Hors Stade Magazine n°11

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L'Urban Trail a la cote

Joël Cappelaere : la Diagonale des Fous, un défi pour la vie

Des Boulonnaises au départ du premier Trek Rose Trip

photo : Urban Trail de Boulogne

N°11 octobre 2018

LE MAGAZINE NUMÉRIQUE DE LA COURSE HORS STADE EN HAUTS-DE-FRANCE

SOMMAIRE 4 MARATHONIEN SUR LE TARD Décédé en mai à l'âge de 82 ans, l'ancien métallo Jean Beccaria avait débuté une carrière de marathonien sur le tard. Une distance qui allait devenir sa raison de vivre, parfois même au détriment de sa santé.

6 TREK SOLIDAIRE 100% FÉMININ Trois Boulonnaises seront au départ, fin octobre, du Trek Rose Trip, une aventure 100% féminine à laquelle elles ont souhaité participer à un tournant de leur vie.

10 LES ZOMBIES SONT PARMI VOUS

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LE BOOM DES URBAN TRAIL

La Running Z revient à Montreuil-sur-Mer pour une troisième édition. Pour pimenter l'aventure, certains zombies, qui font le charme de l'épreuve, seront cachés parmi les concurrents.

19 LE KINÉ DES STARS DE L'ATHLÉ Christophe Lardey est Dunkerquois. Il est notamment le kiné de l'équipe de footbal locale qui évolue en National1, mais aussi celui de la Fédération Française d'athlétisme.

ET TOUTES LES COURSES DU TRIMESTRE

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LE MATCH PETITES / GRANDES COURSES

JOËL CAPPELAERE, DÉFI POUR LA VIE

Les grandes courses, celles qui concentrent les moyens les plus importants, font-elles de l'ombre à celles aux dimensions plus modestes ?

Quelques organisateurs se jettent à l'eau.

Après le Marathon des Sables, Joël Cappelaere sera au départ de la Diagonale des Fous. Il espère récolter un maximum de dons destinés à Leucémie Espoir 59.

HORS STADE MAGAZINE 91 Boulevard Jacquard 62100 Calais 06.86.49.23.90. philippe.lefebvre@nordlittoral.fr Directeur de la publication : David Guévart Rédaction : Manon Cruz, Thierry Saint-Maxin, Rémi Foulon, Thomas Pruvost, Matthieu Milbled, Bertrand Haquette, Philippe Lefebvre Crédit photos : Thomas Pruvost, Manon Cruz, Matthieu Milbled, Philippe Lefebvre, organisateurs, Création, réalisation : Philippe Lefebvre Web : Benjamin Potdevin Publicité : services marketing et commercial Nord Littoral HORS STADE MAGAZINE | 2

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s e L obre 2018 d'oct Vendredi 19 octobre CYSOING – Course des képis

Samedi 20 octobre EPPE-SAUVAGE – La nocturne du Val Joly FLEURINES – Trail des lueurs d’espoir OEUILLY – Trail de la soupe LACROIX-SAINT-OUEN – La Sainte-audonienne FRIVILLE-ESCARBOTIN – Vimeu trail Dimanche 21 octobre LANDAS – La Landasienne d’octobre rose VITRY-EN-ARTOIS -26es foulées Pierre Vanderkelen PLACHY-BUYON – Semi-marathon de l’ecce homo GRAVELINES – 22es boucles de l’Aa TOURCOING – Boucles tourquennoises EMMERIN – Foulées emmerinoises SAINT-JANS-CAPPEL – La ronde de Stjans CAMBRAI – Trail de la Citadelle RUITZ – Les 10 km de Ruitz

Samedi 27 octobre ÉLINCOURT SAINTE-MARGUERITE – Trail nocturne montagne du paradis FEUQUIÈRES – Trail Sibérien AUCHEL – 2e trail nocturne fluo race Dimanche 28 octobre BÉTHUNE – Foulées de l’amitié ONNAING – Les foulées onnaingeoises BAISIEUX – Course du chicon MARCK – Les foulées marckoises FACHES-THUMESNIL – Foulées des Périseaux WORMHOUT – Course de la Citadelle COMPIÈGNE – 94e tour du grand parc THIESCOURT – La 14-18 CHAUMONT-EN-VEXIN – La foulerie SAINT-OMER – Championnats de France de semimarathon HOUPLINES – Les foulées houplinoises MOY-DE-L’AISNE – Ultra fondeur

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PORTRAIT JEAN BECCARIA

Beccaria, marathonien sur le tard L’ancien métallo s’est éteint, seul, à l’âge de 82 ans. Il laisse derrière lui une carrière de marathonien commencée sur le tard, après la retraite. . course, même au détriment de sa

santé. » En 1995, Jean Beccaria est opéré d’un cancer de la prostate : «15 jours après, il recourait déjà », se souvient son ex-épouse.

Une centaine de coupes

Alors âgé de 62 ans, Jean Beccaria a participé au célèbre marathon de New York en 1998. Il le boucle en 3h25'32''.

C’est par un simple courrier du centre hospitalier de Beuvry que Reine Beccaria, aujourd’hui domiciliée à Marseille, a appris le décès de son ex-mari, Jean Beccaria. Le couple a été marié pendant 53 ans. « Se sachant malade, il a préféré couper les ponts avec sa famille il y a quelques années. C’était quelqu’un de très fier et de têtu.

Il n’a pas voulu qu’on voit son état de santé se détériorer. » Malgré cette décision radicale, l’Isberguoise, qui a travaillé pendant plus de 30 ans à la

pharmacie de la place Basly à Isbergues avant de s’installer sur la Côte d’Azur, a conservé une vraie tendresse pour son mari. Si bien qu’aujourd’hui, elle souhaite lui rendre un dernier hommage. L’homme suscite encore son admiration. « Jean travaillait comme rectifieur à l’usine d’Isbergues. Ce n’est qu’à partir de ses 50 ans, et plus encore à la retraite, qu’il a commencé à pratiquer la course à pied. » Une activité qui deviendra vite sa raison d’être. « Il aurait donné sa vie pour la

Licencié à l’OS Aire Athlétisme, il participe à ses premières compétitions avant de se tester sur l’épreuve reine, le marathon. Les 42,195 km deviendront vite sa distance de prédilection. Reine sera sa plus fidèle supportrice, toujours à ses côtés pour l’encourager sur le bord de la route : « Quand on partait en vacances, la première chose qu’il faisait, c’était de chercher s’il n’y avait pas un marathon à proximité. » Paris, Rotterdam, New York, l’Isberguois foulera les pavés des plus belles courses au monde. Avec un succès certain : « Tout au long de sa carrière, il a remporté une centaine de coupes chez les vétérans », précise son exfemme, qui a conservé chez elle quelques souvenirs de cette époque dorée. Parmi ceux-ci, plusieurs books qu’elle réalisait avec les photos et les résultats des courses de son champion de mari.

Jean Beccaria est mort début mai à l’hôpital de Beuvry. Il avait 82 ans.

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C'EST AU PROGRAMME TREK ROSE TRIP

Un trek solidaire et 100 % féminin Trois jeunes femmes originaires du Boulonnais s’apprêtent à vivre une épopée hors du commun au Maroc à l'occasion de la première édition du Trek Rose Trip. du Trek Rose Trip au Maroc.

Un trek 100% féminin

Les Boulonnaises Marie Pauchet, Émilie Pontier et Laura Chauchoy participent à la première édition du Trek Rose Trip au Maroc à partir du 31 octobre.

Les plateaux lunaires, les déserts de sable, de cailloux, les points de vue sur les crêtes, les oueds, les dunes… Ces trésors de la nature attendent trois jeunes femmes pour un grand challenge à la fois sportif et solidaire durant six jours.

Ces trois femmes sont Marie Pauchet, Émilie Pontier et Laura Chauchoy. « Nous sommes toutes les trois originaires de Boulogne-sur-Mer et nous vivons à Saint-Martin-Boulogne et Chantonnay, en Vendée ». Elles prendront le départ le mercredi 31 octobre de la 1ère édition

“Nous avons décidé de nous offrir une parenthèse, dans notre quotidien de femmes actives, hors du temps, loin de tout...”

Le principe ? C’est un nouveau trek d’aventure 100 % féminin à vivre à trois. Équipées d’une boussole, d’un roadbook et d’une bonne paire de chaussures de randonnée, « nous foulerons les grands espaces désertiques et sauvages du Maroc sans qu’aucune notion de vitesse ne soit exigée. Durant quatre jours d’étapes entièrement dédiées au lâcher prise et au total dépaysement. Nous vivrons une expérience initiatique exceptionnelle. Au beau milieu des paysages désertiques du sud-est marocain, nous ne ferons plus qu’une avec le décor. » Volet humanitaire important C’est aussi une démarche plus personnelle. « À un tournant important de nos vies, nous avons décidé de nous offrir une parenthèse, dans notre quotidien de femmes actives, hors du temps, loin de tout, pour vivre une expérience unique, sportive et solidaire. Nous savons d’ores et déjà que nous reviendrons La suite de l'article en page 7 > HORS STADE MAGAZINE | 6

différentes, riches d’un défi initiatique. » Sur quatre étapes, la dernière sera aux couleurs de l’association « Cancer du sein, parlons-en ! » et 5 000 euros seront reversés à l’association. Autre action solidaire menée sur cette édition, en partenariat avec l’association « Enfants du désert », le développement d’une action en faveur des femmes isolées, seules avec enfants. Afin de les soutenir durablement, un projet d’élevage de chèvres va être mis en place au cœur d’un village du désert marocain à travers une coopérative de femmes. « Nous aiderons cette action en finançant l’achat de chèvres. Le soutien de ces deux causes est un volet très important de notre participation. » POUR ALLER PLUS LOIN Désertours a imaginé et conçu ce trek d’aventure 100% féminin par équipes de trois, durant quatre jours d’étapes entièrement dédiées au lâcher prise et au total dépaysement. Le Rose Trip est un trek d’orientation dans le désert durant lequel des équipes de trois femmes partiront à l’assaut des grands espaces marocains : cap sur la région de Merzouga pour cette première édition du trek d’orientation Rose Trip. Le GPS étant évidemment proscrit, les trios féminins évolueront d’un point A à un point B grâce aux seuls instruments de navigation autorisés par le règlement du trek : une boussole à apprivoiser, un Tripy à renseigner et un roadbook à décrypter Trek Rose Trip du 31 octobre au 5 novembre.

ÇA NE NOUS A PAS ÉCHAPPÉ Inscription gratuite aux championnats de France de semi-marathon A l'occasion des championnats de France de semi-marathon, qui auront lieu le dimanche 28 octobre à Saint-Omer, l'inscription à la course Open (semimarathon et 10 km) sera offerte aux licenciés de la Fédération Française d'Athlétisme.

Ouverture de la saison de cross La saison de cross s’ouvrira le dimanche 4 novembre à Aire-sur-la-Lys. Elle mènera jusqu’au 9 mars 2019 où les championnats de France se dérouleront à Vittel. D’ici là, les amateurs de labour pourront se préparer aux échéances départementales et régionales en s’alignant entre autres à Saint-Omer (cross de l’Armistice le 11 novembre), Arras (18 novembre), Leffrinckoucke (18 novembre), Berck (24 novembre), Harnes ou Onnaing (25 novembre), Biache Saint-Vaast, Villeneuve d’Ascq ou Amiens (2 décembre), Saint-Venant (9 décembre), Liévin (16 décembre) ou Auby (23 décembre).

Les Hauts de France deuxièmes du challenge national des ligues de mrche athlétique Forte d'une délégation de 33 marcheurs, la ligue des Hauts de France a pris une belle deuxième place, derrière la Bretagne, à l'occasion du challenge national des ligues de marche athlétique disputé le dimanche 7 octobre à Saran. A titre individuel, les marcheurs de la région ont décroché quatre autres podiums par l'intermédiaire de Simon Bazzo-Bortot (Nouveau SaintAmand Etudiants Club) deuxième en espoirs, de Lucas Dréville (Beauvais OUC) également deuxième en cadets, d'Horace Lalin (Saint-Venant), 2e en benjamins et de Hugo Ellul (SO Calais Athlétisme) 3e en benjamins.

Quatrième l'an passé la ligue des Hauts de France a bénéficié cette fois d'une équipe complète pour retrouver le podium.

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s Le vembre 2018 de no Jeudi 1er novembre MAUBEUGE – Course Vauban VERBERIE – La Saut’trail ARMENTIÈRES – Les foulées armentiéroises COUCY-LES-EPPES – Saint-Vallier Samedi 3 novembre BURBURE – La Burburaine Dimanche 4 novembre COULOGNE – La Coulonnoise LESQUIN – Les foulées lesquinoises GIVENCHY-EN-GOHELLE – Trail des mingueux de maguettes AMIENS – Finales des 4 saisons d’automne d’Amiens Métropole VILLERS COTTERETS – Les foulées de la Salamandre CHAMBORS – 10 km de Chambors BOESCHÈPE – Monts et merveilles Dimanche 11 novembre FERRIÈRE-LA-GRANDE – Le trail de l’émeraude THIERS-SUR-THÈVE – 23es foulées thiéroises FRETIN – La Pévèle trail SAINT-QUENTIN – Boucles saint-quentinoises NOYON – Prix pédestre de Noyon PICQUIGNY – Le trail des Vidames

Samedi 17 novembre BAVAY – La Beaujolaise 12,5 Dimanche 18 novembre ORMOY-VILLERS – Sport nature en Valois LILLE – La Lilloise CORBIE – Les 5 km de la corrida de Corbie ATTICHY – Les foulées attichoises OUTREAU – Les foulées outreloises ESSIGNY-LE-GRAND – La randonnée du Beaujolais Samedi 24 novembre NAMPS MAISNIL – Trail des allumés VILLIERS-SAINT-DENIS – La Monfort’aisne CASSEL – Cassel Urban Trail by night PONT-SAINT-MAXENCE – Trail la Pontoise SAINT-WAAST – Night Trail du Caillou Dimanche 25 novembre WANDIGNIES HAMAGE – Natur’ale trail VILLERS-SIRE-NICOLE – La course des clochers LILLE – Trail extrême lillois WAVRIN – Course du Téléthon de Wavrin MENNEVILLE – Les foulées de Sainte-Catherine HORS STADE MAGAZINE | 9

C'EST AU PROGRAMME RUNNING Z

Cette fois, les zombies seront partout Les organisateurs de la Running Z ont complètement repensé la course qui aura lieu le 27 octobre à Montreuil-sur-Mer. Cette fois, les zombies seront aussi parmi les concurrents. redistribués parfois dans de nouveaux lieux. Au total, les participants découvriront 15 univers à la Citadelle, dans les remparts et différents endroits de Montreuil » précise Julien Vlamynck, président de l’association Running Z. Une angoisse permanente

Il faudra de nouveau courir vite, le 27 octobre dans les rues de Montreuil, pour éviter les 150 à 200 zombies, dont certains parmi les concurrents, et ainsi espérer atteindre la «safety zone».

Près de 1 500 concurrents sont attendus le 27 octobre pour la célèbre course nocturne durant laquelle vous devez tout faire pour éviter les zombies. Cette année encore pour terminer la partie, il vous faudra conserver au minimum une ligne de vie en traversant les univers thématiques et atteindre la Safety Zone. Au chapitre des nouveautés, l’organisation réserve quelques belles surprises le long du parcours.

«Nous sommes toujours sur un parcours de près de 10 km essentiellement autour des remparts. Tous les univers seront

“Des zombies déguisés en sportifs seront présents dans la course. ” Julien Vlamynck, président de l'association Running Z

Les objectifs de cette édition 2018 sont clairs : éviter que les amateurs de cette course s’habituent au parcours et alimenter une angoisse, une peur permanente. Pour y parvenir, les zombies seront plus nombreux que les années précédentes. L’organisation table sur 150-200 zombies. « Pour la première fois, des zombies déguisés en sportifs seront présents dans la course. Il sera aussi possible de récupérer des lignes de vie directement sur les zombies. L’an dernier, la seule solution pour récupérer des lignes de vie était de participer à des défis », ajoute Julien Vlamynck.

Pour la première fois, une formule de découverte au tarif de 20 € est proposée dans la journée de samedi 27 octobre. La course classique, quant à elle, aura lieu à partir de 19h (tarif : 39€).

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DOSSIER LE BOOM DES URBAN TRAIL

Les Urban Trail ont la cote Phénomène récent, les Urban Trail ont conquis les concurrents et surtout les collectivités qui y voient un moyen de mettre en valeur leur patrimoine. Etat des lieux de la pratique dans les Hauts de France

Arras, première étape de l'Urban Trail Tour lancé par la Ligue des Hauts de France d'athlétisme.

24 avril 2016. L'Urban Trail fait son apparition dans la région à l'occasion de la première édition du Caudry Trail Urbain, une organisation mise sur pied par les Ch'tis coureurs. il aura fallu près de dix ans pour que cette pratique n'arrive jusqu'à nous. Car c'est Lyon qui a accueilli le premier Urban Trail de France. « A l’époque, on organisait le Lyon Free VTT, une randonnée à vélo à travers les plus beaux sites de la métropole, indique Romain Houzé, responsable du pôle running chez Extra Sports, l’entreprise qui a créé le Lyon Urban Trail. Il y avait énormément de ruelles, de passages et de

traboules typiquement lyonnais qu’on ne pouvait pas traverser en vélo. C’est là qu’on s’est dit : “Pourquoi ne pas le faire à pied ?” » 1.500 coureurs sont au rendez en 2008 pour s’aligner au premier Lyon Urban Trail. Ils sont désormais cinq fois plus à chaque édition.

La Ligue lance un Urban Trail Tour Dans les Hauts de France, la ligue d'athlétisme est entrée dans la danse en instaurant son Urban Trail Tour en cinq étapes (Arras, Saint-Quentin, Valenciennes, Beauvais et

Lens). « Et on a d'autres demandes pour 2019, souligne Grégory Leclerc, le responsable hors stade de la Ligue des Hauts de France d'athlétisme. Il y a un fort engouement avec un public avide de lier culture et bien être. » Lille, Saint-Omer, Boulogne ou Cassel se sont à leur tour lancés.

Car les communes ont compris l'intérêt de mettre en avant leur patrimoine. « Généralement, ce sont des villes qui ont des attraits touristiques et qui peuvent mettre en avant d'autres choses.» Avoir son Urban Trail, c'est la certitude d'attirer plusieurs milliers de participants, pas forcément attirés par la course en elle-même. « Parce qu'il n'y a pas de chrono, ni de classement. »

“Un public avide de lier culture et bien être” Grégory Leclerc, Responsable hors stade de la ligue des Hauts de France d'athlétisme La suite du dossier en pages 12 et 13 > HORS STADE MAGAZINE | 11

Franck Viandier « Tout le monde veut organiser un urban trail »

Franck Viandier a lancé l'Urban Trail de Boulogne en 2016.

Organisateur de l'Urban Trail de Boulogne-sur-Mer dont la 3e édition aura lieu le samedi 8 décembre, Franck Viandier évoque pour Hors Stade Magazine le boom de ce type d'évènement.

L'Urban Trail est en plein développement. Comment l'expliques-tu ? « Il y a deux sortes de développement. L’un concerne le nombre : tout le monde veut organiser un urban trail.

L’autre développement est le nombre de participants. De ce côté, en regardant bien, on peut voir que beaucoup d’Urban trail sont loin de faire le plein. »

Peux-tu nous parler de la prochaine édition de l'Urban Trail de Boulogne ? Y aura-t-il des nouveautés ? « C’est un événement soutenu par la ville de Boulognesur-Mer qui a compris l’intérêt sportif et touristique d’un tel événement. Sur les 2000 premiers inscrits plus de 800 traileurs ne viennent pas du Pas-de-Calais. Nous avons des nouveautés déjà sur le lieu d’arrivée et de départ avec l’utilisation du palais des sports de Damrémont qui va Les concepts vieillissent de plus en plus vite. Le coureur nous permettre d’avoir un accueil encore de meilleure à pied est-il de plus en plus zappeur ? qualité avec des parkings très proches. Tous les parcours « Le coureur à pied est devenu consommateur, on est arriveront dans la salle Damrémont, la salle du SOMB moins dans la performance, on est dans la participation, (club de basket). Le public sera au chaud et pourra le plaisir, donc il est adepte des nouveautés mais si encourager depuis les gradins les concurrents. Les celles-ci n’évoluent pas, il les abandonne rapidement. parcours sont donc modifiés : le 6 km partira de Par ailleurs, l’offre des courses augmente, donc il teste et l’université Saint-Louis grâce a l’aide de l’université de la devient très critique, il ne pardonne pas l’erreur côte d’Opale. Le parcours du 13 km est cette année 100% d’organisation. » ville de Boulogne-sur-Mer, il est un peu plus dur avec de nouveaux escaliers et quelques belles côtes en ville et Dans ces conditions, comment réussir à pérenniser les quelques nouveaux lieux insolites à traverser. Le 28 km organisations ? est lui aussi fortement remanié avec une seconde boucle « Pour pérenniser il faut sans cesse s’améliorer, faire moins nature plus urbaine et plus boulonnaise, aussi les mieux, il faut écouter les avis négatifs, les corriger et passages dans Saint-Martin-Boulogne ont diminué. prévoir les erreurs pour les éviter. Il y a une tendance à L’esprit course qui grimpe et les animations proposées la professionnalisation des organisations, les grosses sur le parcours sont en hausse dans cette belle ville de organisations sont souvent financées par des Boulogne-sur-Mer illuminée pour les fêtes. » collectivités publiques directement ou indirectement.

Tendao (l’organisateur du Trail Côte d’Opale et de Quels sont les principaux points d'intérêt traversés par l’Urban Trail de Boulogne-sur-Mer) est un peu à part l'édition 2018 ? puisque nous fonctionnons sans subvention et seules les « Cela reste une surprise même si en lisant les parcours inscriptions et les partenariats nous financent. » on peut deviner…»

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C'EST AU PROGRAMME CASSEL URBAN TRAIL BY NIGHT

Découvrir le village préféré des Français Le Cassel Urban Trail, qui aura lieu le 24 novembre, s’associe aux commerces et aux lieux touristiques pour que les coureurs et les familles découvrent le Village préféré des Français.

Rafaël Perez, président de l’association Running Club des Monts de Flandre, veut attirer les coureurs et leurs familles à Cassel.

C’est l’histoire de trois amis casselois. Trois footballeurs.

Pierre Vanhove, Vianney Haew et Rafaël Perez qui ont décidé il y a un an de créer leur propre course à pied : le Cassel Urban Trail by night. Cet événement qui aura lieu le 24 novembre, en même temps que le marché de Noël, est organisé en nocturne dans les rues, les lieux touristiques de Cassel.

Une grande première qui a séduit de nombreux coureurs. « On est déjà complet, 800 coureurs sont inscrits. On aurait pu en recevoir plus, mais on

voulait être sûr de bien accueillir tout le monde », explique Rafaël Perez, président de l’association Running Club des Monts de Flandre.

Le patrimoine mis en avant Cette masse de coureurs qui parcourra 12 km sur les chemins, les pavés, le bitume et la boue, sera divisée par quatre et accompagnée au départ par le parrain de l’événement : le Casselois, Milko Potisek, vainqueur de l’Enduropale du Touquet

2018. « On a mis en place quatre vagues de 200 coureurs : deux vagues de compétition élite, puis les deux vagues loisirs. » Au-delà de l’aspect sportif, les organisateurs ont travaillé sur deux autres axes. « On voulait aussi mettre en avant le patrimoine et l’esprit convivial du village. » Les participants courront à travers le patrimoine de Cassel, littéralement. « Les coureurs, en partant de la salle des sports, traverseront le parc de jeux, l’office de tourisme, l’estaminet Chez la petite, les bois privés de Samyn et de Bousquillon, la Brasserie du Reuze, la maison de retraite, la médiathèque et le Schoebeque entre autres. De plus, les portes du village seront traversées. » Ce tracé insolite surfe sur le succès du village préféré des Français qui a réellement permis de mettre un coup de projecteur sur la commune flamande. « Cette émission est tombée à pic et a légitimé le fait qu’il fallait venir à tout prix découvrir les recoins de Cassel. » Mais le circuit ne sera pas sans difficulté, puisqu’il y aura un dénivelé de 350 mètres. « La première montée va sûrement mettre dans le rouge plus d’un coureur. » HORS STADE MAGAZINE | 13

DÉBAT

Les petites courses subissent les grandes Les petites courses sont nombreuses, mais vivent parfois difficilement l’engouement des coureurs pour les grosses cylindrées du calendrier hors-stade.

A y regarder de près, les petites courses ont un atout non négligeable de leur côté : leur prix.

Créer une course à pied reste un branle-bas de combat quand on a un petit budget. Gérard Quaeybeur en sait quelque chose lui qui organise le circuit des géants à Cassel avec un budget de 6 000 euros seulement. Une somme difficile à réunir qui induit des aides puisque les organisateurs sont exclusivement des bénévoles. « Ça nous prend énormément de temps. Par exemple pour Montagne d’un jour, qui aura lieu en février, je suis déjà en préparatif. » Une épreuve qui

ne fait que commencer, car par la suite il faudra aussi trouver des partenaires. « C’est le plus difficile. On arrive à trouver plus facilement des partenaires privés grâce au commerce local entre autres. Les partenaires publics, c’est moins évident », fait-il remarquer.

Une certaine appréhension Ces mêmes courses sont les premières à prendre peur face à l’arrivée des grosses cylindrées comme le Nord Trail

Monts de Flandres (NTMF), une course qui pourtant se dispute exclusivement en nature, et non sur route. Mais la concurrence se fait pourtant sentir.

L’organisateur de l’alternative Watten-Cassel, Gérard Cockenpot, témoigne d’une certaine fébrilité.

«Ce sont des courses qui ont énormément de budget, qui se professionnalisent et qui n’ont pas de mal à être financées par les collectivités. Le NTMF par exemple a lieu le même jour que ma course. Et on m’a demandé de changer ma date, alors que cela fait 40 ans que la Watten-Cassel a lieu le week-end de Pâques. Ça me gêne le fait qu’on arrive comme ça et qu’on veuille effacer ce que l’on a construit.» Mais Gérard Cockenpot en est conscient : « La tendance a changé. Il y a énormément de courses sur route maintenant. Les coureurs ont beaucoup de choix. Et visiblement ils préfèrent maintenant la course de nature comme le trail. » Un constat sur lequel les organisateurs n’ont aucune mainmise. Deux solutions s’offrent à eux : ne rien changer ou s’adapter avec des nouveautés ou de nouvelles stratégies pour attirer les participants. Gérard Cockenpot, lui, La suite de l'article en page 15 > HORS STADE MAGAZINE | 14

« essaiera d’avoir une approche publicitaire différente de l’année passée. » Philippe Lefebvre, organisateur du NTMF, course de trail créée en 2018, se désole de la concurrence que ressentent certaines petites courses. Car il se voit reprocher l’aide des collectivités que certains événements n’obtiennent pas. Il s’en défend. « Pour moi, la polémique n’existe pas, car on n’a pas le même public. D’autant plus qu’on a choisi de commencer à partir de 25km pour éviter de les

tenues par des organisateurs, aussi amis. Tous ceux qui nous ont soutenus ont bénéficié de l’élan du NTMF en termes d’inscriptions notamment. »

Gressier s'impose avec les Bleus

Un avantage de leur côté À y regarder de près, les petites courses ont pourtant un atout non négligeable : leur prix.

Comptez en moyenne 8 à 10 euros pour les courses hors stade sur route. Quand il faut parfois débourser jusqu'à 50 euros pour participer aux

“On arrive à trouver plus facilement des partenaires privés. Les partenaires publics, c’est moins évident.”

Entre Dunes et mer, le trail qui traverse le grand site des Dunes de Flandre aura lieu le 8 octobre au départ de Leffrinckoucke.

Gérard Quaeybeur, organisateur du Circuit des Géants à Cassel concurrencer.Si les élus nous suivent, c’est surtout parce que l’on a une force économique sur le territoire. Lors de notre première édition la moitié de nos inscrits venaient de l’extérieur, et on a comptabilisé 11 nationalités différentes. » Le NTMF a vu les choses en grand, mais ne démérite pas dans l’organisation. « Je fais 35 heures par semaine, en plus de mon travail, pour organiser cet événement. J’incite tout le monde à mettre autant d’énergie. Ce qui a été mis en place je l’ai fait à la sueur de mon front. » Pour Philippe Lefebvre, au contraire, ce genre d’événement à gros budget peut faire du bien aux petites courses. « Notre événement a favorisé quelques courses à petits formats, qui sont

POUR ALLER PLUS LOIN

épreuves organisées par les mastodontes. De quoi permettre aux plus petits budgets de s'y retrouver.

D'ailleurs, Gérard Quaeybeur justifie le prix abordable des courses de village par une envie primordiale selon lui : « Il est nécessaire de se rappeler que la course à pied est un sport populaire, et c’est important qu’il soit encore à la portée de tous financièrement. »

Désormais licencié à l'USA Liévin, Jimmy Gressier a remporté le 10 km espoirs du match international de course sur route qui opposait les Français à à leurs homologues anglais, italiens et portugais. Au passage, Gressier a établi un nouveau record personnel en 29'21. L'équipe de France l'a également emporté par équipes dans cette catégorie d'âge. En juniors où la France s'est également imposée, Ghiles Semsar (Lille MA) a pris quant à lui la cinquième place en 32’17’’.

L'ancien athlète de l'Entente Sambre Avesnois, champion régional en salle sur 800m l'hiver dernier, honorait pour l'occasion sa première sélection en bleu.

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s Le cembre 2018 de dé Samedi 1er décembre MONTIGNY-EN-ARROUAISE – Course du Sucre ESTRÉES-LES-CRÉCY – Trail nocturne la Médiévale Dimanche 2 décembre LE PLESSIS-BELLEVILLE – Trail du Téléthon HULLUCH – La 10 pour 100 CHATEAU-THIERRY – Course de Noël HOUPLIN-ANCOISNE – Noël des Déshérités Vendredi 7 décembre VERVINS – Trail urbain run for Lucas MONTDIDIER – La corrida de Noël Samedi 8 décembre ORRY-LA-VILLE – L’Orrygeoise night HÉNIN-BEAUMONT – Trail nocturne de la SaintNicolas NOGENT-SUR-OISE – Le trail des rochers ACY – Corrida d’Acy BOULOGNE-SUR-MER - Urban Trail de Boulogne Dimanche 9 décembre HÉNIN BEAUMONT – Course de la Sainte-Barbe BOVES – Corrida de Boves MILLY-SUR-THÉRAIN – Hivernale de Milly-surThérain LABEUVRIÈRE – Trail des Lapins SIN-LE-NOBLE – Corrida de Sin-le-Noble

Samedi 15 décembre COMPIÈGNE – Christmas corrida VILLENEUVE SAINT-GERMAIN – Corrida de Villeneuve Saint-Germain Dimanche 16 décembre ABBEVILLE – Corrida de Noël SAINT-JUST-EN-CHAUSSÉE – Corrida de Noël Samedi 22 décembre BERCK – Vérotière nocturne NOYON – La 14-18 noctrail GUARBECQUE – A travers Guarbecque Samedi 29 décembre FRIVILLE-ESCARBOTIN – Corrida de Friville Dimanche 30 décembre SAINT-VENANT – Foulées Saint-Venantaises Lundi 31 décembre FRÉVENT – Corrida de la Saint-Sylvestre

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Joël Cappelaere sera au départ de la Diagonale des Fous à la Réunion ce jeudi 18 octobre. Un an après avoir bouclé le Marathon des Sables. A la retraite depuis près de deux ans, il se lance un défi par an.

Joël Cappelaere : « Faire quelque chose de ma retraite » Joël Cappelaere, Warhémois de 61 ans, va participer pour la première fois à la Diagonale des fous sur l’île de La Réunion, du 18 au 21 octobre. Il a monté le projet pour récolter un maximum de dons destinés à l’association Leucémie Espoir 59. En 2017, pour la même cause, il avait participé au marathon des Sables. Il avait récolté environ 4 000 euros.

aider. Mais Leucémie Espoir 59 fait vraiment des choses pour redonner de la motivation aux malades. C’est le travail d’accompagnement qui me plaît, chose que le centre hospitalier ne peut pas faire, faute d’argent. » Un an de préparation

Avant de communiquer sur son « Défi pour la vie », Joël devait s’assurer qu’il participera bien à la Diagonale des fous (organisée sur tirage au sort!) et obtiendra son dossard. Chose faite : il portera le n°1344. Côté entraînement, il avait anticipé. « Il faut un an de Depuis le 1er janvier 2017, Joël Cappelaere est préparation mentale, logistique et physique. » officiellement en retraite. Loin de lui l’idée de rester bien Depuis juin, il a intensifié ses séances : entre 16 et 18 sagement à la maison. Une amie, Isabelle Valéra, lui heures par semaine entre course à pied, escaliers des propose le Marathon des Sables (240km, six étapes) en remparts de Bergues, vélo. À l’approche du jour J, Joël se avril 2017. « J’ai toujours voulu faire quelque chose de ma sent « super bien, en pleine forme ». retraite », commente le passionné de sports. Un D'autant qu'il ne part pas totalement dans l'inconnu. En challenge qu’il relève pour lui, mais aussi pour la bonne fin d’année dernière, il s’est rendu sur son futur terrain de cause: Leucémie Espoir 59. « J’ai un ami trailer, secrétaire jeu, à La Réunion. Les pentes ardues et les chemins de l’association, qui a organisé une course pour lutter contre rocailleux sont encore en mémoire. Son objectif sportif la leucémie. J’y ai participé et je me suis dit que ça serait est simple : « Finir, tout simplement. » Joël ne lâchera pas pour elle que je chercherais à récolter des fonds lors du l’affaire facilement, ne serait-ce que pour l’association. Et Marathon des Sables », explique-t-il. Le dévouement des attendant, il continue de prendre son bâton de pélerin bénévoles et le dynamisme de l’association l’ont séduit. pour récolter un maximum de dons. Combien ? « Difficile Environ 4 000 euros ont été récoltés. à dire. » Il espère compter un peu plus sur les grandes Pour la Diagonale des fous, il remet le couvert et lance enseignes, les banques, les assurances, les commerçants... un appel aux dons. Après avoir tout de même hésité, Plutôt que sur sa famille et ses proches qui ont fortement reconnaît-il. « Il existe beaucoup de maladies qu’on peut contribué en 2017.

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CÔTÉ PISTE

Le kiné dunkerquois qui soigne les stars de l’athlé français Le kiné dunkerquois Christophe Lardey a accompagné l’équipe de France d’athlétisme aux championnats d’Europe à Berlin cet été. Et il sera aux championnats d'Europe de cross-country en décembre.

Christophe Lardey s'est notamment occupé de Mahiedine MekhissiBennabad à Berlin.

Mahiedine Mekhissi, (en or sur 3000 m steeple), Pierre-Ambroise Bosse (en bronze sur 800 m), Rénelle Lamote (en argent sur 800 m) ou encore Morhad Amdouni (en or sur 10 000 m) sont passés entre les mains du kiné dunkerquois Christophe Lardey pendant l'euro de Berlin cet été. On est évidemment loin des soins qu’il peut apporter à des joueurs de National 1, son

rôle habituel auprès des joueurs de l’USL Dunkerque.

«On prend un peu plus de risques. Quand vous récupérez des athlètes le samedi pour qu’ils entrent en compétition le lundi ou le mardi, vous n’avez pas le droit à l’erreur. Ça met beaucoup de pression. » L’ancien athlète, également kiné pour la Ligue des Hautsde-France, trouve encore le

temps de suivre sa patientèle, malgré un agenda chargé par des déplacements en stages ou compétitions avec la FFA. « Les gens le savent en venant ici. » À peine de retour à Dunkerque, Christophe repartira dans le courant du mois d'octobre préparer les championnats d’Europe de cross qui auront lieu en décembre. Puis viendront les championnats du monde sur piste l’an prochain.

Si aucun contrat ne lie le kiné à ses collaborateurs de la FFA, de la Ligue ou de l’USLD, il entend bien continuer d’assurer sur tous les tableaux : « Il faut prendre tout ce qu’on peut prendre, car tout peut s’arrêter à tout moment. » Et ce serait vraiment dommage de ne pas aller aux JO de Paris en 2024 «pour boucler la boucle ».

“Prendre tout ce qu'on peut prendre. Tout peut s'arrêter à tout moment.”

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