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PASS light ou gourmand pour mieux savourer Paris

Arts contemporains : une nouvelle destination PULSART

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PASS light ou gourmand pour mieux savourer Paris

Le 25 novembre et le 2 décembre, Pulsart s’évade à Paris pour découvrir deux, voire trois expos, selon les appétits et les envies. Au programme : la Fondation Louis Vuitton, le Palais de Tokyo pour tous et, pour les insatiables, la Cité de l’architecture.

Les visites guidées organisées par la plateforme brabançonne de sensibilisation à l’art contemporain sont des occasions uniques de vivre une journée sous le signe de l’art, de la convivialité et de la découverte de lieux d’exception.

sion des disciplines et des idées les plus diverses. Constatant l’absence des artistes noirs, Basquiat s’impose de faire exister dans son œuvre les cultures et les révoltes africaines et afro-américaines.

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Destination Paris !

Les visites guidées de PULSART s’adressent à un public varié, curieux d’art contemporain, qui se déplace seul, en famille ou entre amis. Pour l’accompagner, l’équipe conçoit un carnet du visiteur qui lui fournit quelques clés essentielles pour comprendre et appréhender simplement l’artiste, l’œuvre et le lieu qui l’expose.

> Le 25/11, départ à 7h de Court-Saint-Étienne (parking de l’Intermarché) et à 7h25 de Haut-Ittre Ring

(parking de délestage)

> Le 2/12 départ à 7h de Jodoigne (Grand’Place)

RDV 15 min avant le départ Retour prévu entre 22h et 22h30

Infos : 010 62 10 35 - info@pulsart. be - www.pulsart.be

À la Fondation Louis Vuitton, ouverte au public dans le Bois de Boulogne depuis octobre 2017, les visiteurs découvriront la première monographie d’Egon Schiele organisée à Paris depuis vingt-cinq ans et le néo-expressionnisme new-yorkais de Jean-Michel Basquiat.

Indissociable de l’esprit viennois du début du 20e siècle, l’œuvre expressionniste d’Egon Schiele est en rupture avec l’Académie où il entre précocement. Grâce à la Sécession viennoise et Gustav Klimt, il découvre les travaux de Van Gogh, Munch ou Toorop. À partir de 1911, c’est dans un certain isolement qu’il se concentre sur sa production propre. Ses corps distordus émanant de cette introspection, expriment un désir frontal. Fauché par la grippe espagnole en 1918, l’artiste aura réalisé en une dizaine d’années quelque trois cents toiles et plusieurs milliers de dessins. L’exposition consacrée à Jean-Michel Basquiat parcourt, elle, l’ensemble de la carrière du peintre, se concentrant sur plus de 120 œuvres décisives. Elle affirme sa dimension d’artiste majeur ayant radicalement renouvelé la pratique du dessin et le concept d’art. En faisant de la rue son premier atelier, l’artiste développe une approche graphique libérée et inclusive. Sa pratique du copier-coller a ouvert la voie à la fu-

Des visiteurs engagés De son côté, le Palais de Tokyo donne carte blanche à Tomás Saraceno. Architecte de formation, avec ses spectaculaires installations, ce représentant majeur de l’art environnemental contemporain propose l’exposition « On Air, un écosystème en mouvement ». À l’ère de l’Anthropocène, cette installation monumentale accueille une chorégraphie polyphonique d’êtres humains et non humains pour célébrer de nouvelles manières de penser notre relation avec la planète. L’Anthropocène décrit aujourd’hui cette période « géologique » marquée par l’activité humaine et son impact global sur l’écosystème terrestre. L’Aérocene, projet artistique interdisciplinaire, invite les visiteurs à s’engager collectivement dans un exercice d’harmonisation planétaire.

Aux plus friands d’art, le pass « gourmand » permettra de découvrir en visite libre la Cité de l’architecture. Quant au pass light, il permet de profiter des rues et des cafés parisiens entre deux expositions.

> Caroline Dunski

espace-vie l octobre 2018 l n° 285

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