les ateliers de l'euroméditerranée marseille provence 2013
Ymane Fakhir
Taking Care
Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Pôle Neurosciences Cliniques Service de neurochirurgie fonctionnelle Hôpital de la Timone
LES ATELIERS DE L'EUROMÉDITERRANÉE DE MARSEILLE-PROVENCE 2013 : une Capitale européenne de la culture en fabrique Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée (AEM) invite des structures non dédiées à l'art – privées ou publiques - à accueillir des artistes in situ pour leur permettre de créer une nouvelle œuvre. Ces résidences soulèvent trois enjeux : soutenir la création contemporaine, concerner et mobiliser de nouveaux publics et initier de nouveaux modes de production artistique. Leur vocation est de nourrir la programmation de l'année Capitale européenne de la culture dans toutes les disciplines artistiques.
L'ATELIER D'YMANE FAKHIR Pendant huit mois, entre 2011 et 2012, Ymane Fakhir a été accueillie par le service de neurochirurgie de l'hôpital de la Timone pour conduire une démarche artistique autour des gestes et des rituels. Pour l'hôpital, la présence artistique au cœur des services de soins peut être un levier révélateur des dimensions culturelles, émotives et symboliques du système institutionnel. Les réalisations vidéo captent les rituels conscients ou inconscients, les pratiques collectives et inventives dans les gestes du personnel et des patients, plus précisément dans leur répétition mécanique, qui résulte d'un savoir-faire lentement acquis et de codifications protocolaires. Ymane Fakhir a aussi réalisé un inventaire photographique des objets du service qui, détournés de leur fonction primaire, prennent une nouvelle dimension. Dans le cadre du programme national Culture et Santé, l'AP-HM développe un programme culturel intitulé Santé e(s)t Culture(s), qui poursuit 3 objectifs complémentaires : contribuer à la dignité et à l'intégrité des personnes hospitalisées, accorder une importance particulière à la qualité du cadre de vie des malades et des personnels, porter une approche de la santé ouverte sur toutes les structures. -Née en 1969 à Casablanca, Ymane Fakhir vit et travaille à Marseille. Engagée dans une pratique de la photographie qui croise des procédés documentaires et des incursions fictionnelles, elle s'attache à la permanence de phénomènes sociaux et anthropologiques anciens. Son travail s'inscrit sur un territoire extensible, de l'espace intime à l'espace public, et établit des passerelles entre la France et l'aire méditerranéenne. Ymane Fakhir est représentée par la galerieofmarseille.
Ymane Fakhir was born in Casablanca in 1969 and lives and works in Marseille. Her photographs combine fact and fiction, and show how social and anthropological phenomena remain present in public and private spaces. For eight months, Fakhir will take up residency at the neurology service in Timone Hospital to examine the conscious and unconscious rituals practiced in the workplace. This will inspire video and photography work. Timone Hospital is part of the Marseille hospital board or AP-HM, which is running a cultural programme entitled Santé e(s)t Culture(s).
Ymane Fakhir
au pays des soignants
Pourquoi l'hôpital accueille-t-il des artistes ? La question est posée – nous est posée avec parfois une certaine brutalité. L'hôpital dont tout le monde s'accordera à reconnaître sa mission de producteur de soins a-t-il réellement le temps et les moyens de s'intéresser à des initiatives a priori sans rapport avec son activité ? Après tout, chacun décide s'il est amateur d'art dans sa sphère privée et de loisirs ! Haut lieu de performance médicale et de fonctionnalité organisationnelle, en attente d'efficacité malgré d'éternels dysfonctionnements, quels bénéfices l'hôpital peut-il attendre d'une activité à faible valeur d'usage telle que l'art ? Alors quoi ? L'hôpital ne serait qu'un système d'organisation gérant son fonctionnement en autarcie ? L'hôpital serait une somme coordonnée de technologies, de protocoles et de gestes réparateurs ? L'hôpital serait-il toujours condamné à penser son périmètre à l'aune d'une perpétuelle austérité ? Mais qu'en est-il, dans ce cas, de la légitime interrogation citoyenne de la population quant aux choix à effectuer pour son devenir ? Qu'en est-il de sa responsabilité sociale et territoriale qui légitime sa participation active à la Capitale européenne de la culture en 2013 dont chacun sait que les enjeux sont transversaux à tous les secteurs de la société ? Enfin, qu'en est-il de sa charge émotionnelle, psychique et symbolique – matériau de prédilection de la création artistique – dès lors que ses usagers fréquentent l'hôpital dans les moments les plus cruciaux, de la naissance à la mort, de leur parcours de vie ? Permettre à un artiste de poser son regard sur le quotidien de la cellule productive de l'hôpital, de lui donner forme à partir de son langage, c'est partager avec tous la question de l'être et du devenir de l'hôpital. Ymane Fakhir, artiste photographe et
vidéaste, au cœur de son unité de soins pendant 8 mois, les personnels du service de neurochirurgie se sont engagés dans une prise de risque liée à la construction libre et subjective de l'activité de soins. Une prise de risque qui fait de nous des acteurs de notre vécu. Il faut leur rendre hommage pour leur curiosité et leur ouverture d'esprit. Qu'est-ce qu'un hôpital ? Telle est donc bien la question posée par le travail artistique d'Ymane Fakhir. Il est un lieu de prise en charge médicale de personnes atteintes de pathologies, en l'occurrence de maladies neurologiques. Une définition objective qui devrait mettre tout le monde d'accord. Mais dès lors que l'on s'intéresse à la question du point de vue – question centrale pour tout photographe – la réponse ressemble à un kaléidoscope. L'hôpital est-il le même pour le malade et pour le soignant ? Est-il le même pour le médecin et l'infirmier ou l'aide soignant hospitalier ? Est-il le même pour l'administratif ou le technicien ? L'hôpital est le fruit des vécus et des constructions subjectives de tous ceux qui l'investissent. L'artiste, qui a d'abord écouté et regardé, a finalement trouvé sa place pour poser son objectif et construire les images de la réalité dont on lui a demandé d'être le témoin. Ces œuvres, présentées en primeur à l'hôpital, puis dans le cadre d'une exposition au Fonds régional d'Art Contemporain – Provence-AlpesCôte d'Azur, mobiliseront la sensibilité et les interprétations de leurs spectateurs. J'en propose néanmoins la lecture suivante : par leur beauté et leur pureté formelles, ces images installent les gestes les plus quotidiens et les plus prosaïques de la pratique du soignant dans des univers qui nous évoquent la douceur, la beauté et le voyage. Elles révèlent ainsi l'indicible du geste soignant, au-delà de toutes les contingences, la permanence de l'empathie d'une main qui touche le corps de l'autre…pour en prendre soin. --
Carine Delanoë-Vieux
Lune de miel.* Docteur je rêve, je touche mon nez. Regardez, cela fait plus de vingt ans que je n'ai plus réussi à toucher mon nez. J'arrive aussi à boire sans renverser mon eau et ma tête est presque droite. » Deux jours auparavant, cette dame était arrivée au service accompagnée de son fils. Mon regard ne pouvait plus la quitter. Elle était allongée sur un brancard, le sac à main posé contre son flanc. Elle tenait une feuille en papier, sa fiche d'admission à l'hôpital, entre les mains. J'entendais les bruissements de la feuille, qui se pliait, se froissait, voletait, tandis qu'elle essayait de la maintenir entre ses doigts à petits coups d'applaudissement dans l'air mais ses gestes étaient vains. Je fus hypnotisée par cette danse des mains. Elle ne voulait pas lâcher cette feuille, c'était son ticket pour accéder à sa « lune de miel ». * Lune de miel est une période variant de 3 à 8 ans et qui se définit par une vie pratiquement normale. C'est une période de meilleure efficacité du traitement.
Chronique. J'attends dans une file pour régler mes courses, mon dos m'oppresse, la douleur est constante. Mes muscles se tendent, mon rythme cardiaque s'accélère, les extrémités de mes mains et de mes pieds deviennent froides. La douleur m'inquiète. Je demande aux gens de me laisser passer car je n'arrive plus à tenir sur mes jambes. Je ne peux plus rester debout. J'ai peur. « Non, nous aussi nous sommes pressés.» répondent-ils. « Je peux vous montrer où j'ai mal, regardez mon dos, c'est ici. » De l'extérieur, je parais saine. Mon mal est invisible. Inodore. Il reste imperceptible pour les autres personnes. Comment vais-je pouvoir m'en débarrasser ? J'imagine qu'on me coupe la jambe ou qu'on m'extrait un globe oculaire. On dirait que mon mal de dos n'existe pour personne d'autre que moi.
Ymane Fakhir
le regard immergĂŠ
Il faut imaginer Ymane Fakhir réalisant ses photographies ou ses films comme on imagine un ethnographe se livrant à l'étude consciencieuse d'un peuple devenu familier. Il faut penser l'artiste comme l'observatrice d'un langage précis fait de gestes plus ou moins conscients et d'attitudes plus ou moins déterminées. C'est en scrutatrice privilégiée de mondes repliés qu'elle opère. Mettant son regard à l'épreuve des situations du quotidien, elle capte les éléments qui lui semblent constituer à eux-seuls le sujet même de ces univers immergés. Du contexte de son observation, il ne restera finalement presque rien dans ses œuvres, un minimum, ce que ses plans serrés voudront nous laisser percevoir, ce vers quoi les gestes ou les objets pointeront dans l'imaginaire de chacun. Dans la plupart de ses photographies, l'artiste va même jusqu'à plonger l'objet de son étude dans la neutralité d'un fond blanc. Après l'immersion, Ymane Fakhir travaille par extraction. Extraire à un environnement, c'est focaliser sur une forme tout en la dégageant de sa fonction. C'est décadrer le regard de l'usage vers l'essence, neutraliser pour trouver une sensibilité nouvelle aux choses et au monde. Attentive au négligeable et au silence, l'artiste off re un point de vue précieux sur ce qui fait la timide beauté d'apparentes trivialités.
Après avoir fait des coutumes de la culture maghrébine, des cérémonies et rituels familiaux les sujets privilégiés (et affectifs) de ses dernières œuvres, Ymane Fakhir s'est récemment immergée dans le monde de l'hôpital : 5ème étage, service neurochirurgie de la Timone, Marseille. Plongée en environnement étranger. L'artiste s'imprègne, elle disparaît jusqu'à ce que sa présence ne devienne qu'une évidence. Et dans cette société au travail, elle repère les lois, les codes, les fonctions et les mécanismes, elle s'attache à la parole autant qu'aux postures et aux échanges non-verbaux, à l'organisation du travail, à sa mise en œuvre. Dès lors, les vidéos qu'elle commence à produire tentent de restituer ces moments paradoxalement uniques et ordinaires qui font les métiers de l'hôpital. Construits presque exclusivement sur un principe de plan séquence (une action, une durée), les films d'Ymane Fakhir s'off rent au regard comme des blocs de réel, des instants d'humanité brute. Les deux vidéos titrées Topographie montrent une médecin qui tente de localiser la douleur d'un patient en le questionnant tout en faisant rouler ses doigts sur sa peau. Déplaçant ses mains, la soignante appuie doucement, délimite, progresse. À tâtons, elle circonscrit la zone de douleur en marquant directement au feutre le corps du malade. Peu à peu, une carte se dessine, elle figure un continent. Ses auscultations ont l'élégance d'un geste de sculpture, elles en empruntent la précision, le touché. Filant la métaphore, on pourrait dire que tout comme en art, ces mouvements semblent modeler une « matière » vivante afin d'en dégager une force invisible. Mais dans les Topographies d'Ymane Fakhir, émerge une parole sous-entendue, un dialogue on ne peut plus nu : « Là ça fait mal ? » « Non. » « Et si j'appuie ici, ça fait mal ? » « Oui ! »... Dans cet échange sans caractère se niche une forme d'évidence vitale que l'artiste saisit sans rien ajouter d'autre à l'action que l'acuité de son regard.
Le corps biologique qui s'affirme dans ces deux films disparaît presque entièrement dans les autres œuvres réalisées par Ymane Fakhir. En fait de disparition, on devrait plutôt parler d'une mutation, car, au cœur de l'institution hospitalière, c'est le corps administré qui devient le paramètre central de l'organisation générale. Prendre soin est une vidéo qui alterne de courts plans fixes et semble dérouler une journée de travail. Cette traversée laisse entrevoir l'omniprésence du corps référencé, inventorié, fiché, suivi, tracé : administré. Etiquettes, code-barres, tampons, formulaires, bracelets, dossiers de soins... un monde de données s'active à la gestion de l'humain. Corollaire aux soins, il pourrait s'étendre jusqu'à devenir le cœur d'une pratique. Au-delà du quotidien de l'exercice, ce qu'en filigrane nous laissent percevoir les œuvres d'Ymane Fakhir, c'est le caractère implicitement industriel de l'hôpital. Les automatismes des gestes répondent à la gestion des stocks, l'entretien du matériel à la répétition des taches. C'est un monde ouvrier qui s'agite sur la chaîne du soin. À cet égard, le dernier plan de Prendre soin pourrait faire figure de paradigme : frontales, quatre portes d'ascenseur sont alignées. Quand la première d'entre elles s'ouvrent, une foule mêlée de patients, de visiteurs et de personnels soignants en tenue civile sort et se dissipe. Une sortie d'hôpital comme une extraction. Une sortie d'hôpital comme une Sortie de l'usine Lumière. Retour à la surface. --
Guillaume Mansart
Jean-Claude Chianale, carnets Un carnet par Atelier, imaginé et réalisé par l'artiste Jean-Claude Chianale, témoigne de la richesse de chaque aventure, croisant regards d'artistes, entretiens avec les salariés, les usagers, et des complicités artistiques apportant un nouvel éclairage sur le projet. A la façon du journal de bord, il garde la trace du processus et de l'environnement atypiques de la création, photographie mouvante d'une œuvre en devenir. Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée : Marie Angeletti | Pébéo * Marco Baliani | AP-HM – Hôpital Sainte Marguerite Taysir Batniji | Savonnerie Marius Fabre Mustapha Benfodil | Espace Fernand Pouillon Aix-Marseille Université Alice Berni | Bataillon de Marins – Pompiers de Marseille – Caserne Saumaty Mohamed Bourouissa | Pôle Emploi Joliette Séverine Bruneton et Laëtitia Cordier | Descours et Cabaud Jean-Michel Bruyère / LFKs | Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne – Site Georges Charpak de Gardanne Vincent Bourgeau | Lycée Saint Joseph les Maristes Anne-James Chaton | Maison de l'Avocat – Ordre des Avocats du Barreau de Marseille Sonia Chiambretto | Bureaux Municipaux de Proximité Jean-Claude Chianale | Imprimerie Azur Offset Mathieu Clainchard | Maison de ventes Damien Leclère Gilles Clément | AP-HM – Hôpital Salvator Kathryn Cook | Association Jeunesse Arménienne de France Antoine D'Agata | Archives et Bibliothèque Départementales de Prêt Robin Decourcy | Agence Bleu Ciel * Gilles Desplanques | Club Immobilier Marseille Provence Kitsou Dubois | Équipe de voltige de la base aérienne 701 Ensemble Musicatreize | Société Marseillaise de Crédit Ymane Fakhir | AP-HM – Hôpital de la Timone Christophe Fiat | Château de la Buzine Gaëlle Gabillet | Le Patio du Bois de l'Aune Dora Garcia | Hôpital Montperrin Anne-Valérie Gasc | Ginger cebtp Demolition Gethan&Myles | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde Groupe Dunes | Apical Technologies et OSU - Institut Pythéas Aix-Marseille Université Mona Hatoum | Arnoux-Industrie et Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA)
Equipe des Ateliers de l'EuroMéditerranée Marseille-Provence 2013 Direction : Sandrina Martins Chef de projets arts vivants / coordination éditoriale des carnets : Mélanie Drouère Chef de projets arts visuels : Erika Negrel Assistant de projets / production : Jean-François Mathieu Stagiaire : Luisa Salvador
Célia Houdart et Sébastien Roux | Entreprises du Puits Morandat Ici-Même (Paris) | Centre Bonneveine Mathieu Immer & Benjamin Lahitte | EDF – Centre de Production Thermique de Martigues Katia Kameli | Futur telecom Djamel Kokène | Tribunal de Commerce de Marseille Yohann Lamoulère | Alhambra Le Phun | Domaine de la Tour du Valat Cristina Lucas et Dominique Cier | Coordination Patrimoines & Créations Pascal Martinez | CIRVA Olivier Menanteau | La Marseillaise Amina Menia | Agence d'Urbanisme de l'Agglomération Marseillaise (AGAM) Joao Garcia Miguel | Habitat Alternatif Social (HAS) Jean-Marc Munerelle | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde Stephan Muntaner | La Poste Yazid Oulab | Centre Richebois Miguel Palma | Bâtimétal et Domaine de Saint-Ser Hervé Paraponaris | Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille Alexandre Perigot | Groupe Daher Franck Pourcel | Société Nautique de Marseille Marie Reinert | Compagnie maritime Marfret * Etienne Rey | IMéRA Karine Rougier | Vacances Bleues * Bettina Samson | OSU-Institut Pythéas Aix-Marseille Université Vanessa Santullo | Joaillerie Frojo * Zareh Sarabian | Boulangerie Farinoman Fou Nicolas Simarik | Newhotel of Marseille Zineb Sedira | Grand Port Maritime de Marseille Alia Sellami | Carniel Wael Shawky | ADEF – Ecole de céramique de Provence et le SATIS/ASTRAM Lab - Faculté des Sciences Aix-Marseille Université * Projets proposés par Mécènes du Sud
Ymane Fakhir, Taking Care
Ymane Fakhir, Taking Care Œuvre réalisée par Ymane Fakhir, en résidence au sein du Service de neurochirurgie fonctionnelle du Pôle de Neurosciences Cliniques (Hôpital de la Timone) de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, dans le cadre des Ateliers de l'EuroMéditerranée de Marseille-Provence 2013, en partenariat avec Nouvelles Donnes Productions. Photos et Vidéos © Ymane Fakhir. Courtesy de l'artiste et de la galerie ofmarseille. Vidéos, dimensions variables p. 7 Topographie 1, 3 mn 12 s. Topographie 2, 3 mn 12 s. p. 8 Plier, 2 mn 13 s. L'atlas, 1 mn 12 s. p. 11 Prendre soin, 3 mn 18 s.
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Photos. Tirage sur papier Premium.
p. 4 p. 10 p. 12 p. 13 p. 14
Les garots, 65 x 52 cm. Alèses, 90 x 72 cm. Cintres, 100 x 80 cm. Poubelles 2, 137 x 100 cm. Poubelles 1, 137 x 100 cm
Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille
Dans le cadre du programme national Culture et Santé, l'AP-HM développe un programme culturel intitulé Santé e(s)t Culture(s), qui poursuit 3 objectifs complémentaires : contribuer à la dignité et à l'intégrité des personnes hospitalisées, accorder une importance particulière à la qualité du cadre de vie des malades et des personnels, porter une approche de la santé ouverte sur toutes les structures.
Nouvelles Donnes Productions (NDP)
est une association fondée à Marseille en 2000. NDP se consacre à la production et à la diffusion d'œuvres d'art. Riche d'une expertise dans le domaine de la création contemporaine, NDP conseille et accompagne les artistes dans la réalisation de leurs projets, de la formulation à la production et à la valorisation.
Je présente mes chaleureux remerciements au service de neurochirurgie fonctionnelle – Pôle Neurosciences Cliniques de la Timone, en particulier à Mme Juliette Suissa, les professeurs, les médecins et leur remarquable équipe.
Remerciements aux professeurs Jean-Philippe Azulay, Jean-Marie Régis et Jean-Claude Péragut, et à Patrick Giovannini, cadre supérieur de santé et Christian Beveraggi, cadre administratif. Programmation en 2013 : Fonds Régional d'Art Contemporain – Provence-Alpes-Côte d'Azur
L'association Marseille-Provence 2013, présidée par Jacques Pfister (Président de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence), remercie ses partenaires : Partenaires officiels La Poste, Société Marseillaise de Crédit, Orange, Eurocopter, EDF
Direction de la publication : Jean-François Chougnet, directeur général de Marseille-Provence 2013 Photos : Ymane Fakhir Impression : Imprimerie Azur Offset, Marseille
Partenaires institutionnels Ministère de la culture et de la communication, Union Européenne, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, Marseille Provence Métropole, Ville d'Aix-en-Provence, Communauté du Pays d'Aix, Ville d'Arles, Arles Crau Camargue Montagnette, Communauté du Pays d'Aubagne et de l'Etoile, Communauté d'agglomération Pays de Martigues, Ville de Salon-de-Provence, Ville d'Istres, Ville de Gardanne, Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence.
-ISBN 978-2-36745-007-0
www.mp2013.fr
Achevé d'imprimer en décembre 2012
jean-claude chianale,
Carnets les ateliers de l'euroméditerranée de marseille-provence 2013 ISBN 978-2-36745-007-0
5€