TENDANCES LILLE MÉTROPOLE # 01 by MOG DESIGN

LILLE MÉTROPOLE

BRIGITTE BARDOT T01 - R 28467 - F : 5,00 €

01 PRINTEMPS / ÉTÉ 2012

60 rue Esquermoise 59000 Lille 03 20 06 80 80 lille.roset@roset.fr

RUCHÉ canapés et méridiennes. Création Inga Sempé. Catalogue : www.ligneroset.fr

LiLLE métRoPoLE N°01

printemps / été 2012 éditeur : EDITIONS LUC & VICTOIRE directeur de publication : FABRICE MIRABEL RéDACTRICE EN CHEF : SOPHIE GUIVARC’H directeur artistique : MANUEL FERNANDES directeur artistique photo : ISSHOGAI (CONTACT@ISSHOPHOTO.COM) JOAILLERIE, HORLOGERIE : SOPHIE GUIVARC’H NEWS, BEAUTé, HOTELS, MODE : SOPHIE GUIVARC’H, ANNE-SOPHIE MEYER, JOCELYNE VIDAL

éditeur -----------------------------------------------------------------EDITIONS LUC & VICTOIRE 33B RUE DE LA RéPUBLIQUE - 69002 LYON | FRANCE TéL. +33 (0)4 72 77 86 18 | FAX. +33 (0)4 72 77 86 11 fabricemirabel@gmail.com

Régie publicitaire -----------------------------------------------------------------LIGNE & MEDIA 44, RUE DES TROIS MOLLETTES - 59000 LILLE - FRANCE TéL +33 (0)3 20 574 574 CONTACT COMMERCIAL Christophe Blanchet | alignier@nordnet.fr

conception graphique -----------------------------------------------------------------STUDIO MOG DESIGN TéL. +33 (0)9 72 19 00 93 | contact@MOG-DESIGN.COM WWW.MOG-DESIGN.COM

PHOTOGRAPHES : fred chapotat, Daniele CIPRIANI, Leny GUETTA, Isshogai STYLISMe : Yasmine AKKAZ, Marzia FOSSATI, Emeline PIOT, Juliette MARQUES-BLONDEL, DA : Jabe VINCENT MAKE-UPe : Pierre François CARRASCO, Loriane LEGER, Fabio LO COCO, Jabe VINCENT hair : Pierre François CARRASCO, Diane JAUREY, Sandra LAMZABI YAZOUE, Kilian MARIN, ASSISTANT : Charly DESLANDES, Max, Yara MANNEQUINS : maud LEFORT, Anouk SANDER, Siannon, TENDANCES est édité par EDITIONS ANDREA LA REPRODUCTION DES TEXTES, DESSINS ET PHOTOGRAPHIES PUBLIEES DANS CE MAGAZINE DEMEURE LA PROPRIETE EXCLUSIVE DU MAGAZINE TENDANCES QUI SE RESERVE TOUT DROIT DE REPRODUCTION ET DE TRADUCTION DANS LE MONDE ENTIER. LES ÉDITIONS ANDREA NE SONT PAS RESPONSABLES DES DOCUMENTS QUI LUI SONT SPONTANEMENT ADRESSES. TOUTES LES PHOTOS DE CE MAGAZINE SONT “DROITS RESERVES’’. LA REDACTION N’EST PAS RESPONSABLE DES DOCUMENTS QUI LUI SONT SPONTANEMENT ADRESSES. TIRAGES : 10.000 exemplaires certifiés NUMERO ISSN : EN COURS TENDANCES LILLE MéTROPOLE est diffusé à Lille Métropole, Calais, Roubaix, Villeneuve d’Ascq couverture Brigitte bardot - Photo © G. DUSSART / RAPHO WWW.TENDANCES-PRESSE.COM WWW.FACEBOOK.COM/TENDANCESTHEMAG

ABONNEMENT LILLE MÉTROPOLE

LiLLE métRoPoLE

Un an, deux numéros

Pour recevoir le magazine TENDANCES chez vous pendant 1 an, merci de remplir le coupon-réponse et de joindre un chèque de 10 euros à l’attention de : TENDANCES LILLE MÉTROPOLE - 44, RUE DES TROIS MOLLETTES - 59000 LILLE - FRANCE

DARIA WERBOWY

BRIGITTE BARDOT T01 - R 28467 - F : 5,00 €

01 PRINTEMPS / ÉTÉ 2012

Nom

Adresse

Prénom Mail

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H A C K E T T. C O M

E S S E N T I A L LY B R I T I S H

michel ruc | 28 Rue Basse - 59000 Lille | 03 20 13 35 02

LiLLE métRoPoLE N°01

printemps / été 2012 P.009 :

Edito

P.010 :

NEWs portrait

P.018 : Madame Meurin P.020 : Didier Caudard-Breille P.022 : Raymond Duyck P.024 : Fréderic Lener P.026 : Famille LEPAGE P.028 : Dominique Verbaere

P.034 :

Echappée belle Lille rendez-vous Tendances

P.036 :

beauté

P.030 :

notre ville Habitat

rétrospective P.040 P.044 P.048 P.050 P.054

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Années 50-60, la légende américaine UNE PARISIENNE, l’icône Bardot Marilyn Monroe vs Dita Von Teese Jaguar, La griffe du félin La f1 dans les années 1950

mode P.058 : Chilling home P.068 : dessous les près P.076 : I ♥ ADIDAS P.088 : P.090 : P.094 : P.102 :

joaillerie horlogerie automobile LE POP ART design

P.105 P.110 P.113 P.114 P.116

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P.124 : P.130 : P.138 :

Pierre PAULIN Ronan & Erwan BOUROULLEC Jean NOUVEL Eric JOURDAN Philippe NIGRO

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édito

éDITO Alors que l’année 2012 s’annonce comme celle de tous les cataclysmes, que les élections présidentielles paralysent un pays déjà frigorifié par les températures glaciales de cet hiver … Qu’il est bon d’ouvrir une fenêtre sur l’art de vivre, l’évasion et le rêve ! C’est ce que vous propose votre nouveau magazine Tendances Lille, un support de communication haut de gamme qui vous offre une information de proximité avec ses adresses, les personnalités de votre région qui font l’actualité, ces marques qui nous subliment, ces palaces qui nous enchantent. Fort de son expérience dans la région lyonnaise Tendances magazine espère offrir aux lillois un magazine qui leur ressemble et qui réponde à leurs attentes. Nous vous laissons découvrir au fil des pages ce nouveau rendez-vous semestriel… A lire sans modération !

Sophie GUIVARC’H Rédactrice en chef

news

Fabergé

de retour à Londres

Fabergé, la mythique maison de joaillerie, annonce son retour historique dans le quartier de Mayfair à Londres ainsi que son implantation chez Harrods et ses projets à New York. Une nouvelle attendue. En effet, le dernier magasin Fabergé basé à Londres a fermé ses portes en 1915. Situé au 173 Bond Street, il était un haut lieu, fréquenté par la royauté, la noblesse, les magnats et les connaisseurs. Cette boutique londonienne avait vu le jour en 1906 au 48 Dover Street avant d’être déplacé sur Bond Street. Aujourd’hui pour la première fois, Fabergé revient dans le prestigieux quartier des joailliers de Londres, au 14A Grafton Street à Mayfair. Pour la période des fêtes, la nouvelle boutique arbore une façade éphémère couleur Lila qui évoque le guilloché et l’émail qui ont fait la renommée de Fabergé. L’intérieur, chaleureux et moderne, est un savant mélange de style ancien et nouveau. Et parce qu’une nouvelle ne vient jamais seule…Fabergé est également ravi d’annoncer sa collaboration avec le célèbre magasin Harrods qui proposera la ligne d’œufs-pendentifs fine joaillerie ainsi que la collection de montres. Enfin, A New York, l’ouverture d’une boutique est prévue officiellement pour le printemps 2012. En attendant, Fabergé présentera pour la fin de l’année ses créations dans un lieu éphémère… à suivre.

Nouvel écrin dinh van

Présent depuis de nombreuses années dans la capitale des Flandres, dinh van a ouvert en novembre dernier une nouvelle boutique dans le centre historique de la ville. Située au 15, rue de la Bourse, la façade de la boutique est remarquable par sa splendeur et les boulets de canon qui y sont incrustés datant du siège autrichien de la ville en 1792. A l’intérieur, un mobilier contemporain et intemporel, une décoration fidèle à l’esprit du joaillier,… l’espace met en valeur les collections si reconnaissables qui ont fait le succès de la marque : Menottes, Cible, Pi chinois, Maillon, Seventies… Cette dernière, hommage aux années 70, s’étoffe de nouveaux modèles avec des pièces exclusives ornées de pierres de couleurs : Corail rouge, Onyx, Malachite. Une créativité unique que les lillois peuvent désormais apprécier dans leur nouvel espace dinh van. 15, rue de la Bourse – 59800 LILLE | 03 20 12 02 01 www.dinhvan.com

Tout ce qui brille… est à Lille

Depuis le printemps dernier, Mauboussin a investi la place lilloise. Celui qui a bousculé les codes de la joaillerie en la rendant abordable s’offre un nouvel écrin à ses collections. Dans un décor très cosy, les créations se découvrent dans de petits présentoirs tels des boites à trésor. On aime la toute dernière nouveauté « Amour je t’aime », modèle d’alliance en or perlé aux lignes fines et épurées qui met en avant l’éclat du diamant central. A découvrir dans la jolie boutique au cœur de Lille.

1 rue de la Grande Chaussée - 59000 Lille | 03 20 14 67 19 www.mauboussin.fr

PUBLI-REPORTAGE

GALERIES LAFAYETTE DE LILLE

TOUT

NOUVEAU, TOUT MODE LES GALERIES LAFAYETTE DE LILLE ACCUEILLENT DANS UN NOUVEL ESPACE LES MARQUES QUI COMPTENT DANS L’UNIVERS DE LA JOAILLERIE. UNE GALERIE PRÉCIEUSE QUI RAVIRA LES CONNAISSEURS ET AMATEURS DE BEAUX BIJOUX. « DIAMONDS ARE THE GIRL’S BEST FRIENDS !* ».

HONNEUR À LA JOAILLERIE

MGL 957 503 931 RCS PARIS - PHOTOS NON CONTRACTUELLES;

Pour vous présenter les plus somptueuses créations, les Galeries Lafayette accueillent un nouvel espace dédié à la joaillerie et aux montres de luxe au 1er étage. Venez essayer et vous faire conseiller sur les marques les plus prestigieuses : Pomelatto, Fred, Chaumet, Gucci, Dodo, ou Messika.

MAISON CHAUMET Le célèbre joailler de la place Vendôme à Paris, vous attend aux Galeries Lafayette de Lille. Le savoirfaire de cette maison vous sera présenté à travers sa collection de bagues, bracelets, colliers, et autres merveilles…

FRED Instant de luxe enchanté, venez découvrir le savoir-faire de la marque Fred. Vous y trouverez notamment la dernière collection Force 10, ainsi que des pièces de Haute Joaillerie au design unique et étonnant, qui reflètent toute la créativité du joaillier. *LES

DIAMANTS SONT LE MEILLEUR AMI DE LA FEMME

GALERIES LAFAYETTE LILLE - 31 RUE DE BÉTHUNE - LILLE

Horaires : de 10h à 20h lundi au jeudi - de 10h à 21h vendredi et samedi

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A chaque femme

sa ballerine Repetto

En 1947, Rose Repetto crée dans son petit atelier situé à deux pas de l’Opéra de Paris, ses premiers chaussons de danse selon la technique du « cousu retourné ». Très vite, des danseurs du monde entier viennent lui passer commande et Repetto devient une référence dans le monde de la danse.En 1956, c’est au tour de Brigitte Bardot, ancien petit rat et icône du cinéma, de pénétrer dans l’atelier. Elle commande à Madame Repetto une chaussure de ville aussi souple et confortable qu’un chausson de danse et choisit la plus sensuelle des couleurs, le rouge carmin. La première ballerine voit le jour, la légende Repetto est née.

Depuis 2010, La maison lève le rideau sur son nouveau projet : L’atelier Repetto. Il offre la possibilité de personnaliser ses ballerines. Un large choix de modèles BB mythiques peut ainsi se décliner dans plus de 250 couleurs de cuirs. Une proposition tout aussi étendue de bordures et lacettes permet d’obtenir une chaussure vraiment unique, parfaitement adaptée aux désirs de chaque femme en quête d’exclusivité. Afin de rendre cette chaussure vraiment personnalisée, un logo R doré, discret et raffiné, est incrusté dans le talon.

Leica Dernier bastion de l’industrie photographique allemande, Leica est une marque européenne d’appareils photo et produits d’observation Made In Germany, devenue un mythe grâce à la commercialisation du format 24 x 36 en 1925. Renommée pour ses appareils photo argentiques haut de gamme utilisés par les plus grands noms de la photo depuis plus d’un siècle, Leica a réussi à pérenniser les appareils photo télémétriques Leica M par le passage au numérique plein format. C’est au tour de Lille d’accueillir un nouveau Leica Store au cœur de la vieille ville. Lieu de convivialité et de partage de l’amour de l’image, ce nouvel écrin organisera par ailleurs des expositions photographiques au sein de sa galerie répertoriée à la Ville de Lille. 10, rue de la Monnaie - 59000 LILLE | 03 20 55 02 32 www.leicastorelille.org

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Luxe suranné

sur le lac de Côme

Le lac de Côme et son charme éternel invitent à la sérénité : douce mélancolie des brumes, étendue d’eau immuable, panorama sur les montagnes… Le cadre est unique, hors du temps, aux airs de carte postale. Sur un promontoire qui s’avance entre les trois bras du lac se trouve le village de Bellagio, au nom évocateur avec ses ruelles étroites, ses arcades, ses pontons, ses vaporettos, et les superbes villas et jardins qui se dressent sur les bords du lac. Parmi elles, la Villa Serbelloni, hôtel de luxe qui a su conservé son charme d’antan. C’est en

Le luxe

des grands espaces On se croirait dans le Grand Nord et pourtant nous sommes bien… en Auvergne ! Au cœur du parc des Volcans, l’Ecolodge&Spa « Instants d’Absolu » vous invite à un séjour loin des sentiers battus. Avec ses 12 chambres douillettes à l’esprit nature dont une récente suite avec dressing et bibliothèque privée, l’hôtel propose une formule « 100 % cocooning » comprenant brunch de 9H à 13H, goûter face au lac et dîner au coin du feu avec une cuisine semi-gastronomique à partir de produits frais. Le chef vous invite également à un dîner de viandes grillées dans le petit chalet d’inspiration finlandaise face au Plomb du Cantal. Après une ballade à pieds ou à cheval dans un paysage de taïga, le spa vous attend pour un moment de détente. Tout simplement magique.

Ecolodge&Spa Instants d’Absolu Lac du Pêcher - 15300 Chavagnac Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne Tel : 04 71 20 83 09 - www.ecolodge-france.com

1873 que la villa a été transformée en hôtel de luxe. Le décor Empire ou néoclassique évoque la nostalgie du temps ou l’aristocratie prenait ses quartiers d’été. Fresques au plafond, impressionnant escalier, lustres en verre de Murano rivalisent avec un cadre extérieur enchanteur, le jardin, la piscine et la terrasse surplombant le lac. Un cadre exceptionnel où le temps semble être suspendu. www.villaserbelloni.com

Mont d’Arbois, Megève. Ici l’exception devient Domaine.

Avec deux hôtels, cinq restaurants et un golf 18 trous, au Domaine du Mont d’Arbois, le choix est infini. Expérimentez un service attentif aux moindres détails et la tradition d’accueil héritée de la famille Rothschild, qui veille sur le Domaine depuis plusieurs générations.

www.domainedumontdarbois.com

FoRFAit « Au soMMEt DE lA FoRME » 1 à 5 nuits nuit avec petit déjeuner, dîner et soin au spa (50mn) A partir de 205€/pers* à la Ferme du Golf*** - T. +33 (0)4 50 21 14 62 A partir de 265€/pers* au Chalet du Mont d’Arbois***** - T. +33 (0)4 50 21 25 03 *sur la base d’une chambre double Montagne, en basse saison.

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Nathalie chaize en ligne

New York City La marque Nathalie Chaize investit le Web. Après le lancement de son site internet, la marque lyonnaise franchit une étape importante avec l’ouverture de son site au e-commerce. Vitrine parfaite pour apprécier les silhouettes, les tendances, le site est une présentation qualitative et complète des looks de la marque. Mais ce lancement ne se fait pas sans un partenariat étroit avec les détaillants. L’objectif : créer un lien depuis le site internet du détaillant vers le site e-commerce Nathalie Chaize afin que les clientes puissent commander et se faire livrer dans la boutique du détaillant. La cliente en arrivant sur la page e commerce Nathalie Chaize verra un bandeau avec le nom de la boutique du détaillant, les infos pratiques et bien sûr la collection, les looks… A nous les fameux imprimés de la marque, la précision des détails, la fluidité des matières qui rendent si féminines… En un clic. www.nathaliechaize.fr 43 rue Basse 59800 Lille 03 20 51 27 17

Lorsque la mode rime avec écologie

Stella McCartney lance la première collection de lunettes de soleil respectueuses de l’environnement, réalisées à partir de matières premières d’origine naturelle renouvelables et biodégradables comme les graines de ricin ou l’acide citrique. Une collection plus écologique, qui permet de limiter le recours au pétrole et de réduire les émissions de CO2. La collection présente 2 modèles en acétate et 3 modèles en métal,… On peut enfin être fashion et écolo !

Hot spot

Après Los Angeles et Miami, l’hôtelier investisseur André Balazs, a conquis New York. Son hôtel «The Standard» s’impose tant par son architecture que par sa notoriété. Construit au coeur du Meat Packing District, sa structure en béton et verre, d’un style très «Le Corbusier», enjambe «la High Line», une ancienne voie de Chemin de fer reconvertie en jardin public. Toutes les chambres, vitrées du sol au plafond, offrent une vue spectaculaire sur Manhattan. Une note, posée sur la table de nuit, ne manque pas de vous rappeler que vue et voyeurisme vont souvent de pair et vous prie donc de fermer vos rideaux le temps venu... La tête de lit en bois blond court jusqu’au plafond et vous enveloppe telle une coque de bateau renversée. Une décoration intérieure originale, où les années 50 sont prédominantes, mélange harmonieusement matières et styles. Les ascenseurs qui diffusent sur écrans plats un montage d’images relatives au paradis ou à l’enfer (selon si vous montez ou descendez), vous mèneront aux deux bars panoramiques de l’hôtel. Perché au 18ème étage, «Le Bain» vous surprendra avec sa terrasse en herbe, ses fauteuils colorés et ses water beds. Un étage audessous, la très courue Boum Boum room, affiche un décor bien différent. Un bar lounge extravagant, clinquant avec ses banquettes aux formes voluptueuses en cuir crème, ses fauteuils dorés, ses cheminées jaune cuivré et son plafond de lumières ocre. Plus décontracté, « The Biergarten », ouvert sur la rue, propose saucisses, bières et bretzels géants. Un bar à bière typique de la Bavière en plein New York, où de grandes tables communales jouxtent des tables de ping-pong. Enfin le restaurant «The Grill», situé aux pieds de l’hôtel, complète le tableau. Un cadre lumineux d’inspiration sixties mais tout en blanc qui propose au déjeuner une cuisine américaine traditionnelle. Club sandwiches et hamburgers frites sont irréprochables. Un parterre de penny vous mène dans l’arrière-salle où l’ambiance est chaleureuse avec un menu plus sophistiqué le soir. Le Standard crée à nouveau l’événement cet hiver avec sa patinoire de 300m2 installée sur la place devant l’entrée de l’hôtel. Le patin est déclaré sport d’hiver préféré des New ¥orkais trendy. À nouveau tout est bien pensé et agréable à l’œil. Du logo de l’hôtel incrusté dans la glace, aux chocolats chauds agrémentés de marshmallows servis en terrasse, aux couvertures joliment posées sur les dossiers de chaise pour vous réchauffer les jambes, rien n’est laissé au hasard. Cet hôtel est décidément tout sauf « Standard » ! Cécile Roure Picard

www.standardhotels.com/New-York-city 848 Washington Street - New York | Tel :00-1-212-645-4646

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Madame Meurin

la femme du chef

Si vous aimez la gastronomie , le nom de Marc Meurin ne peut pas vous être étranger. Chef étoilé à Busnes (Pas de Calais) avec le Château de Beaulieu et restaurateur au cœur de Lille, Marc Meurin est à son aise aux fourneaux pour le bonheur des gourmets ; Enfant, à la sortie de l’école, il courait en direction de la cuisine familiale pour aider sa maman. Aujourd’hui, son épouse, Claudine, le seconde dans l’entreprise. Une tache difficile mais qui lui sied parfaitement depuis 35 ans de travail en commun. Nous l’avons rencontré pour en savoir un peu plus et mettre en lumière que la femme du chef a un rôle primordial malgré une notoriété pas toujours partagée. Tout est clair dans l’organisation : Monsieur Meurin c’est la cuisine et les produits avec le succès que nous connaissons. Madame Meurin a en charge la salle : le service, l’administration , l’habillage des lieux et leur mise en ambiance . Elle se dit, aussi, non sans humour, l’ordinateur de son mari ! La liste des taches n’est pas mince, surtout quand on connaît la rigueur et le sens de l’observation dont il faut faire preuve pour assurer l’accueil des clients et obtenir leur satisfaction. En retour, la fidélité des gastronomes, le fait d’être témoin et conseillère pour les réceptions des grands évènements d’une famille (du baptème jusqu’au mariage d’une même personne) lui procure beaucoup de satisfactions. Son gout marqué pour la décoration et une première collection de chats miniatures démarrée par leur fille, ont conduit Claudine Meurin a continuer la série, mais avec des sujets de plus en plus gros et de plus en plus beaux ! Cela dit , les plus aimés, sont certainement les trois chats recueillis au foyer et y coulant des jours paisibles, éternels invités du chef, les bienheureux ! Grande question : qui cuisine à la maison ? Le temps libre n’est pas compatible avec un « grand établissement » ; la plupart des repas sont pris au sein des restaurants. Les créneaux disponibles sont l’occasion d’aller chez des confrères et si d’aventure il faut se mettre devant le piano, c’est Monsieur qui s’y colle. Les mets préférés de madame ? la cuisine méditérranéenne avec en vedette la tomate. La recette de la réussite, après les indéniables qualités intrinsèques, est donc basé sur une parfaite répartition du travail et une passion dévorante pour le travail bien fait. Merci madame Meurin d’être la femme du chef.

CHATEAU DE BEAULIEU - HOTEL 4 étoiles au coeur d’un parc Restaurant Marc Meurin | Restaurant le Jardin d’Alice Rue de Lillers 62350 BUSNES Tél. : 0321 68 88 88 www.chateaudebeaulieu.fr Nouvelle salle de réception ouverte pour le printemps

SPRING / SUMMER 2012

19 Photographed by Alistair TAYLOR-YOUNG

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Le projet Calais Premier lancé par le promoteur lyonnais Didier Caudard-Breille Propos recueillis par Sophie Guivarc’h

« J’ai commencé par vendre des bérets basques et des algecos », nous confie amusé Didier Caudard- Breille, aujourd’hui dirigeant d’un groupe qui réalise près de 25 millions d’euros de chiffre d’affaires. Fondateur de DCB International, groupe privé de promotion et d’aménagement en immobilier d’entreprise, le promoteur lyonnais revient sur son parcours et son ascension pour le moins admirables ! « Je ne sors pas des grandes écoles, fonctionne avec mes propres capitaux et n’ai aucune accointance politique,... Je pense en ce sens être assez atypique ! » Un « électron libre », autodidacte qui, bac en poche, se lance dans la vente, porte d’entrée et école passionnante dans laquelle il fait très rapidement ses armes. Lorsqu’il intègre la société Bourdais, spécialisée dans le conseil immobilier d’entreprise, il est loin de se douter que l’expérience sera déterminante pour son avenir professionnel. « J’ai découvert ma passion pour l’immobilier d’entreprise, elle ne m’a plus quitté. C’est un métier dont la dimension sociale est très importante. On juge quelqu’un à sa maison et une entreprise à ses locaux ! » Arrivent les années 90 et la traversée du désert du secteur immobilier. Il décide alors de se tourner vers les nouveaux marchés asiatiques et s’envole pour Singapour, Hong-Kong, le Japon…, avant de passer quelques temps aux Etats-Unis et créer la version américaine du MIPIM à Miami. A la fin des années 1990, il rejoint sa femme et ses enfants à Lyon, sa ville d’adoption et de cœur. Avec un carnet d’adresses international impressionnant, il fonde sa structure de conseil en immobilier d’entreprise avec l’ambition de

faire venir des investisseurs étrangers. Pari gagné. Premières opérations réalisées dans le quartier de la Part Dieu avec des capitaux allemands et américains. C’est cavalier seul qu’il poursuit son ascension. 1er terrain acquis en 2001 avec un projet de 500 m2 de bureaux, 1 000 m2 en 2002, 2 500 m2 l’année suivante…. Aujourd’hui DCB International réalise 20 000 m2 de bureaux par an. A 56 ans, Didier Caudard- Breille s’attelle à son plus gros projet : Calais Premier, le plus grand projet logistique lancé au Nord de Paris avec ses 220 000 m2 de bâtiments dernière génération sur une surface de près de 160 hectares dédiés à des activités de logistique, de services et de transport. Le doublement du Port de Calais, Calais Port 2015, l’extension et le développement du fer sont autant d’atouts qui viennent renforcer l’attractivité de Calais pour l’implantation de cette gigantesque plateforme. Un projet colossal, 200 millions d’euros d’investissement … Le dossier, hors du commun, marque un tournant dans la carrière de Didier Caudard-Breille, qui se félicite « d’engager 1 000 à 2 000 emplois dans une région en difficulté ». Acteur économique à part entière, DCB International multiplie en parallèle ses projets sur la région lyonnaise. Après avoir livré 8 500 m2 de bureaux pour Pole Emploi à Gerland, le promoteur annonce la création de 34 000 m2 de surface pour un utilisateur lyonnais. « Je suis gâté par la vie », reconnait-il. « Mon souhait pour les années à venir : ouvrir une antenne à Calais car je suis conscient du potentiel de la région et pourquoi pas construire une tour écologique ! » De l’algeco au building, un beau chemin parcouru !

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DIDIER CAUDARD-BREILLE

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Raymond Duyck

La bière Jenlain, une savoureuse histoire de famille Alors qu’elle s’apprête à souffler ses 90 bougies, la brasserie Duyck affirme son indépendance, son savoir-faire qui se perpétue depuis 1922.

par Sophie Guivarc’h

Raymond Duyck

C’est à Lille, à quelques kilomètres de son fief familial de Jenlain que je rencontre Raymond Duyck, représentant de la quatrième génération de dirigeants de la brasserie. Un homme qui s’évertue avec passion à défendre une bière d’exception, déterminé à conserver l’esprit de l’entreprise familiale. « Nous sommes l’une des dernières brasseries historiques françaises » tient il à souligner. Dernier bastion qui résiste aux grands groupes alimentaires, à l’instar de l’irréductible village gaulois, Jenlain prône son indépendance. « Maintes fois nous avons eu des propositions alléchantes de rachat mais pas question de céder l’entreprise familiale par respect pour ce qui a été fait dans le passé. Nous tenons aussi à conserver les emplois sur notre site de Jenlain ». Jenlain, célèbre village pour avoir vu naitre la brasserie du même nom. C’est en 1922 que Léon Duyck commence à produire une bière et élabore une recette de bière ambrée. Longtemps vendue en fûts de bois afin de fournir les estaminets, les kermesses et les fermes environnantes, la bière apparaît dans les grandes bouteilles à bouchon mécanique dès la fin de la seconde guerre mondiale. Pour emboîter le pas à cette nouvelle consommation à domicile, les Duyck ont alors l’idée d’utiliser des bouteilles de champagne vides pour créer «leur» bouteille de bière, la première à être conditionnée en bouteille champenoise de 75 cl avec bouchon de liège muselé. Très vite, les livraisons à domicile commencent, la Jenlain s’appelle alors «Vieille bière» en raison de sa durée en garde de 40 jours. C’est en 1968 que la «Vieille bière» devient la «Jenlain» et revêt sa première étiquette.

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Une succession réussie Dès 1976, Raymond Duyck évolue aux côtés de son père, écoute et apprend les rudiments du métier. À l’encontre de ses frères et sœurs qui se détournent de l’entreprise familiale, pour lui nul doute sa passion du produit le destine à Jenlain ! La succession est assurée. En 1990, Raymond Duyck prend les rênes de la brasserie pour laquelle il ne manque pas de projet. Sa politique commerciale pertinente donne un nouvel élan à l’entreprise. « Nous avons la chance d’avoir une bonne entente familiale. Mon père m’a fait confiance, a su céder sa place. Ce n’est pas le cas de beaucoup de brasseries qui ont fermé faute de succession » reconnait-il. A lui désormais d’affronter la concurrence des grands groupes « qui galvaudent le produit en le standardisant ». « Beaucoup de petites brasseries n’ont pas réussi à s’en sortir en s’adaptant au marché ». A Jenlain d’affirmer ses spécificités et de se démarquer comme un produit d’exception. « Nous faisons une bière de dégustation et non de soif », d’où l’idée de lancer la Jenlain d’Or. « Le français consomme moins mais mieux, la tendance nous est donc favorable ».

Résister… En continuant à se distinguer en devenant, en 1997 la première bière de garde conditionnée en boîte métal 50 cl. C’est là tout l’esprit Jenlain : savoir évoluer tout en restant fidèle à son caractère et à ses origines. Et comme l’union fait la force, Raymond Duyck a bien compris qu’il fallait s’appuyer un visage uni de la profession. C’est pourquoi il siège comme représentant des petits brasseurs au syndicat des Brasseurs de France. Mais à… ans Raymond Duyck songe déjà à sa succession, prêt à tourner la page pour confier l’affaire familiale à son fils Mathieu. « En seraije capable ? Je le pense même si à 86 ans mon père vient encore tous les jours à la brasserie ! »

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Fréderic Lener

frédéric Lener

Digne Héritier

Lener, fabrique de manteaux, nouvelle griffe reconnue pour ses trenchs impeccables et ses indémodables manteaux peignoirs, n’est autre que la vitrine de Lener Cordier, véritable marque institutionnelle qui résonne dans l’univers du textile comme gage de qualité et de savoir faire « made in France ». Par Sophie Guivarc’h

Principal fabricant français spécialiste de la pièce à manches, la société met également son outil industriel au service des plus grands noms du prêt à porter français comme Sandro, Caroll, Eric Bompard, Zadig & Voltaire..., pour n’en citer que quelques uns. Si une partie de sa production a été délocalisée en Ukraine, dans ses usines ultra modernes, c’est à Hazebrouck, berceau de l’entreprise, que Lener Cordier crée et développe ses modèles, peaufinés parfois à la main par les couturières de l’atelier. Laine, alpaga, cachemire, tous les modèles sont réalisés à partir de matières naturelles dans le respect d’un savoir-faire, et cela depuis la conception dans ses bureaux de style à la logistique. Une belle aventure familiale qui remonte à 1954. Un demisiècle plus tard, l’histoire se poursuit avec Frédéric Lener, un homme engagé, profondément humain qui nous fait partager sa volonté de valoriser le « made in France », ses valeurs d’entreprise, ses racines... « Dans les années 70, je galopais dans l’entreprise de mes parents, c’était une période d’intense créativité, de rayonnement pour la marque », se souvient-il. Dernier d’une fratrie de 5 enfants, rien ne semblait le destiner à reprendre les rênes de l’affaire familiale. Mais en 1986, alors que l’entreprise traverse

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Monique Lener

des difficultés et menace de déposer le bilan, il interrompt ses études de commerce et vient épauler son père. En 1994, Fréderic Lener devient seul maitre à bord. A lui désormais d’assurer la pérennité et la croissance de Lener Cordier. La restructuration nécessaire s’accompagne d’une délocalisation maitrisée. « Sur un modèle industriel totalement européen, nous avons uniquement délocalisé le façonnage, la matière grise étant restée en France avec l’idée de partager les compétences. Les salariés de l’atelier d’Hazebrouck se rendent régulièrement en Ukraine. Il y a un vrai échange entre les 2 usines ». Une délocalisation qui a permis a l’entreprise de rester compétitive tout en conservant son savoir-faire. Fort de sa capacité de production et de son expérience, Lener Cordier se lance en 1990 dans une nouvelle aventure en lançant sa marque de prêt à porter féminin : Chemins blancs. A l’origine de cet ambitieux projet : Monique Lener, épouse de Fréderic, qui après ses années de mannequinat crée une collection emprunte de poésie et de féminité. Des paysages de son Hollande natale, de ses rencontres de voyages jusqu’à son univers musical, tout est source d’inspiration qu’elle insuffle dans ses collections.

Présente en France en multimarques et via un réseau de 15 boutiques dédiées à la marque, mais aussi à l’étranger, Chemins Blancs poursuit son développement. « C’est un nouveau métier pour nous mais quelle satisfaction d’être ainsi en relation direct avec le client, je pense que l’on ne peut valoriser le made in France que si l’on est en contact direct avec le consommateur », nous confie Fréderic Lener, affable sur le sujet. S’il nous fait part de quelques inquiétudes quant à l’avenir, il reconnait que l’évolution du marché tend à valoriser leur savoir faire. « Nous avons les bonnes cartes en main ». Avant de clore notre entretien, il tient à me remettre le livre réalisé à l’occasion des 50 ans de l’entreprise, recueil de photos de moments de vie dans l’entreprise, de chaque personne qui contribue au fonctionnement de l’entreprise, à Hazebrouck et en Ukraine. « Cet album est l’instantané d’une collectivité d’hommes et de femmes qui, nous l’espérons, longtemps encore se régénérera pour exprimer ses valeurs »… Il n’y a rien à ajouter.

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LEPAGE Une famille en or Avec des enseignes à Lille, le Havre, Rouen et Nice, LEPAGE a su se faire un nom, reconnu dans le monde de la haute joaillerie. Et cela ne date pas d’hier. Il faut remonter à la fin du XIXème siècle pour retrouver la trace du premier magasin d’orfèvrerie bijouterie à Domfront « Une époque où l’on vendait aussi bien de l’art de la table, des lunettes que des diamants », nous rappelle Sébastien Lepage, premier de la 5ème génération à reprendre le flambeau. Par Sophie Guivarc’h

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LEPAGE c’est avant tout le nom d’une famille de passionnés, d’amoureux de la pierre qui ont su se transmettre savoir-faire et engouement pour leur métier. Après Domfront, Gaston Lepage et son frère investissent la ville du Havre en 1922 et celle de Rouen en 1939, suivront l’ouverture de l’enseigne de Lille en 1971 et celle de Nice en 1981 par Pierre Lepage (fils de Gaston Lepage). 30 ans plus tard, une belle opportunité et l’ambition de son fils Sébastien décide Jean Pierre Lepage à conquérir le sud de la France avec l’ouverture d’un second point de vente niçois au 2 rue Paradis, une prestigieuse adresse de la cité niçoise. Particulièrement investi dans l’affaire familiale, Sébastien Lepage, a grandi il est vrai aux côtés d’un père féru de gemmologie auprès duquel il a beaucoup appris. « Pourtant mes parents m’ont élevé dans l’idée que je ferai un autre métier. Ils souhaitaient que je m’intéresse à autre chose ! ». Mais c’était sans compter sur la détermination et l’enthousiasme de leur fils ! Après un Master en finance à Audencia et une expérience de trois ans en fusions-acquisitions, il demande à intégrer le groupe familial. A 26 ans, il rejoint la boutique de Lille, des idées plein la tête et fort de son expérience en nouvelles technologies. « Très autonome, j’apporte des idées nouvelles, retenues ou non… C’est ma touche de modernité !!». C’est ainsi que La maison LEPAGE bénéficie depuis 1 an et demi d’un site de vente en ligne, www.lepage.fr, et est à l’origine du 1er salon de l’horlogerie en province, Les Horlogers, qui, en octobre dernier à Lille a remporté un franc succès. Aux côtés de son père, et au sein de l’Institut National de Gemmologie de Paris, il

s’initie à la gemmologie et se rend sur le marché d’Anvers faire la sélection de pierres de collection. « C’est notre force face à la concurrence. LEPAGE bénéficie d’une vraie expertise dans le diamant et nos achats de pierres en direct nous permettent d’appliquer un excellent rapport qualité/prix à nos créations » tient-il à ajouter. « Il faut sortir de cette image statutaire, presque institutionnelle de maison traditionnelle, même si celle-ci nous crédibilise. Nous proposons toutes les gammes de prix et ne négligeons pas la jeune clientèle que nous souhaitons accompagner dans toutes les étapes de leur vie (fiançailles, mariage, anniversaire...) ». Proposant un vrai sur-mesure, Françoise Lepage compose ses propres collections et peut créer le modèle de votre choix, assurant le montage et le sertissage au sein d’un atelier dans chaque boutique. Egalement distributeur des plus grandes marques horlogères (Rolex, Cartier, Omega, Jaeger Lecoultre, Hublot, Chanel…), l’enseigne est reconnue pour son sérieux et son savoir-faire. Avec le vent de nouveautés insufflé par la dernière génération Lepage, nul doute que d’autres pages vont se tourner. « Nous avons des projets de développement géographique » nous confie Sébastien et d’ajouter « la venue de mes frères et sœurs à nos côtés ne serait pas de trop ! ». 8 Rue de la Bourse - 59000 Lille 03 20 12 04 04

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Dominique Verbaere Le fou du volant

Par Sophie Guivarc’h

A 58 ans, Dominique Verbaere est reconnu sur la métropole lilloise comme l’inconditionnel, le passionné, le spécialiste de l’automobile, dont il fait résonner le doux bruit du moteur sur routes et sur circuits. Lorsqu’il n’est pas au volant d’une alpine favorite ou à faire ronfler le moteur d’une Maserati, c’est encore dans ses concessions qu’il se complet le plus , un univers familier qui l’a vu grandir. « Mon père concessionnaire Renault m’a bercé au son des 24H du Mans et m’a transmis le virus ! ». C’est à ses côtés que Dominique Verbaere se familiarise avec le milieu automobile, occupant tous les postes au sein du groupe familial : mécanicien, commercial, comptable…

En 1990, il reprend la direction de l’affaire qui passe de 1 à 5 concessions, de 80 à 300 salariés. Une véritable fuite en avant qui n’est pas à son goût. « Ce n’était plus du tout le même métier », ajoute-il. Aussi, il choisit de vendre le groupe en 2002 pour se recentrer sur un groupe multimarque à dimension humaine sur la Métropole Lilloise. « Je privilégie l’approche personnalisée du client quitte à être plus petit ! ». Revendeur de marques spécialistes comme Ferrari, Maserati, Lotus ou Caterham… Il revient à ses premiers amours : la voiture sportive. Ou comment marier l’utile à l’agréable ! Aujourd’hui, il dirige pas moins de 5 concessions automobiles (distributeur Alfa, Honda, Seat, Skoda, Suzuki, Mitsubishi, Subaru, Lotus et Caterham…)

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rejoint par son fils et son beau-fils avec lesquels il partage la même passion. Pas étonnant que l’on retrouve les 3 compères sur le dernier Rallye des routes du Nord au volant d’une Alfa, d’une Seat et d’une voiture historique. Il faut dire que la présence de Dominique Verbaere sur les circuits ne date pas d’hier. A 20 ans il intègre déjà une école de pilotage et 10 ans plus tard c’est au volant d’une Alpine qu’il s’adonne à son sport favori avant de concourir sur circuits en monoplace ou au volant de la Grac, modèle présent en 1973 au Mans. Prochain bolide de convoitise : le spider 905 Peugeot qu’il s’apprête à faire rugir sur les circuits. Avec son autre société, Verbaere Sport Automobile, il entend promouvoir les marques avec lesquelles il travaille

au travers d’évènements sportifs, à l’instar de la coupe Supercopa de Seat ou de sorties sur circuit avec Lotus et Caterham. Une jolie façon de communiquer et de valoriser l’image de ces constructeurs automobiles. « Nous n’hésitons pas à nous déplacer sur des circuits comme celui de Magny Cours ou Croix en ternois et accueillons sur place les clients. » Toujours en proue à transmettre et partager sa passion, Dominique Verbaere conçoit son métier à sa façon avec un engouement perceptible. En septembre, il passe le rapport supérieur avec la création d’un Site Peugeot de 5000 m2 sur la métropole Lilloise… Un homme qui n’a pas fini de monter dans les tours !

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VIEILLE BOURSE - PHOTO © MAXIME DUFOUR PHOTOGRAPHIES

Lille

notre ville A seulement une heure de Paris, 35 minutes de Bruxelles et 80 minutes de Londres, Lille aurait pu vivre dans l’ombre de ses illustres voisines. Et pourtant, sans complexe, elle cultive et affiche sa différence ! Flamande, bourguignonne puis espagnole avant de devenir française, Lille possède un patrimoine architectural exceptionnel. Marchande dès le Moyen Age, citadelle sous Louis XIV, industrieuse au XIXème et ambitieuse au XXème siècle, la ville préserve les vestiges de ce passé, tout en regardant vers l’avenir.

Tandis que le quartier d’Euralille est un concentré d’audaces architecturales signées Rem Koolhaas, Jean Nouvel ou Christian de Portzamparc, le secteur de Lille Sud est devenu « Maisons de Mode ». Depuis 2007, de jeunes stylistes parrainés par Agnès b. aménagent des boutiques-ateliers dans ce nouveau « fashion district » en devenir. Mais c’est au cœur de la ville qu’il est bon de flâner pour découvrir cours intérieures, façades d’époque et jolies boutiques au détour d’une visite … Le Vieux Lille regorge de curiosités. Tout commence au Palais Rihour, siège de l’Office de Tourisme, vestige d’un ancien palais du XVème siècle qui rappelle le souvenir des Ducs de Bourgogne. C’est un des rares vestiges lillois de l’architecture gothique flamboyant, dont témoignent au rez-de-chaussée la somptueuse Salle des Gardes et à l’étage la Salle du Conclave, percée de niches aux armes des Ducs de Bourgogne. Entre la place Rihour et la Grand Place, la rue Rihour permet d’observer l’évolution de l’architecture lilloise à travers deux rangs de maisons se faisant face. Le rang des numéros pairs a été construit vers 1687. A l’époque, la richesse d’un marchand lillois se mesure encore à l’exubérance de sa façade. En revanche, le rang des numéros impairs édifié presque cinquante ans plus tard (1733) témoigne déjà de l’influence du goût français par la simplicité des lignes et l’emploi presque exclusif de la pierre.

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PLACE AUX OIGNON - PHOTO © BRUNO CAPPELLE

Au détour du vieux Lille Le quartier le plus pittoresque de la ville s’étend au nord de la Grand Place sur près de 2 km². Il se compose de 2 secteurs assez contrastés en matière d’architecture : la ville flamande historique et le quartier royal. Entre la Grand Place et la cathédrale Notre-Dame de la Treille, la ville flamande historique regorge de boutiques, galeries d’art, cafés et restaurants. Ses ruelles pavées, souvent étroites et parfois sinueuses, suivent le tracé des canaux aujourd’hui disparus. On y trouve encore de nombreuses maisons de ville de la première moitié du XVIIème siècle, dont les façades mêlent grès, brique et pierre calcaire. Les plus fastueuses se couvrent de peintures vives et de sculptures baroques. Certaines présentent de typiques pignons triangulaires en escaliers. (Voir notamment les rue Lepelletier, rue de la Monnaie, rue Basse, rue de Gand, place Louise de Bettignies et place aux Oignons.) Après avoir admiré la Cathédrale Notre dame de la Treille, nous rejoignons le centre ville par la rue Esquermoise où se trouve la pâtisserie Meert, la plus ancienne confiserie de Lille datant de 1761 ou par la rue de la Grande Chaussée, l’une des plus élégantes rues de la ville avec ses maisons bourgeoises du XVIIIème. Difficile de ne pas céder à la tentation de faire un peu de shopping avec les belles enseignes qui ont investi le quartier. Il reste encore tant de choses à voir que nous décidons de prolonger notre séjour ! Demain Lille nous livrera un autre visage et tant de secrets à dévoiler…

Le cœur battant de la cité A quelques pas de là, la Place du Général de Gaulle (né à Lille en 1890), nommée La Grand Place est depuis toujours le coeur battant de la cité. Aux origines de la ville, elle est le forum, ou place du marché. Au pied de la colonne de la Déesse qui commémore le siège de Lille par les Autrichiens en 1792, quelques pavés anciens en témoignent encore. Aujourd’hui, c’est un lieu de fête et de rendez-vous incontournable. Malgré leur éclectisme, les façades de la Grand Place forment un ensemble harmonieux et offrent un intéressant panorama de l’architecture lilloise du XVIIème au XXème siècle. Cette Grand’ Place, née au Moyen Age, au carrefour des grandes foires entre le Nord et le Sud est vouée au commerce, dont la Vieille Bourse baroque reste le symbole fastueux. C’est sans conteste le plus beau monument de la ville. Sa construction est décidée en 1651, pour offrir un abri aux gens de commerce et de finance, jusque là habitués à se rencontrer en plein vent. Sa réalisation est confiée à l’architecte Julien Destrée en 1652-1653. Sous son apparente unité, elle est en réalité composée de 24 maisons identiques, bâties aux frais de vingt-quatre marchands. Elles forment un quadrilatère autour d’une cour à arcades, dont le calme contraste avec l’animation des rues alentour.

GRAND PLACE - PHOTO © LAURENT GHESQUIERE

Echappée belle

Face à la Vieille Bourse, imposante par ses escaliers la Grande Garde est le parfait exemple d’une architecture classique, C’est actuellement le siège du Théâtre du Nord, dirigé par Stuart Seide. Un peu plus loin, impossible de ne pas faire une pause au Furet du Nord, installé sur le Grand Place de Lille depuis 1959. Son nom fait référence à la fois à une tradition locale de chasse au lapin avec des furets, et à la transformation d’une boutique de fourrure en librairie. A ses origines, le Furet est la première librairie en libre-service de France. Aujourd’hui, ses 8000 m² dédiés à la culture et aux loisirs en font toujours l’une des plus grandes librairies d’Europe. On rejoint enfin la place du Théâtre qui offre une profusion d’architectures extraordinaires. Petit coup d’œil sur L’Opéra de style néo classique couronné d’un haut relief ainsi qu’à la chambre

de commerce et son beffroi de 76 m de haut. Le rang de Beauregard lui fait face, ensemble de maisons privées typiques de l’architecture lilloise de la fin du XVIIème siècle. En effet, en 1667, le Magistrat de Lille souhaite uniformiser les nouvelles constructions dans un souci d’harmonie avec les bâtiments existants, notamment la Vieille Bourse. Des règles sont imposées aux propriétaires : alignement sur son voisin et plan standard composé de trois étages sur une vaste cave et surmontés d’un grenier à mansarde. Seules la pierre et la brique sont autorisées. Par ses lignes sobres où domine l’élan vertical et par sa décoration discrète de cartouches à têtes d’anges, de volutes, et de cornes d’abondance, l’ensemble construit en 1687 par Simon Vollant représente la synthèse du style français du XVIIème siècle et de la tradition locale. Quelques boulets de canons sont fichés dans les façades, souvenir du siège de Lille par les Autrichiens en 1792.

VIEUX LILLE - PHOTO © BRUNO CAPPELLE

On y accède par quatre portails surmontés de lions des Flandres, rappelant l’appartenance de la ville aux Pays-Bas. L’abondant décor sculpté des façades polychromes présente une infinie variété de pilastres animés d’atlantes et de cariatides. Au-dessus des fenêtres, les frontons, tantôt cintrés tantôt triangulaires, sont ornés de cartouches pansus, de guirlandes de fleurs et de fruits charnus, à la manière de la Renaissance flamande. Au deuxième étage sont peints discrètement les sigles de grandes entreprises contemporaines. Grâce à leur mécénat, d’importants travaux de restauration ont permis à l’édifice de retrouver tout son éclat dans les années 90. Côté Grand Place, un lanternon surmonté d’une statuette de Mercure, dieu du commerce et des messagers, rappelle l’esprit marchand et d’entreprise des lillois. La cour intérieure de la Vieille Bourse est ouverte chaque après-midi, du mardi au dimanche. Elle accueille un marché de livres d’occasion, parfois des joueurs d’échecs.

29, place Louise de Bettignies. LILLE Parking Vieux-Lille - 03 20 63 27 51

rendez-vous

Tendances Habitat salon Design/Deco

Pour sa 12°édition, le Salon Tendances Habitat ouvre ses portes à Lille Grand Palais du 30/03 au 2 avril avec encore plus de nouveautés : Tout pour la maison en rénovation, décoration et outdoor : le design en plus ! Cette année l’exposition Design Réservoir, regroupant les designers francobelges avec leur créativité et leur savoir faire sera présente à l’entrée du salon. Comme tous les ans, le Village des Créateurs exposera les dernières tendances. A noter la présence de Frank Lecor, de l’emission Déco sur M6 animée par Valérie Damidot, le dimanche 1°avril pour des conseils de décoration. A noter ,que le salon Immotissimo, se tient également au même endroit aux mêmes dates, pour présenter tout ce que l’immobilier propose en 2012 sur la région.

LILLE GRAND PALAIS 1 bd des Cités Unies - 59000 Lille Du 30 mars au 2 avril. De 10 à 19h Fermeture le lundi 2 avril à 18h. Entrée 6€ www.salon-tendances-habitat.com

De Nachtwacht Meensesteenweg 121 B-8500 Courtrai T +32(0)56 26 11 63

HEURES D’OUVERTURE Lundi : 13h30-18h00 Du mardi au samedi : 10h00-12h00 et 13h30-18h00 Dimanche : fermé

Lit: Schramm - Linget de lit: Verilin - Location: De Nachtwacht

Plus besoin de les compter

www.denachtwacht.be

beauté

La Collection

Yves Saint Laurent célèbre un demi-siècle de création de parfums. La Maison de Parfums Yves Saint Laurent offre un nouvel écrin à ses créations en réunissant 4 parfums iconiques : Y, Yvresse, In love again, Nu et en écho 4 parfums masculins : Pour Homme, Jazz, M7 Oud absolu, Rive gauche pour homme. Les écrins féminins arborent une teinte mate, beige qui évoque la sensualité de la peau féminine tandis que des carrés noirs pour les hommes rappellent l’élégance virilité. De nouvelle lignes pour des fragrances inoubliables.

Rien que pour nos yeux Les Laboratoires VICHY s’attaquent au contour de l’oeil, sa fragilité, son ultra sensibilité et créent la 1ème correction rapprochée pour un effet lifting du regard... même pour les yeux sensibles. Liftactiv Yeux propose un concentré unique d’efficacité et de tolérance qui lui permet d’aller au plus près de l’oeil et même sous la paupière mobile. Il est formulé à partir d’actifs puissants agissant sur les 4 signes de vieillissement du contour de l’oeil : rides, relâchement des paupières, cernes et poches. Disponible en pharmacies et parapharmacies. Tube canule 15 ml : 19.90 €

Fluide Perfection Eclat Vinoperfect IP15 La viniférine est un actif naturel exceptionnel pour réduire les tâches pigmentaires et l’éclat du teint. Fort de ce constat, Caudalie crée un fluide jour qui corrige à la fois les irrégularités cutanées tout en assurant les propriétés photocorrectrices d’un fond de teint invisible. Résultat un grain de peau parfait, un éclat incomparable.

Clinique au secours des peaux sèches!

Après avoir lançé Moisture Surge, une gamme de produits innovants pour les peaux déshydratées, Clinique présente Moisture Surge Intense Skin Fortifying Hydrator pour les peaux encore plus sèches et délicates en manque d’hydratation. Cette nouvelle crème offre ainsi un double effet : hydratation maximum et technologie de réparation de la barrière d’hydratation. La crème contient des ingrédients capables de renforcer et de réparer la barrière afin de réduire la perte d’eau et d’aider à reconstruire la peau. Un équilibre retrouvé.

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SoinEquilibrant MINERAL Formule exclusive qui combine contrôle de la brillance et maintien de l’hydratation pour une peau plus claire, visiblement matifiée et un teint plus lumineux. Aide à réguler le taux de sébum et à purifier la peau. Aide à resserrer les pores et à améliorer la texture de la peau. Le résultat : visiblement plus claire et durablement matifiée, votre peau paraît visiblement apaisée. Utilisation : appliquer matin et soir sur le visage et le cou parfaitement nettoyés. 148 CHF – 125 € – 30 ml (également utilisé par les hommes)

Sérum Lifting ULTIMATE Sérum multi-actions, concentré en actifs revitalisants, énergisants et hydratants, dont la formule riche en agents tenseurs agit immédiatement. Aide à stimuler la production naturelle de collagène et d’élastine de la peau, tout en maintenant son équilibre hydrique. Le résultat : votre peau est plus uniforme, plus soyeuse et visiblement plus jeune. Utilisation : appliquer matin et soir sur le visage et le cou parfaitement nettoyés. Tapoter doucement pour faire pénétrer.

Vinosource, le raisin comme source d’hydratation En mars 2012, Caudalie présente sa toute nouvelle ligne Vinosource : une réponse végétale unique, extra-sensorielle et hautement naturelle pour toutes les peaux, des plus assoiffées aux plus dénutries. Son atout et ingrédient star ? L’Eau de Raisin® bio. Cette eau végétale est gorgée de substances naturellement actives. Elle contient, comme les eaux thermales, des oligo-éléments et, en plus, des sucres spécifiques qui la dotent ainsi d’un double pouvoir immédiatement apaisant et intensément hydratant. Vinosource, c’est 5 produits sur mesure, 5 formules spécifiques, le Fluide Matifiant Hydratant, la Crème Fondante Nourrissante, la Crème Sorbet Hydratante, la Crème Velours Ultra-Nourrissante et le nouveau Sérum S.O.S Désaltérant : un “patch d’hydratation végétal” à utiliser en cure S.O.S ou toute l’année sous son soin habituel, pour que la peau ne soit jamais en manque d’eau.

SHISEIDO MEN CONCENTRE ACTIF ENERGISANT Une formule gel-lotion qui procure dès l’application une détente appréciable des traits et de l’esprit. Une formule active qui dissimule instantanément les signes de fatigue liés au stress et qui réveille intensément la fermeté et l’énergie du visage grâce à un complexe exclusif. Flacon pompe de 50mL. Disponible le 2 avril 2012 en parfumeries et grands magasins agréés au prix public indicatif de 65€

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Les Violets Hypnotiques En édition limitée, Dior propose une collection de vernis violets… hypnotiques jusqu’au bout des ongles ! La collection sera disponible le 9 février à la Boutique Dior Avenue Montaigne, au Bon Marché, aux Galeries Lafayette et au Printemps, ainsi que le 21 février chez Sephora : 23, 40 €

Nouvelles Crèmes Multi-Régénérantes Clarins Affirmer sa séduction sans que les rides ne s’impriment, exprimer ses émotions sans que les traits ne se relâchent ni se figent, se réveiller sans découvrir les marques laissées par les années… Lancées en 1978, les crèmes Multi-Régénérantes ont été les premières à répondre aux besoins spécifiques des peaux de 40 ans. Très vite, elles sont devenues des références en matière d’anti-âge. La Recherche Clarins élargit le champ d’action des soins anti-âge en s’attaquant à l’ensemble des causes de la perte de fermeté et de l’apparition des rides après 40 ans, tant au niveau du derme que de l’épiderme. Les nouvelles Multi-Régénérantes capitalisent sur les innovations des précédentes générations et s’enrichit d’une découverte majeure : l’existence des liens protéiniques qui solidarisent fibres et cellules pour préserver la capacité de la peau à résister aux chocs du temps. Une nouvelle promesse de fermeté signée Clarins. www.clarins.com

Elixirs Précieux, la diététique de la peau Le laboratoire Cinq Mondes s’est inspiré des merveilleux bienfaits des huiles végétales du monde entier pour développer 5 Elixirs Précieux apportant une réponse pour chacun des états de peau et créer ainsi un programme personnalisé : la Diététique de la peau. Pour chaque type de peau son élixir précieux : apaisant pour les peaux sensibles, purifiant pour les peaux grasses ou mixtes, éclat pour les plus ternes, nourrissant pour les peaux sèches et régénérant pour une peau mature. Issues de fruits, de graines d’arbres ou de fleurs, les huiles végétales sont particulièrement riches en lipides. Sans paraben, ni silicone, les 5 Elixirs Précieux restaurent les grands équilibres de la peau. A utiliser en cure de 4 semaines : matin et /ou soir appliquer 3 à 5 gouttes sur le visage à l’aide de la pipette. 10 ml : 48 €

rétrospective

Années 50-60 la légende américaine By Anne-Sophie Meyer

Les mythes du passé ne sont pas difficiles à dépoussiérer… Comme leurs homonymes, on pourrait presque penser qu’il est impossible de s’en défaire définitivement. Et c’est tant mieux. Non ? Les Etats-Unis, vivier de célébrités de tous bords… Non content de voir naître sur son sol des acteurs ou chanteurs de talent, le rêve américain attire par-delà toutes frontières, et le monde a vu depuis de nombreuses années une véritable diaspora de personnalités artistiques se concentrer en Amérique. Pourtant, la décennie qui vient de passer a montré ses limites : overdose de trash attitude, d’aller-retour en « rehab », de presse à scandales ellemême scandaleuse dans ses méthodes… La nouvelle loi Britney Spears, votée en janvier 2010 et inspirée par la chanteuse surmédiatisée, augure peut-être une évolution. Fini le Hollywood quasi-vulgaire des années 2000, retour aux vraies stars et aux mythes du passé ? Stars hollywoodiennes ou clan Kennedy, ils ont tous joué un rôle primordial dans la construction de la société actuelle. Rares sont ceux qui n’influencent pas les personnalités d’aujourd’hui, par leur charisme, leur style vestimentaire, leur façon de d’aborder le monde et leur métier, ou tout simplement leur vie. Mais qu’est-ce qui fait d’eux des êtres si particuliers ? A partir de quand une personnalité bascule-t-elle de simple célébrité… à la légende ?

Jane Mansfield

rétrospective

Grace Kelly

James Dean

Hollywood ou la vie rêvée des stars Née dans les années 1880 sous les traits d’un ranch construit par un couple du Kansas, la future ville d’Hollywood, aujourd’hui quartier de Los Angeles, est devenue la capitale mondiale du cinéma moins de trente ans après sa création. La multitude de paysages qu’elle permet de filmer, des déserts en passant par les plages et les montagnes, inspire depuis lors quantité de cinéastes qui voient en cet ancien bout du monde un Eldorado inespéré. Les années difficiles, dit-on, sont souvent synonymes de créativité, de souffle nouveau et d’inspiration. Dans les années 1930, les films de Frank Capra, John Ford ou Howard Hawkes sont un antidote palliatif à la crise économique. Les années qui suivent la Seconde Guerre Mondiale seront d’autant plus éblouissantes : on y verra apparaître plus que jamais la notion de stars, prémices d’un phénomène toujours d’actualité capable de déplacer les foules. Celles-ci se nomment Marilyn Monroe, James Dean, Steve McQueen, Grace Kelly, Romy Schneider, Audrey Hepburn ou encore Jayne Mansfield. A eux tous, ils incarnent le glamour hollywoodien, la grande époque du cinéma mais aussi, les ravages de la surmédiatisation, fatale à certains d’entre eux.

Marilyn Monroe

James Dean est sans aucun doute celui qui incarne le mieux l’esprit de cette époque, déclarant : « Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd’hui. ». Sorte de premier adolescent héros de l’histoire du cinéma américain, il est le symbole d’une nouvelle génération désinvolte et révoltée, qui éblouit par sa prestation dans La fureur de vivre, film de Nicholas Ray sorti en 1955. Il se tua la même année à bord de sa Little Bastard, une Porsche 550, à seulement 24 ans, incarnant ainsi à merveille sa devise personnelle : « Il faut vivre vite, mourir jeune, faire un beau cadavre. ». Malgré une filmographie à l’évidence assez courte, James Dean est depuis lors un modèle intergénérationnel : de nombreux acteurs n’hésitent pas à dire que le jeune prodige du cinéma les a influencés ; Elvis Presley affirmera avoir espéré avoir une carrière semblable, et des générations d’adolescents l’ont idéalisé depuis, galvanisé par ses prestations dans La fureur de vivre et Graine de violence. Dans la liste des stars à la vie éphémère mais à l’influence posthume ininterrompue, on trouve bien évidemment Marilyn Monroe, à qui l’ont doit l’une de nos plus célèbres chanteuses actuelles, à savoir Madonna, qui l’a toujours idéalisée. Norma Jean, dite Marilyn, ne fut pas seulement la quintessence de la star hollywoodienne, mas également un sex symbol incontesté. Elle voulu tout d’abord être mannequin, avant d’être remarquée par l’excentrique homme d’affaires américain Howard Hughes, lui-même incarné des décennies plus tard par Leonardo DiCaprio dans Aviator. Les portes des studios d’Hollywood lui étant ouvertes, elle triomphe dans des films à jamais cultes, tels Certains l’aiment chaud, Sept ans de réflexion, ou Les hommes préfèrent les blondes. Outre ses différents mariages, on lui prêtera plusieurs liaisons, avec Robert mais aussi John F. Kennedy, pour qui son « Happy Birthday Mr President » restera dans les mémoires. En dépit de l’adulation que le monde entier lui porte, sa vie personnelle désastreuse la conduira à une mort certes pathétique, mais encore aujourd’hui auréolée de mystère : overdose médicamenteuse, ou bien meurtre politique ? Le dernier de ces décès prématurés est celui de Jayne Mansfield, sex symbol de l’Amérique au même titre que Marilyn Monroe. Après avoir été playmate pour Playboy en 1955, elle accumula les rôles de blonde idiote, mais pouvait se targuer de parler cinq langues, jouer du piano et du violon, et afficher un QI de 163. La pin up mourut dans un accident de voiture en 1967, non pas décapitée comme le veut une légende tenace. De ses enfants, assis à l’arrière du véhicule lors de l’accident et tous rescapés, on connaît bien sûr Mariska Hargitay, qui triomphe depuis 1999 dans l’un des rôles titres de la série New York Unité Spéciale.

rétrospective Une bien macabre fascination James Dean, Marilyn Monroe, Jayne Mansfield… Leur décès tragique et prématuré au faîte de leur gloire a participé au mythe qui les entoure, et à leur inscription au panthéon du cinéma américain. Mais une disparition survenue très tôt n’est pas le point commun de toutes ces stars ineffables, mais plutôt, tristement, leur fin atroce. Il en est de même pour Steve McQueen, Grace Kelly et Romy Schneider, fauchés après la cinquantaine. Plus encore que le talent ou la réussite professionnelle, c’est la façon dont le destin semble s’acharner sur ceux qui, semble-t-il, ont absolument tout, qui construira leur légende.

Romy Schneider

Romy Schneider verra mourir son père, puis vivra le suicide de son ex-mari ainsi que la disparition de son fils David, alors âgé de quatorze ans, empalé sur les pointes de métal d’un portail, avant d’être retrouvée morte dans son appartement parisien en 1982, dans des circonstances qui restent encore floues. Celle qu’Alain Delon qualifie de grand amour de sa vie connaîtra pourtant la gloire, de Sissi au Procès, et jusqu’à aujourd’hui avec la récente découverte des bobines de L’enfer d’Henri-Georges Clouzot. Des drames de sa vie naîtront pourtant la « tragédie Romy Schneider », une version pathos maintes fois utilisée pour qualifier des vies brisées autour de certaines personnalités, telles Jackie Kennedy Onassis ou James Dean. La destinée la plus incroyable est celle de Grace Kelly, actrice américaine adulée et muse d’Alfred Hitchcock, qui deviendra plus tard la Princesse Grace de Monaco en épousant Rainier III. La mère de Caroline, Albert II et Stéphanie de Monaco, connaîtra pourtant elle aussi une fin tragique digne des plus grandes stars : un accident de voiture sur la route de la Turbie avec sa fille la fauche subitement en 1982, alors même qu’elle avouait avoir du mal à passer la cinquantaine, et sombrait dans la dépression. Pierre Salinger, journaliste pour la chaîne ABC, lui demandait quelques mois auparavant « Comment aimeriez-vous que les gens se souviennent de vous après votre mort ? », ce à quoi elle répondit : « J’aimerais que l’on se souvienne de moi

John John Kennedy

Famille Kennedy

Jackie Kennedy

Romy Schneider et Alain Delon

Audrey Hepburn

comme de quelqu’un de simple qui a essayé de faire son métier de princesse de son mieux ». Prémonitoire ? Au vu de l’aura qui l’entoure encore, gageons que ce pari a été relevé : une exposition lui a été consacré jusqu’au 26 septembre au Victoria & Albert Museum de Londres, avec au programme ses plus belles tenues, costumes de films, robes haute couture, parures de joaillerie…

« La première fois, vous vous mariez par amour, la deuxième pour l’argent, et la troisième pour avoir un compagnon », dira très justement d’elle Maurice Tempelsman, qui l’accompagna jusqu’à sa mort. Les destins brisés donnent vie aux plus grands mythes. En cela, le clan Kennedy n’échappera pas à la règle.

Le clan Kennedy, du fantasme américain au martyrologe 22 novembre 1963, 12H30, l’histoire des Etats-Unis prend une tournure dramatique. John Fitzgerald Kennedy assassiné, de la légende du couple présidentiel le plus glamour va pouvoir naître un mythe. De ce drame familial, le monde entier ne retiendra que l’image parfaite de la famille la plus photogénique des Etats-Unis, la dignité d’une épouse et son élégance tragique alors qu’elle conserve le tailleur maculé du sang de son mari et enfin, le salut militaire d’un enfant de trois ans qui grandira sans son père.

Eternels La fascination qu’inspire ces personnalités des années 50 à 60 ne sont tout de même pas la résultante d’une passion pour les histoires macabres. Si elles sont devenues mythiques, ce n’est pas pour l’unique point commun d’un destin brisé, mais aussi, et surtout, pour l’aura qui les accompagnait, ce petit « truc en plumes » qui les rendaient différentes du commun des mortels. En John Fitzgerald et Jackie Kennedy, le peuple voyait plusieurs rêves aboutir : l’American dream, bien sûr, mais aussi celle d’une Amérique jeune, belle et glamour qu’elle n’avait pas encore connu… Et qu’elle retrouve aujourd’hui avec Barack et Michelle Obama.

Le choc de l’assassinat du président des Etats-Unis ne sera pourtant pas le seul drame dont va souffrir cette famille d’immigrés irlandais. Bobby, le frère du président, va à son tour être victime d’un meurtre, tandis que du ciel viendra l’arme la plus meurtrière du clan : Joseph, le frère aîné de JFK, sa sœur Kathleen, puis son fils John-John accompagné de sa femme Carolyn Bessette, tous seront emportés dans divers accidents d’avion. La famille Kennedy réinvente la tragédie grecque, et on ne pourrait presque s’empêcher de faire le lien entre Jackie Kennedy, devenue Jackie Onassis en 1968, et l’accident d’avion fatal du fils d’Aristote Onassis en 1973, dont l’armateur grec ne se remettra jamais. Une nouvelle fois, on voit se construire la légende de la malédiction Kennedy. Jackie, femme-phénix aux plusieurs vies, passera du statut de « veuve sainte » à celui de vulgaire croqueuse de diamants en épousant Aristote Onassis, après qu’on lui ait prêté une relation avec Robert Kennedy. Mais celle qui verra nombre de drames se déployer sous ses yeux tout au long de sa vie s’en moque, arguant plutôt : « Mieux vaut tomber de son piédestal qui d’y finir pétrifiée. ». Celle qui disait détester l’Amérique y retournera pourtant après le décès de son deuxième époux, et deviendra éditrice chez Viking Press, puis chez Doubleday, où elle publiera notamment Michael Jackson. Dix-neuf ans plus tard et tout autant de vies, elle livrera un dernier combat, perdu d’avance, contre un lymphome qui l’emporte en mai 1994.

Ces stars hollywoodiennes encore vénérées maintenant n’étaient pas seulement des artistes talentueux ravagés par la célébrité, les drogues et les histoires sulfureuses, mais aussi des personnages humains, faillibles. Quoi de plus rassurant pour M. et Mme Toulemonde de voir que même ceux qui semblent intouchables et auréolés de gloire peuvent être touchés par la fatalité ? Restent deux enseignements à tirer de tout cela : si tout le monde a un jour besoin de rêver à une vie de star glamour et adulée, du reste, le revers de la médaille en est aujourd’hui encore bien dramatique. Les méfaits du star system n’étant plus à prouver, ses victimes contemporaines parmi lesquelles Brittany Murphy, décédée d’une overdose, ou encore Kirsten Dunst, dépressive chronique, peuvent en témoigner. Toutefois, s’il est un exemple d’élégance légendaire, de talent mais aussi de discrétion et d’humilité qu’on ne pourrait nier, ce serait bien sûr Audrey Hepburn, dont la destinée tout aussi glorieuse n’atteindra pourtant pas les climax de malheurs de ses pairs. La new humility à la Hepburn, peut-être le seul vrai exemple à suivre ?

rétrospective

UNE PARISIENNE

Entre adulation et scandales, mythe et réalité, l’icône Bardot By Anne-Sophie Meyer

A chaque époque ses icônes, à chaque icône son style. Si le couple Birkin – Gainsbourg représentait une certaine idée du style français, Brigitte Bardot a sans aucun doute révolutionné l’image de la femme dans le monde. Tour à tour femme-enfant, femme fatale, sex-symbol ou modèle générationnel, elle fut surtout – et reste encore – l’objet de toutes les controverses. Récit d’une époque.

Et Dieu créa la femme… De nouvelle starlette de l’époque, c’est incontestablement le film de Roger Vadim qui la propulsera au rang d’icône mondiale. Elle y campe une jeune fille sensuelle, à la moue boudeuse, et donne un coup de fessiers au passage à toutes les convenances de l’époque, donnant ainsi le ton d’une décennie dite « libertaire ».

Brigitte Bardot

La jeune femme incarne alors à la perfection l’insouciance d’une époque, et Vadim lui-même déclare « C’est dans ce film une très jeune femme, généreuse, parfois désaxée et finalement insaisissable, qui n’a d’autres excuses que sa générosité ». Sa liberté, Brigitte Bardot l’exerce partout et dans tous les domaines, y compris la mode. Outre le bikini, on lui identifiera toujours un imprimé, le Vichy, depuis le jour où elle adoptera un modèle du genre du couturier Jacques Estérel. Une histoire tenace et persistante avance le fait qu’elle aurait confectionné la robe elle-même à partir des rideaux d’une chambre d’hôtel : il faut croire que chaque personnalité trimballe son lot de légendes, comme une façon de lui construire un piédestal plus haut encore… Comme il en est de certaines personnes, qualifiées elles aussi d’icônes d’époques différentes, BB invente sa propre mode, une attitude et une mode à la fois personnelle et universelle auxquelles des générations de femmes vont s’identifier. Un bandeau pour mettre en avant son visage, une crinière impossible et une mini-jupe… Une panoplie de femme fatale, séductrice, et affranchie qui inspirera, entre autres, Audrey Hepburn, Grace Kelly ou encore Sylvie Vartan.

rétrospective

Brigitte Bardot

…Qui donna vie au mythe tropézien Repère mondialement connu des milliardaires et stars en tout genre depuis une dizaine d’années, qui se rappelle qu’avant l’arrivée de BB, Saint-Tropez n’était qu’un petit village de pêcheurs sans prétention ? Elle s’y installa en 1958, dans la Madrague, ancienne cabane de pêcheurs dont elle est tombée amoureuse, et qu’elle protège encore aujourd’hui farouchement contre les hordes de touristes qui l’assaillent. Le mythe Bardot, c’est aussi le mythe Saint Trop’ : un havre de paix, petit coin de paradis dans le Sud de la France, que sa venue et son succès ont transformé en piège à fric. Quelle ironie pourtant de voir que la personne qui a été à l’origine de cette folie, est celle qui en est le plus affectée. Dans une lettre à Gala datée de juillet 2010, elle déclare : « Comme je l’ai aimé le St Tropez authentique de mes années folles ! On y marchait pieds nus, tout le monde connaissait tout le monde, […] puis insidieusement les milliardaires se sont infiltrés, les stars, les producteurs, les chanteurs. […] je me suis retranchée dans ce qui reste encore de vrai, de pur et de protégé, ma Madrague que je protège jalousement mais qui est le but des visites de bateaux touristiques, vitrine à son corps défendant d’une curiosité, d’un viol d’une intimité qui pourtant devrait m’appartenir encore ».

Exposition Brigitte Bardot au MA30

Une personnalité qui fascine toujours autant Bien que la nouvelle ne soit pas encore confirmée, après Sagan, Gainsbourg et Piaf, la déferlante de cette mode cinématographique des biopics touche maintenant Brigitte Bardot. Comme tant de Françaises avant et après elle, elle fascine Outre-Atlantique, et le réalisateur américain Kyle Newman a annoncé son projet de porter la vie de BB à l’écran d’ici 2011. La principale intéressée, pas franchement emballée par l’idée, s’insurge presque : « Un film sur ma vie ? Mais je ne suis pas morte ! ». Le film verrat-il le jour, malgré son désaccord ? Rien n’est moins sûr… mis à part le fait, sans doute, qu’on entendra encore parler d’elle d’ici-là. Que nous reste-t-il de l’esprit BB aujourd’hui ? Ancienne icône aujourd’hui controversée, souvent moquée, on lui trouve pourtant bon nombre de ressemblances dans la sphère artistique actuelle. Brigitte Bardot serait-elle la résultante d’une habile équation entre…

rétrospective

Brigitte Bardot à St-Tropez

Les films controversés comme Charlotte Gainsbourg. Avec Antichrist, de Lars Von Trier, Charlotte Gainsbourg a rejoint le cercle des actrices « qui osent », tout en s’attirant au passage les foudres puritaines de spectateurs choqués par l’œuvre jusqu’au boutiste et complexe du réalisateur danois. En guise de préambule, rien de moins qu’un couple qui fait l’amour tandis que leur petit garçon se défenestre. On va plus loin que la nudité décomplexée de Bardot dans le film de Vadim, mais l’aspect avant-gardiste reste présent. L’icône de mode comme Kate Moss. De même que les magazines de mode s’évertuent à décrypter chaque tenue de la « Brindille » pour inspirer les fashionistas du globe, Brigitte Bardot a lancé le bikini vichy, et par là même, fait rêver quantité de jeunes filles à sa liberté. Non sans choquer quelques âmes bien pensantes, mais après tout, comme Miss Moss et son rail de coke, BB fait partie de celles à qui l’on pardonne tout. La femme fatale comme Laetitia Casta. Ironie du sort, quand on sait que la belle Corse qui fait fantasmer les hommes depuis une dizaine d’années, interprète le rôle de Brigitte Bardot dans le biopic Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar, sorti début 2010. A croire que certaines histoires seraient écrites avec un peu d’avance.

L’engagement non sans maladresses comme Marion Cotillard. Cette dernière a créé la polémique et failli mettre en péril sa carrière naissante aux Etats-Unis avec ses propos accusateurs concernant le 11 septembre 2001, de sinistre mémoire. Brigitte, elle, n’a de cesse depuis des années de créer polémiques sur polémiques. D’abord, ses mémoires, Initiales B.B, publiées en 1996, provoquent la colère de son ex-mari et de son fils qui lui intentent chacun un procès. Puis, son engagement sans failles pour la défense des animaux lui fera tenir des propos qualifiés de « provocation à la discrimination raciale » et sera condamnée en1996, 1997, 2000, 2004 et 2008. Brigitte Bardot, plus qu’une artiste, un concept ? Dans tous les cas, une source d’inspiration toujours bien actuelle. Comme disait Cocteau : « Elle vit comme tout le monde en étant comme personne. »

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PARIS AUTREMENT Avec Gainsbourg

By Anne-Sophie Meyer

La Tour Eiffel, c’est fait. L’arc de Triomphe et les Champs Elysées idem. Le Palais Garnier, la Seine en bateau-mouche, le jardin des Tuileries et Versailles aussi. Et si lors d’une escapade parisienne, on s’aventurait hors des sentiers battus ? Tendances vous donne le point de départ, à vous de découvrir le reste… Le Paris des sixties, foisonnant d’artistes et joliment bohème, ne saurait être décrit sans l’évocation de Lucien Ginsburg, alias Serge Gainsbourg. Emblème de la rive gauche, l’homme à la tête de chou a marqué bien des lieux de la capitale : le cabaret Don Camillo où il aimait siroter des 102 ; la Cité Internationale des Arts, refuge pour artistes en quête de solitude ; et de façon posthume, le jardin qui porte son nom près de la station Porte des Lilas, en référence évidemment à sa chanson Le poinçonneur des Lilas… Mais en dehors de sa tombe au cimetière Montparnasse, s’il est un lieu des plus visités, c’est bien sa maison. Situé au 5bis rue de Verneuil, l’ancien hôtel particulier conservé en l’état par sa fille Charlotte, est devenu depuis le décès de Gainsbourg un véritable sanctuaire à sa gloire. Œuvres picturales et messages d’amour y fleurissent au fil des années, comme la réminiscence d’un mini-Mur de Berlin en plein 7ème arrondissement. Une fresque débutée alors qu’il y vivait encore, avouant même apprécier certaines phrases telle « Ici cogite une âme slave ». A l’image des « Space Invaders » en mosaïque que l’on peut trouver partout dans le monde, cette fenêtre ouverte sur la mémoire collective autour d’un artiste nous prouve là que les villes ont bien des trésors cachés. Tout du moins, c’est ce qui aurait pu être écrit avant avril 2000, date à partir de laquelle le « mur Gainsbourg » a été intégralement repeint. Des vestiges toutefois subsistent sous forme de livres et de témoignages sur le net pour tous ceux qui n’auraient pas eu la chance de venir le voir. Deux ouvrages indispensables : Le mur de Gainsbourg par Samuel Tastet, et Rue Gainsbourg par Jean-Claude Maillard. En attendant que de nouveaux fans téméraires bravent l’interdit… Serge Gainsbourg et Jane Birkin

Dessin Serge Gainsbourg - Paris

Mur parisien

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RéTRO MATCH Marilyn Monroe vs

Dita Von Teese By Anne-Sophie Meyer

Un véritable match d’époque voudrait se voir affronter Marilyn avec Bettie Page, mais quel serait l’intérêt d’un match sans divergences entre les « adversaires » ? L’une est blonde, l’autre brune. L’une actrice et sex symbol des années 50-60 ; l’autre strip-teaseuse actuelle, néo pin up fascinée par Bettie Page depuis ses 17 ans. Un demi-siècle les sépare, et pourtant… une même aura de scandale les réunit. Marilyn Monroe

Marilyn Monroe

Marilyn, un mythe éternel Considérée comme l’icône féminine la plus lucrative avec, plus de quarante-cinq ans après sa mort, un revenu annuel dépassant les 9 millions de dollars, Marilyn Monroe est certainement l’actrice de cinéma la plus connue dans le monde. Ceux qui s’imaginent que sa carrière n’a été qu’une longue succession de triomphes se fourvoient pourtant. Si elle connut le succès avec des films tels que Sept ans de réflexion ou Certains l’aiment chaud, elle eut beaucoup de difficultés à se faire accepter en tant qu’actrice de premier plan, en grande partie à cause de son physique. Désirant travailler avec Alfred Hitchcock, celui-ci déclara ne pas aimer les femmes qui ont « le sexe affiché sur la figure », comme Marilyn, préférant travailler avec des femmes plus froides comme Grace Kelly ou Tippi Hedren. D’autres, comme l’actrice Joan Crawford, la qualifieront de « vulgaire ».

Des critiques qui ne seront pas aidées par de nombreuses rumeurs et révélations la concernant. Tout d’abord, la découverte de photos de nu prises en 1949, une période lors de laquelle elle a des difficultés financières. C’est en 1952, et loin de ternir sa popularité, ces photos lui confèrent une aura d’autant plus grande. Plusieurs rumeurs circuleront sur de prétendus films porno dans lesquelles elle apparaîtrait, rumeurs démenties à chaque fois. Les dernières photos prises d’elle, en juin 1962 par Bert Stern pour Vogue, sont certainement parmi les plus célèbres : Dernière séance a même fait l’objet d’une exposition récemment. Ce qu’il y a de plus étrange avec Marilyn, c’est de voir à quel point elle n’a cessé d’être adulée, magnifiée et fantasmée de son vivant, et depuis son décès, alors même qu’elle déclenchait de vives réactions dans le milieu du cinéma. Souvent en retard, malade, elle était accro aux médicaments et d’une nature mélancolique et dépressive qui la conduisit bien souvent à se couper de ses alliés. Lorsqu’elle mourut à l’âge de trente-six ans, elle avait alors trente films à son actif, dont une grande part d’échecs cuisants. Alors pourquoi une telle ferveur auprès d’une actrice qui, à l’évidence, n’était pas la « poule aux œufs d’or » que l’on imagine ? Il semblerait que parfois, certaines personnes dégagent une aura qui dépasse tout entendement, y compris le leur.

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Dita Von Teese

Dita, la control freak nostalgique Dita Von Teese, strip-teaseuse fétichiste d’origine allemande, fascinée depuis toujours par la belle lingerie et les icônes des fifties, se revendique de la génération des pin ups comme Bettie Page, Gypsy Rose Lee ou Lili St-Cyr. Danseuse de formation, strip-teaseuse depuis ses 19 ans, mannequin… Cette adepte du rétro et du burlesque a fait du fétichisme son cheval de Troie depuis sa découverte de l’influence qu’il pouvait avoir dans ses prestations scéniques. Elle gagna en notoriété en devenant l’épouse du chanteur controversé Marilyn Manson, pseudo qu’il a lui-même emprunté en mariant les noms de Marilyn Monroe et Charles Manson. Mais aussi, et surtout, elle se distinguera des autres strip-teaseuses en proposant des numéros très travaillés et esthétiques, dont sa fameuse prestation dans un verre de Cointreau fut l’apothéose. Très demandée, elle organise des numéros dans nombre de lieux prestigieux, parmi lesquels le Crazy Horse Saloon, à Paris. Elle a également tourné dans divers productions pornographiques très esthétiques avec des partenaires comme Dodie Von Gotha Shibarie ou Tamara Von Rose.

Contrairement donc à Marilyn Monroe, sex symbol en son temps, Dita Von Teese joue de ses apparitions choc, menant la pratique du striptease au rang d’art. Elle a d’ailleurs été le déclencheur de cette nouvelle tendance des cours de pole dance et de strip-tease burlesque qui fleurissent partout dans le monde, avec toujours, cette volonté d’esthétique et de glamour, tout sauf vulgaire. Comme quoi, celles qui étaient considérées ainsi de leur temps, sont les modèles des aspirations glamour et sexy actuelles… A l’heure du comptage des points, il semble évident que ces deux personnalités, différentes et pourtant si proches, sont difficiles à départager. Entre Marilyn, scandaleuse sans le vouloir qui garde une aura si présente ; et Dita la maître d’œuvre du choc qui en tire un grand succès… Les dés sont pipés ! En réalité, Dita est née blonde… 0/10.

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Jaguar

La griffe du félin Synonyme de luxe et de sport automobile, Jaguar a toujours su faire rêver amateurs comme néophytes. Avec la légendaire Jaguar Type E, véritable icône du monde automobile, la XJ, modèle ultime de la marque et ses multiples succès aux 24 heures du Mans… , voilà près de 80 ans que le constructeur traverse le temps avec brio. Prompt à innover, il revitalise sa marque ces dernières décennies avec des voitures performantes et luxueuses. Riche de son histoire, Jaguar nous livre quelques pages de son remarquable passé…

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Fondateur visionnaire, Sir William Lyons, né à Blackpool en 1901, montre très jeune des dispositions pour l’ingénierie. A 21 ans il s’associe avec William Walmsley et crée la société Swallow Sidecars qui devint pas la suite Jaguar. Dévoilée à Londres en 1935, la première voiture portant le nom de Jaguar était la Berline SS Jaguar 2,5l qui ne coutait à l’époque que 385 livres sterling ! Après son éclatant lancement le constructeur passe très vite à la production de voitures sportives et travaille sur de nouveaux moteurs. Au fil des ans Jaguar construit des voitures de sport les plus rapides et les plus reconnaissables au monde. C’est ainsi qu’en pleine période d’austérité de l’Angleterre d’après guerre le moteur XK120 fait sensation. C’est le début des victoires sur circuit. Le développement de la type C est suivie de celui de la type D, dont la conception aérodynamique lui permet de dépasser les 270 km/h ! Elle fut la première à utiliser sérieusement dans le sport automobile la construction monocoque qui se retrouve désormais sur la plupart des voitures de course. Alors que la type D enchaîne les victoires au Mans, en 1961 c’est la jaguar Type E qui fait sensation lors de sa sortie au Salon automobile de Genève. Véritable icône, le modèle devenu légendaire est lors de sa sortie décrite par Enzo Ferrari comme « la voiture la plus belle jamais construite ». Symbole de son époque, conduite par Steve McQueen ou Tony Curtis, elle est aujourd’hui pièce d’exposition permanente au Museum d’Art Moderne de New York… Et toujours aussi glamour !

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En 1968, la berline XJ6 allie confort et conduite souple et silencieuse, son raffinement deviendra une vraie référence pour le marché de la voiture de luxe les années à venir. Nouveau moteur, design corrigé, lancement de modèles comme la XJ-S…, les années 70/80 seront également marquées par le décès de Sir William Lyons. Mais l’histoire se poursuit pour Jaguar qui sera rachetée en 1990 par Ford Motors et revendue en 2008 à la société indienne Tata Motors. Entre-temps le succès est au rendez vous avec le modèle XK8, inspiré de la légendaire Jaguar et des exigences en terme de sécurité, d’espace et de luxe. Suivront la super berline XF, la toute dernière XJ, dont la grande réussite commerciale repose sur son agilité à peine croyable pour une voiture offrant une telle richesse de luxe, de sécurité et de raffinement… En un mot audacieuse ! Berline de luxe XF, performances sportives et technologie de pointe pour la gamme XK et son tout dernier XKR-S ou encore C-X16… Jaguar se tourne résolument vers l’avenir avec l’annonce de la production du projet C-X75, super car à la pointe de la technologie qui sera l’un des véhicules à faible émission la plus rapide au monde. Le félin n’a pas finit de nous faire rêver.

Jaguar – Groupe Dujardin 629 avenue de la République, Lille Tél. 03 20 12 18 18

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La formule 1

dans les années 1950 By Anne-Sophie Meyer

Le tout premier championnat du monde de Formule 1 débuta en 1950. Evidemment, rien à voir avec ceux d’aujourd’hui, et on ne trouvait que les Grands Prix de six pays : Grande-Bretagne, France, Italie, Suisse, Monaco et Belgique. Les écuries n’étaient pas légion non plus, avec Maserati, Alfa Romeo, Ferrari, Talbot et trois marques privées. La première édition fut largement dominée par les pilotes de chez Alfa Romeo, Farina, Fangio et Fagioli, qui finirent tous les trois sur le podium. L’Italien Farina, déjà vainqueur de trois courses, ne gagna le titre mondial qu’à la faveur d’une défaillance technique de la voiture de Fangio, lors de la dernière course de la saison à Monza, en Italie.

Alfa Romeo 158 / 1947-1950

Alfa Romeo 158 Alfetta

naissance d’une passion

Alfa Romeo 158 Alfetta

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En 1951, le championnat comptait une course supplémentaire avec l’apparition des Grands Prix d’Allemagne et d’Espagne, et l’absence de Monaco. Cette saison fut bien différente de la précédente où les Alfa ne dominèrent plus outrageusement les autres écuries. Certes, le vainqueur mondial fut un pilote Alfa mais déjà très performante, Ferrari fut l’écurie qui marqua le plus de points. Les trois premières courses furent remportées par Alfa, les trois suivantes par Ferrari. En revanche, comme l’année précédente, le titre pilote ne fut décerné qu’à la dernière course avec la victoire de Fangio. Malgré cela, Alfa Romeo annonça son retrait du championnat, étant dans l’incapacité totale de financer une nouvelle voiture qui serait à même de rivaliser avec les performances de Ferrari. Dès 1952, l’application de règles moins strictes – Formule 2 – ainsi que l’ouverture du Championnat à de nouvelles écuries telles Gordini, Cooper-Bristol ou Connaught, ne ternit pas la réputation naissante de Ferrari, qui remporta de nombreuses courses depuis lors, notamment grâce au pilote Giuseppe Farina qui décrocha plusieurs titres mondiaux.

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Alfa Romeo 750 Competizione 1955

Ferrari : des circuits de course à la route Pour réussir, il fallait mettre au point les bolides de course les plus rapides ; en réalisant que la construction de versions routières des voitures de course assurerait le financement de la Scuderia, Ferrari entreprit de produire aussi des voitures de route. Ces voitures n’étaient pas de simples automobiles rapides et luxueuses – comme aurait pu le donner à penser leur prix. Elles n’étaient même pas construites pour durer : elles rouillaient, leur carrosserie se fissurait, l’eau s’infiltrait dans l’habitacle… Ces coûteuses automobiles étaient des Ferrari, dotées de performances et de qualités de comportement qui en faisaient de véritables routières de course. A part peut-être Bugatti et Alfa Romeo, jamais nulle autre marque d’automobiles n’aura suscité autant de passions, de réactions aussi positives que négatives. Par le passé, la presse italienne n’a pas été toujours tendre avec le Commendatore Enzo Ferrari, sans doute à cause de son despotisme répété qui dérangea alors les journalistes, et surtout l’échec successif de ses voitures, pendant longtemps, au Grand Prix d’Italie. Mais dès qu’une victoire survenait, tous s’empressaient autour de lui. C’est ainsi que le dimanche 9 septembre 1979, la presse italienne célébrait deux victoires et faisait de Ferrari leur dieu : ses bolides rouges avaient remporté les deux premières places à Monza dans le Grand Prix d’Italie grâce à Jody Scheckter et Gilles Villeneuve. Encore une fois, la preuve que l’écurie Ferrari est des plus efficaces…

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Alfa Romeo Sport Prototyp 1967-1969

Enzo Ferrari, l’homme et la légende Très rares sont les constructeurs d’automobiles qui produisent des voitures ultrarapides, très coûteuses et capables de remporter des compétitions dans le seul but de gagner de l’argent – il est pour cela d’autres façons de procéder, pour la plupart plus aisées et plus sûres. Pour se lancer dans une telle aventure, il faut une passion, un goût de l’extraordinaire, un ego surdimensionné aussi, qui seuls permettent de rassembler une énergie nécessaire à la création de véritables bolides. Or, les Ferrari sont sans conteste véritablement remarquables. Les pires furent de surpuissants « tas de rouille », quant aux meilleures… Ferrari n’est pas seulement un nom d’automobile, mais aussi l’expression d’une obsession. Enzo Ferrari, créateur secret, combatif et ambitieux au possible, était animé par la rage de vaincre en compétition, par le désir de diriger la plus glorieuse écurie de course automobile que le monde eût jamais connu. Sa volonté, sa détermination et son génie étaient tels qu’il pu parvenir à ses fins. Enzo Ferrari, qui donna son nom à la marque, naquit à Modène en 1898 ; pilote de course en 1919, il entra l’année suivante chez Alfa Romeo en tant que pilote essayeur, et termina deuxième à la Targa Florio. En 1929 fut créée la Scuderia Ferrari, qui se donnait pour mission de préparer et de faire courir des Alfa Romeo. Cette écurie prit pour emblème un petit cheval cabré…

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Chilling home

Photographe : Leny GUETTA Styliste : Emeline PIOT Maquillage : Loriane LEGER Coiffeur : Sandra LAMZABI YAZOUE (travail avec les produits Bumble Bumble) Mannequin : Anouk SANDER ÂŠ New Madison Paris

Top : Issey Miyake Culotte frange : Guess Collier : Devon Leigh Sautoir : Devon Leigh

Fourrure : A.F. Vandervorst Culotte haute : Triumph vintage Bracelet ajourĂŠ dorĂŠ : Devon Leigh Bracelet dents noires : Ginette NY

Body : Fifi Chachnil Gilet homme : John Galliano

Top : Fifi Chachnil Short : Fifi Chachnil SG : Triumph vintage Bracelets : Coralia Leets Bague : Bijules Chaussure : Fifi Chachnil

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Top paillette : Talbot Runhof Culotte : Fifi Chachnil Bague : Coralia Leets Bracelet : Devon Leigh

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Pantalon : Talbot Runhof Escarpin : Gaspard Yurkevitch Bague : Ginette NY Bracelets : Coralia Leets

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dessous les près

Photographe : fredchapotat.com

Styliste : Juliette MARQUES-BLONDEL Coiffeur / Maquilleur : Pierre François CARRASCO Retouche Numérique : uharmony

Culotte SONIA RYKIEL Soutien gorge ERES Veste VICTOIRE Foulard cheveux DELICIOuS FREAKS Chapeau MURMURE by SPIRIT Sautoir LILA CONTI Sautoir perle RITA & ZIA Bas FALKE Bottes AIGLE

Culotte FIFI CHACHNIL Pull MALENE BIRGER Ceinture GEORGES RECH Broches SONIA RYKIEL Bagues SWAROVSKI Bracelets CAROLINE BAGGI Bottes AIGLE

Debardeur LACOSTE Culotte UNDREST Bracelets SONIA RYKIEL Bandeau ELA STONE Colliers SWAROVSKI Bagues ISABELLE MICHEL

Soutien gorge ANDRES SARDA Jupon MARIA LUISA HOHAN Cardigan BuRBERRY PRORSuM Sautoirs SWAROVSKI Bas FALKE Shaussures WALTER STEIGER

Top et culotte ERES Gilet FEATHERSTONE & CO Chapeau CLAIRE’S Ceinture by MALENE BIRGER Sautoir FEATHERSTONE &CO Broches HELENE ZUBELDIA Bague ISABELLE MICHEL Manchette MANGO Manchette LILA CONTI Bas FALKE

Nuisette ANDRES SARDA Culotte CHANTELLE Gardigan DELPHINE PAVY Bas FALKE Sautoir ISABELLE MICHEL Boucle d oreille ISABELLE MICHEL Manchette LILA CONTI

Culotte FIFI CHACHNIL Soutien gorge ANDRES SARDA Bas FALKE Gilet AZZEDINE ALAI Chaussure PRING Couronne MURMURE by SPIRIT Sautoir LILA CONTI Bracelets manchettes ISABELLE MICHEL

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I ♥ ADIDAS

Photographe : Isshogai Directeur Artistique : Jabe VINCENT Styliste : Yasmine AKKAZ Mannequin : Maud © New Madisson Maquillage : Jabe VINCENT Coiffeur : Diane JAUREY Assistant : Charly DESLANDES Post Production : Stephanie © Allimage

Combinaison short by ADIDAS Bagues trio joaillerie by SELIM MOUZANNAR Broches chrystal by HELENA ZUBELDIA Bandanas by PALME Manchettes bijoux lacets by CAROLINE BAGGI Bijoux de tête « ophelie » MURMURE BY SPIRIT Escarpins talons Tour Eiffel by CINDY GLASS

Veste orange by JEREMY SCOTT for ADIDAS Ensemble lingerie TRIUMPH « vintage touch » 2011 Escarpins « attache moi » by CINDY GLASS Collier lacets cuirs rubans et bracelets by CAROLINE BAGGI Creoles perles de verre by HELENE ZUBELDIA Lunettes by GUCCI « Grande bague marquise » vintage emeraudes et diamands by GARLAND

Bijoux de tete « pink flamingo » MURMURE BY SPIRIT Collier cylindre et lacet by CAROLINE BAGGI Bracelet a boules et bracelet multi rangs by DOMINIQUE AURENTIS « vintage » Mini gants MINNA PARIKA Ceinture bouche rouge ASLI FILINTA Escarpins « fairy nuts » by TSURU Sac « ballet » cuirs & tulle fait main piece unique by MOYE&DA Manchete or by HELENE ZULBEDIA

Veste Matador by JEREMY SCOTT FOR ADIDAS LEGGINS ADIDAS Escarpins plumes by AYMERIC BERGADA DU CADET Loup avec voilette et plume by MURMURE BY SPIRIT

Bibi « flying bambi » MURMURE BY SPIRIT PARIS Bikini ADIDAS Pantalon jogging by JEREMY SCOTT for ADIDAS Bracelets by PALME Mitaine cuirs MINNA PARRIKA Escarpins NANDO MUZI Pochette python by ABACO

Bikini by ADIDAS Jupe cerceaux JEREMY SCOTT for ADIDAS Joaillerie creoles sertis diamants noir et blanc, et bracelet or blanc serti de diamant « vintage » by GARLAND Escarpins NANDO MUZI

Hot pants by JEREMY SCOTT for Adidas Escarpins NANDO MUZI Haute forme fourrure by QUENTIN VERON Joaillerie plate pendentif « Marilyn&JFK » or rose diamants noir et blanc by PRECIOUS TALES Bague « HongkongSkyline » or blanc diamants noir et blanc PRECIOUS TALES

Robe JEREMY SCOTT for ADIDAS Bandanas by PALME Joaillerie broche libelulle or serti diamands et saphirs by GARLAND Escarpins by TSURU Bracelet by PALME

Veste queue de pie tigre by JEREMY SCOTT for ADIDAS Culotte haute satin TRIUMPH «vintage touch» 2011 Chaussure laces MINNA PARRIKA

F E M M E

dessange.com

P O R T R AIT

joaillerie

1 | Chaumet - Bague Liens. Céramique noire, lien or gris pavé diamants. Magnifique ! La bague Liens de Chaumet revient une nouvelle fois au coeur de la tendance dans une version graphique et actuelle : habillée de céramique noire et surmontée d’un lien en or gris serti de diamants, elle est tout simplement sublime ! Gallerie Lafayette - 31, rue de Béthune, Lille. 2 | Boucheron - Bague « Quatre ». Vaneste Joailliers 3 et 5, rue Grande Chaussée, Lille. 3 | Bulgari - Bague Bulgari B05. Céramique noire et or rose. Gallerie Lafayette - 31, rue de Béthune, Lille.

horlogerie

Nautical Heritage Vulcain

Boîtier acier d’un diamètre de 42mm équipé du mouvement mécanique réveil Vulcain Cricket Manufacture à remontage manuel. Le triple fond du boîtier sert de chambre de résonance et garantit l’étanchéité à 300 mètres permettant l’utilisation de la fonction réveil sous l’eau.

Lepage 6,8 et 10 rue de la Bourse, Lille

Big Bang

Black Carbon K1999 L’arrivée de l’été rime toujours avec nouvelle série limitée Hublot exclusivement créée pour Kronometry 1999. Et l’année 2011 n’échappe pas à la règle, pour le plus grand plaisir des passionnés d’horlogerie en quête d’exclusivité ! Déclinaison de l’impressionnante Big Bang All Black Carbon, cette série K1999 limitée à seulement 25 pièces affiche pour l’occasion des index jaunes, apportant ainsi une touche de couleur à ce garde-temps au look « All Black » entièrement réalisé en fibre de carbone noir mat. Mouvement chronographe mécanique à remontage automatique. Bracelet en gummy alligator noir surpiqué jaune. Etanche à 100 m.