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1 Kenny FORAY Nicolas SALCHAUD
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LA ROUTE A LACETS
Tous les motards que nous sommes aiment les routes à lacets, rien de plus normal : un petit droit suivi d’une belle montée, un pif-paf en haut et c’est reparti sur une grande courbe à gauche. Voilà de quoi prendre son pied et les lacets qui vont avec la chaussure ! Et oui, car un jour ou l’autre votre beau lacet finira par se délasser pour aller s’enlacer autour de votre sélecteur et votre anatomie risque fort de se faire lacérer par un rapprochement aussi rapide qu’inattendu avec le bitume. Cessons de nous faire vendre des « baskets de moto » au titre de la mode, la pratique de notre passion se conjugue avec des chaussures montantes ou des bottes, nous savons bien que les lacets de toutes les chaussures du monde ou presque finissent par se défaire, alors pourquoi prendre ce risque ? Il en est de même pour l’équipement, les tongs, le tee-shirt, etc… sont parfaits pour la plage, un peu moins pour rouler en moto. A une époque où des gens bien intentionnés rêvent de nous voir avancer en marche arrière, prenons les devants en s’occupant nous-même de notre sécurité. Mettons du gaz là où c’est possible, avec un équipement approprié et les statistiques de blessés, brûlés et autres réjouissances plus mortelles iront à la baisse. Nous montrerons alors à ceux qui « nous veulent du bien » que nous sommes assez grands pour prendre notre destin en mains. La moto est un très beau jouet, mais c’est un jouet d’adulte.
JEF
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N°19 septembre 2013
EDITO
P2
ACTUALITES
P5
RALLYE
P 18
P 20
LORIS BAZ Itinéraire d’un pilote doué Les bons choix au bon moment
INTERIEWS
P 27
SI LA MOTO GP M’ETAIT CONTEE - Yamaha M1 - Honda RCV - Ducati DESMOSEDICI
SPORT
2 mois avant le départ du Mythic Rally
PORTRAIT
DOSSIER
P 23
KENNY FORAY et le GMT 94 en route pour les 24 Heures du Mans 2013 NICOLAS SALCHAUD Kawasaki SRC Un pilote authentique et nature
P 34
Quand MARQUEZ rencontre LORENZO ou Quand les toreros entrent dans l’arène REDDING triomphe à domicile 6ème victoire pour SALOM à Silverstone WSBK – Sachsenring SYKES s’impose sur drapeau rouge WSBK – 2ème manche – Sachsenring DAVIES s’impose, SYKES nouveau leader WSSP – Sachsenring Sam LOWES s’envole vers le titre RED BULL X-FIGHTERS Ton PAGES champion 2013 ! EUROPEAN JUNIOR CUP Robin ANNE lutte pour le titre FSBK DIJON Des champions titrés à 1 épreuve de la fin Gautier PAULIN participera au prochain Supercross de Paris Bercy
AGENDA
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Comité de rédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL Remerciements pour avoir participé à ce numéro : Patrice AUBERT
E-mail : contact@motowebzine.fr Site : www.motowebzine.fr Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati
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Lourdement tombé dimanche matin à Silverstone, lors du warm-up du Grand Prix Hertz de Grande-Bretagne, le pilote espagnol n’aura pas besoin de se faire opérer pour récupérer de sa blessure à l’épaule gauche.
Marc Márquez était tombé en arrivant dans le virage Vale, quelques secondes après Cal Crutchlow, et s’était luxé l’épaule gauche, que les médecins présents au circuit avaient pu remettre en place avant la course. A son retour à Barcelone, Márquez est allé consulter le Dr Xavier Mir de l’Institut Universitari Quirón Dexeus. Le Dr Mir a pu identifier les dommages aux ligaments de l’épaule du jeune Espagnol mais a aussi pu le rassurer en confirmant qu’il n’aurait pas besoin d’être opéré.
Après avoir revu l’incident, la Direction de Course a donné à Márquez deux points de pénalité pour non-respect du drapeau jaune. Pour rappel, le nouveau système de points de pénalité introduit en MotoGP cette année prévoit qu’un pilote qui atteint quatre points partira du fond de la grille pour l’épreuve suivante, de la pit-lane s’il arrive à sept points et sera disqualifié pour la course suivante s’il cumule dix points. Une fois la sanction correspondant aux dix points appliquée, le compteur repart de zéro. Par chance, les commissaires de piste qui s’occupaient de la moto de Crutchlow ont rapidement réagi (comme le montrent les images et la vidéo de l’incident), l’airbag du pilote a rempli sa mission et le jeune prodige espagnol a pu terminer sa journée en offrant un nouveau récital.
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Andrea Iannone a beaucoup souffert pour prendre la onzième place dimanche dernier à Silverstone, où son épaule droite était encore douloureuse.
moment est mon épaule, qui me fait vraiment mal. Ça fait un mois que je suis mon traitement et je ne comprends pas pourquoi ça ne marche pas. »
Le pilote du team Energy T.I. Pramac Racing s’était blessé à l’épaule droite en chutant lors de la première séance d’essais du Grand Prix d’Allemagne, à la mi-juillet, et avait dû déclarer forfait pour l’épreuve de Laguna Seca. A Silverstone, l’Italien continuait à se faire soigner par l’équipe de la Clinica Mobile mais a au final beaucoup souffert sur les vingt tours de la course.
« Je ne suis pas content de la façon dont les choses se sont passées mais j’ai fait de mon mieux. Maintenant je vais profiter de la courte pause pour me reposer avant Misano. Je vais beaucoup travailler avec mon physiothérapeute, afin de redonner de la mobilité et de la force à mon épaule. J’espère être au moins à 80 ou 90% pour Misano parce que j’ai envie d’être en forme devant mon public. »
« Le week-end a vraiment été dur » a commenté Iannone. « J’ai fait de mon mieux mais ce n’était pas facile. J’étais toujours assez loin des leaders mais aussi des autres pilotes Ducati. Mon principal problème en ce
Troisième du classement Moto2 en 2010 et 2012, Iannone était monté sur le podium lors de ses deux dernières courses à Misano, en finissant en troisième position. 6
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Le team Power Electronics Aspar continuera de travailler avec Aprilia l'an prochain suite à ce que le constructeur italien ait décidé de développer une nouvelle machine pour la saison MotoGP 2014. Basé à Valence, le team de Jorge Martínez 'Aspar' a passé les dernières semaines à étudier ses deux options pour la saison 2014 : passer sur Honda 'production racer' ou bien continuer à travailler avec Aprilia. Interrogé par motogp.com vendredi après-midi à Silverstone, le team manager Gino Borsoi a expliqué la décision d'Aspar de poursuivre son partenariat avec la firme de Noale. « Nous avons eu de bonnes nouvelles d'Aprilia, qui a décidé de plus ou moins reconcevoir la moto » a affirmé Borsoi. « Pour la saison prochaine, nous aurons un tout nouveau package : nouveau cadre, nouvelle aérodynamique, nouveau moteur. Nous sommes contents et je pense que nous aurons une très bonne moto pour la saison prochaine. Ils étudient la possibilité d'utiliser le
logiciel ECU officiel de Dorna, je pense que la décision finale sera connue d'ici quelques semaines. » L'Italien a aussi confirmé que le nouveau moteur comprendrait un système de rappel de soupapes pneumatique et pourrait être combiné à une transmission seamless, sans pour autant préciser si ce dernier élèment serait prêt pour le début de la saison : « Nous ne le savons pas encore, ils commencent à y penser. Ils ont un projet seamless et nous l'aurons donc peut-être à un moment donné. » L'Italien n'a par contre rien dévoilé que choisira le team, qui engagent actuellement Aleix Espargaró et Randy de Puniet. « Pour l'instant nous sommes en discussion avec quelques pilotes. Nous avons quelques idées sur la table et j'espère que ce week-end, ou à Misano au plus tard, nous connaîtrons les noms des pilotes qui courront avec nous. » 7
L'Italien a aussi confirmé que le nouveau moteur
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Les milliers de fans venus participer au Day of Champions à Silverstone le jeudi précédant le Grand Prix Hertz de Grande-Bretagne ont permis de réunir 253 562€, une somme destinée à financer le programme humanitaire de Riders for Health en Afrique.
Tout le paddock MotoGP s’était réuni jeudi 29 août à Silverstone pour soutenir l’organisation humanitaire officielle du Championnat du Monde. « Ce qui est fascinant avec le MotoGP est qu’il s’agisse du seul sport au monde qui ait développé un mouvement humanitaire, pour fournir une aide médicale en Afrique » a commenté Andrea Coleman, le co-fondateur et CEO de Riders for Health. « Les fans viennent ici parce qu’ils adorent voir les pilotes MotoGP, leurs héros, mais aussi pour soutenir Riders for Health parce que nous montrons que ces motos peuvent sauver des vies. » L’épreuve britannique étant organisée plus tard cette année, les participants au Day of Champions ont profité d’une superbe météo pour leur journée de découverte dans le paddock et ont pu se balader entre les hospitalities des teams, les garages et la pit-lane tout en croisant sur leur chemin plusieurs de leurs pilotes favoris. L’évènement de la journée a comme d’habitude été la vente aux enchères du Day of Champions, animée par les pilotes. Au total, ce sont 90 388€ qui ont été collectés grâce aux 108 lots soumis aux enchères. Après
L’évènement de la journée a comme d’habitude été la vente aux enchères du Day of Champions, animée par les pilotes. Au total, ce sont 90 388€ qui ont été collectés grâce aux 108 lots soumis aux enchères. Après que Valentino Rossi ait réussi à lever 15 529€ en une vingtaine de minutes, les présentateurs Toby Moody et Gavin Emmett ont eu le plaisir d’annoncer que les stars du MotoGP et leurs fans avaient permis, via les ventes aux enchères, la collecte d’un quart de million de livres sterling pour Riders for Health sur les dix dernières années. Plusieurs teams MotoGP avaient de superbes lots à proposer. Parmi les lots les plus convoités figurait un pneu de course Bridgestone signé par tous les pilotes MotoGP et finalement vendu pour 5 391€. Le Day of Champions a aussi été l’occasion de lancer un tout nouveau concours par tirage au sort dont le vainqueur remportera un week-end VIP pour deux pour le Grand Prix de Valence, qui clôturera la saison MotoGP™ 2013. Le lot comprend voyage et séjour en hôtel 4 étoiles, passes paddock pour tout le week-end, accès à la grille de départ avant la course ainsi qu’aux hospitalities des teams MotoGP, une rencontre avec Valentino Rossi et une invitation à la Fête de fin d’année du MotoGP. Le concours prendra fin le 14 octobre. Participez dès maintenant en faisant un don pour Riders for Health à partir de 3€ sur www.prizeo.com/motogp. 8
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Le leader du Championnat du Monde Moto2 fera ses débuts en MotoGP l’an prochain sur la nouvelle Honda ‘production racer’ et avec l’équipe de Fausto Gresini, auprès de qui il s’est engagé pour 2014 et 2015.
Arrivé en Grand Prix en 2008 et passé en Moto2 en 2010, Scott Redding se bat actuellement pour le titre mondial de la catégorie intermédiaire et passera dans la catégorie MotoGP l’an prochain avec le team GO&FUN Honda Gresini, qu’il devrait rejoindre au mois de novembre pour les premiers essais de la pré-saison 2014. Le pilote britannique disposera de la toute nouvelle Honda ‘production racer’, un modèle compétition-client aussi appelé Honda RCV1000R, et va maintenant pouvoir se concentrer sur son duel avec Pol Espargaró pour le titre Moto2 ainsi que sur sa course nationale ce week-end à Silverstone.
Fausto Gresini : « Je suis ravi de travailler avec un jeune talent tel que Scott Redding. Nous avons signé un contrat de deux ans avec un objectif clair, celui de construire un ambitieux projet qui lui permettra de grandir et d’atteindre les sommets du MotoGP. Scott a déjà montré beaucoup de qualité et nous sommes fiers de l’accueillir dans notre team. » Scott Redding : « Je suis content de relever ce nouveau challenge en MotoGP la saison prochaine. Je vais courir face aux meilleurs pilotes de la planète, sur la toute nouvelle Honda RCV1000R, et je sais que l’apprentissage sera difficile. C’est pourquoi j’ai choisi de vivre cette étape de ma carrière avec un team expérimenté, et il y en a peu dans le paddock MotoGP qui le soit autant que le team GO&FUN Honda Gresini. Mon objectif actuel est cependant de remporter le Championnat du Monde Moto2 avec Marc van der Straten. Sans le soutien de mon team ces quatre dernières années, je n’aurais jamais eu cette opportunité de passer à la catégorie reine. » 9
Fausto Gresini :
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Le directeur de Yamaha Factory Racing a donné davantage de détails sur l'accord selon lequel le constructeur aux trois diapasons louera une M1 quasi-complète au team NGM Mobile Forward Racing l'an prochain. « Nous sommes déjà parvenus à un accord verbal avec NGM pour leur louer des moteurs M1 la saison prochaine. Nous ferons bientôt une annonce officielle mais l'accord portera sur un an » a expliqué Lin Jarvis. « Nous avons décidé de les aider pour leur première année et nous louerons donc en plus le cadre et le brasoscillant. Ils auront donc le moteur, le cadre et le brasoscillant mais toutes les autres pièces – les prises d'air, l'échappement, le radiateur, les roues, les suspensions et les freins – devront être fournies par le team. » « Je crois qu'ils ont une relation avec FTR et soit nous aiderons nous-mêmes le team, soit nous aiderons FTR à développer la moto, et s'ils continuent en 2015, ils devraient pouvoir gérer tout ça tous seuls. » Selon cet accord, le team NGM utilisera le logiciel officiel fourni par Dorna pour contrôler l'ECU unique Magneti Marelli qui, selon Jarvis, a été testé par Yamaha ce mois-ci et pourrait fournir certains avantages. « Nous faisons
par Dorna pour contrôler l'ECU unique Magneti Marelli qui, selon Jarvis, a été testé par Yamaha ce mois-ci et pourrait fournir certains avantages. « Nous faisons quelques tests au mois d'août et il y a vraiment une grosse différence » a ajouté Jarvis. « Ils peuvent embarquer plus de carburant, quatre litres de plus, et il y a des circonstances où ils pourraient être plus rapides que nous. Le Championnat devrait donc être intéressant. Ils auront peut-être un avantage à l'accélération et en vitesse de pointe sur certains circuits mais notre logiciel chez Yamaha Factory devrait faire la différence sur les circuits où le contrôle est plus important que la puissance pure. » Quant aux pilotes que choisira NGM pour l'an prochain, Jarvis a commenté : « Evidemment, plus nous aurons de pilotes sur Yamaha et plus nous pourrons comparer les performances et le talent de chacun. Nous sommes toujours intéressés à l'idée de voir de jeunes pilotes mais pour l'an prochain, le choix reviendra intégralement au team parce que c'est leur projet, celui de leurs sponsors et de leurs dirigeants. Nous n'avons donc aucune influence à ce niveau-là. » Actuellement engagé sur CRT par Power Electronics 10 Aspar, Aleix Espargaró serait l'un des candidats pour piloter une M1 modifiée chez NGM Forward l'an prochain.
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Alors que NGM Mobile Forward Racing s’apprête à officiellement annoncer que le team italien disputera la saison 2014 avec une Yamaha M1 comprenant moteur et châssis fournis par le constructeur japonais, Aleix Espargaró a insisté sur le fait qu’il attendrait de voir la direction prise par Power Electronics Aspar avant de prendre une quelconque décision. Aleix Espargaró a de loin été le pilote CRT le plus prometteur depuis le début de la saison 2013 et est actuellement l’un des pilotes les plus convoités du plateau MotoGP. « Nous avons l’option Yamaha chez Forward » a expliqué Espargaró. « Ce n’est vraiment pas une mauvaise option mais nous devons d’abord attendre de voir la décision de mon team, qui est en discussion avec Aprilia pour voir s’ils veulent faire un prototype pour l’an prochain ou garder la moto que nous avons actuellement. Pour l’instant nous attendons d’en savoir plus. Ce n’est pas facile. La Yamaha est une très bonne moto mais la nôtre, bien que ce soit une CRT, a été très proche des prototypes cette année et si Aprilia veut faire un prototype, le projet serait très, très intéressant. » Quant à la possibilité de rejoindre l’équipe italienne de Forward Racing, Espargaró a ajouté : « Je sais qu’ils préparent une très, très bonne équipe pour l’an prochain et que leur moto sera vraiment compétitive. C’est
Quant à la possibilité de rejoindre l’équipe italienne de Forward Racing, Espargaró a ajouté : « Je sais qu’ils préparent une très, très bonne équipe pour l’an prochain et que leur moto sera vraiment compétitive. C’est normal que beaucoup de pilotes veuillent les rejoindre. Moi aussi, je préfèrerais une Yamaha plutôt que ma CRT cette année, mais la question est de savoir que fera Aspar l’an prochain. Attendons d’en savoir plus… j’espère que ce sera pour ce week-end ! » Pol Espargaró, le frère cadet d’Aleix, a déjà été confirmé sur l’une des deux Yamaha M1 du team Monster Yamaha Tech3 l’an prochain pour ses débuts en MotoGP™. Lin Jarvis, le directeur de Yamaha Factory Racing, a pour sa part dévoilé que l'accord avec NGM Mobile Forward Racing portait sur un an et comprenait la location du moteur ainsi que du cadre et du bras-oscillant de la M1.
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Le pilote du team JiR Moto2 souffre d’une fracture au niveau du bassin (sacrum) suite à sa chute survenue en course au Grand Prix bwin de République Tchèque. Après avoir été projeté en avant par un highside dans le virage n°3, Mike Di Meglio a été percuté par Alberto Moncayo, qui n’a pu l’éviter, dans un incident qui a aussi mené à la chute de Marcel. L’ancien Champion du Monde 125cc a pu se relever quelques minutes après l’accident mais a ensuite dû être conduit à l’hôpital, où les radios ont mis en évidence une fracture du sacrum. Le team JiR Moto2 a annoncé que le Français resterait à l’hôpital de Brno en observation ce soir et devrait observer une période de récupération de 30 jours avant de remonter sur sa moto. 12
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KTM est la première marque à remporter un titre dans le Championnat du Monde 2013, avec une avance colossale en tête du classement des constructeurs de la catégorie Moto3.
Suite à l’épreuve de Silverstone et à six courses de la fin de la saison, KTM mène le classement avec 275 points. A chaque manche, un constructeur marque des points en prenant en compte uniquement sa moto la mieux placée, ce qui signifie que le maximum de points à prendre sur la fin de la saison est de 150 points, alors que KTM dispose déjà de 155 points d’avance. Le constructeur autrichien remporte le titre pour la seconde année consécutive. KTM remporte le titre Constructeurs dans la plus
petite catégorie (Moto3/125) pour la troisième fois et pour la deuxième année consécutive. KTM a aussi remporté les onze premières manches de la saison 2013 et est sur une série de quinze victoires consécutives en comptant celles de la fin de la saison 2012. C’est la troisième plus longue série de victoires d’un constructeur dans la plus petite catégorie des Grands Prix après celles de Honda : 19 victoires d’affilée entre 1990 et 1991 puis 17 entre 1992 et 1993. KTM a aussi monopolisé les deux plus hautes marches du podium à chaque course cette saison. Derrière le constructeur autrichien, Kalex-KTM, Mahindra et FTR-Honda se disputent la seconde place du classement et ne sont actuellement séparés que de 30 points. 13
KTM remporte le titre Constructeurs dans la plus petite catégorie (Moto3/125) pour la troisième fois et
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Le team Moto3 Ambrogio Racing a choisi de passer sur Mahindra pour la fin de la saison 2013, avec Brad Binder qui a déjà prolongé pour 2014 et Luca Amato qui remplace Danny Webb.
Racing, s’ajouteront les deux nouvelles d’Ambrogio Racing mais aussi celle du Wild Card Andrea Locatelli, qui mène actuellement le Championnat de Vitesse d’Italie (CIV).
Le team abandonnera donc ses actuelles SuterHonda pour passer sur Mahindra dès la prochaine manche, qui a lieu mi-septembre à Misano. Voici les propos fournis par Mahindra Racing : « Après un excellent début de saison dans l’ultracompétitive catégorie Moto3, Mahindra Racing a le plaisir de confirmer la fourniture de deux Mahindra MGP3O à Ambrogio Racing, le premier client du team en Moto3. Ambrogio Racing introduira ses nouvelles Mahindra sur la grille à Misano pour le Grand Prix de Saint-Marin et de la Riviera di Rimini. Le pilote allemand du team, Luca Amoto, et le Sud-Africain Brad Binder passeront donc sur MGP3O pour les six dernières courses Moto3 de 2013. » Ce seront donc cinq Mahindra qui seront présentes sur la grille de Misano puisqu’à celles d’Efrén Vázquez et de Miguel Oliveira, du team Mahindra Racing, s’ajouteront les deux nouvelles d’Ambrogio Racing mais aussi celle du Wild Card Andrea Locatelli, qui mène actuellement le Championnat de Vitesse d’Italie (CIV).
« Cette année nous avons vraiment démontré la fiabilité et les performances de la MGP3O, » déclare Mufaddal Choonia, le CEO de Mahindra Racing. « Nous sommes certains que nous allons continuer à progresser et le développement se poursuit en ce moment même en Suisse et en Italie. Beaucoup de teams se sont intéressés à nos machines et nous sommes ravis de nous préparer à voir cinq Mahindra MGP3O à Misano. Nous sommes très enthousiastes pour notre partenariat avec Ambrogio Racing. C’est presque quelque chose d’historique pour l’industrie moto indienne. » La Mahindra a déjà fait ses preuves cette année et notamment entre les mains de Miguel Oliveira, qui avait décroché la pole position à Assen et s’est qualifié en première ligne à trois autres reprises. 14
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Blessé au dos dans une chute survenue lors du warm-up de dimanche matin et qui l'avait contraint au forfait, Loris Baz est maintenant rentré en France et a commencé sa récupération. Le Français va déjà beaucoup mieux, si bien que le Kawasaki Racing Team espère le revoir en piste le 15 septembre en Turquie.
« Je vais mieux, à peine quelques jours après l'accident, mais c'est encore douloureux » a déclaré Baz. « Nous devrions en savoir plus sur ma guérison en début de semaine prochaine. Pour l'instant nous pensons mettre en place un programme de physiothérapie. Si tout fonctionne prévu, j'irai en Turquie et j'essayerai de courir parce que mon dos va déjà beaucoup mieux que dimanche dernier. » Initialement annoncé avec 2 vertèbres cervicales cassées, des examens complémentaires ont annonçaient une bonne nouvelle démentant le diagnistic médical initial.
Jonathan Rea est quant à lui rentré sur l'Île de Man après avoir été opéré de sa fracture du fémur gauche dimanche soir en Allemagne. La fracture était relativement nette et le Britannique peut déjà se déplacer à l'aide de béquilles.
« Je suis OK mais j'ai encore mal à plusieurs parties de ma jambe » a commenté Rea. « Je suis rentré ce matin (mercredi 4 septembre) sur un vol privé qu'avaient organisé mon team manager Ronald ten Kate et Honda, et je leur en suis très reconnaissant. J'ai déjà fait quelques pas sur ma jambe et nous prévoyons de commencer la rééducation dès que possible. Maintenant je suis certain que je ne manquerai pas la naissance de notre première enfant et Tatia et moi sommes vraiment impatients. » 15
Jonathan Rea (Pata Honda World Superbike) est quant à lui rentré à l'Île de Man après avoir été opéré de
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La première journée d’essais libres a donné le ton, car après seulement une trentaine de tours Lucas et moi étions déjà très prêt du record de la piste. Lors de la qualification de samedi, je signe le 2e temps derrière Lucas très en forme sur ce circuit hyper rapide, je sais que la course ne va pas être simple car avec la longue ligne droite il sera très dur de s’échapper. Dès le départ de la 1er manche Lucas prend la tête, je le suis de très près et rapidement un groupe de 4 pilotes ce forme. Au cap de la mi-course je passe en tête, Lucas me suit comme mon ombre mais grâce à de très bons chronos en fin de manche nous creusons l’écart sur le 3e. Je décide d’aborder le dernier tour en tête, c’est très risqué car je sais qu’à l’aspiration Lucas risque de me passer sur la ligne, mais je sais que je suis à l’aise sur la dernière accélération. Je passe la ligne d’arrivée vainqueur pour un petit dixième et signe le meilleur temps en course lors de ce dernier tour. Dimanche matin même scénario que la veille, Lucas signe la pole et je m’élance en seconde position pour seulement 9 petits millièmes. Mais en analysant les partiels du circuit je m’aperçois que Lucas est ultra rapide dans le dernier partiel, je sais donc qu’il faut que je travaille à cette endroit pour la course de l’après-midi. Je prends un très bon départ, mais Lucas résiste et plonge en tête au 1er virage, après deux tours de folie, le safty car
Je prends un très bon départ, mais Lucas résiste et plonge en tête au 1er virage, après deux tours de folie, le safety car est sortie pour 2 tours, à ce moment de la course je suis 4e. Je profite de ce safety car pour analyser le dernier virage qui mène vers cette ligne d’arrivée tout au bout de la très longue ligne droite du circuit. La course repart, Lucas Force pour essayer de s’échapper moi je bataille avec Nicolas Salchaud à chaque tour, mais nous restons très proches de la tête de course. Dans le dernier tour je décide de mettre à profit ma tactique, je me laisse un peu d’écart sur mes poursuivants dans le but de ressortir du dernier virage comme un boulet de canon. Et cette tactique va payer, car je passe la ligne d’arrivée en tête pour 1 dixième avec le meilleur temps en course alors qu’avant le dernier virage je n’étais encore que 3e. Je suis vraiment très heureux de réaliser le doubler ce weekend même si Lucas aurait bien mérité une victoire de manche car lui aussi a été très rapide à chaque séance. Dans la soirée j’apprends que je suis déclaré Champion de France Supersport 2013, suite au déclassement de Nicolas Salchaud. C’est une saison presque parfaite car malgré mes deux résultats blancs je ne suis jamais descendu du podium avec 7 victoires à ce jour, une seconde place et une troisième place. 16
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Vendredi 23 août, l’équipe de tournage d’Enquête Exclusive s’est rendue sur le Circuit Carole afin de réaliser un reportage ayant pour thématique la moto. Bernard de la Villardière, habitué à se mettre en situation lors de ses émissions, a donc enfourché sa moto et parcouru les 2055 mètres de Circuit sous les yeux du Président Jacques Bolle. Ce fut l’occasion pour le Président de la FFM d’évoquer l’importance et la nécessité d’un circuit comme Carole. L’épisode devrait être diffusé début le 8 septembre sur M6.
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Champion de la Coupe d'Europe Superstock 600cc à seulement 15 ans, Loris Baz a fait ses armes en passant par le CEV Supersport (Espagne), IDM Supersport et Superbike en Allemagne, BSB (Angleterre) , CIV Superstock 1000 (Italie) , Coupe FIM Superstock 1000 (partout) pour aujourd’hui bénéficier du statut de pilote officiel pour l'équipe Kawasaki Racing en Championnat du Monde Superbike où il a récemment remporté une course lors de la manche anglaise de Silverstone. En dehors de sa carrière de pilote de vitesse, Loris s’est aussi essayé avec succès aux joies de l’endurance où il gagna le Bol d'Or sur une Kawasaki Ninja ZX-10R en début d’année. Avec ce palmarès déjà bien étoffé, nous avons compris depuis un certain temps que Loris est rapide et représente aujourd’hui l’un des meilleurs espoirs de la vitesse française au niveau international pour les années à venir. Loris , né le 1er février 1993 a rejoint KRT (Kawasaki Racing Team) dans des circonstances difficiles après le grave accident de Joan Lascorz, pilote titulaire KRT en 2012. Malgré son jeune âge, le français a rapidement su gérer la pression soudaine que lui imposait son nouveau statut de pilote officiel en Championnat du Monde Superbike ; à tel point que pour sa 1ère année dans la catégorie, il profita de l’épreuve de Silverstone 2012 pour signer sa première victoire au terme d’une course sur piste mouillée. 20
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Nous savons tous que la magie n’est qu’illusion et ne saurait exister en dehors des spectacles de prestidigitation. Tentons de décrypter comment ce jeune talent a gravi les marches de la réussite pour atteindre les sommets. Tout d’abord, Loris Baz n'a jamais peur d'essayer quelque chose de nouveau, comme il l'explique très bien lui-même. "Je pense que c'est parce que j'ai toujours écouté les gens autour de moi", a déclaré Loris . "Les gens aiment Adrien Morillas, ancien pilote, qui m'aide toujours. Adrien m'a toujours donné beaucoup de commentaires et j'ai fait ce qu'il m'a demandé de faire. Je lui ai fait confiance à 100% et c'est la même chose avec Pere Riba mon chef d'équipe KRT. Quand Pere me demande d'essayer quelque chose, je n'ai pas peur car je veux juste apprendre. Si vous essayez seulement d'adapter la moto qui convient à votre style, le progrès peut être très lent. Vous pouvez vous adapter beaucoup plus facilement à la moto que vous pouvez adapter la moto à vous. Si vous allez dans cette direction, cela fonctionne vraiment rapidement." Pour Loris, Pere Riba fait partie des personnes importantes qui l’ont aidé à se développer au rythme qu’on connaît aujourd’hui. " J'ai apprécié dès le premier jour de travailler avec lui, parce que Pere est un ancien pilote. Parfois je trouve avec lui les mêmes choses que j'ai trouvé pour travailler avec Adrien. Ils ont tous deux couru en GP 500cc, en Superbike. Pere connaît vraiment bien la moto et j'ai confiance en lui ; je ne dis pas " mais je veux essayer ceci à la place ... " J'essaie juste de lui donner la meilleure information sur la moto et il trouve les meilleurs réglages. Pere est très concentré, parfois vous allez dans le box et il vous voit à peine, parce qu'il est toujours à regarder les écrans, les données, et ainsi de suite ".
Loris a poursuivi en sachant que le destin et la fortune jouent un rôle dans la course. " La part de chance est toujours importante dans votre carrière. Vous devez avoir quelques bonnes opportunités. Mais je pense que cela est dû en partie au bon travail que nous avons fait dans le passé. Comme quand Adrien m'a dit à 14 ans de passer à une 600cc quatre temps alors que je voulais courir en 125cc deux-temps à la place. Il a ajouté : "Ne cours pas, il suffit de te former et de pratiquer. " Je ne voulais pas le faire du tout au début, mais après deux essais J'étais vraiment content et il me dit alors : «Quand tu auras 20 ans, tu me remercieras, car d'ici-là, tu seras haut. " «Quand je regarde la situation aujourd’hui, je pense que tout le monde veut cette moto maintenant, même certains pilotes de GP la veulent, je pense! J’ai seulement 20 ans et tous les coureurs sont beaucoup plus âgés. Donc je pense que cette course est pour moi à la hauteur de ce que nous avons fait dans les années précédentes. J’ai toujours changé de catégorie vers des plus grosses cylindrées aussi jeune que possible. J'étais sur une 1000cc à la fin de ma 15ème année. Ainsi, à 20 ans j'ai déjà environ 5 ans d’expérience sur ce genre de moto.". 21
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Et l'année prochaine, Loris ? " Si je reste ici l'année prochaine, je pense que ce serait la meilleure chose, parce que nous travaillons vraiment bien et si ça peut rester comme ça pour le reste de l'année, je pense que nous pouvons vraiment avoir un bon rythme la saison prochaine. Je suis sûr que nous pouvons nous battre pour le podium l'année prochaine si nous continuons à progresser. Ensuite, nous aurons une base et l'expérience de chaque piste et cela aide toujours beaucoup. Mais nous ne pouvons jamais savoir ce qui va se passer. Maintenant, je suis seulement concentré sur cette saison." Actuellement, quels sont tes objectifs les prochaines étapes dans l’immédiat ? " Aller de l'avant, étape par étape. Je fais confiance aux gens avec qui je travaille. J'ai aussi changé la façon dont je m'entraîne à la maison. Cette année, j'ai un but dans le championnat et je dois donc essayer de faire de bons résultats à chaque course si je veux être dans le top cinq à la fin de la saison. A Assen cette année, je savais que je pouvais être sur le podium dès le premier jour, j’ai donc fait tout mon possible pour être dans les trois premiers. A Imola, avec deux gros accidents avant les courses, je me suis dit : "OK , juste terminer la première course du mieux que je
dès le premier jour, j’ai donc fait tout mon possible pour être dans les trois premiers. A Imola, avec deux gros accidents avant les courses, je me suis dit : "OK , juste terminer la première course du mieux que je puisse et prendre les points." Mais dans la deuxième course, j'ai tout donné. J'ai été très fatigué après cette course, pendant une semaine. Je ne marchais pas très bien, j'ai eu une entorse au pied et au doigt, alors j'ai dit: "OK repos, je me prépare à passer à la prochaine course." Peu de temps après, Silverstone allait devenir la scène de sa seconde victoire de course avec KRT en WSBK. Loris est actuellement 6ème au championnat, soit seulement une place derrière son objectif de l’année de finir dans le Top 5. Il semble toutefois s'améliorer lors de chacune de ses sorties, à chaque fois qu'il monte sur la moto.
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Entretien réalisé pendant les essais Pré-Mans auxquels Kenny participait avec le GMT 94.
- Quel était le plan de travail du GMT 94 et le véritable but de ces 2 jours de tests avant la course ? Le but c’est de se préparer au mieux pour la course, on essaye de trouver le meilleur setting, on fait beaucoup d’essais de pneumatiques, de châssis ... Le problème est qu’il y a toujours 3 ou 4 semaines entre ces essais et la course ce qui fait que parfois on a un très bon set-up pour les Pré-Mans et on arrive sur la course avec plus froid ou plus chaud et ça ne fonctionne plus comme on le souhaite. On optimise donc au maximum nos réglages pour essayer de chercher la performance. Mais ce n’est pas encore les 24 Heures, faut essayer de faire peu d’erreurs et de travailler le mieux possible.
le pneu le plus polyvalent possible mais Michelin sait faire de bons pneus donc je ne me fais pas de souci de ce point de vue-là.
Nous avons travaillé principalement sur le châssis pendant la première journée, aujourd’hui beaucoup sur les pneumatiques ce qui fait que maintenant on se cherche vraiment pour savoir quel sera le bon pneu et le bon réglage pour la course.
- Bien que la saison ne soit pas encore terminé, à une course de la fin de celui-ci quel regard portes-tu sur l’année et les ambitions de début d’année ? Niveau ambitions, c’est compliqué car sur 4 courses, ça va très vite. Au Bol on était super bien, on devait au minimum 2ème et au mieux la victoire avant qu’un problème nous relègue à la 4ème place. A Suzuka, ça s’est bien passé, pas de problème et encore de la malchance pour Oschersleben avec une chute devant nous qui nous a obligé de repartir très loin pour revenir 5ème. Pour les 24 Heures, j’avoue que le championnat n’est plus forcément en tête, mais j’ai vraiment envie de faire un très
- Michelin vous a-t-il apporté des évolutions significatives par rapport à l’an passé et ce que vous avez déjà utilisé jusqu’à présent ? Michelin évolue tout le temps, ce qui fait que nous avons toujours de bons pneus, il n’y a aucun problème par rapport à ça. Comme les conditions changent assez rapidement, c’est là qu’il faut avoir le pneu le plus polyvalent possible mais Michelin sait faire de bons pneus donc je ne me fais pas de souci de ce point de vue là.
- Que préféreriez-vous en termes de condition météo pour l’équipage ? Une endurance sur le sec c’est toujours plus agréable bien qu’une endurance sur le mouillé c’est beaucoup moins physique mais aussi plus aléatoire et plus difficile psychologiquement parlant. Si c’est comme au Bol d’Or des petites averses éparses qui ne permettent pas d’utiliser des pneus pluie, ça devient vraiment galère mais ensuite, dès l’instant que c’est pareil pour tout le monde, peu importe.
23 résultat ici bon résultat au Mans sachant qu’un bon nous placera bien au championnat. Pour cette épreuve à venir, le but sera de rouler le plus vite possible.
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bon résultat au Mans sachant qu’un bon résultat ici nous placera bien au championnat. Pour cette épreuve à venir, le but sera de rouler le plus vite possible. - As-tu des ambitions ou une envie particulière pour un retour en Vitesse ? Ce ne sont ni ambitions, ni objectif, j’espère juste être de la partie lorsque Yamaha aura décidé de s’investir, c’est juste ce que j’attends. Même si je n’ai pas à me plaindre car je suis très heureux avec la place que j’ai. - Quels sont les bons et les moins bons points de la Yamaha YZF-R1 par rapport à la concurrence sans penser à une machine en particulier ? Je pense que le point négatif de la moto est qu’elle soit plus lourde que les autres. C’est quelque chose de plus difficile à emmener et ça peut être pesant sur une course de 24 heures. C’est vrai qu’on n’a pas la meilleure allonge mais on a une moto avec énormément de couple, un châssis qui est très bien, de très bons pneumatiques, et on voit que ça se jour à pas grand-chose. En course on s’aperçoit qu’après le premiers relais, tout le monde est dans le même groupe à 5 ou six secondes près ce qui veut dire que la différence n’est pas très importante. Si je voulais changer quelque chose sur la Yamaha, ce serait un peu moins de poids et peut-être un moteur un peu moins large pour éviter de parfois se faire surprendre avec les carters etc … Sinon, c’est une moto que j’apprécie énormément, le GMT l’a vraiment beaucoup fait évoluer, on a une moto vraiment agréable aujourd’hui. Un peu moins lourd avec un peu plus de chevaux en haut ce serait parfait pour la finition. - Quels avantages vous apporte le moteur crossplane ?
dans le même groupe à 5 ou six secondes près ce qui veut dire que la différence n’est pas très importante. Si je voulais changer quelque chose sur la Yamaha, ce serait un peu moins de poids et peut-être un moteur un peu moins large pour éviter de parfois se faire surprendre avec les carters etc … Sinon, c’est une moto que j’apprécie énormément, le GMT l’a vraiment beaucoup fait évoluer, on a une moto vraiment agréable aujourd’hui. Un peu moins lourd avec un peu plus de chevaux en haut ce serait parfait pour la finition. - Quels avantages vous apporte le moteur crossplane ? L’avantage se situe surtout à la remise des gaz, ce qui se ressent sur les sorties de petits virages etc … En reprise, on est vraiment bien. Dès qu’il y a des relances on sait qu’on est bien. Comme ici au Mans c’est beaucoup un circuit de relances, on ne devrait pas être si mal, normalement ça devrait le faire.
L’avantage se situe surtout à la remise des gaz, ce qui se ressent sur les sorties de petits virages etc … En reprise, on est vraiment bien. Dès qu’il y a des relances on sait qu’on est bien. Comme ici au Mans c’est beaucoup un circuit de relances, on ne devrait pas être si mal, normalement ça devrait le faire.
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Entretien réalisé pendant les essais Pré-Mans auxquels Nicolas participait avec le team Kawasaki SRC, équipe victorieuse l’an passé lors des 24 Heures du Mans.
- Comment se passent les essais pour le team et quel est le plan de travail et le but avéré de ces 2 jours d’essais ?
Le but consiste à se mettre dans le rythme pour les pilotes et les essais de pneus restent comme toujours primordiaux. Le plan de travail est principalement déterminé par les pneus. Comme nous avons la chance d’avoir les 2 motos, nous avons 2 machines par pilote et ça permet de faire plus d’essais. - En parlant de pneus, Pirelli vous a-t-il apporté des évolutions par rapport au Bol d’Or par exemple ?
Pirelli fait son travail, le team fait le sien, il n’y a pas de problème de ce point de vue. - Si on retrace ton parcours, tu es passé avec succès en Promosport en 600cc comme en 1000cc, tu te retrouves aujourd’hui dans l’un des tops teams du Championnat du Monde d’Endurance, pourrais-tu nous dire la marche à suivre pour un jeune pilote qui souhaiterait aujourd’hui s’inspirer de ton parcours ?
Il y a plusieurs parcours possibles, le mien est un itinéraire d’une personne qui a commencé tard, ce n’est pas celui d’un jeune qui serait allé en Mondial et redescendu. Je n’ai fait qu’un tout petit peu de 50cc quand j’avais 12 ans et après j’ai fait du football. J’ai repris à 20 ans avec la 500 CB, 600cc, j’ai gagné le 600 Promosport et la raison pour laquelle je suis là aujourd’hui, c’est aussi une question d’opportunités et de chances. J’ai réussi à sortir la grosse saison que j’avais en moi depuis longtemps mais c’est vrai que lorsque c’est ta deuxième, troisième ou quatrième année, tu apprends des choses au-delà de la vitesse pure avec l’expérience. J’ai eu la chance de faire cette grosse saison au moment où il y avait des possibilités
quatrième année, tu apprends des choses au-delà de la vitesse pure avec l’expérience. J’ai eu la chance de faire cette grosse saison au moment où il y avait des possibilités au niveau de Kawasaki. Kawasaki m’aide cette année pour rouler en Championnat de France. Bien qu’évoluant au sein de ma propre structure, il y a quand même un soutien de Kawasaki qui permet de faire les choses correctement. J’amène encore de l’argent, c’est ma mère qui me panneaute, un de mes potes qui fait la mécanique, la base de la moto est bonne puisque c’est le mulet de Grégory Leblanc de l’an passé mais je ne suis pas pilote officiel, je ne suis pas du tout payé, ça me coûte de l’argent mais on a des conditions qui sont quand même bonnes même si ce n’est pas la même moto que Leblanc l’an dernier mais elle est quand même pas mal. Suite à ma victoire au Mans en ouverture 25 du Championnat de France Supersport, je suis là et ce sont les bonnes choses au bon moment, je suis pilote
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Suite à ma victoire au Mans en ouverture du Championnat de France Supersport, je suis là et ce sont les bonnes choses au bon moment, je suis pilote remplaçant et l’avenir n’est pas tout tracé, il y a tout à faire. En étant ici, tu as plus de chances d’y arriver en montrant que tu peux évoluer et ce que tu sais faire qu’en restant chez toi. - Quel est ton regard sur la vitesse française ? D’après toi que faudrait-il aujourd’hui au championnat de France pour poursuivre son développement et pourquoi y a-t-il aussi peu de pilotes français qui arrivent à éclore au niveau international de la vitesse ?
Pour la première partie de la question, il manque un promoteur privé qui cherche à faire du profit avec la moto. Si un promoteur privé cherche à faire de l’argent avec l’organisation d’un championnat en faisant venir des sponsors titre pour le championnat, des médias, du public etc … En choyant les acteurs car si tu ne prends pas soin des teams, ils s’en vont et tout le monde s’en fout ! Donc, il manque un promoteur qui n’existe pas donc la FFM est bien obligé de jouer ce rôle. Pour la deuxième partie de la question c’est simple puisqu’il y avait un constructeur comme BMS qui a proposé une formule où il y avait du Moto4, du préMoto3, du Moto3, un truc tout intégré pour que les pilotes évoluent et on a pas réussi à les faire venir et au final un constructeur français s’en est allé en Espagne. A partir de ce moment-là, ça veut dire que des gens cherchent à les faire fuir. Qui sont ces personnes ? Des gens qui sont assis sur des monopoles, des petites rampes de situation et qui bloquent un système. Tant que le système ne permettra pas d’évacuer ces personnes-là, toutes les initiatives privées comme celles de BMS partiront. Je ne suis pas en train de critiquer la fédération qui fait le job d’un promoteur privé. Néanmoins, ce n’est pas leur métier. Par contre ce n’est pas normal, que ce soit la fédération ou autre, de faire fuir les initiatives privées. Ce qui manquerait pour des jeunes, ce sont des formules. C’est incroyable qu’on ait abandonné le 50cc, qu’on n’ait pas soutenu quelque chose comme la coupe Malossi qui aurait pu prendre plus d’envergure que ce que c’était. Il faut aussi des petites catégories comme le 125, le Moto4 pré-Moto3 car le Moto3 c’est ce que je n’avais pas vu au début d’ailleurs, ça coute 30.000 euros par machine et la moindre pièce vaut 1.500 euros. Donc ce n’est pas bon, ils sont 9 et c’est ridicule. Ça ne va pas durer comme ça, ils vont agir mais ça fait beaucoup de boulot car ça fait du 50cc, une catégorie en dessous du Moto3 … car sinon, les mecs s’en vont en Espagne …
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Depuis la création de la catégorie MotoGP, la Yamaha M1 est la moto la plus titrée. Elle le fut avec 4 fois avec Valentino Rossi en 2004, 2005, 2008 et 2009 avant que Jorge Lorenzo ne reprenne le flambeau sur les saisons 2010 et 2012. Les constructeurs dévoilant rarement leurs secrets avant la fin d’année, c’est la raison pour laquelle les photos d’illustrations de la Yamaha sont issues de l’an passé. Voici maintenant les MotoGP comme vous ne les avez (presque) jamais vues…
On note que la prise d’air frontale est largement ouverte et bien plus large que sur les hypersports de série actuelles. Si on s’attarde sur le dispositif de freinage avant, on note, comme sur tous les prototypes, de splendides et efficaces étriers de frein Brembo venant pincer un disque de frein carbone, tandis que cette image, nous laisse admirer l’impressionant diamètre de la fourhce Öhlins
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Très belle prise de vue du levier d’embrayage sur la première photo tandis que l’autre sur sa droite nous permet d’admirer la fluidité et la finesse de la partie arrière de la Yamaha M1. Côté esthétique et performance, tout est soigné jusque dans le moindre détail comme en témoigne la pureté des deux photos ci-dessous.
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Depuis la création de la catégorie MotoGP, la Honda RCV a été titré 2 fois avec Valentino Rossi en 2002 et 2003 avant que Nicky Hayden et Casey Stoner ne fassent briller de nouveau les couleurs du constructeur nippon respectivement sur les saisons 2006 et 2011. Plongez cette fois dans l’intimité du Team HRC Repsol et contemplez les Honda RCV officielles comme Marc Marquez ou Dani Pedrosa.
On note que la prise d’air frontale arbore une découpe différente de celle de la M1. L’entrée d’air de la RCV se découpe en deux parties plus fines mais plus étendues.
En revanche, dispositif de freinage avant et de suspension sont issus du même fournisseur, à savoir Öhlins pour la fourche inversée et Brembo pour les étriers de frein.
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Un gros plan attractif des sorties d’échappement de la Honda tout comme une image de la partie arrière de la RCV montrant assez nettement l’important cale de mousse dont sont équipées les machines officielles du HRC. Cette cale permet aux pilotes de taille modeste de venir se positionner idéalement en ligne droite.
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Depuis la création de la catégorie MotoGP, la Ducati Desmosedici est la moto la moins titrée avec 1 seul sacre mondial à son actif grâce à Casey Stoner en 2007. Avant lui, Loris Capirossi pilotait le monstre de puissance italien avec une certaine réussite, sans toutefois parvenir à faire preuve de suffisamment de régularité pour prendre part à la course au titre mondial. Voici la Desmosedici comme si vous étiez dans le stand du team officiel Ducati.
Photos regroupant différents aspects de la Ducati : Tête de fourche, protection de levier de frein obligatoire visant à limiter les accrochages au départ, réservoir, selle et partie arrière, platine de repose-pied, bulle haute, sortie d’échappement basse sur le côté droit …
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Jorge Lorenzo a mis un terme à l’incroyable série de victoires de Marc Márquez dimanche au Grand Prix Hertz de Grande-Bretagne, où le rookie espagnol a rivalisé avec le Champion du Monde en titre jusque dans le dernier tour alors qu’il s’était luxé l’épaule gauche dans le warmup. Dani Pedrosa a pris la troisième place, juste derrière ses deux compatriotes. Jorge Lorenzo a renoué avec la victoire en réalisant une course exceptionnelle dimanche à Silverstone, où il s’imposait pour la seconde année consécutive et renouait avec la victoire en mettant fin à une superbe série de quatre victoires pour Marc Márquez. Comme à Indianapolis et à Brno, Lorenzo a une fois de plus pris l’initiative pour s’échapper en tête de la course avec Márquez dans sa roue tandis que Pedrosa n’a rejoint ses deux compatriotes qu’à la mi-course, après avoir manqué son départ. Contrairement aux deux courses précédentes, à la fin desquelles il avait été battu par les pilotes du team Repsol Honda, Lorenzo a cette fois-ci trouvé la réplique à chacune des attaques de Márquez, qui était certainement diminué après s’être luxé l’épaule gauche lors du warm-up mais a cependant fait preuve d’une belle audace et assuré une tension maximale au dernier tour de la course. Avec cette victoire, sa quatrième cette année, Lorenzo revient à trente-neuf points de Márquez et à neuf de Pedrosa, qui n’a rien pu faire malgré sa belle remontée
Avec cette victoire, sa quatrième cette année, Lorenzo revient à trente-neuf points de Márquez et à neuf de Pedrosa, qui n’a rien pu faire malgré sa belle remontée mais était aux premières loges pour assister au fantastique duel opposant ses deux compatriotes dans les derniers virages. Après avoir assisté à la victoire de Scott Redding en Moto2, le public britannique a donc été gâté avec un superbe dernier tour en MotoGP, animé par Lorenzo et Márquez mais aussi par Valentino Rossi, qui a remporté un nouveau duel face à Álvaro Bautista pour la quatrième place. Stefan Bradl et Cal Crutchlow, qualifié en première ligne et tombé trois fois ce week-end, ont de leur côté fini bien seuls aux sixième et septième positions tandis que Nicky Hayden a hérité de la huitième place devant Bradley Smith suite à la chute de son coéquipier Andrea Dovizioso dans le dernier tour de l’épreuve. Dixième, Aleix Espargaró n’a pas eu de mal à finir premier des CRT malgré sa grosse chute de samedi midi et disposait d’une confortable avance sur les Ducati d’Andrea Iannone et de Michele Pirro, remplaçant de Ben Spies chez Ignite Pramac Racing. Randy de Puniet a quant à lui manqué le point de la quinzième place en finissant à deux dixièmes de seconde de Danilo Petrucci, lui-même derrière Héctor Barberá et Colin Edwards. 34 41
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Scott Redding s’est offert une superbe victoire à domicile dimanche à Silverstone à l’occasion du Grand Prix Hertz de Grande-Bretagne et a porté son avance en tête du classement Moto2 à 38 points suite à la huitième place de Pol Espargaró. Le Japonais Takaaki Nakagami et le Suisse Tom Lüthi étaient à ses côtés sur le podium après un duel survolté. Scott Redding a remporté sa troisième victoire de la saison en maîtrisant parfaitement sa course dimanche à Silverstone et s’imposait de nouveau en GrandeBretagne, cinq ans après avoir décroché sa première victoire à Donington Park, en 2008 et en 125cc, qui avait fait de lui le plus jeune vainqueur de l’histoire des Grands Prix. Deuxième sur la grille de départ, le Britannique a pris le contrôle de la course dès le premier tour pour imprimer un rythme très élevé que seuls Takaaki Nakagami (Italtrans Racing), le poleman, Tom Lüthi (Interwetten Paddock) et Dominique Aegerter (Technomag carXpert) ont pu suivre, alors que Johann Zarco (Came IodaRacing Project), troisième au départ,
Nakagami, le poleman, Tom Lüthi et Dominique Aegerter ont pu suivre, alors que Johann Zarco, troisième au départ, perdait de nombreuses places sur son premier tour. Redding a laissé passer Nakagami en tête dans le onzième des dix-huit tours pour repasser devant trois tours plus tard et ensuite rester en première position jusqu’à la ligne d’arrivée, en creusant l’écart sur les derniers tours grâce à la bataille qui opposait le Japonais à Lüthi pour la seconde place. Ces deux derniers sont restés au coude à coude sur les deux derniers tours tandis qu’Esteve Rabat était revenu juste derrière eux et c’est finalement Nakagami qui a pris la seconde place, avec un petit dixième de seconde d’avance sur le Suisse. Suite à la chute de Xavier Siméon dans le dernier tour, Dominique Aegerter et Mika Kallio ont terminé aux cinquième et sixième positions, devant Zarco et Pol Espargaró, qui repartiront de Silverstone avec de décevants résultats. Qualifié en première ligne et pilote le plus rapide lors des essais libres, Zarco visait un second podium dans la catégorie mais a payé très cher sa mauvaise entame de course tandis qu’Espargaró n’a jamais été capable de se rapprocher du groupe de tête et se retrouve à 38 points de Redding, tout en n’ayant plus que 19 longueurs d’avance sur Rabat. Très bien parti de la vingt-et-unième position, Louis 35 Rossi (Tech3 Racing) est monté jusqu’à la treizième place mais a plus tard perdu du terrain et fini vingtquatrième tandis que Danny Kent (Tech3 Racing),
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Luis Salom, le leader du Championnat du Monde Moto3, s’est une fois de plus imposé en fin de course dimanche à Silverstone lors du Grand Prix Hertz de GrandeBretagne, juste devant Álex Rins et Álex Márquez, qui privait Maverick Viñales d’un onzième podium en onze courses cette année. Vainqueur à Brno dimanche dernier, Luis Salom s’est offert une nouvelle victoire, sa sixième de l’année, dimanche à Silverstone en réalisant une fin de course parfaite. Comme à son habitude, le Majorquin s’est d’abord contenté de s’assurer une place dans le groupe de tête, que menait Maverick Viñales en compagnie d’Álex Rins et d’Álex Márquez, et a patiemment attendu les derniers tours pour passer à l’attaque et s’imposer juste devant Rins dans le dernier tour. En prenant la troisième place, Márquez montait sur le podium pour deuxième fois mais confirmait surtout qu’il était désormais au même niveau que ses trois compatriotes espagnols, qui dominaient la
surtout qu’il était désormais au même niveau que ses trois compatriotes espagnols, qui dominaient la catégorie sans partage depuis le début de la saison. Parti de la pole sur un circuit où il s’était imposé l’an dernier, Viñales a été le grand perdant de la journée. Battu d’un rien par Márquez pour la troisième place, le Catalan manque le podium pour la première fois de l’année après une superbe série de dix Top 3 consécutifs mais a perdu beaucoup de terrain sur Salom et est désormais à vingt-six points du leader, tandis que Rins n’est plus qu’à sept points de la seconde place. Derrière les quatre Espagnols, Miguel Oliveira a remporté une belle bagarre pour la cinquième place face à Jonas Folger, Jack Miller et Alexis Masbou, qui signe une nouvelle performance positive mais regrettera sûrement de ne pas avoir pris la cinquième place, dont il n’était qu’à trois dixièmes de seconde. Alan Techer et Juanfran Guevera du CIP Moto3 n’ont malheureusement pas fini le premier tour tandis que Livio Loi a pris la dix-neuvième place. 36
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Tom Sykes a remporté la première des deux courses du Championnat du Monde eni FIM Superbike qui ont lieu aujourd'hui au Nürburgring. L'épreuve a été interrompue par drapeau rouge sur le dix-huitième tour suite aux chutes de Jonathan Rea et de Leon Camier, qui ont glissé sur une trace d'huile laissée dans le virage n°9 par la casse moteur de la ZX-10R de Federico Sandi. Marco Melandri était alors en tête après avoir passé Sykes dans le virage n°1 mais c'est ce dernier qui a été déclaré vainqueur puisque les résultats se basent sur le tour précédant l'intervention du drapeau rouge. Chaz Davies, le coéquipier de Melandri, complétait le podium. Les trois pilotes sont restés ensemble, avec Rea, pendant presque toute la course, que Sykes a cependant dominée après avoir doublé Melandri dès le premier tour. Sylvain Guintoli conserve la tête du classement général avec un seul point d'avance sur Sykes en ayant pris la quatrième place, devant Davide Giugliano, Michel Fabrizio, Leon Haslam et Jules Cluzel.
Eugene Laverty a terminé en quinzième position après avoir chuté dans le virage n°4 en début d'épreuve puis avoir dû passer par les stands. L'Allemand Max Neukirchner a quant à lui été contraint à l'abandon suite à un problème technique survenu sur le quatrième tour. Jonathan Rea et Leon Camier ont tous les deux été transférés à l'hôpital en hélicoptère. Rea s'est malheureusement fracturé le fémur gauche dans sa chute tandis que Camier a été envoyé à l'hôpital par précaution pour une éventuelle blessure au cou. Tombé dans le warm-up, Loris Baz avait été contrait à déclarer forfait en raison de douleurs au dos. 37
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Chaz Davies a renoué avec la victoire en remportant la deuxième des deux courses qui avaient lieu dimanche en Allemagne à l'occasion de la dixième manche du Championnat du Monde eni FIM Superbike. Comme la première épreuve, cette seconde course a été arrêtée par drapeau rouge, dans le dix-neuvième tour, après que le Wild Card Matej Smrz ait subi un highside et soit retombé sur la piste aux côtés de son YZFR1. Le Gallois a de son côté réussi à défendre sa position en tête de la course sur les derniers tours, face à Laverty et son coéquipier Marco Melandri.
avant-postes mais qui s'étaient blessés plus tôt dans la journée - Loris Baz dans le warm-up ainsi que Leon Camier et Jonathan Rea en Course 1 - la deuxième épreuve a été animée par une belle bataille aux avantpostes. Tom Sykes et Sylvain Guintoli se sont d'ailleurs retrouvés en confrontation direct pour la tête du classement général, que le Français a concédée au Britannique en finissant juste derrière lui, en cinquième position, devant Davide Giugliano.
Ayrton Badovini, Michel Fabrizio et Max Neukirchner complétaient le Top 10 à l'arrivée tandis que Davies remportait donc la seconde course de la Carlos Checa a pris la onzième place. Gêné par un journée au Nürburgring pour la deuxième année problème technique, Jules Cluzel n'a pour sa part pas pu consécutive et retrouvait la plus haute marche du faire mieux que quinzième. podium pour la première fois depuis son doublé obtenu en début d'année à Aragón. Tom Sykes retrouve donc la tête du classement général avec un petit point d'avance sur Guintoli avant Malgré l'absence de trois pilotes attendus aux les quatre dernières manches de la saison. avant38
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Sam Lowes a décroché une victoire cruciale pour sa saison 2013 dimanche au Nürburgring. Le Britannique s'est imposé en solitaire et a pris vingtcinq points d'avance en plus sur son principal adversaire pour le titre, le triple Champion Kenan Sofuoglu, qui a abandonné après avoir chuté dans le dixième tour. Qualifié en tête de la grille, Lowes n'a pas pris un très bon départ mais a réussi à repasser en tête en moins de deux tours, sans pour autant réussir à creuser l'écart sur Sofuoglu. La chute de ce dernier lui a cependant permis de rapidement distancer Fabien Foret, deuxième à l'arrivée. Lowes compte désormais 54 points d'avance sur Sofuoglu et pourrait être sacré Champion du Monde Supersport le 15 septembre prochain en Turquie, sur les terres de son rival. Auteur d'une belle fin de course, Kev Coghlan a pris la troisième place et faisait sa première apparition sur le podium Supersport, ayant battu
Auteur d'une belle fin de course, Kev Coghlan a pris la troisième place et faisait sa première apparition sur le podium Supersport, ayant battu Lorenzo Zanetti sur les derniers tours. Vladimir Leonov a pour sa part été victime d'un problème technique dans le quinzième tour, alors qu'il occupait la troisième place. Michael van der Mark complétait le Top 5 à l'arrivée devant Riccardo Russo, Roberto Tamburini, Jack Kennedy, David Salom et Florian Marino. 39
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Tom Pagès a remporté avec éclat l’étape espagnole des Red Bull XFighters de Madrid et a été sacré vainqueur de ce championnat qui est la référence de la discipline Freestyle Motocross. Un champion haut en couleur qui a réalisé une saison magnifique faisant preuve
d’une inventivité incessante et proposant des figures d’une qualité, d’une perfection et d’une originalité qui lui ont permis de décrocher cette couronne prestigieuse... Les 24 000 spectateurs des arènes de Las Ventas n’ont pas épargné leurs encouragements et applaudissement devant la qualité de la compétition qui leur a été offerte par les douze meilleurs riders de Motocross Freestyle au monde. Mais ils se sont littéralement déchaînés lors d’une finale 100% Yamaha YZ250 qui a opposé le Japonais Taka Higashino à Tom Pagès. Ces deux grands athlètes ont offerts leurs meilleurs "tricks" mais c’est le Français qui s’est adjugé le plus de points de la part des cinq juges : la variété, l’exécution, le style, l’occupation de la piste et l’énergie. Cela fait des années que Tom Pagès travaille d’arrache-pied, s’entraîne six heures par jour sans trêve ni vacances afin de se hisser au sommet de la hiérarchie mondiale et de conquérir le titre officiel de "meilleur rider de Freestyle Motocross au monde". Et au soir de l’étape de Madrid, son rêve s’est concrétisé.
Cette épreuve de Madrid est devenue la finale du Red Bull X-Fighters World Tour après l’annonce de l’annulation de l’étape de Pretoria initialement prévue en clôture du championnat début septembre. « Ce titre est pour moi l’aboutissement de beaucoup de travail, de réflexion et d’entrainement » , a commenté Tom Pagès sur la plus haute marche du podium. « Il n’y a pas de recette miracle. Pour gagner il faut être bon et pour être bon il faut travailler sans relâche. Je donne tout à mon sport et j’essaie sans cesse de créer de nouvelles figures afin de me démarquer de mes concurrents. J’insiste beaucoup sur la technique mais je tiens à conserver l’esprit freestyle de notre discipline. Aujourd’hui, j’ai atteint mon objectif principal, j’ai réalisé mon rêve et je suis fou de joie ! » 40
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Lewis, l’auteur de la pole position, a mené les débats alors que derrière lui les positions évoluaient à presque tous les tours. Guillaume Raymond (France) s’est illustré au début du quatrième tour, mais Lewis a répondu instantanément. Augusto Fernandez (Espagne) a alors attaqué à son tour mais encore une fois Lewis a réagi en reprenant sa place. A un tour de l’arrivée, le groupe de tête composé de 9 coureurs se tenait en moins d'une demi seconde entre eux. Fernandez et le Hongrois Richard Bodis chutaient au premier virage en laissant a bataille pour le podium se finir à 7. Comme le groupe est arrivé dans la dernière ligne droite très regroupé les uns derrière les autres, personne ne voulant apparemment passer en tête pour éviter d’être victime du phénomène d’aspiration de ses concurrents, Bo Bendsneijder (Pays-Bas) a alors pris la tête, réussissant à conserver un léger avantage, suffisant pour s’offrir sa 2e victoire de l'année. Kevin Manfredi termine à la seconde place tandis que Robin Anne (France) a pris sa chance à la course dans la ligne d'arrivée pour venir compléter le podium . Le britannique Josh Harland a réalisé son meilleur résultat de l'année, légèrement devant son compatriote James Flitcroft, 5ème. Leader du Championnat Lewis a dû se contenter de la 6ème place. Guillaume Raymond a pris une pénalité de 20 secondes et a finalement été classé 13ème. Magny-Cours en France sera le théâtre de la dernière manche de la Coupe d'Europe Junior PATA propulsé par Honda dans 5 semaines.
Réactions après la course Robin ANNE, :
« La course du dimanche se déroule sur le sec mais par un temps plutôt frais puisqu’il ne fait que 16 degrés. Robin réalise un bon départ et conserve sa place. Très vite un groupe de 5 à 6 pilotes se détache avant d’être rattrapé par 4 pilotes du groupe suivant, et la bataille fait rage. Dans un groupe aussi serré, le jeu du yoyo touche tout le monde et les places ne cessent de changer, Robin passe ainsi de la 4ème à la 7ème place, puis de la 7ème à la 2ème, etc. pendant les 8 tours que compte la course. A un peu plus d’un tour du drapeau à damiers, Robin est 2ème mais ne conserve pas longtemps sa place ; à l’entrée du dernier virage, il est dernier de son groupe, mais il ne compte pas en rester là ! Alors que tous les adversaires le précédant plongent à la corde pour jouer leur dernière carte, Robin reste sur sa ligne et passe au nez et à la barbe de 6 de ses adversaires, pour franchir la ligne en 3ème position ! Un second podium de la saison donc, accompagné de gros points au général. »
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FSBK Dijon -------Des champions déjà titrés à 1 épreuve de la fin !
Superbike Avec un doublé à Dijon, Grégory Leblanc n’a jamais été aussi proche du titre de Champion de France. Il ne lui manque qu’un petit point et c’est bon. Son adversaire direct, Julien Da Costa finit 4 ème aujourd’hui derrière les deux révélations de la saison : Axel Maurin et Etienne Masson.
Les essais chronométrés : Grégory Leblanc porte un coup au moral à ses adversaires en franchissant la barre des 1’20 en 1’19.785. Axel Maurin échoue à 297 millièmes de l’exploit d’une seconde pole consécutive. Etienne Masson complète la première, à moins d’une seconde de la pole. Julien Da Costa et David Muscat restent sous la barre des 1’21 et partiront de la 2ème ligne accompagné une nouvelle fois par Jonathan Hardt. La course : Etienne Masson réalise un superbe départ mais s’incline dans le premier tour face à Grégory Leblanc qui s’installe en tête de façon durable. En effet, le pilote Kawasaki n’a pas lâché cette position des 14 tours de course. Malgré la pression constante d’Axel Maurin qui est resté au contact jusque dans le dernier tour, la victoire ne lui a pas échappé. Derrière, la lutte fratricide des pilotes du LMS, Etienne Masson et Julien Da Costa, est formidable, un coup l’un, un coup l’autre, la dernière place du podium est chèrement vendue et revient à Etienne Masson pour 31 millièmes. Au niveau des places d’honneur, après une lutte à quatre, Guillaume Dietrich tire son épingle du jeu devant Jonathan Hardt, David Muscat et Julien Enjolras. Au classement provisoire, Grégory Leblanc doit attendre Albi pour obtenir le titre puisqu’il possède 49 points d’avance sur Julien Da Costa et qu’il ne lui manque donc plus qu’un petit point. Julien Da Costa est malgré tout assuré d’être au minimum vice-champion de France Superbike. Etienne Masson est 3ème avec 9 points d’avance sur Axel Maurin. 42 43
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Supersport Mathieu Ginès prend le titre de Champion de France Supersport après une nouvelle victoire sur le fil. A l’issue d’une course ultra disputée le pilote de la Dark Dog Academy s’impose face à son coéquipier et Nicolas Salchaud. Déclassé pour comportement anti sportif et dangereux, Salchaud perd la possibilité de pouvoir prétendre au titre jusqu’à la finale.
La course : Après un superbe départ, Lucas Mahias se retrouve en bagarre avec Mathieu Gines, Nicolas Salchaud et Valentin Debise et font deux tours exceptionnels où quelques millièmes séparent les quatre garçons. La chute de deux pilotes entraine la sortie du « Safety Car » et neutralise la course durant deux tours. La course reprend ses droits et permet à Nicolas Salchaud de prendre les commandes. Le scénario se poursuit avec ce coup-ci huit pilotes à la lutte pour la victoire. Les places s’échangent, les écarts sont minimes, quatre pilotes de front à l’entrée des virages, le spectacle est total. Jusqu’au dernier tour ils sont encore 6 à pouvoir monter sur le podium. Mathieu Ginès profite du phénomène d’aspiration pour franchir la ligne d’arrivée en vainqueur juste devant Nicolas Salchaud et Lucas Mahias qui ne sont séparés que de 5 millièmes. Valentin Debise et Kevin Longearet complète le top 5. A l’arrivée, après délibération du jury, le comportement anti sportif et dangereux de Nicolas Salchaud lors du dernier passage sur la ligne de chronométrage a été sanctionné par un déclassement de la manche. Mathieu Ginès, grâce à son doublé du week-end devient champion de France Supersport. La place de vice-champion va se disputer entre Nicolas Salchaud, Valentin Debise, Lucas Mahias et Thibaut Bertin séparés de seulement 28 points. Moto3 Superbe victoire de Rénald Castillon Gioanni qui empoche sa première victoire avec une Moto3. Il devance le nouveau Champion de France Christophe Arciero qui a su rester devant un Karl Croix très combatif. En effet, Karl Croix et Enzo Boulom, les pilotes du Challenge de l’avenir FFM, ont fait une forte impression aujourd’hui en roulant avec leurs motos stock au rythme des motos préparées.
La course : Karl Croix fait un départ incroyable et profite pleinement de sa position en première ligne pour effectuer le premier tour en tête devant Enzo Boulom, Rénald Castillon Gioanni et Christophe Arciero. Au tour suivant, Arciero passe en tête et au 3ème tour, Castillon Gioanni lui prend les commandes. Il va au fil des tours s’échapper pour filer vers la première victoire de sa saison. Derrière, la lutte à trois est magnifique : les deux pilotes du Challenge de l’avenir FFM tiennent la comparaison avec le tout nouveau champion de France Moto3. Au 7ème tour, Boulom est un peu décrochéà 2.5 secondes et laisse Arciero et Croix à la lutte pour l’ordre du podium. Jusqu’au dernier virage, l’ordre est incertain et finit par donner Arciero puis Croix. Boulom termine 4ème devant Corentin Brenon et permet au Challenge de l’Avenir FFM d’avoir trois pilotes dans le top 5. Au classement provisoire, Arciero comptabilise 230 points devant Enzo Boulom qui compte 134 points, Corentin Brenon (125 points), Karl Croix (119 points) et Rénald Castillon Gioanni (117 points) qui, malgré son absence en début de saison reste en mesure de pourvoir prétendre à la place de vice-champion de43 France.
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Pirelli Là aussi, les écarts au classement provisoire se sont bien resserrés. En remportant une nouvelle victoire, Morgan Berchet se relance dans la course au titre face à Hugo Clere. Thibaud Gourin s’intercale une nouvelle fois entre les deux pilotes à l’issue d’une course extrêmement disputée. Avec 8 points de retard, Berchet est maitre de son destin qui se jouera à Albi.
Les essais chronométrés : Morgan Berchet améliore son temps d’hier de 248 millièmes en signe la pole position d’une séance écourtée de 3 minutes par la chute d’un concurrent dont la moto a laissé beaucoup d’huile. Derrière, Corentin Juillet fait une grosse amélioration, (-1.2s) et devance Hugo Clere. En seconde ligne, on retrouve Thibaut Gourin, Pierre Texier et Kevin Meco. Avec cette grille de départ complètement différente de celle d’hier, la course s’annonce passionnante. La course : Hugo Clere réalise le meilleur départ contrairement à Corentin Juillet qui se rate. Deux virage plus loin, Juillet et trois autres pilotes (Maxime Cudeville, Anthony Aliern et Gaetan Gouget) chutent et entrainent une interruption de la course. Si l’état de santé des quatre pilotes n’est pas considéré comme grave, Corentin Juillet est évacué vers l’hôpital pour contrôler différentes choses. Un nouveau départ est donné avec une nouvelle fois Hugo Clere en pointe devant Morgan Berchet et Thibaut Gourin. Comme hier les trois pilotes de tête s’échappent pour se livrer à un mano à mano incroyable : quelques centièmes à chaque passage sur la ligne de chronométrage, des positions qui évoluent et au final Morgan Berchet qui signe le doublé devant Thibaut Gourin qui devance Hugo Clere de 71 millièmes sur la ligne d’arrivée. Derrière, Kevin Jacob n’a pas pu suivre les hommes de tête et se retrouve esseulé en 4ème position dès le 3ème tour et ce jusqu’à l’arrivée. Au classement provisoire, Hugo Clere conserve la tête du classement provisoire mais il ne compte plus que 8 points d’avance sur Morgan Berchet et 31 points sur Thibaut Gourin qui reste encore un prétendant au titre.
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Ma saison a connu un coup d’arrêt avec cette chute en Allemagne, cela fait partie du sport et il faut l’accepter. Je m’en suis sorti avec une déchirure musculaire au quadriceps et des contusions cérébrales, et je suis content de m’en être sorti comme cela vu le choc encaissé. Je suis resté quelques minutes inconscient, ce qui ne m’était encore jamais arrivé dans ma vie depuis que j’ai débuté le BMX. Cela a été compliqué à gérer car c’est rarissime que je ne me relève pas après une chute, les contusions cérébrales ne sont pas une blessure ‘normale’ et le corps médical ne sait pas te livrer un verdict clair comme après une blessure physique. Il a fallu prendre le temps de se reconstruire, avec le concours de ma fiancée bien sûr qui est à mes côtés en permanence, et de mon team qui a été hyper solidaire derrière moi, que ce soit Thierry le boss, François le manager, Jorg mon mécanicien mais aussi David, Sébastian ou Mousse. Ils sont à fond avec moi quand je gagne, mais aussi quand c’est plus compliqué et je suis vraiment heureux d’être dans une telle équipe. Revenir sur la moto en Belgique a été un moment fort, l’adrénaline de la course me manquait et cela m’a fait du bien de reprendre la compétition trois semaines après cet accident. Après deux semaines de rééducation j’y suis allé progressivement, l’objectif étant de revenir à mon meilleur niveau pour le Motocross des Nations puis le Supercross de Paris Bercy, qui sont mes deux prochains objectifs. La saison de cross est maintenant quasi terminée. Avec Antonio on s’est livré quelques belles bagarres, on s’est accroché au départ en Lettonie mais c’est un fait de course, rien d’autre ;
On a fait quelques courses exceptionnelles, la sensation est top quand tu gagnes au terme d’un duel intense. C’est ma seconde année en MX1 et avec le team KRT, on travaille en osmose totale avec le staff ; J’ai passé un cap et je sens que je suis prêt pour me battre régulièrement pour la victoire l’an prochain ; pour jouer le titre mondial, il faudra maintenant faire mieux que quatre ou cinq quand je suis dans un mauvais jour! Apprendre pour progresser, c’est le crédo de tous les sportifs de haut niveau. Ma saison se poursuivra une fois le Mondial cross et le Motocross des Nations terminés. Le Supercross est une discipline que j’adore autant que le Motocross, et cette année j’ai décidé de participer au SX de Paris Bercy. On a la chance d’avoir en France l’une des plus belles épreuves qui soit avec Bercy, je suis heureux de pouvoir y rouler cette année devant le public Français. Il est évident que j’ai prévu un programme de préparation spécifique, car Bercy ce sont trois soirées de compétition, devant un public enflammé, et il faut s’y préparer. Je fais Bercy en plein accord avec mon team, qui avec l’appui du Japon et de l’usine Kayaba va me préparer une machine de SX ; désormais KRT collabore régulièrement avec Kawasaki US. J’aurais plaisir à vous retrouver là bas, mais d’ici là il y aura le Motocross des Nations, ou j’aurais encore une fois l’honneur de porter les couleurs de l’Equipe de France. A bientôt au bord d’un circuit, et merci pour votre soutien. 45
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