Carnet AEM _Taysir Batniji

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TAYSIR BATNIJI

les ateliers de l'euroméditerranée

marseille provence 2013

SAVONNERIE MARIUS FABRE


LES ATELIERS DE L'EUROMÉDITERRANÉE DE MARSEILLE-PROVENCE 2013 : une Capitale européenne de la culture en fabrique Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée (AEM) invite des structures non dédiées à l'art – privées ou publiques - à accueillir des artistes in situ pour leur permettre de créer une nouvelle œuvre. Ces résidences soulèvent trois enjeux : soutenir la création contemporaine, concerner et mobiliser de nouveaux publics et initier de nouveaux modes de production artistique. Leur vocation est de nourrir la programmation de l'année Capitale européenne de la culture dans toutes les disciplines artistiques.

L'ATELIER DE TAYSIR BATNIJI Taysir Batniji investit l'entreprise familiale Marius Fabre à Salon-de-Provence depuis 1900 et dont le savoirfaire artisanal de la fabrication du savon de Marseille se transmet de génération en génération. Sur place, il y réalise dans le savon une sculpture inspirée de l'article 13 de la Déclaration des droits de l'homme : « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un état. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » Avec cette nouvelle œuvre intitulée L'Homme ne vit pas seulement de pain #2, Taysir Batniji souhaite insister sur la portée universelle de ce droit et sur les variations de son l'application varie en fonction de l'environnement. --

Né à Gaza en 1966, Taysir Batniji étudie l'art à l'université Al-Najah à Naplouse en Cisjordanie puis, grâce à une bourse du gouvernement français, à l'Ecole des Beaux-Arts de Bourges. Il vit entre l'Europe, en France notamment, et la Palestine, et a développé une pratique artistique pluridisciplinaire (dessin, installation, performance, photo, vidéo...). Depuis sa première exposition personnelle à Paris en 2002, il participe à de nombreuses expositions et manifestations : Arles en 2002, Fresnoy en 2002, Biennale de Venise en 2003, 2009 et 2011, Biennale d'Istanbul en 2011, Villa Médicis en 2012... Il est lauréat du prix Abraaj Capital Art Prize en 2012. Taysir Batniji est représenté par les galeries Sfeir-Semler (Hambourg/Beyrouth) et Éric Dupont (Paris). Taysir Batniji, born in Gaza in 1966, is a multidisciplinary artist specialised in painting, photography and video. While in residence at the Marius Fabre soap factory in Salon-de-Provence, the artist produced the soap sculpture L'Homme ne vit pas seulement de pain #2. This piece will be presented at Ici, Ailleurs, a joint exhibition at Marseille's Friche La Belle de Mai from 13 January to 7 April 2013, and at a solo exhibition at Salon-de-Provence in April 2013. The Marius Fabre soap factory was founded in 1900 and produces the purest savon de Marseille using traditional techniques.

Article

Déclaration des droits de l'homme


« dimensions finales de l'œuvre : 253, 5 x 81 x 4 cm Avec les espace et la déformation des savons : 256 x 82 Avec un socle, épaisseur 8 cm, dépassant de 10 cm de chaque coté = 273,5 x 101 cm, voir pièce jointe. Nombre de pièces de savon : 349 Nombre de pièces de savon déjà gravées avec les lettres : 154 (encore quelques lettres à graver ou à refaire, mais c'est le nombre final). Nombre de pièces de savons vides (entre les mots et le contour) : 195 Nombre de pièces de savon vides existantes (emballées dans les cartons et conservées au musée) : 106. Restent donc : 89 savons à découper. »

Telles sont les indications techniques envoyées par l'artiste, à deux mois de l'installation de son œuvre L'homme ne vit pas seulement de pain #2 dans la grande exposition inaugurale de l'année Capitale à Marseille en janvier 2013, Ici, Ailleurs. Un message bien énigmatique pour qui ne sait pas que Taysir Batniji a profité du dispositif particulier inventé par Marseille-Provence 2013 pendant sa préparation : les Ateliers de l'EuroMéditerranée. Venus de tout le pourtour méditerranéen et d'ailleurs, des artistes de toutes disciplines se sont installés sur notre territoire pour produire des œuvres destinées à être présentées en 2013, frottant leur regard, leur talent, leur approche, leur désir à la culture d'ici. C'est à la savonnerie Marius Fabre à Salon-de-Provence que Taysir Batniji est allé puiser du savoir-faire, dans la perspective de réaliser une sculpture en savon. D'une exigence devenue très rare dans le domaine de la saponification, la maison Marius Fabre perpétue la fabrication traditionnelle du savon de Marseille en chaudron en le transmettant de génération en génération depuis plus de cent dix ans. C'est donc entre les bonnes mains des Savonniers de chez Marius Fabre, ces « maîtres de feu », comme on les appelait sous Louis xiv, en référence à leur maîtrise unique de la pâte fumante et bouillonnante, que l'artiste a pu sculpter et graver, selon les règles de l'art, des pains de savon de Marseille de l'Article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen. Après en avoir fait une version #1 à Genève, typographiée en volumes de chocolat suisse… et dévorée par les visiteurs en une seule journée, l'artiste confronte une nouvelle fois l'universalité d'une loi et la localité de sa portée, de son sens et de son application, l'inflexibilité érigée du Droit et la friabilité de son « inscription ». Moulage chocolaté dans la ville du siège de l'ONU, pièce de savon dans la cité la plus cosmopolite d'Europe, cette ville portuaire frondeuse, emblématique d'une France terre d'accueil, le texte sur la liberté de choisir son port d'attache entre directement en résonance avec l'expression populaire : « S'en laver les mains ».


ENTRETIEN

avec Julie Bousquet-Fabre

Directrice de la Savonnerie Marius Fabre

Julie Bousquet-Fabre, vous êtes co-directrice de l'entreprise Marius Fabre, le savon semble être une passion familiale… Oui, la savonnerie Marius Fabre a été créée en 1900 par mon arrière-grand-père, Marius Fabre, à Salonde-Provence. Aujourd'hui, la quatrième génération, ma soeur Marie et moi-même poursuivons avec passion l'aventure familiale. La terre de Provence est liée depuis des siècles à l'histoire du savon, dont la fabrication fut codifiée par Louis xiv. Fruit d'un procédé de fabrication traditionnel, le savon de Marseille Marius Fabre est toujours cuit en chaudron et séché au vent du Nord, le mistral. Savoir-faire, patience et exigence sont les règles d'un art qui permet à la savonnerie Marius Fabre d'off rir un savon de Marseille aux qualités toujours inégalées. Qu'est-ce qui vous a donné envie de construire un atelier de l'EuroMéditerranée ? D'abord, nous souhaitions participer à la grande aventure de Marseille Provence capitale européenne de la culture. Et, plus précisément, permettre d'apporter un regard nouveau et contemporain sur un produit, le savon de Marseille, résolument patrimonial et identitaire de la région Marseille Provence. Comment vos salariés ont-ils accueilli l'idée d'héberger et de côtoyer un artiste en création au sein de leur espace de travail ? Sûrement avec beaucoup de curiosité et d'intérêt. Mais c'est à eux qu'il faudrait demander ! *

Quels points communs voyez-vous entre votre champ d'activité et la création artistique ? Le savon de Marseille est un produit naturel, fruit d'un savoir-faire artisanal qui a traversé les siècles. L'homme est au centre du processus de création et de fabrication, qui amène à transformer une matière naturelle – des huiles végétales – en un produit universel dont la fabrication remonte au Moyen-Age – le savon de Marseille –, au terme d'un processus à mi-chemin entre science et alchimie. Au fil du temps, en séchant, le savon de Marseille va se déformer, changer de couleur, sans perdre aucune de ses qualités intrinsèques. C'est en quelque sorte une matière vivante ! Il se prête merveilleusement à la création artistique, pouvant être sculpté, frappé, moulé, découpé…et off rir ainsi mille sources d'inspiration. Aujourd'hui, que retirez-vous de cette rencontre entre deux mondes ? Une belle expérience, de belles rencontres et des échanges enrichissants, qui apportent un nouveau regard sur notre activité et le produit de notre fabrication. Cette expérience vous donne-t-elle de nouvelles idées ? Toujours plus d'idées ! Le savon de Marseille est une matière extraordinaire, qui se prête merveilleusement bien à la création artistique. Dans la rencontre entre arts et entreprises, le mécénat apparaît comme une très belle opportunité, encore plus riche si l'entreprise participe pleinement au processus de création, comme dans le projet Taysir Batniji/Marius Fabre, et qu'il ne se limite pas uniquement à une participation financière. --

* Pourquoi se priver ? cf. Interview Christophe Massu

ENTRETIEN

avec Christophe Massu

Savonnier à la Savonnerie Marius Fabre

Christophe Massu, vous avez beaucoup travaillé avec Taysir Batniji lors de sa résidence de création dans votre lieu de travail, à la Savonnerie ; son idée de l'œuvre était-elle arrêtée lorsqu'il a commencé à travailler chez vous, ou bien l'a-t-il imaginée sur place ? Son projet était précis, il savait ce qu'il voulait : graver un article de la Déclaration des Droits de l'Homme dans un support savon. En revanche, il ne connaissait pas la matière, ni les contraintes liées à ce support. En particulier, la déshydratation du savon ne lui était pas familière, or le fait que le savon se déshydrate et donc se déforme au fil du temps posait des questions majeures pour cette réalisation. Julie Bousquet-Fabre lui avait proposé de travailler à « la retaille », sur les chutes de savon, mais celles-ci n'étaient pas suffisamment sèches et risquaient d'être empreintes de traces d'outillage et de doigts. Comment avez-vous procédé ? Il a fallu totalement inventer la manière de procéder. Finalement, comme nous avons un stock de vieilles barres de savon très sèches au « niveau artisanal » (pièce dédiée au façonnage), nous avons décidé d'utiliser cela. Mais découper des pièces nettes dans ces barres s'est avéré un vrai casse-tête. Nous, nous nous servons manuellement d'un fil de fer, inutilisable dans ce cas de figure. Nous avons d'abord essayé d'utiliser des emporte-pièces, je vous passe les détails, et c'est finalement un menuisier de la ville qui lui a découpé les cubes. De même, pour graver les lettres, c'est un atelier du territoire qui a fourni à Taysir ses pochoirs avec la police de caractère, pour qu'il puisse entailler et graver le savon de façon très fine. Mais vous, comment faites-vous pour graver les savons ? Pourquoi votre méthode n'était-elle pas transposable ? Parce que notre technique n'est pas la gravure mais le moulage. Nous mettons la matière brute, encore fraîche, dans une presse hydraulique.

On vient compresser les six faces d'un pain carré ou rectangulaire à une vingtaine de bars dans un environnement complètement clos, ce qui fait qu'il sort moulé et relativement solide, ce qui est impossible à faire à mains nues et à température ambiante. D'autant plus qu'il voulait une œuvre aux angles parfaits et aux arrêtes nettes. D'ailleurs, elle restera forcément très évolutive, car le savon est une matière vivante. Comment avez-vous fait pour éviter ces aléas ? Ils sont inévitables. Au plus, le savon travaille au bout de sept, huit mois. Je sais qu'au départ, Taysir envisageait de l'entreposer dans un système de tiroirs, pour la mettre à l'abri de la ventilation. Je ne sais pas ce qu'il en est. Pareillement, pour l'exposition, il souhaitait la présenter sur un plan légèrement incliné, pour que le spectateur ait une vue d'ensemble, tout en évitant au maximum l'aération. Nous lui avons aussi fait parvenir une trentaine de barres dans son atelier à la rentrée, c'est donc qu'il a dû refaire des pièces. Ca paraît beaucoup, mais c'est parce qu'au final, on peut tailler quatre savons bien droits tout au plus dans une barre. Que retenez-vous de cette expérience ? Etait-ce votre première collaboration avec un artiste ? Oui. Je ne viens pas du tout du milieu de l'art et j'avoue ne pas trop m'y intéresser. Ma carrière professionnelle a toujours été orientée vers le monde de la parfumerie, de la cosmétique, du soin et, depuis deux ans, depuis que je travaille ici, en fait, vers la savonnerie en particulier. Je sais qu'un artiste, il y a longtemps, quinze ans peut-être, a été accueilli ici pour réaliser une sorte de bas relief sur un support assez épais représentant le Château de l'Empéri, mais très peu de gens ont vu l'œuvre. Voir travailler un artiste a été très constructif et intéressant pour nous et nous avons tous très envie d'aller voir l'expo à Marseille, avant que l'œuvre ne soit présentée à Salons. Et, je suis curieux de voir ce que donne une œuvre aussi structurée, carrée, graphique avec notre matière si vivante ! --

Propos recueillis par Mélanie Drouère 13.12.2012





Jean-Claude Chianale, carnets Un carnet par Atelier, imaginé et réalisé par l'artiste Jean-Claude Chianale, témoigne de la richesse de chaque aventure, croisant regards d'artistes, entretiens avec les salariés, les usagers, et des complicités artistiques apportant un nouvel éclairage sur le projet. A la façon du journal de bord, il garde la trace du processus et de l'environnement atypiques de la création, photographie mouvante d'une œuvre en devenir. Le programme des Ateliers de l'EuroMéditerranée : Marie Angeletti | Pébéo * Marco Baliani | AP-HM – Hôpital Sainte Marguerite Taysir Batniji | Savonnerie Marius Fabre Mustapha Benfodil | Espace Fernand Pouillon Aix-Marseille Université Alice Berni | Bataillon de Marins – Pompiers de Marseille – Caserne Saumaty Mohamed Bourouissa | Pôle Emploi Joliette Séverine Bruneton et Laëtitia Cordier | Descours et Cabaud Jean-Michel Bruyère / LFKs | Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne – Site Georges Charpak de Gardanne Vincent Bourgeau | Lycée Saint Joseph les Maristes Anne-James Chaton | Maison de l'Avocat – Ordre des Avocats du Barreau de Marseille Sonia Chiambretto | Bureaux Municipaux de Proximité Jean-Claude Chianale | Imprimerie Azur Offset Mathieu Clainchard | Maison de ventes Damien Leclère Gilles Clément | AP-HM – Hôpital Salvator Kathryn Cook | Association Jeunesse Arménienne de France Antoine D'Agata | Archives et Bibliothèque Départementales de Prêt Robin Decourcy | Agence Bleu Ciel * Gilles Desplanques | Club Immobilier Marseille Provence Kitsou Dubois | Équipe de voltige de la base aérienne 701 Ensemble Musicatreize | Société Marseillaise de Crédit Ymane Fakhir | AP-HM – Hôpital de la Timone Christophe Fiat | Château de la Buzine Gaëlle Gabillet | Le Patio du Bois de l'Aune Dora Garcia | Hôpital Montperrin Anne-Valérie Gasc | Ginger cebtp Demolition Gethan&Myles | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde Groupe Dunes | Apical Technologies et OSU - Institut Pythéas Aix-Marseille Université Mona Hatoum | Arnoux-Industrie et Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques (CIRVA)

Equipe des Ateliers de l'EuroMéditerranée Marseille-Provence 2013 Direction : Sandrina Martins Chef de projets arts vivants / coordination éditoriale des carnets : Mélanie Drouère Chef de projets arts visuels : Erika Negrel Assistant de projets / production : Jean-François Mathieu Stagiaire : Luisa Salvador

Célia Houdart et Sébastien Roux | Entreprises du Puits Morandat Ici-Même (Paris) | Centre Bonneveine Mathieu Immer & Benjamin Lahitte | EDF – Centre de Production Thermique de Martigues Katia Kameli | Futur telecom Djamel Kokène | Tribunal de Commerce de Marseille Yohann Lamoulère | Alhambra Le Phun | Domaine de la Tour du Valat Cristina Lucas et Dominique Cier | Coordination Patrimoines & Créations Pascal Martinez | CIRVA Olivier Menanteau | La Marseillaise Amina Menia | Agence d'Urbanisme de l'Agglomération Marseillaise (AGAM) Joao Garcia Miguel | Habitat Alternatif Social (HAS) Jean-Marc Munerelle | Fondation Logirem – Cité de la Bricarde Stephan Muntaner | La Poste Yazid Oulab | Centre Richebois Miguel Palma | Bâtimétal et Domaine de Saint-Ser Hervé Paraponaris | Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille Alexandre Perigot | Groupe Daher Franck Pourcel | Société Nautique de Marseille Marie Reinert | Compagnie maritime Marfret * Etienne Rey | IMéRA Karine Rougier | Vacances Bleues * Bettina Samson | OSU-Institut Pythéas Aix-Marseille Université Vanessa Santullo | Joaillerie Frojo * Zareh Sarabian | Boulangerie Farinoman Fou Nicolas Simarik | Newhotel of Marseille Zineb Sedira | Grand Port Maritime de Marseille Alia Sellami | Carniel Wael Shawky | ADEF – Ecole de céramique de Provence et le SATIS/ASTRAM Lab - Faculté des Sciences Aix-Marseille Université * Projets proposés par Mécènes du Sud

Taysir Batniji, L'homme ne vit pas seulement de pain #2 Direction de la publication : Jean-François Chougnet, directeur général de Marseille-Provence 2013 Photos : Savonnerie Marius Fabre / Agence Caméléon Impression : Imprimerie Azur Offset, Marseille Achevé d'imprimer en décembre 2012

-ISBN 978-2-36745-006-3

Taysir Batniji, L'homme ne vit pas seulement de pain #2 Oeuvre réalisée par Taysir Batniji au sein de la Savonnerie Marius Fabre dans le cadre des Ateliers de l'EuroMéditerranée - Marseille-Provence 2013. Savonnerie Marius Fabre

Depuis plus de 100 ans et trois générations familiales, la savonnerie Marius Fabre, implantée à Salon-de-Provence, s'efforce de maintenir un savoir-faire plus que jamais menacé : fabriquer du vrai savon de Marseille en respectant les techniques de saponification en chaudron.

L'artiste Taysir Batniji remercie chaleureusement : La savonnerie Marius Fabre : Julie et Marie Fabre, Christophe Massu et tout les travailleurs à la savonnerie. La Ville de Salon-de-Provence, son Maire Michel Tonon, son Adjoint à la Culture Jean-Claude Fabre, ainsi que Marie-Christine Perrier et Virginie Gasperi du Service culturel. L'Office de Tourisme de la ville de Salon-de-Provence, en la personne de Xavier Bouniol. L'équipe du Théâtre Municipal Armand. Programmation en 2013 : Exposition Ici, ailleurs à la Tour - Panorama - La Friche Belle de Mai, Marseille, 12 Janvier/31 mars 2013 Exposition Taysir Batniji, Le Septier, Salon-de-Provence, 10 avril/16 juin 2013

L'association Marseille-Provence 2013, présidée par Jacques Pfister (Président de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence), remercie ses partenaires : Partenaires officiels La Poste, Société Marseillaise de Crédit, Orange, Eurocopter, EDF Partenaires institutionnels Ministère de la culture et de la communication, Union Européenne, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, Marseille Provence Métropole, Ville d'Aix-en-Provence, Communauté du Pays d'Aix, Ville d'Arles, Arles Crau Camargue Montagnette, Communauté du Pays d'Aubagne et de l'Etoile, Communauté d'agglomération Pays de Martigues, Ville de Salon-de-Provence, Ville d'Istres, Ville de Gardanne, Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence.

www.mp2013.fr


jean-claude chianale,

Carnets les ateliers de l'euroméditerranée de marseille-provence 2013 ISBN 978-2-36745-006-3

5€


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