Journal de bord (Autoformation Français langue étrangère/FLE)
Nadia RAHMANIA
Journal de bord (Autoformation Français langue étrangère/FLE)
Nadia RAHMANIA
© 2019, Nadia RAHMANIA (l’image de couverture tirée de l’Instagram @obviousstate & @sezane) Ce journal est fait pour les tâches de l’Autoformation FLE de M1 (premier et deuxième semestre). Vous trouverez également en ligne sur la plateforme Issuu. Nadia RAHMANIA 25 Rue de Fives, 59650 Villeneuve-d’Ascq, FRANCE Instagram : @naragrandis Blog: naragrandis.wordpress.com
“À côté de la difficulté est, certes, une facilité !” (Le Saint Coran, chapitre 94, verset 6)
“Un bon discours doit être écrit, et non appris.” (Proverbe latin, 1757)
Table de matières (Deuxième semestre) Première partie : PROGRÈS SUR MON APPRENTISSAGE (deuxième semestre) ❖ Ma feuille de route ❖ Mon journal de processus de l’autoformation Deuxième partie : MES TÂCHES (deuxième semestre) ❖ Tâche no. 1 : Ma réflexion sur le documentaire de CASH Investigation, intitulé “Plastique : La grande intox” présenté par Élise Lucet ❖ Tâche no. 2 : Ma réflexion sur un article de recherche publié sur Acte de Conférence internationale sur le français, 2016 ❖ Tâche no. 3 : Ma réflexion sur un article de recherche publié sur FRANCISOLA ❖ Portfolio #1 : Article journalistique pour la plateforme Agora-FLE ❖ Tâche no. 4 : Compte-rendu d’un article de recherche sur la traduction en didactique des langues ❖ Tâche no. 5 : Compte-rendu d’un article de recherche sur la phonétique ❖ Tâche no. 6 : Compte-rendu d’un article de recherche sur l’anglicisme en français ❖ Portfolio #2 : Synthèse de deux articles du site Asialyst ❖ Portfolio #3 : Synthèse de deux articles du site Asialyst ❖ Tâche no. 7 : Compte-rendu d’un article de recherche sur la didactique des langues ❖ Bilan de deuxième semestre
PREMIÈRE PARTIE
MA FEUILLE DE ROUTE
Après un semestre d’autoformation FLE, j’ai réalisé un journal de bord contenant ma biographie langagière, ma feuille de route (qui consiste en mes calendriers et mes choix de tâches), mon journal contenant toutes les choses qui me font apprendre le français et mes tâches pendant mon premier semestre. Bref, mon bilan du semestre précédent indique que j’ai fait des fautes syntaxiques causées par le fait que j’ai écrit avec la grammaire à l’indonésienne, les fautes sur les choix de mot, et l’incohérence des choix du temps. J’espère ne plus les faire ce semestre, surtout pour mieux développer mes compétences linguistiques. Comme le semestre précédent, mon objectif est de devenir un vrai niveau C1 parce que je me sens un peu insatisfaite de quelques aspects linguistiques, particulièrement à l’oral. J’aimerais me focaliser plus à l’oral pour ce semestre, en proposant des ateliers de production orale (sur les sujets d’actualités étant à la une ou étant déjà passés) ; et à l’écrit, j’aimerais m’entraîner à faire trois synthèses des articles d’actualité car si je ne pratiquais plus, j’oublierais la manière dont j’ai fait précédemment (et c’est aussi parce que je veux aider mes amis qui ont surtout du mal à rédiger une synthèse de documents), et… j’aimerais faire une réflexion à partir de la lecture des articles de recherche sans trop les résumer + afin d’avoir des idées pour mon futur mémoire de recherche. Voici donc mes tâches pour le deuxième semestre : • La semaine de 13 au 17 janvier 2020 : Cette semaine, je fixe mon calendrier de feuille de route pour le deuxième semestre et celui-ci sera mis en
ligne sur Moodle (selon la consigne de Mme. Eisenbeis) et aussi dans mon journal de bord. • La semaine du 20 au 24 janvier 2020 : - Cette semaine, c’est la première séance de regroupement du deuxième semestre avec Mme. Eisenbeis. - Pour la tâche de cette semaine, j’envisage de continuer une tâche à l’oral (compréhension) que je n’ai pas faite le semestre dernier (faute de temps et de motivations) : c’est ma réflexion après avoir vu un documentaire sur l’utilisation abusive du plastique, diffusé sur la chaîne YouTube Cash Investigation par Élise Lucet, et aussi sur France 2. Source : https:// www.youtube.com/watch?v=wZT3drAYIzo • La semaine du 27 au 31 janvier 2020 : - Cette semaine, j’envisage de faire une tâche à l’oral. J’ai envisagé de proposer un atelier mais le forum n’est pas encore ouvert, alors je vais commencer à proposer aux autres amis dès que le forum sera ouvert. - Ma deuxième tâche de cette semaine : J’envisage également de faire une réflexion sur un article de recherche dont j’ai lu le résumé, mais ici j’aimerais aller un peu plus loin sur la réflexion (ce que j’ai appris à l’issue de la lecture d’article). L’article de cette semaine s’intitule Formation du nom des professions en français et en indonésien : Analyse contrastive de la Morphologie, rédigé par mon amie (Setia Rini) et ma professeure (Yuliarti Mutiarsih) de l’université précédente, Universitas Pendidikan Indonesia (UPI). Source : Rini, S. & Mutiarsih, Y. (2016). Formation du nom des professions en français et en indonésien : Analyse contrastive de la Morphologie. Publié dans l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) en 2016 sous le thème : Le français : enjeux linguistiques, politiques, économiques et culturels.
• La semaine du 3 au 7 février 2020 : - Cette semaine est la deuxième séance de regroupement dans la médiathèque de DEFI, Université de Lille. - Pour la tâche de cette semaine, j’envisage de faire une réflexion sur un article de recherche dont j’ai lu le résumé, mais ici j’aimerais aller un peu plus loin sur la réflexion (ce que j’ai appris à l’issue de la lecture d’article). L’article de cette semaine s’intitule Le français chez les étudiants indonésiens en France : leur représentation de la langue, de la formation initiale, et de la pratique linguistique, publié sur le site FRANCISOLA. Source : https://ejournal.upi.edu/ index.php/FRANCISOLA/article/view/11890 - Pour le premier portfolio, j’aimerais rendre mon journal datant de 7 janvier 2020 comme mon premier portfolio parce que là, j’ai fait une petite synthèse à partir des opinions de mes amis sur le forum Numérique et FLE, tout en donnant mon expérience personnelle sur le travail de traduction. • La semaine du 10 au 14 février 2020 : - Cette semaine, j’envisage de faire une tâche à l’oral. J’ai envisagé de proposer un atelier mais le forum n’est pas encore ouvert, alors je vais commencer à proposer aux autres amis dès que le forum sera ouvert. - Ma deuxième tâche de cette semaine : J’envisage également de faire une réflexion sur un article de recherche dont j’ai lu le résumé, mais ici j’aimerais aller un peu plus loin sur la réflexion (ce que j’ai appris à l’issue de la lecture d’article). L’article de cette semaine s’intitule À la recherche de la traduction perdue : La traduction dans la didactique des langues, rédigé par Lucilla Lopriore. Source : Lopriore, L. (2006). À la recherche de la traduction perdue : La traduction dans la didactique des
langues. Tiré du : https://www.cairn.info/revueela-2006-1-page-85.htm • La semaine du 17 au 21 février 2020 : - Cette semaine, j’envisage de faire une réflexion sur un article de recherche dont j’ai lu le résumé, mais ici j’aimerais aller un peu plus loin sur la réflexion (ce que j’ai appris à l’issue de la lecture d’article). L’article de cette semaine s’intitule Analyse de la réflexion des phonèmes des mots français empruntés en indonésien, rédigé par deux professeurs de français à l’Universitas Negeri Medan (UNIMED). Source : Polili, A.W. & Manullang, P.A. (2018). Analyse de la réflexion des phonèmes des mots français empruntés en indonésien. Publié dans l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) en 2018 sous le thème Le français : réflexion sur les défis mondiaux. Tiré du : https://digitalpress.ugm.ac.id/article/320. • La semaine du 24 au 28 février 2020 : - Cette semaine, j’envisage de faire une synthèse des articles sur l’Indonésie, rédigés par Anda Djoehana Wiradikarta, un franco-indonésien ayant contribué sur le site Asialyst. J’espère que cette synthèse fera partie du deuxième portfolio à rendre sur Moodle. Sources : 1. L’indonésien, langue facile ? : https://asialyst.com/ fr/2016/06/10/l-indonesien-langue-facile/ 2. Les langues de l’Indonésie : https://asialyst.com/ fr/2015/09/10/les-langues-de-lindonesie/ - Ma deuxième tâche de cette semaine : J’envisage également de faire une réflexion sur un article de recherche dont j’ai lu le résumé, mais ici j’aimerais aller un peu plus loin sur la réflexion (ce que j’ai appris à l’issue de la lecture d’article). L’article de cette semaine s’intitule L’anglicisme dans la langue française rédigé par le fondateur d’Association of Indonesian Conference Interpreters (AICI), Danny Susanto.
Source : Susanto, D. (2018). L’anglicisme dans la langue française. Publié dans l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) en 2018 sous le thème Le français : réflexion sur les défis mondiaux. Tiré du : https://digitalpress.ugm.ac.id/article/286. • La semaine du 2 au 6 mars 2020 : Cette semaine, j’envisage de faire une tâche à l’oral. J’ai envisagé de proposer un atelier mais le forum n’est pas encore ouvert, alors je vais commencer à proposer aux autres amis dès que le forum sera ouvert. • La semaine du 9 au 13 mars 2020 : Cette semaine est la dernière séance de regroupement dans la salle A1.601 de l’Université de Lille. Pour la tâche, j’envisage de faire une autre synthèse des articles pour le troisième portfolio à rendre sur Moodle. Sources : 1. L’Islam en Indonésie : https://asialyst.com/fr/ 2015/08/13/l-islam-en-indonesie/ 2. L’Indonésie, “pays musulman” ? : https:// asialyst.com/fr/2015/06/05/indonesie-un-paysmusulman/ Ma deuxième tâche de cette semaine : J’envisage également de faire une réflexion sur un article de recherche dont j’ai lu le résumé, mais ici j’aimerais aller un peu plus loin sur la réflexion (ce que j’ai appris à l’issue de la lecture d’article). L’article de c e t t e s e m a i n e s ’i n t i t u l e M i s e en p l ace d e l’apprentissage intégratif des quatre compétences langagières au but de renforcer l’autonomie d’apprenant, rédigé par Herman, professeur de FLE à l’Universitas Negeri Yogyakarta (UNY). Source : Herman. (2018). Mise en place de l’apprentissage intégratif des quatre compétences langagières au but de renforcer l’autonomie d’apprenant. Publié dans
l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) en 2018 sous le thème Le français : réflexion sur les défis mondiaux. Tiré du : https:// digitalpress.ugm.ac.id/article/298. • La semaine du 16 au 20 mars 2020 : Cette semaine, j’envisage de faire mon bilan de deuxième semestre, tout en préparant quelques mots afin de passer un bon entretien final • La semaine du 23 au 27 mars 2020 : Cette semaine, j’envisage de faire mon entretien final. Passer plus vite sera mieux que passer plus tard. • La semaine du 30 mars au 3 avril 2020 : C’est le grand maximum pour l’entretien final, alors j’envisage de faire mon entretien final la semaine précédente. Au total, j’espère faire 8 tâches à l’écrit et 4 tâches à l’oral. J’envisage également que quelques tâches en oral et quelques synthèses des articles feront partie de la première partie de ce journal parce que j’ai enfin un changement d’avis pour les tâches dans la deuxième partie sur le fait que j’aille me focaliser aux articles de recherches sur la langue française.
MON JOURNAL DE PROCESSUS D’AUTOFORMATION
“le 7 décembre 2019” Aujourd’hui, lors de la lecture d’un article de recherche (intitulé La couleur locale du français L2 des anglomontréalais, https://journals.openedition.org/aile/1046), distribuée sur Moodle par Mme. Babault (professeure de Sociolinguistique des contacts de langues), voici quelques mots que je vais ajouter à ce journal (avec les définitions) : • Entrevue : rencontre concertée entre deux ou plusieurs personnes pour se voir, pour parler d’affaires ou de tout autre sujet. Mais en français canadien, c’est un échange de questions-réponses entre deux personnes (dans ce contexte, le chercheur et les participants d’une recherche) sur un sujet (en anglais : interview) • Échelonner : repartir à intervalle régulier • Cohorte : dans ce contexte (une cohorte des jeunes diplômés), ce mot signifie “ensemble d’individus ayant vécu un même événement (dans cet article: la recherche sur le français des Anglo-montréalais) au cours d’une période donnée”. • Dépouillé : J’ai trouvé dans des phrases “Les entrevues en anglais n’ont été partiellement dépouillées que pour une étude préliminaire sur l’alternance codique, qui n’est pas rapportée ici du fait du nombre trop restreint
de locuteurs du sous-échantillon considéré” ; ce qui signifie “lire quelque chose pour l'analyser, l'étudier minutieusement, en extraire l'essentiel, les éléments importants pour soi”. • Cote : je pense que dans cet article, ce mot signifie une estimation de la valeur de quelque chose permettant un classement • Surcroît : augmentation, accroissement ; ce qui est ajouté à quelque chose et qui en accroît le nombre, la quantité, la force (de surcroît = de plus) • Colligé : les éléments ou les extraits des documents réunis ou recueillis dans le but de réaliser une anthologie ou une synthèse • Manier : dans cet article, ce verbe signifie “avoir à sa disposition/administrer/gérer” • Marginal : il existe quelques définitions mais dans ce contexte (dans une phrase le français demeure marginal), cela signifie que le français au Canada (par exemple à Toronto) est minoritaire, il n’y a pas beaucoup d’Anglophones là-bas qui apprennent/parlent le français. • Côtoyer : il existe quelques définitions, cela signifie aller tout au long de quelque chose ; mais au sens figuré, cela signifie “être avec quelqu’un ou quelque chose” • Clitique : mot syntaxiquement séparé mais phonétiquement rattaché au mot précédent ou suivant comme s’il était préfixe ou suffixe quand il s’agit de la prononciation. • Requête : il existe beaucoup de définitions mais dans ce contexte, je pense que cela signifie la recherche dans une base de donnée. C’est aussi du verbe requérir, signifiant une demande pour un propos particulier. • Accentuer : marquer un accent / prononcer suivant les règles de l’accent tonique, et par extension prononcer avec netteté, avec force
• Déceler : découvrir une chose qui n’est pas immédiatement perceptible. • Affrication (ou affriqué) : le fait de prononcer un son comme… par exemple en indonésien, la lettre C se prononce [tʃ͡ ] et la lettre J se prononce [d͡ ʒ]. Ceci dit que la prononciation des lettres C et J en indonésien fait partie d’une consonne composée d’une occlusive et d’une fricative produites au même point d’articulation. Dans l’article de recherche que j’ai lu, l’affrication de /t/ et /d/ est une des particularités du français québécois, par exemple, certains Anglo-montréalais prononcent le mot lundi comme [lœ̃ .dzi] au lieu de [lœ̃ .di]. À cette occasion, Mme. Babault voudrait que nous fassions un compte-rendu de l’un des trois articles que nous avons choisis. Avec Élise (une binôme que j’ai trouvée après des jours stressants par la difficulté de trouver un.e ou deux personnes avec qui travailler). Dans ce journal, j’ai noté juste quelques nouveaux mots que j’ai appris, tout en espérant que ces mots seront dans mon vocabulaire actif. Ce dossier est à rendre au maximum le 21 décembre à 23h59.
“le 11 décembre 2019” Aujourd’hui, j’ai participé aux Cafés langues et toujours… je me suis mise à la table FLE avec Axel et un autre participant qui s’appelle Nicolas (et qui fêtait son vingt-troisième anniversaire aujourd’hui). Axel nous a proposé d’aller au Marché de Noël de Lille ce samedi à 16h. Je parlais plutôt avec Nicolas sur la culture indonésienne en basant à une question (version originale en anglais) sur Quora traduit en français par Alexis Alfred, un Français
expatrié à Bali depuis 5 ans. Nous avons d’abord parlé sur le fait que les Indonésiens vont à la plage en veste et en jeans. Choqué ? Et oui… ceci est basé sur deux facteurs. D’abord, c’est notre “croyance” sur la maladie causée par le vent : nous, les Indonésiens, croyons dans ce que nous appelons le masuk angin (traduction littérale : le vent qui rentre) et nous pensons que si le vent rentre en nous, nous tomberons malades. Beaucoup d’entre nous ne croient pas en la théorie pathologique des maladies ; d’après les Indonésiens, le fait de tomber malade est plus nuancé et que la science moderne est seulement un ajout à notre “croyance”. Donc, en allant à la plage (ou en allant quelque part en moto), il est évident que nous nous exposons au vent. Le fait que nous portions une veste a pour but de nous protéger du vent et du courant d’air. Ensuite, si nous ne nous sentons pas bien, nous nous ferons frotter vigoureusement avec une pièce de monnaie (personnellement, je préfère me le faire en utilisant une échalote et l’huile de tigre ^_^v) contre la peau du dos avec du baume du tigre jusqu’à l’apparition de marques rouges.
marques rouges comme le résultat de “kerokan” ou Gua Sha en chinois
Cette activité est appelée le kerokan. Alors, pour éviter ce kerokan causé par le courant d’air, il suffit simplement de porter un jean et une veste même s’il fait chaud. Enfin, une autre raison pour laquelle nous nous mettons en jean et en veste à la plage, c’est la culture où montrer la peau n’est pas une chose avec laquelle tout le monde est à l’aise. Cela n’a rien à voir avec la majorité des Indonésiens qui sont musulmans, mais… un témoignage de Dan Ane (celui qui a répondu originellement à cette question sur Quora en anglais) a indiqué que lors de son voyage sur la côte Sud de Sumba, le fait de marcher avec le torse nu est mal vu, et pour respecter leurs coutumes—même si les villageois sont principalement chrétiens—, les villageois de Sumba voulaient qu’il porte un t-shirt sur cette plage (même en plongeant dans l’eau). Les villageois ont une fois témoigné … une Européenne qui s’est fait bronzer avec les seins nus (je voulais dire: topless), et c’était déjà un scandale suffisamment marquant là-bas. En revanche, tous les Indonésiens ne vont pas à la plage en jean et en veste, par exemple à Bali, où il y a beaucoup de touristes étrangers qui portent des bikinis (pour les femmes) et des shorts de bain (pour les hommes), on peut voir également plusieurs Indonésiens montrant leur peau en se mettant en bikini et en shorts de bain. Dan Ane a souligné aussi qu’à Aceh (une région musulmane très conservatrice dans l’île de Sumatra), plus précisément sur l’île de Weh, certaines femmes mettent des t-shirts et des shorts, mais elles doivent se voiler pour se diriger vers Sabang et Aceh. Avant tout, j’aimerais aborder une petite remarque sur le vêtement et sur la censure face à cette question. Si je ne me trompe pas, depuis 2013 ou 2014 (j’ai oublié la date exacte), les médias visuels indonésiens—à part la censure d’un couteau et d’une cigarette dans des feuilletons et des téléfilms—censurent quelques parties du corps des femmes même si elles sont habillées, par exemple un décolleté, les
cuisses, etc. D’ailleurs, face au harcèlement sexuel, ce sont toujours les femmes qui sont culpabilisées par leurs vêtements, leur attraction, etc. Je ne pense point que ce soit les femmes qui causent le harcèlement, car peu importe la façon dont elles s’habillent (que ce soit couvertes ou non), c’est la faute d’une pensée perverse de la part des agresseurs. Revenons maintenant au sujet des vêtements qu’on met à la plage. Personnellement, c’est vrai que je me suis mise en jean lors de mon voyage à la plage à Pangandaran il y a 10 ans, parce que je marchais beaucoup et je ne me suis pas plongée dans la mer. J’ai toujours cette envie de me dévoiler quand je veux nager parce que je n’avais pas l’habitude de
L’une des figures publiques indonésiennes, Awkarin, portant un maillot de bain à l’occidentale, à Bali
me mettre en burkini. J’ai déjà vu quelques personnage d’influence indonésiens sur les réseaux sociaux qui s’habillent comme les Occidentaux sur la plage, et je sais aussi qu’il existe beaucoup de commentaires faits par la majorité d’entre nous dits conservateurs, comme: “Habilletoi comme des Orientaux.” Mais… comment est-ce que les gens définissent la notion d’oriental ? Je n’ai pas beaucoup d’opinion sur ce fait mais, j’aimerais plutôt les laisser s’habiller comme ils veulent. Et si on reparlait d’un harcèlement contre les femmes (où leurs vêtements sont toujours la cause de harcèlement), se voiler de manière totale (je voulais dire : s’habiller avec une robe longue, un voile long et/ou un niqab) ne serait jamais la seule solution contre le harcèlement.
les femmes indonésiennes voilées au passé
Parlons maintenant des vêtements que les Indonésiens portaient autrefois. Pour votre information, mon oncle m’a
la famille noble javanaise, en vêtements traditionnels
raconté il y a quelques années que les femmes balinaises du passé vivaient toute leur vie torse nu, même partout en Indonésie, il n’y avait pas beaucoup de femmes voilées dans le passé, car elles s’habillaient en vêtements traditionnels (comme dans l’île de Java, les vêtements consistent en kebaya et la tenue de bas au motif batik comme dans la photo ci-dessus). Il existe d’autres exemples de vêtements traditionnels, mais cela dépend aussi des régions et des ethnies : https://www.boombastis.com/pakaian-nusantaradulu/61249. Après avoir vu le lien précédent, est-ce qu’on peut enfin juger les gens de manière qu’ils se sont habillés au passé par rapport à ce qu’ils portent au présent ? Est-ce qu’on peut avoir la vraie définition de s’habiller comme des orientaux ?
“le 13 décembre 2019” Aujourd’hui, j’ai suivi une conférence, dans le cadre du cours Pratiques enseignantes, sur l’approche neurolinguistique (ANL). Mais ici, je voudrais juste préciser un tout petit peu la façon des professeurs de français (surtout les locuteurs natifs) d’enseigner la langue étrangère. Je ne peux pas écrire tout ce que j’ai retenu pendant la conférence parce que les deux intervenants (Mme. Ricordel et M. Truong) ne voulaient pas qu’on diffuse l’article qu’ils nous ont distribué, et que l’ANL est encore au processus de développement. En une phrase, un des points que j’ai retenus, c’est que l’enseignant de langue étrangère ne parle que dans la langue cible avec l’intonation et la geste, surtout pour faire parler les apprenants. Là, j’ai commencé à me rendre compte —de manière que cela “poignarde” mon cœur en tant que future enseignante—qu’en Indonésie, les professeurs parlaient beaucoup (mais pas tout le temps) en indonésien afin que nous comprenions, comme si c’était une méthodologie traditionnelle. Mais ce n’est pas toujours le cas, par exemple s’il y avait un locuteur natif qui fait son stage en Indonésie, il ne parlerait qu’en français de façon compréhensible. Je déteste tellement toujours comparer mais… après avoir raconté le système d’études que j’ai vécu en Indonésie dans le journal du premier semestre, j’aimerais dire que dans la plupart des universités en Indonésie, on est toujours concentré sur la maîtrise d’une langue (plutôt la grammaire) avant d’apprendre quelque chose de plus (par exemple, la littérature, l’histoire, etc.). La chose c’est que… pour les cours liés à la professionnalisation (l’évaluation, le multimédia et les supports d’apprentissage, et l’analyse de cadre indonésien
dans l’apprentissage du français), le cours se fait presque tout le temps en indonésien, mais j’ai toujours appris quelque chose de bon, comme : faire de bonnes consignes dans l’évaluation, faire des questions, faire une fiche pédagogique en faisant référence au cadre indonésien (qui change presque tous les 5 ans), etc. J’ai fait mon stage de fin d’études il y a deux ans, même en parlant indonésien lorsque j’ai enseigné le français, parce que j’étais dans un milieu hétéroglotte mais seulement que… beaucoup de gens ne parlaient que l’indonésien et le soundanais. Je voudrais dire maintenant le cas de l’Institut Français dans mon pays où l’enseignement du français se fait en utilisant l’approche actionnelle et que tous les professeurs ne parlent que le français (d’après mon amie qui y travaille, le professeur ne parle pas en français tout le temps lors de l’enseignement du niveau débutant). J’avoue que j’y ai suivi des cours de français de 2012 à 2014 avec de différents enseignants mais ils avaient aussi étudié la Didactique de FLE (en licence) dans mon université précédente. J’ai eu également une enseignante qui s’est concentrée plus sur la littérature française que l’enseignement du FLE (d’une université différente), et j’ai vu que sa manière d’enseigner m’a rendue enthousiaste et encouragée à apprendre le français profondément, même jusqu’au niveau du natif. En tant que perfectionniste, je pense vraiment que dans le monde du travail, il faudrait que tout se passe parfaitement, ou bien, que je sache enseigner le FLE tout en parlant dans la langue cible sans même mélanger avec l’indonésien ou l’anglais, comme les enseignants de FLE natifs. Le fait de parler tout le temps en français lors de l’enseignement est une chose qui m’a choquée depuis mon premier apprentissage en master. Mais après quelques temps… je pense aussi qu’une seule approche dans l’enseignement ne marche pas toujours. Par exemple, quand j’ai lu le dépliant de l’institution Lyon Bleu International, l’enseignant va
utiliser deux langues pour le niveau vrai débutant (A0 vers A1). En plus, tout le monde ne comprend pas tout de suite ce dont le professeur parle. J’essaie de temps en temps de trouver un terrain d’entente afin que l’enseignement du français en Indonésie s’améliore au jour le jour. En fin de compte, je pense qu’il est important de parler en français lors de l’enseignement-apprentissage afin de mieux mettre en place/appliquer la pratique linguistique, mais il faut connaître aussi la situation de certains apprenants qui ne possèdent pas forcément l’intelligence verbo-linguistique, même s’ils ont besoin ou s’ils sont obligés d’apprendre une ou plusieurs langues, que ce soit à l’école ou périscolaire. L’apprentissage d’une langue ne se fait pas toujours à l’oral, mais aussi à l’écrit.
“le 6 janvier 2020” Aujourd’hui, après avoir passé des vacances très tristes, j’ai enfin rencontré mes amies Ivy et Chloé pour travailler le dossier de Pratiques enseignantes. On a travaillé sur la glottophobie. D’après un entretien de Philippe Blanchet en 2018, tout en citant son ouvrage (Discriminations: combattre la glottophobie, 2016), la glottophobie est une discrimination qui se base sur le prétexte que des personnes parlent une langue (ou dans des variétés d’une même langue) jugée non légitimes, mauvaises, incorrectes, inacceptables—plus particulièrement sur leur accent. Sa conférence datant du 26 septembre 2019 s’intitulait T’as un accent, il vient d’où ? : glottophobie, quand les accents s’excluent. Avec sa cointervénante, Stéphanie Clerc Conan, ils ont fait une enquête
de terrain collectant les témoignages sur les victimes de glottophobie. Je sais que cela n’a rien à voir avec la glottophobie mais… j’ai une fois l’humiliation linguistique mais ce n’est pas à cause de mon accent : c’est plutôt par le fait que je ne parle ni soundanais ni javanais, malgré mes deux origines-là. Mes amis indonésiens pensent que je dois avoir honte par ce fait, et par conséquent, je ne préserve point mes langues régionales. Je comprends ces deux langues à l’oral sans forcément parler, mais est-ce que seule la compétence de compréhension orale de langue régionale ne suffit pas pour les Indonésiens ? Il existe aussi mes amis dont la L1 est l’indonésien (par exemple à Jakarta). Tout ce que je crois, c’est que : même si la plupart de mes amis considèrent que leur L1 est leur bahasa daerah (langue régionale) et qu’ils humilient les gens parlant pas bahasa daerah, cela reste quand même une humiliation linguistique. Mon autre témoignage sur ce phénomène est le fait que l’un de mes professeurs de mon université précédente frappait une table à chaque mot français (ou nom propre français) mal prononcé par les étudiants. J’ai raconté à mes amis—qui sont plus jeunes et qui allaient suivre le cours avec lui—qu’il n’aime point l’erreur grammaticale, ni orthographique, ni phonétique. Je sais que c’était considéré comme la glottophobie mais… d’après ma propre interprétation, il l’a fait pour que nous apprenions de notre erreur. Avec le temps, je l’ai considéré enfin comme le meilleur professeur de licence parce qu’il m’avait fait apprendre des choses, et qu’il m’a également aidée pour la rédaction de mon mini-mémoire. Dans cette rencontre, nous avons créé un dossier écrit où j’ai enfin appris quelques nouveaux mots, que ce soit mon vocabulaire actif ou encore passif parce que je ne sais vraiment pas dans quel contexte je vais les utiliser. Voici donc, quelques nouveaux mots :
• Enjeu : j’entends ce mot presque partout et tout le temps mais c’est rare pour moi d’utiliser ce mot. Dans ce contexte (“nous nous intéressons aux enjeux que la glottophobie peut représenter dans l’enseignementapprentissage du FLE”), enjeu signifie ce que l’on risque de gagner ou de perdre lors d’une action. Plutôt un défi que ce phénomène peut être omniprésent dans la classe de FLE. • Détenir : avoir/posséder quelque chose • Dénigrer : déprécier/rabaisser une chose • Prépondérance : supériorité d’autorité, de crédit, de considération, etc. • Muable : que l’on peut muer, transformer, changer • Engendrer : générer, produire, faire naître • Spécifier : désigner par son trait spécifique, exprimer, déterminer en particulier, en détail • Mutisme : le fait de ne pas parler, état de celui qui est muet • Prôner : proposer/recommander avec conviction • Conscientiser : action de rendre conscient ou faire prendre conscience de quelque chose à quelqu’un • Enrouer : rendre la voix rauque, moins nette et moins libre qu’à l’ordinaire
“le 7 janvier 2020” Aujourd’hui, après avoir lu les réponses sur le forum Numérique et FLE, j’aimerais écrire dans ce journal la petite rédaction à valeur de synthèse de ce que tous mes amis pensent.
Avant d’écrire celle-ci, je veux dire que depuis 2017, quelques-uns de mes amis avaient besoin de mon aide sur la traduction ou la correction de leur traduction de leur article de recherche pour leur mémoire. Le mémoire en licence consiste en 5 chapitres rédigés en indonésien (alors qu’on a étudié l’Enseignement du FLE, où le mémoire doit idéalement être rédigé en français) + un résumé en français sous forme d’article de recherche. Cet article de recherche a fait partie du résumé de l’ensemble de chaque chapitre de leur mémoire. Je les aide volontairement et mon autre raison de faire ce travail est pour ne pas oublier le français écrit. Personnellement, je trouve que la traduction (ou le métier de traducteur/traductrice) n’est pas forcément très facile. Je ne connais pas vraiment la stratégie de traduction mais, à l’époque, j’utilisais toujours Google Traduction pour seulement un mot ou un syntagme. Il en existe quelques-uns qui avaient traduit leur article de recherche mais… j’ai trouvé beaucoup de phrases en français qui étaient mal traduites, et pour le résumé en anglais (seulement dans la partie Abstract), mon ami—qui est aussi traducteur indonésienanglais et vice versa—m’a dit que c’était la traduction du Google. J’ai tenté à nouveau de ne point utiliser cette plateforme mais… c’est toujours difficile ! Parfois, c’est aussi moi qui ai fait la traduction après la structure de l’article en indonésien faite par mon ami(e). Ma seule difficulté à l’époque était la traduction de quelques syntagmes ou de quelques expressions figées, par exemple deviation standard que je l’ai traduit littéralement. Deux ans suivants, plus précisément au moment où j’ai travaillé avec Julien en novembre dernier pour la petite recherche sur le plurilinguisme, il a écrit écart-type et c’était là où je connais maintenant la VRAIE traduction du syntagme deviation standard. Depuis lors, je pense beaucoup lire et aussi en prenant des notes sur ces
syntagmes ou ces expressions afin de les nuancer et de les utiliser de manière active.
Le livre à droite est celui que mes amis et moi avons traduit du français en indonésien
Page de copyright du livre mentionné ci-dessus
Passons maintenant aux opinions exprimées par mes amis lors du cours de Multimédias et FLE. J’avais commencé une discussion le 16 novembre 2019 sur le forum Numérique et FLE après des semaines d’un syndrome de la page blanche
(writer’s block en anglais) car à l’époque, j’étais trop coincée pour décider quelle question j'allais poser. J’ai tout à coup eu l’idée de poser une question sur un outil de traduction parce que je me souvenais de mon travail de traduction d’un livre avec mes amis (et qui a été publié par une grande maison d'édition indonésienne) en 2017. Alors, ma question était : Après avoir vu quelques-uns de mes camarades dans ma ville natale utilisant “Google Translate” pour les devoirs de la langue étrangère (même pour le résumé/l’article de leur mémoire de licence), je voudrais savoir si vous êtes pour ou contre l’utilisation du “Google Translate” dans la classe de langue… et pourquoi ? La plupart des points de vue étaient négatifs et quelquesuns n’avaient pas d’avis tranché sur ma question. Un camarade (disons “A”) qui était vivement contre cet outil pensait que Google Translate (GT) n’était pas un outil efficace pour tout ce qui est lié au lexique ou à la grammaire et il conseillait toujours d’utiliser un dictionnaire. Une autre camarade (disons “L”) déconseille l’utilisation de GT notamment lorsqu’il s’agit de traduire des phrases complètes car il y a souvent de grosses erreurs. Elle a affirmé aussi qu’il lui était arrivé d’utiliser GT pour traduire un seul mot mais il faut retenir également que ce seul mot-là pourrait entraîner des confusions au niveau du sens. Voici donc d’autres points de vue sur l’emploi de GT : • cela reste un outil à ne pas négliger dans tous les cas, • cela enlève la démarche réflexive que les apprenants doivent mettre en place afin de réussir à comprendre une langue, • cela peut être utile mais il faut également discuter la fiabilité d’un tel mot et sa traduction (erronée ou non) entre les apprenants et les enseignants dans la classe, • cela n’aide pas vraiment l’apprenant car cet outil reste une machine.
Malgré l’évolution nette de GT, les autres camarades ont recommandé d’autres sites sur les variations de traduction selon le contexte, par exemple Wordreference, Linguee, DeepL, Elix, etc. Il est évident que l’utilisation d’un dictionnaire est nécessaire dans l’apprentissage d’une langue mais parfois, le dictionnaire n’est pas toujours une seule solution lorsqu’il s’agit d’un contexte de mot. En fin de compte, je peux me dire de temps en temps de ne pas utiliser Google Translate surtout pour traduire un mot ou une phrase complète. Je sais que c’est difficile mais… avec le temps, j’espère traduire mes propres rédactions, des articles de recherche et même des livres sans cet outil.
“le 20 janvier 2020” J’essaie de ne plus parler de ma tristesse dans ce journal, même si ma réaction et mes émotions dans la vie quotidienne peuvent faire partie de mon apprentissage du français. Cela fait trois semaines de tristesse causée par un de mes camarades de classe, et par conséquent, je ne fréquente plus son “groupe” (les gens que j’ai mentionnées le 31 octobre 2019 dans ce journal, sauf une camarade… je la fréquente encore car je vais passer mon stage de M1 avec elle). J’essaie de presque tout écrire sur mon blog mais… toutes mes larmes m’empêchaient d’écrire, et que je n’ai eu plus de mots, même pour faire l’anonymat de ce camarade (je le considère encore comme “camarade” parce que j’essaie toujours de ne pas du tout le blesser, et que je pense plus à son bonheur que le mien). De ce fait, j’ai acheté même une huile “roll-on” anti-stress du magasin Nature et
Découvertes, afin de mieux me sentir et de rester forte malgré la douleur au cœur. Après avoir passé des jours du syndrome de la page blanche, causés par la tristesse, je vais recommencer à écrire à nouveau mon journal de bord. Je passe maintenant à un autre sujet qui me fait apprendre de nouveaux mots. Aujourd’hui, j’ai enregistré, dans mon téléphone portable, quelques images de Facebook, notamment pour remplacer le mot “choses” afin de nuancer mes compétences langagières, plus particulièrement l’écrit et l’oral. Voici donc l’image :
À partir de cette image, j’ai enfin ajouté quelques petits mots dans mon vocabulaire actif, comme vertu, vice, et mésaventure. Il est toujours rare pour moi d’utiliser ces trois mots, mais je vais écrire leur signification selon ma compréhension. • vertu : disposition particulière pour tel devoir, telle bonne action ; synonyme de qualité. • vice : penchant irrépressible pour quelque chose que la morale, la religion réprouve ; synonyme de défaut. • mésaventure : aventure fâcheuse, désagréable.
“le 24 janvier 2020” Aujourd’hui, c’est la journée des métiers du FLE à l’Université de Lille, organisée par les étudiants de M2 FLE. C’est aussi un bon moment pour rencontrer les gens dans le domaine de la didactique et du FLE, et parfois, on pourrait avoir une chance de devenir stagiaire dans l’un des dispositifs présents dans cette journée. J’ai enfin rencontré une collègue de la même promotion qu’Axel (animateur de table FLE aux Cafés langues et aussi professeur du FLE au DEFI) qui a été recommandée par Madame Eisenbeis. Elle s’appelle Éponine, et je l’ai connue lors de notre échange par courriel de l’université. En plus, elle va faire son stage de Master 2 à Bali, l’une des provinces en Indonésie LA PLUS CONNUE des étrangers (il faut vraiment leur préciser que l’Indonésie est non seulement Bali, comme les Indonésiens qui ne connaissent que Paris lorsqu’on parle de la France ^_^v). J’ajoute maintenant un petit aspect culturel en Indonésie dont je lui ai parlé, et que je n’ai pas abordé lors de l’atelier
de production orale avec Harini au premier semestre. En Indonésie, on est droitier (même s’il y en a peu qui sont gauchers lorsqu’il s’agit seulement d’écrire à la main), c’està-dire que la plupart des Indonésiens écrivent à la main droite, mais en plus : il faut aussi lever la main, se serrer la main, donner ou recevoir quelque chose avec la main droite. La main gauche est souvent utilisée pour nettoyer la partie intime lorsqu’on est dans les toilettes et si on utilise la main gauche pour ces trois choses-là, c’est souvent considéré comme impoli.
Intervention du Campus France, en même temps que ma propre lecture pour le cours “Grammaire et didactique des langues”
Revenons maintenant à la journée des métiers du FLE. Le déroulement de cet événement me rappelle de la Conférence internationale sur le français (CIF) datant de 2016. Tous les participants suivaient d’abord une ou deux (même trois) premières interventions de chaque intervenant différent.
Ensuite, quelques participants pouvaient choisir l’un des ateliers avant le déjeuner (mais lors de la CIF, j’ai choisi quelques présentations sur la recherche en français auxquelles je m’intéressais dans des salles différentes), et j’ai choisi l’atelier Concevoir un manuel de FLE par Antoine Longuet (représentant de la maison d’édition Didier) parce qu’il existe quelques interventions que je vais trouver en février lors du cours Pratiques enseignantes (comme : Roeland : Atelier animation linguistique de Jérôme Lecerf et Enseigner le français aux publics migrants de Mariam Camara de l’école THoT). Après la pause déjeuner, tous les participants suivent à nouveau une ou deux derniers interventions de chaque intervenant différent. Enfin, nous avons la chance de parler aux intervenants sur ce qu’on appelle Rencontres professionnelles. C’est à ce moment-là que l’on peut peut-être avoir une chance de devenir stagiaire dans une des institutions présentes pour le stage de Master 1.
On a pris deux photos avant qu’elle parte pour l’Indonésie
Quelle journée enrichissante (je voulais dire eye-opening experience mais je ne pense pas que l’adjectif révélatrice soit le mot juste dans ce contexte…) ! J’adore apprendre quelque chose de nouveau et c’était tellement un plaisir de participer aux interventions sur le FLE.
“le 28 janvier 2020” Aujourd’hui, lorsque j’étais assise près de mon amie, Ivy, j’ai appris un nouveau mot que je vis depuis ce matin : le torticolis. Ce mot signifie une contracture plus ou moins douloureuse des muscles du cou, limitant les mouvements de rotation de la tête. C’est vrai qu’hier soir, sans me rendre compte, j’ai changé des positions lors de mon sommeil. J’envisage donc de voir un médecin à la Maison des étudiants (MDE) cet après-midi. Après avoir travaillé la petite partie d’une des tâches (le reportage) sur Agora-FLE au CRL (Centre de ressources en langues), j’ai fixé un rendez-vous avec l’un des médecins à la MDE. À 15h50, le médecin m’a prescrit trois boîtes de paracetamol de 8 comprimés chaque boîte et il m’a dit aussi d’appliquer une bouillotte sur ma nuque et de me mettre une minerve mousse (celle-ci est aussi mon nouveau mot d’aujourd’hui car je dis toujours ce mot en anglais : neck brace). Je n’ai pas demandé de baume de tigre car j'en avais apporté avec moi d'Indonésie. En espérant mieux me soigner, j’insiste quand même pour aller à la faculté et aussi pour aller aux réunions soit à la faculté, soit sur mon lieu de stage (Projet “MigraFLE” de Madame Canut et de Madame Delahaie) malgré la douleur. J’envisage de me faire un massage régulier de la nuque.
“le 3 février 2020”
Aujourd’hui, dans la deuxième séance de regroupement, nous avons appris les étapes de rédaction afin d’améliorer la production écrite. À part la fiche outil (image ci-dessus, convertie du format PDF au format PNG) que Madame Eisenbeis avait mise sur Moodle, nous avons fait aussi des glossaires sur Moodle afin de mieux retenir les connecteurs logiques et pour quelques-uns, celles-là pourraient également être les connecteurs logiques rarement utilisées. Pour ma part, j’ai ajouté deux connecteurs passivement utilisées, comme suit : • EN PARTICULIER = particulièrement, notamment, surtout Exemples : • Le problème de l’environnement, en particulier du plastique, concerne tout le monde. • Depuis 1945, la France a été touchée par plusieurs vagues d’attentats terroristes, en particulier par le terrorisme islamiste depuis 1995, dont certains particulièrement meurtriers comme ceux de novembre 2015. • D’OÙ = donc, par conséquent (en anglais, je comprends cette connecteur comme hence=donc et that’s why=c’est pourquoi) Exemples : • Tu as des lacunes en grammaire, d’où ta mauvaise note que je t’ai attribuée. • J’ai toujours aimé la bonne chère et cuisiner, d’où mon envie de devenir cuisinier. En ce qui concerne les étapes de rédaction, j’avoue qu’il est toujours difficile de faire un plan de rédaction. En fait, celui-ci a été toujours évoqué par mon professeur de mon parcours académique personnel qui m’avait appris la production écrite lors de mon L2 et L3, je l’appelle toujours Monsieur Dante Darmawangsa (en Indonésie, nous appelons
notre professeur.e avec leur prénom ou leur surnom en y ajoutant “Monsieur” ou “Madame”). Il est à la fois le secrétaire du département d’Enseignement de français, à la fois mon professeur du cours Compréhension Orale (deux semestres), Production Écrite (trois semestres), Production Orale (un semestre), et Littérature française (deux semestres). Revenons à nos moutons, il m’a appris à faire une introduction, un développement et une conclusion (qui fait partie de la mise en texte) pour chaque type de rédaction. C’est à peu près la même chose que la séance d’aujourd’hui, mais… à l’époque, j’ai fait directement la mise en texte (sans planification), plus précisément le brouillon avant de faire un texte “final”. Dans cette séance, il existe des étapes que j’ai écrites à mon cahier, comme suit : • Planification : • Lire + identifier le type de texte • Mobiliser des outils linguistiques (lexique, grammaire, etc.) • Anticiper / Anticipation • Faire un remue-méninges / Brainstorming • Destinataire (c’est-à-dire : j’écris pour qui ?) • Délimiter / repérer le thème • Planifier / articuler (Plan / articulation) • Organiser (Organisation) des idées • Structurer (N.B. : lors de ma licence, nous l’avons fait plus souvent afin d’avoir une très bonne cohérence et cohésion du texte final) • Mise en texte (synonymes : écriture, expression, rédaction) • Écrire un brouillon • Formuler des idées • Construire des liens / des transitions • Ajouter / intégrer des citations / des références
• Révision (synonymes : correction, finalisation, relecture) • Respect de la consigne (celui-ci n’est presque jamais vérifié par les apprenants) • Vérification du genre, de l’orthographe, de la conjugaison, du temps, etc. • Clarté du texte Madame Eisenbeis a ajouté aussi que sans faire une relecture, c’est un non respect des lecteurs. Alors, j’espère respecter ce constat la prochaine fois, surtout pour mes tâches à l’écrit.
“le 5 février 2020” Aujourd’hui, lors des Cafés langues à l’Association Ulysse, il n’y avait pas beaucoup de gens. La seule personne qui était venue dans la table FLE, était un Italien qui est étudiant de doctorat (malheureusement, j’ai oublié son prénom, mais il a parlé avec Axel). J’ai parlé des comédiens indonésiens, de ma famille et quelques personnages littéraires indonésiens avec Nicolas + en échange avec la discussion sur les comédiens français, la famille de Nicolas et deux personnages de la littérature française. J’aborde ici le sujet de deux personnages de la littérature française dont Nicolas et moi avons parlé : Paul Verlaine et Arthur Rimbaud. Je lui ai dit que j’adore l’une des poésies de Paul Verlaine, intitulée Il pleure dans mon cœur, je l’ai appris lors du cours Littérature française en licence. Mais ici, nous avons discuté sur le fait que ces deux personnages étaient des amants. J’étais vraiment choquée car sur Google (plus précisément au moteur de recherche), j’ai lu que Paul
Verlaine avait une épouse (je lui ai dit en pointant mon doigt sur l’écran : “…mais ça s’écrit épouse…”). Je ne savais même pas qu’une relation homosexuelle existait à cette époque-là, alors que le mariage pour tous (c’est-à-dire : y compris un couple de même sexe) est devenu légal en France en 2013. Mais enfin, j’ai appris qu’à partir de leur vie privée, ils sont des amants et que leur relation s’est mal tournée. Mais voilà, notre discussion sur la relation entre ces deux hommes est encore la discussion générale. Si un jour je veux en savoir plus, je pourrai écouter le podcast sur : https:// www.franceculture.fr/emissions/series/verlaine-et-rimbaud.
à gauche : Paul Verlaine, à droite : Arthur Rimbaud
Parlant d’Arthur Rimbaud, j’ai entendu dire qu’il a voyagé en Indonésie (à l’époque, le nom d’Indonésie était les Indes néerlandaises parce que Rimbaud y est allé à l’époque de colonisation néerlandaise) en 1876, étant engagé dans une armée royale néerlandaise. Son parcours aux Indes
néerlandaises était d’abord à l’île de Java, ensuite à Batavia (l’actuelle Jakarta), puis à Semarang (peut-être en bateau car les engagés de l’armée reprenaient la mer), et enfin à Salatiga via la gare de Tuntang. D’après le site Le Point (https:// www.lepoint.fr/culture/le-mysterieux-voyage-de-rimbaud-ajava-16-12-2011-1409239_3.php), Rimbaud n’y est resté que deux semaines et il retourne en France en décembre 1876, alors que son engagement dans l’armée aurait dû se dérouler pendant 6 ans. Ce que Rimbaud avait fait lorsqu’il déserte en Indonésie est encore en question, malgré l’existence du livre Rimbaud à Java : Le voyage perdu écrit par Jamie James. Un autre article parlant de son parcours à Java peut être consulté sur : https://lepetitjournal.com/vivre-a-jakarta/ rimbaud-java-une-histoire-meconnue-85998.
“le 10 février 2020” Aujourd’hui, après la lecture d’un article intitulé Quelle grammaire en classe de FLE ? de Jan Goes (de l’Université d’Artois), j’ai appris une analyse du discours grammatical à partir de diverses manuels de FLE, plus précisément la façon de chaque manuel d’aborder le genre (masculin/féminin) dans la didactique de la grammaire. Dans cet article, l’auteur essaie de retracer le cheminement de la grammaire “savante” vers la grammaire “de l’apprenant” en passant par celle “d’enseignement”, avec deux étapes : (1) analyser le discours grammatical des grammaires “d’enseignement” et (2) examiner quel discours grammatical par les enseignants dans les préparations du cours de FLE.
La première étape consiste en un feuilletage du Bon Usage (ce qui est en fait la “grammaire de référence”), révélant un énorme chapitre consacré à la formation du “féminin des noms”. Mais après, l’auteur évoque que la grammaire dans les manuels de FLE est très simplifiée, ces manuels “souhaitent” l’intervention de l’enseignant. Peutêtre, l’auteur voulait dire cela afin de répondre comment les enseignants de FLE abordent le genre dans l’enseignement de grammaire. Par la suite, l’auteur analyse comment aborder le genre en français à partir des ouvrages Le français d’aujourd’hui (Monnerie, 1987) et la Grammaire des premiers temps (2004), étant en fait destinés aux enseignants/apprenants. D’après ma propre compréhension, l’auteur aborde dans un sous-titre, intitulé Les grammaires d’enseignement, que son impression générale de ces ouvrages est de préserver la tradition grammaticale mais de manière simplifiée. En ce qui concerne les manuels choisis, l’auteur analyse les volumes no. 1 dans les manuels de FLE (où la didactique de la formation du “féminin des noms” a presque la même chose que Le Bon Usage) comme suit : • La clé des champs (1991) • Studio 100 (2001) • Le nouvel Espaces (1995) • Escales 1—2 (2001) • Tempo (1996) • Initial (2003), et • Café crème (1997) • Alter Ego (2006) • Panorama (2000) Dans les paragraphes qui suivent, l’auteur évoque que les jeunes enseignants (dans sa recherche) consultent les sources assez classiques de “grammaire des spécialistes” (Le Bon Usage est le plus utilisé) ou de “grammaire d’accompagnement” (comme Nouvelle grammaire du français ou Grammaire expliquée du français). Pour les exercices (souvent traditionnels : exercices à trous, de transformation, de morphologie…), les enseignants utilisent Grammaire 450 nouveaux exercices. Cependant, ils
rencontrent toujours des difficultés à aborder des grammaires non traditionnelles, et ils souhaitent travailler sur le métalangage car le but d’enseigner une langue est de savoir communiquer, et que le rôle de la grammaire est seulement une “aide” au pouvoir d’expression (orale et écrite). Parmi tous ces manuels mentionnés, je ne connais que 3, mais je ne les utilisais jamais pour mon premier apprentissage, ni pour faire des tutorats. Je ne connais pas non plus le manuel que mon père a utilisé pour apprendre le français mais je crois qu’on utilisait encore l’approche communicative (son premier apprentissage intensif était en 1989). Je sais que mon journal consacre presque toujours sur mes cours parce qu’il y a des problèmes de compréhension de ma part, surtout les termes suivants (j’essaie d’expliquer avec ma propre compréhension) : • la grammaire “savante” : je pense que c’est la grammaire évoquée par les savants de grammaire comme : Maurice Grevisse, l’un de mes auteurs préférés car j’ai appris l’analyse grammaticale et logique en utilisant son ouvrage datant de 1968 : Cours d’analyse grammaticale. J’ai beau chercher la définition, et je ne l’ai pas trouvée. • la grammaire “d’enseignement” : je pense que c’est la grammaire que l’enseignant utilise lors de l’enseignement d’une langue, mais après avoir lu le livre intitulé Le point sur la grammaire de Germain et Séguin (1996), ils ont cité la typologie des grammaires de Dirven (1990) que : “une grammaire d’enseignement est un produit sous la forme de propositions ou de suggestions pédagogiques en vue de présenter la grammaire; ~ se présente le plus souvent sous la forme des recommandations contenues soit dans un guide du maître, soit dans un programme (institutionnel) de langue.”
• la grammaire “de l’apprenant” : les auteurs du livre mentionné précédemment indiquent que ce groupe de mots désigne l’état de développement de l’interlangue grammaticale de l’apprenant, son degré de compétence grammaticale. Voilà donc mon apprentissage du FLE à partir d’un article de la didactique de la grammaire française. Je suis bien consciente que c’est le cours d’autoformation FLE, et depuis le début du deuxième semestre, j’aimerais de plus en plus consacré mon apprentissage du FLE en écrivant presque tout ce que j’ai appris de mes autres cours dans mon journal de bord.
“le 21 février 2020” Aujourd’hui, je suis très énervée car j’ai toujours un problème sur la grammaire en français : la construction passive, factitive et causative. En tant qu’indonésienne, il est rare pour moi d’utiliser cette construction en français, même dans ma langue maternelle ! C’est une construction qui me pose toujours problème en tant qu’apprenante du FLE. En plus, j’ai un camarade (je ne veux pas mentionner son prénom pour ne jamais lui faire de la peine) contre qui je suis tellement fâchée par le fait qu’il m’avait dit “dans la classe, internet : bye bitch !”, c’est-à-dire qu’il voulait que j’éteigne l’internet alors que les documents/les ressources du cours Linguistique française 1: Grammaire de Monsieur Tayalati y est accessible (soit sur Moodle, soit sur quelques sites de la recherche scientifique).
Depuis toujours, je comprends la construction comme suit : • L’exposition sera inaugurée par le président de la république. • Le président est adoré du peuple. • Je fais cuire un œuf. • Il fait construire sa maison. • Elle se fait couper ses cheveux. • Le professeur laisse les étudiants travailler. Mais je ne comprends jamais la construction comme suit : • *Il a été contribué à la guérison par ce nouveau médicament. • *Il a été déplu au public (par cet artiste). • *Il a toujours été ressemblé au moins aux parents par les enfants. • *Il est grandi dans nos cœurs par la colère. • *Il a été parlé par les chercheurs. D’après ma propre compréhension, on les appelle le passif essentiellement impersonnel (dorénavant PEI). À chaque fois que le professeur nous donne un exercice sur cela, franchement je n’accepte AUCUNE construction de PEI en raison de deux choses : (1) la syntaxe me paraît très bizarre et en tant que non natif qui apprend la structure syntaxique très classique, c’est une agrammaticalité, et (2) à l’issu du cours en présentiel pour les futurs enseignants, je pense que le PEI ne servira à rien aux apprenants étrangers parce que dans les manuels de FLE ou dans la grammaire de référence, on n’évoque point le PEI. Je sais ne pas du tout peut-être avoir le droit de critiquer ni de faire une réflexion sur la langue qui ne m’est pas propre, mais lors de mon propre processus d’apprentissage de FLE, je suis toujours la “norme” de la langue française, dite “standard”. Si j’aimais bien apprendre le PEI profondément, il faudrait qu’un(e) binôme, surtout locuteur natif, me fasse comprendre ce sujet, car en réalité je ne comprends point l’article intitulé
Pourquoi il y a deux passifs écrit par B. Lamiroy (je ne me rappelle plus de la date de publication). Aujourd’hui c’est vraiment le jour où je me sens tout abandonner… tout mon entourage ne m’aide point sur ce cours à 100% et je pense avoir besoin d’un(e) binôme plus intelligent(e) qu’un camarade (c’est un homme dont j’en ai marre—je voulais dire “I’m sick to death of that guy”—depuis le premier semestre) avec qui je suis maintenant.
“le 24 février 2020” Cette semaine, je vis ma deuxième pause pédagogique de la faculté, mais malgré la pause, je dois réviser mes cours, notamment Didactique interculturelle de Mme. RaynalAstier (j’avoue que son cours est théoriquement difficile, mais avant tout, il s’agit de la didactique de culture, française ou mondiale en FLE) et Linguistique française : Grammaire de M. Tayalati, afin de réussir mes examens la semaine prochaine… et je vais quand même animer deux ateliers (chant et calligraphie) dans le lieu de mon stage. Aujourd’hui, je vais au MigraFLE : la localisation exacte est à l’Union française de la jeunesse, entre Lille et Loos. Là, j’anime un atelier chant avec Alice (qui nous accompagne en jouant de la guitare) et Emmanuelle (étudiante de DU FLE qui nous accompagne aussi en jouant du piano et en chantant). Mon rôle dans cet atelier est de faire un échauffement vocalique et d’enseigner une des chansons indonésiens (pas celles contemporaines, mais plus précisément des comptines car la prononciation semble la plus facile chez les migrants) intitulé Hallo-Hallo Bandung. C’est une chanson qui évoque ma ville natale (Bandung) où
l’histoire porte sur la lutte des Indonésiens pour la liberté et la souveraineté, et que Bandung était la capitale de l’ancien état qu’on appelle Preanger (traduit comme Priangan en indonésien), l’actuelle Java occidental, ayant été également la deuxième grande ville d’Indonésie à l’époque. Afin de promouvoir l’interculturel, nous envisageons aussi d’apprendre d’autres chansons de diverses pays comme la chanson de Shakira pour la Coupe du monde de 2010 intitulée Waka Waka, où il y a l’alternance codique (que je crois en camerounais et tout petit peu en espagnol) qu’on appelle code-switching en anglais. Je n’ai pas osé dire mon veto mais le problème c’est surtout la vitesse d’une chanson et quelques élèves ne parlent pas du tout anglais. J’espère que dans les jours qui viennent, il y aura des autres chansons dans la langue maternelle des élèves pour un petit concert prévu en juin 2020.
“le 27 février 2020” Aujourd’hui, je suis tellement contente parce que malgré ma solitude, je vois enfin LA NEIGE ! C’est une des choses dans ma liste de souhaits (je voulais dire bucket list) déjà réalisée ! Mais malheureusement cela ne dure que quelques minutes, donc… j’attends qu’il neige encore dans les jours (voire dans les mois) qui viennent. Parlant de la liste de souhaits, j’envisage pour mon prochain voyage de parcourir la France (presque) entièrement. J’évoque maintenant ma liste de souhaits que j’espère, ne pas être trop personnelle, comme suit : • Je voudrais voir les champs de lavandes tout en faisant une séance de photographie en tant que
mannequin (car lors de mon adolescence, je voulais devenir mannequin mais je me suis rendue compte que ma taille s’est arrêtée à 1m54, mais au moins j’aimerais faire mon portfolio visuelle à part ma propre photographie d’un autre objet), mais surtout… • …je souhaite parcourir la France pour les vacances d’été 2020, pour l’instant j’ai fait la liste où je veux aller : Provence, Marseille, Toulon, Tours, etc. J’ai aussi fait un carnet de voyage que j’ai commandé en ligne sur RedBubble, afin d’y mettre les souvenirs (billets, petite carte, plan, etc.) et les photos Polaroïds. • Je voudrais à nouveau voir la neige afin de la montrer aux petits enfants dans ma famille : ma cousine de 5 ans et ma nièce de 3 ans (celle-ci adore La Reine des Neiges). D’ailleurs, aujourd’hui, mon père vient de m’écrire qu’il va m’emmener (et avec ma sœur aussi) d’aller à Genève et à Chamonix, et j’espère qu’il y aura des neiges même en avril. • Je souhaite parcourir l’Europe (même si c’est seulement dans des grandes villes) dès que la pandémie de Coronavirus disparaîtra. Prions pour que le Coronavirus disparaisse le plus rapidement possible. Je sais que cela n’a rien à voir avec mon apprentissage du FLE mais au moins, j’écris seulement un de mes événements marquants pendant mon séjour en France comme une activité langagière (production écrite), comme je l’ai fait le 22 novembre 2019 suite à mon découragement mais là, j’ai présenté aussi mes œuvres manuelles réalisée quelques mois avant mon départ pour poursuivre mes études en master. Ici, je fais à nouveau quelques œuvres manuelles pour soulager le stress ou pour ma petite célébration après le partiel, mais ce n’est pas encore fini parce que je me concentre le plus sur les cours.
“le 28 février 2020” Aujourd’hui, je viens d’apprendre quelques adjectifs qualificatifs que j’ai vu sur un groupe de Facebook, consacré pour l’apprentissage du FLE. Voici l’image et par la suite, je vais essayer de faire une phrase avec l’un de ces adjectifs :
capture d’écran d’un groupe de Facebook
Parmi tous ces adjectifs dans la capture d’écran, il existe quelques adjectifs que je “rencontre” déjà dans ma vie quotidienne, comme :
• labial, palatal, nasal (suite à un cours de M. Patin le semestre précédent : Didactique de la prononciation) • municipal (comme dans : élection municipale) • paradisiaque (car je regarde souvent des documentaires sur l’île paradisiaque sur TV5MONDE) • testimonial (souvent dans un contexte où les clients laissent un commentaire après un commande en ligne) • vocal (dans le contexte : message vocal) • pénal (comme : code pénal) • digital (synonyme de numérique) • crucial (dans le contexte : important, décisif, capital, mais je ne connais pas vraiment l’exemple de cet adjectif lorsqu’il s’agit de croix) • génial (comme : une invention géniale) • nocturne (j’ai écrit soirée nocturne sur mon Instastory l’année dernière lors d’une sortie, et je pense maintenant que ces deux mots sont polysémiques ; j’aurais dû écrire vie nocturne à chaque fois que je sors une soirée avec des camarades tout en écrivant un statut sur mon Instastory) • balsamique (je trouve souvent dans les magasins le vinaigre balsamique) • dentaire (souvent dans les termes médicaux) • printanier, estival, hivernal, automnal (en ce qui concerne les saisons) • vestimentaire (comme code vestimentaire) • vocalique (comme échauffement vocalique mais je ne suis pas sûr si cela convient plus à un nom voyelle que vocal) • doctoral (comme : école doctorale), et • matinal (par exemple les vidéos de YouTube très fréquemment créées : routine matinale). Le reste sont en fait mes nouveaux mots que j’espère utiliser de manière active.
“le 29 février 2020” Aujourd’hui, j’apprends quelques lexiques pour varier le verbe avoir. Voici quelques exemples (image tirée de Facebook) :
image d’une page Facebook créée par un Francophone de l’Afrique
Le mot détenir est déjà évoqué lors de mon travail sur la glottophobie avec Ivy et Chloe (voir le journal datant du 6 janvier 2020). J’utilise rarement les verbe éprouver et faire
preuve en parlant ou en écrivant, mais je pense qu’un autre exemple de phrase à partir du verbe éprouver (en même contexte que dans l’image) est : Il éprouve un désir d’aimer cette femme. Un autre exemple de phrase à partir de la collocation faire preuve est : Elle fait preuve de son intelligence lors de son cursus en master.
“le 11 mars 2020” Aujourd’hui, je ne suis pas contente parce que les Cafés langues que j’attendais depuis la semaine dernière sont annulés à nouveau. Je ne sais pas pour quelle raison mais je crois c’est concernant le Coronavirus qui passe de l’épidémie à la pandémie. Ces deux mots étaient ceux que Harini et moi avons appris grâce à Nicolas qui nous les avait expliqués de manière compréhensible. Voici donc l’explication que j’ai retenue : • Épidémie : une maladie qui atteint un (grand) nombre de personnes dans un (seul) lieu (ou quelques-uns) • Pandémie : une épidémie qui se propage en plusieurs lieux, voire dans le monde entier.
Malgré l’annulation des Cafés langues, Nicolas, Harini et moi avons eu des discussions diverses concernant l’HistoireGéographie, vu que Nicolas va bientôt faire son agrégation dans ce domaine. Concernant ces deux mots mentionnés cidessus, il nous a évoqué également la pandémie au Moyen Âge qu’on appelle La Peste noire ou en anglais Black Death (morte noire), dont l’origine est aussi comme le Coronavirus : Chine. La Peste noire a tué 30% à 50% des Européens en 5 ans (1347-1352). Je lui ai expliqué aussi que dans le monde musulman, la mort par la peste est une des sept catégories du martyr (qu’on appelle souvent chahid en arabe). D’après le Hadith (aussi les références comme : http://www.3ilmchar3i.net/article-22956390.html et https://bimbinganislam.com/tujuh-golongan-yangtermasuk-mati-syahid/), les six autres catégories du martyr (à part la mort par la peste) sont celui/celle qui meurt : • d’une maladie du ventre • brûlé(e) • noyé(e) • de la plèvre • sous des décombres (exemple de cas : la chute de la grue à la Mècque en 2015 faisant plus de 100 morts dont 11 personnes d’Indonésie) • dû à sa grossesse ou une femme “vierge” (cette dernière est la traduction trop littérale d’un livre de religion écrit en indonésien, mais cela signifie plus pour une femme qui n’est pas mariée, et qui prend tellement soin de soimême surtout au niveau spirituel) Je pense qu’avec Nicolas et les autres participants des Cafés langues, la discussion sur les religions ne semble plus tabou, vu qu’il apprend tous les trucs pour son agrégation. Mais en ce qui concerne ma religion, j’espère aussi que William m’aidera sur quelques lexiques (il étudie aussi l’Islamologie) car j’ai tout appris en indonésien et parfois il est difficile de traduire de manière compréhensible ou de montrer (dans le sens que je ne suis pas extrémiste comme tout ce que mon père avait fait lors de ses études en France) car je ne veux pas
du tout expliquer ma soumission à Dieu dans ma religion si mon action est le contraire de mes paroles.
“le 13 mars 2020” Après toutes mes mauvaises humeurs et ma tristesse à cause d’un soi-disant (je dis soi-disant parce que je reste silencieuse—qu’on appelle ghosting en anglais—devant lui) collègue qui ne m’aide pas à 100% le cours de Monsieur Tayalati, nous avons tous discuté toutes les questions du partiel de vendredi dernier. Ce lundi, il voulait qu’on parle cette semaine mais j’ignore son message parce que je ne peux réviser ce cours (non seulement celui-ci, mais aussi tous les cours) qu’avec des locuteurs natifs qui comprennent mieux ce que j’ai évoqué le 17 février 2020 (la grammaire en français qui me pose toujours problème: la construction passive, factitive et causative). Ma dernière parole pour lui : je lui ai dit que j’étais la personne la plus débordée concernant le cours et le stage (+ le travail d’autres cours avec d’autres camarades). Je pleurais tellement fort ce matin que je n’arrivais plus à garder ma tristesse suite à mes difficultés d’apprendre devant mon professeur. Le fait d’avoir une mauvaise note pour le partiel (de Linguistique française 1 : Grammaire) m’est tellement insupportable. C’est dur à l’intérieur… mais il m’a posé ensuite une question concernant les autres notes qu’on m’a attribué le semestre précédent. J’avoue avoir validé mes autres cours le semestre précédent, comme suit : • Autoformation FLE : 17,5/20 • Multimédias/Numérique et FLE : 14,5/20 • Pratiques de classes : 13,5/20
• Phraséologie : 12/20 • Didactique de la prononciation : 10,5/20 Monsieur Tayalati m’a dit de ne pas me mettre à l’état où j’étais (je voulais dire : triste) et m’a rassuré que je pouvais compenser la note de partiel, soit par l’exposé de son cours, soit par les notes d’autres cours de ce semestre. J’allais envisager un rattrapage par peur (à nouveau !) de perdre ma bourse d’études, mais je ne pourrais que le demander après un exposé. Enfin, je lui ai dit que je ne pouvais pas suivre son cours jusqu’à 13h parce que j’ai eu un atelier à animer au MigraFLE, donc je lui ai demandé sa permission et il m’a autorisée de partir. En ce moment, partir pour MigraFLE me soulageait car j’allais rencontrer mes élèves dans le cadre d’animation de l’atelier calligraphie avec mes camarades (Alice, Lucille et William), qui se déroulait de 14h à 16h. Là, j’ai essayé d’arrêter de pleurer afin de montrer le bonheur et la joie devant mes élèves. Je commence maintenant à accepter la structure de PEI grâce à sa petite explication, même si je ne pouvais pas encore expliquer ce qu’est le PEI dans ce journal. Sur internet, il existe un site appelé connectigramme.com où j’ai trouvé des règles grammaticales, plus précisément sur la voix passive (http://www.connectigramme.com/passif.html/ odyframe.htm). Dans la section “Constructions apparentées sémantiquement à la passivation”, j’ai vu qu’il existe seulement un exemple de la structure de PEI : Il est déconseillé à Pierre de sortir. Pour moi, un seul exemple ne m’aidera jamais à faire apprendre les apprenants du FLE. Si je pouvais conseiller le créateur de ce site, j’aimerais lui dire d’évoquer d’autres exemples de phrases suivant la structure de PEI. En ce qui concerne d’autres structures (factitive et causative), j’ai toujours du mal à comprendre si la structure “faire/laisser + verbe” est considérée comme un verbe ou deux verbes, ou encore le placement de “faire/laisser” s’il y a
un autre verbe pronominal. C’est pourquoi je n’apprends cette structure qu’en présence d’un(e) tuteur/tutrice. Je planifie dans une ou deux semaines de réviser tous les points grammaticaux évoqués en février avec quelqu’un d’autre comme Florane, ou des autres camarades de M2 (soit Émeline ou Mectoba), en fixant un rendez-vous ailleurs (pas au milieu universitaire), comme au café ou au salon de thé quelque part sur Lille (Monsieur M, Notting Hill, Tout Chaud, Aux Merveilleux de Fred, à l’Estaminet “Morel & Fils”, à la Maison Landemaine, ou à d’autres petits cafés où se trouve la machine Cafés Richard). J’aimerais faire ce rendez-vous afin de noter tout ce que j’ai appris et compris à partir du cours de Monsieur Tayalati, vu que cela fait partie de mon apprentissage du FLE. J’avoue que tout ce qu’il avait évoqué sont de nouvelles choses pour moi, en tant qu’étudiante étrangère, même si je sais qu’il y a quelques points à ne pas évoquer (comme le PEI) aux apprenants en raison de la difficulté. Cet après-midi (plus précisément après avoir animé l’atelier calligraphie), j’ai rencontré Émeline au salon de thé Monsieur M pour discuter tout ce qui s’est passé avec moi récemment. Je lui ai tout raconté même si je parlais hyper lentement et que je cherchais toujours des mots que je voulais dire. Cela indique que je suis de plus en plus faible à l’oral, et le soi-disant collègue dont j’ai parlé au premier paragraphe est l’une des raisons pour laquelle je n’ose plus ouvrir la bouche. J’ai dit à Émeline que dans mon carnet, j’ai tout noté le mal que celui-ci m’avait fait depuis le premier semestre. Elle ressentait également la même chose que moi lors de son licence en Sciences du langage (L3 option FLE), mais elle réagit différemment que moi. Elle montre juste qu’elle n’aime pas non plus les comportements de notre soidisant collègue. Voilà, voilà… comme le 27 février, je sais que cela n’a presque rien à voir avec l’apprentissage mais j’espère
vraiment tout écrire (la grammaire que j’ai apprise au cours de Monsieur Tayalati) lors de mon rendez-vous (dans d’autres jours) avec d’autres camarades car personnellement, certain(e)s camarades m’aident vraiment à apprendre.
“le 16 mars 2020” Aujourd’hui, je me trouve isolée dans ma chambre suite à un discours jeudi dernier de Monsieur Emmanuel Macron, président de la République française, que tous les établissements scolaires et universitaires sont fermés jusqu’à nouvel ordre, suite à la pandémie COVID-19. Malgré l’isolement, il faut rester dans la routine : les devoirs/ dossiers et les cours sont faits à distance. Mon stage est finalement interrompu jusqu’à nouvel ordre (après une nouvelle de Madame Delahaie via WhatsApp).
capture d’écran du groupe WhatsApp de ma résidence CROUS
Ce soir, il déclare encore une fois sur la télévision, plus précisément sur France 2, sur le confinement total de la part
des citoyens, que ce soit les Français ou les étrangers. Heureusement sa déclaration au format PDF est téléchargeable du site : https://www.gouvernement.fr/infocoronavirus et je peux la relire. À partir de son annonce (lien du document PDF : https://www.gouvernement.fr/sites/ default/files/contenu/piece-jointe/2020/03/ declaration_du_president_de_la_republique_16_mars_20 20.pdf, consulté le 17 mars 2020), j’ai appris quelques mots, comme suit : • Freiner : je connais ce mot depuis toujours, mais vu que je ne sais pas conduire une voiture, ni me déplacer avec (en tant que passagère), c’est rare pour moi d’utiliser ce mot. Mais dans ce contexte, freiner (“Le Gouvernement a pris, comme je vous l’avais annoncé, des dispositions fermes pour freiner la propagation du virus.”) signifie ralentir la propagation de coronavirus. • Clore : ce mot signifie fermer, mais dans “Samedi soir, les restaurants, les bars, tous les commerces non essentiels à la vie de la Nation ont également clôt leurs portes.”, je crois que la transcription aurait dû être écrit : “les restaurants […] ont également clos leurs portes”, suivant le dictionnaire de conjugaison. Toute ma vie, je rencontre souvent le nom clôture que le verbe. • Urne : j’ai trouvé ce mot au pluriel dans “Saluer aussi chaleureusement les Françaises et les Français qui, malgré le contexte, se sont rendus aux urnes dans le strict respect des consignes sanitaires et des gestes barrière contre le virus.”, il signifie un contenant dans lequel les citoyens mettent leur enveloppe pour voter dans une élection. Dans ce contexte, il parlait de l’élection municipale. • S’accentuer : j’ai trouvé ce mot dans “Au moment où la situation sanitaire se dégrade fortement et où la
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pression sur nos hôpitaux et nos soignants s’accentue…”, il signifie augmenter, accroître, renforcer. Mesure : en fait, je comprends ce mot mais puisque je n’utilise pas de manière active, j’évoque maintenant ma propre compréhension sur ce mot. Dans “…j’ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire nos déplacements et nos contacts non essentiels.”, ce mot signifie précaution, disposition, moyen que l’on prend pour atteindre le but que l’on se propose. Unanime : Dans “Le Premier ministre en a informé aujourd’hui-même les chefs de parti représentés au Parlement, et cette décision a fait l’objet d’un accord unanime.”, ce mot est un adjectif qualifiant les personnes qui ont le même sentiment. Là, Monsieur Macron a évoqué le report du second tour de l’élection municipale. Inédit : Dans “Mais, croyez-moi, les circonstances exigent cet effort inédit.”, ce mot signifie : un effort nouveau, jamais pratiqué auparavant. Légiférer : Dans “Dès mercredi, en Conseil des ministres, sera présenté un projet de loi permettant au gouvernement de répondre à l’urgence et, lorsque nécessaire, de légiférer par ordonnances dans les domaines relevant strictement de la gestion de crise.”, ce mot signifie prescrire/édicter par ordonnances d’après ma propre compréhension. Veiller : Dans “Nous leur devons des masques, du gel, tout le matériel nécessaire et nous y veillons.”, ce mot signifie prendre garde ; appliquer ses soins, son attention à quelque chose. Dissémination : Dans “Aussi, comme je vous l’ai dit jeudi, pour nous protéger et contenir la dissémination du virus mais aussi préserver nos systèmes de soin, […]” ce mot signifie presque pareil
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comme propagation mais très souvent dans le contexte botanique ou de biologie. Pérennité : Dans “Je vous demande des sacrifices pour ralentir l’épidémie, jamais ils ne doivent mettre en cause la pérennité d’une entreprise, les moyens de subsistance des salariés, des indépendants et les plus fragiles et précaires.”, ce mot signifie le caractère de ce qui dure toujours ou très longtemps. Débourser : Dans “Et, pour les plus petites d’entreelles, et tant que la situation durera, celles qui font face à des difficultés n’auront rien à débourser ni pour les impôts, ni pour les cotisations sociales.”, ce mot signifie tirer de l’argent de sa bourse/caisse pour faire un paiement. Là, il parle des entreprises françaises quelle que soit sa taille. Abonder : j’avoue entendre souvent l’adjectif abondant dans ma vie quotidienne, mais dans “Pour les entrepreneurs, commerçants, artisans, un fonds de solidarité abondé par l’Etat, et auquel le Premier ministre proposera aux régions d’abonder.”, ce mot signifie avoir en quantité plus que suffisante/en grande quantité. Abnégation : Dans “Plus nous agirons en citoyen, plus nous ferons preuve de la même force d’âme, la même abnégation patriote, que démontrent nos personnels soignants, nos sapeurs-pompiers, les acteurs la sécurité civile, plus vite nous sortirons de cette « vie au ralenti ».”, ce mot signifie la sacrifice patriote, le renoncement patriote. Se hisser : Dans “Hissons-nous, individuellement et collectivement, à la hauteur du moment.”, ce mot signifie s’élever/se hausser avec effort. Là, je crois qu’il nous encourage vivement de combattre la pandémie.
affiche faite par Mathieu Persan
À part tout ce que j’ai évoqué, je remercie aussi mes camarades (qui font leur stage avec moi) de m’avoir conseillé de rester à la maison vu que je suis asthmatique. Si j’allais quelque part dehors, ils auraient peur que je tombe malade ou pire : je meurs. En fait, ceux qui ont l’asthme sont des personnes les plus fragiles à atteindre le COVID-19. Il existe des porteurs d’autres maladies (le cancer, la maladie cardiovasculaire, l’hypertension, etc.) ayant des gros risques d’atteindre le COVID-19. Ah, vivement que la pandémie se termine !
“le 18 mars 2020”
Stratégies d’apprentissage du français proposés par Paul Cyr
Questionnaire sur les stratégies d’apprentissage fait par Paul Cyr + mes réponses
Aujourd’hui, la dernière séance de regroupement en autoformation FLE se fait en ligne (en ajoutant une discussion dans un forum ou en répondant à une autre discussion dedans) au lieu de nous diriger vers l’université. Cependant, j’ai déjà écrit au forum Stratégies d’apprentissage sur Moodle dimanche dernier (15/03/2020), et j’avoue être de plus en plus forte à l’écrit qu’à l’oral. Dans ma feuille de route, j’envisageais de faire 3 tâches de l’oral pour ce semestre, mais suite au stage que j’ai dû faire, je ne fais aucune tâche de l’oral même si la plupart du temps, l’oral dans ma vie quotidienne ne fait pas partie de mes tâches. À part cela, le changement de consigne de l’exposé oral (passant à l’exposé écrit) aux cours de
Grammaire et didactique des langues et Linguistique française 1 : Grammaire empêche ma compétence de production orale. Voilà donc ce que j’ai écrit au forum :
capture d’écran du Moodle
Cet après-midi, j’ai ouvert mon mail de l’université indiquant que Madame Eisenbeis a renoncé à faire une séance virtuelle comme le regroupement. Donc, je continue à regarder le forum dans l’autoformation FLE sur Moodle. Elle nous a également affirmé qu’elle est en train de corriger les tâches (et j’avoue en avoir fait trop) et elle nous demande de faire un dossier contenant les tâches corrigées par elle et notre journal de bord indiquant que toutes les tâches sont déjà corrigées de notre part. Au forum Stratégies d’apprentissage, j’ai une réponse de Thuy Pham Thi qui m’encourage d’écrire ou parler sans forcément penser à mes propres fautes. J’avoue que c’est facile à dire “ÉCRIRE! LIRE! ÉCOUTER! PARLER, Faire des efforts.” que de les faire. Dans un autre forum (Apprendre à apprendre), j’ai répondu à Marolis concernant la période de confinement à cause de la pandémie de Coronavirus, tout en proposant les danses que je fais dans ma chambre comme un
petit sport. J’espère que ces danses-là pourraient revivre l’encouragement en soi. En ce qui concerne mes nouvelles, j’avoue faire deux dernières tâches plus tard que les dates indiquées dans ma feuille de route, vu mon découragement et ma tristesse de 13 mars. J’avoue également être trop dure envers moi-même sur mon cursus de Master parce que j’aimerais faire preuve que je ne suis pas aussi “stupide” que mes camarades. En gros, mon problème était seulement un soi-disant camarade ayant également le problème de l’attention (mais moins grave que le mien), qui entraîne souvent à un malentendu dans mon cursus et qu’il me stresse trop souvent. J’ai vraiment besoin du temps avant de me relancer aux écritures dans cette matière, peut-être après mon entretien final. J’envisage d’écrire tout ce que je vis durant la période de confinement, et je souhaite vivement que le COVID-19 se termine avant le mois de Ramadan (24 avril—25 mai 2020). Pendant que j’écris mes deux dernières tâches et mon bilan, aussi mes tâches d’autres cours, mon journal s’arrête ici. À part le temps de me soigner les blessures de cœur, j’ai besoin également de soigner l’asthme que j’ai depuis 13 ans maintenant. J’espère que dans mon prochain journal d’apprentissage, je recueillerai les éléments linguistiques complémentaires afin de mieux améliorer le français que maintenant.
DEUXIÈME PARTIE
MES TÂCHES
Tâche no. 1 : Ma réflexion sur le documentaire de CASH Investigation, intitulé “Plastique : La grande intox” présenté par Élise Lucet
Vignette de la vidéo YouTube sur le documentaire
Ce documentaire, datant du 12 septembre 2018, aborde le sujet de l’utilisation de plastique dans la vie quotidienne. Proposé par Élise Lucet, ce documentaire est en fait son témoignage et son entretien avec d’autres entreprises qui utilisent toujours le plastique, alors qu’elles envisageaient de faire « Go Green ». Le plastique, c’est pratique, léger et résistant d’après beaucoup de personnes. 10 tonnes de plastique sont produites chaque seconde dans le monde et une tonne de plastique est finie dans l’océan toutes les deux secondes. Si cela continue, il y aura plus de plastiques que les poissons dans la mer en 2050.
D’abord, Élise Lucet et son équipe ont tenté d’interviewer quelques personnes en Belgique comme dans la conférence « Cleaning Europe Network » et dans l’association « Pack2Go », mais elles ne veulent pas du tout répondre. L’un des personnages de cette association, qui a répondu à un entretien, a indiqué que le coupable de la pollution de plastique était les pollueurs et non les producteurs—ce qui est en fait vraiment absurde pour moi en tant qu’apprentie de zéro déchet. Pourquoi ? C’est vrai que les consommateurs achètent des produits emballés en plastiques, mais d’après moi, ce n’est pas leur responsabilité d’avoir généré beaucoup de déchets. Ma seule question c’est : pourquoi les producteurs n’arrêtent-ils jamais de produire des plastiques ? Ensuite, certaines entreprises, par exemple Coca Cola, promettaient « un monde sans déchet » en 2030, mais récemment on a trouvé le document datant de 2016 indiquant que Coca Cola a voulu lutter contre « l’augmentation des taux de collecte et de recyclage ». Lorsque Élise Lucet a montré ce document à Michael Goltzman (PDG de Coca Cola), il lui a indiqué que ce document ne reflétait pas leurs stratégies d’aujourd’hui, et il insiste même que ce document ayant 2 ans (aujourd’hui 4 ans) était un vieux document. Cependant, il a affirmé que la préoccupation du plastique, du recyclage, etc. était ce que Goltzman et son équipe ont depuis longtemps. En 2018, Coca Cola souhaite rendre l’ensemble de ses emballages 100% recyclables d’ici 2030. Cependant, il y a 10 ans, ils envisageaient que 25% de bouteilles en plastiques auraient été recyclées en 2015, et en réalité, ils n’ont pas encore atteint leur but et que seulement 7% de proportion de plastique est recyclé dans une bouteille. Puis, Élise Lucet et son équipe sont allés en Tanzanie où les bouteilles de Coca Cola sont en verre, et la plupart des bouteilles d’aujourd’hui sont en plastique. Par conséquent, il existe des montagnes de bouteilles en plastique dans ce pays, causées par la production massive de ces bouteilles, et les citoyens passent une journée à chercher ces bouteilles en très bon état à vendre aux entreprises de recyclages.
Enfin, le plastique nuit aussi pour la santé. Ceci est dû au fait que les matières plastiques se décomposent avec le temps en micro plastiques qui se trouvent dans des animaux marins (surtout les poissons comestibles) et dans l’eau du robinet. Et pour les enfants, les jeux en plastique sont quand même très dangereux malgré l’inexistence des matières chimiques. Il y a des produits chimiques néfastes dans des micro plastiques qu’on appelle des retardateurs de flammes. À part ce documentaire, j’ai lu aussi les séries de statut sur Instastory d’une femme d’influence qui s’appelle Icha (@lesswastehousewife), et elle a indiqué que le recyclage du plastique entraîne la pollution de l’air et provoque la perte de qualité des matières plastiques. De ce fait, les plastiques étant recyclés de temps en temps finiront toujours en décharge. Encore une fois, il est évident qu’on ne peut pas éviter toutes formes de plastiques au quotidien, que ce soit à usage unique (ex. : les bouteilles de lait, d’eau ou de jus de fruits) ou l’utilisation à plusieurs reprises (ex. : flacons de parfum, boîte à déjeuner, gourdes, etc.). Personnellement, j’ai du mal à trouver une alternative pour le lait non emballé en bouteille en plastique parce qu’il n’y a pas de livreur de lait comme à l’époque de mes (grands-)parents. Alors, quand je fais mes courses, j’achète certains produits emballés en plastique comme du lait entier, du lait végétal, une bouteille de sauce de soja sucrée, du pain de mie et quelques produits du marché asiatique. J’ai déjà quelques produits à acheter sans plastique, comme des fruits et des légumes chez Parent Primeurs, des produits alimentaires chez Day by Day (épicerie en vrac), et ceux-ci emballés en verre dans des supermarchés (Carrefour, Monoprix, Auchan, etc.). Récemment, j’ai trouvé des boucheries halal à Wazemmes où les poulets et les viandes sont sans emballage, mais je n’ai pas encore tenté de demander aux commerçants si j’avais la possibilité d’acheter des filets de poulet en les mettant dans ma boîte. Après tout, quand on milite pour le zéro déchet, on ne peut pas être 100% sans déchet car ce mouvement est un progrès. Peut-être, avec le temps, je trouverai des
alternatives pour la boulangerie en vrac, la sauce soja emballée en bouteille en verre, et le lait en vrac en France. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu : Temps passé Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
17-01-2020 3 heures Avec brouillon, avec dictionnaire, avec l’aide d’un natif
Choix de la ressource
https://www.youtube.com/watch?v=wZT3drAYIzo&
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avez-vous travaillés ? comment ? Déroulement : comment avez-vous procédé ? Pourquoi ? Auto-évaluation : avezvous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
Mon objectif, c’est de développer ma compétence à l’oral (compréhension), en regardant un long documentaire de deux heures. Puis, je vais faire un résumé et une réflexion à partir de ce documentaire.
J’ai choisi cette ressource sur une recommandation de mon amie qui est également apprentie de zéro déchet comme moi. Elle l’a regardé aussi sur YouTube même si le documentaire a été diffusé sur France 2 l’année dernière. J’ai écrit d’abord quelques phrases de ma compréhension globale de ce documentaire dans le premier paragraphe, ensuite, je vais regarder ce documentaire sur YouTube et noter tout ce que Élise Lucet avait fait et tous les nouveaux mots à ajouter dans ce journal. J’ai regardé petit à petit le documentaire, tout en écrivant ce que Élise Lucet avait fait et tous les nouveaux mots sur l’utilisation du plastique. Ensuite, j’ai écrit entièrement le résumé au deuxième paragraphe et ma réflexion au troisième paragraphe. J’ai fait une relecture avant de faire ma propre première correction, et après la correction de ma part ou de mon amie française, je finalise ma rédaction et je la rends tout de suite.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Sur mon objectif, je suis contente parce que j’ai enfin fait tous mes efforts malgré mon découragement et le froid qui me fait bouger tout le temps sans presque rien faire. Dans ce documentaire, j’ai également appris que la production de plastique est trop massive alors que les producteurs envisagent le monde vert (disons “Go Green”) en disant que ce plastique-là sont recyclables. C’est ce qu’on appelle souvent le greenwashing ou en français : écoblanchiment ou verdissage. C’est une stratégie de marketing ou de relations publiques utilisée par une organisation dans l’objectif de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse. D’après mon expérience, c’est vrai que j’ai acheté des marques comme The Body Shop ou L’Occitane en Provence, où l’on indique souvent que c’est un verdissage. La chose c’est que… The Body Shop a fait en sorte que les clients rendent les emballages et les flacons vides pour gagner des points dans leur carte de fidélité. En plus, L’Occitane en Provence (seulement en France, et malheureusement ce n’est pas le cas en Indonésie) a fait aussi presque la même chose mais la différence c’est qu’on obtiendra 10% de réduction pour le prochain achat, si on rend 3 flacons vides recyclés par la commune ou par le biais de leur partenaire Terracycle. J’envisage de faire un résumé d’un article de recherche de manière brève, puis je vais essayer de faire ma propre réflexion sur cet article. L’article de recherche parle sur l’analyse contrastive de la morphologie, indiqué dans ma feuille de route. En ce qui concerne ma tâche à l’oral, je n’en ai pas encore reparlé aux autres camarades parce qu’il y a d’autres choses à faire, et en plus, je suis stagiaire-bénévole au projet de Madame Canut et Madame Delahaie.
Tâche no. 2 : Ma réflexion sur un article de recherche publié sur Acte de Conférence internationale sur le français, 2016
L’article de recherche que j’ai choisi pour cette tâche s’intitule Formation du nom des professions en français et en indonésien : Analyse contrastive de la Morphologie, rédigé par Setia Rini (l’une de mes amis lors de ma licence, mais de différente promotion) et Yuliarti Mutiarsih (l’une de mes professeurs lors de ma licence), et publié dans l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) de 2016 sous le thème : Le français : enjeux linguistiques, politiques économiques et culturels. Cet article propose une analyse contrastive de la morphologie à partir des noms de professions comme corpus de recherche. Les auteures l’ont rédigé dans la structure comme suit : 1.Résumé (dans quelques autres articles que j’ai trouvés, il existe le résumé, soit en deux langues ou en une seule langue)
2.Introduction (qui consiste en l’arrière-plan, la problématique de recherche, l’objectif de recherche et le cadre théorique de diverses ressources) 3.Méthodologie de recherche 4.Résultats et discussion 5.Conclusion Dans la première partie (Introduction), les auteures ont rédigé l’arrière-plan pour présenter leur recherche, leurs questions de recherche, l’objectif de leur recherche et le cadre théorique. Elles essaient également de répondre à deux questions dans cette recherche, telles que : (1) connaître les ressemblances et les contrastes morphologiques entre l’indonésien et le français dans la formation du nom de professions, et (2) connaître le résultat de ces formations selon l’analyse contrastive. Après quelques synthèses de définitions dans le cadre théorique, les auteurs affirment que : 1.La morphologie est une partie de la linguistique qui s’occupe de la construction des mots et des morphèmes. 2.Le morphème est l’unité de base de la morphologie, ce qui est l’unité minimale ayant le sens (ex. : la forme -eur dans le mot chanteur est un morphème signifiant une personne qui fait l’action indiquée par le verbe chanter) Les auteures ajoutent aussi quelques théories sur le morphème libre et le morphème lié. D’après Brethes 1 (2010, p.6), « un morphème est défini comme libre s’il a une existence comme unité autonome. Ainsi marginalité est composé d’une base libre marginal, alors que précaire est constitué d’une base liée précar. Les affixes flexionnelles et dérivationnelles sont toujours des morphèmes liés. » Comme Brethes, H. (2010). Rôle de la morphologie chez les enfants dyslexiques : étude des effets d’un entraînement morphologique dans le cadre d’une rééducation orthophonique. Consulté sur : http://docplayer.fr/28221368-Role-de-lamorphologie-chez-les-enfants-dyslexiques-etude-des-effets-d-un-entrainementmorphologique.html 1
dans l’exemple précédent, la forme -eur est un morphème lié et chant- est un morphème libre. Il existe également la théorie de la morphologie flexionnelle et de la morphologie dérivationnelle, et après une synthèse des définitions, les auteures constatent que la morphologie flexionnelle s’intéressait à la morphosyntaxe (c’est-à-dire aux variations formelles des mots selon leur fonction dans la phrase), tandis que la morphologie dérivationnelle s’intéressait à la formation de nouveaux mots avec les suffixes/préfixes. Dans le mot vendeurs, il existe trois morphèmes : -vend : donner en échange d’argent -eur : quelqu’un qui fait l’action indiquée dans la base verbale qui fait partie de la morphologie dérivationnelle parce que le morphème -eur- change la catégorie grammaticale de la base vendre (verbe qui est devenu adjectif pour la personne qui vend). -s : forme plurielle qui fait partie de la morphologie flexionnelle parce que l’ajout de forme plurielle ne change ni la catégorie grammaticale (la base + morphème -eur), ni le mot (vendeur = singulier ; vendeurs = pluriel) En ce qui concerne l’analyse contrastive, les auteures ont fait une synthèse des définitions et ont conclu que l’analyse contrastive est une branche de la linguistique appliquée, qui travaille sur la comparaison des microsystèmes de deux ou plus de langues afin de faciliter leur enseignement et leur apprentissage. La méthodologie de cette recherche est de recueillir les données préexistantes : 105 corpus de vocabulaire des noms de profession en indonésien et en français (sans indiquer d’où vient le corpus car l’un de mes professeurs m’avait dit que le corpus doit être obtenu à partir d’un document authentique). Les auteures ont fait un tableau où les mots indonésiens (+ le préfixe/suffixe & le mot de base) étaient par ordre alphabétique avec leur traduction française à côté. Après avoir fait le tableau, elles ont analysé les données selon
l’analyse contrastive. Il s’avère que les noms de professions en indonésien consistent (parfois) en un préfixe et (parfois) en un suffixe, et ceci est basé sur quelques exemples de corpus dans leur recherche, comme suit : 1.Juru bahasa = Interprète ; il n’y a ni préfixe, ni suffixe. 2.Penerjemah = Traducteur/Traductrice ; il y a un préfixe pe(n)- et le mot de base terjemah (mot à voir dans les paragraphes suivants) mais il n’y a pas de suffixe. 3.Pustakawan (masculin) / Pustakawati (féminin) = Bibliothécaire ; il n’y a pas de préfixe mais il y a un suffixe (-wan pour masculin/-wati pour féminin) indiquant la personne qui travaille à la bibliothèque. 4.Peragawan (masculin) / Peragawati (féminin) = Mannequin ; il y a un préfixe (pe-) et un suffixe (-wan/wati) et le mot de base est « raga » (traduction française : âme ; mot à voir dans les paragraphes suivants). En ce qui concerne les noms de professions en français, les auteures de cette recherche ont trouvé que la plupart des formations de noms possèdent les suffixes (-eur, -euse, -en, enne, -rice, -ant, -ante, -er, -ère, etc.) indiquant la personne qui fait une profession. D’après les auteurs, cette analyse convient à la théorie de Brethes qui indique « Le français ne possède pas d’infixes. Les affixes flexionnels du français sont tous des suffixes. Quant aux affixes dérivationnels, ce sont des préfixes et des suffixes. » Pour l’analyse contrastive, il me semble que les auteurs répètent qu’en indonésien et en français, la seule ressemblance de la formation du nom de profession est qu’il y a beaucoup d’affixes, mais les contrastes sont : en indonésien, la formation du nom de profession possède principalement le préfixe (ce qui domine le plus) et en français, la formation du nom de profession possède principalement le suffixe. Les auteurs font aussi une relation en didactique des langues à partir de cette recherche, indiquant que la ressemblance entre deux langues pourrait
faciliter la compréhension et l’enrichissement de vocabulaire chez les apprenants indonésiens de français (FLE), mais il est aussi possible que chez les apprenants indonésiens, les contrastes rendent difficile l’apprentissage de langue et les contrastes pourraient être causées par l’interférence entre deux langues. Elles ont proposé certaines stratégies possibles afin que les apprenants indonésiens puissent maîtriser les noms de profession, comme : 1.Posséder beaucoup de vocabulaire à partir des verbes français car le nom de profession en français dérive ou vient de la racine d’un verbe (danser, chanter, vendre —> danseur, chanteur, vendeur) 2.Écrire (dans un petit cahier) beaucoup de vocabulaire, que ce soit le nom, le verbe, l’adjectif, etc. en segmentant la racine et les affixes. Il peut y avoir d’autres stratégies d’enseignementapprentissage mais, on pourrait donc continuer leur recherche ou faire une autre recherche de la même manière (ex. l’analyse contrastive des syntaxes indonésienne & française, afin que la stratégie d’écriture chez les apprenants se développe, et qu’ils puissent même faire une écriture créative). Avant tout, malgré quelques incompréhensions de ma part, je ne cherche pas à critiquer ni à corriger les erreurs de rédaction dans cette tâche, mais depuis la fin du premier semestre, je peux remarquer juste quelques erreurs de rédaction qui n’est pas forcément à la française, et parfois j’ai demandé à mon père si un tel mot ou une telle expression n’existe pas ou n’est pas vraiment le style français. En ce qui concerne les erreurs de rédaction, j’évoque maintenant quelques erreurs dans l’expression, dans les connecteurs ou dans l’unité phraséologique que les auteures utilisent, telles que :
1.Dans la phrase : « Pour apprendre une langue, nous devons connaître et respecter les règles d’une langue pour que nous puissions mieux parler, malgré que nous ne soyons pas le locuteur natif de cette langue », il existe une répétition de sujet dans chaque proposition, et un camarade de classe m’avait affirmé également que le connecteur malgré que n’existe pas et qu’on utilise plutôt bien que, même si ou alors que comme connecteur exprimant l’opposition. Lors de la première séance de regroupement en autoformation FLE, ma professeure nous a dit que les Français utilisaient malgré que depuis quelques années (j’ai oublié précisément entre 2013 ou 2015/2016), mais j’ai toujours l’habitude d’utiliser malgré + nom. Si je devais reformuler cette phrase, je dirais : « Lors de l’apprentissage d’une langue étrangère, en tant que non natif, il faut connaître et respecter les règles d’une langue afin de mieux parler cette langue. » ; je laisse ma professeure et mes camarades françaises me corriger. 2.Personnellement, je n’arrivais pas à comprendre une phrase indiquant une hypothèse de recherche, —juste après avoir écrit les définitions dans le cadre théorique, qui est incohérente pour moi—comme dans la phrase : « De plus, s’il y a la difficulté des apprenants à apprendre cette langue (langue cible ou langue étrangère), c’est ce qu’on appelle l’hypothèse. En conséquence, dans notre recherche, nous allons utiliser l’analyse contrastive pour analyser les ressemblances et les contrastes entre la langue française et la langue indonésienne dans la formation du nom de profession. » Je suis bien consciente que ce n’est pas encore le temps d’apprendre la méthodologie de recherche mais pour mieux connaître mon futur mémoire avant l’année prochaine, j’aimerais beaucoup lire les articles de recherches. 3.Dans la phrase : « Après avoir analysé et groupé la formation du nom de profession entre la langue
indonésienne et française par la segmentation de chaque nom, par la racine, le préfixe et le suffixe, nous gagnons donc les ressemblances et les contrastes. », je ne pense pas qu’on puisse utiliser le verbe gagner en contexte du recueil des données. Dans la recherche, je suis sûre qu’on utilise plutôt le verbe obtenir, recueillir, acquérir ou collecter. Si je devais reformuler cette phrase, je dirais : « […] nous constatons donc les ressemblances et les contrastes. » ; là encore, je laisse ma professeure et mes camarades françaises me corriger. 4.Prendre la/les conclusion/s (dans « Basé sur les résultats de cette recherche et se référant à la problématique de recherche, nous prenons donc les conclusions, telles que : […] »). Il est vrai qu’en indonésien, l’unité phraséologique pour dire faire une conclusion ou conclure, on dit « mengambil kesimpulan », ce qui est traduit littéralement par les auteures dans cette recherche. Il existe peut-être quelques mots ou phrases qui ne sont pas vraiment écrits à la française mais je rends cette tâche tout en attachant l’article original afin que la professeure m’aide dans les temps qui viennent. J’ajoute maintenant quelques éléments morphologiques pour mieux connaître ma propre langue et aussi le français à partir de quelques exceptions dans le corpus que j’ai ajouté précédemment, et afin de mieux traduire en ces deux langues. Cet ajout n’a rien à voir avec le titre de l’article mais je le fais seulement afin que mes lecteurs connaissent aussi un peu de l’indonésien. En indonésien, il existe quelques formations de mots qui n’ont pas de même sens, parfois c’est du verbe, du nom, etc. D’après quelques corpus des auteures, voici donc les exemples : 1.Dans le corpus juru bahasa (interprète), je peux ajouter que pour former le nom interprétation en indonésien, on ajoute un préfixe (pe[n]-) et un suffixe (-an) :
penjurubahasaan. On a également un anglicisme interpretasi avec quelques orthographes différentes, si bien qu’on forme un verbe menginterpretasikan (interpréter), vu qu’on n’a pas de mot *menjurubahasakan (je ne trouve pas du tout ce mot dans un dictionnaire unilingue indonésien). 2.Dans le corpus penerjemah (traducteur/traductrice), je peux ajouter que le mot terjemah n’a pas de catégorie dans la cinquième édition du dictionnaire Kamus Besar Bahasa Indonesia (KBBI), mais il existe des mots dérivés comme le verbe menerjemahkan (traduire), qui se forme d’un préfixe me(n)- et d’un suffixe -an ; le nom penerjemahan (traduction, dans un contexte : le processus de traduction), qui se forme d’un préfixe pe(n)et d’un suffixe -an, et ; terjemahan (traduction, dans un contexte : le résultat de traduction) qui se forme d’un suffixe -an. On peut également remarquer que dans la formation de ce mot avec le préfixe n’a pas du tout de lettre T. En indonésien, on a un changement de lettre dans les mots où le mot de base commence par les lettres K, P, S, et T, alors : terjemah —> penerjemahan. En indonésien, on a aussi un synonyme de terjemahan (traduction) : alih bahasa (traduit littéralement : alternance linguistique), dont les mots dérivés sont : mengalihbahasakan (traduire), pengalih bahasa (traducteur/traductrice) et pengalihbahasaan (traduction, dans un contexte : le processus de traduction). 3.Dans le corpus pustakawan (bibliothécaire), les auteures ont écrit perpustakawan, alors que dans l’indonésien de « référence » on dit pustakawan. Toujours, je ne cherche pas à corriger les auteures même si j’en ai le droit, et que je le fais seulement pour ma propre compréhension. Le mot de base pustaka possède des mots dérivés comme kepustakaan (liste de livres pour la bibliographie/ référence) qui se forme d’un préfixe ke- et d’un suffixe an ; pemustaka (utilisateur/adhérent de bibliothèque)
qui se forme d’un préfixe pe(m)-, et ; perpustakaan (bibliothèque) qui se forme d’un préfixe per- et d’un suffixe -an. En indonésien, on a aussi une unité phraséologique signifiant bibliographie/références : pustaka acuan ou daftar pustaka. 4.Dans le corpus peragawan/peragawati (mannequin), la formation de ce mot contient d’un préfixe (pe-), d’un suffixe (-wan/-wati) et un mot de base « raga ». En indonésien, ce mot de base est en fait une polysémie dépendant du contexte, mais dans ce contexte, il signifie corps ou âme. Je peux également ajouter qu’il existe des mots dérivés comme le verbe memperagakan (montrer / défiler) qui se forme d’un préfixe me(m)- et d’un suffixe an (ce qui est un peu bizarre car il n’y a pas de changement de lettre comme expliqué en numéro 2, et que le mot *memeragakan n’existe pas dans le dictionnaire unilingue indonésien), le nom peragaan (le défilé / le résultat d’une chose que l’on montre) qui se forme d’un préfixe pe- et d’un suffixe -an et l’adjectif ragawi (physique) qui se forme d’un suffixe -wi. Enfin pour dire que le mannequin devient des icônes omniprésentes (développant un culte de la personnalité), on a le mot adiperagawan/adiperagawati (supermodel) où on ajoute le préfixe adi- qui signifie haut (autre exemple : adibusana = haute couture). En fin de compte, la maîtrise entre deux langues (ou plus) est nécessaire afin de faire une recherche sur l’analyse contrastive de toutes les branches de linguistique (phonétique/phonologie, morphologie, syntaxe, phraséologie, etc.). J’espère faire un autre compte-rendu à partir d’un article de recherche afin de mieux comprendre tous les éléments de recherche et de mieux évoquer les idées pour mon futur mémoire de recherche. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu :
24-01-2020
Temps passé Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
5 heures Sans dictionnaire, sans aide du natif, sans brouillon
Choix de la ressource
Rini, S. & Mutiarsih, Y. (2016). Formation du nom des professions en français et en indonésien : Analyse contrastive de la Morphologie. Publié dans l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) 2016 sous le thème : Le français : enjeux linguistiques, politiques économiques et culturels.
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avez-vous travaillés ? comment ?
Dans cette tâche, j’essaie de faire un compterendu à partir d’un article de recherche. L’objectif de cette tâche est de comprendre l’un des articles de recherches sur la langue française, plus précisément dans l’une des branches de la linguistique : la morphologie. Bien que je n’aie pas suivi le cours de Morphologie de Madame Dal, j’espère comprendre quelques petites théories sur ce sujet.
Pour votre information, Setia Rini est l’une de mes amies lors de ma licence, mais quand j’étais au premier semestre, elle était en train de préparer l’examen de soutenance de son mémoire de licence et j’ai commencé à faire sa connaissance lors de mon troisième semestre quand elle était en première année de master dans la même université que moi ; et Madame Yuliarti Mutiarsih est la chef de département de français dans mon université précédente et avec elle, j’ai appris la grammaire, la production orale, la sémantique et l’évaluation dans l’enseignement du FLE. Les éléments linguistiques que je travaille sont bien sûr, la compréhension écrite et la production écrite ; et là, j’ai appris à connaître la structure de rédaction d’un article de recherche du style indonésien (ou même partout, car j’ai vu aussi la structure différente de rédaction de recherche à partir d’autres sites comme Research Gate, Academia, etc.)
Déroulement : comment avez-vous procédé ? Pourquoi ?
Comme d’habitude, j’ai fait premièrement la lecture de l’article afin d’écrire l’introduction et de comprendre globalement. Ensuite, j’ai fait une deuxième lecture pour comprendre de manière détaillée (où il y a quelques théories sur la morphologie, etc.)
Auto-évaluation : avezvous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
J’ai fait une relecture avant de faire ma propre première correction, et après la correction de ma part ou de mon amie française, je finalise ma rédaction et je la rends tout de suite.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ?
Sur mon objectif, je suis contente parce que j’ai enfin fait tous mes efforts malgré mon découragement et le froid qui me fait bouger tout le temps sans presque rien faire. Parfois, j’ai fini par faire mes tâches hors de chez moi, par exemple dans un café ou un salon de thé, ou à la bibliothèque de DEFI.
Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ?
Dans cet article, j’ai appris quelques théories de morphologie (notamment le morphème libre/lié et la morphologie flexionnelle/dérivationnelle) comme quand j’étais en licence. Si je faisais une recherche sur la morphologie, je demanderais premièrement une aide à un(e) ami(e) qui avait pris le cours de Morphologie avec Madame Dal, ensuite je ferais la même chose aux experts de morphologie + la lecture des livres et d’autres articles qui correspondent car il faut vraiment maîtriser un tel domaine pour effectuer une telle recherche. J’envisage de faire un résumé d’un article de recherche de manière brève, puis je vais essayer de faire ma propre réflexion sur cet article. L’article de recherche parle des représentations du français chez les étudiants indonésiens, comme indiqué dans ma feuille de route. En ce qui concerne ma tâche à l’oral, je n’en ai pas encore reparlé aux autres camarades parce qu’il y a d’autres choses à faire, et en plus, je suis stagiaire-bénévole au projet de Madame Canut et Madame Delahaie.
Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Tâche no. 3 : Ma réflexion sur un article de recherche publié sur FRANCISOLA Le semestre précédent, j’ai lu le résumé d’un article de recherche indiqué à la dernière page de la première partie, consacrée au journal de mon apprentissage de langue française. L’article de recherche que j’ai choisi pour cette tâche s’intitule Le français chez les étudiants indonésiens en France : leur représentation de la langue, de la formation initiale, et de la pratique linguistique, rédigé par Neli Purwani, l’une des professeurs de français à l’Universitas Negeri Semarang (abrégé par UNNES), et publié sur le site FRANCISOLA datant de 2018. Cet article propose une recherche sur la pratique linguistique de 20 étudiants indonésiens de Master et de Doctorat qui étaient boursiers du programme Double Degree Indonesia-Prancis (abrégé par DDIP), promotion 2014/2015. C’est un programme permettant aux étudiants de Master ou de Doctorat de faire leur première année en Indonésie et leur deuxième année en France (en même temps que terminer leur travail de recherche dans ces deux pays) afin d’acquérir les connaissances et aussi d’obtenir deux diplômes. À l’arrière-plan, l’auteure constate que la pratique linguistique d’une langue étrangère (LE) avec les locuteurs natifs (LN) par les locuteurs non-natifs (LNN, dans ce cas : les Indonésiens) est une occasion de découvrir les nuances de discours à part les discours qui se trouvent dans les manuels. En Indonésie, avant de partir à l’étranger—plus
particulièrement en France—pour poursuivre les études supérieures, il faut faire une formation initiale en FLE dans le cadre de la formation linguistique car les candidats d’étudiants étrangers (dans ce cas : étudiants indonésiens) vivront autour des Français, surtout leurs amis et leur professeur étant en fait les LN. La recherche dans le domaine de la représentation est initiée par Jodelet qui a présenté le concept de la représentation sociale. Selon Jodelet (cité dans Moussouri, 2010, p. 510)2, les études de la représentation sociale comportent des éléments informatifs, cognitifs, idéologiques, normatifs, des croyances, valeurs, attitudes, options, images, etc. Cette étude se fait au fur et à mesure dans le domaine de Didactique de français langue étrangère et seconde (Spaëth, 2016) 3. Dans cette recherche, l’auteure cherche à appréhender (1) les représentations sociales de la langue française des LN, (2) les représentations de l’apprentissage du FLE des étudiants indonésiens (précisément les étudiants de DDIP) et (3) les représentations de la pratique quotidienne. Tous ces pointsci se basent sur la notion que Calvet (1999, p. 158)4 a affirmée : « la représentation est la façon dont les locuteurs pensent les pratiques, comment ils se situent par rapport aux autres locuteurs, et comment ils situent leurs langues par rapport aux autres langues. » Généralement, les études sur les représentations des langues examinent ce que les locuteurs disent et pensent des langues qu’ils parlent et de celles que parlent les autres.
Moussouri, E. (2010). Pratiques didactiques et représentations : un outil pour la conception d’une formation destinée aux enseignants des langues secondes/ d’origine. Recherche en didactique des langues et des cultures, doi: 10.4000/rdlc. 2153 2
Spaëth, V., (2014). La transposition du concept de représentation en didactique du français langue étrangère et seconde. Recherches et Applications - FDLM, 55(3). Repéré à https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01322998 3
4
Calvet, L. et Dumont. P. (1999). L’enquête sociolinguistique. Paris: Harmattan.
L’auteure a également fait référence aux recherches précédentes sur la représentation de la langue française et de son apprentissage étant faites dans le contexte du FLE/S. À part deux premiers post-scriptum dans mon compte-rendu, elle utilise les recherches de Julien-Kamal (2013)5, Fleuret et Armand (2012) 6, Herera (2011)7 et Bachir (2012)8. Ces
Julien-Kamal, C., (2013). Pratique et représentations linguistiques des étudiants de la faculté des langues appliquées de l’université française d’Egypte et de leur famille. Reherche en didactique des langues et des cultures, 10(3), 1-12. doi: 10.4000/rdlc.2562 5
Fleuret, C., et Armand, F., (2012). Le créole c'est presque la même affaire du français, on fait des formules… c'est déformé : Les représentations des langues par des enfants haïtiens. Revue canadienne de linguistique appliquée, 15(1), 42-59. Repéré à https://journals.lib.unb.ca/ 6
Herrera, A. V., (2011). Représentations sociales de la langues française et motivations de son apprentissage : enquête d’étudiants universitaires mexicains spécialistes et non spécialistes. Synergie Mexique, 1, 57–69. Repéré à https:// gerflint.fr/Base/Mexique1/adelina_velazquez 7
Bachir, B. (2012). Plurilinguisme et représentation des langues en contact en Algérie. Synergie Chilie, 8, 83-84. Repéré à https://gerflint,fr/Base/ Chili8/ bessai_bachir 8
auteurs-ci ont fait une recherche sur les représentations linguistiques—dont la notion a un caractère dynamique—en Égypte, à Haïti, au Mexique et en Algérie respectivement. L’objectif de cette recherche est de tenter de décrire les représentations de la langue et de la pratique du français par les étudiants indonésiens en France. L’auteure précise son objectif sur la description (1) des perceptions de ces étudiants sur la pratique du français et (2) du rôle des LN à l’évolution de la connaissance et la compétence linguistiques de ces étudiants, et (3) des réflexions sur les compétences linguistiques pendant le séjour en France et des avis sur la formation initiale de ces étudiants. En ce qui concerne la méthodologie de la recherche, l’auteure a fait un questionnaire rédigé en indonésien (afin d’avoir des réactions plus profondes, en particulier sur les questions ouvertes) et a été distribué par courriel, dont l’adresse est fournie par l’association des étudiants indonésiens en France (Perhimpunan Pelajar Indonesia / PPI Prancis), et par messagerie instantanée. L’auteure aborde premièrement leur parcours personnel (leur LM/L1, LE/L2, et leur formation aux établissements supérieurs français) L’échantillon de cette recherche consiste en 17 étudiants de master et 3 étudiants de doctorat, et ils sont étudiants de 9 institutions différentes, telles que : • Université Paris VII (Paris Diderot) • Université de Technologie de Compiègne • École Centrale Nantes • Université de Lille 1 • Université de Nantes • Agro Paris Tech. Nancy • INSA Lyon • Université de Montpellier • Université d’Aix-Marseille Concernant leur langue maternelle, 18 étudiants considèrent le bahasa daerah (dont 15 parlent javanais, 2 parlent
soundanais et 1 parle minangkabaunais) comme leur L1 et 2 considèrent l’indonésien comme leur L1. Tous ces étudiants avaient d’abord suivi une formation initiale du FLE à deux antennes de l’Institut Français9 (Bandung et Surabaya) d’Indonésie et à une antenne d’Alliance Française10 (Semarang). Cette formation initiale leur mène d’obtenir le certificat du DELF (en général, les établissements français nous exigent d’avoir le DELF B1/B2, ou le DALF C1 dans certains domaines), et dans cette recherche, 4 étudiants ont obtenu le DELF B2, 17 ont obtenu le DELF B1 et seulement 1 n’a obtenu que le DELF A2. En ce qui concerne la langue comme code de communication, 75% d’étudiants communiquent en français dans des endroits comme la résidence universitaire (aux voisins de leur résidence), les magasins/supermarchés (aux commerçants), les bureaux de service public (aux personnels du bureau), et à l’université (aux personnels du bureau administratif de l’université, aux amis français et aux professeurs/directeurs de recherche) et dans des occasions comme les séminaires, les voyages en covoiturage, le cours de FLE, et les sorties/soirées entre amis. Le français est également utilisé lors de la communication avec les bibliothécaires (soit à la bibliothèque universitaire ou nationale). 15% d’eux utilisent le français et l’anglais et seulement 10% n’utilisent que l’anglais (ce dernier est en fait deux étudiants de doctorat). La communication en anglais entre étudiants et leur directeur de recherche ou leur équipe de laboratoire permet de faciliter toutes choses dans la communauté académique. L’auteure évoque également la perception des étudiants indonésiens sur leurs compétences communicatives en leur demandant de faire une autoévaluation de leur compétence Institut Français d’Indonésie (IFI) a deux antennes à Jakarta (l’une est fusionnée avec l’Ambassade de France en Indonésie), une à Bandung, une à Yogyakarta, et une à Surabaya. 9
Alliance Française en Indonésie (AF) a quatre antennes au total : à Medan, à Semarang, à Bali et à Balikpapan 10
en réception et en expression. L’ensemble de leur compétence expressive (à l’oral et à l’écrit) est considéré comme suffisant. Ceci est dû à la moitié d’étudiants indonésiens qui pensent s’exprimer ni bien ni mal en français, 45% d’étudiants affirment avoir besoin du temps à formuler leurs phrases malgré leur bon niveau d’expression, et seulement 5% pensent ne pas avoir de bon niveau d’expression. Pour l’ensemble de leur compétence réceptive (à l’oral et à l’écrit), leur perception est considérée comme élevée. Ceci est dû à la moitié d’étudiants indonésiens qui pensent bien comprendre le français lors de la communication avec les LN avec peu de temps pour cerner le message. Ensuite, 5% d’étudiants pensent avoir de bonne compétence en compréhension, 40% pensent avoir ni bien ni mal leur compétence de compréhension, et 5% du reste affirment ne pas avoir assez de compétence à la compréhension dans le cadre de la communication avec les LN. L’auteure aborde ensuite leurs problèmes dans les communications avec les LN et les solutions. Les problèmes rencontrés par les étudiants indonésiens sont : • le débit de la parole des LN, • les mots utilisés par les LN qui n’est pas familier chez les LNN, • la prononciation des LN que les LNN trouvent différente, • la structure des phrases que les LNN ne comprennent pas, et • l’usage des expressions idiomatiques ou figées dont les LNN ne connaissent pas le sens. Tous ces problèmes-ci sont causés par le fait que les LNN sont plus habitués aux communications des enseignants (professeur du FLE non natif) de leur formation initiale du FLE. Les étudiants indonésiens évoquent quelques stratégies afin de mieux communiquer (en cas de réception et d’expression) aux LN, comme suit : • Demander la répétition des mots ou la reformulation d’une phrase en celle de plus simple,
• Faire semblant pour conserver leur face en souriant ou en riant en face des LN, • Chercher le sens d’un ou de quelques mots en consultant le dictionnaire, • Demander des éclaircissements à l’autre participant de la conversation, • Faire une expression gestuelle expliquant l’incompréhension, • Demander une explication en anglais, et • Tenter de faire comprendre leur interlocuteur (LN) avec leur compétence limitée en langue française, permettant au LN d’offrir des corrections. Les étudiants indonésiens expliquent aussi (dans le questionnaire) à l’auteure le rôle de LN dans l’évolution de la connaissance et de la compétence linguistique, comme suit : • LN corrige la prononciation, la structure des phrases, le malentendu de la part de ces étudiants • LN les aide à choisir un mot ou une expression convenant au contexte • LN enrichit le bagage lexical pour ces étudiants • Grâce au LN, ces étudiants s’habituent à écouter et comprendre la langue française du natif et ils apprennent la mimique, la gestuelle et l’intonation Ensuite, ces étudiants donnent leur avis sur l’avantage de la maîtrise de langue française et sur les points forts/faibles de leur formation initiale du FLE. Ils ont répondu au questionnaire qu’il existe l’avantage du côté économique (sur la possibilité de travailler dans une entreprise française), du côté pratique (sur le besoin de la communication au quotidien), et du côté personnel (plutôt le prestige de posséder une langue étrangère à part l’anglais et la satisfaction d’avoir des amis français). 65% montrent leur satisfaction sur la formation initiale du FLE causée par les sujets du cours (ex. la grammaire, la culture, le vocabulaire…) et la bonne qualité des enseignants, tandis que 35% de reste montrent leur insatisfaction face à la
formation initiale du FLE causée par la façon moins intéressante des enseignants, le fait que le cours est trop concentré sur l’examen du DELF, que l’utilisation dominante du manuel de FLE sans faire des activités d’écoute de dialogues quotidiens (afin d’avoir le vocabulaire sur les expressions habituelles). De cette insatisfaction, ces étudiants conseillent : (1) l’augmentation de nombre d’heures de cours (ils étaient au cours super intensif qui dure 4 à 5 mois) pour la pratique productive car pour eux, la salle de classe est le seul endroit où les apprenants ont l’occasion pour pratiquer en tandem avec l’enseignant (étant en fait un locuteur du FLE non natif mais très compétent), (2) la réorganisation de l’horaire de formation afin que les apprenants puissent optimiser son apprentissage, (3) la compréhension et la production orale sont deux types de compétences linguistiques qui devraient être (le plus) entraînées, (4) la classe devrait être réadaptée à l’usage de français en invitant l’étudiant à utiliser le français le plus souvent possible, (5) l’enseignant doit varier la mise en place des stratégies afin que le cours soit interactif, et (6) l’enseignant doit faire connaître aux apprenants le vocabulaire du domaine de cours de master et les expressions (les plus profondes possibles) de la vie quotidienne. Dans les trois derniers points précédemment évoqués, il est vrai que dans mon expérience (universitaire), les professeurs parlaient la plupart du temps en indonésien par rapport à mon cours extensif du niveau B1.1 du FLE à l’IFI Bandung, comme indiqué dans la première partie de mon journal de bord, datant du 13 décembre 2019 (sur la conférence de l’approche neurolinguistique). Même si je n’ai jamais enseigné à l’IFI (c’est mon rêve d’enseigner le FLE là-bas), je suis certaine que tous les professeurs parlent tout le temps en français, avec un très peu de l’indonésien pour mieux faire comprendre un mot/une expression ou pour la traduction. Je n’ai rien à évoquer sur l’interactivité dans le cours de FLE car je crois toujours que le cours est fait de manière vivante.
C’est pourquoi les Indonésiens choisissent d’apprendre le français à l’IFI ou à l’AF. Pour le dernier point (numéro 6), c’est vrai dans ma vie personnelle parce qu’on ne m’a jamais appris le vocabulaire du domaine de cours de master et j’ai toujours du mal à comprendre la plupart des cours et j’ai vraiment besoin des amis proches pour me faire comprendre car je me sens vraiment isolée. Après le résumé (plus précisément, l’écriture selon ma propre compréhension), j’évoque maintenant deux mots que je souhaite utiliser de manière active. Un mot que j’utilise rarement est vis-à-vis. Dans mon dictionnaire, il existe deux pages sur ce mot : (1) sans préposition et (2) avec la préposition « de ». Pour le premier point, ce mot (catégorisé comme adverbe) signifie en face, à l’opposé, se faisant face—et que les synonymes sont face à face et tête à tête ; tandis que pour le deuxième point, ce mot (catégorisé comme locution prépositive) signifie en face de, en présence de quelqu’un ou de quelque chose mais figurativement, ce mot signifie envers quelqu’un ou quelque chose— et que les synonymes (pour le sens figuré) sont au regard de, envers, et par rapport à. Dans cette recherche, je trouve ce mot avec la préposition « de », avec lequel l’auteure avait écrit : « Dans le champ des représentations des langues, les études sont développées par les spécialistes de l’apprentissage pour connaître les attitudes et les représentations des sujets vis-à-vis des langues maternelles ou non-maternel, de leurs usages, de leurs pratiques, et de leurs apprentissages », et d’après ma propre compréhension, je pourrai reformuler le mot vis-à-vis de en utilisant le mot envers (à corriger par la professeure). Enfin, un seul nouveau mot que j’ai ajouté dans ma liste de vocabulaire est exolingue, qui signifie « relatif à un échange entre deux ou plusieurs personnes qui ne possèdent pas la même langue maternelle ». Dans cette recherche, la France est considérée comme environnement exolingue (même si ma professeure pense le contraire) parce que chaque locuteur (LN et LNN) fait des efforts afin de se faire
comprendre dans la communication, en particulier le débit de paroles de LN causé par le différent niveau du bagage lexical de chaque locuteur. Je pense écrire dans les temps qui viennent ma propre représentation sur le français avant, pendant et après mon séjour en France, mais je dois d’abord faire un plan de rédaction car dans mon histoire, cela fait 4 fois de visite de France (même si c’était seulement à Paris et à Lyon), tout en mettant une relation avec mon propre apprentissage du FLE (qui pourrait faire partie de la nouvelle version de ma biographie langagière). Malgré mon premier livre que j’ai écrit en indonésien (publié au sein de ma famille et mes amis, pas encore dans de grandes librairies indonésiennes), il me faut beaucoup explorer afin d’en faire une révision + de faire un deuxième livre sur mes études en France. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu : Temps passé Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ? Choix de la ressource
04-02-2020 5 heures Sans dictionnaire, avec l’aide du natif (sur la question des représentations), sans brouillon
Dans cette tâche, j’essaie de faire un compte-rendu à partir d’un article de recherche. L’objectif de cette tâche est de comprendre l’un des articles de recherches sur la représentation du français par les étudiants indonésiens en France, sans que l’auteure de cette recherche aille sur le terrain (en France) pour faire cette recherche. Purwani, N. (2018). Le français chez les étudiants indonésiens en France : leur représentation de la langue, de la formation initiale, et de la pratique linguistique. Francisola: Revue Indonésienne de la langue et la littérature françaises, 3(1), 45-53. doi: 10.17509/francisola.v3i1.11890 Lien direct vers FRANCISOLA : https://ejournal.upi.edu/index.php/FRANCISOLA/article/ view/11890
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avezvous travaillés ? comment ? Déroulement : comment avezvous procédé ? Pourquoi ? Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ? Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Les éléments linguistiques que je travaille est bien sûr, le compte-rendu écrit ayant quelques éléments d’argumentation ; et là, j’ai appris à connaître la structure de rédaction d’un article de recherche du style indonésien (ou même partout, car j’ai vu aussi la structure différente de rédaction à partir d’autres sites comme Research Gate, Academia, etc.) Comme d’habitude, j’ai fait premièrement la lecture de l’article afin d’écrire l’introduction et de comprendre globalement. Ensuite, j’ai fait une deuxième lecture pour comprendre de manière détaillée. Je fais une relecture avant de faire ma première propre correction, et après la correction de ma part ou de mon amie française, je finalise ma rédaction et je la rends tout de suite.
Sur mon objectif, je suis contente parce que j’ai enfin fait tous mes efforts malgré mon découragement et le froid qui me fait bouger tout le temps sans presque rien faire. J’envisageais de finir de résumer cet article de manière (pas forcément) succincte le 31 janvier 2020, mais j’ai eu du mal à reformuler quelques mots afin de ne pas résumer bout à bout. D’après ma propre compréhension, les représentations du français chez les étudiants indonésiens en France donnent à la fois une impression favorable et non favorable. Ceci est dû aux points forts et faibles évoqués par les locuteurs non natifs (désormais LNN) concernant leur formation initiale du FLE et la mise en place de la langue française vis-à-vis des locuteurs natifs (désormais LN). J’ai évoqué également des petites réflexions personnelles vis-à-vis de ces représentations (même si le processus de cette recherche datait de 4 ou 5 ans précédents). La lecture d’article prend parfois des jours ou des semaines afin de mieux comprendre. J’ai même demandé à un ami (Nicolas) qui participe aussi aux Cafés langues à la table FLE avec Axel, car je pense qu’il est surtout doué dans ce domaine même s’il est en train de faire une agrégation cap-ès pour devenir le professeur d’Histoire-Géographie.
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
J’envisage de faire un résumé d’un article de recherche de manière brève, puis je vais essayer de faire ma propre réflexion sur cet article. L’article de recherche parle de la traduction dans la didactique des langues, comme indiqué dans ma feuille de route. C’est en fait un article recommandé par Estelle lors d’une discussion au forum Numérique et FLE.
Portfolio #1 : Article journalistique pour la plateforme Agora-FLE Dépression : la France et l’Indonésie face à cette maladie
Voici l’article que j’ai écrit après quelques jours de travails sur le reportage, l’entretien (interview) et le dialogue sur la question : La déprime est-elle un mal de société actuelle ? FRANCE : face à la dépression dans la société La dépression est un phénomène mondial qui touche tout le monde. Selon le site de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de l’Europe11, la dépression constitue un trouble mental courant, caractérisé par la tristesse, la perte d’intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de faible estime de soi, des troubles du sommeil ou de l’appétit, d’une sensation de fatigue et d’un manque de concentration. Ce trouble mental commence souvent à un jeune âge, et touche plus souvent les femmes que les hommes, et les personnes sans emploi sont également concernées. Basé sur le reportage C Dans L’air (diffusé sur France 5) intitulé La déprime est-elle un mal de la société actuelle ?, indiquant que la dépression est une maladie grave qui pourrait toucher une femme sur cinq et un homme sur dix, avec un total de 3 millions de Français. À part ce reportage, le dialogue entre Marc et Lucie et l’entretien à un professeur d’enseignement psychiatrique (spécialiste des troubles dépressifs) ont indiqué également que l’une des causes de la dépression est l’incertitude liée au travail et la difficulté à se projeter dans l’avenir. Les autres raisons pour lesquelles on est touché par la dépression sont : le système scolaire frustrant, les problèmes familiaux (le divorce des parents, l’abandon de la part d’un membre de famille, etc.), une sorte de déchirement du tissu social, mais avant tout, la cause de la dépression est le nombre croissant de l’individualisme (étant donné son côté frondeur) en France. Les symptômes de la dépression restent méconnus et aussi les plus difficiles à diagnostiquer. Résultat ? Les Français souffrant d’une dépression ont tendance à acheter
http://www.euro.who.int/fr/health-topics/noncommunicable-diseases/mental-health/ news/news/2012/10/depression-in-europe/depression-definition 11
des médicaments (comme les psychotropes, les antidépresseurs, les somnifères, etc.) plutôt qu’à faire la psychothérapie chez le psychologue ou le psychiatre, car ces médicaments sont remboursés par la Sécurité sociale, et aussi parce que les méthodes alternatives (la relaxation et la psychothérapie) pour soigner cette maladie sont très chères. À part la relaxation et la psychothérapie, une autre solution proposée par le professeur spécialiste des troubles dépressifs dans l’entretien, plus particulièrement pour les gens qui sont individualistes, est de faire en sorte que les liens sociaux des Français soient plus forts. INDONÉSIE : la dépression versus la religion, et la stigmatisation L’Indonésie est un pays avec une population majoritairement musulmane (environ 87,2% depuis 201012), et reconnaît également 5 autres religions13 : le catholicisme, le protestantisme, l’hindouisme, le bouddhisme et le confucianisme. Cependant, l’Indonésie n’est pas un pays libéral, vu la première notion de son idéologie Pancasila, “Ketuhanan Yang Maha Esa” (La croyance en un Dieu unique). C’est aussi pourquoi l’influence religieuse des Indonésiens est plus forte que d’autres influences (ex. culturelle, coutumière, etc.) malgré l’existence de toutes sortes de sciences et de connaissances, et que la plupart des Indonésiens laissent Dieu “trouver la solution à tous leurs problèmes”. La dépression en Indonésie est une maladie qui reste méconnue. Les gens—surtout avec l’influence religieuse très forte—pensent toujours qu’une personne touchée par une dépression vit une baisse de foi, vit un manque de dévotion à Dieu, et vit tous les autres prétextes liés à la religion. D’après quelques recherches sur la relation entre la dépression et
12
https://www.pewforum.org/2011/01/27/table-muslim-population-by-country/
13
https://www.tropicalement-votre.com/destinations/religion-indonesie.php
l’influence religieuse14 , une femme-médecin a répondu sur le forum Quora que la dépression n’a rien à voir avec la baisse de conviction religieuse, car faire un lien entre ces deux choses, c’est comme si on revenait à l’époque de Jesus Christ où la lèpre était considérée comme une “punition” de Dieu. Dans deux paragraphes suivants, nous abordons deux choses, comme : la science et la religion, étant inséparables dans la vie quotidienne. De surcroît, la plupart des gens considèrent ceux qui vont chez un psychiatre comme des fous ou des malades mentaux. Selon l’Instagram de Klee Indonesia (@klee.id), le fait d’aller chez un psychiatre ou un psychologue est déjà le meilleur moyen de se soigner contre toutes les maladies mentales, y compris la dépression. De plus, beaucoup de gens ont tendance à dire aux personnes dépressives des choses (souvent négatives) qui les culpabilisent. Toujours sur le forum Quora, une malade mentale a répondu à une question15 sur la gestion de la dépression sans consulter un médecin ni un psychiatre. Elle a dit que son amie proche (qui souffre également d’une dépression précédemment) la rassure : “Je ne te juge point, j’écoute tout ce que tu me dis et si nécessaire, je ferai de mon mieux pour résoudre ton problème. Il ne faut surtout pas te décourager, et réfléchis à ma proposition. Je suis là.” Premièrement, il faut aborder le fait d’être religieux sans connaissances ni sciences. Ce paragraphe est peut-être philosophique, mais il faut savoir que c’est un danger si une communauté proclame vivement leur conviction religieuse et la met en premier principe avant toute chose, sans faire un équilibre avec les sciences / les connaissances. La transition religieuse (dans ce contexte, ils sont nés musulmans, mais ils sont devenus de plus en plus religieux qu’autrefois) est très fréquent récemment chez les Indonésiens, notamment chez les célébrités, dans ce qu’on appelle hijrah. Tout le monde https://id.quora.com/Bagaimana-pandanganmu-mengenai-seseorang-yangmengalami-depresi-jika-dilihat-dari-stigma-masyarakat-yang-mayoritas-memeluk-agama 14
https://id.quora.com/Bagaimana-caranya-menangani-depresi-Bagaimana-caranyameminta-tolong-Pada-siapa-kita-bisa-minta-tolong-jika-keluarga-dan-psikiater-bukanlahpilihan-Bagaimana-cara-curhat-tanpa-merasa-malu 15
pense qu’en faisant cette transition, on doit être parfaitement et totalement religieux, sans commettre de péchés, tout en jugeant l’un et l’autre causé par l’imperfection religieuse et par le fait de ne pas respecter leurs différentes croyances/ interprétations. Nous voulons dire que cette transition souvent pris à contresens est l’une des preuves de la religion sans science, car il existe des choses à suivre et à ne pas suivre selon sa croyance. Par exemple dans l’Islam, il existe une communauté dans une ville suivant la réflexion (qu’on appelle ijtihad en arabe, mais ce mot signifie plutôt l’effort de réflexion) d’une organisation musulmane, et une autre communauté qui suit plus un savant/théologien musulman qu’une organisation musulmane. Après tout, personne n’est parfait ; chacun a son effort de réflexion. Albert Einstein a affirmé : “La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.”. C’est-à-dire que la religion et la science ne peuvent pas être séparées, ni contestées. Les deux choses doivent mutuellement se compléter et se construire. La raison humaine ne doit pas être comprise comme ayant une autonomie absolue sans limites, parce qu'il y a des domaines de développement scientifique qui ne peuvent être résolus uniquement par la science elle-même, mais qui nécessitent des réponses éthiques basées sur la religion. Telle est la limite de la science. Par conséquent, la religion (dans ce cas, la foi ou la croyance) devrait être le point de départ du développement de la science. Le rapport avec la dépression ? Nous voulons dire que beaucoup d’Indonésiens doivent être ouverts à toutes choses, et comme le dit Remy Sylado (acteur et auteur indonésien) : “il semble que le peuple indonésien soit celui le plus facile à impliquer Dieu pour des choses qui devraient être résolues par la logique humaine” (traduction d’indonésien : agaknya orang Indonesia paling gampang melibatkan Tuhan untuk hal-hal yang mestinya bisa diselesaikan oleh pak RT16).
16
pak RT (forme soutenu : bapak ketua rukun tetangga) = le chef de quartier
Deuxièmement, il existe diverses types de dépression chez les Indonésiens, par exemple chez les femmes (souvent plus concernées que chez les hommes), surtout le fait qu’elles sont jugées par tout le monde, même par les membres de leur propre famille ! Elles sont jugées par le fait (1) de ne pas (pouvoir) tomber enceinte/avoir d’enfant, (2) d’avoir un enfant hors mariage, ou encore (3) de grossir après l’accouchement ; et que tous ces jugements pourraient les rendre blessée mentalement. L’un des cas particuliers (datant du 20 janvier 2019) est le fait qu’une mère a “tué” son bébé de 4 mois17 en lui donnant beaucoup de riz, alors qu’en général, un bébé peut commencer à manger (comme la diversification de l’allaitement maternel) à l’âge de 6 mois. Cette jeune mère de 20 ans a dû partager l’allaitement avec son premier enfant, et lors de l’hospitalisation de ce bébé, elle ne montrait aucun regret avec un visage impassible, mais son mari espérait toujours que son deuxième bébé se rétablirait. Finalement, ce bébé est mort, mais les gens sur internet (en lisant l’actualité et les tweets d’une infirmière abordant ce sujet) ont toujours écrit des commentaires négatifs et ont fait des reproches à cette jeune mère. Ce fait peut être causé par une dépression après l’accouchement de la part de sa mère. En fin de compte, il faut surtout arrêter de stigmatiser négativement sur la dépression et de dire des choses qui culpabilise les malades, car c’est une VRAIE maladie. À chaque problème dans la vie quotidienne, il existe des solutions non seulement de manière religieuse, mais il existe aussi des solutions à base de sciences et de connaissances. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu : Temps passé
09-02-2020 3 heures
https://aceh.tribunnews.com/2019/01/20/lambung-pecah-setelah-diberi-makan-nasiutuh-oleh-ibunya-bayi-4-bulan-meninggal-dunia?page=all 17
Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Choix de la ressource Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avezvous travaillés ? comment ?
Avec dictionnaire (plutôt des sites qui offres des variations de traduction d’un mot/une telle expression, comme Linguee), sans brouillon, sans aide d’un natif
Je fais un article dans le cadre de l’un des trois portfolios de l’autoformation FLE Objectif linguistique : Je fais un article à partir d’un entretien, d’un reportage et d’un dialogue de la plateforme AGORA FLE, mais de manière neutre sans impliquer mes expériences personnelles sur la dépression. Objectif pragmatique : J’aimerais mieux comprendre la dépression (notamment celle que j’ai vécue en janvier 2020) en France et j’espère qu’en Indonésie, je peux changer la stigmatisation des gens (très souvent, ils disent des prétextes liés à la religion) sur la dépression. AGORA FLE : https://cooplang.univ-lille.fr/agorafle/ Particulièrement La déprime est-elle un mal de société actuelle ? Après avoir fait des activités linguistiques sur AGORA FLE, je commence à écrire cet article structuré comme suit : 1. La dépression en France : repérage des éléments linguistiques (vocabulaire, quelques phrases à reformuler, etc.) en ajoutant une définition de dépression du site de WHO (OMS) de l’Europe. 2. L’Indonésie face à une dépression : j’écris une petite introduction sur l’Indonésie et la dépression en générale, avec la stigmatisation négative des Indonésiens. Ensuite, j’aborde (1) la science et la religion étant inséparables, tout en écrivant le rapport avec la dépression, et (2) le cas de dépression après l’accouchement chez une jeune femme qui a « tué » son deuxième bébé (en le nourrissant avec des alimentations dures), mais que les internautes lui ont fait des reproches. Les éléments linguistiques que j’ai travaillés sont : des lexiques car je fais toujours référence à ma propre langue lorsqu’il s’agit de parler de l’interculturel afin de mieux traduire mes mots, et quelques connecteurs logiques afin d’argumenter de manière neutre.
Déroulement : comment avezvous procédé ? Pourquoi ?
Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ? Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avezvous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Pour réaliser cet article, j’écris d’abord la structure de l’article à la main dans mon cahier de croquis parce qu’à l’époque, l’idée de structure d’un article est venue tout à coup dans ma tête. Ensuite, il me faut un jour pour travailler chaque élément d’AGORA FLE, alors je fais tous les repérages (d’un entretien, d’un reportage et d’un dialogue) au jour le jour mais progressivement. Je fais une relecture après la rédaction de mon article.
Sur mon objectif, je suis contente d’avoir écrit un article de manière neutre et générale car la plupart du temps, j’écris toujours de manière self-centered, c’est-à-dire à base de mon expérience personnelle.
J’ai appris (tout en étant choquée par) le taux de dépression en France est très nombreux mais dans mon propre pays, je n’arrive jamais à trouver ce taux parce qu’on croit toujours que la dépression est soignable par la prière et l’invocation. Je sais qu’il existe des éléments philosophiques dans mon article (en ce qui concerne la science et la religion), mais j’espère faire comprendre aux lecteurs à partir de mon article. J’envisage de retourner sur mes tâches de compterendu à partir d’un article de recherche, plus particulièrement sur la langue française, la traduction, la linguistique, l’anglicisme en français et la didactique du français en Indonésie.
Tâche no. 4 : Compte-rendu d’un article de recherche sur la traduction en didactique de langues
L’article de recherche que j’ai choisi pour cette tâche s’intitule À la recherche de la traduction perdue : La traduction dans la didactique des langues, rédigé par Lucilla Lopriore, et publié sur le site Cairn.info datant de 2006. Cet article propose une recherche sur la traduction en didactique des langues. Avant de faire un court résumé, je remercie une de mes camarades de classe, Estelle, de m’avoir donné le lien vers l’article lors d’une discussion sur le forum Numérique et FLE sur ma question concernant l’utilisation de Google Traduction dans une classe de langue. L’auteure cherche à mieux comprendre les pratiques pédagogiques actuelles pour découvrir comment les traductions peuvent être utilisées dans l’enseignement des langues. Dans le premier point, il s’agit de la traduction en didactique d’une langue étrangère. L’auteure aborde a priori l’usage de traduction comme instrument le plus ancien dans l’enseignement-apprentissage d’une langue
étrangère (désormais LE). D’après Duff18 (1989), l’attitude à l’égard de la traduction dans le domaine de la didactique des langues (désormais DDL)—particulièrement depuis la fin des années 1970 et dans le secteur de la DDL anglaise—est le plus souvent ambiguë, sinon liée à un rejet frontal, au point de générer des pratiques d’exclusion, en supposant que l’interférence de la langue maternelle (désormais LM) ralentirait le développement de la compétence communicative des apprenants. Ensuite, l’auteure (tout en se référant à son enquête effectuée lors du cours de formation continue pour les enseignants d’anglais en Italie entre 1989 et 1993, et même enquête entre 2000 et 2003) constate aussi que de nombreux enseignants, formés avec l’approche communicative, et qui déclarent s’opposer à l’usage de la traduction comme instrument didactique, se positionnent contre. En plus, ces enseignants demandent involontairement et de manière non conscientisée la traduction de certains passages ou paragraphes à leurs apprenants, généralement de la LE/L2 à la LM/L1. Les enseignants n’utilisent pas systématiquement la traduction et se sentent souvent coupables comme si c’était interdit, comme s’ils avaient trahi les principes de base de la DDL. La cause possible de ce fait est une mauvaise compréhension du concept de communication, selon lequel la traduction ne peut pas être considérée comme une véritable forme de communication, en raison du manque apparent d’interlocuteurs ou de messages à transmettre. L’auteure évoque également que les moments en général où les enseignants recourent à la traduction se situent lors de la lecture d’un texte en LE qui entraîne des difficultés de compréhension, plus précisément l’exemple de structure grammaticale ou de constructions syntaxiques « trop éloignées » de la LM des apprenants ; mais le plus souvent, les enseignants recourent simplement à la LM/L1 lorsque son utilisation est plus fonctionnelle ou que son utilisation peut accélérer le déroulement du cours. L’auteure pose 18
Duff, A. 1989. Translation. Oxford : Oxford University Press
également la question suivante : mais pourquoi alors refuser officiellement la traduction comme instrument didactique, pour ensuite y recourir de façon peu structurée ? L’auteure cite ensuite les études qui se basent sur les motivations des enseignants du rejet de la traduction, comme suit : • La critique de Chomsky19 (1959) contre Skinner20 (1957) et son usage de l’approche contrastive ; • La réaction des promoteurs d’abord de la méthode directe, puis de l’approche communicative, à l’égard de l’approche grammaire-traduction, et enfin ; • Les conclusions des études d’abord de Dulay & Burt (1976), puis de Krashen (1982) quant à l’opportunité du recours à la traduction dans la phase d’acquisition d’une L2. Lors de ses enquêtes précédentes (entre 1989 et 1993, puis entre 2000 et 2003), l’auteure décide d’étudier de manière plus profonde ses enquêtes sur les enseignants qui déclarent ne plus vouloir utiliser la traduction en DDL, car la traduction ne favorise pas l’amélioration d’une communication réelle ni efficace en L2, et que la traduction montre un manque d’authenticité dans une communication faisant obstacle au développement de L2. L’auteure évoque a posteriori un deuxième point : il s’agit de la traduction dans l’apprentissage d’une L2. Dans un premier temps, l’auteure constate que les recherches sur l’impact de l’utilisation de la L1 et la traduction dans l’enseignement de LE/L2 et son potentiel à promouvoir l’apprentissage en milieu scolaire et universitaire dans des cours qui ne s’adressent pas directement aux futurs professionnels sont peu nombreuses. Malgré le fait que le cours de traduction soit dispensé dans plusieurs licences, l’enseignement de la traduction en Italie s’effectue de façon Chomsky, N. (1959). A review of B.F. Skinner’s “Verbal Behaviour”, Language 35/1, p. 26-58 19
20
Skinner, B.F. (1957). Verbal Behavior. New York: Appleton-Century-Crofts.
plus unique et extensive que dans les instituts de formation professionnelle des traducteurs. Il existe deux aspects spécifiques caractérisés par les contextes d’enseignement de la traduction, comme suit : • L’âge des apprenants, dans ce cas : adultes disposant d’un développement cognitif déjà défini, et ; • La position centrale de la traduction dans le cadre d’études. Cependant, ces deux caractéristiques conduisent l’ouverture de nombreux secteurs de recherche en traduction, explorant des aspects très spécifiques car ils se limitent à des compétences professionnelles particulières, ou des aspects fortement déterminés par des cours dans lesquels toute la discipline contribue à l’amélioration de compétences en traduction de manière cohérente et homogène. Pour ces raisons, il serait dorénavant utile de revoir le rôle de la traduction par rapport aux études réalisées dans l’acquisition d’une LE/L2 afin de réintroduire la pratique de traduction en DDL de manière fondée, du moins comme une habileté complexe qui permet à l’auteure d’observer la potentialité de deux systèmes linguistiques. L’auteure affirme également que les deux endroits (c’est-àdire : celui de l’école mais souvent de l’université, et celui de l’enseignement professionnalisant) restent séparés en ce qui concerne des procédés didactiques expérimentés avec succès dans les écoles de traduction pour vérifier les modalités de mise en place dans les classes de langue ; tout en donnant l’un des cas sur le recours à des protocoles pour le rapport à voix haute qu’on appelle « TAPs » ou de la création de corpus linguistiques et la consultation de banques de corpus linguistiques pour la confrontation entre L1/LM et L2/LE. Malgré l’interdiction de traduire en DDL (de la part des enseignants italiens de l’anglais) évoquée depuis le début, l’auteure ajoute que certaines innovations qui caractérisent les études en DDL ont mis en évidence la manière dont la traduction peut soutenir dans de nombreuses occasions les processus cognitifs facilitant l’apprentissage de L2/LE. À propos de ces innovations, l’auteure affirme en citant
Delisle21 (1992) qu’il est indispensable d’améliorer des compétences textuelles chez l’apprenant en LE, surtout dans le développement des compétences de traduction. L’auteure cite également Lewis22 (1993 & 1997) concernant l’approche lexicale qui souligne combien l’approche comparative des phrases idiomatiques ou d’unités lexicales utilisées dans deux langues est un bon point de départ pour l’orientation dans le texte de la part de l’apprenant. Par la suite, l’auteure rédige deux sous-titres dans ce deuxième point de cet article : (1) de la traduction à la DDL et (2) de la DDL à la traduction. Le premier sous-point analyse l’utilisation de TAPs (Think Aloud Protocols) comme instrument qui peut nous informer sur les stratégies procédurales qui sont utilisées lorsque les traducteurs traduisent mentalement, en enregistrant leurs processus mentaux pendant le processus de traduction. Par ce processus de traduction, on recueille des informations de la part des traducteurs dans ce qu’on appelle après : les corpus. D’après Baker23 (1995), ces corpus linguistiques (notamment pour la traduction) correspondent aux recueils de textes numériques automatiquement analysables de différentes manières. Ensuite, selon Hatim24 (2001, p.152), les diverses typologies de corpus utilisés dans le domaine d’études sur la traduction sont : (1) les corpus parallèles bilingues, (2) les corpus multilingues, et (3) les corpus comparables. L’auteure explique enfin la contribution de la consultation et de la Delisle, J. (1993). La traduction raisonnée. Ottawa, Canada : Presses de l’Université d’Ottawa. 21
Lewis, M. (1993). The Lexical Approach. The State of ELT and a Way Forward. Hove : Language Teaching Publications & Lewis, M. (1997). Implementing the Lexical Approach. Hove : Language Teaching Publications. 22
Baker, M. (1995). “Corpora in translation studies : an overview and some suggestions for future research”, Target 7/2, p. 223-224. 23
Hatim, B. (2001). Teaching and Researching Translation. Harlow : Pearson Education Limited. 24
construction de corpus linguistiques dans la traduction, et l’observation dans la DDL de la part des étudiants, étant faite rapidement grâce à des instruments appliqués à une banque de données pour l’anglais et pour l’italien. Cette observation tend à revaloriser le rôle de la confrontation entre la L1/LM et la L2/LE, puis à réintégrer les pratiques trop longtemps confinées de la traduction. Dans le deuxième sous-point, l’auteur constate qu’il existe de nombreuses études et recherches dans le domaine de la DDL (plus particulièrement sur les stratégies d’apprentissage) qui ont remis à l’ordre du jour la traduction en mettant l’accent sur le rôle dans l’études de LE. D’après l’auteure, tout en faisant référence aux recherches mentionnées juste précédemment, les processus mentaux sur lesquels se basent les procédures de traduction d’une langue à l’autre peuvent être classés tant dans les stratégies directes que dans les stratégies indirectes. L’auteure constate aussi qu’aborder une langue en suivant l’approche lexicale25 signifie accorder plus d’attention à : (1) la récurrence des chunks, (2) la confrontation, l’étude contrastive entre la LM et la LE, (3) l’usage du dictionnaire comme ressource, et (4) la langue « probable » plutôt que la langue « possible ». L’auteure ajoute que cette approche soutient que le recours à la L1/LM et à la traduction est non seulement inévitable dans de nombreux contextes d’apprentissage de la L2/LE, mais bien plus, cette approche reconnaît l’utilité l’interférence avec la L1/LM (par exemple : inciter les apprenants à l’observation des expressions, comme les collocations, en ces deux langues).
L’auteur cite Lewis (1993 & 1997, voir post-scriptum 22) et Nation (2001) que l’approche lexicale, partant du présupposé que la langue est composée de « lexique grammaticalisé » et non de « grammaire lexicalisée », met l’accent sur la récurrence de diverses chunks (unités lexicales et phonologiques normalement composées de plus d’un mot) dans des contextes combinatoires, pour produire des messages cohérents. // Nation, P. (2001). Learning Vocabulary in Another Language. Cambridge : Cambridge University Press. 25
Après avoir fait le résumé de manière presque succincte, j’avoue avoir compris seulement de manière globale parce que c’est un texte assez costaud à faire un compte rendu. Je n’envisage pas de changer d’article mais… je veux juste donner mon petit point de vue après l’avoir lu, car j’ai eu également une expérience de traduction lors de ma classe en licence (cette expérience n’a jamais été évoquée dans la première partie de mon journal de bord). Quand j’étais en cinquième semestre, plus précisément lors d’un apprentissage de la grammaire sur les expressions (de cause, de conséquence, etc.), mon professeur nous demandait toujours de traduire chaque phrase (remplie d’une de ces expressions) en indonésien. Par exemple dans la phrase : « la situation financière de notre pays, loin de s’améliorer, s’aggrave. », lors de notre traduction en indonésien, il pensait que nous avions fait même des choix de mots impertinents, qui « montre » que notre langue est encore difficile pour les natifs indonésiens. J’avoue que dans son cours, surtout si on doit traduire, il existe certains mots ou certaines expressions traduisibles seulement en anglais (selon mon propre sentiment). En plus, il nous a dit : « la langue indonésienne est TRÈS RICHE ! », alors que mon autre professeur de grammaire nous a dit : « voilà la ‘pauvreté’ du lexique indonésien. » le semestre précédent (particulièrement lors de la traduction des mots liés au crime et aux délits). En outre, il existe quelques mots dans cet article que j’utilise très rarement dans la vie quotidienne, comme suit : • Recourir / avoir recours à : user de quelque chose (ou de quelqu’un) pour mener à bien une action. • L’ostracisme : personnellement, j’ai appris le verbe ostraciser grâce à Axel quand je lui avais raconté ma tristesse au début de l’année (il m’avait dit : « …personne n’a le droit de t’ostraciser… »). Le synonyme de ce verbe est « exclure », alors le nom ostracisme a le synonyme « exclusion ».
• Le contournement : du verbe contourner, signifiant tourner quelque chose de travers, le déformer en le tordant. Je trouve ce mot dans « Toutes ces raisons qui ont induit une limitation, voire un contournement systématique, dans le recours à la traduction pour lʼorganisation et la planification de la didactique des langues étrangères, permettent aussi de saisir comment ce type dʼattitude a pu aussi amener à confiner […] » • Remettre à l’ordre du jour : je rencontre souvent le groupe verbal remettre de l’ordre dans quelque chose, mais ici je trouve ce syntagme verbal dans « De nombreuses études et recherches dans le domaine de la didactique des langues ont remis à lʼordre du jour la traduction en soulignant son rôle dans lʼétude des langues étrangères. » le groupe de mots en gras signifie remettre un agenda ou un travail dont on doit s’occuper en séance à la date du jour, souvent dans une assemblée délibérante. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu : Temps passé Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ? Choix de la ressource
15-02-2020 5 heures Avec dictionnaire en ligne (https://crisco2.unicaen.fr/ des/), avec l’aide du natif, sans brouillon
Dans cette tâche, j’essaie de faire un compte-rendu à partir d’un article de recherche. L’objectif de cette tâche est pour comprendre l’un des articles de recherches sur la traduction dans la didactique des langues. Lopriore, L. (2006). À la recherche de la traduction perdue : La traduction dans la didactique des langues. Tiré du : https://www.cairn.info/revue-ela-2006-1page-85.htm
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avezvous travaillés ? comment ? Déroulement : comment avezvous procédé ? Pourquoi ? Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ? Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avezvous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Les éléments linguistiques que je travaille est bien sûr, quelques connecteurs logiques et une petite argumentation à base d’expérience ; et là, j’ai appris à connaître la structure de rédaction d’un article de recherche du style indonésien (ou même partout, car j’ai vu aussi la structure différente de rédaction à partir d’autres sites comme Research Gate, Academia, etc.) Comme d’habitude, j’ai fait premièrement la lecture de l’article afin d’écrire l’introduction et de comprendre globalement. Ensuite, j’ai fait une deuxième lecture pour comprendre de manière détaillée. Je fais une relecture avant de faire ma propre première correction, et après la correction de ma part ou de mon amie française, je finalise ma rédaction et je la rends tout de suite.
Sur mon objectif, je suis un peu contente parce que j’ai enfin fait tous mes efforts malgré mon découragement et le froid qui me fait bouger tout le temps sans presque rien faire. La raison de ce sentiment (un peu contente) est parce que je comprends l’article de manière globale mais à chaque fois que je veux essayer de faire un court résumé, j’ai toujours fini par écrire un texte presque long (pas forcément le résumé bout à bout). Je pense que c’est parce qu’« apprendre à reformuler des textes originaux de manière autonome » est trop difficile (et qu’on ne m’a jamais appris à le faire). Personnellement, je n’aime pas trop me faciliter en utilisant des textes faciles qui régressent mon apprentissage du FLE. Parfois, je comprends un tel texte, même si c’est costaud mais je ne sais pas expliquer ni de faire un résumé en faisant des reformulations de mots. Je crois toujours pouvoir réussir en vivant des choses difficiles dans la vie. Récemment, je laisse un peu les tâches de l’autoformation FLE parce que je travaille également sur mes autres cours qui sont en fait encore plus costauds et aussi par manque de motivation. Cependant, je ferai tout afin de réaliser toutes mes tâches comme indiquées dans ma feuille de route.
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ?
J’envisage de faire un résumé d’un article de recherche de manière brève, puis je vais essayer de faire ma propre réflexion sur cet article. L’article de recherche parle de l’analyse de la réflexion des phonèmes des mots français empruntés en indonésien, comme indiqué dans ma feuille de route.
De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Tâche no. 5 : Compte-rendu d’un article de recherche sur la phonétique L’article de recherche que j’ai choisi pour cette tâche s’intitule Analyse de la réflexion des phonèmes des mots français empruntés en indonésien, rédigé par Andi Wete Polili et Pina Adelia Manullang, deux professeurs de français à l’Universitas Negeri Medan (abrégé par UNIMED), et publié dans l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) de 2018, sous le thème Le français : réflexion sur les défis mondiaux. Cet article propose une recherche sur
la réflexion des phonèmes et le type de changements du son des mots français empruntés en indonésien, tout en s’orientant du livre Kamus Kata-Kata Serapan Asing dalam Bahasa Indonesia (Dictionnaire des mots d’emprunts de l’étranger en indonésien) écrit par J.S. Badudu26 en 2009. Ce n’est pas une analyse contrastive comme la recherche que j’ai faite le compte-rendu précédemment. À l’arrière-plan, les auteurs nous expliquent que l’utilisation des mots empruntés d’une ou de plusieurs langues étrangères enrichit le vocabulaire dans une langue particulière, dans ce cas, les mots français utilisés en indonésien. Ils affirment ensuite que le processus d’emprunt de mots d’une langue étrangère entraîne le changement du son dans la langue cible (dans ce cas : l’indonésien). Il existe des mots indonésiens utilisés au quotidien, qui sont issus de l’étranger mais beaucoup d’Indonésiens ne le savent pas. Les auteurs citent Haff (malheureusement, celui-ci n’est pas inscrit dans la bibliographie), qui constate : « L’étude des emprunts entretient des relations avec plusieurs disciplines linguistiques comme la lexicologie, la morphologie, la syntaxe, la sémantique, et la phonologie. » Une question problématique évoquée dans cette recherche est : quelle est la réflexion des phonèmes et quel est le type de changements du son des mots français empruntés en indonésien ? Par la suite, les auteurs écrivent les théories (1) du changement de son et (2) de l’emprunt lexical. D’après Crowley27 (2010), il existe trois types de changement de sons, comme suit : • Le changement phonétique sans changement de phonèmes • La modification du changement phonétique de phonèmes, et Badudu, J.S. (2009). Kamus Kata-Kata Serapan Asing dalam Bahasa Indonesia. Jakarta : Kompas 26
Crowley, T. (2010). An Introduction to Historical Linguistics. Oxford : Oxford University Press 27
• Les changements dans les phonèmes sans changement de phonétique Dans cette recherche, les auteurs abordent des changements de son qui n’entraînent pas de changement de sens. Toujours d’après Crowley, les catégories de changement du son en langues sont : 1. La lénition (ou l’adoucissement) : une modification phonétique et d’après le dictionnaire Larousse en ligne, c’est l’affaiblissement consonantique affectant les consonnes intervocaliques. La lénition consiste en : A. L’aphérèse : la disparition du son au début du mot, généralement celui de la consonne ou la voyelle. Les auteurs donnent deux exemples de langue angkamuthi en langue d’Australie (sans préciser cette langue-là). D’après mes recherches sur internet, il existe ce phénomène quand on prononce un mot français un peu vite, comme « bonsoir » qui devient « ‘soir », ou ce phénomène dans des patronymes comme Sebastien —> Bastien. B. L’apocope : la disparition du son à la fin du mot. L’apocope se produit très fréquemment dans plusieurs langues. Les auteurs donnent un exemple du français en indonésien : affection [a.fɛk.sjɔ̃] —> afeksi [a.fek.si], indiquant la disparition du son [ɔ̃]. C. La syncope : la disparition du son au milieu du mot, comme en anglais consumer [‘kən.’sju.mər] —> konsumen [kon.su.men], indiquant la disparition du son [j]. D. Le cluster reduction : la disparition d’une consonne ou son de deux consonnes, encore une fois un exemple du français en indonésien : ballon [bal.lɔ̃] —> balon [ba.lon], indiquant la disparition du son [l] 2. L’addition du son, qui consiste en : 2.1.L’excréscence : ajout du son en consonne au milieu de deux consonnes dans un mot.
2.2.L’éphenthèse : ajout du son en voyelle entre deux consonnes dans un mot, particulièrement les mots d’emprunt pour ajuster le modèle des emprunts phonologiques, souvent appelé anaptyxis. 2.3.La prothésiste : ajout du son au début d’un mot. 2.4.La paragoge : ajout du son au début d’un mot À propos de la théorie de l’emprunt dans l’adaptation phonétique, les auteurs citent Kridalaksana 28 (2008, p. 8) qui a constaté : « l’emprunt est le son, les phonèmes, les éléments grammaticaux ou lexicaux provenant d’autres langues. Les mots empruntés d’autres langues, soit des langues locales ou des langues étrangères, sont utilisés en indonésien, mais qui peuvent avoir (ou non) leur changement orthographique ». En ce qui concerne les tableaux du système phonologique en indonésien et en français, les auteurs font référence aux tableaux réalisés par les chercheurs précédents qui étaient en fait des Indonésiens. D’après mon expérience académique, on m’a fait croire que le « R » français en API s’écrit [R] alors qu’en fait, c’est écrit : [ʁ] qu’on appelle la consonne fricative uvulaire voisée ou le /r/ standard. Je ne cherche pas à corriger les auteurs (ni les gens à qui les auteurs font référence), car la seule erreur dans le tableau du système phonologique français est le /r/ écrit la consonne roulée uvulaire voisée [R] comme le /r/ parisien. Pour le système phonologique en indonésien, si je pouvais leur conseiller de faire référence au livre Manuel d’indonésien 29 ou d’autres références indonésiennes dits « standards », je le ferais. Voici le tableau du système phonologique de la voyelle et de la consonne en indonésien : 28
Kridalaksana, H. (2007). Kamus Linguistik. Jakarta : Gramedia Pustaka Utama.
Samuel, J. & Wardhany, S. (2012). Manuel d’indonésien volume 1 : L’Indonésie au quotidien. Paris : Asiathèque (https://www.asiatheque.com/fr/ book/manuel-dindonesien-volume-1-lindonesie-au-quotidien) 29
Les auteurs utilisent la méthodologie de la recherche qualitative car ils vont décrire la réflexion des phonèmes des mots français empruntés à l’indonésien, tout en utilisant deux livres dont l’un est déjà mentionné au premier paragraphe, et l’autre s’intitule An Introduction to Historical Linguistics de Terry Crowley (2010). À part la recherche des mots français utilisés en indonésien dans l’ouvrage de
Badudu (2009), ils consultent à nouveau l’étymologie de chaque mot dans le dictionnaire unilingue (sur l’application appelée Français développée par Livio et l’application Kamus Besar Bahasa Indonesia V développée par l’Agence de développement de langues, Ministère indonésien de l’éducation et de la culture) de chaque langue. Le résultat de cette recherche montre qu’en suivant la théorie de Crowley, on trouve que les types de modification phonétique du français à l’indonésien sont (avec quelques corpus de la recherche) : • La paragoge (ajout du son à la fin d’un mot) : • Bourgeois [buʁ.ʒwa] —> Borjuis [bor.ʤu.is] • Sabotage [sa.bɔ.taʒ] —> Sabotase [sa.bo.ta.se] • L’apocope (disparition du son à la fin d’un mot) : les corpus trouvés dans cette recherche sont des mots français finit par -ion. • Émotion [e.mɔ.sjɔ̃] —> Emosi [e.mo.si] • Rédaction [ʁe.dak.sjɔ̃] —> Redaksi [re.dak.si] • L’épenthèse : • Échelon [eʃ.lɔ̃] —> Eselon [e.sə.lon] • Cadre [kadʁ] —> Kader [ka.dər] • La prothésiste (ajout du son au début du mot) : • Hypothèque [i.pɔ.tɛk] —> Hipotek [hi.po.tek] • Humaniste [y.ma.nist] —> Humanis [hu.ma.nis] • La syncope (disparition du son au milieu d’un mot) : • Bivouac [bi.vwak] —> Bivak [bi.vak] En gros, concernant les tendances de changement phonétique dans la langue indonésienne, il se trouve que : (1) les voyelles nasales comme dans les mots : alliance [a.ljɑ̃s] — > aliansi [a.li.an.si] ou ambassade [ɑ̃.ba.sad] —> ambasade [am.ba.sa.də] se prononcent différemment qu’en français, et (2) les changements comme dans les mots : route, code et hélicoptère, adaptés en indonésien avec la prononciation : rute [ru.tə], kode [ko.də] & helikopter [he.li.kop.tər] sont causés par la tendance de l’indonésien à adapter les mots
français suivant plus l’orthographe française que la prononciation française. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu : Temps passé Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Choix de la ressource
03-03-2020 5 heures Sans dictionnaire, sans aide d’un natif, sans brouillon
Dans cette tâche, j’essaie de faire un compte-rendu à partir d’un article de recherche. L’objectif de cette tâche est pour comprendre l’un des articles de recherches sur la représentation du français par les étudiants indonésiens en France, sans que l’auteure de cette recherche aille sur le terrain (en France) pour faire cette recherche. Polili, A.W. & Manullang, P.A. (2018). Analyse de la réflexion des phonèmes des mots français empruntés en indonésien. Publié dans l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) en 2018 sous le thème Le français : réflexion sur l e s d é f i s m o n d i a u x . Ti r é d u : h t t p s : / / digitalpress.ugm.ac.id/article/320.
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avezvous travaillés ? comment ?
Les éléments linguistiques que je travaille est bien sûr, quelques connecteurs logiques et une petite argumentation à base d’expérience ; et là, j’ai appris à connaître la structure de rédaction d’un article de recherche du style indonésien (ou même partout, car j’ai vu aussi la structure différente de rédaction à partir d’autres sites comme Research Gate, Academia, etc.)
Déroulement : comment avezvous procédé ?
Comme d’habitude, j’ai fait premièrement la lecture de l’article afin d’écrire l’introduction et de comprendre globalement. Ensuite, j’ai fait une deuxième lecture pour comprendre de manière détaillée.
Pourquoi ?
Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ? Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
J’ai fait une relecture avant de faire ma propre première correction, et après la correction de ma part ou de mon amie française, je finalise ma rédaction et je la rends tout de suite.
Sur mon objectif, je suis contente parce que j’ai enfin fait tous mes efforts malgré mon découragement et le froid qui me fait bouger tout le temps sans presque rien faire. Dans cet article, j’ai appris quelques éléments qui me rappelle de la première séance du cours Didactique de la prononciation de Monsieur Patin : c’est le système phonologique en français. Je me rappelle que cet article est l’une des références que Laetitia et moi avons utilisée lors de notre travail d’un dossier sur l’analyse des difficultés phonétiques et phonologiques chez l’apprenante indonésianophone. Dans cette tâche, j’ai appris à nouveau une théorie dans la phonétique et la phonologie : le changement phonétique entre deux langues, surtout dans les mots empruntés du français à l’indonésien. Il existe une autre recherche de même sujet mais malheureusement, c’est tout écrit en anglais. Mais en gros, il s’agit des mots français, en passant par le portugais ou le néerlandais, adaptés à l’indonésien avec les corpus (que je dirais) complets !
J’envisage de faire un résumé d’un article de recherche de manière brève, puis je vais essayer de faire ma propre réflexion sur cet article. L’article de recherche parle sur les représentations du français chez les étudiants indonésiens, indiqué dans ma feuille de route. Une autre tâche que j’espère finir à temps est une autre synthèse faisant partie de mon troisième portfolio.
Tâche no. 6 : Compte-rendu d’un article de recherche sur l’anglicisme en français
image du Google
L’article de recherche que j’ai choisi pour cette tâche s’intitule L’anglicisme dans la langue française, rédigé par Danny Susanto. Il est l’un des professeurs de l’Universitas Indonesia (UI) qui parle quatre de toutes les langues européennes (français, italien, espagnol et portugais) et est également le chef de l’Association of Indonesian Conference Interpreters (AICI). L’article est publié l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) en 2018 sous le thème Le français : réflexion sur les défis mondiaux datant de 2018. Cet article propose une recherche bibliographique sur l’anglicisme dans le français. Nous avouons qu’il existe l’anglicisme dans n’importe quelle langue, même en indonésien, mais ici, nous nous concentrons en premier lieu sur celui en français. D’abord, l’auteur explique que les mots d’origine anglaise ont été insérés dans le vocabulaire pratiquement toutes les langues du monde, et certainement dans la langue française. Ce phénomène qu’on appelle l’anglicisme se trouve partout :
dans les journaux, les revues, les livres (même dans le domaine des sciences humaines et sociales à l’université où l’auteur s’exerce son travail au département de français). Par la suite, il aborde de différents aspects liés aux anglicismes à travers la recherche bibliographique : la définition de l’anglicisme, son origine en langue française et sa situation actuelle, les domaines les plus touchés par les anglicismes, ses différentes catégories, la différence entre les anglicismes français de la France et ceux du Canada et enfin, le comportement de la société francophone face aux anglicismes et leurs efforts afin d’arrêter ce phénomène. Il existe plusieurs définitions de l’anglicisme. D’après le dictionnaire Larousse, c’est la construction propre à la langue anglaise. Les autres définitions de l’anglicisme (en citant l’auteur) sont : • Façons de parler empruntées à la langue anglaise et transportées dans une autre langue, • Des prêts linguistiques de l’anglais vers une autre langue, ou encore • Le résultat de « mauvaises » traductions de documents imprimés ou de séquences parlées étant parfois forcés par l’absence d’un mot approprié pour traduire un terme ou un mot spécifique Le phénomène d’anglicisme est très fréquent chez les adolescents, causé par l’influence des médias (locaux ou internationaux), et dans la langue techniques (particulièrement en sciences) grâce aux contributions remarquables des pays anglophones dans la recherche scientifique et dans le développement de nouvelles technologies. Ensuite, l’auteur explique la discussion suivante en quatre sous-titres : 1. L’origine des anglicismes en langue française et les domaines les plus touchés par les anglicismes L’auteur constate que, malgré la réputation de la langue française—étant remarquée comme la langue prestigieuse voire d’élite, et aussi comme l’emblème international de
la culture et du romanticisme—, il semble qu’elle « accueille » un nombre de plus en plus croissant de l’anglicisme. Cependant, ce constat est le contraire du stéréotype des Français qui ne savent pas ou qui n’aiment pas parler anglais, même dans un contexte touristique. Entre le français et l’anglais, ces deux langues sont en fait différentes : l’anglais fait partie des langues germaniques mais le français fait partie des langues romanes. Ceci est basé sur Leclerq (2008) 30, qui affirme que le français a exercé une influence considérable sur l’anglais entre le XIe siècle et le XVIIIe siècle ; les Français ont transmis des milliers de mots à la langue anglais, au point qu’on peut dire qu’entre 50-60% du vocabulaire anglais est d’origine française. Ensuite, l’auteur affirme dans des paragraphes suivants l’histoire de l’anglicisme en français de manière succincte, surtout les emprunts anglais en provenance du RoyaumeUni, puis des États-Unis. Puis, dans les premiers temps, les domaines les plus touchés par les anglicismes sont : le voyage, les institutions parlementaires et judiciaires, le chemin de fer, et à l’heure actuelle, ces domaines sont répandus, comme : la filmographie/cinématographie, la production industrielle, le commerce, le sport, l’industrie pétrolière, la TICE, la science et la technologie. 2. Les différentes catégories des anglicismes : • L’anglicisme sémantique : l’attribution à un mot d’une acception qu’il n’a qu’en langue anglais (faux-amis) ou la traduction littérale d’un idiotisme anglais. Exemples : • Application => candidature • Argument => discussion • Compléter (to complete) => remplir • Questionner (to question) => mettre en doute • Vol domestique (domestic flight) => vol intérieur Leclerq, J. (n.d.). L´hégémonie de l´anglais dans les sciences. In Histoire de la l a n g u e f r a n ç a i s e . Q u é b e c : C E FA N . R e t r i e v e d f r o m h t t p : / / www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HIST\_FR\_s9\_Fr-contemporain.htm 30
• etc. • L’anglicisme lexical : l’emploi d’une unité lexicale d’origine anglais avec ou sans adaptation phonétique, graphique ou morphologique. C’est parce que le français n’a pas de mot pour dire comme dans les exemples suivants : • Design • Marketing (récemment j’ai entendu mercatique pour dire marketing en français) • Coroner • Bermuda • T-shirt • Bobsleigh • Football • Week-end (j’ai toujours entendu fin de la semaine dans ma vie quotidienne) • etc. Les emprunts dits inutiles : • Waitress au lieu de serveuse • Brake au lieu de frein • Break au lieu de pause • Tip au lieu de pourboire • Switcher (anglais : to switch) au lieu de remplacer / échanger • Canceller (anglais : to cancel) au lieu de annuler • L’anglicisme syntaxique : constitue une traduction littérale d’une expression anglaise. Il est souvent désigné sous le nom de « calque ». Par exemple : • Pour aucune considération au lieu de à aucun prix • Jusqu’à date au lieu de jusqu’à maintenant • Demander une question au lieu de poser une question • etc. Toujours sur le plan syntaxique, la préposition on de l’anglais influence l’utilisation parfois à tort de la préposition sur en français. Par exemple :
• « Je préfère faire les courses en semaine » au lieu de « sur semaine » (on weekdays) • « Nathalie a voyagé aux frais de l’entreprise » au lieu de « sur le budget d’entreprise » (on the company’s budget) • L’anglicisme morphologique : se réfère aux erreurs dans la formation de mots (genre, suffixations, etc.). Exemple : les actifs d’une société (the assets) => l’actif • L’anglicisme phonétique : Exemple : la prononciation de zoo à l’anglaise [zu] au lieu de [zo] ou [zoo] à la française. • L’anglicisme graphique : l’emploi d’une orthographe ou d’une typographie suivant l’usage anglo-saxon. Exemple : l’utilisation de point comme dans un nombre décimal (c’est-à-dire à l’américaine) au lieu d’utiliser la virgule (à la française) ou l’utilisation des guillemets anglais (“…”) à la place de guillemets français (« … »). 3. La différence entre les anglicismes français de la France et ceux du Canada Les exemples susmentionnés sont les anglicismes d’origine québécoise, tirés du dictionnaire le Colpron (1998)31. Historiquement, le français québécois a assimilé ses anglicismes progressivement de l’emprunt linguistique dû à la coexistence parmi et à côté des anglophones pendant deux siècles et demi depuis la bataille des plaines d’Abraham de 1759, tandis que la plupart des anglicismes dans le français européen ont été adoptés au cours des dernières décennies causée par la domination internationale de l’anglais après la Seconde Guerre mondiale. En ce qui concerne l’utilisation, les Québécois n’utilisent jamais les anglicismes dans les documents formels (surtout émis par le gouvernement) et moins formels (les presses écrites), et ils les utilisent moins afin de se montrer bien éduqués ou le moins Colpron, G. (1998). Le dictionnaire des anglicismes (4th ed.). Québec: Beauchemin Chenelière Editeur. 31
« cool », et si c’est inévitable, ils écrivent les mots anglais en italique. De plus, l’auteur ajoute que les Français et les Québécois se moquent souvent concernant l’emploi des anglicismes dans leur pays respectivement vus comme « incorrects » ou « qui font rire » tout en étant surs que les leurs (je croyais français européen) sont absolument normaux et acceptables.
quelques exemples de l’anglicisme
4. L’attitude de la société francophone vis-à-vis des anglicismes et leurs efforts pour stopper ce phénomène Enfin, l’auteur cite Del Pino Romero (2013) qui affirme que de nombreuses voix critiques se sont élevées contre l’usage disproportionné des anglicismes dans la langue française en France et dans d’autres pays francophone comme le Canada (Québec). Pour arrêter ce phénomène, il existe les premières actions dans les années 1970 afin de résister dans le journal France Soir en faisant des critiques sévères contre le soi-disant « franglais ». Le 18 janvier 1973, la Gazette officielle de la République a publié une liste des centaines de mots anglais non recommandés et devaient être supprimés du vocabulaire technique. La Comité de Hautes Études du français est également l’une des premières agences à freiner la propagation du « franglais ». Ensuite, les autres initiatives afin d’interrompre ce phénomène et pour protéger la langue française, comme la loi Toubon
(adopté en 1994) en France, le doublage ou l’ajout de sous-titres, et le Projet de loi 101 au Québec. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu : Temps passé Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Choix de la ressource
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avezvous travaillés ? comment ? Déroulement : comment avezvous procédé ? Pourquoi ? Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
18-03-2020 5 heures Sans dictionnaire, avec aide du natif, sans brouillon
Dans cette tâche, j’essaie de faire un compte-rendu à partir d’un article de recherche. L’objectif de cette tâche est pour comprendre l’un des articles de recherches sur la représentation du français par les étudiants indonésiens en France, sans que l’auteure de cette recherche aille sur le terrain (en France) pour faire cette recherche. Susanto, D. (2018). L’anglicisme dans la langue française. Publié dans l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) en 2018 sous le thème Le français : réflexion sur les défis mondiaux. Tiré du : https://digitalpress.ugm.ac.id/ article/286. Les éléments linguistiques que je travaille est bien sûr, quelques connecteurs logiques et une petite argumentation à base d’expérience ; et là, j’ai appris à connaître la structure de rédaction d’un article de recherche du style indonésien (ou même partout, car j’ai vu aussi la structure différente de rédaction à partir d’autres sites comme Research Gate, Academia, etc.) Comme d’habitude, j’ai fait premièrement la lecture de l’article afin d’écrire l’introduction et de comprendre globalement. Ensuite, j’ai fait une deuxième lecture pour comprendre de manière détaillée. J’ai fait une relecture avant de faire ma propre première correction, et après la correction de ma part ou de mon amie française, je finalise ma rédaction et je la rends tout de suite.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ?
Sur mon objectif, je suis contente parce que j’ai enfin fait tous mes efforts malgré mon découragement et le froid qui me fait bouger tout le temps sans presque rien faire.
Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avezvous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Dans cet article, je me rends compte avoir écrit le résumé à partir du même type de recherche que celui dans le domaine de morphologie et de phonétiquephonologie : la recherche bibliographique. Ici, j’ai appris ce que sont les anglicismes, l’origine, la différence entre ceux de la France et du Canada, et le comportement de la société francophone face aux anglicismes.
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ?
Ce dernier me rappelle de mon entraînement du DALF C1 datant de 2018 en faisant référence à un livre intitulé « DALF C1 100% réussite » d’édition Didier. Dans la partie Production orale, il y a deux textes à faire un exposé + les arguments à partir du texte et notre argument personnel. L’un des sujets est en fait : « Les anglicismes sont-ils une menace pour la langue française ? » et là, il existe un sujet de la loi Toubon, expliqué brièvement dans deux articles intitulés « Résistance » (Patricia Latour & Francis Combes, L’Humanité, 2016) et « Les carpettes anglaises » (Laurence Cossé, La Croix, numéro 40594, « La chronique de Laurence Cossé », 14 septembre 2016). Personnellement, je pense imposer (voire dans mon apprentissage) définitivement en français les mots anglais qui a déjà leur équivalence en français, parce que j’ai peur de détruire ma propre compétence en français si j’insère les mots anglais dedans ; mais pour les mots anglais qui n’a pas vraiment de traduction française, je décide les écrire tous en italique (dactylographié) ou avec les guillemets (écrit à la main). J’envisage de faire un résumé d’un article de recherche de manière brève, puis je vais essayer de faire ma propre réflexion sur cet article. L’article de recherche parle sur les représentations du français chez les étudiants indonésiens, indiqué dans ma feuille de route.
Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Portfolio #2 : Synthèse de deux articles du site “Asialyst” L’Indonésie et l’Islam
image tirée du site Asialyst
Dans deux articles du site Asialyst publiés en juin 2015 et en août 2015, et écrits par Anda Djoehana Wiradikarta, il s’agit de l’Indonésie, de l’Islam, et du peuple indonésien qui est majoritairement musulman. Malgré le dernier recensement de 2010 (ayant recensé 87,2% des Indonésiens qui se déclarent musulmans), il existe encore des influences hindou-bouddhistes (notamment de langue sanskrite) dans quelques aspects, tels que le nom Indonésie, le nom de quelques villes indonésiennes et les noms propres du peuple indonésien.
En ce qui concerne l’histoire de la diffusion de l’Islam en Indonésie, l’auteur fait référence à un ouvrage de Rémy Madinier (spécialiste français de l’Islam en Asie du Sud-Est), à deux historiens américains (Peter Sluglett et Ira M. Lapidus) et beaucoup d’autres ouvrages historiques de l’Islam comme des textes en arabe et en chinois. Ces spécialistes indiquent que l’arrivée de l’Islam et sa diffusion par des marchands musulmans sont une série de développements progressifs au VIIIe siècle, voire plus tôt. Ils abordent aussi l’histoire des royaumes musulmans dans l’île de Sumatra, l’expansion de l’Islam à Java par l’amiral chinois Zheng He et l’histoire du gouvernement Malacca par Prameswara (prince bouddhiste de Sriwijaya) dans les années 1200-1400. Ensuite, l’auteur explique également que cette expansion à travers l’archipel fait partie de l’Indonésie actuelle : majoritairement dans l’île de Sumatra, de Java, de Bornéo et seulement quelques parties de provinces dans l’île de Célèbes et de Moluques. L’auteur décrit ensuite la situation de l’Islam en Indonésie, de l’histoire de la constitution de l’État, datant du XXe siècle, jusqu’à présent. Concernant sa discussion sur le principe de la constitution qu’on appelle Pancasila (l’idéologie de l’État), le premier principe est donc simplifié en “Croyance en Dieu unique” au lieu de “Croyance en Dieu, avec l’obligation pour les musulmans d’observer la sharia”. Ceci est basé sur quelques personnages qui ont contribué à la fondation de l'Indonésie qui ne sont pas musulmans (sans que l’auteur les précise dans l’un des articles), et aussi la parole de Soekarno (père-fondateur et premier président d’Indonésie) à un groupe de gens qui voulaient un État islamique : “Moi aussi je suis musulman. Mais je vous demande, Messieurs, de ne pas mal me comprendre si je dis que le premier fondement pour l’Indonésie est la nation”. L’auteur ajoute enfin que Qualifier l’Indonésie de “pays musulman” est une ignorance de la vision des fondateurs de l’État car ce pays reconnaît cinq autres religions à part l’Islam.
ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu : Temps passé Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Choix de la ressource Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avezvous travaillés ? comment ? Déroulement : comment avez-vous procédé ? Pourquoi ? Auto-évaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
23-02-2020 2 heures Sans dictionnaire, sans brouillon, sans aide d’un natif
Dans cette tâche, j’essaie de nouveau faire une synthèse que j’espère au moins 200-250 mots mais en réalité, je la fais presque deux fois de nombre de mots. Mon objectif linguistique est de ne pas oublier comment faire une synthèse des documents comme au DALF C1 et mon objectif pragmatique est de mieux comprendre l’histoire de l’Islam en Indonésie et des raisons pour lesquelles mon pays n’est pas fondé à base des éléments islamiques. Je ferai en sorte que cette tâche soit mon deuxième portfolio de l’autoformation FLE. 1.https://asialyst.com/fr/2015/06/05/indonesie-unpays-musulman/ 2.https://asialyst.com/fr/2015/08/13/l-islam-enindonesie/ Comme d’habitude, j’écris toujours les premières phrases d’introduction (Dans deux articles du site « Asialyst » publiés en juin 2015 et en août 2015, et écrits par Anda Djoehana Wiradikarta, il s’agit de l’Indonésie, de l’Islam, et du peuple indonésien étant majoritairement musulman.) avant de lire les deux articles de manière profonde et détaillée. Je fais cette synthèse de même manière que le premier semestre, mais depuis la fin d’année 2019, j’utilise toujours l’application Pages comme Word en Windows parce que cette application a déjà un modèle que je souhaite pour prendre des notes et pour rédiger mon journal de bord. Je ne fais pas une relecture, ce qui est une mauvaise habitude dans la production écrite parce qu’en même temps, je révise mes autres cours dont l’examen aura lieu juste après la pause pédagogique.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/analyse
Sur mon objectif, je suis contente parce que j’arrive encore à faire une synthèse même si je sais qu’il y aurait des erreurs que je commets lors de la rédaction. L’histoire de l’Indonésie est très longue à expliquer, notamment à partir des royaumes hindousbouddhistes, l’expansion de l’Islam tout en établissant les royaumes musulmans, la colonisation portugaise et néerlandaise, la « naissance » de l’indonésien, l’occupation japonaise, la proclamation de l’indépendance (étant en fait notre fête nationale), etc. Mais dans ces deux articles choisis, j’ai appris comment l’Islam est devenu la religion majoritaire et j’ai appris aussi le comportement des musulmans indonésiens qui veulent à la fois un État strictement islamique, et qui respectent aussi d’autres religions. D’après mon propre apprentissage de sciences sociales lors de mes études au lycée, j’ai appris l’histoire de la constitution de l’État de manière globale, puis détaillée (en la mélangeant avec les connaissances civiques) lors de ma deuxième année au lycée. C’est pourquoi la notion « Croyance en Dieu unique » dans le Pancasila (au lieu de « Croyance en Dieu, avec l’obligation pour les musulmans d’observer la sharia ») est aussi proposé par l’un des contributeurs (étant majoritairement musulmans, mais qui pensent que le premier fondement de l’État est la nation) de notre idéologie qui n’est pas musulman : Alexander Andries Maramis, ancien ministre indonésien—le nom de celui-ci n’était pas mentionné par l’auteur dans l’article. J’envisage de faire la même chose et j’utilise également la même manière.
Portfolio #3 : Synthèse de deux articles du site “Asialyst” L’indonésien et les langues d’Indonésie
image tiré du site Asialyst
Dans deux articles du site Asialyst publiés en septembre 2015 et en juin 2016, et écrits par Anda Djoehana Wiradikarta, il s’agit du regard de l’auteur sur l’histoire d’une/des langues parlées en Indonésie et de brève explication sur le bahasa Indonesia. Nous savons déjà que l’Indonésie possède plus de 700 langues qui se répartissent en deux groupes : la famille des langues austronésiennes (qui comprennent les langues aborigènes de Taïwan, les langues des Philippines, de Malaisie, de minorités du Cambodge et du Vietnam, du Pacifique, et le malgache de Madagascar) et les langues dites papoues (qui se trouvent en Papouasie-Nouvelle-Guinée et dans la partie orientale d’Indonésie). L’auteur se focalise plus sur l’histoire de l’Indonésie à partir d’une des langues austronésiennes : le malais, qui devient au fur et à mesure la lingua franca dans tout l’archipel, ensuite considérée
comme “langue simple et enfantine” par les Néerlandais, et enfin « rebaptisée » dans les années 1920 sous le nom : l’« indonésien », vu l’ouvrage littéraire bien vivante dans cette langue. Puis, l’auteur constate, tout en faisant référence au recensement du site ethnologue.com, que moins de 12% des Indonésiens considèrent le bahasa Indonesia comme leur L1, ce qui signifie que le pourcentage restant indiquent que l’indonésien est leur L2. De prime abord, l’indonésien est considéré, d’après un journaliste français ayant vécu 4 ans à Jakarta, comme la langue la plus facile au monde car contrairement au français, elle ne comporte pas les éléments linguistiques suivantes : les marques de genre, la conjugaison, les marques du temps, ou encore les marques du pluriel. Toutefois, l’auteur évoque ensuite les difficultés de l’indonésien pour les francophones, qui sont presque à l’opposition du constat de ce journaliste, en écrivant la brève explication de la structure de l’indonésien. L’auteur présente par la suite des précisions sur les registres et les niveaux de langue (dont la difficulté est à revoir dans des paragraphes précédemment évoqués à l’article original), qui sont difficiles (parfois nous semblent trop “rigides”) et souvent, les gens passent rapidement du registre formel à l’informel quelles que soient la situation de communication et les différences sociales/hiérarchique/âge. Tout cela souligne que l’indonésien est une langue qui est loin d'être extrêmement simple. Enfin, l’auteur continue à préciser son article de septembre 2015 sur la réalité de l’indonésien (autrefois le malais) utilisé au quotidien à travers l’histoire de l’Indonésie, où il souligne à la fin que l’idée d’une langue simple et enfantine de l’indonésien n’est pas tellement vraie et appartient à l’« archive » dans le sens où une telle langue n’est pas figée et elle s’évolue dans le temps. ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu : Temps passé
08-03-2020 2 heures
Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, … Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ?
Choix de la ressource
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avez-vous travaillés ? comment ?
Déroulement : comment avez-vous procédé ? Pourquoi ?
Auto-évaluation : avezvous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
Sans dictionnaire, sans brouillon, sans aide d’un natif
Dans cette tâche, j’essaie de nouveau faire une synthèse que j’espère au moins 200-250 mots mais en réalité, je la fais presque deux fois de nombre de mots. Mon objectif linguistique est de ne pas oublier comment faire une synthèse des documents comme au DALF C1 et mon objectif pragmatique est de mieux comprendre l’histoire des langues (et de la langue indonésienne) en Indonésie. Je ferai en sorte que cette tâche soit mon troisième portfolio de l’autoformation FLE. 1.https://asialyst.com/fr/2016/06/10/l-indonesienlangue-facile/ 2.https://asialyst.com/fr/2015/09/10/les-langues-delindonesie/ Comme d’habitude, j’écris toujours les premières phrases d’introduction (Dans deux articles du site « Asialyst » publiés en juin 2015 et en août 2015, et écrits par Anda Djoehana Wiradikarta, il s’agit du regard de l’auteur sur l’histoire d’une/des langues parlées en Indonésie et de brève explication sur le « bahasa Indonesia ») avant de lire les deux articles de manière profonde et détaillée. Je fais cette synthèse de même manière que le premier semestre, mais depuis la fin d’année 2019, j’utilise toujours l’application Pages comme Word en Windows parce que cette application a déjà un modèle de mise en page que je souhaite pour prendre des notes et pour rédiger mon journal de bord. Je ne fais pas une relecture, ce qui est une mauvaise habitude dans la production écrite parce qu’en même temps, car je m’occupe toujours de mon stage et je suis aussi coincée à l’avant-projet de recherche.
Bilan : avez-vous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ?
Sur mon objectif, je suis contente parce que j’arrive encore à faire une synthèse même si je sais qu’il y aurait des erreurs que je commets lors de la rédaction.
Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avez-vous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
J’avoue que l’auteur est un vrai expert de l’Indonésie. Je ne cherche pas à critiquer l’auteur (je n’ose jamais de le faire par peur d’être re-critiquée et parce que je connais sa belle-sœur qui vit à Roubaix ; et qui pourrait même lire mon journal dès qu’il sera disponible sur issuu.com, comme mon journal de bord du premier semestre) mais je trouve que dans le deuxième article (voir ressource), l’auteur n’aborde pas précisément les langues régionales que les Indonésiens parlent actuellement, car le texte porte le plus sur la brève histoire d’Indonésie en se focalisant sur une langue (le malais) qui devient au fur et à mesure la langue nationale, voire maternelle pour quelques-uns. Le premier article porte sur la langue indonésienne ellemême. L’auteur fait référence au livre Assimil et au constat d’un journaliste français, ayant vécu 4 ans à Jakarta, qui indiquent que l’indonésien est la langue « d’une extrême simplicité » vu qu’on n’a pas de conjugaison, de marques du genre, de marques du temps, ou encore de marques du pluriel. Cet énoncé pose problème pour ceux qui veulent apprendre (même maîtriser) sérieusement l’indonésien, car l’auteur présente par la suite la/les difficultés de l’indonésien étant en fait le contraire « d’une extrême simplicité », comme l’usage d’affixes qui résultent la variété d’un mot, la variété syntaxique du passif, et la construction verbale à partir d’un mot louer qui peut signifier sewa (pour le locataire d’un logement) ou sewakan (pour le propriétaire d’un logement). Un autre exemple qui pose problème pour les francophones (même moi, en tant que native indonésienne) : meminjam—>emprunter et meminjamkan—>prêter. Toujours, sur la structure d’indonésien, l’auteur porte ensuite sur l’expression du temps en indonésien, et le pluriel qui est parfois confondu avec la réduplication. L’explication sera encore plus longue s’il y a quelqu’un qui veut vraiment comprendre l’indonésien profondément. Les registres et les niveaux de langues posent problème aussi pour les apprenants de BIPA (Bahasa Indonesia bagi Penutur Asing = indonésien langue étrangère), même pour certains natifs d’indonésien. L’auteur précise à la fin son article de septembre 2015 concernant l’indonésien (autrefois le malais) à travers l’histoire d’Indonésie et de la littérature. Alors l’idée que l’indonésien est la langue « d’une extrême simplicité » n’est pas tellement vraie, même pour les natifs.
Prospectives : qu’envisagez-vous de faire ensuite ? De procéder de la même manière ?
J’envisage de retourner sur mes tâches de compte-rendu à partir d’un article de recherche, plus particulièrement dans le domaine de la langue française, la traduction, la linguistique, l’anglicisme en français et la didactique du français en Indonésie.
De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Tâche no. 7 : Compte-rendu d’un article de recherche sur la didactique des langues
image du Google
L’article de recherche que j’ai choisi pour cette tâche s’intitule Mise en place de l’apprentissage intégratif des quatre compétences langagières au but de renforcer l’autonomie d’apprenant, rédigé par Herman, l’un des
professeurs de français à l’Universitas Negeri Yogyakarta (abrégé par UNY), et publié sur l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) datant de 2018. Cet article propose une recherche sur la proposition d’un modèle d’apprentissage du FLE intégrant les quatre compétences langagières ayant des fins de l’autonomie de l’apprenant. Tout d’abord, l’auteur fait référence aux divers auteurs en ce qui concerne l’autonomie de l’apprenant en relation avec le bon apprenant et les stratégies d’apprentissage. Il cite Oxford32 (1990) qui distingue deux types des celles-ci, à savoir les stratégies directes (avec trois sous-stratégies : méthodes mnémoniques, stratégies cognitives et stratégies compensatoires) et les stratégies indirectes (également avec trois sous-stratégies : métacognitives, affectives et sociales). Un autre théoricien (Rubin33, 1975) a évoqué trois variables de la réussite d’apprenant : l’aptitude, la motivation et les opportunités. Encore une fois d’après Oxford (plus tard en 2003), en liant à l’autonomie de l’apprenant, la variable sur la motivation est reconnue depuis longtemps comme une des facteurs de réussite dans l’apprentissage des langues ; mais la variable sur l’opportunité demande un fondement théorique assez fort jusqu’à ce qu’il le considère comme « ce qui est abordable » afin d’assurer le processus d’apprentissage des langues. En ce qui concerne l’objectif de cet article, l’auteur essaie à élaborer un modèle d’apprentissage intégratif réunissant les quatre compétences langagières. Ensuite, l’auteur évoque une discussion sur la question d’autonomie de l’apprenant. Dans cette section, il aborde Oxford, Rebecca. L. (2003). Toward a More Systematic Model of L2 Learner Autonomy. In D. Palfreyman & Richard. C. Smith (Eds.), Learner Autonomy a c r o s s C u l t u r e s ( p p . 7 5 – 9 1 ) . H a m p s h i r e : Pa . h t t p s : / / d o i . o r g / 10.1057/9780230504684_5 32
Rubin, J. (1975). What the “Good Language Learner” Can Teach Us. TESOL Quarterly, 9(1), 41–51. https://doi.org/10.2307/3586011 33
l’étymologie et la définition de mot « autonome ». Étymologiquement ce mot est du grec « auto- » (propre) et « nomos » (règles), désignant une action exécutée selon leurs propres règles. En d’autres termes, une personne autonome est celle qui est capable de se contrôler, comme déterminer son but, sa direction et ses limites nécessaires afin de faire quelque chose (Robert34 , 2002). Dans un contexte d’apprentissage d’une/des langues, cette personne est capable de gérer de différentes situations de communication avec toutes ses connaissances et ses compétences dans la langue cible. Mais en ce qui concerne l’apprentissage du FLE, l’autonomie n’est pas applicable pour le niveau débutant, surtout si la personne ne connaît pas encore son but d’apprentissage d’une langue. Puis, l’auteur aborde trois perspectives principales impliquées dans l’apprentissage et l’acquisition de langues étrangères dans un contexte de l’autonomie, avec ses connaissances sur chaque perspective en Indonésie : 1. Perspective de l’enseignant du FLE Ici, l’auteur aborde ses connaissances sur le cadre de qualification nationale (qu’on appelle KKNI = Kerangka Kualifikasi Nasional Indonesia) dans l’enseignementapprentissage du FLE en Indonésie soulignant de manière claire l’importance des qualifications requises et des objectifs d’apprentissage afin que le programme puisse être bien planifié et mis en place correctement. D’ailleurs, il existe plusieurs accords concernant les acquis d’apprentissage du FLE déjà conclus par le point de vue d’un forum de 10 grandes universités en Indonésie ayant le département de la littérature française et celui de l’enseignement de français. L’auteur affirme que l’accord prévoyait la détermination du seuil pour atteindre au niveau minimum de maîtrise de la langue à la suite du CECRL comme référence pour l’enseignementapprentissage du FLE au-delà de l’année 2004. Robert, J.-P. (2002). Dictionnaire pratique de didactique du FLE. Paris: Editions OPHRYS. 34
2. Perspective de l’apprenant du FLE Ici, l’auteur montre le résultat de son questionnaire datant de 2016 sur 40 étudiants (de même promotion) de l’UNY que 24,6% entre eux avaient appris le français au lycée (l’auteur a écrit les faux débutants pour ceux qui ont déjà les bases du français avant d’intégrer l’université au département de français) mais seulement jusqu’à la moitié du niveau A1 (en acquisition qu’on appelle souvent A1.1) et 5,4% avaient suivi des cours supplémentaires. Le 70% restants affirmaient qu’ils n’ont jamais appris le français, étant considérés comme les vrai-débutants. Par la suite, les apprenants du FLE affirment qu’ils utilisent le manuel Écho (Girardet & Pécheur, 2008) comme source principale grâce à l’existence du système d’autoévaluation dans chaque unité d’apprentissage. L’auteur affirme également qu’aux semestres 3 et 4, les apprenants devraient être au niveau A2 tout en passant au niveau de préparation à l’autonomie (c’est-à-dire, niveau B1). Ce qui me fait réfléchir ici c’est que le niveau B1 est également appelé niveau seuil (d’après mon cours du CECR & l’évaluation), alors que l’autonomie commence à partir du niveau C1 en acquisition (comme toujours, je ne cherche pas à corriger l’auteur dans cette tâche). 3. Perspective du FLE parmi d’autres langues vivantes Ici, l’auteur donne tous ses connaissances sur la position du FLE parmi d’autres langues vivantes en Indonésie. Par exemple, dans une ville où il y a beaucoup de touristes étrangers, ceux (soit l’enseignant, soit l’apprenant) qui parlent une ou plusieurs langues étrangères (dans ce contexte, l’anglais et le français) bénéficient des contacts linguistiques et culturels avec des locuteurs natifs. C’està-dire, ils doivent prendre en compte de cette situation s’ils veulent améliorer leurs compétences linguistiques. Plus il y a des francophones dans une ville/un lieu, plus il y a des chances d’entendre les sons, de pratiquer à parler ou d’améliorer le français. L’auteur ajoute que le développement de l’autonomie basé sur notre époque se fait facilement grâce aux
ressources abondantes sur internet et aux gadgets (comme le téléphone portable Android ou iPhone, les tablettes tactiles, l’ordinateur portable, etc.). Il affirme aussi que le fait d’utiliser la TICE lors de l’apprentissage d’une/des langues étrangères est une stratégie indispensable qu’on appelle la stratégie métacognitive. Ensuite, il parle d’une relation très étroite entre les stratégies d’apprentissage de langues et l’autonomie de celui-ci, même si les deux sont des choses différentes. Il fait également référence aux recherches précédentes du même domaine, comme : (1) expérimentation visant à améliorer la motivation de l’apprentissage des langues par la procédure d’apprentissage GAS (guided autonomy syllabus) au Japon de Fukuda, Sakata et Takeuchi35 en 2011, et (2) le test sur la relation entre les niveaux d’anxiété, d’autonomie et de motivation pour les langues étrangères et les résultats d’apprentissage, afin de concevoir la relation entre les enseignants et les apprenants par Liu36 en 2012. L’auteur fait son hypothèse (basé sur la réalité de la didactique des langues de la part de l’enseignant et de l’apprenant) que le problème dans l’acquisition de compétences linguistiques en langue étrangère découle de la fausseté du concept d’enseignement des langues (comme le support moins avancé), des méthodes d’enseignement moins développés, du retard dans l’enseignement ou encore des infrastructures d’enseignement moins modernes. Enfin, l’auteur aborde la manière de ce modèle d’apprentissage tout en donnant le résultat du questionnaire effectué en 2016. Il a évoqué trois étapes de sa recherche sur l’autonomie des apprenants dans le cadre de trois cours de Fukuda, S., Sakata, H., & Takeuchi, M. (2011). Facilitating autonomy to enhance motivation: Examining the effects of a guided-autonomy syllabus. Electronic Journal of Foreign Language Teaching, 8(1), 71–86. 35
Malheureusement, il n’y a pas cette référence dans la bibliographie de l’article original. 36
compétences langagières (CO, PE et PO) du cinquième semestre (où idéalement, les apprenants doivent être considéré comme le « vrai » niveau B1), comme suit : 1. Disponibilité des apprenants et stratégie métacognitive Ici, il montre à nouveau le résultat de son questionnaire que 36% d’apprenants qui participent à ces trois cours ne font que la planification d’apprentissage, indiquant qu’ils ne pensent pas trop à l’importance des objectifs, de la planification, des progrès et de l’apprentissage de la langue. Ensuite, certains apprenants manquent d’indépendance, signifiant qu’ils ne commencent pas tout de suite à apprendre avant de recevoir une instruction. La moitié d’apprenants pensent (seulement) à l’organisation de l’apprentissage, et l’autre moitié sont capables de faire une auto-évaluation. 2. Stratégie cognitive dans le processus d’apprentissage intégratif Ici, l’auteur affirme que 65% d’apprenants (ayant suivi l’apprentissage intégratif) montrent qu’ils préfèrent utiliser de diverses techniques à mémoriser / mnémonique face aux supports et aux matériels pédagogiques. Cette affirmation indique que pour retenir leurs connaissances linguistiques, ils font la répétition, la révision, la vérification des mots dans le dictionnaire, la prise des notes, la création des cartes mentales, etc. et ces stratégies/efforts (dans ce qu’on appelle les stratégies cognitives) leur donnent également de bons résultats (autrement dit : ils valident ces cours). D’autres stratégies qu’ils utilisent sont la traduction, la paraphrase/la reformulation, considérées comme les stratégies compensatoires. L’auteur ajoute que pour résoudre les problèmes de langage et de communication dans l’apprentissage intégratif, ces stratégies susmentionnées peuvent encore être utilisées de manière naturelle par les apprenants de langue étrangère (dans ce contexte : le FLE). 3. Apprentissage intégratif et conditions socio-affectives Ici, l’auteur exprime des problèmes rencontrés par les
apprenants du FLE, entraînant les comportements qui empêche de pratiquer la langue cible, comme l’incompréhension des interlocuteurs (ex. l’enseignant du FLE non natif ou le locuteur natif français), l’absence de référence spécifique (mais s’il y en a sur internet, le besoin d’interaction avec les enseignants ne se fait pas, ou ne se fait plus, vu qu’il y a de diverses informations illimitées), etc. Malgré ces problèmes, il existe 38% d’apprenants faisant preuve de maîtrise de soi avant de faire des gestes linguistiques, notamment pour ne pas être nerveux. De ce fait, il existe également des étudiants faisant deux stratégies en même temps : métacognitive (qui consiste en la planification du discours) et affective (qui consiste en la prise de contrôle sur son émotion) avant l’acte d’exécution et la sélection des codes linguistiques. L’auteur ajoute ensuite dans ce sujet concernant l’autorenforcement. Celui-ci peut ressembler à des exercices grammaticaux en continu afin de faciliter l’expression des apprenants. Malheureusement, l’auto-renforcement ne se fait que par peu d’apprenants, sans que l’auteur indique le pourcentage. Ensuite, le questionnaire montre que la moitié d’apprenants souhaitent avoir un ami francophone afin de pouvoir interagir en français, alors que l’autre moitié pensent être suffisamment ouverts pour se partager les uns les autres lors de leur difficulté d’apprentissage du FLE, et dans ce cas, 10% n’osent pas écrire ni parler en français. Tout ceci entraîne l’ajout d’une autre stratégie à part celles métacognitive (ex. vérification des questions en prenant des notes ou en consultant sur le site internet) et affective (ex. en établissant autant de communication que possible en français avec les apprenants) : les stratégies cognitive (en imitant ou en paraphrasant des mots difficiles). Là, chaque apprenant peut décider lesquelles lui vont dans le contexte d’apprentissage du FLE. Ces trois types de stratégies sont évidemment différents mais toujours très utiles chez eux.
Grosso modo, l’apprentissage intégratif permettra aux étudiants d’avoir les compétences linguistiques de manière plus proportionnelle où la liberté (des enseignants et des apprenants) d’établir le contact avec la langue cible passe par les stratégies préférées des apprenants, dans ce contexte : l’autonomie.
ANALYSE DE LA TÂCHE : Date de rendu : Temps passé Conditions de réalisation : avec ou sans dictionnaire, avec brouillon, avec l’aide d’un natif, …
22-03-2020 5 heures Sans dictionnaire, sans aide d’un natif, sans brouillon
Choix de la tâche (justification) : quels objectifs linguistiques et pragmatiques ? Choix de la ressource
Préparation linguistique de la tâche : quels éléments linguistiques avez-vous travaillés ? comment ? Déroulement : comment avezvous procédé ? Pourquoi ? Autoévaluation : avez-vous pu faire une première correction ? une relecture ? selon une certaine typologie ?
Dans cette tâche, j’essaie de faire un compte-rendu à partir d’un article de recherche. L’objectif de cette tâche est pour comprendre l’un des articles de recherches sur la représentation du français par les étudiants indonésiens en France, sans que l’auteure de cette recherche aille sur le terrain (en France) pour faire cette recherche. Herman. (2018). Mise en place de l’apprentissage intégratif des quatre compétences langagières au but de renforcer l’autonomie d’apprenant. Publié dans l’Acte de la Conférence internationale sur le français (CIF) en 2018 sous le thème Le français : réflexion sur les défis mondiaux. Tiré du : https://digitalpress.ugm.ac.id/ article/298 Les éléments linguistiques que je travaille est bien sûr, quelques connecteurs logiques et une petite argumentation à base d’expérience ; et là, j’ai appris à connaître la structure de rédaction d’un article de recherche du style indonésien (ou même partout, car j’ai vu aussi la structure différente de rédaction à partir d’autres sites comme Research Gate, Academia, etc.)
Comme d’habitude, j’ai fait premièrement la lecture de l’article afin d’écrire l’introduction et de comprendre globalement. Ensuite, j’ai fait une deuxième lecture pour comprendre de manière détaillée.
J’ai fait une relecture avant de faire ma propre première correction, et après la correction de ma part ou de mon amie française, je finalise ma rédaction et je la rends tout de suite.
Bilan : avezvous atteint vos objectifs ? Si non, pourquoi ? Qu’avez-vous appris en réalisant cette tache ? Avezvous appris des choses qui n’étaient pas dans vos objectifs a priori ?
Sur mon objectif, je suis contente parce que j’ai enfin fait tous mes efforts malgré mon découragement et le froid qui me fait bouger tout le temps sans presque rien faire (il fait beau aujourd’hui mais j’ai toujours froid quand même). Dans cet article, j’ai appris comment l’auteur fait sa recherche concernant l’autonomie de l’apprenant du FLE en Indonésie. Cependant, j’aimerais évoquer ici mon témoignage quand j’ai appris le français de façon autonome (même si parfois j’ai demandé de l’aide à mon père, à mon professeur, et au locuteur natif) : avant d’apprendre une langue, j’aimerais dire qu’il faut d’abord avoir de l’intention et un objectif à long terme à l’issue d’apprentissage, et surtout aimer cette langue. Depuis 2013, j’adore la grammaire, j’ai lu tout le temps la partie « grammaire » dans mes trois manuels Écho à chaque moment où je suis restée chez moi (en Indonésie), surtout quand j’étais au cinquième semestre, j’ai commencé à aimer la grammaire « de référence » (disons celle de Grevisse). Là, je veux dire que je me suis toujours concentrée sur la grammaire que les autres compétences langagières, parce que ma professeure m’avait dit que la bonne grammaire permettait de maîtriser toutes les quatre compétences langagières, et c’est vrai jusqu’au début de procédure administrative (genre : les lettres de motivations et de recours gracieux). Là, j’ai cherché le modèle de cette dernière sur Google ou dans le groupe WhatsApp consacré à la procédure « Campus France » pour poursuivre les études en France. Jusqu’à la fin de mes études de licence, j’enseigne la grammaire (mais cette fois-là : je leur ai donné des astuces afin qu’ils valident leur cours de grammaire) aux étudiants de promotion 2016 et 2017 au sein de l’Association des étudiants du département de français. Après, j’améliore mon français la plupart de temps sur TV5MONDE ou YouTube même si cela n’a forcément rien à voir avec le niveau C1. En ce qui concerne le diplôme linguistique lors de mon cursus de licence au cinquième semestre, j’ai obtenu le DELF B2 alors qu’idéalement, on est tous considérés comme le « vrai » niveau B1. D’après mon témoignage, j’ai beaucoup de camarades de même domaine qui m’avaient demandé de l’aide sur le français sans même faire leurs propres efforts. Avec ma patience, je leur ai posé une question : « bah pourquoi tu intègres ce domaine comme tes études, alors ? », et ils m’ont répondu : « afin d’avoir un diplôme. ». Cela veut dire qu’ils ont intégré l’université sans vraiment choisir un domaine dont ils sont passionnés. C’est vrai que mes professeurs nous laissent souvent explorer toutes les matières indépendamment, parfois c’est juste la motivation qui manque en nous. À mon avis, je suis d’accord avec le constat de l’auteur que l’autonomie n’est pas convenable au niveau tout débutant ; et j’aimerais aussi dire qu’au niveau B1 et B2, nous faisons notre propre effort (je voulais dire semi-autonome) pour atteindre ces niveaux même si ce n’est pas toujours facile dans la plupart d’apprenants. Cependant, il existe des gens qui apprennent le français du niveau débutant de façon vraiment autonome (sans professeur, mais dans quelques cas, ils essaient de pratiquer lorsqu’il y a un locuteur natif) avec la bonne grammaire et la fluidité dans la communication. Donc, la question de la maîtrise d’une langue de manière autonome dépend de la motivation, du courage, de l’aptitude et de la stratégie d’apprentissage de chaque individu.
Prospectives : qu’envisagezvous de faire ensuite ?
J’envisage de faire mon bilan de deuxième semestre, corriger les tâches restantes et finaliser mon journal de bord.
De procéder de la même manière ? De travailler différemment ? comment ? Retour sur correction : date et commentaire/ analyse
Bilan du deuxième semestre 24 mars 2020 Ce semestre, comme au premier semestre, mon objectif est de bien montrer que je suis un vrai niveau C1. Cependant, il existe quelques obstacles qui me rend occupée par d’autres tâches et d’autres cours. Voici donc, mon bilan du deuxième semestre. J’avoue avoir planifié trop de tâches parce qu’au début, il n’y avait pas beaucoup de cours que le premier semestre d’après ma perception, mais en réalité, c’était le contraire de ma perception. Le semestre précédent, j’ai déjà fait 7 tâches, et si j’arrivais à en faire tous, j’aurais tendance à ajouter plus que 7 pour le semestre suivant, comme maintenant. J’ai prévu 4 tâches à l’oral (dont 1 est la compréhension orale comme rattrapage du premier semestre), 3 tâches à l’écrit pour le portfolio (2 synthèses et 1 article pour AGORA-FLE), et 6 tâches complémentaires à partir d’un article de recherche. En réalité, je n’ai point fait d’atelier de production orale indiqué dans ma feuille de route, mais j’ai 10 tâches de l’écrit dont 4 sont des tâches complémentaires (indiquée
comme “deuxième tâche d’une telle semaine”) par lesquelles j’espère pouvoir compenser les tâches de l’oral. Je me suis attaquée au défi des tâches à partir des articles de recherche, à la fois (trop) théorique parce que j’aimerais mieux comprendre le monde de « recherche scientifique » et parce que je pense en lisant des articles de recherche, je pourrai avoir une idée de mémoire de recherche pour mon master 2. En ce qui concerne la pratique linguistique à l’oral, je participe aux Cafés langues comme d’habitude jusqu’au mercredi 11 mars, précisément cinq jours avant la période de confinement, et au CRL, je n’ai travaillé que sur AGORA-FLE et un autre site consacré à la grammaire en français, notamment pour trouver le deuxième type de passif (impersonnel). Je regarde aussi la télévision française (plus précisément les chaînes France 2 et France 3), indiquant que c’est aussi considéré comme la pratique linguistique à l’oral au niveau de la compréhension. En ce qui concerne mes erreurs linguistiques, je faisais souvent les mêmes erreurs majeures : la syntaxe et la sémantique de ma propre phrase. Ceci est dû au fait que je pense tout le temps en autres langues : en indonésien et majoritairement en anglais. Non seulement cela, mais aussi j’écrivais sans forcément penser aux lecteurs, et maintenant, il faut vraiment que je me dis dans la tête que j’écris pour me faire comprendre. Peut-être un jour, j’écrirai tout en français, soit la fiction, la non-fiction, la traduction de certains livres indonésiens en français, ou le livre pour changer de méthodologie de la didactique dans mon pays natal, afin de faire croire que le but d’apprendre une langue est la bonne communication, et non de faire la grammaire « pure » (sauf s’il y a des gens comme moi qui s’intéressent plus à la grammaire de référence ou le FLE « pure » pour les linguistes et traducteurs). Pour les erreurs mineures comme le choix de mot, le genre, l’accord, l’orthographe, etc., j’avoue ne pas avoir bien relu
mes rédactions avant de les rendre à Madame Eisenbeis via courriel. Je pense avoir régressé le français suite à mes problèmes personnels avec deux autres soi-disant camarades (étant tous natifs) ou bien, à ma timidité. Personnellement, il n’y a presque personne dans ma classe avec qui me apprendre ni pratiquer mon français. Mais grâce à Florane, Émeline et Mectoba, qui m’ont aidée sur quelques corrections, j’ai à nouveau du courage pour améliorer le français. La prochaine fois, je pense demander à l’une des trois amies de corriger mes tâches avant de les rendre. Parfois, je pense aussi que le courage et la motivation viennent de l’extérieur et de l’intérieur. Il est vrai que la mentalité des Indonésiens (je voulais dire beaucoup d’entre nous, pas tous) attend toujours un stimulus/une instruction de la part des autres avant de faire quelque chose. J’avoue que c’est toujours difficile d’avoir mon propre stimulus, mais avec le temps, j’espère être plus déterminée et motivée qu’aujourd’hui. Voici donc le questionnaire d’auto-évaluation que j’ai tiré du Moodle, fait sur le logiciel Pages :


L’auteur du journal
Née le 2 mai 1995, Nadia Rahmania adore écrire et elle a déjà publié un article il y a 2 ans sur la revue du Département de l’Enseignement de Français à l’Universitas Pendidikan Indonesia sur le site intipjurusan.com. Elle a également contribué à la traduction des articles de recherches de ses amis et ses juniors de licence, et à celle d’un livre pour les enfants avec trois autres contributeurs. Elle écrit parfois sur son blog personnel, fait parfois les “Do It Yourself” pour augmenter sa compétence de vie (life skill), fait parfois des vidéos sur YouTube, et chante les chansons indonésiennes en l’enregistrant sur Soundcloud et parfois sur YouTube.