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LE MAGAZINE DES PROFESSIONNELS DE LA LOGISTIQUE
MMM Business Media - Périodique bimestriel d’information • Supplément à TRUCK&Business 227 • Août-Septembre 2011 • Edition française
N°53
Les chocolatiers s’emballent La collaboration horizontale dans le pharma et le chocolat p. 15
IMMOBILIER TOP 250 DE LA LOGISTIQUE : La nomenclature complète du secteur logistique
p.24
PRESTATIONS
TECHNOLOGIE
Coup d’oeil sur Transport & Logistics
75 % de dégâts en moins grâce au suivi des incidents p.6
p.32
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Sommaire
Edito
Transport & Logistics : Vers les 10.000 visiteurs
“ Le loyer d’un immeuble logistique a à peine augmenté au cours des dernières années.”
Transport & Logistics : Les nouveautés du Salon
Peter Ooms, éditeur responsable
Prestations 04 06 09 12
Review
Collaboration horizontale : UCB et Baxter : transports en commun
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Collaboration horizontale : Les chocolatiers s'emballent
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STEF-TFE à Madrid: Productivité maximale par m2
Immobilier 18 21
Dossier : Pas de norme Breeam belge Dossier : L'immobilier suit la vague de consolidation
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TOP250 : Katoen Natie accentue son leadership
Technologie 27 28 30 32 34
Review HR : Des profils logistiques plus rares Handling : Tous les réglages sur mesure Management : 75% de dégâts en moins Automatisation : Magasin ‘mono-allée’
DEMANDE CROISSANTE ET PRIX STABLES Le secteur logistique a repris du poil de la bête. Les recrutements ont tellement le vent en poupe qu’une pénurie est à craindre pour certaines fonctions (voir p.28). La location d’entrepôts va elle aussi bon train. Au 1er semestre 2011, Jones Lang Lasalle a enregistré un chiffre d’affaires plus de 2 fois supérieur à celui réalisé lors de la même période en 2010. On ne peut pas, il est vrai, oublier que 2010 a été une annus horribilis. DTZ parle même d’un record pour le deuxième trimestre (p.21). Étonnamment, les loyers ont quant à eux tendance à stagner. Les experts affirment même que les prix ont à peine augmenté ces dix dernières années. Une véritable aubaine pour les locataires, naturellement, qui réduisent ainsi leurs dépenses en dépit d’une conjoncture favorable. Une réduction sans doute indispensable afin de compenser les coûts salariaux élevés. Ce sont donc les propriétaires des immeubles qui écopent… et développent une nette aversion au risque. Résultat : plus question de construire. On préfère attendre la signature d’un contrat avant de bâtir. Il semble par ailleurs que les investissements s’orientent vers des constructions plus durables (p.18), pour lesquelles il existe une véritable demande : les acteurs internationaux expriment un engagement durable, qui se traduit par l’utilisation d’entrepôts à l’avenant. Ils sont également prêts à en assumer les conséquences et à réaliser eux aussi des investissements, que devrait venir rentabiliser une réduction de la facture d’énergie. Ces entrepôts écologiques ne sont pas encore rentables pour les propriétaires, qui tablent à terme sur une augmentation des loyers et une baisse moins rapide de la valeur de l’immeuble.
EDITORIAL TEAM Editor in chief: Claude Yvens (cyvens@mmm.be) Team: Peter Ooms (Final Editor), Michel Buckinx (Sens Unique), Luc de Smet, Hendrik De Spiegelaere, Erik Duckers (photographer), Arnaud Siquet (photographer), Michaël Vandamme, Luk Weyens SALES & MARKETING TEAM Sales Director: Marleen Neukermans (mneukermans@mmm.be) Key Account Manager: Guy Stulens (gstulens@mmm.be) Sales assistants: Patricia Lavergne (plavergne@mmm.be), Romina De Gregorio (rdegregorio@mmm.be) Marketing: Kathleen Hubert (khubert@mmm.be) PRODUCTION Head: Sonia Counet
EDITOR Development Director: Caroline Thonnon Managing Director: Thierry Degives Editor/CEO: Jean-Marie Becker
SUBSCRIPTIONS www.warehouseandlogistics.com/shop Parc Artisanal 11-13 - 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium) Phone: 00 32 (0)4 387 88 18 Sophie Demeny (sdemeny@mmm.be) © Reproduction rights (texts, advertisements, pictures) reserved for all countries. Received documents will not be returned. By submitting them, the author implicitly authorizes their publication.
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Expresso WDP annonce le recrutement de Mickaël Van Den Hauwe au poste de CFO. Il reprendra les tâches de l’actuel CEO Joost Uwents. Dans le cadre du projet d’étude « POWer.net – Planification et optimalisation de réseaux de chaîne de valeur flexibles et globaux », Axxom Software AG analyse comment mettre en place des concepts améliorant la flexibilité des chaînes logistiques. Le prestataire logistique allemand Dachser reprend les activités d’entreposage et de distribution d’Unifine Food & Bake Ingredients en Belgique. Cette reprise concerne un centre de distribution de 5.000 m² (6.000 emplacements de palettes) situé à Manage. Le centre de distribution européen du géant suédois de l’habillement H&M à Ghlin va déjà être agrandi peu après son inauguration (au début de cette année). La Sicafi Inter vest Offices & Warehouses a conclu un nouveau contrat avec Nike Europe pour son site Herentals Logistics 2. Le contrat por te sur l’intégralité du tout nouvel espace d’entreposage de 20.270 m² et sur l’aile à bâtir de 20.270 m². Logistics In Wallonia a un nouveau président en la personne de Jean-Marc Nizet, nouveau directeur d’Alstom Transport à Charleroi. Il succède à Michel Van Liefferinghe, chez Alstom comme chez LiW.
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REVIEW
Risque de pénurie d’espaces logistiques Peter Demuynck, chief commercial officer de Montea, tire la sonnette d’alarme face au risque de pénurie d’espaces logistiques en Flandre. « Actuellement, il ne nous reste plus qu’un petit entrepôt de 2.000 m² à louer. D’un côté, c’est une bonne nouvelle. Tout notre portefeuille (400.000 m²) est loué. Cela dit, la situation pourrait s’avérer préjudiciable à long terme. En effet, si des clients internationaux souhaitent ouvrir rapidement un centre de distribution en Flandre, ils seront dans l’impossibilité de concrétiser leur projet par manque d’espace. Une situation dangereuse quand on sait que les Pays-Bas et la France disposent encore d’entrepôts. Actuellement, la Flandre construit trop peu d’entrepôts pour la simple raison que les loyers sont trop faibles et que les prix des terrains augmentent. De plus, les loyers d’espaces logistiques stagnent depuis dix ans déjà, à l’inverse de ceux des commerces et des habitations. De ce fait, des investisseurs tels que Montea, mais aussi les promoteurs ou les prestataires de services logistiques, n’ont aucun intérêt à construire. Entre collègues, on se dit souvent que la cause latente à ce phénomène pourrait être le coût élevé des salaires en Belgique. Dans leurs offres à des clients internationaux, les prestataires de services logistiques – nos clients – doivent compenser ces salaires élevés par des loyers inférieurs. C’est tout à fait compréhensible, mais cela engendre un nivellement par le bas des loyers et à terme, une pénurie des espaces logistiques disponibles. » Il indique qu’il s’agit en première instance d’un problème flamand. La situation n’est pas si grave en Wallonie où les prix des terrains sont moins chers.
Peter Demuynck de Montea : « La Flandre construit trop peu de nouveaux entrepôts. »
DB Schenker augmente sa capacité de stockage Afin de satisfaire aux besoins de distribution de fabricants chinois de panneaux solaires, Schenker sa vient d’accroître sa capacité logistique en mettant en service un nouvel entrepôt de 4.900 m² dans le zoning industriel de Malines Nord. Dès le premier jour, le nouvel espace était entièrement occupé.
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PRESTATIONS Transport & Logistics 2011
Transport & Logistics en pratique Quand ? Du 20 au 21 septembre de 10 à 20 heures Où ? Antwerp Expo, Jan Van Rijswijcklaan 191, 2020 Antwerpen Toute l’info sur www.transport-logistics.be
Les exposants ne reculent devant aucun effort pour attirer le public grâce aux activités les plus diverses. Et les visiteurs sont chaleureusement accueillis.
Le site de l’organisateur easyFairs permet au visiteur de préparer son passage. On peut y sélectionner les stands à visiter sur un plan personnalisé et imprimable. Quant à l'exposant, il dispose d'un minisite pour présenter son entreprise et ses produits. Au salon proprement dit, easyFairs sera présent sous la forme d’un Business Point qui renseignera les visiteurs et informera les journalistes.
“ Les stands s'agrandissent à nouveau et sont plus attractifs." Helen MORTIER
VERS LES 10.000 VISITEURS L’organisateur de salons easyFairs l’annonce déjà : toutes les salles d’Antwerp Expo seront occupées par plus de 300 exposants à l’occasion de Transport & Logistics 2011. Va-t-on aussi franchir la barre des 10.000 visiteurs ? a précédente édition – en 2009 – avait attiré 8.808 professionnels. De quoi nourrir de nouvelles ambitions : « Nous faisons tout pour pouvoir accueillir ce 10.000 ème visiteur. Plus de 600.000 invitations ont été envoyées par la poste et via les médias, parallèlement aux actions d’e-mailing. Nous avons aussi sollicité et obtenu le concours de nombreuses fédérations et associations du sect e u r l o g i s t i q u e . OTM , p a r exemple, tiendra sa journée membres au salon, sur le thème Groene logistiek, zoete gedach-
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te of bittere noodzaak? (logistique verte : perspective attrayante ou dure nécessité ?). Parmi les autres organismes qui nous ont promis leur soutien, citons le Vlaams Instituut van de Logistiek, le VIB, Pics, Febetra, l’UPTR, TLV, Alfaport, VEA et d’autres. Le programme de séminaires est confié à MMM, l’éditeur des magazines spécialisés Truck & Business et Warehouse & Logistics. D'autres médias dévoileront également leurs initiatives dans les stands. Et pour attirer le public, il y aura la National Forklift Competition », explique
John Barbier, marketing project manager d’easyFairs. Transport & Logistics n’est pas un inconnu dans le secteur. « Le salon est le théâtre de nombreux contacts et contrats. D’ailleurs, les exposants euxmêmes ne reculent devant aucun effort pour augmenter la fréquentation de leur stand grâce aux activités les plus diverses. Les visiteurs sont bien accueillis : sur ce plan, le salon tient à sa réputation. Transport & Logistics est devenu un classique du genre. La crise n’a guère affecté le nombre d'exposants. Ils tenaient à être présents, même s'il fallait pour cela, vu les circonstances, réduire quelque peu les frais liés aux stands. Aujourd’hui, nous constatons que tout le monde a à nouveau répondu à l'appel, cette fois avec des stands plus vastes et mieux aménagés.
Voilà pourquoi toute la superficie d'Antwerp Expo sera occupée du 20 au 22 septembre. Nous attendons cette année des visiteurs du nord de la France. Des entreprises ont réservé un stand collectif pour y mener une promotion conjointe et attirer l’attention sur leurs liens avec la Belgique », déclare Helen Mortier, exhibition manager. Tous les acteurs traditionnels du secteur seront présents, ajoute-t-elle : les transporteurs et les prestataires de services logistiques, mais aussi les ports, les fournisseurs de matériel pour le secteur, les spécialistes en immobilier, les concepteurs de logiciels logistiques, etc. « Chacune de ces branches sera représentée par plusieurs exposants. Nous accueillerons aussi davantage de consultants et de cabinets HR. Pour moi,
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Transport & Logistics Seminars Durant le salon, des présentations régulières se dérouleront dans un local fermé du Hall 3. MMM, l’éditeur de Truck & Business et de Warehouse & Logistics, se chargera de la programmation. Vous trouverez ci-joint la liste des intervenants et des thèmes abordés. Attention : ces informations vont encore évoluer après la mise sous presse de ce numéro. Avant de vous rendre au salon, consultez les dernières infos sur le site www.warehouseandlogistics.com. MARDI 20/9 10.30-11.10 Transport & Logistiek Vlaanderen Le transport routier en 2025: stagnation ou progrès ? Lode Verkinderen (Secrétaire Général - Transport en Logistiek Vlaanderen) 11.10-11.50 Promotie Binnenvaart Vlaanderen Comment la navigation intérieure s'arme-t-elle pour l'avenir ? Petra De Somere 11.50-12.30 Promotie Shortsea Shipping La navigation intérieure, prête pour votre avenir Willy De Decker 12.30-13.30 Visite de l'expo 13.30-14.10 SNCB Logistics Le chemin de fer, base du transport multimodal Geert Pauwels, CEO - SNCB Logistics 14.20-15.00 Cargo Brussels Airport Piet Demunter, Cargo Business Unit Manager - The Brussels Airport Company 15.10-15.50 De Putter & Co AEO, un défi pour l'avenir Frank Gielen, Senior Consultant - De Putter & Co 16.00-16.40 Febetra La taxe kilométrique i,ntelligente est-elle une idée intelligente? Philippe Degraef , Directeur - Febetra 16.50-17.30 OTM (sous réserves) Coup de projecteur sur les chargeurs Nik Delmeire, Président - OTM, Belgian Shippers' Council 17.40-18.20 VEA L'expéditeur, architecte du transport Marc Huybrechts, Président - VEA MERCREDI 21/9 10.30-11.10 Tri-Vizor
cela traduit la bonne santé du secteur et ses perspectives positives en termes de chiffre d'affaires et d'emploi », poursuit Helen Mortier. « L’analyse du profil des visiteurs de ces dernières années révèle une augmentation du nombre d’étrangers », commente encore John Barbier. « En particulier des Hollandais. Les francophones, en revanche, ne se rendent pas massivement à Anvers. Heureusement pour nous, organisateur, le salon jumeau Prologistics se tiendra l’an prochain à Brussels Expo les 26 et 27 septembre. » L’édition de cette année mettra en avant trois grands thèmes : multimodalité, écologie et sécurité. Peter Ooms
Alex Van Breedam (CEO - Tri-Vizor) 11.10-11.50 DTZ Dirk Van Bulck 11.50-12.30 MMM Business Media / Truck & Business Transport Barometer 2/2011 : les résultats exclusifs Claude Yvens 12.30-13.30 Drink Warehouse & Logistics 13.30-14.10 Cross Tainer The latest logistics developments in China Wallace Leung (CEO Greater China for CrossTainer Air & Sea Ltd) 14.20-15.00 SDV Logistique Internationale 15.10-15.50 Descartes 16.00-16.40 Goodman 16.50-17.30 Phi Data RFID &RTLS in logistics : more than a hype? Eric Cotmans (Business Development Manager RFID &RTLS) 17.40-18.20 Kühne + Nagel JEUDI 22/9 10.30-11.10 VIB Transporter moins d'air pour un transport plus vert Kobe Naesens (Vice-Président Logistique) 11.10-11.50 VIL Le projet de recherche Slow Logistics Rudi Bonneux 11.50-12.30 PICS Le Risk Management dans la Supply Chain Danny Boeykens, PICS Belgium 12.30-13.30 Visite de l'expo 13.30-14.10 Young & Partners NaviTrans, plus qu'un TMS! 14.20-15.00 VUB, groupe de travail MOSI & POM Vlaams-Brabant Transport intermodal : rencontre de l'offre et de la demande - Projet pilote "Vlaams-Brabant multimodaal" Dr. Cathy Macharis, Professeur - groupe de travail MOSI de la VUB & Jacques Devos, Logistics Manager - POM Vlaams-Brabant 15.10-15.50 PHL Hasselt Optimalisation via business process redesign Joyce Coox & Heleen Beerden, PHL & Armand Storck, Dockx Logistics 16.00-16.40 PICS Belgium Optimalisation des proces et impact positif sur l'environnement Bob Van Steenweghen, Trainer - PICS Belgium 16.50-17.40 Zetes Belgium 17.40-18.20 VDAB
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PRESTATIONS Transport & Logistics 2011
LES NOUVEAUTÉS DU SALON Pour nos lecteurs, les exposants de Transport & Logistics lèvent un coin du voile sur les produits et services qu'ils présenteront au salon.
Manutention Jungheinrich : le concept total prime Jungheinrich propose non seulement une gamme complète d'empileuses, d'élévateurs, de préparateurs de commande, d'engins de traction et de rayonnage, mais aussi des concepts totaux pour toute la logistique interne, de la réception à l'expédition des marchandises. La firme conçoit et développe des magasins manuels, semi-automatiques ou entièrement automatisés tout en assurant l'intégration de systèmes et l'optimisation des processus. Le système de navigation Jungheinrich pour magasins et le module de gestion de flotte collaborent avec le WMS pour garantir une organisation efficace et un rendement optimal du magasin.
Jungheinrich se concentre sur la gestion de tous les aspects du magasin.
Casiers et palettes SSI Schäfer : anti-corrosion SSI Schäfer développe et produit les casiers anti-corrosion Intercept. Ces bacs extrudés protègent les marchandises contre les dégâts dus à l'humidité et à la corrosion durant le transport terrestre ou maritime et le stockage. Le recours à la technologie Intercept permet en outre une diminution des coûts de traitement et une protection maximale de l'environnement. Ces bacs spéciaux réutilisables s'avèrent aussi très efficaces en conditions d'utilisation extrêmes.
Den Doelder Pallets obtient son certificat PEFC Le fabricant de palettes Den Doelder Pallets d'Axel s'est vu décerner le certificat PEFC ("Programme for the Endorsment of Forest Certification", un célèbre label de préservation) pour la production de ses palettes en bois. Désormais, l'entreprise peut fabriquer des palettes répondant à l'agrément PEFC. Ce dernier garantit que le produit provient de forêts gérées de façon durable et écologique.
Bito : un bac pour charges ultra-lourdes Bito propose un nouveau type de bac en plastique pour charges pesantes. Ces bacs de type SL mesurent 800 x 60 mm à la base et peuvent contenir jusqu'à 500 kg. Le Bito-SL est nettement plus léger – et donc plus facile à manipuler – que les conteneurs en treillis et les bacs en acier, ce qui constitue un avantage indéniable.
Joris van Dijck : un nouveau mât pour les élévateurs Joris Van Dijck présente les nouvelles versions de ses élévateurs électriques Cesab équipés du tout nouveau mât IMD (Intelligent Mast Design). Les engins disposent désormais d'un mât triplex Full Free Lift permettant une visibilité intégrale.
Bito-SL.
Transport et management Ortec : des capacités de reporting étendues ORTEC Transport and Distribution (ORTEC TD), fournisseur d'une solution de pointe pour la planification, le suivi et la réalisation de trajets, a apporté différentes améliorations et une nouvelle fonction majeure à son outil, notamment en matière de reporting.
Hazgo : service ADR
Élévateur Cesab avec mât IMD.
L'activité principale de Hazgo est la mise en conformité des expéditions de substances dangereuses en regard de la législation en vigueur. Hazgo veille à ce que les envois répondent aux normes et exigences imposées par l'IATA, l'ADR, l'IMCO ou la RID. La firme offre un package total comprenant des suremballages éventuels, l'étiquetage et la confection des documents de transport nécessaires. Le colis peut ensuite être transporté Warehouse & Logistics 53 I
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sans souci tout en satisfaisant aux normes légales. Hazgo propose aussi des services complémentaires de consultance en stockage, sécurité et aménagement d'entrepôts.
Formation et consultance GC Advice : une formation pour chauffeurs
Cammaert : un nouveau tracteur Ecostralis Lors de Transport & Logistics 2011, Cammaert Trucks présentera son tracteur Iveco Ecostralis. Avec ce modèle, IVECO commercialise désormais un tracteur combinant parfaitement l'écologie et l'économie.
GC-Advice propose une gamme complète de formations dans le cadre du recyclage et de la compétence professionnelle des chauffeurs (poids lourds et autocaristes). L'employeur désireux d'assurer la formation permanente de ses chauffeurs peut s'adresser à GC-Advice pour une formation en français comme en néerlandais. Toutes les sessions sont données au sein de l'entreprise du client. De même, GC-Advice organise régulièrement des formations tout public sur différents sites.
BCCL : mesure de la connaissance Iveco Ecostralis.
BCCL est spécialisée dans la formation et le coaching en logistique et gestion de la chaîne d'approvisionnement. Dans le cadre du Salon, les visiteurs et exposants peuvent découvrir l'outil internet IKM (International Knowledge Measurement), utilisé pour la gestion des formations, la sélection et le recrutement, ainsi que la certification. Les visiteurs pourront même s'essayer à un test logistique.
SDV : l'Afrique et l'Asie se rapprochent SDV est un spécialiste en transports intercontinentaux vers l'Asie et l'Afrique. SDV fait partie du groupe Bolloré - l'un des dix plus grands acteurs mondiaux du transport et de la logistique. La filiale SDV peut tabler sur de longues années d'expérience en matière de transports intercontinentaux par mer et par air.
Young & Partners : de nouvelles fonctions pour NaviTrans Le NaviTrans Graphical Plan Board, intégré à l'ordinateur de bord, assure au planificateur une vision globale complète de son planning et lui donne accès à tous les moyens existants pour opérer ou corriger le tir de façon efficace. Le nouveau serveur PTV X intégré calcule le kilométrage et le temps de voyage escompté de façon dynamique et précise. Le suivi des anomalies n'avertit le planificateur que si une intervention est nécessaire. L'intégration de la fonction de cross-docking dans la dernière version de NaviTrans RTC représente un nouveau progrès significatif. De fait, les avantages du cross-docking sont légion : réduction des stocks, diminution des coûts de transport et de stockage, délais de rotation plus courts, abaissement de la marge d'erreur, meilleur enregistrement et suivi amélioré des anomalies.
Immobilier Goodman : un site d'entreposage de qualité Goodman est une immobilière intégrée qui possède, développe et gère des sites industriels en Europe, au Royaume-Uni et dans la zone Asie-Pacifique. Goodman a récemment lancé la construction d'un entrepôt de 25.500 m² à Puurs pour Duvel Moortgat. Ce projet prévoit un entrepôt ultramoderne de 21.329 m², une mezzanine de 3.840 m² et 378 m² d'espace de bureaux et de locaux sociaux.
L'entrepôt Duvel Moortgat à Puurs.
Transics : solutions de gestion d'actifs et de remorques TX-Magellan optimise la planification des flottes et maximise l'usage des remorques. Les nouvelles solutions télématiques embarquées complètent les applications Transics existantes pour une gestion de flotte optimale. Cet acteur européen lance sur le marché une offre complète de solutions efficaces pour la gestion des flottes. Transics présente aussi de nouveaux appareils, comme le PDA Datalogic Elf.
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Emballage Nefab Packaging Nefab Packaging est un fournisseur mondial de solutions d'emballage intégrales qui a racheté l'ex-groupe Philips Packaging Development à la fin 2010. La nouvelle Clean Room ISO classe 5 offre la possibilité d'emballer des produits hors poussière et de livrer des emballages de protection anti-poussière.
Le Datalogic Elf.
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Collaboration honrizontale
Le camion de Essers quitte Oradea pour se rendre vers sept distributeurs locaux de Baxter et UCB.
“ Dans notre rôle d’orchestrateur, nous nous chargeons à la fois du regroupement géographique des envois et de la synchronisation.”
TRANSPORTS EN COMMUN POUR UCB UCB et Baxter ont décidé d’organiser conjointement leurs transports à destination de la Roumanie, de la Hongrie et de la Bulgarie. L’organisation – du planning à la facturation – est confiée à Trivizor, tandis que H. Essers apporte son savoir-faire intermodal et sa capacité ferroviaire-routière. rivizor est chargé d’orchestrer la collaboration entre les deux entreprises pharmaceutiques. « Nous avons conclu un accord multilatéral qui doit jouer à l'avantage des deux affréteurs », explique Alex Van Breedam, CEO de Trivizor. « Il s’agit en premier lieu de réaliser des économies de coûts, mais aussi d’améliorer le service. En prime, nous pouvons compter sur des retombées positives en termes d’émissions de CO2. Nos transports
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vers l’Europe centrale doivent générer des économies de coûts à deux chiffres. Quant aux émissions de CO2, elles seront diminuées de plus de 50% grâce au recours au transport ferroviaire entre Genk et Oradea, en Roumanie. Dans notre rôle d’orchestrateur, nous nous chargeons à la fois du regroupement géographique des envois et de la synchronisation. » Le camion d’Essers se rend d’abord au centre de distribution d’UCB, à Braine-l’Alleud, pour enlever 6 à 12 palettes empilables. De là, il met le cap sur Lessines, où une trentaine de palettes Baxter viennent compléter le conteneur. Le véhicule gagne ensuite le terminal ferroviaire de Genk pour prendre le train de 19 heures vers la Roumanie. Parvenu à Oradea, le conteneur descend
du train pour reprendre lace sur un camion Essers qui assure l'approvisionnement de quelque 70 distributeurs locaux d'UCB et Baxter. Durant tout le voyage, le conteneur est climatisé entre 15 et 25 degrés.
L'union fait la capacité de transport « Le plus important pour nous, c'est que la qualité du service a fortement progressé, ajoute Marc Mostinckx, head of global Logistics d’UCB. Auparavant, nous ne dépassions pas un transport par mois. Aujourd’hui, nous pouvons expédier des palettes tous les quinze jours. Il est vrai que les économies sont bien réelles, mais nous devons relativiser : ces envois n’occupent qu’une petite place dans l’ensemble de nos transports.
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Essers
Le projet a été récompensé par le « 2011 European Supply Chain Distinction Award for Innovation » à Berlin. De gauche à droite : Marc Mostinckx (UCB), Sven Verstrepen (Trivizor) et Ludovic Ménédème (Baxter).
Ivo Marechal, CEO de H. Essers, est ravi de participer au projet. « Cela s’inscrit parfaitement dans notre structure. Nous travaillons déjà beaucoup avec l’Europe centrale. Garantir la capacité requise ne nous pose pas de problème. Nous voyons là un service supplémentaire pour Baxter et UCB, qui sont déjà nos clients. Dans quelle mesure le projet innove-t-il ? « N’oublions pas que la collaboration dans l'industrie pharmaceutique sur le plan du transport est récente. Il y a trois ans qu’Essers propose un programme spécifique à ce secteur. Les résultats sont au rendez-vous : nous en tirons un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. Ce qui est nouveau, c’est la collaboration horizontale entre les affréteurs et le recours à un orchestrateur indépendant comme Trivizor. Mais chez Essers, ce projet reste strictement séparé de la division pharmaceutique : il fait partie de notre stratégie Cargo East-EU. En tant que transporteur, nous avons naturellement notre vision des choses : le groupage n'est rien d'autre qu'un transport combiné vers certaines destinations, assuré par l'entreprise de transport elle-même. Cette activité n'est pas nouvelle pour nous. Ce qui importe à nos yeux, c’est de voir comment vont évoluer les relations entre clients, transporteurs et nouveaux acteurs tels que Trivizor », conclut Ivo Marechal.
B ET BAXTER Mais c’était ce que nous voulions : commencer petit, dans une région où il n’est pas facile d'organiser un bon service. Nous avons fait un très beau pas en avant. Avec la nouvelle régularité des livraisons, le distributeur local peut en même temps réduire son stock de sécurité et mieux servir le patient. Et c’est bien là le but final, n’est-ce pas ? La réduction des émissions de CO2 est également importante dans le cadre de nos efforts globaux en matière de responsabilité sociale. » Chez Baxter aussi, on apprécie l’amélioration du service. Ludovic Ménédème, director transport & distribution services EMEA, commente : « Nous avions déjà un transport régulier vers la Roumanie, mais l’augmentation de la fréquence nous offre plus de sou-
plesse au niveau du timing des départs. Simultanément, le groupage favorise l'optimisation du chargement : à présent, le conteneur part presque toujours plein. Comme UCB, Baxter se fixe des objectifs explicites en matière de transports plus verts : des 65% actuels, nous devons passer rapidement à 75%. Ce projet multimodal y contribuera. Notre partenaire répond à un impératif essentiel en utilisant ses propres véhicules et en nous garantissant la disponibilité des camions. » Il a fallu 6 mois pour mettre la collaboration au point. « Nous avons commencé modestement avec cet itinéraire roumain. Simple à gérer, le projet est une réussite. Entre-temps, nous avons aussi lancé des transports par camion vers la Hongrie et la Bulgarie. Nous
cherchons déjà un expéditeur désireux de se joindre au projet pour couvrir éventuellement d’autres régions. Je suis sûr que nous pouvons compter sur de nouvelles économies et renforcer encore notre efficacité », poursuit Alex Van Breedam.
Bénéfices partagés Le gain d’efficience et la répartition du bénéfice se calculent sur base du prix que les deux partenaires auraient dû payer séparément s’ils n’avaient pas uni leurs efforts. « Dans ce genre de situation, l’économie de coût s'explique pour UCB par le passage du tarif standard de groupage à un prix ‘conteneur plein’. Baxter profitait déjà de ces conditions, mais grâce à une répartition intelligente et neutre du bénéfice, toutes les parties
sont motivées pour travailler ensemble », estime Alex Van Breedam. Le partage des charges et produits du projet se fait suivant des paramètres prédéfinis. Trivizor a fait appel à des juristes pour mettre au point cette formule inédite. « Une collaboration du genre n'a rien d'évident pour des entreprises qui opèrent dans le même secteur. Nous avons dû élaborer un contrat multilatéral spécial, conforme aux règles antitrusts. La transparence y occup e u n e l a rg e p l a c e , m a i s certaines données sont accessibles au seul orchestrateur. » Peter Ooms
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Collaboration horizontale
1. Essers envisage la création d’une plateforme pour le chocolat en Chine où l'emballage et le stockage seraient organisés. 2. Le pick & pack est assuré par des personnes d’un atelier protégé détachées au CD.
Godiva
1.
“ Ce secteur est avide de solutions pour remédier aux coûts élevés de l’emballage, du conditionnement et du transport.”
En août 2010, Godiva a cédé la totalité de sa chaîne de conditionnement et la chaîne logistique à Hessenatie Logistics. Dans le CD de Kampenhout, les pralines sont emballées à la main et préparées pour expédition vers des magasins partout dans le monde. Cette activité de pick & pack est principalement réalisée par 80 à 140 personnes d’un atelier protégé qui fonctionne sous forme d’enclave sous la supervision de responsables de Hessenatie Logistics. Lors des pics saisonniers, elles sont aidées par des emballeurs issus du circuit de travail régulier.
2.
LES CHOCOLATIERS S'EMBALLENT Lorsque Hessenatie Logistics reprit les activités de conditionnement et de logistique de Godiva dans son centre de distribution à Kampenhout, l’idée fut d’emblée de développer une plateforme qui accueillerait également d’autres chocolatiers. Une idée entre-temps devenue réalité avec l’arrivée de 2 nouveaux chocolatiers.
a stratégie consistant à utiliser un seul centre de distribution pour les activités de plusieurs chocolatiers visait à regrouper de plus grands volumes afin d’exploiter au maximum les investissements existants en lignes de conditionnement. Il en résulte une baisse du coût pour Hessenatie Logistics, ce qui peut également avoir un impact positif sur les clients. À terme, cela permettrait par exemple l’automatisation de tâches complémentaires. À cet égard, l’on a d’abord pensé à des robots d’emballage. Erwin De Pooter, manager strategic sales chez Hessenatie Logistics : « Mais il s’agit d’un investissement très coûteux pour lequel nous devons être certains de disposer d’assez grands volumes. Ce n’est pas encore le cas. » Entretemps, Hessenatie
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Logistics a été reprise par H. Essers. Gert Bervoets, general manager logistics d’Essers : « Nous considérons les chocolatiers belges comme un segment de marché très intéressant, à fort potentiel. » C’est un secteur avide de solutions pour remédier aux coûts élevés de l’emballage, du conditionnement et du transport des gourmandises luxueuses. « Le réseau existant d’Essers peut nous aider. Un train relie 4x par semaine Genk et la ville d’Oradea en Roumanie. Nous pourrions y installer un 2 ème centre d’emballage de chocolat dans notre entrepôt existant. Nous sommes d’ailleurs en discussion avec un client très intéressé. Un aspect important : Essers dispose déjà du matériel approprié pour les transports sous température dirigée. Nous l’utilisons déjà lors des transports
pour l’industrie pharmaceutique. Vu les salaires moins élevés en Roumanie, nous pourrions également y organiser l’emballage manuel », conclut Gert Bervoets. Mais les projets d’Essers ne s’arrêtent pas là. « Un grand nombre de chocolatiers belges aimeraient beaucoup s’implanter en Chine. C’est pourquoi nous pourrions à terme envisager d’installer une plateforme sur place, où les activités pick & pack et le stockage seraient organisés. Les pralines seraient transportées en vrac depuis la Belgique alors que le matériel d’emballage proviendrait déjà en grande partie de Chine. Cette plateforme chinoise pourrait desservir une grande partie du marché asiatique », explique Erwin De Pooter. Peter Ooms Warehouse & Logistics 53 I
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REPORTAGE STEF-TFE à Madrid
PRODUCTIVITÉ MAXIMALE PAR M ’Espagne est le troisième Le groupe français m a rc h é d e ST E F - T F E , STEF-TFE poursuit une après la France et l’Italie. stratégie de Malgré les soubresauts éconodéveloppement miques que le pays a connus, ambitieuse dans la le groupe français croit beaulogistique du froid en coup à son développement en Europe. Dernier péninsule ibérique et vient d’y inaugurer une plate-forme déexemple en date : sa diée à la logistique et au transnouvelle plate-forme port qui vient parfaire son de Madrid, récemment maillage du territoire. inaugurée et à la pointe de la Picking en mezzanines Le site regroupe trois zones technologie de maintenues à différentes temrefroidissement… et de pératures pour proposer un l’utilisation des ensemble de prestations comsurfaces bâties. plètes aux industriels agro-ali-
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mentaires et au secteur de la
Des techniques de réfrigération à la pointe Neuf mois ont été nécessaires à la construction du nouveau site, qui intègre les dernières techniques du froid industriel : - Stockage de l’énergie frigorifique au moyen de nodules eutectiques. Ce sont ainsi plus de 300 kW de froid à -12°C qui peuvent être restitués sur une durée de 6 à 8 heures, permettant au site d’économiser 25 % de sa consommation aux heures de pointe de consommation. - Utilisation de l’ammoniac et d’eau glycolée pour la création de froid positif et d’ammoniac pompé pour la création de froid négatif. STEF TFE teste par ailleurs d’autres techniques de froid comme l’azote ou le CO2, ce qui est techniquement réalisable mais se heurte toujours à des obstacles de sécurité en cas de refroidissement direct.
distribution : une zone ‘surgelés’ (-25°C, 2500 m2, 6000 emplacements-palette, hauteur de 13.5 m), une zone à température positive (2°C, 47000 m3, 8900 emplacements-palette, hauteur de 12.5 m) et une zone de cross-docking à température positive (2°C, 5750 m 2 , 40 portes). La plate-forme combine donc une fonction de ramasse (auprès des producteurs locaux), de groupage, de hub national et de logistique/distribution pour la grande distribution et la restauration hors domicile. Le site pourrait encore s’étendre, mais c’est à l’intérieur même du bâtiment que plusieurs innovations permettent d’augmenter la productivité du m 2 construit. Ainsi, dans la zone à température positive, le picking s’effectue au niveau du sol, mais peut aussi s’effectuer au niveau le plus élevé si la rotation des produits l’exige.
“ STEF TFE peut organiser le picking simultanément à différents niveaux.”
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La zone ‘surgelé’, elle, est équipée sur la moitié de sa surface de racks mobiles et sur l’autre moitié de quatre niveaux de mezzanines qui permettent d’organiser le picking sur plusieurs niveaux à la fois, le tout piloté par commande vocale de manière à toujours laisser les deux mains libres aux opérateurs. Quant à la zone de cross-docking, elle est construite avec une hauteur totale de 14 mètres, mais n’en utilise que 6 pour l’instant grâce à un plafond mobile. Des solutions qui permettent d’optimaliser un investissement toujours spectaculaire, puisqu’à 1800 EUR/m2, un entrepôt de ce type coûte aussi cher qu’un appartement au centre de Paris… et s’amortit sur des durées beaucoup plus longues qu’un entrepôt sec traditionnel. Claude Yvens
La zone de cross-docking est installée dans une aile de 14 mètres de haut, mais n’en utilise que 6 grâce à un plafond mobile.
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1. Les docks de l’entrepôt de Kühne + Nagel doivent veiller à une meilleure étanchéité à l’air pendant les chargements et déchargements. 2. Notre stratégie s’applique aux grandes entreprises internationales qui veulent se profiler comme durables vis-à-vis de leurs consommateurs.
1. 2.
“ En ce moment, une centaine de projets Breeam sont en cours aux Pays-Bas.”
PAS DE NORME BREEAM BELGE Aux Pays-Bas, plusieurs bâtiments logistiques ont été certifiés selon la norme Breeam portant sur la durabilité. Les premiers d’entre eux ont été construits à l’initiative du Belge WDP par l’entrepreneur Verelst, belge lui aussi. En Belgique toutefois, ces entreprises ne possèdent pas encore de bâtiments logistiques bénéficiant d’un tel certificat. DP est le 1er à avoir obtenu un certificat Breeam pour un bâtiment logistique sur le continent européen (hors Royaume-Uni donc). Il s’agit d’un bâtiment durable pour Kühne + Nagel à Tilburg réalisé avec la collaboration de l’entreprise générale Verelst. Grâce à leur rôle de pionnier, les 2 entreprises belges ont reçu beaucoup de demandes pour des projets certifiés de ce type aux Pays-Bas, alors qu’en Belgique, ce type de marché n’en est toujours qu’à l’état d’embryon. « Pourquoi
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d’abord aux Pays-Bas ? Parce que la norme Breeam anglaise y a rapidement été traduite dans une version néerlandaise propre : Breeam-NL. Dans les pays où il n’existe pas de norme d’application locale, il faut appliquer le standard Breeam International, qui est encore très ‘british’. Un programme logiciel y est par exemple exigé pour mesurer la prestation énergétique. En Belgique, il semble que personne n’ait jamais utilisé cela. Une norme belge pourrait éviter de tels écueils », déclare Bruno
Robberechts, directeur technique de WDP. Stefan van Uffelen, directeur de Dutch Green Building Council, est à la base de la traduction de ce qui allait devenir la norme Breeam-NL. « Aux Pays-Bas, 18 projets ont déjà été certifiés, dont 5 concernant des bâtiments logistiques. Actuellement (mi-juillet 2011), une petite centaine de projets visent, aux Pays-Bas, à obtenir un certificat Breeam. Sur le continent européen, nous voyons des Breeam Councils dans une vingtaine de pays. La Belgique reste, avec l’Allemagne et quelques autres pays, une exception. Je préférerais voir davantage de collaboration car nous pourrions ainsi comprimer les coûts. »
Pionniers « Début de l’an prochain, nous lancerons peut-être la construction de notre 1er maga-
sin Breeam en Belgique. Mais il sera en effet certifié selon la norme internationale. Ce qui n’est pas une situation idéale », précise B. Robberechts. Toute la stratégie de WDP repose sur la conviction que les bâtiments durables sont mieux armés à long terme contre les baisses de prix et qu’ils peuvent même générer un meilleur prix de location. C’est pourquoi cette sicaf immobilière investit depuis longtemps déjà dans des magasins de ce type et dans des immeubles semi-industriels qui mettent l’accent sur la consommation d’énergie. « Notre stratégie s’applique aux grandes entreprises internationales qui veulent se profiler comme durables vis-à-vis de leurs consommateurs. C’est pour cela que les magasins doivent aussi répondre à ces attentes et, de plus en plus souvent, ce certificat est exigé. WDP a donc adopter comme
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Le bâtiment de Ter Beke à Wijchen près de Nimègue a obtenu la cote Breeam Very Good.
Qu’est-ce que Breeam ? Breeam signifie Building Research Establishment Environmental Assessment Method et c’est aussi le nom du certificat qui juge des prestations environnementales d’un bâtiment tout au long de son cycle de vie. La norme se concentre sur pas moins de 9 catégories avec, chaque fois, sa propre pondération : management (12 %), santé et bien-être (15 %), énergie (19 %), transport (8 %), eau (6 %), matériaux (12,5 %), déchets (7,5 %), occupation du sol et écologie (10 %) et pollution (10 %). Dans la pratique, le maître d’œuvre doit établir un dossier avec toutes les actions pour ces 9 catégories. Ceci est ensuite contrôlé par un assesseur neutre qui vient aussi sur place pour voir si tout se déroule bien.
principe de certifier tous les nouveaux bâtiments, à condition qu’ils aient une taille suffisante ou – pour les magasins plus modestes – que le locataire participe au surcoût », ajoute B. Robberechts.
Le projet de construction « Il est très important d’examiner, dès le début du projet, l’impact de Breeam. C’est ainsi qu’il y a des points à gagner pour le redéveloppement de terrains pollués. Il faut également établir un ‘baseline status’ de la faune et flore présente. Cela peut être utile pour, par la suite, prendre des mesures compensatoires : plantations supplémentaires, abris pour oiseaux ou chauve-souris par exemple. Il est également important que le maître d’œuvre bénéficie de l’entière collaboration de l’entrepreneur. Il faut être particulièrement attentifs
pendant la période de construction elle-même. Les entrepreneurs doivent bien scinder les déchets de chantier et les inventorier. S’ils ne le font pas correctement, le score peut baisser considérablement », dit B. Robberechts. Kurt Geens, managing director de Verelst : « Nous avons été impliqués dans le 1er bâtiment logistique certifié Breeam pour Kühne + Nagel à Tulburg, aux Pays-Bas. Pour l’entrepreneur, la principale difficulté consiste à découvrir l’origine des matériaux de construction et à les documenter. C’est ainsi par exemple que le bois utilisé sur le chantier, même pour les coffrages et les soutiens, doit disposer du cer tificat Forest Stewardship Council. Nous voyons cela avec nos fournisseurs, mais la plupart d’entre eux tombent de leur chaise quand on leur demande des choses pareilles. Il a donc fallu
batailler ferme pour que tout soit en ordre. Et ceci demande toute une administration. Deuxièmement, les règles Breeam ont un impact sur la gestion du chantier lui-même. Comme on l’a dit, les déchets doivent être triés, mais la règle prescrit que les conteneurs doivent avoir une place définie sur le chantier. Nous avons toutefois l’habitude de déménager les conteneurs en fonction de l’évolution du chantier, afin de gagner du temps. Ceci peut donc aller à l’encontre de l’exigence de la plupart des donneurs d’ordre qui veulent que l’on travaille aussi vite que possible. »
Seulement pour les grands magasins Ce travail administratif supplémentaire est un élément qui augmente le prix d’un bâtiment certifié Breeam par rapport à un bâtiment classique. « Mais l’au-
dit et le certificat eux-mêmes coûtent aussi de l’argent. En outre, des études, tests et contrôles doivent être effectués, et le coût grimpe encore avec l’intervention d’experts. Nous comptons sur un surcoût d’environ 100.000 EUR et à ce moment-là, le bâtiment luimême n’est pas encore optimisé. Il faut y ajouter l’équipement de compteurs énergétiques, l’éclairage économique, une meilleure isolation, la récupération d’eau de pluie, etc. Ces premiers 100.000 EUR sont en outre indépendants de la taille du bâtiment. C’est aussi la raison pour laquelle la décision a été prise de ne certifier que les grands entrepôts. Dans le cas de bâtiments plus modestes, il est impossible de récupérer les coûts. » Peter Ooms
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1. 2.
“ En Chine, la demande en immobilier logistique moderne est énorme et suit la tendance de la croissance industrielle.”
1. Peter Schuijlenburg, Prologis: “Nous achèterons davantage de biens existants. Notre position financière nous le permet.” 2. “Jones Lang Lasalle souhaite figurer parmi les ténors dans toutes les régions et dans les divers secteurs,” déclare Vincent Querton.
L’IMMOBILIER SUIT LA VAGUE DE CONSOLIDATION Dans le secteur de l’immobilier logistique, les rumeurs de fusions et acquisitions vont bon train depuis déjà un certain temps. Jones Lang Lasalle (JLL) et Prologis ont déjà signé de grandes réalisations dans ce domaine. Tous deux ont le même objectif: servir mieux leurs clients actuels, tout en attirant un nouveau public-cible. es grandes organisations internationales proposent leurs services aux quatre coins du monde et entendent elles-mêmes bénéficier d’un service comparable dans tous les pays où elles s’installent. Les agents et pro-
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moteurs de projet immobiliers doivent suivre cette tendance. Vincent Querton, CEO de JLL Belgique et Luxembourg: “Nous avons récemment signé un contrat avec UCB en vertu duquel nous assurons les services immobiliers du groupe
en Belgique, en France et aux États-Unis. Jones Lang Lasalle souhaite faire partie des ténors dans toutes ces régions et dans les différents secteurs. Cela signifie être numéro 1 ou 2 et, si ce n’est pas le cas, avoir une perspective d’améliorer rapidement cette position. L’acquisition de King Sturge s’inscrit dans cette philosophie.” Peter Schuijlenburg, CEO de Prologis Benelux, tient des propos similaires. “En acquérant AMB, nous sommes devenus le numéro un mondial de l’immobilier industriel,
avec une présence marquée sur trois continents. Nous suivo n s à c e t é g a rd d e g ro s clients, tels que DHL, Kühne + Nagel ou Schenker, qui veulent être présents aux quatre coins du monde et comptent partout sur un service similaire. Il faut connaître leurs façons de travailler et leur faire savoir par exemple comment sont conçus nos immeubles.” Dans ce contexte, c’est surtout l’Asie – et en particulier la Chine – qui fait figure de marché de croissance. “La demande en infrastructures logistiques modernes est considéWarehouse & Logistics 53 I
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DOSSIER IMMOBILIER Tendances
Des doutes concernant les parts de marché
La demande à son niveau le plus élevé depuis dix ans
En Belgique, il est très difficile de déterminer les parts de marché de l’immobilier logistique, que ce soit dans le secteur des agents, des promoteurs ou des propriétaires/locataires. Peter Demuynck, chief commercial officer de Montea: “La situation en Belgique est atypique parce de nombreuses entreprises sont propriétaires de leurs bâtiments industriels. Dans les pays voisins, on loue davantage. Il y a par ailleurs de très nombreuses transactions directes sans intermédiaires. On dit parfois que les ventes et locations dans le port d’Anvers représentent, à elles seules, la moitié du marché belge, mais il est rare qu’un agent y soit associé ou même qu’on en parle. Pas facile dès lors de se faire une idée précise de la propriété des bâtiments industriels et logistiques en Belgique. Cela se remarque hélas aussi dans les études publiées par les agents sur l’immobilier industriel et logistique, qui révèlent de très nombreuses divergences lorsqu’on les compare.”
DTZ a publié une étude sur le deuxième trimestre de 2011, dont il ressort que l’activité sur le marché de l’immobilier semi-industriel a atteint un niveau record. La demande placée s’est élevée à 423.000 m², soit une progression de 9% par rapport au trimestre précédent. Les perspectives à court et à moyen terme sont en outre assez bonnes. Le gros de l’activité a été enregistré en Flandre, dans le segment des bâtiments logistiques, et surtout sur l’axe Bruxelles-Anvers. Dans le Top 5 des plus grosses transactions figurent quatre bâtiments achetés par de grands groupes, qui y organiseront leurs propres activités de distribution, dans des infrastructures de 20.000 à 50.000 m². Les loyers les plus élevés sont stables, à savoir 45 euros par m², dans la région de Bruxelles, en Brabant Flamand et à Malines. Pour les bâtiments semi-industriels, on enregistre une hausse des loyers ‘prime’ à 55 euros par m² à Bruxelles.
rable, en phase avec la croissance industrielle de ce pays. C’est aussi dans cette région que Prologis souhaite se développer. Avec l’acquisition d’AMB, nous comblons aussi d’emblée notre retard au Brésil, cet autre moteur de croissance. Nous y occupons à présent une position prépondérante à Sao Paolo, le poumon de l’économie bré silienne,” explique Peter Schuijlenburg.
Entreprises de plus petite taille Après les acquisitions réalisées, tant Jones Lang Lasalle que Prologis affichent un profil légèrement différent, qui n’oublie pas les clients de plus petite taille. Vincent Querton: “King Sturge était mieux implanté dans les régions et avait aussi davantage de clients de moindre envergure. C’est également un marché de croissance et nous y accordons une grande importance.” Peter Schuijlenburg: “Le marché demande aussi des espaces d’entreposage plus réduits. Sur ce plan, AMB possédait déjà un riche savoir-faire dans la subdivision de grands bâtiments. Forts de celui-ci,
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nous allons nous adresser à ce très impor tant marché en croissance des moyennes entreprises.” À la suite de l’acquisition d’AMB, le profil de Prologis change également. “Nous étions avant tout connus en tant que promoteur de nouveaux espaces logistiques et cela ne va pas changer. Mais AMB avait aussi une grande expérience dans le démarchage des investisseurs. C’est un créneau que nous entendons approfondir. Par ailleurs, nous sommes à présent aussi ouverts à l’achat de biens immobiliers existants.”
La Belgique: une situation à part En Belgique, l’acquisition de King Sturge par Jones Lang Lasalle a redistribué les cartes dans le secteur de l’immobilier logistique. King Sturge était considéré comme le leader du marché de l’immobilier logistique et semi-industriel et Jones Lang Lasalle, comme le numéro 2. Ensemble, ils s’adjugeraient à présent 35% de ce marché. Vincent Querton: “L’intérêt de l’acquisition de King Sturge se situe cependant surtout au Royaume-Uni: 24
L’axe Bruxelles-Anvers a connu l’activité la plus intense au cours du deuxième trimestre, avec des transactions telles que Spar Retail et Duvel Moortgat. À noter par ailleurs la décision de Nike Europe d’ouvrir un second site à Herentals.
des 43 agences reprises sont implantées outre-Manche. La complémentarité réside dans le fait que King Sturge occupait une position très forte hors de Londres, Jones Lang Lasalle étant pour sa part focalisé sur la capitale. Un deuxième volet concerne la position dominante de King Sturge en Belgique et au Luxembourg, ainsi qu’en Europe centrale. En Belgique, la situation est d’ailleurs comparable avec celle au Royaume-Uni: ici aussi, King Sturge était très actif dans les régions et pas dans la capitale.”
Prologis a beau être le numéro un mondial, il n’occupe pas cette position de leader en Belgique. “Nous souhaitons encore progresser en Belgique, mais nous privilégierons en premier lieu la qualité. À cet égard, nous nous concentrerons sur l’axe Bruxelles-Anvers, que nous considérons comme la zone la plus prometteuse.” Peter Ooms
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IMMOBILIER Top 250
KATOEN NATIE ACCENTUE SON LEADERSHIP
Retrouvez toute la richesse du Top 25 0 sur www.warehous eandlogistics.com
La moitié des fiches de notre Top 250 annuel ont été mises à jour cette année, ce qui nous permet de tenir compte des derniers mouvements de location ou de fin de contrat enregistrés ces derniers mois. Le Top 250 est donc plus que jamais la plate-forme de référence sur les prestataires logistiques belges. Et Katoen Natie est toujours le prestataire logistique belge de référence sur base des surfaces disponibles. e Top 250 est la seule base de données des surfaces d’entreposage pour compte de tiers en Belgique. Il résulte du travail incessant de la rédaction de Warehouse & Logistics et d’une mise à jour fondamentale annuelle. Cette mise à jour a été particulièrement profonde cette année, avec une vingtaine de nouveaux membres et plus de 160 fiches (sur un total de 330) modifiées. Le classement que vous découvrez sur ces deux pages ne reflète qu’une toute petite partie de la richesse d u To p 2 5 0 . C ’ e s t d o n c s u r
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www.warehouseandlogistics.com que le top 250 s’exprime le mieux. Jugez-en donc : Chaque société du Top 250 est décrite avec toutes ses coordonnées de contact, la description des prestations logistiques qu’elle réalise et la totalité de ses sites d’entreposage; Les surfaces d’entreposage sont décrites par site, mais également par entrepôt (accès aux modes de transport, hauteur libre, nombre de portes, types de produits stockés…). Pour chaque site, une personne de contact est désignée;
Le moteur de recherche permet de sélectionner une entreprise par nom, code postal, taille minimale d’entrepôt ou type de prestation logistique souhaité. Si, malgré tous nos efforts, une erreur ou un oubli empêchait le top 250 d’être tout à fait complet ou correct, n’hésitez pas à contacter la rédaction (Claude Yvens - cyvens@mmm.be ou Peter Ooms pooms@mmm.be). Claude Yvens
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Katoen Natie est de très loin le plus grand prestataire logistique de Belgique par la surface d’entrepôts.
Les plus grands prestataires logistiques de Belgique 1
Katoen Natie
www.katoennatie.com
1654077 Kallo, Antwerpen, Doel, Feluy, Genk, Gent, Kallo, Laakdal, Tessenderlo, Wilrijk 2 Tabak Natie www.tabaknatie.be 650000 Antwerpen, Verrebroek 3 Groep H. Essers www.essers.com 645600 Tessenderlo, Boom, Courcelles, Eksel, Genk, Heule, Kampenhout, Lommel, Tessenderlo, Wilrijk, Zeebrugge, Zemst 4 Sea Invest www.sea-invest.be 467000 Antwerpen, Gent, Zeebrugge 5 Molenbergnatie www.molenbergnatie.com 425000 Antwerpen 6 Manuport www.manuportgroup.com 330000 Gent, Antwerpen De Rijke Opslag www.derijke.com 330000 Antwerpen, Gent, Meer 8 ODTH www.odth.be 316680 Willebroek, Mechelen, Puurs, Rumst, St Katelijne Waver 9 DHL Solutions Belgium www.dhl.be 275800 Meer, Bornem, Grimbergen, Huizingen, Londerzeel, Lot, Mechelen, Meer, Opglabbeek, Willebroek 10 Kuehne + Nagel Logistics www.kn-portal.com 261400 Eindhout, Geel, Grimbergen, Kontich, Middelkerke, Nivelles, Ternat, Turnhout, Wellen 11 Schenker Belgium www.schenker.be 261037 Antwerpen, Mechelen, Waregem, Willebroek 12 Nova Natie Logistics www.nova.be 225500 Antwerpen, Kallo 13 Vollers Belgium www.vollers.com 213350 Antwerpen 14 Distri-Log www.distrilog.be 212000 Willebroek, Aarschot, Boom, Bornem, Willebroek, Duffel, Westmeerbeek 15 Weerts Supply Chain www.weerts.be 183000 Bierset, Herstal, Milmort 16 Ziegler www.zieglergroup.com 177144 Aalst, Antwerpen, Asse, Bruxelles, Gent, Herstal, Jumet, Montzen, Rekkem, Strombeek-Bever, Welkenraedt, Zaventem 17 Tailormade Logistics www.tailormade-logistics.com 160000 Gent 18 P&O Ports www.poports.be 158823 Antwerpen 19 Wijngaard Natie www.wijngaardnatie.be 152000 Antwerpen 20 Jost Logistics www.jostgroup.com 150000 Athus, Aubange, Battice, Herstal, Malmedy 21 Ceva Logistics Belgium www.cevalogistics.com 147000 Boom, Courcelles, Tongeren, Vilvoorde, Willebroek 22 Mexico Natie www.mexiconatie.be 126000 Antwerpen 23 VLS Group www.vls-group.com 123295 Antwerpen, Gent, Kallo 24 Magazijnen Hendrickx & Zonen www.tr-hendrickx.be 122000 Westerlo 25 Caterpillar Logistics Services www.catlogistics.com 117170 Houthalen, Bornem, Lummen, Puurs 26 Stukwerkers www.stukwerkers.com 101900 Antwerpen 27 Van Moer Group www.vanmoergroup.com 98400 Kallo, Zwijndrecht 28 Yusen Logistics Belgium www.yusen-logistics.com 96400 Courcelles, Genk, Heppignies, Herentals, Melsele 29 DSV Solutions www.dsv.com 96000 Brussel, Eupen, Puurs, Rekkem, Sint-Niklaas 30 Sedis Logistics Belgium www.sedis-logistics.com 93000 Warcoing, Blandain, Dottignies, Mouscron, Orcq 31 Fiege www.fiege.com 92000 Puurs 32 De Clercq Gilbert Int. Transport www.gdeclercq.be 85000 Temse, Sint-Niklaas 33 Eurobrokers www.eurobrokers.be 83000 Ternat, Zellik VRD Opslag & Distributie www.vrd.be 83000 Bornem, Temse 35 Van Mieghem Logistics www.vanmieghem.eu 80000 Fleurus, Saintes Maenhout Transport & Logistics www.maenhout.be 80000 Oostende Steinweg www.steinweg.com 80000 Antwerpen 38 Vincent Logistics www.vincentlogistics.com 76907 Eynatten, Herstal 39 Ewals Cargo Care www.ewals.com 75500 Genk, Zeebrugge 40 Oostvogels Logistics www.oostvogels.be 70000 Meer Intertrans www.intertrans.eu 70000 Aubange, Houdeng, Rekkem, Vilvoorde, Welkenraedt 42 Deufol Logistics Tienen www.deufol.com 67500 Heist-op-den-Berg, Tienen 43 Trans-Continental Logistics www.tcl.be 63000 Antwerpen Michel Logistics www.michellogistics.be 63000 Houdeng-Goegnies 45 Verkooijen-Veem www.verkooijen.be 63000 Hoogstraten 46 Jugetra Logistics www.jugetra.be 61000 Heultje, Oevel, Olen, Heist o/d Berg, Herentals, Herenthout 47 Werf & Vlasnatie www.werf-en-vlasnatie.be 60000 Antwerpen ADPO www.adpo.com 60000 Antwerpen, Kallo, Stabroek CTB Magemon www.ctbmagemon.com 60000 Seraing, Angleur, Couillet, Liège Rhenus Ocean www.transmarcom.be 60000 Kallo 51 Snel G. Group www.gsnel.net 57500 Deinze, Eke, Ham-Kwaadmechelen 52 Ghent Transport & Storage www.gtsghent.be 56400 Gent 53 Castelein Vervoer www.castelein.com 56000 Malines, Veurne Warehouse & Logistics 53 I
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REVIEW
Expresso I Linde Material Handling lance BlueSpot, un système d’avertissement en cas de risques d’accidents entre des chariots élévateurs et des piétons. Une lumière bleue avertit les piétons de l’arrivée d’un chariot.
BlueSpot de Linde Material Handling. I Thermote & Vanhalst se réjouit du fonctionnement de son nouveau logiciel de planification. Lorsqu’un client demande une réparation, le planificateur TVH lui indique directement l’heure exacte de l’arrivée du technicien. Le planificateur dispose en effet d’informations en temps réel. Les sempiternels appels entre les différentes parties concernées appartiennent désormais au passé.
Nouveau BT Vector : des chariots pour allées très étroites Pour exploiter au mieux leur superficie disponible, les sociétés de logistique aménagent souvent des allées très étroites entre les racks. Conscient de cette tendance, Toyota Material Handling Europe (TMHE) propose des solutions d’entreposage à haute densité (très courantes dans les entrepôts frigorifiques). Spécialement conçus à cet effet, les chariots pour allées très étroites BT Vector se déclinent en deux versions : un modèle à poste de conduite en hauteur (série BT Vector C) pour préparer des commandes ou déplacer des palettes entières et un autre à poste de conduite au sol (série BT Vector R) pour déplacer des palettes entières dans des allées très étroites. I
Le nouveau BT Vector de TMHE à poste de conduite en hauteur. Warehouse & Logistics 53 I
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« Notre Performance Director actuel a fait ses débuts comme chargeurtrieur. La progression interne fait partie intégrante de notre culture », déclare Annick Neyt, de DHL Express.
Marché de l’emploi
“ L’indice Manpower montre que le secteur de la logistique est le plus optimiste de Belgique.”
DES PROFILS LOGISTIQUES RARES Dans les entreprises logistiques, recruter des collaborateurs compétents est un défi de taille. Une entreprise comme DHL a coutume de proposer à ses travailleurs de nombreuses formations qui leur permettront de se développer. l est clair que le redressement économique se poursuit dans le secteur du transport et de la logistique. Pour la troisième fois consécutive, l’indice Manpower est en hausse. Son niveau actuel est le plus élevé depuis quatre ans. Cette branche d’activité est même la plus optimiste parmi les dix que Manpower a interrogées en Belgique. La grande difficulté reste le recrutement de collaborateurs compétents. Manpower le confirme une fois de plus dans sa récente enquête sur la pénurie de talents. Ce sont principalement les profils logistiques qui se font rares », déclare Philippe
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Lacroix, Managing Director de Manpower BelgiqueLuxembourg. Pour remédier à cette rareté croissante, diverses initiatives voient le jour. Les professionnels HR, notamment les entreprises d’intérim, se penchent sur le problème. Manpower, par exemple, forme chaque année plus de 1.000 candidats dans ses Manpower Logistics Academies. De leur côté, les entreprises logistiques consentent également de gros efforts pour trouver les bons profils. Annick Neyt, recruitment & development manager chez DHL Express, confirme : « Cette année, DHL va encore engager
40 personnes pour desservir notre centre de tri et chargement de Zaventem. Elles commenceront par un contrat de six mois, que l’on pourra ensuite prolonger, pour déboucher éventuellement sur un contrat à durée indéterminée. Conséquence : bon nombre de collaborateurs vont monter dans la hiérarchie de DHL. Neuf dirigeants sur dix ont fait leurs débuts au bas de l'échelle. Notre performance director a commencé comme chargeurtrieur, et l’operations director est entré chez DHL comme coursier il y a plus de 15 ans. La progression interne fait partie intégrante de notre culture. » Au cours de sa carrière, le travailleur suit de nombreuses formations dispensées par des collaborateurs internes, adaptées aux conditions très concrètes du terrain. « DHL mène une politique de recrutement continu, renforcée par un attrayant programme de pro-
gression interne fondé sur le principe 70-20-10 : 70% des choses que nous apprenons, nous les découvrons nousmêmes en travaillant avec les autres, par le contact avec les nouveaux éléments de la fonction. À côté de cela, le feedback direct, le coaching et le mentorat constituent 20% du potentiel d’apprentissage de nos collaborateurs. Enfin, nous investissons aussi dans des formations classiques et dans l’e-learning, qui représentent les 10% restants. Cela concerne le chargement des conteneurs, le dégivrage des avions, la formation des clarkistes ou les méthodes spéciales de chargement qui permettent aux avions de fret de résister aux forces du vol. À mesure qu’il grimpe dans la hiérarchie, notre collaborateur suit aussi des cours de leadership », ajoute Annick Neyt. Peter Ooms
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Atlet
Les clients du secteur de la distribution alimentaire veulent stocker toujours plus haut, plus lourd et plus vite. Non seulement le siège, mais aussi presque tous les composants de la cabine sont réglables selon les souhaits de chaque cariste.
“ Eviter le stress du chauffeur a été crucial dans le développement du nouveau chariot à mât rétractable.”
TOUS LES RÉGLAGES SUR MESURE Les nouveaux chariots à mât rétractable Tergo du constructeur suédois Atlet peuvent mieux que jamais être réglés en fonction des exigences individuelles de chaque chauffeur. De quoi réduire, en principe, la fatigue et le stress du cariste et augmenter encore sa productivité.
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es améliorations ont été apportées après une enquête approfondie auprès des utilisateurs et clients. Le responsable d’Atlet Belgique était également impliqué dans ce projet. Olivier Verstraete : « un grand nombre d’utilisateurs ont été directement interrogés, des films ont été réalisés sur la pratique dans les magasins, mais nous avons aussi eu la possibilité, en tant que responsables commerciaux, de faire des présentations aux développeurs techniques afin de pouvoir ainsi répondre à toutes les questions possibles des clients. » Eviter le stress pour le chauffeur a été un des principaux objectifs dans le développement du nouveau reachtruck. Dans ce type de véhicule, le chauffeur est assis transversalement
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par rappor t au sens de la conduite, ce qui fait qu’il doit toujours pouvoir regarder sur le côté quand il roule. C’est pourquoi Atlet possède un dossier amélioré, haut et étroit qui permet et soutient les mouvements du corps. Autre point : le cariste doit parfois regarder en l’air quand il prend des charges sur le dessus d’un rayonnage. C’est pour faciliter cette tâche que le siège du chauffeur peut basculer. Par ailleurs, tous les composants possibles sont réglables : l’accoudoir, le tableau de bord, le sol afin de favoriser une posture aussi détendue que possible. En outre, tout est mis en œuvre pour limiter au maximum les vibrations et le bruit. Atlet signale à ce propos la nouvelle insonorisation du mât, la transmission et l’hydraulique silencieuses permet-
tant au Tergo de produire un minimum de bruit (58 – 61 dB). L’effet favorable de ces améliorations a été confirmé par l’université de Göteborg qui a effectué une étude ergonomique. Atlet prévoit, avec cet engin, d’élargir encore son marché. D’une part, vers le segment supérieur des clients (par exemple dans la distribution alimentaire) qui veulent empiler toujours plus haut, plus lourd et plus vite. Le top modèle Tergo UHX permet de porter une charge extra lourde de 1550 kg à une hauteur maximale de 12,1 m. Pat ailleurs, Atlet mise sur les entreprises à forte croissance d’Europe de l’est qui ont besoin d’un reachtruck plus élémentaire », explique Bengt Kristiansson, vice-president Sales & Marketing d’Atlet. Peter Ooms
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MANAGEMENT
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Gestion de flotte
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75% DE DÉGÂTS EN MOINS Grâce au suivi automatique de tous les incidents impliquant ses chariots-élévateurs, Griffith est parvenu à changer le comportement des conducteurs, réduisant ainsi considérablement les dégâts matériels.
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l y a 2 ans, nous avons remplacé l’ensemble de la flotte par des véhicules de Crown. Sur chacun d’eux, nous avons monté un terminal InfoLink qui permet de suivre l’utilisateur et de contrôler de près l’état de la mécanique. Un logiciel nous fournit des rapports automatiques sur divers sujets : permis de conduire, nombre d’heures de service de chaque véhicule, entretiens, et ainsi de suite », explique Bart Van den Langenbergh, responsable de la maintenance chez Griffith. Implantée à Herentals, Griffith Laboratories propose des mélanges d’épices à l’industrie alimentaire. Trois équipes se relaient et assurent une pro-
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duction permanente. La flotte de chariots élévateurs occupe une place essentielle dans le bon fonctionnement des activités.
Un incident, un blocage L’entreprise se penche avec attention sur les incidents, en particulier les collisions de chariots, qui occasionnent trop souvent des dégâts matériels. « Sur chaque véhicule, des capteurs enregistrent les impacts et peuvent lui interdire de poursuivre sa route si un certain seuil est franchi. Un choc peut être dû à une collision, mais aussi à une irrégularité du sol, comme une rigole. Au début, nous comptions
un grand nombre de blocages à la montée dans le camion. Il fallait chaque fois faire appel à un technicien ou au chef d’équipe pour redémarrer, comme pour un incident sérieux. C’est la première occasion d’attirer l’attention du chauffeur sur sa façon de conduire. Il est en effet le premier ennuyé en cas d’immobilisation. Nous avons donc pu constater que les conducteurs changeaient leurs habitudes et roulaient beaucoup moins vite, pour éviter le blocage à la moindre secousse. Les résultats sont très clairs à l’entrée dans les camions : ces incidents sont devenus très rares. Une fois par semaine, je dresse une liste reprenant les inci-
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Total Cost of Ownership : à nuancer
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“ Pour le cariste, les incidents sont aussi préjudiciables puisque leur véhicule est à l’arrêt.” 1. « L’analyse des données nous aide à prendre des décisions rationnelles. » 2. Avec les terminaux InfoLink, le management suit de près le comportement des conducteurs. 3. Le logiciel produit automatiquement les rapports concernant tous les aspects de l’utilisation des chariots-élévateurs.
dents de tous les collaborateurs. Chaque chariot élévateur subit aussi un petit entretien hebdomadaire. Au besoin, le pare-chocs est repeint, ce qui nous permet de savoir quand les nouvelles griffes ou bosses sont apparues. Le but est d’inciter tous les utilisateurs provoquant des incidents à conduire plus prudemment. Le système est récent, mais il nous a déjà permis de réduire de 75% les frais liés aux dégâts matériels. Griffith exploite une flotte de 5 chariots élévateurs à quatre roues, 3 modèles à trois roues, deux gerbeurs différents, un transpalette électrique et un chariot élévateur rétractable. « Il est frappant de constater
que 90% des incidents surviennent sur deux appareils, et que 95% des notifications sont en réalité de fausses alertes. Les capteurs sont très sensibles. Nous pourrions adapter ce paramètre dans le logiciel et dans les rapports, mais ce n’est pas l’option que nous avons retenue. Ce qui compte, c’est une information suffisante pour pouvoir intervenir préventivement et interpeller le conducteur. Le système ne fonctionne que si les responsables savent toujours exactement qui conduisait quel véhicule et à quel moment. « Pour cette raison, chaque chauffeur doit introduire son code personnel avant de pouvoir démarrer.
Responsable d’Atlet en Belgique, Olivier Verstraete sait que le coût total de propriété (TCO ou ‘total cost of ownership’) revêt une importance grandissante aux yeux des utilisateurs, mais tient à nuancer les choses. « Tout le monde ne décide pas en fonction de ce critère. Les entreprises ont tendance à privilégier un aspect en particulier : le prix, l’ergonomie, la sécurité, le coût de l’énergie, l’entretien, etc. » Stéphane Van den Bogaert, Director chez Crown Benelux : « Nous devons convaincre le client qu’en payant un peu plus au départ, il peut dépenser moins sur toute la durée de vie de son chariot-élévateur. » Jungheinrich, par exemple, fait appel à BestInvest. Tout au long du cycle de vie du véhicule, l’entreprise analyse les coûts en termes d’énergie, de personnel et de maintenance. Au lancement du nouveau chariot rétractable Tergo, Atlet s’est focalisé sur deux arguments importants : un entretien réduit et des arrêts limités. « Nous avons considérablement augmenté l’intervalle de maintenance, qui atteint désormais 1000 heures au lieu de 500. L’amélioration de l’huile hydraulique n’y est pas étrangère, de même qu’un effort permanent pour raccourcir la durée de l’immobilisation lors des entretiens. Atlet limite le nombre de pièces de rechange afin que le technicien puisse tout emporter dans sa camionnette. Il ne faut plus attendre que la pièce arrive avant de remettre le véhicule en circulation. Ce ‘first time fix rate’ (proportion de réparations menées à bien tout de suite) se situe aujourd’hui à 98%. »
Nous avons aussi insisté pour que les codes restent secrets. De cette façon, en cas de sinistre, c’est la personne qui a tapé son code qui sera responsable. L’utilisateur ne peut pas n o n p l u s d é m a r re r a va n t d’avoir répondu à une série de questions sur l’état du véhicule : fourche, roues, klaxon, tout doit être opérationnel avant le départ. On évite ainsi de rouler trop longtemps avec de petits défauts qui risquent à terme d’endommager l’engin. Dans l’entreprise, nous sommes plutôt partisans d’un entretien régulier. Les chariots-élévateurs sont très sollicités. Et nous voulons éviter qu’un véhicule indisponible interrompe nos processus.
Griffith mesure également en permanence l’utilisation de chaque modèle. « Quand on nous demande un véhicule supplémentaire, nous savons si c’est ou non nécessaire. Il se peut aussi que nous remplacions deux appareils par un seul d’un autre type. » Peter Ooms
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AUTOMATISATION Bito
MAGASIN ‘MONO-ALLÉE’ Le marchands de carrelage Steylaerts a à nouveau réaménagé son centre de distribution de Berlaar afin d’en accroître la capacité. Le rayonnage mobile de Bito, notamment, a apporté une solution au manque aigu de place tout en tenant compte des limites du bâtiment existant. ans les magasins dotés de systèmes de stockage mobiles, les rayonnages peuvent être collés les uns aux autres. Une pression sur un bouton permet de les désolidariser pour faire place à une allée dans laquelle un chariot élévateur peut se mouvoir. Un tel magasin ne requiert donc de l’espace que pour une seule allée. Ce qui multiplie sa capacité de stockage par rapport à un entrepôt classique. « Dans notre cas, la capacité a été multipliée par 3 sur une superficie identique », déclare Peter Steylaerts, gérant. Steylaerts est une société de carrelages de Berlaar possé-
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dant plusieurs magasins et employant une équipe de carreleurs professionnels. Elle réalise une croissance annuelle de 20 à 30 %. Les frères Peter et Patrick Steylaerts examinent toujours les possibilités de reprise afin de renforcer cette croissance. « La reprise du carreleur Azuleo de Wijnegem a nécessité le stockage d’un volume de carrelages bien plus important. Nous devions au minimum doubler la capacité de notre magasin », explique Peter Steylaerts. Mais d’autres paramètres expliquent l’augmentation de capacité. Patrick Steylaerts : « De légères différences de couleurs
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“ La capacité de stockage est un multiple de celle d’un magasin classique.” 1. Patrick (à g.) et Peter Steylaerts : « La reprise du carreleur Azuleo a entraîné la nécessité de stocker un volume bien plus important de carrelages. » 2. Une pression sur un bouton permet de désolidariser les rayonnages mobiles et de créer ainsi une allée pour le chariot élévateur. 34 I Warehouse & Logistics 53
entre les lots de production requièrent l’achat de grandes quantités en une fois. L’importation de carrelages en provenance de Chine nous a également obligés à acheter d’un coup une quantité énorme de palettes. Il est toujours étonnant de voir les entrepreneurs et les promoteurs immobiliers réclamer de grandes quantités de carrelages en dernière minute. On ne peut remporter ces marchés que si on a du stock. Enfin, nous visons évidemment les réductions sur les grands volumes. Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de beaucoup de place. » Les rayonnages mobiles semblaient constituer la meilleure solution. « Ce n’est pas bon marché et le prix d’acquisition grimpe encore avec les coûts d’installation. Les rails de soutien par exemple doivent être intégrés au sol en béton. Mais l’autre façon d’obtenir une telle capacité fut la construction
d’un nouveau magasin, ce qui est encore bien plus coûteux. Nous avons également examiné d’autres systèmes. Au départ, nous pensions à un magasin shuttle, mais avec notre grand nombre de références, cette solution était moins efficace. Dans ce cas, en effet, chaque palette n’est pas accessible séparément. Les rayonnages dynamiques avec plusieurs palettes les unes derrière les autres ont tendance à ne pas être bien remplis. Nous les utilisons pourtant mais pour nos colles et mortiers de jointoiement. Pour les grands lots, Steylaerts utilise l’empilage par blocs : les palettes de carrelages sont simplement empilées les unes sur les autres. « C’est la meilleure manière de stocker un maximum de palettes sur une petite superficie. » Peter Ooms
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