Moto Webzine - Mai 2013

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INTERVIEWS

RALLYE

REPORTAGE

SPORT

ACTUALITES

1 PEDROSA LAVERTY – LOWES


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SELON QUE VOUS SEREZ …

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uissant ou misérable etc, etc … Cette phrase de La Fontaine peut se

décliner dans beaucoup de différents domaines. Nous autres pourrions écrire : selon que vous serez espagnol, roulant sur une Honda, sponsorisé par Repsol et au Grand Prix d’Espagne, la clémence tu auras ! Comment pouvons nous tomber dans le panneau quand le jeune espagnol déclare « je suis désolé pour Jorge »… Cet homme doit passer sa vie à être désolé car derrière ses airs de gentil garçon c’est un pilote dangereux sur la piste et qui s’en fait une méthode comportementaliste. Il ne faut pas confondre guerrier et voyou, ce ne sont pas les mêmes valeurs porter par les deux catégories. Les médias n’ont pas toujours eu la même tolérance pour Rossi ou le regretté Simoncelli ; étaient-ils pires, j’en doute fort. Qu’attendent les instances pour réagir ? Qu’un accident grave survienne ? Il n’est pas du tout question de faire lme procès de Marquez , il est jeune et très talentueux, j’en conviens mais pourquoi ne pas prévenir plutôt que de guérir, sans compter que malheureusement on ne peut pas toujours guérir. Freiner trop tard, tirer tout droit et se remettre dans le bon chemin en faisant un block-pass sur un autre concurrent au risque de le faire chuter, n’est pas digne d’un pilote MotoGP. Ne nous étonnons pas si nous voyons ensuite les mêmes actions répétées en championnats nationaux ou coupes de marque. C’est l’histoire du footballeur sélectionné en équipe de France qui se tient mal ; c’est l’idole de beaucoup de jeunes qui reproduiront ces gestes. Quand La Fontaine écrivit sa fable, nous étions en royauté mais en Espagne j’y pense …

JEF

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N°16 mai 2013 E DI T O

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ACTUALITES

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RALLYE

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Julien TONIUTTI remporte le rallye de Corse Marc COMA vainqueur du rallye Sealine DDMT 2013 déjà plus de 150 engagés !

INTERIEWS

GUIDE COMPLET DU GP DE FRANCE 2013 - 3 courses, 3 vainqueurs Qui pour gagner au Mans ? ! - Valentino ROSSI et Louis ROSSI la rencontre - 2013 : une année spéciale pour le GP de France - Infos pratiques - Liste des pilotes engagés par catégorie

SPORT

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DANI PEDROSA se confie sur sa saison 2013, Marquez et sa vie personnelle EUGENE LAVERTY revient sur son début de saison SAM LOWES dresse un 1er bilan 2013 BOUTIQUE

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LA SÉLECTION DU MOIS

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Suzuki GSR 750

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PEDROSA sonne son retour au 1er plan à Jerez Esteve RABAT transforme l’essai à Jerez Maverick Viñales s’impose après une course écourtée WSBK – 1ère Manche – ASSEN Tom SYKES loin devant les autres WSBK – 2ème manche – ASSEN LAVERTY vainqueur d’un duel au sommet WSSP – ASSEN : Lutte à couteux tirés entre Kenan SOFUOGLU et Sam LOWES Gautier PAULIN signe deux victoires consécutives en MX1 GP BOL D’OR 2013 : Du Kawa dans mon bol FSBK NOGARO LEBLANC s’envole, GINES remonte

CIRCUIT

ESSAI LECTEUR

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DOSSIER

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ISSOIRE par Steffie NAUD Pilote EUROPEAN BIKES 2013 AGENDA

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Comité de rédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST Rédacteur en Chef : François MICHEL Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL, Patrice AUBERT Infographiste – Webmaster : Sébastien FOREST

E-mail : contact@motowebzine.fr Site : www.motowebzine.fr Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati

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Une fois la tension retombée suite au spectaculaire dépassement réalisé par Marc Márquez sur Jorge Lorenzo dans le dernier virage du Grand Prix bwin d’Espagne, motogp.com a demandé à plusieurs stars de la catégorie reine de nous donner leur avis sur une manœuvre controversée. Dani Pedrosa, Repsol Honda Team

« C’est le dernier tour, c’est évidemment une manœuvre agressive. Je suppose que s’ils ne s’étaient pas touchés, Marc serait sorti de piste, parce qu’il avait freiné trop tard. Mais vous savez, ils entrent en contact à un certain point du virage. C’était un peu comme dans le premier virage au départ de la course d’Austin, mais là-bas j’avais eu le temps de le voir venir. J’espère juste que ça ne se reproduira pas sur les prochaines courses. » Andrea Dovizioso, Ducati Team

« Je trouve que Márquez a été très agressif mais je ne pense pas qu’il ait dépassé la limite. Mais nous devrons sûrement discuter de ça avec la Commission de Sécurité, juste pour que le règlement soit clair pour tout le monde. Tout le monde doit savoir jusqu’à quel point nous pouvons nous battre. Quoi qu’il en soit, c’était agressif mais pour moi ce n’était pas au-delà des limites. » Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

« C’était évidemment une attaque très dure. Marc a percuté Jorge mais c’était le dernier tour, le dernier virage, et dans ces cas-là le gars qui est derrière tente toujours quelque chose. Jorge a laissé la porte ouverte et Marc s’y est glissé. Je pense qu’en compétition, ce sont des choses qui arrivent. » 5


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Grâce à sa deuxième place remportée au Grand Prix bwin d’Espagne, Marc Márquez a inscrit un nouveau record dans l’histoire du Championnat du Monde. Marc Márquez continue d’inscrire de nouvelles lignes dans les livres d’histoire et plus particulièrement à la rubrique des plus jeunes pilotes à réaliser tel ou tel exploit. A Austin, lors de la deuxième manche, le Catalan avait battu deux records de Freddie Spencer pour devenir le plus jeune pilote à prendre la pole position et à s’imposer dans la catégorie reine. Le pilote du team Repsol Honda devenait en même temps le plus jeune pilote à s’imposer dans les trois catégories, un titre qui appartenait auparavant à son coéquipier Dani Pedrosa. Grâce à sa seconde place à Jerez, remportée sur un dépassement qui n’a pas manqué de susciter la controverse, Márquez est devenu le plus jeune pilote à se retrouver seul en tête du Championnat du Monde. Márquez occupait déjà la première place à l’issue de

l’épreuve d’Austin mais était à égalité de points avec Jorge Lorenzo. Il est désormais leader en solitaire du classement MotoGP en ayant terminé troisième, premier puis deuxième au Qatar, à Austin puis à Jerez, et est aussi le plus jeune pilote à aligner trois podiums consécutifs dans la catégorie reine. A 20 ans et 77 jours, Márquez prend ce titre de plus jeune leader du MotoGP à Jorge Lorenzo lui-même, qui avait lui aussi mené dès sa première saison, après avoir décroché sa première victoire au Grand Prix du Portugal de 2008, à Estoril, lors de sa troisième course dans la catégorie reine. Avant les deux Espagnols, le quadruple Champion du Monde Mike Hailwood (21 ans et 75 jours, suite au TT de l’Ile de Man de 1961) et le double Champion du Monde Freddie Spencer (21 ans et 89 jours, suite au GP d’Afrique du Sud de 1983) avaient eux aussi, à leurs époques respectives, pris ce titre de plus jeune pilote à mener le classement de la catégorie reine. 6


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Les pilotes du team Yamaha Factory Racing ont profité du test post-GP de lundi à Jerez pour comparer deux versions différentes du châssis de la YZR-M1 2013 et vont devoir en choisir l’une des deux pour le reste de la saison. Durant le Grand Prix bwin d’Espagne, motogp.com avait remarqué que Jorge Lorenzo avait déjà commencé à travailler sur les deux châssis et utilisait les mêmes sets de pneus sur les deux afin de mieux les comparer. L’Espagnol et son coéquipier Valentino Rossi ont affirmé à plusieurs reprises qu’ils espéraient avoir une machine plus compétitive depuis le début de la saison 2013, plus particulièrement au Texas et à Jerez, et Massimo Meregalli, le directeur du team, pense que la mise au point d’un seul châssis sera cruciale pour obtenir une configuration optimale. « Nous avons comparé deux versions du châssis de 2013, » confiait Meregalli à motogp.com lundi, lors du test post-GP de Jerez. « Les différences sont minimes et nous ne savons pas encore lequel est le meilleur. C’est difficile à savoir parce que les cadres sont identiques. Il y a évidemment quelques différences mais je ne suis pas en mesures de dire à quel niveau. Il faut demander aux Japonais (ingénieurs) ! »

mesures de dire à quel niveau. Il faut demander aux Japonais (ingénieurs) ! » « Les pilotes cherchent toujours à améliorer leurs performances. Le développement se poursuit, surtout sur l’électronique. Nous avons appris des choses en course et nous essayons d’appliquer ces enseignements dès que possible. » Avec une victoire en trois courses depuis le début de la saison, Meregalli espère que Lorenzo et Rossi feront leur choix dès que possible : « Pour nous, il est important de savoir quel est le meilleur châssis. Nous aimerions avoir une configuration de base fixe pour un seul châssis, et éviter la possibilité de changer de cadre en cours de Grand Prix. Les différences sont mineures et nous devons les identifier. L’un des deux châssis est meilleur dans un domaine, l’autre l’est dans un autre domaine. C’est une décision que chacun des pilotes devra prendre. J’espère la connaître en fin de journée (lundi), mais ce n’est pas un impératif. » 7


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Le team Repsol Honda réalise pour l'instant un bon début de saison, lors duquel Marc Márquez et Dani Pedrosa se sont tous les deux imposés. motogp.com a eu l'occasion de s'entretenir avec le directeur du team, Livio Suppo, pour discuter des débuts de Márquez en MotoGP ainsi que du retour de Pedrosa à son meilleur niveau. Plus performant que son coéquipier au Qatar et au Texas, Marc Márquez ne cesse d'impressionner depuis son arrivée dans la catégorie reine, dont il n'a pas encore manqué le podium en trois courses. Le jeune Catalan est considéré par beaucoup comme l'un des prétendants au titre 2013, un sujet qu'on n'ose à peine aborder chez Repsol Honda. « Pour l'instant nous préférons ne pas y penser, » a déclaré Suppo. « C'est un rookie et il a besoin d'apprendre. » « Il est vrai que ses débuts ont été extraordinaires, il mène le championnat et a fini sur le podium trois fois de suite, nous ne pouvons pas en demander plus. D'un autre côté, nous devons conserver la même approche parce que nous savons aussi qu'il pourrait avoir des mauvais week-ends, avec des problèmes de set-up ou quoi que ce soit, et au final rien n'a changé. L'important est que nous avons deux pilotes qui sont très contents de

parce que nous savons aussi qu'il pourrait avoir des mauvais week-ends, avec des problèmes de set-up ou quoi que ce soit, et au final rien n'a changé. L'important est que nous avons deux pilotes qui sont très contents de leur machine et que le team continue à bien travailler. » En difficulté à Losail et toujours un cran endessous de son coéquipier à Austin, Dani Pedrosa a brillamment renoué avec la victoire dimanche dernier à Jerez et Suppo pense qu'il pourrait s'agir du début d'une longue série pour le vice-Champion du Monde. « Après Austin, il avait dit qu'il n'était pas content de sa seconde place, surtout parce qu'il avait retrouvé le feeling qu'il avait avec la moto sur la seconde moitié de la saison dernière, » a ajouté Suppo au sujet de Pedrosa. « Sa victoire l'a vraiment confirmé. Nous savons que quand Dani va bien et que la moto réagit bien à son pilotage, il peut être imbattable. Espérons qu'il reste sur cette dynamique, nous nous attendons en tout cas à une saison très excitante. » 8


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Paolo Ciabatti, le directeur du projet MotoGP de Ducati, s’est exprimé lors du test post-GP qui a eu lieu lundi à Jerez au sujet de la nouvelle version expérimentale de la Desmosedici GP13 qu’ont pu essayer Andrea Dovizioso et Nicky Hayden. **************************** La nouvelle Desmosedici avait été utilisée durant le Grand Prix bwin d’Espagne par Michele Pirro, qui courait en Wild Card et qui a fini en onzième positions, deux places derrière Hayden et Dovizioso. D’après les premières images, les principaux changements se situent au niveau du châssis et du pivot du bras-oscillant, mais Ciabatti a aussi confirmé la présence d’évolution moteur et électroniques. « Vous savez déjà que c’est la moto que Pirro a utilisée durant le week-end de course. Ce n’est qu’une étape du développement et nous avons encore beaucoup à faire avant d’avoir une moto qui soit vraiment compétitive mais nous avons eu la confirmation que nous avançons dans la bonne direction. » « Nous avons progressé sur l’entrée de virage, sur la vitesse de passage en courbe mais nous travaillons aussi sur d’autres choses et nous voulions principalement vérifier que nous étions sur la bonne voie. Nous l’avons confirmé avec Nicky et Dovi, qui ont fait de bons chronos, et nous continuerons à travailler en piste demain au Mugello, » précisait Ciabatti lundi, lors du test post-GP de Jerez. **************************** 9


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Kevin Schwantz ancien Champion du Monde de Grand Prix 500cc s’apprête à faire son retour en piste cette année à l’occasion des 8 heures de Suzuka, épreuve du Championnat du Monde d'Endurance. L’américain, âgé de 48ans pilotera une GSX-R1000 aux côtés de Yukio Kagayama et Noriyuki Haga. Ce trio surprenant sera au guidon d’une moto aux couleurs de Coca-Cola Zero le 28 juillet prochain. Le Grand Prix et les 8 heures de Suzuka représentent aujourd’hui encore les plus grandes et prestigieuses courses de motos sur le calendrier des courses au Japon. Kevin Schwantz a déclaré: «Je suis impatient de courir les 8 heures de Suzuka en Juillet avec Noriyuki Haga et Yukio Kagayama sur une Suzuki GSX-R1000. Suzuka occupe une place particulière dans mon cœur parce que c'est là que j'ai gagné mon premier Grand Prix 500cc en 1988. » "La dernière fois que j'ai couru cette course, c’était en 1992 avec Doug Chandler et nous n'avons pas terminé en raison de problèmes mécaniques. Je sais déjà que ces prochaines huit heures sur une moto de cette cylindrée seront très exigeantes physiquement, je dois donc intensifier mon programme d’entraînement pour me préparer à faire deux, trois heures de moto dans les conditions de course que nous allons rencontrer. Je n'ai jamais gagné les 8 heures et avec mes coéquipiers qui sont aussi forts que Yukio et Nori, nos pneus Dunlop, je pense que nous aurons une bonne chance." 10


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Suite aux déclarations de Kevin Schwantz, qui considère que Dani Pedrosa ne joue pas le titre mondial et qu’il devrait se séparer de son manager, ce dernier, Alberto Puig, a répondu au Texan dans une lettre ouverte. A l’origine de la polémique, les propos tenus par Kevin Schwantz dans une interview avec L’Equipe, durant le Red Bull Grand Prix of the Americas. Le pilote américain avait alors émis des doutes quant à la capacité de Dani Pedrosa à lutter pour le titre mondial et avait durement critiqué son manager, Alberto Puig. Affirmant que Dani Pedrosa n’était pas l’un des favoris au titre 2013, alors qu’il encensait Jorge Lorenzo et Marc Márquez, Schwantz avait confié au quotidien français : « Non, j’aime bien Dani, mais ça fait huit ans qu’il est pilote d’usine Honda. Et il n’a jamais rien gagné. J’aimerais qu’il me prouve que je me trompe, mais je n’y crois pas. Il ne lui manque rien, il a même quelque chose en trop, c’est Alberto Puig. Ce type lui bouffe la tête. Dani aurait besoin d’être lui-même pour prendre une autre dimension. C’est comme un gamin qui ne parvient pas à s’émanciper parce que ses parents l’étouffent. »

Ces déclarations n’ont guère plu à Pedrosa, comme à son manager et mentor, Alberto Puig. Le pilote du team Repsol Honda a récemment affirmé à ce sujet : « Le travail de Puig est de trouver de nouveaux talents et il a déjà prouvé qu’il savait ce qu’il faisait et qu’il le fait en toute honnêteté. Il a aidé beaucoup de pilotes à devenir Champion du Monde ou vice-Champion. Je lui conseillerais (à Schwantz) de revoir les statistiques de ma carrière, ensuite nous pourrons en discuter. Je n’ai peutêtre jamais remporté le titre mondial, mais j’ai réalisé beaucoup d’autres choses qu’il n’a jamais faites. » Puig a de son côté décidé de répondre à l’Américain dans la lettre ouverte suivante, confiée à plusieurs publications espagnoles : « En réponse à ce qu’a déclaré M. Kevin Schwantz durant le GP du Texas, au sujet de Dani Pedrosa, je pense qu’il serait juste que je donne mon avis et mon point de vue, puisqu’il fait aussi allusion à ma personne. Du point de vue sportif, je me limiterai uniquement et exclusivement aux statistiques. Nous parlerons donc de données 100% objectives et non pas d’opinions ou de l’avis de quelqu’un qui courait ici il y a des11 années.


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M. Schwantz a littéralement dit : ‘en huit ans, Dani Pedrosa n’a jamais rien gagné.’. Et bien, analysons cela. Pour commencer, il faut prendre en compte que Pedrosa a 3 titres de Champion du Monde (1 en 125cc et 2 en 250cc), contre 1 pour Schwantz en 500cc. Je n’ai aucun doute, puisque j’ai moimême couru en 500cc, que le titre 500cc est bien plus important que ceux des autres catégories, mais les trois titre remportés par Dani dans les catégories intermédiaires ne sont pas à négliger pour autant. Cela vaut pour Dani comme pour tous les autres pilotes qui, au long de l’histoire du Championnat du Monde, ont remporté le titre dans ces catégories. Ils ont tous été de grands champions, quelle que soit la cylindrée sur laquelle ils couraient, et ils méritent tous le respect. Pour parler de statistiques, nous pourrions dire que Pedrosa a un total de 45 victoires en Grand Prix, contre 25 pour le Texan (presque le double). De ces 45 victoires, Dani en a remporté 22 dans la catégorie reine. Il faut aussi ajouter que Pedrosa est monté 113 fois sur le podium dont 72 fois en MotoGP, contre 51 pour Schwantz - et a signé 55 fois le meilleur tour en course (dont 35 en MotoGP) contre 26 pour Schwantz. En se basant sur les chiffres, qui sont clairement en faveur de Pedrosa, dire que Dani n’a rien gagné en huit ans est le fait de quelqu’un qui ne sait pas de quoi il parle et qui, surtout, fait preuve de très peu de respect. Mais M. Schwantz a tout de même raison quand il dit que Dani n’a pas encore gagné le titre mondial, c’est vrai. Mais il se donne à fond pour y parvenir, malgré les nombreuses difficultés qu’il a rencontrées dans sa carrière, je fais référence à ses blessures. Je vous rappellerez que vous aviez plié bagages parce que vous souffriez du poignet. Et bien ce pilote a souffert de tout son corps et continue à se donner à fond. M. Schwantz, Dani n’a pas encore gagné le titre dans cette catégorie, mais laissez-moi vous dire quelque chose qui ne va pas vous plaire, et je vais vous le dire parce que vous êtes arrogant et que c’est quelque chose qui s’est réellement passé. Vous avez un titre, oui. Vous avez mis huit ans à l’avoir, en partant de votre première course en 1986, mais vous ne l’avez eu uniquement parce que Wayne Rainey s’était blessé à Misano et avait dû arrêter la compétition cette année-là. Sinon, vous n’auriez jamais gagné ce titre, pas même avec de la chance. Vous avez été un grand pilote, souvent spectaculaire, mais en ce qui concerne les résultats, vous êtes toujours resté dans l’ombre, d’abord dans celle d’Eddie Lawson, puis ensuite et pour toujours dans celle de Wayne Rainey. Alors, ne vous vantez pas d’être champion. 12


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Vous dites aussi que Dani aurait dû continuer sa carrière sans avoir quelqu’un qui soit toujours à ses côtés, vous faisiez référence à moi-même. Je vous rappelle que dans les années 80, 90, quand vous couriez encore, la plupart des jeunes pilotes, nous voyagions à travers l’Europe comme nous le pouvions, alors que vous étiez toujours accompagnés de vos parents (les deux). C’était d’ailleurs étonnant à l’époque, ça donnait l’image d’un enfant qui avait besoin d’avoir ses parents près de lui. En relisant vos déclarations et en adaptant ce que vous dites à mon sujet à votre propre cas, on serait conduits à se demander si vous auriez pu gagner plus de titres si vos parents n’avaient pas été à vos côtés. Repensez-y M. Schwantz. En dehors de tout ça, j’aimerais vous dire que depuis que j’ai quitté la compétition, j’ai travaillé très dur pour promouvoir les pilotes, principalement Dani Pedrosa, mais j’ai aussi aidé et dirigé à certains moments de leurs carrières des pilotes tels que Casey Stoner, Toni Elías, Álvaro Bautista, Marc Márquez et Julián Simón. Et ils ont tous été Champions du Monde. Vous, M. Schwantz, vous avez une école de pilotage au Texas depuis quelques années et vous aidez de jeunes pilotes qui veulent faire de la compétition. Jusqu’à aujourd’hui, aucun de vos élèves, pas un seul, n’a été capable d’au moins se qualifier pour venir courir en Europe. Rien de rien. Dans ce domaine, vous n’avez eu aucune réussite. M. Schwantz, peut-être que vous ne vous rappelez pas de ce M. Schwantz, peut-être que vous ne vous rappelez pas de ce moment-là, parce que vous avez vécu beaucoup de moments comme moment-là, parce que vous avez vécu beaucoup de moments comme celui-ci, contrairement à moi, mais je m’en souviens très bien : celui-ci, contrairement à moi, mais je m’en souviens très bien : En 1994, j’ai eu l’honneur de monter sur le podium à vos En 1994, j’ai eu l’honneur de monter sur le podium côtés et àà vos ceux de Michael Doohan à Hockenheim, sur un circuit côtés et à ceux de Michael Doohan à Hockenheim, fascinant sur un circuit et brutal. Doohan s’était échappé en quelques tours et fascinant et brutal. Doohan s’était échappé en quelques et j’avaistours eu l’honneur de me battre contre vous pour la deuxième j’avais eu l’honneur de me battre contre vous pourmarche la deuxième du podium. Vous m’aviez clairement battu, et vous m’aviez marche du podium. Vous m’aviez clairement battu, et battu vous parce m’aviez que vous étiez bien meilleur que moi. Mais je me rappelle battu parce que vous étiez bien meilleur que moi. Mais que je mepour rappelle cette course, ma Honda était plus rapide que votre Suzuki, que pour cette course, ma Honda était plus rapide que et votre queSuzuki, je profitais de l’aspiration pour vous doubler dans les lignes et que je profitais de l’aspiration pour vous doubler dans les du lignes droites bois, jusqu’à arriver aux chicanes, où vous me doubliez au droites du bois, jusqu’à arriver aux chicanes, où vous me doubliez freinage. Aauquelques tours de l’arrivée, vous m’avez passé en freinage. A quelques tours de l’arrivée, vous m’avez passé freinant trèsenfort et à ce moment-là, je compris pourquoi vous alliez freinant très fort et à ce moment-là, je compris pourquoi vous alliez et pourquoi je n’allais pas pouvoir vous suivre. J’ai partir devant partir devant et pourquoi je n’allais pas pouvoir vous suivre. J’aigrogné dans mon casque mais je pensais en même certainement certainement grogné dans mon casque mais je pensais en :même temps ‘Mince alors, qu’est-ce qu’il est bon ! Comment peut-il temps : ‘Mince alors, qu’est-ce qu’il est bon ! Comment peut-il freiner aussi tard?’ freiner aussi tard?’ Après la course, sur le podium, au moment de nous féliciter, Après la course, sur le podium, au moment de j’ai nous ressenti féliciter, beaucoup de respect et d’admiration pour votre j’ai ressenti beaucoup de respect et d’admirationpersonne, pour votre pour un homme qui venait de me montrer comment on personne, pour un homme qui venait de me montrerpouvait comment on à la limite sur une moto de compétition. freiner pouvait freiner à la limite sur une moto de compétition. Je suis triste de vous dire qu’après avoir lu vos déclarations, Je suis triste de vous dire qu’après avoir lu vosdans déclarations, lesquelles vous manquez énormément de respect au grand dans lesquelles vous manquez énormément de respect au grand champion qu’a été Dani Pedrosa et à tous les autres pilotes qui ont champion qu’a été Dani Pedrosa et à tous les autres pilotes qui ont gagné dans les catégories intermédiaires, que le respect que j’avais gagné dans les catégories intermédiaires, que le respect que j’avais pour vous, qui était né de cette froide journée de 94, à Hockenheim, a pour vous, qui était né de cette froide journée de 94, à complètement Hockenheim, disparu. a complètement disparu. Kevin, à ton époque tu as gagné le titre 500cc, mais même les Kevin, à ton époque tu as gagné le titre 500cc, mais même champions se trompent et doivent savoir corriger leurs erreurs les champions se trompent et doivent savoir corrigerlorsqu’ils leurs erreurs en commettent. » lorsqu’ils en commettent. » 13


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Valentino Rossi a eu l’occasion de rencontrer Kyle Busch, le vainqueur des trois dernières courses de la NASCAR Nationwide Series, et a ensuite pu tester la Toyota Camry du pilote américain sur le célèbre ovale de Charlotte. En contact radio avec Busch, Rossi a réussi à dompter un monstre à châssis tubulaire et propulsé par un V8 développant pas moins de 650 chevaux. L’Italien n’a pas eu la moindre hésitation au moment d’arpenter le Superspeedway d’un mile et demi, caractérisé par quatre virages inclinés à 24 degrés, et a vite progressé pour ensuite tourner à une vitesse proche des 300 km/h. « C’était vraiment cool de découvrir ce feeling !» a affirmé Valentino Rossi. « En Europe et en Italie, j’ai beaucoup d’amis qui suivent le NASCAR. C’est une compétition complètement différente de celles que nous avons en Europe et je m’attendais à quelque chose comme ça, de très excitant, avec des vitesses très élevées et un feeling incroyable dans les courbes. On a beaucoup de grip sur les parties inclinées et on est vraiment collé à la piste. C’était génial. Je me suis vraiment fait plaisir. J’adore piloter des automobiles, depuis toujours, et c’était donc très excitant de conduire une NASCAR. » Kyle Busch, le plus grand vainqueur de l’histoire de la NASCAR Nationwide Series (55 victoires), était ravi de rencontrer celui que beaucoup considèrent comme l’un des

plus grands pilotes de l’histoire du motocyclisme mais a aussi été surpris par l’aisance de Rossi sur quatre roues. « C’était une expérience vraiment sympa et ça se passe toujours bien quand vous réunissez deux pilotes qui sont passionnés par leur sport et qui essayent de faire passer un message positif, » a déclaré Rowdy Busch. « Rossi est vraiment cool. Nous avons passé un bon moment ensemble. Je pense que l’expérience a été géniale. Monster a eu une très bonne idée en voulant nous réunir ici, c’était vraiment fun. Nous avons discuté de son sport et il voulait en savoir plus au sujet du NASCAR. La discussion était plutôt sympa. » « Quant à sa conduite, je crois qu’il s’en est plutôt bien sorti. Il est parti doucement, ce qui est normal, mais il a beaucoup progressé à chaque tour. Il est arrivé à un niveau où il faisait des temps compétitifs, des temps qui le mettraient dans le Top 15 des essais de la Nationwide Series. C’est vraiment bien pour quelqu’un qui roulait pour la première fois et qui est plus habitué à rouler sur deux roues. » Joe Gibbs, coach et propriétaire de JGR, a lui aussi apprécié cette journée particulière et a commenté : « C’était excitant d’être avec Kyle et Valentino, qui est très fort sur quatre roues et encore plus sur deux roues. Tout le monde ici était très enthousiaste. C’était une rencontre assez fun et je suis content d’avoir participé. Valentino a été très bon, je vais peutêtre même lui proposer un contrat ! »

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Le pilote du team Energy T.I. Pramac Racing s’est fait opérer d’un syndrome des loges mardi à Barcelone mais devrait être présent en piste au Mans la semaine prochaine pour le Monster Energy Grand Prix de France. L’intervention a été réalisée par l’incontournable Dr Xavier Mir de l’Institut Universitari USP Dexeus Quiron de Barcelone et visait à solutionner un syndrome des loges, ou arm-pump en anglais, dont le pilote italien avait souffert dimanche dernier à Jerez. Sa présence au Mans n’est pas encore totalement confirmée et le Dr Mir a affirmé que la date de son retour dépendra de la vitesse de sa guérison.

« Le Dr Mir m’a assuré que tout s’était bien passé que j’avais bien un problème d’arm-pump, » a expliqué Iannone. « Il est difficile de savoir dans quel état sera mon bras quand j’arriverai au Mans mais j’irai là-bas quoi qu’il arrive. Je ne serai peut-être pas à 100% pour Le Mans mais je veux être complètement remis pour la course du Mugello. » Son coéquipier Ben Spies, qui poursuit son programme de rééducation intensif, avait été déclaré forfait pour l’épreuve quelques jours plus tôt et sera remplacé par l’Italien Michele Pirro. 15


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Le Circuit de Termas de Rio Hondo a reçu l'approbation de la FIM suite à deux intenses journées d'inspection du nouveau circuit argentin, qui accueillera son premier test au début du mois de juillet. Le nouveau circuit a été approuvé par la FIM suite à l'inspection réalisée par Franco Uncini (Responsable Sécurité pour la FIM en Grand Prix et Champion du Monde 500cc 1982), Javier Alonso (Directeur général des Evènements pour Dorna Sports), Arturo Scalise (Président de la CAMOD, la Fédération Argentine de Motocyclisme) et Orlando Terranova (CEO de Grupo OSD, qui organise le GP). Cette visite et l'avis positif des représentants des instances dirigeantes des Grands Prix représentent un important pas en avant pour que le circuit soit plus tard homologué par la FIM pour accueillir une manche du Championnat du Monde. « La piste est magnifique et les critères de sécurité sont très élevés, » a déclaré Uncini. « Globalement, je peux dire que nous sommes très satisfaits et impressionnés par la qualité du travail qui a été réalisé mais nous ne pouvons

« La piste est magnifique et les critères de sécurité sont très élevés, » a déclaré Uncini. « Globalement, je peux dire que nous sommes très satisfaits et impressionnés par la qualité du travail qui a été réalisé mais nous ne pouvons pas encore complètement homologuer le circuit parce qu'il reste encore quelques petites modifications à faire. » L'Argentine avait accueilli le MotoGP pour la dernière fois en 1999, à l'Autodromo Oscar Alfredo Galvez de Buenos Aires. 16


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Chaz Davies s'est rendu à Munich juste après la course d'Assen pour passer une après-midi dans la soufflerie du Groupe BMW. Le pilote du BMW Motorrad GoldBet SBK Team a travaillé sur son aérodynamique au guidon de la BMW S 1000 RR afin d'optimiser sa position pour la prochaine course, qui aura lieu à Monza. Marco Melandri avait réalisé des tests similaires l'an dernier, pour sa première saison sur la RR. Face à des vents simulés allant jusqu'à 240 km/h, le Gallois, qui mesure 1m83, a essayé différentes positions afin de réduire le plus possible l'impact de son grand gabarit sur ses performances aérodynamiques. « C'était très intéressant » a affirmé Davies. « Quand on travaille en piste, on teste de nouvelles pièces pour la moto, des réglages, mais on ne travaille pas vraiment sur le corps. C'était donc génial de travailler sur ma position dans un environnement stable, de pouvoir bouger sur la moto et d'essayer différentes positions pour les coudes et les épaules. Nous verrons ce que diront les données. Je dois déjà me mettre dans la bulle plus rapidement en sortie de virage, afin d'être plus rapide en lignes droites. »

« C'est intéressant de voir la différence que ça fait. Nous pourrons peut-être progresser grâce à ça pour la prochaine course. Sur une piste telle que celle de Monza, il est très important d'avoir une bonne aérodynamique parce qu'on reste exposé beaucoup plus longtemps que sur les autres circuits. Avoir amélioré ma position me permettra de mieux tirer profit du moteur BMW dans les lignes droites. »

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Après être monté sur le podium de la première course dimanche dernier lors de la troisième manche du Championnat du Monde eni FIM Superbike 2013. Jonathan Rea est resté à Assen pour un test de deux jours qu'il a conclu jeudi. Le pilote du team Pata Honda a longuement travaillé sur sa CBR1000RR Fireblade et a notamment essayé un nouveau réservoir pour optimiser la répartition du poids et l'aérodynamique. Le Nord-Irlandais était cependant seul en piste pour ce test puisque son coéquipier Leon Haslam récupère actuellement de la blessure qu'il s'était faite en chutant lors des essais libres de la semaine précédente à Assen. Le Britannique s'était fracturé tibia et péroné de la jambe gauche et avait attendu d'être rentré chez lui dimanche pour se faire opérer. Suite à cette lourde blessure, Haslam manquera évidemment la prochaine épreuve du Word Superbike, qui a lieu la semaine prochaine à Monza, et le team Pata Honda a d'ores et déjà annoncé que le Japonais Kousuke Akiyoshi le remplacerait pour les deux courses italiennes. Akiyoshi court déjà sur CBR1000RR dans le Championnat All Japan Superbike, une compétition dont il est actuellement le leader et dont il avait remporté le titre en 2010 et 2011. Agé de 38 ans, le natif de Kurume s'est aussi imposé trois fois aux 8 Heures de Suzuka, dont une fois avec Jonathan Rea, en 2012.

Jonathan Rea : « Ce test a été intéressant, nous avons travaillé sur l'anti-patinage et l'accélération, pour que je puisse ouvrir les gaz plus tôt. Nous avons aussi modifié la suspension arrière pour que la moto soit plus stable à l'accélération et nous avons progressé dans pas mal de domaines. C'est la première fois que nous avons vraiment pu affiner la moto plutôt que de régler des choses assez basiques et ça a été positif. Je suis aussi très content de mes chronos, qui sont venus assez facilement. Je suis ravi de retrouver Akiyoshi-san et de l'accueillir dans mon team alors que c'est habituellement l'inverse. J'ai eu l'occasion de piloter les motos sur lesquelles il travaille, la RC213V et celle des 8 Heures de Suzuka, et elles sont très bonnes. » Leon Haslam : « Je passe mon temps à me reposer depuis que je suis sorti de l'hôpital. J'ai vu mon physiothérapeute jeudi dernier et nous avons préparé un programme mais je dois attendre que ma jambe soit moins enflée avant de me mettre au travail. Je retourne voir mon médecin la semaine prochaine, pour enlever les agrafes, et je pourrai ensuite commencer à travailler à la piscine. C'est dommage que je rate Monza mais j'ai pour objectif de revenir pour la course suivante, à Donington Park. Ce sera cependant sympa d'avoir Akiyoshi sur la moto la semaine prochaine. Ses impressions seront utiles et Monza ne devrait pas être trop difficile à apprendre pour lui. »

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Le pilote KTM monte sur la plus haute marche du podium...au guidon d’une 500 EXC ! Julien Toniutti s’est présenté au Rallye de Corse ce week-end au guidon d’une 500 EXC, préparée Supermoto par 2RTeam. L’objectif de l’officiel KTM est de prendre le départ de chaque épreuve du championnat avec un modèle différent de la gamme KTM : pour cette nouvelle manche, cette moto était l'arme idéale sur l'atypique tracé Corse. Déstabilisé par un mauvais choix de pneumatiques lors de la manche de jour (prévus pour du sec alors qu’il a plu), Julien Toniutti réussi à atteindre la 4ème place. Après un changement de pneus, il retrouve son aise sur les spéciales nocturnes, sa spécialité - il obtient alors la 2 ème place. Au cumul, Julien Toniutti remporte le Rallye de Corse édition 2013. Toujours en tête du championnat avec désormais 161 points, le

son aise sur les spéciales nocturnes, sa spécialité - il obtient alors la 2ème place. Au cumul, Julien Toniutti remporte le Rallye de Corse édition 2013. Toujours en tête du championnat avec désormais 161 points, le champion de France en titre se demande déjà au guidon de quelle machine il participera au Rallye de l'Ain le 18 mai prochain ! 19 15


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Le triple vainqueur du Dakar, Marc Coma a remporté la victoire dans la deuxième édition du Rallye Sealine Qatar, la deuxième épreuve du Championnat du Monde des Rallyes 2013. Marc Coma a remporté le rallye en quatre étapes par la plus petite des marges, terminant seulement quatre secondes d'avance sur son dauphin, le portugais Paolo Goncalves. La troisième marche du podium est revenue à Przygonski. Enfin, le troisième membre du trio KTM, l’inépuisable chilien Chaleco Lopez termine quatrième. Couru pour la première fois en 2012, le Rallye Sealine Qatar, tout droit issu de l’Abu Dhabi Desert Challenge, a été réduit de cinq à quatre jours. Mais les coureurs étaient sur leurs motos, à travers le sable du désert pendant environ cinq heures par jour pour les plus rapides. Entrant dans la dernière étape, Coma était conscient que arrivée serait serrée. Il a commencé la journée avec un avantage de 2h04 sur Goncalves. Puis son adversaire portugais a perdu un peu de terrain après une erreur de navigation et Coma a alors consolidé son avantage. Sachant que la victoire était en jeu, Coma a décidé d’opter pour les options les plus prudentes en termes de navigation, ce qui explique que Goncalves était ème

une erreur de navigation et Coma a alors consolidé son avantage. Sachant que la victoire était en jeu, Coma a décidé d’opter pour les options les plus prudentes en termes de navigation, ce qui explique que Goncalves était de retour en lice une fois arrivé au 190ème km des 275 km de spéciale. Dès lors, les deux coureurs ne se départageraient plus et franchirent la ligne d’arrivée presque ensemble, pour une victoire d’étape revenant à Marc Coma pour seulement quatre secondes. Marc Coma : "La longue distance, la navigation, la météo – c’était vraiment une course de haut niveau. J'ai perdu un peu de temps dans des zones de sable profond après le CP, mais j'ai vu Paulo après environ 190 km, c’est ainsi resté haletant jusqu'à l'arrivée ", a-t-il déclaré à la fin de la course. Grâce à cette nouvelle victoire de Marc Coma, le pilote espagnol signifie qu'il entend conserver sa couronne mondiale en 2013. Ajouté à sa victoire dans le Desert Challenge, ce nouveau trophée pose les bases d'une nouvelle et solide ambition sur le titre 2013 de champion du monde des Rallyes. 20


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Vers un nouveau record de participation Sur l’élan de la 10e édition qui a battu des records de participation, le Dark Dog Moto Tour 2013 compte déjà près de 150 engagés sur les 220 places disponibles. A cinq mois du départ, les équipes et les moto-clubs les plus motivés ont déjà réservé leurs places pour la 11e édition. On note la présence de plusieurs teams qui ont pris leurs habitudes sur l’épreuve. Les Ch’tis Normands sont déjà là derrière leur meilleur pilote, Cédric Louvel, 17e en 2012. Ils devraient être une dizaine au départ sous la bannière jaune des Ch’tis Normands. Le Mondial Team Sport arrive aussi en force avec plusieurs clients sérieux pour la victoire en Classique, Renaud Fanon, 10e et 1er Sport en 2010, et Eric Fortin, 3e en Classique l’an dernier. Des ambitions dans chaque catégorie La Scuderia Moto, créée en 2012, est de retour avec six MV Agusta. Cette équipe soutenue par le concessionnaire de Cuers (83) compte sur Julien Vezzuti pour briller comme l’an dernier dans le top 10. Grosse délégation aussi pour le Team 202 mené par Fred Willery qui affiche huit pilotes au départ. Frédéric Ber

Grosse délégation aussi pour le Team 202 mené par Fred Willery qui affiche huit pilotes au départ. Frédéric Ber sera sur un Yamaha TMax pour la victoire en Scooter et de Florent Parret, 18e de l’édition 2012, toujours au guidon de la moto aux couleurs de la Sécurité Routière. Le Team Delétang est de retour avec le boss, Jean-Marc Délétang, et Cédric Parmentier, 3e en 2011, qui sera un candidat à la victoire sur le nouveau 3 cylindres Yamaha. Mais le team Delétang a aussi recruté deux vainqueurs en puissance, Denis Bouan, qui sera au guidon d’une R6 pour une 8e victoire d’affilée, et Barba ra Collet qui repart au guidon d’un TMAx pour la victoire en Scooter. Et on attend encore les engagements d’autres favoris comme Julien Toniutti, le champion de France des Rallyes, 3e de l’édition 2012. Le Solo bientôt complet La catégorie Solo va bientôt jouer à guichet fermé. Les 40 places disponibles ouvertes pour les pilotes sans assistance ni structure ont été prises d’assaut. On compte plus de 35 engagés Solo parmi lesquels on trouve une bonne partie des nouveaux venus. Ils sont déjà plus d’une quarantaine parmi les engagés à cinq mois du départ. 21 Le Dark Dog Moto Tour conduira tout ce beau monde de Saverne à Toulon du 28 septembre au 6 octobre.


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L'an dernier, en Australie, le titre mondial t'avait échappé, alors que Jorge Lorenzo le remportait pour la deuxième fois. Maintenant que la saison 2013 a commencé, peux-tu nous donner ton bilan de 2012 ?

L'analyse est très simple. Je n'ai pas gagné le championnat, ce qui était mon principal objectif, mais j'ai atteint beaucoup d'autres objectifs que je m'étais fixés. C'étaient peut-être des objectifs moins importants que le titre mais ils avaient aussi leur importance, comme mon approche des week-ends de course, la nouvelle façon que j'ai de travailler avec le team, la manière dont j'ai changé mon style de pilotage pour éviter les blessures et être certain d'être en forme pour chaque course, et aussi faire de bonnes courses sur les circuits qui m'allaient le moins bien. Globalement je suis satisfait de la saison dernière parce qu'en dehors de ce "petit détail" qu'est le titre, j'ai atteint beaucoup d'objectifs que je m'étais fixés. Est-ce que le fait de ne pas avoir remporté le titre t'a conduit à t'imposer davantage de pression durant la trêve hivernale, ou à changer ta préparation ? Est-ce que tu te sens obligé de gagner cette année ?

Non, parce qu'on me pose cette question chaque année depuis que je suis arrivé en MotoGP. Peut-être pas lors de la première année mais à chaque fois depuis ma seconde saison. J'ai toujours la même envie de devenir Champion du Monde, à chaque saison, mais au fil et à mesure, je dois faire davantage d'efforts pour être plus proche de cet objectif.

Est-ce que tu as l'impression que cette année, tu dois prouver que tu en es capable ?

Je n'ai rien à prouver à qui que ce soit ! Je n'ai des choses à prouver qu'à moi-même, j'ai envie de voir que le travail et les efforts que j'ai fournis au long de toutes ces années portent finalement leurs fruits. J'essaye toujours de progresser techniquement et physiquement durant l'hiver. C'est une aventure qui n'est pas toujours facile parce qu'il y a parfois des épisodes difficiles. La pression pour gagner est toujours présente, mais on ne vit pas avec la pression de prouver des choses aux gens. Je vis quotidiennement ce que j'ai envie de vivre et quelque chose qui me plaît. Je veux voir jusqu'où je peux aller parce qu'au bout du compte, je sais que j'en suis capable. Au Qatar, à l'issue de la première journée d'essais, tu t'étais plaint de problèmes à l'avant de ta moto, puis ensuite d'autres soucis à l'arrière. Que s'était-il passé durant ce week-end?

Nous n'avions pas réussi à trouver le bon set-up. Les conditions de piste évoluaient beaucoup et nous n'avions pas réussi à trouver autant de grip que nos adversaires, ou du moins le grip qu'ils semblaient avoir. J'ai essayé de tirer le maximum de ce que j'avais mais sans ce grip, je ne pouvais vraiment pas faire plus. Ton coéquipier Marc Márquez est devenu le principal sujet d'actualité dans le paddock comme dans la presse espagnole. 17 Il y a toujours des comparaisons entre deux coéquipiers et au Qatar, il avait fini sur le podium, toi non. Comment l'as-tu vécu ?

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Est-ce que tu as l'impression que cette année, tu dois prouver que tu en es capable ?

« Je n'ai rien à prouver à qui que ce soit ! Je n'ai des

« Marc a été génial et il a fait une excellente course. Je suis resté derrière tout du long, je regardais ce qui se passait, en économisant mon énergie, et c'était clairement un très bon début.


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Ton coéquipier Marc Márquez est devenu le principal sujet d'actualité dans le paddock comme dans la presse espagnole. Il y a toujours des comparaisons entre deux coéquipiers et au Qatar, il avait fini sur le podium, toi non. Comment l'as-tu vécu ?

Marc a été génial et il a fait une excellente course. Je suis resté derrière tout du long, je regardais ce qui se passait, en économisant mon énergie, et c'était clairement un très bon début. Après, il y a toujours des comparaisons dans le championnat mais je sais pourquoi j'ai fini quatrième. Notre relation est très bone et je suis content pour lui comme pour le team qu'il ait fait une bonne première course. Déçu ? Oui, parce que je ne profitais pas du potentiel de la moto alors que je me donnais à fond. Nous n'étions cependant pas dans une situation idéale sur le plan technique et les résultats ont été ce qu'ils ont été. Parlons un peu de toi en dehors du circuit. Que fais-tu de ton temps libre, quand tu n'es pas en train de voyager aux quatre coins du monde ?

Comme vous le savez, je suis quelqu'un d'assez calme. Ma vie en dehors des circuits est plutôt tranquille. Je n'aime pas être au centre de l'attention. Quand je sors avec mes amis, j'apprécie de n'être qu'un membre de plus au sein du groupe, je préfère ne pas parler de ce que je fais en tant que pilote. Quels sont tes loisirs dont nous ne serions pas au courant ? Qu'aimes-tu faire quand tu n'es pas à l'entraînement ?

J'aime la planche à voile. Je dirais aussi le vélo mais ce n'est pas vraiment un hobby parce que je roule beaucoup pour m'entraîner ! A part ça je suis cinéphile, j'adore aller au cinéma ou regarder des films à la maison, avec mes amis. Marcher et me promener si c'est pour profiter d'une belle journée, mais pas marcher juste pour marcher ou pour faire les magasins. Durant tes interviews, tu sembles souvent assez timide, ou peut-être élusif. On peut avoir l'impression que tu es sur la défensive ou que tu es très timide. Est-ce que tu peux nous en dire plus à ce sujet ?

Bien sûr. C'est difficile de trouver une réponse parce qu'il n'y a jamais qu'une raison derrière un "pourquoi". Pour commencer, oui, je suis timide. Mais nous devons toujours être présents quand quelqu'un a une question à poser, et essayer de tout expliquer. J'aimerais expliquer tous les moindres détails mais parfois j'aime bien garder mes secrets face aux journalistes parce qu'ils nous demandent souvent des détails techniques. Ce sont des choses qui peuvent me donner un avantage sur la piste et je ne peux donc pas tout dévoiler. Nous ne sommes en plus

garder mes secrets face aux journalistes parce qu'ils nous demandent souvent des détails techniques. Ce sont des choses qui peuvent me donner un avantage sur la piste et je ne peux donc pas tout dévoiler. Nous ne sommes en plus jamais seuls durant les interviews, comme celles que nous faisons après les séances, il y a toujours une foule tout autour. Je ne peux pas avoir une discussion posée et amicale comme je pourrais l'avoir avec juste une personne. Il y a beaucoup de gens autour, certains sont plus ou moins insistants, et la pression est généralement beaucoup plus élevée que lors d'une interview personnelle, individuelle.

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Quelle satisfaction t'a apportée ton retour sur le podium à Assen après tout ce qui s'était passé à Aragón ?

courses pour discuter du titre. Marco Melandri a eu un début de saison difficile mais il ne faut pas l'écarter non plus.

C'était vraiment important de repartir d'Assen avec deux résultats suite au double abandon d'Aragón. Ma première course à Assen a été plutôt normale et j'ai été moimême surpris de remporter la deuxième ! Tom Sykes et la Kawasaki avaient été intouchables durant tout le week-end mais nous avions fait des changements entre les deux courses et ça a payé. L'Aprilia RSV4 n'avait jamais gagné à Assen et j'avais donc l'impression d'avoir réalisé l'impossible, d'autant plus que Tom avait gagné avec près de dix secondes d'avance dans la première course.

Monza, c'est d'abord pour toi les excellents souvenirs que tu as de 2011. Comment abordes-tu la prochaine course et que penses-tu du circuit ?

Dans la seconde course, tu es resté avec Tom puis tu es passé devant à trois tours de l'arrivée. Quelle était ta stratégie ?

Monza m'a toujours réussi. J'avais gagné là-bas en Supersport en 2010 puis j'avais décroché ma double victoire en 2011. L'an dernier, la météo avait malheureusement semé le chaos mais j'espère que la pluie ne se mêlera pas de nos affaires cette année et que nous pourrons avoir de vraies courses. Le moteur Aprilia est très fort en ce qui concerne la vitesse de pointe et je pense que nous aurons les moyens de jouer devant.

Pour les premiers tours, mon objectif était simplement de rester avec Tom et de m'échapper avec lui. Au bout de quelques tours, j'ai réalisé que je pouvais me battre avec lui pour la victoire. J'ai commencé à penser à un plan et je ne me suis décidé que quelques tours avant de le doubler. Je n'avais que deux endroits pour le doubler mais j'ai réussi et je suis ensuite resté devant.

Ton coéquipier mène le Championnat, devant toi, Tom et Chaz, qui avez 28 points de retard. Est-ce que tu penses que la lutte pour le titre commence à prendre forme ? C'est très excitant pour le Championnat. Mon coéquipier Sylvain est en pleine forme et il a fini toutes les courses. De l'autre côté, Tom, Chaz et moi avons tous eu au moins un abandon et il faudra donc attendre encore quelques courses pour discuter du titre. Marco Melandri a eu un début de saison difficile mais il ne faut pas l'écarter non plus. Monza, c'est d'abord pour toi les excellents souvenirs que

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Après un mauvais week-end à Aragón, tu as fait une course parfaite à Assen...

Oui. C'était décevant à Aragón mais nous avions tiré beaucoup de points positifs, j'avais été rapide tout le week-end et je pouvais gagner. A Assen, j'étais nerveux parce que je n'avais jamais fini la moindre course là-bas mais j'ai pris la pole position et la victoire. C'est un feeling génial et nous avons une fois de plus prouvé notre vitesse. Je suis très content. Tu as gagné en passant le Champion en titre dans le dernier tour. Etait-ce important pour toi de prouver que tu pouvais le battre dans un duel de dernier tour ?

Je crois que dans chaque bataille, l'important est de finir devant. J'ai beaucoup de respect pour Kenan, il se bat à fond à chaque course. Je pense que je suis au meilleur moment de ma carrière et je veux me battre contre lui pour le titre. Pour moi c'est très important. Je crois en moi-même et je sais que je peux être à ce niveau toute la saison. Est-ce que tu l'as volontairement laissé passer devant pour le suivre ?

Oui parce que j'ai encore beaucoup de choses à apprendre, notamment en situation de course. Kenan imprime souvent un rythme solide sur toute la course ou il laisse passer les autres devant puis il attaque sur les trois derniers tours. Auparavant, j'avais tendance à me mettre devant et à rouler trop vite, si bien que j'étais un peu court à la fin. Maintenant je gère mieux mes courses, j'ai appris de mes erreurs et j'ai toujours un plan de course.

Comment va ta main ? -

Pas trop mal. Je n'aime pas donner d'excuse mais c'était très dur à Aragón et à Assen, dès que j'ai mis mon casque, j'ai oublié la douleur et je me suis concentré sur ce que j'avais à faire. Mon plus gros problème est que la main comme le poignet sont encore un peu faibles et ça me gêne sur les changements de direction. La prochaine manche a lieu à Monza, un circuit exigeant, notamment au freinage. Est-ce que tu seras en bonne condition physique ? -

Oui, j'ai déjà couru là-bas blessé ! Ça ira, j'ai encore un peu de temps devant moi et ça devrait mieux aller qu'à Assen. Comment ça se passe avec le team ? Tu as toujours l'air aussi concentré que décontracté. -

Mon team est fantastique et je suis très heureux. J'avais une très bonne équipe chez PTR pour mes deux premières saisons en World Supersport mais je me fais vraiment plaisir sur Yamaha avec Yakhnich Motorsport. Nous nous entendons très bien et nous discutons de beaucoup de choses durant le week-end. Nous sommes contents de ce que nous faisons et je ne pourrais pas rêver d'une meilleure équipe. Nous savons ce que nous voulons, remporter le titre. Nous allons donc continuer à travailler toujours plus dur.

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Nouveau TOMTOM RIDER Ressentez les vibrations, les virages et l'adrénaline de la route sous votre motocyclette. La fonction « Routes sinueuses » vous permet de choisir le parcours comprenant le plus de virages possible, afin d'éviter les routes droites ennuyeuses. Le meilleur système de navigation TomTom qui soit pour les motards. Choisissez les trajets les plus amusants et les plus riches en virage, ou optez pour les itinéraires les plus directs et les plus rapides pour atteindre votre objectif. Élaborez votre propre itinéraire avec Tyre Software. Sur votre ordinateur ou directement sur le RIDER. C'est vous qui décidez de votre chemin. Robuste, le TomTom Rider est simple d'utilisation et résiste aux conditions extrêmes. Vous pouvez profiter de la route sans vous faire de souci. Sacoches ORTLIEB Moto Les sacoches Ortlieb Moto sont des sacoches doubles étanches à l'eau et à la poussière dotées de la fermeture par enroulement plus qu'éprouvée en matériau extrêmement résistant à l'usure et aux pliures. Les sacoches peuvent être utilisées sur de très nombreuses motos. En général, aucun porte-bagage supplémentaire n'est nécessaire. Cependant, l'écart minimal avec l'échappement ne doit pas être inférieur à 10 cm. Afin de garantir une fixation stable, les sacoches ne peuvent être utilisées que par deux. Les larges bandes velcro, les sangles tendeuses et les renforts intérieurs stables permettent de monter ce système de bagages de façon ferme et sûre sur la moto. La coupe symétrique laisse suffisamment de place pour voyager à deux sur une moto.

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Le champion du monde en titre remet sa couronne en jeu cette année encore. Cette fois-ci, le rôle de Valentino Rossi devrait, en théorie servir davantage ses intérêts que l’a fait Ben Spies l’an passé. Le pilote espagnol doit profiter des circuits à l’avantage de Yamaha, se situant plutôt sur la première motié de saison, un challenge relevé avec succès l’an passé qui lui permit de remporter une nouvelle fois ce championnat malgré la fin de saison éblouissante de Dani Pedrosa qui aligna plusieurs succès d’affilée, revenant très rapidement sur son compatriote au classement général du championnat. Son début de saison est encourageant avec 3 podiums dont 1 victoire en trois courses disputées, le majorquin reste donc plus que jamais sur la liste des favoris à sa propre succession en fin de saison. L’as de Tavullia effectue un retour très médiatisé et remarqué chez Yamaha où il retrouve la M1 avec laquelle il a conquis 5 titres mondiaux. Au sein de l’équipe officielle du constructeur d’Iwata, Il Fenomeno retrouve aussi la rivalité vécue en 2009 et 2010 avec Jorge Lorenzo. On sait que Valentino Rossi est un homme de défi et celui-ci semble sans doute le dernier d’une longue et riche carrière pour l’italien. Même si officiellement, les déclarations du Doctor rapportent qu’il souhaite simplement évaluer son niveau réel par rapport à la concurrence et reprendre goût à jouer aux avant-postes de la catégorie dont il est l’idole depuis de nombreuses années, le véritable objectif du pilote est de reconquérir un nouveau titre mondial en catégorie reine. Bien que bonnes, les premières courses de la saison semblent montrer un niveau légèrement en deçà de ses rivaux directs pour le titre mais Vale a souvent frappé là où on ne l’attendait pas … Sur un circuit qui lui a souvent réussi, le 46 aura encore à cœur de briller devant le public français. 28


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Le jockey espagnol comme on a coutume de l’appeler est une nouvelle fois déterminé à remporter enfin ce titre de champion du monde MotoGP qui le fuit maintenant depuis plusieurs années. Après son étincelante fin de saison 2012, Dani Pedrosa a prouvé aux yeux de tous l’étendue de son talent et de son potentiel pour glaner le titre. Seulement depuis ses débuts en catégorie reine, le Catalan a toujours eu un (ou plusieurs obstacles) pour lui barrer la route du titre. D’abord ses coéquipiers (Hayden Champion du Monde en 2006, Casey Stoner lui prenant encore de nombreux points l’an passé), ses adversaires (Valentino Rossi en tête) et les blessures qui n’ont pas épargné le pilote ibérique. Alors selon vous, après sa démonstration en Espagne à Jerez, Pedrosa réitérera-t-il sa performance en France ? Le champion du monde Moto2 en titre ne cesse d’étonner les observateurs et acteurs des grand-prix depuis son arrivée en MotoGP. 1er tour de force, il intègre dès sa première course le Big 4 faisant jeu égal avec Lorenzo, Rossi et Pedrosa. Justement, parlons de son coéquipier Dani Pedrosa que le jeune espagnol se paye le luxe de devancer dès son arrivée sur la scène du MotoGP au GP du Qatar. Quoiqu’il en dise ? Marc Marquez bouleverse les standards de la catégorie et affole les compteurs depuis sa prise en main de la Honda officielle RC 212V. Après un premier podium acquis à sa première course, le jeune prodige espagnol enchaîne avec une victoire MotoGP dès sa seconde course dans la catégorie à Austin aux Etats-Unis. 3 podiums en 3 courses pour lui aussi, Marc Marquez champion du monde dès sa première année de MotoGP, pourquoi pas ?

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UNE NOUVELLE MARSEILLAISE Á DOMICILE ? Le Grand Prix de France 2012 avait été marqué par la magnifique prestation de Louis Rossi en Moto3 qui l’avait emporté sous la pluie après une course toute en maîtrise. Espérons que l’édition 2013 soit tout aussi belle pour nos pilotes tricolores. Avec à nouveau 6 représentants français participant à l’ensemble du championnat, la France possède un important contingent. Cela est notamment rendu possible grâce à la FFM et sa politique de haut niveau qui soutient les meilleurs espoirs et pilotes, dont l’ensemble de nos représentants Moto2 et Moto3. Cette année encore, Randy de Puniet reste l’unique tricolore au sein du Moto GP. Il vise clairement la place de meilleur pilote CRT, notamment face à son coéquipier, l’espagnol Espargaro. Espérons qu’il puisse faire un coup d’éclat devant son public. En Moto2, Johann Zarco a confirmé tout son talent en étant le meilleur rookie de la saison passée. En intégrant le Came IodaRacing Project, il est entré dans l’un des meilleurs teams de cette catégorie et devrait poursuivre son ascension. Il se doit de réaliser une grosse performance au Mans pour confirmer son potentiel et être aux avant-postes. Mike di Meglio est un habitué du plateau Moto2 mais n’a pu bénéficier de la stabilité nécessaire à son épanouissement et sa progression. Le Champion du Monde 125cc 2008 s’est accroché et espérons que 2013 soit son année. Le contingent français du Moto2 est rejoint cette année par Louis Rossi qui passe à l’échelon supérieur et a réalisé un rêve en intégrant le Team Tech-3. Toujours aussi travailleur, le pilote sarthois devra surtout se familiariser avec sa moto suite à ce changement de catégorie. Et enfin en Moto3, l’expérimenté Alexis Masbou réalisait une excellente saison 2012 avant d’être stoppé en plein élan par une grave blessure. Il retrouve petit à petit son niveau et pourrait de nouveau lutter pour les podiums. Autre bon souvenir de 2012 au Mans avec la 8ème place du débutant Alan Techer. Pour cette nouvelle saison, le jeune pilote devra mettre à profit toute l’expérience accumulée pour passer un cap.Comptons sur lui pour marquer ses premiers points cette saison. Et enfin n’oublions pas nos 2 pilotes wild-cards en Moto3, Jules Danilo et Christophe Arciero. Courir un Grand Prix sera forcément un événement exceptionnel pour ces jeunes pilotes.

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MOTO WEBZINE & MOTUL s’associent à l’occasion du Grand Prix de France 2013 pour vous proposer un jeu concours à partir de l’image ci-dessous. A vous d’écrire la légende de cette photo afin de tenter de remporter un assortiment de produits MOTUL. La réponse la plus pertinente sera désignée gagnante du jeu par l’ensemble de la rédaction et son auteur se verra remettre le prix MOTUL mis en jeu. A vos stylos et bonne chance à tous !

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Dani Pedrosa s’est emparé de sa première victoire de l’année en battant Jorge Lorenzo dès le cinquième tour à Jerez de la Frontera. Le Champion du Monde en titre a quant à lui concédé la seconde place à Marc Márquez dans le tout dernier virage de la course, dans lequel le duel entre les deux Espagnols s’est conclu sur un contact.

Au pied du podium au Qatar puis deuxième au Texas, Dani Pedrosa a enfin renoué la victoire et l’a fait avec la manière. Très bien parti de la seconde position, le Catalan a été repris par Jorge Lorenzo dès le second virage et a suivi son rival jusqu’au cinquième tour avant de repasser en tête et d’imprimer un rythme infernal. Le vice-Champion comptait plus d’une seconde et demie d’avance au dixième tour et est resté intouchable pour les dix-sept suivants. Contraint à admettre la supériorité de Pedrosa beaucoup plus tôt qu’il ne l’espérait, Lorenzo est temporairement resté seul en seconde position avant de se retrouver sous les assauts de Marc Márquez, qui était aussi en première ligne, sur la seconde partie de la course. Le Champion du Monde en titre a parfaitement su fermer toutes les portes à son jeune rival, sauf celle du dernier virage, qui porte désormais son nom et dans lequel Márquez s’est glissé à l’intérieur en forçant Lorenzo au contact. La manoeuvre n’a certainement pas plu à ce dernier, qui descend à la troisième place du

du dernier virage, qui porte désormais son nom et dans lequel Márquez s’est glissé à l’intérieur en forçant Lorenzo au contact. La manœuvre n’a certainement pas plu à ce dernier, qui descend à la troisième place du classement général, avec quatre points de retard sur Márquez et un seul sur Pedrosa. Valentino Rossi n’a jamais eu l’occasion de se joindre aux festivités bien qu’il soit brièvement passé devant Márquez dans le premier tour et a fini en quatrième position, à huit secondes de Pedrosa et avec près de quatre secondes d’avance sur Cal Crutchlow. Le Britannique avait tenté de suivre l’Italien en début d’épreuve mais a vite perdu du terrain et a ensuite remporté son duel avec Álvaro Bautista pour la cinquième place. Nicky Hayden et Andrea Dovizioso ont fini loin derrière, aux septième et huitième places, tandis qu’Aleix Espargaró, neuvième, était le premier CRT à l’arrivée mais a surtout été un sérieux adversaire pour Dovizioso. Bradley Smith complétait le Top 10 devant Michele Pirro et Héctor Barberá, qui n’a pas réussi à maintenir l’excellente forme de son début de week-end. Randy de Puniet a de son côté abandonné suite à une chute survenue dès le troisième tour. peu après celle de Yonny Hernández (Avintia Blusens) 38 et juste avant celles d’Andrea Iannone (Energy T.I. Pramac Racing) et de Stefan Bradl (LCR Honda).


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Qualifié en pole position pour la première fois de sa carrière en Grand Prix, Esteve Rabat a conclu son week-end parfait en Espagne en décrochant sa toute première victoire après s’être échappé devant Scott Redding et Takaaki Nakagami, qui a concédé la troisième place à Pol Espargaró dans l’avant-dernier tour.

L’Espagnol Esteve Rabat s’est imposé en course pour la première fois d’une carrière en Grand Prix entamée en 2005 après avoir dominé l’intégralité du week-end à Jerez de la Frontera. Déjà présent sur le podium au Texas, lors de la course précédente, le Barcelonais avait été le plus rapide lors des essais libres et des qualifications et a été tout aussi impressionnant en course. Après avoir essayé de suivre le rythme imposé par le Catalan dès le départ, Scott Redding et Takaaki Nakagami n’ont pas tardé à se retrouver isolés aux deuxième et troisième positions, si bien que le podium semblait déjà figé à la mi-course. Alors que l’habituel spectacle proposé par le Moto2 se faisait attendre, Pol Espargaró, parti quatrième, a tant bien que mal réussi à revenir sur Nakagami pour une superbe bagarre de fin de course. Le vice-Champion du Monde a privé le Japonais de la troisième place dans l’avant-dernier tour tandis que Rabat s’imposait sans surprise, avec plus de quatre

course. Le vice-Champion du Monde a privé le Japonais de la troisième place dans l’avant-dernier tour tandis que Rabat s’imposait sans surprise, avec plus de quatre secondes d’avance sur Redding et plus de sept sur Espargaró et Nakagami. A plus de 11 secondes du vainqueur, Nico Terol a pris la cinquième place, devant un excellent Xavier Siméon, sixième sur la grille comme à l’arrivée, et qui signait son meilleur résultat en Grand Prix depuis ses débuts en Moto2 en 2010. Jordi Torres, Dominique Aegerter, Toni Elías et Marcel Schrötter complétaient le Top 10 à l’arrivée. Les mentions spéciales reviennent à Tom Lüthi et à Johann Zarco. Le Suisse a réussi à prendre la onzième place de sa première course de l’année alors qu’il avait manqué les épreuves de Losail et d’Austin en raison de ses multiples fractures du bras droit. Zarco a de son côté, après une catastrophique qualification en 30ème position, fait preuve d’une remarquable combativité pour remonter jusqu’à la treizième place et s’assurer de continuer à marquer des points après avoir fini douzième au Qatar puis sixième au Texas. Mike Di Meglio (JiR Moto2) et Louis Rossi (Tech339 Racing) ont quant à eux fini aux 20ème et 24ème positions.

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Maverick Viñales a remporté sa première victoire de la saison dans une course interrompue dès le 17ème tour en raison de la lourde chute du Français Alan Techer. Luis Salom et Jonas Folger complètent le podium.

La course Moto3 du Grand Prix bwin d’Espagne a, comme celle d’Austin, été interrompue par drapeau rouge mais n’a pas été relancée puisque les pilotes avaient déjà couvert les deux tiers de la distance prévue lorsque l’incident s’est produit. Le Français Alan Techer (CIP Moto3) a violemment chuté dans le 17ème des 23 tours prévus et avait initialement perdu connaissance. Transporté en civière et conscient à son arrivée au Centre Médical, Techer pouvait bouger bras et jambes suite aux premiers examens médicaux, qui écartent une éventuelle blessure à la colonne vertébrale. Souffrant d’une commotion cérébrale, le Français ne se rappelait pas de sa chute mais pourra quitter l'hôpital en fin de journée. Maverick Viñales (Team Calvo) a ainsi été déclaré vainqueur puisque l’Espagnol était en tête avant l’interruption de la course, juste devant un Luis Salom (Red Bull KTM Ajo) logiquement très déçu d’avoir été coupé dans son offensive pour la victoire. Distancé après

l’interruption de la course, juste devant un Luis Salom logiquement très déçu d’avoir été coupé dans son offensive pour la victoire. Distancé après avoir couru dans le groupe de tête en compagnie de Viñales, Salom et Álex Rins, qui était en pole et avait abandonné sur une chute dans le dixième tour, Jonas Folger a pris la troisième place et montait donc sur le podium pour la première fois de l’année. La troisième manche de la saison 2013 a été ponctuée par beaucoup d’autres chutes dont celles d’Álex Márquez à la fin du premier tour, un accrochage entre Jack Miller et Miguel Oliveira peu avant la mi-course, ainsi que celles de Niccolò Antonelli et de la coéquipière de Viñales, Ana Carrasco. Grâce à cette première victoire cette année, qui fait suite à deux secondes places, Viñales prend les commandes du Championnat du Monde Moto3 avec un total de 65 points et quatre longueurs d’avance sur Salom. Rins chute à la troisième place suite à son abandon et dispose de 41 points, soit un de plus que Folger. 40


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En pole position à Assen, Tom Sykes a largement dominé la première course de la journée pour remporter la sixième victoire de sa carrière, sa première cette année. Bien plus rapide que ses concurrents, le pilote du Kawasaki Racing Team a creusé l'écart dès les premiers tours et est resté seul, isolé en première position, jusqu'à la ligne d'arrivée. Le Britannique offrait ainsi à Kawasaki leur première victoire depuis celle que Chris Walker avait remportée sept ans plus tôt, en 2006, en Course 1 sur le circuit néerlandais. Jonathan Rea s'est emparé de la deuxième place en doublant Sylvain Guintoli dans le dernier tour, dans le virage n°13. Eugene Laverty était lui aussi en lice pour la seconde place mais a dû se contenter de suivre Rea et Guintoli en fin de course. Cinquième sur la grille, Loris Baz a conservé sa position face à Davide Giugliano, très compétitif sur les premiers tours mais finalement incapable de tenir le rythme des leaders sur l'ensemble de l'épreuve. Chaz Davies n'a pas eu de chance et est tombé dès le tour de chauffe, dans un incident qui a contraint le team BMW à réparer son S 1000 RR en urgence afin le Gallois puisse prendre le départ de la course, de la dernière position. Davies est tout de même parvenu à remonter jusqu'à la septième place, pour finir devant Jules Cluzel (FIXI Crescent Suzuki), tandis que Marco Melandri a été victime d'un problème technique sur le tour de chauffe et a été contraint à l'abandon avant même le départ de l'épreuve.

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La seconde course de la troisième manche du Championnat du Monde ENI FIM Superbike 2013 a été marquée par un duel serré entre Tom Sykes, qui venait de s'imposer dans la première course, et Eugene Laverty, parvenu à suivre le n°66 dans sa nouvelle tentative d'échappée. Sykes s'est maintenu en tête jusqu'au 19ème tour, dans lequel Laverty s'est enfin décidé à passer à l'attaque et à doubler le Britannique dans le virage n°6. Sykes est néanmoins resté dans la roue de l'Irlandais jusqu'au bout et a réalisé une belle attaque dans la dernière chicane pour franchir la ligne d'arrivée aux côtés de son rival. Laverty a cependant été déclaré vainqueur pour une avance de 0.089s et remportait la cinquième victoire de sa carrière, sa deuxième de l'année suite à celle de Phillip Island. En pleine forme, Loris Baz est parvenu à s'emparer de la troisième place puis à la défendre face à Jonathan Rea, qui terminait sur une note positive un week-end difficile pour le Pata Honda World Superbike Team. Chaz Davies et Sylvain Guintoli n'ont de leur côté pas été au niveau qu'ils espéraient et ont respectivement fini cinquième et sixième.

Dernier sur la grille, Leon Camier s'est courageusement battu pour prendre la septième place tandis que son coéquipier Jules Cluzel a été forcé à abandonner par un problème technique survenu dans le 16ème tour. Très bien parti, Marco Melandri a eu beaucoup de mal en course et a fini huitième, devant Michel Fabrizio et Carlos Checa. Davide Giugliano a manqué de chance et a chuté dans le virage n°2 dès le sixième tour, alors qu'il occupait la troisième place. L'Italien s'en est sorti indemne, contrairement à son Aprilia RSV4 qui a pris feu suite à une fuite de carburant. 42 45


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Après tous les deux avoir connu la déception à Aragón, Sam Lowes et Kenan Sofuoglu, le Champion en titre, étaient de retour en tête du peloton Supersport à Assen, où ils se sont battus en duel pour la victoire. Les deux pilotes sont passés devant chacun leur tour sur les 21 tours de l'épreuve mais leur duel ne s'est vraiment animé qu'à partir du dernier tour. Passé devant Lowes dans la ligne droite qui mène au virage n°6, Sofuoglu a finalement été battu par le Britannique dans la dernière chicane. Fabien Foret, le leader du Championnat, a pris une importante troisième place malgré les sept secondes qui le séparaient du duo de tête. Bien parti pour rattraper Lowes et Sofuoglu à la mi-course, le Français est finalement resté à distance de la lutte pour la victoire tandis que Michael van der Mark est parvenu à remonter jusqu'à la quatrième place après un mauvais départ en onzième position. Florian Marino, qui remplaçait David Salom, s'est classé cinquième devant Roberto Rolfo, qui signait son meilleur résultat depuis le début de l'année, et Jack Kennedy.

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Gautier Paulin, pilote officiel Kawasaki, a glané à Agueda au Portugal son deuxième succès consécutif dans le Championnat du Monde FIM de Motocross MX1. Plein de confiance après sa victoire deux semaines plus tôt en Bulgarie, le Français de 23 ans a dépassé le champion en titre et leader actuel du championnat Antonio Cairoli. Afin d’assurer la victoire finale de ce Grand-Prix, Gautier s’est employé à finir à une solide deuxième place dans la deuxième course du jour. Le résultat renforce sa position au classement du championnat du monde dont il est maintenant le dauphin suite à cette étape portugaise, réduisant son écart avec Antonio Cairoli à 38 points alors qu’il reste encore onze week-ends de course à venir. Tommy Searle continue aussi d'impressionner. L'Anglais a défié la douleur d'une blessure au doigt contractée au début de la première manche du Grand-Prix du Portugal, une performance de haut niveau lui permettant de prendre une méritante quatrième place dans la deuxième manche de ce grand prix. A l’image de Gautier Paulin, ce résultat renforce également son classement au championnat duquel il rentre dans le Top 6.

Voici la réaction de Gautier Paulin, vainqueur du Grand-Prix: "Je suis ravi de cette victoire en GP, surtout après la grande bataille dans la première manche avec Antonio. Lui aussi voulait gagner et nous avons tous deux pris beaucoup de plaisir, mais j'ai réussi à le passer pour rester devant. C'est génial de gagner deux courses d’affilée, c'est la première fois de ma carrière que ça m’arrive et je tiens à remercier toutes les personnes et partenaires qui sont derrière moi. J'ai eu un bon feeling sur la moto durant le week-end, et maintenant nous devons continuer à travailler pour rester à l'avant étant donné les onze autres courses restantes au calendrier du championnat " 44

Voici la réaction de Gautier Paulin, vainqueur du Grand-Prix: "Jje suis ravi de cette victoire en GP, surtout


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Ce Bol était-il à moitié plein ou à moitié vide ? La coupe était-elle pleine jusqu’à la lie ou modérément remplie ? La réponse, ce sont les organisateurs eux-mêmes qui nous l’ont apporté : 40.000 spectateurs soit 5.000 de moins que l’an passé, mais puisque nous faisons allusion aux boissons je préfère pour ma part boire moins avec plus de qualité que boire à outrance un mauvais vin. Il en fut de même pour ce 77ème Bol d’Or, les motards présents étaient certes moins nombreux mais de bien meilleure qualité. Durant ces 24 heures, nous n’avons cessé de déambuler dans l’enceinte du circuit et pas un seul type n’est venu nous agresser ou nous provoquer comme c’était devenu l’habitude, la nuit nous n’avons entendu que le bruit des motos de course qui en décousaient sur la piste et c’est tant mieux, que ceux et celles qui cherchent bastons et saouleries se retournent vers les bals populaires ou les fêtes de la bière. Ce retour aux fondamentaux, à savoir la course moto, est une lueur d’espoir pour le futur de l’épreuve et l’attitude des organisateurs a été courageuse, certes leur audience a baissé et restera certainement encore un peu faible un ou deux ans mais l’affluence d’un bon public sera obligatoirement au rendez-vous dans les années à venir. Les propos d’avant-course

Gil Stafler, team-manager SRC Kawasaki, 1 er sur la grille de départ et vainqueur 2012 du Bol d’Or « Le travail a été compliqué cet hiver avec le départ de Julien Da Costa que nous n’avions pas prévu. Il a fallu chercher ailleurs, dans la filière Kawasaki qui nous a fourni deux jeunes pilotes. Cela a été long à se mettre en place mais, après ces qualifications, je suis très fier de mes jeunes pilotes avec une équipe de 23 ans de moyenne d’âge. Mon travail est un peu différent, au niveau de la gestion humaine. Mais même s’ils sont jeunes, Loris Baz et Jérémy Guarnoni ont déjà une sacrée expérience et je leur fais confiance. Les qualifications reflètent le travail du team et des pilotes. Mais nous savons que la course sera une toute autre chose. » Grégory Leblanc, pilote SRC Kawasaki « Nous allons donner le meilleur pour gagner cette course. La Kawasaki a subi de légères modifications depuis l’année dernière mais c’est à peu près la même moto. La grosse différence, ce sont les nouveaux pneus Pirelli de 17 pouces. La moto marche bien et je reste confiant pour la course. » Loris Baz, pilote SRC Kawasaki 46 « Le passage du Superbike à l’Endurance demande toujours un temps d’adaptation mais je pense que nous pouvons gagner cette course. Je connais très


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Loris Baz, pilote SRC Kawasaki « Le passage du Superbike à l’Endurance demande toujours un temps d’adaptation mais je pense que nous pouvons gagner cette course. Je connais très bien la Kawasaki, il a juste fallu trouver une bonne position sur la moto parce que je suis plus grand que mes deux coéquipiers. Mais avec de petites modifications, nous avons trouvé la solution durant les essais pré Bol. » Jérémy Guarnoni, pilote SRC Kawasaki « L’endurance me plaît beaucoup, elle m’apporte de l’expérience, surtout au niveau de la régularité. Nous sommes très motivés pour faire un bon résultat cette année. Je suis un peu déçu de ne pas être passé sous les 1’40 pendant les qualifications, c’est une petite contrariété. Je sais que j’étais capable de le faire. Je ne suis pas habitué aux pneus qualifs. Je suis content que l’on ait eu la pole mais un peu embêté de ne pas avoir fait aussi bien que mes coéquipiers. » Vincent Philippe, pilote SERT, deuxième sur la grille de départ « Je me suis fait une frayeur pendant la première séance d’essais qualificatifs. J’ai essayé un nouveau pneu pour tenter de réaliser 1’39.000 mais ça n’a pas fonctionné. J’ai été plus sage sur le reste de la séance. On a eu du mal à descendre les chronos et nous sommes un peu déçus Nous serons très bien en conditions de course. Nous avons quand même fait de meilleurs chronos que l’année dernière. Nous espérons remettre les pendules à l’heure pendant la course. Ma huitième victoire personnelle, j’y pense beaucoup mais je vais déjà essayer d’aller au bout des 24 heures, ce que je n’ai pas pu faire l’an dernier. Mais ce serait sympa d’être le seul à huit victoires. » Anthony Delhalle, pilote SERT « Il n’y a pas eu de grosse évolution sur la moto. Nous sommes concentrés sur la course de demain. Je ne suis pas dans mon élément pendant les essais. J’ai tenté des choses mais ce n’est pas toujours passé. » Julien Da Costa, pilote SERT « Nous avons travaillé sur la moto en configuration de course. J’ai personnellement encore des choses à découvrir dessus. » 47


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Christophe Guyot, team-manager du GMT 94, troisième sur la grille de départ « Nous ne sommes pas du tout déçus des qualifications. Nous n’avons fait aucune faute. Nous étions dans les meilleures dispositions possibles. La semaine a été bonne et l’homogénéité des trois pilotes est parfaite. » David Checa, pilote du GMT 94 « Nous sommes en progression par rapport à l’année dernière. La moto a évolué, notamment au niveau de l’électronique. Mais on manque de roulage. Nous sommes confiants parce que nous allons plus vite cette année. La moto marche bien et mes coéquipiers aussi. » Kenny Foray, pilote GMT 94 « L’électronique nous facilite la vie. Je suis content d’aller plus vite que l’année dernière. J’aurai préféré aller encore plus vite mais je n’ai pas voulu forcer. Nous avons une bonne moto et un bon équipage, nous sommes optimistes. » Matthieu Lagrive, pilote du GMT 94 « Tout va bien pour nous. Je suis resté longtemps sans rouler à cause d’une blessure. La motivation est là et nous sommes en forme. On va essayer de mener la vie dure aux deux équipes qui nous précèdent sur la grille de départ. »

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A 15 heures, c’est Vincent Philippe qui fait le hole shot, bien décidé à accrocher une huitième victoire individuelle à son palmarès. Départ moyen de David Checa sur la Yamaha GMT 94 ainsi que de la BMW qui pointe seulement à la neuvième place au premier passage sur la ligne droite des stands. Après un quart d’heure de course, Grégory Leblanc nous gratifie d’un 1’40.663 réalisant ainsi le meilleur tour en course, le jeune équipage a les dents longues et compte bien faire souffrir ses concurrents ! Après seulement quinze minutes de course, la Suzuki n°1 et la Kawasaki n°11 commencent déjà à creuser l’écart. Vers 15h30, la moto des Sapeurs-Pompiers chute avec Lucas De Carolis à son guidon alors qu’ils étaient huitièmes. Toujours à la même heure, les ennuis commencent pour le team Motors Events avec la chute de la 211. Quelques minutes plus tard, la pluie fait son apparition et les chronos s’allongent. A 17h00, le trio de tête est alors composé de la Kawasaki SRC, suivie de la Suzuki du SERT et de la Yamaha du GMT 94. Une heure plus tard, la lutte est âpre en tête et c’est la Yamaha GMT 94 qui pointe à la seconde place. Dans cette lutte, Anthony Delhalle chute, reléguant ainsi la Suzuki à la 13ème place. Une demi-heure, c’est au tour de Vincent Philippe d’aller au tapis entraînant la sortie du Safety Car. Vincent est sonné après avoir tapé le mir à plus de 200 km/h. Touché à la hanche, au genou et à la cheville, Vincent nous fait peur, il est choqué. Il réussira quand même à rejoindre son stand avec sa moto mais il n’est pas très frais ! La Suzuki repart alors en 33 ème position. A presque 20h, Kenny Foray sur la Yamaha prend

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A presque 20h, Kenny Foray sur la Yamaha prend la tête de l’épreuve. A 20h30, Karl Muggeridge chute au guidon de la BMW n°99 contrainte à l’abandon une demi-heure plus tard. A 20h55, la Kawasaki prend la tête de ce 77 ème Bol d’Or pour ne plus la quitter. A 22h00, sans faire de vague mais roulant à un bon rythme et avec régularité, la Yamaha du YART s’installe à la troisième place du classement général. A 2h00 du matin la moto du team des SapeursPompiers jette l’éponge sur chute avec de surcroît un pilote blessé. Tout ça nous amène dans la matinée… 9h45, première alerte pour la Yamaha du GMT 94. Un capteur d’arbre à cales a brûlé, l’équipe d’abord trompée par de la fumée se creuse la tête pour trouver le vrai problème. Après avoir cédé sa deuxième place à la Suzuki, la Yamaha GMT 94 repart à la troisième place. Finalement, la Suzuki n°1 du SERT et la Yamaha 94 perdront respectivement une place laissant la moto de Christophe Guyot au pied du podium. Nul doute que ce capteur cramé au petit matin laissera un gout amer aux gens de Yamaha Motor France qui souhaitaient offrir un podium, voire une victoire, au regretté J.C.O. En définitive, l’équipage de la Kawasaki numéro 11 dont la moyenne d’âge est de 23 ans a démontré toute sa maturité dans ce genre d’épreuve, aidé en cela par Gilles Stafler qui a su canaliser toute la fougue et le talent de ses pilotes

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Une journée ensoleillée, un peu fraiche, un public venu plus nombreux que l’an passé (+6,62% avec 5 333 personnes) des courses grandioses et ultra serrées dans bon nombre de catégories sont les éléments de la réussite de ce week-end « nouvelle formule » inaugurée avec succès par le MC Armagnac Bigorre. Même si des favoris commencent à se dessiner ici et là, le championnat est encore long et rien n’est bien évidemment joué. Retour sur la journée de Dimanche. Superbike Le premier week-end de course complet a tourné à l’avantage de Grégory Leblanc qui signe un doublé tandis que son adversaire direct, Julien Da Costa, part à la faute en seconde manche. Etienne Masson et Axel Maurin confirment leurs présences dans le top 5 alors qu’ils découvrent la catégorie. David Muscat profite du passage du FSBK dans son « jardin » pour renouer avec le podium.

Avant la fin du 3ème tour, Da Costa part à la faute et ne peut repartir. Guillaume Dietrich et Thomas Metro manquent également à l’appel après un accrochage qui a mis les deux pilotes au tapis. Les positions du duo de tête se figent. Pour accéder au podium, Axel Maurin et David Muscat sont à la lutte et se doublent à de multiples reprises. Dans l’avant dernier tour, Muscat porte une attaque décisive et accède à son premier podium de l’année. Au classement provisoire, Grégory Leblanc repart du Gers seul en tête avec 70 points devant Etienne Masson (52 points) et Julien Da Costa (50 points).

La Course : Grégory Leblanc s’impose pour la seconde fois ce week-end après une course en solitaire de 14 tours sur 17. Si Julien Da Costa prend le meilleur départ devant son coéquipier Etienne Masson et devant Grégory Leblanc. Ce dernier double Masson avant la fin du premier tour et prend les commandes de la course au tour suivant.

Avant la fin du 3ème tour, Da Costa part à la faute et ne peut repartir. Guillaume Dietrich et Thomas Metro manquent également à l’appel après un accrochage qui a

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Supersport Mathieu Ginès était bien parti pour faire un doublé ce week-end mais sa course s’est résumée à 12 tours en tête et une chute. Lucas Mahias n’a pas eu de chance et n’a pas pu prendre part à la course suite à un problème mécanique sur sa moto. Pour bien figurer sur cette seconde course où il y a eu un grand nombre de chutes, il fallait rester concentré jusqu’au bout. Thibaut Bertin sort son épingle du jeu en remportant sa première victoire dans cette catégorie devant David Perret et Rémi Echard pour un podium inédit. La Course : La course des Supersport a connu une fin à multiples rebondissements. Au départ, suite à un incident mécanique, Lucas Mahias n’a pas pu prendre le départ. Thibaut Bertin boucle le premier tour en tête suivi de Mathieu Ginès et Nicolas Salchaud. Au 3ème tour, Nicolas Salchaud chute mais parvient à repartir en dernière position. Ginès mène la danse et creuse un écart de plus de 4 secondes sur le duo Bertin / Debise qui s’échangent régulièrement leurs places. Au 12ème tour, Mathieu Ginès part à la faute. Puis David Perret alors qu’il était 4ème devant Remi Echard. Enfin Debise chute à son tour. Le drapeau rouge est sorti par la direction de course et stoppe la course alors que les premiers pilotes rentraient dans leur 14ème tour. Dans ces cas là, le règlement prévoit de prendre le dernier tour complet et de classer tous les pilotes actifs dans la course. Le classement donne après vérification Thibaut Bertin, David Perret et Rémi Echard sur les marches du podium. Au classement provisoire, Nicolas Salchaud mène avec 45 points devant David Perret et ses 45 points et Thibaut Bertin et Lucas Mahias et leurs 36 points. Moto3

La visite d’Alan Techer au sein du Challenge de l’Avenir FFM a démontré durant tout le week-end qu’avec du matériel standard on pouvait aller se battre pour la victoire. A l’issu d’un magnifique duel avec Christophe Arciero, le pilote de Grands Prix monte sur la plus haute marche du podium. Maximilien Bau, malgré son très jeune âge (14 ans) termine son superbe week-end avec un podium scratch. La Course : Alan Techer et Christophe Arciero nous ont offert un festival durant les 11 tours de course. Le pilote de Grand Prix au guidon d’une Moto3 du Challenge de l’Avenir FFM a su trouver des solutions pour contrer Christophe Arciero et sa moto plus puissante. Derrière, la bagarre entre les « petits jeunes » du challenge de l’avenir a tourné à l’avantage de Maximilien Bau devant Karl Croix et Martin Renaudin. Au classement provisoire du championnat, Christophe Arciero accentue sa position de leader avec 65 points face à Alan Techer (45 points) qui ne fera pas d’autre course, et face à Karl Croix et ses 40 points.

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Pirelli 600 Belle bagarre à 4 puis à 3 pour la distribution des places sur le podium. Morgan Berchet s’affirme comme l’homme à battre avec sa 3ème victoire de rang face à une meute d’acharnés menée par Hugo Clere et Pierre Texier. Si Berchet s’est montré intraitable, le reste du podium est resté incertain jusqu’au baisser du drapeau à damiers. La Course : Morgan Berchet remporte une nouvelle victoire sous le soleil de Nogaro. Hugo Clere a une fois de plus fait un très bon début de course mais doit s’incliner face à la supériorité de Berchet qui creuse un écart de près de 2 secondes à partir de la mi-course. Clere mène le groupe de chasse mais a fort à faire pour contenir Maxime Cudeville, Kevin Meco et Thibaut Gourin dans le début de la course. Mal parti (9ème au premier tour) Pierre Texier effectue une remontée incroyable. Au fil des tours il remonte un à un ses adversaires. Au 10ème tour il rentre dans le top 3 et deux tours plus tard il est en mesure de prendre une place supplémentaire. Clere résiste et franchit la ligne d’arrivée en seconde position. Au classement provisoire, Morgan Berchet et son parcours sans faute caracole en tête avec 75 points. Derrière on retrouve Hugo Clere avec 53 points et Pierre Texier avec 43 points. European Bikes Trolard fait plus que sauver les meubles suite à un petit souci technique et la casse de son sélecteur. Classé second dernière le jeune Adrien Protat qui s’est fait remarquer ce week-end, Nicolas Trolard repart du Gers en tête du classement provisoire. David Roux a fait forte impression aussi en accédant au podium en seconde manche alors que c’est son premier week-end de course. La Course : Adrien Protat, après un bon départ et après avoir doublé Bruno Paita dans le second tour s’envole pour un cavalier seul de 12 tours. Handicapé par un sélecteur cassé, Nicolas Trolard réussit l’exploit de finir sur la seconde marche du podium après avoir réussi à se débarrasser de David Roux et de Paita. Roux complète le podium pour son premier week-end de course devant Ludovic Baudry et Laurent Aymonin. Au classement provisoire, Nicolas Trolard mène les débats avec 65 points devant Adrien Protat (50 points) et Fred Viale (38 points) qui sauve les meubles malgré un weekend en demi-teinte. Le championnat de France Superbike fera étape pour sa 3ème manche dans le poitevin sur le circuit du Val de Vienne au Vigeant les 24, 25 et 26 mai prochains.

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Moto Webzine vous propose de retrouver ce mois-ci Steffie NAUD, pilote cette année en Coupe de France European Bikes au guidon d’une Aprilia RSV4 APRC. Cet article est publié à titre informatif et a pour seul but le partage de l’expérience et du vécu des pilotes qui répondront à notre invitation. Ces informations ne revêtent en aucun cas une quelconque forme de conseil et n’engage que son auteur qui fait généreusement part de ses impressions personnelles. C’est mon terrain de jeu, je le connais presque comme ma poche, et je trouve que c’est un circuit où il y a toujours quelque chose à travailler et à essayer. Le bitume est parfait, un vrai billard et la piste est toujours propre. Mon meilleur souvenir sur le circuit d’Issoire, c’est en 2006, ma première saison en compétition sur une 125 CBR Honda 4tps. Je voulais absolument rouler alors qu’il grêlait… Finalement je n’ai fait que 5 virages et j’ai chuté au 6ème… mais je m’en rappellerai toujours !! Je n’ai pas de mauvais souvenirs sur ce tracé, si ce n’est parfois quelques insatisfactions de mon travail, rien de grave. J’aime la piste en elle-même, avec une partie très sens, il manque des dégagements plus sécurisant ; tel que des bacs à graviers. Le circuit d’Issoire reste un « petit » circuit Français mais qui est vraiment plaisant à rouler, l’ambiance y est

technique et une autre très rapide. Néanmoins, à mon sens, il manque des dégagements plus sécurisant ; tel que des bacs à graviers. Le circuit d’Issoire reste un « petit » circuit Français mais qui est vraiment plaisant à rouler, l’ambiance y est toujours très bonne avec un personnel intéressé, le tout dans un état d’esprit très familial. Mon meilleur temps actuel à Issoire est de 1’04’01 en Aprilia RSV4 APRC, possibilité d’améliorer avec des une

bonne monte pneumatique, tandis que sur le mouillé, pas encore de chrono établi. Dès la sortie des stands on arrive directement dans le « gauche rapide » du circuit afin de se lancer pour un tour de chauffe. 54


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C’est parti on part de la grande ligne droite, plate, large et a vue pour arriver sur un freinage où il n’est pas évident de trouver le bon repère car s’en suit une entrée de virage à droite très rapide qui se referme progressivement. Mon repère est juste après le 150m (c’est pas top mais c’est chaud quand même)… je passe de 6ème en 4ème vitesse depuis toujours, mais après avoir changé de monture, je passe maintenant ce virage en 3ème avec le V4 de l’Aprilia. Je rentre sur les freins et les relâche progressivement en arrivant au premier point de corde, avant d’élargir au maximum pour revenir prendre un point de corde final où on prévoit une remise des gaz très tôt qui conditionne un petit bout de ligne droite (devant les stands)….4ème rapport et maintenant, ça rentre « à fond » ! C’est mon gros point faible de ce circuit, j’ai vraiment du mal à rentrer vite à cet endroit-là et je perds énormément de temps. Il ne faut pas couper la ligne blanche au sol pour avoir la trajectoire parfaite, bien garder la corde pour être bien placé dans le double droite qui suit. Double droite dans lequel ne se dessine qu’une seule trajectoire avec un vrai déhanchement dans le premier seulement. Il y a un léger devers entre les deux où il faut faire très attention car il correspond exactement à la grosse remise des gaz qui termine ce double droite et qui mène directement au « pif paf ». On est encore un peu anglé à droite à la prise de frein, ce qui engendre souvent un balayement de l’arrière qui peut parfois déstabiliser. Freinage fort mais court, rétrogradage en 3ème, entrée très tardive dans le pif à gauche puis on relève fort la moto en s’aidant d’une accélération pour passer le paf ; un peu comme un simple bout droit. La roue avant se déleste un peu mais ce n’est pas gênant. Grosse accélération qui mène au virage souvent appelé « le rond-point » qui rentre assez vite (en 3ème) mais avec plusieurs trajectoires possible. Il y a une phase neutre très minime et une remise de gaz anticipée et franche qui conditionne encore

rentre assez vite (en 3ème) mais avec plusieurs trajectoires possible. Il y a une phase neutre très minime et une remise de gaz anticipée et franche qui conditionne encore un léger bout droit menant au virage le plus technique du circuit. Nouveau freinage tardif qui m’engendre souvent une roue avant façon stoppie, difficile à éliminer. Je rentre en 3ème le plus tard possible dedans en y inscrivant balancer la moto franchement. Je porte alors mon regard bien à la corde pour aider la moto à tourner. A ce moment, il est nécessaire de bien rester au point de corde pour ensuite déclencher le gauche au bon moment et gagner ainsi un max d’accélération qui nous ramène à la grande ligne droite . La piste est très large et permet vraiment une très forte accélération assez tôt sans risque de s’élargir de trop (même si on ressort souvent sur le vibreur…) Ça va ? Vous êtes encore vivant ? …. Rien qu’en me relisant je suis en apnée, à fond dans mon tour chrono !! :) GazzZZZZZ PHENIX #119

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