Carnet AEM_Vanessa Santullo

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les ateliers de l'euroméditerranée marseille provence 2013

D'une tribu à l'autre

VANESSA SANTULLO

frojo mécènes du sud


LES ATELIERS DE L'EUROMÉDITERRANÉE DE MARSEILLE-PROVENCE 2013 : une Capitale européenne de la culture en fabrique Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée (AEM) invite des structures non dédiées à l'art – privées ou publiques - à accueillir des artistes in situ pour leur permettre de créer une nouvelle œuvre. Ces résidences soulèvent trois enjeux : soutenir la création contemporaine, concerner et mobiliser de nouveaux publics et initier de nouveaux modes de production artistique. Leur vocation est de nourrir la programmation de l'année Capitale européenne de la culture dans toutes les disciplines artistiques.

L'ATELIER DE VANESSA SANTULLO D'une tribu à l'autre C'est une dynastie de commerçants, perpétuant une tradition depuis plusieurs générations tout en étant au service des valeurs de la femme, qui a inspiré la résidence de Vanessa Santullo dans un premier temps. Le travail de l'artiste photographe et vidéaste est à la croisée de différentes lectures : documentaire, plastique et sociologique. Depuis ses premières installations vidéos qui questionnaient la construction de l'identité chez l'enfant à ses réalisations actuelles fondées sur une observation de ses contemporains qu'elle « croque » sur le vif au moyen de sa caméra ou de son appareil photographique, son travail pose une question essentielle : quelle est la nature des liens qui se tissent entre les gens ? Si elle puise dans l'intimité des autres, c'est pour retranscrire un contexte social plus large, mais toujours avec la vision sensible et subjective de l'artiste. En résidence au sein de la joaillerie Frojo, Vanessa Santullo a réalisé au fil des jours une sorte de journal de bord photographique, une introspection du réel en images, explorant différents thèmes : les valeurs familiales, celles de l'héritage et de la transmission des savoirs, le modèle « patriarcal » de l'entreprise ainsi que le rôle des femmes et l'évolution de son image. Immergée au cœur de cette entreprise consacrée principalement à la femme et aux bijoux, elle a su saisir une certaine intensité dans le dialogue et la rencontre individuelle avec les salariés, restituant ainsi, chemin faisant, leur émancipation au cours de cette dernière décennie. --

Diplômée de l'École Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles en 2000, Vanessa Santullo s'est ensuite formée à la réalisation de films documentaires aux Ateliers Varan à Marseille. Consacré à la photographie et à la vidéo, son travail est présenté régulièrement dans des expositions personnelles et collectives (La Ferme du Buisson, Galerie Agnès B, Plateforme à Alger...); Ses films sont programmés dans le cadre de manifestations évenementielles telles que La nuit blanche en 2004 ou Arte vidéo night en 2011. Invitée au BAL à Paris pour la réalisation d'une carte blanche vidéo (Un bal à trois temps, 2008 -2011), elle a été nominée pour le prix photo HSBC la même année. Parallèlement à sa résidence chez le Joaillier Frojo dans le cadre de Marseille-Provence 2013, Vanessa Santullo prépare son premier court-métrage de fiction produit par Shellac Sud et dont la sortie est prévue courant 2013. Ce projet, lauréat Mécènes du Sud, a bénéficié de l'aide à l'écriture et à la production de la Région PACA et fera l'objet d'une diffusion France Télévisions.

Images extraites des vidéos réalisées avec les salariés.


ENTRETIEN

par Véronique Baton, historienne de l'art et commissaire d'exposition - octobre 2012 Véronique Baton : Vanessa, tu es en résidence à Marseille chez le Joaillier Frojo depuis janvier 2012. C'est ta première expérience de résidence en entreprise ? Vanessa Santullo : Oui, en quelque sorte, mais j'ai déjà réalisé en 2005 un film sur un entrepreneur en Guinée dans lequel j'observais la relation entre les travailleurs locaux et les expatriés (L'instant et l'éternité). En fait, j'ai toujours été attirée par ce milieu qui est un monde en soi avec ses règles, ses codes, ses comportements et qui semble, a priori, si éloigné de l'univers des artistes… VB : Comment s'est défini ton projet et comment as-tu envisagé ta place d'artiste au sein de l'entreprise ? VS : D'entrée de jeu, j'ai souhaité avancer intuitivement, être au rythme et à l'écoute des pulsations de la maison, m'imprégner de ses méthodes et de son organisation. Quelques séances de travail au cours desquelles Richard Frojo m'a raconté l'histoire de son entreprise ont été nécessaires pour définir un sujet de départ. J'ai ensuite proposé un projet en trois temps, une sorte de trame de fond à laquelle je ne sentais aucune obligation de me conformer. Mon projet, c'était aussi la possibilité de changer de cap, d'explorer autre chose, en fonction des circonstances… VB : Justement, le sens et le contenu de ton projet se sont-ils sensiblement modifiés au fil des mois ? VS : Il y a eu un glissement d'une idée vers une autre dès les premiers temps. J'étais partie avec une série de questionnements sur la séduction et l'image de la femme, le bijou et sa symbolique, à la fois comme parure, comme attribut et comme « valeur patrimoniale » qui se transmet d'une génération à une autre. Je réfléchissais aussi autour des questions de filiation et de transmission des savoir-faire.

Je me suis vite aperçue que certains archétypes avaient évolué et que l'usage du bijou s'était déplacé pour une large part. À peu près au même moment, j'ai filmé Farida, une des femmes de ménage de l'entreprise, qui m'a parlé de sa vie et de ses engagements. Sa parole spontanée a agi en moi comme un déclic. J'ai alors choisi de décaler mon point de vue et de porter mon attention sur la femme, ses conditions de travail et de vie dans l'entreprise. VB : Dans le contexte précis d'une entreprise qui s'adresse essentiellement aux femmes, fait travailler en majorité des femmes et place la « femme » au centre de son action… VS : La Joaillerie Frojo est en effet un véritable réservoir à récits autour de la femme, de son image, de ses valeurs, de sa vie tout simplement. Pour une artiste photographe et vidéaste comme moi dont le travail procède au départ d'une approche documentaire, c'est un lieu d'observation et de création idéal. VB : L'importance donnée à la « coexistence humaine » est fondatrice de ton projet et de ta démarche artistique en général ? VS : Oui, cette « matière humaine » rencontrée chez Frojo m'a intéressée et fascinée en même temps par sa diversité et sa richesse. Je l'ai reçue comme un cadeau de la part des salariés. Dans cette histoire, c'est autant le rapport aux autres et les différents degrés de sociabilité que les histoires individuelles qui m'importaient : la petite histoire, la singularité et l'intimité comme moyen d'aborder le monde et d'impliquer les autres. Je suis allée à la rencontre des employés, j'ai passé beaucoup de temps avec eux, je les ai questionnés et écoutés, avant même de les photographier ou de les filmer. Certains ont eu la parole facile, d'autres ont été moins réceptifs, d'autres encore sont venus spontanément vers moi, notamment ceux qui restent habituellement dans les coulisses.

VB : As-tu utilisé d'autres ressources de l'entreprise ? VS : Pour m'immiscer le plus possible dans l'histoire de la société, j'ai demandé à pouvoir consulter les archives. Malheureusement il reste peu de choses. C'est essentiellement la parole des employés qui m'a permis de remonter cette histoire qui raconte aussi celle de Marseille à travers les déménagements successifs de la boutique. Celle-ci a suivi pas à pas les mouvements de la bourgeoisie marseillaise, de la rue d'Aix à la rue Grignan aujourd'hui, en passant par la Canebière et Saint Ferréol. VB : Quelles ont été les différentes étapes de ta résidence chez Frojo ? Comment s'est opéré le processus de création ? VS : La résidence a débuté par une semaine d'immersion totale dans les bureaux et à la boutique où je faisais les mêmes horaires que les employés. L'objectif était de présenter mon projet et de faire connaissance avec chaque salarié. Une seconde étape de huit mois, mais cette fois-ci avec des rythmes de travail variables, a consisté à réaliser sur place des instantanés photographiques, des captations vidéo et des enregistrements sonores. Elle a précédé la phase dite de postproduction dans laquelle je me trouve actuellement. C'est un temps effectué plutôt à l'écart de l'entreprise et durant lequel je visionne et analyse avec une monteuse la matière recueillie en vue d'une installation vidéo. VB : As-tu senti des interrogations de la part des salariés sur ta présence ? VS : Pas tant que cela. C'est un milieu un peu ouvert à la création et ils se sont vite faits à ma présence. Je pense que leurs interrogations ont porté principalement sur la destination de ce projet. A quoi ça sert ? Ça les a rendus sans doute perplexes. Mais justement ce qui est intéressant dans un projet comme celui-là c'est la nature non maîtrisée du processus et le fait qu'on ne comprenne pas tout de suite la finalité d'une telle expérience…

VB : Peux-tu évoquer la dernière étape de cette résidence ? VS : Ce sera une exposition du travail réalisé avec des photographies et probablement un film. Tout cela reste encore à définir. C'est aussi un moment que j'ai envie de partager avec les employés, en tout cas, de faire en sorte qu'ils puissent suivre le processus créatif jusqu'à son aboutissement et découvrir en avant-première le résultat final. VB : Quel regard portes-tu sur cette expérience ? VS : C'est tout d'abord une expérience précieuse parce qu'elle place l'artiste dans un système de production concret en lui donnant la possibilité de réaliser des œuvres. C'est une position très confortable pour travailler. Être à la fois intégrée dans une famille et en même temps pouvoir évoluer et intervenir avec toute la liberté de l'artiste. C'était aussi un moment fort sur le plan humain, propice à la compréhension de ce qu'est l'autre, de ce que fait l'autre. On a souvent tendance à vouloir opposer le monde de l'art et celui de l'entreprise qu'on ne cherche plus à percevoir les passerelles qui peuvent exister entre ces deux univers. VB : Cette résidence a-t-elle une influence sur le projet de court-métrage « Les deux tableaux » que tu mènes en parallèle et dont le tournage débutera très prochainement à Marseille ? VS : Il n'existe pas a priori de relation linéaire de l'un à l'autre. Ce sont deux projets bien distincts, mais ils entrent naturellement en résonance : d'un côté une fiction sur une jeune femme et de l'autre, une immersion dans un univers à dominante féminine, d'un côté la fragilité d'une rencontre amoureuse et de l'autre une série de portraits de femmes qui travaillent, s'affirment et se réalisent dans le monde réel de l'entreprise. Ces destins de femmes rencontrés chez Frojo vont sans doute contribuer à imprégner le personnage du film, à lui donner plus de densité…


RENCONTRE avec Enrica

Bonjour Enrica, cela fait longtemps que vous travaillez chez Frojo ? Quel est votre rôle à vous dans cette entreprise ?

Cette transmission de père en fils se fait depuis trois générations ici, c'est bien cela ?

Qu'avez-vous retenu de l'expérience d'une résidence d'artiste au cœur de votre lieu de travail ? Je retiens un personnage sympathique, qui a su capter l'ambiance, « l'avant » et « l'arrière » de la boutique, après nous avoir regardés avec étonnement, découvrant tous un tas de choses qu'elle n'attendait pas.

La joaillerie Frojo, et vous, membres du personnel, avez accueilli Vanessa Santullo en résidence de création. C'était la première fois que vous faisiez cette expérience ?

Oui, et c'est rare, de nos jours ! Ensuite, elle est aussi partie sur un propos sur la manière dont la femme a changé, disons, ces cinquante dernières années. D'ailleurs, on a regardé ensemble d'anciens catalogues de la Joaillerie : ça semble si kitsch aujourd'hui, ces photos ! Mais je pense qu'au fond, cela n'a pas tant changé que ça. C'est vrai que la femme aujourd'hui peut s'off rir un bijou elle-même, car elle est plus indépendante mais, malgré tout, j'ai l'impression qu'elle préfère que ça vienne de quelqu'un, le mari, le fiancé, ou lors d'une occasion particulière. Même s'il y a eu un virage spectaculaire ces quarante dernières années, je crois que dans la psychologie d'une femme, le statut du bijou n'a pas tellement changé. Le plus grand bonheur, c'est que ce soit offert par quelqu'un qu'on aime.

- Oui. Nous avons eu des œuvres exposées, parce que Richard Frojo aime beaucoup ça, mais des artistes à demeure, non, jamais.

Elle s'est donc intéressée aux femmes salariées, nombreuses dans l'entreprise Frojo, mais aussi aux femmes clientes ?

Comment s'est passée cette rencontre avec Vanessa ? Est-elle arrivée avec une idée qu'elle vous a exposée ou pensez-vous que son geste artistique est né in situ ?

Oui. Parce que le luxe, on le voit de l'extérieur, on le fantasme, mais, lorsqu'on y entre, il y a plein de facettes à découvrir. Et puis, ce que vous voyez dans une bijouterie comme la nôtre, vous ne le retrouvez pas forcément dans une aute boutique. Si vous travaillez aujourd'hui dans une boutique « monomarque », l'ambiance est sans doute différente car tout est formaté, des uniformes, en passant par les formations des employés, aux produits en vente. Ici, ce n'est pas le cas ! Les Frojo sont des personnes authentiques. Ils ont, de génération en génération, transmis des valeurs et une vision de l'entreprise.

- Onze ans. Je m'occupe du service après-vente. Cela concerne l'entretien des bijoux. Mon rôle, c'est : l'accueil, l'écoute, l'explication, l'enregistrement du produit et l'envoi au service adéquat. Que ce soit une pierre qui s'abime, une mise à la taille, ou un traitement sur l'or, le rhodiage et le polissage, je les réceptionne avant le passage à l'atelier. C'est un circuit important qui sollicite souvent l'avis de l'artisan ou de Richard Frojo. Il y a tout un processus de consultations, d'explications, d'études de faisabilité et de devis.

- Je crois qu'au départ, elle a dû prendre ses repères et avait peut-être un peu peur de nous déranger, en nous voyant très occupés. Et puis, très vite, on l'a aimée ! (sourire) et elle est entrée rapidement dans l'ambiance de la maison Frojo, qui est, paraît-il, unique. Au début, elle avait envie de travailler sur la famille, le passage de génération en génération de l'entreprise.

Voyez-vous autrement la création artistique à l'issue de ce côtoiement des « genres » ? Non, ça n'a pas changé ma perception de la création, mais je ne suis pas la bonne personne à interroger pour cela car personnellement, je suis très habituée à l'art en général. J'ai un peu baigné dans ce milieu. Mon père et ma mère m'emmenaient à la Biennale de Venise quand j'étais petite, mon frère travaille dans l'art, il fait des installations à l'échelle internationale. Mon père était commerçant dans le luxe, il vendait des meubles, entre autres des pièces de Le Corbusier, de Wright, etc. Ce sont des pièces d'art, qui ne sont pas que fonctionnelles. Pour vous, qui travaillez dans le luxe et baignez dans un milieu artistique, vous devez considérer la frontière entre art et artisanat comme très ténue ? Bien sûr, parce que les grands artistes dessinent des pièces mais il faut de grands artisans pour les fabriquer. C'est comme ça depuis toujours. D'ailleurs, tous les grands artistes étaient souvent eux aussi élèves ou apprentis, à leurs débuts, et réalisaient les œuvres des autres avant de concevoir les leurs. C'était impossible de tout faire, ils avaient trop de commandes, ils ne pouvaient pas peindre toutes les feuilles de vigne (rire), il leur fallait des employés.

L'art, c'était aussi la transmission du savoir-faire, le passage des connaissances justement. Caravaggio a commencé à 14 ans, il était l'employé d'un peintre connu et a passé des années à faire le ciel, les feuilles, les arbres, à écraser les minéraux pour faire les pigments et les coloris. Il maîtrisait à la perfection la peinture, depuis la fabrication de la couleur jusqu'au dessin des personnages et c'était toujours comme ça : quand ils ne savaient pas, ils passaient leur temps à regarder et apprenaient en permanence. Là, Vanessa, c'est sa façon d'observer, de passer d'un service à un autre et puis c'est son idée et c'est sa réalisation. Le fait qu'il y ait eu tout ce processus de création, ça me donne envie de découvrir l'œuvre. Parce qu'on ne se voit jamais de l'intérieur. De voir tout le groupe perçu dans sa globalité, ça nous rend très curieux. Chaque personne arrive à la Joaillerie avec sa propre perception. Nous, on ne voit plus les choses. Vanessa va nous donner une vision autre, celle de l'artiste avec sa propre perception du monde. Je suis donc très curieuse er impatiente de visiter l'exposition ! --

Propos recueillis par Mélanie Drouère à la Joaillerie Frojo 12.02.2013


« pour aller quelque part, il faut y aller tous ensemble »

« je dis toujours que je pourrais être un frojo »

« la porte du patron est toujours ouverte, on n'est pas des numéros de sécu »

« pour moi c'était une famille avant. roger frojo était comme mon grand-père. il avait une âme »


« quand richard m'a embauché, il m'a dit si vous venez me voir avec un problème, apportez moi la solution avec »

« j'étais la femme de l'ombre, je m'occupais de tout car ils avaient horreur des papiers… » « c'est toujours la meme chose qui marche , les belles choses, les bijoux, l'amour… »


« la rue sainte fé était la plus belle de marseille… » « on a tous plus ou moins un lien avec la famille frojo »

« vous savez le jour se lève pour tout le monde »


Jean-Claude Chianale, carnets Un carnet par Atelier, imaginé et réalisé par l'artiste Jean-Claude Chianale, témoigne de la richesse de chaque aventure, croisant regards d'artistes, entretiens avec les salariés, les usagers, et des complicités artistiques apportant un nouvel éclairage sur le projet. A la façon du journal de bord, il garde la trace du processus et de l'environnement atypiques de la création, photographie mouvante d'une œuvre en devenir. Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée : Marie Angeletti | Pébéo * Marco Baliani | AP-HM – Hôpital Sainte Marguerite Taysir Batniji | Savonnerie Marius Fabre Mustapha Benfodil | Espace Fernand Pouillon Aix-Marseille Université Alice Berni | Bataillon de Marins – Pompiers de Marseille – Caserne Saumaty Mohamed Bourouissa | Pôle emploi Joliette Séverine Bruneton et Laëtitia Cordier | Descours et Cabaud Jean-Michel Bruyère / LFKs | Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne – Site Georges Charpak de Gardanne Vincent Bourgeau | Lycée Saint Joseph les Maristes Anne-James Chaton | Maison de l'Avocat – Ordre des Avocats du Barreau de Marseille Sonia Chiambretto | Bureaux Municipaux de Proximité Jean-Claude Chianale | Imprimerie Azur Offset Mathieu Clainchard | Maison de ventes Damien Leclère Gilles Clément | AP-HM – Hôpital Salvator Kathryn Cook | Association Jeunesse Arménienne de France Antoine D'Agata | Archives et Bibliothèque Départementales de Prêt Robin Decourcy | Agence Bleu Ciel * Gilles Desplanques | Club Immobilier Marseille Provence Kitsou Dubois | Équipe de voltige de la base aérienne 701 Ensemble Musicatreize | Société Marseillaise de Crédit Ymane Fakhir | AP-HM – Hôpital de la Timone Christophe Fiat | Château de la Buzine Gaëlle Gabillet | Le Patio du Bois de l'Aune Dora Garcia | Hôpital Montperrin Anne-Valérie Gasc | Ginger cebtp Demolition Gethan&Myles | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde groupedunes | Apical Technologies - Institut Méditerranéen de Biodiversité et d'Ecologie marine et continentale Mona Hatoum | Arnoux-Industrie et Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA)

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Equipe des Ateliers de l'EuroMéditerranée Marseille-Provence 2013 Direction : Sandrina Martins Chef de projets arts vivants / coordination éditoriale des carnets : Mélanie Drouère Chef de projets arts visuels : Erika Negrel Assistant de projets / production : Jean-François Mathieu Stagiaire : Luisa Salvador

Vanessa Santullo, D'une tribu à l'autre Direction de la publication : Jean-François Chougnet, directeur général de Marseille-Provence 2013 Photos : Vanessa Santullo Impression : Imprimerie Azur Offset, Marseille Achevé d'imprimer en mars 2013

-ISBN 978-2-36745-004-9

Vanessa Santullo, D'une tribu à l'autre Une œuvre réalisée par Vanessa Santullo au sein de la Joaillerie Frojo à l'initiative de Mécènes du Sud dans le cadre des Ateliers de l'EuroMéditerranée de Marseille-Provence 2013 (janvier-décembre 2012). Photographies et vidéos @ Vanessa Santullo. Bouquet de phrases récoltées par l'artiste au sein du personnel de la joaillerie Frojo. -Mécènes du Sud

Collectif de 40 entreprises créé en 2003, Mécènes du Sud affiche sa singularité dans le paysage du mécénat français par la mutualisation de moyens et la sélection des projets réalisée par un Comité Artistique réunissant des personnalités du monde de l'Art. Convaincues que le rayonnement d'une métropole repose tant sur son développement économique que culturel, ces entreprises ont souhaité soutenir la création artistique contemporaine liée au territoire Marseille Provence en finançant et accompagnant plus de 75 projets, en initiant des résidences d'artistes en entreprises et en s'ouvrant de façon atypique et régulière aux rencontres avec les artistes. En expérimentant des résidences d'artistes dès 2007, Mécènes du Sud impulsait l'esprit des Ateliers de l'EuroMéditerranée. Présidente : Corinne Brenet Déléguée générale : Bénédicte Chevallier

Je remercie chaleureusement Richard et Edouard Frojo pour leur enthousiasme, leur disponibilité. Tous les salariés de la Joaillerie Frojo et de l'atelier ATC pour leur amitié, leur générosité et leur bonne humeur. Merci également à Farida Garoua qui a été un révélateur pour ce projet. Par ailleurs, je tiens à remercier spécialement Raymond Vidil, pour son intuition en me proposant ce projet, et tous les membres de Mécènes du Sud pour leur engagement. Enfin, un grand merci à Bénédicte Chevallier pour son accompagnement sans faille et à Véronique Baton pour son soutien inconditionnel. Programmation 2013 Exposition au Fonds Régional d'Art Contemporain de Provence-Alpes-Côte d'Azur, dates à préciser.

L'association Marseille-Provence 2013, présidée par Jacques Pfister (Président de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence), remercie ses partenaires : Partenaires officiels La Poste, Société Marseillaise de Crédit, Orange, Eurocopter, EDF Partenaires institutionnels Ministère de la culture et de la communication, Union Européenne, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, Marseille Provence Métropole, Ville d'Aix-en-Provence, Communauté du Pays d'Aix, Ville d'Arles, Arles Crau Camargue Montagnette, Communauté du Pays d'Aubagne et de l'Etoile, Communauté d'agglomération Pays de Martigues, Ville de Salon-de-Provence, Ville d'Istres, Ville de Gardanne, Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence.

www.mp2013.fr


jean-claude chianale,

Carnets les ateliers de l'euroméditerranée de marseille-provence 2013 ISBN 978-2-36745-004-9

5€


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