TRY ANGLE - Du 21 au 24 novembre

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L’ATTENTE & L’ENVOLÉE

NOV. DÉC.

CARNET 2

LES BERNARDINES


ÉDITO

ETAT DE RAPPROCHEMENTS

“AVANT DE REGARDER CE QUE TU MANGES ET CE QUE TU BOIS, REGARDE AVEC QUI TU MANGES ET AVEC QUI TU BOIS, CAR SE GAVER DE VIANDE SANS UN AMI, C’EST BON POUR LES LIONS ET LES LOUPS” Epicure

Je ne sais plus comment j’ai rencontré cette phrase “Malgré l’obscurité nos regards se trouvent“. Sans doute, au détour d’un texte est-elle restée ainsi, détachée de tout contexte, à me hanter, allez savoir pourquoi. Comme s’il me semblait que la trop grande lumière dans laquelle on aurait tendance, de plus en plus, à tout vouloir envelopper nous aveuglait et que c’est seulement en fermant les yeux qu’il nous devenait possible de rencontrer les regards d’autres, souhaités. La Rencontre ! c’est bien là l’enjeu précieux. Pour la favoriser toutes les stratégies, les plus inattendues si possible, sont bonnes à prendre. Provoquer l’inopiné, fabriquer le hasard, user de la vacance, pratiquer l’attente qui permet l’attention portée à l’autre, aux autres, mettre en route des usages du temps hors des pratiques d’habitude. C’est avec de telles conduites qui ne préméditent rien mais laissent toutes les portes ouvertes, que l’on a quelque chance de trouver le bon chemin. Il en a été ainsi pour les artistes, mis dans l’accélérateur des laboratoires européens TRY

ANGLE.

De

même

pour

Maria

Muňoz

et

Raffaella

Giordano

où,

à

l’inverse,

ce

qui

a

présidé à leur rencontre serait du côté de la lenteur qui “laisse venir”. Autant de jets de dés qui ont mis en route des désirs d’aller plus loin, des collaborations, des aventures à partager… Entre le 21 Novembre et le 7 Décembre c’est dix projets en création qui vont ainsi débouler et prendre leur envol. Nous vous souhaitons de venir y trouver votre part de rencontres. Alain Fourneau


DU 21 AU 24 NOV.

TRY ANGLE FINAL SHOWING

NOV EM BRE

Créer un environnement protégé et inhabituel

l’artiste

peut

réfléchir,

expérimenter, sans être immédiatement obligé de penser au résultat, c’est cette volonté qui a conduit les trois partenaires : le Théâtre des Bernardines à Marseille-France, O Espaço do Tempo à Montemor-Portugal et le Tanzhaus nrw. à Düsseldorf-Allemagne, à lancer Try Angle, un programme conséquent de laboratoires de recherche artistique. Trois résidences, de deux semaines chacune, ont ainsi réuni soixante artistes, venus de toute l’Europe. Un processus interdisciplinaire, intergénérationnel, interculturel, particulièrement pensé et mis en œuvre pour favoriser un état de rapprochements entre des artistes qui n’étaient pas appelés à se rencontrer. Ce dispositif s’inscrit dans le contexte actuel comme une poche de résistance propice à engendrer des collaborations inattendues, donnant lieu à un bouillonnement inespéré. TRY ANGLE Final Showing est l’aboutissement et la partie visible de cet iceberg consacré à la recherche. Les trois partenaires ont voulu créer un moment public qui mette à jour le mouvement intérieur du dispositif et la dynamique d’échanges qu’il a générée. Un temps fort nécessaire pour accueillir les

prolongements de certaines expériences et les formes qui en découlent dans leur diversité. Un temps d’ouverture et de mise en partage avec le public. Le Théâtre des Bernardines accueille cette ultime étape. La “Capitale Culturelle” s’est positionnée comme partenaire en coproduisant la manifestation. Deux lieux complices : KLAP / Maison pour la Danse, et La Gare Franche (collaborateur dès l’origine) ouvrent leurs portes pour la présentation de ces productions. Le LABEX CAP (Création, Arts, Patrimoines) du PRES héSAM (Hautes Etudes, Sorbonne, Arts et Métiers) coréalise avec les Bernardines, la Rencontre du dimanche 24 novembre “Le Théâtre n’a pas le temps”.

Ce

projet

a

été

financé

avec

le

soutien

de la Commission européenne.

DU 21 AU 24 NOV. Jeu. 21 : Klap ou les Bernardines Ven. 22 : les Bernardines ou la Gare Franche Sam. 23 : en matinée à Klap et en soirée à la Gare Franche Dim. 24 : journée Rencontre aux Bernardines


AUX BERNARDINES JEU. 21 à 20h / VEN. 22 à 19h

Une pièce à propos du temps, des gens et de certaines idées.

FOR PLEASURE

Durée : environ 1h

Leandro Kees (Allemagne, Argentine) directeur artistique, chorégraphe / Marcela Ruiz Quintero (Allemagne, Colombie) danseuse / Anna Blanka Nowicka (Allemagne, Pologne) danseuse / Daniel Mathéus (Allemagne) comédien / Martin Rascher (Allemagne) musicien, vidéaste Production Performing group. Coproduction Théâtre des Bernardines, O Espaço do Tempo, Tanzhaus nrw. Avec le soutien de la Kunststiftung nrw.

© Matthias Creutziger

For Pleasure rassemble un groupe d’artistes issus de la danse, du théâtre, de la musique et des nouveaux médias. Dans le

droit

fil

de

ce

qui

s’est

engagé

lors

du

Laboratoire de Montemor (Portugal), la réalisation prévue pour le Final Showing en novembre à Marseille relève de la performance chorégraphique. Le travail, fortement basé sur l’observation des corps et des expressions physiques propres à chacun, a ouvert un champ de recherche autour de questions comme : Pourquoi les actes des uns et des autres sont

si

différents

? Qu’est-ce qui nous conduit à faire certaines

choses

?

Qu’est-ce qui nous empêche d’en faire d’autres

? La confrontation scénique d’interrogations si personnelles, a ouvert un espace qui, oscillant entre règles et désirs, explore “l’écart” qui nous constitue. Quelque part entre ce que nous voulons faire et ce que nous faisons mais aussi entre nos grands parents, nos parents et nos vies d’aujourd’hui.


AUX BERNARDINES JEU. 21 à 20h / VEN. 22 à 19h

Quels seraient les sons perdus, les mélodies cachées, les rythmes secrets et les mouvements oubliés de Marseille ? Quels sont ces bruits agaçants toujours entendus sans être vraiment écoutés ? Est-ce que le tram chante ? Est-ce que le port fredonne ? Quelle est la musique réelle de la ville ? Qu’est-ce que la ville elle-même veut chanter et danser ?

HIDDEN MARSEILLE

A GHOST WITH SOAP PRESENTS THE HIDDEN MUSIC OF MARSEILLE sources repérables et à présent musicales il a fallu construire des instruments digitaux et mélodiques, transformant les sons de Marseille en un orchestre vivant de Marseille. Avec cet orchestre on a créé une petite musique symphonique pour accompagner l’histoire de la découverte de cette musique cachée de Marseille. Ce qui est toujours, par elle, chanté et dansé en secret. Durant le travail, nous sommes devenus des fantômes circulant dans

différentes

versions

de

la

ville.

Est-ce

que c’est le travail qui nous a transformés en fantômes ou n’a-t-il fait que révéler que nous

étions

déjà

des

fantômes

? Gisle Martens Meyer (Allemagne) designeur sonore, compositeur, performeur / Montaine Chevalier (France) chorégraphe, danseuse Coproduction Théâtre des Bernardines, O Espaço do Tempo, Tanzhaus nrw. Durée : 20 min

© G. Martens & M. Chevalier

Marseille est enthousiasmante par bien des côtés. C’est une ville forte. Une ville bruyante. Chaque chose est PLUS. Le

mistral

ne

souffle

pas

dans

les

rues.

Il explose joyeusement à travers tout ce qu’il

rencontre.

C’est

un

endroit

difficile

pour que la musique invisible puisse se trouver. Il a fallu se lever à trois heures du matin pour partir à la recherche des petits bruits de la ville endormie. Il a fallu escalader des montagnes pour l’enregistrer du plus loin. Il a fallu plonger pour faire des investigations par en dessous. Il a fallu être attentif aux partitions secrètes des murs. Il a fallu chercher dans des endroits étranges. Il a fallu explorer les égouts. Il a fallu prendre le fameux savon, frotter, tenter de nettoyer le bruit de la cité pour trouver en elle les sons du cristal pur. Comme des experts ninjas du son, il a fallu observer la ville, enregistrer les sons normaux et les sons bizarres. Il a fallu repérer, graver les tonalités, les mélodies, les partitions cachées à l’intérieur de ce que nous avons trouvé. A partir de ces


A KLAP / MAISON POUR LA DANSE JEU. 21 à 20h / SAM. 23 à 17h

Tout est bon pour l’équipe de chercheurs de Bull’s Eye. Tout

est

bon

pour

mener

leur

projet

à

leurs

fins

:

cinéma,

chorégraphie, théâtre, peinture, musique, écriture et autre medium qu’ils seraient capables de débusquer en route.

BULL’S EYE

© Maud Dréano

Il faut dire que l’enjeu est de taille : créer de toutes pièces un triptyque mouvant, sorte de machine à investigation dont les protagonistes de Bull’s eye seraient à la fois les acteurs et les sujets de l’interrogatoire. Deux enquêteurs à la recherche d’un cadavre, un corps sans vie, évaporé dans le labyrinthe de l’Histoire. L’histoire à écrire d’une Europe en devenir. La vision grossie mille fois du pénis de Zeus pénétrant le sexe d’Europa, une main dans les cheveux, un regard dirigé sur le grain de beauté d’un joli derrière. C’est à travers l’œil du taureau que nous voyons ; tantôt le plan d’ensemble, tantôt le détail. Le détail se logeant dans l’interstice des choses et/ou l’interstice du temps. Bull’s Eye s’intéresse aux mouvements des choses, c’est une écriture plus chorégraphique que théâtrale. Même le cinéma, élément essentiel du spectacle, est perçu à travers le mouvement de l’opérateur caméra, plus que par l’image en direct que celui-ci produit. La pièce est divisée en douze tableaux. Dans plusieurs d’entre eux, la danseuse et chorégraphe,

Emmi

Venna

travaille

pour

la

figure

d’Europa, autour de l’imagerie sportive et

les

mouvements

inspirés

par

le

film

Olympia (Les dieux du stade), réalisé en1936 par la cinéaste allemande Leni Riefenstahl. Miguel Borges (Portugal) comédien / Jacinto Lucas Pires (Portugal) auteur / Alwynne Pritchard (Norvège, Ecosse) performeuse / Jörg

Ritzenhoff (Allemagne) compositeur, musicien / Emmi Venna (Finlande) chorégraphe / Philippe Vincent (France) metteur en scène / Anne Ferret (France) comédienne / Bertrand Saugier (France) vidéaste / Hubert Arnaud, Yan Arnaud (France) créateurs lumière / Pierre Grange (France) cinématographie Production Cie Scènes Théâtre-Cinéma. Coproduction Théâtre des Bernardines, O Espaço do Tempo, Tanzhaus nrw. Durée : 1h20


A KLAP / MAISON POUR LA DANSE

AUX BERNARDINES

JEU. 21 à 19 h / SAM. 23 à 16h

JEU. 21 à 20h / VEN. 22 à 19h

Profitant

des

quinze

jours

de

résidence

proposés

pendant le Laboratoire de Düsseldorf, Paula Diogo et Claudia Gaiolas ont mis en route, un processus de recherche qui a servi de matrice au projet développé jusqu’au Final Showing.

TRY

ROMANCE © Emmi Venna

UNTITLED ROOMS

Try Romance brouille les frontières entre

réalité

et

fiction,

mêle

vie

quotidienne et théâtralité. Arpenter les rues des villes en demandant à des passants anonymes de lire à voix haute un extrait des grandes œuvres littéraires du patrimoine des pays concernés à savoir l’Allemagne, le Portugal et la France, a représenté

le

coeur

de

l’expérience.

Le

fil

tiré à travers ces oeuvres étant l’échange amoureux, “la romance”. A Düsseldorf, dans les jardins publics, dans les rues, sur les places, les passants ont lu de courts dialogues de l’opéra Tristan et Isolde. La confrontation de ces “acteurs

INSTALLATION VIDÉO

Se munir d’une caméra. Plonger son œil dans “des chambres” d’artistes en résidence. Examiner

et

filmer

la

dynamique

étonnante des espaces intimes et des actions subtiles qui habitent le processus d’organisation de chacun. Observer les dimensions performatives de ces processus et en révéler les répétitions spatiales et corporelles qui peuvent être perçues comme de mini-chorégraphies. Tel fut le geste de la chorégraphe et vidéaste Emmi Venna, pendant le Laboratoire de Montemor au Portugal. Un geste rendu visible pendant TRY ANGLE Final Showing, à travers l’installation Untitled rooms.

Production Théâtre des Bernardines, O Espaço do Tempo, Tanzhaus nrw.

Paula Diogo (Portugal) metteur en scène, comédienne / Claudia Gaiolas (Portugal) comédienne / Gui Garrido (Portugal) performeur Jan Machacek (Autriche) performeur / Isotta Trastevere (France, Italie) vidéaste

© Andrea Macchia

Une installation vidéo proposée par Emmi Venna (Finlande) chorégraphe

inattendus” avec le texte de Richard Wagner,

figure

iconique

de

la

culture

germanique, a donné lieu à des scènes denses et drôles à la fois. A Marseille et

plus

spécifiquement

dans

le

quartier

Noailles, ce sont des dialogues tirés d’un film

de

Jacques

Demy,

Les parapluies de Cherbourg, qui ont servi de matériaux de travail. A Montemor et Lisbonne, la pièce d’Antonio Patricio Pedro O cru inspirée de la légende des amours mythiques du prince Dom Pedro et d’Inès de Castro sert de canevas aux partitions des deux performeuses portugaises, rejointes dans leur parcours par une vidéaste et des performers. Ces mises en lecture diverses constituent

le

scénario

d’un

film,

pièce

centrale de la présentation publique de Try Romance : une performance live.

Production teatro meia volta. Coproduction Théâtre des Bernardines, O Espaço do Tempo, Tanzhaus nrw. Teatro

meia

volta

est

financé

par

le

Gouvernement

portugais, secrétariat d’état à la Culture, direction générale des arts. Durée : 1h


A KLAP / MAISON POUR LA DANSE JEU. 21 à 20h / SAM. 23 à 17h

Voices for the crisis s’annonce comme une installation sonore et performative, composée de

trois

parties

:

fadodade,

speeches

in

crisis

et n-monologue.

VOICES FOR THE

CRISIS

Fadodade se joue des clichés sur le Portugal et la tradition du Fado. Jörg Ritzenhoff

a

réuni

deux

magnifiques

fados et des chants d’autres pays (Suède, France, Écosse, Pologne, etc…) car chaque culture a sa propre tradition de chansons mélancoliques. Se sont ainsi formés des duos de hasard parmi les artistes qui ont participé à ce travail. Leur tâche était de chanter dans une langue qu’ils ne parlaient pas, avec une mélodie inconnue.

Speeches in crisis prend pour point de départ les discours politiques européens concernant la crise actuelle au Portugal, en Grèce, en Espagne, en Allemagne, en France pour en tirer un livret chanté. Jouer à transmettre un discours à une autre personne, qui copie le discours d’origine même s’il ne comprend pas la langue et l’amener à le dire de façon plus musicale, plus libre, avec plus de distance… N-monologue se compose à partir d’un texte de Friedrich Nietzsche évoquant un Européen qui se lamente sur l’Europe énonçant ses doutes à voix haute. C’est à partir d’un enregistrement de son père lisant

ce

texte

que

Jörg

Ritzenhoff

a

eu

envie de continuer à enregistrer des “vieilles

voix”

dans

différentes

langues. Jörg

Ritzenhoff (Allemagne) compositeur / Alwynne Pritchard (Norvège, Ecosse) performeuse Coproduction Théâtre des Bernardines, O Espaço do Tempo, Tanzhaus nrw. Durée : 50 min © Alex Healey

Le public placé au centre de l’espace est immergé dans les sons. Le climat général est soft, teinté d’une touche “lounge” avec lumières et boissons douces. Le sujet traité n’en est pas moins critique : la question de la crise et de la tristesse qu’elle

induit,

prise

sous

ses

différents

aspects

:

mélancolie,

flegme

ou

dépression. Des voix comme métaphores de crises personnelles, dessinent une forme de portrait en trois volets : voix des artistes qui ont participé au Laboratoire de Montemor au Portugal pour la première partie, voix d’un peu tout le monde dans la deuxième, vieilles voix usées pour la troisième partie.


A LA GARE FRANCHE VEN. 22 à 20h / SAM. 23 à 21h

L’esprit de l’époque n’est pas à l’optimisme. Encore une fois - et ce n’est sûrement pas la dernière tout va mal dans le meilleur des mondes. Alors pour échapper à cette réalité, aujourd’hui comme depuis toujours, l’humain s’invente des “paradis”.

PARADISE

D’après John Stezaker © Michel Jacquelin

Des territoires de rêve trop beaux, trop paisibles, trop loin de la nature humaine, pour être vrais. C’est vers la dimension “exotique” du paradis que Jorge Andrade, Odile Darbelley et Simon Rummel ont orienté leurs trois têtes chercheuses. Et plus particulièrement en direction de récits écrits par de grands explorateurs, aventuriers du nouveau monde, au moment

l’Europe

commence

à

peine

à prendre conscience de la géographie terrestre. Entre ce qu’elle était en train de découvrir et la construction d’une image de ce qu’il restait à découvrir, les auteurs et les peintres inventaient alors des territoires, des plantes, des animaux, des créatures sauvages : un inconnu imaginé barbare ou paradisiaque, c’est selon… Jorge Andrade (Portugal) metteur en scène, comédien / Odile Darbelley (France) comédienne / Simon Rummel (Allemagne) compositeur, musicien / José Capela (Portugal), Michel Jacquelin (France) scénographes / Fernando Santos (Portugal) assistant chorégraphe / Rui Lima, Sérgio Martins (Portugal) créateurs son / Carlos António, David Cabecinha (Portugal) collaborateurs artistiques Production mala voadora. Coproduction Association Arsène, Maria Matos Teatro Municipal, Théâtre des Bernardines, O Espaço do Tempo, Tanzhaus nrw. Durée : 1h20


A LA GARE FRANCHE VEN. 22 à 20h / SAM. 23 à 21h

Créer un “mécanisme de rappel” artistique de tous ceux qui ne doivent pas être oubliés.

MEMORANDUM en projet défendu à plusieurs : acteurs, vidéastes, danseurs, acteurs amateurs, metteur en scène, monteurs d’images, musiciens, créateurs de lumières. Sachant qu’au bout du compte il y aura toujours dans cette écriture de plateau des pièces manquantes et des vides impossibles à combler, la présentation de Memorandum pendant Final Showing semble loin d’être l’ultime étape du projet. Un retour en arrière dans l’histoire et ses ombres est comme un puzzle voué à n’être jamais terminé... Tzeni Argyriou (Grèce) metteur en scène, chorégraphe / Sotirios Bahtsetzis (Grèce) dramaturge / Vassilsi Gerodimou (Grèce) / scénographe / Coti k, Nikos Veliotis (Grèce) musiciens / Thomas Fourneau (France) vidéaste / Soledad Zarka (France) danseuse performeuse / Miguel Pereira (Portugal) danseur / Simon Rummel (Allemagne) musicien sur scène, performeur / Eugenios Tzavestats (Grèce) créateur lumière Production Amorphy.org. Coproduction Théâtre des Bernardines, O Espaço do Tempo, Tanzhaus nrw. Avec le soutien du Benaki Museum, Athens Festival, Festival Filippon & Thasou et l’Institut Francais de Grèce. Archive photographique : Benaki Museum, Vaggelis Nikopoulos, Nikos Politis, Miltos Athansiou, Alexis Chatzialexiou Durée : 1h15

© Giorgos Mastorakis

Memorandum commence quand une importante collection authentique issue d’archives de photographies historiques sur la guerre civile qui a meurtri la Grèce de 1946 à 1949, attire l’attention de la chorégraphe grecque Tzeni Argyriou. On est en 2012, en plein cœur de la crise. Face à la force du matériau, Tzeni Argyriou décide d’engager un processus de recherche, fait de performances, d’installations,

d’ateliers,

le

spectacle

vivant et le multimedia avancent côte à côte au service d’un même objectif : créer un “mécanisme de rappel” artistique de tous ceux qui ne doivent pas être oubliés. Mais explorer les archives et les traces du passé c’est se confronter à la confusion entre le passé et le présent, le collectif et l’individuel, les souvenirs réels et ceux imaginés. La complexité et l’ampleur du travail nécessitent du temps et des espaces propices à une recherche libérée

de

tout

enjeu

de

finalisation

immédiate. Le Laboratoire TRY ANGLE en juin 2012 vient répondre à ce besoin, marquant une borne importante sur le parcours. La rencontre avec des artistes d’autres pays et d’autres pratiques, vient provoquer le déclic fondateur qui va transformer un parcours d’investigation


A LA GARE FRANCHE

AUX BERNARDINES

VEN. 22 à 20h / SAM. 23 à 21h

DIM. 24 à 11h

Compost cherche à créer “un espace de l’autre” en perturbant les habitudes de chacun. Il y a un an, ils ne se connaissaient pas. Ils

sont

trois,

trois

artistes

très

différents.

COMPOST FILM ET PERFORMANCE

Ils aiment discuter de ce qu’ils font et faire ce dont ils parlent. Ils ont envie de partager ce penchant très largement. Lors du Laboratoire de Marseille en juin 2012, ils ont mené une première expérience, une sorte de conversation de plein air, dans les jardins de la Gare Franche, autour d’une table sonorisée à cet

effet.

Forts

de

cette

première

étape,

ils investissent, en septembre 2013, la terrasse d’une brasserie de Marseille : Les Danaïdes. Là, avec leur table sonorisée, en compagnie de quelques invités et en présence des consommateurs, ils tiennent un vrai débat de fond autour de questions comme : la décroissance, le recyclage, la crise et son bon usage, la société du spectacle, les réseaux, le mode de production de la société de consommation, nos perceptions du monde…

réalité, le hasard de la rue vient perturber et compléter le scénario. L’inattendu interrompt la conversation prévue, l’aléatoire surgit, une autre réalité s’écrit.

Cela

finit

par

créer

des

rencontres.

Cela

finit

par

créer

une

polyphonie.

Cela

finit

par

laisser

des

traces

de

réel.

Un

film

de

ces

cinq

journées

est

réalisé.

Et

c’est

à

partir

de

ce

film

qu’ils

engagent

à l’occasion de TRY ANGLE Final Showing la suite du feuilleton... Miguel Pereira (Portugal) chorégraphe / Odile Darbelley (France) comédienne / Michel Cerda (France) comédien, metteur en scène / Thomas Fourneau (France) vidéaste / avec la participation de Maryse Robion Lamotte, Monique Moulet, Louis Moulet, Claude Veysset, Julie Villeneuve, Sandra Zappulla et de l’association Motissage Production O Rumo do Fumo. Coproduction Théâtre des Bernardines, O Espaço do Tempo, Tanzhaus nrw. Remerciements à la brasserie les Danaïdes.

© Thomas Fourneau

Durée : 30 min

Un espace “spectaculaire” se construit au fur et à mesure, les climats changent, les sons d’une église ou d’une gare se superposent à ceux de la terrasse du café,

ces

lieux

étrangers

finissent

par

se

côtoyer. Parfois des images surprenantes émergent, l’incongru vient se frotter à la


A KLAP / MAISON POUR LA DANSE

AUX BERNARDINES

DU 21 AU 23 NOV.

DIM. 24 NOV.

MAKING OF

LE THÉÂTRE N’A

PAS

LE

TEMPS

UNE EXPO

Pour rendre perceptible ce que TRY ANGLE a représenté dans son plein déploiement de résidences et de travail, une exposition photo et video réalisée “au petit bonheur” par les participants des trois Laboratoires, accompagne ce temps.

RENCONTRE

Avec obstination, face à toutes les grandes prises de positions sur le Théâtre et ses dérives, on en revient toujours à interroger un noyau central : le temps. Comment

se

construit

la

temporalité

?

Comment créer les conditions d’attente de

l’inattendu

?

Comment créer un temps dans lequel le passé

et

le

futur

enrichissent

le

présent

?

Quel rapport entretiennent le temps d’une œuvre et le temps de fabriquer cette

œuvre

?

Mais aussi : En quoi les questions sur le temps posées au Théâtre résonnent-elles dans d’autres domaines

d’expérience

? Dans quels liens complexes et fatals le consumérisme

ligote-t-il

le

temps

?

Quel rôle peut jouer l’art pour faire face à l’épuisement

des

désirs

?

Pourquoi sommes-nous devenus des “impatients”

?

Quelles réponses apporter à notre conscience

inquiète

?

Ces discussions prendront appui sur cet étonnant chantier d’expériences qu’a

représenté le projet TRY ANGLE, creuset idéal pour comparer nos manières d’appréhender le temps. Avec les philosophes Heinz Wismann, Pierre Judet de La Combe Avec les metteurs en scène Marie-José Malis, François-Michel Pesenti, Michel Cerda, auxquels se joindront des invités... En coréalisation avec le LABEX CAP (Création, Arts, Patrimoines) du PRES héSAM (Hautes Etudes, Sorbonne, Arts et Métiers).

LA RENCONTRE 11h :

Ouverture

avec

une

proposition

filmique

du projet COMPOST 12h30 : Zawadi vous propose sous le chapiteau du théâtre un menu de choix (réservation vivement conseillée)

14h30 : Début de la Rencontre avec en ouverture la performance COMPOST 19h : Fin de la Rencontre


CALENDRIER TRY ANGLE FINAL SHOWING DU 21 AU 24 NOV.

JEU. 21 NOV.

à Klap / Maison pour la danse 19h MAKING OF (Une expo) UNTITLED ROOMS (Installation vidéo)

20h

SAM. 23 NOV.

à Klap / Maison pour la danse 16h MAKING OF (Une expo) UNTITLED ROOMS (Installation vidéo)

17h

VOICES FOR THE CRISIS BULL’S EYE

VOICES FOR THE CRISIS BULL’S EYE

aux Bernardines

à la Gare Franche

20h

21h

TRY ROMANCE HIDDEN MARSEILLE FOR PLEASURE

MEMORANDUM PARADISE COMPOST (Film)

VEN. 22 NOV.

DIM.24 NOV.

aux Bernardines 19h TRY ROMANCE HIDDEN MARSEILLE FOR PLEASURE

à la Gare Franche 20h MEMORANDUM PARADISE COMPOST (Film)

aux Bernardines 11h PROSPOSITION FILMIQUE 12h30 DEJEUNER 14h30 RENCONTRE "LE THEATRE N’A PAS LE TEMPS"

DÉC EM BRE


© Alex

Erik

Pfingsttag

© Jordi Bover

Maria

Muňoz Raffaella

Giordano


C’est

dans

le

hall

des

Bernardines

que

j’ai

rencontré

Maria

Muňoz pour la première fois. Elle parlait avec Alain Fourneau qui aime comme ça échanger avec les artistes pour savoir un peu plus d’eux que ce qu’ils proposent au plateau. Même si l’essentiel est là, la vie compte. Surtout quand comme Maria et son compagnon Pep Ramis, la vie justement est ailleurs, en Espagne à proprement parler. C’était en 2003, les réalités là-bas, sans être optimales n’étaient pas encore aussi dures qu’aujourd’hui. Ils avaient ouvert l’Animal a esquena, une maison-espace de travail, un centre de recherche pluridisciplinaire, une bâtisse implantée sur dix-neuf hectares à Celra (Gérone)… Elle nous racontait leur expérience de femme et d’homme, artistes de leur métier. A l’époque, leur temps se partageait entre les créations multiples, deux enfants à élever et les olives à ramasser. Je n’imaginais pas une seconde ce qui allait se déployer le soir même sous mes yeux et

sous

ceux

d’un

public

bouleversé.

Le

corps

dansant

de

Maria

Muňoz

prenait

l’espace

comme on prend une place forte. Une énergie folle se dégage d’elle et ce dans la plus

grande

retenue,

dans

la

plus

fine

délicatesse.

Le

port

de

tête

altier

et

les

pieds

talonnant

la

terre.

Réflexion

faite,

quelque

chose

chez

elle,

fait

très

fort

penser

à

la

puissance et à la concentration de certaines danses traditionnelles espagnoles mais projetées dans un dessin chorégraphique résolument moderne. Le spectacle s’appelait Atras los ojos, à travers les yeux. Dix ans plus tard, un troisième enfant et quelques spectacles ont vu le jour (certains accueillis au Théâtre). En Espagne, comme ailleurs, le contexte s’est durci. Le paysage de la danse contemporaine subit le contrecoup. L’Animal a esquena, la ferme-fabrique ne peut plus recevoir autant d’artistes. A travers la création de l’Incontro, une nouvelle aventure s’écrit avec nous. Une

manière

d’apporter

de

l’air

le

bât

blesse.

Je

ne

sais

plus

très

bien

comment

j’ai

rencontré

Raffaella

Giordano, ici à Marseille ou en

Italie,

nous

étions

allés

voir

l’avant-première

de

Senza Titolo, que nous devions recevoir chez nous. Je me souviens de Cristiano Carpanini qui nous faisait visiter Parme sa ville natale en attendant le soir. C’est là en Emilie-Romagne que devait se créer le spectacle. L’avais-je déjà vue avant ce jour-là, non je ne me souviens pas. Je me souviens des discussions avec Cristiano, assis à une table devant le Théâtre à la tombée du

jour.

C’était

l’automne,

il

me

semble.

Il

nous

disait

les

difficiles

conditions

de

travail

en

Italie,

l’obstination

de

quelques

artistes

à

tenir

malgré

tout.

Raffaella

était

de

ceuxlà. Forte personnalité de la danse italienne, elle tenait le cap, épaulée par une équipe de danseurs singuliers. Et puis le spectacle étonnant et mal fagoté à la fois eut lieu. Les lumières surtout restaient défaillantes, inadaptées. L’argent c’est-à-dire du temps avait manqué pour aller au bout. Je me souviens d’Alain Fourneau pestant et imaginant tout haut un dispositif qui pourrait permettre à la troupe de venir en résidence à Marseille recréer

le

spectacle.

Je

me

souviens

de

Raffaella

sur

le

plateau

balayant

l’air

de

ses

bras et de ses jambes immenses, l’irradiant. Dégingandée et centrée, belle et ingrate, élégante sauterelle tombée par miracle du ciel. Pareille en tout point à une photo d’elle vue dans un livre sur Pina Bausch, dont elle avait croisé le travail, et qui m’avait scotchée. Je me souviens de l’intensité de sa présence et puis des corps des danseurs grotesques et pleins de grâce. A moins que ce ne soit dans Quore, un autre spectacle, reçu celui-là aux Bernardines un peu plus tard. Des histoires de gens à vif, drôles et si cruelles à la fois, comme elle sait si bien les traiter. Des histoires de portraits d’humains comme nous, comme elle.

A

peine

a-t-on

jeté

les

premiers

mots

que

déjà

on

est

tenté

de

rectifier

ce

que

l’on

vient

d’écrire.

Sur

certaines

toiles,

on

voit

comme

cela

apparaître

sous

le

glacis

définitif

des

traits, les traces des repentis du peintre insatisfait. Faire

le

portrait

de

Raffaella

Giordano

et

Maria

Muňoz

c’est

passer

par

ces

chemins

faits d’allers et de retours entre ce que l’on croit saisir d’elles et ce qui échappe dans l’instant

même

l’on

croit

l’avoir

saisi. Suzanne Joubert


DU 4 AU 7 DÉC. MER. JEU. & SAM. 19h30 VEN. 20h30

L’INCONTRO UN DUO

Une démarche d’approche s’est ainsi mise en route, sans rien brusquer, respectueuse des “vitesses” de chacune, laissant la latitude à leurs questionnements, voir même à leurs fructueuses appréhensions, de prendre toutes leurs places. Depuis, à chaque fois, qu’elles se sont retrouvées au plateau ensemble, pour un temps de travail, il y a eu comme une bouleversante évidence de leurs présences réunies. Elles auraient quasiment pu… ne rien faire ! Pour aider à ce que cette “habitation” commune soit d’autant une des matières essentielles, fondatrices de ce qui nous sera donné à voir, Pep Ramis le co-équipier et compagnon de vie de Maria leur

a

édifié

un

espace

sonore

de

voix,

leurs

voix... Le reste est encore à venir. Nous les attendons avec impatience ! Chorégraphie & interprétation Maria

Muňoz,

Raffaella

Giordano / Collaboration artistique Pep Ramis / Assistant Leo Castro / Textes Maria

Muňoz,

Raffaella

Giordano / Univers sonore Pep Ramis / Collaboration micropartition musicale Matteo Milani / Lumières Luigi Biondi, August Viladomat / Costumes CarmepuigdevalliplantéS Production Mal Pelo (Gérone, Espagne), Sosta Palmizi (Cortona, Italie). Coproduction Theatre des Bernardines, Festival Dansem. Avec le soutien de l’Arboreto Teatro Dimora di Mondaino et de l’animal a l’esquena di Celrà.

© Andrea Macchia

On ne sait plus laquelle est venue d’abord, au début des années 2000, Maria ou Raffaella

?

Toutes

les

deux

amenées

dans

nos murs par cet accompagnateur d’artistes qu’est Cristiano Carpanini avec le Festival Dansem. Beaucoup d’entre vous, d’entre nous, portent en eux des images fortes de

ces

deux

figures

"particulières"

de

la

danse contemporaine… Particulières, elles le sont par leur volonté farouche, à chacune, de mener des parcours qui soient ajustés à elles, sans se préoccuper trop des trompettes de la renommée. Et si beaucoup les connaissent, on n’en échange pas moins les souvenirs qu’on a de leurs prestations, comme

on

parle

d’un

endroit

magnifique

et bouleversant, dont on n’aimerait pas que la beauté soit trop galvaudée. C’est cette façon d’être "ajustées", cette profonde vérité de chacune, qui les relient. Au-delà

des

différences

de

leurs

danses,

on perçoit chez l’une comme chez l’autre, cette

qualité

de

silence

"l’âme"

préside,

habite le temps. C’est de cette sensation de communauté possible qu’est venu pour nous le désir de les faire se rencontrer, en deçà de tout projet. Leur rencontre à l’Arboreto à Mondaïno, en pleine campagne romagnole, a permis d’entrevoir la possibilité d’une aventure commune… un Duo.


2014

À SUIVRE

MARS

JAN.

A SUIVRE DU 14 AU 25 JANVIER 2014 PURGE, une création de François-Michel Pesenti. “Pour

dire

un

peu

en

sont

les

choses,

l’objet de ce spectacle est, tout au long de sa durée, une scène vide. Un personnage invisible y règne : une pièce pour piano et quatuor à cordes… Plusieurs fois la chute brutale de la lumière en interrompra l’exécution. Pour l’instant pas d’autres évènements à rapporter. Pourtant je dois dire ici que sur cette scène blême et légèrement poudreuse, qui voudrait avoir force d’exigence à s’exempter de toute présence humaine, des personnages paraissent, interdits de la nécessité d’être là et ne sachant comment y renoncer…” F.M. P - Juillet 2013 Les Bernardines prêtent depuis leurs débuts une attention soutenue à l’œuvre “inqualifiable”

et

puissante

de

cet

écrivain de plateau. Après A sec, spectacle accueilli en avril de l’année dernière, François-Michel Pesenti vient façonner à nouveau dans nos murs son dernier opus.

DU 14 AU 25 PURGE Mise en scène François-Michel Pesenti

DU 11 AU 15 LES ECORCHÉS Mise en scène Franck Dimech LES 26, 28 & 29 LE

PIC

SAINT LOUP Concert de Jacques Diennet

LE 30 DOMINO Mise en scène Argyro Chioti Au Théâtre Joliette Minoterie

AVR.

FÉV.

DU 3 AU 7 AFROPÉENNES Mise en scène Eva Doumbia

DU 11 AU 22 LA RECITATION DU CHANT I DE L’ENEIDE Un projet de Miloud Khétib Mise en scène Marie Vayssière

?

FINAL

MAI JUIN


INFOS PRATIQUES

TARIFS TRY ANGLE FINAL SHOWING

L’INCONTRO

Tarif unique par lieu : 12€ Tarif

réduit

avec

le

carnet

d’infidélité

:

6€

Tarif plein : 12€ Tarifs réduits* : 8€ (étudiants,

(Carnet 30€, 5 places non nominatives, valables sur toute la saison)

demandeurs d’emploi, intermittents, détenteurs du PASS Actoral) 3€ (allocataires du RSA, ...)

THÉÂTRE DES BERNARDINES 17 bd Garibaldi 13001 Marseille ACCES Tram ligne 2 arrêt Garibaldi Métro ligne 2 arrêt Noailles

GARE FRANCHE 7 chemin des tuileries 13015 Marseille

AVEC LA COLLABORATION DE

*

sur

présentation

d’un

justificatif

Tarif

avec

le

carnet

d’infidélité

:

6€ Les Bernardines sont partenaires de L’attitude 13, du Pass’Arts, des chèques culture, du PASS Culture + et de la Carte culture AMU.

RENSEIGNEMENTS

RÉSERVATIONS

CE PROJET A ÉTÉ FINANCÉ AVEC LE SOUTIEN DE LA COMMISSION EUROPÉENNE Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.

TRY ANGLE REÇOIT LE SOUTIEN DE

ACCES TER ligne St-Charles - Pertuis-Aix-en-Provence, arrêt Saint-Antoine / Voiture : Autoroute Nord A7 ou Autoroute Littoral A55, sortie St-Antoine / Navette TRY ANGLE le samedi

THÉÂTRE DES BERNARDINES

KLAP / MAISON POUR LA DANSE

Le théâtre vous accueille une heure avant

5 avenue Rostand 13003 Marseille

chaque représentation.

ACCES Métro ligne 2 arrêt National

Restauration sur place tous les soirs de spectacles.

reservation@theatre-bernardines.org tel : +33 (0)4 91 24 30 40 www.theatre-bernardines.org contact@theatre-bernardines.org LES BERNARDINES SONT SUBVENTIONNÉES PAR

TRY ANGLE FINAL SHOWING Restauration en toute convivialité sur place avant et après les spectacles.

Les places réservées non retirées 10mn avant le début du spectacle sont libérées. Bernardines Licences : 1-1042265. 2-137306. 3-137307

Le Théâtre des Bernardines est subventionné par la Ville de Marseille, le Ministère de la Culture et de la Communication-Direction Régionale des Affaires Culturelles de la Région PACA, le Conseil Régional PACA et le Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Il reçoit le soutien de l’ONDA sur des projets spécifiques.

Conception graphique : Clorinde D. / Impression : imprimerie CCI

LES

LIEUX

TRY ANGLE


THÉÂTRE DES BERNARDINES 17 bd Garibaldi 13001 Marseille www.theatre-bernardines.org / contact@theatre-bernardines.org / +33 (0)4 91 24 30 40


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