI 04 AVRIL ET DIMANCHE 05 AVRIL FAVERGES-SEYTHENEX

MONTÉE HISTORIQUE ASA MONT DES PRINCES RALLYE DIMANCHE 17 MAI SEYSSEL

Le Rallye de Faverges revient cette année avec 3 spéciales : Col de l’Epine, Les Esserieux, Seythenex avec une course en nocturne. Espace boutique souvenirs, chronométrage en temps réel et résultats en direct sur les écrans aux parcs fermés.

Montée de démonstration sur un superbe tracé de 4 km 500 qui a servi durant 70 ans à une course de côte Historique du championnat de France. Cette épreuve est ouverte à tous véhicules à caractères sportifs dont l’organisateur se réserve le droit d’apporter une sélection rigoureuse.

Infos : ecuriefaverges.free.fr Prix : gratuit pour les spectateurs

Infos : asamontdesprinces.fr Prix : gratuit

SPORTS COLLECTIFS

LIDL STARLIGUE HANDBALL DU JEUDI 19 DÉCEMBRE AU MERCREDI 01 AVRIL CHAMBÉRY / LE PHARE Champion de France en 2001, le club a également remporté une Coupe de la Ligue en 2002 et le Trophée des Champions en 2013. Dates : • 19/12 vs Istres • 19/02 vs Montpellier • 04/03 vs Aix en Provence • 25/03 vs Dunkerque • 01/04 vs Ivry Infos : chamberysavoiehandball.com Prix : de 6 à 46 €

AGENDA

HC MONT-BLANC

PIONNIERS

HOCKEY SUR GLACE DU SAMEDI 21 DÉCEMBRE AU SAMEDI 29 FÉVRIER ST GERVAIS / MEGÈVE

HOCKEY SUR GLACE DU DIM. 22 DÉCEMBRE AU VENDREDI 21 FÉVRIER CHAMONIX

Le Hockey Club Mont-Blanc, est un club français de hockey sur glace évoluant cette saison en Division 1. Une fusion des clubs de Megève et de Saint-Gervais.

Le Chamonix hockey élite (les Pionniers de Chamonix Mont-Blanc) est un club français de hockey sur glace évoluant en Ligue Magnus. Dates : 22/12 vs Anglet • 30/12 vs Grenoble • 05/01 vs Amiens • 12/01 vs Rouen • 17/01 vs Briançon • 24/01 vs Angers • 28/01 vs Bordeaux • 11/02 vs Gap • 18/02 vs Nice Infos : pionniers-chamonix.com Prix : de 9 à 26 €

Dates : • 21/12 vs Nantes • 21/01 vs Brest • 25/01 vs CergyPontoise • 08/02 vs Caen • 15/02 vs Strasbourg • 29/02 vs Clermont Infos : hcmontblanc.com Prix : de 5 à 8 €

AMSB PRO B

BASKET DU LUN. 23 DÉCEMBRE AU VENDREDI 10 AVRIL AIX LES BAINS Aix Maurienne Savoie Basket, est un club français de basket-ball évoluant en Pro B. Dates : • 23/12 vs Fos-sur-Mer • 10/01 vs Denain • 31/01 vs Evreux • 07/02 vs Nancy • 28/02 vs Nantes • 10/03 vs Poitiers • 20/03 vs St Quentin • 03/04 vs Gries • 10/04 vs Blois Infos : amsbasket.clubeo.com Prix : de 5 à 10 €

SPORTS COLLECTIFS

AGENDA

SNOWBOWL FOOTBALL AMÉRICAIN DIMANCHE 23 FÉVRIER CHÂTEL Tournoi de football américain sur neige au cours duquel vont s’affronter 4 équipes. Règles du jeux simplifiées : Jeu à 7 contre 7 sur un terrain de 30 m de long sur 15 mètres de large. Les matchs d’une durée de 10 minutes. Prenez encore de l’altitude avec un tournoi qui aura lieu à 1600 m sur le domaine de Super Châtel ! Infos : chatel.com Prix : gratuit pour les spectateurs

COUPE FRED FELLAY

NATIONAL 2

VOLLEYBALL SAMEDI 28 DÉCEMBRE ET DIMANCHE 29 DÉCEMBRE GENÈVE STADE DE SOUS-MOULIN

FOOTBALL DU SAMEDI 11 JANVIER AU SAMEDI 11 AVRIL ANNECY

La Coupe Fred Fellay a pour but de rendre hommage à Frédéric Fellay, joueur clé de l’équipe de LNA du Chênois Genève Volleyball ainsi que de l’équipe nationale suisse, disparu en 2007 des suites d’une tumeur cérébrale. Cet évènement est aussi l’occasion d’accueillir à Genève un évènement de volleyball de niveau international, avec des équipes de grandes renommées.

Cette année encore, le Football Club d’Annecy aura besoin de vous et de vos encouragements ! Dates : • 11/01 vs Hyères FC • 15/02 vs AS Monaco 2 • 07/03 vs Jura Sud • 21/03 vs MDA Foot • 11/04 vs FC Martigues Infos : fc-annecy.fr Prix : de 3 à 6 €

Infos : coupefredfellay.ch Prix : gratuit

LES CHEVALIERS DU LAC

HOCKEY SUR GLACE DU SAMEDI 04 JANVIER AU SAMEDI 25 JANVIER ANNECY Cette année encore venez soutenir votre équipe sur la glace. Dates : • 04/01 vs Valence •11/01 vs Roanne • 25/01 vs HCMA Infos : annecy-hockey.com Prix : Abonnement annuel à 60 €

TOURNOI INTERNATIONAL CURLING DU SAMEDI 18 JANVIER ET DIMANCHE 19 JANVIER LES CONTAMINES-MONTJOIE PATINOIRE DES LOYERS Venez découvrir ce sport olympique dans une ambiance conviviale ! Une vingtaine d’équipes internationales s’affronteront sur la patinoire en plein-air Jean-Christophe Simond. Infos : lescontamines.com Prix : gratuit

HARLEM GLOBETROTTERS BASKETBALL DIMANCHE 05 AVRIL

GENÈVE - ARENA En matière de basket, ce sont les plus spectaculaires ! Depuis 1926, les Harlem Globetrotters survolent leur discipline dans un style aérien et drôle, s’autorisant de nombreuses facéties clownesques sur le parquet. Du alley-oop au slam dunk, ils sont les précurseurs d’un basket-spectacle qui enthousiasme autant les petits que les grands. Loin du stress de la compétition et de la NBA, les plus célèbres ambassadeurs itinérants de ce sport reprennent leur envol, pour un show, forcément, à l’américaine. Forts de leur succès, l’équipe des Harlem Globetrotters invite à nouveau les spectateurs à se confronter à eux, grâce au Magic Pass. Ce billet permet d’accéder à la salle une heure avant l’ouverture, le temps de fouler le parquet, marquer quelques paniers ou simplement faire signer son ballon. Infos : harlemglobetrotters.com Prix : de 53 à 86 CHF

FOCUS

E-SPORT

FOND LES MANETTES CEB, LE CHAMPION DU MONDE AU VOLANT DU E-SPORT FRANÇAIS Interview Baptiste CHassagne

« Ceb », c’est son nom de scène. Le pseudonyme que Sébastien Debs revêt lorsqu’il entre en piste. L’identité qu’il enfile au même moment que sa tenue de combat. Lorsqu’il s’arme de concentration et s’apprête à déployer tout son talent : entre virtuosité technique, réactivité exceptionnelle et gestion de l’adrénaline. Pourtant, non, Ceb n’est pas pilote de rallye. Il est e-sportif professionnel. L’un des meilleurs du monde. Et s’il ne conduit pas de volant, c’est bien lui qui tient les manettes d’OG. Cette équipe européenne qui roule vers le succès à la vitesse d’une voiture de course.

E-SPORT

FOCUS

E-SPORT 7 minutes. Non, ce n’est pas le temps qu’il vous faudra pour lire l’ensemble de cet interview. Ni celui qui vous sera nécessaire pour appréhender l’ampleur désormais prise par l’e-sport. Non, en réalité, 7 minutes, 420 secondes, pas une de plus, c’est le temps qu’il a fallu aux 17 000 billets de la finale des Mondiaux de League of Legends, organisée à l’AccorHotels Arena de Paris le 10 novembre dernier, pour trouver preneurs. Un enthousiasme populaire à faire pâlir les sports plus traditionnels qui de leur côté peinent à garnir leurs tribunes. Une affluence qui en dit long sur la dynamique et l’aura qui portent le phénomène. En effet, en plus de s’inscrire dans l’air du temps, l’e-sport emprunte au sport son professionnalisme, son exigence et son esprit de compétition, tout en revendiquant la dimension spectaculaire et la capacité de divertissement de l’Entertainment. Des ingrédients complémentaires qui, mijotés ensemble, servent la recette du succès. Un succès fulgurant que Sébastien Debs, 27 ans, e-sportif professionnel désormais rock star de sa discipline, a vécu de l’intérieur. Avant de connaître la consécration en août 2019, en remportant pour la deuxième fois consécutive l’International, le plus grand tournoi de DOTA 2, l’un des jeux vidéo les plus célèbres au monde, le gamer français a traversé nombre d’étapes et franchi nombre d’obstacles. Les étapes classiques qui parsèment la carrière d’un athlète de haut-niveau. Les obstacles inhérents à un sport jeune, mais en quête perpétuelle de progression et de reconnaissance.

UNE QUETE, UN RAS-LE-BOL PUIS LE GRAAL... Te souviens-tu de la première fois que tu as joué à DOTA 2 ? Peut-on parler de coup de foudre immédiat pour le gaming et ce jeu en particulier ? Oui, le souvenir est encore très présent. Je suis revenu en France, à Bordeaux, en 2006, après avoir passé une partie de mon enfance au Liban. En 2008, alors qu’on était chez lui, un copain de lycée se lance dans une partie de DOTA, auquel il jouait occasionnellement. Intrigué, je lui demande d’essayer. Tout de suite, ce jeu m’a plu par son aspect complet et complexe, à la fois stratégique et technique. Par contre, je ne dirais pas que ce fût un coup de foudre immédiat au sens où je ne me suis pas mis dans une quête d’excellence vis-à-vis de ce jeu du jour au lendemain. Ça s’est fait progressivement… Qu’est ce qui t’a accroché ? Qu’est-ce que tu recherchais et qu’as-tu trouvé dans cette pratique de plus en plus engagée de ce jeu vidéo ? J’ai trouvé ce jeu vraiment excellent, il me passionnait, me stimulait. Je sentais que j’étais extrêmement mauvais et ça, j’avais du mal à l’accepter. Je me suis donc mis à m’entrainer de plus en plus intensément, mais à des fins personnelles. Absolument pas dans l’optique d’une carrière, juste dans la logique d’une progression. En réalité, les jeux vidéo n’ont jamais été un hobby ? Ah non, DOTA 2 n’a clairement jamais été un hobby (sourire) ! J’ai mis tout mon sérieux, toute mon énergie et toute ma volonté dans ce jeu. Et pour moi, ce n’est pas cela la définition d’un hobby… Un hobby, c’est une activité que tu pratiques pour le plaisir. Peu importe si à la fin, tu gagnes, tu perds… Tu veux juste passer un bon moment. Moi j’étais obnubilé par ma progression, parfois à l’excès. À quel moment tu commences à envisager une carrière professionnelle dans l’e-sport ? Assez tardivement. Car en réalité, tout a commencé autour d’un challenge, d’une marge de progression que j’avais identifiée. Je n’avais pas l’ambition de faire une carrière professionnelle, je n’avais même pas conscience qu’il était possible de représenter un club. Je n’étais tout simplement pas assez bon à mon goût. C’est seulement en 2011 que je rejoins Virus Gaming, une équipe semi-professionnelle. La quête de progression n’est alors plus solitaire, elle devient collective ! Devenir l’un des meilleurs joueurs du monde, c’est plutôt un long fleuve tranquille ou un éprouvant parcours du combattant ?

ÇA N’A RIEN D’UN HOBBY ! C’EST UNE QUÊTE D’EXCELLENCE, PARFOIS À L’EXCÈS.

C’est un vrai parcours du combattant (Catégorique) ! La progression n’est pas linéaire, tu as régulièrement l’impression de stagner. C’est un mode de vie très particulier et intense où tout tourne autour de ta pratique. À un moment, tu connais forcément un épuisement physique et mental. Tu ajoutes à cela le fait que ton quotidien est très solitaire, les réticences de ta famille, de ton entourage, qui ne comprend pas ton investissement, et tu obtiens des phases de doute, de ras-le-bol. On peut même parler de grande dépression.

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JE JOUAIS DANS UNE LOGIQUE DE PROGRESSION, ABSOLUMENT PAS DANS L’OPTIQUE DE FAIRE CARRIÈRE Tu es toi aussi passé par cette phase de ras-le-bol ? Oui. En 2015. Ça a duré près de 8 mois. Je me souviens très bien du moment, un peu moins des circonstances. Un matin, le réveil sonne. Il est 5h30, je me lève pour aller prendre un avion qui m’amènera vers un nouveau tournoi. La routine en somme. Mais ce matin-là, je sens que quelque chose craque en moi. Je perds le goût de faire les choses, je ne trouve plus de sens à passer toute mon énergie dans cette quête. Même l’idée de remporter ce tournoi ne suscite plus rien en moi. Je me suis alors rendu compte que j’avais trop tiré, que j’avais atteint un point de non-retour et qu’il fallait que je lève le pied. La démarche de haut-niveau en e-sport n’est pas compatible avec une « vie normale » ? Non, ce n’est pas compatible. Du moins pas lorsque tu es jeune. Ça m’a coûté énormément en stress et en surmenage. Diplomatiquement, pour rassurer mes parents, j’ai poursuivi mes études, d’abord en classe préparatoire, puis en université, avant d’entrer en école de commerce. Donc, on peut presque considérer que j’ai réussi à coupler

les deux, mais dans le sang et la sueur. Et c’est là la raison pour laquelle je pense qu’il est nécessaire de créer des filières aménagées, des sports-études. C’est ce qui fait sens pour tous les talents qui aspirent à faire carrière. Pourtant, 3 ans après, tu remportes à deux reprises l’un des trophées les plus prestigieux du e-sport et tu t’imposes comme l’un des meilleurs joueurs du monde. Comment es-tu revenu au plus haut-niveau après ce ras-le-bol total ? En 2016, OG me propose d’intégrer sa structure en tant que coach. J’accepte en admettant le fait qu’il fallait que je passe à autre chose. Je m’étais donné à 150% pendant 5 ans sans résultat probant. Là, pendant deux ans, j’ai l’occasion de tester mes idées, ma compréhension du jeu. Puis, au premier semestre 2018, alors que l’équipe dysfonctionne, j’ai l’opportunité de repasser du statut de coach à celui de joueur. Un revirement de situation totalement inédit. Et finalement, quelques mois plus tard, on décroche le Graal, on remporte l’International. Puis on double la mise cette année, une première dans l’Histoire.

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E-SPORT LES QUALITÉS PHYSIQUES TELLES QUE LA MOTRICITÉ, LA TECHNIQUE ET LA RÉACTIVITÉ SONT PLUS QUE FONDAMENTALES

Dans l’air du temps... On a l’impression que l’e-sport a connu ces dernières années une explosion sans précédent dans l’Histoire du sport… Comment expliques-tu ce boom ? En fait, notre vision des choses est un peu biaisée. En France, on a l’impression d’une explosion du e-sport à l’heure actuelle, alors qu’en réalité, il est déjà établi depuis des années dans de nombreux pays du monde. Les médias en parlent et par conséquent, le grand public prend conscience du phénomène. La France et plus généralement l’Europe occidentale montent aujourd’hui dans le train du e-sport et c’est une excellente chose, cela va accélérer son développement à l’échelle nationale. Par contre, il ne faut pas se leurrer, le train est passé depuis longtemps en Asie, en Amérique du Nord ou en Scandinavie. À quoi est-dû ce petit retard dans le développement du e-sport en France ? À un a priori peut-être négatif quant à la pratique des jeux vidéo ? Oui, c’est une question de culture. Il y a 10 ans, on me regardait avec de grands yeux lorsque j’évoquais en France la pratique des jeux vidéo à haut-niveau. On me répondait souvent : « Quel intérêt de regarder sur un écran quelqu’un qui joue sur un autre écran ? Ça n’a pas de sens ! » Depuis, même si ce fût assez long, les mentalités ont évolué. Cette réticence initiale prend certainement sa source dans une méfiance face au risque d’addiction aux jeux vidéo… Pour ma part, je ne comprends pas ce concept d’addiction. De quoi s’agit-il ? D’avoir un comportement d’entrainement qui peut paraître anormal ? En réalité, cet entrainement à outrance, c’est la norme de tous les sportifs qui visent l’excellence dans leur discipline. Le tennisman qui tape des coups droits pendant des heures, jusqu’à l’épuisement, c’est aussi un comportement qui peut être considéré comme déséquilibré, irrationnel. Mais pour autant, pourrat-il remporter un jour Roland Garros sans un tel niveau d’engagement ? Je ne crois pas…

On ne peut donc pas parler d’addiction aux jeux vidéo lorsque l’on s’inscrit dans une logique de performance ? Exactement. C’est vrai pour l’e-sport, comme pour toutes les autres disciplines. Lorsque tu t’inscris dans une démarche de haut-niveau, avec des objectifs, ce n’est pas de l’addiction mais de l’acharnement, du jusqu’au-boutisme. Si avec OG, nous sommes champions du monde à deux reprises, c’est certainement qu’il y a un peu de talent, mais c’est surtout qu’il y a énormément de travail. On a eu l’occasion de baisser les bras des centaines de fois, pourtant on s’est acharné, et ça a fini par payer. Pour en revenir à cette émulation autour du e-sport, comment l’expliques-tu ? Qu’est-ce qui séduit le public, les sponsors ? La première des choses, c’est que l’e-sport est ancré dans l’ère contemporaine. Nous sommes à l’heure des digital native, des nouvelles technologies… les jeunes générations sont nées là-dedans. L’e-sport s’inscrit dans l’air du temps. Ensuite, il y a cette dimension globale, universelle. Nous n’avons pas de frontière, les équipes ne sont pas cloisonnées en fonction des nationalités ni des genres. L’e-sport, c’est un grand village du monde ! L’e-sport a aussi réussi à mélanger de façon très subtile « Sport » et « Entertainment »… Nous, les joueurs, considérons notre pratique comme sportive. À 100%. On est des compétiteurs. D’ailleurs lorsque l’on rencontre des sportifs de haut-niveau, dans des disciplines différentes, on prend conscience que l’on vit les mêmes choses, que l’on partage les mêmes problématiques… Après, il est vrai qu’il existe une part de « show », de spectacle. Un spectacle lié au beau geste, à la réalisation d’une action sublime. Le cadre est choyé, les évènements sont parfaitement organisés, les histoires très bien écrites. D’autant plus qu’avec le temps qui passe, des rivalités émergent, une dramaturgie s’installe… L’aventure n’en est que plus palpitante !

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E-SPORT

NOS JOUEURS N’ONT QU’UN DEVOIR : TENDRE VERS L’EXCELLENCE TENDRE VERS L’EXCELLENCE... Tu as déclaré qu’il ne servait à rien de comparer sport et e-sport mais que cependant, il était « possible de dresser plus de 15 parallèles entre les deux ». Quels sont ces parallèles ? Le plus évident a trait à l’éthique de travail. J’entends par-là l’entrainement pur et dur, aussi bien technique que tactique, mais également l’hygiène de vie. Que ce soit sur l’aspect de l’alimentation, de la préparation physique, du sommeil… Ensuite, on est soumis au même impératif de gestion que les athlètes. La gestion de la pression, du stress en compétition. La gestion d’une notoriété nouvelle, puisque l’on devient parfois une personnalité publique au détriment de son plein gré. Et la gestion de la carrière, puisqu’il faut savoir composer avec les pics de forme, les opportunités. Enfin, avec DOTA 2, un e-sport collectif, la dynamique d’équipe est indispensable ! (Un temps) Si vous me laisser encore quelques minutes, je peux facilement vous rallonger la liste (sourire) ! Quel est le sport qui se rapproche selon toi le plus du e-sport ?

automobile, l’e-sport demeure assez jeune. Nous sommes encore en construction sur de nombreux points, nous continuons d’analyser, de comprendre les besoins… Quelles sont les prochaines étapes du projet OG ? Quels sont vos axes de progression identifiés ? Avec OG, nous avons développé une véritable démarche, une approche singulière des compétitions et des joueurs, dont nous sommes fiers. La volonté est donc d’en faire bénéficier le plus grand nombre possible. Tout d’abord à travers notre projet « OG Seed », en référence à la graine : un centre de formation, une pépinière, un terreau propice pour permettre l’éclosion de jeunes talents. Enfin, nous annonçons le lancement d’une équipe de classe internationale sur le jeu Counter Strike. Notre ambition est là-même : dupliquer notre modèle de performance pour devenir la meilleure équipe du monde !

L’E-SPORT S’INSCRIT DANS L’AIR DU TEMPS

On a souvent tendance à nous comparer aux échecs, pour l’aspect immobile et stratégique, alors qu’en réalité, en e-sport, les qualités physiques telles que la motricité, la technique et la réactivité sont plus que fondamentales. Du coup, les disciplines qui se rapprochent le plus sont les sports automobiles. Tout comme en Formule 1, il faut être capable de rester concentré pendant des heures, se montrer très endurant, tout en conservant des réflexes de très haut-niveau… La structure OG renforce la comparaison. Elle a tous les aspects de l’écurie de F1, cette dynamique de performance, ce culte du détail… Effectivement, notre volonté est de tout optimiser, de tout mettre en œuvre pour aider nos athlètes à maximiser leur potentiel et devenir les grands champions internationaux que l’on entrevoit en eux. Nos joueurs n’ont qu’un devoir : tendre vers l’excellence, faire tout ce qui est en leur pouvoir afin de progresser. Après, contrairement au sport

TEAM OG ogs.gg

SPORTS INDIVIDUELS

CHALLENGE INTERNATIONAL

NATATION DU VENDREDI 17 JANVIER AU DIMANCHE 19 JANVIER GENÈVE / CENTRE SPORTIF DES VERNETS Ce grand événement de rencontres pour les clubs Suisses ainsi que les clubs étrangers est reconnu par la FINA et la LEN et les performances réalisées seront valables pour la qualification aux championnats internationaux officiels. Infos : gn1885.ch Prix : NC

AGENDA

COUPE DE FRANCE DE BLOC

ESCALADE SAMEDI 11 JANVIER ET DIMANCHE 12 JANVIER CHAMBÉRY Format des qualifications : contest à essais limités, 10 blocs - 5 essais. Format des finales : 3 blocs à vue 4 minutes/bloc. • 11/01 et 12/01 : Coupe de France pour les Minimes/ Cadets/Juniors/Seniors • 12/01 : Open national pour les Benjamins Infos : chambery-escalade.fr Prix : de 20 à 26 €, gratuit pour les spectateurs

GORZDERETTE XVII TOURNOI GIVRÉ ESCALADE DU VENDREDI 24 JANVIER AU DIMANCHE 26 JANVIER CHAMPAGNY-EN-VANOISE Rassemblement de passionnés de la montagne pour cet événement décalé au format original. Le tournoi de la Gorzdérette se déroule par équipes de 2. Infos : gzd.fr Prix : de 20 à 40 € gratuit pour les spectateurs

CHAMPIONNAT RÉGIONAL DE BLOC

ESCALADE SAMEDI 25 JANVIER ET DIMANCHE 26 JANVIER CHAMONIX Cette compétition est qualificative pour le Championnat de France. Son format propose 9 blocs de qualification avec 5 essais maximum par bloc et une finale sur 3 blocs. Le championnat régional fait partie de la coupe régionale 2019-20 Infos : ffmeaura.fr Prix : gratuit pour les spectateurs

SPORTS INDIVIDUELS

Création GO.Graph Création Annecy - Crédit photo Nathalie Goossens

AGENDA

ANNECY ROSE OPEN

PSA 20 000 $

GVA FIGHT NIGHT

BOXE SAMEDI 01 FÉVRIER GENÈVE / THÉÂTRE PITOËF La « GVA Fight Night » est un gala international de boxe thaïlandaise et de kickboxing organisé par le Massar Gym Genève. La soirée s’articule autour de 14 combats, (professionnels, semi-pros et amateurs), qui opposeront les talents de la région à des combattants venus d’outre-frontières. On y retrouvera notamment les athlètes du Massar Gym, du Waw et du Singto Gym. Avis à tous les amateurs de sports de combat, un show exceptionnel vous attend. Infos : massargym.ch Prix : 35 CHF

ZEN Ô SYBELLES

YOGA DU DIMANCHE 26 JANVIER AU MERCREDI 29 JANVIER LES SYBELLES 4 jours au sommet du bien-être pour se détendre et se ressourcer, animés par des professionnels : naturopathes, sophrologues, professeurs de yoga, masseurs… Au sommet de l’Ouillon à 2 400 m d’altitude, retrouvez : • Un sauna avec une vue imprenable. • Des massages assis • Un bar à smoothies pour déguster des jus frais que vous aurez concocté en pédalant sur un vélo à l’aide de 2 cyclos-juices • Un espace énergie avec la découverte de 3 activités bien-être par jour (Bodybalance, Yoga, Sophrologie, Pilates, Qi Gong…) • Des tisanes détox • Un espace détente avec transats et plaids cocooning pour se relaxer face au Mont Blanc Infos : sybelles.ski Prix : NC

BMW WINTER GOLF GOLF DU JEUDI 30 JANVIER AU DIMANCHE 02 FÉVRIER MEGÈVE Philippe Guilhem, un passionné du golf, amoureux de Megève, eu la belle idée, il y a 20 ans, de créer une nouvelle et unique façon de jouer au golf… durant l’hiver, sur la neige. Cette folle idée s’est aujourd’hui développée en un tournoi international de golf immanquable, sous le nom de Megève Winter Golf. Infos : wintergolfcup.com Prix : gratuit pour les spectateurs

24 au 28 ma r s 2020 RM Club-Visaform Annecy Entrée gratuite

Presented by

PSA ANNECY SQUASH DU MARDI 24 MARS AU SAMEDI 28 MARS ANNECY / VISAFORM Le tournoi international féminin avec 20 000 $ en dotation ! Présence de 24 joueuses de niveau mondial parmis les 40 meilleurs mondiales. Venez assister à un spectacle à couper le souffle avec également la présence de joueuses françaises dont Coline Aumard. Infos : annecysquash.com Prix : gratuit

OPEN DE GOLF SUR NEIGE GOLF MERCREDI 18 MARS VALLORCINE

5e Open international de Golf sur neige, 9 trous par 32. Départ en shotgun. Parcours en stroke play. Infos : chamonix.com Prix : 15 €

LA QUINZAINE BIEN-ÊTRE BY NATURELLES YOGA DU SAMEDI 11 AVRIL AU SAMEDI 25 AVRIL COMBLOUX

Dans un cadre naturel d’exception propice au ressourcement, Combloux vous propose 15 jours d’ateliers, cours et conférences à petits prix sur la thématique du bien-être. Combloux vous invite à lâcher-prise pour sortir doucement de l’hiver et accueillir le renouveau printanier. Deux semaines d’activités pour prendre soin de soi, accompagné par des professionnels du bien-être et du développement personnel, le tout face à l’un des plus beaux panoramas sur le Mont-Blanc. Infos : hiver.combloux.com Prix : en fonction des activités.

DU 30 MARS AU 12 AVRIL

WWW.MERIBEL.NET

ZEN ALTITUDE

YOGA DU SAMEDI 28 MARS AU VENDREDI 10 AVRIL MÉRIBEL Méribel vous invite à une sortie de l’hiver en douceur. Neige et soleil ne font plus qu’un ! Ils forment alors l’écrin parfait dans lequel se laisser envelopper pour goûter au bonheur du farniente, des grands espaces et des premières glisses pour certain. Au programme : cours de yoga en extérieur, Qi Gong, Atelier cosmétiques, Jin Shin Jyustsu, Tai Chi, massage, balade en raquettes… Infos : meribel.net Prix : gratuit

CLIMAT

ENVIRONNEMENT

Texte Olivia Bergamaschi

Ce n’est un secret pour personne, le climat se modifie. Il a même déjà amorcé un changement irréversible que l’on constate aussi en altitude. Samuel Morin, chercheur et directeur du centre d’études de la neige à Météo-France et au CNRS (Grenoble), s’intéresse de près au phénomène. Il a décrypté pour nous la situation actuelle et le futur de nos chères stations.

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Le rapport du GIEC* paru récemment est sans appel, les choses ont changé dans notre panorama planétaire, et prouvent que l’humain y est bien pour quelque chose. Samuel Morin étudie depuis de nombreuses années les conditions météorologiques, notamment les chutes neigeuses. Le chercheur a participé à la rédaction de ce rapport qui a secoué l’opinion publique et connaît bien son sujet. Lorsqu’on lui demande ce que sera le futur dans nos montagnes, sa réponse est sans détour : « Dans les alpes françaises, à basse altitude, on s’attend à une baisse de 25% de l’enneigement moyen d’ici la moitié du siècle (2050) ». À l’aide d’un certain nombre d’observations de l’état du manteau neigeux et des conditions météo, Samuel Morin et son équipe recueillent les données fournies par les réseaux d’observation in-situ comme les stations automatiques de Météo France ou les stations des réseaux en partenariat avec les acteurs de montagne, comme le réseau nivométéorologique. Depuis les années 70, ces derniers visent à observer le manteau neigeux pendant la saison hivernale, et pour certains postes, toute l’année : « Cela fait environ 40 ans que des données sont collectées et commencent à devenir très utiles pour suivre l’évolution de l’enneigement dans les massifs montagneux. On s’en sert de plus en plus dans une problématique climatique ». Ces analyses terrain sont complétées d’une part grâce aux observations par satellite que les scientifiques exploitent de plus en plus, d’autre part à l’aide de la modélisation, qui permet de zoomer sur les analyses climatiques dans les territoires de montagne. Ces informations recueillies sont alors combinées pour disposer d’une base de données spécifique aux zones de montagne. Elle servira à la fois à contextualiser l’évolution de l’enneigement en cours de saison, mais aussi comme ancrage pour ajuster des projections climatiques qui couvrent le 21ème siècle. On étudie ainsi l’impact du changement climatique futur sur l’enneigement naturel, les avalanches et les ressources en eau. * GIEC = Groupe d’experts intergouvernemental réunis pour étudier l’évolution du climat ouvert à tous les pays membres de l’ONU. Il regroupe actuellement 195 États. En savoir plus sur le rapport du GIEC : www.ipcc.ch/srocc/home

Ce que la planete nous dit Cela fait maintenant presque 2 siècles que des observations sont compilées au niveau des températures à l’échelle de la planète, depuis la révolution industrielle et l’émergence des réseaux de mesure au niveau international sur les continents et les océans. Ces analyses ont révélé que la température globale a augmenté d’1°C depuis l’époque préindustrielle au 18ème siècle. Cette évolution là n’est pas explicable autrement que par les émissions de gaz à effet de serre, liées à l’utilisation des combustibles fossiles comme le pétrole et le charbon. En effet, si on analyse la nature et l’impact que peuvent avoir les fluctuations solaires ou les éruptions volcaniques par exemple, ce sont des facteurs qui ont une importance limitée dans le temps et de faible ampleur. Selon Samuel Morin, ces évolutions ne sont palpables que lorsqu’on les observe sur une longue période : « Quand on parle du climat, on a besoin de parler sur le long terme, justement à cause des variations qui existent d’une saison

sur l’autre. Par exemple, si on se concentre sur des périodes de 5 à 10 ans, rien ne permet de dire que c’est une tendance de fond climatique ou si c’est juste un effet de la variabilité naturelle du climat, de l’atmosphère ou de l’océan. » Autre fait, le climat n’évolue pas de la même façon sur tous les territoires. En effet, à l’échelle régionale, il y a de grandes disparités. Dans les Alpes ou en Europe, de manière générale, le réchauffement est près de 2 fois plus rapide selon les saisons que celui à l’échelle planétaire. Parallèlement à cela, le réchauffement sur les océans est moins rapide que celui sur les surfaces continentales. Les étendues océaniques conservent une partie du surplus de chaleur qui est injecté dans le système climatique par les activités humaines. « Ces faits sont établis et font l’objet d’un consensus dans la communauté scientifique », précise le chercheur.

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l’enneigement dans nos montagnes En France, on observe une baisse de l’enneigement, particulièrement en moyenne montagne, entre 1000 et 1500 mètres d’altitude. Ce constat est le résultat de 50 à 60 ans d’études menées au Col de Porte, au dessus de Grenoble, et sur d’autres sites, et témoigne d’une tendance à la baisse sur le niveau moyen de la durée d’enneigement. C’est à peu près 40% des niveaux de neige moyens que l’on a perdu, depuis les années 60. La tendance annonce que les hivers moins enneigés seront plus nombreux. Cependant, de grosses chutes de neige pourront se produire, de temps en temps, car il y a toujours une composante chaotique dans le système climatique. Une combinaison de situations peut faire qu’exceptionnellement, on assiste à de fortes précipitations neigeuses. En haute altitude, la tendance est moins forte. Il y fera toujours plus froid et il n’y aura à court terme pas de transition de la neige vers la pluie comme à basse altitude. Cependant, la vitesse de fonte de la neige devrait s’accélérer sur la saison hivernale, en raccourcissant sa durée. Le danger concernera principalement les glaciers. Si la neige, qui s’accumule pendant l’hiver, fond avant de se transformer en glace, cela réduira considérablement l’épaisseur de la couche. Ceci explique pourquoi ils fondent et s’amincissent si rapidement. Le phénomène des canicules en été accélère malheureusement aussi le processus. Pour la fin du 21 siècle, on peut s’attendre à plusieurs scénarios possibles, encadrés par deux scénarios extrêmes. Le premier : on réduit fortement les émissions de gaz à effet de serre, à les diviser par 2 dans les 10 prochaines années et atteindre la neutralité carbone d’ici la moitié du siècle. Le niveau des températures et le niveau d’enneigement seraient alors stabilisés d’ici 2100. Ceci correspondrait alors aux conditions semblables au niveau qu’on aurait atteint en 2050 dans l’évolution classique. Le deuxième, qui semble être pour l’instant le chemin sur lequel l’humanité est engagée : on continue d’émettre de fortes quantités de gaz à effet de serre. Dans ce cas, on pourrait aller jusqu’à une perte de l’ordre de 80% de l’enneigement moyen à basse altitude, entre ce qu’il était en début de siècle et ce qu’il sera à la fin de celui-ci. Un enneigement de plus en plus sporadique à basse altitude, des saisons d’enneigement fortement réduites, voire des saisons sans neige et où les précipitations tomberont sous forme de pluie, telles sont les conditions auxquelles nous devrions nous attendre. ème

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dans leur développement. Il y en a certaines cependant qui s’acclimatent, et qui, par exemple, se déplacent en changeant d’altitude pour des conditions plus favorables à leur existence. D’un autre côté, comme la neige disparaît à certaines altitudes, c’est alors la forêt qui prend le pas. En ce qui concerne l’homme, la fonte des glaciers et la modification de l’enneigement perturbent le rapport qu’il entretient avec les montagnes. Pour les populations autochtones, et même pour les peuples qui vivent à distance, pour qui ces changements modifient le rapport qu’elles entretiennent avec ce patrimoine immatériel et avec cette dimension culturelle des montagnes. La vision change, on ne parle plus de « neiges éternelles » et les glaciers disparaissent. Les dimensions spirituelle, religieuse et d’appartenance attribuées à l’environnement par certains peuples s’en trouvent aussi perturbées. Cela crée de l’anxiété, de constater cette évolution majeure du paysage dont on sait que l’humanité est très largement responsable. Certains modèles économiques sont également touchés, notamment dans le tourisme du ski. « Tous les responsables de station ont bien conscience que l’enneigement n’est plus ce qu’il était il y a 30 ou 40 ans. Il y a un changement qui modifie la façon dont on gère la destination touristique. Avec de plus en plus recours à la neige de culture, à la fois comme un outil pour pallier au déficit de l’enneigement, mais aussi comme un outil de gestion de la ressource neige dans les stations de ski. » Ces changements impliquent un surcoût afin de s’équiper en neige de culture et une modification de la prise en compte des enjeux environnementaux concernant la ressource en eau qui l’accompagne. La gestion de ces problématiques fait désormais partie du paysage des stations de sport d’hiver.

les impacts pour l’environnement et l’homme Dans ce contexte, on peut se demander comment la nature et l’homme sont impactés et s’adaptent. On constate déjà, au niveau des écosystèmes, qu’il y a des espèces qui sont peu adaptées au climat qui est en train de changer. Celles dont le pelage ou le plumage changent de couleur lorsqu’il y a de la neige, se voient perturbées

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les voies d’action globales et individuelles Après ce constat, ce que l’on aimerait pouvoir se dire c’est qu’il y a des manières de remédier à cette échéance. Samuel Morin rappelle qu’il existe 2 grandes voies d’action : l’atténuation ou l’adaptation. L’atténuation, c’est jouer sur les effets du réchauffement climatique pour en réduire les impacts, et ce à long terme. Il faudrait, en ce sens, réduire considérablement la quantité de pétrole et de charbon consommée et brûlée chaque année. On réduirait alors l’apport que l’humanité injecte sous forme de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Dans ce cas, ces réductions actées aujourd‘hui auraient des effets immédiats sur le niveau de vie, l’organisation sociale, l’organisation des transports, les infrastructures, le système agricole, à court terme. Mais l’effet sur le climat, lui, se verrait seulement à long terme, dans 30 ans ! On voit donc bien l’enjeu que cela représente pour un décideur public de faire ce genre de choix environnemental décisif et cependant très impopulaire auprès du public, qui se verrait contraint à certains changements pour le bien des futures générations. C’est une échelle de temps avec laquelle les sociétés n’ont pas l’habitude de raisonner. Les actions pourraient être immédiates mais les bénéfices seulement à long terme. L’adaptation, quant à elle, consiste à ajuster une pratique sociale, des infrastructures, un modèle de développement dans un territoire impacté par une donne climatique différente. Des étés plus chauds, des précipitations neigeuses en baisse, des canicules plus intenses, un niveau de la mer qui monte sont quelques uns des phénomènes auxquels nous devrions faire face. Il s’agit de modifier le fonctionnement d’un secteur économique ou d’une société pour tenter de limiter un maximum l’effet du changement climatique et ses impacts négatifs. Etant donné l’inertie du système actuel, cette adaptation sera de toute façon inévitable pour les 30 années à venir. En France, pour atteindre les objectifs en 2050, il faudrait réduire considérablement voire stopper l’utilisation des voitures à essence, limiter ou réduire les transports en

avion, modifier nos habitudes alimentaires pour utiliser des produits faisant moins appel aux combustibles fossiles, isoler correctement son logement, etc. Ces actions individuelles couvriraient à peu près le quart de l’effort global à fournir. Si chaque français mettait en œuvre une politique personnelle compatible avec ce type de scénario, on arriverait au quart du chemin à parcourir d’ici 2050. Les ¾ restants étant des mesures structurelles pour réformer le système de transport, les infrastructures, le chauffage, l’ensemble de l’activité économique, les importations, la consommation et bien d’autres. L’action individuelle est donc indispensable mais elle ne suffit pas. Mais qu’en est-il au niveau des autorités ? « Au niveau des décideurs politiques, on constate déjà une prise de conscience. Les secteurs agricoles et industriels commencent à intégrer la dimension climatique dans leurs anticipations d’activité. Les rapports du GIEC ont bien montré l’urgence à agir qui est devenue un constat scientifique. Sans action concrète et urgente, la face du monde va être bouleversée de façon extrêmement forte et avec des dégâts considérables pour les populations et les écosystèmes. » Cependant, dans une assemblée, qu’elle soit locale, régionale, nationale voire mondiale, comment arbitret-on des intérêts divergents et comment arrive-t-on à programmer une transition efficace du point de vue climatique qui serait juste du point de vue social ? Il ne faut pas oublier, dans ce contexte, que la transition et les enjeux climatiques touchent en premier lieu les plus vulnérables, ceux qui sont marginalisés. Cela ne pourra que s’amplifier si on n’y fait pas attention. Il s’agit de concilier des enjeux de court terme avec des enjeux de long terme. De nombreuses controverses existent entre un constat partagé par tous et une action qui apparaît encore comme timide voire contradictoire.

CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES MÉTÉOROLOGIQUES www.umr-cnrm.fr

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ALIMENTATION

AVEC LA SPIRULINE FRAÎCHE

Texte Carole Cailloux

Vous connaissez la spiruline ? Cette algue verte aux bénéfices incroyables pour la santé ! Et bien aujourd’hui, grâce à POP YOUR LIFE, dégustez-la sous sa forme la plus naturelle, surgelée et fraîche. POP YOUR LIFE, entreprise basée à Annecy distribue en circuit court de la spiruline issue de spiruline surgelée fraîche. Qu’est-ce que la spiruline ? Considérée par l’OMS comme le meilleur aliment pour l’humanité au 21ème siècle, cette micro-algue d’eau douce serait l’aliment le plus complet au monde. La spiruline est une « micro-algue », une cyanobactérie ancienne. Elle nourrie, détoxifie et stimule le système immunitaire. L’homme la consomme depuis l’antiquité afin d’améliorer ses performances. C’est un aliment très riche en protéines, en vitamine A, et en nutriments 100% assimilables. Utilisée pour ces multiples vertus, la spiruline s’achète en ligne ou en magasin spécialisé exclusivement sous forme déshydratée. Malheureusement, ce mode de conservation par séchage lui confère souvent un goût prononcé et ne garantit pas la conservation de l’ensemble de ses propriétés naturelles. LA SPIRULINE POP YOUR LIFE ? Désormais, vous pouvez consommer la spiruline fraîche (si vous vivez aux alentours d’Annecy.) Grâce à une technique innovante et unique, Pop Your Life vous propose une spiruline surgelée dont la fraîcheur exceptionnelle est garantie. La surgélation à très basse température intervient moins d’une heure après sa récolte, directement sur le site de production situé en Bretagne. Elle permet de conserver l’intégralité des propriétés de l’algue miracle et de ne pas éclater les molécules. Ses qualités nutritives ne sont pas altérées et toutes ses propriétés organiques sont préservées. Cultivée par des producteurs maîtrisant parfaitement la culture de cette algue et ses procédés de production, ils sont capables de produire de manière saine et raisonnée une spiruline 100 % naturelle dont la qualité est irréprochable. UN CONCENTRÉ DE BIEN-ÊTRE. La spiruline surgelée Pop Your Life s’adresse à toutes celles et ceux qui ont conscience de l’importance de la qualité de leur

alimentation à la fois pour leurs performances et leur équilibre. POP YOUR LIFE, S’ADRESSE AUX : • Sportifs : Elle est particulièrement intéressante en période d’entraînements, de compétitions ou en phase de récupération car les protéines qu’elle contient contribuent à augmenter la masse musculaire. • Végétariens, végétaliens et végans : Grâce à la vitamine A qu’elle contient, elle contribue au métabolisme normal du fer. Elle est donc recherchée pour pallier à l’absence de protéines animales. • Personnes âgées : Elle contient des protéines qui contribuent au maintien d’une ossature normale et la vitamine A renforce le système immunitaire. • Personnes fatiguées ou stressées : La vitamine A aide à lutter contre le stress oxydatif et apporte tonus et vitalité. La spiruline Pop Your Life est conditionnée en sachet de 21 petits palets surgelés de 7 grammes (pour une cure de 21 jours), et très simple à consommer. Neutre en goût et en odeur, il suffit de laisser fondre un palet dans un verre d’eau ou dans un jus de fruit (délicieux avec un jus de pomme). Vous pouvez aussi l’intégrer à la préparation de vos recettes « Raw Food*» et de vos smoothies préférés (un délice avec de la banane ou du kiwi). Effets garantis ! Pop Your Life garantit à ses utilisateurs des contrôles qualité effectués régulièrement par un laboratoire COFRAC. Cet hiver, faites une cure de spiruline ! *alimentation composée d’ingrédients peu transformés, peu raffinés et surtout, crus.

POP YOUR LIFE 06 45 28 42 00 - annecy@pop-your-life.com pop-your-life.com

Ouvert 7jours/7 à partir du 15 décembre Espaces aquatiques intérieur/extérieur spa • sauna • hammam • massages

188 chemin de l’Étringa 74390 Châtel 04 50 72 04 31 • www.chatel-formedo.com

MK LIKE

BIEN-ÊTRE

ENTRE EFFORTS ET SENSATIONS AU CŒUR DES MONTAGNES Texte Thomas Monteil

Jalousement niché dans les hauteurs du Chablais, le centre aquatique se démarque par la richesse et la qualité des services qu’il fournit. Un lieu de détente et d’activités proposant une parenthèse aquatique entre vallées et montagnes. Concilier sport, détente et bien-être en un même lieu sans perdre son identité, ce n’est pas une mince affaire. C’est pourtant ce que le centre aquatique de Châtel s’est donné comme mission depuis son ouverture en juillet 2014. Pour cette fin d’année, Forme d’O s’est mis au goût du jour durant un mois de rénovations. Des travaux inspirés par les retours de ses clients, mais également quelques surprises du centre qui sauront ravir habitués et nouveaux venus.

ACCESSIBILITÉ ET CHOC THERMIQUE Parmi ces innovations, le centre aquatique propose désormais à ses clients d’avoir une visibilité complète via le système 3.0 Heitz. Grâce à une application, chacun pourra désormais visualiser ses abonnements, réserver des cours et gérer ses prélèvements. Une autre manière de concevoir son passage dans un centre aquatique qui donne un plus grand accès à tous les services. Parmi ses nouveautés, on retrouve un sauna supplémentaire qui viendra compléter l’offre existante. Ce nouvel aménagement sera positionné sur les abords de l’espace extérieur. Vous pourrez donc observer la neige tomber à travers la bulle vitrée, et même aller vous rouler dedans si le cœur vous en dit !

LE BIEN-ÊTRE AVANT TOUT ! Après cette expérience thermique, vous serez surement tentés d’aller vous faire chouchouter dans l’espace bien-être. Ce quartier du complexe accueille à côté de ses bassins un nouveau venu du nom de Cocoon spa Jet. Cet appareil, à la pointe de la technologie, permet de profiter d’un soin unique. Une fois allongé, une vingtaine de jets d’eau vous détendent pendant que des huiles essentielles embaument le caisson. La séance s’accompagne d’une chromothérapie (diffusion de lumière apaisante) et de musicothérapie (musique dans la démarche de soin) pour accroître ce sentiment d’isolation loin de l’agitation du monde.

LE SPORT AU RENDEZ-VOUS « Les moyens sportifs mis à disposition ont été également repensés par Forme d’O qui a décidé d’affirmer encore plus son identité » affirme Frédéric Fesson, directeur du centre. Désormais séparé en deux, l’espace sport permet à chacun de s’épanouir comme il le souhaite. Un espace est désormais réservé aux cours collectifs. Encadrés par un coach, plusieurs sports tels que le yoga, le Pilates ou le stretching vous attendent dans cet espace remis à neuf. De l’autre côté, vous retrouverez des tapis de course et des rameurs stylisés bois du plus bel effet pour vous accompagner durant votre effort. Vous l’aurez compris, Forme d’O s’est plié en quatre afin de répondre à l’exigence de qualité qu’il s’est toujours fixé visà-vis de ses clients. Entre bois, pierre et eau, ses nouvelles infrastructures sauront satisfaire votre passage dans le centre dont vous sortirez à coup sûr vivifiés et reposés.

FORME D’O chatel-formedo.com

INTERVIEW

COUPE DU MONDE DE BOBSLEIGH

FAST & CURIOUS UN TIERS DE POUSSÉE, UN TIERS DE PILOTAGE ET UN TIERS DE MATÉRIEL... Interview Baptiste Chassagne

Le bobsleigh est à la montagne ce que la Formule 1 est à l’automobile. Fast & Furious. Ou plutôt Fast & Curious. Un sport aussi mystérieux que spectaculaire. Loin du faste de sa rutilante homologue motorisée, le bobsleigh est pourtant lui aussi affaire de vélocité, de minutie et de pilotage. Trois mots qui résument le binôme composé par Romain Heinrich et Dorian Hauterville. Un binôme furieusement lancé sur la piste d’un projet de 4 ans censé les mener vers les JO d’hiver de Pékin, en 2022. Un podium olympique dans la visière du casque. Pour rendre au bobsleigh tricolore ses lettres de noblesse. Et toute sa vitesse.

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INTERVIEW

COUPE DU MONDE DE BOBSLEIGH

Entretien croisé avec deux colosses des neiges. Une histoire de Bob. Sans Marley ni Dylan. Mais avec Romain et Dorian. Romain Heinrich, le pilote, et Dorian Hauterville, le pousseur. Un duo qui, en 2018, a accordé ses ambitions pour composer une symphonie audacieuse. Une mélodie faite de travail, de persévérance et de talent, qu’ils jouent désormais de concert. Un projet de quatre ans censé les mener, à la suite d’une montée en puissance, vers les JO de Pékin 2022. Quatre ans pour apprendre à réciter leur partition sans fausse note, car le bobsleigh est histoire de centièmes de seconde. Quatre ans pour se donner une chance d’entendre résonner La Marseillaise, car en France le bobsleigh part de loin. Quatre ans pour décrocher, non pas un disque d’or, mais une médaille. Pour cela, les deux compères battent la mesure d’un quotidien ascète, cadencé par la volonté de progresser sur chacune des trois tonalités qui fondent ce sport de glisse spectaculaire, dangereux et ultra-complet. Un sport où il faut savoir orchestrer qualités athlétiques, art du pilotage et innovation mécanique. Après une saison encourageante, terminée à la 6ème place du classement mondial, l’équipage tricolore se projette avec une envie féroce et un appétit vorace sur cet hiver. Un hiver qui les verra concourir à domicile, sur la piste de La Plagne, du 10 au 12 janvier prochain, pour une manche de Coupe du Monde. Concerto A capella, sans Marley ni Dylan, avec les deux ténors du bob français.

NOTRE SOUHAIT EST DE METTRE EN LUMIÈRE NOTRE DISCIPLINE PAR RICOCHETS DE NOS PERFORMANCES

UNE DESCENTE EN 4 ÉTAPES LA POUSSÉE : « C’est une phase cruciale. La rampe de lancement. Un condensé de force et de vitesse. C’est un effort très court, très intense, de seulement 5 secondes. Il faut se mettre en mode guerrier. Le vestiaire avant un départ, c’est une cage aux lions. » L’EMBARQUEMENT : « On est déjà à 40 km/h lorsque l’on saute dans le bob. Chaque geste doit répondre à un timing très précis et un positionnement très méticuleux. Il faut s’asseoir au bon endroit au bon moment. Un collectif stable aide à développer des automatismes. » LA DESCENTE : « Elle dure entre 50 à 55 secondes. Tout l’enjeu pour moi est de générer un maximum de vitesse sur les portions lentes du début de course pour laisser le bob s’exprimer ensuite sur la fin du parcours. Ceci en touchant le moins possible aux manettes. » LA DÉCÉLÉRATION : « La course continue au-delà de la ligne d’arrivée. Les aires sont parfois très courtes et il faut savoir freiner rapidement pour ne surtout pas abîmer le matériel en vue de la descente suivante. »

LANCER DU POIDS, 10’55 ET RICOCHETS Le bobsleigh n’est pas votre sport initial. Comment en êtes-vous venus à pratiquer cette discipline ? Romain : Pour ma part, j’ai commencé le bob en 2011, à 21 ans, alors même que j’étais plutôt dans une démarche de haut-niveau en athlétisme, en lancer du poids. Un équipage junior se montait en vue des JO de Sotchi en 2014 et la fédération, de par mes aptitudes physiques, a jugé mon profil intéressant. Elle m’a proposé d’embarquer à bord de ce projet, d’abord en tant que pousseur puis en tant que pilote, il y a 5 ans, après les Olympiades en Russie… Dorian : Je viens également de l’école de l’athlétisme. Du sprint plus précisément. J’ai débuté assez tardivement, à 18 ans, mais ai progressé rapidement, pour porter mon record sur 100 m à 10’55 secondes. J’avais un morphotype assez atypique pour un sprinteur : plutôt lourd, imposant du haut du corps. Si bien qu’à 25 ans, en 2015, la fédération m’a comme Romain convié à un stage. Pour pousser, il faut deux qualités : la vitesse et de la force. J’avais la première, j’ai travaillé la deuxième ! Aujourd’hui, vous êtes professionnels de ce sport ? Vous vivez uniquement du bobsleigh ? Romain : Il existe une petite hétérogénéité de situations en équipe de France. Me concernant, je suis semi-professionnel au sens où je travaille l’été en tant qu’ingénieur dans une entreprise de micro-électronique basée à Grenoble. Cette dernière me libère ensuite tout l’hiver, grâce à une subvention qu’elle perçoit de la région et de la fédération Dorian : Grâce au soutien de la fédération, de mon club et de certains partenaires, je peux me consacrer entièrement au bob. J’avais auparavant une activité de coaching à Lyon que je me suis résigné à mettre entre parenthèses. Il est difficile d’être pleinement impliqué lorsque tu es en vadrouille 5 mois par an. Romain : L’objectif de notre projet est d’abord sportif. Cependant, notre souhait est de mettre en lumière notre discipline par ricochets de nos performances. Sortir le bob

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INTERVIEW

LE BOBSLEIGH EST UN SPORT QUI SE JOUE AU CENTIÈME DE SECONDE de son anonymat. Depuis mes débuts, il y a 9 ans, j’ai déjà noté des changements considérables. Année après année, grâce au club de La Plagne et à la FFSG, on se structure. Les moyens mis à notre disposition ont évolué dans le bon sens. À nous d’accélérer et pérenniser cette dynamique, pour pouvoir rivaliser avec les nations dominantes. Quand et comment s’est formé votre binôme ? Romain : Aux JO 2018, la France avait deux équipages. Un en bob à 2 et l’autre en bob à 4. Dorian était dans celui conduit par le pilote avec lequel j’ai commencé ma carrière. Nous n’étions pas associés à la base, mais après quelques tests, nous nous sommes rendu compte que nous étions le binôme avec le plus de potentiel. Dorian : Suite à cela, nous avons pu effectuer toute la préparation d’avant-saison ensemble et créer de vrais automatismes. Cela nous a permis de passer un cap ! Romain : Un cap qui s’est traduit par la régularité de nos performances l’hiver dernier. Nous avons été hyper constants dans les résultats : 6ème au classement général final de la Coupe du Monde, en finissant toutes les manches entre la 2ème et la 9ème position. C’est un indicateur qui témoigne d’un bon niveau plancher. Cela constitue une super base sur laquelle construire des fondations solides.

PÉKIN, FEUILLE DE ROUTE ET PHILOSOPHIE Votre binôme s’est aussi construit sur un projet de long terme, avec en ligne de mire les JO d’hiver 2022... Romain : Oui, exactement ! Au lendemain des JO de 2018, on s’est regardés dans les yeux et tapés dans la main avec Dorian, comme un pacte scellé pour nous mener au podium aux JO 2022. Nous avons alors établi une feuille de route détaillée, noir sur blanc, avec la marche à suivre et les différents points de passage intermédiaires nécessaires à la concrétisation de notre objectif. Dorian : L’idée de ce pacte était de planifier une montée en puissance sur 4 ans pour se présenter sur la ligne de départ

des JO au firmament de notre potentiel. Nos résultats de l’année dernière étaient plutôt inespérés, si bien que nous avons pris de l’avance sur notre feuille de route. Ça n’enlève pas tout le travail qui reste à effectuer, mais ça permet de l’envisager plus sereinement… Dès la première année, vous vous retrouvez en avance sur les temps de passage planifiés. Quels sont les objectifs pour la deuxième saison de ce projet en 4 ans ? Dorian : Ce serait mentir que d’affirmer que l’on ne serait pas déçu de ne pas faire mieux que notre 6ème place de 2019. Après, on a traversé tout l’hiver dernier avec la volonté de se faire avant tout plaisir. Ça a marché, donc nous allons continuer sur cette voie... Rien ne sert de commencer à calculer ! Romain : Le bobsleigh est un sport qui se joue au centième de seconde. Par conséquent, la valeur intrinsèque de la performance entre la 1ère ou la 3ème place est quasiment la même. Nous nous projetons donc moins sur le classement que sur le fait d’optimiser l’ensemble des éléments pour réduire la marge qui nous sépare de la victoire. Il faut savoir, par exemple, qu’aux JO 2018, à PyeongChang, nous nous sommes classés 13ème de la compétition à seulement 1,62s des champions olympiques, et ce après 4 manches ! En parallèle, nous souhaitons amener le bob à 4 au même niveau que celui du bob à 2 actuellement. Pour avoir deux équipages compétitifs et deux chances de médaille aux JO. Qu’est ce qui fait la force de votre binôme ? Comment expliquer l’obtention aussi rapide de résultats probants ? Romain : Sur l’aspect purement athlétique, nous sommes complémentaires. J’ai pour moi la force qui permet d’alléger le bob sur les premiers appuis de la poussée, ce qui offre à Dorian l’opportunité de laisser parler sa vitesse ensuite sur la deuxième partie de cette poussée, lorsque moi j’ai embarqué… Notre vitesse d’embarquement, notre rapidité d’exécution, est également devenue l’un de nos points forts, un vrai avantage concurrentiel.

INTERVIEW

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Dorian : Je pense que notre force réside aussi dans l’alchimie à l’oeuvre en dehors de la piste. Nous ne sommes pas frères jumeaux, mais l’on se ressemble assez pour s’apprécier tout en se différenciant assez pour se compléter. Romain : Clairement ! En tant que pilote, j’ai une vision très cartésienne du projet. J’aime lorsque tout est maitrisé, hyper carré, parfois un peu trop. Dorian aborde les choses avec plus de philosophie, avec cette capacité à capter les énergies du moment afin de les exploiter au mieux. On est très complémentaires sur cet aspect-là. Mais le ciment de notre binôme, c’est aussi cette ambition que l’on partage. On veut performer. On est animé par la volonté de réussir.

CENTIÈMES DE SECONDE, CHUTE ET AÉRODYNAMISME En bobsleigh, de nombreux paramètres entrent en ligne de compte. Le résultat est le fruit d’une combinaison entre propriétés athlétiques, qualités de pilotage et innovation mécanique. Quelle est l’équation du succès ? La part de chaque aspect dans votre réussite ? Romain : Un dicton assez répandu affirme qu’en bob, c’est « un tiers de poussée, un tiers de pilotage et un tiers matériel »… Après, cela varie en fonction de la piste : sur une piste technique, le pilotage occupera une place prépondérante, quand sur une piste plate, il y aura plutôt une prime à la poussée. Dorian : À la fin, nous sommes séparés par des centièmes de seconde. Cela prouve que chaque détail compte, même le plus infime. J’ai beau effectué une superbe poussée, si suite à cela, j’ai un petit bout d’épaule qui dépasse ou si j’effectue le moindre mouvement parasite, cela nous impacte grandement au classement. Il ne faut faire qu’un avec le bob, en restant très gainé dans l’axe, du début à la fin. Romain : C’est un sport mécanique. Forcément, l’innovation technologique joue un rôle majeur. La performance de notre matériel est fondamentale. Nos patins sur la glace, c’est comme les pneumatiques en F1 ; nos problématiques d’aérodynamisme, avec l’absorption de l’énergie en courbe sont également les mêmes… Pour toute cette partie-là, nous avons la chance d’être accompagnés par un bureau d’ingénieurs mis à disposition par l’un de nos sponsors, un équipementier automobile. Lors de chaque descente, vous atteignez en moyenne la vitesse maximale de 150 km/h. Considérez-vous votre sport comme extrême ? Quel est votre rapport à la peur ?

Romain : Mon premier axe de travail, lorsque j’ai commencé le pilotage, fût d’apprendre à mettre mes émotions de côté. En effet, ce qui définit un bon pilote, c’est cette capacité à analyser très rapidement une situation puis prendre une décision en fonction, le tout en une microseconde. Il est impossible de se laisser submerger par la peur. L’appréhension est trop paralysante. Dorian : Il est vrai que les vitesses atteintes sont énormes et les accidents impressionnants, mais à l’intérieur, c’est moins dangereux qu’il n’y parait. Dans 90% des chutes, tout l’équipage revient au vestiaire sans qu’aucune casse ne soit à déplorer. Romain : En tant que pilote, mon rapport à la chute est légèrement différent. Pour trois raisons. La première, c’est mon degré de responsabilité. Je n’ai pas envie d’emmener mes gars au sol. La deuxième, c’est la confiance. Nécessaire pour piloter vite mais tellement fragile et longue à reconstruire dès lors que l’on sort de la piste. Enfin, la troisième, c’est la peur d’abîmer le matériel. Si cela se produit, nous irions alors au-devant d’une période de réparation qui nous ralentirait forcément dans notre projet. Et cela, nous n’en avons pas le temps, nous ne pouvons pas nous en payer le luxe si nous souhaitons être à l’heure aux JO de Pékin dans 3 ans !

COUPE DU MONDE DE BOBSLEIGH & SKELETON LA PLAGNE - 10 AU 12 JANVIER 2020 PROGRAMME • Du 07/01 au 09/01/2020 : entraînements • Vendredi 10/01/2020 : 10h : Skeleton femmes - 14h : Skeleton hommes • Samedi 11/01/2020 : 10h : Bobsleigh à 2 femmes - 13h30 : Bobsleigh à 2 hommes • Dimanche 12/01/2020 : 11h30 : Bobsleigh à 4 hommes

COUPE DU MONDE DE BOBSLEIGH www.la-plagne.com

laradiostation.fr

94.9 101.5

SPORTS DE GLISSE

CRITÉRIUM DE LA PREMIÈRE NEIGE

SKI ALPIN DU VEN. 13 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 22 DÉCEMBRE VAL D’ISÈRE Rendez-vous au sommet des meilleurs skieurs du monde, le légendaire Critérium de la Première Neige leur offre un formidable terrain de performance. Chaque début d’hiver depuis 1955, l’évènement jalonne la saison des meilleures skieuses et skieurs du monde ! Infos : worldcup-valdisere.com Prix : à partir de 22 € dans les tribunes

AGENDA

COUPE DU MONDE FÉMININE

COURSES FIS INTERNATIONALES

SKI ALPIN MARDI 17 DÉCEMBRE COURCHEVEL

SKI ALPIN JEUDI 26 DÉCEMBRE ET VENDREDI 27 DÉCEMBRE VALMEINIER

Étape incontournable du circuit féminin, Courchevel continue de se positionner en place forte du ski alpin français avec cette piste a la fois technique et spectaculaire. Cette année encore la lutte promet d’être acharnée entre les meilleures géantistes du monde. Infos : ski.worldcupcourchevel.com Prix : gratuit, de 110 à 190 € pour les espace VIP

Slaloms de ski en nocturne sur le stade de slalom éclairé du Pré Aynard, en plein cœur de la station pour assurer le spectacle. Une compétition internationale et une ambiance garantie ! Rendezvous avec les meilleurs skieurs du moment. Infos : hiver.valmeinier.com Prix : gratuit

LADIES NIGHT TOUR SKI ALPIN DU VEN. 27 DÉCEMBRE AU SAMEDI 14 MARS DIVERS LIEUX

Un circuit international de ski alpin féminin comptant 5 épreuves dans 5 stations. Epreuve d’exhibition en slalom parallèle nocturne ludique avec la participation des meilleures skieuses tricolores. Étapes : • Courchevel 27/12 • Val d’Iseres 11/02 • Métabief 25/02 • Morzine Avoriaz 03/03 • Pra Loup 14/03 Infos : ladiesnighttour.fr Prix : gratuit

AGENDA

CHAMPIONNAT DE PARET PARET DU VEN. 27 DÉCEMBRE AU SAMEDI 07 MARS MANIGOD

Tout l’hiver, les concurents se défient le temps du championnat : 6 manches. Slalom parallèle chronométré. Venez les encourager ! Prêt de parets sur place. Etapes : • 1ère Course 27/12 • 2ème Course 10/01 • 3ème Course 24/01 • 4ème Course 07/02 • 5ème Course 21/02 • Finale 07/03 Infos : leparetdemanigod.fr Prix : gratuit pour les spectateurs

SPORTS DE GLISSE

FREERIDE WEEK

SKI FREERIDE DU SAMEDI 04 JANVIER AU SAMEDI 11 JANVIER LA ROSIÈRE L’ouverture du secteur du Mont Valaisan élargit les possibilltés, avec de nouveaux itinéraires freeride techniques, d’ou vous verez s’élancer les meilleurs riders mondiaux. 3 compétitions : • La Freeride World Qualifier**** le 11/01 la 2ème étape organisée en France, la 5ème en Europe. La FWQ**** est un sésame incontournable pour accéder au cercle exclusif du Freeride World Tour. • 1 étape Freeride World Qualifier** le 08/01 • 1 étape Freeride Junior Tour** le 05/01. Infos : larosiere.net Prix : NC

IBSF COUPES DU MONDE

BOBSLEIGH - SKELETON DU LUNDI 06 JANVIER AU DIMANCHE 12 JANVIER LA PLAGNE Héritage des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992, la piste de bobsleigh et skeleton de La Plagne a su conserver tout son panache. Plus que jamais en activité, elle accueille cet hiver une étape de la coupe du monde de bobsleigh & skeleton, les 10, 11 et 12 janvier 2020. Piste technique et attendue, ses 19 virages seront le théâtre d’un combat où chaque milliseconde compte. Infos : la-plagne.com Prix : NC

LES ARCS LAUNCHPAD

SKI FREESTYLE SAMEDI 04 JANVIER ET DIMANCHE 05 JANVIER LES ARCS Rendez-vous pour le Championnat de France de ski freestyle, qui réunira les meilleurs riders français. Le Big Air en ski est une discipline dans laquelle les riders enchainent les figures freestyle grâce à un tremplin permettant de faire des sauts de 20 m de longueur et jusqu’à 7m de hauteur ! Il sera une discipline olympique en 2022 à Beijing. Une belle occasion de découvrir les riders qui tenteront de se distinguer. Tess Ledeux, championne du monde de Big Air 2019, sera présente. Infos : lesarcs.com Prix : gratuit

SAFETY SHRED DAYS

MONOYAUTE

SKI FREERIDE SAMEDI 04 JANVIER ET DIMANCHE 05 JANVIER ARÊCHES-BEAUFORT

MONOSKI SAMEDI 11 JANVIER ET DIMANCHE 12 JANVIER LES CONTAMINES-MONTJOIE

Cet événement est devenu le rendez-vous incontournable de la prévention et formation au secours en montagne, Son but : permettre à un maximum de riders de se former et démocratiser la sécurité en montagne, en proposant un événement à la fois éducatif, ludique et à un prix abordable. Infos : areches-beaufort.com Prix : à partir de 35 € pass week-end 120 €

Rendez-vous pour cet événement entièrement gratuit à tous les passionnés de monoski. Des monoskis pourront être testés sur demande grâce au fabricant de « ski, monoski et snowboard » Aluflex. Le programme des deux jours : Test, découverte et pratique en mode freeride. Infos : lescontamines.com Prix : gratuit, hors forfait de ski

SPORTS DE GLISSE

AGENDA

FREE RIDE WORLD QUALIFER

FREERIDE DU MERCREDI 08 JANVIER AU DIMANCHE 19 AVRIL DIVERS LIEUX

FREERIDE WEEK

Circuit de qualification pour le Freeride World Tour. Les événements sont divisés en un système de 4 étoiles. Un podium d’une compétition 4* rapporte davantage de points qu’un 3* ou un 2*. Programme : • FWQ** La Rosière 08/01 et 09/01 • FWQ**** La Rosière du 10/01 au 13/01 • FWQ*** Vars 18/01 et 19/01 • FWQ** Les Arcs du 27/01 au 30/01 • FWQ**** Les Arcs du 31/01 au 02/02 • FWQ** Chamonix 01/02 et 02/02 • FWQ** Tignes 07/03 et 08/03 • FWQ** Avoriaz 21/03 et 22/03 • FWQ** Chamonix 18/04 et 19/04 Infos : freerideworldtour.com Prix : gratuit pour les spectateurs

SKI FREERIDE DU DIMANCHE 26 JANVIER AU LUNDI 03 FÉVRIER LES ARCS Le Freeride World Qualifier, c’est une cinquantaine de compétitions organisées partout dans le monde et réunissant les meilleurs freerideurs. Chaque épreuve est classée de 1* à 4* : plus une course possède d’étoiles, plus elle rapporte des points aux gagnants. Programme : • 19/01 Freeride Junior Tour • 28/01 au 31/01 Freeride World Qualifier 2* Infos : lesarcs.com Prix : gratuit pour les spectateurs

CHALLENGE VOL ET SKI 2020

SKI - PARAPENTE DU SAMEDI 11 JANVIER AU DIMANCHE 15 MARS DIVERS LIEUX

SYBELLES FREESTYLE CONTEST

FREESTYLE SAMEDI 18 JANVIER SYBELLES Le Snowpark des Sybelles, St So Air Force et Sybelles X’Trem vous donnent rendez-vous le samedi 18 janvier 2020 pour le 1er contest de la saison pour une journée la tête en bas. Au cœur du domaine skiable des Sybelles, sur le secteur de l’Ouillon accessible depuis les 6 stations du domaine, profitez de cette zone de freestyle aménagée et sécurisée par nos 3 shapers : Dimitri, Teddy et Guillaume. Ces derniers et les associations locales vous concoctent un pur terrain de jeu pour le plaisir de tous les freestyleurs participants. Infos : sybelles.ski Prix : 10 €, gratuit pour les spectateurs

La 32ème édition du Challenge « Vol et Ski » sera l’occasion de découvrir ce sport mélangeant ski et parapente. Le public pourra admirer les concurrents s’affronter sur les différentes étapes. Etapes : • 11-12 janv : Les Saisies • 18-19 janv : Zinal (Suisse) • 25-26 janv Les Saisies (date report possible) • 1-2 février : Crest-Voland • 15-16 février : Chamois (Italie) • 14-15 mars : Crest-Voland Championnat de France Infos : voletski.wordpress.com Prix : gratuit pour les spectateurs

COUPE DU MONDE TÉLEMARK VENDREDI 24 JANVIER ET SAMEDI 25 JANVIER PRALOGNAN-LA-VANOISE La Coupe du Monde de Télémark fait étape à Pralognan-la-Vanoise les 24 et 25 Janvier 2020 pour une épreuve de sprint ainsi qu’un parallèle sprint. 60 compétiteurs d’une quinzaine de nations différentes sont attendus pour en découdre sur le stade Isertan. Infos : pralognan.com Prix : gratuit pour les spectateurs

COUPE DU MONDE DE TÉLÉMARK

TÉLÉMARK DU MARDI 28 JANVIER AU VENDREDI 31 JANVIER SAMOENS Coupe du monde de Télémark avec les meilleurs athlètes mondiaux de la discipline où des épreuves de classique et sprint seront proposés. Venez les encourager sur toutes ces épreuves. 100 coureurs attendus de 13 nationalités différentes. Infos : samoens.com Prix : gratuit

AGENDA

COUPE D’EUROPE DE SKI ALPIN SLALOM GÉANT

COUPE DU MONDE DE SKIBOB

Les skieurs internationaux s’affronteront sur la future piste des Championnats du Monde de ski alpin 2023 avec 2 épreuves de géant. Cela leur permet de faire évoluer leur classement international afin de pouvoir courir sur le circuit Coupe du Monde. Infos : www.meribel.net Prix : gratuit

Vous êtes amateurs ? Vous pouvez participer à cette Coupe du Monde et côtoyer les pros sur les même courses ! Des initiations tout public sont également proposées. Cette glisse se pratique sur tout le domaine skiable Espace Diamant !

SKI ALPIN MARDI 28 JANVIER ET MERCREDI 29 JANVIER MÉRIBEL

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SKIBOB DU JEUDI 30 JANVIER AU SAMEDI 01 FÉVRIER NOTRE DAME DE BELLECOMBE

Infos : valdarly-montblanc.com Prix : gratuit pour les spectateurs

COUPE DU MONDE SKI CROSS HOMMES & DAMES SKI CROSS DU VENDREDI 31 JANVIER AU SAMEDI 01 FÉVRIER MEGÈVE

Megève accueillera la Coupe du Monde de Ski Cross cet hiver, sur le site de la Cote 2000. Les coureurs s’affrontent 4 par 4 sur un parcours semé de whoops, virages relevés, sauts… et les 2 premiers de chaque descente se qualifient pour l’étape suivante et ce jusqu’à la finale. Venez encourager nos skieurs français, spectacle garanti ! Infos : csportsmegeve.com Prix : gratuit

COUPE D’EUROPE DE SLOPESTYLE FREESTYLE DU MARDI 28 JANVIER AU JEUDI 30 JANVIER TIGNES

Tignes accueille une étape de la Coupe d’Europe de Slopestyle sur son snowpark. Un évènement inoubliable ou vous pourrez venir encourager les meilleurs riders mondiaux de demain ! Ambiance garantie ! Infos : www.tignes.net Prix : gratuit pour les spectateurs

RAZORSNOWBIKE VTT SUR NEIGE SAMEDI 01 FÉVRIER CHÂTEL La Razorsnowbike est devenue l’évènenement incontournable de VTT sur neige qui regroupe plusieurs courses dont : un derby, un eight-cross et un dual slalom pour les amateurs et professionnels du VTT sur neige. Une ambiance fun et convivial vous attend. Infos : www.chatel.com Prix : gratuit pour les spectateurs

COUPE D’EUROPE DE SLOPESTYLE FREESTYLE MERCREDI 05 FÉVRIER LA CLUSAZ Les meilleurs freestyleurs d’Europe viennent s’affronter pour gagner leur billet d’entrée pour la prochaine coupe du monde ! Un véritable spectacle à découvrir durant deux jours. Venez encourager les meilleurs riders mondiaux de demain sur le snowpark de la station ! Infos : laclusaz.com Prix : gratuit

SPORTS DE GLISSE

AGENDA

KANDAHAR COUPE DU MONDE DE SKI

SLALOM GÉANT PARALLÈLE

HAPPY BANKED SNOWBOARD SAMEDI 21 MARS ET DIMANCHE 22 MARS MORILLON

8I9 CHAMONIX FEV 2020

MONT-BLANC

LES HOUCHES chamonixworldcup.com

Pensé pour être accessible, le principe du « Banked Slalom » est simple : un snowboard, des virages relevés, un tracé naturel, un chrono et c’est à vous de jouer ! Le Happy Banked Slalom est installé sur Morillon depuis plus de 10 ans maintenant. C’est devenu le rendez-vous incontournable des passionnés de snowboard de Haute Savoie et au delà. Infos : ot-morillon.fr Prix : gratuit

LCZ FREESTYLE SHOW

FREESTYLE DU VENDREDI 13 MARS AU DIMANCHE 15 MARS LA CLUSAZ Les skieurs et snowboardeurs de La Clusaz, d’hier, d’aujourd’hui et de demain, ont décidé de se réunir pour partager leur passion et tirer leur sport vers les sommets. Depuis 2 saisons, ils réunissent les meilleurs skieurs français, issus de la section freestyle. Infos : laclusaz.com Prix : gratuit

KANDAHAR COUPE DU MONDE

SKI ALPIN SAMEDI 08 FÉVRIER ET DIMANCHE 09 FÉVRIER LES HOUCHES - CHAMONIX Après 4 longues années d’absence, la Coupe du Monde de Ski Alpin Masculin du Kandahar effectue son grand retour au calendrier. Cette année, deux épreuves verront s’affronter les meilleurs skieurs de la planète : un Slalom et un Géant Parallèle ! 20ème édition de la mythique course de ski alpin qui a vu le jour pour la 1ère fois à l’hiver 1948 sur la «piste des Glaciers», elle se dispute aujourd’hui sur «La Verte» des Houches. Infos : chamonixworldcup.com Prix : gratuit

LA SAFETY DAY

SCOTT POWDER DAYS

SKI MERCREDI 19 FÉVRIER LES ARCS

FREERIDE DU SAMEDI 07 MARS AU DIMANCHE 05 AVRIL DIVERS LIEUX

La L.A. Safety Day se déroule au Col de la Chal à Arc 2000. Le parrain de l’événement, Adrien Coirier pro-rider et les professionnels de la montagne se réunissent pour démocratiser la prévention des dangers de la montagne. Au programme : • Accepter les risques en montagne et savoir les anticiper • Rencontrer les professionnels du sauvetage • Tester les équipements • Course de ski de randonnée Infos : lesarcs.com Prix : gratuit

Skiez une journée, avec des guides et moniteurs, pour découvrir et progresser en freeride et en freerando. Une formule tout-compris : forfait, encadrement professionnel, repas de midi et collation, avec la possibilité de tester le matériel SCOTT de l’hiver prochain. Programme : • 07/03 et 08/03 La Clusaz • 22/03 La Rosiere • 05/04 Chamonix Infos : scott-sports.com Prix : 59 €

TEST IN POW POW SKI - SNOWBOARD DU VENDREDI 20 MARS AU DIMANCHE 29 MARS LA RAVOIRE MONTAZ SPORTS

Testez en avant-première tout le matos Ski et Snowboard de l’année prochaine chez Montaz à La Ravoire. 10 jours pour tester gratuitement à la journée une large sélection freeride que vous pourrez emmener dans la station de votre choix ! Les plus grandes marques de Skis et de Snowboards seront toutes là pour vous. Infos : montaz.com Prix : gratuit

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REPORTAGE

KANDAHAR

KANDAHAR LES « JEUX OLYMPIQUES DE LA VALLÉE » Texte Baptiste Chassagne

Suivre la piste du Kandahar, c’est remonter l’Histoire du ski alpin. Car ici, dans le petit village des Houches, à l’entrée de Chamonix, on parle vitesse, adrénaline et neige injectée depuis 1948. Ici, le ski est un sport de descente. La fameuse descente de la Verte des Houches. Une piste abrupte et impitoyable qui n’a de Verte que le nom. Une piste mythique qui a consacré les champions d’hier et révélera ceux de demain. Et ce, dès la prochaine étape de Coupe du Monde de Chamonix, les 8 et 9 février prochains. Lors des « Jeux Olympiques de la Vallée » !

Â© Alexis Boichard / Agence Zoom

KANDAHAR REPORTAGE

REPORTAGE

KANDAHAR

SA MAJESTÉ, AFGHANISTAN ET LUNE DE MIEL

« General Roberts, par la remise de cette Médaille honorifique, Sa Majesté vous fait membre de l’Ordre Britannique pour service rendu à la Couronne. » Le légionnaire se dresse et salue avec promptitude, rectitude et diligence, laissant deviner sa méritante carrière militaire. Nous sommes en 1880, dans un palais souverain de l’Empire du Commonwealth. « Nous vous faisons également Sir Roberts de Kandahar, pour la bravoure héroïque déployée aux confins de l’Afghanistan, lors de cette bataille victorieuse dans le village du même nom. » L’auditoire est ému, mais Henry Lunn encore plus que les autres, fier de voir son ami proche ainsi célébré. Agent de voyage, cet anglais épris de montagne décide alors de rendre hommage à son acolyte en donnant son nom à la première descente de l’Histoire du ski alpin. C’est ainsi qu’est organisé, en 1911, à Montana, en Suisse, le « Challenge Roberts of Kandahar ». Arnold, fils d’Henry, honore à son tour le complice de son père, quelques années plus tard, lorsqu’il inaugure la première épreuve de ski de grande ampleur, avec l’aide de son associé Hannes Schneider, le skieur autrichien le plus célèbre de l’époque, lui-même originaire d’Arlberg. C’est ainsi que le « Arlberg – Kandahar » voit le jour en 1928 dans la station autrichienne de Sankt Anton. Fort de son succès populaire, l’épreuve donne au ski alpin ses lettres de noblesse et devient en seulement quelques éditions l’événement phare de la discipline. « L’A-K », pour les intimes, s’installe pour la première fois à Chamonix en 1948. À partir de cette date, il reviendra très régulièrement au pied du Mont-Blanc.

La création de la Coupe du Monde de ski en 1967 menace un temps sa notoriété, mais le Kandahar est trop légendaire et a vu trop de champions inscrire leur nom à son palmarès, pour s’éteindre face à la concurrence. Il est alors incorporé comme une étape « à part » du circuit international en vertu d’une organisation tournante. S’il se veut infidèle en migrant parfois à Garmisch, Sankt Anton ou Sestrières, le Kandahar revient toujours à Chamonix. En février 2020, ce sera d’ailleurs l’occasion de fêter leur vingtième lune de miel.

LE SKI ALPIN FAIT PARTIE DU PATRIMOINE DE CHAMONIX, MAIS CHAMONIX APPARTIENT ÉGALEMENT AU PATRIMOINE DU SKI ALPIN

ADN, FLAMBEAU ET TRADITION Une lune de miel, la vingtième, qui célèbre une véritable complicité, et ce depuis le jour où une bande de créatifs anglais a eu l’idée de chronométrer les descentes de piste enneigée. Frédéric Comte, directeur du Club des Sports de la station haute-savoyarde, en charge de l’organisation du Kandahar, rappelle fièrement : « Le ski alpin fait partie du patrimoine de Chamonix, mais Chamonix appartient également au patrimoine du ski alpin. » Il poursuit : « Accueillir de grandes compétitions sportives, c’est une tradition chez nous ! Un savoir-faire qui remonte aux premiers Jeux Olympiques d’hiver de l’Histoire, en 1924, ici-même. En sachant que deux championnats du monde de ski ont suivi, en 1937 puis en 1962. » La glisse à haut-niveau est donc inscrite dans le patrimoine génétique mais également le patrimoine culturel de la vallée. Guillermo Fayed, l’un des derniers enfants du pays à avoir tutoyé les sommets du circuit mondial, est là pour en témoigner : « C’est baigner dans cette atmosphère, naître et grandir ici, qui m’a permis de percer. Ma mère

KANDAHAR

REPORTAGE

FÊTE DE VILLAGE, POKÉMON ET PROTOCOLE Un nom presque mystique inspiré d’une terre afghane reculée, une tradition centenaire, un vecteur sociétal… Quels autres éléments ont contribué à la légende du Kandahar ? Sa récurrence doublée de ponctualité peut-être ? Guillermo Fayed confirme : « Pour nous, ce sont les Jeux Olympiques de la vallée ! Comme il n’avait lieu que tous les 2 ou 3 ans, cela créait une attente hyper spéciale. Comme une grande fête de village qui dure une semaine, avec toute la magie de l’hiver, le protocole de remise des dossards sur la grande place de Chamonix, la possibilité de te retrouver sur un télésiège avec l’un des meilleurs skieurs du monde en pleine session d’entrainement… C’était géant ! » Régulier mais pas fréquent. Suffisamment rare pour générer l’impatience, suffisamment périodique pour ne pas sombrer dans l’oubli. La juste mesure. Celle des évènements à succès qui savent se faire désirer. Le champion local continue d’une facétieuse anecdote : « Moi, c’est cette course qui m’a donné envie de faire carrière dans le ski alpin. À 12 ou 13 ans, je rêvais d’être à la place de ces athlètes dévalant cette piste. Et ceci, sans véritablement croire que je serais un jour à leur place… Il fallait nous voir, on avait des étoiles dans les yeux ! À l’époque, on n’avait pas les Pokemon, du coup, avec les potes du club, notre grand jeu était de récupérer le dossard d’un pro et de collectionner un maximum d’autographes sur ce dernier. J’étais plutôt pas mauvais d’ailleurs. »

étant monitrice, j’ai appris à skier avant même de savoir marcher… Au début, c’est un jeu, un loisir, puis à force de franchir les étapes les unes après les autres, le rêve devient un objectif concret. » À 34 ans, celui qui a désormais troqué son dossard de coureur contre la casquette d’entraineur, après notamment une 3ème place au classement général de la Coupe du Monde de descente en 2015, est la preuve que la ville créé un terreau fertile à la fleuraison d’une passion et de fait, à l’éclosion de champions.

EN TERMES DE RETOMBÉES MÉDIATIQUES, ON EST SUR LES MÊMES CHIFFRES QU’UNE JOURNÉE DE TOURNOI À ROLAND-GARROS

« C’est un flambeau qu’il s’agit de transmettre, de génération en génération. Il nous a été légué par les anciens. Le Kandahar est le meilleur moyen de faire perdurer cet héritage. Mon père, aujourd’hui âgé de 84 ans, a lui aussi grandi avec cette course. À son époque, pendant toute la durée de l’évènement, l’école était fermée, la ville retenait son souffle. Tout le monde se rendait au Kandahar. L’émulation était incroyable. Il faut que cette tradition se perpétue, que cet événement demeure cet espace-temps ultra-fédérateur ! »

Cependant, cette valeur patrimoniale du ski alpin ne doit pas être considérée comme acquise.

REPORTAGE

KANDAHAR

PAILLETTES, ROLAND-GARROS ET BFM TV

Si le Kandahar a des JO les paillettes et la dimension fédératrice, il en revêt aussi l’importance économique. Frédéric Comte, avec le regard plus pragmatique de l’organisateur qui sait que cette fête de 2 jours cache en réalité des années de travail, révèle : « Accueillir le Kandahar en 2020, 4 ans après la dernière édition de 2016, c’est aussi répondre à la demande de la Communauté de Communes qui souhaitait un événement sportif international de grande ampleur pour faire la promotion du territoire. » Comme ces villes qui candidatent aux JO avec l’espoir de faire de la compétition de Pierre de Coubertin un levier de développement, Chamonix profite des « retombées colossales » du Kandahar. Aussi bien d’un point de vue médiatique qu’économique. Le directeur interroge : « Vous en connaissez beaucoup des évènements qui sont diffusés en direct sur 20 chaînes de télévision internationales, 60 en différé et qui génèrent près de 200 millions de personnes d’audience cumulée ? On est sur les mêmes chiffres qu’une journée de tournoi à Roland-Garros… » Une médiatisation fantastique qui étend l’aura de la cité haute-savoyarde bien au-delà de l’arc alpin. « Les seules fois où l’on parle de Chamonix sur BFM TV, c’est pour annoncer des tragédies, lorsque des alpinistes décèdent en montagne dans la pratique de leur passion. Pour une fois, on va entendre parler de Chamonix positivement ! »

Le slalom : « Je ne vois pas comment Clément Noël peut ne pas gagner à Chamonix (sourire) ! C’est un discours assez chauvin, je l’admets, mais le slalom semble taillé pour lui. Le tracé ne comporte pas de pente extrême, il faut donc être assez fin pour développer des qualités de vitesse sur les parties les moins raides ! Ça pourrait lui convenir ! » Le géant parallèle : « C’est une épreuve hyper spectaculaire, beaucoup plus jeune et par définition moins prévisible. Elle peut donner lieu à de belles surprises. Je mettrais néanmoins une pièce sur Alexis Pinturault. Ça nous offrirait un doublé français à domicile. Ce serait incroyable. Avec cela on est sûr de faire parler du ski et de Chamonix dans le monde entier. Le Kandahar 2020 serait mémorable. »

UNE DATE QUE LES SKIEURS PROS COCHENT DANS LEUR CALENDRIER © Alexis Boichard / Agence Zoom

LE PETIT PRONOSTIC Par Frédéric Comte, Directeur du Club des Sports de Chamonix, organisateur du Kandahar :

L’enjeu est donc médiatique, puisque le Kandahar accroît la notoriété de la ville à l’international, mais il est également économique. Observer toute la caravane de la Coupe du Monde accoster au pied du Mont-Blanc pendant quelques jours, c’est la promesse d’une activité trépidante pour tous les acteurs de la vallée, qu’ils soient commerçants, hôteliers ou restaurateurs… Frédéric Comte souligne, enthousiaste : « Nous n’avons pas de système qui permette de mesurer précisément l’affluence. Cependant, avec les ventes de tickets pour la navette entre Chamonix et les Houches ainsi que la fréquentation des parkings environnants, on estime que la course attire au moins 20 000 spectateurs par jour. »

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Département de la Haute-Savoie / Direction de la Communication Institutionnelle. Photo © SavoieMontBlanc - Guillermin

et sur l’appli Haute-SavoiExperience

Espaces naturels

Rando Patrimoine

Evénements

Je programme mes sorties culture grâce à l’agenda

Je me géolocalise et je visualise les sites, expos ou animations à proximité

Je partage mes avis, mes photos et mes bons plans #hautesavoiExperience

REPORTAGE

KANDAHAR

LE KANDAHAR EN CHIFFRES • 1 948 comme la date du premier Kandahar organisé à Chamonix • 19 comme le nombre d’éditions du Kandahar déjà tenues à Chamonix (celle de 2020 sera la 20ème) • 3 343 mètres, comme la longueur de la piste de la Verte des Houches • 870 mètres, comme le dénivelé négatif entre la ligne de départ et celle de l’arrivée • 2 minutes, comme le temps de course des meilleurs descendeurs • 5 mois, comme le temps de préparation de la piste • 60 à 80 mètres, comme la taille des deux énormes sauts situés sur la partie haute du parcours • 20 000 personnes, comme le nombre de spectateurs sur le bord de piste et dans la raquette d’arrivée, pour chaque jour de course • 200 millions, comme l’audience TV internationale cumulée (Ces chiffres concernent le Kandahar dans son organisation traditionnelle, avec le parcours de descente. En 2020, le Kandahar se composera d’un slalom et d’un géant parallèle avant de revenir à une descente en 2021)

TU EN CONNAIS BEAUCOUP DES SAS DE DÉPART OÙ TU T’ÉLANCES AVEC LE MONT-BLANC SOUS LES YEUX ?

MONT-BLANC, SLALOM ET « CURSEUR-PEUR » Historique, symbolique, médiatique, social, économique… Les valeurs et intérêts portés par le Kandahar sont légion. Cependant, un seul aspect manque encore dans la chambre d’appel pour parfaire le portrait de cet événement et justifier la légende qui l’accompagne : la dimension sportive. Peut-être le point le plus important finalement. Et à ce sujet, autant solliciter l’expertise de Guillermo Fayed. Catégorique, le champion chamoniard balance : « Le Kandahar est très clairement une date que les meilleurs skieurs du monde cochent dans le calendrier de leur saison ! » La raison ? « C’est la plus belle étape au niveau du cadre. » Mais encore ? La réponse à la question par une autre question : « Tu en connais beaucoup des sas de départ où tu t’élances avec le Mont-Blanc sous les yeux ? » Dans la famille impénétrable du circuit de la Coupe du Monde de ski alpin, l’épreuve chamoniarde occupe donc une place à part. L’étape est courtisée car « c’est l’une des plus belles », mais pas que… Le cadre majestueux de la Verte des Houches est doublé d’un tracé très joueur, où les athlètes prennent un plaisir monstre. En partie parce qu’elle s’avance comme une petite respiration, un soulagement, après Kitzbuhel et Wengen, « deux descentes aussi mythiques qu’effroyables où tu pars avec un curseur peur à son apogée… ». Celui qui conserve précieusement sa médaille en chocolat sur le Kandahar de 2016 comme l’un des plus beaux souvenirs de sa carrière – il faut dire « qu’une quatrième place à la maison, ça n’arrive pas tous les jours » - explique : « C’est vraiment une piste très plaisante et ludique. Ce n’est pas la plus difficile mais l’une des plus complètes : tu as des parties techniques, de (très) gros sauts et de longues portions de glisse… Généralement, elle sacre un skieur polyvalent, un skieur qui sait tout faire ! » La promesse d’un grand spectacle, aussi bien pour les skieurs que pour les spectateurs. Et ce, même si cette année, le Kandahar se déclinera sous un nouveau jour à travers la tenue, non pas d’une descente, la faute à la densité du calendrier, mais d’un slalom et d’un géant parallèle. Ce qui ne va pas pour déplaire au directeur du Club des Sports qui entrevoit dans cette petite révolution, « une opportunité ». L’opportunité d’abord de mieux se préparer encore à l’accueil de deux autres étapes de Coupe du Monde, déjà actées, à Chamonix, en 2021 et 2023. L’opportunité ensuite de faire vivre une expérience unique aux chamoniards qui pourront admirer la totalité des deux épreuves depuis la raquette d’arrivée, sans écran géant, une prouesse irréalisable en descente. Et enfin, l’opportunité de contempler, pourquoi pas, un français triompher à domicile. Histoire de perpétuer plus que jamais la tradition. Oui, plus que jamais, comme toujours, le Kandahar se transmet. Comme un flambeau. KANDAHAR Samedi 08 & dimanche 09 février à Chamonix www.chamonixworldcup.com

PRODUIT

SPEED ZONE 4X4

LE SPEEDZONE 4X4, LE SKI TOUT TERRAIN MADE IN FRANCE

Texte Baptiste Chassagne

La marque française iconique lance son Speedzone 4x4, un nouveau ski hybride inspiré de l’automobile all-road. Un bolide aussi puissant qu’élégant qui se veut agile, léger, rapide et surtout joueur, peu importe la neige, peu importe le terrain de jeu. À LA CROISÉE DES MONDES

AGILE, LÉGER, RAPIDE ET (SURTOUT) JOUEUR

Il semblerait que la confrérie des passionnés de montagne ne se soit jamais montrée aussi créative qu’aujourd’hui. Elle croise les disciplines pour en créer de nouvelles toujours plus hybrides. Elle rivalise d’expérimentations audacieuses par la fusion de sports différents. Elle tente d’assouvir cette soif de découvrir, apprendre et s’éprouver à flanc de sommets à travers une pratique diversifiée, à la fois ludique et versatile. Comme si cette quête de nature, d’adrénaline et de liberté n’avait plus qu’une limite : celle de l’imagination.

Légèrement plus large qu’un ski de piste, avec ses 78 ou 82 millimètres au patin, le Speedzone 4x4 se définit comme un ski all-mountain, offrant un niveau de performance équivalent sur et en dehors de la piste. Agile, léger, rapide et surtout joueur, le Speedzone 4x4 s’inspire de ce sport exaltant qu’est le skicross où les meilleurs athlètes mondiaux combinent tête brulée et sang-froid. Des champions inscrits dans une logique de fun et de plaisir, adeptes d’un ski félin et passe-partout, mais focalisés sur un seul et unique objectif : la gagne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Jean-Frédéric Chapuis, multiple champion du monde de skicross et médaille d’or du légendaire triplé olympique français de Sotchi, en 2014, est l’athlète choisi pour incarner cette gamme, mélange de puissance et de finesse, au confluent de la force et de la délicatesse.

DE PRÉCURSEUR À PRESCRIPTEUR Dynastar, marque de ski emblématique fondée au pied du Mont-Blanc en 1963, a capté cette dynamique, l’a identifiée et a décidé de l’accompagner. Le pionnier d’hier devenant inventeur de demain. Le précurseur se muant en prescripteur. Pour cela, la marque française, la dernière à produire ses skis dans l’Hexagone, a d’abord constaté, depuis les portes de son usine de Sallanches, le succès fulgurant de disciplines hybrides comme le Gravel Bike ou le Trail. Installée au cœur de la vallée de Chamonix, Dynastar a ressenti cette envie de profiter de la montagne au sens large, de façon polyvalente, avec ces sports qui se pratiquent à mi-chemin entre les itinéraires non-balisés et les routes pavées, à la fois sur et hors des sentiers battus. C’est ainsi qu’est née la nouvelle gamme Speedzone 4x4. Un ski tout terrain au service d’une nouvelle tendance progressive.

HYBRIDE, DANS SON NOYAU ET SA PRATIQUE La promesse de la marque Dynastar se résume aujourd’hui en trois mots : l’agilité, la légèreté et la puissance. Un refrain simple mais efficace. Un triptyque véritable dont le Speedzone 4x4 est une parfaite illustration. Avec la technologie « Hybrid Core » tout d’abord, qui confère au ski une composition alliant le niveau de performance et la noblesse d’un noyau en bois à la légèreté et au toucher de neige feutré du polyuréthane. Grâce au « Profil 3D » ensuite, une innovation permettant une transmission optimale de l’énergie du centre du ski vers ses extrémités ainsi qu’un flex naturel, à la fois doux et robuste. Le Speedzone 4x4 s’avance ainsi comme un ski pour les vrais joueurs, ceux qui n’ont pas peur d’oser, quel que soit le terrain, quel que soit le type de neige.

PRODUIT

SPEED ZONE 4X4

LES CARACTÉRISTIQUES

AGILITÉ

PUISSANCE

LÉGÈRETÉ

NOYAU HYBRID

BOIS

Bois (hêtre) + PU Puissance Légèreté

Le bois est le meilleur matériau pour apporter puissance et agilité.

PROFIL 3D

POLYURÉTHANE Le PU est un matériau élastique, utilisé dans beaucoup d’industries Reconnu pour ses propriétés de légèreté et d’amortissement, il équilibre parfaitement les bénéfices du bois pour délivrer un toucher de neige feutré.

Transmission d’énergie Homogénéité Flex Naturel : Agilité SPEED ZONE 4X4 82 PRO Le ski ultra polyvalent par excellence ! Un profil 3D pour une répartition optimale de la puissance et un noyau Hybrid qui apporte une sensation feutrée dans toutes les conditions de neige et sur tous les terrains de jeu. Le 4x4 82 Pro c’est le combo agilité, puissance, légèreté, « puissance 4 ! »

SPEED ZONE 4X4 82 À l’instar de son grand frère, le 4x4 82 Pro, le 4x4 82 est un vrai jouet sur neige. Plus léger, en raison de l’absence de l’insert titane, il se manie avec fluidité pour un maximum de fun sur neige.

2 skis : 4x4 82 Pro & 4x4 82, Rayon : 16m, Tailles : 164/171/179/185, Ligne de cotes : 130-82-110, Poids : 4300g/paire (4x4 82 Pro) & 4000g/paire (4x4 82) (ski nu)

OÙ LA TROUVER

AGILE, LÉGER, RAPIDE & JOUEUR !

Disponible à la vente, à partir de 799,99 € avec les fixations en magasins spécialisés et dans de nombreux points de ventes.

LES PLUS FUN

FULL MOON

SKI - SNOWBOARD VENDREDI 10 JANVIER ET SAMEDI 07 MARS LA CLUSAZ Ce week-end les skieurs ont rendez-vous avec la lune ! Depuis 15 ans les étoiles scintillent au son des Djs et groupes de musique qui se produisent dans les bars et restaurants d’altitude de La Clusaz (Crêt du Merle et Beauregard). De 21h à 1h du matin, la station va réveiller toute la vallée ! Infos : laclusaz.com Prix : de 10 à 23 €, forfait journée + Full Moon de 35 à 44,80 €

AGENDA

LE DÉFI DES MONCHUS

SKI - SNOWBOARD SAMEDI 18 JANVIER ARÊCHES-BEAUFORT Un événement made in ArêchesBeaufort fun ludique et convivial. Un Enduro à ski ou snowboard par équipe de 2 à 4. 5 épreuves réparties sur l’ensemble du domaine skiable. Pour maximiser tes chances de réussir et influencer le jury, n’hésite pas a venir déguisé ! Le thème : les années 80 (parce que vous étiez magnifiques l’an passé, on réitère !) Infos : areches-beaufort.com Prix : à partir de 80 € par équipe

THE GAME

SKI - ESCAPE GAME DIMANCHE 26 JANVIER LE GRAND BORNAND Le 1er escape game à ski ! Sur fond de James Bond 007, relevez le défi avec votre équipe (2 à 5 personnes). Chaque épreuve (slalom, ARVA, biathlon, bordercross, airbag…) vous permettra d’accéder à des énigmes puis accéder au code final pour participer au tirage au sort et gagner de nombreux lots. Niveau de ski supérieur à la 3ème étoile requis. Infos : thegamebyesf.fr Prix : 50 € Forfait de ski, repas du midi, jeu inclus.

SALOMON WINTER FESTIVAL SKI - SNOWBOARD MERCREDI 29 JANVIER ET JEUDI 30 JANVIER LES MENUIRES

Un événement multi-activités destiné aux amateurs de neige et à tous ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur les sports de glisse. Au programme : Snake run, Masterclass, Projections ciné et test des derniers produits ski/ snow Salomon. Rien d’extrême : de la glisse, des bonnes trajectoires et du plaisir. Infos : salomon.com Prix : gratuit

AGENDA

au profit de

ROCK THE PISTES

SKI - CONCERTS DU DIMANCHE 15 MARS AU SAMEDI 21 MARS LES PORTES DU SOLEIL

LES PLUS FUN

ROCK ON SPRING

SKI - SNOWBOARD DU VENDREDI 17 AVRIL AU DIMANCHE 19 AVRIL AVORIAZ Tests gratuits des nouveautés matériel en avant première de la saison 2020/2021 : accès privilégié aux skis, snowboards, accessoires de la saison d‘après… avec un gros focus sur la freerando + Dj sur le village avec Free BBQ ! Au programme : Atelier découverte et initiation ski de randonnée : utilisation matériel (ski, chaussures, peaux de phoques…) Sortie rando pour débutants et Sortie splitboard, et plein d’autres animation. Infos : avoriaz.com Prix : NC

Chaussez-vos skis et rejoigneznous sur les pistes, dans un cadre exceptionnel et insolite ! Des concerts pour tous les skieurs en journée sur des scènes éphémères réparties sur le domaine et uniquement accessibles à ski. Puis des concerts en après-ski dans les stations pour prolonger le plaisir ! Plus de 35 concerts proposés pendant cette semaine LIVE ! Infos : rockthepistes.com Prix : NC

GLISSE EN COEUR

SKI - CONCERTS DU VENDREDI 20 MARS AU DIMANCHE 22 MARS LE GRAND BORNAND 24h de ski en relais et de concerts, un marathon des neiges pour réunir un maximum de dons pour des associations caritatives . En 13 ans, Glisse en Cœur s’est imposé comme l’événement caritatif n°1 de la montagne française. Une occasion unique de solidarité et de ski inédit (en relais par équipes, de samedi 14h à dimanche 14h, non-stop) dans une ambiance enfiévrée par une dizaine de concerts donnés sur la scène Glisse en Cœur. Au programme : Le Gala se déroulera en musique avec Laurent Voulzy et Yoann Conte aux fourneaux le 20 mars 2020 ! Rendez-vous le 21 mars 2020 sur la scène de Glisse en Coeur - Le Concert Solidaire avec Yannick Noah Officiel ! Qui fera du Grand-Bo la 1ère date de sa nouvelle tournée suite à la sortie de son nouvel album « Bonheur Indigo » ! Infos : 2020.glisseencoeur.com Prix : à partir de 55 €, gratuit pour les spectateurs

LA JOURNÉE D’ENFER SKI ALPIN SAMEDI 21 MARS LES ARCS

1 Journée • 1 station • 5 épreuves par équipe de 3 avec : • 1 rallye sur domaine skiable pour réaliser le plus de dénivelé possible, tout au long des épreuves de la journée • 1 slalom géant chronométré, calé sur les barèmes ESF • 1 kilomètre lancé pour atteindre la plus grande vitesse sur une piste droite • 1 épreuve de skicross chronométrée à réaliser par équipe • 1 épreuve de parcours du combattant + tir à la carabine laser à ski Infos : lesarcs.com Prix : NC

SUBLI’CIMES

SKI - CONCERTS DU JEUDI 09 AVRIL AU MERCREDI 15 AVRIL LA PLAGNE Sur le domaine skiable, 5 sommets s’animent de façon décalée et originale telles des petites boules à neige qui ont toutes un univers bien à elles. Ou comment allier le ski printanier à des pauses ludiques et récréatives. Cette année, La Plagne propose un voyage autour du monde : Route 66, Jungle, Bollywood et Japon. Infos : la-plagne.com Prix : gratuit

SEPTI CONTEST XII SKI - WATER SLIDE SAMEDI 18 AVRIL SAMOËNS

Pour sa XIIème édition, le Septi Contest propose une journée de folie et une soirée immanquable sur Samoëns. Une journée avec des épreuves toujours aussi loufoques et le soir des concerts pour faire la fête ! Cette journée est l’occasion pour tous de s’affronter dans des épreuves ludiques entre neige et eau dans une ambiance conviviale et déguisée dont le thème cette année sera : Hippie. Infos : samoens.com Prix : 5 €

MK LIKE

DESTINATION

COL DU CORBIER VIVEZ UNE EXPÉRIENCE UNIQUE EN FAMILLE

Texte Thomas Monteil

Entre les deux vallées des Portes du Soleil se dresse un domaine qui n’a rien à envier aux cadors de la région. Situé à 1231 mètres d’altitude, le Col du Corbier se prépare à prouver qu’il est le rendezvous à ne pas manquer des familles pour cet hiver 2020. Un véritable terrain de jeu sur une montagne douce où tout est possible.

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DESTINATION

Cette année est une grande année pour le Col du Corbier. À la confluence des villages du Biot et Bonnevaux, la station s’apprête à dévoiler le fruit de sa restructuration. Depuis de nombreux mois, elle se prépare à occuper une place majeure dans le secteur du divertissement familial cet hiver. Une véritable renaissance qui fait suite à un renouvellement total du Col du Corbier. Tout est mis en place pour ravir petits et grands. Qu’importe votre sport de prédilection, vous trouverez votre bonheur le long des parcours mis à disposition par le Col du Corbier. Dans un cadre idéal, les plus petits pourront apprendre à skier en toute sécurité. Ouvertes de 10h à 16h en journée et de 18h à 21h en nocturne, les pistes aménagées offrent les meilleures sensations dans un décor magnifique. Et s’il vous faut une raison supplémentaire pour chausser vos skis, le chocolat chaud est offert pour les groupes de 12 personnes ! Le domaine se pare également d’infrastructures pour satisfaire les amateurs de tous sports ! Venez essayer le Fat bike ! Un VTT sur neige fait pour tenir sur terrains difficiles grâce à des pneus massifs. La prise en main vous demandera de concilier maîtrise du vélo et du ski. Après cela, vous pourrez profiter d’un sport insolite qui offre une autre manière de vivre vos descentes. Dans cette veine des sports hivernaux alternatifs, retrouvez également le Snooc ! Celui-ci se présente comme un ski de randonnée classique qui pourra vous accompagner le long des sentiers préparés par le Col du Corbier. Une fois votre marche terminée, vous pourrez assembler vos deux skis pour en faire un paret dernier-cri. S’en suivra très certainement une descente qui ajoutera une saveur toute particulière à votre effort. Nouveauté cette année : un tapis débutant, mis en service en janvier dernier, fera le bonheur de vos enfants ! La station propose également de nombreux itinéraires en ski de randonnée. Récemment titulaire du label sport responsable 2019, Le Col du Corbier est plus que jamais dans l’air du temps. Un domaine ouvert à toutes et à tous pour un hiver de folie. La nouvelle version du Col du Corbier n´attend que vous !

LA STATION A À CŒUR D’ACCOMPAGNER CHACUN DES VISITEURS L’hiver 2020 marquera également l’ouverture d’une boutique Lanches au Col du Corbier. Avec plus de 20 ans d’expérience, celle-ci vous offrira tout le soutien logistique nécessaire. Vente et location de skis, Snoocs, raquettes et vélos vous permettront de vous équiper au mieux. Véritable redynamisation du sommet, le magasin s’inscrit durablement dans la volonté de rendre le sommet plus actif que jamais. La boutique met également en place des sorties encadrées par des moniteurs. Rendez-vous sur leur page Facebook pour ne rien manquer de leur actualité !

Thonon les Bains > Col du Corbier : 26km Avoriaz > Col du Corbier : 30km Genève > Col du Corbier : 57km Annemasse > Col du Corbier : 53km

LE COL DU CORBIER www.lebiot.fr

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Crédit photos : OT St Gervais, B. Molinier

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PORTRAIT

ATHLÈTE

LOAN BOZZOLO

ETOILE MONTANTE DU SNOWBOARDCROSS

Texte Julie Gaillard

Loan Bozzolo, jeune athlète de 20 ans, originaire de Saint-Gervais prospère dans le monde du snowboardcross. Après des qualifications aux championnats du monde et une participation aux Jeux Olympiques de Pyeongchang, un bel avenir s’annonce pour lui. Membre du groupe Coupe du monde depuis l’âge de 17 ans, ses titres et ses podiums se sont multipliés sous les regards fiers et bienveillants de ses proches, qui le suivent et le soutiennent depuis sa toute première compétition. À Saint-Gervais, Loan est « l’enfant du pays », et l’espoir des Saint-Gervolains qui misent tout sur le jeune sportif. Ils se sont même réunis pour créer le Turbozz Fan Club, parce que « le suivre de loin c’est bien, mais il fallait quelque chose de plus engagé pour notre Loan national ! » confie le président de l’association. Jean-Marc Peillex, Maire de Saint-Gervais confie à son tour « Loan est un enfant du pays qui a su trouver sa voie très jeune et que je tiens à féliciter pour son parcours hors norme à tout juste 20 ans. Toute la commune de Saint-Gervais est derrière lui ». Son engouement pour les sports de glisse n’est pas récent, Loan a grandi sur des skis puis très vite le snowboard s’est imposé à lui pour devenir sa passion et sa philosophie de vie. Il enchaîne très jeune les compétitions et les belles performances, loin de se douter de l’ampleur que prendra ce sport dans sa vie. En plus du snowboard, il pratique le skate, le surf et le VTT ou le Hockey. Toutes les occasions sont bonnes pour glisser ! En 2017, le jeune sportif est la nouvelle recrue du groupe Coupe d’Europe de l’équipe de France de snowboard et affronte des athlètes venus du monde entier. En 2018, il devient alors double champion du monde junior en

individuel et en équipe. Après une grave blessure qui remet en cause sa qualification, l’athlète conserve une motivation sans failles, et voit alors ses efforts récompensés en étant finalement sélectionné pour les Jeux Olympiques de Pyeong Chang. Son rêve devient alors réalité et malgré une fracture du radius, il se retrouve en 24ème position. Parallèlement à sa carrière de sportif, il intègre la même année l’Université Savoie Mont-Blanc qui lui permet de concilier ses études et la pratique de son sport. Dernièrement, Loan a remporté 3 coupes d’Europe consécutives, a terminé 5ème au championnat du monde senior par équipe et 10ème en individuel. Des résultats admirables qui poussent sa motivation et lui donnent envie de se surpasser en ce début de saison. Malgré son jeune âge, Loan a un palmarès digne des plus grands et a su se forger un mental d’acier face à des blessures qu’il a su dépasser. Fort de toutes ses expériences, il garde les pieds sur terre, est conscient que rien n’est joué d’avance, que le sport de haut niveau implique concessions, entraînement et persévérance. LOAN BOZZOLO facebook.com/loanbozzolo

JOHAN GAUME

INTERVIEW

JOHAN GAUME LA MÉCANIQUE DES AVALANCHES

Interview Olivia Bergamaschi

Le snowboard, la neige et le freeride comme passions, Johan Gaume a souhaité dédier sa vie à la compréhension du phénomène des avalanches. Porté par une idée révolutionnaire, il a développé un modèle d’analyse capable de déchiffrer plus en détail la mécanique de ces événements aussi fascinants que dangereux. Décryptage du projet avec son créateur.

INTERVIEW

JOHAN GAUME

MATERIAL POINT METHOD Technique numérique utilisée pour simuler le comportement de solides, liquides ou gaz. En MPM, un matériau continu est discrétisé en utilisant des points matériels utilisés pour suivre le matériau dans le temps et l’espace. Ces points matériels sont entourés d’une grille de fond qui permet de résoudre les équations du mouvement de manière classique. Le caractère hybride de cette méthode (solide = points matériels et fluide = grille de fond) permet de simuler facilement les processus complexes impliquant des grandes déformations, des fissures, des collisions ainsi que les transitions et coexistences entre régimes solides et fluides, processus qui existent tous en mécanique de la neige et des avalanches.

1. SIMULATION « FLUIDE »

EN FRANCE, ON ME DISAIT QUE LE PROJET NE SERAIT PAS VIABLE AVANT 10 ANS ET AVEC LES AMÉRICAINS, ON A RÉUSSI EN 3 MOIS !

POINTS DE CALCUL FIXES DANS L’ESPACE

GRILLE DE CALCUL FIXE

Quel pourrait être le point commun entre La Reine des Neiges et un modèle d’analyse des avalanches ? À priori aucun, et pourtant, c’est bien en regardant la célèbre et récente création des studios Disney, que Johan Gaume a imaginé ce qui deviendrait le projet qui allait révolutionner le monde de la recherche scientifique dans ce domaine, une modélisation unifiée de la mécanique de la neige et des avalanches qui utilise la « Méthode du Point Matériel (MPM) ». C’est donc totalement par hasard, s’il en existe un, que Johan a fait germer l’idée d’une nouvelle méthode capable d’analyser différemment le phénomène des avalanches. Les ingénieurs Disney avaient créé pour le film d’animation, des modélisations de la neige encore jamais vues auparavant, qui retranscrivaient alors, le plus fidèlement possible, ses mouvements. Ces images vont contribuer à inspirer le jeune scientifique et le pousser à entamer sa quête vers une meilleure connaissance d’un sujet qui le fascine depuis le lycée. Quelle a été la genèse de ton idée ? Depuis 2013, date de sortie de La Reine des Neiges, j’avais envie de développer concrètement ce que j’avais dans la tête. J’ai d’abord tenté de trouver des collaborations locales en France, j’ai aussi postulé au CNRS pour un projet portant sur le sujet. Tout se soldait par un échec, on me disait que l’idée était trop ambitieuse. Je me suis ensuite tourné vers des scientifiques spécialisés dans le domaine en Suisse, mais, là encore, personne ne voulait suivre le mouvement. J’ai donc décidé d’appeler Disney ! On m’a alors orienté vers un professeur de l’Université de Californie à Los Angeles, et lui, a accepté tout de suite.

Vitesse sur la grille fixe. Le fluide ( ) passe à travers la grille et on regarde ce qui rentre et ce qui sort. On ne regarde pas le mouvement individuel de chaque particule.

2. SIMULATION « SOLIDE » POINTS DE CALCUL ATTACHÉS AU SOLIDE

Vitesse sur le solide. On regarde le mouvement individuel de chaque particule.

3. MPM HYBRIDE « SOLIDE-FLUIDE » LES PARTICULES «STOCKENT» L’INFORMATION SUR LE MOUVEMENT ET PERMETTENT DE SUIVRE LE MATÉRIAU DANS L’ESPACE ET LE TEMPS.

Tu as donc collaboré avec le monde de Disney ? Effectivement, c’est assez incroyable ! Lorsque ce professeur américain m’a donné le feu vert, j’ai soumis le projet à la Fondation Nationale Suisse pour financer mon voyage aux Etats-Unis et y travailler pendant 3 mois. Là-bas, j’ai échangé

OUT

Vitesse particule

interpolation

Vitesse grille

calcul mouvement

Présent (temps t)

Vitesse grille au temps d’après

interpolation

Futur (temps t*>t)

Vitesse particule au temps d’après

Â© Adi Bessac - Johan Gaume

JOHAN GAUME INTERVIEW

JOHAN GAUME

INTERVIEW

DEPUIS LES 20 DERNIÈRES ANNÉES, IL Y A EU ÉNORMÉMENT DE PROGRÈS SUR LA MÉCANIQUE DES AVALANCHES mes connaissances sur la physique de la neige avec des mathématiciens et tout est allé très vite. En France, on me disait que le projet ne serait pas viable avant 5 voire 10 ans et avec les américains, on a réussi le challenge de le faire en 3 mois ! Pour les films d’animation, il y a de gros moyens. Des supports adaptés, de très bons ingénieurs et le soutien d’étudiants qui travaillaient avec nous, ont largement contribué à la concrétisation du code de calcul. En quoi consiste ta méthode ? Il y a typiquement 2 types de communautés qui étudient les avalanches. La première se focalise sur le déclenchement des avalanches, donc une étude plutôt à court terme sur la prévision du risque. Cette communauté se base sur une méthode de type « solide ». La deuxième concentre ses recherches sur l’écoulement des avalanches, et là il s’agit plutôt d’une étude à long terme sur la gestion des zones de montagne et de construction. À l’inverse, cette communauté se base sur la mécanique des fluides. Je pensais que l’on pourrait peut-être combiner les 2. Si l’on arrive à bien connaître le comportement mécanique de la neige et qu’on a une méthode qui nous permet d’aller du solide au fluide, il y a alors certainement la possibilité de tout faire en même temps. À partir de là et pour faire simple, notre équipe a couplé ces 2 points de vue en permettant de modéliser à la fois le solide avant l’avalanche et le fluide avec l’écoulement de celle-ci, ce qui était une première à l’époque. Avec nos recherches, on s’intéresse donc à la prévention (bâtiments, cartographie du risque, détermination des zones constructibles) et à la prévision (pour les skieurs et snowboardeurs).

Soit au niveau de sa microstructure, soit à échelle humaine (de 1 à 2 mètres) grâce à des expériences complexes sur le terrain. Cependant, jusque là, on ne comprenait pas encore bien ce qu’il se passait sur une pente réelle. Notre méthode sert à étudier de manière précise ce qu’il se passe dans la pente grâce à de nombreuses simulations. Nous en déduisons ensuite des schémas simples pouvant être utilisés par d’autres ingénieurs dans la pratique pour définir des cartes de risques, la pression d’une avalanche sur un obstacle, la probabilité de déclenchement ou la taille d’une avalanche. Cette utilisation sera effective, on l’espère, d’ici 5 à 10 ans. Pour mener tes recherches, tu as pu créer ton propre laboratoire ? En revenant des États-Unis, on a publié un article dans ce qui représente le Graal en science, la revue Nature. Le travail accompli et cette parution m’ont permis de concrétiser ce projet avec la création du labo SLAB (Snow and Avalanche Simulation Laboratory), dédié à nos recherches. J’ai obtenu un budget pour développer la structure au sein de l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne) et les recherches ont commencé en Janvier 2019. Il y a 3 personnes qui y

À qui s’adresse ce modèle d’analyse ? Pour l’instant, le but est de mieux comprendre ce qu’il se passe à grande échelle. Depuis les 20 dernières années, il y a eu énormément de progrès sur la mécanique des avalanches. On comprend bien mieux le comportement de la neige. © Adi Bessac - Johan Gaume

INTERVIEW

JOHAN GAUME

travaillent à plein temps pour améliorer la prévention et la prévision des avalanches, plus moi, le directeur. Que faîtes-vous comme travaux au sein du laboratoire SLAB ? Le projet commun à tous est bien évidemment l’étude des avalanches en utilisant la Méthode du Point Matériel (MPM). Après, chacun s’occupe d’un sujet différent. Un chercheur sera plus sur la microstructure de la neige, un autre travaillera sur le déclenchement de l’avalanche à l’échelle de la pente (taille potentielle pour un skieur), et le dernier sur l’écoulement du phénomène (pression sur une structure ou portée de l’avalanche). Notre méthode s’applique également à l’étude des glaciers, avec notamment la simulation de la rupture d’un glacier et de la formation des icebergs au Groenland ou dans l’Antarctique. On collabore aussi avec la marque Michelin pour l’amélioration des qualités d’adhérence des pneus neige. Comprend-on mieux maintenant comment fonctionne une avalanche ? Oui, surtout pour les avalanches de plaque. Par contre, il y a encore énormément de travail à faire sur les avalanches humides. On ne comprend pas encore bien ce phénomène et sachant qu’avec le réchauffement climatique, il va y en avoir de plus en plus, il est important de les étudier. De nombreux modèles ont été développés pour cela mais on ne sait pas encore vraiment les calibrer. On manque encore de données précises et de tests en labo et donc de paramètres à rentrer dans nos ordinateurs. Le challenge est donc de réaliser de nouvelles expériences en laboratoire et sur le terrain sur neige humide pour trouver plus d’informations. Justement, on parle beaucoup du réchauffement climatique, cela a-t-il aussi un impact sur les avalanches ? A l’avenir, nous aurons plus d’événements extrêmes en montagne. Des périodes de froid et de chaleur, de neige et de pluie vont se succéder et engendreront énormément

d’instabilité du manteau neigeux. Il y aura donc soit autant, soit plus d’avalanches, particulièrement à haute altitude. Certains organismes de financement accordent des budgets à cette recherche et permettront d’en savoir plus. C’est le cas dans le canton du Valais où une antenne de l’EPFL va être créée afin d’étudier les environnements alpins sous l’effet du réchauffement climatique. Que souhaiterais-tu développer à l’avenir avec ce modèle ? Aujourd’hui, une belle simulation en 3D prend environ 4 jours, ce qui est bien trop long. Avec le boom de l’intelligence artificielle, on aimerait aller dans cette direction. On est en train de générer une base de données de simulation d’avalanches obtenue des équations de la physique. Dans l’hypothèse, ces données pourraient être utilisées en entraînement d’un modèle d’intelligence artificielle comme l’a fait Google avec ses « chat robots », entraînés par des millions de discussions différentes. Dans notre cas, l’entraînement se ferait avec une multitude d’avalanches différentes, le modèle pourrait alors s’y baser pour nous redonner l’avalanche souhaitée avec d’autres paramètres mais cette fois en temps réel. C’est une idée que l’on espère mettre en place à moyen terme, d’ici environ 5 ans. Par contre, je pense que pour une meilleure utilisation de nos modèles, il faudra revenir très bientôt à des approches classiques utilisées pour la caractérisation des sols, c’est-à-dire des tests mécaniques en laboratoire sur différents types de neige couplés à de l’imagerie de la microstructure par rayons X. Cela permettra d’obtenir les paramètres d’entrée nécessaires à faire tourner nos modèles. JOHAN GAUME slab.epfl.ch

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DESTINATION

LE DOMAINE QUI FASCINE Texte Thomas Monteil

Le Grand Massif est plus que jamais un domaine emblématique des Alpes françaises. Pourtant, l’endroit n’a pas encore livré tous ses secrets. Plus actif que jamais, ce berceau des sports d’hiver compte bien montrer une nouvelle fois qu’il est capable de surprendre. Chaque année le Grand Massif accueille nouveaux venus et habitués sur les quelques 139 pistes qui le composent. La grande variété des terrains que propose l’ensemble du domaine sait combler les amateurs de glisse des pistes vertes aux pistes noires. DES FUN ZONES PARTOUT ET POUR TOUS Installées depuis trois ans sur l’ensemble des cinq stations qui composent le Grand Massif, les Fun Zones se sont imposées comme les nouveaux outils de divertissement par excellence. Ces pistes aménagées de petits modules ou accessoires permettent d’offrir des variantes amusantes au plaisir de la glisse. On retrouve par exemple la Cool Zone de « l’Oasis » située sur la station Les Carroz. Un espace 100% glisse se dressant en haut des montagnes où des palmiers brisent le blanc immaculé de la neige. Snow park, espace boardercross et bien d’autre activités hautes en couleur vous attendent en haut du téléski de l’Oasis pour une journée de folie. On peut également voir sur la piste bleue Châlet de Morillon la Fun Zone « Ze Funky Park ». Un espace ludique agrémenté d’éléments de freestyle en tout genre de niveau rouge. Le cadre idéal pour tenter l’aventure freestyle ! Ou bien encore

« Ze Marvel Safari » sur la piste verte Marvel de Morillon. Ce long sentier thématique vous plonge dans une immersion intense au cœur de la nature avec 7 kilomètres de faunes sauvages afin de profiter au mieux du patrimoine naturel offert par le Grand Massif. LA MONTAGNE SUBLIMÉE Le Grand Massif est une invitation à vivre la montagne autrement. C’est dans cette veine que se sont développés des espaces pour amplifier ce sentiment d’escapade. Du nom de Free-Ride Zones, ces emplacements sur les stations de Flaine, Les Carroz d’Arâches et Samoëns sont une expérience à part. Sur plusieurs kilomètres, ces pistes de ski freeride balisées proposent des descentes riches en émotion, côtoyant reliefs et forêts de sapins pour un sentiment proche d’un ski sauvage. N’ayez crainte, le paysage peut aussi se vivre au travers d’autres activités comme par exemple le ski de randonnée. Le domaine offre de plus en plus d’itinéraires balisés afin d’offrir des sorties sereines en dehors des pistes de ski. Alliant des étendues glacées à perte de vue à la beauté des versants montagneux, cette pratique de plus en plus en vogue permet de profiter au mieux de nos belles montagnes. Avec 30 années d’expérience, Le Grand Massif est plus que jamais un incontournable. Les valeurs humaines et sportives du domaine le place parmi les plus grandes adresses des Alpes. Avec une offre aussi diversifiée que la clientèle qu’il accueille fidèlement année après année, le lieu ne cesse de se renouveler sans perdre ce qui a fait sa renommée. LE GRAND MASSIF www.grand-massif.com

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15 > 21 MARS 2020

P R É S E N T E N T

FOCUS

EVENEMENT

RAZOR SNOWBIKE SOMMET DU VTT SUR NEIGE

Texte Thomas Monteil

C’est un sport où la puissance doit pouvoir être jumelée à une maitrise totale du pilotage. Le VTT sur neige, qui séduit de plus en plus d’adeptes chaque année sur nos pentes enneigées, a sa compétition phare : La Razor Snow Bike à Châtel. Le VTT sur neige prend racine dans la volonté des cyclistes à vouloir faire cliqueter leurs chaînes durant la saison d’hiver. C’est donc tout naturellement que Châtel s’est organisée année après année autour de ce sport, devenu tendance. L’hiver, ce bike park qui fait la réputation de la ville auprès de toute l’Europe, se transforme en terrain de jeu pour les amateurs de descente d’un autre style.

UNE DISCIPLINE UNIQUE « La Razor Snow Bike, c’est déjà un rendez-vous à ne pas manquer » Jim Alran est l’un des organisateurs de l’événement et également un amateur de VTT sur neige. Pour lui, l’engouement autour de la pratique vient des nouvelles sensations et du défi qu’elle propose : « Il faut un minimum de pratique pour pouvoir vraiment profiter. Niveau ressentis, on peut le voir comme le croisement entre le VTT et le ski. Il faut savoir gérer cette nouvelle sensation de glisse, trouver ses appuis, comprendre comment faire jouer la balance de son poids, et sortir les pieds le cas échéant. Bien sûr, il y’a des éléments logistiques qui changent comme par exemple le choix d’avoir ou non des pneus cloutés pour mieux adhérer à la neige. Mais ça reste vraiment l’alternative hivernale pure du VTT d’été ! »

UNE ÉDITION POUR TOUS C’est dans cette optique que s’est créée la Razor Snow Bike. Annulée en 2017 et 2018 pour des raisons de météo, la version 2020 compte bien relancer la ferveur de plus belle. La journée débutera avec la course la plus attendue : le derby ! Cette année encore, plus de 120 compétiteurs sont attendus pour s’affronter le long des chemins sinueux et tout en contrastes de Super Châtel. Ténacité et technique seront nécessaires aux participants pour tenir la route et la cadence

sur l’ensemble de l’épreuve. Les cyclistes devront descendre la pente tout en passant différentes portes comme lors des épreuves de ski. Un mix des genres qui fascine les spectateurs : « C’est impressionnant de voir comme ce sport intrigue. Sur les bords de pistes, on voit des gens s’arrêter pour observer les bikers. Parfois, ce sont les mêmes qu’on retrouve sur les pistes les jours suivants ou l’année d’après ! » constate Jim Alran.

UN SPORT ÉMERGENT Mais la Razor Snow Bike ce n’est pas que son derby. L’aprèsmidi, de nombreuses activités sont prévues. Vous pourrez retrouver plusieurs parcours ayant chacun leurs spécificités. Si le cœur vous en dit, vous pourrez dompter bosses et petits sauts. Ces moments ont été spécialement organisés pour permettre à tout à chacun d’essayer cette nouvelle utilisation du VTT. Et pour ceux qui veulent pousser l’expérience jusqu’au bout, un service de VTT électrique sur neige est mis en place pour vivre encore d’une autre manière ce sport unique. Vous pourrez également tester de nouveaux types de glisse comme le Yooner, Snake Glisse, Airboard avec Ski Academy. La Razor Snow Bike, c’est l’assurance de débuter l’année du bon pied en découvrant un sport convivial et unique en son genre. Une discipline à suivre de près et un événement à ne pas louper ! LA RAZOR SNOWBIKE Samedi 01 février à Chatel www.chatel.com

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PARKS INDOOR

FOCUS

LE BOOM DES

PARKS INDOOR ALTERNATIVE TOUTES SAISONS POUR RIDERS PASSIONNÉS

Texte Olivia Bergamaschi

Depuis quelques temps, des établissements d’un nouveau genre fleurissent non loin des villes. Des alternatives à la pratique outdoor, des parks indoor où sportifs amateurs ou chevronnés se retrouvent lorsque les conditions extérieures se gâtent. Le phénomène, dont le développement s’accentue au niveau mondial, n’est pas en reste sur le territoire hexagonal. © Wolf Mike

FOCUS

PARKS INDOOR © Vojo Paul Humbert

Après les salles d’escalade, qui deviennent légion sur le sol français, on assiste à une recrudescence des salles dédiées à rapatrier en intérieur les pratiques sportives extérieures. Certaines exclusivement dédiées à la pratique, d’autres étant de véritables centres de rencontres multidisciplinaires. L’engouement pour ce genre de structure n’en est qu’à ses débuts et touche, entre autres, les amateurs de planche à roulettes mais aussi ceux du deux roues.

LES SKATEPARKS

Avec l’arrivée du skateboard aux Jeux Olympiques 2020, on assiste à la naissance d’un fort engouement pour la discipline. De plus en plus de jeunes skateurs envahissent les parks avec l’espoir de ressembler aux nouveaux héros du skateboard comme Aurélien Giroud ou Shani Bru. Des structures voient le jour dans l’hexagone, offrant aux pratiquants une opportunité supplémentaire de se perfectionner et cultiver leur style. Et si la météo se fait capricieuse, elles permettent également aux riders de délaisser rues et parks extérieurs pour un spot à l’abri, bien plus confortable.

Le Spot au Mans, l’Épicentre à Aurillac, l’Indoor Park à Montpellier, le skatepark du Palais Omnisports à Marseille, le Hangar de l’Espace Darwin à Bordeaux ou encore Le Garage, fief de la marque Nike SB à Paris sont autant d’options connues des skateurs pour pratiquer leur art. La scène locale n’est pas en reste avec le Rough Club à Valence, le Skatepark de la Bifurk à Grenoble ou le tout récent Alaïa Chalet à Crans Montana en Suisse. D’autres, hybrides, proposent un immense espace multidisciplines avec un mix entre skatepark et bike park comme le gigantesque Skillspark à Winthertur dans l’agglomération de Zurich. Aire de street, big air, bowl et pump track, pour ne citer qu’eux, promettent de longues heures de ride aux débutants comme aux experts dans des conditions plus qu’idylliques, de quoi peut-être même les pousser à délaisser complètement leur terrain de jeu extérieur.

LES BIKE PARKS

À EN CROIRE L’ÉMERGENCE DE CES STRUCTURES, LE MOUVEMENT DEVRAIT S’ACCENTUER

Plus rare mais en plein essor également, le bike park devient une aire de jeu incontournable pout tout amateur de vélo. Du VTT au BMX, dans la plupart des parks, la diversité des installations s’adapte aux deux. En France, on a droit au plus grand bike park d’Europe avec le Stride, implanté à Strasbourg. Ce n’est pas moins de 12 000 m2 consacrés au vélo, et divisés en 6 zones, que se partagent les passionnés du deux roues. Un espace Crosscountry a été imaginé, avec une piste construite entièrement en bois, pour ceux en mal de terrains en pleine nature ! Il y a aussi un nouveau venu sur la scène des bike parks français, et il est lyonnais. Weride, ouvert au public depuis l’automne 2018, est le projet de deux grands amateurs de vélo, Thomas et Jérémy. Ils ont réaménagé un ancien hangar industriel de 7 000 m2, situé à Vaulx-en-Velin, aussi pensé avec les riders de la scène lyonnaise. L’espace réunit l’essentiel des

FOCUS

PARKS INDOOR © Greg Sigaud

TÉMOIGNAGES PAUL, BMX FREESTYLE - 30 ANS – STRASBOURG La liste des parks couverts où j’ai pratiqué en France est longue : le Stride à Strasbourg, le Bowl d’Hag à Haguenau, le 80100 Skatepark à Abbeville, l’EGP18 à Paris, le Palais de la glisse à Marseille et je peux citer aussi la multitude de spots indoor qui fleurissent anarchiquement dans des endroits couverts abandonnés.

On pratique un sport qui dépend essentiellement de la météo. Lorsque c’est humide, c’est foutu ! Donc, si c’est le cas pendant un long moment ou s’il n’y a pas de lieu suffisamment éclairé pour rouler, une des seules solutions est d’aller en indoor. Il y a de très bons parks indoor qui donnent envie de faire de la route et de payer pour s’y rendre. Concernant leurs infrastructures, peu importe le « style » (courbes, street, ou autres), ce qui attire le plus l’attention, en général, ce sont soit les modules qui sont parfaitement « dimensionnés » (un savant ou hasardeux mélange de hauteur, longueur et pentes), soit les modules originaux que l’on ne verrait pas ailleurs. J’ai constaté une belle évolution des structures indoor, les plus évolutives étant celles avec une gestion amateur. Les lieux indoor gérés par des municipalités, quant à eux, sont souvent figés dans le temps et finissent par être dépassés. Quoiqu’il en soit, ne pas avoir de spot indoor pour des sports dits «urbains» est un vrai frein dans la pratique, surtout dans les régions où l’hiver est bien présent. Je suis donc à 100% pour ! FLORIAN, SKATEBOARD – 27 ANS - ANNECY

EN FRANCE, ON A DROIT AU PLUS GRAND BIKE PARK D’EUROPE AVEC LE STRIDE, IMPLANTÉ À STRASBOURG. agencements que l’on peut trouver aujourd’hui en indoor, avec des petits plus uniques en France, comme un Air Bag ou une piste BMX race chronométrée. Le développement de la pratique indoor est amorcé. Dans ce contexte, on pourrait se poser une question : Est-ce que ces parks vont dénaturer le sport outdoor en lui-même ? Cette facilité d’accès, ce confort, ne risquent-t-ils pas d’altérer l’esprit même de la pratique ? Certains y verront une opportunité énorme de pratiquer par tous temps, d’autres penseront que ce terrain indoor transforme et renie la pratique dont la place est dans la rue ou la nature. La plupart y voyant certainement une chance manifeste de se perfectionner et s’entraîner avant de pratiquer en extérieur. L’essor, lui, est bel et bien présent en France, dans le monde et ne fait que débuter. À en croire l’émergence de ces structures, le mouvement devrait s’accentuer, notamment concernant le skate et le BMX qui sont deux nouvelles disciplines inscrites au programme des prochains JO.

Localement, je skate à Grenoble, à la Bifurk. Je ride en indoor principalement quand la météo n’est pas bonne, lorsqu’on on est en road trip entre potes et qu’un park en vaut vraiment la peine. Si j’ai le choix, je préfère rouler en extérieur, là où l’on n’a pas l’obligation de porter un casque. Le fait que les parks indoor aient tendance à être glissants, surtout en courbe, est un point négatif selon moi. Cependant, lorsqu’il fait froid et nuit à 17h en hiver, c’est bien de pouvoir être en intérieur, faire des sessions un peu plus au chaud et être éclairé jusqu’en fin de soirée ! Les parks indoor sont bénéfiques pour le sport en général. C’est un bon moyen de rouler en toute saison et s’entrainer, notamment pour ceux qui pratiquent le skate à haut niveau et doivent le faire au quotidien. Le skate sera aux JO en 2020 et devient un vrai sport, qui n’est plus à l’image de l’activité de rue vue comme « délinquante » comme il l’était avant. On va vers une pratique plus agréable avec des structures plus qualitatives et une progression rapide des jeunes qui bénéficie d’un encadrement et de normes de sécurité. Après, si on en vient à parler JO et Équipe de France, on va évidement parler de budget, de standardisation des infrastructures, d’entrainement… et l’industrie du skate pourra encore changer dans le futur. PARKS INDOOR Retrouvez la liste des Parks Indoor sur : www.mokaddict.com

COUPE DU MONDE TÉLÉMARK

REPORTAGE

TÉLÉMARK EXIGENCE ET ESTHÉTIQUE DE LA GÉNUFLEXION

Texte Olivia Bergamaschi

Plus discret et réservé que son cousin alpin, on pourrait croire le Télémark élitiste. Toutefois, en creusant un peu, un sport passionnant et complet se dévoile, presque comme un art, une danse qui se joue sur les pistes, en compétition mais aussi en poudreuse. © Damien Largeron - Mikael Garcin

COUPE DU MONDE TÉLÉMARK

REPORTAGE

100

Lentement mais sûrement

Un style à part

L’ascension du Télémark ne s’est pas faite subitement et n’est pas encore finie. L’ancêtre du ski alpin, a été inventé en Norvège, par un certain Sondre Norheim. Ce charpentier norvégien invente alors, au 19ème siècle, celui qui deviendra le premier moyen de descendre les pentes enneigées des campagnes du nord de l’Europe. Puis, le ski moderne viendra le supplanter dans les années 30, le reléguant quelque peu au placard pendant des décennies. Jusqu’aux années 80, quand de jeunes et fougueux américains le ressortent et le remettent au goût du jour. Puis, il revient en Europe où il se démocratise à nouveau. En 1987, il est reconnu par la FIS (Fédération Internationale de Ski) comme un sport de compétition. Les premiers championnats du monde auront lieu cette même année et en 1995, le circuit de coupe du monde de télémark sera créé. Autre fait marquant, face à l’engouement de certains, le Club Alpin Français innove et lance un brevet d’Initiateur Télémark en 2005. Pourtant, sa pratique est restée très confidentielle jusqu’à présent. Sa non-médiatisation et son absence des programmes olympiques n’aidant pas à son développement auprès de nouveaux initiés. Il revient cependant en force sur la plupart des massifs français, notamment grâce au freeride et à la pratique de la randonnée.

Le Télémark est versatile et se pratique sur tous les terrains, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Une piste damée, de la poudreuse fraîchement tombée, sur une pente raide et engagée, dans un park en freestyle ou encore en randonnée. Peu de pratiquants pensent à cette dernière en Télémark, pourtant elle représente une alternative originale pour se faire plaisir tout en gardant une pratique proche du ski, que du bonheur en somme ! En Europe, le sport est encore timide. Ce qui n’est pas le cas aux Etats-Unis, où énormément de passionnés sortent les « lattes » de télémark pour randonner. La compétition reste la facette la plus visible de la discipline car mise en avant dans les médias. Cependant, le Freeride n’en est pas moins pratiqué. De nombreux skieurs, las de dévaler les pistes ou la poudreuse à l’aide de spatules classiques, penchent pour la liberté des talons et s’essayent au Télémark. Le style est différent, le plaisir encore plus grand. L’évolution de la randonnée à skis permet aussi à la discipline de trouver un nouvel essor et retrouver des adeptes parmi les skieurs. D’autre part, même si cela est beaucoup moins visible, certains riders pratiquent le Freestyle. Parks ou autre modules sont alors l’occasion de tester leurs aptitudes à l’équilibre. Car avec un talon libre, autant dire qu’il vaut mieux être stable sur ses appuis !

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REPORTAGE

Technique et pourtant accessible Génuflexion, talon dégagé, la technique et le mouvement sont fluides et élégants. L’équipement est sensiblement le même qu’un skieur alpin, mêmes skis et bâtons pour contrôler les virages. Ce sont les fixations et les chaussures qui diffèrent. Ces dernières seront un mélange entre chaussures de ski de fond et de ski de piste, à la fois rigides et permettant de plier le pied en mode « flex ». Au lieu de parler pied gauche et pied droit comme dans le ski traditionnel, on préfèrera dire pied avant (directeur) et pied arrière (suiveur). C’est le premier qui donne l’impulsion pour prendre le virage. Cependant, bien que restant accessible, le Télémark n’est pas forcément à la portée de tous, et le débutant aura quelques difficultés à comprendre les bases seul. On a tous plus ou moins admiré un télémarkeur sur la piste, en se disant : « Ça doit être quand même bien physique… ! ». Eh oui, physique ça l’est, sans nul doute ! Pas besoin d’avoir des cuisses bodybuildées mais un entrainement sportif régulier autre aidera fortement. Au départ, il est conseillé de prendre quelques cours, afin de bien repérer les bons gestes et apprendre la bonne technique. Ensuite, n’importe quel néophyte sera capable de faire quelques virages dès la première leçon. Puis de dévaler une piste rouge, après quelques heures d’apprentissage. Cependant, c’est avec la pratique répétée qu’un télémarkeur acquiert le fameux style, propre à cet « art » sportif. La patience sera donc de mise ici, mais le plaisir se trouve toujours dans la difficulté, n’est-ce pas ? Le Télémark pourrait se voir comme un combiné de ski alpin, de saut à ski et de ski nordique. Autant dire que la discipline est plus que complète. Cette spécificité demande aux athlètes une constance et une forme physique sans faille. Mais au delà de la pratique, l’ancêtre du ski alpin se résumerait plutôt comme un état d’esprit ou un mode de vie pour ses adeptes. Le milieu serait plus convivial et davantage porté sur une pratique plaisir que compétitive, contrairement à d’autres disciplines. De plus en plus de skieurs sautent le pas et s’essaient à la génuflexion si particulière et demandée par le sport. Pourtant, elle n’est pas encore reconnue par la Fédération Française de Ski comme un sport de haut-niveau et donc n’a pas, à ce jour, été retenue pour les JO. Du moins pour l’instant, car il se pourrait que celleci fasse son apparition aux Jeux Olympiques de Beijing en 2022, ce qui serait sans nul doute un grand tournant dans la médiatisation de la discipline.

La Coupe du monde 2020 s’attardera en France En 2020, deux étapes de Coupe du monde se dérouleront en France en débutant à Pralognan-la-Vanoise les 24 et 25 janvier, et de se poursuivre à Samoëns du 29 au 31 janvier. Les stops se feront ensuite en Europe, à Rjukan en Norvège, Oberjoch Bad Hindelang en Allemagne, Schilthorn et Thyon 4 Vallées en Suisse. À cette occasion, ce sont les meilleurs athlètes mondiaux de la discipline qui viendront s’affronter sur des épreuves de classique et de sprint. Pour l’épreuve de Samoëns, 100 coureurs de 13 nationalités différentes sont attendus. Et nos télémarkeurs nationaux sont plus que motivés pour rafler des médailles, d’autant plus que le France est la deuxième nation mondiale, un rang qui pourrait passer au premier cette année peut-être !

L’Équipe DAMES : Argeline Tan-Bouquet, Julie Bourbon, Lola Mosteiro, Iloée Ravanel, Chloe Blyth HOMMES : Matti Lopez, Noé Claye, Elie Nabot, Théo Sillon, Adrien Etievent RELÈVE : Camille Bourbon, Laly Chaucheprat, Alexis Page, Melvyn Rey

LE TÉLÉMARK EST EXIGEANT, L’ATHLÈTE DOIT ÊTRE À LA FOIS SKIEUR, SAUTEUR, FREERIDEUR ET FONDEUR !

En attendant, la France accueillera 2 étapes de Coupe du monde cet hiver, à Samoëns et à Pralognan la Vanoise. L’occasion de soutenir nos chouchous français, en très bonne position dans le classement mondial.

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Le Programme PRALOGNAN-LA-VANOISE LES 24 ET 25 JANVIER JEUDI 23 JANVIER : Arrivée des coureurs 12h à 14h : Entraînement officiel - Stade Isertan 18h30 : Cérémonie avec la participation des enfants du ski club - Place du village VENDREDI 24 JANVIER : Épreuve de Classic Sprint 9h15: 1ère manche Women 10h : 1ère manche Men 12h15 : 2ème manche Women suivie de la cérémonie de remise de fleurs (aire d’arrivée) 13h : 2ème manche Men suivie de la cérémonie de remise de fleurs (aire d’arrivée) 18h30 : Podium de la course du jour avec les enfants du club de patinage artistique - Patinoire 19h : Gala de patinage artistique - Patinoire 22h : Soirée concert - Bar du bowling SAMEDI 25 JANVIER : Épreuve de Parallel Sprint 10h : Qualifications 12h : Finales 14h : Cérémonie de remise de fleurs et podium (aire d’arrivée)10h : départ de la 1ère manche

SAMOËNS DU 29 AU 31 JANVIER MERCREDI 29 JANVIER : Épreuve de Classic Sprint 9h à 10h30 : reconnaissance (2 descentes)  11h : 1er départ  18h : remise des prix pour le classique sous la Grenette JEUDI 30 JANVIER : Épreuve de Classic Sprint 9h à 10h30 : reconnaissance (2 descentes)  11h : 1er départ  18h : remise des prix pour le classique sous la Grenette VENDREDI 31 JANVIER : Épreuve de Classic Sprint 8h45 à 9h45 : Inspection 1ère manche 10h : départ de la 1ère manche 12h à 12h30 : inspection 2ème manche 13h : départ de la 2ème manche 18h : remise des prix pour le classique sprint sous la Grenette et soirée Télémark pour clôturer l’événement.

Les disciplines en compétition Le Télémark est exigeant, l’athlète doit être à la fois skieur, sauteur, freerideur et fondeur ! Sport physique autant que visuel, le style compte autant que la technique et compte pour la note finale. En compétition, ce sont sur plusieurs disciplines différentes que les concurrents peuvent se mesurer. Le parcours Classique, le Classique Sprint, le Parallele Sprint et le Team Parallele Sprint. Les deux dernières ont été soumises par la Fédération Internationale de Ski au Comité International Olympique pour les prochains JO de Beijing en 2022. Ceci après avoir été en démonstration aux Jeux Olympiques jeunes à Lillehammer en 2016. CLASSIQUE SPRINT Composée d’un slalom géant avec saut en cours de tracer, suivi du Loom (virage relevé à 360°), pour finir le parcours en technique nordique. Le Loom fait la transition entre le slalom géant et la partie skating de l’épreuve. Elle se déroule en 2 manches d’environ 1 minute chacune. CLASSIQUE Reprend les composantes de la Classique Sprint, mais peut avoir : 2 Looms, 2 sauts et 2 skatings. C’est la discipline la plus éprouvante à cause de sa longueur. Elle s’effectue en une seule manche de 3 à 4 minutes. PARALLELE SPRINT

L’ÉVOLUTION DE LA RANDONNÉE À SKIS PERMET AUSSI À LA DISCIPLINE DE TROUVER UN NOUVEL ESSOR ET RETROUVER DES ADEPTES PARMI LES SKIEURS

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Discipline la plus récente sur le circuit télémark, apparue en 2011. Elle fait souvent sensation par le spectacle qu’elle offre. Il s’agit d’une épreuve éliminatoire où deux athlètes s’affrontent sur un “run”. La parallèle sprint comporte une partie de slalom géant de 11 à 17 portes, un saut où la distance et le style sont jugés, un virage relevé de 360° (ou Loom), et une partie de skating plus ou moins longue en fonction des pénalités reçues pendant le parcours. TEAM PARALLELE SPRINT Les règles sont identiques à la parallèle sprint. Elle se déroule avec des équipes nationales composées d’une femme et de deux hommes. Elle aussi se déroule sur le principe de huitième de finale, quart de finale, demi finale et finale.

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REPORTAGE

ARGELINE TAN-BOUQUET

THÉO SILLON

Originaire de Morillon, elle est la première française à décrocher un Globe en Télémark en 2018. Pratique depuis 10 ans.

Étudiant et originaire d’Alsace, double champion du monde junior de Télémark, champion de France en Classic et membre de l’équipe de France en compétition.

COMPÉTITION

Comment en es-tu venue au Télémark ? Je faisais du ski alpin depuis le collège en ski club puis j’ai eu une sorte de lassitude de la pratique, accentuée par le fait que je n’aimais pas l’ambiance sur certaines compétitions. Je me suis alors tournée vers le Télémark, il y avait un club à Samoëns. Dès ma première journée, j’ai eu un vrai coup de cœur avec l’équipe et avec le sport. Les bases d’alpin m’ont bien servi. C’était nouveau et différent, il y avait un peu plus de challenge. La glisse est totalement différente, c’est très fluide. Le mouvement vertical te rapproche de la neige à chaque virage. C’est aussi très joueur, on peut jouer avec le terrain. En compétition, quelles sont les principales difficultés ? Il y a d’abord la difficulté du style sur lequel nous sommes jugés. Si on est pas assez « en télémark », autrement dit, si notre fente n’est pas suffisamment grande, on est susceptible de prendre 1 seconde de pénalité par porte. Puis il y a la partie skating, qui diffère largement du ski alpin. De manière plus générale, les transitions peuvent être compliquées. Passer d’un effort en Géant, assez rythmé, à un saut où il faut se déployer, puis pouvoir se poser rapidement, ré-enchainer dans le Géant, et enfin être stratégique sur le Loom avec une vitesse maîtrisée… Ce sont plusieurs parties à gérer qui font de la pratique un sport si spécifique. Comment se passent les compétitions en général? Organisation, ambiance, entre les athlètes ? Les compétitions se rapprochent de plus en plus de quelque chose de professionnel bien qu’elles se déroulent souvent dans de petites stations. Il y a un côté très familial et une très bonne entente entre les coureurs de notre équipe, de même qu’avec les autres athlètes. On se sert les coudes, des liens forts se créent. Peux-tu vivre de ta pratique ? La plupart des athlètes français ont des sponsors qui permettent de financer leur saison en entier ou en partie mais n’en vit pas. Quelques athlètes en Suisse et en Allemagne arrivent à en vivre, ils ont un statut plus important qui leur donne accès à des avantages. Le fait que ce soit peu médiatisé raréfie les sponsors autant que les coureurs. Cela fait des années que l’on avance dans le bon sens mais on aurait encore besoin d’un gros coup de boost !

COMPÉTITION

Pourquoi avoir choisi le Télémark ? J’ai été initié au Télémark par mes parents depuis tout petit. N’ayant pas trouvé ma place dans le ski alpin en compétition et ce, malgré de nombreuses années de pratique au niveau national et au pole régional, je me suis naturellement tourné vers les compétitions de Télémark. Ce qui est intéressant c’est que la sensation de glisse est différente par rapport au ski. Cela nécessite de réapprendre les bases et d’accepter, pendant un temps, de redevenir débutant. En compétition, quelles sont les spécificités de la pratique ? En compétition, nous parcourons un géant comme en ski alpin. Au milieu, un saut avec une distance réglementaire en longueur nous est demandé, puis, à nouveau le géant pour arriver dans un Loom pour terminer dans une partie de skating d’une trentaine de secondes avant de rejoindre l’arrivée. Les compétitions se déroulent dans différents pays en Europe et parfois aux Etats-Unis. À l’occasion, plusieurs courses s’enchaînent sur une semaine complète. L’ambiance y est différente du ski alpin, c’est beaucoup plus convivial entre les athlètes. Est-ce qu’en tant que Télémarkeur, tu peux vivre de ta pratique ? Ce sport est très peux répandu et peu médiatisé, nous ne pouvons pas en vivre malheureusement. Grâce aux sponsors néanmoins, nous arrivons à payer en partie, ou même des fois en totalité, notre saison et participer aux compétitions. Afin de m’aider à poursuivre mes objectifs de compétiteur, j’ai créé une association, Massif des Vosges Télémark. Elle a pour but de me soutenir vers mes prochains projets : faire un podium en Coupe du monde et à plus long terme, gagner une étape de Coupe du monde.

LE STYLE EST DIFFÉRENT, LE PLAISIR ENCORE PLUS GRAND

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REPORTAGE

COUPE DU MONDE TÉLÉMARK

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COUPE DU MONDE TÉLÉMARK

SEB MAYER

REPORTAGE

MIKAEL GARCIN

FREERIDE

FREERIDE & FREESTYLE

Originaire des Hautes-Alpes, pratique le Télémark depuis presque 20 ans. Moniteur de ski à Verbier. Sort un film sur le Télémark « Back to the Roots » cet hiver.

Originaire de l’Ubaye, Moniteur de ski et artisan, pratique le télémark depuis 15 ans.

En Freeride, quelles sont les spécificités de la pratique ?

Pour deux raisons : la première, c’est un sport qui est beau, le geste du virage sur la piste ou dans la poudreuse reste pour moi très esthétique. La seconde, c’est une petite communauté extrêmement sympathique et il y a souvent de bons événements spécifiquement dédiés au télémark.

Tu dois, comme en ski, avoir le bon matériel. La vitesse va aider en poudreuse à rester en surface. Il faut garder un équilibre 50/50 sur les skis pour éviter d’enfourner ou de partir en rotation. Le mouvement vertical et le rythme vont permettre d’enchaîner de beaux virages. Un bon gainage et un buste droit aideront à gérer l’équilibre avant/arrière. Attention, les talons sont libres et les roulades avant font partie du jeu en poudreuse ! On parle beaucoup du côté physique du Télémark, est-ce difficile ou facilement accessible selon toi ? Physiquement, le Télémark est plus exigeant que le ski. Il faut commencer progressivement, quelques astuces techniques peuvent éviter d’être cuit après deux pistes ! Par exemple, éviter de descendre trop bas lors de la génuflexion et ne pas hésiter à se remettre en alpin pour se reposer ou pendant un passage difficile. Le Télémark reste accessible à tous, en étant bien accompagné au début, on progresse dans la bonne direction. Le plaisir et la sensation arrivent rapidement. Comment choisis-tu ton matériel ? Je choisis mon matos en fonction de l’objectif du jour : enseignement, piste, freeride, rando, bosses… Pour les skis, j’utilise un Scott Scrapper 115 en Freeride et rando. J’ai aussi un Scott Slight 100 pour tout faire, de la piste à la pente raide. En chaussure, je choisis la plus raide du marché pour un meilleur contrôle et plus de puissance, j’ai une Crispi NTN WC. En fixation, je fais confiance à la Meidjo (The M Equipment), je retrouve de la légèreté grâce au système à inserts (parfait pour la randonnée), de la puissance et du contrôle avec des ressorts ajustables. En Télémark, je conseille des skis à talon plat et assez raides, un rocker à l’avant pour la poudreuse.

Pourquoi avoir choisi le Télémark ?

Qu’est ce que cela t’apporte par rapport au ski ? Du plaisir et du fun. Et quand il tombe 30 cm de poudreuse, tu as l’impression qu’il y en a 60 cm comme la position est plus basse en virage ! Plus sérieusement, le télémark permet de gérer un équilibre supplémentaire et peut avoir du bon pour corriger quelques défauts en ski alpin. Comment choisis-tu ton matériel ? J’aime bien les skis longs. Je mesure 1,75 m et je fais du Télémark avec des 184 à 190 cm. Je préfère avoir des skis stables quand je vais dans la poudreuse. Un petit rocker à l’avant c’est toujours mieux et un bon tail à plat, ou avec un petit rocker arrière, ça aide à bien pivoter sinon ça marche aussi. Est-ce facile à trouver ? Il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de magasins équipés en télémark mais dans la plupart des stations, on peut trouver du matériel à louer et même parfois du bon matos. Pour le matériel neuf et en test, il y a un magasin spécialisé dans les Alpes, Télémark Shop à Saint-Jean-de-Sixt.

C’EST UN SPORT QUI EST BEAU, LE GESTE DU VIRAGE RESTE POUR MOI TRÈS ESTHÉTIQUE

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite débuter ? Pour débuter, je conseille de contacter un prof dans une école de ski et se procurer d’abord du matériel d’occasion pour pratiquer et progresser. Vous pouvez également participer à un événement comme la Blackschoes (Tignes), la Meidjo (La Grave) ou la Scufoneda (dolomites) avec, la plupart du temps, des leçons et ateliers pour s’initier et tester.

COUPE DU MONDE DE TÉLÉMARK Pralognan-la-Vanoise les 24 et 25 janvier et Samoëns du 29 au 31 janvier

www.pralognan.com / www.samoens.com

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LA DÉCONNEXION SELON NITRO SNOWBOARDS

Texte Olivia Bergamaschi

Et si on pouvait juste se déconnecter un moment ? Profiter, être présent et éteindre son téléphone le temps d’une session entre potes, c’est ce que suggère la team Nitro dans sa nouvelle réalisation. Offline, traduisez « hors ligne », est un hymne à la vie, la vraie, celle en dehors des réseaux sociaux, celle où l’on frôle l’or blanc, cadeau de la nature. Cette nouvelle vidéo nous propose 46 min de pur snowboard avec quelques-uns des meilleurs riders du moment.

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POUR NOUS, LE SNOWBOARD EST UNE ÉVASION ET UNE DES SEULES CHOSES QUE NOUS FAISONS QUI NOUS PERMETTE DE DÉCONNECTER

Soyons honnêtes, nous sommes tous plus ou moins accros à notre téléphone, certains plus que d’autres, mais tous accros. Passe-t-on à côté de quelque chose ? Est-ce que c’était mieux avant ? Nitro Snowboards débarque cet hiver avec un « snow-movie » bien fidèle à son style déluré et visuel de la planche à neige, mais aussi empreint de réflexion sur une tendance qui touche tout le monde, même les snowboardeurs ! Loin d’être une critique, le film est plutôt une célébration de la glisse, de l’amitié et des bons moments que les deux procurent. Knut Eliasson, responsable du marketing pour Nitro, nous parle de l’idée qui a inspirée le film : « Pour nous, le snowboard est une évasion et une des seules choses que nous faisons qui nous permettent de déconnecter, en

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nous concentrant sur le prochain virage, le prochain bord de pistes à tester, saut, carving ou « slash » de poudreuse. Cela a été notre inspiration pour cette vidéo. » Nitro snowboards nous a depuis longtemps habitués à sortir du cadre, à proposer autre chose dans ses vidéos, quelque chose qui n’est pas vraiment conforme aux standards. Créée en 1990 par Sepp Ardelt and Thomas Delago dans la ville de Seattle, Nitro Snowboards poursuit son bonhomme de chemin depuis et célébrera l’année prochaine ses 30 ans d’existence, chose plutôt rare dans le monde aléatoire du business du snowboard. Et cette vidéo confirme encore une fois la singularité avec laquelle la marque aborde le monde de la planche à neige. L’image est déstructurée, le style est brut et sans détour, le tout empreint d’une esthétique dont

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L’IMAGE EST DÉSTRUCTURÉE, LE STYLE EST BRUT ET SANS DÉTOUR, LE TOUT EMPREINT D’UNE ESTHÉTIQUE DONT SEULE NITRO A LE SECRET © Bob Plumb

seule Nitro a le secret et d’un snowboard qui va toujours plus loin et toujours plus haut. Il y a donc une philosophie à retenir, celle de lever les yeux de son écran et profiter du spectacle. Facile à dire mais cela l’est-il autant dans la pratique ? Le monde a changé et a évolué, avec les nouvelles technologies et l’accessibilité aux réseaux sociaux, il est devenu instantané et pour certains « superficiel », grignote notre temps libre et nourrit nos insécurités. Pour le rider allemand Benny Urban, il s’agit plus d’une peur de manquer quelque chose : « Pour être honnête, on est accro parce que c’est la pression que l’on se met à toujours vouloir savoir ce qu’il se passe ou ce que l’on a manqué. C’est ce sentiment qui te dit que tu as besoin d’y être (sur les réseaux). »

Pourtant la vie ne se vit pas en ligne mais bel et bien dans la réalité, et pour les riders du team, sur un snowboard. D’un autre côté, les athlètes sont bien conscients que les sponsors, grâce auxquels ils peuvent pratiquer leur passion et en vivre, attendent d’eux un minimum de visibilité et de buzz sur le net. Et, de manière positive, les réseaux sociaux sont un moyen inégalable de partager, faire rêver et inspirer une communauté, fan de glisse. Il s’agit donc de trouver un juste milieu, celui entre l’hyper-connectivité et l’isolement façon « ermite ». C’est ce que tente de décrire OFFLINE, cette fine frontière entre le « kiff » du snowboard et l’ouverture au monde en ligne. Selon Jan Scherrer, snowboardeur suisse, il faut savoir couper de temps en temps : « Je pense qu’Instagram rend la déconnexion et

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l’envie d’être juste avec soi-même encore plus difficiles. Depuis que tout le monde poste des stories, on sait ce que chacun fait, quand et où il le fait. C’est pourquoi je supprime Instagram sur mon téléphone pour 1 ou 2 mois quand la saison d’hiver est terminée. » Et cette aventure, c’est la crème de la crème des riders de la marque qui l’a vécu : Eero Ettala, Bryan Fox, Austin Smith, Sam Taxwood, Jared Elston, Marcus Kleveland, Sven Thorgren, Elias Elhardt, Ludvig Billtoft, Markus Keller, Torgier Bergrem, Simon Gschaider, Marc Swoboda, Griffin Siebert, Zeb Powell, Yung Dolli, Dominik Wagner, Benny Urban, Nils Arvidsson, Zoi Synnott, Laurie Blouin… Tous ont participé à cette création « made in Nitro » avec enthousiasme et talent comme la plupart sait le faire. Des Etats-Unis aux rues de villes d’Europe, de la poudreuse dans les Alpes aux étendues blanches de Norvège, de l’Alaska aux Balkans, les riders s’en sont donnés à cœur joie ! La morale serait donc de prendre un instant, respirer, rire avec ses potes, pratiquer sa passion sans avoir à se soucier de ses followers, ou du meilleur angle pour son post Insta. Revenir aux bases pour retrouver cette sensation incroyable d’être au présent, de profiter de ce que l’on a devant les yeux et surtout, de vivre pleinement chaque seconde. Une philosophie de vie que les riders Nitro ont bien compris et nous partagent de la meilleure manière qu’ils connaissent, un snowboard joyeux, original et créatif.

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Le mot de la fin reviendra sans doute à la légende Eero Ettala : « Si je pouvais changer mon téléphone pour un champ de poudreuse infini, je le ferais dans la seconde. »

SI JE POUVAIS CHANGER MON TÉLÉPHONE POUR UN CHAMP DE POUDREUSE INFINI, JE LE FERAIS DANS LA SECONDE Production et réalisation : Nitro Snowboards et Red Bull Media House Durée : 46 mn - Disponible en ligne sur : www.redbull.com/int-en/films/offline

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TERRAIN DE JEU INATTENDU ET SANS LIMITES Texte Olivia Bergamaschi

Repousser ses limites, ne pas compter ses efforts, multiplier les activités… Lorsqu’on est sportif, chaque occasion est bonne pour se dépasser. À Verbier, sacrée encore cette année « meilleure station de Suisse », on aime les challenges et son vaste domaine offre un terrain de jeu infini. Que l’on soit seul, en famille ou entre amis, un séjour bien rempli, une journée hors des sentiers battus, constituent toujours des occasions de créer de magnifiques souvenirs. Peu importe sa pratique, les champs de poudreuse ou les pistes damées représentent invariablement une expérience inédite, comme une chance, lorsqu’ils sont foulés à Verbier. La station sort le grand jeu en hiver avec quelques unes des activités les plus fun et sportives à faire lorsque la neige recouvre les sommets. Verbier est mondialement connue pour ses vertigineuses et immaculées pentes vierges à perte de vue. Le freeride est inscrit dans la culture des lieux et attire de nombreux passionnés épris de liberté. Grâce à des itinéraires balisés et sécurisés, on profite de la poudreuse avec l’esprit serein. La plus incroyable et surprenante alternative pour « faire sa trace » reste l’expérience Héliski. Jamais tenté ? C’est, pour tout bon freerideur, l’aventure ultime ! Ici, c’est l’Hôtel La Vallée qui propose de s’envoler à bord d’un hélicoptère, puis, après avoir été déposé, voir son visage se fendre d’un énorme sourire en dévalant d’immenses champs de poudreuse. Partir en ski de randonnée est sans doute la meilleure manière de découvrir les alentours. S’imprégner de l’atmosphère silencieuse de la nature tout en travaillant son cardio, la panacée pour les sportifs ! Des itinéraires balisés sont proposés à ceux qui désirent tenter l’expérience et pour les plus téméraires, qui souhaitent s’aventurer ailleurs, des guides professionnels montrent la voie. Et si votre passion est le ski de fond, aucun doute que les 4 pistes qui y sont consacrées feront votre bonheur. Que faire si la météo se gâte ? Le centre sportif est l’alternative idéale pour les hyperactifs qui ne restent pas en place ! Tennis, squash, basket, volley, badminton, etc… Le choix des activités est large. Un immense mur d’escalade

permet également aux débutants comme aux experts de se perfectionner en toute sécurité. Tout est pensé à Verbier pour profiter un maximum d’un domaine qui n’a pas fini de nous étonner. Entre nature sauvage et infrastructures intelligemment pensées, les images d’un séjour au cœur de cette étonnante vallée resteront longtemps gravées.

LES ÉVÉNEMENTS À NE PAS MANQUER Audi Quattro Ski Cup – du 24 au 26 janvier Ouvert à tous les amateurs de ski, l’évènement permet de vivre l’atmosphère unique d’une compétition professionnelle. La Patrouille des glaciers – du 27 avril au 2 mai Course internationale de ski-alpinisme, organisée par l’Armée Suisse. Des patrouilles de trois participants, militaires et civiles, partent de Zermatt ou d’Arolla pour rejoindre Verbier. Verbier High Five by Carlsberg – 11 avril Stars du cirque blanc, ambassadeurs de la région et amateurs anonymes s’affrontent lors de cinq disciplines sportives et amusantes : slalom géant, mini kilomètre lancé, skicross, et bien d’autres.

VERBIER www.verbier.ch

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PORTRAIT

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EDGAR CHEYLUS LE FREERIDE DANS LA PEAU

Texte Olivia Bergamaschi

À peine majeur et déjà champion ! À 18 ans, Edgar Cheylus n’en est qu’au début de sa carrière de skieur freeride et pourtant, cumule déjà les titres en compétition junior. Où s’arrêtera-t-il ? Pas maintenant, si l’on en croit ses motivations et passions pour la poudreuse.

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PORTRAIT

#TEAM_CADS

MES OBJECTIFS SERONT DE CONTINUER SUR MA LANCÉE DANS LE CIRCUIT FREERIDE EN ALLANT CHERCHER UN PODIUM AUX CHAMPIONNATS DU MONDE JUNIOR Pourquoi t’être orienté dans le Ski Freeride ? Le ski Freeride a été une évidence pour moi, depuis le plus jeune âge. En pratiquant un peu le slalom et le snowpark, je passais surtout du temps avec ma sœur, à suivre mon père dans tous les petits hors pistes de La Clusaz et Avoriaz. Puis un jour, l’occasion de rejoindre l’équipe de Seb Michaud, fraichement devenu coach après avoir fini sa carrière sur le circuit du Freeride World Tour, s’est présentée, comme pour certains de mes potes. Après un essai, il était définitivement temps de ranger mes skis alpins pour ne laisser la place qu’à mes « FAT » (= skis de poudreuse). C’est ce groupe et cette cohésion entre nous qui m’ont réellement donné envie de continuer dans le Freeride.

sessions de surf et de kite. Une sacrée complicité s’est forgée entre nous car nous avons tous les deux les mêmes passions, les mêmes objectifs et les mêmes envies, ça nous permet de partager beaucoup. Ce qui est top, c’est qu’on est totalement différents mais aussi parfaitement complémentaires, les points forts de l’un sont les points faibles de l’autre et inversement. Que t’apporte le fait d’être membre de la Team CADS en ce qui concerne tes ambitions sportives ? C’est une équipe très soudée et enthousiaste qui s’est fondée autour d’un objectif commun, promouvoir chacun notre sport au sein de notre territoire, un environnement incroyable. Pour ma sœur et moi, cette team représente beaucoup. Nous sommes les plus jeunes et nous intégrons pour la première fois un groupe constitué d’athlètes de renom que nous admirons. Cela nous pousse à suivre le chemin qu’ils ont déjà accompli et arriver peut-être un jour à leur niveau. Au delà de ce collectif, le Crédit Agricole des Savoie est un de mes plus grands partenaires. Leur soutien me permet de financer mes saisons et mes nombreux déplacements ainsi que de beaux projets à venir.

Qu’est-ce la pratique représente pour toi ? Avant tout, le Freeride c’est se lever le matin et rejoindre ses potes, rider des pentes vierges avec eux, se pousser et se donner confiance face à chaque obstacle qu’on rencontre, et s’aider à exploiter le terrain de la plus belle des manières ! Pour ma part, cela me laisse une grande liberté d’expression, c’est ce que je recherche. Trouver des lignes qui ne sont pas évidentes au premier coup d’oeil, exploiter le terrain au mieux et faire du beau ski.

SPÉCIAL 18-24 ANS

Après un titre de Champion de France et avoir remporté le FJT, quels sont tes objectifs et comment t’y prépares-tu ? C’était super de recevoir de telles récompenses ! Mais forcément, à peine après avoir pris le temps de savourer mes deux titres, je pensais déjà à la saison prochaine… Comment j’allais me préparer pour continuer à faire partie des meilleurs car la concurrence est de plus en plus rude et le niveau devient très élevé. Je me prépare physiquement durant l’été et l’automne avec Seb et mon préparateur physique Cédric Bernard. Mes objectifs pour cette année seront donc de continuer sur ma lancée dans le circuit freeride en allant chercher un podium aux championnats du monde junior qui se dérouleront à Kappl en Autriche, mais aussi de me qualifier, je l’espère un jour, au sein de l’Elite mondiale du Freeride. Ta soeur Astrid est aussi Championne de France et membre de la Team CADS, quelle est votre relation ? Tout au long de l’année, on passe notre temps ensemble sur les skis ou bien sur l’eau pendant l’été à partager des

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COMPÉTITIONS HORS PISTES ET HORS NORMES Texte Olivia Bergamaschi

Dès les premiers flocons, les freerideurs du monde entier se tournent vers les montagnes pour retrouver leur jeu favori, la glisse hors pistes. Dédié aux esprits libres, le Freeride possède sa propre compétition internationale, le Freeride World Tour, qui récompense chaque année les meilleurs athlètes de la planète. Focus sur cet événement aussi impressionnant que vertigineux.

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UNE HISTOIRE DU FREERIDE C’est bien en France que la pratique hors pistes a commencé à faire des vagues, voire de grosses déferlantes de poudreuse, vers la fin des années 70 avec des aventuriers d’un nouveau genre. Ils s’appelaient Sylvain Saudan, Patrick Vallencant, Bruno Gouvy ou Jean Marc Boivin et n’hésitaient pas à se rendre dans les pentes les plus raides pour s’adonner à leur passion. Depuis ces premières descentes de pionniers, visionnaires et quelque peu têtes brulées, le Freeride a évolué. Ils furent suivis de près par les américains. Des icônes comme Glen Plake et Scott Schmidt, révolutionnent le style et changent la donne, ouvrant un peu plus l’expérience au reste du monde dans la décennie des eigthies. C’est en 1991 que la première compétition de Freeride a lieu, les World Extreme Ski Championships. Elle se déroule à Valdez en Alaska et réunira la crème de la crème des freerideurs américains de l’époque. Attirés par cet événement hors normes, de jeunes riders français et européens ne tardent pas à tenter leur chance outreatlantique. L’un d’eux, Guerlain Chicherit, réussira même l’exploit de remporter le premier titre en 1999, surpassant les meilleurs athlètes et même son mentor, Seb Michaud. Cette date fut un tournant décisif dans l’évolution du Freeride, avec une exposition inattendue et bénéfique de cette pratique au reste du monde. Un an plus tard, c’est au tour du snowboard de briller en compétition, toujours en Alaska, avec les World Extreme Snowboarding Championships. L’épreuve deviendra plus tard, sous l’égide du talentueux Nick Peralta, le King of the Hill. Deux manifestations qui verront se succéder de grandes pointures du monde de la planche à neige telles que Matt Goodwill, Shaun Palmer, Steve Klassen, Tina Basich ou Axel Pauporté.

CET ENGOUEMENT PREND DE L’AMPLEUR ET POUSSE UN JEUNE FREERIDEUR, NICOLAS HALE-WOODS, À LANCER LE VERBIER XTREME EN 1996

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Cet engouement prend de l’ampleur et pousse un jeune freerideur, Nicolas Hale-Woods, à lancer le Verbier Xtreme en 1996, à l’origine strictement réservé au snowboard. En accueillant les 10 meilleurs skieurs mondiaux en 2004 et en mixant les disciplines cette année là, la compétition devient un événement incontournable du milieu de la glisse, un avant-goût de celui que l’on connaît aujourd’hui.

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QU’EST-CE QUE LE FREERIDE WORLD TOUR ? Depuis l’Xtreme de Verbier, l’événement a grandi. Sous la direction de la société FWT Management SA, il devient en 2008 le Freeride World Tour (FWT) et donne également naissance à d’autres compétitions et programmes connexes, le Freeride World Qualifier (FWQ), le Freeride Junior World Championships (FJWC), le Freeride Junior Tour (FJT) et le Freeride World Club (FWC), en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, et en Océanie.

FREERIDE WORLD TOUR 5 évènements 50 riders FREERIDE WORLD QUALIFER 60 évènements 2700 riders FREERIDE JUNIOR TOUR & WORLD CHAMPIONSHIPS 70 évènements 1800 riders

FREERIDE WORLD TOUR ACADEMY 13 écoles de ski 300 riders

Circuit de pratique freeride en snowboard et en ski réunissant les meilleurs riders de la planète dans une compétition sur les plus prestigieuses « faces » à travers le monde. L’exclusivité de cette compétition d’audaces et de prises de risques réside également dans le fait que rien n’est construit sur place, rien n’est damé, rien n’est modifié. Le terrain est certes sécurisé mais aucune transformation n’est apportée aux faces qui seront descendues par les freerideurs. Ainsi, l’essence du Freeride est préservée, on célèbre la montagne et ce qu’elle nous donne. 100% naturel, 100% brut, les compétiteurs doivent faire avec et imaginer leur trace sur cette même montagne, sauvage et abrupte, sauter des corniches, descendre des couloirs et nous faire rêver en utilisant leurs talents et leur créativité. Il y a une porte de départ et une ligne d’arrivée, c’est tout. Dans un souci d’équité et de respect des concurrents, un conseil de freerideurs pros, le PFB, a été créé et s’assure du développement positif de la pratique Freeride avec les compétitions du FWT. Il est composé d’athlètes reconnus du milieu et chapeauté par un secrétaire général. Leur tâche est de donner leurs opinions et faire entendre leurs voix en ce qui concerne le calendrier des événements, le format de compétition, les règles de jugement, l’accessibilité de nouveaux venus sur le circuit et le système de notation.

100% NATUREL, 100% BRUT, LES COMPÉTITEURS DOIVENT FAIRE AVEC ET IMAGINER LEUR TRACE SUR CETTE MÊME MONTAGNE

Circuit de qualification pour découvrir les athlètes freerideurs en devenir qui pourront ensuite participer au FWT. Ces derniers accumulent des points au travers de 80 événements organisés partout dans le monde (dont 40 en Europe). Les événements sont divisés en un système de 4 étoiles. Un podium d’une compétition 4* rapporte davantage de points qu’un 3* ou un 2*. La liste de critères pour cette notation prend en compte la difficulté de la face, l’importance de l’organisation et le montant de la récompense.

Circuit de compétitions dédié aux jeunes athlètes de 10 à 18 ans. Ces jeunes ont aussi droit à un apprentissage complet sur la prévention en matière de blessures, de sécurité et d’environnement montagnard.

Réseau d’écoles de ski coopérant avec le FWT pour apprendre et développer la pratique freeride.

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ÉDITION 2020

NOS FRENCHIES EN COMPÉTITION

En 2020, le Line Up se compose de 11 skieuses et 23 skieurs, 6 snowboardeuses et 9 snowboardeurs. Parmi eux, on compte 5 français : Marion Haerty et Victor de le Rue en snowboard, Wadeck Goark, Léo Slemett et Juliette Wilmann en ski.

Nous sommes vraiment fiers de nos riders français qui excellent en compétition freeride. Cette année, ils sont 5 à concourir pour le titre dont 2 vainqueurs de l’année passée !

LES FREERIDEURS

Ces athlètes sont les meilleurs. Pour les catégories Ski femme, snowboard femme et snowboard homme, sur des centaines de participants, c’est seulement 1 rider qui est sélectionné par région(1) et par catégorie, cela laisse imaginer le niveau plus qu’exigeant de la compétition. En ski homme, ils seront 3 chanceux par région. Ils ont réussi à cumuler assez de points au FWQ pour se qualifier afin de concourir sur le circuit des pros, le FWT. D’autres ont déjà participé la saison précédente et sont d’office reclassés pour cette nouvelle session en 2020, comme par exemple Victor De le Rue qui viendra défendre son titre de champion du monde. Certains ont également pu bénéficier de « Wild Cards », sésames attribués à certains en fonction de plusieurs facteurs : • Tour Wildcard : attribuée en raison d’une carrière exemplaire et reconnue dans le milieu, à un rider qui revient sur le circuit après s’être blessé ou encore à un athlète issu du freestyle ou autre et qui souhaite s’essayer sur le tour. • Local Organizer Wildcard : 2 sont attribuées par événement et par discipline à des riders locaux pour mettre un coup de projecteur sur certains talents. • Injury wildcard : attribuée à un athlète qui s’est blessé durant le tour.

VICTOR DE LE RUE SNOWBOARD • 30 ANS

Gagnant 2019 du FWT. Originaire des Pyrénées, il est aussi le petit frère du freerideur Xavier de le Rue. Il a commencé par concourir en boardercross avant de se passionner pour le freestyle puis le freeride. Elu meilleur rider français de l’année en 2012, 2013 et 2014.

LES ÉTAPES

MARION HAERTY SNOWBOARD • 27 ANS

Hakuba (Japon), du 18 au 25 janvier Kicking Horse Golden BC (Canada), du 6 au 12 février Ordino Arcalís (Andorre), du 28 février au 4 mars Fieberbrunn (Autriche), du 7 au 13 mars Verbier (Suisse), du 28 mars au 5 avril

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Gagnante 2019 et 2017 du FWT, vice-championne en 2018. Elle est originaire de Grenoble et s’est d’abord illustrée en freestyle avant de se spécialiser en freeride. Son court métrage, « Insitu », mélant esthétisme de la nature et snowboard, réalisé avec la société de production PVS Company, sort cet hiver.

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LE SYSTÈME DE NOTES ET LE JURY

WADECK GORAK SKI • 30 ANS

Gagnant 2019 de l’Xtreme de Verbier du FWT. Originaire de Pra Loup, il a d’abord suivi le parcours classique ski alpin et ski études pour dériver ensuite sur une pratique plus extrême du ski.

Grosse responsabilité que de juger ceux qui s’élancent dans la pente. Ils sont 6 juges, mandatés pour le faire, dont 3 issus du milieu du ski et 3 du snowboard. Ils auront la lourde tâche de noter chaque concurrent en se basant sur une « impression générale » et sur différents critères. Au delà du côté technique, c’est tout un panel d’éléments qui sont évalués, en tenant compte également de l’enneigement, des conditions et des éléments extérieurs. Un manuel a été créé par les organisateurs, avec l’aide du conseil des freerideurs pros pour clarifier le système de notation. Il dit, entres autres : « Un juge doit se demander avec quelle rapidité, quelle ampleur et quel contrôle un athlète performe, en comparaison avec la profondeur de la neige, comment celle-ci a été exposée et quelles sont les conditions neigeuses dans lesquelles l’action se fait. »

LA NOTATION SE BASE SUR 5 CATÉGORIES : DIFFICULTÉ ET CHOIX DE LA LIGNE Ici, on juge le compétiteur sur son choix de trajectoire dans la pente. On analyse le facteur danger, comment l’athlète gère les différents passages difficiles du parcours, la créativité et la singularité du run comparé aux autres.

LEO SLEMETT SKI • 26 ANS

Gagnant 2017 du FWT et 2nde place à l’Xtreme de Verbier en 2019. Il est originaire de Chamonix dont il sillonne les pentes depuis l’âge de 3 ans. D’abord en ski alpin jusqu’à 12 ans puis il se tourne naturellement vers le terrain backcountry qui lui procure beaucoup plus de fun.

CONTRÔLE Parce que le contrôle est la pierre angulaire du freeride, les juges vont devoir déterminer si le concurrent a été assez précis et a su gérer sa ligne. Est-il tombé ? A-t-il eu des hésitations ou a-t-il descendu cette pente avec une confiance sans failles ? C’est souvent dans cette catégorie que les néophytes luttent. FLUIDITÉ Là encore, il est question de confiance en soi. La confusion est exclue et la trajectoire doit apparaître fluide aux yeux du jury qui s’attend à un run réfléchi certes mais aussi limpide et régulier. SAUTS ET TRICKS C’est le côté spectaculaire de la compétition, les sauts sont probablement ce qui impressionne le plus dans ce genre de compétitions, et les rend aussi excitantes. L’amplitude, la maîtrise de la figure et la réception du saut seront décortiquées pour en déterminer la valeur. Aucun doute que le spectacle est très souvent au rendez-vous avec la crème de la crème des riders. TECHNIQUE Ce critère est regardé de près dans les compétitions juniors ou amateurs. Pour le FWT, la technique sera plus une question de style et de manière de rider propre à chacun et l’athlète confirmé ne se verra pas pénaliser pour ça.

JULIETTE WILMANN SKI • 26 ANS

Originaire de Barcelonette, elle arrête le ski alpin après 10 ans de compétition pour se dédier au freeride. Elle vit aujourd’hui à Chamonix.

Ces 5 critères et « l’impression générale » du jury détermineront le score final de chaque compétiteur. Pour évaluer un run, les juges utilisent un système de points avec une note unique allant de 1.0 à 10.0. Le but de cette notation, approuvée par les riders, est d’avoir un jugement unifié entre le FWT, le FWQ et le FJT. Ceci en laissant également à chaque style de glisse, ski ou snowboard, la possibilité de gagner.

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FWT LE CLASSEMENT Il y a 4 catégories distinctes sur les compétitions : Ski homme, Ski femme, Snowboard homme et Snowboard femme. Les freerideurs s’affronteront sur 5 étapes différentes en 2020. Au terme des 4 premiers stops, les juges procèdent à un total des 3 meilleurs résultats de chaque compétiteur, cela s’appelle le « cut ». Puis de là sont sélectionnés les chanceux qui participeront à la 5ème et dernière étape à Verbier et pourront donc concourir pour le titre mondial. Il s’agit d’environ 60% du groupe de départ qui aura le droit de fouler la descente du Bec des Rosses, soit 13 skieurs, 6 skieuses, 4 snowboardeuses et 6 snowboardeurs. Ces derniers seront également automatiquement qualifiés pour la saison d’après, en 2021. Une fois la compétition terminée à Verbier, les 4 meilleurs résultats sur les 5 étapes seront conservés pour désigner le grand gagnant.

LA SÉCURITÉ Le Freeride comporte en lui-même énormément de risques et même si la montagne est sécurisée par des experts des conditions neigeuses et météorologiques avant et durant la compétition, elle reste imprévisible. C’est pourquoi, les organisateurs demandent à chaque participant de concourir avec un détecteur de victimes d’avalanche ou ARVA, une pelle, une sonde, un casque, une protection dorsale et un sac airbag. Le FWT a aussi engagé un partenariat avec le système RECCO. Ce capteur permet aux secours de retrouver rapidement une victime d’avalanche, chaque compétiteur en est équipé. Ces équipements sont obligatoires pour participer au FWT. Un harnais peut aussi être rendu obligatoire selon les conditions d’enneigement. D’autre part, en prévention, des formations menées par l’ISTA (= International Snow Training Academy) sont dispensées aux participants du FWT. Ceci afin de s’assurer qu’en cas de problème, les concurrents soient en mesure de réagir vite et surtout savoir quoi faire. Pour l’organisation de l’événement, ces formations représentent le BA-BA de toute pratique Freeride. En 2020, dès le 18 Janvier, la planète Freeride sera en ébullition pour le coup d’envoi du FWT. Entre directs et replays diffusés, le public du monde entier pourra suivre les performances de ces riders hors du commun qui devraient encore rivaliser d’imagination pour tous nous faire rêver. Plus proche de nous, l’étape de Verbier, la grande finale, sera sans doute encore une fois l’occasion de s’en mettre plein les yeux pour tous les amoureux de pentes raides.

L’ÉDUCATION EST LE PREMIER ET PLUS IMPORTANT ASPECT DE LA SÉCURITÉ EN MONTAGNE

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PETIT LEXIQUE DU FREERIDE Pour le FWT, voici quelques termes et leurs définitions qui vous feront passer pour un pro : FREERIDE : Discipline qui se pratique hors des pistes, sur des terrains naturels et non damés, dans le backcountry et le sidecountry. FREESTYLE : Discipline officielle des Jeux Olympiques qui rassemble le ski de bosse, le halfpipe, le saut à ski et le slopestyle. BACKCOUNTRY : consiste à rider dans une région rurale peu peuplée sur des pistes non damées et non marquées. Le sol et la neige ne sont ni surveillés, ni entretenus. SIDECOUNTRY/SLACKCOUNTRY : du backcountry mais accessible depuis une station. BUMPS : Synonyme de bosses, les monticules de neige formés par les virages répétés des skieurs / snowboardeurs. DROPPING IN : Départ de descente d’un snowpark, d’une falaise ou d’une corniche avant d’arriver sur un nouveau terrain. FRESHIES : Poudreuse fraîche, encore vierge de tout passage. GNARLY : Conditions de terrain difficiles. SHRED THE GNAR : Descendre avec une très grande vitesse, habilité, ou enthousiasme spécialement sur un terrain difficile. SKETCHY : Quand une figure est réussie mais que le style n’est pas au rendez-vous. JERRY : Personne qui n’a aucune connaissance en ski ou snowboard (par exemple, porter un jean sur les pistes).

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FWT L’EXERCICE DE STYLE CONSISTE À JONGLER ENTRE LES DIFFÉRENTES DESTINATIONS, TOUT EN PROPOSANT UN « PRODUIT » CONSISTANT

Pouvez-vous nous dire combien de personnes travaillent pour le circuit FWT aujourd’hui ? Comment gérez-vous une telle « machine » ?

NICOLAS HALE-WOODS

PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL DU FWT Quelles ont été les réactions lorsque vous avez créé l’Xtreme Verbier ? Le doute, avant l’événement, a laissé la place à l’admiration vis-à-vis des Julie Zell, Steve Klassen, Gilles Voirol et Jérôme Ruby qui ont enthousiasmé le public sur place, et les téléspectateurs qui n’avaient jamais vu ce genre d’images. Tout le monde a été conquis, on sentait qu’il y avait quelque chose à fort potentiel. Il aura ensuite fallu 10 ans pour le convertir en Freeride World Tour (2008). Qu’est-ce qui vous a donné envie de le faire ? La passion pour le freeride, et le feeling qu’il y avait une opportunité d’évoluer dans un environnement qui nous faisait rêver. En 1996, ça ressemblait à quoi ? Sur le fond, peu de choses ont changé. La montagne donne toujours des frissons aux riders et aux spectateurs. La vitesse et l’amplitude des sauts a doublé, la communication a décuplé grâce à une captation plus sophistiquée et les réseaux sociaux. Le tout s’est professionnalisé, mais la bière après l’événement a le même goût qu’il y a 25 ans. Au début, l’épreuve était réservée au snowboard, pourquoi avoir décidé d’ajouter du ski ? À la fin des années 1990, les skieurs invités pour des démonstrations, dont Seb Michaud, Dominique Perret et Francine Moreillon, descendaient la face moins vite que les snowboardeurs et de manière moins spectaculaire. Certains ont même dit que le Bec des Rosses « était une montagne pour les snowboardeurs, pas pour les skieurs… ». Dès 2003, les fabricants de ski, s’inspirant du snowboard, ont proposé du matériel plus adapté au freeride. En 2004, la descente d’Ian McIntosh a démontré que le Bec était aussi une montagne pour les skieurs.

L’organisation d’un événement varie de 200 personnes à Verbier, à 80 personnes à Kicking Horse. Nous avons un staff de base de 12 personnes à l’année, 25 personnes en hiver, auquel s’ajoutent une équipe de production vidéo et photo, des comités d’organisation locaux, des mandataires et des bénévoles. L’exercice de style consiste à jongler entre les différentes destinations qui sont très variées, tout en proposant un « produit » consistant. Que pensez-vous de l’évolution du Freeride et que souhaitez-vous pour l’avenir de la pratique ? L’évolution est fantastique, avec aujourd’hui, du côté de la compétition, 165 événements dans le monde réunissant 5 500 riders licenciés. L’industrie du ski, et presque toutes les stations communiquent sur le freeride. La discipline originelle du ski ; les valeurs de liberté, de partage, de découverte et de voyage en font une activité, un style de vie excitant aux yeux d’une grande communauté. Comment imaginez-vous le FWT de demain ? Quels sont les axes d’évolution ? Le FWT de demain nous permettra de découvrir encore de nombreuses montagnes inexplorées. Les axes de développement sont notamment géographiques avec l’Asie, qui est vaste puisqu’elle s’étend de la Turquie à la Sibérie en passant par la Chine. Les pays d’Europe de l’Est sont aussi en pleine évolution. L’aspect de l’éducation, proposant des académies et clubs de freeride mettant l’accent sur la sécurité est également un grand chantier. L’aspect environnemental est un thème qui va être développé et deviendra central à court terme. Dans l’ensemble, la communauté freeride est loin d’avoir atteint son point de saturation, et le freeride est une des plateformes, tout comme le surf, qui rassemble un public de tout âge et de toute nationalité, qui parle le même langage.

LE FWT DE DEMAIN NOUS PERMETTRA DE DÉCOUVRIR ENCORE DE NOMBREUSES MONTAGNES INEXPLORÉES

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Â© Dom Daher

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FWT ON A PU ASSISTER À DES MOMENTS PAS TOUJOURS FACILES EN GESTION DE STRESS ET D’ÉMOTIONS FACE À LA MONTAGNE Par contre, la visualisation de mes lignes commence maintenant, à mes heures perdues, j’imagine mes sensations sur la planche et cela me donne la pêche ! Qu’est-ce que ce titre a changé dans ta vie personnelle et professionnelle ? Ça m’a permis d’être reconnue comme une vraie athlète, d’être écoutée car que tu le veuilles ou non, un titre de champion du monde est une étiquette dans notre société. Cela peut t’apporter beaucoup en terme d’opportunités dans le snowboard mais aussi hors snowboard.

MARION HAERTY

CHAMPIONNE DU MONDE DE FREERIDE 2019

Quelle est ta vision du Freeride ? Ma vision du Freeride, c’est le dessin que tu peux créer à l’aide de ta planche. Tu dessines ton propre style, ton histoire et même tes émotions. Cela est devenu mon fil de conducteur de vie.

Raconte-nous ta première expérience sur le FWT.

De l’extérieur, cela paraît impressionnant. Comment se vivent les épreuves de l’intérieur ? C’est une grosse machine qui doit s’adapter aux caprices de la météo, avec toutes les entités impliquées et avec les engagements du FWT. Nicolas Hale Woods, derrière les commandes, fait son possible pour gérer tout ça. On a pu assister à des moments pas toujours faciles en gestion de stress et d’émotions face à la montagne, mais aussi à des moments incroyables où toutes les étoiles étaient alignées pour que tout se passe bien. Ça a notamment été le cas la saison dernière, à part sur l’étape d’Andorre qui était alors l’étape qualificative pour la saison d’après. Nous y avons attendu la neige une semaine pour éviter de descendre une face qui aurait pu être dangereuse. L’épreuve s’est déroulée sur une pente qui ne mettait pas tout le monde d’accord, entre puristes du Freeride et freestylers. En 2020, tu défendras ton titre de championne du monde de Freeride. Comment te prépares-tu mentalement et physiquement ? Je prends soin de moi un maximum, j’écoute mon corps mais aussi mon coeur. J’évite de penser « titre » l’année prochaine. En ayant déjà vécu cette situation en 2017, la pression m’avait beaucoup épuisé avant l’hiver.

LA VISUALISATION DE MES LIGNES COMMENCE MAINTENANT, À MES HEURES PERDUES, J’IMAGINE MES SENSATIONS SUR LA PLANCHE ET CELA ME DONNE LA PÊCHE !

C’était un grand virage à 90°, je quittais d’un coup le monde du slope style pour être invitée sur le circuit du FWT. Ceci après avoir gagné 3 qualifiers en une semaine à la Freeride week de Verbier, quelques jours avant la première étape en Andorre à l’époque, c’était dingue ! Et l’ambiance avec tous les athlètes était hyper stimulante, j’ai notamment de magnifiques souvenirs avec Estelle Balet et Anne Flore Marxer.

FREERIDE WORLD TOUR www.freerideworldtour.com

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L’ESPRIT D’AVENTURE ®

FĒNIX 6 SERIES

REDBULL ILLUME

PORTFOLIO

LE GRAAL POUR TOUS LES PHOTOGRAPHES DE SPORTS D’ACTION ET D’AVENTURE

Texte Olivia Bergamaschi Photos Redbull Illume

Ils sont des milliers à participer depuis 2007 au plus grand concours de photographie international créé par une célèbre marque de boisson énergisante. Être sélectionné pour le Red Bull Illume et encore mieux, le remporter est une consécration pour tout photographe qui souhaite être reconnu dans le milieu des sports d’action et d’aventure. Photographe : © Vegard Byrkjeland Aasen Athlète : Knut-Hendrik Lajord Snitjer Lieu : Hurrungane, Norway Appareil : Sony A7r2 Objectif : Sony 16-35 f4 ISO : 640 F-Stop : 5.0 Vitesse d’obturation : 1/200s

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PORTFOLIO

REDBULL ILLUME

C’est un challenge colossal que le Red Bull Illume s’impose à chaque édition : trier les milliers d’images qui sont envoyées par autant de photographes disséminés dans le monde entier. Pas étonnant, en ce sens, que la compétition n’ait eu lieu que tous les 3 ans jusqu’à présent ! En 2019 cependant, les choses changent et le rythme se réduit à un événement bisannuel dont le prochain se tiendra donc en 2021. Cette 5ème édition a, encore une fois, tenu toutes ses promesses avec des clichés créatifs, vibrants, sauvages et témoins de ce qui se fait de mieux dans le monde des sports d’action. Amateurs ou professionnels, ces artistes de la photo, aussi talentueux que nombreux, ont rivalisé d’ingéniosité pour proposer aux 50 juges, des œuvres à la hauteur de la prestigieuse renommée de l’événement. Le jury, composé d’experts de la photographie, a dû désigner 55 finalistes dans 11 catégories différentes et finalement, encore distinguer parmi eux un grand gagnant toutes catégories confondues. Ce sont une exposition et une renommée internationales qui attendent les finalistes de ce concours. En plus de récompenses exceptionnelles comme du matériel professionnel de photographie, les gagnants profiteront d’une exposition de leurs œuvres sur 3 continents avec le Red Bull Exhibit Tour. Et cette année, le tour se développe en proposant, en plus d’une expo, des photographies de nuit sur des boxes de 2x2m en ville, dans la rue, une exhibition dans des lieux spécifiques sur support digital. Une occasion inespérée pour des photographes jusqu’alors peu médiatisés pour la plupart. Parmi les nouveautés 2019, l’ajout de la catégorie Moving Images constitue une vraie ouverture au monde artistique de l’image dans toute sa largeur. En effet, cette partie est dédiée aux vidéastes et à l’image en mouvement, évolution par rapport à l’image figée d’un cliché. Des mini-vidéos de 5 à 30 secondes seront décortiquées et inspectées par le jury pour déterminer laquelle sera la plus inspirante. On note aussi, en résonnance à l’explosion de la photographie sur les réseaux sociaux, l’apparition d’une catégorie Best of Instagram By Sandisk. Celle-ci devrait sans doute rendre le monde de la photo un peu plus accessible à tous les amateurs en recherche de reconnaissance. Globale, hétéroclite, moderne, cette compétition, réunissant des photographes aux grandes aptitudes, devrait faire briller les étoiles dans les yeux du public encore en 2019, en montrant de nouveau cette année que le monde est pourvu de talents insoupçonnés et que la créativité de l’humain n’est pas prête de se tarir. Prochain rendez-vous en 2021 ! Retrouvez notre sélection des clichés de quelques semifinalistes dans ce portfolio et le reste de ces images inédites sur le site internet et les réseaux sociaux de Red Bull Illume. RED BULL ILLUME www.redbullillume.com

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LES CATÉGORIES : BEST OF INSTAGRAM BY SANDISK • Nouveau en 2019 Images soumises sur Instagram des meilleures actions outdoor et d’aventure. EMERGING BY RED BULL PHOTOGRAPHY • Nouveau en 2019 Dédiée aux talents en devenir, de 25 ans ou moins. Pas de vidéo et pas de manipulation d’image. MOVING IMAGE • Nouveau en 2019 Petites vidéos entre 5 et 30 secondes. RAW • Nouveau en 2019 Prises de vue brutes montrant la vraie image. Non redimensionnée, non retouchée et sans filtre. CREATIVE BY SKYLUM Images qui ont été retouchées de manière digitale ou modifiées après altérations dans la production ou le procédé d’édition digitale. ENERGY Les photos qui montrent l’énergie, la vitesse et la force qui émanent d’un athlète en action. INNOVATION BY SONY Un angle unique, une idée visuelle, un format différent, des effets inhabituels… quelque chose qui n’a pas été vu avant, de la pure image créative. LIFESTYLE La vie quotidienne représentée avec créativité, musique, culture et tout ce qui entourent les sports d’action. Ou des moments pris sur le vif, avant ou après l’action. MASTERPIECE BY EYEEM Des images qui mettent en lumière les compétences artistiques et le style unique des photographes. PLAYGROUND Le terrain de jeu des athlètes est mis en avant : paysages, lieux, structures et environnement. WINGS La capture de la performance d’un athlète lorsqu’il saute, agit dans les airs, tombe ou grimpe.

REDBULL ILLUME EN CHIFFRES • 5ème édition • 200 demi-finalistes • 60 finalistes • 11 gagnants • 1 grand gagnant • 50 juges • 11 catégories •100 000 € de valeur de matériel pour les gagnants. • 59 551 photos envoyées par des photographes issus de 120 pays

PORTFOLIO

REDBULL ILLUME CATÉGORIE

CREATIVE BY SKYLUM

Athlète : Anna Zaikina Lieu : St.Petersburg, Russia Appareil : Nikon D800 Objectif : Nikon 24-70 f/2.8 ISO : 200 F-Stop : 4 Vitesse d’obturation : 1/640s

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PORTFOLIO CATÉGORIE

REDBULL ILLUME BEST OF INSTAGRAM BY SCAN DISCK

Athlète : Guy Robertson & Greg Boswell Lieu : Bidean nam Bian, Scotland

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REDBULL ILLUME

Appareil : Sony A7RII Objectif : Sony FE 70-200mm f4.0 OSS ISO : 250 F-Stop : 7.1 Vitesse d’obturation : 1/250s

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PORTFOLIO CATÉGORIE

REDBULL ILLUME CREATIVE BY SKYLUM

Athlète : Daniel Liska Lieu : Bohemian Paradise, Czech Republic

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REDBULL ILLUME

Appareil : Sony A7 III Objectif : Sony FE 16-35 F2.8 GM ISO : 1250 F-Stop : 3,5 Vitesse d’obturation : 1/1000s

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PORTFOLIO CATÉGORIE

REDBULL ILLUME EMERGING BY RED BULL PHOTOGRAPHY

Athlète : William Larsson Lieu : Engelberg, Switzerland Appareil : Dji Mavic Pro Objectif : 4,7 mm ISO : 100 F-Stop : f/2,2 Vitesse d’obturation : 1/3000s

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PORTFOLIO

REDBULL ILLUME CATÉGORIE

PLAYGROUND

Athlète : Rush Sturges Lieu : Spirit Falls, Washington Appareil : Canon 6d Objectif : 17-40mm ISO : 1600 F-Stop : f/6.3 Vitesse d’obturation : 1/1000s

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PORTFOLIO CATÉGORIE

REDBULL ILLUME MASTERPIECE BY EYEEM

Athlète : Benjamin Kofler Lieu : Castelmezzano, Italy

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REDBULL ILLUME

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Athlète : Levi Glenney Lieu : Burlington, Vermont

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PORTFOLIO CATÉGORIE

REDBULL ILLUME INNOVATION BY SONY

Athlète : Vladic Scholz Lieu : Cologne, Allemagne

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REDBULL ILLUME

Appareil : Canon 5D MARK IV Objectif : Canon 70-200/2.8L USM ISO : 500 F-Stop : f5,0 Vitesse d’obturation : 1/1000s

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PORTFOLIO CATÉGORIE

REDBULL ILLUME WINGS

Athlète : Fabian Bösch Lieu : Engelberg, Titlis, Switzerland Appareil : LEICA S (Typ 006) Objectif : Hasselblad HC 3.2/150N ISO : 200 F-Stop : f/3.2 Vitesse d’obturation : 1/3000s

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MOUNTAIN TEST WEEKEND 100% MADE IN LA YAUTE Texte Olivia Bergamaschi

C’est à Val Thorens que le Rebloch’Staff a décidé de s’établir pour sa 4ème édition consécutive des Snowleader Mountain Test, du 24 au 26 avril 2020. Des journées festives dédiées à la glisse en compagnie des meilleures marques du moment. Imaginez-vous le décor : de belles montagnes enneigées, une équipe motivée, du matériel en avant-première et une bonne croziflette… Que demander de plus ? Face au succès des précédentes éditions, Snowleader, acteur incontournable de l’outdoor sur Internet, réitère l’expérience en organisant 2 journées complètes de tests sur le domaine de Val Thorens. En 2019, 19 marques ont rejoint les tests sur le village pour le plus grand plaisir de tous les riders chevronnés ou débutants, venus pour l’occasion. Skis, skis de randonnée, chaussures de ski, boots de snowboard, casques, masques, sacs à dos et même bâtons de ski sont proposés en test par de grandes enseignes de la glisse, venues en exclusivité avec le matériel de la saison prochaine. Volkl, Smith, Black Crows, Blizzard, Zag, Faction, DPS, K2, Nitro Snowboard, Burton, Line, Scott sont quelques unes des marques présentes sur l’événement. Cette année, Salomon et Rossignol se joignent aux festivités en proposant des gammes exclusives en freeride et ski de randonnée. Les tests c’est bien mais couplés avec des animations c’est encore mieux ! Les participants seront invités à travailler doucement leurs muscles avant l’effort avec une séance de Yoga matinale adaptée à tous. Puis certains pourront partir à l’aventure en pleine nature en ski de rando.

Une excellente opportunité pour découvrir la station sous un autre angle avec des guides professionnels et les riders de la team Snowleader. Grosse nouveauté pour cette édition, Snowleader voit les choses en encore plus grand, en privatisant totalement l’UCPA. Une décision qui confère encore plus de liberté à tous et prédit de belles surprises tout au long du week-end. Outre les locaux investis sur place, ce sont 2 packs avec hébergement qui sont proposés au sein de l’UCPA pour ces 2 jours d’immersion en montagne et d’intenses jovialités ! Au programme de ces offres, le gîte et le couvert, les animations, les forfaits et l’aperobloch’… Avec une telle liste, impossible de s’en priver !

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LA RÉFÉRENCE DU HEADWEAR ET DU COUVRE-CHEF PERSONNALISÉS

Texte Carole Cailloux

Créée il y a 10 ans, cette société est devenue au fil des années, leader dans le monde du headwear. Spécialisée dans le e-commerce du chapeau au bonnet en passant par la casquette, Headict ne cesse d’innover et de se réinventer. Depuis quelques mois, Emmanuel et Nicolas Petit ont repris les rênes de l’entreprise annécienne, avec l’ambition de vous proposer toujours le meilleur des couvre-chefs. Bonnets, casquettes, bérets, bobs, chapeaux, bref, tous les accessoires pour parfaire votre look sont sur headict.com ! Découvrez plus de 5000 modèles de casquettes et bonnets, pour tous les styles, tous les goûts, pour adultes et enfants. Que vous soyez à la recherche d’une casquette originale ou véritable addict du bonnet, Headict vous propose les plus beaux modèles, old school ou ultra tendance, pour que chacun trouve son bonheur. En plus de sa boutique en ligne, Headict propose un service de super-personnalisation pour ses casquettes et bonnets. Sélectionnez le modèle, les couleurs, l’attache, le pompon… Ajoutez un texte (15 typos différentes !), importez un logo, un patch, une broderie… En quelques clics, personnalisez vos casquettes et bonnets à l’infini selon vos envies et la technique de marquage de votre choix. Brodez un message sur un bonnet ou déposez une gravure sur le patch en cuir d’une casquette. Créez la casquette ou le bonnet de vos rêves en jouant avec les

textures, les formes, les logos, les couleurs… Pour Noël, n’est-ce pas une superbe idée de cadeau ? Cette custom « made in Haute-Savoie » réalisée dans les ateliers d’Headict à Annecy, s’adresse aux particuliers et aux professionnels (à partir d’un exemplaire) qui peuvent imaginer des séries de casquettes ou de bonnets entièrement dédiées à leur marque, entreprise, ou évènement. En octobre dernier, Headict a fabriqué une série de casquettes aux couleurs du festival High Five et a proposé ce procédé unique aux festivaliers qui ont pu créer leur propre casquette sur place. Vous êtes une association sportive, une entreprise, une marque ou un particulier ? Laissez libre cours à votre imagination et soyez unique grâce à Headict !

HEADICT www.headict.com

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MK COACH

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MK COACH Texte Carole Cailloux Illustration Joël Costes Le speed riding est la dernière discipline du vol libre issue de la rencontre du parapente freestyle, du ski freeride, du snow kite et du parachutisme... Le ski est trop facile pour vous ?! Vous en avez marre de monterdescendre-monter descendre et faire la queue au télésiège ? Et si vous tentiez le speed riding ? Entre ciel et terre, sur les flancs enneigés des sommets alpins, vivez une expérience de glisse en trois dimensions ! Partez rider des pentes vierges inaccessibles aux skieurs… Vous êtes prêts ? Gonflez la voile !

N°03 Le speed riding est plutôt à haut risque en raison de la proximité du sol et de la vitesse élevée. Tout dépend des conditions de pratique et du spot. il y a certaines choses à respecter et à surveiller : les conditions météorologiques et aérologique, les conditions d’enneigement et les risques d’avalanche, l’état de l’équipement, les obstacles, la condition physique. Enfin, ne pas laisser l’adrénaline guider ses prises de décision.

N°04 N°01 Le concept est simple : enfilez vos skis, attachez-vous au harnais d’une voile de 10m2, dévalez les pentes tout en les survolant Descendez les pentes skis aux pieds et avec une petite voile au-dessus de vous. La discipline associe le ski et le parapente ; il est ainsi possible d’alterner le plaisir de la glisse avec les sensations du parapente.

De manière à prévenir le risque d’accident, il faudra vous munir d’un casque et d’un masque. Il est également possible de se munir d’une protection dorsale. … et d’un système de Détection de Victimes d’Avalanche, communément appelé ARVA + pelle + sonde puisqu’on évolue en hors piste.

N°05 N°02 Pour pratiquer le speed riding, un niveau minimal est demandé. Ce sport est accessible aux skieurs de bon niveau (niveau classe 3 minimum (sur 4) de l’ESF) : il faut être capable de skier partout, sur tous types de neige, et en horspiste. Aucun niveau concernant le parapente n’est requis, mais une petite expérience en la matière, ou en parachute, est un plus pour bien manier la voile, même si son maniement est assez facile et demande juste le respect de certaines consignes de sécurité. Il faut avoir une bonne condition physique et mentale. Si vous faites vos premiers pas, il faudra impérativement passer par une école professionnelle pour acquérir les bases et avoir une première approche de cette discipline : de nombreux stages existent. Car même si le maniement rudimentaire de la voile est « assez facile » il y a bien d’autres choses à apprendre pour rider en sécurité et éviter de s’emballer trop vite avec des lacunes techniques qui est la première cause d’accident. Dès les premiers cours, les sensations seront au rendez-vous : les pratiquants parlent de véritable « décharge d’adrénaline ».

Pour skier, une paire de skis habituelle fera l’affaire, mais une paire de ski freeride c’est mieux. Pour les périodes de vol, une petite aile dont la surface mesurera entre 8 et 14 m² (23 à 30 m² en parapente). Plus le niveau d’un speedrider est élevé, plus celui-ci a tendance à réduire cette surface, ceci permettant de mieux «plaquer» la neige. Une fois devenu pratiquant régulier, vous connaîtrez les particularités des différentes marques et laquelle privilégier selon vos préférences, notamment en termes de piqué, de « skiabilité », de sécurité et de sensations. Une sellette spécifique speed riding est également requise. Choisir un matériel de qualité est important votre sécurité est en jeu.

N°06 La pratique du speed riding est strictement interdite sur les pistes de ski. Des secteurs hors-pistes réservés et conventionnés avec la Fédération de Vol Libre sont mis à disposition pour cette pratique dans le périmètre des stations de ski.

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SAVOIR-FAIRE

L’AUTHENTICITÉ D’UN SAVOIR-FAIRE LOCAL Texte Olivia Bergamaschi

Eric Roussel vit et respire parapente. En 2008, il créé son entreprise dédiée à sa passion et en 2012, il imagine sa marque, Neo. Le parapentiste voulait concevoir et fabriquer ses produits en France, dans la Mecque de ce sport d’altitude, à Annecy. Pari réussi pour cet entrepreneur qui valorise le savoir-faire local tout en conservant ses valeurs profondément éthiques. C’est à Doussard que l’entreprise NEO a élu domicile, dans un bâtiment flambant neuf avec vue imprenable sur les montagnes, terrain de jeu favori des parapentistes. Dans les locaux, ce sont 15 personnes qui travaillent à plein temps. Chacune avec son savoir-faire, chacune avec son parcours et chacune apportant son talent à cette société à taille humaine, soucieuse de valoriser une main d’oeuvre française et en grande partie haut-savoyarde.

CRÉATION ET PRODUCTION FRANÇAISE La tâche ne fut pas aisée. Trouver les matériaux, les fournisseurs, les employés qualifiés pour produire en France a été un vrai challenge. La fabrication de textile a été délocalisée depuis la fin des années 50, réduisant l’industrie quasi à néant sur le sol national. Mais pour Éric, aucun compromis n’était possible, il cherchait avant tout l’authenticité d’un travail français et d’une main-d’œuvre locale. L’entreprise fabrique des assises de parapente et de speed riding, appelées « sellettes », et des voiles de speed riding. Tout est entièrement conçu dans l’Hexagone, la majorité de la fabrication en Haute-Savoie, le reste de la production provient d’un atelier sous-traitant en Normandie. NEO est le seul fabricant à faire harnais et voiles en France et en est fier. Pour l’entrepreneur parapentiste, qui a travaillé pendant 25 ans dans le domaine, le pays est un des plus gros en terme de pratique et Annecy, un lieu

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SAVOIR-FAIRE incontournable du vol libre. Les conditions et son panorama exceptionnel lui confèrent un environnement professionnel propice au développement de l’activité. Ici, on vit parapente. L’inspiration du nom de la société provient de plusieurs idées. La première, c’est celle d’un retour aux sources, à la production française comme on en avait avant. La seconde est un clin d’œil au film Matrix et une allusion à la matrice, celle de la globalisation et de la consommation excessive. Comment les industries délocalisent leur production à outrance et finalement appauvrissent le savoir-faire local.

UNE CONCEPTION LOCALE, INTRANSIGEANTE SUR LA QUALITÉ « Dans un sport à risques comme le nôtre, on se doit d’être irréprochable sur la qualité et la construction du produit technique » affirme Eric. Installé dans un grand bâtiment flambant neuf, l’entreprise abrite les bureaux de conception et les ateliers de confection. Une situation à portée de main pour un échange direct et un contrôle accru sur la production. Ici, le produit c’est principalement de la main d’œuvre, du temps sur la machine et de la conception. Une vingtaine de machines à coudre sont disposées dans l’atelier, aptes à exécuter 8 types de tâches différentes pour la couture et la sellerie. Certaines sont à la pointe de la technologie dont la découpe Laser. En ce domaine, l’atelier NEO n’a rien a envier aux plus grosses usines, au contraire ; une manufacture française n’a le choix que d’être efficace. Quatre personnes imaginent et développent les produits sur place. Chacune d’elles participe également à la production pour rester au contact de la fabrication et au cœur du processus. Chaque produit est soumis à une homologation européenne garantissant sa qualité. Au terme de la phase de conception, les voiles, sellettes et accessoires sont testés en laboratoire pour obtenir le sésame. Ils sont ensuite refaits à l’identique par NEO, qui effectue également les contrôles qualité. Bien entendu, compte tenu de l’utilisation qui en sera faite, les produits font continuellement l’objet d’une attention particulière quant à la sécurité.

DANS UN SPORT À RISQUES COMME LE NÔTRE, ON SE DOIT D’ÊTRE IRRÉPROCHABLE SUR LA QUALITÉ ET LA CONSTRUCTION DU PRODUIT TECHNIQUE

UN SAVOIR-FAIRE AU SERVICE DE L’INNOVATION Chez NEO, il ne s’agit pas de suivre la file, de faire comme les autres, mais plutôt d’inventer, de créer et d’être précurseur. De nombreuses innovations sont sorties des ateliers depuis la création de l’entreprise au niveau du design, de la qualité de vol et des matériaux. Le fer de lance de l’équipe est notamment la géométrie des produits. Ils sont confortables, précis et performants. Les matériaux et le look sont également travaillés pour un maximum d’aisance et de liberté. La femme parapentiste est aussi une des préoccupations de la société. Ici, on lui a conçu un sac spécifique adapté à sa morphologie, une première dans ce sport. Une partie des innovations découle de beaux partenariats signés avec d’autres fabricants. Avec Koroyd, dont la technologie révolutionne l’absorption d’impact, le parapente se développe en intégrant une protection dorsale semi-rigide de seulement 9 cm d’épaisseur dans la sellette. La collaboration avec Arva, quant à elle, révolutionne le sac airbag pour le speed riding. Plus grand et doté d’attaches spécifiques pour coordonner au harnais du parapente, l’invention séduit les pratiquants. Associé à ce dernier, la marque Picture et NEO ont imaginé une tenue intégrant le harnais et permettant ainsi de porter le sac Airbag ARVA : un vrai plus sécurité pour le speedrider ! Soucieux que la communauté du parapente préserve la liberté du Vol Libre, Eric a décidé de commercialiser ses produits uniquement au travers des écoles et boutiques de parapente et speedriding. Il s’assure ainsi que le conseil, les recommandations et l’accompagnement sont optimums pour ceux qui souhaiteraient voler avec NEO. Depuis 2012, Eric et son équipe oeuvrent à un retour à l’authenticité, à la fierté de nos racines et du savoir-faire français. Un beau pied-de-nez à ceux qui pensent qu’on ne peut survivre qu’en produisant ailleurs. Chapeau NEO ! NEO www.flyneo.com

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BENJAMIN TALLER

UN NOUVEAU DIRECTEUR EXÉCUTIF POUR OSV

Interview Olivia Bergamaschi

Homme de marketing et de communication, Benjamin Taller, vient d’être nommé Directeur exécutif du cluster Outdoor Sports Valley. Un rôle que ce passionné de sport et de nature est fier de remplir pour les années à venir, avec de nombreux projets en tête. Pouvez-vous nous décrire votre parcours ? J’ai commencé ma carrière au sein de l’agence Publicis. J’ai ensuite été embauché chez Salomon où j’ai vécu de grandes transitions comme le lancement du snowboard, le trail et l’évolution des skis freestyle et freeride. Puis, ces 12 dernières années, c’est en tant que Directeur Marketing chez Julbo que j’ai pu m’épanouir. Ce parcours m’a naturellement amené à découvrir OSV lors de sa création. J’en ai ensuite été le secrétaire pendant 6 ans. Quel est votre rôle au sein d’OSV ? Je suis Directeur exécutif. Je chapeaute une équipe exécutive qui doit être dédiée à 100% à la vie de l’asso. Aujourd’hui, ce sont 15 personnes qui travaillent au sein d’OSV, sur 8 différents pôles. J’ai le devoir de coordonner, animer, et de faire avancer l’ensemble des actions. Quels axes souhaitez-vous travailler en priorité ? Il y a 3 axes majeurs prioritaires : • Le développement territorial. Il y a encore de nombreuses entreprises qui travaillent dans le domaine de l’outdoor que l’on souhaiterait accompagner. Nous développons nos Base Camps un peu partout en Rhône Alpes, à Chambéry, Grenoble, Voiron, Chamonix.

Quelles sont les phases de développement qui seront mises en place sous votre direction ? OSV va avoir 10 ans. Depuis, elle n’a cessé de se développer. Il y a déjà eu de beaux accomplissements, on souhaite les consolider et en accélérer la croissance. Dans cette perspective, les programmes de communication, de sensibilisation et de rencontre avec le public devront être actifs dans les 2 ans à venir. Le travail de structuration, de rationalisation et d’organisation fait par Anne schott, précédente directrice et Patrick Giraudon, président, a été très important et bénéfique. L’industrie outdoor continue de prospérer et il faut permettre aux entreprises actuelles de pérenniser leur développement, favoriser l’émergence de nouveau projets et idées. L’objectif est simple, ambitieux mais naturel ! Que souhaitez-vous pour le futur d’OSV ? J’aimerais que de nombreux jeunes puissent être embauchés dans l’industrie grâce à nos formations et trouver la voie d’éducation qui leur permette de réaliser leur rêve de travailler dans ce domaine. Mais aussi que les entrepreneurs trouvent un soutien pour monter et concrétiser leur projet d’entreprise et les accompagner dans la transition digitale. Faire de l’outdoor un mode de vie, épanouissant mais aussi exemplaire sur le mode du développement économique.

• Le développement durable, en multipliant les actions sur la production, la logistique, la vie d’entreprise, la protection de l’environnement, la préservation des lieux de pratique avec notamment notre programme Act for the Outdoors.

Le mot de la fin ? Allez jouer dehors ! La nature nous offre un terrain de jeu fabuleux, qu’il faut savoir cultiver et respecter.

• La promotion des pratiques sportives en milieu outdoor. On souhaite donner envie à tous d’aller dehors, c’est un des combats que l’on souhaite mener avec, entre autres, une campagne nationale, des ambassadeurs et des micro-aventures.

OUTDOOR SPORTS VALLEY www.outdoorsportsvalley.org

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Tim Alongi • Beklemeto, Bulgarie

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