Carnet AEM_Miguel Palma

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Miguel Palma Pay(s)cope BATIMÉTAL ET DOMAINE DE SAINT-SER

les ateliers de l'euroméditerranée marseille provence 2013


LES ATELIERS DE L'EUROMÉDITERRANÉE DE MARSEILLE-PROVENCE 2013 : une Capitale européenne de la culture en fabrique Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée (AEM) invite des structures non dédiées à l'art – privées ou publiques - à accueillir des artistes in situ pour leur permettre de créer une nouvelle œuvre. Ces résidences soulèvent trois enjeux : soutenir la création contemporaine, concerner et mobiliser de nouveaux publics et initier de nouveaux modes de production artistique. Leur vocation est de nourrir la programmation de l'année Capitale européenne de la culture dans toutes les disciplines artistiques.

L'ATELIER DE MIGUEL PALMA L'Atelier de l'EuroMéditerranée de Miguel Palma est né du désir conjoint de deux structures : le Château de Servières, qui dispose d'un espace d'exposition à Marseille, et voyons voir / art contemporain et territoire, d'inviter l'artiste à créer une oeuvre dans l'espace rural. Miguel Palma s'est alors proposé d'aller comme Cézanne « créer des images » à partir du motif de la Sainte-Victoire. Dans ce paysage naturel et agricole, il crée et implante une installation à l'image d'une « Tour Tatline » constituée d'un télescope et d'un miroir permettant d'observer le paysage sans avoir à se déplacer. Pour fabriquer cette structure, voyons voir a offert à l'artiste la possibilité de travailler en collaboration avec l'entreprise de métalerie Batimétal, qui l'a accueilli en résidence de création pour construire la pièce. Dans la pièce qui en résulte s'opère un jeu de fragmentation des points de vue, un jeu qu'il propose aussi au sein de la galerie du Château de Servières en construisant un dédale de cloisons, de fenêtres ouvertes comme des points de fuite, d'où s'échappent des projections de pans de nature capturés depuis sa résidence. --

Miguel Palma est né à Lisbonne en 1964. Il vit et travaille à Lisbonne. L'œuvre de Miguel Palma traite des questions de l'évolution de la technologie, de l'écologie, de la croyance en images, de l'idée du pouvoir, et est marquée par une obsession pour la machine. Artiste multiple, il conçoit son travail artistique dans une démarche constructiviste et ludique qui se pose entre l'art et l'ingénierie, le jeu et l'ironie, l'organique et le mécanique, un univers unique dans lequel chacun peut se reconnaître. Miguel Palma is a Portuguese artist born in 1964 in Lisbon, where he lives and works. His work is mainly focused in questions related with technology, creed in pictures, and a strong connection with machine engines. For his residence at Sainte-Victoire's foothill, in partnership with voyons voir, he proposes to create images as Cézanne, installing a metal tower with a mirror on its top, that will reflect its surroundings. Using a telescope Miguel Palma will collect these reflected images. Further on the collected views will be shown at Château de Servères, in a site-specific instalation simulating open windows over nature. Batimétal is a metallery based in Trets. Domaine de Saint Ser, located in Côtes de Provence Sainte-Victoire, covers 42 hectares of ideal geological and climatic lands.


RENCONTRE

avec Philippe Martinez, Dirigeant de Batimétal, Bernadette Clot-Goudard et Emeline Lacombe, voyons voir. Propos recueillis par Mélanie Drouère, dans l'entreprise Batimétal, Trets, 05.03.2013

Philippe Martinez, pouvez-vous rappeler le cœur de votre activité ? Nous travaillons essentiellement dans tout ce qui touche au bâtiment, par exemple, dans les aménagements actuels du Vieux Port. Racontez-nous votre rencontre avec Miguel Palma. C'est voyons voir qui me l'a présenté… B.C.G. : Oui, nous avons eu une très belle expérience autour d'un travail de l'artiste Yazid Oulab il y a deux ans et, par conséquent, nous nous sommes empressées d'aller voir Philippe quand nous avons choisi d'accompagner Miguel. Il y a une rare ouverture aux projets artistiques ici qui est précieuse pour nous qui travaillons toujours en lien avec le territoire. P.M. : Et ce sont des bouffées d'oxygène pour nous, ça nous fait sortir de notre cadre purement alimentaire. La pièce de Yazid en 2011 a ouvert une vraie collaboration : nous avons conçu ensemble une œuvre de charité et, depuis, il revient régulièrement. Votre participation, en tant qu'entreprise de métal, a quel statut dans la pièce de Miguel Palma ? P.M. : Nous n'entrons pas du tout dans la conception. La personne arrive avec son rêve, son dessin, et il y a ensuite une confrontation avec nous, qui sommes plus « terre à terre », dans le registre de la technique, et nous essayons de trouver le fil d'Ariane qui relie le techniquement faisable et la réalisation du rêve ou en tout cas son ajustement le plus fidèle à l'intention de l'artiste.

B.C.G. : En fait, Philippe rend réalisable l'irréalisable ! En passant ses soirées entières à refaire les plans, etc., pour passer de l'idéation pure d'un artiste à la matérialisation d'une œuvre. P.M. : Et c'est précisément ce qui est génial, c'est que les artistes nous emmènent à des endroits où nous n'aurions jamais l'occasion d'aller. Les contraintes sont d'un tout autre ordre que celles qui régissent le bâtiment, ce sont les contraintes du design pur. Et puis l'échange, aussi : le tempérament, la vision, tout ce qu'on peut apprendre de l'autre, c'est tout cela qui est intéressant. B.C.G. : Il ajuste les envies de l'artiste, l'utopie aux réalités de terrain. Dans le cas de Miguel, qui est arrivé « les mains vides », il a pu assister à la naissance du dessin, que l'artiste a fait ici, avec lui, n'est-ce pas Philippe ? (Sourire) Et Philippe s'est attelé à une étude technique de faisabilité. Enfin, ils ont fait toute la structure (rires) ! Et, en sus de l'assistanat qu'il avait ici, on lui a trouvé deux stagiaires pour l'assister, on peut dire qu'il a été bien entouré ! Philippe, qui a coordonné tout ça, notre régisseur de voyons voir et ces deux étudiants des Beaux-Arts d'Aix, qui sont venus en renfort. Enfin, pour monter l'œuvre à Saint-Ser, il a encore fallu faire appel à d'autres personnes, car il fallait des compétences particulières. Quel a été votre rôle dans toute cette équipe ? P.M. : En collaboration avec les élèves des Beaux-Arts, nous avons essayé de formaliser la partie technique au travers d'un dossier de plans. Les contraintes liées à la mécanique pure étaient importantes et le planning très serré. E.L. : Sans compter les contraintes climatiques, car il a plu toute la semaine où la pièce devait être installée !


B.C.G. : En fait, ils ont imaginé toute la construction avec la problématique que ça puisse voyager après, car la pièce appartient à l'artiste et doit pouvoir être transportée, donc des pièces qui auraient pu être uniformes ont du être préparées pour se décomposer en kit. P.M. : Oui, tout pivote et tout est démontable, dans une structure totale de 6 mètres par 2 fois 3 mètres, plus le miroir qui fait bien un mètre 50 de côté. Et l'artiste n'avait pas envisagé les risques des intempéries, car au Portugal il n'y a pas de mistral. B.C.G. : Oui, Philippe lui a appris à souder, car Miguel est un artiste concepteur, plus que réalisateur, contrairement à Yazid par exemple, qui se considère aussi comme un artisan. P.M. : Mais à la fin de la production, on a tous mangé la baccalhau des familles, qu'il a préparée à l'atelier ! Dans le domaine du travail, on a peu d'occasions de vivre de bons moments comme ça dans une entreprise. Deux autres entreprises ont accompagné le projet en mécénat, j'imagine qu'elles ont apporté leurs compétences techniques également ? P.M. : Oui, l'entreprise de thermolaquage a fait le traitement de surface. B.C.G. : Ils ont fait ce bel orange ! P. : Et Métalaser a fait la découpe laser de toutes les pièces d'articulation. B.C.G. : C'est Philippe qui les a appelés et le fait que la demande vienne de l'entreprise plutôt que de l'opérateur culturel ouvre tout de suite plus vite les portes. Parce qu'en plus des réponses techniques, Philippe nous a apporté d'autres mécènes : Métalaser et Thermolaquage Provençal à Vitrolles se sont associées au projet aussi par amitié pour vous.

P.M. : Oui, mais c'est le projet qui leur a plu, aussi. Il faut bien garder en tête qu'aussi bien pour nous, chefs d'entreprises, que pour les équipes, l'échange est très intéressant, autant que l'œuvre en elle même. Ponctuellement, c'est toujours un souffle pour des entreprises d'apporter une contribution à ce genre d'aventures. Votre lieu devient alors aussi un atelier de création, en fait ? P.M. : C'est ça (Sourire). Nous ne sommes pas très forts dans la démarche pour aller chercher le client. Mais quand le client est là, nous sommes très forts pour réaliser ce qu'il veut (sourire). J'aime bien que ce soit le bouche à oreille qui fonctionne. Les clients reviennent vers nous s'ils sont satisfaits de toute façon. B.C.G. : Et puis, cet atelier est une histoire de famille… P.M. : Oui, mon père était déjà dans le métal, il avait une société que nous avons vendue en 2005, qui était bien plus grosse d'ailleurs, et nous nous sommes installés ici, avec ma sœur. … Il nous montre un objet insolite : Regardez, ça, c'est Yazid qui m'a laissé ça. Tu sais ce qu'il a encore inventé ? Si tu regardes ici, de profil, la ligne de découpe, ça fait le graal, ça dessine le calice du graal. C'est le nouveau délire de Yazid ! B.C.G. : C'est l'ésotérisme de Yazid ! P.M. : Vous voyez, on a encore deux ou trois trucs à faire pour lui…

D'autres artistes sont venus travailler avec vous ? B.C.G. : Oui, Fabien Lerat, qui a fait maintenant sa maison écologique dans la réserve géologique de Digne, et Laurence De Leersnyder, qui est venue faire des piquets métalliques. En fait, c'est devenu une histoire commune. Comme nous sommes sur ce territoire-là, nous venons aussi prendre des conseils. Batimétal est devenu un centre de ressources en soi !

(rires)

L'œuvre est à présent installée, in situ ? B.C.G. : Elle attend le dispositif de télescope pour que Miguel puisse prendre ses images. Parce qu'en fait le but du jeu est que cette tour, à l'instar de la tour du constructiviste Tatline, qu'il a surmontée d'un miroir rond, d'une espèce de parabole, qui pivote, bouge sur un axe de manière à balayer le paysage et en contrebas en face, il installe un télescope sur lequel il branche une caméra, laquelle capte les images réfléchies par le miroir du paysage environnant. C'est donc un focus sur une image qui balaye le paysage. P.M. : Et on a l'impression qu'il y a un trou dans la Sainte-Victoire… B.C.G. : oui, et c'est la raison pour laquelle, dans la montée au pylône, passe un axe qui lui permet de tout actionner à la main, car c'est techniquement plus sûr dans des régions où le mistral peut souffler très fortement. E.L. : Il y a aussi l'idée du geste d'artiste dans ce choix, qui intervient sur la pièce. Il partait d'ailleurs de Cézanne, qui travaillait toujours sur un motif et revenait peindre les mêmes paysages. B.C.G. : avec un inversement de la proposition cézannienne : ce n'est plus l'artiste qui regarde la Sainte-Victoire, c'est la Sainte-Victoire qui regarde l'artiste.

Emeline me montre des photos du résultat : éblouissant ! Elle commente : « A partir de toutes ces images de reflets captés sera aussi tiré un film, qui sera présenté dans divers lieux ; et au domaine reste la pièce composée. » B.C.G. : En fait, c'est également un dispositif participatif. Car pendant que la caméra balaye le champs, les gens pourront venir voir à travers le télescope ce que le miroir enregistre. Et les captures d'images seront ensuite présentées au Théâtre du Bois de l'Aune, à l'Atelier Cézannne, à la Maison Sainte-Victoire, à l'Ecole des Beaux Arts. Philippe, cette expérience a t-elle selon vous modifié le regard de votre équipe sur les arts et les artistes d'aujourd'hui ? P.M. : Ça enrichit énormément : on peut oublier le côté mercantile et faire plaisir à une personne, à un artiste. Ça ouvre les esprits, c'est bien. Ça permet de toucher au domaine de l'art à des gens qui ne le feraient pas, qui n'oseraient pas. On se rend compte qu'un artiste est un ouvrier comme un autre, ça désacralise aussi tout ça. Ça rend accessible non seulement l'œuvre, mais aussi l'artiste car, quand on n'est pas dans ce milieu, on a l'impression que ce sont des gens différents et inaccessibles, à ce moment là on se rend compte que ça pourrait être des amis d'enfance.


ENTRETIEN

avec Jacqueline Guichot propriétaire du Domaine de Saint-Ser. Propos recueillis par Emeline Lacombe, 19.03.2013

Pouvez-vous nous présenter le Domaine de Saint-Ser et nous parler de l'intérêt des résidences de création au sein de celui-ci ? Je suis propriétaire de ce domaine depuis 2007, j'en ai fait l'acquisition car il présentait un fort potentiel de développement et que sa situation géographique, au pied de la Sainte-Victoire, est exceptionnelle. J'ai le souhait d'en faire un terroir d'exception et d'innovation. Le domaine couvre 42 hectares aux caractéristiques géologiques et climatiques idéales à la production d'excellents millésimes. Lorsque Bernadette Clot-Goudard m'a sollicitée pour collaborer au projet de voyons voir en 2007, j'ai accepté, car je suis sensible à l'art et qu'il est important pour moi de participer à la vie culturelle locale, d'être en contact avec le milieu artistique. Je considère que l'agriculture et la culture peuvent parfaitement coexister, que les mêmes qualités d'attention et de créativité sont requises pour élaborer une cuvée et pour produire des œuvres de qualité et les off rir en partage. Que vous apporte l'inscription de cette résidence dans le contexte d'un Atelier de l'EuroMéditerranée ? Depuis 2007, je soutiens l'activité de voyons voir en recevant des artistes chaque année en résidence sur le domaine. Il était donc tout naturel de poursuivre mon engagement pour cette année particulière qu'est 2013. Toutefois, le dispositif de l'AEM ne change fondamentalement pas les actions menées jusque là. Mon implication reste la même et mon souhait est de participer au développement de l'association, mais aussi au rayonnement de la culture sur le territoire de la Sainte-Victoire.

La présence d'artistes sur le domaine amène des instants de partage, de convivialité. L'implantation des œuvres questionnent le lieu mais aussi l'activité du domaine et constitue un intérêt supplémentaire pour les visiteurs et touristes que nous accueillons tout au long de l'année. On peut espérer que la couverture médiatique autour de l'événement Marseille-Provence 2013 entrainera un afflux plus important de visiteurs (amateurs, touristes, habitants) et que cela apportera des retombées positives pour les artistes exposés, pour le domaine et pour l'activité économique locale. Je pense qu'il contribuera à off rir une meilleure lisibilité des pratiques artistiques contemporaines. Le domaine n'offre pas une infinité de surfaces disponibles pour l'implantation des œuvres, Or, la contrainte imposée à l'artiste est de dialoguer avec le lieu ; comment intervenez-vous dans cette démarche d'appropriation ? Le dialogue entre l'artiste et les gens de terrain est primordial pour la bonne marche du projet. En effet, nous nous trouvons dans un lieu de vie, de travail, où chacun se doit de faire des compromis pour permettre l'activité de l'autre. Les emplacements choisis pour l'implantation des œuvres se font donc en étroite collaboration entre les différents partenaires du projet. Il faut à la fois considérer et respecter la vision artistique de l'artiste et prendre en compte les contraintes liées à l'exploitation agricole pour ne pas gêner le travail dans les vignes. Un autre élément important dans le choix de l'emplacement est le fait qu'il est plus facile pour nous de présenter l'œuvre quand elle est accessible visuellement depuis la partie commerciale du domaine. Ainsi on peut mieux se saisir des pièces et en parler plus facilement et intéresser les visiteurs.





« Dans la galerie du Château de Servières, Miguel Palma joue avec les méandres de la forme labyrinthique, off rant au spectateur une déambulation qui se fait l'écho de l'errance d'Ulysse à la recherche de son Ithaque natale… L'œuvre de Miguel Palma se construit à l'image d'un dédale de cloisons ajourées. Des fenêtres ouvertes comme des points de fuite, d'où s'échappent les projections de pans de nature capturés pendant sa résidence sur le site non moins mythique de la Sainte-Victoire. L'artiste crée deux chemins parallèles entre les vignobles du domaine de Saint-Ser et le White Cube de l'espace d'exposition. L'errance du spectateur qui progresse au détours de ces cimaises, le rappelle inexorablement à lui même, métaphore du voyage introspectif du héros d'Homère. Ici son cheminement l'amène toujours au centre de l'installation où trône le trépied d'où les projecteurs diffusent le panoramique d'une nature stéréoscopique et où le son des machines emplit l'espace à l'instar du fil d'Ariane dans cette nouvelle (ré) partition. » Martine Robin, directrice « Au centre de la galerie comportant différentes salles, est installée une tour avec six projecteurs de diapositives. Ces projecteurs lancent des images prises avec la pièce Pays/scope et interceptent les murs de la galerie comme s'ils étaient des rayons X. L'architecture intérieure est vandalisée par un paysage présenté sur un rythme paronamique qui ne peut être compris que si l'on fait le parcours à travers le labyrinthe de l'architecture qui expose et cache ce même paysage. » Miguel Palma


Jean-Claude Chianale, carnets Un carnet par Atelier, imaginé et réalisé par l'artiste Jean-Claude Chianale, témoigne de la richesse de chaque aventure, croisant regards d'artistes, entretiens avec les salariés, les usagers, et des complicités artistiques apportant un nouvel éclairage sur le projet. A la façon du journal de bord, il garde la trace du processus et de l'environnement atypiques de la création, photographie mouvante d'une œuvre en devenir. Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée : Marie Angeletti | Pébéo * Marco Baliani | AP-HM – Hôpital Sainte Marguerite Taysir Batniji | Savonnerie Marius Fabre Mustapha Benfodil | Espace Fernand Pouillon Aix-Marseille Université Alice Berni | Bataillon de Marins – Pompiers de Marseille – Caserne Saumaty Mohamed Bourouissa | Pôle emploi Joliette Séverine Bruneton et Laëtitia Cordier | Descours et Cabaud Jean-Michel Bruyère / LFKs | Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne – Site Georges Charpak de Gardanne Vincent Bourgeau | Lycée Saint Joseph les Maristes Anne-James Chaton | Maison de l'Avocat – Ordre des Avocats du Barreau de Marseille Sonia Chiambretto | Bureaux Municipaux de Proximité, Ville de Marseille Jean-Claude Chianale | Imprimerie Azur Offset Mathieu Clainchard | Maison de ventes Damien Leclère Gilles Clément | AP-HM – Hôpital Salvator Kathryn Cook | Association Jeunesse Arménienne de France Antoine D'Agata | Archives et Bibliothèque Départementales de Prêt Robin Decourcy | Agence Bleu Ciel * Gilles Desplanques | Club Immobilier Marseille Provence Kitsou Dubois | Équipe de voltige de la base 701, Armée de l'Air Ensemble Musicatreize | Société Marseillaise de Crédit Ymane Fakhir | AP-HM – Hôpital de la Timone Christophe Fiat | Château de la Buzine, Ville de Marseille Gaëlle Gabillet | Le Patio du Bois de l'Aune Dora Garcia | Hôpital Montperrin Anne-Valérie Gasc | Ginger cebtp Demolition gethan&myles | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde groupedunes | Apical Technologies - Institut Méditerranéen de Biodiversité et d'Ecologie marine et continentale Mona Hatoum | Arnoux-Industrie et Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA) Célia Houdart et Sébastien Roux | Site du Puits Morandat

Equipe des Ateliers de l'EuroMéditerranée Marseille-Provence 2013 Direction : Sandrina Martins Chef de projets arts vivants / coordination éditoriale des carnets : Mélanie Drouère Chef de projets arts visuels : Erika Negrel Assistant de projets / production : Jean-François Mathieu

Ici-Même (Paris) | Centre Bonneveine Mathieu Immer & Benjamin Lahitte | EDF – Centre de Production Thermique de Martigues Charlie Jeffery | Fondation Logirem - Cité de la Bricarde Katia Kameli | Futur telecom Djamel Kokene | Tribunal de Commerce de Marseille Yohann Lamoulère | Alhambra Le Phun | Domaine de la Tour du Valat Tsaï Ming Liang | Maison de la Région Provence Alpes-Côte d'Azur Cristina Lucas et Dominique Cier | Coordination Patrimoines & Créations Pascal Martinez | CIRVA Olivier Menanteau | La Marseillaise Amina Menia | Agence d'Urbanisme de l'Agglomération Marseillaise (AGAM) Joao Garcia Miguel | Habitat Alternatif Social (HAS) Jean-Marc Munerelle | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde Stephan Muntaner | La Poste Yazid Oulab | Centre Richebois Miguel Palma | Batimétal et Domaine de Saint-Ser Hervé Paraponaris | Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille Alexandre Perigot | Groupe Daher Franck Pourcel | Société Nautique de Marseille Marie Reinert | Compagnie maritime Marfret * Etienne Rey | IMéRA Karine Rougier | Vacances Bleues * Bettina Samson | OSU-Institut Pythéas Aix-Marseille Université Vanessa Santullo | Joaillerie Frojo * Zareh Sarabian | Boulangerie Farinoman Fou Nicolas Simarik | Newhotel of Marseille Zineb Sedira | Grand Port Maritime de Marseille Alia Sellami | Carniel Wael Shawky | ADEF – Ecole de céramique de Provence et le SATIS/ASTRAM Lab - Faculté des Sciences Aix-Marseille Université * Projets proposés par Mécènes du Sud

Miguel Palma, Pay(s)cope Direction de la publication : Jean-François Chougnet, directeur général de Marseille-Provence 2013 Photos : Miguel Palma Impression : Imprimerie Azur Offset, Marseille Achevé d'imprimer en … 2013

-ISBN 978-2-36745-018-6

Miguel Palma, Pay(s)cope Œuvre réalisée en résidence au sein de l'entreprise Batimétal & Domaine de Saint-Ser dans le cadre des Ateliers de l'EuroMéditerranée – Marseille-Provence 2013. Batimétal & Domaine de Saint-Ser Batimétal est une entreprise de serrurerie et métallerie implantée à Trets, avec le privilège rare d'être classé dans sa totalité dans l'aire géographique d'appellation Côtes de Provence Sainte-Victoire. Le Domaine de Saint-Ser couvre une superficie de 42 hectares profitant des caractéristiques géologiques et climatiques idéales. Château de Servières … … …

Remerciements : L'équipe du Château de Servières : Martine Robin, directrice, Céline Ghisleri, médiatrice, Jean-Jacques Horvat, régisseur, Hélène Muller, Thomas Couderc, Jérémy Laffon, Mike El Hadj, Stéphane Allasia. L'équipe de voyons voir : Bernadette Clot-Goudard, directrice, Jennifer Labord, chargée de communication, Emeline Lacombe, chargée de développement, Monique Merlone, chargée de projet, Bruno Sedan, régisseur, Martin Prével, Ugo Cérino, Gauthier le Rouzic et Nicolas Desplats. Programmation en 2013 • Pay(s)cope #1, Domaine de Saint-Ser, exposition du 7 avril au 31 décembre 2013. • Pay(s)cope #2, galerie du château de Servières, exposition du 30 mars au 30 avri 2013. Château de Servieres, 11 -19 boulevard Boisson, 13004 Marseille. Tél. : 04 91 85 42 78 / www.chateaudeservieres.org • La vidéo issue de l'installation sera présentée du 16 mai au 9 juin à l'Atelier de Cézanne et les 7 et 8 juin au Théâtre du Bois de l'Aune. Plus d'informations sur : www.voyons voir.org

L'association Marseille-Provence 2013, présidée par Jacques Pfister (Président de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence), remercie ses partenaires : Partenaires officiels La Poste, Société Marseillaise de Crédit, Orange, Eurocopter, EDF Partenaires institutionnels Ministère de la culture et de la communication, Union Européenne, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, Marseille Provence Métropole, Ville d'Aix-en-Provence, Communauté du Pays d'Aix, Ville d'Arles, Arles Crau Camargue Montagnette, Communauté du Pays d'Aubagne et de l'Etoile, Communauté d'agglomération Pays de Martigues, Ville de Salon-de-Provence, Ville d'Istres, Ville de Gardanne, Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence.

www.mp2013.fr


jean-claude chianale,

Carnets les ateliers de l'euroméditerranée de marseille-provence 2013 ISBN 978-2-36745-018-6

5€


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