Moto Webzine - juin 2012

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PORTRAIT

RALLYE

SPORT

BOUTIQUE

REPORTAGE

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JE PETE LES PLOMBS TU PETES LES PLOMBS IL PETE LES PLOMBS …

Vous me le copierez cent fois ! C’est ce que les professeurs d’antan auraient donné comme punition aux pilotes de GP et de Mondial Superbike pour leurs attitudes douteuses pendant le déroulement d’une course. On voit de plus en plus souvent les pilotes qui, à court d’arguments ou plutôt de talent, se jettent sur l’adversaire tantôt en lui donnant un coup de poing, tantôt un coup de boule, tantôt un tampon, sans aucune explication logique à cela. Un tel comportement relève de l’anormal, peut-être d’un entraînement anormal avec peut-être des vitamines anormales ou d’une autre raison que la raison ignore En tout cas ce n’est pas joli, pas digne d’un sportif de haut niveau et un très mauvais exemple pour tous les jeunes qui épinglent les posters de leurs idoles dans leurs chambres car de là à penser qu’ils seront à leur tour de reproduire ce que leurs héros (« zéro » devrait-on dire) font, il n’y a qu’un pas. Reprenez-vous, Messieurs, vous êtes les chevaliers d’aujourd’hui et c’est pour cela que l’on vous aime, pour votre talent, votre courage et non pour ces actes de voyous. Kenny Roberts disait lui-même que les très grands n’ont pas besoin de cela, seulement les pilotes moins rapides. Nous vous savons rapides, montrez-nous que vous le serez aussi en redressant la barre. JEF

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N°7 juin 2012

EDITO

P2

BOUTIQUE

P 19

ACTUALITES

P4

ESSAI

P 21

RALLYE

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5ème titre pour Marc COMA et KTM en Sardaigne Mission accomplie pour Stéphane PETERHANSEL

REPORTAGE

SPORT P 15

Mj Graphics – Be Unik Démarquez-vous !

PORTRAIT

HARLEY-DAVIDSON Sportster 1200 Seventy Two Softail Heritage Classic

P 17

JULES CLUZEL vise le titre en Championnat du Monde Supersport JONATHAN REA Nouveau challenge pour le 3ème du Championnat du Monde Superbike

P 29

John Mc GUINESS règne en maître sur l’Isle of Man TT Réactions des pilotes Moto GP après le GP de Silverstone SMITH signe son meilleur résultat 2012 à Silverstone FSBK Reportage complet sur la course de Lédenon Louis BULLE debout !

EVENEMENT Louis BULLE debout !

P 39

AGENDA

P 40

Comité de rédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST Rédacteur en Chef : François MICHEL Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL, Patrice AUBERT Infographiste – Webmaster : Sébastien FOREST

E-mail : contact@motowebzine.fr Site : www.motowebzine.fr Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM

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Les premiers radars conçus pour mesurer la vitesse moyenne pratiquée par les conducteurs sur une section de plusieurs kilomètres, et non plus seulement en un point, seront installés à partir du mercredi 20 juin. En allongeant la zone de contrôle de la vitesse, ces équipements ont pour but de lutter contre le comportement dangereux de certains conducteurs qui freinent à l’approche d’un radar et ré-accélèrent après l’avoir dépassé. Ces nouveaux dispositifs sont prioritairement déployés sur des portions de route où une vitesse excessive est particulièrement accidentogène comme les rétrécissements de voie, les franchissements de tunnel et de pont, ou les successions de virages. Ils contrôleront l’ensemble des véhicules sur la section équipée afin d’identifier les véhicules en infraction. Ces nouveaux radars ne « flashent » pas, car ils fonctionnent à partir d’un système infra-rouge. Les trois premiers sites qui seront équipés sont :

Le

tunnel

sur

la

RN

57

contournant

Besançon,

situé

sur

la

commune

de

Beure

(Doubs).

Ce site a été choisi en raison des risques d’accident que présente cette portion de route de 2 kilomètres, dans le sens descendant, au niveau du virage de sortie du tunnel, notamment dans des conditions climatiques particulières (pluie, verglas, etc.). Ce radar, qui sera installé le 20 juin 2012, contrôlera les deux voies de circulation dans le sens nord/sud et sera précédé par deux radars pédagogiques en amont du dispositif qui annoncent l’arrivée dans cette zone dangereuse.

Le deuxième site retenu est le pont de Saint-Nazaire (44) situé sur les communes de Saint-Brévin-Les-Pins et Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Cette installation, prévue pour le 26 juin prochain, fait suite aux accidents survenus sur ce tronçon ces dernières années. Les radars contrôleront les deux sens de circulation, soit trois voies comportant une voie centrale alternée sur une distance de 3,5 kilomètres. Il sera précédé de radars pédagogiques dans chacun des sens.

Enfin, un troisième site sera équipé, courant juillet, sur la RN 21 à Pujols (Lot-et-Garonne) dans le sens Agen vers Villeneuve-sur-Lot. Ce lieu a été choisi en raison des nombreux excès de vitesse constatés par les forces de l’ordre sur cette déviation ouverte à la circulation depuis 2010. Le radar contrôlera les deux voies de circulation sur un tronçon de 4,9 kilomètres. Il sera précédé par un radar pédagogique.

Ces dispositifs verbaliseront les conducteurs en infraction à partir du mois d’août, après une période de test. Une quarantaine d’équipements supplémentaires seront mis en place d’ici à la fin de l’année en France métropolitaine. Les radars « vitesse moyenne » font partie (avec les radars passages à niveau et les radars mobiles-mobiles) des nouveaux dispositifs de contrôle qui seront mis en place en 2012 afin de poursuivre et diversifier la politique de contrôle automatisé à l’origine de plus de 23 000 vies sauvées sur les routes de France depuis 2001.

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C’est Mike Grainger un habitué des records de vitesse qui a inscrit son nom au palmarès des records british sur l’aérodrome d’Elvington dans le Nord du Yorkshire. C’est en mai dernier, chevauchant une Suzuki GSX1300R, équipée d’un turbo offrant plus de 500 chevaux (à la roue arrière) qu’il a passé la barre fatidique des 400 Km/H. La vitesse la plus élevée enregistrée a été un incroyable 249,1 mph (401km/h), alors que la moyenne des deux essais était de 229 mph (369 km/h). Mike a déclaré: «Beaucoup de gens disent « Plus les années passent, et plus j’allais vite avant* » mais moi je vois les choses tout à fait différemment. À 51 ans, je ne montre aucun signe de perte de vitesse ! La moto elle-même est un modèle des années 2000, réadapté pour ce type de performance avec seulement quelques petites modifications, au niveau du turbo, du châssis, des freins et de la géométrie.Les gens me demandent souvent ce que l’on ressent quand on roule aussi vite » a-t- il ajouté. « Ce qui est impressionnant, ce n’est pas tant la sensation de vitesse, mais plutôt l’accélération, la roue avant ne touche pratiquement jamais le sol, quand on accélère fort dans les premiers rapports. Je suis très heureux de ce nouveau record, mais je reviendrai certainement courir avec des pneus Avon, pour aller encore plus vite, car je ne laisserai personne battre ce record.»*« the older I get, the faster I was »

WorldSuperBike FIXI Crescent GSX-R1000 Voila une exclu de la part de SUZUKI, la fiche technique de la GSX-R1000 Fixi Crescent ( en anglais ). ENJOY et pourqoi pas s’en inspirer?! Engine: Yoshimura-tuned 998.6cc, 4-stroke, 4 cylinder, liquid-cooled, DOHC, 16-valve, TSCC Engine management: Motec Lubrication: Wet sump Power: Over 220bhp Transmission: 6-speed constant mesh Estimated top speed: 325kph Final drive: Tsubaki 520 Race Pro Bore & stroke: 74.5 x 57.30mm Wheelbase: 1440mm Ignition: Motec Weight: 165kg Exhaust: Yoshimura 4 into 1 Front suspension: Ohlins FGR200 upside down telescopic forks, 42mm Fuel system: Keihin Rear suspension: Ohlins RSP40 single shock Front brakes: Brembo twin disc 320mm, 4-piston calliper Rear brakes: Brembo single disc 218mm, 2-piston caliper Wheels: Marchesini 16.5 x 3.5in (front), 16.5 x 6.25in (rear)

Tyres: Pirelli Fuel tank capacity: 23 litres

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Yamaha nous dévoile cette fois-ci sa dernière version de l’XTZ 1200 Super Ténéré qui devrait ravir tous les pilotes désireux d’avoir une moto à la fois capable de longs trajets confortables et autorisant quelques escapades rurales au détour de quelques chemins plus ou moins carrossables. Ce kit World Crosser peut aussi s’agrémenter d’un pack évolution proposé en option et qui regroupe un silencieux Akrapovic et un GPS pour une rallonge supplémentaire de 999 euros au lieu de 1.569. Voilà une économie qui permettra à l’heureux pilote d’allonger d’un ou deux jours sa prochaine virée. Mais que contient le Kit World Crosser qu’on vient d’évoquer justement ? Des pièces carbone (flancs de carénage, protections de bas de fourche et châssis) et alu (protection de frein arrière, protection d’arbre de transmission, sabot avec rehausse), un set tampon mousse réservoir réduisant les mouvements d’essence dans le réservoir ainsi qu’un kit sticker rouge ou jaune Les coloris disponibles sont gris avec stickers rouges, ou bleu et noir avec stickers jaunes, le tout pour un prix de 14.499 euros.

Pauvre Harley … Qu’a-t-elle fait pour se retrouver ainsi? En fait, ce qui explique l’état de ce Softail Night Train 2004 est qu’il vient de dériver durant 7.000 kilomètres sur l’eau avant de s’échouer sur une plage canadienne où un certain Peter Mark l’a retrouvé. Depuis quand les motos flottent-elles me demanderez-vous ? Depuis qu’un Tsunami, ayant emporté avec lui plusieurs milliers de vies, existe vous répondrai-je. Ce Night Train fut également emportée par le raz de marée. La moto est en effet fortement endommagée par l’eau salée avait conservé sa plaque d’immatriculation japonaise, ce qui permit de l’identifier et de la reconnaître pour retrouver l’heureux propriétaire Ikuo Yokoyama, qui souhaitait récupérer les restes de sa Harley, en souvenir de la tragédie. En symbole d’hommage aux victimes de ce tsunami, la moto fut exposée au Musée Harley-Davidson à Milwaukee, en souvenir de son aventure maritime.

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Jorge Lorenzo, Champion du Monde MotoGP en 2010 et leader du Championnat du Monde MotoGP 2012, vient de signer pour deux saisons supplémentaires avec son team Yamaha Factory Racing… Yamaha Motor Co., Ltd. a l’immense plaisir de confirmer que Jorge Lorenzo a prolongé son contrat pour continuer à courir en MotoGP avec le Yamaha Factory Racing en 2013 et 2014. Jorge Lorenzo avait rejoint Yamaha en 2008 et avait terminé à la quatrième place dès sa première saison, en prenant le titre de ‘Rookie of the Year’. Le Majorquin était passé à la seconde place en 2009 et était devenu Champion du Monde MotoGP avec Yamaha en 2010, avant de finir à nouveau Vice-Champion en 2011. « Je suis vraiment très heureux d’avoir signé avec Yamaha pour deux ans de plus », a commenté le Majorcain. « Ils ont fait beaucoup d’efforts pour me garder dans le team Factory et je tiens à remercier toutes les personnes impliquées. Depuis 2008, j’ai toujours été traité comme un membre de la famille Yamaha et j’adore travailler avec eux. Rester ici a toujours été ma première option et je suis ravi que ces importantes négociations se soient terminées d’une manière aussi positive. Maintenant je peux me concentrer sur le Championnat et j’aimerais les remercier pour leur confiance dès ce week-end, à Silverstone. J’espère que nous remporterons beaucoup d’autres Championnats ensemble. Mon rêve de finir ma carrière chez Yamaha est maintenant un peu plus proche de devenir une réalité !

« C’est une excellente nouvelle pour Yamaha et le Yamaha Factory Racing », a ajouté Lin Jarvis - Directeur Général Yamaha Factory Racing. « Jorge est avec nous depuis 2008 et a obtenu d’excellents résultats sur ses quatre premières années, avec évidemment son titre de Champion du Monde en 2010. Il est actuellement au meilleur de sa forme puisqu’il vient de remporter trois des cinq premières courses et a fini deuxième sur les deux autres. Cette extension de contrat va permettre à Yamaha et à Jorge de se concentrer à 100% sur le Championnat et aussi de préparer l’avenir en renforçant notre partenariat ».

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Après avoir démenti les rumeurs qui annonçaient son intention de quitter le MotoGP™ à la fin de l'année, Casey Stoner (Repsol Honda) a finalement fait part de sa décision de mettre un terme à sa carrière de lors de la conférence de presse précédant le GP de France au Mans où il a affirmé : "J'ai beaucoup réfléchi, nous en avons beaucoup parlé avec ma famille et ma femme, ça fait près de deux ans que j'y pense et après la saison 2012, je ne participerai pas au Championnat 2013. Je terminerai ma carrière en MotoGP à la fin de cette saison et ma vie sera ensuite faite d'autres choses. J'ai eu la chance de vivre ce sport, que j'adore, durant des années, ma famille et moi-même avons fait beaucoup de sacrifices et nous sommes arrivés à ce stade où ce sport a beaucoup changé, à tel point que je ne me fais plus autant plaisir qu'avant. Je n'ai plus la même passion et je pense que c'est le moment de partir. Il y a beaucoup de choses qui m'ont déçu, il y a évidemment beaucoup de choses que j'ai adorées dans ce sport mais l'équilibre est passé du mauvais côté. Et je vais donc me retirer. J'aimerais pouvoir dire que je vais continuer une autre année mais dans ce cas-là, ça ne s'arrêterait jamais. Nous avons donc décidé d'arrêter," a ajouté l'Australien. Quant à la course de ce week-end, le Champion du Monde en titre et actuel leader du classement général espère résoudre les problèmes chattering qui le gênent depuis le début de la saison. "Nous avons un peu souffert du chattering, surtout sur les deux dernières courses, et c'est quelque chose dont nous voulons vraiment nous débarrasser. Nous devrons donc travailler dur." Jorge Lorenzo (Yamaha Factory Racing), qui n'est qu'à un point de Stoner, était sous le choc suite à l'annonce de son rival et a commenté : "C'est une surprise pour moi comme pour tout le monde. Je ne m'y attendais pas. J'avais entendu les rumeurs et je savais que c'était possible mais je pensais qu'il continuerait l'an prochain. Maintenant qu'il nous l'a confirmé, je ne pense pas que ce soit une bonne nouvelle pour le MotoGP mais sa décision est de vivre avec sa famille et nous devons la respecter." Cal Crutchlow (Monster Yamaha Tech3) sera quant à lui une fois de plus à la poursuite du Top 3 et a déclaré en plaisantant : "Suite à son annonce, peut-être que Casey peut ralentir un peu et me laisser une place dans le Top 3. Ces trois-là (Stoner, Lorenzo et Pedrosa) ne font jamais d'erreur. Il faut peut-être changer ce qu'ils mangent le soir précédant la course…" Les déclarations de Valentino Rossi étaient évidemment très attendues et l'Italien a confirmé son intention de continuer pour au moins deux saisons de plus après avoir commenté l'annonce de Stoner. "Oui, c'est une grosse surprise. Je pense que c'est une mauvaise nouvelle pour le MotoGP parce qu'à la fin de la saison, nous perdrons l'un des meilleurs pilotes et un grand rival. Mais c'est son choix. De mon côté, j'ai du mal à comprendre d'où viennent ces bruits qui annoncent ma retraite parce que je n'en parle jamais. Je veux courir en MotoGP pour au moins deux années de plus."

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Quelle drôle de question à laquelle il n’est pourtant pas difficile de trouver la réponse me répondrons certains d’entre-vous parfois agacés ou moqueurs … La question est en réalité posée pour savoir si c’est bien la DORNA qui expose son avis sur les différents thèmes en question lors de l’élaboration du règlement de la future saison par exemple ou alors si ce sont les principaux acteurs et l’importance de ceux-ci qui déterminent qui peut imposer sa loi par la force … des choses ! Soyons un peu plus explicite. Trêve de cachoterie, le sujet abordé par cette actu porte sur la règle du rookie en MotoGP indiquant qu’aucun pilote débutant dans la catégorie reine ne peut intégrer une équipe officielle. Cette règle actuellement en vigueur est aujourd’hui levée alors qu’il n’est plus un secret pour personne qu’Honda exerce une pression très importante sur la DORNA dans le but d’intégrer Marc MARQUEZ l’année prochaine à leur équipe de pointe. Si au début des discussions, la levée de cette règle décrite ci-dessus ne semblait pas envisageable, vous jugerez par vous-même, en lisant le dernier communiqué officiel de l’encadré ci-dessous, que la tendance paraît aujourd’hui changer sensiblement. En effet, Casey STONER ayant annoncé sa retraite, il faut aujourd’hui au HRC se mettre en quête du remplacement de son pilote de pointe, champion du monde sortant. Le jeune pilote espagnol Marc MARQUEZ, issu de la filière Alberto PUIG et bénéficiant du soutien de REPSOL, endosserait idéalement la place du coéquipier de Dani PEDROSA pour le compte d’HONDA. A la suite des premières suggestions de règlement pour la saison 2013, HONDA a rapidement fait savoir que si certaines de leurs propositions n’étaient pas intégrées au règlement, la marque envisagerait alors le retrait officiel de ses troupes. Le MotoGP réunissant aujourd’hui une grille de 21 pilotes (12 prototypes et 9 CRT), le championnat ne peut évidemment pas tourner le dos au premier constructeur mondial qui représente le 1/3 du plateau prototype. A chacun désormais de se faire son idée personnelle … REGLEMENT SPORTIF Avec effet immédiat : La pénalité qui existe en MotoGP pour les pilotes qui dépassent le nombre de moteurs autorisé par saison sera aussi appliquée en Moto3. Un pilote qui dépasse le nombre maximum de moteurs devra partir dix secondes après le départ de la course, une fois que le feu vert est allumé dans la voie des stands. Effectif à partir du 1er janvier 2013 : Les pilotes 'rookies' pourront courir pour un team officiel. Dans la catégorie MotoGP, les constructeurs peuvent engager un maximum de deux pilotes pour leur propre team et peuvent fournir au maximum les motos de deux pilotes engagés par des teams privés. Chaque constructeur peut donc avoir au maximum deux pilotes sur machines officielles et deux pilotes sur machines satellites. REGLEMENT TECHNIQUE Avec effet immédiat : Les machines utilisées dans la catégorie MotoGP garderont les mêmes dimensions pour les cylindres et les pistons d'alésage de 2012 à 2014. Les dimensions actuellement utilisées doivent être communiquées au Directeur Technique. Plusieurs changements mineurs concernant la règlementation pour la fourniture des pièces Moto3 ont été approuvés afin que les mises à jour soient disponibles pour tous les pilotes au même moment. Effectif à partir du 1er janvier 2013 : Dans la catégorie MotoGP, les motos pourront utiliser un maximum de 24 réglages différents pour les rapports de boîte, avec un maximum de quatre réglages possibles pour la première vitesse. Autres propositions Une proposition qui visait à limiter le nombre de machines par pilote à une a été rejetée. Une proposition interdisant les matériaux non-ferreux pour les freins à disques de la catégorie MotoGP a été rejetée, les freins en carbone seront donc encore autorisés. Une proposition visant à rendre obligatoire l'utilisation de roues aux critères de rigidité et de durabilité déterminés, et applicables à toutes les catégories, reste à l'étude en attendant les discussions entres les constructeurs et les fournisseurs.

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C'est en Andalousie, dans la province de Cordoue, à Peñarroya Pueblonuevo que s'est déroulé la quatrième épreuve du championnat du Monde de trial 2012. Après Motegi, c'est avec un moral au plus haut qu'Albert Cabestany est arrivé à ce grand prix d"'Espagne. Dès le premier tour, avec un total de 11 points, Albert Cabestany s'est retrouvé en tête de la course. Le second tour a lui aussi été de très grande qualité et Albert termine ce tour en 3ème position avec 12 points. Au final de cette 7ème manche, Albert Cabestany avec 23 points termine second à 3 point de Toni Bou (Montesa). Le 3ème est Adam Raga (GasGas) avec 25 points.

La course de Dimanche a été beaucoup plus compliquée. Trahi par sa mécanique, Albert s'est rapidement retrouvé dans une position très difficile. Avec 17 points au premier tour et 51 au second, Albert a réussi quand même l'exploit de terminer 7ème. Au classement général "World", Albert Cabestany est 4ème avec 114 points. Devant lui se trouvent Adam Raga 114 points lui aussi, Jeroni Fajardo (Beta) 116 points et Toni Bou 157 points. 10


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C'est avec une grande joie que nous avons appris qu'à l'issue du grand prix d'Andorre de trial, Alexandre Ferrer était le nouveau vainqueur de la coupe du Monde FIM de trial junior 2012. Ce sont des années de travail et de doute qui sont ainsi récompensées. Années de travail car Alexandre est un travailleur acharné. Doute, car après sa blessure de 2011 c'était toute sa saison qui s'est retrouvée compromise. Mais aujourd'hui, c'est la juste récompense de ses efforts. Alexandre Ferrer: «Je suis évidemment très content, d'autant plus que ce titre m'est acquis 2 épreuves (et 3 manches) avant la fin. J'avais pour objectif de remporter le titre et je m'étais fixé comme challenge de remporter toutes les épreuves. Concernant le titre, l'objectif est atteint. Concernant les épreuves j'ai raté deux premières places, mais l'essentiel est là. Cela fait 3 ans que je vise ce titre et après ma blessure de l'année dernière, j'ai tout misé sur cette année. Ayant dès à présent le titre en poche, mes deux prochaines courses seront dans la catégorie World Pro. Je vais pouvoir m'évaluer par rapport aux meilleurs pilotes du Monde. C'est aussi une chance énorme de pouvoir tester les zones en condition course, tant la différence de difficulté entre les tracés Junior et World Pro est grande» Comme le dit Alexandre, le trial est un sport d'équipe avec de nombreuses personnes derrière le pilote, mais en course c'est surtout avec un suiveur qui doit-être à l'unisson de son pilote. Pour Alexandre, ce suiveur s'appelle Guillaume Laniel. Ils sont l'exemple parfait d'un duo équilibré.

L’Assemblée Générale élective de la Fédération Française de Motocyclisme (FFM) se réunira le vendredi 14 septembre prochain, à Paris, afin de procéder à la mise en place d’une nouvelle équipe dirigeante pour le mandat 2012-2016. Composée des représentants élus par les Ligues Motocyclistes Régionales, l’Assemblée Générale procédera à l’élection du Président, du Bureau Exécutif et du Comité Directeur de la FFM. A cette occasion, seront également élus pour 4 ans les Commissions des différentes disciplines ainsi que les Collèges et les Comités. Rendez-vous sur le site internet de la FFM http://www.ffmoto.org/ afin de télécharger l'appel à candidatures et le modèle de formulaire de candidature.

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Un peu plus d'une semaine avant le début de la dixième édition des Bikers' Classics, l'organisation est fière d'annoncer que Doug POLEN roulera à Francorchamps. L'Américain a dominé le Championnat du Monde Superbike en 1991 et 1992. Vu l’orientation Superbike de cette édition, POLEN est plus que bienvenu à l'événement classique qui mettra l'accent sur les débuts de la catégorie. Peu de temps après la confirmation de la participation de Raymond Roche aux Bikers' Classics, Francorchamps accueillera, ce week-end, le 3ème champion du monde de l'histoire du Superbike. Doug POLEN s’est fait un nom en tant que pilote wild card à la manche japonaise du Sugo World Superbike en remportant une course au guidon d’une Suzuki. Deux ans plus tard, le monde de la course découvrit son potentiel et POLEN devint un véritable phénomène. Sur une Ducati Ferracci, du célèbre tuner Eraldo Ferracci, POLEN a battu le champion en titre, Raymond Roche, lors de sa première saison complète en World Superbike. Cette année-là, l'Américain remporta dix-sept courses. En 1992, POLEN récidiva en s’imposant à neuf reprises avec son style si caractéristique et détendu. Le circuit de Francorchamps l’a vu triompher durant cette année exceptionnelle. Il est ensuite retourné dans le championnat AMA Superbike pour décrocher le titre en 1993. Après avoir signé chez Honda, POLEN roula sur une RC45 en Championnat du Monde Superbike et mit un un terme à sa carrière fin 1995. Son palmarès est constitué de 27 victoires et de 40 podiums en seulement 80 courses. Le double champion du monde de Superbike a ensuite jeté son dévolu sur le Championnat du Monde d'Endurance où il connut également le succès. POLEN a été couronné champion du monde en 1997 et 1998, en roulant respectivement pour Suzuki et Honda. Le pilote natif de Detroit a également remporté les célèbres 24 Heures de Liège sur le circuit de Spa Francorchamps durant ces mêmes années. Vingt ans après sa victoire à Francorchamps en Mondial Superbike, POLEN est l'une des têtes d’affiche des Bikers' Classics où il pilotera une Ducati 888. En ajoutant le nom de POLEN à la liste déjà exceptionnelle des anciens pilotes comme Raymond Roche, Fabrizio Pirovano, Stéphane Mertens, Terry Rymer, 1er vainqueur du Superbike Britannique, le légendaire Freddie Spencer et Steve Baker, 1er vainqueur du championnat des courses sur routes aux USA, cet anniversaire des Bikers' Classics promet d'être à nouveau très spectaculaire. 12


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En terminant sur le podium du rallye de Sardaigne, Marc Coma s'est emparé de son cinquième titre mondial dans la catégorie cross country. Après s'être imposé en 2005, 2006, 2007 et 2010, l'Espagnol ajoute donc une nouvelle ligne à son riche palmarès. Après ses victoire à Abu Dhabi et au Qatar, Coma n'a eu besoin que de la troisième place pour sécuriser sa couronne. -

La dernière journée du rallye de Sardaigne d'est divisée en eux spéciales longues de 34 et 44 kms. Son équipier, Joan Pedrero a rencontré de nombreuses difficultés en Sardaigne et a perdu deux places au général, ce qui le classe neuvième au final.

MARC COMA: "La journée n'a pas très bien commencé. J'ai eu un problème au kilomètre neuf de la première spéciale et j'ai cassé les freins. A partir de là, j'ai simplement chercher à sécuriser ma position. A la fin, nous avons perdu de nombreuses secondes mais l'important aujourd'hui était le titre. Vous ne gagnez pas quelque chose comme ça tous les jours et être Champion du Monde représente beaucoup pour moi. Il y a beaucoup de personnes derrière ce sacre, ce résultat n'est pas une coïncidence. J'aimerais remercier tous ceux qui travaillent à mes côtés car ce résultat ne serait possible sans eux".

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Le Sardegna Rally Race s’est terminé ce jeudi soir par la victoire de Jordi Viladoms. L’ancien pilote Yamaha Racing France aura réussi l’exploit de barrer la route à Marc Coma 3ème. La 4ème place d’Hélder Rodrigues (Yamaha WR450F) aura sans aucun doute retenue toute l’attention des observateurs, tout comme la 6ème position finale de Stéphane Peterhansel (Yamaha YZ250F) décidément toujours aussi vert malgré ses 46 ans bien frappés…

Vainqueur à 6 reprises du Dakar à Moto avec Yamaha, Stéphane Peterhansel n’a rien perdu de sa superbe depuis qu’il roule sur 4 roues. Bien au contraire, l’ambassadeur Yamaha Motor France peut se vanter à 46 ans de tenir tête encore aux meilleurs pilotes du Mondes sur deux roues. Avec une 6ème place finale, ‘Peter’ a parfaitement rempli sa mission en imposant une 2ème Yamaha aux portes du top 5 ! « J’ai toujours cette envie de gagner qui me démange », a commenté Stéphane. « La moto reste ma passion même si l’auto reste ma profession actuelle ! Je vais savourer cette 6ème place à sa juste valeur avent de rejoindre dans les prochains jours la base d’essais du team X-Raid à Erfoud au Maroc afin de poursuivre le développement du moteur de série dans le Mini ». Champion du Monde en titre avec Yamaha, Hélder Rodrigues a accompli cette semaine en Sardaigne un parcours très intéressant. 2ème de la 4ème spéciale derrière Paolo Ceci, le pilote Yamaha s’est toujours maintenu à la 4ème place, à quelques encablures du podium. 25ème de la dernière étape, David Frétigné repart de Sardaigne au 26ème rang. Pour le grand David, il s’agissait d’une reprise après son terrible accident de l’an passé qui aurait pu mettre un terme à sa carrière. Dégagé de ses obligations contractuelles, le Mayennais porte à nouveau les couleurs de Yamaha grâce à son ami David Barrot, le boss de Power Bike et à ses fidèles partenaires. « Je ne suis pas venu en Sardaigne pour aller chercher des chronos mais pour faire un point physique et peaufiner ma navigation », commente ‘Fretos’. « J’ai suivi mon programme à la lettre et je suis heureux de retrouver les rallyes après mes soucis de l’an passé ». Finale du Championnat du Monde des Rallyes TT du 30 septembre au 6 octobre en Egypte pour le Rallye des Pharaons.

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Honda France a fait confiance au talent et à l’expérience de Jorge Miranda et de sa société de design MJ Graphiks pour réaliser le design et les peintures de la Honda CBR 1000 RR officielle du team 111 lors des 24 Heures du Mans 2009. Aujourd’hui Honda France vous propose donc de confier votre moto au blason ailé dans les mains de cet orfèvre pour réaliser une décoration personnelle haut de gamme. Replica ou dérivé du design officiel du team 111, tout est possible avec en plus l’assurance de la qualité et certification Honda. TOUT COMMENCE AINSI

Si vous décidez de confier votre Honda CBR 1000RR à MJ Graphiks voici comment la métamorphose de votre machine se déroulera. Premièrement la conception et la finalisation du design sur ordinateur. L’épine dorsale reste la décoration de la Honda officielle des 24 Heures du Mans mais ensuite une large combinaison de couleurs est possible. Dans un esprit racing mais aussi gentleman rider plus sobre. LA PREPARATION

Une fois le design et les couleurs validés, intervient la première phase concrète de la transformation de votre Honda. La préparation du carénage pour la mise en peinture. Décapage, ponçage, puis application du blanc de base, qui servira de support à n’importe quel choix de couleur. Un travail qui peut être plus ou moins complexe en fonction des éléments de carrosserie. Sur les pièces d’origine pas de soucis mais si vous décidez d’opter pour un ensemble polyester de remplacement faites attention à la qualité de ce dernier.

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TRACAGE

Une fois l’ensemble des éléments préparés ceux-ci sont remontés sur la moto afin de tracé le design de la moto en « situation ». « Cela évite les problèmes de décalage du design entre les différentes pièces » explique Jorge Miranda. Pour cette étape, le mètre ruban est l’outil indispensable de Jorge. MASQUAGE

Dernière étape avant la mise en peinture, le masquage permet de découvrir les parties successives à peindre. Si ce travail peut sembler facile, il demande énormément de précision dans son application afin d’éviter des bavures voire des coulures sur une teinte précédemment appliquée. Ici la lame du cutter est aussi précise que celle du bistouri d’un chirurgien. MISE EN PEINTURE

Après une disposition minutieuse des pièces dans la cabine de peinture, Jorge Miranda applique les couleurs en commençant toujours par la teinte dominante de la décoration. Entre les deux couches de peinture il faut respecter un temps de séchage d’environ une dizaine de minutes. L’opération est répétée autant de fois qu’il y a de teintes différentes sur la moto masquage compris. VERNISSAGE

Dernière étape et certainement la plus importante pour la finition de la moto et sa tenue dans le temps, le vernissage. Si sur un carénage de course Jorge Miranda n’applique qu’une seule couche, sur une moto de route se sont pas moins de trois passages qui sont réalisés. Entre chacun, après le temps de séchage, un ponçage très fin est réalisé afin d’obtenir un rendu optimal.Il ne reste plus ensuite qu’à remonter les éléments de la moto pour profiter du résultat au quotidien. Alors si vous rêvez d’une Honda CBR 1000 RR unique,16exclusive, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! 16


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Lors de son année rookie en Championnat du Monde Supersport, Jules CLUZEL (PTR Honda) a surpris de nombreux observateurs par sa vitesse. Aux vues de son expérience et de ses chances de gagner, on pouvait aussi s'y attendre. En effet, CLUZEL était déjà monté sur le podium lors du championnat du monde 250 cm² et a également pu s'imposer en Moto2. A 23 ans, il était déjà considéré comme un pilote expérimenté lorsqu'il a rejoint l'équipe PTR Honda peu avant le début de la saison cet hiver. Jules, originaire de Montluçon, se montre satisfait et a quelque peu levé le voile sur le quotidien d'un pilote Supersport moderne à son niveau. « J'ai été très surpris par mon feeling pour la moto Supersport », expliquait Cluzel suite à ses premières expériences au guidon de la CBR600RR. « Au début, j'ai ressenti qu'elle avait plus de puissance, ça enthousiasme naturellement n'importe quel pilote. En outre, j'avais un bon feeling pour le châssis. Je m'attendais à encore plus de mouvement et je pensais que la moto serait beaucoup plus lourde. J'ai donc été agréablement surpris que ce ne soit pas le cas et j'ai beaucoup

apprécié de piloter une machine de ce type, qui ressemble plus à un bolide de course qu'à une routière. J'ai essayé quelques motos standard, mais elles n'étaient pas comme ça. Les engins de Moto2 et de WSS sont deux types de motos différents. Sur une moto WSS, on a énormément de retour. » Jusqu'ici, CLUZEL a pu l'emporter à Monza, terminait 3ème à Donington et récemment deuxième à Misano derrière l'actuel leader du championnat Kenan SOFUOGLU (Kawasaki DeltaFin Lorenzini). Sa dernière place de podium lui a permis de se glisser en 2ème position du championnat, à 22 points de SOFUOGLU, ce qui est vraiment une bonne performance pour un rookie. Mais cela ne suffit pas à CLUZEL, qui a la compétition dans le sang. Voici ce qu'il répond lorsqu'on lui demande s'il est étonné d'être deuxième du championnat en ce milieu de saison : « Etonné... oui et non. A chaque fois que je remporte un championnat, je ne suis pas optimiste. Je suis toujours pessimiste. Je suis vraiment heureux d'être deuxième, mais mon objectif est de passer en tête de ce championnat. Dès que j'enfourche ma moto, je veux donner le meilleur de moi-même. Je suis donc heureux d'être deuxième, mais j'ai la ferme intention de rattraper Kenan. J'essaierai d'y parvenir. » 17


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Bien que Jonathan REA (Honda World Superbike Team) ait piloté à Aragon auparavant, son expérience se limite à quelques sorties par temps froid ou humide en avant-saison 2011. C'est donc vers un challenge important que se dirige REA ce week-end, différent de celui de ses rivaux. Les tours de reconnaissance de REA, loin des chronos les plus rapides possibles sur cette piste de 5,344 km située à 300 km de Barcelone, seront malgré tout bien utiles pour le pilote de l'Ile de Man, qui aura fort à faire avec une opposition aussi solide que celle de Max BIAGGI et Marco MELANDRI, vainqueurs l'an dernier. Les pilotes quatre cylindres devraient être à leur avantage et tirer le meilleur parti de leurs montures ce weekend dans la longue ligne droite d'Aragon, mais c'est tout le circuit qui demande beaucoup à l'homme et la machine, particulièrement par des températures ambiantes devant être très élevées pour les courses. « Je suis vraiment excité de venir à Aragon car c'est nouveau pour moi et j'adore le challenge représenté par le pilotage sur de nouveaux circuits. J'ai seulement fait quelques tours pour des photos dans des conditions détestables en janvier, l'an dernier, mais le tracé est vraiment cool et bien que je n'ai pas tourné à pleine vitesse, beaucoup de caractéristiques de la piste sont très fun ! », annonce REA. REA sait qu'il devra peut-être sacrifier ses temps au tour pour accumuler des données sur la piste et s'acclimater à celle-ci en début de weekend ; une étape que n'est plus habitué à devoir amorcer l'expérimenté pilote WSBK ! « Nous allons devoir tirer le meilleur parti de chaque séance d'essais et réunir autant de données que possible pour construire une bonne moto pour des conditions de piste chaudes, comme nous en attendons dimanche. Comme toujours, j'essaierai de pousser aussi fort que possible pour obtenir de bons résultats et j'espère que les améliorations que nous avons faites ces dernières semaines nous permettront de nous battre de nouveau devant ». REA a récemment complété une séance d'essais à Assen, sur le tracé à domicile de l'équipe. Il espère ainsi pouvoir mettre à profit ce temps de piste pour capitaliser sur un début de saison ayant déjà rapporté 2 victoires au team. 18


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RICHA METAL KEVLAR JEANS Au premier abord, il est évident qu’un simple jean comme équipement de moto peut être considéré comme un moindre mal mais en aucun cas plébiscité parmi les équipements motards adéquats. C’est justement l’intérêt de ce pantalon RICHA car une fois descendu de votre moto, il sera difficile à votre entourage de repérer que vous êtes équipé pour rouler à moto. Néanmoins, en cas de chute, ses renforts kevlar (jaunis sur la photo de droite) protégeront les zones particulièrement exposées lors des accidents, notamment grâce à ses genouillères intégrées… Utile, pratique et élégant, que demander de plus ?

BERING TX 08 + LADY TX 08 A chaque saison son équipement ! Si l’on souhaite arborer des tenues vestimentaires moins chaudes pendant les périodes estivales, il n’est pas question pour autant de négliger l’aspect sécuritaire de ce qu’on porte. BERING sembl l’avoir très bien compris en proposant ce gant (une version homme et une version femme) qui réunit toutes les caractéristiques techniques d’un bon gant d’été. Ainsi on voit sur le tableau d’évaluation cidessus, qu’en termes de confort comme d’efficacité en cas de chutes, le TX 08 se rapproche du sans faute tout en laissant respirer vos mains. Ses larges empiècements en mesh et en cuir ainsi que sa coque de protection combinent de manière unique aération et protection pour un confort de conduite non négligeable. Une fois encore, la parité est de mise puisque les hommes et les femmes trouveront leur modèle respectif commercialisé à un prix unique de 49 euros !

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Non, tout de même, me faire ça à moi après toutes ces années passées les fesses vissées sur des sportives et/ou, ultime limite, sur des roadsters musclés, me voilà au guidon d’un Softail Héritage de 300 kg avec mes mains à hauteur des épaules et mes jambes placées très en avant tel un minot qui cherche du bout des pieds les pédales de la voiture de son père.

Mais le pire dans tout cela, c’est que j’ai la banane (puisque je vous le dis !) et ça tombe très bien car le but de notre mission, si nous l’acceptons (mais c’est déjà fait), consiste à rouler sur deux Harley-Davidson pendant 4 jours : Softail Héritage Classic sur laquelle je suis et un splendide Sportster SeventyTwo qui semble être la fille naturelle de la moto d’Henry Fonda dans Easy Rider. J’en vois déjà qui disent qu’elles ne sont pas comparables et qu’un essai comparatif entre ces deux motos est futile. Ils ont bien raison et nous n’en ferons donc pas mais nous contenterons de décliner deux façons de rouler différentes dans la gamme du constructeur de Milwaukee.

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En regardant l’Héritage, un seul mot vient à la bouche : Magnifique ! Ce qualificatif, je vais souvent y penser durant cet essai et les différentes parties croisées sur ces quelques 800 kilomètres n’auront de cesse de le répéter. Impossible de s’arrêter prendre un verre quelque part sans que plusieurs personnes ne viennent nous parler, l’admirent ou la prennent en photo. J’en étais limite à complexer : et oui alors, je ne compte pas ? Tout cela étant, je pense que pour apprécier une moto, il faut l’utiliser pour ce qu’elle est et non pas pour une façon unique d’aborder notre passion. Je me suis donc mis dans la peau d’un (gentil) biker durant cet essai. Tout d’abord un rapide tour du propriétaire nous rappelle que nous avons bien à faire à une américaine ; 290 kg à sec, un guidon aussi large qu’un jour sans pain, une garde au sol de 130 mm et ce sont tous les USA qui vous sautent à la gueule avec leurs bébés élevés au popcorn et à la Bud.

Une fois assis en selle, la position tombe beaucoup plus naturelle que le laissait présager le visuel. Un coup de démarreur et c’est le « plodédoplodédo » caractéristique du V-Twin qui vous emmène au début du film. « Klank », la première est passée et les quelques 300 kg de la bête se font oublier. Sans être une moto agile, notre Héritage se sort très honnêtement du trafic urbain, acceptant les changements de direction sans trop sourciller , seuls les freins vous rappellent que votre monture est plus à classer dans les molosses que dans la catégorie caniche et qu’il faut un minimum d’anticipation pour être efficace. Le périphérique et ses embouteillages se font vite oublier et nous voilà partis sur l’autoroute direction l’Atlantique qui nous tend les bras. Là, il faut bien admettre que le mythe prend toute sa dimension, croisant tranquillement aux alentours des 120 km/h, notre Softail Héritage nous transporte directement dans nos rêves d’ados et l’A10 se transforme rapidement en route 66 dans nos cervelles d’apprentis bikers !

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Les 500 kilomètres nous séparant de la mer sont avalés dans le confort et l’humidité car la pluie s’est invitée au voyage à partir de Chartres et si mon buste a apprécié le pare-brise, ma tête un peu moins. Pour un conducteur d’1,70 m, ce dernier est un peu juste en hauteur, 3 ou 4 cm de plus auraient été les bienvenus. Cette moto est belle et dévoreuse de kilomètres avec son amortisseur horizontal très efficace doublé d’une selle confortable et épaisse, on ne sent pas la fatigue venir sur une telle moto. Une fois sur le littoral, nous avons emmené notre Harley Davidson se dégourdir les roues à travers la campagne et les marais salants, là aussi l’Héritage se laisse basculer de gauche à droite et vice-versa dans les enfilades avec facilité, attention toutefois à ne pas se laisser emporter par son enthousiasme naissant car les frottements des reposepieds vous rappellent la garde au sol limitée de la moto. Partant du principe que sa vocation première n’est pas le sport, cela n’est pas vraiment gênant.

En conclusion, voilà une moto parfaitement dans l’air du temps, faite pour rouler longtemps et tranquillement sans se soucier des radars ; peut-être un bon moyen de conserver ses points …

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Ca y est, je me lance ! Confiant de mon expérience que le Softail Héritage, je m’attaque à la Seventy Two, version chopper de la 1200 Sportster avec grand guidon corne de vache, selle monoplace minimaliste, peinture pailletée du plus bel effet et commandes très avancées. Il faut bien reconnaître que notre Seventy Two a fière allure et qu’à la terrasse des cafés elle aurait même tendance à venir titiller les admirateurs de l’Héritage. Pour ce qui est du moteur monté sur silentblocs, ce dernier distille juste ce qu’il faut de vibration lors des accélérations très correctes qu’il vous donnera à la moindre sollicitation de la poignée droite.

Première surprise, le guidon que je regardais d’un œil méfiant à l’arrêt ne s’avère pas si haut que je le craignais ; mes mains sont à la hauteur des épaules et non de mes oreilles et tant que la vitesse reste modérée, le conducteur ne souffre pas d’une position démesurée en hauteur des mains. Par temps venteux, on notera la faible incidence des bourrasques et rafales sur la moto. Les pieds très en avant surprendront par contre les pilotes habitués à des types de motos moins extrêmes mais cela étant, la position reste positive concernant la conduite et le passage des vitesses. 25


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Là où le bât blesse (je devrais dire les fesses), c’est sur la selle. Depuis le strapontin de mon cinéma de quartier quand j’étais môme, aucun siège n’a eu une telle malveillance à l’égard de mon postérieur. Cette moto est bien faite pour se déplacer d’un café à un autre à condition que la distance séparant les deux établissements ne soit pas trop longue, car si vous aurez compris que, très rapidement, son inconfort d’assise vois fatiguera, le réservoir de 7,9 litres vous oblige à ravitailler tous les 120 kilomètres. Inconfort de selle d’autant plus dommage sur la Seventy Two se révèle être une moto très joueuse, vive et précise avec une bonne maniabilité en rentrant toutefois dans des vitesses raisonnables car au-delà de 110 ou 120 km/h et jusqu’à beaucoup plus vite, le Sportster reste très stable, seule la position et le manque de protection du pilote avec le vent vous frappant de face freine les ardeurs du pilote. Mais cette moto reste facile de prise en main grâce à son assise très basse où même les petits gabarits auront les pieds bien à plat par terre faisant oublier par la même occasion les 250 kg de la machine. 26


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Avec un freinage très efficace pour ce genre de moto, voilà un concept original de Harley Davidson à mettre à peu près entre toutes les mains (et toutes les tailles). Petit bémol dans la circulation urbaine, le réservoir d’huile vient chauffer l’intérieur de la cuisse droite du conducteur de façon un peu excessive. Puisque nous sommes dans les choses qui chagrinent, et c’est aussi vrai pour le Softail Héritage, un bouchon d’essence fermant à clé aurait été le bienvenu, même si sans doute moins esthétique.

Cette moto s’adresse à une clientèle qui ne souhaite pas faire de longs parcours mais seulement s’amuser le week-end, flânant en solitaire (c’est la selle monoplace qui l’impose). Madame restera à la maison tandis que Monsieur ira voir si l’air est meilleur ailleurs retrouvant ainsi la liberté de sa jeunesse ! Mais cela ne nous regarde pas comme disait un célèbre journaliste …

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John McGuinness a remporté ses 18 e TT en gagnant la course du Superbike Dainese à l'île de Man TT Races. Le pilote de la Honda TT Legends a finalement surmonté les performances de l'australien Cameron Donald. Il a été aidé par deux arrêts aux stands incroyablement lisses et augmente son avance de six secondes à la moitié de la distance de course pour totaliser 18 secondes sur son poursuivant avant de réussir à rendre légèrement la main sur le dernier tour pour s’assurer de passer sous drapeau à damier en leader. Cameron Donald prit une bonne seconde d’avance dans ses premiers tours et relègue ainsi le néo-zélandais Bruce Anstey en troisième position après que Guy Martin se soit effondré au classement pour disparaître dans la seconde moitié de la course à cause de problème rencontrés sur son pneu arrière.

La matinée avait commencé dans des conditions fraîches et nuageuses, ainsi un délai de 15 minutes fut nécessaire avant la course ayant débuté finalement à 11h15. Une fois l’épreuve lancée McGuinness pointait en tête avec un avantage d’1.3s sur Donald ayant Martin derrière lui à moins d’une seconde. James Hillier allait bien en quatrième position avec Michael Rutter tandis que Bruce Anstey complétait le top six.

Arrivé au Ballaugh, Donald avait réduit l’écart à seulement 0.15s maintenant ce rythme jusqu’à Ramsey où l'écart entre la paire restait sensiblement du même ordre. Martin était encore en troisième position avec Gary Johnson devançant désormais Padgetts sur Honda, le coéquipier d’Anstey pour la quatrième place.

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A la fin du premier tour, le trio de tête était toujours aussi resserré, affichant un écart minime de seulement 0.98s entre eux ! Toutefois, Donald se maintenait à seulement 0.2s. Johnson, Anstey et Hillier complétaient le top 6, tandis que Rutter était signalé en difficulté avec sa boîte de vitesses avant d’abandonner pendant que Ryan Farquhar connaissait aussi une course compliquée. Simon Andrews, le coéquipier de McGuinness chutait au Monument commémoratif de Graham se relevant hélas pour lui avec une épaule fissurée, une fracture du poignet et une cheville cassée. McGuinness, qui plus tard a admis avoir manqué un peu de prudence sur le premier tour, signe en tête le meilleur tour en course, bouclant son second tour à 130.382 mph de moyenne. Avant son premier arrêt au stand, il comptait 2.16s d’avance sur Martin tandis que celui-ci repartit de la voir des stands avec un écart de 6 secondes sur McGuinness. Anstey se retrouvait quatrième à partir du moment où Johnson et William Dunlop étaient en lutte pour la sixième place.

Donald poursuivait son effort pour réduire l'écart à 3.8s à Glen Helen. Dan Stewart, Davy Morgan et Luis Carreira faisaient alors partie des coureurs sanctionnés pour excès de vitesse par un passage imposé de 30s par la voie des stands. Tout au long du troisième tour, McGuinness a maintenu son avance sur Donald alors que Martin était maintenant à 21 secondes de retard sur Donald. 30


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Anstey, Johnson et Dunlop ferment la marche du top 6 avec Hillier, Ian Hutchinson, un volant Dean Harrison et Michael Dunlop qui complètent le top 10. Après les deux tiers de distance de course parcourus, McGuinness était aux commandes de l’épreuve. Avec encore un autre superbe arrêt au stand, McGuinness a porté son avance à 13 secondes, mais Martin était maintenant menacé par Anstey pour la 3ème place. Un problème à l’arrière de la moto signifié par l'équipe Tyco Suzuki empêchait le changement du pneu arrière, le pilote ayant donc été contraint de rouler quatre tours sur le même pneu. Il n'y avait pas de tels problèmes pour McGuinness qui avec une avance de près de 17 secondes à Ramsey dans le dernier tour voyait une 18 e victoire au TT lui tendre les bras. Anstey réussit finalement à prendre la troisième place lors du cinquième tour pour offrir à Honda un magnifique triplé. Martin a fini 4ème à 20s derrière, et Johnson et Dunlop, respectivement 5ème et 6ème assurrèrent à Honda la présence de 5 de leurs machines dans le top 6. Hillier a lutté à la septième place avec le retour de Ian Hutchinson. Dean Harrison prend une brillante 9ème position et Michael Dunlop complète le top dix sur sa Kawasaki Superstock.

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Jorge LORENZO a profité de l’étape britannique pour conforter sa position de leader au championnat, repartant des terres anglaises avec 25 points d’avance sur Casey STONER, 2nd et 39 points sur Dani PEDROSA, l’autre pilote HONDA Repsol. Une position confortable pour le pilote YAMAHA au moment d’attaquer une période intense de GP réunissant 4 week-ends de compétitions en l’espace de 5 semaines. Autant dire que dans la lutte pour le titre, le pilote qui se blesserait au cours de cet intense moment de compétition, hypothéquerait assez nettement ses chances de leadership en fin d’année au classement général. JORGE LORENZO "La course a été très difficile, les autres étaient très rapides et j'ai eu du mal à les rattraper au départ mais le pneu arrière s'est petit à petit usé et je me suis senti de plus en plus confiant. Je suis devenu plus rapide que les autres et les ai rattrapés. Je voulais éviter de chuter et je suis donc resté patient durant ma remontée. Une fois revenu sur Casey, nous avons eu une superbe bagarre, nous avions le meilleur rythme et j'ai réussi à le doubler. J'ai fait une grosse erreur à quatre tours de l'arrivée où j'ai failli chuter ! Je suis très content de ce résultat et pour moi et le team, qui m'a encore fourni une excellente moto." BEN SPIES "La journée a été mi-figue mi-raisin, nous avons pris un bon départ et j'avais un très bon rythme au début. Après les quatre ou cinq premiers tours, j'ai eu un gros problème avec le pneu arrière et j'ai perdu mon rythme. Après ça j'ai simplement essayé de limiter les dégâts. Cette cinquième place est notre meilleur résultat depuis le début de la saison. La moto avait un très bon potentiel aujourd'hui et nous aurions pu nous battre pour le podium ou avec Jorge pour la victoire." CASEY STONER "La course n'a pas été géniale pour nous, j'ai vu le rythme des Yamaha en début de course et me suis tout de suite inquiété. La moto ne se comportait pas très bien en début de course, surtout sur le côté gauche, sur lequel le pneu s'est très vite usé. Mon plan était d'essayer de passer devant et de retenir les autres mais Ben (Spies) a été dur à doubler, il a ensuite fait une petite erreur et j'ai tenté de me maintenir devant. Nous savions que nous n'avions pas le meilleur rythme et que les autres allaient rapidement revenir. J'ai fait tout mon possible pour rester devant mais il nous aurait fallu un peu plus de grip pour nous battre pour la victoire. L'état de nos pneus arrière après la course montrait clairement qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas chez nous." DANI PEDROSA "J'ai des sentiments mitigés après cette course. Je suis content d'être sur le podium sur ce circuit, parce que c'est une piste où j'ai toujours eu des problèmes et que le week-end a été difficile. Ce n'était pas évident d'apprendre le circuit et de régler la moto avec les conditions météo que nous avons eues. Je n'ai pas fait un très bon départ. J'ai vu que Jorge était l'homme à suivre. J'ai réussi à passer Dovizioso, Bautista et Spies pour ensuite rattraper Casey, qui était deuxième. Jorge était cependant déjà parti, j'ai essayé de doubler Casey à deux reprises mais il arrivait à maintenir l'écart et dans la dernière chicane, je voulais essayer de le doubler à nouveau mais je me suis imaginé les deux Repsol Honda au sol et je me suis contenté de la troisième place."

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CAL CRUTCHLOW "Je ne suis pas prêt d'oublier ce week-end ! La journée d'hier avait été un désastre suite à ma chute et je pensais vraiment que j'allais encore manquer ma course nationale. La Clinica Mobile et le staff médical de Silverstone ont cependant fait un excellent travail et je leur suis très reconnaissant pour avoir pu prendre le départ de mon GP national. Je n'imaginais pas que je pouvais finir sixième parce c'est un résultat qui est normalement difficile à obtenir quand on part de la troisième à ligne, alors en partant dernier… Quand je suis passé devant Bradl, je voyais que Nicky était loin devant moi mais j'ai continué à attaquer, pour voir où ça allait me mener. Je suis très content de mes chronos, j'étais aussi rapide que les pilotes qui ont fini sur le podium, malgré une cheville fracturée. Je ne peux pas m'empêcher de penser que sans la chute de samedi, j'aurais pu être sur le podium du Grand Prix de Grande-Bretagne. Je ne vais pas me plaindre parce que je finis quand même sixième et je tiens à remercier mon équipe chez Monster Yamaha Tech3, qui m'avait préparé un set-up parfait. Merci aussi à tous les fans qui sont venus nous soutenir et qui ont été incroyables. Samedi matin, quand j'étais par terre, dans les graviers, je pensais qu'ils allaient encore me voir manquer ma course nationale. Ils m'ont beaucoup aidé et j'espère qu'ils sont fiers de moi." ANDREA DOVIZIOSO "C'est dommage parce que j'avais la possibilité de me battre pour la seconde place aujourd'hui. J'ai chuté alors que je venais de passer en troisième position et que je savais que j'allais finir sur le podium. Je suis très déçu parce que je ne m'y attendais pas du tout. C'est arrivé au moment où je me sentais le plus en confiance sur la moto, et je n'étais pas à la limite. J'ai juste fait une petite erreur en perdant le contrôle à l'arrière. Le team avait fait un excellent travail, la Yamaha est fantastique à piloter et j'irai à Assen avec l'ambition de me battre pour le podium." NICKY HAYDEN "Nous avions un pneu dur à l'arrière pour le tour de formation mais en voyant les nuages, nous avons changé d'avis et nous l'avons donc changé pour un tendre sur la grille. Tous les autres avaient aussi mis le pneu tendre mais nous savions que la moto usait beaucoup les pneus ici. J'ai pris un super départ et le début de la course a été excellent. J'ai tout fait pour m'accrocher aussi longtemps que possible, je me suis fait plaisir et j'ai appris des choses. Le grip s'est ensuite détérioré, ce qui a accentué le chattering. Je ne pouvais pas accélérer autant que je le voulais avant la ligne droite, j'avais aussi un problème électronique dans un des virages et ça m'a fait perdre un peu de temps. Crutchlow m'a doublé dans le dernier tour et c'est frustrant. D'un autre côté, je n'avais jamais été aussi proche du vainqueur et du meilleur tour cette année. Nous devons trouver une solution pour que la moto use moins le pneu arrière mais nous avons de vrais points positifs à tirer de cette course." VALENTINO ROSSI "Le week-end a été difficile en dehors de la première séance qui avait eu lieu sur piste mouillée et durant laquelle nous avions été très forts. Nous avons eu beaucoup de mal sur le sec, hormis ce matin pour le warm-up. Je n'arrivais pas à suivre le rythme des autres en début de course. J'ai essayé de rester avec eux mais j'avais du chattering dans les virages et j'ai failli perdre le contrôle à deux reprises. Au bout de quelques tours, le pneu arrière s'est mis à glisser et il y a un échappement qui a cassé. Ça ne me gênait pas trop mais ça m'a fait perdre un peu de puissance sur la ligne droite. Nous avons marqué quelques points mais Silverstone est clairement la piste la plus compliquée pour moi. La 'vraie' Ducati aujourd'hui était celle de Nicky, qui n'était pas loin du podium et qui avait plus ou moins le niveau que nous avions à Barcelone. Maintenant nous devons essayer de comprendre pourquoi je n'ai pas pu rouler aussi bien que lors du warm-up et essayer d'être plus compétitifs pour la prochaine course, à Assen. C'est une piste que j'aime beaucoup et où je voudrai retrouver le niveau que nous avions à Estoril, au Mans et à Barcelone." RANDY DE PUNIET "Je me suis fait battre pas mon coéquipier et je ne peux donc pas être content de ma course. J'ai pris un mauvais départ mais j'ai rapidement réussi à recoller. Au bout de deux tours, j'ai décidé d'attaquer parce que je me sentais bien. Les pneus ont petit à petit perdu en grip. Ma moto bougeait beaucoup, j'arrivais à garder le contrôle mais je ne pouvais pas aligner trois tours d'affilée en restant vraiment constant. J'ai souffert du manque de grip à l'arrière et des mouvements de ma moto. J'avais parfois une demi-seconde d'avance mais il revenait à chaque fois. A deux tours de la fin, il m'a attaqué, il m'a distancé, je suis revenu mais je n'ai jamais été en mesure de le passer. Il avait moins de problème que moi au niveau du grip arrière, il avait moins de mouvements et je pense qu'il faudra qu'on travaille dur là-dessus à Assen. Si on arrive à progresser sur ce point, je serai beaucoup plus rapide."

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Le pilote du team Tech3 Racing était déterminé à offrir une belle course à son public dimanche dernier au GP Hertz de Grande-Bretagne et a terminé en septième position.

Qualifié en seconde ligne, Bradley Smith est parti comme une fusée dimanche dernier à Silverstone et s'est battu pour la première position dès les premiers tours, notamment lors d'un duel avec son compatriote Scott Redding. Le pilote de Tech3 Racing est resté dans la lutte pour le podium pendant quelques tours mais n'a ensuite pas pu suivre le rythme des leaders et a perdu plusieurs places. Malgré ses efforts pour se maintenir en sixième position, Smith n'a pas pu empêcher Claudio Corti de le doubler dans le dernier tour et de le reléguer à la septième place, ce qui reste néanmoins son meilleur résultat de la saison. Le jeune Britannique, qui a un contrat avec Tech3 pour courir en MotoGP l'an prochain, essayera de se servir de ce résultat comme d'un nouveau point de départ et va maintenant se préparer pour l'épreuve d'Assen, où il avait obtenu l'un de ses trois podiums en Moto2 l'an dernier. Bradley Smith : "Je m'attendais à me battre pour la sixième place et c'est exactement ce qui est arrivé. Je suis content d'avoir mené le Grand Prix de Grande-Bretagne, même si c'était assez court. C'est dommage que Corti m'ait doublé dans le dernier tour parce que ça aurait été vraiment bien de finir sixième. Je me suis tout de même qualifié en quatrième position, j'ai mené et j'ai été dans le Top 6 pendant presque toute la course, ce qui prouve que nous avons bien progressé avec la Mistral 610. Le soutien du public britannique a une fois de plus été incroyable et j'espère qu'ils ont apprécié notre bataille avec Scott Redding. Maintenant nous devons nous assurer que je fasse aussi bien sur les prochaines courses." 34


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Pour sa quatrième épreuve de la saison, le Championnat de France Superbike est venu trouver enfin le soleil dans le sud sur le circuit de Ledenon. En Effet, mise à part lors de l’épreuve du Mans, les conditions climatiques n’ont jamais été très favorables durant l’ensemble du week-end. Le MC Ledenon a ainsi pu bénéficier d’un temps estival pour cette manche où se retrouve l’élite de la vitesse française.

LES COURSES Comme d’habitude, les Supersport ouvrent le bal des finales dominicales. Le soleil donne déjà beaucoup de chaleur. Grégory Leblanc prend le meilleur départ devant Matthieu Lagrive. Rapidement, un groupe de huit pilotes se détache. Mené jusqu’au 7ème tour par Leblanc qui s’incline face aux attaques d’Axel Maurin de Matthieu Lagrive et de Denis Bouan, le quatuor creuse un petit écart sur les poursuivants emmenés par Etienne Masson et David Perret. La bagarre en tête est de toute beauté. Il y a de nombreux dépassements qui permettent à Masson de changer de groupe et de se retrouver dans la lutte pour le podium. Les écarts restent très serrés et c’est à l’expérience que Lagrive arrache la victoire dans le dernier tour à Maurin. Dans un ultime effort, Leblanc résiste à Bouan qui perd une place dans la manœuvre au profit de Masson qui échoue au pied du podium. A l’arrivée, Leblanc est très éprouvé et monte sur un podium qu’il n’espérait plus. Pour lui, la course de l’après midi avec une chaleur annoncée encore plus forte risque d’être vraiment très compliquée. Lagrive signe ainsi son premier succès dans la catégorie cette année. Arrivé 7ème, David Perret écope d’une pénalité de 20 secondes pour avoir travaillé sur sa machine lors de la procédure de départ. Ces 20 secondes de pénalité lui font perdre 3 places et le classe 10ème. Le départ des Superbike est donné. Julien Da Costa part aux avant-postes avec dans sa roue Sébastien Gimbert et Anthony Dos Santos. Rapidement, Dietrich passe Dos Santos. David Muscat l’imite deux tours après en doublant coup sur coup, Vincent Philippe et Dos Santos. Da Costa tente l’échappée mais Gimbert reste bien dans son dos prêt à profiter de la moindre occasion. Derrière, Dietrich est décroché mais doit aussi batailler ferme face aux attaques de Muscat. Au 13ème tour, Gimbert trouve une belle occasion et la concrétise tout de suite. Une fois en tête, il maintient son cap et se détache inexorablement du leader du championnat. Dietrich et Muscat se livre à une lutte sans merci et sont proches de la limite. Si le dernier tour est une formalité pour Gimbert et Da Costa, c’est une passe d’armes incroyable que nous livre Dietrich et Muscat : pratiquement à tous les virages il y a un changement de position. Au moment de passer sous le drapeau à damiers, Dietrich compte 35 centièmes d’avance et retrouve ainsi le chemin du podium. Parmi les hommes forts de la catégorie, Mathieu Gines, Hugo Marchand et Anthony Dos Santos sont partis à la faute et ne marquent pas de point.

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Les Pirelli 600 sont les premiers à s’élancer. La chaleur est bien présente même si un petit vent la rend un peu mieux supportable. Thibaut Bertin prend le meilleur départ avec Gabriel Pons, Hugo Clere et Anthony Dumont dans sa roue. Très déterminé, Bertin met 3 tours pour se mettre à l’abri des attaques de Pons et des deux coéquipiers SLMoteur. Au 5ème tour, Dumont double Clere alors que Kevin Szalaï, après un départ un peu raté, effectue une belle remontée. Au tour suivant, le leader du classement provisoire est en mesure de portée une attaque à Clere. Il doit attendre le tour suivant pour trouver la faille et être virtuellement au pied du podium. A ce moment là, ils sont encore 5 avec Florent Tourne à pouvoir prétendre à une place sur le podium. Au 10ème tour, Szalaï chute et deux tours plus tard, c’est au tour de Pons d’aller faire un tour dans le bac à gravier. Dans ce 12ème tour, Jonathan Martinez part à la faute et entraine l’entrée en piste du Safety Car. Après consultation des Commissaires sur l’étendue des travaux pour remettre la piste en état, le drapeau rouge est sorti et stoppe la course définitivement alors qu’il restait moins de 3 tours à couvrir. Résultat, Bertin empoche la victoire devant Dumont et Clere . Au classement provisoire, le résultat blanc de son ancien coéquipier fait les affaires de Bertin qui revient à égalité de points avec Szalaï (75 pts). Anthony Dumont, Hugo Clere (45 pts) et Gabriel Pons (40 pts) complètent le top 5.

En Supersport, la question est de savoir si Leblanc va tenir physiquement avec la chaleur ambiante et les efforts physiques qu’il a déjà fournis lors de la manche 1 du matin. Pour le départ, il rentre en tête dans le premier virage alors que Matthieu Lagrive se rate un peu et se retrouve 5ème derrière Denis Bouan, Axel Maurin et David Perret. Pendant les 6 premiers tours, Leblanc mène la danse. Maurin a passé Bouan et se fait de plus en plus pressant. Ils sont huit en bagarre pour la victoire. Maurin prend les commandes dans le 7ème tour. Leblanc est sous la menace de Lagrive et Perret qui sont au coude à coude. Au 11ème tour, c’est l’accrochage entre les deux hommes qui se retrouvent au tapis et voient leurs chances de podium s’envoler : ils étaient 2 et 3. Devant Maurin reste en tête mais ne parvient pas à se détacher franchement. Leblanc récupère la seconde place mais doit conjuguer avec le retour d’Etienne Masson et Baptiste Guittet. Coup de théâtre au 13ème tour avec la chute d’Axel Maurin. Dans le dernier tour, Leblanc est toujours en tête et va devoir puiser dans ses ressources les plus profondes pour résister aux nombreuses attaques déclenchées par Masson qui tente tout mais n’est pas récompensé en retour puisque dans le dernier virage, il se rate un peu et Guittet qui était bien placé en embuscade réagit immédiatement pour s’emparer de la seconde marche du podium. A l’arrivée, Leblanc s’effondre dans les bras de ses mécanos. Il est épuisé et doit être aidé pour monter sur la plus haute marche du podium. Au classement provisoire du championnat, Leblanc conforte sa place de leader avec 176 points. Etienne Masson rejoint Louis Bulle à la seconde place (90 pts) tandis qu’Axel Maurin prend la 4ème place (86 pts).

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Retour en piste pour les Superbike avec leur seconde manche de la journée. Julien Da Costa prend son envol en emmenant avec lui Anthony dos Santos, Sébastien Gimbert et Vincent Philippe. Au 3ème tour, Gimbert et Dietrich passent Dos Santos qui se retrouve sous la menace de Philippe et Ginès. Le trio de tête creuse l’écart avec en meneur de bal Da Costa suivi de Dietrich et Gimbert. Derrière eux, entre Dos Santos, Philippe, Muscat et Ginès, c’est très bataillé. Dès la mi-course, Muscat et Philippe font tourner la bagarre en duel. Aucun ne veut lâcher à l’image du trio de tête où le premier pilote qui commettra une erreur se fera décrocher. Da Costa garde le cap et Dietrich suit le rythme. Gimbert semble plus en difficulté pour pouvoir prétendre à une nouvelle victoire. Jusque dans le dernier tour et la ligne d’arrivée le classement du top 5 est incertain. Da Costa l’emporte finalement avec 4 dixièmes d’avance tandis que Dietrich signe le meilleur résultat de sa saison en devançant Gimbert de 23 centièmes. Derrière Philippe s’impose sur le fil avec 118 millièmes d’avance. Au classement provisoire, Julien Da Costa conforte sa place de leader avec 195 pts face à Sébastien Gimbert (143 pts) et Guillaume Dietrich (117 pts). Peu de répit pour les pilotes du FSBK puisqu’ils sont attendus à Magny Cours le 30 juin et le 1er juillet pour le prochain week-end de compétition.

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Aussi rapide qu’en piste, Louis Bulle poursuit sa convalescence à vitesse grand V. Louis s’est levé pour faire quelques pas pour la première fois à la mijuin. Chaque jour lui permet de récupérer un peu plus d’autonomie et de mobilité. Selon ses médecins, sa jeunesse et son entrainement sportif sont des atouts importants pour cette convalescence accélérée et lui permettent d’être à nouveau debout, cinq semaines seulement après son grave accident à Dijon. Toutes les greffes de peau effectuées ces dernières semaines évoluent très bien. En raison des brulures importantes de sa main droite, Louis a dû être amputé des dernières phalanges des doigts et de l’extrémité du pouce. La rapidité de sa convalescence va aussi permettre lui de quitter le Centre des Grandes Brûlés de Lyon très rapidement. Louis devrait rejoindre un centre de rééducation spécialisé d’ici début juillet.

Louis Bulle a profité du samedi 30 juin pour obtenir sa première permission de sortie du Centre des grands brûles de Lyon, où il est en soins depuis son accident du 11 mai dernier à Dijon, pour aller déjeuner en famille. Louis marche désormais sans aide. Il ne porte plus que quelques pansements suite aux nombreuses greffes effectuées ces dernières semaines. Autre bonne nouvelle, il quitte l’hôpital mercredi 4 juillet pour attaquer une nouvelle phase de remise en forme au centre de rééducation de Miribel près de Lyon. Go !!! Louis

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Ce nouvel événement inédit en France a su réunir un grand nombre d’attractions aussi diverses et variées que : drift, stunt, FMX, dragster, tracteur pulling, RC Drift, trial moto, trial 4x4 et engins de travaux publics… Ces derniers ont surpris les spectateurs par leur dextérité et la précision de leurs démonstrations. Ce concept dynamique, en perpétuel mouvement, a permis de contrer une météo peu clémente, en enchainant les animations. La gratuité pour les moins de 16 ans a largement contribué à attirer un public familial. Parents et enfants ont parfaitement réussi à se mêler à un public averti et passionné de loisirs mécaniques.

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DAFY MOTO SAINT NAZAIRE vous accueille du lundi au samedi. Venez profiter des conseils et de l’expérience du 2 roues de toute l’équipe.

DAFY MOTO SAINT-NAZAIRE Pôle Moto Océanis 8 route du Petit Lérioux - 44600 Saint-Nazaire Tel : 02 40 70 74 36 41


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