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BELGIQUE-BELGIE P.P - P.B. 4700 EUPEN 1 BC 30805
LE MAGAZINE AUTOMOBILE DES GESTIONNAIRES
MMM BUSINESS MEDIA - Périodique bimestriel d’information - FÉVRIER-MARS 2012 - Edition française - Bureau de dépôt : Eupen 1 - P205028
I www.fleet-business.com I
I N°188 I FEVRIER-MARS 2012 I
Gestion de flotte d’une PME Acheter ou louer ?
LA NOUVELLE FISCALITÉ LES CONSÉQUENCES
FLEET-OWNER MARC DE LAET, KDL TRANS
AUDI A4 FACE-LIFT RÉUSSI
POSEZ VOTRE CANDIDATURE ! Infos et inscriptions sur www.fleet-business.com/awards
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EDITO
SOMMAIRE FOCUS 05 Dossier PME et gestion de flotte Une gestion de flotte rentable. Dans une période où chaque euro compte, les PME aussi font attention. Ce dossier offre aux responsables de petites flottes un outil permettant de réduire les coûts sans altérer la motivation des conducteurs de voitures de sociétés.
25 30 34 36
40 45 47
ACTUA Fleet Echos p.25 Fiscalité : les défauts du nouvel ‘avantage de toute nature’ p.30 Salon de Bruxelles : intérêt maximum pour la mobilité électrique p.34 Fleet Partner : - Guido Pot, Benelux Jaguar & Land Rover p.36 - Emilio Herrera, Kia Motors Belgium p.38
VAN & BUSINESS Nouveautés : Nissan NV400, Renault Kangoo Z.E. et Opel Combo p.40 La nouvelle fiscalité des fourgonnettes p.45
Stijn PHLIX Rédacteur en chef adjoint
Et encore un défi, un ! C’était couru d’avance : pour combler le trou budgétaire, le gouvernement Di Rupo ne pouvait pas ne pas s’attaquer à la voiture de société. Deux cents millions d’euros : telle est finalement la somme qu'il va falloir récupérer en alourdissant la taxation de l'avantage de toute nature. Les charges salariales, déjà pesantes dans notre pays, vont encore augmenter, mais ce n’est là qu'un exemple parmi d'autres répercussions auxquelles les entreprises doivent s'attendre. Le responsable de parc automobile, par exemple, verra sa charge de travail administratif augmenter. Le conducteur aussi devra mettre la main au portefeuille. D’après les calculs de SD Worx, le salarié percevra en moyenne 460 euros de moins en net annuel. Loin de nous l'idée
AUTO Nouveautés : Audi A4, Toyota Avensis, Volkswagen up!, Renault Twingo, BMW 320d, Lancia Thema et Honda Civic p.47
d'accuser Di Rupo & Co de hold-up. En revanche, le nouveau gouvernement est bel et bien en train de faire les poches du Belge qui travaille dur. Avec une précipitation qui nuit à la cohérence. En effet, en raison du coût du travail, l’employeur est presque ‘obligé’ de
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considérer la voiture de société comme un élément du salaire total.
SUR LE WEB
Bref, après la hausse du prix du carburant et des primes d’assurance,
• Découvrez notre nouvelle rubrique pour les PME • Et l’actualité journalière du monde du fleet et du leasing belge
voilà un nouveau défi pour le gestionnaire qui cherche à maîtriser le
www.fleet-business.com
TCO de sa flotte. L’écologisation de la car policy par la sélection des véhicules, les mesures d’économie de carburant et la prise en compte du conducteur constituent autant d’issues possibles. Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
EDITORIAL TEAM Editor in chief: Tony De Mesel (tdemesel@mmm.be) Team: Stijn Phlix (Deputy editor-in-chief), Ferre Beyens, Charles Demoulin, Olivier Maloteaux, Jos Sterk, Michaël Vandamme Experts: Daniel Debrouwer (EuroFleet Consult), Benny Gers (Progressio), Paul Gestels (Gloriant), Yannick Mathieu (Fleet Profile), Danny Meulenberghs (Partes), Bart Vanham (Expert Autofiscaliteit), Joeri Van Mierlo (Vrije Universiteit Brussel), Michel Willems (Mobilitas) SALES & MARKETING TEAM Sales Director: Marleen Neukermans (mneukermans@mmm.be) Sales assistants: Patricia Lavergne (plavergne@mmm.be),
PRODUCTION Head: Sonia Counet EDITOR Editor/CEO: Jean-Marie Becker
SUBSCRIPTIONS www.fleet-business.com/shop Price: 65 EUR - 1 year Parc Artisanal 11-13 - 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 88 18 Sophie Demeny (sdemeny@mmm.be)
Marketing: Sophie Demeny (sdemeny@mmm.be) © Reproduction rights (texts, advertisements, pictures) reserved for all countries. Received documents will not be returned. By submitting them, the author implicitly authorizes their publication.
MMM BUSINESS MEDIA sa/nv Complexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 info@mmm.be www.mmm-businessmedia.com
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DOSSIER
PME ET GESTION DE FLOTTE
Opter pour la rentabilité
La gestion d’une petite flotte demande plus que jamais une attention particulière.
SOMMAIRE Parcs de PME, une étude de marché
06
Formules de financement : acheter ou louer ?
08
Les coûts automobiles cachés d’une flotte
10
Les 10 commandements de la Car Policy
12
Fin de contrat, et alors ?
14
Fleet-owner Marc De Laet de KDL Transport
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All-Lease-Xchange : plateforme digitale pour PME
18
Le rôle des concessionnaires
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Veryfleet donne des conseils fleet sur mesure
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Dans cette édition, nous nous concentrons sur la gestion d’une petite flotte. Car dans cette période économiquement difficile et compte tenu de la taxe supplémentaire sur les véhicules de société, les PME et sociétés unipersonnelles devront, elles aussi, concilier gestion de parc et rentabilité. Choix de la formule de financement la mieux adaptée, établissement d’une car policy cohérente ou encore traitement correct en fin de contrat de leasing, voilà autant d’aspects abordés dans ce dossier et pour lesquels nous vous proposons des solutions.
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DOSSIER
PME ET GESTION DE FLOTTE
Les PME aimen
Chez les PME, il y a encore un gros potentiel pour les marques « Premium » et les loueurs.
En Belgique, de plus en plus de PME structurent leur gestion de flotte. Les directeurs financiers tiennent d’ailleurs les ficelles. Des « short lists » sont déjà utilisées dans la moitié des entreprises, bien qu’un petit plaisir soit encore permis par ci-par là. Ce sont les principales conclusions du bureau d’étude Fleet Profile qui rassemble les données du marché fleet belge et les met à disposition des loueurs et constructeurs. Yannick Mathieu de Fleet Profile nous éclaire à ce sujet.
WHOLESALE DURABLES AND NON-DURABLES CONSTRUCTION & CONTRACTORS SERVICES GOVERNMENT ROAD, AIR, SEA TRANSPORTATION IT INDUSTRY
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rbitrairement, nous nous sommes concentrés sur les flottes de 11 à 50 véhicules. D’une part, parce qu’elles représentent le cœur du potentiel. D’autre part, parce que les toutes petites flottes (moins de 10 véhicules) sont particulièrement difficiles à identifier, et donc à analyser de manière suffisamment fiable.
Près de 110.000 véhicules Nous identifions sur cette cible près de 4.300 sociétés qui ont été interrogées téléphoniquement par Fleet Profile. Avec, d’emblée, une grosse surprise. La région bruxelloise, avec moins de 500 flottes de cette
taille, n’arrive qu’en 5ème position. L’explication est simple : Bruxelles concentre plutôt les grosses entreprises, et son potentiel est donc sous-pondéré dans les petites entités. Ce qui n’est pas le cas de la province d’Anvers, qui devance la Flandre Occidentale, le Brabant Flamand et la Flandre Orientale. Concernant les secteurs d’ac-
tivité, c’est le secteur de la distribution qui arrive en tête, devant la construction et les services. Ici aussi, les secteurs pourvoyeurs de grandes flottes arrivent un peu plus loin dans le classement : c’est le cas de l’I.T., du pharmaceutique et des administrations. Le potentiel, en tout cas, est plutôt impressionnant. Ces entreprises totalisent en effet
FOOD & BEVERAGE INDUSTRY CHEMICAL & PHARMACEUTICAL INDUSTRY METAL INDUSTRY MECHANICAL INDUSTRY RETAIL WOOD, PAPER, FURNITURE INDUSTRY HEALTHCARE, HOSPITAL, ... ELECTRONICAL & ELECTRICAL INDUSTRY GRAPHICAL & PUBLISHING INDUSTRY TEXTILE INDUSTRY UTILITIES BANKING & FINANCE
MODE DE FINANCEMENT PAR TAILLE DE FLOTTE
TELECOMMUNICATION TRANSPORT INDUSTRY
CASH BANQUE
LEASING FINANCIER
LOCATION
11 À 25 VÉHICULES
1230
273
833
MISCELLANEOUS INDUSTRY
26 À 50 VÉHICULES
602
177
570
TOTAL
INSURANCE
ent encore les (belles) voitures un parc de près de 110.000 véhicules. On ne s’étonnera pas de voir les marques Premium dominer les short lists, puisque ces véhicules vont d’une part à la direction elle-même, ainsi qu’aux cadres à fidéliser dans un package salarial optimisé. Audi apparaît ainsi dans plus de 1.300 parcs, juste devant Volkswagen et BMW. Viennent ensuite Volvo et Mercedes, qui devancent les généralistes (Ford, Peugeot, Opel, Renault, puis Citroën), tous présents dans plus de 500 flottes. Toyota suit à distance respectable. On est moins conservateur que les grandes flottes, mais quand même… Du côté des utilitaires légers, on parle d’un total de 25.000 véhicules. Les plus pré-
sents dans les short lists sont dans l’ordre Renault, Mercedes, Volkswagen, Ford, Citroën et Peugeot. A noter que, dans les derniers mois, nous n’avons identifié dans cette cible, que quelques dizaines d’entreprises décidées à investir à court terme dans les véhicules hybrides ou électriques.
Professionnalisation Evidemment, le fleet manager d’une PME est polyvalent. Le plus souvent, il est d’abord directeur financier ou comptable, ou responsable des ressources humaines. Les directeurs d’achats ou les facility managers, quand il y en a, prennent aussi la responsabilité du parc. A défaut, le suivi opérationnel sera confié à une secrétaire,
sous la responsabilité finale de la direction générale, qui reste souvent très concernée… Ces décisionnaires, quelles que soient leurs autres missions, ont commencé à professionnaliser la gestion de la flotte. Désormais, une majorité de PME (55%) ont défini une « short list » de modèles dans laquelle les collaborateurs sont priés de faire leur choix. Ce qui laisse tout de même une liberté quasi-totale dans 45% des entreprises, où les bénéficiaires d’un véhicule doivent simplement respecter un budget. A peine une centaine d’entreprises ont par ailleurs établi une « black list » interdisant des marques ou des types précis de véhicules. Restent les modes de finance-
ment. On a ici (cfr notre second tableau) la confirmation que les petites flottes sont encore peu réceptives à la location à long terme. Celle-ci se contente d’une pénétration de moins de 30 % dans la tranche des 11 à 25 véhicules, pour culminer à 40% dans la tranche supérieure (26 à 50). I
Yannick Mathieu, Fleet Profile Yannick.mathieu@ fleetprofile.be
RÉPARTITION DES PARCS DE PME PAR ACTIVITÉ ET RÉGION
RABLES
STRY
ANVERS
BRABANT WALLON
BRUXELLES
HAINAUT
143
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69
30
35
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7
6
82
123
80
653
118
16
27
34
39
88
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16
106
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97
588
102
19
110
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29
3
8
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479
66
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462
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18
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35
38
326
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282
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201
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186
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LIÈGE LIMBOURG LUXEMBOURG NAMUR
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485
271
267
359
140
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FLANDRES BRABANT FLANDRES TOTAL ORIENTALES FLAMAND OCCIDENTALES
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1
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44
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531
527
4272
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DOSSIER
PME ET GESTION DE FLOTTE
Achat ou leasing ? Offrir à l’employé une voiture de société a-t-il encore un sens au vu des nouvelles règles d’imposition ? Et si oui, cette voiture doit-elle faire l’objet d’un achat ou d’un leasing ? Autant de questions susceptibles de tracasser les responsables de petites flottes. Voici des réponses.
L
a fiscalité modifiée (voir aussi en p.30) rend d’un coup la voiture de société nettement moins attractive en tant qu’instrument de rémunération de l’employé. Quoique. Une enquête récente du SNI, le syndicat neutre pour indépendants, menée auprès de 869 indépendants et dirigeants de micro-entreprises et PME montre qu’à peine 9 % des employés qui utilisent une voiture de société veulent la restituer. Pour l’employeur aussi, offrir une voiture de société à l’employé reste, malgré les nouvelles règles de taxation, plus avantageux fiscalement que le versement d’un salaire brut supplémentaire. Ne sousestimons pas non plus le facteur motivation. Pour l’employé, une voiture de société reste un symbole statutaire.
Une fois le choix pour la voiture de société réalisé, c’est à l’employeur de voir quelle formule de financement il va appliquer. Un choix qu’il convient de bien soupeser. Car qu’il s’agisse d’achat ou de leasing, chaque option présente ses avantages et ses inconvénients.
Achat L’achat en fonds propres constitue la première possibilité de financement. Cette formule est indiquée lorsque vous voulez conserver le contrôle sur la(les) voitures(s), si vous disposez de suffisamment de liquidités et si vous aimez être propriétaire. L’achat sur fonds propres, cela signifie que les véhicules achetés font partie des actifs fixes de l’entreprise. Vous déterminez vous-même quand vous
acquérez les véhicules, comment vous les entretenez et quand vous les revendez. Les gains éventuels et/ou pertes qui y sont liés sont portés au compte de l’entreprise. L’achat sur fonds propres est une formule populaire auprès des responsables belges de petites flottes, surtout pour les véhicules qui sont soumis à rude épreuve comme les utilitaires légers. En raison du risque de sinistre, la facture peut grimper fortement dans le cas du leasing. Autre raison : l’alternative du leasing opérationnel est souvent considérée comme trop chère. Les sociétés de leasing avancent que le responsable de flotte ne doit pas seulement se soucier du prix d’achat mais prendre en considération tous les coûts d’utilisation durant le cycle de
vie d’un véhicule ou le Total Cost of Ownership (TCO). Vous pouvez aussi demander un crédit auto à la banque ou auprès du distributeur automobile. Contrairement à l’achat sur fonds propres, le crédit auto vous permet de répartir dans le temps le paiement de la voiture ainsi que le financement de la TVA. Mais cette formule a un impact sur la ligne de crédit de la société. De plus, vous êtes ici aussi, responsable de la gestion des véhicules et des services éventuels qui y sont liés.
Leasing Le leasing peut être financier ou opérationnel. Avec le leasing financier, une société de leasing achète le véhicule et le loue pour une période déterminée en échange d’un montant mensuel.
FORMULES DE FINANCEMENT - LE POUR ET LE CONTRE ACHAT SUR FONDS PROPRES
CRÉDIT AUTO
LEASING FINANCIER
LEASING OPÉRATIONNEL
Liberté et contrôle sur l'achat et la gestion du véhicule
Le financement est axé sur la voiture
Pas d'influence sur la ligne de crédit de l'entreprise
Pas de préfinancement de la TVA et des taxes
Pas de préfinancement de la TVA et des taxes
A l'échéance du contrat, vous devenez propriétaire de la voiture
Davantage de temps pour votre core business en sous-traitant la flotte
+ Liberté et contrôle sur l'achat et la gestion du véhicule
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Facture mensuelle fixe
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Investissement de liquidités propres
Investissement de liquidités propres
Paiement de la TVA due sur les taxes facturées
Investissement de temps pour la gestion et le suivi
Investissement de temps pour la gestion et le suivi
Gestion non optimale des services Une résiliation prématurée ou un liés au véhicule : assurance, prolongement peut générer des pneus, carburant, sinistres... coûts supplémentaires
Gestion non optimale des services Gestion non optimale des services liés au véhicule : assurance, liés au véhicule : assurance, pneus, carburant, sinistres… pneus, carburant, sinistres… Impact négatif sur les lignes de crédit
Vous devez faire confiance à l'expertise et au suivi du partenaire de leasing
Enfin, il y a le leasing opérationnel. Il s’agit d’une formule de location all-in à long terme. Vous recevez un pack de location complet, pour une période déterminée et/ou un nombre de kilomètres défini, comprenant aussi bien le financement (amortissement, intérêts, taxes) que les services de gestion (entretiens, carburant, réparations, pneus, assurance et véhicule de remplacement). Vous payez un montant mensuel qui ne rembourse pas nécessairement l’investissement dans la mesure où l’on tient compte de la valeur résiduelle du véhicule et que celui-
ci reste la propriété de la société de leasing. Le service de la société de leasing a pour but d’assurer votre mobilité durant le contrat. Avantage non négligeable du leasing opérationnel : la société de leasing peut assister et conseiller le client. Les sociétés de leasing disposent en effet de l’expertise nécessaire et peuvent en faire profiter le client. Si, par exemple, vous recherchez un véhicule déterminé, une société de leasing peut faire un screening pour voir quel type de superstructure ou quel aménagement convient le mieux.
Pour résumer, le choix entre l’achat ou le leasing dépend donc des circonstances dans lesquelles la société opère, de son type d’activité et de son niveau de concentration sur son core business. De cette manière, vous pouvez utiliser vos moyens financiers de la manière la plus efficace possible. Stijn PHLIX
Malgré les nouvelles règles de taxation, accorder une voiture de société reste plus avantageux que le versement d’un salaire brut.
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A l’échéance de la période de location, le client peut acheter le véhicule pour une valeur résiduelle (qui se situe en principe entre 5 et 15 % maximum de la valeur originelle). Cette valeur résiduelle est la valeur économique de la voiture après sa durée d’utilisation. La voiture est inscrite dans le bilan de votre entreprise. Les coûts des éléments de gestion tels que l’entretien, les réparations, les assurances et autres composantes de service sont à votre charge, bien que certaines sociétés de leasing s’occupent de ces composantes moyennant un prix majoré.
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DOSSIER
PME ET GESTION DE FLOTTE
Coûts automobiles cachés : L’indépendant qui travaille dur, manque parfois d’assistance et de temps. Faire des offres, les suivre, commander le matériel et gérer le personnel… tout ceci ne lui permet pas toujours de bien s’occuper de son propre business. Dans ces conditions, le coût d’un ou plusieurs véhicules est souvent négligé, voire oublié. Pourtant, il est possible de réaliser de belles économies au niveau de la gestion des véhicules de société.
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l existe de nombreux modèles de calcul pour établir le coût d’un véhicule. Les sociétés de leasing en disposent, mais les organisations indépendantes, comme l’organisation automobile VAB notamment, appliquent elles aussi des formules leur permettant de calculer le coût d’un véhicule. Ne tournons pas autour du pot, le financement du véhicule et le carburant constituent les coûts principaux. VAB est arrivé à la conclusion que le coût kilométrique a aug-
10
menté de près de 20 % au cours des 5 dernières années et que cette progression est presque exclusivement due à la hausse du prix du carburant. Parmi les tendances indéniables, il y a le fait que la différence de prix entre l’essence et le diesel diminue sans cesse. A en croire l’Europe, cette tendance va se poursuivre dans le futur et il n’est même pas exclu que bientôt le diesel soit plus cher que l’essence. Concrètement, celui qui a besoin de petits véhicules circulant dans une région peu étendue a parfois intérêt à opter pour un véhicule à essence. Cela peut être le cas pour les entreprises de nettoyage ou de service mais aussi, par exemple, pour des médecins ou pour des infirmières donnant des soins à domicile. Souvent même, pour les petites voitures - et nous pensons ici aux véhicules du segment A (Peugeot 107, Kia Picanto, Nissan Micra, Hyundai i10, etc.)-, la gamme ne comporte plus de diesels. Deux raisons à cela : tout d’abord, les petits moteurs à essence sont devenus extrêmement efficaces tant en termes de prestations que de consommation, ensuite, les diesels sont devenus trop complexes et trop chers pour répondre aux normes d’émission et, par conséquent, ils ne sont plus à leur place dans la Le coût kilométrique a augmenté, au cours des 5 dernières années de près de 20 %. Une hausse due presque exclusivement à l’augmentation des prix du carburant.
catégorie des petites voitures bon marché. D’ailleurs, il faut au moins 20 km avant qu’un moteur diesel n’atteigne sa température d’exploitation normale. En attendant, le moteur consomme beaucoup et produit beaucoup de particules de suie. Celles-ci sont capturées par le filtre à particules. Lorsque celui-ci est saturé, un processus de purification (dans le jargon, on parle de régénération) est activé. Cette régénération ne se produit cependant pas avec un moteur qui n’atteint jamais ou pas souvent sa température d’exploitation normale. Ceci peut générer des coûts supplémentaires, tant pour ce qui est du filtre que du système EGR.
Au-delà du carburant Le financement du véhicule représente le principal facteur de coût. Différentes possibilités se présentent ici. Vous pouvez financer le véhicule avec vos propres moyens. Vous pouvez procéder vousmême à l’achat via un prêt. Ceci peut être intéressant mais il faut alors tenir compte de la valeur de reprise du véhicule qui peut fortement varier entre, par exemple, une Citroën C5 et une Volkswagen Passat (pour prendre deux cas extrêmes). Vous pouvez choisir un leasing financier avec option d’achat en fin de contrat ou opter pour un leasing opérationnel. Un grand nombre de sociétés unipersonnelles ou de petites entreprises choisissent
effrayants de financer leur(s) véhicules(s) au moyen d’un prêt. Dans le calcul du coût kilométrique, l’intérêt du prêt (ou la perte de capital si des moyens propres sont utilisés) doit évidemment être pris en compte. Mais quels sont les autres facteurs qui jouent encore un rôle ? Le carburant naturellement. Mais ce n’est pas tout. En voici le relevé : la TMC, l’assurance, la taxe de roulage, le coût des petits et grands entretiens, les pneus (tous les 40.000 km), les freins (tous les 35.000 km), les disques de frein (tous les 80.000 km), le remplacement de la courroie de distribution (tous les 80.000 à 120.000 km), la batterie (après 4 ans en moyenne), sans oublier les
coûts éventuels (turbo, filtre à particules, valve EGR). Si vous conservez la voiture plus de 4 ans, vous devez alors passer par l’inspection technique, ce qui peut également générer des coûts imprévus.
Par kilomètre La seule vraie manière de calculer le prix de revient d’un véhicule est de l’exprimer en coût kilométrique, ce qui peut
aboutir à des constats étonnants. Moins on roule avec la voiture, plus le coût kilométrique est élevé. Prenons pour exemple une société spécialisée dans la pose de toitures. Une équipe de deux ouvriers roule jusqu’au chantier avec une camionnette transportant tout le matériel et les matériaux nécessaires. Alors que les ouvriers travaillent, le véhicule demeure sur place durant
toute la journée. Peut-être serait-il préférable d’organiser le travail de façon telle que les ouvriers et leurs outils soient déposés sur le chantier et que la camionnette soit ensuite utilisée pour d’autres activités. Ce qui permettrait de limiter le nombre de véhicules et, à coup sûr, de réduire le coût kilométrique. Tony DE MESEL
EXEMPLES DE COÛT KILOMÉTRIQUE COÛT KM SUR 100.000 KM/4 ANS
COÛT KM SUR 120.000 KM/4 AN
AUDI A4 2,0 TDI 136
0,72 EUR/km
0,62 EUR/km
VW GOLF VARIANT 1,6 TDI BM
0,56 EUR/km
0,48 EUR/km
SKODA OCTAVIA 1,6 TDI GREENLINE COMBI
0,51 EUR/km
0,44 EUR/km
FORD MONDEO CLIPPER 1,6 ECONETIC
0,67 EUR/km
0,59 EUR/km
BMW 520 D BERLINE EFFICIENT DYNAMICS
0,95 EUR/km
0,82 EUR/km
TOYOTA AURIS 1,33
0,45 EUR/km
0,40 EUR/km
TOYOTA AURIS 1,4 D-4D
0,48 EUR/km
0,39 EUR/km
TOYOTA AURIS HSD
0,58 EUR/km
0,51 EUR/km
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« Le carburant n’est qu’un des éléments qui déterminent le coût kilométrique. »
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DOSSIER
PME ET GESTION DE FLOTTE
Les 10 commandements de la C Une tendance claire se manifeste visant à responsabiliser davantage les employés par rapport à leur voiture de société. La Car Policy en tant que document écrit qui fixe les droits et devoirs du conducteur peut jouer à cet égard un rôle très important.
L
es bons comptes font les bons amis, dit le dicton. L’employeur a effectivement tout intérêt à faire signer au conducteur, qui se voit accorder une voiture de société, un document qui reprend clairement les règles du jeu à respecter. Ceci semble logique mais la pratique est sensiblement différente. D’après les estimations, dans notre pays, la moitié des entreprises de moins de 100 collaborateurs ne disposent même pas de car policy… Ci-dessous les 10 direc-
tives essentielles qui peuvent vous aider à l’établissement d’un tel document. Tout d’abord, il est impératif que la Car Policy décrive clairement à qui la voiture est destinée et indique les caractéristiques du véhicule (type, marque, …).
I
Déterminez également la durée au cours de laquelle le véhicule est mis à disposition et quelles personnes peuvent l’utiliser. Vous évitez ainsi les contestations en cas d’accident ou autre souci. Il n’est écrit nulle part à quoi doit ressembler la Car Policy. Celle-ci dépend de la philosophie d’entreprise et des objectifs de la société. Mais en raison des coûts croissants d’exploitation des
II
voitures de société et de l’influence de l’écologisation de la fiscalité automobile, la tendance est à la responsabilisation accrue du conducteur. C’est pourquoi les droits et devoirs de l’utilisateur sont souvent repris dans un chapitre séparé. On y trouve notamment les dispositions imposées au conducteur en cas d’amendes ou d’accidents et les procédures à suivre en cas d’effraction ou de vol du véhicule.
III Il est évident qu’il faut
également des accords clairs concernant l’assurance des voitures de société. Les conséquences en cas d’accidents peuvent en effet être énormes. Le type d’assurance payée par l’employeur et celle que le conducteur peut prendre facultativement constituent des questions d’importance. On peut ici aussi préciser le règlement de la franchise. Dans ce cadre, la question se pose de la responsabilité en cas de dommage éventuel. Il convient ici d’opérer une distinction stricte entre la responsabilité pénale et civile. La consommation de carburant et plus particulièrement l’utilisation de la carte carburant sont souvent des points délicats dans l’exploitation d’une voiture de société. Un bon principe pourrait être que l’utilisation de la carte carburant soit strictement personnelle et liée au véhicule. Il semble raisonnable de conserver séparément la carte carburant et le code qui y est associé, ce qui peut éviter un grand nombre de pro-
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a Car Policy blèmes en cas de vol. Si la carte carburant est tout de même volée, il convient alors d’avertir immédiatement l’employeur. L’usage privé de la voiture doit être clairement défini. Si le conducteur de la voiture de société peut l’utiliser à des fins privées, il bénéficie d’un Avantage de Toute Nature. Les conditions de cet avantage doivent également être bien précisées, tandis que l’utilisateur doit indiquer être au courant de la fiscalité liée à l’utilisation d’une voiture de société. Une chose encore, la réglementation modifiée concernant l’Avantage de Toute Nature en 2012 entraîne l’actualisation des Car Policies existantes.
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VI Veillez à ce que la Car
Policy soit conforme aux règlements du travail et autres accords valables dans l’entreprise. Généralement, il vaut mieux que la Car Policy constitue un complément à ces règlements et n’en fasse pas partie. Ceci afin d’éviter les difficultés en cas de modifications.
VII Demandez de l’ouver-
ture et de l’honnêteté de la part de l’employé qui dispose d’une voiture de société. Concrètement, cela implique qu’il vous tienne immédiatement et véritablement au courant de certains faits qui sont directement liés à l’utilisation du véhicule. Nous pensons notamment ici aux condamnations judiciaires, aux procédures en cours, etc. Cette obligation ne doit pas seulement valoir lors de la mise
en service du véhicule, mais également durant la durée totale du droit d’utilisation. L’utilisateur va, par exemple, devoir mettre l’employeur au courant s’il est pris en flagrant délit de conduite sous influence. Le système du choix de la voiture constitue un point important. Il devrait figurer dans une Car Policy actuelle car il s’agit là d’un des piliers essentiels sur lesquels repose la gestion d’une flotte. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un choix entre trois systèmes différents : budget (le conducteur dispose d’un budget défini au préalable), short list (choix limité de modèles) et user chooser (choix libre du modèle). Formulez clairement la manière dont le choix doit s’opérer, histoire d’éviter les malentendus par la suite. VIII
IX Naturellement, il est éga-
lement important de conclure des accords clairs en ce qui concerne la fin du contrat de leasing. L’état de la voiture sera dès lors examiné avec la société de leasing en tenant compte, évidemment, des dégâts éventuels. Le rapport établi à l’occasion de cet examen doit éviter les contestations ultérieures. L’employé doit informer la société de leasing de l’endroit où il a laissé le véhicule de manière à ce qu’il puisse être récupéré. En cas de renouvellement du contrat de leasing, l’ancien véhicule est simplement remplacé chez le concessionnaire par le nouveau.
Une Car Policy signée par l’employé est une condition indissociable d’une utilisation correcte de la voiture de société.
Enfin, soyez clair et précis dans l’établissement de la Car Policy. Evitez les descriptions vagues pouvant donner lieu à des interprétations. Cela peut paraître évident mais faites signer la Car Policy par le conducteur.
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Il s’agit d’une condition absolue pour éviter de possibles malentendus dans le futur. Veillez aussi à ce que chaque modification de la Car Policy soit reprise dans une annexe. Stijn PHLIX
EXEMPLE D’UNE CAR POLICY SUR LE SITE WEB L’établissement d’une Car Policy demande une attention particulière. Notre site www.fleet-business.com vous permet de télécharger un document reprenant les éléments clés d’une bonne car policy. C’est à la société elle-même d’y ajouter d’autres éléments en fonction de la politique menée en matière de véhicules de société.
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DOSSIER
PME ET GESTION DE FLOTTE
Le temps du `tout est permis´ est révolu « Prenez soin de votre véhicule en bon père de famille. » Cette petite phrase, on la retrouve dans presque toutes les car policies. Et ce n’est pas un hasard. Car quelle que soit la forme de financement de la voiture de société, le fait d’en prendre soin constitue une condition absolue pour éviter, autant que possible, les discussions lors de la restitution en fin de contrat de leasing. Nous avons demandé à Johan Baele et Peter Plettinckx de la société de consulting Fleet Expert quelles sont les règles de base qui doivent être respectées à cet égard.
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fin d’éviter toute mauvaise surprise, tant le responsable de la flotte que le conducteur ont tout intérêt à restituer la voiture de leasing dans un état acceptable. Pour cela, il faut d’abord fixer un certain nombre de règles de jeu dans la car policy. « Et ceci n’est pas sans conséquence pour le conducteur », explique Johan Baele. « Celui qui néglige cela fait entrer le loup dans la bergerie. » La période économique chancelante que nous connaissons actuellement, ne voit-elle pas de plus en plus de sociétés vouloir, lors d’une fin de contrats, récupérer partiellement ou pas le coût des dégâts auprès de l’utilisateur ? Cela, et par exemple, via le remboursement de la franchise. « C’est exact. Le responsable de flotte se trouve aujourd’hui dans une position qui lui permet de suivre le conducteur de façon plus stricte qu’il ne le faisait auparavant », complète Peter Plettinckx.
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« Notre expérience nous apprend que le conducteur sera également plus proactif et ira plus régulièrement à l’entretien. C’est important car les dommages entraînent les dommages. Le pas entre 1 griffe et 2 griffes est énorme, entre 10 à 12 beaucoup moins. »
Exercice d’équilibriste « Le suivi des statistiques d’accidents et des dégâts est un 2e élément dont le responsable de flotte devrait tenir compte », précise encore Peter Plettinckx. Tout l’art consiste ici à trouver le juste équilibre au moment de signaler les dommages. « Ou vous faites réparer tous les dommages, et vous courez le risque de voir la prime d’assurance augmenter, ou alors vous décidez de ne pas faire réparer.
Mais là aussi, le décompte peut peser lourd en raison de l’imputation de ces dégâts par les loueurs. Il faut trouver le juste équilibre entre ces deux extrêmes. Ce que nous faisons,
c’est aider les clients à trouver ce juste équilibre sur base du montant de la prime, des franchises et de la méthode de calcul des sociétés de leasing. » Stijn PHLIX
NORMES RENTA Afin de limiter au maximum les discussions en fin de contrat de leasing, Renta a créé les normes du même nom. Celles-ci déterminent, après expertise, quels sont les dégâts qui sont ou non acceptables. Elles constituent donc une référence pour un traitement correct. Mais ça, c’est la théorie. La pratique est parfois tout autre. « En cas de sinistres qui ne sont pas pris en compte par les normes, les sociétés de leasing, lors de la détermination de la moins-value, peuvent se montrer plus `aimables’ envers les grandes entreprises que pour les PME. « Les grandes sociétés ont en effet plus de poids qu’une PME ne possédant, par exemple, que 10 voitures. Parfois, il subsiste aussi de grandes différences en matière de tarification du décompte entre les sociétés de leasing. » Autant de raisons pour que les PME restituent leurs véhicules dans un bon état.
Avec la crise économique, le responsable de flotte se trouve dans une position qui lui permet de suivre l’utilisateur de façon plus stricte qu’auparavant.
DOSSIER
PME ET GESTION DE FLOTTE
« La qualité, crédo de la gestio KDL Trans de Vilvorde est une PME qui prend sa gestion de flotte à cœur. « En soi, ce que nous proposons à nos clients et la manière dont nous gérons notre flotte reposent sur une seule et même philosophie : offrir et demander de la qualité », souligne Marc De Laet. Le ton est donné. Et cette philosophie s’exprime dans quelques principes essentiels. Le souci de l’écologie par exemple, et ce avant même que certaines mesures ne soient imposées par les autorités. Autre caractéristique : le leasing opérationnel est plutôt l’exception que la règle. Rencontre autour d’un café avec ce fondateur-directeur passionné.
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i KDL Trans dénombre plus de cent personnes sur la paylist, elle est restée à bien des égards une société familiale. Cela se remarque à l’ambiance existant entre collaborateurs, mais aussi aux rapports entre le top et la base. Marc De Laet, qui a créé la société en 1991, officie toujours à sa tête. Il se voit à présent assisté par son fils Jurgen qui a pris en charge l’aspect opérationnel. Quant à leur secteur d’activités, il concerne le transport national et international associé à un vaste éventail de services (voir cadre). Marc De
Laet parle avec passion de son business. Mais le devoir nous appelle. Place donc à sa flotte.
20/60/20 « Un ratio spécifique caractérise notre flotte », explique M. De Laet. « Simplement exprimé : 20/60/20, soit 20 % de gestion propre, 60 % de leasing financier et 20 % de leasing opérationnel. Commençons par la partie leasing opérationnel. Celuici concerne exclusivement notre flotte de voitures qui sont toutes du type Mercedes B,
blanches et portant une publicité. Le reste – 20/60 donc -, se rapporte à nos camionnettes et poids lourds. Cela dit, les 20 % de leasing opérationnel sont sur le point de disparaître. J’y reviendrai. »
Voitures Evoquant les voitures et leurs utilisateurs, M. De Laet explique : « Les voitures sont destinées à nos collaborateurs du dispatch, au service externe et au management. Il faut savoir que nous recherchons l’homogénéité. Dès lors chacun, sans exception, reçoit le même véhicule : une Mercedes Classe B de couleur blanche portant publicité. Moi-même je roule dans un véhicule de ce type. Ces Mercedes ne font pas à pro-
prement parler partie du package salarial. En tant que société, nous supportons en effet tous les coûts. C’est un extra, un plus offert à certaines personnes. Et c’est précisément cette approche qui nous donne certains droits ? C’est ainsi que nous sommes très stricts dans l’utilisation de ces véhicules. C’est uniquement professionnel, seuls quelques kilomètres privés sont autorisés. Celui qui roule plus, devra payer le carburant correspondant aux kilomètres supplémentaires. Seuls nos employés peuvent utiliser le véhicule, pas leur partenaire ni d’autres membres de la famille. L’utilisation à l’étranger est permise, pour autant qu’un rayon de 300 km ne soit pas dépassé. Celui qui veut aller
Marc De Laet : « Toutes nos voitures de société sont caractérisées par l’homogénéité : Mercedes Classe B blanche avec publicité. »
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tion de flotte » au-delà, doit en demander l’autorisation et celle-ci est soumise à un certain nombre de conditions. C’est ainsi qu’une assurance supplémentaire doit être conclue pour les autres passagers, une assurance qui couvre en outre le rapatriement des personnes et du véhicule. Lorsque ces conditions sont remplies la société donne alors le feu vert. »
COMPOSITION DE LA FLOTTE Porteurs : 12 Scania et 32 Mercedes
Marc De Laet : « En règle générale, nous optons pour le leasing financier, et nous avons nos arguments pour expliquer cela. »
Camionnettes : 33 (uniquement des Mercedes Sprinter) Tracteurs : 6 (4 Mercedes Actros et 2 Scania) Véhicules tractés : 15
« Un certain nombre de véhicules de notre flotte sont gérés en propre, mais, pour l’essentiel, nous choisissons le leasing financier », poursuit M. De Laet. « C’est un choix délibéré. D’ailleurs l’option d’achat à la fin d’un tel contrat de leasing est toujours levée. Ceci nous confère une certaine flexibilité. Si l’état ou le kimoùétrage du véhicule le permet, nous l’utilisons encore un certain temps. Sinon, nous le vendons. Ceci est à l’opposé du leasing opérationnel qui offre peut-être de la certitude mais peu de flexibilité. L’ensemble du secteur a connu quelques moments difficiles, nous ne le cachons pas. Et pourtant, dans ces moments-là, notre approche s’est révélée fort utile. Laisser rouler les véhicules plus longtemps – une mesure d’économie importante – ne pose aucun problème. Dans le cas du leasing opérationnel, vous êtes confronté à une donnée bien différente. Il faut économiser sur tous les plans, y compris sur la flotte. Avec notre approche, nous disposons de plus de possibilités. Ceci ne nous empêche pas de rechercher, jusqu’à un certain point, la
Voitures : 20 Mercedes B
TRANSPORT AVEC VALEUR AJOUTÉE « Le transport dans le sens d’un déplacement d’un point A vers un point B ne rapporte plus grandchose », explique Marc De Laet, le directeur de KDL Trans. « Il faut offrir des services supplémentaires pour pouvoir créer une valeur ajoutée. C’est ce que nous faisons, et cela peut parfois aller assez loin. L’IT est un des domaines dans lesquels nous sommes très actifs. Dès lors, certains de nos collaborateurs livrent et installent chez les clients. Souvent, ils sont aussi chargés de la formation pour des missions à l’étranger. On peut dire que nous commençons là où d’autres s’arrêtent. Le choix de ce type de services étendus a des conséquences importantes à différents niveaux. Il faut pouvoir attirer les bonnes personnes. Investir énormément dans les formations. Le fait que nous placions la barre assez haut se voit également dans notre flotte. Ce n’est pas un hasard si Scania et Mercedes sont nos marques attitrées. Tant pour les voitures que pour les camionnettes et les poids lourds. La qualité des produits se traduit dans une valeur résiduelle élevée, même si ce n’est pas une priorité pour nous. Fournir un transport avec des services complémentaires, voilà notre core business. La revente avec profit de nos véhicules usagés n’en fait pas partie. »
certitude. En ce qui concerne les contrats d’entretien par exemple. C’est logique, ceci touche à notre fonctionnement quotidien qui ne peut être mis en péril. »
SLA verts « Encore un mot quant à notre attention croissante sur le problème écologique », remarque M. De Laet. « Parfois, on a le sentiment erroné qu’il ne s’agit là que d’une préoccupation des autorités. A tort. De plus en plus de clients intègrent des normes écologiques dans leurs SLA. Pour beaucoup, la
notion de `Corporate Social Responsability´ (entreprise socialement responsable) n’est pas un vain mot. C’est pourquoi nous limitons volontairement la durée d’utilisation de tous nos véhicules. Pour les camionnettes, nous plaçons la limite à 3 ans. Pour les poids lourds, elle est de 5 ans.
Liste `to do´ Gouverner, c’est prévoir. Que comprend la liste `to do´ de KDL Trans ? « Peut-être, à terme, allons-nous abandonner pour nos voitures le lea-
sing opérationnel. En gérant cette partie de la flotte en propre, nous garderons une meilleure maîtrise du phénomène. D’autre part, les premiers véhicules hybrides arrivent. Il faut penser à l’avenir. L’écologie gagne partout en importance. De nombreux clients sont établis dans les villes. Même avec une politique qui maintient certains véhicules en dehors des centres villes, nous sommes parés avec ce type de véhicule hybride. » Michaël VANDAMME
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Leasing financier
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DOSSIER
PME ET GESTION DE FLOTTE
Plate-forme pour les échanges de contrats de leasing Depuis quelques mois, les mesures fiscales édictées à la hâte ont semé une certaine confusion dans l’esprit des gestionnaires de parc. La nervosité règne au sein du secteur des voitures de société. All-LeaseXchange, une plate-forme numérique pour l’échange de contrats de leasing, peut y porter remède.
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a nouvelle fiscalité ne passe pas inaperçue dans les parcs automobiles des entreprises. Résultat : suite aux récentes interventions fiscales (parfois incohérentes, admettons-le), bon nombre de gestionnaires détiennent des véhicules en leasing dont ils souhaiteraient aujourd’hui se défaire. Or, les contrats de leasing opérationnel s’étendent sur une période relativement longue. Une résiliation anticipée entraînerait inévitablement des pénalités. Dès lors que faire ? Soit le gestionnaire de parc met fin au contrat et paie les indemnités, soit il rachète le véhicule, mais à un prix nettement supérieur à celui du marché. Autre possibilité : transférer le contrat de leasing à un autre candidat locataire. C'est en fait pour cette dernière option que Media Exchange propose une solution. La plate-forme électronique All-Lease-Xchange permet les échanges d'informations entre les personnes qui désirent renoncer à un contrat de leasing et les repreneurs potentiels de ces mêmes contrats.
Un groupe cible assez large Sur le site de All-LeaseXchange, le gestionnaire de parc entre en contact avec
des collègues et concurrents intéressés par la reprise d'une location en cours. Il y indique le leasing auquel il voudrait renoncer. L'annonce peut également s'accompagner de photos des voitures à reprendre. Un formulaire permet ensuite au candidat repreneur de communiquer avec l’annonceur.
Pour les PME All-Lease-Xchange s’adresse tout d'abord aux PME et aux responsables confrontés à la nécessité d'adapter leur flotte aux exigences actuelles. Les entreprises qui réduisent la possibilité d’obtention d’une voiture de société se retrouvent souvent avec des véhicules inutiles, alors que d’autres recrutent des commerciaux et cherchent d’urgence des voitures pour une période plus courte que le leasing classique. Sur All-LeaseXchange, le conducteur luimême peut aussi trouver une voiture et, à l'aide de chiffres précis, convaincre son fleet manager que le changement se justifie en termes financiers. Quant au département RH, il verra dans All-LeaseXchange un instrument pré-
La plate-forme électronique All-Lease-Xchange permet les échanges d'informations entre les personnes qui désirent renoncer à un contrat de leasing et les repreneurs potentiels de ces mêmes contrats.
LES CRÉATEURS DE LA PLATE-FORME ET LES PARTENAIRES All-Lease-Xchange est un projet de Media Exchange, entreprise installée à la Seed Factory, avenue des Volontaires, à Auderghem. Divers partenaires ont uni leurs compétences et leur expérience pour veiller à la réussite du projet : Daniel Vannerom, spécialiste des assurances, Laurent Reysbosch, COO de hi-media Payments Benelux, et Edouard Cambier, d’EnablerCommunication Solutions. MMM Business Media intervient dans le rôle de partenaire pour les médias.
cieux pour motiver les salariés performants. A terme, les acteurs à l’origine de cette nouvelle plate-forme numérique d’échange espèrent constituer une base de données complète dans laquelle tout employeur ou gestionnaire de parc trouvera ce qu’il cherche en matière de leasing. Le site offrira aussi une alternative ‘seconde main’ aux sociétés de leasing
en regroupant les véhicules faisant encore l'objet d'un contrat de location. Ferre BEYENS Stijn PHLIX
DOSSIER
PME ET GESTION DE FLOTTE
Concessionnaires et PME : une collaboration efficace Aujourd’hui, et qu’importe que ce soit au Nord ou au Sud du pays, les concessionnaires possédant des vendeurs fleet sont de plus en plus nombreux. Mais si de chaque côté de la frontière linguistique l’aide apportée aux PME s’avère plus qu’efficace, la vision de la coopération diffère selon qu’on se trouve en Flandre ou en Wallonie. Enquête à Liège et à Anvers.
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oncession officielle Toyota depuis 1984, c’est chez Lussis, à Chênée, que nous avons rencontré Alexia Goffin afin qu’elle nous aide à mener à bien ce petit sondage. Côté anversois, c’est à la porte du garage Permeke que nous avons été frapper. Un garage répertorié comme l’une des trois plus anciennes concessions Ford à travers le
monde mais également la première établie sur le continent européen. C’était en 1911, on vient tout juste de fêter le centième anniversaire. Dans ce haut de lieu dédié à Ford, c’est Michel Permeke, l’homme de la 4e génération, qui a bien voulu répondre à nos questions. Des questions que nous pourrions résumer comme suit :
M. Grégoire, Mme Goffin et M. Lesage, il ne manque que Mlle Arnautovic pour avoir la photo de famille de l’équipe fleet de chez Toyota Lussis.
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• Votre concession a-t-elle une approche spécifique aux PME ? • Quels sont les besoins les plus importants de ces PME et quelles réponses votre vendeur fleet (ou votre équipe) peut-il (elle) y apporter ? • Votre vendeur fleet (ou votre équipe) a-t-il (a-t-elle) suivi une formation spécifique pour s’attaquer à ce type de clientèle ?
Service personnalisé Responsable notamment de la cellule fleet qui œuvre à la fois dans la concession de Chênée mais également dans celle de Loncin, Alexia Goffin n’est pas peu fier de nous présenter un folder imprimé à l’attention de sa clientèle ainsi qu’un livret stencilé dans lequel sont consignées les différentes étapes que doit suivre un vendeur fleet
Le bon choix « Chez nous, toute demande d’un client, aussi spécifique soit-elle, doit trouver une réponse. Cela dit, en ce qui concerne les PME, c’est souvent la gestion du parc et le choix des véhicules qui demandent des explications et même une certaine aide. Une aide qui va parfois jusqu’à un changement radical de la ligne de conduite adoptée par la PME. Ainsi, certaines avaient l’habitude de louer leurs véhicules. Après étude des besoins avec le gestionnaire de la flotte ou avec le patron, nous avons conseillé d’opter pour le bien propre. Pour d’autres, ça peut être l’inverse. Il en va de même pour les choix entre l’option d’un leasing opérationnel ou d’un leasing financier. » Et Madame Goffin d’ajouter : « L’important, c’est de pouvoir s’imprégner de la philosophie du client et de bien cerner ses attentes. Vendre n’est pas un souci, mais trouver la bonne approche, ça c’est autre
chose. Au-delà, nous devons faire mieux que nos concurrents. Pas nécessairement en offrant un prix, mais surtout en étant pertinents. » En ce qui concerne la formation de l’équipe fleet, c’est assez simple conclut notre interlocutrice. « Outre les cessions données par Toyota, nous nous retrouvons régulièrement autour d’une table où nous nous efforçons de personnaliser l’approche des clients par rapport à nos deux concessions. »
Le client sait ce qu’il veut Michel Permeke, notre interlocuteur anversois, estime que dans le Nord du pays, lorsque le client d’une PME arrive dans une concession, il est déjà bien informé, possède une expérience certaine et, au fond, n’attend plus du concessionnaire que certains conseils pratiques pour procéder à ses choix définitifs. « Notre rôle est en fait un rôle complémentaire. Peut-être parce que le domaine du fleet a pris naissance beaucoup plus tôt en Flandre qu’en Wallonie. Peut-être aussi parce que nos clients consacrent plus de temps à rechercher le ou les véhicules qui conviennent le mieux à leur société. Par expérience, je puis vous affirmer que lorsqu’ils arrivent chez nous, 80 à 85 % des clients fleet ont exploré nombre de pistes, on fait des comparaisons, et ont cerné les différents modèles des différentes marques entre lesquels leur choix va s’opérer. Depuis quelque temps déjà, ils ont déterminé quelles étaient leurs nécessités et quel(s) véhicule(s) correspondait(aient) le mieux à leurs besoins. Notez qu’à ce sujet, il est nécessaire de faire une distinction entre petite et moyenne entreprise. » Et lorsqu’on lui demande de préciser, notre interlocuteur explique que le profil du client d’une petite PME, là où l’on ne trouve que deux ou trois véhicules, possède excate-
Michel Permeke : «Notre rôleest un rôle complémentaire.
ment le même profil que le client particulier. La seule différence, c’est que le ou les véhicules qu’il recherche sont à usage professionnel. « Dans ce cas, ce type de client, exige de notre part une attention toute particulière. Pour les autres, ceux dont les choix sont d’ores et déjà définis, nous devons les écouter attentivement afin de les informer sur certains petits points qu’ils ont négligé dans leurs recherches. Pour exemple, il nous arrive souvent de devoir leur fournir des informations sur les équipements, l’écologie, le leasing, le renting… » Évoquant la formation de son ou de ses vendeurs fleet, Michel Permeke nous révèle que chez lui, tous les vendeurs ont la possibilité de s’occuper d’un client fleet. En cause, certaines affinités existant entre eux et le client. Reste qu’ils travaillent toutefois en collaboration étroite avec le
responsable fleet de la concession. « À chaque lancement d’un nouveau modèle, utilitaires compris, tous nos vendeurs suivent une formation exigée et donnée par Ford Motor Compagny Belgium. Formation qui englobe également nos vendeurs fleet. Mais au-delà, ces derniers ont un suivi constant et plus explicite quant à l’approche et la spécificité du marché B2B. » Charles DEMOULIN
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lorsqu’il est abordé par un responsable de parc automobile. Et qu’importe que sa flotte soit importante ou non. « Nous avons édité un petit folder dans lequel nous expliquons à nos clients qui est Toyota Lussis, comment nous travaillons et quels sont nos produits. Un chapitre y est également consacré à nos clients fleet qui, en grande partie, sont des patrons de PME. Outre les différents services que nous leur proposons, nous insistons sur le fait qu’ils auront toujours la même personne de contact et que nos prestations seront personnalisées en fonction de leurs besoins. À ce propos, l’éventail est plus que large puisque nous pouvons même aller chercher le véhicule au sein de l’entreprise et, par corollaire, l’y ramener… toujours nettoyer à l’intérieur comme à l’extérieur. » Pour Alexia Goffin, le label de la maison Lussis s’est bâti sur trois mots clés : confiance, respect, loyauté.
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PME ET GESTION DE FLOTTE
Réduire les coûts de votre parc Groupe d’experts indépendants, Veryfleet se targue de diminuer de plus de 6% par an, le poste d’utilisation des véhicules d’un parc automobile. De quoi prêter attention à ce qui suit.
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u moment même où le véhicule de société fait l’objet de toutes les attentions du nouveau gouvernement, pouvoir en réduire son coût d’utilisation est une proposition à ne pas dédaigner. Or, qu’il s’agisse de véhicules pris en leasing full opérationnel ou de véhicules acquis en biens propres, ces coûts d’utilisation deviennent chaque jour de plus en plus importants. Petit détour chez les responsables de cette nouvelle société baptisée Veryfleet, afin qu’ils nous expliquent leur mode opérationnel.
Le complément qui fait la différence En fait, Veryfleet met à la disposition des gestionnaires de
flottes un produit leur permettant de réduire de manière appréciable les coûts d’utilisation de leur parc automobile. La solution Veryfleet s’inscrit toutefois comme un complément au système de gestion inhérent à chaque parc de sociétés. Se composant de trois modules, cette solution propose un logiciel, une formation en éco-conduite jumelée à un écolage dédié à la réduction des coûts conducteurs, enfin, et pour terminer, la possibilité de téléphoner à un call center composé d’experts automobiles et d’avocats. Ouvert de 9 à 17h du lundi au vendredi, ce centre répond à toutes les questions concernant la voiture de société et sa gestion durant tout son temps d’utilisation.
« Les expertises des véhicules venant en fin de contrat sont toujours reprises dans chacune de nos formules », selon les gens de Veryfleet.
Ajoutons, pour être complets, que ces trois modules peuvent être fournis séparément.
Intéressant pour les PME ? On peut comprendre aisément qu’un tel système appliqué à un grand parc de véhicules peut être rentable. Mais en va-t-il de même pour une PME ? Et Robert Renson, membre du triumvirat qui dirige Veryfleet, de répondre à la question. « En ce qui me concerne, je dirais que les avantages sont sérieux pour les PME. En effet, exploité en interne par nos experts (et/ou en externe) avec le responsable de la flotte, notre logiciel permet de guider, d’anticiper les pro-
blèmes et, ainsi, d’éviter toute problématique mécanique sur la flotte de véhicules. Il permet également de reculer certaines échéances comme, par exemple, les pleins de carburant ou le remplacement de pneumatiques. Si vous voulez des chiffres, je dirais qu’au niveau de la réduction de consommation, on parlera de 10 %, tandis qu’en ce qui concerne les pneumatiques, on évoquera un kilométrage supplémentaire pouvant varier entre 15 et 25 %. » Mais au-delà de ce logiciel et de ces formations à une éco-conduite, Veryfleet offret-il réellement d’autres plus ? « En complément, nous effectuons différents services et interventions extratechniques ou extra-commerciales. Interventions qui varient en fonction du choix des coûts mensuels par véhicule. Cela dit, les expertises des véhicules venant en fin de contrat sont toujours reprises dans chacune de nos formules. Cela tant il est vrai que ces coûts facturés par les sociétés locatives sont importants. Sachez toutefois que nos experts peuvent les réduire fortement. Enfin, il y a ce call center où chacun obtiendra un avis toujours éclairé sur toute question posée concernant tout véhicule de son parc. » Charles DEMOULIN
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La Chevrolet Volt est la 1ère Voiture familiale Electrique de l’Année La Hyundai ix20 et la Škoda Superb Combi sont élues Voitures familiales VAB de l’Année. La compacte Hyundai ix20 l’a emporté dans la catégorie moins de 17.000 euros devant la Dacia
Duster et la Kia Rio. La version break de la Škoda Superb s’est avérée la meilleure dans la catégorie moins de 27.000 euros. La Peugeot 508 SW et la Hyundai i40 Wagon décro-
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chent l’argent et le bronze. Cette année, et pour la première fois, le VAB a ajouté à ces deux catégories de récompenses, une troisième qui sera désormais dédiée à la voiture électrique. Et c’est la Volt de Chevrolet qui a inauguré le palmares. L’ont accompagnée sur le podium : l’Opel Ampera et la I Nissan Leaf.
La Chevrolet Volt est la première familiale Electrique de l’Année. Elle a coiffé l’Opel Ampera et la Nissan Leaf.
Citroën et GEFCO renouvellent la flotte AB InBev La brasserie AB InBev a commandé, dans la cadre du renouvellement de sa flotte, 22 utilitaires techniques à Citroën BELUX. Il s’agit de 6 Citroën Jumper et de 16 Citroën Berlingo. les véhicules ont été adaptés par GEFCO. Outre une peinture complète pour les Berlingo et un logotage aux couleurs de la marque Jupiler, GEFCO a doté tous les véhicules d’un mobilier de qualité, de sols de chargement et de parois de protection. La remise des clés a eu lieu en novembre 2011 sur le site GEFCO de Ghislenghien. Etaient présents : Thierry Dupont, Horeca Technical Manager pour la Belgique et les Pays-Bas
AB InBev a fait appel à GEFCO pour l’adaptation de ses Citroën.
chez GEFCO d’AB InBev.
et
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Depuis fin 2011 Dimitri Gose est le nouveau Directeur de SEAT Import. Il succède ainsi à Axel Soyez. Dimitri Gose s’appuie sur une longue expérience dans le secteur du fleet. Il a notamment été Fleet Sales Manager chez D’Ieteren pour les marques Volkswagen, Volkswagen Commercial Vehicles et Audi. Le 1er décembre 2011, Olivier Deutschmann a été engagé en tant que directeur des ventes de Renault Belgique Luxembourg. Il succède ainsi à Jean-François Maréchal. Olivier Deutschmann est un Français de 41 ans ayant une carrière entière liée à Renault. Il a entre autres occupé le poste de Product Manager chez Renault aux Pays-Bas et avait aussi la cordination de l’Alliance Renault Nissan en charge au sein de l’équipe de vente européenne. Chevrolet Belgium vient de nommer Gert Hendrickx au poste de Fleet Manager. L'homme n'est pas un inconnu dans le secteur automobile puisqu'il a, ces trois dernières années, exercé les fonctions de Fleet Manager chez Hyundai Belux. Avant cela, il a entre autres occupé différents postes chez Alfa Romeo et BMW Belux.
CIACfleet installe 4 bornes de recharge électrique
Care reprend Carrosserie Wilmet
La société de leasing gantoise CIACfleet ne veut pas manquer le train de la mobilité électrique. Dans le cadre du projet « CIACfleet Eco Mobility », elle fait la promotion des voitures électriques et hybrides en en mettant à CIACfleet met des véhicules électriques et hybrides à la disposition de ses clients. la disposition de sa clientèle. C'est ainsi qu'une Peugeot iOn électrique et une Toyota Auris hybride ont intégré la flotte de CIACfleet qui a déjà implanté 4 bornes de recharge dans les 4 garages gantois I avec lesquels elle travaille.
Au 1er janvier 2012, Care Carrosserie reprend la Carrosserie Wilmet située à Namur. La reprise de cette carrosserie à Namur ne fait que renforcer la position de Care en Belgique qui se compose dès 2012, de 12 entités. « Avec environ 700 passages par an, Namur représente pour Care une filiale d’une envergure plus modeste, mais nous donne l’opportunité de renforcer notre présence en Wallonie », nous précise Cris Loots, Directeur Général de Care Carrosserie en Belgique. Le groupe Care comprend au total en Belgique et aux Pays-Bas, 67 filiales qui comptent plus de I 1200 spécialistes à son service.
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FLEET ÉCHOS
18 Hyundai ix35 pour Securail de B-Holding Le mercredi 21 décembre 2011, les clés de 18 Hyundai ix35 2.0 CRDI ont été remises à Securail, le service de sécurité de SNCB Holding. La livraison a eu lieu chez Hyundai Belux à Kontich. Luc Sano, Corporate Fleet & Sales Manager de Hyundai, a souligné le fait qu’il s’agit de la 1e collaboration entre les 2 entreprises : « Nous avons remporté l’adjudication sur base du rapport qualité/prix, ce que nous considérons évidemment comme un honneur. Securail bénéficie d’une garantie totale d’usine de 5 ans, kilométrage illimité, ainsi que d’une garantie de mobilité européenne de 5 ans. Une inspection gratuite est prévue chaque année chez le concessionnaire le plus proche. » Les Hyundai sont équipés comme véhicules prioritaires, avec gyrophares et sirène, fournis par Auto et I Carrosserie Entreprise VACK.
Nouvel ESP pour le Mercedes Sprinter
Le nouvel ESP du Sprinter est équipé de 2 fonctions supplémentaires.
Depuis le 1er janvier 2012, le Mercedes Sprinter bénéficie d'un nouvel ESP dit de 9e génération. L'ESP 9 rend le freinage plus efficace en
situation d'urgence car il tient beaucoup mieux compte de la masse réelle du véhicule et de son centre de gravité. Il comprend en outre deux nouvelles fonctionnalités : Brake Disc Wipe (qui nettoie régulièrement les plaquettes de l'humidité en cas de revêtement mouillé) et Electronic Brake Prefill (qui accélère encore le freinage d'urgence, lorsque la pédale des gaz est I relâchée brusquement).
Le rapport qualité/prix fût un élément décisif pour Securail d’opter pour Hyundai.
Nouveau site pour VAB Fleet Services à Wilrijk VAB Fleet Services vient d'ouvrir un nouveau site à Wilrijk (Anvers) doté d'importantes possibilités de stockage dans un environnement ultra sécurisé. Serge Honry de chez VAB Fleet Services : « Nous sommes avant tout spécialisés en remarketing et pour tout ce qui concerne l'expertise et le déroulement des contrats. À côté de cela, la logistique et le transport font également partie de nos activités centrales. » Pour le client, quelle est la valeur ajoutée de ce nouveau site? Serge
Honry : « Nous constatons une demande de gestion sans cesse plus grande des voitures de pool. Cela signifie qu'une entreprise qui n'a pas besoin d'un véhicule pendant un certain temps peut le garer chez nous. Lorsque la voiture doit à nouveau reprendre la route, nous nous occupons de tout. Après le succès rencontré par notre premier site de Machelen, nous étions à la recherche d'un deuxième site et nous l'avons trouvé ici, I à Wilrijk. »
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Déjà 100 Nissan Leaf commandées en Belgique
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Sur les 7 premiers mois de l’année 2011, 100 voitures électriques neuves avaient été immatriculées dans notre pays. Même si ce chiffre n'avait encore rien de faramineux, Nissan l'a doublé d'un coup. En effet, de septembre à décembre 2011, ce sont quelque 100 Nissan Leaf 100% électriques qui ont été commandées en Belgique et au Grand-Duché. 80% de ces commandes émanent d'entreprises, 20% de particuliers. Dans le courant de cette année, tous les concessionnaires Nissan vont être en mesure de vendre la Leaf. Tous seront équipés d'une borne de recharge
rapide qui permettra de recharger à 80% la batterie d'un véhicule électrique en moins de 30 minutes. Le but est également de proposer une trentaine de ces « quick chargers » à des entreprises en Belgique et au Grand-Duché. Pour fin 2012, Nissan espère ainsi disposer de plusieurs milliers de bornes de recharge rapide partout en Europe. A l'horizon 2015, l'objectif sera d'en avoir des dizaines de milliers. Nissan espère ainsi supprimer la hantise de la panne de batteries qu'éprouvent certains utilisateurs de I voiture électrique.
Nissan veut stimuler la vente de la Leaf en proposant des points de recharge rapide.
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FLEET ÉCHOS
Tony De Mesel est le nouveau rédacteur en chef En ce début 2012, MMM Business Media a transféré ses activités européennes à la société Nexus, avec pour conséquence directe que la gestion rédactionnelle de Fleet & Business n’est plus assurée par Steven Schoefs. C’est Tony De Mesel, un journaliste qui possède plus de 30 ans d’ expérience professionnelle dans le secteur de l’automobile, qui devient rédacteur en chef. Tony est secondé par Stijn Phlix qui travaille depuis 9 ans chez MMM Business Media et qui reprend la fonction de I rédacteur en chef adjoint.
Panneaux solaires chez Q8 Depuis fin 2011, 53 stations-service Q8 de notre pays sont équipées de panneaux solaires. Kuwait Petroleum Explique que cela lui permet de réduire son empreinte écologique à concurrence de 115 tonnes de CO2 par an. Ce projet « panneaux solaires » fait suite à d'autres initiatives prises par le pétrolier. A savoir : l'utilisation de frigos fermés, le recours dans ses boutiques à l'éclairage par DEL, et à des conseils prodigués aux clients afin de consommer I moins de carburant avec leur véhicule.
40.000 voitures dans la flotte KBC Autolease
Installer des panneaux solaires sur les toits n’est qu’une des mesures environnementales prise par Q8.
Le 40.000e véhicule de flotte de KBC Autolease a été remis à la société BEST.
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Le 1er décembre 2011 a eu lieu la remise solennelle des clés aux responsables de la flotte de BEST S.A. à Louvain, de la 40.000e voiture de leasing opérationnel de KBC Autolease. Cette BMW 118d Berline Hatch a été mise en service chez ce fabricant renommé de trieuses pour les secteurs alimentaire et non-alimentaire. Affichant une émission de CO2 de 119 g/km, cette voiture répond parfaitement au challenge « Gold Fleet » du programme Cleaner Car Contracts signé par KBC Autolease. L’objectif de 2012 étant de ramener l’émission moyenne de CO2 des nouvelles voitures de leasing à 120 g/km, voire moins. Le contrat de leasing de cette voiture fournie par KBC Autolease a été établi par le Centre d’Affaires KBC de Louvain. Outre les 40.000 voitures de leasing opérationnel de KBC Autolease, le portefeuille du Groupe KBC Lease compte également 30.600 voitures de leasing financier, I via KBC Lease Belgium.
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Plus de 50.000 abonnés pour le service en ligne MyRenault Le service en ligne MyRenault, lancé fin 2010, compte aujourd'hui plus de 50.000 abonnés. Avec MyRenault, les conducteurs des véhicules de la marque au losange peuvent, via le site www.myrenault.be, profiter de services et d’avantages supplémentaires, comme un agenda en ligne qui les informe lorsqu’ il est temps de prendre rendezvous chez le concessionnaire pour un entretien, une réparation ou un autre service. Régulièrement, les abonnés MyRenault ont également droit à des conseils "sur mesure" en fonction de la voiture qu'ils utilisent, ainsi qu'à des infos techniques sur le fonctionnement et l'entretien d'une voiture en général. Tout au long de l'année, Renault propose aussi, via MyRenault, des offres intéressantes pour des entreI tiens ou check-ups. .
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Pour la première fois, CarsOnTheWeb met des voitures de particuliers aux enchères CarsOnTheWeb a mis aux enchères des voitures de particuliers. Les voitures en question provenaient des Pays-Bas. Le spécialiste des enchères automobiles en ligne assure qu'il s'agit d'une première. Jusqu'à présent, CarsOnTheWeb ne mettaient aux enchères que des voitures de leasing arrivées en fin de contrat et provenant des Pays-Bas, de Belgique, de France, d'Allemagne, d'Italie et d'Espagne. « Il s'agit de voitures de toutes marques, à kilométrage faible ou plus élevé », précise Joahn Meyssen, CEO de CarsOnTheWeb. « Pour chaque véhicule, nous procédons, avec l'aide d'un partenaire de renom, à une inspection approfondie de la voiture. Nous sommes donc absolument certains de la qualité des voitures proposées sur notre plate-forme de mise aux enchères », ajoute Johan Meyssen. Chaque semaine, I CarsOnTheWeb organise 5 ventes aux enchères de voitures de particuliers
« 1 voiture sur 3 roule avec des feux défaillants » Une voiture sur trois roule avec des feux défectueux ou mal réglés. C’est ce qu’annonce l’association des automobilistes Touring qui a examiné 1.000 voitures à travers tout le pays. Des feux en ordre de marche sont pourtant essentiels, car 60 % des accidents se produisent I dans l’obscurité.
10 MINI pour Truvo C'est chez Ginion Group à Overijse qu'ont été remises les clés de 10 MINI destinées à Truvo, la société-mère de pagesdor.be. "Il s'agit de MINI 1600 diesel dotées des équipements les plus modernes", expliquent Wim Verstraeten et Cédric Fordeyn, respectivement Directeur opérationnel Overijse et Responsable Fleet Ginion Group. "Avec des émissions de CO2 de 99 g/km, ces voitures sont des exem-
ples en matière de respect de l'environnement. Elles font l'objet de contrats de leasing d'une durée de 4 ans, éventuellement extensibles à 5 ans. La société de leasing est Athlon Car Lease", ajoute Chris Linten, Manager Achat, Facilities et Sécurité chez Truvo. "MINI est une marque jeune, fraîche et dynamique, ce qui correspond parfaitement à l'image I de notre société."
Wim Verstraeten (Ginion Group) remet les clés à Chris Linten (Truvo) en présence de Katelijne Vanderhaeghen (Athlon Car Lease) et Cédric Fordeyn (Ginion Group).
Mobistar promeut activement le télétravail
De plus en plus de collaborateurs de Mobistar travaillent de chez eux.
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L'opérateur de téléphonie Mobistar promeut activement le télétravail auprès de son personnel. Le projet a démarré en 2008 et depuis lors, le nombre d'adeptes du télétravail a fortement augmenté. Un ‘Team Member’ sur deux travaille désormais régulièrement chez lui, et ce nombre ne cesse d'augmenter. En promouvant le télétravail, Mobistar veut contribuer à apporter une solution aux I problèmes de mobilité.
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FISCALITÉ
LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION
Les défauts du nouvel `avantage de toute nature´ Le nouveau calcul de l’avantage de toute nature concocté par l’équipe Di Rupo a déjà causé bien des remous. Et ce n’est que le début… Les fédérations – FEBIAC, FEDERAUTO, Renta et d’autres – en négociation avec le ministère des Finances, sont parvenues à faire amender le texte. Nous pouvons donc nous attendre à des modifications et clarifications. Une première amélioration de cette loi vivement contestée est en place. Examinons les répercussions de la nouvelle législation sur le salarié et sur l’employeur, ainsi que les réactions des professionnels.
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e nouveau calcul de l’avantage de toute nature concocté par l’équipe Di Rupo a déjà causé bien des remous. Et ce n’est que le début… Les fédérations – FEBIAC, FEDERAUTO, Renta et d’autres – en négociation avec le ministère des Finances, sont parvenues à faire amender le texte. Nous pouvons donc nous attendre à des modifications et clarifications. Une première amélioration de cette loi vivement contestée est en place. Examinons les répercussions de la nouvelle législation sur le salarié et sur l’employeur, ainsi que les réactions des professionnels. Comme vous le savez, lors-
qu’un salarié, administrateur ou autre gérant utilise sa voiture de société à des fins privées (y compris les trajets domiciletravail), il bénéficie – en termes de contributions directes – d’un ‘avantage de toute nature’ (ATN). Désormais, l’ATN n’est plus déterminé suivant une distance forfaitaire entre le domicile et le lieu de travail : il est fonction des émissions de CO2 et de la valeur catalogue du véhicule. Le gouvernement a adapté in extremis cette formule de calcul en y ajoutant un facteur `âge´, afin d'éviter l'échappatoire que pourraient constituer les voitures d'occasion. Très vite, en effet, il est
NOUVELLE TMC : TANT PIS POUR LE DIESEL Fin janvier, le parlement flamand a décidé qu’à partir du 1er mars, la taxe à l’immatriculation d’une voiture (TMC) ferait l’objet d’un autre calcul dans le nord du pays. Apparemment, la réforme de la TMC s’achève. Le nouveau régime tient également compte des émissions d’oxydes d’azote. C’est le diesel qui en fait les frais. Les véhicules diesel les plus polluants se verront infliger une TMC jusqu’à 6 fois plus lourde. La taxe à l’immatriculation augmente aussi pour les voitures à essence, mais là, elle se contente généralement de doubler… Pour toute clarté, rappelons que la nouvelle TMC frappe les voitures qui appartiennent aux entreprises. Celles qui sont immatriculées au nom de la société de leasing ne sont pas concernées : elles restent soumises à la TMC ancienne formule.
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apparu qu'il était possible d'éluder la taxe supplémentaire en achetant une voiture de seconde main récente ou en vendant un véhicule neuf à une filiale en tant qu'occasion. Il a donc été décidé de réduire chaque année de 6% la valeur catalogue, étant entendu que la première année, la voiture d'occasion sera taxée comme une neuve. Qu'entend-on exactement par `valeur catalogue´ ? Citons la nouvelle loi : « La valeur facturée, options et taxe à la valeur ajoutée comprises, sans tenir compte d’une quelconque remise. Cette définition s’applique aux voitures
neuves. » En ce qui concerne les véhicules d’occasion, la valeur catalogue se définit autrement : « Le prix catalogue du véhicule à l’état neuf, au stade de la vente à un particulier, y compris les options et la taxe sur la valeur ajoutée, sans tenir compte d’une quelconque réduction, ristourne ou rabais. » Les discussions sont inévitables : comment connaître la valeur catalogue passée d’une voiture ? Comment retrouver avec certitude ses options ? On notera avec intérêt que les ristournes ne sont plus prises en compte, même les ristournes `flotte´.
CONSÉQUENCES POUR L’EMPLOYÉ ET L’EMPLOYEUR
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460 euros de salaire net en moins pour les employés Le spécialiste en ressources humaines de SD Worx a fait le calcul sur la base d’un échantillon représentatif de 8 800 travailleurs : l’avantage imposable s’élèvera en moyenne à 2 886 euros par an. Cela représente une hausse de 893 euros, autrement dit de 44%, par rapport à la réglementation précédente. On observe cependant d’importants
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xDrive20d 120 kW (automatique) en leasing devra payer 176,84 euros de plus. A l’autre bout du spectre, le travailleur habitant à plus de 25 km de son entreprise et bénéficiant d'une Audi A1 Sportback TDi ou d’une Skoda Octavia Combi 1.6 TDi paiera en moyenne 50 euros d’ATN en moins.
estime le cabinet de consultants Deloitte, l'ATN peut être multiplié par 3, 4, voire plus. Par exemple, l’impôt sur l’avantage de toute nature correspondant à une Audi
Q7 3.0 TDI s’élève dorénavant à 815 euros par mois au lieu de 132 euros (distance domicile-travail < 25 km) et 199 euros (distance domicile-travail > 25 km).
20.000 kilomètres professionnels par an, l’indemnité kilométrique peut devenir plus intéressante, à la fois pour le salarié et l’employeur. Les dirigeants et
indépendants qui conduisent une voiture très chère, acquise par l'intermédiaire de leur société, seront les premiers à envisager le changement...
fiscalité automobile, a fait le calcul pour un parc de voitures moyen : la charge fiscale supplémentaire avoisinera les 170 euros par an (soit +/- 500 euros/an * 34%). En d’autres termes, 2% à 2,5% du coût
total de propriété de la flotte. Reste à savoir si le patron répercutera ce surcoût sur ses salariés…
Véhicule privé : le retour ? D’après certains fiscalistes, nombreux sont les conducteurs actuels d’une voiture de société qui ont repasseront au véhicule privé. En effet, à partir de
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10 modèles fleet les plus populaires. La simulation fait aussi apparaître des différences notables entre les modèles de voiture. Pour le salarié qui habite à moins de 25 km de son lieu de travail et conduit une VW Golf 1.6TDi BlueMotion (99 g de CO2 par km), par exemple, l’ATN n’augmente que de 2,24 euros. De son côté, le conducteur d’une BMW X3
Voitures de luxe et SUV : facture salée Le nouveau calcul de l’ATN frappe le plus durement les voitures qui émettent beaucoup de CO2, notamment les modèles de luxe et les SUV. En moyenne,
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La part moyenne de la voiture de société dans la rémunération totale reculant de 9,8% à 8,5%, un cadre supérieur verra son salaire annuel net diminuer de 842 euros. Quant au salarié moyen, il essuiera une perte de salaire net de 460 euros par an.
Vous paierez plus si vous habitez près de votre lieu de travail Dans le nouveau calcul, le salarié qui habite à moins de 25 km du travail voit son ATN augmenter de 40% en moyenne (50,45 euros en chiffres absolus), tandis que pour une distance domicile-travail de plus de 25 km, l’ATN diminue légèrement (7% ou 8 euros). C’est ce que révèle une simulation réalisée par la société de leasing Arval sur la base de ses
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écarts entre les catégories de salariés. Parmi les employés et les cadres inférieurs, l’avantage de toute nature progresse d’environ 30%. La hausse atteint déjà 46% chez les cadres moyens. Mais ce sont surtout les dirigeants et les cadres supérieurs qui vont devoir casquer. Leur avantage imposable augmente en effet de pas moins de 70%.
Coût pour l’employeur L’employeur sera également mis à contribution. Dans la déclaration fiscale de l’entreprise, il devra ajouter aux dépenses non admises existantes 17% de l'ATN du salarié. Bart Vanham, expert en
MARQUE
VW GOLF 1.6 TDI
BMW X3 XDRIVE
ATN 2012 <25 KM DOMICILE-TRAVAIL
+ 2,24 EUR
+ 176,84 EUR
ATN 2012 >25 KM DOMICILE-TRAVAIL
- 46,64 EUR
+ 103,77 EUR
99 gr CO2, valeur catalogue TVAC 22.337,28 euros
148 gr CO2, valeur catalogue TVAC 41.869,57 euros
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L'ATN DE 2011 ET LE NOUVEAU : DIFFÉRENCE DE COÛT MENSUEL POUR LE SALARIÉ
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FISCALITÉ
Le coefficient CO2 de base s’élève à 5,5 % : il correspond à 95 g de CO2 par km pour un véhicule diesel et à 115 g pour les voitures à essence. Au-delà de ce chiffre, le coefficient augmente de 0,1% par gramme de CO2, sans toutefois pouvoir dépasser les 18%. De même, des émissions plus faibles réduisent le coefficient de 0,1% par gramme de CO2, jusqu'à un minimum de 4%. Le chiffre ainsi obtenu est multiplié par 6/7 pour donner le résultat final. Au final, l’avantage imposable n’est jamais inférieur à 1 200 euros par an (montant 2012). La nouvelle formule représente en réalité une charge supplémentaire qui devrait rapporter 200 millions d’euros au trésor public. Aucun doute : l’employeur et le salarié vont passer à la caisse. Voici quelques conséquences de la nouvelle réglementation.
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Déduction de TVA : au placard
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Fin octobre 2011, l’administration de la TVA sortait une nouvelle directive selon laquelle les entreprises récupéreraient désormais moins de TVA sur l’achat ou le leasing d’une voiture de société. La circulaire s’expliquait par le fait que le nouveau calcul abandonnait la méthode forfaitaire (5000 ou 7500 km) pour s’appuyer désormais sur le nombre de kilomètres réellement parcourus à titre privé. Ceux-ci étant plus nombreux que les kilomètres forfaitaires, le coût en TVA devait augmenter. Mais devant les critiques – émanant notamment des fédérations d’employeurs –, l'administration a provisoirement suspendu la mesure. Dans un avis du 28 décembre 2011, la TVA signale que les anciennes règles restent d’application pour 2011 (50% de déduction et TVA sur l’ATN). Les `nouvelles règles´ devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2012. On attend des précisions. Stijn PHLIX Avec la collaboration de Bart Vanham, expert en fiscalité auto
LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION
LE SECTEUR AUTO ET FLOTTES PLUTÔT MÉCONTENT Comme en témoignent les réactions que nous avons recueillies, le secteur de l’automobile et des flottes n’apprécie pas particulièrement les changements apportés à l’avantage de toute nature.
FEBIAC : RENONCE-T-ON À UNE ÉCOLOGISATION DU PARC AUTOMOBILE ? Selon Michel Martens, directeur des services d’étude chez FEBIAC, il faut attendre la réaction du marché fleet à la nouvelle fiscalité des voitures de société. « Le nouvel avantage en nature ne va peut-être pas affecter le volume du marché des parcs professionnels, mais il accentuera la tendance à la réduction des motorisations. » La descente en gamme en termes de niveau d’équipement des voitures de société fait également partie des possibilités. « Les salariés pourraient en effet renoncer à de nombreuses options de confort, de sécurité et de protection de l'environnement pour limiter le coût de leur véhicule et l’ATN correspondant. L’effet ne se limitera pas à la sécurité et à l’écologie : l’État percevra aussi moins de TVA. Parallèlement, pour éluder un ATN trop lourd, d'aucuns risquent de se tourner vers les voitures de société d’occasion, moins chères. Cela va également entraver l’écologisation du parc automobile professionnel et réduire les recettes de TVA. » Michel Martens prédit un autre effet pervers. « La valeur du véhicule intervenant plus que les émissions de CO2 dans le nouvel ATN, les véhicules électriques et hybrides seront pénalisés. Ils coûtent en effet relativement cher en raison de leur technologie environnementale avancée. Juste au moment où les modèles hybrides et électriques commençaient à se multiplier… »
GLORIANT : UN SUPPLÉMENT D’ADMINISTRATION « La tâche du gestionnaire de parc ne sera pas facilitée », réagit Paul Gestels, fleet consultant chez Gloriant. « Le fait de fonder le calcul de l’avantage de toute nature sur le prix catalogue (options et TVA comprise) plutôt que sur le forfait de kilomètres privés représentera un supplément d'administration. Le gestionnaire devra en effet pouvoir produire les informations en question pour ses voitures. À cela, il faut ajouter les 17% sur les dépenses non admises, encore une charge pour l’employeur. Comment tout cela sera-t-il contrôlé dans la pratique ? On ne le sait pas encore. Mais un gestionnaire de parc averti en vaut deux... Mieux vaut rassembler les données dès maintenant plutôt que de les chercher au dernier moment. »
ATHLON CAR LEASE : CHARGES SALARIALES EN HAUSSE Erwin Ollivier, Deputy General Manager d’Athlon Car Lease, constate que l’État continue à faire de la voiture de société sa vache à lait. « Chaque fois qu’un gouvernement cherche de nouvelles recettes, c’est la voiture de société qui trinque. On oublie que les charges salariales totales pèsent lourdement sur l’activité de notre secteur. Les nouvelles règles fiscales vont encore aggraver le phénomène. On voit bien que le dispositif est fait en priorité pour générer des revenus : une voiture bon marché mais polluante devient plus intéressante pour l'utilisateur qu’un véhicule écologique plus cher. Le gouvernement Di Rupo enterre la fiscalité verte, et indirectement l’avenir des voitures électriques et hybrides, relativement chères. Cela dit, la voiture de société reste une solution financièrement intéressante pour toutes les parties. On peut s’attendre à un changement dans la politique de prix et de ristourne des constructeurs. Le choix des voitures par les conducteurs devrait s’adapter aussi. Les salariés qui ont opté pour une voiture coûteuse mais respectueuse de l'environnement seront le plus durement frappés. lls feront les principales victimes de la nouvelle réglementation. Une lueur d’espoir subsiste cependant : ces derniers mois, Renta, Federauto et Febiac ont travaillé dur pour faire ajuster les propositions initiales. »
FIDENCO : MOINS D’ÉQUIPEMENTS « En ce qui nous concerne, la nouvelle réglementation n’aura pas trop de répercussions. Nos marques Ford, Hyundai et Volvo allient des valeurs CO2 favorables et des prix catalogue raisonnables », nous répond Marc Van Broekhoven, du groupe de concessions Fidenco. « La réduction des cylindrées et surtout la descente dans les modèles va simplement s’accélérer. Mais comme le conducteur sera directement touché dans son portefeuille, je suppose qu’il voudra avoir son mot à dire dans le choix du véhicule. » Marc Van Broekhoven déplore enfin certaines imprécisions dans la nouvelle réglementation. « Qu’entend-on exactement par `valeur catalogue´ ? Par exemple dans le cas des packs d’équipement ? Et qu’en sera-t-il des voitures d'occasion récentes ? Tout cela reste à clarifier… »
ACTUA
SALON DE BRUXELLES
L’électrique intrigue, la fiscalité inquiète Le salon 2012 a mis la voiture électrique à l’honneur. L’autre thème qui a fait jaser, c’est l’évolution de la fiscalité des voitures de société. On a pris la température dans les palais bruxellois.
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ette année, le salon se concentrait sur les solutions de mobilité respectueuses de l’environnement. Les voitures hybrides, mais surtout électriques étaient donc mises à l’honneur. Ces dernières disposaient même de leur propre piste d’essai extérieure. Mais pour grimper à bord de
Le Twizzy a électrisé les foules : plus de 100 essais par jour lors de la première semaine du salon.
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ces voitures à neutrons, il fallait faire la file ! Les visiteurs ont dû attendre en moyenne 30 minutes pour goûter au silence du véhicule électrique.
« On a comptabilisé environ 500 essais par jour », indique Joost Kaesemans, porteparole de la FEBIAC, qui
représente les importateurs automobiles belges. « Certes, avec 270 modèles vendus en 2011, le véhicule électrique reste marginal, mais il intrigue et intéresse le public, en particulier le secteur fleet, qui représente environ 2/3 des clients », poursuit Joost Kaesemans.
Le VE électrise les foules
La voiture de société en sursis ? Au sein du secteur fleet, l’avenir de la voiture de société pose question, suite aux nouvelles mesures fiscales prévues pour 2012. Pour connaître les détails de cette nouvelle loi, il faudra attendre ses arrêtés d’exécution,
Sur le stand de FEDERAUTO, les avocats ont dû répondre à beaucoup de questions concernant la fiscalité des voitures de société.
QUELS EFFETS SUR LE MARCHÉ AUTO ? La nouvelle loi pénalise les voitures chères. Ce sont donc les constructeurs « premiums » et fort implantés sur le marché des voitures de société qui devraient le plus en souffrir. Chez BMW, où plus de 60% des ventes sont effectuées auprès des sociétés (environ 40% sur le marché des grandes flottes et environ 20 à 25% auprès des PME), on reste toutefois serein : « on ne devrait pas vraiment connaître de grosse chutes des ventes. Par contre, on peut s’attendre à un downsizing au sein de la marque, avec sans doute une diminution des ventes des modèles haut de gamme. Probablement également que les clients garniront moins leur véhicule d’options », nous glisse le porte-parole belge de la marque. Les ventes fleet n’ont toutefois pas vraiment décollé durant la période du salon, en partie car les détails de la nouvelle loi sur les véhicules de société n’étaient pas connus. Au sein de la FEBIAC, on s’inquiète par ailleurs des effets de la nouvelle donne fiscale : « cela pourrait engendrer des conséquences très négatives sur la vente de voitures sobres et peu émettrices de CO2 qui offrent une technologie écologique pointue, mais coûtent plus cher que les autres modèles. C’est particulièrement regrettable, notamment à une époque où de plus en plus de véhicules hybrides et électriques deviennent disponibles sur le marché. Afin de diminuer le montant de leur avantage de toute nature, les employés vont épargner sur les options de confort, mais aussi de sécurité et d’écologie. Dès lors, le risque est réel de voir ralentir la « verdurisation » du parc des voitures de société ».
prévus pour le mois de mars. Mais ce qui est certain, c’est que les voitures coûteuses seront beaucoup plus fortement taxées qu’aujourd’hui. Et c’est surtout l’utilisateur du véhicule qui supportera la note. Ce thème d’actualité a notamment été longuement abordé lors de la permanence quotidienne des avocats qui
se tenait sur le stand de FEDERAUTO, la confédération du commerce et de la réparation automobiles et des secteurs connexes. « Nous avons reçu de nombreuses questions concernant la taxation des voitures de société », nous dit Maître Juan Le Clercq, membre du conseil de l’Ordre du barreau de Bruxelles. « Les visiteurs
voulaient savoir quel serait le nouveau montant de leur avantage de toute nature. De nombreux utilisateurs se sont aussi étonnés du fait que les contrats déjà en cours soient également touchés ». Cette mesure est en effet vue par beaucoup comme un véritable hold-up... Olivier MALOTEAUX
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Même son de cloche chez Renault, qui dispose pour 2012 de la plus large gamme de véhicules électriques. Deux versions sont en vente dès maintenant : la Fluence ZE est une classique familiale tricorps (4,75 m de long, 95 ch, 160 km d’autonomie), tandis que le Kangoo ZE (60 ch, 170 km d’autonomie) est proposé en version fourgon (normal ou Maxi) ou 5 places (Maxi). Le quadricycle léger biplace Twizy (2,32 m de long) sera commercialisé au printemps. Enfin, la Zoe, modèle compact électrique, arrivera en fin d’année. « Le Twizzy a attiré les foules, avec plus de 100 essais par jour la première semaine ! », sourit l’attachée de presse de Renault. « Les Fluence et Kangoo ZE ont aussi bien roulé. Le public nous a posé énormément de questions très concrètes concernant la voiture électrique, ce qui témoigne d’un intérêt réel pour ces modèles et pas juste d’une simple curiosité. Depuis le début de l’année, nous avons déjà vendu 30 Fluence ZE et 30 Kangoo ZE, cette fourgonnette étant particulièrement bien adaptée à un usage professionnel ». Chez Nissan, la Leaf électrique a également suscité l’intérêt du public, avec environ 400 essais la première semaine du salon. Cette familiale compacte à 5 places de 4,45 m de long est disponible sur notre marché depuis septembre dernier. Fin 2011, l’importateur a enregistré environ 100 bons de commande pour ce modèle.
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FLEET PARTNER
GUIDO POT, BENELUX JAGUAR & LAND ROVER
« Toujours plus de produits fleet sur mesure » Depuis novembre 2011, Guido Pot est responsable fleet au sein de la structure Benelux intégrée de Jaguar & Land Rover. Un nouveau défi dans la carrière déjà bien remplie du Néerlandais. « Nous vivons une période passionnante », souligne-t-il. « Le potentiel fleet des deux marques croît. La stratégie est élaborée et la voie est aujourd’hui ouverte. » Entretien. Avant que nous arrivions au cœur du sujet : qui est Guido Pot ? « Je suis actif dans l’automotive depuis plus de 20 ans. J’ai occupé diverses fonctions pour différentes marques, mais toujours en relation avec le marketing ou le sales. Le fleet est en fait la dernière chose que je n’avais pas encore faite, mais cela va donc changer (rires). Compte tenu du fait que le potentiel fleet des deux marques est toujours important et que la période que nous traversons s’avère passionnante, le moment était idéal pour moi de faire le pas. Mes affinités tant avec Land Rover qu’avec Jaguar sont réelles. Dans la période 1997 – 2002, j’étais responsable du marketing chez Land Rover. Et depuis que nous avons adopté une seule structure Benelux, je suis Corporate Sales Director pour le Benelux. »
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Guido Pot : « L’image des deux marques semble ne pas constituer un obstacle pour devenir une alternative fleet. »
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I Qu’entendez-vous précisément par `potentiel des deux marques´ ? « Nous devons oser nous remettre en question et reconnaître que nous avons négligé le marché fleet un peu trop longtemps. En partie, cela provient de nos produits que l’on peut difficilement estampiller comme `mainstream´. Nous sommes une niche. De plus, il y a quelques années, les SUV n’étaient vraiment pas présentés sous leur meilleur jour. Depuis lors, la gamme des deux marques a changé et nous proposons davantage de possibilités fleet. On comprendra que je ne puisse rien divulguer du futur, mais avec les produits qui sont annoncés, cette tendance va encore se renforcer. D’autre part, il faut également examiner les chiffres. Le phénomène du leasing, qui recouvre quand même pour une bonne part le secteur fleet, est tout simplement trop important pour être nié. Ceci a également joué dans l’établissement de notre stratégie. »
A quels modèles concrets faitesvous précisément allusion ? « En ce qui concerne Land Rover, je pense sans hésiter à l’Evoque. Pour ce qui est de Jaguar, la 4 cylindres diesel XF est notre principal atout sur le marché fleet. Ce modèle nous permet de rivaliser rationnellement avec des véhicules comparables de la concurrence. Mais avec un petit truc en plus : cette sensation unique de rouler en Jaguar. Combinez les deux, et vous constatez que nous pouvons devenir une véritable alternative. Ce que je peux déjà vous dire, c’est que la XF Sportbreak est annoncée. »
I
I Visez-vous certains types de clients en particulier « Dans un premier temps, il n’est pas dans nos priorités de nous immiscer dans les car policies des grandes entreprises. Pour cela, il faut encore un peu de patience. Nous misons plutôt sur la petite société ou l’indépendant. Les gens qui travaillent beaucoup et connaissent le succès peuvent se permettre certaines choses. Parfois, on me demande si l’image de Jaguar, et dans une moindre mesure celle de Land Rover, ne constituent par un obstacle. Elle pourrait être perçue comme trop voyante. En théorie, oui, mais la pratique nous apprend qu’il en va autrement. Un tas de gens essaient nos voitures. Pas uniquement pour apprendre à connaître le véhicule, mais aussi pour jauger les réactions externes. » I Le cadre fiscal concernant les voitures de société est de plus en plus contraignant. Cela vous effraie-t-il ? « Nous voyons malgré tout l’avenir avec un bon feeling. D’une part, on travaille sur des méthodes visant à réduire systématiquement le CO2. D’autre part, l’addition fiscale peut être corrigée en intégrant davantage d’options dans le prix de base, au détriment des réductions fleet qui vont parfois très loin. »
Michaël VANDAMME
FLEET PARTNER
EMILIO HERRERA, KIA MOTORS BELGIUM
« Nous allons réaliser notre potentiel fleet » Il y a quelques mois, après avoir accumulé de l’expérience chez Chrysler et Fiat, Emilio Herrera a pris la tête de Kia Motors Belgium. De quelle manière souhaite-t-il positionner sa marque sur le marché fleet ? Que pense-t-il du nouveau cadre légal pour les voitures de société ? « Nous comprenons parfaitement le malaise, mais nous voyons pourtant de nouvelles opportunités. Nous disposons de produits qui peuvent faire la différence, surtout avec les mesures désormais en vigueur. A nous de joindre le geste à la parole. »
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es circonstances sont ce qu’elles sont », entame avec philosophie Emilio Herrera, Managing Director. « Un nouveau cadre légal concernant les voitures de société se dessine, il pourrait bien jouer en notre faveur. Deux éléments vont désormais compter dans cet aspect fiscal : la valeur catalogue et le CO2. En ce qui concerne le CO2, nous sommes assez bien placés, tout le monde le sait. C’est toutefois grâce à la valeur catalogue que nous pourrons, à l’avenir, faire la différence. Les entreprises ne veulent pas pénaliser leur personnel, et vont dès lors rechercher des alternatives. C’est là que nous intervenons. »
«
Deux axes fleet « Le fait que nous considérons le fleet comme une priorité apparaît notamment
dans le renforcement de notre équipe », explique Emilio Herrera. « Nous travaillons aussi à la constitution d’une équipe de key dealers. Il s’agit de concessions qui ne sont pas seulement capables de se positionner sur le marché fleet, mais qui en ont aussi la volonté. En fin de compte, notre stratégie fleet s’appuie sur 2 axes. Nous travaillons via notre réseau de concessions mais, en tant que marque, nous approchons en direct certaines sociétés. Une approche complémentaire en quelque sorte. »
Optima « Ces dernières années, notre image a connu une remarquable évolution », affirme notre Managing Director. « Divers éléments y ont joué un rôle. A commencer par la qualité de nos produits. Le fait que nous donnions 7 ans de garantie est
un signe clair. Un tel engagement n’est possible qu’avec du matériel solide. Mais il y a aussi l’esthétique de nos voitures. Sur ce plan, des efforts particuliers ont été consentis ces dernières années. Vous savez peut-être que nous avons fait appel à l’Allemand Peter Schreyer pour le design de nos nouveaux modèles ? Nous récoltons maintenant les fruits de son professionnalisme. Voyez la nouvelle Sportage. Comparée au modèle précédent, il y a un monde de différence. L’Optima est une belle illustration de notre nouvelle ligne. Une voiture fiable et belle avec un diesel 1.7 économique et intéressant fiscalement. Et lorsque nous lancerons la version Wagon, nous disposerons sans conteste d’un produit totalement fleet. » Michaël VANDAMME
Emilio Herrera : « Avec l’Optima, nous disposons d’un produit totalement fleet. »
« NOTRE CIBLE : LE CONDUCTEUR RATIONNEL » « Une voiture de société conjugue raison et émotion », analyse Emilio Herrera. « Cette science constitue un facteur important dans notre stratégie fleet. Le réalisme caractérise également notre marque. Même si KIA porte en elle un grand potentiel, on ne peut nous qualifier de grand acteur du marché fleet. Nous avons bien conscience que l’inconditionnel de BMW n’est pas celui que nous pourrons directement convaincre de notre valeur ajoutée. Je dis BMW, mais cela vaut pour d’autres marques (rires). Je pense ici aux gens qui préfèrent le downsizing afin de pouvoir, malgré tout, rester fidèle à leur marque favorite. Mais beaucoup d’employés ont une autre vision. Ils considèrent les choses rationnellement, veulent rester dans les limites de leur budget et examinent la manière dont ils peuvent obtenir le maximum dans ces limites. Tel est notre principal groupe cible. »
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VAN & BUSINESS
NISSAN NV400
Pratique et convivial La gamme d’utilitaires légers de Nissan s’enrichit du nouveau NV400 destiné à remplacer l’Interstar. Ce qui le caractérise ? Un look totalement neuf, le confort, la convivialité et un nouveau moteur (Euro 5).
L
e NV400 a été développé en collaboration avec Renault qui a déjà présenté le Master sur la même base. L’aspect extérieur du NV400 est le fruit du travail de Nissan Design Europe. Sa face avant le distingue clairement des concurrents : capot, ailes avant, blocs optiques, grille de calandre et pare-chocs avant sont spécifiques. Et d’après nous, c’est plutôt réussi, avec une belle impression de puissance.
Gamme complète Avec 3 versions de moteur, des poids totaux de 2,8 à 3,5 t, le choix entre une propulsion et une traction, 3 empattements, 4 longueurs et 3 hauteurs différentes, le NV400 constitue une gamme en soi. Il propose des volumes utiles de 8 à 17 m3. Outre les versions fermées, Nissan présente aussi des versions combi, châssis-cabine, châssis double cabine et même, départ usine,
des camions légers avec superstructure fermée, benne basculante ou fourgon avec hayon. En raison de leur faible poids propre et leur cadre bas, les versions à traction avant visent les entreprises qui recherchent une consommation réduite et une charge et un volume utiles importants. Les exécutions à propulsion sont mieux adaptées aux applications lourdes avec une charge par essieu plus importante. Nissan fait appel à un moteur Renault 16 soupapes 2,3 l de 100 ch (couple de 285 Nm), 125 ch (310 Nm) ou 150 ch (350 Nm). Ces moteurs répondent à la norme Euro 5 et bénéficient d’intervalles d’entretien plus longs (jusqu’à 40.000 km ou tous les 2 ans). « Le TCO du nouveau NV400 est inférieur à celui de l’Interstar en raison des coûts d’entretien plus faibles et à une consommation plus intéressante », ajoute encore Sébastien Danvel, Marketing Manager général LCV.
Nissan a par ailleurs accordé une attention accrue au confort avec un espace intérieur plus important et un grand nombre d’extras intéressants comme une clé intelligente, un airco automatique, des phares et essuie-glace automatiques, des feux diurnes, des capteurs de recul, un régulateur/limiteur de vitesse, un ordinateur de bord, une connectivité Bluetooth pour GSM et une connexion USB et iPod par le biais du `sound system´. En option, Nissan fournit aussi Nissan Connect by TomTom. La première prise en mains nous a laissé une bonne impression. Il s’agit d’une camionnette facile à manier avec le confort et les prestations d’une voiture. Hendrik DE SPIEGELAERE
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DES PROJETS AMBITIEUX
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Le nouveau NV400 doit booster les ventes de Nissan.
La division utilitaires légers de Nissan (LCV) a de grands projets d’avenir, cohérents avec les objectifs en parts de marché de la marque dans le monde. La division LCV représente 20 % du business mondial du groupe. En 2010, plus de 840.000 véhicules ont été construits et ce nombre doit dépasser le million à l’horizon 2017. Au cours des 3 prochaines années, Nissan entend aussi doubler ses ventes en Europe et passer ainsi de 50.000 à 100.000 véhicules. Pour cela, Nissan s’appuie sur un programme de 7 modèles. Le nouveau NV400 devrait représenter environ un tiers des ventes.
VAN & BUSINESS
RENAULT KANGOO Z.E.
L'alternative électrique Renault a eu l'audace de compléter sa gamme V.U. par une variante électrique de son très apprécié Kangoo. Il ne s'agit pas d'une transformation effectuée par un sous-traitant, mais bien d'une vraie Renault, construite par la marque au losange.
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e Kangoo Z.E. vise naturellement un public spécifique composé d'entreprises et de petits indépendants qui vont essentiellement utiliser ce véhicule en ville. Il peut difficilement en aller autrement puisque ce Kangoo électrique annonce une autonomie comprise entre 110 et 170 km. Mais quand on sait que le kilométrage journalier de la majorité des véhicules utilitaires ne dépasse pas 100 km, on se dit que ce Kangoo a une belle carte à jouer.
Du couple à revendre Le moteur électrique du Kangoo Z.E. développe 44 kW (60 ch). Plus important sans doute, son couple maxi de 226 Nm est disponible dès que le moteur tourne. Sur la route, le régime de rotation du moteur électrique atteint quelque 10.500 tr/m, mais il reste nettement plus silencieux qu'un moteur thermique. L'électricité nécessaire est fournie par une batterie lithium-ion de 400 Volt et 22 kW : de quoi parcourir de 110 à 170 km, selon le style de conduite, les conditions d'utilisation et la météo. Pour réduire la consommation, le Kangoo Z.E. reçoit des pneus à faible résistance au roulement et
possède un mode "éco", qui autorise, en théorie, un gain de 10% en consommation.
Pratique à l'usage Le Kangoo électrique se décline en trois exécutions: Kangoo Z.E. et Kangoo Maxi Z.E. à 2 ou 5 places. La version de base propose un volume utile de 3,5 m3. En Maxi, le volume utile est de 4,6 m3 et la longueur du compartiment de charge atteint 2.900 mm. Toutes les versions proposent une charge utile de 650 kg. Les batteries qui alimentent le moteur électrique sont logées sous le plancher: le volume utile est donc identique à celui des versions classiques. Cela permet aussi d'abaisser le centre de gravité, ce qui profite directement au comportement routier. La finition intérieure est similaire à celle des autres Kangoo et l'équipement peut se compléter de nombreuses options. L'instrumentation a été adaptée et comprend notamment un indicateur de la quantité d'énergie disponible et un économètre qui renseigne le conducteur sur le caractère plus ou moins sobre de son utilisation du véhicule. Le tachymètre et l'ordinateur de bord ont également été adaptés à la traction électrique.
DES BATTERIES EN LEASING La batterie demeure l'élément le plus onéreux d'un véhicule électrique. Chez Renault, celle-ci peut faire l'objet d'un contrat de leasing distinct (à partir de 75 euros/mois) d'une durée de 48 mois, avec un kilométrage annuel maxi de 15.000 km. Pour le calcul du Total Cost of Ownership, il faut également tenir compte du prix de base (à partir de 20.000 euros HTVA pour le Kangoo Z.E., de 21.200 euros HTVA pour le Kangoo Maxi Z.E. 2 places et de 22.000 euros HTVA pour le Maxi 5 places) ainsi que de coûts d'entretien inférieurs de quelque 20% à ceux d'un modèle comparable à moteur thermique. Pour les gestionnaires de parc, Renault propose l'accès un "data center" qui reprend des informations concernant la consommation, les coûts, etc. Ce service est proposé au prix de 5 euros par mois.
Hendrik DE SPIEGELAERE
Renault commercialise la première fourgonnette électrique contemporaine produite directement par un grand constructeur.
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La gamme Kangoo Z.E. compte 3 modèles.
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VAN & BUSINESS
OPEL COMBO
Le nouvel Opel Combo rompt avec le style de son prédécesseur, mais ses lignes s'inscrivent bien dans la gamme Opel actuelle.
Une gamme beaucoup plus étendue
UNE OFFRE TRÈS LARGE
Opel va remplacer son actuelle fourgonnette Combo, lancée en 2001, par un modèle entièrement nouveau. Ce nouveau véhicule n'est plus dérivé de la Corsa puisqu'il s'agit du fruit d'une collaboration avec Fiat.
P
our ce Combo de nouvelle génération, Opel est parti de la base du Fiat Doblo. Un bon choix, puisque ce dernier a été sacré Van of the Year en 2011. Le premier résultat de cette collaboration débouche sur une gamme beaucoup plus large que par le passé. On a désormais le choix entre 2 longueurs, 2 hauteurs de toit, 6 motorisations ainsi que 2, 5 ou 7 places.
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Spacieux et facile d'accès
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L'excellente base qui constitue le nouveau Combo propose une capacité de charge et un volume utile très favorables. La charge utile maxi peut aller jusqu'à 1,0 tonne, tandis que le volume utile varie entre 3,8 et 4,6 m3. Il s'agit là de valeurs considérables pour le segment. Un seuil de chargement bas (545 mm), une ou deux portes latérales coulissantes et des portes battantes asymétriques à l'arrière rendent le compartiment de charge particulièrement accessible. Un girafon est disponible en option sur certaines versions, ce qui permet le transport facile d'objets longs. Les fourgonnettes possèdent une cloison de séparation complète entre la cabine et l'espace de chargement. Une cloison Flexcargo est proposée
en option: elle permet, en rabattant le siège passager avant, de charger des objets longs sur toute la longueur intérieure du véhicule. Dans la cabine aussi, Opel a veillé à l'habitabilité, à l'accessibilité et au confort. De nombreux espaces de rangement ont été prévus et l'équipement de base est bien fourni (verrouillage central, direction assistée, colonne de direction réglable, vitres électriques, ABS, etc.)
Plus de motorisations L'Opel Combo est à présent disponible avec pas moins de 6 moteurs différents (4 diesel, 2 essence). En diesel, l'offre débute avec le 1.3 CDTI (66 kW/90 ch). Vient ensuite le 1.6 CDTI (66 kW/90 ch ou 77 kW/105 ch, au choix) et, au sommet de la gamme, le 2.0 CDTI de 99 kW/135 ch). Le moteur essence est un 4 cylindres 1.4 de 70kW/95 ch. Ce moteur se décline aussi dans une variante turbocompressée alimentée au CNG (gaz naturel). Dans ce cas, la puissance passe à 88 kW/120 ch. La version CNG dispose d'un réservoir de gaz de 95 litres et d'un réservoir d'essence de 22 litres. Sur le Combo à empattement long, il est possible de commander un réservoir de gaz de 130 litres.
• 2 variantes de carrosseries • 2 empattements • 2 hauteurs de toit: 1.850 ou 2.100 mm • 6 moteurs, boîtes de vitesses à 5 ou 6 rapports • Volume utile de 3,8 à 4,6 m3 • Charge utile jusqu'à 1 tonne
Le Combo, disponible en de multiples variantes, se plie à de très nombreuses utilisations.
Ces moteurs sont associés à une boîte de vitesses à 5 rapports, alors que les modèles les plus puissants disposent d’une boîte 6. Le 1.6 CDTI 66 kW est également disponible avec une boîte robotisée Easytronic à 5 rapports d'origine Opel. Hormis le CNG, tous les Combo sont pourvus d'un stop&start. Les arguments les plus importants du Combo sont, pour la clientèle professionnelle, sa faible consommation et ses coûts d'entretien réduits. C'est ainsi que les CDTI diesel n'exigent un entretien que tous les 35.000 km ou une fois par an. Hendrik DE SPIEGELAERE
VAN & BUSINESS
FISCALITÉ
Les utilitaires légers sont épargnés
I
l existe une différence considérable entre le régime fiscal qui est d’application pour un véhicule de société et un utilitaire léger (MMA 3.500 kg). Pour toute clarté, nous entendons par utilitaires légers les camionnettes et pick-up à simple et double cabine. Les récentes modifications de la fiscalité liée aux véhicules de société ne prévoient pas l’adaptation de la fiscalité pour ce type de véhicule. Tout reste donc en l’état. Et c’est heureux, les nombreuses PME de notre pays dont la flotte compte des utilitaires légers peuvent ainsi respirer. Ci-après les principales différences :
Voitures particulières • Coûts d’utilisation et d’achat : déductibles entre 50 et 120 % sur base des émissions de CO2 du véhicule • Coûts de carburant : 75 % déductibles fiscalement • Taxe d’immatriculation (TMC) • Taxe de circulation Utilitaires légers • Coûts d’utilisation et d’achat : 100 % déductibles fiscalement • Coûts de carburant : 100 % déductibles • Pas de taxe d’immatriculation (TMC) • Taxe de circulation réduite • Possibilité de travailler avec des amortissements dégressifs • Déduction de l’investissement possible
Les coûts d’achat, d’utilisation et de carburant des utilitaires légers restent déductibles fiscalement à 100 %.
Usage privé L’usage privé constitue un paramètre très important dans la fiscalité appliquée aux véhicules de société. Ceci comprend, en plus de l’utilisation effective pendant les temps libres, le trajet domicile/lieu de travail. Quoi qu’il en soit, s’il existe d’une manière ou d’une autre un usage privé, il faut alors tenir compte de coûts tant pour l’entreprise que pour l’utilisateur. Pour la société, il s’agit de la contribution CO2. Elle constitue un impôt (social) à charge de la société, du propriétaire ou du preneur en leasing du véhicule de société. Attention, si un collaborateur utilise son véhicule pour rentrer chez lui le soir, c’est considéré comme usage privé ! La formule pour le calcul de cette contribution CO2 est basée sur les émissions de CO2 du véhicule. La contribution CO2 est déductible à 100 %. L’utilisateur, de son côté, est imposé via l’Avantage de Toute Nature (ATT). A partir du moment où il y a usage privé et que le travailleur concerné ne paie aucune contribution pour cela à son employeur, un ATT est alors calculé sur base de l’utilisation privée réelle. On ne travaille donc pas avec la formule qui est d’application pour les voitures particulières. Si un collaborateur utilise son utilitaire léger à des fins privées pour, par exemple, rentrer chez lui chaque soir – et que l’on calcule que ceci représente environ 5 % de l’utilisation totale -, 5 % des coûts totaux de ce véhicule seront alors considérés comme ATT pour l’utilisateur, lequel sera imposé.
Gestion de flotte et administration La démonstration de l’existence d’un usage privé ou non, est à charge de la société. Montrer qu’il n’existe aucun usage privé pour un véhicule ne peut se faire que via une car policy équilibrée. L’usage privé, imposé via l’ATT, doit être administrativement attribué au collaborateur concerné. Les coûts de carburant des voitures particulières et des utilitaires légers doivent aussi être considérés séparément en raison de la différence de déductibilité fiscale (75 % contre 100 %). L’absence de preuves peut mener à des discussions qui seront défavorables pour l’entreprise. C’est pourquoi nous conseillons d’utiliser un système professionnel de fleet management. Les économies réalisées ainsi couvriront largement son coût d’investissement limité. I
Paul Gestels, Chief Commercial Officer, Gloriant (XPOfleet Experts4Fleet) p.gestels@gloriant.be www.gloriant.be
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Les modifications récentes dans la fiscalité appliquée aux voitures de sociétés ont fait couler beaucoup d’encre tant chez les utilisateurs qu’au niveau des entreprises, des propriétaires ou des preneurs en leasing des véhicules en question. Pour les utilitaires légers, rien ne change. Paul Gestels, du bureau de consulting fleet Gloriant, nous rappelle les principales différences.
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AUTO
NOUVEAUTÉ
Audi A4 2.0 TDI : le best-seller optimisé Sa récente remise à niveau a rendu ce best-seller qu'est l'Audi A4 encore plus attractif. Motorisations nouvelles ou remaniées, arrivée d'un stop&start ainsi que subtiles (mais bienvenues) améliorations esthétiques se retrouvent aussi bien sur la berline que sur le break Avant, l'Allroad Quattro et la S4. La nouvelle A4 se décline en trois niveaux d'équipement (Attraction, Ambition et Ambiente). Sous le capot, on a le choix entre 4 moteurs essence et 6 moteurs diesel ainsi qu'entre 3 transmissions (boîte 6 manuelle, Multitronic et S-Tronic). La traction intégrale Quattro est également disponible (avec verrouillage de différentiel sur les modèles sportifs) Plus élégante Au sein d'une offre pléthori-
que, nous nous sommes intéressés à l'A4 2.0 TDI, qui est la version la plus sobre et constitue le choix le plus intéressant pour la clientèle B2B. Habilement restylée, la nouvelle A4 est à la fois plus harmonieuse et plus élégante. Ses nouveaux phares, sa calandre redessinée et ses lignes horizontales plus prononcées renforcent son pouvoir de séduction. Audi drive-select Les suspensions bénéficient de nouveaux réglages.
La sobre A4 2.0 TDI est l'option la plus intéressante pour la clientèle B2B.
On note également l'arrivée d'un ESP avec différentiel électronique à glissement limité, d'une nouvelle assistance de direction et de l'Audi Drive-select qui propose 5 programmes différenciés. Le moteur 2.0 TDI de l'A4 est équipé d'un volant moteur à double masse et compensation centrifuge qui diminue les vibrations de la mécanique à bas régime. Le moteur diesel le plus économique (100 kW/136 ch) rejette 112 grammes de CO2 au
kilomètre, contre 115 moteur 120 kW/163 ch.
au
Ferre BEYENS
BILAN FLEET L'actuelle génération le prouve en suffisance: l'A4 est une voiture au confort excellent. A son comportement routier très sûr et sa suspension efficace, Audi a ajouté une direction assistée électromécanique raffinée. Le vaste choix en matière de carrosseries, motorisations, transmissions et équipements reste impressionnant. Quant à la finition, elle ne souffre pas la moindre critique. Voilà pourquoi l'A4 reste un acteur incontournable de la scène fleet, malgré le prix élevé de ses nombreuses options.
AUDI A4 2.0 TDI (100 KW) Prix de base (hors TVA): 24.050 EUR Consommation: 4,8 l/100km Emissions de CO2: 112 g/km Puissance: 100 kW/136 ch Déductibilité fiscale: 80 % Etoiles Euro NCAP: 5
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Toyota Avensis : plus de raffinement, moins de CO2 La Toyota Avensis en est à sa troisième génération. La robuste berline moyenne arbore cette fois une ligne affinée et un aménagement intérieur modernisé. La qualité de la finition progresse, de même que le confort. Et avec la nouvelle politique d’équipement de la marque, l’acheteur de l’Avensis, plus que jamais, en a pour son argent. Nouveau langage esthétique Berline et break gagnent 15 mm en longueur. Pourtant, l’Avensis est plus élégante et athlétique que le modèle précédent. D’après Toyota, il s’agit de la première création qui incarne son nouveau ‘langage esthétique’. Un langage articulé autour de deux piliers : ‘Under Priority’ et ‘Keen Look’. La calandre en trapèze, audacieuse, illustre le premier. Quant au deuxième, il exprime
un style fait de grâce et d’expressivité. Multimédia La nouvelle Avensis est proposée avec un large choix d'équipements multimédias : Toyota Touch, Toyota Touch & Go, et – en première mondiale – Toyota Touch & Go Plus, monté de série sur la Premium.
Ce système permet d’utiliser la voix pour introduire une adresse, chercher et écouter de la musique ou appeler un contact. F.B.
BILAN FLEET Le segment D se compose à 70 % de véhicules diesel. La part du marché professionnel y atteint 64%. Dans ce segment, la moitié des acheteurs optent pour le break. Toyota n’est pas resté sourd aux attentes des parcs automobiles, où le carburant lourd domine outrageusement : le turbodiesel 2.0 D-4D a fait l’objet d’une modernisation radicale. L’Avensis diesel consomme 15 % de moins et réduit sensiblement ses émissions (de 139 à 119 g de CO2 par km).
Avec son turbodiesel 2.0 D-4D revu, la Toyota Avensis est armée pour gagner du terrain dans les flottes.
TOYOTA AVENSIS Puissance : 91 kW / 124 ch Volume du coffre : 509 l Consommation moyenne : 4,5 l/100 km Consommation mesurée : 6,2 l/100 km
Volkswagen up! : troisième tentative Le premier prototype de la Volkswagen up! date de fin 2007. Un bail, mais la version de production définitive est aujourd’hui au point. La nouvelle venue de chez VW doit succéder à la Lupo, peu appréciée, et à la Fox, une déception indéniable. Bref, la up! est une petite citadine qui veut rivaliser avec les Toyota Aygo, Citroën C1, Peugeot 107, Ford Ka, Kia Picanto et autres Renault Twingo.
R
Ligne pure La petite up! ne mesure que 3,54 mètres de long. Provisoirement, elle n’est proposée qu’en version trois portes. Elle se positionne dans la gamme VW en dessous de la Polo. La up! arbore la ligne sobre et géométrique typique de Volkswagen. À l’avant, on découvre une bouille sympathique. Le coffre arrière est
dissimulé par une vitre teintée qui génère une ligne très pure, d’autant que les feux (fixés sur la carrosserie) s’inscrivent discrètement dans l’ensemble. Vivacité urbaine Le trois cylindres essence de 1 litre et 60 ou 75 ch est associé à une boîte manuelle à cinq vitesses. On note que les deux motorisations délivrent un couple identique – 95 Nm – entre 3000 et 4300 t/m. Au cœur du trafic urbain, le petit bloc fait preuve d’une
bonne vivacité, même en variante 60 ch. Dans les trois rapports inférieurs, le couple est tout à fait exploitable. Vous disposez d’une bonne motricité dans une large plage de régimes. En quatrième et en cinquième (toutes deux surmultipliées), les reprises sont naturellement moins convaincantes, et il ne faut pas hésiter à rétrograder pour reprendre de la vitesse. Cela dit, nous avons là un petit moteur qui aime grimper dans les tours.
Le petit trois cylindres de la VW up! fait preuve de vivacité au milieu du trafic urbain, même en version 60 ch.
TDM
BILAN FLEET La up! est commercialisée en trois versions : ‘take up!’ en entrée de gamme, ‘move up!’ pour les amateurs de confort, et ‘high up!’, le top absolu. Officiellement, les émissions de CO2 se montent à 105 g/km (60 ch) et 108 g/km (75 ch). La version la moins puissante autorise une déductibilité fiscale de 90%. Pour la 75 ch, la déduction est limitée à 80%. Notre essai révèle une consommation de 4,9 l/100 km sur le réseau secondaire à 6,6 l/ 100 km dans un trafic urbain dense.
VOLKSWAGEN UP! Puissance : 60 ch ou 75 ch Émissions de CO2 : jusqu’à 108 g/km Consommation mesurée : 4,9 l/100 km sur le réseau secondaire, 6,6 l/100 km dans un trafic urbain dense
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AUTO
NOUVEAUTÉ
Renault Twingo 1.5 dCi : l'environnement au quotidien La nouvelle Twingo est le premier modèle de grande diffusion qui adopte la nouvelle identité stylistique de la marque au losange. Ce style revu va de pair avec un ensemble motopropulseur particulièrement sobre. La Twingo diesel avance des chiffres qui semblaient impossibles à atteindre il y a peu de temps encore: 75 ch pour un couple de 180 Nm, avec des émissions de CO2 réduites à 90 g/km. Un vrai tour de force!
ment, sans oublier les deux sièges arrière séparés qui peuvent coulisser indépendamment l'un de l'autre. Quant au coffre, sa capacité varie entre 230 et 959 litres, ce qui n'est pas courant pour une voiture du segment A. Une vraie routière La nouvelle Twingo dispose de
qualités dynamiques qui en font une routière accomplie. Les moteurs diesels proposés sont sobres et performants. Le 1.5 dCi 75 a été optimalisé et permet à la Twingo de ne consommer en moyenne que 3,4 l/100 km pour des émissions étonnamment basses. Et il faut s'attendre à ce que Renault
La nouvelle Twingo dispose de qualités dynamiques dignes d'une vraie routière.
Des valeurs record pour le segment La Twingo concilie toujours dimensions extérieures compactes et habitacle spacieux. L'espace aux genoux, par exemple, est de 22 cm, ce qui constitue un record au sein du segment. Ajoutez à cela une excellente modularité, de nombreux accessoires bien conçus et de multiples espaces de range-
fasse encore mieux dans les prochains mois. Ferre BEYENS
BILAN FLEET Il y a peu, le segment A ne comptait que 9 marques et 12 modèles. On y dénombre aujourd'hui 15 marques et 26 modèles. La concurrence s'y est donc fortement accrue, mais cela n'empêche pas la Twingo de voir progresser ses parts de marché. Et n'allez pas croire que le segment soit insignifiant en B2B: quelque 11% des Twingo vendues en Belgique sont acquises par des professionnels. RENAULT TWINGO 1.5 DCI 75 Prix de base (HTVA): 10.495 EUR Consommation: 3,4 l/100km Emissions de CO2 : 90 g/km Puissance: 55 kW/75 ch Déductibilité fiscale: 90% Etoiles Euro NCAP: 5
BMW 320d Efficient Dynamics Edition : une référence…
Fleet&business I 188 I FEVRIER-MARS 2012 I
La Série 3 est née en 1975. Depuis lors, cinq générations de modèles se sont succédé. Pour 2012, la 6e du nom prend le relais de cette famille à succès. Elle vient mener la vie dure aux plus âgées Audi A4 et Mercedes Classe C.
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Des airs de « 5 » La nouvelle « 3 » se donne des airs de « 5 » : calandre droite, feux en pointe et ligne de caisse effilée. Un profil fluide, qui se garnit désormais de trois « lignes » aux ambiances différentiées : Sport, Luxury (style classique) et Moderne (typée lifestyle). Au niveau des dimensions, la « 3 » s’allonge de 9,3 cm, notamment au profit des places arrière où deux passagers prennent place confortablement, mais pas trois, en raison d’une largeur limitée et de l’encombrant tunnel de transmission. Le coffre affiche
le même volume que celui d’une Audi A4, mais on déplore par contre le peu d’espaces de rangement dans l’habitacle. Parmi les nouveaux équipements, on pointe la détection des panneaux routiers ; les avertisseurs de collision, d’angle mort et de franchissement de ligne ; l’affichage tête haute ; le régulateur de vitesse actif ; le système effectuant les créneaux automatiquement ou le coffre qui s’ouvre d’un simple mouvement du pied devant le bouclier…
Du plaisir au volant C’est toujours derrière le volant que l’on apprécie le plus la Série 3. Cette propulsion équilibrée repose sur un châssis affuté et reste taillée pour le plaisir de conduire. Le train avant mord les courbes avec tranchant et accepte les corrections de trajectoire sans sous-virer, tandis que l’arrière enroule sainement. Le 2 litres diesel de 163 ch est très vigoureux et devient plus silencieux. Le 0 à 100 km/h est bouclé en 8 secondes et une boîte
La nouvelle Série 3 reste une référence en matière de plaisir de conduire.
automatique à 8 rapports est proposée en option. Elle est à la fois douce et réactive. O.M.
BILAN FLEET C’est l’une des plus importantes nouveautés Fleet de l’année 2012 ! La Série 3 nous revient plus grande, plus fringante, plus sûre et un brin plus sobre. Au printemps arrivera une version 316d (2.0 de 115 ch, 4,4 l/100 km et 115 g/km de CO2), ainsi qu’une 318d de 136 ch (117 g/km de CO2). Le break devrait aussi débarquer courant 2012. BMW 320D EFFICIENT DYNAMICS Prix (HTVA) : 28.388 EUR Couple maxi : 380 Nm Consommation normalisée : 4,1 l Volume du coffre : 480 l Emissions de CO2 : 109 g/km Déductibilité fiscale : 80%
Lancia Thema 3 l D : parfum d’Amérique… Fiat a racheté Chrysler et la nouvelle Lancia Thema n’est autre qu’un clone de la Chrysler 300 C, elle-même refondée en début d’année aux Etats-Unis et basée sur une plate-forme d’ancienne Mercedes Classe E. Extérieurement, pas facile de distinguer la Thema d’une 300 C. La plus grande différence se situe sous le capot... Plutôt gourmande La Thema embarque un nouveau moteur 3.0 V6 diesel de chez VM Motori (société appartenant à Fiat), disponible en 190 ou 239 ch. Si ce n’est pas le plus silencieux, ce moteur est globalement agréable, mais il est privé de Stop & Start et accolé à l’ancienne boîte 5 automatique de chez Mercedes, douce mais lente. La version 190 ch n’a rien d’une sprinteuse (0 à 100 km/h en 9,7 s) mais se marie bien au caractère placide de l’engin, qui
affiche une tenue de route plutôt pataude. La Thema n’est pas non plus à la pointe en matière de confort : les bruits aérodynamiques et de roulement sont nombreux. La consommation et les émissions de CO2 sont par ailleurs élevées. Pour rouler « différent » La Thema se distingue par une personnalité à part (plutôt américaine qu’italienne, d’ailleurs…) et
séduira les cadres supérieurs et patrons désirant rouler « différent ». A bord, l’équipement de série est complet (cuir, sièges électriques, feux au xénon, etc.) et peut se compléter d’accessoires technologiques, comme détecteur d’angle mort et de collisions, ou le régulateur de vitesse actif. La finition est par ailleurs en progrès par rapport à celle de l’ancienne Chrysler 300 C, sans toutefois atteindre les standards germani-
Exotique, la nouvelle Lancia Thema est un clone de la Chrysler 300 C.
ques. On apprécie les touches de chrome, le toit ouvrant panoramique et la possibilité de revêtir de cuir les contre-portes et le O.M. tableau de bord.
BILAN FLEET Lancia renouvelle sa Thesis à moindres coûts, avec cette Chrysler 300 C rebadgée. Un modèle intéressant pour qui veut rouler « différent », mais qui ne reflète pas l’âme ni le raffinement italiens. Cette grande berline respire l’Amérique et, si le rapport prix/équipement est correct, le modèle est globalement bien moins abouti que les références allemandes en matière de dynamisme, confort, finition et sobriété. LANCIA THEMA 3 D 190 CH Prix (HTVA) : 36.777 EUR Couple maxi : 440 Nm Consommation normalisée : 7,1 l Volume du coffre : 462 l Émissions CO2 : 185 g/km Déductibilité fiscale : 60%
Honda Civic 2.2 i-DTEC : la compacte exotique La Civic s’est faite plutôt discrète ces dernières années, en particulier sur le marché Fleet... Pour sa 9e génération, elle nous revient avec son gros moteur diesel, mais celui-ci gagne en sobriété et ne rejette désormais plus que 110 g/km de CO2. Exotique mais pratique La Civic de 9e génération arbore un style fort similaire à celui de sa devancière. Un dessin plutôt exotique, voire futuriste. Et le conducteur semble assis comme dans un cockpit de monoplace, avec devant les yeux des cadrans rétroéclairés et un compteur digital qui pointe au bout du tableau de bord. On apprécie la fonctionnalité du modèle, qui dispose toujours de sièges « strapontins » au 2e rang : les assises peuvent se replier sur les dossiers, comme au
cinéma. C’est pratique pour le transport d’objets hauts. Un châssis dynamique Sous le capot, un seul moteur diesel est disponible : le 2.2 i-DTEC. Privé de boîte automatique, ce bloc a gagné 10 chevaux, mais consomme 20% de moins qu’avant. Ce diesel n’est plus le plus silencieux du marché, mais reste
raffiné et accepte de grimper dans les tours sans s’essouffler, ce qui le rend agréable en conduite dynamique. Et le châssis suit bien le rythme : la Civic est efficace et même joueuse : on ne s’ennuie donc jamais à son volant. Quant à l’équipement de série, il comprend notamment l’airco automatique, les jantes en alu et la radio/CD/MP3/USB.
Parmi les options intéressantes, on pointe le toit panoramique (non ouvrant) et le régulateur de vitesse actif. O.M.
BILAN FLEET Dans un segment de marché très classique, la Honda Civic propose une alternative exotique. On l’apprécie pour ses aspects pratiques, son habitacle original et son comportement ludique. Par contre, le gestionnaire de flotte déplorera l’absence de moteur diesel d’entrée de gamme. Qu’il se rassure : un petit 1.6 l diesel de 120 ch et 300 Nm, émettant moins de 100 g/km, arrivera fin 2012... HONDA CIVIC 2.2 I-DTEC
Avec la Civic, Honda propose une alternative exotique dans le segment des « compactes ».
Prix (HTVA) : 20.074 EUR Couple maxi : 350 Nm Consommation normalisée : 4,2 l Volume du coffre : de 477 à 1.378 l Emissions de CO2 : 110 g/km Déductibilité fiscale : 80 %
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TRENDS
MOBILITÉ
`Les constructeurs adoptent la nouvelle mobilité´ Au cours des prochaines années, l’industrie automobile subira une véritable métamorphose sous l’effet des évolutions sociales et technologiques. Telle est la conclusion d’une étude réalisée à l’échelle mondiale par le cabinet de conseil Roland Berger Strategic Consultants, à laquelle ont participé plus de 60 experts.
L
a ‘démotorisation’ est la première tendance observée par Roland Berger. D’après l’institut, partout dans le monde, la possession d'une voiture sera de moins en moins considérée comme un signe de statut social, en particulier chez les jeunes. Les concepts alternatifs – vélo, transports publics, covoiturage – gagnent régulièrement du terrain. « Il appartient désormais à l’industrie automobile d’intégrer ces nouveaux concepts dans son modèle d'entreprise », estime Roland Berger. « Dans les villes, la voiture partagée offre déjà une solution pour les petits déplacements. Constructeurs, loueurs et fournisseurs indépendants vont donc lancer sur le marché des projets de partage », prédit encore cet analyste. Il en existe déjà des exemples : Car2Go de Daimler, BMW on Demand ou AlphaCity, de la société de leasing Alphabet.
La voiture intelligente Deuxième défi à relever par l’industrie automobile : l’avènement de la ‘voiture intelligente’. En 2025, de nombreux véhicules, constamment en ligne, pourront envoyer et recevoir des informations via Internet. « Bien que les modalités précises ne soient pas encore fixées, les voitures communiqueront entre elles ainsi qu’avec leur environnement », déclare ce consultant. « Les constructeurs s’y préparent en proposant des systèmes d'infodivertissement ouverts. Dans la majorité des cas, le conducteur pourra utiliser divers services, comme la navigation à la demande ou les appels d'urgence. La voiture de demain pourra aussi recevoir des appareils comme un smartphone ou un système TomTom, que l’on pilotera par la voix, via un écran tactile ou grâce à des commandes au volant. »
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« Dans son modèle d’entreprise, l’industrie automobile devra intégrer la nouvelle mobilité. »
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L’hybride, la voiture de demain ? Allons-nous rouler électrique ? Le cabinet Roland Berger prévoit qu’en 2025, les véhicules tout électriques ne représenteront, dans le meilleur des cas, que 10% du total mondial des commandes. « La percée se fait toujours attendre dans la technologie des batteries lithium-ion. » Pour Roland Berger, c’est la propulsion hybride qui est promise à un bel avenir. « L’autonomie de ces véhicules leur fera conquérir 40% du marché. » L’expert ajoute que les constructeurs automobiles ne seront pas les seuls à commercialiser des véhicules électriques. La transmission électrique étant en effet beaucoup plus simple à dessiner et à fabriquer. Les nouveaux acteurs proposeront un large ensemble de services mobiles, par exemple des pièces de rechange. Stijn PHLIX
En 2025, de nombreux véhicules pourront envoyer et recevoir des informations en ligne.
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