Journal de bord (Autoformation Français langue étrangère/FLE)
Nadia RAHMANIA
Journal de bord (Autoformation Français langue étrangère/FLE)
Nadia RAHMANIA
© 2019, Nadia RAHMANIA (l’image de couverture tirée de l’Instagram @obviousstate & @sezane) Ce journal est fait pour les tâches de l’Autoformation FLE de M1 (premier semestre). Vous trouverez également en ligne sur la plateforme Issuu. Nadia RAHMANIA 25 Rue de Fives, 59650 Villeneuve-d’Ascq, FRANCE Instagram : @naragrandis Blog: naragrandis.wordpress.com
“À côté de la difficulté est, certes, une facilité !” (Le Saint Coran, chapitre 94, verset 6)
“Un bon discours doit être écrit, et non appris.” (Proverbe latin, 1757)
Table de matières Première partie : PROGRÈS SUR MON APPRENTISSAGE ❖ Ma biographie langagière ❖ Ma feuille de route ❖ Mon journal de processus de l’autoformation Deuxième partie : MES TÂCHES ❖ Tâche no. 1 : Synthèse des articles d’actualité (Le racisme auprès des étudiants papous) ❖ Tâche no. 2 : Synthèse des articles d’actualité (Les étudiants manifestent contre la réforme du code pénal) ❖ Tâche no. 3 : Atelier de la Production Orale (le choc culturel) ❖ Tâche no. 4 : Argumentation (La réforme du code pénal) ❖ Tâche no. 5 : Argumentation (Le changement de la ville capitale en Indonésie) ❖ Tâche no. 6 : Revue d’un livre (Zéro déchet de Béa Johnson) ❖ Tâche no. 7 : Atelier de la Production Orale (présentation sur la danse baroque par Hikari et entraînement du bilan oral pour l’entretien final) ❖ Bilan de premier semestre
PREMIÈRE PARTIE
MA BIOGRAPHIE LANGAGIÈRE
Les langues en Indonésie
L’indonésien est la langue principale en Indonésie fréquemment parlée au quotidien, mais ce n’est pas forcément la langue maternelle de la population, car la plupart des Indonésiens considèrent que l’une des langues régionales (Indonésie en compte 668 en 2019) est leur langue maternelle. D’après les locuteurs, les langues régionales les plus parlées en Indonésie sont (source de Wikipédia à l’article s’intitule Langues en Indonésie) : Langue
Nombre de locuteurs Régions
javanais
Plus de 80 millions
Java central et oriental Sumatra du Nord Lampung
soundanais
35 millions
Java occidental
malais
18 millions
Côte est de Sumatra Les îles Riau Littoral de Kalimantan
madurais
Plus de 15 millions
Java oriental Madura Kalimantan occidental
minangkabau
8 millions
Sumatra occidental
batak
7 millions (avec 5 Sumatra du Nord / dialectes différentes : occidental toba, karo, mandailing, dairi, simalungan)
bugis
5 millions
Sulawesi du Sud
balinais
4 millions
Bali Lombok
makassar
3 millions
Sulawesi du Sud
lampung
1,5 millions
Lampung
sasak
2,5 millions
Lombok
aceh
2 millions
Aceh
rejang
1,5 millions
Bengkulu
ngaju
850 000
Kalimantan du Sud
niha
600 000
Nias
bima
600 000
Sumbawa
manggarai
600 000
Florès
tétoum
500 000
Timor occidental
kerinci (autre forme de 400 000 malais)
Sud de Sumatra
sumbawa
Sumbawa
400 000
Les langues étrangères parlées en Indonésie sont l’anglais (en tant que langue internationale), le mandarin (pour la
communauté indochinoise) et pour quelques générations ayant vécu pendant la colonisation hollandaise (1592-1942), le hollandais. Il existe aussi des Indonésiens qui apprennent les autres langues étrangères comme l’arabe (notamment pour ceux qui étudient à l’école islamique appelée pesantren et pour les savants musulmans), le français, l’allemand, le japonais, et le coréen.
Histoire langagière de ma famille et moi Je suis née en 1995 à Bandung (Java occidental) mais je comprends très peu de soundanais du registre familier et je comprends bien le javanais du registre familier (javanais de variété ngoko) grâce à mes parents qui parlent javanais au quotidien. J’ai une petite sœur qui vient de valider sa licence en géophysique le 24 septembre 2019. Nous avons deux ans d’écart, mais nous ne sommes pas du tout proches. Ma petite sœur ne parle jamais les langues locales (ni soundanais, ni javanais, mais elle les comprend autant que moi) et elle parle très bien anglais, même mieux que moi. Elle avait appris le mandarin il y a 7 ans, pour pouvoir bien se préparer à apprendre le coréen par amour pour le pop coréen. Mes parents se parlent fréquemment en javanais, mais avec ma sœur et moi, ils nous parlent en indonésien, parfois anglais. Mon père me parle aussi en français.
L’indonésien et moi L’acquisition de ma langue maternelle s’est faite bien sûr par mes parents, par l’endroit où je vis, et aussi par le cours d’indonésien à l’école. Ce dernier n’est pas une très grande chose, mais c’est très important à apprendre. J’ai appris
l’indonésien de la lecture de syllabes (à l’école maternelle) à la littérature indonésienne et la bonne orthographe (au lycée et à l’université respectivement). Je trouve la littérature indonésienne difficile car dans quelques œuvres littéraires, il est difficile de comprendre le vieil indonésien, parce que tous les mots sont à peu près comme en malais. Ma seule façon de continuer à apprendre, c’est de revoir toute l’actualité (parfois en corrigeant les fautes grammaticales faites par les journalistes) de la presse écrite, de suivre une formation continue sur le développement de la langue indonésienne—par exemple, j’ai participé à une formation organisée par l’Association des Traducteurs Indonésiens (HPI) en mars dernier, et la première séance était les mots indonésiens selon les règles et l’orthographe appelée Ejaan Bahasa Indonesia (EBI). Ma difficulté est seulement l’aspect sémantique pour mieux choisir les mots dans la traduction français-indonésien et vice versa—, consulter les bons mots au dictionnaire unilingue (Kamus Besar Bahasa Indonesia) pour éviter le mélange avec les langues étrangères en parlant et en écrivant, et passer l’examen de certification linguistique. Mon niveau d’indonésien est testé par l’examen qu’on appelle Uji Kemahiran Berbahasa Indonesia (UKBI). En général, cet examen est pour les Indonésiens qui veulent enseigner l’indonésien dans les pays étrangers (Bahasa Indonesia bagi Penutur Asing). J’ai eu la chance de le passer gratuitement il y a deux ans, environ un mois après mon examen final de licence, et grâce à la coopération entre ma faculté et l’Agence nationale pour le développement des langues et des livres du Ministère de l'éducation et de la culture. L’examen UKBI se compose en trois parties : la compréhension orale (Menyimak), la grammaire et l’orthographe (Merespons Kaidah), et la compréhension écrite (Membaca). Le résultat d’examen UKBI est fait en sept classements (de haut en bas), à la table ci-dessous (source :
http://badanbahasa.kemdikbud.go.id/lamanbahasa/ artikel/2405/pemutakhiran-penskoran-ukbi) : Classement
Niveau de classement
Intervalle de notes
I
Istimewa (Parfait)
750—900
II
675—749
III
Sangat Unggul (Très supérieur) Unggul (Supérieur)
IV
Madya (Moyen)
375—524
V
Semenjana (BasMillieu) Marginal (Pas très bien) Terbatas (Trop limité)
225—374
VI VII
525—674
150—224 0—149
J’ai récupéré mon résultat d’examen et je me rends compte que suis au niveau IV (Madya) avec la note finale de 510, et en plus, le certificat de cet examen ne dure que deux ans. J’envisage de le reprendre dans les années qui viennent pour perfectionner ma langue maternelle.
Mon apprentissage des langues étrangères L’ANGLAIS Ma première langue étrangère est l’anglais. Je l’ai d’abord appris avec mon père par écouter des chansons, voir des films et des séries avant l’apprentissage à l’école. Mon père m’a fait écouter les chansons de Céline Dion, Westlife, Backstreet Boys, et tous les artistes des années 1980 et 1990, et ensuite il m’a posé des questions sur les vocabulaires et ses traductions en indonésien. Ensuite, je regardais toujours les
films comme les trilogies de High School Musical, puis les sept films de Harry Potter, et les séries américains comme Les experts (CSI), Law and Order, NCIS, etc. en apprenant l’anglais. Pendant ma vie scolaire, j’ai étudié dans une école bilingue où les mathématiques, la TICE, et les sciences se font en anglais, et je pense que l’anglais n’était facile que pour la conversation quotidienne, la journée d’anglais (English day) et l’écriture de mon journal intime. Pour apprendre tous ces domaines scientifiques et mathématiques en utilisant anglais, j’ai eu plutôt la difficulté de me réadapter les mêmes domaines en indonésien, vu que chaque dernier niveau scolaire, j’ai dû valider tous les examens finaux qui sont corrigés par la Ministère de l’éducation nationale. J’ai appris l’anglais à l’école selon le curricula Cambridge, et tous les livres d’apprentissage viennent des différentes maisons d’édition de l’Angleterre. Mes professeurs d’anglais à l’école sont, soit indonésiens, soit turc (et malheureusement, ce n’est jamais les vrais locuteurs anglais). Leur façon d’enseigner l’anglais n’est pas toujours avec les livres, en utilisant l’approche grammaire-traduction mais aussi l’apprentissage à la base de projets. Nous avons aussi regardé des films américains ou anglais, et écouté des chansons en anglais en remplissant tous les mots manquants dans une parole. Mes devoirs d’anglais étaient non seulement dans le cahier, mais aussi sous forme de l’affiche selon le thème choisi, par exemple faire une biographie d’un personnage célèbre avec ses photos et de petits textes dans une planche à base de polystyrène. J’ai même participé au concours d’orthographe (Spelling Bee), mais j’ai toujours perdu, et je pense que depuis ma défaite, j’ai abandonné mais je garde l’anglais dans ma tête sans vouloir le parler tout le temps. Après quelques années, j’ai passé l’examen de TOEFL (Test of English as a Foreign Language) en 2017, et j’ai eu
527 sur 677 comme résultat. Je l’ai passé encore une fois cette année en mai, avec la note 520 sur 677, pour pouvoir m’inscrire à la bourse de la Ministère des Finances appelée Lembaga Pengelola Dana Pendidikan (LPDP). Le test TOEFL consiste en trois parties : la compréhension orale (Listening), la grammaire et l’orthographe (Structure and Written Comprehension), et la compréhension écrite (Reading). Ce type de TOEFL s’appelle Institutional Testing Program (ITP), et la certification ne dure qu’un an. Je n’ai jamais passé les autres types d’examen TOEFL (IBT, CBT et PBT) ni l’examen IELTS (International English Language Testing System). J’envisage de reprendre le TOEFL ITP dans les années qui viennent pour continuer à apprendre en me testant.
LE TURC En même temps que l’anglais à l’école, j’ai appris ma deuxième langue étrangère, le turc, parce que mon école est faite par la coopération entre l’Indonésie et la Turquie, ce qui fait qu’il y a des professeurs turcs. Cependant, mon école ne fournit pas du tout d’examen de compétence en turc (Türkçe Yeterlik Sınavı), mais pour les étudiants excellents qui feront les études (soit lycée, soit licence) en Turquie, ils auront d’abord passé un an d’apprendre la langue turque, ce qu’on appelle Tömer. Personnellement, j’ai trouvé le turc très difficile comme cette langue est agglutinante, j’ai eu du mal à maîtriser la structure à la voix passive et au niveau de la syntaxe, c’est une langue qui met l’objet en premier, ensuite le verbe et le sujet (O-V-S). Le turc utilise aussi la conjugaison comme le français sans même ajouter le sujet car chaque suffixe de conjugaison par sujet est totalement différent l’un et l’autre. Ce que j’aime du turc, c’est qu’il existe à peu près 500 mots
qui viennent de la langue française. Maintenant, j’ai oublié presque tous les aspects linguistiques de turc, sauf si je relis toutes les matières que j’ai apprises à l’école. En outre, pour mon devoir final de licence il y a 2 ans, j’ai rédigé une sorte de mémoire (pas forcément une recherche) et il s’agit de l‘analyse contrastive de la syntaxe française et turque, mais mon professeur m’a dit de limiter le niveau de langue pour ne pas beaucoup rédiger, et j’ai choisi le niveau débutant. Voici un petit exemple entre le français et le turc : FRANÇAIS (parler)
TURC (konuşmak)
Je parle français
(Ben) Fransızca konuşuyorum
Tu parles français
(Sen) Fransızca konuşuyorsun
Il/Elle parle français
(O) Fransızca konuşuyor
Nous parlons français
(Biz) Fransızca konuşuyoruz
Vous parlez français
(Siz) Fransızca konuşuyorsunuz
Ils/Elles parlent français
(Onlar) Fransızca konuşuyorlar
En turc, on a tendance à utiliser le temps şimdiki zaman (équivaut à être en train de + verbe à l’infinitif) pour parler du présent, au lieu d’utiliser geniş zaman (le présent simple, qui est utilisé pour dire des choses en général comme en anglais). Les suffixes en gras déterminent le sujet pour chaque conjugaison grâce à laquelle on n’a plus besoin de mettre les sujets du verbe, et l’affixe -uyor- équivaut au suffixe -ing en anglais. L’exemple de l’agglutination en turc, avec la traduction en français : • Ev
: maison
• Evler
: les maisons
• Evlerim
: mes maisons
• Evlerimde
: dans mes maisons
• Evlerimdekiler
: ceux qui sont dans mes maisons
Malgré le fait d’oublier la langue turque de ma tête, j’aimerais bien rapprendre le turc pour pouvoir parler aux Turcs qui habitent en Indonésie, ou encore quand je visiterai Istanbul à l’avenir.
LE FRANÇAIS Quand j’étais petite, mon père m’a appris les nombres en français. Longtemps après, quand j’étais au lycée, j’ai participé à l’activité hors scolaire où l’une des professeurs m’a appris le français. Un an après, j’ai commencé à apprendre le français, en même temps avec l’apprentissage de l’anglais et du turc à l’école. J’ai suivi le cours extensif à l’Institut Français d’Indonésie à Bandung et les six mois suivants, j’ai fait une pause pour me concentrer pour le baccalauréat de lycée (l’examen final, noté par la Ministère de l’éducation nationale) de 2013. Après avoir eu le résultat de mon bac, je me suis inscrite dans les universités ayant le français comme domaine d’études, et en 2013, j’ai été admise à l’Universitas Pendidikan Indonesia (UPI), au département de l’Enseignement de Français (FLE) à Bandung. C’est une institution publique consacrée à la formation sur l’enseignement et la pédagogie dans n’importe quelle filière. Pendant mes études de licence, j’ai passé mon temps à apprendre la langue, la civilisation française, l’histoire de France et de la littérature française. Non seulement j’ai appris les troncs communs, mais aussi les connaissances en enseignement, les cours généraux en éducation et j’ai choisi aussi un des trois sous-parcours : la linguistique, la traduction et l’interprétation, et le français sur les objectifs
spécifiques (FOS). À la fin de mes études, j’ai fait un stage d’enseignement du français pendant quatre mois, en même temps que le rapport de stage et le mini-mémoire que j’ai expliqué tout à l’heure sur l’analyse contrastive entre la syntaxe française et turque. J’ai été désignée meilleure étudiante à ma remise de diplôme en août 2017. Mon parcours d’apprentissage du français ne s’arrête pas là. J’ai continué à l’apprendre en parlant avec mon père et avec les autres interlocuteurs natifs vivant en Indonésie, en regardant TV5MONDE, en souscrivant aux chaînes YouTube contenant les documentaires, les podcasts, en lisant des articles ou des livres etc. en français. Non seulement ceci, mais aussi en voyageant en France l’année dernière pour préparer le DALF C1 à une institution privée appelée « Lyon Bleu International », étant consacrée à l’enseignement de FLE. J’ai eu cours de préparation de DALF C1 en France car j’ai échoué à mon premier essai de l’examen en novembre 2017. L’Institut Français d’Indonésie (IFI) fournit très rarement le cours de préparation pour ce niveau sauf à ceux qui ont été acceptés pour faire une formation des jeunes professeurs. Personnellement, j’ai toujours eu des difficultés linguistiques au niveau C1, à cause des nuances de vocabulaire, de la rédaction de synthèse des documents, et de l’argumentation en oral. Mais avec le temps, j’espère vraiment que ma capacité linguistique augmentera et que j’arriverai à nuancer les vocabulaires. J’ai réessayé l’examen de DALF C1 en juin 2018 et j’ai réussi le mois suivant avec la note 54,50 sur 100. L’explication détaillée de mes difficultés, mon objectif d’autoformation et les dates où je ferai les tâches afin de développer et mieux maîtriser le français seront expliqués dans ma feuille de route. En pratiquant de manière fréquente, j’espère être reconnue au niveau C1 et à l’avenir, atteindre le niveau C2 avec une très bonne note.
MA FEUILLE DE ROUTE
Avant de fixer mon objectif de l’autoformation et de faire mon calendrier et quelles tâches je voudrais faire durant l’autoformation FLE, j’aimerais exprimer mes difficultés sur le français après le test ELAO que j’ai fait le premier jour de ce cours. Le résultat de test ELAO que j’ai passé à l’Université de Lille indique que mon niveau est considéré comme B2. Cependant, lors de mon inscription en ligne, j’ai soumis à l’université, à travers la plateforme « Études en France », mon diplôme DALF C1, qui indique que j’ai un niveau C1. Je vais à présent expliquer les difficultés auxquelles j’ai été confrontée en langue française. D’abord, ma difficulté en français est de trouver le vocabulaire à nuancer. J’utilise presque tout le temps des mots du niveau A2 ou B1. Mémoriser le dictionnaire des synonymes sera toujours très difficile à faire, car ce n’est pas une solution. Parfois si je trouvais quelques nouveaux mots, je ne saurais jamais dans quelle situation utiliser ces mots. Ceci entraîne une deuxième difficulté : c’est de m’exprimer oralement en continu, notamment en argumentation. Défendre mon point de vue (même dans n’importe quelle langue) est une des difficultés que je ne sais jamais comment résoudre. De ce fait, j’ai peur, de manière psychologique, de ne jamais savoir le faire, soit dans un exposé oral de ma proposition de future recherche en M2, soit dans un entretien d’embauche. J’aimerais tellement en parler au professeur de français ou au professeur du domaine pour ma future recherche de M2 (car j’ai une longue et mauvaise histoire où on n’a pas accepté ma proposition du titre de mémoire, et c’est pourquoi j’ai fait un mini-mémoire au lieu de mémoire de recherche pour valider ma licence il y a deux ans). En plus, j’ai toujours des difficultés pour trouver un(e)
Français(e) ou Francophone avec qui pratiquer le français oralement. Je parle parfois très fort quand je suis seule ou avec une ou deux personnes, mais trop lentement quand je suis en public ou avec quelqu’un de nouveau (par exemple : le recruteur). Enfin, en le liant avec mon problème de vocabulaire, m’exprimer à l’écrit de manière cohérente est aussi une de mes difficultés en français. Écrire un essai, un article, une synthèse ou une argumentation à la française peut prendre des jours, même des mois, avec ou sans plan de rédaction. Malgré ma compréhension de ces choses-là, j’ai toujours du mal à trouver de bons mots, à nuancer, et aussi d’écrire selon la consigne (par exemple, 200-250 mots pour la synthèse et 500 mots pour l’argumentation) avec la vitesse espérée (par exemple, 3 heures pour finir la synthèse et l’argumentation). Pour ces raisons, mon objectif de cette autoformation est de devenir un bon et un vrai niveau C1 dans tous les aspects linguistiques, même plus que la note affichée dans mon diplôme (54,50 sur 100), sans être obligée de repasser l’examen du DALF C1 car j’envisage de prendre l’examen du DALF C2 peut-être dans les mois qui viennent. Alors, après avoir expliqué mes objectifs, voici le plan et le calendrier de l’autoformation FLE pendant mon premier semestre de Master.
Voici le calendrier que je compte par semaine pour pratiquer le français de manière autonome (et guidée) : ❖ La semaine du 30 septembre au 4 octobre : • Avant le 30 septembre, il faut que je finisse mes devoirs sur ma biographie langagière, ma feuille de route, mon style d’apprentissage et mon résultat du test ELAO. • Le 30 septembre à 11h30, je passe mon premier entretien avec Mme. Eisenbeis au Centre de
Ressources en Langues (CRL) en soumettant tous les documents demandés au point précédent. • Cette semaine, pour augmenter ma capacité de l’écrit, j’espère finir une synthèse des articles de l’actualité en Indonésie de deux sources différentes, parlant du racisme contre les gens de Papouasie provoquant au moins 30 morts. Je vais aussi prendre la note sur tous les nouveaux mots avec ses définitions après la synthèse. • Sources : 1. https://www.france24.com/fr/20190923indonesie-emeutes-meurtrieres-papouasiewamena 2. https://www.lemonde.fr/international/article/ 2019/09/23/indonesie-l-armee-annonce-lamort-de-vingt-personnes-dans-l-est-dupays_6012708_3210.html ❖
La semaine du 7 octobre au 11 octobre : • Cette semaine, pour augmenter ma capacité de l’écrit, j’espère finir une autre synthèse des articles l’actualité en Indonésie de deux sources différentes, sur la réforme / la révision du code pénal. Je vais aussi prendre la note sur tous les nouveaux mots avec ses définitions après la synthèse. • Sources : 1. https://www.lemonde.fr/international/article/ 2019/09/27/un-projet-de-reforme-du-codepenal-provoque-la-colere-des-etudiantsindonesiens_6013283_3210.html 2. https://www.rtbf.be/info/monde/detail_despeines-de-prison-en-cas-de-relations-sexuelleshors-mariage-ou-homosexuelles-en-indonesie-lareforme-du-code-penal-suscite-la-colere-desetudiants?id=10325390
❖
La semaine du 14 au 18 octobre : • Cette semaine, pour augmenter ma capacité de l’oral, j’envisage de faire un atelier de production orale avec mes ami(e)s, en enregistrant tout ce dont on parle. Cependant, je n’ai pas encore d’idées de quoi nous allons parler… mais je vais demander qui veut travailler avec moi sur le forum. • En réalité : Harini (étudiante de M2 DDL-FLE/S) m’a proposé de parler du choc culturel en arrivant en France, et au cas où un jour on irait en Indonésie et au Sri Lanka. • Lien du fichier audio : https://nextcloud.univ-lille.fr/ index.php/s/JgrMmwY7x3z6xRw
❖
La semaine du 21 au 25 octobre : • Cette semaine, toujours pour augmenter ma capacité de l’écrit, j’espère faire une bonne argumentation sur l’article de l’actualité, toujours en Indonésie, sur la révision du code pénal. Je vais aussi prendre la note sur tous les nouveaux mots avec ses définitions après l’argumentation. • Source : http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190925indonesie-jeunesse-rue-contre-revision-code-penal
❖
La semaine du 28 octobre au 1er novembre : • Cette semaine, toujours pour augmenter ma capacité de l’écrit, j’espère faire une bonne argumentation sur l’article de l’actualité, toujours en Indonésie, sur le changement de la capitale d’Indonésie. Je vais aussi prendre la note sur tous les nouveaux mots avec ses définitions après l’argumentation. • Source : https://www.la-croix.com/Monde/Asie-etOceanie/En-Indonesie-gouvernement-veut-quitterD j a k a r t a - f o n d e r - n o u v e l l e capitale-2019-08-28-1201043656
❖
La semaine du 4 novembre à 8 novembre : • Cette semaine, toujours pour augmenter ma capacité de l’oral, j’envisage de regarder (et bien sûr, en écoutant) un documentaire CASH Investigation sur YouTube, intitulé Plastique : la grande intox par Élise Lucet. En écrivant de nouveaux mots, ma réflexion sur ce documentaire et ce que je vais changer après l’avoir regardé. • S o u r c e s : h t t p s : / / w w w . y o u t u b e . c o m / w a t c h ? v=wZT3drAYIzo
❖
La semaine du 11 novembre à 15 novembre : • Cette semaine, toujours pour augmenter ma capacité de l’écrit (compréhension et expression), j’espère faire une bonne revue d’un livre écrit par Béa Johnson (étant reconnue comme la reine de zéro déchet), et en écrivant tout ce que j’aurai appris après la lecture, par exemple écrire les champs lexicaux sur ce domaine avec ses définitions et aussi l’opinion personnelle si je voudrais le mettre en place dans mon quotidien (même en Indonésie qui a le grand potentiel de devenir zéro déchet), bien que ma mise en place ne soit pas parfaitement zéro déchet comme l’auteure de ce livre. • Source : Zéro Déchet : 100 Astuces pour alléger sa vie et comment j’ai réalisé 40% d’économie en réduisant mes déchets de Béa Johnson (2013)
❖
La semaine du 18 novembre à 22 novembre : • Cette semaine, pour augmenter ma capacité de l’oral, j’envisage de faire un atelier de production orale avec mes ami(e)s, en enregistrant tout ce dont on parle. Cependant, je n’ai pas encore d’idées de quoi nous allons parler… mais je vais demander qui veut travailler avec moi sur le forum. • En réalité : Je l’ai fait avec les autres amis la semaine suivante (25 novembre).
• Fichier audio : https://nextcloud.univ-lille.fr/ index.php/s/TgjW8HYQ5CrxXHy ❖
La semaine du 25 novembre à 29 novembre : • Cette semaine j’aimerais faire mon propre bilan après toutes les tâches faites, et voir si je fais un bon progrès en français ou non.
❖
La semaine du 2 décembre à 6 décembre : • Validation du premier semestre : Entretien individuel et autoévaluation. Il faut que je finisse déjà toutes mes tâches dans mon journal de bord.
❖
La semaine du 9 décembre à 13 décembre : • Cette semaine est la limite du dernier entretien d’autoformation FLE, et j’envisage de le faire la semaine précédente, ou la plus vite possible.
Au total, je vais faire 5 tâches à l’écrit et 3 tâches à l’oral, mais ce n’est qu’un plan, car j’espère faire plus de tâches que le nombre écrit dans mon plan.
MON JOURNAL DE PROCESSUS D’AUTOFORMATION
“le 30 septembre 2019” Aujourd’hui, après mon premier entretien (en lui donnant aussi ma biographie langagière et ma feuille de route) avec Mme. Eisenbeis, j’ai participé au “Café langues” organisé par Centre de Ressources en Langues (CRL) de l’Université de Lille. Là-bas, on peut parler une des les langues étrangères comme le russe, le portugais, l’espagnol, le japonais, le français, etc. J’ai choisi la table “français (FLE)” car j’étais la seule indonésienne dans la salle. L’atelier de langue française était animé par Axel, un étudiant en Didactique de FLE, qui travaille aussi au DEFI (Département de l’Enseignement du Français à l’International). J’ai rencontré des gens qui apprennent le français au niveau débutant de plusieurs nationalités, tels qu’un Vénézuélien, un Kurde, et un Coréen. Ensuite, mon amie, Jia (chinoise), Sadjia (algérienne) et Harini (sri lankaise) qui nous ont rejointes après que les hommes sont partis pour le cours à DEFI, et quelques minutes après, un américain qui s’appelle Chad et un autre Français qui s’appelle Gabriel nous ont rejoints. J’ai aussi enregistré presque toutes les conversations, même si la qualité n’était pas très bonne et vu qu’il y ait eu du monde, le dialogue est totalement un désordre. Tout ce
dont je me souviens, nous avons parlé des plats traditionnels préférés de chacun entre nous, et oui, cela nous a donné envie de manger. À 15h, nous avons fait une minute de silence en hommage à l’ancien président de la France, Jacques Chirac. J’ai même raconté le même événement dans mon pays : le décès du troisième président d’Indonésie, B.J. Habibie. Suite à son décès, les Indonésiens ont fait le deuil national de 11 à 14 septembre 2019. Tous les participants dans la conversation était choqués parce que le deuil national dans mon pays se déroulait plus long qu’en France. Et voilà, ma journée d’aujourd’hui. J’ai l’intention de suivre ce Café langues pour mieux parler français, même si les participants sont des étudiants de DEFI ou des autres étudiants de différents départements.
“le 2 octobre 2019” Aujourd’hui, je suis allée à l’Association Ulysse pour le premier Café langues, et comme d’habitude, j’ai cherché des gens qui parlent français et, toujours, animé par Axel. Il nous a proposé aussi à faire une visite de Lille le week-end. J’ai essayé même d’enregistrer presque toutes les conversations, même si la qualité n’était pas très bonne et vu qu’il y ait eu du monde, le dialogue est totalement un désordre.
On parlait toujours de la nourriture, mais en même temps, j’ai rencontré aussi une étudiante de cinématographie (elle s’appelle Florence) qui a déclaré qu’elle était végétalienne, c’est-à-dire qu’elle ne mange que les choses à base de plantes. Là, elle a enfin répondu ma confusion sur les termes “végétarien” et “végétalien”, parce que avant, je pensais que ces deux mots-là avaient la même signification. En mon propre mot: 1. Le végétarisme est quelqu’un dont le régime alimentaire exclut les viandes, mais il existes d’autres termes très précis comme lacto-ovo-végétarisme (on consomme le lait, ou l’œuf), lacto-végétarisme (même que précédemment mais on ne mange point d’œuf), pesco-végétarisme (on ne mange pas de viande mais on mange du poisson) ou encore sémi-végétarisme (on ne mange pas de viande mais on mange quand même du poisson, des fruits de mer, de la volaille—proche du régime méditerranéen). 2. Le végétalisme, également appelé végétarisme strict, est le fait de consommer seulement les choses issues du monde végétal, et rejette de manger des animaux (viande, poisson, fruits de mer, poulet…) et leurs produits (lait, œuf, miel…). Là, j’ai commencé à penser que c’est pareil que le mode de vie veganisme, mais en fait, celui-ci est non seulement dans le régime alimentaire, mais aussi tous les autres produits comme les soins, le vêtements, etc. Faire la différence entre deux mots qui ont presque la même sens—alors que ce ne l’est pas forcément—est aussi une de mes difficultés dans l’apprentissage des langues étrangères (plus particulièrement du FLE). Par exemple, deux jours avant, dans le cours de Pratiques de classes avec Mme. Raynal-Astier, j’ai enfin compris la différence entre les mots plurilinguisme (la qualité d’un individu de parler plusieurs langues) et multilinguisme (une société dans
laquelle coexistent plusieurs langues—officielles ou non— étant pratiquées par les membres qui la composent), ou encore, dans le cours de Sociolinguistique en contact de langues avec Mme. Babault, la différence entre les mots bilinguisme (un individu qui maîtrise deux langues) et diglossie (cohabitation de deux langues parmi une même population/société). Voilà donc de nouveaux mots que j’ai notés dans ce journal. Je pense vraiment apprendre de plus en plus le vocabulaire partout où je suis. Par exemple, en regardant le journal télévisé, en lisant les articles d’actualité ou les revues dans n’importe quel domaine, participer aux Cafés langues, etc. Je suis bien consciente qu’ici, c’est le journal de bord pour l’autoformation FLE, mais à chaque cours, j’ai toujours remarqué certains mots que je ne connais pas la signification, donc je note tous les mots que j’entends dans ce journal.
“le 7 octobre 2019” Aujourd’hui, je suis allée au CRL pour faire une activité sur le site de CALAO, et j’ai fait une autoévaluation de Compréhension orale et écrite du niveau B2, sur le thème des énergies renouvelables. Ce domaine n’est pas ce que j’ai appris à l’école, vu la suppression de matières de l’éducation sur l’environnement, mais je m’intéresse aussi à ce qui se passe, car je suis en train d’apprendre à prendre soin de l’environnement en réduisant mes déchets et de minimiser mes consommations des choses qui ne sont pas très importantes. Tout semble très scientifique, et en plus… j’ai toujours du mal à répondre après seulement deux écoutes (pour
pratiquer la compréhension orale), alors j’ai fait à peu près trois à cinq écoutes. Après des heures, j’ai terminé ce travail et je suis assez contente parce que j’aimerais bien travailler sans dictionnaire mais en réalité, j’ai travaillé avec le dictionnaire de mon portable. Peut-être que la prochaine fois, je vais retravailler ce domaine parce que je suis concernée par l’environnement, ou bien un autre domaine comme les sciences humaines et sociales. Voici donc les nouveaux mots que j’ai appris : • Développement durable : depuis toujours, je connais ce terme en anglais (sustainable development) mais un exemple que je trouve très souvent sur ce terme est une transformation (initiée par Dave Hakkens dans son entreprise Precious Plastic) des déchets de plastiques au nouveau matériel comme des bols à fruits, des jouets, etc. afin de les rendre utiles. Là, on peut dire que le développement durable répond aux besoins présents sans mettre en danger les besoins d’avenir. • Gaz à effet de serre : personnellement, j’ai cru que le terme était “gaz à maison verte” il y a 4 ans, mais je me suis rendue compte que je le traduis trop de manière littérale. • Transition énergétique : modification de moyens de production/consommation de l’énergie. • Énergie éolienne : l’énergie qui est produite grâce au vent. • La croissance verte : elle est liée à la notion du développement durable, et consiste à mettre en place une stratégie de développement économique soutenable sur le long terme, tout en veillant à ne pas déprécier le capital naturel (ressources naturelles, biodiversité…) • Verdir : rendre ou devenir vert • Décence : le nom de l’adjectif décent, qui signifie, convenable, acceptable, passable. J’ai trouvé ce mot dans
le premier exercice de Compréhension écrite (il y en avait trois à faire).
“le 9 octobre 2019” Aujourd’hui, j’ai préparé, depuis tôt le matin, un plat indonésien pour la Soirée Plat International à l’Association Ulysse. C’est en fait mon plat préféré, kentang balado, c’est une spécialité à base de petits morceaux de pomme de terre, mélangée avec de la sauce tomate, des poudres de piments, de l’ail et de l’oignon (ou je peux remplacer avec de l’échalote). Dans ce plat-là, j’ai utilisé des poudres de l’ail semoule, de la sauce tomate en conserve (malheureusement, j’ai oublié quelle marque, mais après la fin de contenu, je peux réutiliser le bocal pour mes courses en vrac), et des poudres de piments que j’ai emportés de mon pays, et la marque s’appelle Bon Cabe (prononciation : /bon tʃabe/) niveau 3 (il existe 5 niveaux, de moins au plus piquant, comme dans l’image ci-dessous).
Ce jour-là, j’ai fait aussi une petite vidéo qui dure à peu près 22 minutes et je l’ai mise en ligne sur mon compte YouTube. Le phénomène de vlogging (video-blogging) est une tendance de la part des personnages célèbres partout dans le monde, et même si je ne suis pas vraiment influenceuse, beaucoup de mes juniors dans mon université précédente me prennent comme exemple. En outre, je ne suis pas tout à fait sûre que ma vidéo de YouTube (lien vers mon vlog YouTube : https://www.youtube.com/watch? v=GrQRmjNcgfw) puisse faire partie de ma tâche en oral, car j’ai mélangé encore mes paroles entre anglais et indonésien au début, et j’ai parlé tout de suite en français. Voilà donc les fautes que j’ai faites à l’oral et à l’écrit dans cette vidéo : • Pendant que la musique joue dans la vidéo : j’aurais dû écrire “Je n’ai pas épluché les pommes de terre car je pense que la peau est aussi comestible. Alors, j’ai coupé en morceaux le reste de mes pommes de terre. L’autre moitié de kentang balado a été faite la veille de cette vidéo.” pour le montage de dix premières secondes (à 2:15) de la musique, ensuite… • …j’aurais dû également écrire pour le montage de dix secondes suivantes (à 2:25) “Je suis en train d’apprendre à cuisiner les plats indonésiens, et j’ai fait référence à un site de Cookpad pour tous les ingrédients que je vais vous montrer.” • J’aurais dû écrire pour le montage de dix secondes suivantes (à 2:35) “Les ingrédients manquants sont des feuilles d’orange, des piments et des morceaux de gésier qu’on appelle ampela en indonésien, parce que je ne les ai même pas trouvés dans deux marchés asiatiques que je fréquente. Au lieu d’utiliser les vrais piments, j’ai des poudres de piments de la marque Bon Cabe comme alternative.” • À 3:52, j’ai écrit “puis, on ajoute tous les ingrédients de la sauce”, la correction : “puis, on mélange tous les autres
ingrédients mentionnés : l’ail, l’oignon/l’échalote, les poudres de sel, les poudres de poivre et les poudres de piments.” • À 6:00, j’aurais dû dire “je n’ai pas épluché la peau de pomme de terre parce que je suis, soit parce que je suis paresseuse, soit parce que c’est comestible, soit parce que c’est bon pour ma propre santé.” • De 8:00 à 8:55, je suis désolée d’avoir fait un timelapse qui vous donnera le tournis. • Pour le reste de la vidéo, je suis désolée encore une fois d’avoir fait un montage de qualité moyenne parce que j’avais le coup de cœur pour la vidéo de musique sur YouTube intitulée I Love You 3000 de Stephanie Poetri, jeune chanteuse indonésienne qui est également la fille d’une chanteuse légendaire des années 1980-1990, Titi DJ. • À 15:51, j’aurais dû ajouté un court texte comme soustitre “Ok, la soirée est finie pour moi” car j’ai parlé un peu indonésien, même si j’ai répété la même phrase toute de suite en français.
À table !
Kentang Balado (pomme de terre sautée et mixte avec de la sauce tomate, des poudres de piments, d’ail et d’oignon)
“le 14 octobre 2019” Aujourd’hui, j’ai appris la grammaire du site CALAO-CRL de mes applications du compte Environnement Numérique de Travail (ENT). J’ai décidé de renforcer mes compétences grammaticales sur le site de Nouvel Observateur, où j’ai fait un test de grammaire, et j’ai pris aussi des notes sur les aspects grammaticaux que je n’ai pas compris, et aussi de nouveaux mots (plus précisément la difficulté lexicales) sur Microsoft Word. Voici les mots que j’ai pensé malorthographiés, mais il s’avère que ce sont les mots tout à fait différents :
• Acceptation vs. Acception : l’un veut dire le fait d’accepter quelque chose, et l’autre veut dire le sens spécifique d’un mot/d’une locution • Civil vs. Civique : l’un veut dire l’adjectif pour faire référence à une société, et l’autre veut dire l’adjectif pour faire référence à un citoyen (à ses droits et à ses devoirs) • Habilité vs. Habileté : l’un veut dire la permission et l’autre veut dire la capacité • Juré vs. Jury : l’un veut dire une personne qui participe à un jury, et l’autre veut dire un ensemble des jurés. • Officiel vs. Officieux : l’un veut dire quelque chose de connu qui est annoncé publiquement, et l’autre veut dire quelque chose de connu mais qui n’est pas annoncé publiquement • Original vs. Originel : l’un veut dire unique (ce mot peut avoir le sens de bizarre, différent), et l’autre veut dire quelque chose qui vient d’origine • Prescrire vs. Proscrire : l’un veut dire le fait de recommander un traitement médical, et l’autre veut dire le fait d’interdire • Perpétrer vs. Perpétuer : l’un veut dire le fait de commettre un acte illégal, et faire durer toujours ou très longtemps
“le 22 octobre 2019” Aujourd’hui, dans le cours de Phraséologie, j’ai appris de nouvelles unités phraséologiques sur l’amour (et c’est ce que je présente avec mes amis Alan, Jia et Phélissye pour un exposé oral, plus précisément l’exposé sur une unité
didactique). Franchement, il y a deux semaines, nous avions préparé un document didactisé comme une transcription audio et un texte à lire à la fin de l’écoute. Voici le texte : Julien s’était pris un râteau par Nadia. Le pauvre, il en avait le cœur brisé. Pourtant, il avait ressenti l’amour au premier regard mais ce n’était pas réciproque. Nadia avait un cœur de pierre. Son meilleur ami Pierre avait cependant touché le jackpot. Il a rencontré Marie, il y a quelques semaines. C’était le coup de foudre. Ils s’étaient rencontrés au restaurant universitaire. Marie l’avait invité à s’asseoir. Il a dit : « Ok ». Puis, ils ont échangé autour de nombreux sujets. Étonnamment, ils avaient plus d'atomes crochus qu'ils ne l'avaient imaginé. Le soir, Pierre n’était pas parvenu à dîner car il avait des papillons dans le ventre. Quant à Marie, elle, elle était au septième ciel. Après plusieurs rencards, Pierre avait décidé de prendre le taureau par les cornes : il a déclaré sa flamme à Marie. Il lui a avoué être tombé amoureux. Il lui a dit que son cœur battait la chamade dès qu'il pensait à elle. Marie a donc fait part de la réciprocité de ses sentiments, elle aussi était tombée amoureuse. Durant plusieurs semaines, les deux tourtereaux filaient le parfait amour. Un jour, Pierre est allé au restaurant universitaire en pensant y retrouver Marie. Malheureusement, Marie avait un cœur d’artichaut et tombait amoureuse très rapidement et facilement. Il l’a alors aperçue au café universitaire avec quelqu’un d’autre : Julien. Ces derniers étaient particulièrement proches. Il a alors compris que l’amour était aveugle et que son amitié avec Julien était rompue.
Tous les mots soulignés sont les unités phraséologiques que nous avons utilisées et seulement quatre mots que je venais d’apprendre, tels que : 1. Se prendre un râteau : rater une tentative de séduction, se faire éconduire 2. Avoir des atomes crochus : bien s’entendre 3. Prendre le taureau par les cornes : entamer une affaire par le côté le plus difficile 4. Avoir un cœur d’artichaut : tomber amoureux facilement. Dans un autre exposé oral, présenté par les étudiantes de Didactique de français pour le public sourd, j’ai appris aussi une des expressions qui est presque pareille comme en indonésien : Ça passe par une oreille, ça sort par une autre. Et je leur ai dit à la fin du cours qu’en ma langue maternelle, cette expression se dit : entrer dans l’oreille droite, puis sortir de l’oreille gauche (traduction en indonésien : masuk ke telinga kanan, keluar dari telinga kiri). Je suis bien consciente qu’ici, c’est le journal de bord pour l’autoformation FLE, mais à chaque cours, j’ai toujours remarqué certains mots que je ne connais pas la signification, donc je note tous les mots que j’entends dans ce journal.
“le 31 octobre 2019” Aujourd’hui, j’ai fait quelques pages pour le dossier de Didactique de la Prononciation au café Notting Hill juste devant l’opéra de Lille, parce que chez moi, le chauffage ne marchait vraiment pas. Pendant que j’écrivais sur mon ordinateur, une amie marocaine qui s’appelle Yousra m’a proposé de faire une soirée karaoké ensemble avec les autres
qui fréquentent également le Café Ulysse. Je lui ai dit oui, et j’y suis allée tout de suite vers 18h à pied de la Gare LilleFlandres à République Beaux-Arts (la soirée était à KaraFun Bar). Quand je suis arrivée, j’ai demandé à l’accueil si la réservation au nom de Florence était bien faite, et l’homme m’a dit “Vous êtes la première ! Vous voulez entrer maintenant en attendant vos amis ?”, et ensuite il m’a expliquée comment tout marchait dans la salle, etc. Pendant que j’attendais mes amis, j’ai continué à travailler sur le dossier pour M. Patin. Il s’avère que mes amis (Julien, Florane, Yousra, Florence, Takuma et You Ruei alias Jean-Baptiste) sont venus une heure après l’heure indiquée (19h00) dans la réservation. On a chanté quelques chansons en anglais, en français, et en coréen. J’ai chanté Emotions de Mariah Carey, Speechless de Naomi Scott et I am the best de 2NE1 (groupe féminin coréen qui a déjà été dissolu il y a 2 ou 3 ans). Florane m’a dit aussi que je chantais bien. Franchement, c’est vrai que chanter est aussi une de mes activités comme un soulagement de stress. J’ai suivi un cours de chant il y a plus de 10 ans, je me suis arrêtée 3 ans après mais je continue quand même de chanter. Jean-Baptiste m’a demandé aussi comment je pouvais atteindre la voix de sifflet (je voulais dire la voix super haute de Mariah Carey) dans une des chansons, et je lui ai répondu que ma voix sifflet était venue juste comme ça alors que
quelques années auparavant, j’arrivais toujours à atteindre une si haute voix comme Mariah Carey. Après la soirée karaoké, on est tous allés chez Florence pour dormir ensemble. Juste après avoir rattrapé mes prières, j’ai parlé un petit peu de la notion de croyant et pratiquant, croyant mais pas pratiquant, agnostique, et athéisme avec Florane et Julien. C’était une discussion sensible, même dans des pays laïcs. Tout ce que j’ai appris, quelqu’un qui est athéiste est celui qui refuse toute croyance en quelque divinité (politique, sociale, religion) ou une doctrine niant l’existence de Dieu. Tandis que l’agnostique, je croyais au début (en 2012) que c’était quelqu’un qui croit à l’existence de Dieu mais pas de religion. Après quelques recherches sur Internet, c’est presque vrai mais… il s’avère que quelqu’un qui est agnostique met de côté toute croyance et par sa propre intelligence, il se sent incapable de prouver l’existence ou la non-existence de Dieu. Ensuite, pour la notion croyant mais pas pratiquant, cela existe partout, même dans mon pays… par exemple “Je prie (salat en arabe) parce que mes parents m’obligent à le faire.”, ou encore “Je vais à l’Église parce que mes parents m’obligent à y aller.” Avant tout, je suis vraiment désolée de parler de plus en plus de la religion dans ce cours, parce que je me prépare à toutes les questions qu’on va me poser dans les temps qui viennent. En même temps que mon opinion personnelle, j’aimerais dire que dans ma religion, il ne faut pas faire ses dévotions en raison des obligations dites par quelqu’un d’autre, et pour moi, il faut les faire par sa propre volonté et sa propre imposition. L’imposition qui vient de quelqu’un d’autre nous agace souvent, surtout quand nous sommes encore au progrès/processus d’atteindre le “plaisir” de Dieu. Les dévotions dans ma croyance c’est non seulement la prière, mais aussi l’invocation, le port de voile, le fait de ne pas manger certaines choses, le fait de ne pas
soigner certains animaux, etc. Je ne voudrais jamais dire que je suis croyante et pratiquante, même si des gens me voient comme ceci. En tant qu’Indonésienne et musulmane, et suite à l’intolérance qui se passe dans mon pays, j’essaie de plus en plus d’ouvrir mon esprit aux différents gens de différentes croyances: protestants, catholiques, hindous, bouddhistes, athéistes, agnostiques ou encore, ceux qui déclarent qu’ils n’ont pas de religion. Après tout, je suis humaine, je ne suis jamais parfaite, je fais des erreurs, et tout ce que je peux faire est de m’interroger à ce que j’ai fait du mal ou du bien, et de devenir de plus en plus mieux qu’auparavant. Je suis bien consciente qu’ici, c’est le journal de bord pour l’autoformation FLE, et j’essaie toujours de capter les nouveaux mots non seulement dans mes cours, mais aussi dans la vie quotidienne.
“le 4 novembre 2019” Aujourd’hui, j’ai trouvé les mots que j’utilise de manière passive au séance de regroupement dans le cours Autoformation FLE. Ce cours me rappelle celui que j’ai suivi quand j’étais en licence : la Sémantique, car à l’époque, je me suis concentrée aux signification des affixes comme mono-, poly-, -isme, -phile, homo-, hétéro-, etc. Dans le cours d’aujourd’hui, on a aussi fait le remue-méninges sur les collocations avec certains verbes qu’on utilise, soit de manière active, soit de manière passive. Personnellement, j’ai dit à Mme. Eisenbeis que pendant ma deuxième année de licence, j’ai tenu un petit carnet rempli de liste de verbes et la nominalisation (ou la conversion en adjectif, s’il n’y a pas de nominalisation). C’est triste de l’avoir perdu ce cahier à cause d’un ami qui l’a
emprunté (et depuis la perte de mon cahier, je perds confiance presque à tout le monde, surtout pour l’emprunt de mes affaires). Je pourrais refaire le même cahier en écrivant à la main (pour ne plus taper souvent à l’ordinateur) mais, ce serait encore très fatiguant. Voici donc les mots que j’ai ajouté à mon vocabulaire pendant le cours (les mots en gras sont ceux que j’ai choisi pour le glossaire) : • AVOIR • avoir le cœur sur la main : être généreux • avoir la chair de poule : avoir peur / avoir très froid • avoir un cœur de pierre : être froid et inhumain • avoir le cœur d’artichaut : tomber facilement (souvent amoureux) • avoir la main verte : être doué dans le domaine des plantes • avoir les yeux plus gros que le ventre : être incapable de manger tout ce qu’on a commandé/pris au départ • avoir une faim de loup : avoir très faim • avoir le cœur gros : être très triste • avoir quelqu’un dans la peau : être amoureux de quelqu’un • avoir le vertige : avoir mal à la tête • avoir confiance en quelqu’un : croire, compter sur, se fier à quelqu’un • avoir la trouille : avoir peur • PERDRE • perdre la tête : devenir fou/folle • se perdre : ne plus pouvoir s’orienter / se noyer d’une manière confuse dans quelque chose • perdre pied : être perdu/déboussolé (souvent quand on parle des idées) • perdre confiance : ne plus croire/compter sur quelqu’un • perdre conscience : s’évanouir
• perdre connaissance : être dans l'embarras, ne plus savoir où se mettre. • PORTER • porter plainte contre quelque chose : • porter atteinte à : mettre en danger • porter préjudice à quelqu’un : faire des dégâts • se porter garant de quelqu’un : (principalement utilisé dans le domaine de trouver une location) se porter caution pour un locataire, c’est s’engager à régler ses dettes s’il venait à cesser de payer ses loyers • TENIR • tenir des propos : parler • tenir des propos blessants / racistes contre quelqu’un • tenir compte de : (1) savoir gré, (2) se soucier; prendre en considération, (3) estimer; avoir en considération • tenir le coup : résister aux épreuves de la vie • tenir tête à quelqu’un : résister à quelqu’un • tenir parole : Avoir l’habitude de mettre en application ce qu’on s’est engagé à faire. • tenir sa promesse : répondre d'une promesse que l'on a faite / s'engager à en exécuter les termes conformément à la parole donnée • tenir la chandelle : être la troisième personne, surtout en accompagnant son ami(e) qui sort ensemble avec son copain/sa copine (en fait, on a aussi la même expression familière en indonésien : nyamuk signifiant moustique parce que la troisième personne va “repousser” ceux qui dérangent les amoureux, comme s’ils étaient des moustiques) • Expressions : • Jeter le bébé avec l’eau du bain : Une personne qui est très absorbé par ses pensés peut oublié l'essentiel et débarrasser des choses importantes
• Mettre la charrue devant les bœufs : Faire des choses d'une manière imparfaite et précipitée ce qui indique q'une personne veut faire des choses très vite et dans le désordre • Ne pas savoir sur quel pied danser : Ne plus savoir quoi faire avec une personne dans une situation particulière • On ne fait pas d’omelette sans casser les œufs : on n’obtient rien sans faire un maximum de sacrifices Il y a encore beaucoup de mots à mettre dans ce journal mais… j’envisage d’acheter un nouveau cahier à croquis pour faire quelques remue-méninges sur le vocabulaire de tous les niveaux du FLE, vu que j’ai oublié presque chaque vocabulaire que j’ai appris de manière autonome quand j’étais en licence.
“le 22 novembre 2019” Aujourd’hui, après avoir vécu les moments de tristesse depuis lundi 18 novembre, j’ai fait une libération émotionnelle (un catharsis) avec une de mes professeurs à CRL de l’Université de Lille, Madame Eisenbeis. Je lui ai raconté un peu tout ce qui s’est passé avec moi, comme lundi dernier, j’ai eu un exposé oral dans le cours de Pratiques de classes avec Julien (mais personnellement, je n’ai aucun problème avec lui sur le dossier et tout) et que j’avais trop peur de parler au public, et un de mes amis m’a félicitée de manière sarcastique et m’a dit que j’avais lu le texte dans mon ordinateur et que c’était mal. Mardi dernier j’ai également raconté à Ivy tout ce que cette personne (je ne voulais pas dire son prénom pour qu’il ne se sente pas mal d’avoir blessé le cœur des autres) m’a fait et elle était comme “…mais il te prend pour qui ?” Je lui ai dit aussi que j’étais en
train d’apprendre à enlever des ondes négatives dans la vie et que je rencontrais toujours des difficultés à filtrer tous les commentaires ou tous les critiques sur moi. Mercredi, j’ai passé un examen de Didactique de la prononciation et il y avait deux questions auxquelles je n’arrivais pas à répondre, et de ce fait, j’ai peur d’avoir une mauvaise note et de perdre ma bourse d’études. Et jeudi soir, quand j’ai essayé de corriger mes fautes sur les deux tâches d’argumentation (pour l’Autoformation FLE) et de concevoir mes idées sur le rallye internet pour la tâche finale de Multimédias et FLE, j’étais totalement bloquée que j’ai enfin écrit tout ce que j’ai vécu à Madame Eisenbeis par courriel et que j’ai pleuré tout en sortant les ondes négatives que j’ai eues dans mon corps. Et voilà, un rendez-vous que j’ai espéré qu’elle m’aiderait à la correction de mes tâches, mais au lieu de les corriger, j’ai tout raconté mon découragement et mes démotivations, malgré le fait que j’ai écrit les mots positifs sur mon blog personnel. Elle m’a raconté l’expérience de sa fille qui vit la même chose que moi, mais une de ses solutions est de faire une luminothérapie. Les autres solutions que je peux faire sont: soit je fais du yoga, soit je fais tout ce que j’aime dans la vie. Petite histoire sur mes goûts et mes loisirs, j’adore chanter, me maquiller, faire quelques œuvres manuelles (Do it yourself), écrire sur mon blog, écouter de la musique jazz/ bossanova, faire des photographies et faire des conceptions graphiques sur mon ordinateur. Je cache toujours ces compétences parce que quelques-uns de mes amis indonésiens ne veulent point savoir ni utiliser mon service. Au lieu de “tuer” ma propre créativité, je les fais seulement pour mon plaisir. Depuis ma remise de diplôme, je n’avais pas eu de travail à part préparer l’examen du DALF C1, suivre le cours
d’esthétique et m’inscrire aux universités françaises. Alors, j’ai déjà fait quelques travaux manuels comme ci-dessous:
une couverture faite à l’aide de ma grand-mère qui sait coudre
une écharpe que j’ai fait en un an à l’aide de ma mère.
La couverture que ma grand-mère et moi avons fait en mars dernier nécessite pas beaucoup de matériels, il suffisait d’utiliser tout ce que j’ai : un grand tissu pour la base, quelques sacs en canevas et quelques T-shirts que je ne porte plus. Et l’écharpe que j’ai faite à l’aide de ma mère utilisait la méthode hakken comme tricot. J’ai plein d’autres œuvres manuelles, mais je ne peux pas tout mettre ici pour que ce journal ne devienne pas un portfolio. Et voilà, une des choses que j’aime beaucoup faire, surtout quand je n’ai rien à faire. Mais vu que je suis en France, j’espère voyager partout en France et autour d’Europe où je peux faire plein de photos pour mon compte Instagram consacré aux portfolios de photographie (instagram.com/d.ecrire).
“le 23 novembre 2019” Aujourd’hui, après une longue matinée consacrée pour mes tâches d’Autoformation FLE, je me suis promenée avec l’animateur de conversation en FLE du Café langues, Axel, et avec une amie italienne (elle est étudiante d’échange Erasmus, et étudie en Linguistique fondamentale et corpus), Adriana. Axel nous avait proposé mercredi dernier de faire une sortie pour visiter une exposition de photographie à l’Institut pour la Photographie, au Vieux-Lille. C’était une exposition appelé extraORDINAIRE et ce qui me fascine beaucoup, c’était l’exposition de Thomas Sauvin (intitulée Beijing World Park). Il a collectionné des photos faites par les Chinois en 1993, que ce soit vraiment en France (ou partout en Europe) et en Chine où l’on a fait une imitation/une miniature des endroits touristiques d’Europe. Je me concentrais aux photos de la Dame de Fer et l’exposition de Thomas Sauvin me rappelait vraiment des
portfolios de François Prost (http://francoisprost.com/ portfolio-item/paris-syndrome/) qui a créé des comparaisons entre Paris et Tianducheng—la ville en Chine qui a beaucoup imité Paris. Prost avait mis l’imitation de Paris à gauche et avait mis le vrai Paris à droite.
La Tour Eiffel en France et en Chine, photographié de différentes perspectives
Je vous présente, quelques membres de ma famille, l’homme âgé dans la photo est le cousin de ma mère. La photo a été prise en 2018 à Yogyakarta.
En Indonésie, il y a beaucoup de “fausses” Tour Eiffel dans les centres commerciaux Transmart qui est en collaboration avec Carrefour ; et aussi dans un parc appelé The World Landmarks—Merapi Park à Yogyakarta. Peut-être il y en a d’autres partout en Indonésie, je n’ai pas d’autre exemple plus précis que ceux de précédent. Pendant que je regardais les photos, je me rappelais tout à coup que j’ai quelques membres de ma famille qui ont voyagé à Yogyakarta où ils ont montré la “fausse” Tour Eiffel (voir la photo précédente). J’ai imaginé également que quelques-uns de mes amis indonésiens (surtout ceux qui sont déjà allés en France), en les regardant, vont rire des photos qui montrent la “fausse” tour Eiffel, parfois en faisant du mème internet comme l’image ci-dessous.
Traduction “erronée” : “Pourquoi un homme doit travailler dur/ avoir beaucoup d’argent? Parce qu’une femme connaît la différence entre Paris et Yogyakarta (et qu’elle préfère aller dans la vrai France).”
Ce mème internet nous montre que, pour rendre une femmes heureuse, un homme doit faire au maximum dans son travail pour mieux gagner de l’argent, et qu’ils peuvent aller voir la “vraie” Tour Eiffel, et non la “fausse” comme l’image ci-dessus à droite. Pourtant, j’ai une amie (elle s’appelle Monalisa) qui a déjà visité le même endroit en écrivant “J’espère aller voir le “vrai” Tour Eiffel un jour…” sur Instagram. Là, on peut rêver, imaginer, ou souhaiter à partir de la “fausse” Tour Eiffel.
Monalisa (au milieu) et ses copines à Yogyakarta
Je suis très contente d’avoir visité l’exposition de photographie, où il existe aussi les photos qui me fait rappeler de même chose en Indonésie. Et je souhaite aussi que tous les gens de mon entourage réalisent leur rêve d’aller en France, même partout à l’étranger.
“le 27 novembre 2019” Aujourd’hui, j’ai lu le résumé d’un des articles de recherches tiré d’une revue indonésienne sur la langue et la littérature française (nommé FRANCISOLA). Cet article s’intitulait Le français chez les étudiants indonésiens en France : leur représentation de la langue, de la formation initiale et de la pratique linguistique, rédigé par Neli Purwani (https:// ejournal.upi.edu/index.php/FRANCISOLA/article/view/ 11890), une des professeurs de français à l’Universitas Negeri Semarang (UNNES). Il s’agit des représentations de la pratique de la langue française et les interactions avec les natifs faites par 20 étudiants de Master 2 et de doctorat, qui étaient au programme appelé Double Degree IndonesiaPrancis (DDIP). Un mot qui m’appuie le plus, c’était le verbe collecter. J’ai toujours l’habitude de dire collectionner parce qu’il y avait un homme qui m’a corrigée tout le temps (et de manière réprimandée) à mes publications sur Instagram. Là, j’ai commencé à avoir la confusion entre les verbes collecter et collectionner. Après quelques recherches sur Internet, il s’avère que le verbe collectionner signifie réunir des objets en collection (plutôt r/assembler des objets par passion, par intérêt, par amour); tandis que le verbe collecter signifie faire une collecte des choses, plutôt les recueillir, et dans cet article de recherche, le but était de recueillir les données de 20 étudiants de DDIP. À part des recherches sur Internet, j’ai enfin compris ces deux mots grâce à Ivy et Laëtitia lors de mon après-midi aux Cafés langues. J’écrirai la prochaine fois quand j’aurai appris de nouveaux mots dans mon prochain journal de bord.
DEUXIÈME PARTIE
MES TÂCHES
Tâche no. 1 : Première synthèse des documents d’actualités : La manifestation des Papous contre les forces de l’ordre Deux articles tirés du Monde et France 24, publiés le 23 septembre 2019, abordent le sujet des émeutes meurtrières en Papouasie. Suite à des incidents racistes contre les Papous, des violentes bagarres, parfois mortelles, se sont déroulées depuis 19 août à Wamena et à Jayapura. Ils ont lancé des pierres sur les policiers et sur les soldats qui ont commencé à tirer, ils ont brûlé des bâtiments gouvernementaux et plusieurs édifices, sans savoir qu’il y a beaucoup d’habitants qui y étaient coincés, en lançant un appel à un référendum sur l’indépendance. Jusqu’à la date de publication de ces deux articles, on compte déjà environ 30 morts (parmi lesquels 13 non papous tués par balles, un policier tué par des pierres, et un soldat), 70 grièvement blessés et entre 300 et 700 personnes ont été arrêtés. D’après les autorités, beaucoup de femmes et d’enfants se sont abrités dans les églises, les bâtiments publics et les postes de l’armée ou de la police. Ce traitement raciste a commencé à Surabaya, la capitale de Java oriental, où les étudiants papous étaient appelés, par les policiers et les soldats, les noms d’animaux comme « singe » et « chien » après avoir été accusés d’avoir détruit le drapeau indonésien durant la Fête nationale, l’avant-veille avant le début de manifestation. Depuis longtemps, environ 10 ans après la colonisation néerlandaise, les Papous, plus
particulièrement les indépendantistes, sont contre le gouvernement indonésien qui contrôle des ressources naturelles, et ils veulent se séparer de l’Indonésie comme l’a fait en 1975, la Papouasie-Nouvelle-Guinée. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu :
04-10-2019
Temps passé
1 h 30 (mais fait le 03-10-2019, 19h00-20h30)
Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, …
Sans dictionnaire, sans brouillon, sans aide du natif
Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Mon objectif de cette tâche est de re-pratiquer la synthèse des documents (écrit dans la deuxième partie du journal de bord) comme à l’examen du DALF C1, ainsi de faire une réflexion sur cet événement (écrit dans la première partie du journal de bord, car je pense que la synthèse ne peut pas être ajoutée des choses hors des textes choisis).
Choix de la ressource
https://www.france24.com/fr/20190923indonesie-emeutes-meurtrieres-papouasiewamena https://www.lemonde.fr/international/article/ 2019/09/23/indonesie-l-armee-annonce-la-mortde-vingt-personnes-dans-l-est-dupays_6012708_3210.html J’ai choisi ces deux sujets parce que le racisme contre les étudiants papous est ce qui se passe récemment en Indonésie à part la manifestation contre le code pénal (cette dernière est ce que je vais faire à la tâche suivante).
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avezvous travaillés ? comment ?
Juste avant de rédiger, j’ai lu les titres, puis j’ai l’habitude de préparer une phrase comme dans des autres exemples de synthèse : combien de textes que j’utilise, de quel(le)(s) site(s)/ journal(aux)/revue(s), publié(e)(s) à quelle date, et quel sujet ils abordent ; comme par exemple « Deux articles tirés du site Le Monde et France 24, publiés le 23/09/2019, abordent le sujet sur la manifestation à la Papouasie causée par les appellations racistes ». Après, j’ai commencé à vraiment lire ces textes attentivement.
Déroulement : comment avezvous procédé ? Pourquoi ?
Comme dans l’examen du DALF C1, j’ai l’habitude de rédiger une synthèse de 200 à 250 mots environ, en lisant d’abord les deux textes, puis souligner quelques éléments similaires et différents (mais pas hors de ces deux textes). Ensuite j’ai commencé à rédiger cette synthèse sur Word en y ajoutant quelques mots que j’ai soulignés, tout en pensant aux synonymes de ces mots.
Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
J’ai fait une relecture, et sans avoir consulté le dictionnaire, je n’ai pas trouvé un synonyme de : « lancer un appel de revendication à un référendum sur l’indépendance », et je pense que le mot « se séparer » au sens réfléchi pour changer « l’indépendance » est trop fondamental et ordinaire.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ?
Sur mon objectif, je pense que je suis un peu contente, parce que j’ai utilisé presque tous les mêmes mots et que je n’ai pas non plus utilisé mon dictionnaire unilingue comme aide des vocabulaires. Tout ce que j’ai appris de cette actualité c’est d’apprendre qu’à Surabaya (Java oriental) 43 étudiants d’origines papoues (et surtout ils font partie des indépendantistes qui espèrent la séparation de la Papouasie—de partie occidentale—d’Indonésie comme a fait la Papouasie-Nouvelle-Guinée en 1975) ont dégradé le drapeau indonésien à la veille de la Fête nationale de 17 août, et c’est aussi parce que les milices civiles du quartier les appellent au nom d’animaux comme « singe » et « chien » (pour votre information : les noms de ces animaux sont communs en Indonésie comme juron et insulte). Cela résulte aussi de la manifestation à Wamena, Sorong et Jayapura, qui a provoqué la brûlure des bâtiments gouvernementaux, des centaines de papous sont arrêtés après avoir agité le drapeau d’Organisation pour une Papouasie libre (étant en fait le vieux drapeau de Nouvelle-Guinée hollandaise pendant la colonisation néerlandaise) et environ 30 personnes mortes tuées par balles et par le jet des pierres. La semaine suivante, j’essaierai de faire la même chose (sur le sujet du code pénal en Indonésie) avec l’aide du dictionnaire ou d’internet (pour la recherche des synonymes), et aussi avec un plan de rédaction.
Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Nouveaux mots des articles d’actualité : • Dégénérer : changer le bien en mal. • Le caniveau : petit canal où l’on pose des tuyaux et des câbles conducteurs. • Sanglant(e) : qui est taché de sang / profondément blessant. • Infox : fausse information (en anglais : “hoax”) • Sporadique : qui se produit de manière aléatoire.
Tâche no. 2 : Deuxième synthèse des documents d’actualités : La colère des étudiants contre le projet de loi dans le code pénal Deux articles tirés des sites du Monde et de la RTBF, publiés en septembre 2019, abordent le sujet de la colère des étudiants indonésiens contre la réforme du code pénal. Les manifestations contre la révision du code pénal ont eu lieu dans une dizaine de villes, où les étudiants, qui lancent des cocktails Molotov, font face aux gendarmes qui leur donnent des gaz lacrymogènes en retour. Jusque-là, un étudiant de l’île Sulawesi est mort (tué par balles) le quatrième jour de la manifestation, et 300 personnes ont été blessés à Padang (une des villes de l’île Sumatra). Quelques projets de loi proposés dans le code pénal (RKUHP), concernent une peine de prison en cas de concubinage, en cas de donner l’éducation sexuelle (n’étant pas fait par des experts), en cas de relations homosexuelles et des paroles de haines contre le président et son vice. Non seulement tous ces projets dits liberticides, qui causent la colère totale des Indonésiens, mais aussi la défaillance de l’agence de lutte contre la corruption (KPK), qui provoque la corruption devient légale et sans peine. Des pétitions en ligne ont été faites afin que ces projets de loi soient reportés, voire refusés totalement de la part du président. Depuis son élection pour son deuxième mandat, le président est connu comme une cible des gens bornés d’esprit (parmi lesquels : les islamoconservateurs, voire extrémistes), pour que le pays ne soit jamais laïc ni libéral. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu :
12-10-2019
Temps passé
2 heures
Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, …
J’ai utilisé le dictionnaire des synonymes en ligne, parfois le dictionnaire unilingue aussi, et Google Traduction pour traduire juste un mot ou un syntagme, et non tout l’article. Mais encore, je n’ai pas utilisé de plan de rédaction.
Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Mon objectif de cette tâche est pareil que la semaine précédente, c’est de re-pratiquer la synthèse des documents (écrit dans la deuxième partie du journal de bord) comme à l’examen du DALF C1, ainsi que faire une réflexion sur cet événement (écrit dans la première partie du journal de bord, car je pense que la synthèse ne peut pas être ajoutée des choses hors des textes choisis).
Choix de la ressource
https://www.lemonde.fr/international/article/ 2019/09/27/un-projet-de-reforme-du-codepenal-provoque-la-colere-des-etudiantsindonesiens_6013283_3210.html https://www.rtbf.be/info/monde/detail_despeines-de-prison-en-cas-de-relationssexuelles-hors-mariage-ou-homosexuellesen-indonesie-la-reforme-du-code-penalsuscite-la-colere-des-etudiants?id=10325390 J’ai choisi ces deux sujets parce que la manifestation contre le code pénal est ce qui se passe récemment en Indonésie et jusqu’à présent, je n’ai pas encore lu de nouvelles après la manifestation à part l’agression récente à coups de couteau par un inconnu contre le ministre à la Sécurité, Wiranto.
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avez-vous travaillés ? comment ?
Juste avant de rédiger, j’ai lu les titres, puis j’ai l’habitude de préparer une phrase comme dans des autres exemples de synthèse : combien de textes que j’utilise, de quel(le)(s) site(s)/journal(aux)/revue(s), publié(e)(s) à quelle date, et quel sujet ils abordent ; comme par exemple « Deux articles tirés des sites du Monde et de la RTBF, publié en septembre 2019, abordent le sujet sur la colère des étudiants indonésiens contre la réforme du code pénal. ». Après, j’ai commencé à vraiment lire ces textes attentivement.
Déroulement : comment avez-vous procédé ? Pourquoi ?
Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
Comme dans l’examen du DALF C1, j’ai l’habitude de rédiger une synthèse de 200 à 250 mots environ, en lisant d’abord les deux textes, puis souligner quelques éléments similaires et différents (mais pas hors de ces deux textes). Ensuite, j’ai commencé à rédiger cette synthèse sur Word en y ajoutant quelques mots que j’ai soulignés, tout en consultant le dictionnaire et trouver les synonymes de ces mots. J’ai fait une relecture pour m’assurer qu’il n’y ait point des choses hors textes choisis.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Sur mon objectif, je suis contente, tout est devenu facile ; c’est seulement le temps passé qui ne me satisfait pas toujours, et je dois vraiment faire beaucoup de lecture. J’aurais dû utiliser un autre texte comme ressource, qui fait une synthèse de trois textes, parce que l’actualité sur la manifestation n’est pas vraiment suffisante. Cette manifestation me rappelle d’un même événement qui date de 21 ans, mais il s’agissait de la crise monétaire et la chute du président Soeharto. Tout ce que j’ai appris de cette actualité c’est qu’il existe des lois controversées faites par le Conseil représentatif du peuple (Dewan Perwakilan Rakyat, en indonésien), entre autres : (1) une amende d’un million de rupiah pour une femme qui rentre la nuit après son travail et pour les personnes démunies, (2) une peine de prison de 6 mois pour un couple qui pratique un concubinage (et peut-être pour une relation homosexuelle), (3) une peine de prison de 4 ans pour une femme victime de viol qui avorte, (4) une amende d’un million de rupiah pour les parents qui donnent l’éducation sexuelle (vu que ce n’est pas fait par quelqu’un, soidisant, expert) à leurs enfants, (5) une peine de prison de 5 ans pour un blasphème contre chaque religion, et ce qui est absurde (6) une amende de 10 millions de rupiah pour avoir récupéré un coq qui avait couru chez le voisin.
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ?
La semaine suivante, j’envisage de pratiquer ma compétence à l’oral avec mes amis et j’ai déjà offert au forum de « Atelier de production orale », et heureusement j’ai la réponse de la part d’une autre étudiante qui donne l’idée de discuter sur le choc culturel. Je ferai un enregistrement, soit vidéo, soit audio pour la conversation.
Retour sur correction : date et commentaire/analyse
Nouveaux mots des articles d’actualité : • Augurer : tirer d’un événement une conséquence pour l’avenir / conjecturer / prévoir • La grogne : mécontentement collective • Le limogeage : action de priver quelqu’un de son poste, de ses fonctions, en le déplaçant ou en le destituant • Véreux : qui est malhonnête, suspect, louche • Naguère : de “il n’y a guère”
Tâche no. 3 : Atelier de Production orale avec Harini Le choc culturel en arrivant en France et en allant dans mon pays natal Aujourd’hui, j’ai fait un atelier de production orale avec Harini, juste après un travail sur internet (CALAO-CRL). J’ai fait un enregistrement audio avec elle, une discussion sur le choc culturel que nous avons vécu en arrivant en France et le choc culturel que les Français (ou bien les gens d’autres pays dans le monde) vont vivre en allant au Sri Lanka (le pays natal de Harini) et en Indonésie (mon pays natal). Tout ce que j’ai retenu, ce sont : Le choc culturel en arrivant en France : • Il existe un couple qui montre leur amour en s’embrassant au public. • Beaucoup de magasins sont fermés le dimanche; en fait, il existe quelques magasins qui n’ouvrent que jusqu’à midi. • Le fait que j’avais eu beaucoup de pièces (ex. 1, 2 et 5 centimes qui étaient beaucoup) et que j’ai voulu tout échanger en une pièce de 50 centimes ou 1 euro embêtait une boulangère quand j’étais à Lyon l’année dernière. • Les Français parlent très fort au téléphone, dans le métro, dans le bus, etc. • Les Français (surtout quand je suis devant le vendeur), au lieu de sourire, disent plutôt “Bonjour”. • En tant qu’étrangère, on regarde toujours les personnes différentes et on est souvent trompé par une apparence dite “européenne”. Sans se rendre compte, ce sont les pickpockets qui volent les portefeuilles, les appareils électroniques, et ce qui m’étonne tellement,
c’est qu’ils volent aussi les marques de luxe qui viennent d’être vendues. Les victimes vulnérables sont souvent les asiatiques parce qu’on est agréable, on est considéré comme riche et on adapte facilement aux gens locaux en voyageant. Le choc culturel en Indonésie : • Il existe un couple qui s’embrasse en cachette, par exemple au cinéma où les autres gens ne voient pas ce couple. • Le papier toilette mise sur la table des restaurants dans la rue ou des restaurants locaux car son utilisation est considérée comme le mouchoir jetables ordinaires. • Les mineurs qui font “sauter” l’âge sur les documents officiels (carte d’identité, permis de conduire, etc.) = ce qui est dangereux car ils falsifient leur propre identité. • On prend le parapluie non seulement quand il pleut, mais aussi quand il fait chaud. • On ne se bronze pas parce qu’on a déjà la peau brune, mais on aimerait avoir la peau claire comme les étrangères. • On a tendance à échanger des pièces de monnaie en un ou quelques billets, et c’est quelque chose de normal. Le choc culturel au Sri Lanka : • Comme en Indonésie, il existe un couple qui s’embrasse en cachette, par exemple au cinéma où les autres gens ne les voient pas ou dans une maison. • Comme en Indonésie, on prend le parapluie non seulement quand il pleut, mais aussi quand il fait chaud. Harini a vu aussi un homme qui lui a dit “Mais il ne pleut pas, madame”, l’année dernière, et lors de la canicule juin dernier, il y avait la dame qui lui a dit, “Vous avez bien raison de prendre le parapluie. La canicule brûle la peau.”
• Comme en Indonésie, on ne se bronze pas parce qu’on a déjà la peau brune, mais on aimerait avoir la peau claire comme les étrangères. Au début de notre conversation, je lui avais raconté également la place du français en Indonésie et aussi le système du cours pendant que j’étais en licence (j’ai ajouté aussi toutes choses que j’aurais dû dire). L’enseignement des langues étrangères n'est pas très populaire en Indonésie. Dans les écoles secondaires (au collège et au lycée), l'enseignement des langues étrangères est limité à l'anglais, à l'allemand, au japonais, au français et à l'arabe (pour le Coran), parfois le chinois mandarin dans des écoles catholiques/chrétiens. Dans les établissements d'enseignement supérieur, les mêmes langues sont enseignées, plus éventuellement le russe, le néerlandais... et l'anglais demeure la seule langue étrangère obligatoire. L’enseignement de français en Indonésie se fait au lycée, généralement à partir de la première année, et à la dernière année, les lycéens en scientifiques et économiques-sociales arrêtaient à l’apprendre pour mieux concentrer aux examens corrigés par le Ministère de l’éducation. Il existe aussi plusieurs lycéens qui continuent à apprendre le français à l’université. Presque partout en Indonésie, le Département de Français existe dans 13 universités : à Medan (Universitas Negeri Medan), à Lampung (Universitas Negeri Lampung), à Jakarta (Universitas Negeri Jakarta), à Depok (Universitas Indonesia), trois à Bandung (Universitas Pendidikan Indonesia, Universitas Pajajaran & Sekolah Tinggi Bahasa Asing), deux à Yogyakarta (Universitas Negeri Yogyakarta & Universitas Gajah Mada), à Semarang (Universitas Negeri Semarang), à Malang (Universitas Brawijaya), à Kendari (Universitas Halu Oleo), et à Makassar (Universitas Hasanuddin).
Comme j’étais étudiante à l’Universitas Pendidikan Indonesia, j’ai raconté à Harini que tout l’enseignement se faisait en indonésien, voire le mémoire de licence s’écrivait toujours en indonésien. Je lui ai dit également que j’ai appris la civilisation française, l’histoire de France, la littérature française (histoire et analyse intrinsèque d’une œuvre littéraire) et quelques cours sur l’enseignement de français (FLE) comme l’évaluation, le multimédia et le support d’apprentissage, et l’analyse de curriculum dans l’apprentissage de français. J’ai choisi également un des trois sous-parcours: la linguistique, parce que je pensais que la traduction et le Français sur les Objectifs Spécifiques n’avaient pas beaucoup de théorie. En linguistique, j’ai appris la syntaxe, la morphologie, la sémantique, la sociolinguistique et l’analyse du discours. Voilà donc la politique linguistique dans mon pays concernant l’enseignement de langue étrangère, plus particulièrement le français…
Tâche no. 4 : Argumentation sur la réforme du code pénal Suite à ma deuxième synthèse des articles d’actualité (faite le 12 octobre), je voudrais ici résumer un autre article du même sujet (tiré du site RFI, 26 septembre 2019: http://www.rfi.fr/ asie-pacifique/20190925-indonesie-jeunesse-rue-contrerevision-code-penal), tout en exprimant mon point de vue. Depuis le mois de septembre, l’Indonésie a vécu les conflits en Papouasie, la brûlure des forêts indonésiennes, l’affaiblissement de l’Agence de lutte contre la corruption (Komisi Pemberantasan Korupsi) et enfin, la révision du code pénal faite par le Conseil représentatif du peuple (Dewan Perwakilan Rakyat). Les projets de loi sont que : le
fait de « montrer ou d’offrir » des moyens de contraception (dans le cadre de l’éducation sexuelle) est devenu illégal, les relations sexuelles hors mariage et l’avortement—sauf en cas de viol ou d’urgence médicale—sont sanctionnés d’une peine de prison, même peine pour le blasphème envers le président et son vice. Par conséquent, les jeunes Indonésiens ont manifesté à la fin du mois de septembre contre cette révision du code pénal, dite liberticide. Ils ont revendiqué pour l’annulation totale de toutes ces lois, et aussi les autres événements s’étant passés précédemment comme : contre la brûlure des forêts indonésiennes, contre le conflit dans la Papouasie, et aussi pour le rétablissement de l’Agence de lutte contre la corruption. Une pétition en ligne avait été lancée et a déjà eu plus de demi-million de signatures. Personnellement, je pense être confuse par ce que les médias ont informé parce que tous les gens contre ces lois ne sont pas forcément des musulmans purs et durs (là, je voulais dire que ce sont plutôt des musulmans qui pensent aussi à la liberté, comme moi), mais il y avait aussi des communautés féministes (car j’ai vu la manifestation sur le compte Instagram de @lawanpatriarki et @indonesiafeminis). Pour dire que je suis pour ou contre toutes les lois proposées, je n’ai aucune opinion car d’un côté, il faut vraiment que je lise d’abord le code pénal qui est disponible dans les librairies indonésiennes, ou le chercher sur internet. D’un autre côté, je ne pense pas que ce soit le rôle du gouvernement de punir les gens faisant tous ces délits, au nom de religion. C’est vrai que la plupart des Indonésiens sont musulmans, et que nous vivons ensemble avec les quatre autres religions (Catholicisme, Protestantisme, Hindouisme et Bouddhisme). C’est vrai aussi que tous ces actes-là sont moralement faux d’après mon Dieu (et seul Lui peut juger), mais les êtres humains n’ont pas de droit de juger, même condamner les gens qui les font. D’après moi, tous les gens qui ont vécu l’avortement en cas de viol, les relations sexuelles hors mariage, et tous les gens qui donnent de l’éducation sexuelle, je les laisse vivre et faire comme ils veulent. Personne n’est parfaite, moi non plus. Le rôle du gouvernement c’est de
gérer le pays, mais pas les valeurs morales et religieuses car celles-ci restent personnelles. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu :
25-10-2019
Temps passé
2 heures
Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, …
Sans aide du natif, sans brouillon, sans dictionnaire.
Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Mon objectif de cette tâche est de repratiquer l’argumentation écrite comme le DELF B2 et le DALF C1, ainsi de faire une réflexion sur l’événement
Choix de la ressource
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190925indonesie-jeunesse-rue-contre-revision-codepenal Comme à l’examen du DALF C1, je continue à exprimer mon point de vue à l’écrit sur le même sujet que ma synthèse précédente.
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avez-vous travaillés ? comment ?
J’ai souligné le titre, la date de publication et la source d’article. Puis, j’ai lu pour une compréhension globale, tout en trouvant de nouveaux mots à ajouter dans mon vocabulaire.
Déroulement : comment avez-vous procédé ?
J’ai préparé quelques mots d’ouverture, lire le titre, la date de publication, et citer la ressource, et après j’ai fait la première lecture pour comprendre le texte de manière globale et je l’ai relu pour trouver de nouveaux mots, et enfin, j’ai commencé à écrire un petit résumé du texte et j’ai exprimé mon point de vue.
Pourquoi ?
Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
J’ai fait une relecture et je me suis assurée qu’il n’y ait point d’erreur grammaticale, orthographique, ni d’erreur du choix de mots.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ?
Sur mon objectif, je suis contente, car je peux exprimer mon point de vue sur la réforme du code pénal, sans montrer toutes les ondes négatives de mon pays aux étrangers.
Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ?
J’ai appris le même événement comme dans ma deuxième synthèse, mais maintenant, j’espère aussi que toutes ces lois liberticides sera totalement refusées, et pour les étrangers, j’espère qu’ils oublieront toutes les ondes négatives quand ils visiteront mon pays un jour. J’envisage de faire la même chose mais le sujet sera le projet du changement de ville capitale en Indonésie, et je vais peut-être utiliser un dictionnaire.
De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/analyse
Nouveaux mots: 1. Un pic (de mobilisation) : un sommet 2. Recueillir : prendre / ramasser / rassembler en un tout des choses prises à des endroits différents
Tâche no. 5 : Argumentation sur le changement de ville capitale en Indonésie Le texte que j’ai lu est tiré du site Le Figaro (https:// www.lefigaro.fr/conjoncture/l-indonesie-va-construire-unenouvelle-capitale-alors-que-jakarta-s-enfonce-dans-lamer-20190827) où le sujet est le projet du changement de la capitale en Indonésie. Ce projet, qui coûterait 32,7 milliards de dollars, a été annoncé par le président, en indiquant que la capitale serait « déplacée » à 1300 km de Jakarta : dans la province de Kalimantan Est, l’île de Bornéo. Le président a choisi cette région parce qu’elle est au centre de l’Indonésie et aussi stratégique et proches des aires urbaines. En plus, l’île Bornéo a de risques minimes de catastrophes naturelles et des infrastructures quasi-complètes. La relocalisation de la capitale a été initiée aussi depuis le mandat de Soekarno (père-fondateur d’Indonésie) jusqu’au mandat de Susilo Bambang Yudhoyono (sixième président de la république), mais ce projet est toujours reporté. Le président, Joko Widodo (surnommé Jokowi), a aussi annoncé que non seulement Jakarta, mais aussi l’île de Java, a de grands potentiels de catastrophes naturelles—des exemples qui ont eu lieu : le séisme à Yogyakarta en 2006 qui a fait plus de 5000 morts et plus de 30 000 blessés, et le tsunami à Tanjung Lesung le 22 décembre 2018 qui a fait plus de 400 morts, plus de 1000 blessés et environ 150 personnes disparues—, et la reconstruction de la nouvelle capitale à Penajam Paser Utara et à Kutai Kartanegara sera prévue en 2020 et finira en 2024. Personnellement, comme la plupart des Indonésiens, je pense que ce projet sera le meilleur pour l’avenir en Indonésie parce que Jakarta a compté déjà plus de 30 millions d’habitants, la ville est déjà surpeuplée. C’est vrai que tout (le travail, les spécialités, l’université prestigieuse,
les quartiers des affaires, etc.) existe à Jakarta, mais de temps en temps, toutes ces choses-là augmentent, et c’est pour cela que le gouvernement envisage de déplacer la capitale. En revanche, il faudrait aussi penser aux employés qui devraient déménager si leurs entreprises étaient déplacées dans l’île Bornéo. Est-ce que la famille de chaque employé serait prête de les suivre ou bien chacun laisserait derrière sa famille en faisant un aller-retour entre Jakarta et Kutai Kartanegara ? D’un autre côté, si le projet était réalisé, cela aurait un impact sur l’environnement car les forêts de l’île Bornéo, considérées comme l’une des richesses du pays, seraient déboisées. Avant de procéder au développement dans deux communes pour la future capitale, le gouvernement devrait d’abord réorganiser les espaces verts. Fondamentalement, la déforestation aurait non seulement un impact naturel (par exemple une inondation), mais aussi un impact sur les animaux qui y vivent. Si on prenait un exemple d’un autre pays—Malaisie, qui a deux capitales, Kuala Lumpur (capitale historique) et Putrajaya (capitale administrative) —, l’histoire serait très longue à expliquer car chaque pays a ses propres processus de développement. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu :
28-10-2019
Temps passé
2 heures
Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, …
Avec dictionnaire, sans aide du natif, sans brouillon.
Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Mon objectif de cette tâche est de repratiquer l’argumentation écrite comme le DELF B2 et le DALF C1, ainsi de faire une réflexion sur l’événement
Choix de la ressource
Source initiale : https://www.la-croix.com/ Monde/Asie-et-Oceanie/En-Indonesiegouvernement-veut-quitter-Djakarta-fondernouvelle-capitale-2019-08-28-1201043656 Source finale : https://www.lefigaro.fr/ conjoncture/l-indonesie-va-construire-unenouvelle-capitale-alors-que-jakarta-senfonce-dans-la-mer-20190827 J’ai décidé de changer de source (du Figaro) parce qu’il faut s’abonner à La Croix pour lire l’article entier.
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avez-vous travaillés ? comment ?
J’ai souligné le titre, la date de publication et la source d’article. Puis, j’ai lu pour une compréhension globale, tout en trouvant de nouveaux mots à ajouter dans mon vocabulaire.
Déroulement : comment avez-vous procédé ?
J’ai préparé quelques mots d’ouverture, lire le titre, la date de publication, et citer la ressource, et après j’ai fait la première lecture pour comprendre le texte de manière globale et je l’ai relu pour trouver de nouveaux mots, et enfin, j’ai commencé à écrire un petit résumé du texte et j’ai exprimé mon point de vue.
Pourquoi ?
Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
J’ai fait une relecture et je me suis assurée qu’il n’y ait point d’erreur grammaticale, orthographique, ni d’erreur du choix de mots.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ?
Je suis contente, parce que même si l’actualité indonésienne est un casse-tête, mon point de vue sur ce projet de deux aspects (ressources humaines et environnementales) serait nécessaire et il faut vraiment que je sois toujours attentive face aux événements dans mon pays et aussi dans le monde entier. J’ai appris le même événement d’autres pays pour connaître les raisons du changement de ville capitale (exemple de raisons : l’empreinte historique, le surpeuplement, la sécurité, le changement climatique, etc.), mais le processus de chaque pays est différent, et je crois que ce changement (ou la double ville capitale) dans d’autres pays est la perle rare. J’envisage de faire quelque chose à l’oral. Comme j’ai indiqué ma tâche suivante dans ma feuille de route, je voudrais regarder un documentaire d’Élise Lucet (CASH Investigation) sur l’utilisation abusive de plastique.
De travailler différemment ? comment ?
Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Nouveaux mots : 1. Remédier : porter remède, apporter du remède 2. En proie à : dans les tourments de, être victime d’un mal, être obsédé par une pensée/un sentiment
3. S’affaisser : tomber sous le coup d’une attaque/de la fatigue 4. Briguer : chercher à obtenir un emploi en faisant acte de candidature, rechercher avec ardeur un honneur/un faveur/etc. 5. Le seuil (de pauvreté) : désigne le revenu minimum en deçà duquel, dans un pays donné, une personne est considérée comme pauvre, c’est-à-dire ne disposant pas d’un niveau de vie convenable. 6. La ceinture de feu (du Pacifique) : alignement des volcans qui borde l’océan Pacifique sur la majorité de son pourtour, soit environ 40000 kilomètres 7. S’engouffrer : Se précipiter rapidement ou avec violence dans un lieu, pénétrer
Tâche no. 6 : Revue du livre intitulé “Zéro déchet : 100 Astuces pour alléger sa vie” de Béa Johnson Mon avis sur le livre de Béa Johnson : Zéro Déchet : 100 Astuces pour alléger sa vie et comment j’ai réalisé 40% d’économies en réduisant mes déchets Béa Johnson est une Française qui vit aux États-Unis avec son mari américain et ses deux fils. Elle a écrit le livre intitulé « Zéro Déchet : 100 Astuces pour alléger sa vie et comment j’ai réalisé 40% d’économies en réduisant mes déchets » selon tout ce qu’elle avait vécu : « Du rêve américain à la simplicité volontaire ». Elle a écrit aussi cinq principes du zéro déchet, les alternatives écologiques à la maison et hors de la maison, les recettes des produits faits
maison et aussi les carnets d’adresses (françaises et américaines) en ligne pour bien mener ce mode de vie. Ce livre est en fait écrit en anglais (titre original : Zero Waste Home) et ici, j’ai lu cet ouvrage en version française. Elle raconte premièrement la biographie de sa vie de manière concise. Née en 1974 au le Sud de la France, elle a commencé à vivre le rêve américain à l’âge de 18 ans en étant jeune fille au pair. Là-bas, elle a rencontré également l’homme de sa vie, Scott. Ils se sont mariés et ont deux enfants, Max et Léo. Ils vivaient à Pleasant Hill, San Fransisco, où ils possédaient beaucoup de biens matériels (deux voitures, des équipements sportifs, 26 chaises, quatre tables, etc.) dans une maison de 280 m2. À 32 ans, elle s’est rendue compte qu’elle se déplaçait trop en voiture et pas assez à pied. Petit à petit, elle a déménagé dans un village à Mill Valley, elle a vendu des choses inutiles (environ 80% de ses affaires et celles de son mari), jusqu’à ce qu’elle simplifie sa vie en suivant les conseils des livres, écrits par Elaine St. James, sur la simplicité. Elle a lu également les différents tomes de La Petite Maison dans la prairie de Laura Ingalls Wilder pour mieux connaître la situation de simplicité, et tous ces livres l’ont poussée à remettre en question toutes ses activités quotidiennes (avec sa famille aussi, bien sûr) : (1) faut-il rester abonné à la télévision et à divers catalogues/magazines ? (2) Faut-il continuer à manger de plus en plus malsain, en achetant des produits alimentaires surgelés, rapides et pratiques ? (3) Y a-t-il des alternatives écologiques pour remplacer tous les types de plastiques à usages uniques, les mouchoirs jetables et tous les produits contenant des ingrédients chimiques néfastes ? Et son astuce incontournable pour ne plus générer les déchets : Nous disons « Je n’ai pas de poubelle chez moi. » partout où nous allons. Les résultats de la part de l’auteur sont : elle ne sort plus de poubelle (contre 240 litres par semaine pendant sa vie précédente), elle a réalisé jusqu’à 40% d’économies, elle est en bonne santé et elle ne gaspille même pas de temps pour s’occuper des choses inutiles.
Les cinq principes de zéro déchet selon elle sont : (1) REFUSER, (2) RÉDUIRE, (3) RÉUTILISER, (4) RECYCLER et (5) COMPOSTER. Pour devenir zéro déchet, il faut premièrement refuser ce dont on n’a pas besoin (et qui finira à la poubelle), par exemple : (1) les articles en plastique à usage unique (sacs, bouteilles, gobelets, et autres couverts en plastique jetables), (2) les cadeaux gratuits (par exemple les articles de toilettes des chambres d’hôtel, les kits de conférences qu’on a déjà, les échantillons alimentaires, etc.), (3) les publicités/les dépliants dans les boîtes aux lettres (ce qui peut être résolu en y mettant une étiquette « STOP PUB »), (4) le fait d’accepter les tickets de caisse, etc. En donnant ma petite réflexion sur ce premier principe, il m’arrive souvent des choses que je ne peux point refuser, par exemple certains papiers de Donut Milka au café de CROUS, l’emballage des oignons blancs, 1.5 litres d’eau en bouteille de plastique, les tickets de caisse, les cadeaux gratuits, ou encore les emballages d’un colis. Je n’ai jamais plus réutilisé parce que le système des poubelles de chez moi sépare les ordures ménagères, les déchets plastiques et les déchets papiers. J’espère pouvoir refuser les emballages jetables la prochaine fois. Deuxièmement, il faut réduire ce dont nous avons besoin mais ne pouvons pas refuser. Comment ? Cela peut être : (1) ne pas acheter la même chose que l’on a déjà, (2) faire le vide ou faire un don de toutes les choses qu’on n’utilise plus (soit à l’Association, soit à un ami ou un membre de famille), et (3) éviter les activités qui mènent à la consommation (les soldes, un achat de quelque chose avec la livraison gratuite ou avec le cashback jusqu’à 50% de plus ou de moins). Comme ceci, nous n’aurons des choses que selon nos besoins, et nous atteindrons également peut-être la mode de vie minimaliste. Chez moi en Indonésie, je n’ai pas encore fait le vide dans ma chambre et c’est vraiment un casse-tête d’y voir plein de choses. Malgré ma lecture d’un autre livre sur le minimalisme écrit par Fumio Sasaki (L’essentiel et rien d’autre), il y a toujours quelque chose que j’achète par culpabilité. Je sais que réduire sa consommation, cela
s’apprend. Peut-être que je vais me rendre compte de ma consommation personnelle en participant au défi de ne rien avoir du neuf. Troisièmement, il faut réutiliser ce que nous consommons et ce que ne pouvons ni refuser ni réduire. Béa a expliqué, dans cette partie, la confusion des termes réutiliser et recycler par les Américains. Réutiliser c’est utiliser à plusieurs reprises le produit sous sa forme manufacturée d’origine afin de maximiser son utilisation et de prolonger sa durée de vie. Qu’est-ce que nous pouvons réutiliser ? Voyons tout ce que nous avons déjà à la maison : les bocaux en verre qui peuvent être remplis des produits alimentaires achetés en vrac, les sacs en tissu pour faire les courses, les gourdes pour ne plus acheter d’eau de bouteilles en plastiques, etc. S’il existe quelque chose d’(un peu) abimé, nous pouvons le réparer afin que ce soit réutilisable. Quatrièmement, il faut recycler ce que nous ne pouvons ni refuser, ni réduire, ni réutiliser. Elle a indiqué que dans le point précédent, recycler c’est de retraiter un produit pour lui donner une nouvelle forme. Qu’est-ce que nous pouvons recycler ? En fait, cela dépend de cinq capacités différentes : comment les fabricants communiquent-ils avec les entreprises de recyclage ? Comment les consommateurs connaissent des politiques de recyclage (surtout de manière responsable) ? Comment les municipalités proposent les services de ramassage des recyclables, en éduquant leurs résidents le type de déchets recyclables et non-recyclables ? Comment les entreprises de recyclage encouragent la valorisation de déchets (qu’on appelle souvent « upcycling » en anglais) ? Comment les centres de tri trient de manière efficace, et proposent la meilleure qualité de matériaux triés ? Et pleins d’autres questions sur la manière de ceux qui sont responsables des déchets. Dernièrement, il faut composter (à ne pas confondre avec « composter » les billets) le reste. Qu’est-ce qu’elle a défini par « le reste » ? Il s’agit des matières organiques à recycler de manière naturelle : avec le temps, les déchets organiques se décomposent et rendent leurs nutriments au sol. Qu’est-ce
qu’on peut composter ? Elle nous a répondu que certains compostages acceptaient les épluchures de fruits/légumes, les coquilles d’œufs, le marc de café, les feuilles de thé, mais il est difficile de composter les produits laitiers, les os et les viandes de manière naturelle (à la maison, par exemple). C’est ce qui me fait réfléchir que « finir le repas » est aussi un des gestes positifs pour ne pas gaspiller. Quand j’étais en Indonésie, je compostais toujours les déchets organiques à l’aide de mes parents, mais ici, en France… je n’ai pas encore trouvé de compostage public autour de Villeneuve-d’Ascq. Béa Johnson nous donne également des conseils et des alternatives écologiques dans toutes les choses dans la vie : toutes les salles à la maison, dans le bureau et son courrier, les enfants et l’école « zéro déchet », les fêtes et les cadeaux « zéro déchet » et les sorties « zéro déchet ». Je résume un peu son conseil dans mon chapitre préféré de son ouvrage : la salle de bains, les produits de toilettes et le bienêtre (elle n’a pas indiqué le numéro du chapitre). Voyons d’abord ce que nous avons dans notre salle de bain. Après avoir lu ce chapitre, je me rappelle d’abord tout ce que j’ai dans ma salle de bain : les savons liquides, le gommage contenant des micro plastiques, les soins de peau emballés en plastique, les lingettes jetables, etc. Je ne peux pas tout jeter avant de remplacer par des produits naturels et (presque) zéro déchet. Je voudrais dire ici que, malgré les matériels chimiques néfastes pour ma propre santé, tous les produits que j’ai doivent être utilisés jusqu’à la fin, avant d’en acheter à nouveau. J’ai déjà l’intention d’acheter quelques produits naturels comme le savon/shampoing solide, le dentifrice emballé en pot (et non le dentifrice conventionnel qu’on trouve souvent au supermarché), la brosse à dents en bambou ou rechargeable, etc. J’ai déjà changé de déodorant et mes lingettes jetables avant mon départ pour la France. Ce que je n’ose pas changer ce sont un des kits périodiques qu’on appelle « la coupe menstruelle », parce que ma mère a peur que les autres pensent que je ne suis plus vierge. C’est toujours difficile de la convaincre que cette coupe n’a rien à
voir avec la virginité, car j’ai déjà lu un témoignage de mon amie qui n’est pas encore mariée et qui utilise déjà cette coupe. À part son témoignage, j’ai vu également la vidéo faite par une Indonésienne, qui s’appelle Sisil, sur l’insertion de coupe menstruelle de manière drôle et elle a indiqué aussi que la virginité dépend de la définition de différentes personnes. Aujourd’hui, il y avait une distribution de kits périodiques gratuites à l’Université de Lille mais malheureusement, malgré la queue folle que j’ai faite depuis midi, le stock a été déjà épuisé. On était trop nombreuses à attendre, et j’espère que la prochaine distribution en mars 2020 sera plus propice et qu’il y aura beaucoup de kits à distribuer pour chaque femme étant en précarité menstruelle. J’aimerais un jour utiliser la coupe menstruelle, peu importe la stigmatisation sur la virginité dans mon pays. Voilà donc mon avis sur le livre de Béa Johnson. Je crois que la plupart de cette rédaction est plutôt le résumé avec de petites histoires personnelles en tant qu’apprentieconsommatrice éthique et responsable. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu :
22-11-2019
Temps passé
5 heures
Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Avec dictionnaire, sans brouillon, sans aide du natif
Mon objectif c’est de développer ma compétence à l’écrit, en lisant un livre qui est récemment mon coup de cœur. Puis, je vais faire un résumé et une réflexion à partir de cet ouvrage.
Choix de la ressource
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avezvous travaillés ? comment ? Déroulement : comment avezvous procédé ? Pourquoi ?
Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
Johnson, Béa. (2013). Zéro Déchet : 100 Astuces pour alléger sa vie et comment j’ai réalisé 40% d’économies en réduisant mes déchets (version française de Zero Waste Home). Paris : Éditions J’AI LU. J’ai choisi cette ressource parce que je voudrais apprendre à réduire mes déchets partout où je suis et aussi parce que mon pays a un grand potentiel de devenir zéro déchet, prévu en 2020. Toujours, j’ai écrit en premier quelques phrases de ma compréhension globale de ce documentaire dans le premier paragraphe, mais avant même de rédiger, j’ai déjà lu quelques pages sur les cinq principes de zéro déchet.
J’ai lu petit à petit le livre, mais j’ai enfin sauté quelques pages (plus particulièrement la partie « La salle de bain ») parce que dans ma vie je voudrais d’abord changer tout ce qui est mauvais pour ma propre santé avant de changer d’autres choses dans ma cuisine, et mon appartement entier. J’ai fait une relecture avant de faire ma propre première correction.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ?
Sur mon objectif, je suis contente parce que j’ai fait tous mes efforts sur la lecture et aussi la rédaction de texte, même si je suis encore très loin d’être « niveau C1 ».
Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
De ce livre, j’ai appris beaucoup de choses sur la réduction voire sur le fait de ne pas produire les déchets. Personnellement, je fais presque toutes mes courses à Lille Wazemmes (je les fais toujours au magasin Day by Day) où je trouve facilement les produits alimentaires, les produits d’entretien et les produits de soins pour la peau en vrac, et je peux même remplir chaque produit dans les bouteilles (en verre ou en plastique), les boîtes ou les bocaux que j’ai chez moi. C’est vrai que j’utilise encore des plastiques dans certains produits mais tant que je peux les réutiliser dans les jours qui viennent, je le ferai jusqu’à la « fin de sa vie ». Je vais peut-être faire un atelier de production orale.
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Tâche no. 7 : Atelier de production orale Aujourd’hui, j’ai organisé un atelier de la production orale, avec Jia, Livia, Yousra (elle est différente avec celle que j’ai écrite dans la première partie, ici son nom est Lamara; alors que dans la première partie, le nom de Yousra est Bayadat), Hayat, Hikari, Barbara et Rabiaa.
Tout d’abord, Hikari nous avait présenté sa proposition de son futur mémoire sur la danse baroque. C’est un art chorégraphique des XVIIe et XVIIIe siècle, principalement la danse de cour et de théâtre. Malheureusement je n’ai pas fait l’enregistrement sur sa présentation, mais la présentation d’une danse de l’autre pays ouvre vraiment mon esprit, en espérant qu’un jour, je regarderai toutes sortes de danse
dans le monde entier. Après avoir donné les commentaires écrits, je lui ai également dit que j’avais appris une des danses traditionnelles indonésiennes appelée la danse de paon (Tari Merak) il y a une dizaine d’années. Franchement dans ma famille, ma mère et ma grand-mère maternelle savaient danser, mais pas moi. Ici, j’ai toujours essayé de maîtriser la danse de paon, en espérant pouvoir montrer aux Français une des cultures indonésiennes. Ensuite, nous avons essayé de structurer notre bilan oral pour l’entretien final. Nous écrivions tout ce qu’on voudrait dire avant que chacune présente à l’oral comme si c’était le vrai entretien final. Ce qui étonnait tellement mes amies, c’était ma mise en page dans mon journal de bord. Pendant que mes amies s’étonnaient de ce que j’ai fait, elles gâchaient un peu mon enregistrement de notre bilan en utilisant les expressions d’étonnement en anglais, parfois avec un peu de gros mots montrant leur surpris. C’est vrai que j’ai beaucoup écrit, surtout en utilisant l’application Pages sur mon MacBook (je voudrais dire ordinateur mais les Indonésiens ont l’habitude de dire la marque lorsqu’il s’agit uniquement du Apple), j’ai déjà compté une quatre-vingtaine de pages parce que j’aime beaucoup écrire, et j’aimerais rendre ce journal comme si c’était un roman. J’écrivais aussi mon propre bilan de premier semestre de l’Autoformation FLE ci-dessous, et je promets que ce sera ma dernière rédaction pour ce semestre !
Bilan de premier semestre Après un semestre de ce cours, je vais vous présenter mon bilan de premier semestre :
Avant de commencer à travailler dans ce cours, j’ai eu le problème de vocabulaire à nuancer, qui entraîne la difficulté à l’écrit et à l’oral de manière structurée et concise. En plus, j’ai pris trop de temps à chercher les mots à l’écrit et à l’oral. Avant mon départ pour la France, j’avais passé 8 mois sans parler français pendant ma formation en esthétique en Indonésie, en même temps que ma préparation à l’inscription aux universités françaises sur la plateforme Études en France. En outre, le seul locuteur natif avec qui j’ai parlé français était un chef cuisinier étant propriétaire d’un restaurant français à côté de l’Institut Français d’Indonésie dans ma ville natale, Chef Simon Baudoin. J’ai rencontré aussi un autre natif (il s’appelle Nathan) qui avait fait un stage en tant qu’animateur d’un atelier renforçant l’apprentissage du français, toujours à l’Institut Français à Bandung. Mon objectif de départ était de devenir un bon et un vrai niveau C1 dans tous les aspects linguistiques sans être obligée de repasser l’examen du DALF C1. Je pense avoir fait un bon progrès (surtout dans mes deux premières tâches) à l’écrit même si je suis encore très loin du niveau C1. Pourquoi? Malgré ma réussite le DALF C1, et malgré le fait que j’ai regardé souvent TV5MONDE, les chaînes de télévision française et les chaînes de YouTube des créateurs français, je me suis rendue compte que j’ai toujours besoin de pratiquer le français (notamment à l’oral) de manière très fréquente. Pendant ce semestre, j’ai fait 5 tâches de l’écrit (deux synthèses, deux argumentations et une revue de livres), 2 ateliers de production orale mais je n’ai pas fait une seule tâche (ma réflexion) de la compréhension orale à partir d’un documentaire sur l’utilisation abusive de plastique. Je sais qu’ici, je travaillais toujours à l’écrit qu’à l’oral. J’envisage de continuer ma tâche en oral sur ce documentaire le semestre prochain.
À part les tâches, j’ai participé aux quatre forums sur Moodle intitulés: “Présentez-vous”, “Donnez votre avis et argumentez !” (là, j’ai parlé d’une mixité à l’école), “Posez vos questions sur la langue française… et répondez !” (j’ai eu une question sur le verbe céder et j’ai voulu savoir si c’était presque pareil comme le verbe donner ou s’il existait d’autres synonymes) et enfin, le forum “Apprendre à apprendre” (où j’ai appris la différence entre les verbes collecter et collectionner—et que j’espère ne pas avoir trompé le forum). Ensuite, j’ai écrit presque souvent mon journal de bord, grâce à ma participation aux Cafés langues, deux visites de Lille avec Axel, mes autres sorties, ou n’importe quel moment où l’on avait discuté de quelque chose qui m’a fait apprendre le français. Je travaillais très rarement au CALAOCRL en ligne, mais un jour, un homme qui travaillait à l’accueil de CRL nous a dit qu’en déposant notre carte étudiante sur la table Anglais (il y fréquentait toujours), il allait écrire notre nom et prénom pour que notre présence aux Cafés langues fasse partie d’un travail au CRL. Et dans ce journal, la mise en page que j’ai fait est un peu comme un roman, et c’est aussi parce que j’envisage d’écrire un autre livre en indonésien. En ce qui concerne mes erreurs en français, je me suis rendue compte que j’ai les erreurs répétitives dans des choix de mots, les erreurs syntaxiques causées par le fait que j’écrivais avec la grammaire à l’indonésienne, et des choix du temps. J’ai essayé aussi de travailler sans brouillon et sans dictionnaire pour bien montrer que je suis le vrai niveau C1. À part cela, c’est vrai que je ne trouve pas facilement des natifs pour m’aider sur les tâches, mais à la fin de l’autoformation FLE de ce semestre, je remercie Florane de m’avoir aidée à corriger quelques-unes de mes tâches. Je suis devenue de plus en plus motivées à pratiquer le français, quelque soit la façon.
Mes objectifs du semestre prochain sont: 1. continuer ma tâche en oral sur le documentaire que je n’ai pas faite (comme ma première tâche au deuxième semestre), 2. faire trois synthèses des articles de l’actualité pour mieux maîtriser et pour mieux aider mes amis étrangères s’ils ont du mal à faire une synthèse, 3. proposer plus d’ateliers de la production orale, 4. lire un ou deux livres pour m’entraîner pour l’examen du DALF C2, et 5. (j’ai une idée de) faire quelque chose de réflexif sur les articles de recherches en FLE, en linguistique et en didactique—plutôt exprimer tout ce que je comprends sans trop les résumer.
L’auteur du journal
Née le 2 mai 1995, Nadia Rahmania adore écrire et elle a déjà publié un article il y a 2 ans sur la revue du Département de l’Enseignement de Français à l’Universitas Pendidikan Indonesia sur le site intipjurusan.com. Elle a également contribué à la traduction des articles de recherches de ses amis et ses juniors de licence, et à celle d’un livre pour les enfants avec trois autres contributeurs. Elle écrit parfois sur son blog personnel, fait parfois les “Do It Yourself” pour augmenter sa compétence de vie (life skill), fait parfois des vidéos sur YouTube, et chante les chansons indonésiennes en l’enregistrant sur Soundcloud et parfois sur YouTube.