Moto Webzine

Page 1

m

INTERVIEW

ESSAI LECTEUR

RALLYE

SPORT

1


m

AVANT L’ÂGE, C’EST PAS L’ÂGE !

Il y a actuellement un virus qui courre dans toutes les fédérations sportives de la planète : le « Jeunissme », mais comme nous sommes sectaires nous nous intéressons donc uniquement au monde qui nous passionne : celui de la Moto. Pour préparer les futurs champions de demain, à l’instar de ce qui se fait outre-Atlantique, on commence à faire courir les enfants sur des minimotos à l’âge de quatre ans afin qu’ils soient prêts à rentrer en GP à 16 ans. Ils ont d’ailleurs fière allure sur les podiums du haut de leur 1m40, le casque d’une main, le dernier biberon que leur mère leur a préparé de l’autre. Si nous ne trouvons plus de sponsors intéressés par notre sport, ce n’est pas la faute des annonceurs mais plutôt de nous qui cherchons des partenaires non concernés, oublions les alcools, cigarettiers, banques, assurances … nous devons chasser sur d’autres terres : marques de couche culotte, lait 1° âge , crème anti-acné… et là nous serons en adéquation avec nos pilotes. Il serait opportun de créer des circuits dans les crèches où seul le premier aurait droit de manger son petit pot, les autres « poireaux » n’auront qu’à le regarder. Trêve de plaisanterie, déontologiquement pour la moto comme pour les autres sports à risque il serait bien de ne pas vouloir jouer les apprentis sorciers car ceux qui ont vu le film de Disney savent comment cela peut tourner !

JEF

2


m

N°6 avril-mai 2012

EDITO

P2 P 18

BOUTIQUE

ACTUALITES

P4

RALLYE

P 10

MYTHIC RALLY Une fantastique aventure humaine

ESSAI LECTEUR

P 11

P 19

CAL CRUTCHLOW Pilote Championnat du Monde MotoGP DOMINIQUE MELIAND Team Manager du SERT champion du Monde d’Endurance 2011 MIKE DI MEGLIO Entretien privé : Analyses, opinions, ambitions …

REPORTAGE

DOSSIER

P 20

Bol d’Or 2012 En vert et contre tous !

ZX-10 R Bienvenue dans l’Antre des Pistardes

INTERVIEWS

Sélection de produits Dafy-Moto

SPORT

P 28

Money is Money ! Le GP du Portugal en chiffres … Confidences de Pilotes MotoGP Mike di Meglio revient sur sa chute de Jerez Grid Girls MotoGP FSBK Reportage complet sur la course de Nogaro

P 37

AGENDA

P 35

DAKAR 2012 - Le parcours étape par étape e Classement Général Comité -deLrédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST Rédacteur en Chef : François MICHEL Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL, Patrice AUBERT Infographiste – Webmaster : Sébastien FOREST

E-mail : contact@motowebzine.fr Site : www.motowebzine.fr Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM

3


m

L'ancien pilote de WSB et multiple vainqueur, Rubens Xaus a fait une apparition lors de l'édition 2012 du Motor Park Exhibition à Moscou, qui a eu lieu au début du mois d'avril. Très populaire, l'Espagnol, qui après avoir quitté le Championnat du Monde Superbike pour occuper le rôle de de Team Manager pour le département recherche et développement du constructeur de Rimini, Bimota, était présent sur le stand du magazine Motoreview, un mensuel russe, avec la Yamaha R6 de l'équipe Yakhnich Motorsport WSS deVladimir Leonov, sur laquelle le talentueux russe a récemment signé une sixième place à Imola. Yakhnich Motorsport est le promoteur général de la manche de World Superbike en Russie, dont la première édition aura lieu du 24 au 26 août sur le circuit de Moscow Raceway. Ruben Xaus a été surpris par le nombre de spectateurs lors de l'exposition, et a passé beaucoup de temps à signer des autographes et à poser pour des photos, afin de stimuler la popularité du championnat en Russie. Dans le cadre de la promotion du Championnat du Monde Superbike, Xaus effectuera plusieurs classe de maître en Russie, plusieurs seront organisées par Motoreview magazine et auront lieu en julliet et en août sur le circuit de Racing Ring.

Même s'il a fait un podium lors de la première manche en Australie, Marco Melandri (BMW Motorrad Motorsport) a été freiné par des problèmes sur sa moto lors du week-end de courses à Imola. Lui et son équipe ont travaillé dur sur cet aspect de la performance de la machine lors des essais officiels à Imola le lundi 2 avril, et il pense avoir trouvé une bonne piste pour le développement. Ils ont également travaillé sur l'équilibre de la machine, qui a permis à Melandri d'être régulier avec les pneus pour la course durant les essais. Melandri a déclaré : « ... Je pense que c'était la meilleure journée d'essais que j'ai eu avec BMW Motorrad. Pour la première fois, nous avons eu quelques éléments de réponse aujourd'hui et je suis très heureux de cela. Nous avons principalement utilisé la même spécification de pneumatiques que nous avions pendant la course pour comprendre comment nous pouvions nous améliorer par rapport à hier et l'équipe a fait du bon travail. J'espère que la base de réglages de notre moto fonctionnera bien sur un circuit comme Assen. Je ne sais pas encore si nous aurons fixé nos problèmes vibrations, mais nous sommes sûrs que nous allons les améliorer. Je ne peux être que positif. » Andrea Dosoli (Chef des Opérations de Course) a parlé du travail effectué sur la moto de Melandri : « En général, il est très productif de tester sur la même piste le lundi après la course parce que vous pouvez vous concentrer sur les problèmes que vous aviez durant le week-end, dans les mêmes conditions. Nous pensons que nous avons trouvé la solution aux problèmes de Marco, au moins sur ce circuit, mais nous pensons que cela fonctionnera aussi à Assen ou sur d'autres circuits. »

4


m

Retraité il y a douze mois, le Russe Nicolai Krasnikov, dont le team est soutenu techniquement par Motul, a finalement eu raison de reprendre le guidon cette saison. Le 31 décembre dernier, ce dernier a en effet décroché un huitième titre consécutif, dans le Championnat du Monde FIM Ice Speedway Gladiators à Uppsala (Suède) et ce devant plus 6500 spectateurs. Avec dix points d'avance à l'entame de cette dernière journée, le Russe n'a pas laissé passer sa chance en assurant mathématiquement le titre à la 11ème série. Son compatriote russe Sergey Karachintsev a remporté la finale devant Dmitri Khomitsevithch et Dmitiri Kolkatov mais la star du jour était bel et bien Krasnikov qui a s’est vu remettre une montre TAG Heuer en plus de sa médaille d'or. Classement Final : 1. Nicolai KRASNIKOV 148 pts 2. Danil IVANOV 136 pts 3. Dimitri KROMITSEVITCH 134 pts

Dans le cadre des célébrations des 25 ans du Mondial Superbike, deux légendes italiennes de la catégories, Pierfrancesco Chili et Piergiorgio Bontempi ont fait leur entrée dans le Hall of Fame SBK d'Imola. La cérémonie s'est tenue dans le parc fermé le dimanche, juste avant le départ de la course 2, où les deux pilotes ont reçu leur médaille des mains de Paolo Flammini (PDG d'Infront Motor Sports). Pierfrancesco Chili, appelé ‘Frankie', et originaire de Bologne, a couru en World Superbike pendant 12 saisons, et est rapidement devenu l'un des réels favoris du public ainsi que de la gent féminine. En 276 courses au compteur (troisième record de l'histoire), il a inscrit 17 succès à son palmarès et 61 podiums. Chili est une incarnation parfaite de l'esprit Superbike entre 1995 et 2006, pilotant principalement pour Ducati et Suzuki, mais également pour Honda lors des deux dernières saisons. Deux fois arrivé dans le top 4 au championnat (en 1998 avec la Ducati ADVF de Virginio Ferrari et en 2000 avec Suzuki Alstare), Chili occupe toujours la place de plus grand vainqueur italien, ex-aequo avec Max Biaggi. Quatre de ces succès intervinrent à Monza, l'une de ses pistes favorites, la dernière remontant à la course 2 de Misano en 2004, au terme d'une remontée spectaculaire avec la PSG-1 Ducati 998R. Piergiorgio Bontempi, coéquipier de Chili en 2002 sur Ducati NCR, fut l'un des acteurs principaux du World Superbike et Supersport, où il a piloté à plein temps ainsi qu'en tant que wild-card pendant 17 saisons entre 1989 et 2005. Pendant la majorité de sa carrière, il fut lié à Kawasaki, avec qui il pilota de 1991 à 1998, remportant même les 24 Heures du Mans. En 1999, il fit le saut en Supersport, gagnant au Nurburgring avec l'équipe Yamaha Belgarda. Le natif d'Ancona revint ensuite en Superbike en 2004 avec Suzuki Zongshen bike (terminant 15ème au championnat), avant de participer à la dernière course internationale de Misano Adriatico en 2005 sur une Team Selmat Ducati 749R en Supersport. Avec un total de 195 courses à son nom en Superbike et 45 en Supersport, Piergiorgio Bontempi a sans l'ombre d'un doute eu l'une des carrier les plus longues dans le championnat, et mérite pleinement sa place dans le Hall of 5 Fame SBK.


m

La manche du Championnat du Monde Supersport aura vu le retour du pilote italien Lorenzo Lanzi avec Prorace Honda. Le pilote de 31 ans était apparu pour la dernière fois dans cette catégorie en 2004, ayant disputé toute la saison sur une Ducati 749R d'usine. Lanzi remplacera Lucas Pesek (photo), qui a quitté l'écurie Tchèque. « Je suis ravi de commencer cette nouvelle aventure avec Prorace », s'est enthousiasmé Lanzi. « Je les connais depuis quelques années, et ils m'ont offert un guidon. Le Championnat du Monde Supersport est compétitif et ce ne sera pas facile de rester devant, mais je me suis entraîné dur durant l'hiver et suis en parfaite condition ». En dépit de ses nombreuses années d'expérience dans le championnat de sportives dérivées de routières, il s'agira d'une nouvelle aventure intéressante pour « Fonzi », particulièrement en raison du type de moto qu'il pilotera. Lanzi n'a en effet jamais couru avec une 600cc quatre cylindres, à l'exception d'un bref interlude l'an dernier chez BMW Motorrad Italia SBK et de ses premiers pas en 125 et 250cc. « Ce sera étrange pour moi de piloter une Honda en Supersport. Ma seule expérience dans ce championnat duquel je garde d'excellents souvenirs était sur Ducati, et mon style de pilotage est ainsi adapté à ce genre de machines ». Lanzi et l'équipe ont indiqué prendre une décision sur son éventuelle participation à d'autres manches de la saison après la course d'Assen.

La toute dernière spécification du moteur Yoshimura, mise en service lors des essais officiels à Imola le lundi 2 avril a aidé Leon Camier à améliorer de façon notable son rythme sur sa Crescent FIXI Suzuki. Camier a fait 57 tours lors des essais, en établissant son meilleur tour en 1:47.238, un chrono impressionnant en battant du record de la piste. Sa nouvelle spécification moteur a également permis d'avoir une meilleure harmonie entre son châssis et l'ensemble des réglages de la moto, en fournissant au pilote qui a terminé à sept reprises sur un podium en Superbike une plateforme avec laquelle il peut travailler pour prétendre au meilleur niveau. Camier a déclaré après une journée de travail bien chargée : « Je suis heureux des progrès qui ont été réalisés. Nous avons pu essayer beaucoup de choses différentes, sans pression ni stress que nous avons lors d'un week-end, et nous avons fait des progrès significatifs. Nous avons fait un grand nombre de tours et travaillé sur beaucoup de domaines. La nouvelle spécification moteur Yoshimura que nous avons essayé est une bonne amélioration, mais il y a plus à venir et je suis très optimiste pour l'avenir. C'était bon de terminer dans le Top 3 aujourd'hui et aussi de battre le record du tour. Le patron de l'équipe de Camier, Jack Valentine, a salué son pilote pour ses commentaires après les essais : « Faire le troisième tour le plus rapide et battre le record du tour est une belle récompense pour ses efforts. Il est bon de voir la Crescent FIXI Suzuki évoluer avec les meilleurs et finir la journée devant des pilotes comme Biaggi, Checa et Haslma. » Valentine a aussi confirmé que le dernier moteur pour les équipes partenaires de Yoshimura était un vrai pas en avant. « La nouvelle spécification du moteur Yoshimura a permis à la GSX-R d'avoir une meilleure accélération et avec toutes les améliorations de l'électronique, nous sommes vraiment satisfaits. Bien sûr, il y a encore beaucoup de travail à faire, mais après 6 la performance du jour, nous sommes très motivés et enthousiasmés pour le reste de la saison. »


m

Ducati est une société autonome fondée en 1926 dont la fabrication est située à Bologne, son siège social, et dans une autre usine qu’elle détient en Thaïlande. Elle possède un certain nombre de filiales dans les pays à fort potentiel. Les experts prévoient une forte croissance du marché de la moto dans les prochaines années, notamment en Asie. En 2011, Ducati a vendu 42 000 motos, soit un chiffre d’affaires de près de 480 millions d’euros, et employait 1 100 salariés. Cette acquisition apporte une nouvelle pierre à Audi dans le cadre de sa stratégie de croissance. Rupert Stadler, Président d’AUDI AG a déclaré : « Ducati est réputé dans le monde entier comme une marque de moto haut de gamme et a une longue expérience de la fabrication des deux-roues sportives. Cette entreprise dispose d’une véritable expertise dans les moteurs à haute performance et dans la construction allégée, et elle est aujourd’hui l’une des plus rentables du secteur. Autant d’avantages qui rendent cette acquisition naturelle. » Le fameux contrôle de traction de Ducati, les sensations de sportivité qui en découlent et le savoir-faire au potentiel encore important dans la construction allégée apporteront de précieux avantages à AUDI AG et Volkswagen Group.

Après une course difficile au Qatar, Valentino Rossi a pu se changer les idées le temps d’un week-end à Monza, où l'Italien pilota la Ferrari 458 Italia du team Kessel Racing pour la première manche de la Blancpain Endurance Series. Habitué à participer à diverses compétitions automobiles durant l'intersaison, Valentino Rossi participait exceptionnellement à la première manche de la Blancpain Endurance Series ce week-end à Monza, au volant d'une Ferrari 458 Italia préparée par Kessel Racing. Le pilote du team Ducati fera équipe avec son fidèle ami Alessio Salucci, surnommé Uccio, avec qui il disputera les séances de qualifications, avant une course de trois heures. Rossi avait déjà couru en endurance en 2009, aux 6 Heures de Vallelunga, avec la même équipe et au volant d'une Ferrari F430 GT3. Le nonuple Champion du Monde avait alors terminé troisième de sa catégorie et onzième du classement général. Parmi ses adversaires pour la course de ce week-end se retrouvent David Brabham, vainqueur des 24 Heures du Mans, les ex-pilotes de F1 Mark Blundell et Karl Wendlinger ainsi que de nombreux spécialistes des épreuves d'endurance. Côté mécanique, la liste des inscrits comprend 60 machines de course de onze marques différentes : Audi, Aston Martin, BMW, Dodge, Ferrari, Jaguar, Lamborghini, McLaren, Mercedes, Nissan et Porsche. Le pilote italien et Uccio Salucci ont fini dix-huitièmes de la première manche de la Blancpain Endurance Series, à laquelle ils participaient exceptionnellement sur une Ferrari 458 Italia. Une semaine après le premier Grand Prix de la saison 2012, Valentino Rossi était de retour en piste le week-end dernier à Monza, non pas au guidon de Ducati Desmosedici GP12 mais au volant d'une Ferrari 458 Italia avec laquelle il participait à la première manche de la Blancpain Endurance Series. L'Italien et son coéquipier, son habituel acolyte Alessio 'Uccio' Salucci, qui couraient pour Kessel Racing, ont fini à la dix-huitième place du classement général et huitièmes de leur catégorie, malgré l'excursion dans le bac à sable dudit Uccio.

7


m

Albert Cabestany et Sherco ont rajouté une nouvelle ligne à

leur palmarès du championnat du monde de X-Trial. Dans l’enceinte française du Palais Omnisports de Paris-Bercy, Albert Cabestany a été proclamé Vice Champion du Monde de X-Trial 2012

Pour cette dernière épreuve du championnat 2012, le pilote Tarragonais n'a pas pu obtenir de podium lors de la finale à Paris, mais sa quatrième place a été suffisante pour devancer Adam Raga. C'est Toni Bou qui emporte cette dernière manche alors que le titre de Champion du Monde lui était déjà dévolu pour la 6ème année. Si Toni Bou a remporté ce championnat en terminant invaincu sur l’ensemble des épreuves disputées, cette compétition est aussi synonyme de records pour Albert qui, pour la huitième saison consécutive, termine le championnat du Monde sur le podium et pour la quatrième année consécutive sur la seconde marche. Avec cette excellente saison indoor, Albert Cabestany est aussi devenu le pilote en activité ayant marqué le plus de points dans l'histoire du championnat du Monde indoor. Il n'est dépassé que par Doug Lampkin et Marc Colomer. Après avoir participé à un total de 103 courses et accumulé 17 victoires, Albert Cabestany totalise un total de 1582 points. Il a également accumulé quatre titres de Champion du Monde par équipe.

Le Palais Omnisports de Paris-Bercy a vu le Français Alexandre Ferrer, délivrer une excellente prestation. Il termine en sixième position à égalité de points avec Adam Raga. Alexandre est aussi le premier pilote Français à se qualifier pour les demifinales dans un championnat du Monde de X-trial.

8


m

Aux vues de l'amélioration de sa condition physique et de son système respiratoire, Joan a été transféré de l'unité de soins intensifs à l'Unité de Spinal Cord Injury à l'hôpital universitaire de Vall d'Hebron. L'Espagnol est complètement éveillé et conscient, l'aide la respiration artificielle a été supprimé et le pilote peut désormais s’exprimer sans aucun problème. Il est prévu que si Joan progresse assez bien dans les prochains jours, il sera transféré à l'Institut Guttmann pour un démarrage rapide de la rééducation. Joan, sa famille et l'équipe remercient à nouveau pour le soutien et les soins reçus, en soulignant particulièrement le travail acharné accompli par les nombreux médecins, infirmières et professionnels de la santé qui travaillent sur la récupération de Joan. Dans le même esprit, les proches du pilote adressent également leurs remerciements pour l'effusion de soutien qui était évidente sur le circuit d’Assen lors de la dernière course de Championnat du Monde Superbike, où tous les pilotes voulaient montrer leur soutien à Joan, à l’image des dédicaces des deux victoires de course reprises par Jonathan Rea et Sylvain Guintoli.

Suite à l'accident de Brett McCormick sur le circuit d'Assen, voici les dernières informations fournies par son équipe Effenbert Liberty Racing concernant l’état de santé du pilote canadien. Les nouveaux examens réalisés ont révélé une nouvelle fracture entre la 5ème et la 6ème vertèbre cervicale, ainsi qu'une fracture lombaire. Il devra donc porter une minerve pendant plusieurs semaines et un bandage pour stabiliser les zones affectées. La situation est positive et il n'y a aucun dommage à déplorer du côté de l'épine dorsale ; un diagnostic déjà réalisé après les premiers examens de dimanche. Le jeune pilote, actuellement hospitalisé à l'hôpital d'Assen, reçoit toujours un traitement médical, mais ne souffre pas de grandes douleurs. Brett est de bonne humeur, et souhaite revenir sur sa moto ; il est très confiant et n'a pas dessus-tout pas perdu son sourire habituel si caractéristique. Cette attitude positive est très importante pendant la phase de rééducation. Avec de grandes chances de voir Brett se rendre au Canada ce vendredi lors d'un convoi spécial monopolisant une ambulance et un avion privé, en raison du fait que le pilote doive rester strictement allongé et ne subir aucune tension sur ses fractures durant le long itinéraire, il est difficile de déterminer cependant la durée de sa remise en forme, qui devrait être de deux à trois mois. L'équipe Effenbert Liberty Racing souhaite remercier toutes les personnes ayant montré leur solidarité envers9 Brett McCormick et notre équipe, et attendent avec nous le retour du « Kid ». 9


m

Programmé du 1er au 10 Mai 2013, le MYTHIC RALLY sera le plus grand rallye routier moto jamais organisé. Le MYTHIC RALLY est ouvert à tous. Pilote chevronné, amateur, débutant, chacun participera à cette aventure à son rythme. Spécialiste de l'organisation de rallye routier moto, Mythic Events conçoit et organise pour vous des rallyes routiers moto uniques. Compétition extrême ou balade au sein de fabuleux paysages, chaque rallye est un moment d'exception.

Une catégorie « Gentleman Rider » est proposée à ceux qui préfèrent suivre la course de l’intérieur, sans participer aux épreuves chronométrées (spéciales). Venez seul ou regroupez des amis, et profitez de notre formule "ALL INCLUSIVE" incluant le transport bateau et l'hébergement en hotels de luxe . Partant de Barcelone, ce sont plus de 3.600 kms que les motards parcourront sur les routes espagnoles et marocaines, pour rejoindre Valence, Almeria, Nador, Midelt, Erfoud, Dadès, Ouarzazate, Marrakech, Meknès et Tanger terme de ce fantastique rallye. Une aventure sportive et humaine incroyable ! 3.600 km de routes & paysages inoubliables, 20 épreuves chronométrées (18 spéciales + 2 circuits), un hébergement en hôtel de luxe chaque soir, une véritable formule "All Inclusive", le MYTHIC RALLY affiche la couleur et sera en 2013 l'aventure à ne pas manquer.

10


m

Regardez un peu cette moto ! On la dirait vraiment faite pour moi, il doit faire bon rouler avec ça… Cette Kawa là mon vieux, elle est terrible, tintintin tintin ! Ça y est, ça me reprend ; dès que je suis en émoi, j’ai comme ça des vieux airs de rock n’ roll qui me chatouillent les papilles. Il faut dire que lors de son arrivée chez mon concessionnaire, j’ai craqué : avec ses yeux revolvers, elle m’a touché, c’était foutu, cette balle de Kawasaki serait mienne.

Avant notre union, j’avais fait le tour du propriétaire : 1200 kilomètres de rodage sur route en version 100 chevaux juste ce qu’il fallait. Elle totalise aujourd’hui 1900 kilomètres, le tout sur circuit. Un super équipement

La ZX-10 R offre tout ce qu’une hyper sport peut proposer aujourd’hui. Traction control, amortisseur de direction, fourche Showa BPF, indicateur de rapports engagés, choix entre trois courbes de puissance, platines pilote réglables sur deux positions en hauteur, embrayage anti dribble, tableau de bord digital, chronomètre embarqué intégré à déclenchement au guidon. Commençons par les défauts, le gros point faible de la machine sortie de caisse, l'amortisseur de direction est inexistant ! Le traction control, pour ne l'utiliser qu'a son mode le moins intrusif, c'est très transparent dans le fonctionnement, ça n'évite en rien les dérobades du pneu arrière (dans ce mode), ca limite juste dans l'amplitude du phénomène je dirai. La fourche, ou du moins le train avant, moyennant quelques réglages, est redoutable de précision, et de retour d'information, peut être un peu trop libre en détente au lâché de frein en entrée de

avant, moyennant quelques réglages, est redoutable de précision, et de retour d'information, peut être un peu trop libre en détente au lâché de frein en entrée de courbe, mais pour le reste, c'est du bonheur, ça donne confiance en la machine. Pour les courbes de puissance, je ne roule qu'en mode full, a voir dans des conditions un peu délicates, par le futur petit reproche aussi a l'embrayage, lors de rétrogradages violents, même en relançant la mécanique, le dribble semble inévitable, obligeant a reprendre un peu le levier. Le tableau de bord, pourrait être au top, sauf que, le contacteur a clé n'étant pas au centre du té de fourche (décentré vers la gauche) il cache l'indication de température, chose que je surveille, et pour le coup, c'est moins évident ! 11 Après il y a tout ce qu'il faut, une fois l'affichage passé en mode « race », un gros indicateur de rapport


m

Après il y a tout ce qu'il faut, une fois l'affichage passé en mode « race », un gros indicateur de rapport engagé au centre, la possibilité d'utiliser un chronomètre avec déclenchement a la main droite, pour les pistards occasionnels. Un gros manque aussi de visibilité pour le shift light n’offrant rien de plus que la barre du compte tours qui se met à clignoter, une fois le régime réglé atteint, j'aurai préférai un vrai témoin qui flashe. La préparation réalisée sur la moto

-

Poly de bonne facture Un catalyseur et silencieux Arrow Des durites aviation avant et arrière Une paire de demi-guidons LSL Un chronomètre Starlane GPS 2 Platine de déport de commandes Kit chaîne en 5.20 avec de multiples combinaisons de démultiplication Installation de bidons récupérateurs

Un amortisseur arrière EMC Sportchock 4 est à venir pour remédier à la faiblesse et au manque de constance de l’élément d’origine venant, je pense, à me pénaliser. Psychologiquement, cela me freine, entraîne beaucoup de mouvements parasites et de pompage trop déstabilisants. Les pièces supprimées

-

-

-

suppression du Kleen air (admission d'air dans les gaz d'échappement pour limiter les émissions polluantes) suppression du clapet dans le conduit d'admission d'air forcé suppression du ventilateur de radiateur suppression de la béquille suppression du commodo droit (modification personnelle pour garder le choix des cartographies et du traction control) suppression du servomoteur de valve d'échappement suppression du vase d’expansion

Anthony dans ses œuvres sur le circuit de Pau Arnos

12


m

Puis le grand jour est venu de chausser des Dunlop D211 GP Racer (monte en 120/200 mm) La prise en main s'est faite relativement vite, une fois remis dans le rythme après une pause de presque 6 mois sans moto, faut le temps aux réflexes de revenir, on est pas des bêtes quand même ! La moto est facile, très neutre dans le comportement, se place sur demande, l'ergonomie est surprenante et ce qu'il en ressort est la facilité pour se servir des jambes, là où sur le CBR il me fallait faire l'effort pour placer ma jambe extérieure correctement contre le réservoir, c'est naturel sur la Kawa. La bulle d'origine est un peu basse, mais dans l'ensemble la protection est très bonne. La position n'est pas radicale d'origine, peu être même trop typé route a la base, c'est pour quoi j'ai opté pour une mousse de selle plus haute ainsi que des bracelets plus bas, et plus ouvert qu'a l'origine ? Le moteur, aaah ! Parlons en…

Pour moi c'est la grosse surprise, ce que je voulais est vraiment la, un moteur avec un peu de caractère dans les bas régimes et pas trop expressif, par contre passé 8000 tr ça pousse vraiment fort, la puissance arrive d'un coup, les accélérations sont vraiment impressionnantes, c'est du plaisir à l'état pur cette machine, le tout avec un sentiment de total contrôle, sans jamais être débordé par les événements. C’est une balle de guerre (normal me direz-vous pour une machinequi a les yeux revolvers…) Ajoutez à cela un châssis vraiment au point d'origine, entre la facilité à engager cette moto en courbe, et le plaisir de la lui en faire ressortir avec ce moteur, aidé en plus par une boite de vitesses très douce, le passage des rapports se fait sans effort, avec précision, sans jamais tomber sur un faux point mort.

Comportement dynamique

A l'usage hormis l'amortisseur qui lui fait vraiment défaut, avec ses mouvements parasites, et le manque de constance, obligeant a rendre la10 main sur 1113 quelques portions bosselées, à pleine charge ou lors de certains changements de cap. Hormis cela, elle se montre très efficace, le contraste entre l'avant et l'arrière marque le pas. Si le train avant est remarquable de précision, l'arrière semble être juste là pour subir, pas qu'il soit mauvais, loin de là, mais il est en retrait face au potentiel que montre le train avant d'origine. Un exemple : pour les connaisseurs du circuit de Pau Arnos, dans le virage a droite du cross, qui est bien bosselé au point de corde, de gros pompages de l'arrière sont présents idem dans la cassure a gauche après le fer a cheval, limitant pas mal aussi la garde au sol, en s'écrasant de trop... Par contre lorsqu'on a besoin de confiance avec le train avant pour plonger dans le pif paf rapide en bout de ligne droite, on peut le faire aveuglément, seul l'arrière rappelle a l'ordre au moment du changement d'angle, la moto semble alors se désunir ! Avec le besoin d'un sacré effort pour balancer la moto d'un angle à l'autre, peut être aussi une spécificité de la monte pneumatique (Dunlop D211 GP Racer en 200 à l’arrière). Lorsqu'on demande de la stabilité, dans la descente rapide aux alentours de 180 km/h plein angle, avec pas mal de charge, l'arrière marque encore le pas, on a le sentiment de toujours pouvoir faire mieux, en terme d'ouverture des gaz, mais la limite se rapproche, certaines réactions sont malsaines je trouve. Lorsqu'il faut prendre les freins, rien de compliqué, ça freine fort, c'est efficace, rien n'est impressionnant, le résultat est la, sans artifice, ça fait le travail. Lorsqu'il faut ensuite plonger dans un virage lent, c'est d'elle même, sans effort qu’elle tombe presque trop vite parfois, en allant juste où il faut. On peut en suite profiter du coffre du moteur, pour s'extraire des courbes, encore une fois pénalisé un peu par l'amortisseur, avec un manque certain de motricité, empêchant d'ouvrir franchement les gaz.

13 13


m

travail. Lorsqu'il faut ensuite plonger dans un virage lent, c'est d'elle même, sans effort qu’elle tombe presque trop vite parfois, en allant juste où il faut. On peut en suite profiter du coffre du moteur, pour s'extraire des courbes, encore une fois pénalisé un peu par l'amortisseur, avec un manque certain de motricité, empêchant d'ouvrir franchement les gaz. Les points négatifs

-

-

Finition, les plastiques généralement, la peinture des parties en aluminium (le bras oscillant est déjà marqué par mes bottes en plus ou moins 700 km) Certains fils mal dissimulés L'amortisseur arrière Absence de shifter d'origine Afficheur de température mal placé Feu arrière et clignotant d'origine démesuré

Les points positifs

-

Facilité de prise en main Caractère moteur Efficacité Look général Plaisir de conduite

En résumé, sur le prochain ZX-10 R il faudrait des étriers monobloc, un tableau de bord plus typé piste, avec des infos utile et lisible, un shifter et un amortisseur digne de ce nom. Pour prendre du plaisir sur piste, je la conseille vivement, même sans vouloir chercher la performance à tout prix car d'origine c'est déjà une moto bien au point, pour preuve en 3 roulage, j'ai amélioré mon meilleur chrono d'avec mon CBR et ses bonnes suspensions, d'une seconde, avec un Kawasaki encore toute d'origine... Tout ca dans le but de pouvoir disputer quelques manches de Coupe de France Promosport… 14


m

15


m

Le pilote du team Monster Yamaha Tech3 revient sur sa très bonne course au GP Commercialbank du Qatar lors de l’ouverture de la saison. Il en profite aussi pour nous livrer ses attentes pour la suite de l’année.

Comment te sens-tu après la course au Qatar ? Bien ! C'était bien d'entamer la saison et de finir la première course. Nous avons terminé quatrième mais ce n'est pas une raison pour penser que nous sommes proches du groupe de tête. Nous avons encore beaucoup à faire et on pourrait très bien finir la prochaine course à la dixième place. Je ne peux pas dire que nous sommes proches parce qu'il y a encore beaucoup d'écart entre moi et Dovi (son coéquipier, Andrea Dovizioso), et les autres qui sont devant. Tout peut arriver, on ne peut pas savoir à l'avance. En tout cas, c'était une belle manière de commencer l'année. Comment ont-réagi tes fans en Angleterre ? J'ai eu bonne presse et les gens semblaient assez contents. Il y a toujours des gens à qui ça ne plaît pas, comme les fans d'autres pilotes par exemple, mais je comprends tout à fait. C'est comme soutenir Liverpool, qui est une équipe horrible, alors que je pourrais soutenir une autre équipe, comme Blackburn ! Il y a des gens qui aiment me voir sur le devant de la scène et c'est une bonne chose. J'ai reçu près de 2500 messages sur mon Twitter. Je n'ai pas pu tout lire mais les messages étaient, pour la majorité, positifs.

La pré-saison s'était très bien passée pour toi mais il y avait beaucoup de gens surpris de te voir aussi fort au Qatar. Est-ce que c’était une surprise pour toi ? Après les tests, je m'attendais à être dans le Top 6 mais je ne pensais pas que Dovi et moi allions être aussi loin devant le groupe de derrière. Je ne m'attendais pas non plus à être aussi loin du Top 3. Mais c'est une bonne manière de commencer l'année. Nous ne sommes pas sur machines officielles et les seules qui nous battent sont des machines officielles. Est-ce qu'une machine officielle me permettrait de battre les pilotes qui sont devant ? Probablement pas. Pas à la première course de l'année en tout cas. Je pense que nous espérions être plus forts que l'an dernier mais je ne sais pas si nous nous attendions vraiment à finir quatrièmes, ce qui est vraiment un bon résultat. Si on regarde tes chronos, tu aurais peut-être pu te battre pour le podium si tu avais réussi à passer Dovi plus tôt. J'ai certainement fait une erreur. J'ai pris un mauvais départ et j'aurais dû passer Dovi plus tôt. Si je l'avais doublé dès le troisième tour, j'aurais probablement pu suivre les autres. Mais avec les pneus Bridgestone, si on attaque trop fort sur un tour, ils ne tiennent pas jusqu'à la fin de course et je pensais beaucoup à ça. J'aurais pu être plus proche des autres si j'avais pris un bon départ mais je ne pense pas que j'aurais pu être sur le podium. Finir quatrième juste derrière eux ou loin derrière eux revient au même, j'étais en tout cas assez satisfait du résultat. Est-ce que la M1 est meilleure dans sa version 1000cc ? Il faut déjà voir que Dovi et moi ne sommes pas sur les mêmes machines que Jorge (Lorenzo) et Ben (Spies). Nous étions assez proches d'eux pour les tests hivernaux et au Qatar et j'espère que l'écart ne va pas se creuser. Nous commençons l'année avec 16 des motos assez proches des officielles, mais ils ont un budget illimité pour le développement et chaque année, les 16 teams officiels progressent en cours d'année. Ils sont


m

pour le développement et chaque année, les teams officiels progressent en cours d'année. Ils sont déjà un peu devant nous, ce qui est normal puisqu'ils sont le team officiel, mais j'espère que s'ils avancent dans le développement, nous pourrons aussi en profiter. Aussi non, l'écart se creusera et ce sera de plus en plus dur pour nous. Est-ce que tu penses qu'il est important de faire de bons résultats sur les premières courses, tant que vous avez des machines similaires aux officielles ? Oui, absolument, mais il y a beaucoup de gens que ne se rendent pas compte que l'écart se creuse pour des raisons de développement. Il y a des gens qui savent et qui en ont conscience. On ne peut pas faire grand chose contre ça. Qu'est-ce qui t'a permis d'aussi bien commencer l'année ? Je crois que je suis plus confiant. J'avais fait une bonne course pour la dernière manche de la saison 2011 et la 1000cc me va un peu mieux. J'ai aussi plus d'expérience sur ces pneus, notamment lorsqu'il faut les faire glisser. C'est ma seconde année ici et je veux continuer en MotoGP l'an prochain. Mon contrat se termine à la fin de l'année. Je crois que c'est l'une des raisons qui me poussent à mieux piloter. Je veux montrer aux gens que je peux réussir. Il y a beaucoup de choses en jeu cette année, nous avons eu une bonne présaison et c'est pour ça que nous sommes un peu plus rapides cette année. Mais je pense que nous aurions aussi été plus proches des leaders si nous avions continué avec des 800. Mais les 1000 sont clairement meilleures.

Qu'est-ce que tu as changé durant l'hiver, pour le passage aux 1000cc ? Je me suis toujours entraîné dur. J'aime le vélo, c'est l'une de mes passions mais je crois surtout que j'ai toujours gardé la même attitude face à l'entraînement et à la compétition. J'essaye toujours de faire de mon mieux et de ne pas me plaindre. On me donne une machine et je dois l'utiliser du mieux que possible. Ce n'est pas la peine de dire 'Je veux ça, j'ai besoin de ça', il faut essayer de tirer le maximum de ce qu'on a et c'est une attitude que j'ai aussi dans ma vie de tous les jours, pas simplement en compétition. Je suis beaucoup plus calme cette année. C'était dur l'an dernier, parce que j'étais bien parti et que j'ai ensuite eu plusieurs chutes, de mauvaises courses, et un milieu de saison désastreux. Je pense que j'avais besoin de me recentrer, de me remettre en confiance parce que c'est quelque chose d'essentiel. Je l'avais bien compris quand j'avais remporté le titre SuperSport et que je gagnais des courses en Superbike. Quand j'étais en pleine confiance, j'étais le pilote le plus rapide et être aussi peu confiant à la fin de la saison dernière m'a poussé à réagir. Il ne s'agit pas de fierté ou d'arrogance, il faut simplement avoir confiance en ses capacités et je crois que je me sens mieux à ce niveau-là. Peut-être que j'avais besoin de la quatrième place à Valence, lors de la dernière course, pour me relancer. Après ça, les tests avec la 1000 se sont très bien passés et j'ai continué à progresser jusqu'à maintenant. Est-ce que tu penses que tu pourras être sur le podium cette année ? Oui, je l'espère. Je ne sais pas où et quand ce sera possible mais mon objectif a toujours été d'être le premier des privés et je serais aussi ravi de battre de nouveau des pilotes de teams officiels. On ne peut pas viser beaucoup plus haut. Andrea a fini troisième l'an dernier, ce qui signifie que seuls deux pilotes l'ont battu, ce sont en plus les deux derniers Champions du Monde et être aussi proche d'Andrea est donc une très bonne chose pour moi. Evidemment, si Andrea était dixième, je n'espèrerais pas être neuvième ou onzième, mais pour l'instant je suis content d'être à peu près au même niveau qu'un pilote de son calibre. Est-ce que tu vois Dovi comme un potentiel rival pour un guidon chez Tech3 en 2013 ? Non, pas du tout. Beaucoup de gens voient notre situation comme ça mais je ne m'attends pas à battre Andrea. C'est assez clair pour moi. Il a fini troisième du Championnat l'an dernier et j'étais assez loin de lui. imposé en MotoGP, il est monté beaucoup 17de fois sur le podium et je ne suis de toute façon pas le seul pilote en fin de contrat cette année. Je dois faire de mon mieux et j'espère avoir une bonne option à la fin de la saison.


m

Il s'est déjà imposé en MotoGP, il est monté beaucoup de fois sur le podium et je ne suis de toute façon pas le seul pilote en fin de contrat cette année. Je dois faire de mon mieux et j'espère avoir une bonne option à la fin de la saison. D'ici là, il nous reste beaucoup de chemin à parcourir, je vais me concentrer sur mon travail et essayer de finir le plus haut possible. Comment vois-tu le prochain Grand Prix, à Jerez ? Jerez est une piste difficile, surtout pour moi parce que je n'y suis allé que deux fois. J'ai couru là-bas l'an dernier et nous y avons eu un test cet hiver. Les essais se sont bien passés mais c'est toujours différent de la course. Je ne connais pas aussi bien la piste que certains pilotes qui y ont couru ces dix dernières années. Je serai sûrement plus à l'aise à Estoril, qui m'avait beaucoup plu l'an dernier. On nous demande souvent comment est-ce qu'on aborde les courses mais en réalité, elles ne se déroulent jamais comme on les prévoit. Il faut simplement essayer de faire de son mieux à chaque fois et voir où cela nous mène.

Tu es le seul Britannique en MotoGP, est-ce que tu sens une pression particulière venant de ton pays ? Le public britannique a toujours été excellent. Le public était déjà génial quand j'étais en Supersport et Superbike, ils sont toujours prêts à me soutenir mais ce sont aussi les premiers à critiquer lorsque quelque chose ne va pas, ce qui peut être difficile. En GrandeBretagne, nous n'avons pas les générations de vainqueurs qu'ont eues l'Espagne ou l'Italie, parce que nous ne commençons pas nos carrières en Grand Prix. Jeremy [McWilliams] a été notre dernière star et ça commence à dater. Je ne sais pas si je réussirai à monter sur le podium mais je l'espère, autant pour moi que pour mes supporters.

18 18


m

Dominique MELIAND, team manager du SERT, a fait le plaisir de nous livrer ses impressions et commentaires à chaud juste après l’arrivée du Bol d’Or que ses pilotes réduits à 2 pendant 22 heures, ont tenu de main de maître pour finir à une courageuse et méritante seconde place. Celui que certains surnomment parfois le magicien ou qui le définissent comme l’un des plus grands stratèges du Championnat du Monde d’Endurance, répond avec sincérité et franchise, en accord avec une personnalité entière.

Dominique, quelle course ! Vous finissez second mais celle-ci restera sans doute dans les mémoires … Ah oui, mais nous n’avons pas gagné et lorsque je prends le départ d’une course c’est pour gagner. Ceci résume le plan sportif. Ensuite, du côté humain, c’était une course fabuleuse car des Bol d’Or ou des courses de 24 heures à 2 pilotes, nous en avons fait beaucoup … Pour reprendre une publicité, on pourrait dire que : « ça, c’était avant » car avant les motos allaient moins vite, demandaient un petit peu moins d’efforts à chaque pilote etc … parcequ’on partait du principe que sur une course d’endurance il y avait un tableau de marche auquel on se fiait. Aujourd’hui, ce schéma est fini pour être remplacé par environ 24 relais d’une heure qui sont en réalité autant de courses d’une heure au cours desquelles on demande le maximum aux pilotes. C’est la raison pour laquelle la règle des 3 pilotes fut adoptée pour l’endurance. C’est pourquoi réaliser 22 heures à 2, c’est sincèrement un gros calvaire. Même s’ils n’ont pas gagné, je pense qu’intérieurement les pilotes ont une pleine satisfaction du travail bien accompli, d’une grosse fatigue et d’avoir relevé un défi qui prouve que lorsqu’on est sportif, qu’on a envie, qu’on veut gagner, on se donne à fond et on essaye de faire le maximum.

Au moment où Vincent Philippe chute et se blesse, tu apprends donc que tu devras composer avec 2 pilotes. Dans ce cas de figure, y a-t-il des petits secrets pour faire avec une réduction d’effectif si on peut dire ? La première réaction, avant même de savoir si Vincent est blessé, je vais dire un gros mot, c’est merde ! Une chute, c’est un passage par le box, de la perte de temps et même si on est bon au stand, une moto est faite pour être sur la piste donc la première réaction : « c’est la tuile ». Ensuite, je connais mes pilotes, dès que je vois Vincent, je me dis « il est cassé ». Même s’il est mon pilote fétiche, un peu comme mon gamin dans la course, il faut alors rester dans l’épreuve, tout remettre en

question. On dit aux pilotes restants : « la poignée

il faut alors rester dans l’épreuve, tout remettre en question. On dit aux pilotes restants : « la poignée c’est dans ce sens, vous êtes 2, il ne reste que 22 heures, il faut vous donner à fond pour quand même décrocher la plus haute marche du podium ». Derrière il y a toute une équipe qui pousse bien et qui amène les pilotes à se dépasser, aller peut-être au-delà de leurs capacités ou du moins de celles qu’ils avaient l’impression de connaître. Rester au contact de la Kawasaki jusqu’au bout at-il occulté des moments de doutes survenus en temps normal pour, au final, arriver à surmotiver les pilotes et transformer ça en adrénaline ? Il n’y a pas trop de temps d’avoir ce type d’impression quand on est au cœur du stand donc on y va et même si quand ils se retrouvent au camion, ils ont un petit doute, c’est vite effacé par les possibilités envisagées ; ça cache aussi les moments de fatigue. Cette seconde place comptabilise de gros points pour le championnat et une fois de plus, malgré les « tuiles », l’expérience fait que vous vous en sortez … Et bien voilà ! On va faire contre mauvaise fortune bon cœur en prenant les gros points en sachant que c’est toujours bien d’avoir ça dans la poche pour envisager une bonne suite sur ce championnat et faire peut-être qu’une autre couronne vienne se coiffer sur le SERT. C’est tout le mal qu’il faut me souhaiter… 19


m

17

Pôle Moto Océanis 8 route du Petit Lérioux 44600 Saint-Nazaire Tel : 02 40 70 74 36

Casque SHOEI NEOTEC Le nouveau Neotec bouleverse le monde de la moto. Avec le Neotec, SHOEI réussit à créer un tout nouveau casque modulable intégrant un écran solaire, sans sacrifier la sécurité et sans diminuer l’épaisseur du calotin absorbeur de choc, comme l’ont fait certains concurrents. Le Neotec intègre également de nombreux développements sophistiqués afin de réduire globalement le bruit du casque, comme par exemple l’intégration d’un Vortex generator pour réduire activement les bruits aérodynamiques.

Prix public : à partir de 529 euros, -5% sur présentation de la carte Dafy Moto

ALPINESTARS FASTLANE SHOE Volontairement conçue pour les rues de la ville, la conception ultramoderne de la chaussure Fastlane s'intègre discrètement un certain nombre de dispositifs de sécurité pour correspondre à son style avec la sécurité. Avec un design épuré inspiré par Auto Collection Alpinestars, la construction légère de la Fastlane et le design anatomiquement optimisé assure une usure confortable, toute la journée.

Px public conseillé : 99,95 €, -5% sur présentation de carte Dafy Moto

BLOUSON G. VR46 PELLE Dédiée à Valentino Rossi, cette veste s’inspire de sa personnalité et de son exubérance, avec la couleur jaune l’ayant toujours accompagné dans ses exploits. Confectionnée en cuir bovin pour combinaisons de 1,2 mm d’épaisseur, avec inserts en tissu extensible pour une excellente ergonomie, et dotée de protections co-injectées avec inserts en aluminium sur les épaules, la veste VR46 Cuir est conçue pour les fans les plus sportifs du grand champion de Tavullia. Prix public : 459 euros, -5% sur présentation de carte Dafy Moto 20


m

21 21


m

Kawasaki a gagné ce Bol d’Or grâce à l’audace. Là où ses concurrents jouaient la prudence, le constructeur japonais en dépit du contexte économique morose, du recul des ventes de sportives, a misé sur le challenge : Honda se contente de changer la couleur de sa CBR, Suzuki nous explique qu’il suffit de tourner la poignée dans le bon sens, Yamaha se limite à rajouter un traction control à sa R1, les italiennes … restent des italiennes. Il y avait bien BMW avec sa S 1000 RR aux performances intéressantes mais il faut encore que les dirigeants répètent que c’est en forgeant qu’on devient forgeron et qu’ainsi les lauriers tomberont. Pendant que Kawasaki repense entièrement sa moto en 2011, démontrant ainsi que la passion a ses raisons que la raison ignore et nous prouve ainsi que la moto ne sera jamais une machine, que les comptables ne savent pas fabriquer des bêtes de course et que l’homme avec tout ce qu’il y a de magique en lui compte pour beaucoup dans ce fantastique couple qu’est l’individu et la moto.

22


m

Avec une météo extrêmement pénible, des températures avoisinant le 0 degré la nuit, rendant la piste piégeuse avec une adhérence plus que subtile, il était facile de commettre une erreur et de rendre hommage à Sainte Gamelle dont la dévotion des pilotes n’a pas été prise en défaut durant ces 24 heures, certains n’hésitant pas à venir s’agenouiller sur le bitume dès le premier tour lancé ! Au baisser du drapeau, c’est Vincent Philippe qui fait le hole shot poursuivi par les deux Kawasaki de Julien Da Costa et de Loris Baz quant à lui en Superstock. Une petite quinzaine de minutes après le départ, les hommes de tête rejoignent déjà les premiers attardés, cela donne une idée du rythme imposé par les pilotes Suzuki et Kawasaki. La première heure n’est pas terminée que la valse des changements de roue commence, Vincent Philippe sur la Suzuki n°1 en tête, afin de repartir en slicks retaillés. Après deux heures et demi de course, premier coup de théâtre, la BMW officielle n°99 abandonne suite à sa chute. A 18h48, deuxième coup de théâtre, Vincent Philippe chute et se fracture la clavicule seulement 50 mètres avant de rentrer au stand pour en finir avec son relais. Pour tous les concurrents la course est dure, à partir de cette heure-ci elle va le devenir encore plus pour Fabien Foret et Anthony Delhalle respectivement 39 et 30 ans, mettant ainsi un sérieux coup de griffe aux idées toutes faites sur le jeunisme sévissant dans le monde de la moto. Anthony Delhalle déclara d’ailleurs après avoir franchi la ligne d’arrivée : « C’était vraiment difficile, mais après l’accident malheureux de Vincent en début de course, Fabien et moi avons poussé très fort pour la victoire que nous voulions… mais nous sommes heureux pour le championnat de repartir avec les points pris aujourd’hui, c’est un bon début de saison. »

23


m

Fabien Foret déclara de son côté : « Ce fut la course la plus difficile de ma carrière » tout en craignant que son temps de repos soit un peu court par rapport à sa course suivante en Championnat du Monde Supersport à Assen cinq jours après. Suite à une chute, Loris Baz perd la tête du classement provisoire en Superstock à 18h50 et laisse la Suzuki n°72 du junior Team prendre le commandement de la catégorie. A 21h32, le safety car rentre en piste suite à plusieurs chutes entraînant des équipes non négligeables comme Louis 33, National Motos ou encore Motors Events. A 21h45 la pluie effectue son retour, les dieux du ciel ayant décidé ce week-end de titiller l’adresse et la résistance des pilotes. Si certains pensent que les courses d’endurance sont ennuyeuses de par leur durée, ce n’est pas le cas des spectateurs Si certains pensent que les courses d’endurance sont ennuyeuses de par leur durée, ce présents à Magny-Cours, ce dernier Bol d’Or ayant tout d’une n’est pas le cas des spectateurs présents à Magnycourse de vitesse : les 1.41’’ séparant la Kawasaki officielle SRC n°11 victorieuse de la Suzuki n°1 du SERT en sont bienCours, la ce dernier Bol d’Or ayant tout d’une course preuve ; terminer avec un si faible écart au bout de 24 heuresdedevitesse : les 1.41’’ séparant la Kawasaki officielle SRC lutte est tout simplement incroyable. A ne pas oublier aussi la n°11 victorieuse de la Suzuki n°1 du SERT en sont bien la preuve ; terminer avec un si faible bataille que se sont livrés les Yamaha du GMT 94 et du YART, combat fratricide où la pugnacité et le talent d’Igor Jerman écart lors au bout de 24 heures de lutte est tout incroyable. A ne pas oublier aussi la des deux dernières heures de course sous la pluie avec simplement une bataille que se sont livrés les Yamaha du GMT 94 attaque impressionnante lui permettront de ravir la troisième du YART, combat fratricide où la pugnacité et le marche du podium à l’équipage de Christophe Guyot danset la talent d’Igor Jerman lors des deux dernières heures dernière demi-heure, quel talent, quel spectacle ! de course sous la pluie avec une attaque En classant trois de ses motos parmi les cinq premières, Yamaha impressionnante lui permettront de ravir la prouve l’excellente tenue de ses teams et la fiabilité de sa R1troisième qui marche du podium à l’équipage de malgré le fait qu’elle soit au diapason, aimerait bien quelques Christophe Guyot dans la dernière demi-heure, chevaux de plus pour aller manger du vert ! quel talent, quel spectacle ! En classant trois de ses motos parmi les cinq En classant trois de ses motos parmi les cinq premières, Yamaha prouve l’excellente tenue de ses premières, Yamaha prouve l’excellente tenue de ses teams et la fiabilité de sa R1 qui malgré le fait teams et la fiabilité de sa R1 qui malgré le fait qu’elle qu’elle soit au diapason, aimerait bien quelques soit au diapason, aimerait bien quelques chevaux de chevaux de plus pour aller manger du vert ! plus pour aller manger du vert ! A 22 heures, la Kawasaki n°11, la Suzuki n°1 et la Yamaha du GMT 94 sont toujours dans un mouchoir de poche. 23h53, la Suzuki du Junior Team perd à nouveau du temps suite à une panne sur la piste. Le petit jour se lève et la fatigue commence à se faire sentir chez les pilotes et dans les stands où un grand nombre ont beaucoup 24 travaillé suite aux multiples chutes de ce Bol d’Or.


m

A noter qu’aujourd’hui les pilotes les plus rapides roulent dans le même rythme de jour comme de nuit et c’est un véritable exploit que ces derniers réalisent ici. En effet, avec l’obscurité, les repères de freinage sont moins visibles pour ne pas dire invisibles pour certains et il faut une concentration extrême pour ne pas partir à la faute. Doubler les moins rapides, remonter un groupe, deviner une tâche d’huile sur le bitume devient alors comme un sixième sens pour les équipages. Le froid vient aussi compliquer la donne pendant les relais de nuit, attaquer pratiquelent à 100% par des températures avoisinant 0 degré, cela se prépare pendant les pauses où les cuisiniers et les

kinés mettent tout en œuvre pour le repos des guerriers ; peu de sommeil, des massages, des étirements, des sucres lents et du chaud dans le ventre sont les principales recettes pour tenir le cap En regardant ce Bol d’Or la nuit, dans certaines parties mal éclairées, je me souvenais d’une chanson de Johnny Halliday dans laquelle il chantait ke Bol d’Or : « Chevalier des temps présents, luttant pour une seconde, c’est un tournoi de titans, c’est une infernale ronde … » Ah oui Messieurs, des premiers aux derniers, vous êtes des Seigneurs, conquérants de l’inutile, luttant pour une seconde et pour la gloire … Mais tout compte fait, c’est pas inutile du tout de se battre pour l’honneur !

25 25


m

QUI PNEU LE PLUS … … peut le moins, c’est ce que l’on pense chez Michelin à qu’il ne reste plus que l’endurance pour mettre au point de nouvelles gommes que l’on retrouvera plus tard sur nos motos de série. A la décharge du manufacturier français qui a toujours déclaré que les compétitions mono-marques ne l’intéressaient pas, l’endurance reste le dernier championnat du monde en multimarques. Pirelli repartira de Magny-Cours avec une jolie victoire, associé à Kawasaki, il faut dire que leur partenariat avec la marque japonaise pour le Championnat de France Superbike leur permet d’affiner leurs prochains pneus. Dunlop n’est pas en reste avec la superbe deuxième place de la Suzuki n°1 du SERT et en observant les pilotes durant cette ronde infernale de 24 heures, ceux qui utilisaient les produits du manufacturier anglais semblaient plus à l’aise sous la pluie.

Loris Baz et Jérémy Guarnoni nous ont impressionné par leur attaque durant ce Bol d’Or, dommage qu’une chute leur ait fait perdre du temps car ces deux jeunots de français ont un sacré rythme. L’explication vient peut-être de leur participation au Superstock 1000 où les courses ne durent parfois pas plus longtemps que 8 tours ; dans ces conditions, pour être en tête, il faut savoir comme dirait l’un de mes amis « retourner la louche avec promptitude ». 26


m

1.

11

EWC SRC KAWASAKI DACOSTA /LEBLANC /FOUR KAWASAKI en 24h00:23.531

2.

1

EWC S.E.R.T. PHILIPPE /DELHALLE /FORET SUZUKI à 1:41.055

3.

7

EWC MONSTER ENERGY YAMAHA-YART JERMAN /MARTIN /GIABBANI YAMAHA 5 tours

4.

94

EWC GMT 94- YAMAHA RACING FRANCE YAMALUBE - MICHECLIN CHECA/FORAY/LAGRIVE YAMAHA 0:55.264

5.

4

EWC YAMALUBE FOLCH ENDURANCE RIBALTA BOSCH/DOS SANTOS//TIZON IBANEZ YAMAHA 16 tours

6.

24

SST

7.

13

SST Penz13-Kraftwerk-Herpign BUISSON/ FASTRE /VALLCANERAS BMW 32 tours

8.

67

SST STARTEAM 67 LUCAS /HARDT /DIGUET SUZUKI 33 tours

9.

77

_3D ENDURANCE MOTO DEBISE/ DELEGUE /HOLUB KAWASAKI 31 tours

EWC HONDA TT LEGENDS DONALD /MCGUINNESS /ANDREWS HONDA 34 tours

10. 9

SST DGSPORT HEROCK VAN KEYMEULEN/ CUDLIN /VIZZIELLO Gianluca YAMAHA 40 tours

11. 68

SST ATOMIC MOTOSPORT MUTEAU/ JOND/ SUZUKI 44 tours

12. 18

EWC TEAM 18 SAPEURS POMPIERS MOLINER/ PRULHIERE/ BRIERE BMW 45 tours

13. 66

SST RACING TEAM SARAZIN GEROUAH/KOKES/BERNON KAWASAKI 46 tours

14. 33

SST LOUIT MOTO 33 BAZ /GUARNONI /CHEVAUX KAWASAKI 49 tours

15. 211 EWC DUNLOP MOTORS EVENT SCHARPIN /MACCIO /WOLF SUZUKI 51 tours 16. 2

EWC TEAM R2CL CAPELA /DUMAIN /CHERON SUZUKI 54 tours

17. 15

EWC SH TECHNOLOGIE POUHAIR /TERAMOTO/ DEMAREY BMW 59 tours

18. 76

SST MOTO AIN RACING TEAM H A Q UIN/ /MIZERA /VARESCO YAMAHA 63 tours

19. 411 SST MCS RACING- IPONE DE VOYON /BELLUCI /SASETAOLER SUZUKI 70 tours 20. 55

EWC NATIONAL MOTOS MONGE/ BOCQUET /MASSON HONDA 77 tours

21. 37

EWC SPACE MOTO NOUVELLON /DENEQUE /GALLERAND SUZUKI 81 tours

22. 6

SST APRILIA LE MANS 2 ROUES BOUE/ PARISSE/ LE ROYER APRILIA 91 tours

23. 333 SST VILTAÏS RACING DIVISION BARDET/ BESNARD/ BERTHOME YAMAHA 0:36.092 24. 50

SST MOTORS EVENTS AMT SAVARY/ DIETRICH/ MOREIRA SUZUKI 98 tours

25. 75

EWC LEMANS RACING VILLARROYA /MONNOT /VINET BMW 106 tours

26. 81

SST BI-MECA RACING TEAM FEUILEE/ PONS/ BERGERON KAWASAKI 109 tours

27. 34

SST _24 RACING+ LESMOTARD DELAGE/ ROMANENS/ BRUNO BMW 111 tours

28. 42

EWC MAX ET YANN RACING THEPAUT/ CURY/LANIEL SUZUKI 113 tours

29. 114 SST MOTOS ACTIVES SPORT PIGEON/PIGEON/ROCHE SUZUKI 115 tours 30. 64

SST ACRO RACING TEAM JEAN/ GRIMIER/ LUCAS YAMAHA 116 tours

31. 85

SST TEAM RACING85 GAUFRETEAU/ LANDREAU/ PERRIN KAWASAKI 126 tours

32. 63

SST AZ MOTO EXPERT MEZARD/ MAU/ NAVARETTE SUZUKI 133 tours

33. 46

EWC FLEMBBO DIJAMANT BOSIO /CERSOSIMO /DEHAYE KAWASAKI 1:39.893

34. 60

SST TEAM RACING+ OÜI FM DUBARLE/ TABARIES/ DE SOUSA HONDA 135 tours

35. 74

SST TEAM ACR 74 HUGUENIN /SCHERTENLEIB /PETITJEAN SUZUKI 144 tours

36. 224 SST YD RACGIN CG MOTOS THOUZET/ DENEQUE/ BELMOMME KAWASAKI 157 tours 37. 69

SST ECURIE CHRONO SPORT HERVEUX/ PIBOLLEAU/ SEGURA KAWASAKI 179 tours

Non classés 38 SST TMS RACING GAILLARD /HENRIQUES /GARACHON HONDA 235 tours 31 SST MOTORACINGPARTS LEHNHERR /JOURDAN /GISIGER BMW 396 tours Abandons 27

EWC TRT 27 City Bike DEPOORTER /HEDELIN /HOUSSIN SUZUKI 607 tours

666 EWC SRET 666 DELANOE /LEPAND /LEROY BMW 480 tours 110 SST

AM MOTO RACING LOISEAU/ DENIS / MAITRE SUZUKI 394 tours

57

SST

DL MOTO RACING SZALAI /MECO /MEYER KAWASAKI 336 tours

84

SST

TATI TEAM PLANCASSAGNE /DELETREZ /ECHARD KAWASAKI 317 tours

8

EWC BOLLIGER TEAM SWITZERSLAAINGDE SAIGER/ STAMM/ TANGRE KAWASAKI 315 tours

44

SST

NO LIMITS MOTOR TEAM SALTARELLI/ ERBACCI CASAS SUZUKI 315 tours

72

SST

JUNIOR TEAM LMS SUZUKI GUITTET/ TANGRE/ ENJOLRAS SUZUKI 276 tours

16

OPEN TEAM RAFFIN MOTOS SLACHAUD/ POLESSO /BUFFARD MV AUGUSTA 185 tours

48

SST

14

EWC MACO RACING PRIDMORE /JUNOD /BLACK YAMAHA 120 tours

141 SST

TSV VOLPKE BY SCHUBER ALTENDORFER/ KISPATAKI /REICHMANN BMW 148 tours PLV RACING LERAT VANSTAEN /SAJOUX /BESSON YAMAHA 97 tours

20

EWC TEAM FMA ASSURANCES SOTTER /MACKELS /MORIN HONDA 90 tours

41

EWC RAC 41 yam avenue Ipone BRIVET/ DE CAROLIS /GANTNER YAMAHA 64 tours

99

EWC BMW Motorrad France GIMBERT /CUDLIN /NIGON BMW 54 tours

65

EWC MOTOBOX KREMER BY S GAZIELLO/ SCHERRER /AVILAINEN SUZUKI 29 tours

27 Meilleur tour : 1 EWC SERT PHILIPPE Vincent/DELHALLE Anthony/FORET Fabien SUZUKI en 1:41.359 au 184e tour

27


m

C’est pourtant vrai et le monde des sports mécaniques est obligé de complètement repenser le sponsoring. Déjà, il y a plusieurs années de cela, on « sponsorait » un pilote, aujourd’hui on le « sponsorise ». C’est un détail qui derrière une anodine banalité annonce déjà un changement d’ère dans ce qu’il serait plus facile et plus élégant d’appeler le soutien financier aux pilotes mais là où le français passe, la langue de Molière trépasse, mais c’est un autre débat.

Au début du sponsoring au début des années 1970, l’économie allait bien (si, si !), les entreprises réalisaient des bénéfices (arrêtez de rire !) et la vitesse était encore un moyen d’expression et de plaisir pour beaucoup de français (j’en vois qui se roulent par terre en se tenant le ventre , non là, franchement, vous me décevez !). Mais tout cela, c’était avant : cette époque est révolue et bien finie (ça y est, maintenant il y en a qui pleurent !)

Le problème vient aussi de la compréhension de la publicité. Pour résumer ce qui précède, les carnets de commande étaient pleins, l’entreprise était bénéficiaire et les patrons se faisaient plaisir en sponsorant un pilote, sans se soucier des réelles retombées médiatiques. Remarque, ils avaient raison car un autocollant aussi bien posé soit-il sur un carénage aura du mal, à lui seul, à développer le chiffre d’affaires d’une société implantée en Bretagne surtout lors du GP du Japon ! Aujourd’hui, le responsable se doit de mettre un euro en face d’un euro, le mécénat ne peut plus tellement se pratiquer et les dirigeants ont des comptes à rendre, que ce soit à leurs employés ou actionnaires. Si l’écurie de moto venant le solliciter peut lui prouver qu’en investissant dix mille euros, il va en gagner le double, alors il prendra certainement le temps de vous écouter ( du moins s’il n’est pas sous la pression des « terroristes » écologiques avec leurs idées toutes faites et donc mal pensées sur la compétition moto). 28 Il nous faut aujourd’hui amener un plus en terme de marketing ou de motivation des salariés, quand ce n’est pas une implication, pour que le pari réussisse. Le pilote se doit de présenter un plan d’action en dehors de ses 28 activités sportives où bien sûr, le camion, le stand, l’équipe et les motos ainsi que lui-même brilleront de mille feux


m

Il nous faut aujourd’hui amener un plus en terme de marketing ou de motivation des salariés, quand ce n’est pas une implication, pour que le pari réussisse. Le pilote se doit de présenter un plan d’action en dehors de ses activités sportives où bien sûr, le camion, le stand, l’équipe et les motos ainsi que lui-même brilleront de mille feux d’éclat de propreté et de lisibilité. L’équipe doit se déplacer dans l’entreprise et lui expliquer son engagement, la fierté qu’elle a de porter les couleurs pour lesquelles chaque employé travaille et communiquer sur son énergie, son esprit, ses valeurs afin qu’elles deviennent celles du personnel ; en un mot, devenir une valeur ajoutée ! Regardez les espaces « Hospitalities » sur circuit, ce n’est pas seulement des endroits de restauration ou de dégustation de champagne, c’est de la cour ! On y travaille, le sponsor y invite ses clients pour les distraire, les séduire et signer de nouveaux contrats dans les semaines qui suivront. Le Monde a changé, certains regretteront l’époque des tentes et l’odeur des merguez mais si l’on tient à continuer d’assouvir notre passion, nous sommes obligés d’en passer par là, aujourd’hui rien n’est gratuit dans ce bas monde … même pas les saucisses !

Wayne Bourgeais, 19 ans, fait partie des jeunes pilotes français qui tentent de mettre en place des solutions alternatives pour réunir le budget nécessaire à la réalisation d’une saison complète de vitesse au niveau national. Pour 2012, Wayne s’inscrira une nouvelle fois au Championnat Malossi qu’il termina 7ème en 2011 et 2007 et qu’il souhaite remporter cette année. C’est à l’âge de 16 ans qu’il effectue ses premiers tours de roue sur circuit sous la houlette de Nicolas DUSSAUGE (DFD) et prend notion de ses capacités à évoluer sur piste. En 2010, il prend le guidon d’une Rieju RS2 80 cc avec laquelle il participe pour la première fois au Trophée Malossi qu’il finit à une honorable 7ème position. Il profite également de cette même saison pour effectuer ses débuts en Endurance dans une épreuve de 6 heures qu’il boucle à la 13ème place. En 2011, séduit par cette nouvelle voie, Wayne intègre un team pour les 23h60 du Mans en 125 cc, une nouvelle expérience positive et constructive. Pour 2013, Wayne planifie déjà son arrivée dans le très relevé FSBK en Trophée PIRELLI. Pour plus d’infos sur Wayne et sa structure, www.waynebourgeais.com 29


m

150 – La première journée d'essais à Estoril marquera les 44 ans de la victoire de Salvador Canellas au GP d'Espagne 125cc, disputé à Montjuich Park, à Barcelone, en 1968. Canellas a été le premier Espagnol à s'imposer en Grand Prix et il s'agissait aussi de la première victoire de Bultaco en Grand Prix. 28 – A Jerez, le meilleur tour en course a été signé par Cal Crutchlow. C'est la première fois qu'un Britannique signe le meilleur tour dans une course de la catégorie reine depuis Barry Sheene sur Suzuki au Grand Prix d'Afrique du Sud, à Kyalami, lors de la première course de la saison 1984. 25 – Jorge Lorenzo fêtera son 25ème anniversaire vendredi au Grand Prix du Portugal. 14 – Quatorze Grands Prix du Portugal ont eu lieu. Les deux premiers avaient été organisés en Espagne, à Jarama en 1987 puis à Jerez en 1988. Après onze ans d'absence du calendrier, le Grand Prix du Portugal était revenu en 2000 et a ensuite eu lieu chaque année. 10 – Le jour des qualification à Estoril marquera le dixième anniversaire des débuts en Grand Prix de Jorge Lorenzo. L'Espagnol avait fait sa première course en 125cc à Jerez, au GP d'Espagne de 2002, le lendemain de son quinzième anniversaire. 7 – La septième place de Miguel Oliveira au GP du Portugal 125cc de 2011 était le meilleur résultat d'un pilote local à Estoril. 5 – Valentino Rossi est le pilote qui compte le plus de victoires à Estoril, avec un total de cinq dans la catégorie reine. Toni Elías, Jorge Lorenzo et Álvaro Bautista s'y sont tous les trois imposés à trois reprises. 5 – Honda et Yamaha comptent tous les deux cinq victoires MotoGP 4-temps à Estoril. 4 – Estoril est l'un des quatre circuits du calendrier où Ducati n'ait jamais gagné en MotoGP. Les autres sont Indianapolis, Le Mans et Silverstone. 2.465s – L'écart séparant les quatre premiers pilotes à l'arrivée de l'épreuve MotoGP à Jerez. Il s'agit du Top 4 le plus serré depuis le GP du Qatar de 2010, lorsque Valentino Rossi, le vainqueur, et Nicky Hayden, quatrième, était séparés par 1.876s. 1 – Suite à sa victoire MotoGP à Jerez, Estoril est le seul circuit du calendrier actuel où Casey Stoner ne se soit jamais imposé en MotoGP. 0.002s – Toni Elías avait remporté l'épreuve MotoGP de 2006 à Estoril après s'être qualifié en onzième position. Le Catalan ne comptait que 0.002s d'avance sur Valentino Rossi. Il s'agit du plus petit écart mesuré entre un vainqueur et un second dans la catégorie reine depuis l'introduction du chronométrage électronique. Alex Criville s'était lui aussi imposé avec 0.002s d'avance, sur Mick Doohan, à Brno, en 1996.

30


m

Jorge Lorenzo, arrivé au Portugal dans la position de leader du classement du Championnat du monde MotoGP, a retrouvé Casey Stoner, le tenant du titre, ainsi que Dani Pedrosa, Stefan Bradl et Danilo Petrucci à Estoril à l’occasion de la conférence de presse précédant la troisième manche de la saison MotoGP 2012. Jorge Lorenzo (Yamaha Factory Racing), qui s'est imposé trois fois à Estoril, de 2008 à 2010, est actuellement en tête du Championnat du Monde, avec quatre points d'avance sur Casey Stoner (Repsol Honda), et tentera de renouer avec la victoire ce week-end à Estoril après avoir été battu par l'Australien à Jerez. "Estoril est l'une de mes pistes préférées, surtout depuis que je suis arrivé en MotoGP. La course avait été dure l'an dernier, j'avais eu du mal à mener la course devant Dani, qui était un peu plus à l'aise et qui m'avait doublé à quatre tours de l'arrivée. J'avais cependant été compétitif, je pense que c'est une piste qui nous réussit et nous allons voir ce que ça donnera cette année." Estoril est la seule pilote du calendrier MotoGP où Casey Stoner ne se soit pas encore imposé en MotoGP et l'Australien souhaite corriger ça, tout en sachant qu'une victoire ce week-end lui permettrait de prendre la tête du classement général. "C'est un circuit complet," a commenté Stoner. "Il y a un peu de tout, des virages qui montent et d'autres qui descendent, des virages rapides, une longue ligne droite et un gros freinage au bout. Il y a beaucoup d'opportunités pour doubler et aussi beaucoup d'endroits où on peut facilement se tromper. C'est une piste où il faut donc avoir une moto équilibrée." Stoner a aussi profité de cette conférence de presse pour mettre fin aux rumeurs annonçant sa décision d'arrêter sa carrière à l'issue de la saison 2012, précisant qu'il n'en avait pas l'intention. Son coéquipier Dani Pedrosa, qui était sur le podium à Losail et à Jerez, pense quant à lui à remporter sa première victoire de la saison, sur une piste où il s'était imposé l'an dernier, et a déclaré : "Je pense que nous faisons les choses comme il faut. Il est encore tôt dans la saison mais c'est toujours important de bien travailler. Je pense que c'est une bonne piste, j'ai fait de bonnes courses ici et je suis content d'être de retour ici." Stefan Bradl, le rookie du team LCR, a pris une huitième et une septième places sur ses deux premières courses en MotoGP et espère continuer à progresser ce week-end. Le jeune Allemand avait remporté l'épreuve Moto2 d'Estoril l'an dernier. "Nous n'avançons pas si mal pour l'instant mais à Jerez, je pouvais voir les leaders durant les deux premiers tours, et puis ils ont très vite disparus loin devant ! C'est sûrement lié à l'expérience mais nous devons continuer à travailler dur parce qu'il y a encore beaucoup de potentiel à exploiter, sur la machine mais aussi de mon côté." Danilo Petrucci (Came IodaRacing Project) participait à la traditionnelle conférence de presse précédant le Grand Prix pour la première fois, après avoir marqué ses premiers points le week-end dernier à Jerez. "Nous avons marqué nos premiers points pour le championnat à Jerez. Notre moto est encore jeune, elle n'a que quelques mois," a rappelé Petrucci. "Beaucoup de gens le savent, nous roulons avec un moteur qui ne fait que 185 ch et il y a donc une grande différence entre les prototypes MotoGP et notre CRT. Estoril est une nouvelle piste pour moi et je vais donc devoir apprendre très vite, et ensuite essayer de marquer des points. Le simple fait d'être ici est un rêve pour moi."

31


m

Le pilote du team S/Master Speed Up avait réalisé un excellent début de course avant qu'une chute complètement inattendue ne le prive de résultat au Grand Prix bwin d'Espagne. Septième au Qatar lors de la première manche du Championnat du Monde Moto2 2012, Mike di Meglio était bien parti pour faire un autre bon résultat le week-end dernier à Jerez, au Grand Prix bwin d'Espagne, mais a finalement abandonné suite à sa chute. Le Toulousain s'était qualifié en huitième position et avait réalisé un excellent départ qui l'avait propulsé à la troisième place pour les deux premiers tours de la course. Le pilote du team S/Master Speed Up a lutté pour le podium en début d'épreuve et a ensuite perdu un peu de terrain, tout en restant dans le Top 10 et en lice pour un bon résultat, avant qu'une chute ne vienne mettre fin à un week-end dont il peut cependant tirer de nombreux points positifs. Mike di Meglio - n°63 :

"Je suis désolé de la façon dont la journée s'est terminée. Le départ avait été prometteur puisque je suis monté jusqu'en deuxième position et que j'étais bien installé dans le groupe de tête. J'avais quelques soucis au freinage en début de course, avec le réservoir plein, et nous devrons travailler là-dessus. La moto est cependant devenue plus stable au fil des tours. Je voulais rester patient, ne pas prendre de risque et suivre le groupe de tête. Dans le neuvième tour, j'ai réussi à revenir sur Kallio en freinant plus tôt mais, en reprenant les freins juste après, je suis passé sur un morceau de piste qui était mouillé et je suis tombé. C'est vraiment dommage parce que nous avions l'opportunité de faire une bonne course. Maintenant, j'espère rebondir à Estoril."

32


m

33


m

Le Championnat de France Superbike disputait sa seconde épreuve le week-end du 28 et 29 avril dans le Gers sur le circuit Paul Armagnac de Nogaro sa seconde épreuve. Ce dernier week-end d’avril n’a pas gâté les pilotes et les spectateurs au niveau de la météo puisque samedi, les conditions de piste sont restées humides toute la journée avec plusieurs averses et que dimanche, malgré une matinée ensoleillée, l’après-midi a subi quelques ondées…

LES COURSES Le dimanche matin, malgré les prévisions annonçant une journée pluvieuse, le soleil accompagne les pilotes pour leurs différents warm’up sur une piste parsemée de zones humides. La première course de la journée est pour les Supersport. La piste reste fraiche avec pas mal d’humidité. Matthieu Lagrive fait le meilleur départ tandis que Louis Bulle qui partait de la 16ème place fait un départ canon et boucle le premier tour à la 4ème position. Au tour suivant, Lagrive reste en tête sous la pression d’Etienne Masson, de Grégory Leblanc, Bulle et d’Axel Maurin. Un peu décroché, Valentin Debise compte 3,4 secondes de retard. Bulle prend le commandement au 3 ème tour et commence à s’échapper. Leblanc réagit et garde le contact avec le pilote Yamaha. Au fil des tours, Bulle et Leblanc imposent un rythme supérieur de près d’une seconde au tour et laisse un paquet de quatre pilotes se battre pour la dernière place du podium. En effet, Valentin Debise réussit au 9 ème tour à recoller le groupe emmené par Masson. Leblanc porte son attaque au tour suivant pendant que dans le groupe de poursuivants les changements de positions pleuvent. Leblanc s’impose devant Bulle. Pour compléter le podium, les quatre pilotes se présentent quasiment de face sur la ligne de chronométrage et voient Matthieu Lagrive devancer Etienne Masson (pour 20 millièmes !), Axel Maurin et Valentin Debise. Mëme si la piste est presque 100% sèche, elle reste déclarée « Wet » pour la première finale des Superbike. Julien Da Costa fait un super départ devant Sébastien Gimbert, Mathieu Ginès et David Muscat. Parti 17 ème, Guillaume Dietrich pointe déjà 9ème à la fin du premier tour. Da Costa tente l’échappée mais Gimbert s’accroche et reste dans sa roue à un dixième de seconde pendant la première moitié de course. Derrière, Muscat est passé 3 et reste sous la menace de Ginès et d’Hugo Marchand (Honda, Daffix Racing). Au 10ème tour, Dietrich recolle à Marchand et profite de son rythme largement supérieur pour doubler tout le groupe en à peine 2 tours. Gimbert n’arrive pas à rester complètement au contact de Da Costa qui s’impose pour la 3 ème fois consécutive cette saison. Gimbert et Dietrich complètent le podium devant Ginès et Delhalle.

34


m

L’après midi, les courses reprennent avec pour commencer les Pirelli 600. Auteur de la pole, Anthony Dumont effectue le meilleur départ. En fond de grille, Thibaut Bertin fait aussi un excellent départ et pointe déjà au 16ème rang à l’issue du premier tour. Son coéquipier Kevin Szalai parti de la 10ème place est 5ème. Au tour suivant il passe second et prend les commandes de la course le tour d’après. Dumont ne peut pas résister et tente de rester dans la roue du nouveau leader. Szalai maintient son effort et creuse un petit écart d’une seconde au 4ème tour. Bertin est remonté 9ème. Dumont garde son adversaire en ligne de mire mais doit aussi faire attention à ses arrières puisque le Toulousain Gabriel Pons est en embuscade et porte des attaques décisives au 6ème tour. Dumont s’accroche et trouve la bonne parade au 10ème tour. Dans les quatre derniers tours il va petit à petit revenir sur Szalai mais ce dernier gère bien la situation et franchit la ligne d’arrivée avec 4 dixièmes d’avance. Dumont et Pons complètent le podium alors que Bertin termine à une belle 6ème place et sauve un peu les meubles pour le classement général provisoire où Szalai occupe la tête avec 50 points. Bertin est second avec 30 points tandis que Pons et Clere sont 3ème ex aequo avec 24 points.

Au moment de la mise en grille des Supersport, quelques gouttes de pluies commencent à tomber sur le circuit à différents endroits de la piste. Le ciel est très sombre et le risque d’une très grosse averse est important. La direction de course décide de différer le départ de la course en donnant la possibilité aux pilotes de pouvoir mettre des pneus pluie. Certains vont tenter leurs chances en mettant un pluie à l’avant d’autre en mettant une monte complète pluie. La première ligne a décidé de rester en pneus sec et le départ est donné. Julien Enjolras fait le meilleur départ mais ne résiste pas longtemps aux attaques de Leblanc, Maurin, Perret etBulle (qui partait de la 16ème place) qui le double avant la fin du premier tour. Maurin prend pendant un tour les commandes mais ne 35 Bulle. Le peut résister au rouleaucompresseur nommé Louis pensionnaire de la Dark Dog Academy aligne les tours rapides et même si Gregory Leblanc essaye de garder le contact, le trou est fait au 6ème tour avec plus de 2 secondes d’avance.


m

Maurin prend pendant un tour les commandes mais ne peut résister au rouleau compresseur nommé Louis Bulle. Le pensionnaire de la Dark Dog Academy aligne les tours rapides et même si Gregory Leblanc essaye de garder le contact, le trou est fait au 6ème tour avec plus de 2 secondes d’avance. Bulle gère sa fin de course alors que Leblanc doit se méfier de la remontée de David Perret qui est très menaçant dans les derniers tours. La pluie n’est donc pas tombé sur le circuit de Nogaro (mais tout près) et parmi ceux qui ont fait le mauvais choix de pneus, on peut citer Valentin Debise qui ne finit pas la course. Sur le podium on retrouve donc Bulle, Leblanc et Perret qui ont reçu leurs trophées des mains de Mme Elisabeth Mitterand, Conseiller Régional Midi Pyrénées. Au championnat, Bulle et Leblanc sont donc encore ex æquo avec 90 points devant Perret et ses 51 points et Lagrive et ses 47 points. Retour en piste pour les Superbike et le bon départ de Sébastien Gimbert juste devant Julien Da Costa. David Muscat se rate un peu mais parvient à reprendre la 3ème place dans le premier tour. Guillaume Dietrich fait un bon départ aussi et gagne 6 place. Comme ce matin, Da Costa et Gimbert s’échappe du peloton pour se livrer à une bataille sans merci. Derrière eux, Muscat est contraint à l’abandon sur problème mécanique, Mathieu Ginès est sous la pression de Vincent Philippe. Les deux pilotes restent roue dans roue. Au 7 ème tour Gimbert passe. Quelques attaques plus tard, Da Costa reprend les rênes tandis que Dietrich poursuit sa remontée extraordinaire : au 9ème tour, il a 4 seconde de retard sur Vincent Philippe. 6 tours plus tard, il recolle à Philippe et Ginès et les double dans le dernier tour pour monter pour la seconde fois du week-end sur le podium. Da Costa sign e sa 4ème victoire et creuse un petit écart au classement général provisoire puisqu’avec ses 100 points, il compte 20 points d’avance sur Gimbert. Dietrich confirme sa 3ème place avec 59 points devant Philippe et ses 48 points. Le prochain rendezvous du FSBK aura lieu les 26 et 27 mai sur le circuit du Val de Vienne au Vigeant où une surprise de taille attende les concurrents

36


m

-------------------------------------------Le MOTOSPORT NIMOIS organise la

6eme Ronde Gardoise 19 et 20 mai 2012 (tour du Gard) Renseignements pour engagement et inscription auprès du Président du Moto Club Mr Roland NOE roland.noe@wanadoo.fr Tel : 04 66 28 18 79 Port : 06 09 20 51 70 37


m

DAFY MOTO SAINT NAZAIRE vous accueille du lundi au samedi. Venez profiter des conseils et de l’expérience du 2 roues de toute l’équipe.

DAFY MOTO SAINT-NAZAIRE Pôle Moto Océanis 8 route du Petit Lérioux - 44600 Saint-Nazaire Tel : 02 40 70 74 36 38


m

39


m

40


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.