L'apprentissage: une formation aux multiples facettes
Malgré la crise qui met à mal la formation par alternance au profit des stages, la volonté politique de soutenir l'apprentissage reste forte et permet à ce type d'enseignement de rester un palliatif intéressant aux cursus plus classiques.
Au plus fort de la crise, le Gouvernement, dans le cadre du « plan d'urgence pour l'emploi des jeunes », a densifié les aides à l'embauche d'apprentis, complétant ainsi les nombreux dispositifs en vigueur. Ces mesures ont permis à l'apprentissage de limiter la casse dans une période où les variables d'ajustement pour préserver la pérennité des entreprises sont les emplois les plus précaires (intérim, alternance…). Parallèlement, grandes entreprises (soumises à des quotas de plus en plus élevés) et écoles (qui proposent de plus en plus de formations en alternance) ouvrent de nouveaux horizons à ce type d'enseignement qui, à l'origine filière de formation initiale, s'insère de plus en plus dans le cadre d'un cursus complet, et ce malgré le recours de plus en plus systématique des entreprises aux stages (moins
onéreux). De 16 à 25 ans (sauf dérogation), un jeune adulte peut conclure un contrat de travail d'un type particulier avec une entreprise. En parallèle d'une formation théorique dispensée au sein des centres de formation des apprentis ou dans les sections spécialisées des établissements scolaires (au moins 400 heures par an), il recevra ainsi une formation pratique, lui apprenant les arcanes d'un métier. Grâce
aux savoirs et aux savoirfaire d'un maître d'apprentissage, l'élève est immédiatement confronté aux contingences du monde du travail et aux spécificités du secteur choisi. Rémunéré selon son âge et son année de formation (25 à 78 % du Smic) et bénéficiant des mêmes règles de protection sociale que les autres salariés de l'entreprise, il entre de plainpied dans la vie professionnelle.
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Ces aliments qu'il faut consommer bio
Entre les prix élevés et le manque de choix, ce n'est pas toujours possible d'acheter du bio. Quels sont les aliments à privilégier ? Voici quelques éléments de réponse.
Si on le pouvait, on achèterait tout bio. Mais pour les budgets les plus serrés, ce n'est pas toujours possible. Néanmoins, on ne fait pas l'impasse sur certains produits, connus pour être bourrés de pesticides.
LE LAIT
S'il y a bien un aliment à acheter bio, c'est le lait. En effet, les produits laitiers contiendraient en moyenne 5,5 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux. La cause ? Quand le lait n'est pas bio, les animaux sont nourris avec des denrées comportant de nombreux produits chimiques.
LES FRUITS
Les fraises renfermeraient un nombre élevé de perturbateurs endocriniens. Les pêches, elles, posséderaient très souvent du captane et de l'iprodione, deux substances cancérigènes. Quant aux pommes, elles sont connues pour subir de nombreux traitements chimiques. Enfin, le raisin, sensible aux champignons et aux insectes, contiendrait de multiples pesticides et fongicides. Pour les éviter, il vaut mieux donc choisir des fruits issus de l'agriculture biologique.
LES ŒUFS
C'est prouvé : les poules élevées en
Certains légumes, comme la salade, les épinards ou le céleri, contiendraient de nombreux pesticides. Il vaut mieux les consommer bio. (copyright : iStock/City Presse)
plein air ont moins de chance d'être porteuses de la salmonellose, bactérie pouvant provoquer une intoxication alimentaire. Il est donc préférable de vous tourner vers une boîte d'œufs bio ou, à dé
faut, de poules élevées en plein air.
LES LÉGUMES
Tout comme les fruits, les légumes peuvent contenir de nombreux produits chimiques. C'est le cas no
ALIMENTATION
tamment de la salade, des pommes de terre, du poivron, du concombre, mais aussi des épinards et du céleri. Encore une fois, il vaut mieux privilégier leur équivalent bio.
Des fruits, oui, mais sous quelle forme ?
Fruits secs ou fruits frais ? En jus ou en compote ? Si les fruits sont nos amis pour la vie, il n'est pas forcément évident de savoir sous quelle forme les consommer. Le point sur la question…
FRAIS OU SECS ?
C'est sous leur forme fraîche que les fruits vous apporteront tous leurs bienfaits et vous délivreront un maximum de vitamines, de minéraux, d'antioxydants et de fibres. En termes de quantité, on mise au quotidien sur deux à quatre portions par jour, sachant qu'une portion représente l'équivalent d'un ou plusieurs fruits tenant dans le creux de la main. Par exemple, une pomme, deux petits kiwis, cinq ou six fraises constituent autant de portions. Même s'ils sont un peu moins riches en vitamines, les fruits secs sont également intéressants d'un point de vue nutritionnel. Ils renferment encore de nombreux antioxydants et sont une bonne source de potassium. Faciles à transporter, ils vous surtout apporter un grand coup de fouet énergétique en cas de fringale. En termes de quantité, une petite poignée de fruits secs équivaut à une
portion de fruits frais.
EN JUS OU EN SMOOTHIE ?
Les fruits peuvent bien sûr être consommés sous d'autres formes comme les jus mais ceuxci ne sauraient remplacer leur équivalent frais. Une fois pressés, pasteurisés et mis en bouteille, les fruits perdent une partie de leurs vitamines, antioxydants et fibres. Quant au sucre contenu naturellement dans leur chair, il va se mettre à agir comme un sucre rapide. C'est pour toutes ces raisons que les jus de fruits sont plutôt à consommer de manière occasionnelle. En revanche, les fruits mixés sous forme de smoothie conservent les mêmes bénéfices en termes d'apports nutritionnels que les fruits frais, à condition toutefois d'éviter leur version industrielle en brique, qui est sans commune mesure avec un smoothie maison. Dernière alternative, les compotes permettent, de temps à autre, de varier les plaisirs mais ne remplacent pas un fruit frais, dans la mesure où la cuisson dénature une bonne partie de leurs propriétés. Une compote sans sucre ajouté représente une portion de fruits.
Verres progressifs : cinq astuces pour bien s'adapter
Lorsque la presbytie pointe le bout de son nez, on peut soit s'amuser à jongler entre les paires de lunettes, soit opter pour des verres progressifs.
Un verre progressif est composé de trois zones : une première, située en haut, pour voir de loin ; une deuxième, placée en bas, pour lire et voir de près ; une dernière, logée entre les deux, qui varie progressivement du loin vers le près.
UNE GYMNASTIQUE OCULAIRE
L'utilisation de tels verres représente pour nos mirettes une vraie petite gymnastique : pour voir au loin, on regarde vers le haut ; pour lire ou examiner ce qui est proche, on regarde vers le bas.
Mais ce qui requiert de l'œil le plus d'efforts, c'est la maîtrise de cette zone intermédiaire dans laquelle il va devoir trouver progressivement ses repères pour se placer à la bonne hauteur selon la distance de l'élément observé.
Selon les individus, cela peut prendre entre quelques jours et plusieurs semaines.
SOS VISION EN DÉTRESSE
La première fois que l'on porte des verres progressifs est souvent déroutante, car elle change considérablement notre façon de regarder. Au lieu de baisser ou de lever simplement les yeux, il faut apprendre à bouger la tête ; pour voir de loin, on lève légèrement le menton. Pour voir de près, on baisse plus ou moins le front.
L'EFFET DE TANGAGE
La courbure particulière des verres progressifs rend la vision latérale mauvaise : les zones situées en bas à gauche et à droite de ces verres apparaissent floues et déformées. On les appelle les « zones d'aberration ». Regarder à travers elles provoque un effet de vertige qui peut aller jusqu'à la nausée et à la perte d'équilibre. Pour éviter ce phénomène, vous devrez perdre l'habitude de tourner les yeux pour voir sur le côté et vous habituer à faire pivoter votre tête tout
en regardant droit devant vous.
LES BONS RÉFLEXES
1/ Au cours des premiers jours, ménagez vos efforts : évitez les séances de lecture trop longues, soyez très prudent dans les escaliers, bref laissez à vos yeux et à votre cerveau le temps de s'habituer progressivement. Au départ, privilégiez les séances courtes, au calme, puis portez vos verres de plus en plus longtemps et dans des situations variées.
2/ Soignez l'éclairage en évitant par exemple de lire dans une ambiance tamisée : la lumière facilite le fonctionnement des yeux.
3/ Équipez vos verres progressifs d'un traitement antireflet afin de favoriser la vision des contrastes et des couleurs, surtout en vision nocturne.
4/ Choisissez une monture bien adaptée à ce type de verre : plus la monture sera haute, plus l'adaptation sera facile.
5/ Optez pour l'assurance adaptation
Les verres progressifs possèdent trois zones invisibles qui permettent à l'œil de voir de près comme de loin. (copyright : iStock / City Presse)
que proposent la plupart des opticiens : cette garantie vous permet d'échanger vos verres durant un cer
tain laps de temps après leur achat en cas d'impossibilité à s'adapter.
JARDIN
Potager en permaculture: et si je me lançais ?
Moins exigeant en entretien et 100 % naturel, le potager en permaculture n'a que des avantages ! (copyright : Shutterstock/ City presse)
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Samedi 30 mars
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AIRE-SUR-LA-LYS
Que vous disposiez d'un grand jardin ou seulement de quelques mètres carrés de balcon, l'idée de créer votre propre petit potager vous est peutêtre déjà passée par la tête. Voici quelques clés pour le développer en permaculture. Ah, les fruits et légumes frais ! Ce sont aussi bien des aliments bénéfiques à notre santé qu'un régal pour nos papilles. Et si vous essayiez de les faire pousser vousmême ? On retrouve souvent une joie et une fierté presque enfantines à les voir germer et grandir jour après jour. On dirait même qu'ils sont meilleurs quand on les a fait pousser de ses propres mains… Et si leur culture est biologique, c'est encore mieux ! Pour réaliser votre potager en permaculture, découvrez nos conseils 100 % naturels.
LA PERMACULTURE, QU'ESTCE QUE C'EST ? Comme l'indique son nom, la permaculture vise à cultiver la terre de façon durable, c'estàdire d'une manière telle qu'elle n'épuise pas ses ressources et respecte l'environnement. Son principe de base est de s'inspirer de la nature pour les cultures. On opte donc pour des espèces et variétés indigènes, on bannit les insecticides et engrais chimiques, et l'on essaie d'optimiser les surfaces, l'utilisation de l'eau et le soleil. Le but ? Protéger la nature et les humains en arrêtant de détruire les écosystèmes. Point bonus : les jardins et potager cultivés en permaculture demandent souvent moins d'entretien que les potagers traditionnels !
Retenez aussi que les méthodes de permaculture ne sont pas rigides. À vous de les adapter selon votre environnement naturel – qualité du sol, climat – et vos préférences.
CHOISIR SES LÉGUMES ET VÉGÉTAUX
Avant même de pouvoir commencer à planter, il va vous falloir sélectionner les espèces et variétés que vous souhaitez faire pousser. En premier
lieu, il vous faudra choisir autant que possible celles qui sont naturellement présentes dans votre région. Selon la surface dont vous disposez, mais aussi le type de sol, votre orientation et l'exposition au soleil, vous agencerez votre potager différemment.
Essayez de regrouper les plantes qui se complètent et interagissent de façon bénéfique entre elles. Autant que possible, privilégiez les plantations pérennes qui se ressèment. Si quelques mauvaises herbes – ou adventices – pointent le bout de leur tige, laissezles tranquilles : elles peuvent aider à protéger et à nourrir la terre.
DESSINER VOTRE POTAGER
Pour que vos légumes et aromates aient les meilleures conditions de développement possible, vous devrez décider où les placer. Pensez aussi que ceux que vous consommez le plus souvent doivent être facilement accessibles : vous n'allez pas vous contorsionner tous les jours pour cueillir un brin de persil ! Ensuite – si vous possédez un jardin –, créez vos parcelles : en trou de serrure, en lasagne ou en platebande permanente, il en existe de nombreux types différents. Elles doivent être assez larges mais pas trop, pour vous permettre d'atteindre leur centre sans marcher dessus, ce qui tasse le sol et dérange les vers de terre dans leur laborieuse et utile besogne. De préférence, plantez les variétés les plus hautes au centre. Si vous possédez un balcon, il vous suffira de déplacer les bacs et pots.
L'ENTRETIEN DU POTAGER
Maintenant que vos légumes sont plantés, il va falloir en prendre soin. En permaculture, la terre n'est jamais retournée ni bêchée, mais vous pouvez l'aérer à l'aide d'une grelinette, sans aller trop profond cependant. Essayez autant que possible d'occuper en permanence vos parcelles et vos pots.
PORTES OUVERTES du 22 au 25 mars de 9h à 19h Grande tombola 1er prix 1 PS5