Carnet AEM_Marie Angeletti

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MARIE ANGELETTI Fabricants couleurs

PÉBÉO

mécènes du sud

les ateliers de l'euroméditerranée

marseille provence 2013


LES ATELIERS DE L'EUROMÉDITERRANÉE DE MARSEILLE-PROVENCE 2013 : une Capitale européenne de la culture en fabrique

Pamela du Canada, les autres et moi

Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée (AEM) invite des structures non dédiées à l'art – privées ou publiques - à accueillir des artistes in situ pour leur permettre de créer une nouvelle œuvre. Ces résidences soulèvent trois enjeux : soutenir la création contemporaine, concerner et mobiliser de nouveaux publics et initier de nouveaux modes de production artistique. Leur vocation est de nourrir la programmation de l'année Capitale européenne de la culture dans toutes les disciplines artistiques.

L'ATELIER DE MARIE ANGELETTI Entre l'artiste Marie Angeletti et Pébéo, fabriquant de peintures et d'accessoires pour les Beaux-Arts et les loisirs créatifs, c'est la relation humaine qui a présidé au projet artistique. Dès le début, l'artiste a proposé aux salariés une collaboration, durant leurs heures de travail, qui intègre à part entière leur participation dans le processus de création et dans l'exposition au sein même de l'usine de Gémenos. Les équipes de l'entreprise-mère, située à Gémenos, et de sa jumelle chinoise, à Kunshan, ont accueilli Marie Angeletti pendant plusieurs semaines sur leurs lieux de travail. C'est une collaboration active que l'artiste a suscitée, en imaginant une superposition entre son travail et ce que chacun souhaitait lui proposer, créant une œuvre en corpus stratifié pour les visiteurs. L'œuvre finale, résultat de cette étroite connivence artistique, est désormais exposée au cœur des deux usines en fonctionnement, devenant un élément de décoration dans l'univers des employés, mais aussi un questionnement sur la condition et possibilité d'une œuvre d'art autonome. De cette décoration de l'usine, en passant par l'exposition ouverte à tous, à la publication d'un livre portfolio des œuvres et des étapes, Marie Angeletti a constitué un inventaire de la production et des engagements, « l'usine comme un cerveau ». --

Née en 1984 à Marseille, Marie Angeletti vit et travaille à Londres. Artiste/photographe, elle propose des images de genres différents, qui prennent sens au travers de leurs présentations et juxtapositions, des installations qui questionnent les relations de l'objet artistique et son lieu d'exposition. Elle aime réutiliser et s'appropier ses propres photographies afin de les faire circuler sur différents supports et trouver de nouvelles possibilités de lecture des images. Born in 1984 in Marseille, Marie Angeletti works and lives in London. Her work considers various genres of photography, taking place within images juxtaposed. She is looking at the influence of the context and a system of awareness. Angeletti's project within Pebeo consists to collaborate with the workers from the two main factories of this company, the main one is Gemenos, France and the other one in Kunshan, China. She is mixing authorship and displays worker's artworks.

Il disait toujours oui, ou plutôt faisait un son d'acquiescement. Il semblait tout comprendre, cet allemand. Du moins il ne me demandait pas en permanence pourquoi.

Original : Rire de tout ce qui est original, le haïr, le bafouer, et l'exterminer si l'on peut.* Refaire, réutiliser, réassembler, recombiner, c'est la démarche à suivre*, disait-elle. Le copyright entre dans la mythologie, et la sincérité est dans l'ironie. Pas de hiérarchie, la copie a la même valeur que l'original.




Elle collectionnait des images de journaux avec des personnages ayant les coudes en l'air. Elle avait certaines règles, des hauteurs précises à respecter en ce qui concerne les bras, je ne m'en souviens plus très bien. La plupart étaient des images de footballeurs et de manifestants, hommes et femmes en train de hurler dans les rues. Ces deux groupes d'individus étaient devenus inséparables.

L'odeur du talc et de transpiration la mettait toujours mal à l'aise. Pourtant il régnait dans ce gymnase une atmosphère presque conviviale avec ces petites silhouettes qui se pressaient les unes contre les autres, distinguables uniquement grâce à leurs justaucorps bariolés. Sa fille était l'une d'elles, elle ne devait pas la perdre de vue. Il ne fallait pas s'endormir comme dimanche dernier. C'était peutêtre cette odeur qui chaque semaine lui donnait si sommeil. Cette odeur ou alors l'effet kaléidoscopique des justaucorps sur les agrès.



Ils se sont servis de ma demande pour dessiner la fameuse île. Ils ont eu raison.

Il a fallu des mois pour qu'elle s'habitue à la présence de ce tableau dans la pièce. Aujourd'hui, elle n'y pense plus mais il lui arrive encore, lorsqu'elle se tourne brutalement, d'avoir une moue de dégoût au moment où son regard se pose sur lui. Mais ce n'est pas le plus difficile. Le plus difficile, c'est de convaincre les visiteurs de l'oublier à leur tour et de pouvoir avoir une conversation normale. Pour cette raison, elle met toujours des fleurs sur la table. Pour ne pas que le tableau ait le monopole de la couleur dans la pièce. A Noël, penset-elle, elle demandera un vase.


Assise à ce spectacle c'était peut-être la seule personne seule de la salle. L'acrobate est tombée et le clown est vite arrivé. Tout ce spectacle avait ce côté amateur qui rendait la situation encore plus triste.

Ces images sont familières et c'est qu'elles cherchent, recréer une forme générique, quelque chose que tu connais déjà. Il était sans nouvelles depuis des semaines quand elle a sonné à sa porte. Il avait oublié quelque chose et elle lui tendit une photo d'elle. Il se souvenait du jour où cette photo avait été prise. Elle n'avait pas voulu poser et au final elle n'aimait pas le résultat. C'était donc légitime qu'il la récupère. Mais évidemment ce n'était pas tant la photo que le modèle qui lui manquait.

L'usine comme un cerveau.


RENCONTRE

avec Eric Chaveau, P.D.G. de Pébéo

Propos recueillis par Mélanie Drouère, chez Pébéo, le 20 mars 2013

Eric Chaveau, est-ce la première fois que vous accueillez un artiste en résidence de création au sein de votre entreprise ? Oui et non. Comme ça, oui. De par notre métier, nous sommes sans cesse en contact avec des artistes, que nous avons parfois accueillis, mais sans que cela soit nommé « résidence de création ». Les artistes restaient chez nous. Notre positionnement, c'est d'accompagner l'artiste, dès son plus jeune âge, jusqu'à l'âge adulte, en passant par son statut d'étudiant, d'amateur de loisirs créatifs, etc. Mais, comme ça, c'est la première fois. Quelle est la spécificité de cette forme, l'Atelier de l'EuroMéditerranée ? C'est le travail avec les collaborateurs, le fait que l'artiste s'immerge complètement dans l'entreprise et se retrouve en interactivité avec les collaborateurs. Et puis, Marie est photographe, c'est un autre média que ceux que nous avons l'habitude de côtoyer, qui sont plutôt dans le domaine de la peinture. Vous avez donc permis à vos salariés, sur leur temps de travail, de participer au projet artistique de Marie Angeletti ? Oui, bien sûr, ceci sans protocole très établi ; de façon plutôt informelle. Ils ont d'ailleurs été surpris, surtout en Chine, où Marie a aussi fait une résidence chez Pébéo, parce qu'elle leur a demandé beaucoup de choses : tu peux m'apporter ceci, tu peux m'apporter cela ? (rires) Tout cela a l'air très naturel pour vous ? En effet, je ne vois pas comment nous aurions pu ne pas organiser de résidence de création chez Pébéo dans le cadre de l'année capitale, étant donné que je ne suis pas pour rien dans la paternité des Ateliers. En fait, l'histoire des Ateliers a commencé alors que j'étais président de Mécènes du Sud*. Jacques Pfister,

président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille-Provence, devenu également président de l'association MarseilleProvence2013, m'a demandé de réfléchir à un projet structurant pour Marseille et son territoire. Comme Bilbao peut avoir son Guggenheim, nous avons travaillé, notamment avec Jean Digne, marseillais d'origine, sur un projet qui s'appelait à l'époque « 1000 talents », pour accueillir des artistes pendant deux à trois ans ; l'idée était de dire : vous avez du talent, venez sur notre territoire le réaliser avec les forces en présence, nous vous hébergeons. C'était un projet ambitieux, qui mobilisait tout le tissu économique et off rait un véritable moyen de se distinguer des autres villes candidates. Lorsque Bernard Latarjet est arrivé pour porter la candidature de Marseille-Provence 2013, je lui ai présenté le projet « 1000 talents », et quand il m'a rappelé, c'était pour me dire : « votre projet est génial, c'est grâce à cela qu'on va gagner ! » Ce projet a été rebaptisé « Ateliers de l'EuroMéditerranée ». Les deux piliers des Ateliers : la sensibilisation des personnes sur leur lieu de travail aux processus de création artistique et le soutien aux arts contemporains par le tissu entrepreneurial et économique étaient donc déjà posés ? Tout à fait. Et c'est, selon Bernard, ce qui faisait la différence avec les autres villes. Car tout le monde peut faire une belle expo, mais l'impact que peut avoir la culture sur les entreprises, sur la créativité, c'est autre chose. Et puis c'était déjà le cœur de notre travail, chez Mécènes du Sud, de faire le lien entre le monde de l'art et le monde de l'entreprise… Et quand le jury est venu, c'est effectivement ce qui l'a intéressé. Ca a été repris, réaménagé, mais ça marche bien. Ce qui est intéressant, c'est de voir ce qui va en rester.

Quels sont vos arguments à vous, en tant que chef d'entreprise, pour motiver d'autres chefs à ouvrir leurs espaces-temps à la création ? En fait ce n'est pas évident, c'est même peut-être encore plus délicat comme position, car, en tant que chef d'entreprise, lorsqu'on tente de sensibiliser les confrères, l'art et surtout l'artiste sont souvent considérés comme la « danseuse » du chef d'entreprise. C'est un peu plus facile pour nous chez Pébéo car l'artiste est la raison d'être de notre activité. Il y a trois ans, nous avons organisé une présentation des projets mécénés dans l'usine : il y avait des formes et des œuvres très contemporaines, qui avaient suscité un engouement incroyable parmi les collaborateurs. Ce qui était formidable, c'était déjà d'avoir proposé cela dans l'usine : le lieu industriel prenait une autre dimension, tout le monde portait un autre regard sur le lieu de travail. C'est pour cette raison que je me réjouis de ce que Marie ait fait le choix de travailler dans l'usine, beaucoup plus que dans les bureaux de l'administration, et le rendu aussi se fera dans l'usine. Les salariés en parlent-ils ? Pouvons-nous considérer cela comme une forme d'innovation sociale dans le champ du management ? Oui. Quand nous avions organisé ce grand rassemblement artistique, de nombreux collaborateurs m'avaient dit par la suite : « des fêtes de Noël, on n'en veut plus, on préfère les artistes en entreprise ! » C'était dingue. Mais ce n'est pas forcément évident à mettre en place. Le fait que Marie leur demande d'apporter leurs travaux personnels permet de les mettre en valeur par un biais plus intime, c'est intéressant.

Comment allez-vous faire le lien avec l'usine de Chine ? On pourrait imaginer de présenter l'exposition en Chine, car l'architecte du bâtiment en Chine est le même que celui qui a construit celui de Gémenos, également articulé autour d'un jardin, et il y a aussi une galerie. Je n'en ai pas encore parlé avec Marie. Bonne idée, vous faites bien de l'évoquer. (sourire) Vous allez donc continuer à prôner le renouvellement des formes d'implication des entreprises dans l'art ? Il y a aujourd'hui encore trop peu de passerelles entre le monde de l'art et celui de l'entreprise. Pour moi, la nécessité de cette jonction est une conviction, surtout à l'ère où l'entreprise doit se réinventer, doit innover, et l'innovation, ça passe par la créativité, qui consiste à sortir du cadre. L'artiste sait sortir du cadre, pointer d'autres champs du possible. Plus on crée de liens, plus chacun bénéficie de l'excellence de l'autre. * cf. page 19.


Jean-Claude Chianale, carnets Un carnet par Atelier, imaginé et réalisé par l'artiste Jean-Claude Chianale, témoigne de la richesse de chaque aventure, croisant regards d'artistes, entretiens avec les salariés, les usagers, et des complicités artistiques apportant un nouvel éclairage sur le projet. A la façon du journal de bord, il garde la trace du processus et de l'environnement atypiques de la création, photographie mouvante d'une œuvre en devenir. Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée : Marie Angeletti | Pébéo * Marco Baliani | AP-HM – Hôpital Sainte Marguerite Taysir Batniji | Savonnerie Marius Fabre Mustapha Benfodil | Espace Fernand Pouillon Aix-Marseille Université Alice Berni | Bataillon de Marins – Pompiers de Marseille – Caserne Saumaty Mohamed Bourouissa | Pôle emploi Joliette Séverine Bruneton et Laëtitia Cordier | Descours et Cabaud Jean-Michel Bruyère / LFKs | Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne – Site Georges Charpak de Gardanne Vincent Bourgeau | Lycée Saint Joseph les Maristes Anne-James Chaton | Maison de l'Avocat – Ordre des Avocats du Barreau de Marseille Sonia Chiambretto | Bureaux Municipaux de Proximité, Ville de Marseille Jean-Claude Chianale | Imprimerie Azur Offset Mathieu Clainchard | Maison de ventes Damien Leclère Gilles Clément | AP-HM – Hôpital Salvator Kathryn Cook | Association Jeunesse Arménienne de France Antoine D'Agata | Archives et Bibliothèque Départementales de Prêt Robin Decourcy | Agence Bleu Ciel * Gilles Desplanques | Club Immobilier Marseille Provence Kitsou Dubois | Équipe de voltige de la base 701, Armée de l'Air Ensemble Musicatreize | Société Marseillaise de Crédit Ymane Fakhir | AP-HM – Hôpital de la Timone Christophe Fiat | Château de la Buzine, Ville de Marseille Gaëlle Gabillet | Le Patio du Bois de l'Aune Dora Garcia | Hôpital Montperrin Anne-Valérie Gasc | Ginger cebtp Demolition gethan&myles | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde groupedunes | Apical Technologies - Institut Méditerranéen de Biodiversité et d'Ecologie marine et continentale Mona Hatoum | Arnoux-Industrie et Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA) Célia Houdart et Sébastien Roux | Site du Puits Morandat

Equipe des Ateliers de l'EuroMéditerranée Marseille-Provence 2013 Direction : Sandrina Martins Chef de projets arts vivants / coordination éditoriale des carnets : Mélanie Drouère Chef de projets arts visuels : Erika Negrel Assistant de projets / production : Jean-François Mathieu

Ici-Même (Paris) | Centre Bonneveine Mathieu Immer & Benjamin Lahitte | EDF – Centre de Production Thermique de Martigues Charlie Jeffery | Fondation Logirem - Cité de la Bricarde Katia Kameli | Futur telecom Djamel Kokene | Tribunal de Commerce de Marseille Yohann Lamoulère | Alhambra Le Phun | Domaine de la Tour du Valat Tsaï Ming Liang | Maison de la Région Provence Alpes-Côte d'Azur Cristina Lucas et Dominique Cier | Coordination Patrimoines & Créations Pascal Martinez | CIRVA Olivier Menanteau | La Marseillaise Amina Menia | Agence d'Urbanisme de l'Agglomération Marseillaise (AGAM) Joao Garcia Miguel | Habitat Alternatif Social (HAS) Jean-Marc Munerelle | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde Stephan Muntaner | La Poste Yazid Oulab | Centre Richebois Miguel Palma | Batimétal et Domaine de Saint-Ser Hervé Paraponaris | Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille Alexandre Perigot | Groupe Daher Franck Pourcel | Société Nautique de Marseille Marie Reinert | Compagnie maritime Marfret * Etienne Rey | IMéRA Karine Rougier | Vacances Bleues * Bettina Samson | OSU-Institut Pythéas Aix-Marseille Université Vanessa Santullo | Joaillerie Frojo * Zareh Sarabian | Boulangerie Farinoman Fou Nicolas Simarik | Newhotel of Marseille Zineb Sedira | Grand Port Maritime de Marseille Alia Sellami | Carniel Wael Shawky | ADEF – Ecole de céramique de Provence et le SATIS/ASTRAM Lab - Faculté des Sciences Aix-Marseille Université

Marie Angeletti, Fabricants couleurs Œuvres et exposition réalisées par Marie Angeletti en résidence au sein de Pébéo à l'initiative de Mécènes du Sud dans le cadre du programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée de Marseille-Provence 2013. Photos : Marie Angeletti. Textes : Marie Angeletti, Valentine Spinelli.

Les astérisques dans le texte renvoient à : 1 * Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues. 2 * Elaine Sturtevant. Pébéo Depuis 3 générations, l'entreprise familiale Pébéo met toute sa science au service des couleurs et des artistes avec qui elle a tissé, au fil du temps, des liens privilégiés. Engagée dans de nombreux projets pédagogiques auprès de publics diversifiés, l'entreprise soutient différentes initiatives, telles les actions éducatives et sociales de l'association "la Source", les ateliers pédagogiques du Grand Palais ou ceux de Monumenta. Pébéo affirme également sa vocation de mécène et de défenseur de la création artistique contemporaine avec Mécènes du Sud. Depuis 2012, Pébéo est l'un des principaux mécènes du site internet “Louvre.fr” et accompagne 3 modules pédagogiques du musée : Personnages et scènes - Clefs d'analyse et Questions d'enfants, partenaire projet de Marseille-Provence 2013 en soutenant CAMPUS 2013 et partenaire d'un Atelier de l'EuroMéditerranée.

Mécènes du Sud

Collectif de 40 entreprises créé en 2003, Mécènes du Sud affiche sa singularité dans le paysage du mécénat français par la mutualisation de moyens et la sélection des projets réalisée par un Comité Artistique réunissant des personnalités du monde de l'Art. Convaincues que le rayonnement d'une métropole repose tant sur son développement économique que culturel, ces entreprises ont souhaité soutenir la création artistique contemporaine liée au territoire Marseille - Provence en finançant et accompagnant plus de 75 projets, en initiant des résidences d'artistes en entreprises et en s'ouvrant de façon atypique et régulière aux rencontres avec les artistes. En expérimentant des résidences d'artistes dès 2007, Mécènes du Sud impulsait l'esprit des Ateliers de l'EuroMéditerranée. Présidente : Corinne Brenet. Déléguée générale : Bénédicte Chevallier.

L'artiste remercie chaleureusement : Eric Chaveau, Patricia Chaveau, Guillaume Lefebure, Francoise Gils, Gilles Feline, Lucy Wu, Qi Li Ming, Wan, Cloud Chang, Qi Xiangli, Zonghua Yi, Josette Benhocine, Jean-Marie Laugero, Zizoune, Lamiae Harnafi, Roger Garcia, Paulette Vidal, Véronique, Davina Kedadouche, Mahjouba Turlo, Marie Ange Campredon, Anais, Claudine, Alain Legros, Joelle Giobiconi, Lylia Maimery, Frédérique Paquet, Guillaume, Nidia, Sandrine Maréchal, Francoise Nabet, Michel Esterle, Fabrice Miskizak, Laura Assirlikian, Paméla Giguère, ainsi que tous les salariés des équipes Pébéo France et Chine, Quadrissimo, Sam Assedo, Maud, Jean-Yves, Tom, Atelier Emmanuelidis, Enno Pötschke, Jean Demozay, Tom Cole et Valentine Spinelli. Programmation en 2013 Exposition chez Pébéo du 12 avril au 9 juin 2013. 305, avenue du Pic de Bertagne – 13420 Gémenos. Plus d'infos : 0142320808 / info@pebeo.com

* Projets proposés par Mécènes du Sud

Marie Angeletti, Fabricants couleurs Direction de la publication : Jean-François Chougnet, directeur général de Marseille-Provence 2013 Photos : Marie Angeletti. Impression : Imprimerie Azur Offset, Marseille Achevé d'imprimer en avril 2013

-ISBN 978-2-36745-019-3

L'association Marseille-Provence 2013, présidée par Jacques Pfister (Président de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence), remercie ses partenaires : Partenaires officiels La Poste, Société Marseillaise de Crédit, Orange, Eurocopter, EDF Partenaires institutionnels Ministère de la culture et de la communication, Union Européenne, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, Marseille Provence Métropole, Ville d'Aix-en-Provence, Communauté du Pays d'Aix, Ville d'Arles, Arles Crau Camargue Montagnette, Communauté du Pays d'Aubagne et de l'Etoile, Communauté d'agglomération Pays de Martigues, Ville de Salon-de-Provence, Ville d'Istres, Ville de Gardanne, Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence.

www.mp2013.fr


jean-claude chianale,

Carnets les ateliers de l'euroméditerranée de marseille-provence 2013 ISBN 978-2-36745-019-3

5€


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